L'Ecole valaisanne, octobre 1961

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2 )eT 1961 VIME ANNÉE L·ÉCOLE VALAISANNE

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JA SION 1

Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'universit' de Ge-nève). . Raccordement - Langues. Enseignement par classe de 3 à 5 élèves. Sports: Ski - Patinage - Tennis· Equitation - Natation Cours de vacances en juillet et août

Ecole pour ieunes gens dès l'âge de 8 ans

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BANOUE CANTONALE DU VALllS PRETS ET CREDITS AGRICOLES

CREDITS DE CONSTRUCTION

AVEC CONSOLIDATION A LONG TERME

CREDITS COMMERCIAUX ET D'ENTREPRISES

2 )eT 1961 VIME ANNÉE

L·ÉCOLE VALAISANNE

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FERS - QUINCAILLERIE

ARTICLES DE MENAGE

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~~~eg LE LAIT PASTEURiSÉ ET HOMOGÉNÉISÉ CONTIENT TOUT CE QUI EST NECESSAIRE A L'ORGANISME HUMAIN.

Ah! quel beau choix aux

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GRANDS MAGASINS

. , :'" ·----W-, . SION

Sur présentation de la carte, 5 % de rabais

L'ECOLE VALAISANNE Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIe année ~o 2, octobre 1961

Crocus

M. Veuthey

Léo Biollaz

Conununicatiolls officielles

SOMMAIRE

Partie générale

A la mesure du monde .

L'art à travers les âges : les débuts de la polyphonie

Essai de bibliographie historique pour une étude du milieu

Travail pou'r le Brevet 1962 .

A propos de la grammaire Gabet

Où en sont nos manuels?

Cours de gymnastiques fédéraux et cantonaux

Bibliographie

Partie pratique

Langue française: Le Vent (vocabulaire et rédaction)

Fiches de développement

Histoire valaisanne : Ernen

Travaux manuels : Découpage

Travaux en cordelettes

RENSEIGNEMENTS

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L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois~ juillet et août exceptés. (10 numéros par an). Rédaction: Eug. Claret, Office de l'Enseignement, Sion.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: Office de l'Enseignement (Départ. Instr. Publ.), Sion.

lmpression : Imprimerie Fiorina & Pellet, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C. C. postaux I1c 12, Etat du Valais, Sion. (Pour le personnel enseignant, l'abonnement est, retenu sur le traitement du mois d'avril). Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion· Téléphone 24422.

Pagel! 3 el 4 de la couverture 1/1 Fr. 700.-(10 insertions) 1/2 Fr. 380.-

1/4 Fr. 200.-Pages ordinaires (l insertion)

(l insertion) 1/1 Fr. 60.-1/2 1/4 1/8

Fr. Fr. Fl·.

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33.-18.-10.-

5 insertions : rabais de 5 % 10 insertions : rabais de 10 %

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A la mesure d,t monde

Notre monde craque de partout. Dans presque tous les domaines, il fait éclater ses limites. Des notions, indiscutables jadis, doivent être repensées aux dimensions

actuelles. Ainsi nous avons appris, par l'Histoire, que le rêve de chaque pays était d'atteindre ses frontières naturelles: une montagne, une mer, un fleuve ... De telles barrières font sourire aujourd'hui.

. Le concept de frontière semble être une notion provisoire, une gêne imposée par la routine, la fatuité ou l'égoïsme des gouvernants. Toute la vie moderne déborde au-delà de ces limites conventionnelles.

Les nouvelles que vous écoutez à la fin de votre repas de midi n'ont souvent rien de national. Un cyclone est-il annoncé aux Açores, chacun sait qu'il fera sentir ses conséquences chez nous vingt-quatre heures après. On met souvent plus de temps pour aller de Cornavin à Cointrin ou d'Orly à la gare des Invalides que n'en met l'avion de Genève à Paris. La lettre que vous jetez à la boîte postale sera aussi rapidement à Rome ou à Francfort qu'à Chandolin ou à Veysonnaz ...

V oir un homme de couleur, en chair et en os, était pour nos gosses de jadis un événement extraord,inaire. Imagine-t-on l'émotion du village, la fuite éperdue des petits, et, sur le pas de la porte; la curiosité prudente des adultes, si un Noir avait pris la fantaisie de se promener dans les ruelles de l'endroit! Aujourd'hui, dans nos stations de montagne ou dans les petites villes de la plaine, c'est une réalité courante. Des Africains du plus bel ébène, vêtus à la dernière mode (ô pagne de mes aïeux, qu'es-tu devenu?), des Hindoues en sari multicolore déam­bulent à Crans, à Verbier, à Zermatt et on se détourne à peine pour les admirer. Des Katangais travaillent à Sion dans les administrations. Les races se côtoient dans les homes d'enfants, à preuve ce cliché de la couverture, où Africains et Valaisans pataugent ensemble dans la Vièze de MOl'gins.

Plus de 400 000 ou,,!riers étrangers travaillent en Suisse, quelques-uns avec leurs familles; il n'est pas si rare de voir des enfants italiens ou espagnols, ignorant le français ou presque, suivre nos classes avec les enfants du pays. On peut, suivant le cas, regretter cette co-existence, la tolérer, la supporter comme on supporte un embarras inévitable. Car c'est en effet un embarras pour le maître que ces éléments scolaires disparates et difficilement assimilables. Mais on peut aussi s'en réjouir, l'exploiter à bonne fin, en tirer une magnifique leçon de fraternité humaine.

La fraternité humaine ! Des hommes de grand cœur, dont là sincérité est hors de soupçon, bataillent à l'ONU, à Strasbourg ou ailleurs, pour sauvegarder cette fraternité internationale, pour supprimer les frontières. Leur succès n'est que très partiel; les Etat-Unis du Monde ne sont pas encore pour demain, tant sont tenaces les préjugés et antagonistes les intérêts.

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Notre devoir, à nous éducateurs, est de soutenir ces efforts pour une meil­leure compréhension entre les hommes.

Notre classe, si nous le voulons, peut être un petit Strasbourg où se forge­ront l'Europe et le Monde de demain. Car l'Europe sans frontière se fera avec nous ou contre nous. Autant vaut la réaliser dans notre cœur avant de la réaliser sur la carte. Elle est une attitude, un esprit, avant d'être une réalité politique. Et si chaque maître dans sa classe était conscient de cet es prit et s' en faisait le propagateur, rien ne résisterait à ~ette action concertée d'un million d'éducateurs eur!>péens.

L' œcuménisme, - le nwt est à la mode - l' œcuménisme, c'est d'abord cela. C'est de se faire un cœur à la mesure du monde, c'est de vibrer à toutes les belles pensées d'où qu}elles viennent; c'est de compatir à toutes les misères si éloignées qu'elles soient.

C'est curieux comn1:e les chiffres, combinés avec la distance, nous impres­sionnent diversement. Semblables au courant électrique dont 5000 volts sont mortels, alors que 100000 nous traversent sans réaction aucune. Un avion à pris flammes au, Chili, faisant soixante morts: on lit et on passe. Un car est tombé dans un lac suisse, une avalanche a fait sept tués: on parle de catastrophe natio­nale et les journaux n'ont jamais assez de détails. Le cyclone Nancy a fait 7000 victimes et 440 000 sans-abri en Extrême-Orient: c' est trop loin et trop gigan­tesque, ça ne, nous impressionne plus.

A nous de réagir contre cette esprit de clocher, contre cette espèce cl'indif­fér ence pour tout ce qui, dépasse nos frontières. Faut-il évoquer le rat de La Fontaine qui s'était retiré dans un fromage de Hollande et y vivait dévotement en ermite? Ce qui se passe au bout du monde, en Bolivie, en Guinée, à Formose, peut se passer demain chez nous.

Des nôtres l'ont compris, des collègues d'enseignement, qui sont partis en pays lointains donner deux ans ou davantage de leurs jeunes forces. En cette année missionnaire qui va se terminer, qui a suscité un élan extraordinaire de générosité, (mais où la Suisse romande n'a pas brillé particulièrement) qu,elles seront nos initiatives nouvelles pour conserver notre élan ?

- Moi, me rétorque Cyprien, je suis parfaitement en règle. Je parle des missions ... quelquefois. J'ai ,un tableau d'affichage et une belle reproduction tout à fait parlante... '

- Ta négresse! Parlons-en! Une négresse que tu as découpée dans un calendrier d'Air-France il y a six mois, qui est depuis six mois sur ton panneau d~affichage, toute blanchie par le soleil... Si tu crois être quitte avec ça ...

Les petites industries ne manquent pas dans ce domaine: échange de corres­pondance inters cola ire, adoption d'un étudiant indigène, participation à des concours, action concernant les pays en voie de développement, etc.

Même nos manuels scolaires pourraient faire preuve d'un esprit plus large­ment humain, tous nos manuels, jusqu'à l'al'ithmétique. Au lieu de ces billes que l'on compte et recompte en première année, de ce tant pour cent qu'il faut à tous prix gagner pmU" que la réponse soit juste, de ces bassins qui n'en finissent pas de se remplir ou de se vider, pourquoi ne pas dire que les % des hommes ne mangent pas à leur faim, calculer le nombre de calories nécessaire à un

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coolie hindou, estimer les kilomètres à pt;trcourir par l'Esquimau pour gagner la mission la plus proche, apprécier le déplacement annuel de ce petit collégien du Togo qui fait 40 km à pied chaque samedi pour revoir ses parents et autant le lundi matin pour recommencer la classe dès huit heures ...

Guerre au rabougrisme, au repliement sur soi et sur son enclos! N'exportons pas seulement des machines, des montres, des produits chinûques ou du choco. lat! Il est vrai, hélas! que l'exportation du cœur ne figure pas dans notre balance commerciale, et encore moins dans la balance des paiements ...

Crocus

L'art travers ......

a

LA MUSIQUE DE LA PERIODE GOTHIQUE

LES DEBUTS DE LA POLYPHONIE

Musique et architecture

Nous avons vu que le chant grégorien était la seule forme de musique du haut Moyen âge. Il est donc normal de chercher en lui la source de la polyphonie.

Une comparaison avec les arts plastiques nous sera précietlse. Si nous consi· dérons une église romane et une cathédrale gothique, la première nous frappe dès l'abord par son atmosphère recueillie, sa sobriété, la simplicité de ses lignes, l'homogénéité de sa voùte et celle de ses murs. La seconde, de dimensions plus vastes, nous présente au contraire, avec ses colonnettes, ses nervures et ses ogives, un réseau de lignes organisées, se répondant l'une à l'autre, se croisant avant d'aller se fondre dans la masse des colonnes. Construction beaucoup plus com· plexe, elle s'élève à des hauteurs extraordinaires dans l'élan enthousiaste de ses réalisateurs, lumineuse et colorée grâce au décor éclatant de ses vitraux.

On ressent un contraste analogue en comparant une pièce grégorienne et une polyphonie de Palestrina. Mais, tandis que l'art roman est supplanté en 50 ans par l'art gothique, il faut 6 siècles pour passer de la polyphonie primitive à celle des grandes écoles de la Renaissance: là, une découverte technique suffit à engendrer une révolution complète dans l'art de la construction, ici tout est le fruit d'une lente évolution. Si le même esprit anime généralement, dans une époque donnée, les arts plastiques et la musique, les dates des chefs-d'œu,vre des arts correspondants ne coïncident pas toujours. Pour respecter l'intentiou synoptique que nous nous sommes proposée dans ces chapitres, nous ne pourrons donc c.onsidérer maintenant que les premières étapes de la formation du lan,gage polyphonique.

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Les premiers essais de polyphonie

La musique grégorienne se chante à une voix; à l'origine sans accompagne­ment instrumental. C'est par la superposition de plusieurs mélodies grégoriennes, chantées à des hauteurs différentes, qu'on découvre la possibilité d'une musique à plusieurs voix. Voici quelles sont les plus anciennes formes de polyphonie:

L'organum apparaît très tôt, vers le Xe s., et consiste simplement en l'exé­cution d'un même fragment à une quinte d'intervalle. Musique d'allure très primitive, qui paraît très dure à nos oreilles habituées au rôle harmonique de la quinte. Le déchant semble naître à Chartres au XIe s. Plus savant que l'organum, il suppose une voix brodant librement sur une mélodie de base. Une grande nouveauté intervient ici : la «voix organale» chantant des vocalises très fleuries, rapides, cela entraîne la conception de valeurs de notes plus petites que la note de base de l'autre voix (la syllabe latine du chant grégorien). Au contraire, cette voix interprète beaucoup plus lentement qu'à l'ordinaire la mélodie grégorienne : elle en «tient» les notes et mérite ainsi le nom de « ténor ». Voilà pourquoi, quand apparaît la notation musicale moderne, le point carré, élément indivisible du chant grégorien, devient peu à peu notre ronde. Cela' explique l'anomalie que les musiciens tolèrent depuis plusieurs siècles : la note la plus simple à écrire (la ronde) est la plus longue en durée, tandis que, plus tille note est brève, plus son graphisme est compli­qué. Dans le déchant, les intervalles sont, pal' définition, plus variés que dans l'organum, mais il n'est pas rare d'y entendre encore des successions de quartes ou de quintes. Le gymel naît dans les Iles britanniques. Il consiste, comme l'organum, en des mélodies parallèles, mais utilise la tierce, dont les auteurs du continent ne se servent pas. Importé en Europe vers le XIIIe s., il engendrera au XVe s. surtout, le faux-bourdon: une tierce grave chantée à l'octave devient une sixte, tandis qu'une nouvelle tierce s'interpose parfois entre les deux voix p1'Ïmitives (successions d'« accords de sixte»).

Diverses écoles de musiciens se développent durant ces périodes de tâton­nements. L'une des plus importantes a pour centre l'Abbaye de St-Martial, à Limoges.

Mais c'est à Paris surtout (Abbaye St-Victor et Notre-Dame) que fleurit au XIIe s. un important centre musical. Après quelques précurseurs (Albert, Lé­onin), Pérotin-le-Grand inaugure la polyphonie à 4 voix, qui sera toujours l'une des formes les plus parfaites de la musique, dans la musique vocale comme dans le quatuor à cordes. Il utilise l'imitation (reprise dans les diverses voix d'un élément mélodique caractéristique) comme base de développement, écrivant de longues pièces (durant jusqu'à 20 minutes) dont le style est bientôt copié par de nombreux compositeurs. L'Ecole Notre-Dame de Paris produit une foule d'organ a, de conduits, de rondeaux (sortes de danses à refrains, d'un usage ecclé­siastiqne à cette époque). Une nouvelle forme musicale apparaît: le motet, qui connaîtra un succès extraordinaire dans les siècles suivants et se caractérise, à l'origine, par la superposition, non seulement de mélodies différentes, mais aussi de textes différents (un « tenor » liturgique en latin, les autres voix en vulgaire).

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Naissance de la polyphonie profane

Nous avons dit que le chant grégorien était la seule musique connue du Moyen âge. Il y avait certainement à côté de lui une musique profane, de caraco tère savant ou populaire, dont les plus anciens textes cpnnus ne remontent mal. heureusement qu'au temps des Croisades (trouvères).

Cet art laïc suit l'exemple de la musique liturgique: au XIIIe s. se déveloPPI une polyphonie profane, dont le représentant le plus illustre est Adam de la Halle, nom aussi connu en histoire littéraire qu'en histoire musicale (<< Jeu de Robin et Marion»).

L'« Ars nova»

Sans pouvoir nous attarder sur les aspects techniques du problème (notation des rythmes, développement des altérations), disons simplement qu'un nouvel art (<< Ars nova») apparaît au XIV~ s., provoquant un bond en avant de l'écriture musicale. Ivre de découvertes trop neuves, la musique du XIVe s. est pleine d'une vie rythmique presque désordonnée, elle abuse des altérations, déformant même sur ce point le chant grégorien traditionnel. Heureusement, un grand composi­teur, Guillaume de Machaut, sait dépouiller son écriture de tout ce que les dé­couvertes récentes ont d'excessif, et con~erver les valeurs fondamentales (simpli­cité mélodique) des siècles précédents. L'accord entl'e les deux styles est mer­veilleusement réalisé dans sa fameuse « Messe Notre-Dame ».

Jusqu'ici, la musique polyphonique, comme l'architecture, était le produit de la France. Désormais, elle aura des imitateurs en Espagne, en Allemagne, en Italie surtout, pays qui deviendra, deux siècles plus tard, le foyer principal de la polyphonie classique.

M.V.

«Quelqu'un à qui parler, nous avons tous besoin de cela. Non pas quelqu'un avec qui converser ou qui approuve, mais qui reste là simplement, se taisant, écoutant. Les meurtriers, les fous, les incendiaires, s'ils avaient eu quelqu'un pour les écouter, peut-être seraient-ils restés tranquilles.»

LES PERLES

Lu dans une composition d'élève, à l'école ménagère: - Qu'appelle-t-on allaitement mixte?

Camus

- On appelle allaitement mixte celui qui est fait tantôt par la mère, tantôt par le père.

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Essai de bibliographie historique pour une étude du milieu

Depuis plusieurs années, dans les cours de perfectionnement destinés au personnel enseignant du Valais, une place toujours plus grande a été réservée à l'étude du milieu local.

A juste titre, car on n'insistera jamais assez sur l'importance qu'il y a d'habituer nos élèves à mieux observer et à mieux étudier le milieu dans lequel ils vivent.

Si l'on admet que les maîtres, quel que soit le degré auquel ils enseignent, ont pour mission d'éveiller la curiosité de leurs élèves, il est évident qu'ils doivent eux-mêmes d'abord connaître le pays, son passé et son évolution au cours des âges. N'est-ce pas là aussi un des moyens de renouveler l'enseignement, de donner des leçons mieux fondées scientifiquement et par conséquent plus intéressantes? Avec de plus grands élèves, c'est l'occasion toute trouvée d'entre­prendre l'étude détaillée de la localité 1.

Il n'est toutefois pas possible de d_emander à un enseignant d'étudier lui­même l'histoire des différentes localités du pays. Il devra utiliser les travaux des spécialistes dont les recherches ont fait connaître les richesses historiques de notre patrie.

A l'intention des maîtres désireux de parfaire leur formation, et pour leur faciliter la tâche, .nous avons établi une bibliographie des principales études publiées jusqu'à ce jour sur les communes du Valais romand.

Dans cette liste, qui n'est pas exhaustive, nous nous sommes efforcés de réunir les travaux les plus valables. A cet effet, nous avons dépouillé les grandes collections valaisannes, c'est-à-dire Vallesia, bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives cantonales et du Musée de Valère, qui paraît depuis 1946; les Annales Valaisannes, bulletin trimestriel de la Société d'Histoire du Valais romand, qui paraît depuis 1916; le Bulletin de la MU1'ithien~e, organe de la Société Valaisanne des Sciences naturelles, publié depuis 1868 et, enfin, plus spécialement le fichier de Vallesiana à la Bibliothèque cantonale.

Sous le titre GENERALITES, nous donnons la liste sommaire des ouvrages qu'il convient de consulter au préalable pour toute étude locale; ensuite, pal' district, les ouvrages et articles à consulter pour chaque lieu, classés selon l'ordre chronologique de leur publication.

Certaines études agricoles, économiques, forestières, géologiques, hydro­électriques, touristiques, etc., parues dans les revues spécialisées et dans les bulletins professionnels, sont trop particulières pour être mentionnées ici. Mais elles sont utiles pour l'étude du milieu. On les trouvera dans le fichier Vallesiana de la Bibliothèque cantonale.

1 Léo Biollaz, Comment rédiger une monographie locale, Sion, 1960, 12 p. (Tiré à part de L'Ecole Valaisanne, février 1960).

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Tous les titres cités peuvent être obtenus en prêt à la Bibliothèque canto­na]e, à l'exception de trois (sous Généralités), marqués d'un astérisque, qui sont à consulter sur place.

Nos remerciements vont tout particulièrement à MM. André Donnet, Gré­goire Ghika et Anton Gattlen, de la Bibiliothèque et des Archives cantonales, à Sion, et à M. le chanoine Dupont Lachenal, président de la Société d'Histoire du Valais romand, à St-Maurice, qui ont bien voulu revoir la présente liste. Nous espérons que celle-ci rendra au personnel enseignant les services qu'on peut en attendre. Léo Biolla-z S. M .

GENERALITES

1. H. Schinel', Description du Département du Simplon, Sion ... , 1812, 547 p.

2. B. Rameau, Le Va-Ia-is historique. Châteaux et Seigneuries, Sion, 1885, 119 p.

3. F.-O. Wolf et A. Cérésole, Va-Ia-is-Cha-monix, Ziirich, 1889, 759 p.

4. R. Hoppeler, Da-s Unter-Wa-llis und dessen Beziehungen zum Hochstift Sitten wèihrend des XIII. }a-hrhunderts ... , Zürich, 1897, 294 p.

5. J. Hunziker, La ma-ison suisse d'a-près ses formes rustiques et son développenz,ent historique: 1. Le Vala-is, Lausanne, 1902, 243 p.

6. -c:- Dictionna-ire géogra-phique de la Suisse, Neuchâtel, 1902-1910, 6 vol.

7. H. Jaccard, Es~a-i de toponymie. Origine des noms de lieux habités et des lieux dits de la- Suisse romande, dans Mém. et Docum. publiés pa-r la Soc. cl'hist. de la Suisse romande, 2e S., t . 7, 1906, 358 p.

8. Travaux statistiques du ca-nton du V dais 1907, Berne, 1908, 472 p .

9. loB. Bertrand, Le Va-Ia-is. Etude sur son développement intellectuel ct travers les âges, Sion, 1909, 236 p .

10. Solandieu [= Albert Duruz], Les Châteaux va-Ia-isans, Lausanne, 1912, 149 p.

Il. -;:- Dictionna-ire historique et géographique de la Suisse, Neuchâtel, 1921-1934, 7 vol. et l supplém.

12. Cahiers vala-isa-ns de Folklore, 1928-1937, 34 fascIcules.

13. La Ma-ison bourgeoise en Suisse, vol. 27: Le ca-nton du Va-Iais, Zürich, 1935, XXXII + 103 p. pl.

14. J. Friih, Géogra-phie de la Suisse, Lausanne, 1937-1945, 3 vol.

15. J.-E. Tamini et P. Délèze, Nouvel Essai de Va-llesia christia-na-, St­Maurice, 1940, 528 p.

16. 1. Mariétan, Ame et visa-ges du Valais, Lausanne, 1943, 257 p.

17. J. Guex, La montagne et ses noms, Lausanne, 1946, 233 p .

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18. -;,- Armorial va-Iaisan, Ziirich, 1946, 304 p. 40 pl.

19. 1. Mariétan, Les bisses. La- lutte pOUl' l'eau en Vala-is, Neuchâtel, 1948, 80 p. pl. (Trésors de mon pays, 28).

20. J.-Chr. Spahni, Les lnéga-lithes de la Suisse ... , Bâle, 1950, 70 p. (Schriften des Inst. für Ur- und Frühgeschichte des Schweiz, 7) .

21. M.-R. Sauter, Préhistoire du Vala-is des origines a-ux temps ,nérovin­giens, dans Vallesia-, 1950, pp. 1-165; 1er Supplément, ibidem" 1955, pp. 1-38; Ile Supplément, ibidem, 1960, pp. 24.1-296.

22. A. Donnet, Guide artistique du Va-lais, Sion, 1954, XXXVIII + 126 p.

23. A. Beerli, Valais. 26 itinéraires, Genève, 1960, 307 p.

24. P. Grellet, Pérégrinations valaisannes de la Furka au Léman, St-Mau­rice, 1960, 293 p.

DISTRICT DE SIERRE ANNIVIERS

25. J. Brunhes et P. Girardet, Les groupes 'd'habitations du Val d'Anniviers comme types d'établissements hwnains, dans Ann. de Géographie, Paris, 1906, pp. 329-352.

26. E. Zufferey, Le passé du Val d'Anniviers da-ns le cadre de l'Histoire va-Ia-isa-nne, Ambilly - Annemasse, 1927,4,06 p.

' 27. P. de Chastonay, Au Va-l d'Anniviers, St-Maurice, 1946, 93 p.

28. R. Dumont, Le systènw pastora-l domine le Val d'Anniviers, dans Bull. de la- Murithienne, fasc. 70,1953, pp. 62-76.

29. G. Sauthier, Etude sur le vidomnat d'Anniviers du XIIe au XVe siècle, dans Ann. Val., 1954, pp. 153-168.

30. A. Vianin, La confrérie du Saint-Esprit d'Anniviers, dans Ann. Va-l ., 1954, pp. 117-152.

31. 1. Mariétan, Va-l d'Anniviers - Val d' Hérens, Berne, 1954, 140 p. (Guide suisse de tourisme pédestre, 12).

BEAUREGARD

32. L. Blondel, Le château de Beauregard, dit l'Imprenable, dans Va-llesia, 1952, pp. 161-168.

CHALAIS, voir No 39

CHIPPIS

33. E. Zufferey, Le vieux Chippis, dans Ann. Val., 1926, pp. 61-64.; 1927, pp. 94-96; 101-104. - voir aussi No 39.

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GER ONDE

34. M. Dalloni, Un monastère de Bernardines, Géronde sur Sierre, St-Mau­rice, 1943, 75 p.

35. F. de Preux, Le monastère de Géronde, dans Ann. Val., 1949, pp. 134-140.

36. L. Blondel, La chapelle St-Félix de Géronde, dans Vallesia, 1952, pp. 155-160.

37. P. Coll art, Stèle funéraire romaine de Géronde, dans Vallesia, 1955, pp. 39-42.

38. L. Blondel, L'église et le couvent de Géronde, à Sierre, dans Vallesia, 1956, pp. 17-28. ' - voir encore No 46.

GRANGES

39. J.-E. Tamini et L. Quaglia, Châtellenies de Granges, Lens, Grône, St­Léonard, avec Chalais et Chippis, St-Maurice, 1942,248 p.

40. L. Blondel, Les châteaux et le bourg de Granges, dans Vallesia, 1954, pp.129-148.

GRIMENTZ

41. 1. Mariétan, La maison bourgeoisiale de Grimentz, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 65, 1947-1948, pp. 54-60.

GRONE, voir No 39.,

LENS

42. P. Gard, Notice historique sur la contrée de Lens, Sierre, 1933, 86 p.

43. P. Gard, Notice historique sur Châtelard et le monument du Christ-Roi à Lens, SietTe, s.d., 16 p. - voir aussi No 39.

MIE GE

44. E. Tagmann. Toponymie et vie rurale de la région de Miège, Erlen­bach- Zurich, 1946, 105 p. (Romanica Helvetica, vol. 26). - voir aussi No 46.

MOLLENS, voir No 46.

RANDOGNE, voir No 46.

ST-LEONARD, voir No '39.

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ST -LUC

45. W. Gyr, Vie rurale et alpestre du Val d'Anniviers ... Monographie anni­viarde basée sur le patois de St-Luc, Winterthour, 1942, XLIV -+ 51 p.

ST-MAURICE-DE-LAQUES, voir No 46.

SIERRE

46. J.-E. Tamini, Essai de monographie de Sierre, St-Maurice, 1930, 207 p.

47. P. de Chastonay, Sierre et son passé, 1942, 74 p.

48. E. de Courten, La Tour de Goubin, dans Ann. Val., 1949, pp, 121)-133.

49. F. de Preux, Sierre et la noble contrée, Neuchâtel, 1951, 52 p, pl. (Trésors de mon pays, 53).

50. L. Blondel, Sierre, ses origines et ses châteaux disparus, dans Vallesia, 1953, pp. 49-71.

51. E. Studer, La chapelle St-Antoine de l'Ochsenboden, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 76, 1959, pp. 63-70. '

VENTHONE

52. L. Blondel, Le château de Venthône et les maisons seigneuriales du village, ,clans Vallesia, 1958, pp. 1-11.

VERCORIN

53. P. de Chastonay, Vercorin, le vieux village, Sierre, 1943, 104 p.

54. S. Stelling-Michaud, Vercorin, une commune valaisanne au moyen âge : 1. Les bisses de Vercorin, Chalais et Réchy, dans Vallesia, 1956, pp. 43-70.

VEYRAS, voir No 46.

VISSOIE

55. L. Blondel, La tour de bois et le bourg de V issoie, dans Ann. Val. , 1954" pp. 169-182.

56. A. Vianin, La commune de Vissoie de 1798 à 1904, dans Ann. Val., 1954, pp. 183-204.

ZINA L

57. 1. Mariétan, Le consortage · de Zinal, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 70, 1953, pp. 52-61.

58. G. Ghika, Les statuts de la « commune » de Zinal en 1571, dans Ann. Val., 1954, pp. 205-240. ,

11

Page 8: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

DISTRICT DE SION LONGEBORGNE

59. B. Zimmermann, L'ermitage de Longeborgne, le sanctuaire, le pèleri-nage, St-Maurice, 1934, 59 p. '

SAVIESE

SION

60. B. Luyet, Dictons de Savièse, dans Ann. Val., 2e s., 1927, pp. 65-93, 104-112, 116-124 ..

61. B. Luyet, Le coutumier annuel de Savièse, St-Maurice, 1930, 19 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 18).

62. P. de Rivaz, Savièse, dans Ann. Val., 2e s., 1927, pp. 98-101, 125-127; 1928, pp. 10-16, 27-39.

63. 1. Mariétan, Le bisse de Savièse, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 51, 1933-1934, pp. 119-131.

64. L. Blondel, Le château et le bourg de la Soie, dans Vallesia, 1946, pp. 69-77.

65. Chr. Favl'e et Z. Balet, Lexique du parler de Savièse, Berne, 1960, 487 p. (Romanica helvetica, 71).

66. Th. Van Muyden et V. Van Berchem, Le château de Valère, à Sion, dans Monuments de l'art en Suisse, N. S., IV, Genève, 1904, 16 p. pl.

67. F. Du Grosriez, Les armoiries de la maison du Diable à Sion, 1905, 7 p. (Extr. des Archives héraldiques suisses, 1905).

68 H. Evéquoz, Essai sur l'organisation communale de Sion, dans Ann. Val., 1925, pp. 1-59, 67-144 ..

69. A Donnet, Le musée de Valère et la protection de monuments d'art et d'histoire en Valais jusqu'en 1935, dans Vallesia, 1946, pp. 87-119.

-70. J.-E. Tamini, La cathédrale de Sion: N.D. du Glarier, dans Ann. Val., 1940, pp. 33-41.

71. L. Blondel, Deux anciens châteaux valaisans: ... Montorge, dans Ann. Val., 1943, pp. 43-49.

72. A. de Wolff, Les projets de restauration de la Majorie après l'incendie de Sion en 1788, dans Vallesia, 1946, pp. 81-85.

73 A. de Wolff, La fresque du jubé de Valère, dans Vallesia, 1947, pp. 63-66.

74. Ch. Allet, Sion, Ne~châtel, 1947, 48 p. pl. (Trésors de mon pays, 27).

12

75. A. de Wolff, Les fresques d'une pharmacie sédunoise au XVIe siècle, dans Vallesia, 1948, pp. 127-130.

76. S. Crettaz, L'hôpital de Sion, dans Ann. Val., 1949, pp. 145-178.

77. L. Imhoff, La démolition des remparts, l'ouverture de la route et de la rue de Lausanne, à Sion, 1830-1870, Sion, 1951, 19 p.

78. H. Holderegger, L'Eglise de Notre-Dame de Valère à Sion (Extr. de Congrès archéol. de France, 110e session: Suisse romande, Paris, 1953, pp. 201-216).

79. L. Blondel, Les origines de Sion et son développement urbain au cours des siècles, dans Vallesia, 1953, pp. 19-~7.

80. A. Donnet, Le plafond de Jacobin Malacrida à la maison Supersaxo, à Sion, Berne, Fondation Gottfried Keller, [1959J, 15 p.

81. Suisse romane, La Pierre-qui-Vire, 1958, 339 p. pl. (La Nuit des Temps, 8), Sion: pp. 127-153.

82. O. Curiger, L'hôtel de ville de Sion, dans Vallesia, 1960, p. 1-145.

83. A. Donnet, La fontaine du Lion sur le Grand-Pont, à Sion, dans Valle­sia" 1961, pp. 243-262.

DISTRICT D'HERENS

84. J.-E. Tamini et A. Gaspoz, Essai d'histoire de la vallée d'Hérens, St-Maurice, 1935, 208 p.

85. J.B. Bertrand, Le val d'Hérens dans la littérature, dans Ann. Val., 1937, pp. 225-237.

AGETTES, voir No 84.

AY ENT

86. S. Crettaz, La contrée d'Ayent, St-Maurice, 1933,200 p.

87. L. Blondel, Les châteaux d'Ayent, dans Vallesia, 1947, pp. 9-18.

EVOLENE

88. P. Follonier, Le costume d'Evolène, St-Maurice, 1929, 30 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 9).

89. A. Gaspoz, Monographie d'Evolène, Sion, 1950, 175 p. - voir aussi No 84.

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

HEREMENCE

90. L. de Lavallaz, Essai sur le patois d'Hérémence, Paris, 1935, 2 vol.

91. E. Bourdin, Hérémence, dans Ann. Val., 1937, pp. 199-201.

92. L. Dupont Lachenal, Notes sur l'évolution historique de la Commune d'Hérémence, dans Ann. Val., 1937, pp. 202-216.

93. X. Mey tain, La paroisse d'Hérémence, dans Ann. Val., 1937, p. 220-224.

94. G. Sierro, Les dernières chasses à l'ours dans le val d' H érémence, dans Ann. Val., 1937, pp. 217-219.

95. A. Bourdin, Les Alpages d'Hérémence, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 65, 1947-1948, pp. 61-72. - voÎl' No 84.

LA FORCLAZ

96. A Sautier, Almanach perpétuel de La Fm'da, Neuchâtel, 1946, 116 p. pl. (Trésors de mon pays, 15).

MASE, voir No 84.

N AX, voÎl' No 84 ..

SAINT-MARTIN, voir No 84.

VERNAMIEGE, voir No 84.

VEX

97. L. Blondel, Le château de Vex, val d'Hérens, dans Vallesia, 1951, pp. 35-42. - voÎl' aussi No 84.

DISTRICT DE CONTHEY

98. J.-E. Tamini, P. Délèze, P. de Rivaz, Essai d'histoire du district de de Conthey: Châtellenie de Conthey, Majories de Nendaz, Ardon­Chamoson et St-Pierre des Clages, s. 1., 19.35, 371 p.

ARDON

99. L. Delaloye, Ardon à travers les âges, Sion, 1939, 62 p.

100. L. Blondel, Le château du Crest sur Ardon, dans Vallesia, 1950, pp. 193-200. - voir aussi No 98.

BRIGNON

101. L. Blondel, Le château de Brignon, dans Vallesia, 1949, pp. 29-34.

CHAMOSON

102. F. Gaillard, Inventaire de la commune de Chamoson, Sion, 1872, 24 p.

103. L. Blondel, Le château de Chamoson, dans Vallesia, 1951, pp. 27·34. - vou aussi No 98.

CONTHEY

104. R. Jaquemet, Les insc,:iptions sur maisons à Conthey, St-Maurice, 1931, 13 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 19).

105. L. Blondel, Les châteaux et le bourg de Conthey, dans Vallesia, 1954, pp. 149-163. - voir aussi No 98.

DERBORENCE

106. 1. Mariétan, Le Val de Derborence, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 77, 1960, pp. 92-126.

NENDAZ

107. P. Délèze, Nendaz sous les Hauts-Valaisans, dans Ann. Val., 1ère série, 1929-1931, pp. 65-70.

108. L. Lathion, Nendaz au moyen âge, dans Ann. Val., 1929-1931, 1ère série, pp. 37-64.

109. P. Délèze, Les familles de Nendaz à travers les âges, Nendaz, 1951, 117 p.

- voir aussi No 98.

ST·PIERRE-DE-CLAGES

110. P. Bouffard, St-Pierre-de-Clages et les églises des Alpes à trois absides. Etude archéoloique et comparative, dans Vallesia, 1948, pp. 59-79.

Ill. P. Bouffard, St-Pierre-de-Clages, Genève, 1956, 23 p. - voir aussi No 98.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

DISTRICT DE MARTIGNY

112. Ph. Farquet, Les marais et les dunes dans la plai'ne de Martigny. Esquisse historiques ... dans Bull. de la Nlurithienne, fasc. 42, 1921-1924, pp. 113-159. ,

113. H. Onde, La cluse alpestre du Rhône, le coude de Martigny et l'x valaisan, dans Bull. de la IVlurithienne, fasc. 71, 1954, pp'. 65-79.

FULLY

114. A. Mex, Regards sur le passé de Fully, dans Ann. Val., 1942, pp. 397-4.I4.

ISERABLES

115. M. Bornand, Isérables: ses vallons, s~s alpages, ses montagnes, Lau­sanne, 1950, 38 p.

LEYTRON

116: G. Desfayes, Leytron vu par ses armoiries, clans Ann. Val., 1933, pp. 158-163.

117. J. Desfayes, Notes sur Leytron, dans Ann. Val., 1933, pp. 149-157.

MARTIGNY

118. A. Naef, Martigny. Rapport sur le château de la Bâtiaz, clans Indica­teur d'Antiquités suisses, 1900, pp. 188-203.

119. L. Blondel, Les fouilles romaines d'Octo~lure, dans Ann. Val., 1942, pp. 454-467.

120. A. Dietrich, Le parler de Mcu,tigny. Sa position et son rayonnement dans l'évolution des patois bas-valaisans, Bienne, 1945~ XXVIII + 124 p.

121. L. Blondel, Le vieux château de la Crête de Martigny, ou de St-Jean, dans Vallesia, 1950, pp. 185-192.

122. Ph, Farquet, Martigny: Chroniques, sites et histoires, Martigny, 1953, 405 p.

123. J. Damay, Postes et cochers cl, Martigny vers la fin du XIXe s., dans Ann. Val., 1957, pp. 113-130.

RIDDES

124. B. Meizoz, Bref aperçu historique sur la Commune de Ridcles, clans Ann. Val., 1935, pp. 429-438.

(Suite en page 37)

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E. V. No 2, octobre 1961

LANGUE FRANÇAISE

LE VENT

A. RECHERCHE D'UN VOCABULAIRE

1. Synonymes de VENT classés par valeur croissante :

Souffle, haleine, zéphyr, brise, air, bise, tourbillon, bourrasque, tourmente, ouragan, aquilon, cyclone ...

2. Quels qualificatifs conviennent au VENT?

intense, furibond, tempétueux, dévastateur, homicide, impétueux, brutal, fougueux, hruyant, violent, rageur, déchaîné, cinglant, sauvage, terrible, rapide,

- doux, calme, apaisé, léger, placide, caressant, tranquille, câlin, cajolant. capricieux" conti'adictoire,

- brûlant, dessécha_nt, tiède, étouffant, sec, réchauffant, - glacial, mordant, froid, frais, glacé, frisquet.

3. Verbes peignant les actions du VENT.

a) Sur les arbres: secouer, agitel', mutiler, torturer, siffler dans, ébranler, plier, courber, tordre, empoigner, enlacer, charger, cassel', l'ompre, déraciner, abattre, renverser, ébrancher, écimer, ployer, écarteler, incliner, briser, émouvoir, faire hémir, faire frissonner, bel'cer, effleurer, faire vibrer, caresser, endormir, balancer, cajoler, dorloter, jouer à cache-cache, tonsurer, décoiffer, dévêtir, plumer, déplumer, étêter, décapiter, désha­biller, piller, dévaliser, étriller, tondre, dépouiller.

b) Sur les nuages : jouer avec, faire galoper, disperser, pousser, chasser, rassembler, enrouler, bousculer, étirer, déchirer, ouvrir, 'effilocher, disloquer, déchiquetel', dissi­per, balayer, broder, ourler, filer, défiler, enchevêtrer, tissel', malaxer, ranger en bataille, écarteler, mettre en déroute, en lambeaux.

c) Sur l'eau: - friser, plisser., rider, froncel', hoisser, gercer, caresser, crêper, onduler,

ondoyer, moutonner, sillonner, égratignel', balancer, agiter, animer, effleurer, faire dansel', faire hémir, faire vibrer, strier, filer, fouetter, boursoufler, écorcher, labourel', faire bouillonner, faire baver, faire écumer, déchaîner, sou­lever, mettre en furie.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

-

E. V. No 2, octobre 1961

d) Sur les feuilles: (ou aussi la poussière) Rebrousser, arracher, déchirer, froisser, elnporter, balayer, l'assembler, amasser, balancer, faire frémir, agiter, affoler, entrechoquer, faire choÏI', faÏI'e tournoyer, faire danset, faire tourbillonner, faire bruire, chasser, soulever.

e) Sur les passants: Bousculer, faucher, faire trébucher, cogner, maltraiter, trousser, molester, renverser, déséquilibrer.

4. Verbes peignant la voix du VENT

a) siffler, hurler, gronder, clamer, rugil', mugir, se lamenter, gémir, se plaindre, pleurer, geindre, marmonner, marmotter, ulul~r, s'égosiller,

b) murmurer, chuchoter, psalmodier, babiller, susuner, bruire, fredonner, chantonner, bourdonner, gazouiller, balbutier, siffloter.

5. Verbes marquant l'intensité du VENT

a) s'élever, grandir, croître, s'amplifier, s'irriter, s'aigrir, éclater. b) s'apaiser, s'éteindre, s'adoucir, mourir, se calmer, s'affaiblir, s'atténuer,

s'assourdÏI', calmer, diminuer, s'assoupir, agoniser, expirer.

6. Sortes de VENT

alizé, mousson, mistral, blizzard, sirocco, simoun, tramontane, vent coulis, courant d'aÏI', zéphir, autan, aquilon, rafale, verse, bise, vimaire, bourrasque, trombe, typhon, cyclone, b,orée, galerne, tornade, vent large, revolin, joran, fœhn.

7. Expressions ou locutions: Petite pluie abat grand vent. Quel bon vent vous amène ? Ouvel't à tous les vents. AvoÏI' vent de quelque chose.

- Aller contre vents et marées. - Avoir le vent en poupe.

B. SUJETS DE REDACTION

a) Descriptions: - Le vent dans le parc (ou dans le jardin, dans la fOl'êt ... ). - Une l'ue un jour de grand vent (tristesses ou scènes amusantes).

b) Personnifications: Le vent d'automne (voix rauque, iamentations ... ). La brise du printemps (sous quels traits la présenter? quelles actions, quel caractère lui prêter ?

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E. V. No 2, octobre 1961

c) Descriptions dramatiques (où les choses deviennent des combattants) - La lutte de l'arbre contre le vent (Cf. Chêne et roseau). - Le siège de la maison par le vent.

d ) Sujets d'imagination : Le vent vous raconte une de ses randonnées. Le vent, au soir de sa tumultueuse journée, passe tout près d'un vieux bouleau qu'il connaît depuis longtemps. Il s'arrête pOUl' bavarder un instant et se vente de ses bienfaits. Le bouleau lui l'appelle les méchants tours dont il s'est rendu coupable. Imaginez ce dialogue.

e ) Phébus, qui vient de gagner le pari, montre à Borée tous les dégats dont il est l'auteur, alors que lui, Phébus, n'a que louanges à recevoÏl' pour ses services. Borée se défend: il sait être utile, indispensable même. Et puis Phébus ne fait pas toujours du bien. Ils finissent pal' se mettre d'accord sur ce point que l'excès en tout est un défaut.

C. POESIE : LE VENT de E. Verhaeren

Sur la bruyèl'e longue infiniment, Voici le vent cornant Novembre; Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent Qui se déchire et se démembre, En souffles lourds, battant les bourgs; V oici le vent, Le vent sauvage de Novembre,

Aux puits des fermes, Les seaux de fer et les poulies Grincent; Aux citernes des fermes, Les seaux et les poulies Grincent et crient.

Le vent rafle, le long de l'eau, Les feuilles mortes des bouleaux, Le vent sauvage de Novembre; Le vent mord, dans le~ branches, Des nids d'oiseaux; Le vent râpe' du fer Et p récipite l'avalanche,

19

Rageusement, du vieil hiver, Rageusement, le vent, Le vent sauvage de Novembre.

Dans les étables lamentables, Les lucarnes rapiécées Ballottent leurs loques falotes De vitres et de papier. - Le vent sauvage de Novembre! -SUl' sa butte de gazon bistre, De bas en haut, à travers airs, De haut en bas, à coups d'éclairs, Le moulin noir fauche, sinistre, Le moulin noir fauche le vent, Le vent, Le vent sauvage de Novembre.

Les vieux chaumes, à cropetons, Autour des vieux clochers d'église, Sont ébranlés sur leurs bâtons; Les vieux chaumes et les auvents Claquent au vent, Au vent sauvage de Novembre;

Page 12: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

E. V. No 2, octobre 1961

Les croix du cimetière étroit, Les bras des morts que sont ces croix, Tombent, comme un grand vol Qui se rabat contre le sol.

Le vent sauvage de Novembre, Le vent, L'avez-vous rencontré le vent, Au carrefour des trois cents routes? L'avez-vous rencontl'é le vent, Le vent des peurs et des déroutes,

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L'avez-vous vu, cette nuit-là, Quand il jetta la lune à bas, Et que, n'en pouvant plus, Tous les villages vermoulus Criaient, comme des bêtes, Sous la tempête?

Sur la bruyère, infiniment, V oici le vent hurlant, Voici le vent cornant Novembre.

E. V. No 2, octobre 1961

Fiches de développement

Ou· où

Remplacez les points. de suspension par ou (conjonction) ou bien par où (pronom relatif - adverbe)

1. Quel est le plus long tunnel de Suisse? celui du Simplon ... celui du Goth ard : 2. C'est à prendre ... à laisser !

3 . . ,. prends-tu le temps pour broder de si jolies choses?

4. Nous irons en promenade scolaire à Loèche-Ies-Bains ... à Zermatt.

5. Je te suivrai partout ... tu iras.

6. L à , .. est ton trésor, là sera ton cœur.

7 .. .. vas-tu chercher ton livre? TI est toujours sur le banc ... tu l'aD l aissé.

8. Enfants! ... que vous soyez, n'oubliez pas vos prières.

9 . ... iras-tu en vacances cette année?

10. Laisse les gentianes ... elles sont; grimpons plutôt sur ce sommet d' ... l'on a une vue magnifique.

1. 2. 3.

4-5 . 6.

7. 8.

9. 10.

Ou· où

Remplacez les points de suspension par ou (conjonction) ou bien par où (pronom relatif - adverbe)

Veux-tu jouer au ballon ... te promener clans la forêt?

Par ... veux-tu que je passe?

Qu'il pleuve ... qu'il vente, le facteur fait sa tournée.

Irons-nous par la route ... par ce petit sentier?

Regarde ... tu marches !

. . . cours-tu si vite? à l'épicerie ... à la poste?

Voici la petite église ... je fus baptisé.

Tu me rapporteras mon cahier ce soir ... demain matin.

. .. que tu sois, Dieu te voit !

Irez-vous en train ... en auto? J'irai en train, car je ne sais jamais ... p a r ­quer ma voiture,

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

E. V. No 2, octobre 1961

Ou· où

Remplacez les points de suspension par ou (conjonction) ou bien par où (pronom relatif - adverbe)

1. Quel que soit l'endroit ... tu te caches, je te trouverai. 2. . .. ' le vignoble est-il le plus abondant, sur la rive droite ". SUl' la l'Ive

gauche du Rhône ? 3. Le Vatican, ... réside le Souverain Pontife, est 'ùn très petit Etat de 45 ha. 4. Est-ce de l'avoine ... du blé que vous avez semé dans ce champ? 5. Selon que vous setez puissant '" misérable, les jugements de cour vous

rendrons blanc ... noir. 6. Martigny est-il en aval ... en , amont de Saxon ? 7. L'aigle bâtit son aire dans les endroits ... l'homme ne peut accéder. 8. Savait-il vraiment ... il était né, ... faisait-il semblant de l'ignorer? 9. Je ne sais pas ... tu habites; si c'est derrière l'usine, par ... faut-il passer?

10. Les meilleurs sentiments sont ceux ... le moi n'a pas de place. Il. Le chalet ... vous passez vos vacances vous appartient-il ... n'êtes-vous que

locataires? 12. Voici le collège ... j'étais étudiant; j'y retourne deux. ', ' trois fois par an.

Se • ce • sr • cr

Remplacez les points de suspension par se - ce - s' - c'

1. Heureux le pécheur qui ... repend de ses fautes! 2. En ... moment, le soleil ... couchait derrière la colline. 3. Monique obéit toujours sans ... faire priei·. 4. Elle est toujours la première à ... lever et la dernière à ... coucher.

5 .... moquer des autres · est un vilain défaut. 6. .., soir, tout le village ... rassemblera pour fêter le 1er août. 7. Quelle honte pour ... grand garçon de ... quereller avec les petits! 8 ... . n'est pas en criant que tu obtiendras ... jouet. 9. En ... matin d'automne, les hirondelles ... rassemblent et ... préparent à

partir. 10 . ... n'est pas toujours facile de ... taire en classe.

Z3

Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

E. V. No 2, octobre 1961

Se • ce • s' • c'

Remplacez les points de suspension par se - ce - s' - c'

1. . .. légume ... mange CI·U.

2 ... . qu'il a fait ... jour-là ... conçoit à peine. 3 .. .. matin, les enfants ... sont amusés très longtemps. 4. Maman ... rendit au chevet de ... malade. 5. R obert ... 'est souvenu de ... que tu lui avais dit jadis. 6 ... . n'est pas tout à fait ... à quoi il ... 'attendait. 7. On dit que chanter, ... 'est prier deu'x fois. 8. Ils ... sont inquiétés de ... retard. 9. Qui de vous ... rappelle ... que je vous ai dit?

10. Fais ... que tu veux, pourvu que tu ne me dél'anges pas.

Se • ce • s' • c' . ceux

Remplacez les points de suspension par se - ce - s' - c' - ceux

1. .. , jeune homme ... dévoue depuis deux ans pour les malades.

2 .. .. médecin ... 'est consacré aux soins des lépreux. 3 .... ne sont pas ... qui ... 'énervent qui agissent le p1us.

4. N'est- ... pas à toi que j'ai prêté ... livre? 5. Admire ... beau pays, car ... 'est le tien. 6 .... 'est toujours avec peine qu'on ... sépare de ... qu'on aime.

7 .. .. qui ... conçoit bien ... 'énonce clairement. 8 .. .. qui ... 'est produit en cette circonstance, pourrait ... reproduire encore.

9. . .. qui vivent, . ' . . sont ... qui luttent. 10. P artage ... dernier gâteau entre ... qui n'en ont pas encore eu.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

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E. V. No 2, octobre 1961

HISTOIRE

Le Valais inconnu :

Un village de seigneurs: ER .NEN

A une quinzaine de kilomètres de Brigue, en face du glacier de Fiesch, sur la rive gauche du Rhône, s'élève le. village d'Ernen, bien déchu de sa grandeur p assée, depuis que la route et le chemin de fer passent sur la rive droite. Mais tout dans cette local~té témoigne des gloires d'autrefois. Il fut jusqu'au début du XXe siècle, le chef-lieu du district de Conches, une petite capitale intellectuelle et trafiquante. De là sont sortis 5 princes-évêques de Sion, de nombreux cha­n oines, châtelains, gouverneurs (que nous trouvons à la tête de p resque toutes les communes du Bas-Valais), capitaines et colonels au service de l'étranger, grands-baillis, bannerets, juges, majors, notaires, maîtres es arts libéraux, cheva­liers de la légion d'honneur, un abbé de St-Maurice, un recteur de l'Université de Bâle, un baron et général d'Empire sous Napoléon, etc.

Il suffira de dire que le cardinal Mathieu Schiner était de Mülhebach, h ameau de la paroisse d'Enen et que Georges Supersaxo, son rival durant 20 ans, était né à l'ombre de la même église, (auf der Fluh, super saxo, sur le rocher). E rnen posséda durant quelques années un couvent de l'eligieuses augustines et m ême un gymnase jésuite.

Ses jolies maisons de bois noir, avec des fenêtres aux encadrements blancs portent toutes' des dates et des armoiries de famille. Il n'en est pas une qui n'ait son histoire.

Mais le visiteur s'anêtera particulièrement à la -Tellenhaus ou Maison de Tell bâtie en 1576 et ainsi appelée parce qu'elle offre sur une de ses façades une fresque représentant la scène de la pomme et le serment des 3 Suisses. La maison de Tell fut en réalité un entrepôt avec auberge et dortoirs pour les caravanes et les chanois qui passaient la Furka ou l'Albrun (avvlée de Binn).

Le Rathaus ou Maison communale date de 1770. Elle servait de prison de district. Restaurée depuis peu, le Conseil communal y tient séance et y conserve les archives.

Le Galgen est . la colline des potences où l'on exécutait les condamnés, le temps n'a laissé que 3 colonnes parmi les hetbes. Dernière pendaison en 1764. de 1763.

L'église, qui a fort besoin d'être restaurée, date du commencement du XVIe siècle. Elle possède des stalles en noyer sculpté très remarquables et qu'on ne s'attend point à trouver dans un village perdu de la montagne, un l'étable du XVe siècle, une ancienne pieta de bois très expressive, une croix de procession en cristaux de roche, le calice en or du cardinal Schiner, de nombreux ornements sacerdotaux aux armes des familles Schiner, Supersaxo, Jost, etc. La visite

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d'Ernen vaut à tout coup le déplacement. Nous ne conseillons pas de la faire en promenade scolaire, mais les maîtres et maîtresses, à .titre privé ou en gl"oupes Ol'anisés, auront tout à gagner à mieux connaître cet ancien chef-lieu d'~ dis~rict qui, avec celui de Sion a eu jadis une très large influence dans la Repubhque des 7 dizains.

Fait à signaler, la paroisse d'Ernen groupe 4 communes. Le curé actuel est fort érudit et bien documenté sur l'histoire locale.

E.C.

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E. V. No 2, octobre 1961

TRAVAUX MANUELS Degré inférieur

D'UN SEUL COUP DE CISEAUX ...

Motif décoratif pour la Toussaint (pliage, découpage, collage)

1. Prendre une feuille rectangulaire ABCD, la moitié ou le quart d'une feuille normale A 4.

2. Ramener le sommet D sur la ligne BC et faire coïncider les deux bords (fig. 2).

3. Ramener le sommet C en E (fig. 3).

4. Plier en deux suivant l'axe MN, et encore une fois en deux suivant M'N' (fig. 3 et 4).

5. Avec les ciseaux, couper en 'deux le pliage (fig. 5) et coller les 9 morceaux ainsi obtenus sur un fond de couleur, après les avoir groupés en forme d'autel ou de monument (fig. 6). Il y a plusieurs possibilités de groupement.

Ce travail facile -peut être exécuté dès 7 ans.

PENSEZ A PREPARER NOEL !

Collectionnez de belles pommes de pin, de petites coquilles d'escargots rayés, des graminées, des clématites de haies, des lichens... Tout cela fixé sur quelques morceaux d'écorce fera la joie de vos gosses quand il s'agira de monter une crèche de Noël ou un décor de table. N'attendez pas la neige et le gel. C'est maintenant qu'il faut songer à vos montages de Noël. Au bord du talus, sur le vieux mur, le long du canal ou du ruisseau, il y a des trésors à portée de la main. Avec un peu d'imagination et d'ingéniosité, vous saurez les transformer et en faire de petites merveilles pour le temps de Noël.

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TRA VAUX MANUELS

(Cours moyen et supérieur)

Un musicien en -cordelette ' et en raphia Matériel:

A. Une longueur de cordelette à linge de 25 cm pour bras droit - jamhre droite. B. Une longueur de 25 cm pour bras gauche - jambe gauche. C. Une longueur de 8 cm. pour le corps propl'ement dit.

65 cm de fil de fer mince. Déchet de fil électrique avec sa gaine de plastique. 6 m. de raphia par personnage. Une boule de liège; hois ou ouate pour la tête. Un bouchon de liège (assez large) ou un morceau de sagex. Colle cémentit. Pinces coupantes - ciseaux. On trouvera la cordelette à linge (marque l'Eléphant, 50 mètres: Fr. 5.-)

dans les quincailleries et autres magasins; une cordelette blanche ou colorée, tressée ou torsadée, existe dans le commerce, ayant déjà le fil de fer au milieu: mais elle coûte six fois plus cher que la cordele~te à linge.

Marche du travail:

1. Passel' le fil de fer à l'intérieur de la cordelette, au besoin en sortant un des éléments tressés. Pour C, laisser dépasser le fil de fer de 2 cm environ de part et d 'autre.

2. Ouvrir le raphia et entoure!' les 3 cordelettes; il faut 2 m environ pour A et pour B, 80 cm à l m pour C.

3. Disposer C entre A et B, au milieu de leur longueur; consolider avec un peu . de célnentit et entourer solidement de raphia les 3 brins pris ensemble (corps du personnage).

4. Préparation de la tête: peindre éventuellement yeux, bouche; garnir de cheveux (brins de laine, étoupe de chanvre, lichen harhe-de-capucin) d'un foulard ou d'une coiffure (rabane, feutrine ... ).

5. Les filles pourront en outre hahiller le personnage: pantalons collants, veste, jupe, pèlerine, etc.

6. Asseoir le pel'sonilage sur son bouchon de liège ou son carré de sagex; on pourra aussi le planter debout sur un socle (liège, sagex) si l'on a laissé dépassel' le fil de fer des jambes.

7. Confectionner un instrument de musique avec · un brin de fil électrique (trompette, saxo, guitare, etc.) et donner au personnage une attitude carac­térisque.

On fera de même façon une danseuse, un coolie chinois, un pêcheur à la ligne, etc. L'Office de l'Enseignement donne des renseignements « de visu» et fournit, sur demande, le matériel qu'on ne trouverait pas sur place.

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Nouvelle ligne Olympia ...

Mais toujours dans

la qualité tradition­

nelle de la marque

Conditions spéciales pour personnel enseignant

Démonstration ou essai sans engagement chez

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Place Centrale et Rue du Gd Verger

SAILLON .

125. A. Naef, Bourg et castrum de Sail Ion, dans Indicateur d'Antiquités suisses, 1895, pp. 416-426.

126. A. Donnet, Saillon, bourg médiéval, Neuchâtel, 1950, 48 p. pl. (Trésors de mon pays, 47).

SA XON

127. J. Bertrand, Monographie de Saxon, dans Ann. Val., 1922, pp. 73-108.

128. L. Blondel, Le château de Saxon, dans Vallesia, 1954, pp. 165-174.

129. L. Blondel, Le château de Saxon, note complémentaire, dans Vallesia, 1955, pp. 87-88.

130. L. Delaloye, G. Pillet et R. Roduit, Saxon, vieux bourg, cité nouvelle, Martigny, 1958, 127 p.

131. Th. Montangéro-Fama, Les Eaux et les jeux de Saxon, dans Ann. Val., 1958, pp. 181-316.

DISTRICT D'ENTREMONT

132. L. Courthion, Bagnes-Entremon-Ferret, Genève, 1907, 300 p.

133. 1. Mariétan, Val de Bagnes et d'Entremont, Berne, 1957, 108 p. (Guide suisse de tourisme pédestre, 17).

BAGNES

134. P. Gard, Clergé de la paroisse de Bagnes, St-Maurice, 1932, 106 p.

135. K. Suter, L'économie alpestre au val de Bagnes. Essai géographique, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 61, 1943-1944, pp. 15-137.

136. C. Rust, La vallée de Bagnes et ses vieilles chapelles. Histoire et cou­tumes, dans Ann. Val., 1945, pp. 420-452.

137. C. Rust, Notes d'art et d'histoire au val de Bagnes, dans Ann. Val., 1949, pp. 41-62.

138. L. Bloncl~l, Dans la vallée de Bagnes, le pont et le château de Quart, la chapelle de Mauvoisin, dans Ann. Val., 1950, pp. 189-206. - voir aussi Nos 132 et 133.

BOURG-ST-PIERRE

139. L. Blondel, L'église et le prieuré de Bourg-St-Pierre, dans Vallesia, 1946, pp. 21-41.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

140. M. Ribordy, La paroisse de Bourg-St-Pierre et ses prieurs, dans Ann. Val., 1953, pp. 313-345.

141. L. Moret-Rausis, La vie d'une cité alpine: Bourg-St-Pierre. Souvenirs d'autrefois et images d'aujourd'hui, Ma,rtigny, 1956, 385 p.

ENTREMONT, voir Nos 132 et 133.

FERRET

142. F. Melly, La chapelle de Notre-Dame des Neiges à Ferret, dans Ann. Val., 1937, pp. 263-266.

143. E. Lovay, Le Val Ferret, Neuchâtel, 1946, 191 p. - voir, aussi No 132.

LEVRON

144. L. Blondel (en collaboration avec Cl. Bérard), Le château de St-Jean ou du Mont-de-Vence, dans Ann. Val., 1947, pp. 297-317.

ORSIERES

145. J.-E. Tamini et A. Mudry, Essai d'histoire d'Orsières, St-Maurice, 1930, 136 p.

146. L. Blondel, Le bourg d'Orsières, ses églises et le Châtelard, dans Vallesia, 1955, pp. 71-86.

SAINT-BERNARD (GRAND)

147. J. Gross, L'hospice du Grand Saint-Bernard, Neuchâtel, 193'3, 149 p.

148. L. Blondel, L'hospice du Grand Saint-Bernard. Etude archéologique, dans Vallesia, 1947, pp. 19-44.

149. A. Donnet, Le Grand Saint-Bernard, Neuchâtel, 1950, 52 p. pl. (Trésors de mon pays, 45). '

150. L. Quaglia, La maison du Grand Saint-Bernard des origines aux temps actuels, Aoste, 1955, 695 p. ,

SEMBRANCHER

151. L. Coul'thion, Sem brancher, dans Ann. Val., 1921, pp. 211-222.

152. P. Aebischer, Le toponyme Sembrancher et le nom de personne Pan­cratius, dans Revue d'hist,' ecclésiastique suisse, 1934, pp. 20-29.

153. L. Moret, Quelques personnalités de Sem brancher depuis la fin du XVIIIe siècle, dans Ann. Val., 1948, pp. 502-506.

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154. L. Blondel, Le château de Sembrancher ou d'Entremont, dans Vallesia, 1951, pp. 19-25.

155. L. Blondel, Le bourg de Sem brancher, dans Vallesia, 1961, pp. 267-275.

VERBIER

156. L. Blondel, Deux anciens châteaux valaisans: Verbier ... , clans Ann. Val., 1943, pp. 37-43.

157. Ch. Blanc-Gatti, Verbier vu par un peintre, Neuchâtel, 1951, 56 p. pl. (Tr'ésors de mon pays, No 51).

DISTRICT DE ST-MAURICE

158. L. Dupont Lachenal, Les armoiries communales du district de Saint­Maurice, dans Ann. Val., 1938, pp. 457-471.

159. 1. Mariétan, Bas-Valais du Trient au Léman, Berne, 1959, 87 p. (Guide suisse de tourisme pédestre, 13).

FJNHA UT

160. H. Favre, Finhaut une ancienne seigneurie abbatiale, dans Ann. Val., 1951, pp. 400-413.

161. L. Dupont Lachenal, La paroisse de Finhaut: son église et ses curés, dans Ann. Val., 1951, pp. 400-413.

MASSONGEX

162. P. Bioley, Le vidomnat de Massongex, cl'ans 4.nn. Val., 1920, pp. 49-68.

163. J.-E. Tamini, Essai d'histoire de Massongex, St-Maurice, 1934, 78 p.

164. P. Aebischer, Les origines du nom de Massongex, clans Vallesia, 1955, pp. 59-64.

165. L. Blondel, Les thermes de Tarnaiae, dans Vallesia, 1955, pp. 43-58.

166. J. Thirion, La mosaïque aux pugilistes des thermes de Massongex, dans Vallesia, 1956, pp. 1-16.

MEX

167. L. Dupont Lachenal, Une commune de la « corniche» agaunoise: Mex, dans Ann. Val., 1938, pp. 307-318.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

SAINT-MAURICE

168. M. Pellissier, St-Maurice, dans Ann. Val., 1922, pp. 23-30.

169. J.-B. Bertrand, L'incendie de Saint-Maurice du 23 février 1693, dans Ann. Val., 1933, pp. 125-137.

170. J.-B. Bertrand, Le folklore de Saint-Maurice, St-Maurice, 135, 178 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 30).

171. J.-B. Bertrand, Le château de Saint-Maurice, dans Ann. Val., 1938, pp. 427-456.

172. P. Schazmann, Vase en bardonyx monté sur cloisonnés en or, à l'abbaye de St-Maurice d'Agaune, dans Revue suis~e d'art et d'archéologie, 1945, pp. 1-22.

173. L. Dupont Lachenal, L'ambon' et quelques débris sculptés de St-Mau. rice, dans Ann. Val., 1947, pp. 319-340.

174. L. Blondel, Les Basiliques d'Agaune. Etude archéologique, dans Valle. sia, 1948, pp. 9-57.

175. L. Blondel, Le baptistère et les anciens édifices conventuels de l'abbaye d'Agaune, dans Vallesîa,.1949, pp. 15-28.

176. L. Blondel, La reconstruction du chœur oriental de la basilique d'Agaune au Xe siècle, dans Vallesia, 1950, pp. 167-184.

177. L. Blondel, Le caveau funéraire du cimetière d'Agaune et la basilique du XIe siècle, dans Vallesia, 1951, pp. 1-17.

178. L. Blondel, La chapelle Notre-Dame Sous-Ie.-Bourg, à St-Maurice d'Agaune, dans Vallesia, 1953, pp. 5-18.

179. J.-M. Theurillat, L'abbaye de St-Maurice d'Agaune des origines à la réforme canoniale, 513-880 environ, dans Vallesia, 1954., pp. 1-126.

180. J.-M. Theurillat, Le trésor de St-Maurice d'Agaune, St-Maurice, 1956, 22 p.

181. L. Dupont Lachenal, Notre-Dame du Scex, St-Maurice, 1957, 15 p.

182. L. Blondel, Le martyrium de St-Maurice d'Agaune, dans Vallesia, 1957, pp. 283-292. '

183. Suisse romane, La Pierre-qui-Vire, 1958, 339 p. pl. (La Nuit des temps, 8), St-Maurice: pp. 93-125.

184. Ch. Picard, La légende de Phèdre sur le vase d'onyx du trésor de l'abbaye, à St-Maurice d'Agaune, dans Gazette des Beaux-Arts, Paris, 1959, pp. 193-214.

185. A. Donnet et Ch. Zimmermann, Etienne-Louis Macognin de la Pierre (1731-1793), sa famille et ses constructions de St-Maurice, dans Vallesia, 1959, pp. 189-244.

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186. L. Blondel, La chapelle de Notre-Dame du Scex à Saint-Maurice, dans Vallesia, 1960, pp. 145-153.

187. L. Dupont Lachenal, Saint-Maurice d'Agaune, cité antique et vivante, Neuchâtel, 1960, 92 p. pl. (Trésors de mon pays, 93).

188. L. Blondel, Le portail romain de l'abbaye d'Agaune, dans Vallesia, 1961, pp. 263-266.

SALVA N

189. L. Coquoz, Histoire et description de Salvan-Fins-Hauts, avec une petite notice sur Trient, Lausanne, 1899, 271 p.

190. L. Coquoz, Démographie du Vieux Sylvanum-Salvan, dans Ann. Val., 1924, pp. 1-45.

TRIENT

191. A. Wagnon, Guide de la vallée du Trient, Genève, 1903,213 p.

VEROSSAZ

192. P. Gaist, Notice historique sur V érossaz, dans Ann. Val., 1922, pp. 4-8.

193. E. de Cocatrix, La séparation de V érossaz de la commune de St-Mau­rice, dans Ann. Val., 1922, pp. 11-22.

DISTRICT DE MONTHEY

- voir No 159.

BOUVERET, voir No 222.

CHAMPERY

194. A. de Claparède, Champéry, le Val d'flliez et Morgins, Genève, 3e éd., 1903, 206 p.

195. A. Michaud, Monographie de la commune de Champéry, dans Travaux statistiques ... , Berne, 1908, pp. 177-180.

196. D. Baud-Bovy, La Dent du Midi, Champéry et le Val d'flliez, Genève, 1923,173 p.

197. A. André, Champéry et ses environs. Guide du promeneur et de l'excur­sionniste, Zurich, 5e éd., 1953, 50 p.

198. B. Olsommer, Champéry 1857-1957, Martigny, 1957, 23 p. - voir aussi No 201.

Page 23: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

COLLOMBEY

199. R. Magnin, Notes sur la Commune de Collombey-Muraz, dans Bull. de la Murithienne, fasc. 75, 1958, pp. 49-64.

200. L.Blondel, Le château d'Arbignon à Collombey, dans Vallesia, 1959, pp. 167-174.

ILLIEZ '(vallée d'-)

201. J.-E. Tamini et P. Délèze, Essai d' histoire de la vallée d'IlIiez, St-Mau. rice, 1924, 420 p.

202. I. Mariétan, .Les montagnards du val d'Illiez et la nature dans Bull. de la Murithienne, fasc. 62, 1944-1945, pp. 10-46. - voir aussi No 194.

MONTHEY

203. Pages Montheysannes, bulletin du Vieux-Monthey, Monthey, 1948 et suivantes (6 fasc. parus).

204. A Comtesse, L'inondation de Monthey de 1726 et la percée du Château. Vieux, dans Ann. Val., 1920, pp. 76-111.

205. A. Comtesse, Sur l'origine de la 'Pierre des Mm'mettes, dans Ann. Val., 1921, 'pp. 144-146. "

206. P. Bioley, Quelques notes sur Monthey, dans Ann. Val., 1ère série, 1926,pp. 13-15; 20-30.

207. J.-E. Tamini, Les Nobles de Montheolo de Montheis du XIIe au X X e siècle, dans Ann. Val., 1ère série, t. 6, 1926-1928, pp. 161-216.

208. P. Aebischer, L'origine du nom de «Monthey», dans Ann. Val., 1952, pp. 17-20.

209. M.-R. Sauter, L'âge du Bronze dans le district de Monthey, dans Ann. Val., 1952, pp. 5-16.

210. L. Blondel, Le Château-Vieux de Monthey, dans Ann. Val., 1952, pp. 21-28.

211. G. Ghika, Les franchises de Monthey (1352), dans Ann. Val., 1952, pp. 29-56.

212. J. Graven, Les dispositions pénales des franchises du Valais savoyard, en particulier de Monthey (1352), dans Ann. Val., 1952, pp. 57-72. pp. 57-72. .

213. L. Dupon~ Lachenal, Le Pays de Monthey aux XVIe et XVII~ siècle, dans Ann. Val., 1952, pp. 73-160. .

214. A. Donnet, Un projet de réforme du Conseil bourgeoisial de Monthey en 1738, dans Ann. Val., 1952, pp. 161-178.

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215. J. Marclay, Vue du Bourg de Monthey vers 1750 (essai de reconstitu­tion), dans Ann. Val., 1952, pp. 168-169.

216. A. Donnet et Ch. Zimmermann, La chapelle de Notre-Dame du Pont à Monthey, dans Ann. Val., 1952, pp. 179-192.

217. A. Comtesse, Charles-Emmanuel de Rivaz et les événements de 1790, dans Ann. Val ., 1952, pp. 193-202.

218. R. Marclay, Senancour et Théophile Gautier au pied des Dents du Midi, dans Ann. Val., 1952, pp. 223-230.

219. M. Salamin, Monthey sous l'occupation du général Turreau (novembre 1801-août 1802), dans Ann. Val., 1952, pp. 203-222.

220. A. Donnet, Les attributions du syndic de Monthey dans la ~econde moitié du XVIIe siècle, dans Vallesia, 1953, pp. 121-130.

221. P. Coll art, Borne milliaire à Monthey et routes romaines du Bas-Valais, dans Vallesia, 1960, pp. 231-240.

PORT-V ALAIS

222 .. J.-E. Tamini et S. Pannatier, Essai d'histoire de Port-Valais, St-Mau­rice, 1931, 88 p.

ST·GINGOLPH

223. A. Chaperon, Monographie de St-Gingolph, dans Mém. et documents publiés par l'Académie Salésienne, t. 36, 1913, pp. 94-325.

224. J. Morand, Le château et la Seigneurie de St-Gingolph, dans Ann. Val., 1929, pp. 2-5.

TANNAY voir No 227.

TROISTORRENTS

225. P. Aebischer, Les coutumes relatives aux différentes fêtes de l'année à Troistorrents, 1931, 16 p. (Extr. des Cahiers valaisans de folklore, 23). - voir aussi No 201.

VIONNAZ

226. J. Gilliéron, Patois de la commune de Vionnaz, Paris, 1880, 196 p.

VOUVRY

227. C. Levet, 1. Vouvry à travers les âges. 2. Tanay, son lac et sa flore, Sion, 1935, 86 p.

228. L. Irnhoff, Bibliographie de Vouvry, Sion, 1944, 25 p. dactylogr.

Un tiré-à-part de ce répertoire valaisan pour une étude du milieu peut s'obtenir à l'Office de l'Enseignement à Sion.

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Page 24: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

PARTIE OFFICIELLE

TRAVAIL ANNUEL POUR LE BREVET

L'an dernier (1960-61) le thème imposé pour l'obtention du Brevet était le Centre d'intérêt: LA FORET.

D'une façon générale, on peut dire que ce .travail a. été pris tr~s au, sérieu: par les candidats au Brevet. Les uns ont fournI un cahIer bIen presente, . extre­mement fouillé, qui a exigé des semaines de préparation. A d'aut~'es, on pe~t faire le reproche de n'avoir pas assez approfondi la forêt locale (fo~'ets bourgeOI­siales, forêts protectrices, Bois-Noir, Bois de Finges, etc) et de s'en etre tenu trop exclusivement à des généralités. . , . .

Les travaux seront rendus sous peu à leurs propnetall'es, car Ils leur seront utiles en classe.

Cette année, nous donnons encore deux thèmes à choix :

1. LE RHONE: centre d'intérêt ou bien

2. COMMENT JE PREPARE MES ELEVES A LA REDACTION (Exercices, expériences et résultats pratiques). ., . ,

L'équivalent de 8-10 pages dactylographlees est eXIge. . . Travaux à remettre à l'inspecteur de district pour le 30 JUIn 1962.

CONCERNANT LA GRAMMAIRE GABET

L'expérience montre qu'il n'est pas super~lu, de raPJ?eler comment, P?ur le bien des enfants, doivent être répartis les dlfferents h:res (~e grammall'.~:

Le premier livre comprend deux grammaires: la petIte - les 48 p~'e:n.lleres pages - à mettre' entre les mains des enfants de 7 et 8 ans; ~'autre - InSIstant surtout sur la morphologie - adaptée aux élèves de 9, 10, VOll'e de Il ans. ,

Le deuxième livre qui développe surtout la syntaxe de la phrase, est a adopter dans les classes à partir de Il ans. Mais il faut, absolum~~t qt~e la matière du premier livre soit bien assimilée avant de passer a c~ deuxI~me lIvre; et en cela, bien des maîtres sont trop pressés et font du mau:als travaIl. ...

Dans les classes avancées, spécialement dans les cla~s~s a l~ne seule dlv,Is,IOn _ dans les villes - on peut introduire en fin de scolante le ,hvre du Cer.u!-"cat cl' études. Mais il est important d'assureI' auparavant la connaIssance, ?es h~res 1 et II et en aucun cas, ce livre ne peut prendre la place du deuxLeme ILVre ...

Àut~'e remarque: tous ces liVl'es de grammaire ont été c?mp?sés, ~t donnent un enseignemnt systématique. Le maître a donc avant,age ,a SUIvre 1 ~rclre des leçons qui prévoit une judicieuse répartition de la cOnjugaLson dans 1 ensemble

du programme. C. Enard, SM

A u personnel ~nseignant prinwire

Où en sont nos manuels scolaires?

Faire un livre' - surtout pour les enfants - 'n'est pas une petite affaire. Cela exige plus de temps qu'on le croit généralement et les délais sont très souvent dépassés sans qu'il y ait mauvaise volonté ou négligence.

On pensait que certains de nos manuels manquants pourraient être prêts en septembre 61, l'arithmétique ou le livre de lectures, par exemple. C'était trop optimiste. Il faudra que le personnel enseignant attende encore un peu. Bien sûr, le Département aurait pu ' procédex de f açon draconier~ne, imposer ce travail à un homme expérimenté en le dispensant de la classe, en lui donnant une année pour réaliser un livre: ce~a aurait· été certainement plus vite. Mais un hOll.lme seul conçoit le 'manuel à sa façon et ce qu'il estime être un chef-d'œuvre pourrait bien ne pas plaire à l'ensemble des maîtres. Les commissions sont plus sûres, mais aussi plus lentes. Actuellement une dizaine de commissi.ons sont au t,ravail, qui c~1.eminent prudemment, qui prennent leur temps, comme on dit: Mieux vaut un instrument parhit avec une année de retard qu'un instrument bâclé, livrable immédiatement. N'êtes-vous 'pas de cet avis? .

D'autre part, il y a des retards pour les livraisons de papier, retards chez l'imprimeur, retards chez le relieur, comme chez tous les maîtres d'état. Vous connaissez cela par expérience, dès que vous passez une commande importante ou faites exécuter un. travail d'une certaine ampleur.

C'est pourquoi le Département vous .demande ,encore un peu de patience, Nous sommes dans une mauvaise période où tout manque à la fois. Mais cette période touche à sa fin.

Cette année est paru le manuel de CLVLsme pour cours complémentaires, professionnels et écoles secondaires. Les classes ménagères ont été dotées de brochures spécialement conçues pour elles.

Le livre de lecture, degré supérieur est à l'imprimerie; prévu pour septembre 1961, il ne sortira que pour Pâques 1962.

Pour le Livre de lecture, degré inférieur, la commission vient d'être désignée.

Le nouveau syllabaire (Fribourg-Valais) est à l'impression; date probable: Pâ~es 62. .

Par suite d'une entente avec le canton de Fribourg, l'arithmétique a égale­ment du r~tard.

L'Arithmétique de 1ère année paraîtra vraisemblabl~ment en avril prochain. Le manuscrit pour les autres années est à l'examen, en mains des commissions. Idem pour le ' livre de chant et ' pour le manuel d'Histoire, degré inférieur. La collection des grandes photographies aériennes de géographie, éditée .par là firme « Pleinciel » à Lausanne, avec textes et questjonnaires élabo-rés par l'Office 'de l'Enseignement, n'a pu paraître pour septem]n;e. On pense , la sortir pour Noël. Ce sera un .magnifique instrument de travail pour classes de fin scolarité,

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Page 25: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

A TOUS CEUX QUI REÇOIVENT « L'ECOLE VALAISANNE»

L'adresse figurant sur ce numéro de L'Ecole Valaisanne est-elle exacte? Chaque automne, de nombreux changements sont opérés dans le corps enseignant, dont nous n'avons pas toujours connaissance. Fàut-il adresser au lieu d'enseigne­ment ou au lieu de domicile? Nous ne demandons pas mieux que de satisfaire chacun. Une simple carte à l'Office de l'Enseignement ou au rédacteur - si possible avant le 25 octobre - et la correction sera faite.

Société suisse des maîtres de gymnastique

PUBLICATION DES COURS D'HIVER 1961

La Société suisse des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du Département militaire fédéral, les cours suivants pour le corps enseignant: a) Cours de ski du 26 au 31 décembre 61.

1. Les Diablerets. 2. Les Monts-Chevreuils (l'un des groupes du cours formera la classe prépa-

ratoire pour le hrevet d'I.S., voir les conditions, cours No 7). 3. Wengernalp. 4. Sorenberg. 6. Stoos (10 places sont réservées aux Tessinois). 7. IItios. Ce cours préparatoire pour la Suisse allemande au brevet d'instruc­

teur de ski est obligatoire pour les candidats au cours du brevet d'instruc­teur de ski qui aura lieu au printemps 1962, cours organisé par l'I.A.S. Les exigences au cours préparatoire sont très grandes. Les candidats doivent joindre à leur formule d'inscription une attestation indiquant qu'ils ont

, déj à suivi un cours de ski (dates, lieu, directeur). b) Cours de patinage et de hockey sur glace

- du 26 au 31 décembre 1961 1. Bâle 2. St-Gall du 2 au 6 janvier 1962 3. Moûtier.

Le programme de ces trois cours comprendra l'étude de jeux de salle pour éviter une trop grande fatigue des participants.

Remarques: Participants: Les cours de ski et de patinage sont destinés aux membres

du corps enseignant en fonction qui enseignent le ski, le patinage ou participent à la direction de camps. Les cours sont mixtes.

Indemnités: 5 indemnités journalières de fr. 7.-, 5 indemnités de nuit de fr. 4.-, le remboursement des frais de voyage, trajet le plus direct du domicile où l'on enseigne au lieu du cours.

Inscription auprès de M. Paul Curdy, Av. Ritz, Sion, jusqu'au 15 novembre. Tous les maîtres inscrits recevront une réponse jusqu'au 2 décembre. Nous

les prions de bien vouloir s'abstenir de toute démarche inutile.

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LEÇONS DE~GYMNASTIQUE POUR LE PERSONNEL ENSEIGNANT

Vouvry Monthey Vernayaz Full y Le Châble Orsières Riddes Chamoson Saxon Iséra,bles

. Conthey Sion Savièse Nençlaz Ayent Vex Chalais Grône Flanthey

CA. M. G. V. R.)

18 oct. 17 h. Salle de gymn S. Delaloye 6 nov. 18 h. 15 S. Delaloye

19 oct. 16 h. G. Revaz 8 nov. 17 h. L. Jordan 8 nov. 16 h. P. Fellay 3 nov. 16 h. 15 R. Copt 8 nov. 16 h. Salle de gymn G. Delaloye

22 nov. 16 h. J. Micl,!ellod 24 oct. 16 h. R. Theux convoçation par directeur G. Delaloye 6 nov. 16 h. B. Dessimoz

18 oct. 19 h. P. Glassey 8 nov. 16 h. A. Fournier

convocation par directelU' A. Fournier ,8 nov. 16 h. 30 S. Delaloye Il nov. 16 h. E. Pitteloud 23 oct. 16 h. 30 V. Dussex 24 oct. 17 h. · M. Chevrier

8 nov. 16 h. 30 P. Glassey

Sous les auspices de l'Office de l'Enseignement

JEUDI 19 OCTOBRE 1'961, A 14 H.

SALLE DE L'AULA DU COLLEGE

LES M ILLE PO SSIBILITES DU NEOCO LO R

DANS L'ENSEiGNEMENT DU DESSIN

Confé~ence et ' démonstratIon pratique par la ~aison Caran d'Ache

Entrée libre

Invitation à tout le corps enseignant

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

BIBLIOGRAF=tHIE

Roger Gall: OU EN EST LA PEDAGOGIE? Buchet & Chastel, Paris. Fr. 8.70.

Ce petit livre de 230 pages est une «somme» pédagogique de première valeur. Roger Gall,

un des directeurs de l'Institut pédagogique national de Paris, conseiller technique au Ministère de l'Education, membre de nombreuses commissions d'étude ou de réforme, tant en France qu'à l'Unesco, est actuellement un des hommes les plus au courant du mouvement pédagogique mondial. Dans un raccourci vraiment saisissant, où toutes les phrases portent, où chaclue mot est pesé, il émet un jugement d'autorité sur la pédagogie du siècle, analysant avec perspicacité les innovations, les ' tel~dal'lces et les expériences faites dans le monde depuis 1900. De Maria

Montessori à Decroly, de Freinet à Dewey et à Dottrens, tous les grands théoriciens et praticiens voient leurs théories, leurs techniques et leurs œuvres analysées en quelques paragraphes d'une

densité absolument remarquable. L'école fonctionnelle, les centres d'intérêt, la pédagogie sensori-motrice, le jeu, l'école dite active, la méthode globale, l'étude du milieu, etc.,tout est passé en revue avec objectivité et sagacité. Ce petit livre est une synthèse qui devrait se trouver

dans la bibliothèque de tout éducateur. Nous le recommandons sans réserve à quiconque veut survoler la pédagogie actuelle et ses réalisations au cours des 60 dernières années.

E. C.

Dr Bircher : PRINCIPES GENERAUX D'ALIMENTATION, Edit. Attinger, Neuchatel. Fr. 5.75

Plus la médecine fait de progrès, plus le nombre de malades augmente! Cette constatation simpliste n'est cependant pas dépourvue de bon sens. D'après les dernières statistiques offi­

cielles, notre population occidentale compte 91 % de malades !

Il est juste de dire que si la chirurgie a fait d'admirables progrès, la médecine curative en a fait très peu. Tous ces remèdes actuels à base de chimie ne valent souvent pas les remèdes naturels et empiriques de ' nos grand-mères. Et les menus' rapides et standarisés d'aujourd'hui, quel est donc leur effet sur nos estomacs?

Le livre du Dr Bu'cher est -un manuel complet de diététique, c. à d. qu'il traite de l'alimen­tation saine, hygiénique, répondant aux besoins essentiels de notre organisme. Il recommande les aliments crus, «à matière vivante» tels que légumes et fruits, si riches en vitamines. C'est ce qu'il appelle « boire à la source ».

Il étudie l'effet des aliménts sur le tube digestif, sur les tissus (on aborde ici le problème de la cellulit'e), puis vient une intéressante mise au point de la valeur de la feuille verte, du pain complet, etc., l'indication de la quantité de nourriture utile, enfin des conseils pratiques

pour une alimentation rcâsonnable. Le tout est terminé par la proposition d'une série de menus variés et adaptés aux saisons. C'est, on le voit, un livre très complet dont le texte est facilement accessible au grand public. Ce dernier se rendra compte de la somme d'erreurs qu'il commet

journellement eil toute bonne foi et combien il est faciÏe d'y remédier. Tout cela est bien réfléchi et bien documenté. Mais la société actuelle semble être sur le

chemin opposé à . ces sages conseils . Je connais. une maman admirable dont la pelÏte fille âgée de deux ans ignore totalement sucre, chocolat et bonbons Elle ne connaît en fait de gâteries que les fruits dont elle est abondamment pourvue en toutes saisons. Mais de plus en plus, elle voit

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des sucreries chez ses petits camarades de jeu. Des adultes, sans penser 'à mal, lui offrent dés friandises. Et voilà tout le beau ti"avail éducatif de la maman battu en brèche par le milieu social, dans' lequel il faut bien se résigner à vivre. '

Que de travail avant de convaincre nos modernes gastronomes trop souvent liés aux puis­sants trusts de la branche aliment~lÎre !

E. Claret

PROBLEME

Un nénuphar (ou nénufar), planté dans un étang, double sa surface chaque année. Au bout

de 10 ans, l'étang est complètement couvert. Si l'on plantait deux né~1Uphars la première année, combien faudrait-il d'années pour couvrir l'étang?

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Page 27: L'Ecole valaisanne, octobre 1961

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, i français ' et allemand'. ' , " ë~i's~e ' de ,pertsi~~.

uscrites,. indiquane 'e!t joignan't ' curi'Ï­copies de certificats 961, à la Direction

52

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