L'Ecole valaisanne, mai 1983
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L'ÉCOLE VALAISANNE
RÉD ACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉD ACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
TARI F DE PUBLICITÉ
DON NÉES TECHNIQUES
RÉGI E DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Mai 1983 XXVlle année
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ODIS, Gravelone5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286 .
Imprimerie Valprint SA, Sion.
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture .' 4e page avec une couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-
Pages inférieures.'
111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50 .-
2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
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Sommaire
ÉDITORIAL Jocelyne Gagliardi
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Anna T. Veuthey EV Marguerite Stœckli Pierre Clerici
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Chantal Fumeaux-Rausis Gilbert Brodard Marie-José Broggi Suzanne Dubois Sr Jean-Baptiste Elisabeth Sola
VIE CORPORATIVE Charles Borel Jean-Marie Abbet Hubert Grenon OOIS AEPSVR
Lettre à Nodine ........... ... ..... . . .. ...... .. ........ . .. . ..... .
L'homme quotidien............................................. 5 Semaine du réfugié du 19 au 25 juin 1983 ................ 7 Personnel paramédical : formation permanente ... . .... . .. 11 Pour ouvrir une fenêtre.. .. .... .. .............................. 12
Radio éducative: la magie des mots et des couleurs.... 16 Une télévision éducative: pour quoi faire? . . ............. . 19 Radio TV éducative: information 83 ......................... 25 ACM - ACT, quelle différence? ................ .. ............. 29 Enseignant laïc catholique.................................... 31 Vivre à gauche. . ..... ... .... . .................. . .... . .. . ... .... . 34
SSPES: résolution ............. . .................. . . . ... . ...... . Activité SPVal . . .... . ..... . ........ . ... . ... . ... . .... . ........... . La SPR et son prochain congrès ............ .. .......... .. .. Questionnaire OOIS - ACM/ACT ............................ . Tournoi de football ............................................ .
36 38 40 41 45
NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE .................. . .... . ...... . 46
NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS
INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP Office fédéral de l'énergie OIP
OIP
OIP
Vital Oarbellay
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Andrée Gauye, Gabriel Favre, Félix Carrupt, abbé Michel Salamolard
Liste des récentes acquisitions . .. .. ............ .. ......... .. Bulletin d'information ...... . .......... .. ...................... .
Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat Congé des enseignants .................. .... ................ .
Le vélo: moins de pétrole, plus d'oxygène ........ . .... . . . Inscription pour des remplacements (enseignants sans poste fixe) .... . . . ........... .. ........ . .. . ........ . .. . . .. ....... . Inscription pour des remplacements (enseignants ayant cessé leur activité) ....... .. .... .. ................ .. .......... .. Instructions concernant le calcul des moyennes an-nuelles . ............. . ..... .. . . ............................. . ... . . Caisse de retraite: informons ..................... .. .. .. ... ..
48 51
52 55
55
56
57
58 60
EV Oidacta 84 ...... .. ............................... .. .......... ..... . 61 OOIS Exposition . .... . .............. . .............. . ................... 63 AJM Communiqué.......................... .. ........ .. .............. 64 Photo de couverture: Michel Eggs
Lettre à Nadine
Tu as déjà fait six fois le tour des saisons dans une vie pleine de câlins, d'histoires racontées, de douceurs épicées par de menus chagrins et, pour la première année, tu t'ètonnes de la venue du printemps .
«Le ciel reste là plus longtemps!» dis-tu en voyant les jours rallonger. Et maintenant que la terre montre un peu plus que le bout de son nez entre les plaques de neige, tu chausses tes bottes sans mendier mon aide et tu sors en disant gravement: «Je vais voir la terre!» Ton envie est profonde car tu lui grattes le dos, tu la tritures, la tripotes, tu la mets en réserve sous tes ongles que je te soupçonne de renifler le soir avant de t'endormir. Tu découvres en riant les premières scolopendres, aussi lestes qu'en été, les hépatiques bleues plus audacieuses que les blanches et, dans ce bourgeon sombre et dur à hauteur de ton n'ez, la promesse d'un bouquet que le frêne t'offrira bientôt.
Tu fouilles les taupinières à la recherche d'introuvables lombrics, déçue tu traites les taupes de gourmandes, tu fais craquer les herbes sèches quand tu les froisses en tentant d'apercevoir les premiers cloportes, tu cours du chêne crevas.sé à l ' a:br~ au~x pucerons encore endormis, tu explores le bUisson ou blentot crépiteront les sauterelles, ces idiotes qui meurent après avoir pondu leurs œufs. Tu t'arrêtes soudain , tu vacilles un peu, tu ne ris plus:
(~C 'est vrai qu'on ne meurt pas au printemps?»
De la terre où brûlent par milliers des sensations inutiles et magiques, quelque chose de plus vieux que toi jaillit et t'qffole. Tu t'étonnes à la fois de la mort, du retour des saisons dont tu pressens le mouvement sans fin . Tu devines quelque~ .d~stinées éblouissantes traversant le temps comme des meteores, les bonheurs furtifs et les sommeils définitifs. Un pollen vénéneux, soufflé par une saison un peu cruelle te fait percevoir violemment l'histoire éternelle des hommes condamnés à vieillir, en proie aux doutes solides et aux fragiles certitudes , les univers en friche où les passions, le temps et la peur s'entrelacent sauvages, secrets, impénétrables. Tu commences à peine, Nodine, et déjà tu refuses la fin des choses.
Je le vois à cette lueur grave qu'un simple changement de saison allume dans tes yeux. Et si le lézard gris t'arrache un sourire en s'enfilant dans le vieux mur, il ne parvient pas à éteindre ce petit reflet troublant de ceux qui ont pénétré les mystères.
Allez ma graine de tourmentée, on est en mai et l'été paraÎt-il, rend léger.
Jocelyne Gagliardi
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L'homme quotidien
De l'ordre! De la discipline! De la rigueur! Des structures!
Il me serait bien difficile de nier leur importance tant la vie se déroule plus facilement lorsque tout est clair, paraît se trouver à sa place, donne l'impression de remplir «sa» fonction.
Et je dirai plus: ordre, discipline, rigueur, structures sont nécessaires. Peu de personnes peuvent, pour une longue durée, vivre et agir harmonieusement dans une atmosphère d'insécurité, de confusion perpétuelles. Des directions, des buts sont indispensables et, pour aboutir, il faut suivre un certain nombre de chemins.
En écrivant cela, je pose déjà «le problème»: celui de la raison d'être d'ordre, rigueur et structures et, par là même, des moyens à employer pour les obtenir, donc, aussi, des erreurs, des écueils à éviter.
Si l'on recherche l'ordre pour l'ordre, la rigueur pour la rigueur on parviendra sans guère de doute - les structures étant, ~lles, plus difficiles à mettre en place - à les instaurer auprès des jeunes pendant un certain temps. Il suffit de leur imposer .certaines règles, de leur enseigner des techniques, de leur fournir des modèles et de les obliger à suivre, à répéter, à copier. Dans la majorité des cas, le résultat désiré sera atteint. Et nombre d'adultes s'en satisferont puisque, ainsi, le jeune se conduira conformément aux modèles présentés.
Une «éducation» peut être basée sur ce systéme qui suffit à beaucoup. Pourtant, le lecteur attentif, sensible, en pressent déjà à la simple lecture l'erreur fondamentale: au lieu de l'adhésion que toute éducation devrait susciter, de la collaboration indispensable qui mobilise et forme tout l'être en l'aidant à progresser sur la voie de la conscience personnelle, l'enfant, le jeune se tend pour ressembler à un modèle et seule une partie, la plus extérieure à lui-même, de son individu participe au travail imposé, quel que soit le domaine, tandis que les autres restent en friche. Si, en certains cas, pour une durée limitée et des raisons compréhensibles, un tel procédé peut être utile et utilisable, il devient nocif si on le prolonge, si on l'utilise en trop de circonstances.
Pourquoi? Car l'œil du corps et de l'esprit, fixé sur le but à atteindre qui lui demeure extérieur, l'enfant, l'individu ne peut s'ouvrir progressivement aux dimensions de son être qui pourraient l'aider dans sa tâche.
En effet, la découverte de tout son potentiel lorsqu'elle est recherchée par la personne, s'opère progressivement; elle exige du temps.
Comment s'effectuerait-elle si l'on exige d'emblée le résultat et si toute «faute» au 1 ieu d'être traîtée en erreur est sanctionnée? Tendu vers le but, ne voyant que lui, l'enfant, l'individu ne peut que se fermer à ce qui, en
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lui et hors de lui, pourrait favoriser son entreprise. Redoutant l'erreur, la sanction, il avance, certes, mû par la crainte bien plus que par un désir de progrès, utilisant une partie infime de sa conscience braquée sur un seul objectif. Il devient exécutant - médiocre car borné -mouton, perroquet car, pour devenir être humain à part entière il faut apporter à l'apprentissage de la vie, la collaboration active de toutes ses facultés dont, ainsi, on apprend à se servir, qu'ainsi on apprend à découvrir.
Mais, pO,urquoi un tel individu se fatiguerait-il même par la suite?
Devenu conforme à un certain nombre de normes, l'enfant, l'individu n'est-il pas félicité? Et pour cause: il ne dérange pas puisqu'il répète .l'acquis, nous permettant de sauvegarder nos critères, nos habitudes. Il est «sage», Il «réagit bien» . Il est «structuré! ».
Peut-être.
Mais de quelle sagesse, de quelle «structures» s'agit-il?
Que fera cet enfant lorsque, grandi, devenu «individu» il se trouvera face à des personnes autres, à des changements de société, à des problèmes nouveaux, à des mentalités différentes? Aura-t-il appris à regarder, à voir, à entendre, à discerner? Saura-t-il se faire une opinion à partir non seulement de ce qui lui fut, un jour, enseigné mais aussi à partir de ce qu'il vit ou cherche à vivre en lui tout comme en se servant de données extérieures?
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Se contentera-t-il de juger d'après les quelques éléments disciplinaires qui lui furent inculqués pendant sa jeunesse, d'après les seuls critères «bien établis» - établis pour un temps, établis pour un lieu - ou cherchera-t-il à compléter l'acquis à travers connaissances et expériences nouvelles, à travers les besoins nouveaux issus d'une vie en constante évolution?
Se demandera-t-il si l'ordre, la rigueur exigés pour sa «formation» naissaient des enseignements profonds et des besoins exprimés de la vie de l'époque ou s'ils correspondaient à des critères tirés du seul passé ou, pire encore, du besoin de confort de ceux qui en établissaient le mode 'd'emploi?
L'ordre, la rigueur exigés pouvaient-ils s'adresser aux forces vives de ceux appelés à leur répondre et à , leur correspondre et contribuer ainsi à les élever - lever à partir de ... - ? Participant alors et alors seulement à la formation de structures incluant toutes les dimensions de l'individu ou sapaient-ils au contraire l'éclosion et la formation de ces forces au profit d'autres critères élaborés dans le seul but de maintenir un ordre contraignant et non dynamisant?
L'ordre, la rigueur utilisés comme moyens d'éducation de la totalité de la personne élèvent, éduquent 'et contribuent effecti:' vement à la formation de ces «structures» dont on parle tant. Mais seulement lorsqu'il sont utilisés comme moyens de participation à cette éducation.
Ils exigent, alors, cette participation. Tant de la part de l'édu_ cateur qui, pour être juste, doit rester attentif à lui-même, à ceux qu'il éduque et aux exigences de la vie, que de l'édu_ qué pour lequel ordre et rigueur doivent devenir autant balises qu'appuis sur la voie de la solidité qui, seule, peut assurer l'ouverture.
Alors, les structures acquises sont constructives.
Elles permettent et assurent les adaptations nécessaires à la maturation permanente de l'individu. Elles favorisent son humanisation à travers toutes les circonstances de la vie car la capacité de jugement d'une personne élevée dans ces normes s'affine. Elle discerne mieux les composantes d'une situation et, sachant repérer d'abord en elle puis dans les autres les forces latentes et encore inemployées à utiliser dar:ls un cas nouveau, elle traverse la vie en continuant à développer le potentiel déposé en elle dès la naissance, Elle fait, de cette manière, fructifier ses ... «talents». Au lieu de, jalousement, épuiser toujours les mêmes qui ont tant servi. .. , tandis que tous les autres demeurent inemployés, jamais perçus, jamais éveillés.
N'est-ce pas à l'élaboration d'un tel type de «structures» que nous devrions œuvrer? A travers un ordre et une rigueur devenus dynamiques, ouverts et dynamisants?
Anna T. Veuthey
Photo Serge Rappaz
Office central suisse d'aide aux réfugiés (OSAR)
Semaine du réfugié du 19 au 25 juin 1983 Un geste sympathique de solidarité:
confectionner des biscuits en faveur des réfugiés
Les réfugiés - l'aide aux réfugiés.' un thème délicat mais actuel. 40 000 réfugiés vivenf'aujourd'hui en Suisse; dans le monde on compte 15 à 17 millions d'êtres humains qui ont dû fuir leur patrie. Le moins qu'on puisse faire, c'est de penser une fois par année à eux. Le Conseil fédéral, les Eglises nationales et de nombreuses associations soutiennent la semaine du réfugié.
1. Buts - Rencontre entre réfugiés et
Suisses. - Sensibiliser l'opinion publi
que à la détresse des réfugiés dans le monde.
- Réunir des fonds pour l'aide aux réfugiés,
2. Intentions Nous recherchons un vaste soutien dans la population; non seulement auprès des personnes qui se sont déjà engagées, mais surtout auprès de celles qui n'ont pas encore participé à nos actions. Il ne sert à rien de s'apitoyer sur le sort des réfugiés si l'on n'est pas prêt à entreprendre une action pour les soutenir,
3. Idée de base
Nous proposons une semaine d'actions qui se concluera par la Journée du réfugié.
Cette année, nous sollicitons l'aide de chacun et vous demandons de confectionner des biscuits ou d'autres pâtisseries.
Nous offrons gratuitement le moule à biscuits en forme de feuille de lierre (qui symbolise l'espoir et qui est aussi l'emblème de l'OSAR), avec quatre recettes de Suisse, d'Europe de l'Est, d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est.
4. Actions importantes pendant la semaine du 19 au 25 juin 1983
Dimanche 19 juin Les Eglises (catholiques romaines, réformées et catholiques chrétiennes) feront de cette journée, le «dimanche des réfugiés» et demanderont à leurs paroissiens de confectionner des biscuits, Nos moules seront distribués à la sortie des offices religieux.
Lundi - Jeudi Distribution des moules dans les magasins d'alimentation. Fabrication des biscuits.
Informations sur les réfugiés, dans la presse, à la radio, TV.
Manifestations locales organisées par les réfugiés, les œu-
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* Concernant la vente des biscuits, le plus simple serait que les associations locales tiennent des stands au marché et remettent le bénéfice à l'OSAR. Les associations sont invitées dans ce cas, à s'annoncer le plus rapidement possible à l'OSAR, afin que les points de vente figurent dans le programme spécial édité à cette occasion.
vres d'entraide (films, discussions, folklore, théâtre, musique).
Vendredi 24 juin Collecte de la Chaîne du bonheur par la radio et la télévision, en faveur des réfugiés à l'étranger et en Suisse.
Samedi 25 juin JOURNÉE DU RÉFUGIÉ C'est avant tout la Journée de la rencontre: bazars, marchés, folklore, musique, vente de biscuits dans toute la Suisse *, fêtes comme en 1981 et 1982.
5. Motivations
- Cette action, à laquelle peuvent participer un grand nombre de personnes, suscite la sympathie.
- Il est facile de l'expliquer aux médias et de faire appel à la participation de tous. L'action peut entrer dans le cadre de nombreuses rubriques (familles, femmes, loisirs).
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Le fait d'étendre la Journée du réfugié à une semaine, permet de tenir compte des possibilités d'actions locales. En effet, on peut se contenter de récolter de l'argent ou de mettre sur pied des rencontres avec un aspect culturel. Cette action est proposée à un moment favorable et est réservée à l'aide aux réfugiés par le bureau de renseignements pour œuvres de bienfaisance (BROB). Par ailleurs, aucune autre collecte n'est prévue sur le plan national pendant cette période.
Là où cette formule n'est pas praticable , les coordinateurs de la Journée des réfugiés se chargeront volontiers de la vente . Vous pouvez obtenir les coordonnées en téléphonant à l'OSAR (021) 37 89 88 .
6. Précieuse collaboration de:
- L'Alliance de sociétés féminines suisses, la Fédération suisse des femmes protestantes, l'Entraide des femmes israëlites, ainsi que de nombreuses autres sociétés. La ligue suisse de femmes catholiques recommande également notre projet à ses membres. Les recettes «étrangères» de biscuits nous sont fournies par Marianne Kaltenbach, célèbre auteur de livres de cuisine. Elie a veillé à ce que tous les ingrédients soient faciles à trouver.
- La société suisse des maîtres boulangers-pâtissiers recommandera à ses membres de vendre, pendant la semaine du réfugié, un petit pain spécial dont une partie du bénéfice reviendra aux réfugiés.
Sont considérés comme tels ...
«Sont des réfugiés les étrangers qui, dans leur pays d'origine ou le pays de leur dernière résidence, sont exposés à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
Sont considérés notamment comme sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable ».
Définition extraite de la nouvelle loi sur l'asile.
Les réfugiés dans ie monde
L'accueil en Suisse (Etat à fin 1981)
Des réfugiés o~iginaires des pays les plus divers sont accueillis:
Depuis 1956 16 150 Hongrois A la suite de la répression du soulévement d'octobre par les troupes soviétiques.
Depuis 1961 1350 Tibétains En 1959, les Tibétains ont su ivi par dizaines de milliers le Dalaï-Lama qui fuyait en Inde la domination chinoise.
Depuis 1968 14250 Tchèques et Slovaques La vague de libéralisation nommée «Printemps de Prague» fait l'objet d'une répression massive par les troupes du Pacte de Varsovie.
Depuis 1972 200 Ougandais Des personnes originaires de l'Inde (dont certaines habitent l'Ouganda depuis des dizaines d'années) sont expulsées par le président Idi Amin .
D~puis 1973 1550 Chiliens Le gouvernement socialiste d'Allende est renversé par le coup d'Etat meurtrier des militaires.
Depuis 1975 6100 Vietnamiens Après plusieurs de guerre impliquant de la part des Etats-Unis un engagement toujours plus sérieux, le gouvernement sud-vietnamien tombe.
Depuis 1979 1500 Cambodgiens Echec de la tentative des Khmers rouges visant à instaurer par des méthodes cruelles une nouvelle société agraire. Le pays est envahi par les troupes vietnamiennes et connaît la famine.
Depuis 1979 450 Laotiens Les troubles de la guerre d'Indochine n'épargnent pas le Laos.
Les films dont la liste suit sont à la disposition des organisations gouvernementales et non gouvernementales et des institutions éducatives ou comme support pour de~ campa9.nes d'appel,s de fonds, Ces films 16 mm avec sauf aVIs contratre, ~o0 optIque, sont disponibles auprès des différents bureaux ref}'onaux d~ HCR à travers le monde, D'autres versions peuvent etre prodUItes sur demande, au prix coûtant.
Les archives du HCR, sous forme d'extraits de films ou de métrage brut, sont également à la dispositio0 d'~~uipes TV o~ de cinéastes qui préparent des films sur les refugles. Ces archIves remontent à la création de l'Office en 1951 et c~uvr~~t un large éventa il de situations liées atlx problèmes des refugles.
Liste des films
El refugio
Création: 1975 - couleur - durée: 28' -langue: anglais.
Protecti on et réinstallation de milliers de réfugiés bloqués au Chili après le coup d'état de 1973.
Ulyankulu
Création: 1976 - couleur - durée : 25' -langue: allemand/anglais/français .
Ulyankulu est un établissement rural situé dans le centre de la Tanzanie. Plus de 24 000 personnes y vivent et cultivent la terre . (Texte remis à jour en 1982). .
Tswana transit
Création : 1977 - couleur - duree: 26' -langue: allemand/anglais.
Des milliers de réfugiés, fuyant la politique raciste pratiquée par la minorité au pouvoi r dans leur pays, en Afrique australe, ont cherché refuge au Botswana.
. Meheba
Création.' 1977 - couleur - durée: 16' -langue: anglais.
La vie à Meheba, établissement rural de réfugi és en Zambie, ou l'histoire d'une réussite.
Waiting
Création: 1978 - couleur - durée: 24' -langue: anglais.
Des réfugiés d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine, pour lesquels la réinstallation dans un pays tiers est la seule solution à leur problème, attendent des réponses favorables des services d'immigration et d'organisme qui les ont pris en charge .
Je suis un réfugié
Création : 1978 - couleur - durée: 34' -langue: anglais.
Le drame fictif d'un réfugié qui a dû fuir son pays et chercher asile de l'autre côté de la frontière . Le réfugié , militant politique, a trahi ses compagnons sous la torture. Accablé de honte, il est incapable, après sa fuite, de raconter ce qui lui est arrivé et compromet ainsi ses chances d'obtenir le statut de réfugié . (Premier prix du Cork Film Festival de 1978).
Partir sans dire au revoir
Création: 1978 - couleur - durée: 34' -langue: anglais/français.
Le film dépeint la situation des réfugiés d'Afrique du Sud, de Namibie et de Rhodésie (nom du pays à l'époque) qui ont cherché asile dans des pays voisins.
Si ce n'est ici
Création: 1976 - couleur - durée: 8' -sans dialogue.
Film d'animation racontant l'histoire d'un homme contraint de s'exiler.
Sotelo
Création: 1979 - couleur - durée: 14' -langue: espagnol.
Une journée de la vie d'un peintre, réfugié d'Amérique latine, qui a trouvé asile en France. Un film de Paul Ruiz .
L'intégration des réfugiés - Une expérience suisse-
Création: 1978 - couleur - durée: 24' -langue: allemand/anglais/français.
La Suisse, un des principaux pays de réinstallation a trouvé une façon novatrice de favoriser l'intégration de ses réfugiés.
A burden to share
Création: 1978 - couleur - durée: 17' -langue: anglais.
Au printemps de 1978, plus de 200 000 réfugiés sont arrivés au Bangladesh. Une vaste opération de secours en leur faveur a été mise sur pied .
The restless wave
Création: 1979 - couleur - durée: 16' -langue: allemand/anglais/français. '
La tragédie vécue par les Indochinois qui fuient leur pays par bateau, et ce qui leur arrive lorsqu'ils touchent finalement le sol d'un pays voisin.
La mousson de l'espoir
Création: 1979 - couleur - durée: 18' -langue: anglais/français.
Le rapatriement des Birmans réfugiés au Bangladesh.
Le bout du chemin
Création: 1979 - couleur - durée: 20' -langue: allemand/anglais/français.
Les H'Mong, tribus montagnardes : un groupe de réfugiés parmi tant d'autres en Thai1ande.
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Sigaalow ville de poussière
Création: 1980 - couleur - durée: 20' -langue: allemand/anglais/français.
Une journée dans la vie d'une femme et de sa famille dans un camp en Somalie.
Les gens de nulle part
Création: 1979 - couleur - durée: 24' -langue:' allemand/anglais/français.
Le HCR a mis sur pied un trés important programme d'assistance en faveur des réfugiés indochinois qui prenaient la mer en 1978 et 1979. Plus de 40 000 d'entre eux se sont retrouvés sur l'Île jusqu'alors inhabitée de Pulau Bidong, au large des côtes malaisiennes.
Waiting for a future
Création: 1980 - couleur - durée: 20' -langue: allemand/anglais/français.
Les établissement ruraux préparent la voie vers l'indépendance économique des réfugiés au Soudan.
Femmes réfugiées
Création: 1980 - couleur - durée: 32' -langue: allemand/anglais/français.
10
Le film dépeint le drame particulier des femmes et jeunes filles réfugiées.
Un entretien avec Peter Ustinov
Création: 1980 - couleur - durée: 10' -langue: allemand/anglais/français -bande sonore séparée.
Un entretien avec M. Poul Hartling, haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, illustrée au moyen d'extraits de films sur diverses opérations du HCR dans le monde.
Ville de Bambou
Création: 1980 - couleur - durée: 28' -langue: allemand/anglais/français .
La naissance de Kao 1 Dang (Thaïlande), le plus important des camps de réfugiés qui existait à l'époque dans le monde.
Réfugiés: un aperçu historique
Création: 1981 - couleur - durée: 22' -langue: allemand/anglais/français/italien.
Une rétrospective sur les réfugiés depuis les civilisations anciennes jusqu'en 1951, date de la création du HCR.
Seulement quand il pleut
Création: 1980 - couleur - durée: 10'langue: allemand/anglais/français.
La vie et la situation des enfants sans parents dans un camp en Thai7ande.
Ce ne fut pas en vain
Création: 1980 - couleur - durée: 31' _ langue: allemand / anglais / arabe / espagnol/français / italien / portugais.
Composé de films tournés dans diverses parties du monde, ce documentaire montre ce que c 'est qu'être un réfugié.'
Pour tous renseignements, ou pour des réservations, priére de téléphoner à : M. Raphaël Mottet Hôtel de Ville 3960Sierre téléphone (027) 55 5151
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SERVICE ECOLE TIERS MONDE
Pour ouvrir une fenêtre par Pierre Clerici
Dans la plupart des cantons, les enseignants ont la possibilité de passer une semaine dans l'année avec leurs élèves à la campagne. Nous sommes heureux de présenter ici l'expérience fort originale d'un enseignant vaudois qui a profité d'une telle semaine pour ouvrir les yeux de ses élèves sur les liens d'interdépendance qui nous lient au Tiers Monde. Le Service Ecole Tiers Monde se tient à la disposition des enseignants ou écoles qui voudraient tenter des expériences similaires.
Lorsque en mai 1983 ma classe de 7e mixte 1 et leurs accompagnants débarquent à St-George 2 ce n'était pas pour passer une semaine d'école à la montagne «traditionnelle». Ma démarche avait mûri lentement, et nous devons remonter un peu en arrière pour expliquer pourquoi j'ai ressenti le besoin de consacrer une semaine aux problèmes des pays du Tiers Monde.
Quel ense"ignant n'a jamais eu envie de parler de la faim, de la misère, des scandales qui sévissent dans le monde? H élas, pour dépasser le simple constat, nous nous heurtons à un manque de matériel et de connaissances. En classe, j'ai souvent essayé d'aborder divers sujets comme l'exportation de produits vivriers du Tiers Monde, la malnutrition, le maldéveloppement... Mais il me manquait la base néces-
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saire pour aborder globalement de tels problèmes. Aussi une semaine continue, en collaboration étroite avec le Service Information Tiers Monde et le Service Ecole Tiers Monde (le premier s'occupant surtout des média), s'imposa-telle rapidement. Le camp est un lieu privilégié pour les échanges, les élèves s'ouvrent et en gardent un souvenir persistant. Qui de nous a oublié ses sorties scolaires et autres camps?
La forme fixée, il restait à cerner le fond. Le programme fut établi en vue d'une sensibilisation afin de créer un intérêt exploitable par la suite en classe. Pour que cette exploitation puisse avoir lieu, il faut absolument l'insérer dans les branches scolaires pour ne surcharger de travail ni les élèves, ni le maître par une branche supplémentaire.
En géographie et géométrie
Les projections du monde sous la forme d'une planis~ phère, peuvent nous fournir du matériel très intéressant. Elles illustrent à merveille notre ethnocentrisme: elles déforment la réalité en ne respectant pas les proportions entre les surfaces.
Grâce à la projection de Peters3 les élèves peuvent constater les énormes variations qui existent entre le Nord et le Sud. Par découpage de cartes, les élèves ont confectionné d'autres visions du monde en donnant, tour à tour, plus ou moins d'importance à l'Afrique, l'Asie, l'Australie .. . Les pays industrialisés ne sont pas le centre du monde. Ce travail de cartes nous a aussi permis d'approcher la période de la colonisation, d'évoquer le trafic des esclavês dans le «triangle d'or» ...
On pourrait également réaliser un « globe» avec comme base un icosaèdre suivant le projection de B. Fuller4 qui respecte aussi les surfaces réelles et qui n'a plus de centre.
Français et mathématiques
La valeur pédagogique du jeu tient à ce qu'il permet souvent de traduire au niveau des émotions des notions qui autrement risquent de rester fort abstraites. D'où l'importance accordée au jeu dans cette semaine.
Après lecture en classe d'un passage du livre «Ville cruelle» de Mongo Beti, les élèves participèrent à un jeu de rôles: Banda, le héros du livre, vient ven dre sa récolte annuelle de cacao. Il se heurte à la corruption de fonctionnaires qui le dépouillent de tout son bien à leur profit. Au cours du jeu, les élèves devaient ramasser du bois symbolisant le cacao et le vendre. Le contrôleur acceptait ou refusait de les payer suivant des critères totalement subjectifs. Ceci permettait aux élèves de vivre au niveau des sentiments le problème de l'injustice, de l'exploitation économique et de la domination du plus fort.
Que faire pour se défendre lorsque nous ne savons ni lire, ni écrire, ni calculer? Pour répondre à cette question les élèves se familiarisèrent avec les pratiques en vigueur sur les marchés auto-gérés du Bénin 5
où paysans et éducateurs ont mis au point une série de techniques très simples permettant à des paysans presqu'analphabètes de comprendre les transactions com merciales élémentaires. Pesages en diverses unités, transformations, calculs en bases différentes, problèmes de changes ... Si le «jeu de Banda» fut riche en calculs, il permet surtout d'appréhender une réalité concrète que vivent des dizaines de millions de paysans du Tiers Monde.
Musique, cuisine, veillées, activités manuelles ...
Les deux exemples précédents furent les temps forts de la semaine, ils ne constituèrent pourtant pas la majorité du temps consacré, à une approche globale de l'Autre. La musique, et particulièrement le reggae, permet la découverte progressive des rythmes traditionnels africains. C'est encore l'Afrique qui était à l'honneur,
grâce aux délicieux repas con- -çus par un ami guinéen. Chaque jour, les plats, préparés collectivement et forts appréciés des élèves, étaient commentés et faisaient l'objet de discussions sur les problèmes de nourriture. Nous avons fait appel à deux montages: «Le commerce de la faim» et la «Faim »6ainsi qu'à un film «Terra Roubada» (Terre volée, qui porte sur les expulsions de petits paysans au Brésil)? pour créer le dialogue et approfondir la recherche.
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Les éléves aménent le «cacao» au pesage
En activités manuelles, les élèves réalisèrent ensemble un panneau en batik. Ils eurent l'occasion de toucher et d'observer plusieurs pièces d'artisanat africain authentique présentées au cours d'un bref exposé.
Mais de cette semaine me restent deux soirées. Une au cours de laquelle un ami africain raconta des récits traditionnels de son pays sur une superbe musique improvisée. L'autre où, dans une chambre, le dialogue s'installa entre les élèves et deux amis africains (l'un de la Guinée-Bissau, l'autre du Burundi). La soirée se déroula sous le thème: aucune question n'est idiote. Finies les peurs devant la différence, seul reste le respect de l'Autre.
Nous avons beaucoup appris ce soir-là.
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A refairè?
Ne croyez surtout pas que le programme fut aussi sec que cette présentation! Au contraire, la variété et l'approche globale créèrent 'une ambiance
telle que l'objectif de sensibilisation fut pleinement atteint. L'intérêt était éveillé , permettant d'approfondir certaines notions une fois de retou r en classe .
Ainsi passablement de discussions avaient tourné autour du concept de la «malbouffe» (notre «maldéveloppement» alimentaire faisant que nous mangeons trop et mal) . La discussion continua en classe avec la projection de la très remarquable émission TV de Temps Présent, «Les animaux malades de l'homme» qui permet d'ètablir des liens clairs entre la surconsommation de viande chez nous et la situation économique dans le Tiers Monde. (Les paysans brésiliens sont chassés de leurs terres pour faire place à des plantations de soja destinées à nourrir notre bétail.)
Cette semaine aurait pu être abordée de mille manières.
Chaque branche se prête à une ouverture de l'école sur le monde. Dans ce domaine tout reste à inventer. A la prochaine occasion je récidive. Mais peut-être autrement, par exemple en soutien à une sensibili sation déjà entamée en classe. Chacun d'entre nous est libre de concevoir sa semaine suivant ses besoins. Mais une chose est certaine, l'école doit se décloisonner et utili se r les moyens dont elle dispose . sous peine d'être com plètement dépassée par l'évolution du monde.
Je tiens encore à remercier les services Information et Ecole Tiers Monde pour leurs ap~
ports pédagogiques et didactiques. Sans eux cette semaine n'aurait pu être ce qu'elle a été , à savoir une réelle découverte - cette ouverture sur autrui qui
en fin de compte permet une meilleure perception et connaissance de soi-même.
Pierre C/erici, instituteur
L'exposition itinérante «Aujourd'hui , vaincre la faim» du Service Ecole Tiers Monde (voir l'Ecole valaisanne de janvier 1983, pp. 5-8, pour une description de cette dernière) sera officiellement inaugurée le 20 mai par M. Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique, à 1'00lS de St-Maurice. Les classes peuvent la visiter jusqu'au samedi 11 juin. Les collèges, écoles et cycles qui désireraient l'obtenir sont encouragés à la réserver dès maintenant au Service Ecole (021/26 84 3~), l'exposition étant déjà très sollicitée.
1 7e options à Nyon. 2 St-George se situe aux pieds du Jura à environ 20 km de. Nyon. 3 Il existe une carte publiée par l'UNICEF représentant le monde par projection de Peters. 4 Voir «L'état du monde » 1982, Collection Maspero, Paris. 5 Voir dossier N0 3, «Culture, cri de libération» , Service Information Tiers Monde, Epinettes 10, 1007 Lausanne.
6 Montages réalisés par le GRAD, Groupe de recherche audio-visuel sur le développement et Helvétas. Les montages peuvent être obtenus en location (Fr. 10.-) du Service Ecole Tiers Monde. Le film de Peter von Gunten est prêté par Pain pour le Prochain Ch . de Boisy 3 1004 Lausanne Téléphone (021) 363077
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Rad io éducative La magie des mots et des couleurs
En 1980, la Radio éducative offrait aux enfants de Suisse romande la possibilité de devenir les héros d'une merveilleuse aventure: participer à un concours de contes avec promesse de mise en ondes pour les meilleures réalisations.
L'imagination, ce «pouvoir magique», allait devenir souveraine dans les classes engagées dans cette aventure.
Période privilégiée pour les enfants qui prenaient conscience du pouvoir de leur imagination et de leur langage pour s'exprimer.
Expérience enrichissante que celle où la faculté de s'émerveiller permet de dépasser le réel pour mieux le saisir. Où l'on ouvre la porte de «la cage du rêve». Où l'on réalise qu'imaginer c'est d'abord se reconnaître, aller au fond de son être sensible, pour mieux se conquérir. Période heureuse que celle où l'on réserve une place à la pédagogie de l'étonnement.
Mais cette aventure ne faisait que commencer. Deux ans plus tard un nouvel appel est lancé aux enfants de Romandie: illustrer les 15 contes primés.
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Nouvelle période de création, nouvelle incursion dans l'imaginai re. Nouvelle possibilité de s'exprimer en jouant avec les form es et les couleurs, en les utilisant pour partager une émotion, extérioriser un sentiment, exorciser une angoisse .. .
Nouvel enthousiasme aussi puisque plus de 1200 travaux ont été envoyés à la radio .
Nouvelle décision de la part des organisteurs : prolonger l'aventure, faire connaître les réali sations de nos jeunes artistes. Une exposition itinérante à travers la Suisse romande nous permettra d'admirer les 120 travaux sélectionnés.
Pou r le Valais, c'est en septembre prochain qu'elle ouvrira ses portes à Sion .
Qu'on se le dise.
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Et surtout... qu'on le dise aux enfants car c'est grâce à eux que s'ouvre pour nous ce monde enfantin, cette invitation à la rêverie qui nous fait retrouver un peu de notre cœur d'enfant.
Et, ce n'est pas tout...
Comme toutes les belles histoires, cette histoire a une fin heureuse.
Afin de ne pas la voir se perdre un jour dans le flot des souvenirs, afin de pouvoir la conter longtemps encore sans rien oublier de la magie des mots et des couleurs, un livre est né: Contes en mots et en images (Ed. L.E .P - Loisirs et Pédagogie - Lausanne)
Un livre qui concrétise ces instants d'intense émotion . Un livre qui a sa place dans chaque bibliothèque de classe pour inciter les enfants à s'exprimer eux aussi.
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Un livre qui ouvre une porte sur le rêve .
Un livre qui nous rappelle que «l'imagination est sur le plan de la connaissance une forme élémentaire de représentation des possibilités, indispensable à l'avènement des intelligences» (Jean Malrien', «La construction de l'imaginaire»).
Et surtout, un livre écrit et illustré par des enfants qui nous révèlent la richesse de leur monde enfantin, richesse que l'on peut surprendre si l'on entrouvre un peu la porte de l'imaginaire.
Chantal Fumeaux-Rausis
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Bulletin de souscription
Veuillez me faire parvenir lors de la parution fixée dans le courant du mois d'avril 1983:
CONTES EN MOTS ET EN IMAGES
premier livre écrit et illustré par des jeunes de Suisse rom ande,
---- exemplaire(s) de «Contes en mots et en images» à Fr. 30.- y compris frais de port au li~u de Fr. 35.-.
Livraison contre versement au CCP 10- 248 76.
Nom:
Prénom:
Adresse:
N0 postal:
Localité :
Date :
Signature:
A retourner à: L.E.p. Editions Loisirs et Pédagogie SA 7, rue Saint-Martin Case 3211 1 002 LAUSAN N E.
• Une TV éducative: pour quoi faire?
Le texte de M. Gilbert Brodard, délégué pédagogique à la télévision éducative romande, que nous avons le plaisir de publier ici, fait partie d'un document édité par le «Secrétariat à la coordination scolaire romande».
Il est précédé~ dans sa forme originale, par un article signé par le directeur du Centre d'initiation au cinéma, aux communications et aux moyens audio-visuels du canton de Vaud, M. Jean-Pierre Golay. Ce document peut être consulté à l'DOIS de Sion.
Nous vous rappelons, pa'r la même occasion, que l'DOIS tient à la disposition des élèves et des enseignants, une grande partie des émissions de télévision, produites dans le cadre de la télévision éduca-tive.
J.-F.L.
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-------------------------------------------------------------------- q; --------------------------------------------------------------------Une Télévision éducative pour quoi faire? A Bâle, en décembre 1981, s'est tenu le «19ème Séminaire international de l'UER* pour la" Télévision scolaire». Plus de quarante organismes de télévision européens et associés participaient à cette importante réunion. Parmi les quatre thèmes proposés à la réflexion générale figurait celui intitulé: «Emissions scolaires et télévision grand public: points communs et différences».
La discussion de ce thème devait mettre en évidence les points communs avant les différences pour autant que les émissions scolaires jouissent des mêmes moyens que celles destinées au grand public. Elle devait aussi dégager une notion relativement nouvelle, digne de retenir l'attention des responsables des programmes. L'extrait du résumé de la discussion présenté ci-contre en témoigne.
* UNION EUROPÉENNE DE RADIO-DIFFUSION.
LA TÉLÉVISION ÉDUCATIVE ROMANDE
Les initiateurs de la Télévision éducative romande n'auraient pas mieux formulé leurs intentions, entre 1973 et 1975, s'ils avaient eu à le faire en termes aussi généraux. Mais leurs objectifs étaient plus précis, concrets et pragmatiques. Il s'agissait, avec ces objectifs de sceller la collaboration entre la Télévision suisse romande et les Départements romands de l'Instruction publique. Cela, après le relatif échec des émissions dites «expérimentales» d'une «Télévision scolaire» qui a existé en Suisse romande de 1964 à 1969. Cet «échec» était dû autant à la situation d'alors de l'école et de l'enseignement dans les cantons romands qu'aux difficultés de circonscrire le rôle d'une «Télévision scolaire» dans le temps même où on ne savait pas très bien encore ce qu'était la télévision.
Autant dire que les conceptions qui avaient cours à l'origine de cette «Télévision scolaire» sont aujourd'hui largement dépassées quand bien même quelques esprits chagrins voudraient les exhumer. Ce constat est d'ailleurs amplement répandu dans les pays qui nous entourent; nombreux sont ceux qui remettent en question les systèmes hérités et développent d'autres conceptions.
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(Pour mémoire, l'implantation de la télévision en Suisse n'était que de 570'000 concessions en 1965. En 1982, le nombre des concessions dépasse les 2 millions! En 17 ans, le temps de former un adolescent, la télévision a presque quadruplé sa présence. Qu'en estil, dans le même laps de temps de son influence?)
A ugmentatio n annu elle des concess ions de té lévis ion en Su isse de 1953 à 1982 (ext rapolation pour 1982). Chaqu e di vision de l'ordonnée représente 5000 uni tés.
« ... Les participants ont également évoqué les aspects complémentaires entre programmes scolaires et généraux dans le domaine privilégié qui est celui de l'éducation aux media. En intégrant, en expliquant et en interprétant des émissions grand public dans ses programmes, la télévision scolaire peut faciliter l'accès de son audience au moyen télévisuel.» (C'est nous qui soulignons.)
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Co ncess ions réceptrices de télévis io ll en Suissll de 1953 à 1982 (31 octobre). Chaqu e divis ion de l'ordon née représente 50 000 unités.
Jusqu'à la toute récente «EntiTe libre» de FR3 dont un :rticle du «MONDE» du 23 ~tembre 1982, intitulé: «LES PREM IERS PAS DE LA TELEVÎSION EDUCATIVE», nous
4lli «Entrée libre sur l'antenne c'es t ce
~ue la direction de FR3 a accordé aU ministère de l'éducation nationale et au Centre national de docum entation pédagogique (CNDP): un créneau
de trois heures, tous les samedis, pour lancer la télévision éducati ve. Attention pas de grimace, il ne s'agit pas de té lévision scolaire. Celle-ci, lancée en 1956, pour suppléer au manque d'enseignants, est partiellement abandonnée par le ministère. Horaires de diffusion mal adaptés aux contraintes des emplois du temps, réticence des enseignants, faibl e taux d'écoute, la première rencontre entre la télévision et la pédagogi e a rapidem ent tourné en malentendu.»".
C nt trente-cinq émissions pour n us dire comment faire! Cent trente-cinq est en effet le nombre des émissions produites ou diffusées à ce jour, après plus de quatre ans de présence régulière sur l'antenne de la Télévision romande. Cette production a pour premier mérite d'exister. Elle concrétise ainsi ce qui n'était que bonnes intentions et théories. Elle offre de plus un choix des voies possibles, des exemples d'émissions à rejeter ou développer en fonction des expériences concrètes conduites dans des classes. De ce point de vue on peut relever la pleine réussite de certaines émissions.
TV-SCOPIE Essentiellement vouée à l'éducation aux media, à la télévision d'abord, la série TV-SCOPIE présente des émissions sur des thèmes aussi divers que: - l'information; le documentaire; les images de' la télévision ou de la publicité; les genres de la télévision; ses métiers et ses techniques ou encore les langages télévisuels mais aussi ceux, par assimilaiton, de la bande dessinée; etc.
Ces émissions, souvent pertinentes, favorisent en classe des activités formatrices constructives et parfois édifiantes.
La page de cou vertllre en qlles tion da ns l'ém iss ion "TV-SCOPIE».
Les responsables de la Télévision éducative romande trouvent là une confirmation des options prises entre 1973 et 1975 déjà. Il convient de profiter aujourd'hui des avantages que nous donnent ces quelques années de pratique " dans une direction nouvelle. Les aCquis sont modestes, à la mesure des investissements, mais ils existent.
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-------------------------------------------------------------------__ -GF-__ -------------------------------------------------------------------On trouve un exemple concret de cet apport pédagogique original dans l'émission: «UNE FEMME EN SON MIROIR» consacrée à la «fabrication» de la première page accrocheuse d'un magazine, et à l'exploitation en classe de cette émission. Les images ci-contre résument des activités beaucoup plus étendues que le simple détournement de la couverture originale en interprétations créées par les élèves. C'est en effet, à partir de ces collages apparemment anodins que les mêmes élèves sont allés enquêter sur les conditions de la femme et des personnes âgées. Comme quoi l'approche critique des media et de l'art de l'image peut conduire aussi à «s'y connaître mieux en Réa-lité» selon l'expression de Brecht.
D'un tout autre point de vue, «La Course autour de chez soi» invite les écoliers à réaliser eux-mêmes de courts reportages sur des thèmes d'actualité de leur choix, en Suisse, dans leur environnement proche. Ce sont là deux pôles d'une même action pédagogique pour laquelle la télévision est nécessaire, voire indispensable. Parce qu'elle est source d'informations originales; parcequ'elle est une motivation à la communication; parce qu'enfin elle est partie intégrante de l'environnement actuel des enfants.
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Deux cou vertures «revues et corrigées» par les élèves d'une classe de Vicques (Jura.)
TELACTUALITE Les mouvements irrationnels de l'actualité sont propres à inquiéter le lecteur, l'auditeur et le spectateur passif et souvent désarmé. La série TELACTUALITE veut aider les jeunes à s'orienter dans la «jungle» des informations aussi contradictoires qu'omniprésentes. Ses émissions contribuent aux efforts déjà consentis par des maîtres pour développer, chez les jeunes, le sens critique; pour favoriser une meilleure compréhension des faits et événements du monde contemporain; pour les inciter à acquérir par eux-mêmes des informations de qualité et à se former leur propre opinion; pour enfin les aider à se forger des moyens d'action concrets.
Lors de l'attentat contre le président Reagan par exemple, les auteurs et participants d'une émission TELACTUALITE se sont efforcés de dépasser les premières réactions émotives pour tenter de montrer comment et avec quels moyens les media: la télévision et les quotidiens, se sont emparés de cet événement pour le faire connaître ou pour le façonnèr en spectacle.
«FAIS-NOQS UNE GROSSE TETE» ~t le titre de deux émissions ~tes diffusées dans le but de sonder l'intérêt des ensei~nts, et peut-être d'un plus large public, pour un troisième !YPe d'émissions en préparation. cette série est affectée à l'appui des enseignements romands nouveaux ou renouvelés et devrait contribuer aussi au décloisonnement des branches enseignées. Le titre choisi pour ces émissions pilotes ne fait nullement allusion à l'abondance des matières! Il désigne tout simplement les marionnettes dont la création et l'animation sont suggérées aux enfants. On aura compris qu'il s'agit en l'occurrence de soutenir conjointement les activités langagières des enfants pour la maîtrise de la langue mater nelle et des activités, commu-
nément appelées: activités créatrices manuelles. De tout autres thèmes pourront être abordés, dans des domaines très divers: les sciences, la vie économique et politique, l'environnement, etc. Le terrain est encore à explorer mais il ne fait aucun doute que la télévision peut jouer là un rôle important: par ses apports documentaires; par des incitations à dépasser l'horizon de la classe; par une motivation à communiquer le fruit de son travail et à prendre en compte celui des autres; enfin, parce qu'elle est particulièrement efficace quant il s'agit de sensibiliser un large public, souvent d'emblée et sans raison, hostile ou méfiant, face aux innovations pédagogiques.
La réaction d'un enseignant, prise parmi les nombreuses lettres qui ont suivi la diffusion des deux émissions pilotes, rend compte ici de l'intérêt suscité.
Une télévision éducative p ur qui? En Suisse romande, près de 150'000 élèves et 12 à 15'000 enseignants forment le public potentiel et prioritaire de la Télévision éducative. Mais il ne s'agit pas là de son public Qptimum. Il s'en faut et de beaucoup! En effet, l'éducation aux media, le développement du sens critique face
à l'information ou encore la sensibilisation aux innovations pédagogiques, s'adressent de manière aussi pressante à une large audience: celle des parents, des grands-parents; de tous les adultes intéressés à divers titres par ces matières nouvelles. Ce qui est bon pour l'école, s'il est de qualité, l'est aussi pour un public d'adultes, souvent pas mieux formés dans les domaines précités. Qui peut, en effet, préten-
... «J'ai suivi la première émiss ion à domi cile, en compagnie de ma femme. J'avais signalé à mes élèves l'heure de passage. Le mardi 10, une première «grosse tête» était sur mon pupitre! Un e discussion s'ouvrait spontanément avec les quelques élèves qui avaient vu la première émission. A 13 h.45, un élève arrive en classe avec une TV portative (Le second poste de la famille). La deuxi ème émission a donc été regardée en classe avec mes 20 gosses assis au sol, fac e à la TV» ... «Spontanément, les élèves m'ont demandé de pouvoir mettre la main à la pâte pour la création de marionnettes. Travail qui se fera dans les jours à venir» ... «Bravo pour cette initiative à renouveler! Une ou deux fiches de travail seraient très utiles à des non-bricoleurs comme moi» ...
dre posséder dans ces domaines les connaissances nécessaires et manifester des comportements adéquats? D'un tout autre point de vue, la présence à l'antenne et sur les écrans familiaux d'émissions proposées aussi aux classes, à l'école, est une contribution sans précédent à la transparence de l'enseignement à un moment où, précisément, nombre de parents déclarent ne plus rien y comprendre. Il est dès lors évident que «éducatif» ne saurait se réduire à «scolaire».
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La télévision éducative demain? Elle sera ce que nous voulons gu'elle soit! Le tout est de savoir quelle volonté s'exprime derrière ce «nous». Une première réponse nous est donnée par la volonté politique sans laquelle la Télévision éducative romande actuelle ne serait pas. On peut penser que cette volonté se manifestera encore car il est improbable qu'il n'en soit pas ainsi au moment même où une commission fédérale d'experts révèle l'urgence d'une éducation aux media. En s'affirmant à nouveau, cette volonté politique favorisera à tous les niveaux les décisions propres à soutenir et développer les pratiques actuelles. Elle confortera aussi praticiens et responsables qui ne ménagent pas leurs efforts pour que puissent être atteints des objectifs reconnus par tous. Conçue selon des principes évolutifs, la Télévision éducative romande peut s'adapter à des besoins nouveaux, elle a de ce fait un avenir certain. Encore faut-il que la conjoncture économique liée aux aléas des modes, qui règnent dans l'enseignement comme dans les media, ne soit le prétexte d'en réduire les moyens au moment où ceux-ci devraient être augmentés. Après quatre ans d'existence, l'entreprise est trop jeune pour que l'on puisse juger de manière péremptoire de son efficacité. L'évaluation en cours dès septembre 82 devrait lui donner l'assurance de moyens consolidés conformément aux buts définis:
«Analyser la situation globale et décrire le fonctionnement actuel de la RTVE pour mettre en évidènce: - les réalisations désormais acquises - les développements en cours - les problèmes à résoudre.»
,Fenjeu de cette réussite est plus Important qu'on ne croit. Il s'agit, ni plus ni moins, de confier à la télévision éducative ce rôle que René Berger confère à la télévision en général:
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«C'est elle qui rend visible notre monde en mouvement· c'est elle qui fournit à no~ yeux l'image de ce que nous sommes en train de deve~
* «TÉLÉFISSION», René Berger, Casterman.
Et 'cette image-là, qui niera son importance? En 1967 déjà, M. René Jotterand, président de la Commission romande de télévision scolaire concluait un article (Educateur 4/67) par la citation de Wells et de la manière suivante:
«La civilisation est une course entre l'éducation et la catastrophe.» Ce sera vrai, plus que jamais à l'âge de la télévision.
Choisissons l'éducation!
Gilbert BRODARD Délégué pédagogique à la Tél évision éducative romande.
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Des contes, des illustrations, des histoires policières, un livre, une exposition. Malgré le matérialisme ambiant, les tentations d'une consommation effrénée, le matraquage publicitaire, l'insupportable avalanche de guerres, de drames, déversée quotidiennement par les media, vos enfants, nos enfants , vos élèves rêvent encore et toujours. ' Par le pouvoir suprême de l'imagination, ils naviguent avec le même bonheur et autant de candeur juvénile dans l'espace sidéral des extra-terrestres, celui cruel et magique des fées, et dans les arcanes du roman noir. Un amalgame extraordinairement dynamique où la fraîcheur et l'idéalisme le disputent à la précision technique et au détail réaliste. En somme un cocktail qui engendre tous les espoirs. Foin donc des augures pessimistes, des déclarations à l'emporte-pièce sur
une jeunesse qui serait. .. « Vous savez, de mon temps, madame ... » Les faits sont là. Tangibles. - 120 contes - 1230 illustrations - 115 histoires policières envoyés à la Radio éducative par 135 classes, avec la complicité des ensei-
. gnants, indispensables relais et précieux catalyseurs d'enthousiasme. Du jardin d'enfants au degré secondaire, les maîtresses, les maîtres n'ont ménagé ni leur travail, ni leur effort de continuité, ni leur ouverture d'esprit - parfois en contradiction avec le sacro-saint programme. La réussite de ces trois opérations de la Radio éducative est leur réussite. Mettre en évidence leur travail, celui des élèves, celui aussi de tous ceux qui ont essayé, mais pas pu - nous ne saurons jamais combien de polars inachevés, de contes avortés, de dessins sont restés cachés dans les bancs d'école - telle était la responsabilité de la Radio éducative. C'est en partie chose faite. Dès le
mois de mars, Contes en Mots et en Images, le livre premier de contes écrits et illustrés par les élèves de Suisse romande sortira de presse. Le 18 mars a eu lieu à la Maison de la Radio à Lausanne le vernissage de l'exposition des 220 meilleures illustrations du concours. Cette exp9sition, à raison de dix jours par mois environ dans chaque canton, sillonnera la Suisse romande jusqu'en automne. Dans la foulée, nous vous invitons dès maintenant à regarder très attentivement tous les panneaux publicitaires, couvertures de livres ou de bandes dessinées et autres affiches! Ce sera l'objet du concours lancé en juin à la suite de l'écoute des meilleures histoires policières que vous nous aurez écrites. Vous pourrez alors vous mettre au travail et nous concocter l'affiche la plus suggestive, la couverture de livre la plus délirante.
Marie-José Broggi Déléguée pédagogique
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Télévision éducative TV-Scopie Le théâtre radiophonique Le théâtre radiophonique, une tradition ancienne, a connu un succès extraordinaire quand la radio était seule à porter le spectacle à domicile. Aujourd'hui, la prise en charge du spectacle par la TV a fait évoluer cette fonction. Ainsi, la Radio romande, à côté des pièces policières traditionnelles, offre des œuvres plus confidentielles. Notre reportage vous emmène dans les studios de la radio, à Genève et à Lausanne, pour passer un moment avec des auteurs, des comédiens, des metteurs en ondes, des ingénieurs du son, des bruiteurs collaborant à la réalisation d'images radiophoniques.
Le son au Festival de jazz de Montreux Un reportage sur la manière dont la télévision et la radio d'une part, les organisateurs et les musiciens du festival d'autre part, maîtrisent les problèmes posés par la production, la diffusion, l'amplification et l'enregistrement des sons de cette manifestation. De la scène où les musiciens se produisent avec l'amplification nécessaire pour la salle et le «retour de scène», à la régie son où l'on enregistre sur un «16 pistes» en vue de la production de disques ou encore au mixage spécifique pour la TV, le son subit toutes sortes de traitements qu'il est intéressant de survoler.
Documentaire Jura: la naissance d'un canton Ces trois films consacrés au Jura sont avant tout l'histoire de la fondation d'un nouveau canton. Ils constituent un document en trois volets dont la première partie expose la genèse du problème (de 58 avant J.-C. à 1974). La deuxième partie, qui couvre la période de 1974 à 1978, relate le processus de fondation du nouveau canton. Enfin, la troisième partie (après 1978) présente l'édification du dernier des Etats confédérés.
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Radio éducative L'information à travers une histoire Le long voyage d'une lettre Le facteur est perplexe ce matin. Sous ses yeux, une enveloppe étrangement libellée. Voyez plutôt: Pour une petite fille aux yeux bleus, qui a un peu plus de 7 ans et habite une maison jaune avec un jardinet devant. La rue a deux noms et la maison porte un numéro qui, disent certains, porte malheur. Le pays est formé de 23 cantons, et la petite inconnue habite la capitale du
canton dernier-né sur un continent où les enfants ne sont ni plus sages ni moins sages qu'ailleurs. Alors vous avez trouvé? Le pauvre facteur non plus. Si nous raidions à chercher le destinataire de cette lettre et si, par la même occasion, nous apprenions à libeller correctement une adresse? D'accord? Alors en route.
Actualité Les zonards Vivre au couvent La zone, le couvent! Les antipodes de la marginalité. Et pourtant, Georges Glatz, journaliste au département de la Radio Suisse romande, nous offre deux magazines d'actualité d'une rare intensité.
Il n'interroge pas. Il écoute. Des mots. Des rires. Des silences. Et la vibration de ces documents sonores est telle que les pôles contraires à première vue se rapprochent, se frôlent, vont parfois jusqu'à se rejoindre pour se séparer et se retrouver encore. Soif de paix, d'amour. Rejet des contingences d'une société matérialiste et contraignante. Un débat qui concerne en premier lieu la jeunesse d'aujourd'hui.
Chemin faisant Le nez Foin de grandes phrases et de longs discours. Le nez? Eh bien c'est... Regardez plutôt les dessins que vous propose notre graphiste Philippe Aquoise et ne manquez pas l'écoute de l'émission de Gilbert Jolliet qui vous fera entrer dans un monde peuplé de bruits, d'images sonores, de chansons qui vous feront mieux percevoir l'inestimable trésor qu'est notre nez et les sensations qu'il nous pro·· cure.
A vous la chanson Une petite demi-heure pour apprendre une chanson! De grands artistes, des musiciens et un orchestre pour vous tout seuls! C'est le miracle d'A vous la chanson, l'émission que vous propose Bertrand Jayet. A retenir pour les inconditionnels d'A vous la chanson: - Taupe grise par Yok-Yok - Le polichinelle par Ginette Girar-
dier - Hasta luego Santiano par H. Auffray - et une dernière Récréation proven-
çale avec le groupe Mont Joïà. .
A la découverte ... ... de mon village, de ma ville, de mon quartier. Deux objectifs à cette série d'émissions qui pourrait s'intituler aussi bien «L'aventure est au coin de la rue» . Regarder l'environnement et s'initier à la pratique du reportage radio. Les maîtres et les élèves intéressés par cette expérience peuvent s'adresser à: Radio éducative, Maison de la Radio, 1010 Lausanne.
Editeur responsable : Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Avril 1983
Conception graphique et illustrations : Philippe Aquoise, Lausanne
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~ .Radio Telévision Educative Romande. ~ Avril LUI/di 11 ellllardi /2 TV-ScoP!c : (( Le théâ tre rad iophonique », Le travai l de ceux qui collaborent pour la mise en
ondes d 'une pièce radiophonique.
Pro ramme d'avril à juin 1983
Mai MardiJ Documentaire: Jura 2e partie
LUI/di 9 ellllardi /0 TV-Scopie : ((Le son au Festival de jazz de Montreux ». Les differents traitements du son en vue de r umplification, du disque, de la radio ctdcla TV.
Mardi 17 Documentaire: Jura 3t' partie
Mardi 24 Documentaire: cc Trésors grecs : deuxdécouvertes qu i botl scu lcllt l' hislo irc .l)
LUI/di JO el mardi J/ Telactu a lité : cc L'événement du mois». (Mardi. en complément, un doc ument extrai t des archives de la RTSR.)
Juin lvlQl·di 7 D o cume ntaire: (Trésors grecs : deux découvc rtcsquibousculent l'hisloi re. ))
Les lundi s 18 avril , 2 et 16 ma i,et6juin dans l'émission " Sur un plateau» , vers 17 h. 50, une nouvell e rubrique d'actu alité et d 'inrormation pédagogiques pour tou s ceux qui s' intéressent il l'enseignement et a J'éducation. Lundi 23 mai, Pentecôte, pas d'emission.
LUI/di 25 ellllardi 26 Diffusions: lundi vers 17 h. 50, dans l' émission " Sur un plateau ", mardi vers 1 4 h. 30
Telactualité: uL'é \'énement du mois », En Tel"·· Ed tro fonc tion de l'actualité de la semaine préccden· e eViSIOn uca e tc ; mardi , en complément , undocumentextrait des archives de la RTSR. L-_-=---=-___ =======:::::::::=====~-=-..::::===-=-~---I
Avril M - Mercredi 9 h. JO (6-10 ans) RSR Il V - Vendredi 9 h. JO (10-16 ans) RSR Il
M 13 A vous la chanson La taupe par Yok-Yok
V 15 Initi at ion musicale Cornédie musicalc: Le manteau de Joseph
M20 Conte in achevé Lud le petit Babylonien : délai d'envoi 6 mai
V 22 C hemin faisa nt Un ancicnmêtier : poissier
M27 Folklo re, rondes et co mpti nes
V29 Ac tu ali té La voie Debronckan
Portes ouvertes sur l'école Lundi Radio Suisse romande Il /Oh. - /0 h. JO
II Fill es-ga rçons, une mèmeéduc ation?
18 L'école ouverte a u monde 25 L'éducation aux media
Radio Educative Mai Juin M 4 Environnement
Le nez. l'odorat
V 6 Anthologie La saga du rock: les années 60
M il Initi a ti on musicale L'orcil1ccncolimaçon
V 13 Ac tuali té Les zonards
M I8 L' info rmation à travers une histoire Le voyage d 'une lett re
V 20 Avouslacha nso n/récréatio n Chansons ct légendes de Provence avec Mont-Joïâ
M25 Avous lachanso n Le polic hinelle par Ginette Girardie r
V 27 Actuali té Vivre au couvent
Portes ouvertes sur l'école 2 L'enseig nemen t de la géographie
et de l' histoire: une collaboration
9 Maîtres spécialistes: cloisonnement ou cooperation
16 L'éveil des élèves aux problèmes éco nomiques (sémina ircdc Chexbrcs)
23 Pas d'émission : Lundi de Pentecôte
30 La'ngues a ncie nnes : pour quoi fai re?
M 1 C onteinachevé : épi logues
V 3 An thologie La saga du rock: les années 60
M 8 Folklore, rondes ct comptines Avcc Nazare Pereira
V 10 Evé nements d'hier et d'a ujourd 'hui L·histoirepar les archives de la SSR
MIS Conte pa r Gilles Vigneault Q uelques pas dans l'unive rs d'Eva
V 17 Avous lachanson Hasta luego Santiano par Hugues Auffray
M22 Environn ement A la découverte ... de mon quartier. de mon village: Yverdon
V 24 Actualité La publicitc
M29 0 pérati onhistoirespoliciè res Lauréa ts
Portes ouvertes sur l'école 6 Enseignantschômeurs?
13 Cours fa culta ti f, co urs à option, qui choisit ?
20 L'école R udolph Stei ner
27 L'enseig nement : une profession rermée
Po ur plus de précisio ns sur les tit res ct les co ntenus des émissio ns, se référer aux progra mm es rad io et T V publiés da ns les quotidie ns ct hebdomadaires.
Juillet V I" Opération « Histoires pol icières »
Lauréats
Qu elle différence y a-t-il entre un cours d'ACM et un cours d'ACT à l'école primaire?
pour le non-initié, c'est du chi nois.
Les ACM - Activités créatrices manuelles - s'adressent aussi bien aux filles qu 'aux garçons : coll ages, découpages aux ciseaux, au couteau à carton ou à la scie, céramique , mosaïque, vitrail , linogravure ...
Les ACT - Activités créatrices sur textiles - sont aussi des activités créatrices manuelles , mais on les distingue parce qu'e lles s'exercent spécifiquement sur des textiles, laines, cotons ou tissus: broderie, couture à la machine, tricot, crochet, tissage, macramé, batik .. .
Jusqu'à ces dernières années, les ACT (appelées anciennement travaux à l'aiguille) étaient réservées aux filles.
Pourquoi?
Une vielle habitude, ... la tradition.
Aujourd'hui, plusieurs classes innovent: fill es et garçons cousent · à la machine, brodent, tricotent ou font du crochet.
Pour les élèves, c 'est normal!
On ne fait aucune différence de sexe dans les cours de math , de français, d'allemand ou d'environnement.
Alo rs, pourquoi en fait-on aux cours d'activités créatrices?
ACM -ACT Quelle différence?
En 1 P et 2P, les cours d'ACM sont mixtes : garçons et filles réalisent le même « programme»,
Et brusquement, dès la 3P, «ON» sépare les groupes-filles des groupes-garçons.
Pourquoi?
Pas de différence dans la démarche pédagogique
Si l'on analyse la méthode d'enseignement appliquée dans un cours d'ACM et celle qui est appl iquée dans un cours d'ACT, on s'aperçoit v ite qu'il n'y a pas de diffé rence fondamentale.
Photo Serge Rappaz
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Exemple:
Dans un cours d 'ACM , les élèves vont créer un puzzle en bois.
Dans un cours d'ACT, les élèves vont créer un coussin.
A. Tout commence par le choix d'un théme.
Pour le puzzle en bois, thème choisi: une voiture ancienne par exemple. '
Pour le coussin, thème choisi: une voiture ancienne, par exemple.
B. Deuxième phase.
«Les élèves n'ayant pas d'idées» (c'est à voir !), l'enseignant doit leur fournir des informations pour enrichir leur provision d'images, pour alimenter leur imagination.
Ensemble, élèves et enseignants observent des illustrations, des diapositives que le maître a préalablement sélectionnées (un cours d'ACrY1 ou d'ACT, ça se prépare aussi!)
Dans certaines localité, les éléves auront même la chance d'aller visiter le Musée de l'Automobile où ils pourront «croquer » sur place une Lagonda 1936, une Hispano 1927, une Bugatti ou une Rolls-Royce.)
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Cette deuxième étape est extrêmement importante.
«On ne crée pas à partir de rien... L'invention repose en grande partie sur l'information engrangée par chaque individu », mais cette information doit être diversifiée et de qualité.
C. Troisième phase.
Qu'il s'agisse du puzzle (ACM) ?~ du coussin (ACT), chaque eleve dessine ou peint le projet de «sa» voiture .
Les documents ont disparu.
L'élève puise dans sa mémoire ~isuelle et dans son imagination les «matériaux» dont il a besoin pour créer «sa» voiture .
Et les projets prennent forme jusqu'à devenir définitifs, a~ format voulu .
Jusqu'ici, aucune différence entre le cours d'ACM et le cours d 'ACT.
D. Quatrième phase.
On passe maintenant à la réalisation des projets.
Au cours d'ACM, pour le puzzle, les élèves utilisent une planche de bois contreplaqué; ils apprennent à tenir correctement la scie à découper, poncer soigneusement...
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Au cours d'ACT, pour le coussin, les élèves utilisent du ti ssu ' ils apprennent à coudre à I~ , machine, à arrêter soigneusement les fils ...
(En ACM comme en ACT la technique ne s'apprend q~'au moment où l'élève en a besoin pour réaliser son projet. Elle n'est donc pas un but, mais un moyen d'assurer la création, tout comme le matériau et l'outil.)
Cet exemple montre que la différence entre un cours d'ACM et un cours d'ACT se situe au niveau:
- du matériau, bois ou tissu; - de l'outil, scie à découper ou
machine à coudre.
C'est tout!
Alors, faut- il continuer à priver les garçons des cours d'ACT?
Suzanne Dubois
Photo Oswald Ruppen
Enseignant laïc catholique
«D'où venons-nous? Où allons-nous? Par quel chemin?» C'était, il y a quelques décennies, l'introduction laconique à des cours fondamentaux de philosophie, d'enseignement religieux, de théologie ... La lumière, progressivement apportée par les réponses à ces questions, éclairait le cheminement du chrétien, enseignant ou élève.
Aujourd'hui, les interrogations demeurent, même si elles sont formulées dans un autre langage et les réponses, l'enseignant catholique continue à les chercher avec les jeunes dans une synthèse de vie entre la foi et la culture.
Quelques pistes de réflexion sur la mission de l'enseignant catholique nous sont proposées dans un texte, publié en octobre 1982, par la congrégation pour l'éducation catholique. Cette commission est, dans l'Eglise, la plus haute instance chargée d'étudier les problèmes de formation; notre évêque, Monseigneur Schwéry, en fait partie.
Le document signalé, que j 'aimerais présenter dans ses grandes lignes s'intitule:
«Le laïc catholique, témoin de la foi dans l'école>>*.
1. Quels objectifs pour un enseignant laïc catholique?
L'enseignant laïc catholique est d'abord un éducateur, c'est-à-dire un formateur d'hommes, engagé à concourir à la maturité de personnal ités autonomes et responsables, capables de choix dans une conception de vie déterminée (p. 10).
Pour atteindre ce but, l'éducateur catholique visera la formation intégrale d'un homme auquel on ouvre l'horizon sur le sens dernier de l'homme, de la vie, de l'histoire et du monde dans une présentation qui devra toujours revêtir le caractère d'une offre et jamais celui d'une imposition (p. 17).
Une conception chrétienne de l'homme suppose:
- que l'on fasse de la civilisation de l'amour une réalité;
.- que l'on présente la culture dans une perspective critique et dynamique.
L'éducateur catholique se signalera par une attention continuelle - à ouvrir le dialogue entre la
culture et la foi; - à proposer les valeurs chré
tiennes qui s'incarnent dans des comportements:
• «la liberté respectueuse des autres;
• la responsabilité consciente;
• la recherche sincère et permanente de la vérité;
• la critique équilibrée et sereine;
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• le respect, la solidarité et le service envers tous les hommes;
• la sensibilité à l'égard de la justice»;
• la conscience d'être appelé à construire une société en transformation continuelle (p. 18).
C'est la foi de l'élève qui de-, vrait inspirer ces attitudes, une
foi qui s'exprime également dans une prière filiale, une vie sacramentelle et une charité fraternelle, vécues en JésusChrist.
«L'enseignement de la religion est du domaine de l'école en général, du moment qu'elle aspire à la formation de l'homme dans ses dimensions fondamentales, dont on ne peut pas exclure la composante religieuse. En réalité, l'enseignement religieux scolaire est un droit - avec le devoir qui lui correspond - de l'élève et des parents, et il est en outre un instrument très important pour la formation de l'homme» (p. 30).
2. Une pédagogie de relations
Dans l'esprit évangélique, la pédagogie accorde la priorité au contact direct et personnel avec l'élève. Une telle relation suppose à la fois proximité et distance:
- proximité, sans quoi la relation personnelle manque de base; ,.
- distance, car l'élève doit pouvoir affirmer peu à peu sa personnalité propre (p.19).
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Une pédagogie de relations reconnaît la prééminence de la conduite sur la parole vis-à-vis de l'élève en formation. Ainsi, «plus l'éducateur vivra le modèle d'homme qu'il présente comme idéal, plus celui-ci sera convaincant et accessible» (p. 19).
Aujourd'hui se manifeste davantage l'importance de la communauté éducative à laquelle appartiennent les élèves, les parents, les enseignants, les organisate.urs et même le personnel d'un complexe scolaire (p. 13). D'où, pour l'enseignant, la nécessité d'agir en tant que membre de cette communauté:
- qu'il suscite des contacts avec les parents des élèves pour l'harmonie de l'effort éducatif;
- qu'il prête une attention constante à l'entourage socio-culturel, économique et politique de l'école dans le contexte local, régional, national;
- qu'il participe aux associations et groupes professionnels en rapport avec l'éducation, apportant sa contribution à la réussite d'une politique éducative en accord avec les droits de l'homme et les principes chrétiens en matière d'éducation (pp. 20-21 ).
3. La formation: une exigence pour l'enseignant catholique
Une préparation professionnelle appropriée s'impose à l'enseignant catholique. Il s'agit d'ac-
quérir une solide formation qui recouvre «un éventail très vaste de compétence culturelle psychologique et pédagogi~ que» (p. 16).
«Cependant, il ne suffit pas d'atteindre un bon niveau initial: il faut le maintenir et l'élever en le tenant à jour» (p. 16). «La vocation d'éducateur requiert une aptitude continuelle à se renouveler et à s'adapter. Du fait que cette nécessité d'actualisation est constante, elle se transforme en une tâche de formation permanente» (p . 35).
Cette exigence est plus marquée «sur le plan religieux et spirituel où, souvent, le laïc catholique ne perfectionne pas sa formation initiale au même degré qu'il le fait sur le plan culturel en général et, su rtout, sur le plan professionnel» (p. 32).
Si le laïc catholique renonçait à la formation permanente dans toute son étendue humaine, professionnelle et religieuse, il se mettrait en marge de ce monde qui est précisément celui · où il est appelé à vivre l'Evangile (p. 36).
4. Enseignant catholique: une vocation personnelle dans l'église
L'enseignant laïc catholique assume une profession qui est pour lui une vocation personnelle dans l'Eglise, vocation dans laquelle il est invité à allier le désintéressement et la générosité avec la défense légitime de ses propres droits (p. 22).
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La vocation de l'enseignant laïc catholique peut se réaliser :
- dans les écoles catholiques où devrait régner un esprit évangélique de liberté et de charité (pp. 25-26);
- dans les écoles aux projets éducatifs divers, à condition que ces projets ne soient pas essentiellement incompatibles avec la conception chrétienne de l'homme et de la vie (pp . 26-27).
Aujourd'hui, tout enseignant se heu rte à de nombreuses difficultés: - déficiences de l'école, de la
société; - absence de confiance dans
les structures sociales; - insécurité, sécularisation du
monde; - perte du sens de l'autorité,
de la liberté;
- crise de la famille et du mon-de du travail.
Comment réagir face à ces multiples obstacles opposés à l'action éducative? Il importe d'admettre ces difficultés avec réalisme; de plus, l'enseignant catholique s'efforcera de «les envisager et de les affronter avec l'optimisme sain et les efforts courageux que l'espérance chrétienne et la participation au mystère de la Croix réclament de tous les chrétiens» (p. 16).
Face aux exigences de sa vocation, l'enseignant catholique «se sent souvent isolé, incompris et par suite tenté de se décourager et d'abandonner ses responsabilités» (p~ 37).
Qu'il cherche appui dans sa propre foi, - source d'humilité pour re
connaître ses limites et ses erreurs;
- source d'espérance, car on ne perçoit jamais pleinement les fruits de la tâche éducative;
- source de charité pour aimer toujours les élèves (pp. 37-38).
La Parole, la vie sacramentelle, la prière nourriront la foi, l'espérance et la charité de l'enseignant laïc catholique qui devrait trouver également un appui dans la communauté chrétienne dont tous les membres sont concernés par la politique éducative du pays (pp. 38-39).
Sœur Jean-Baptiste
* Sacrée Congrégation pour l'éducation catholique, Rome, 1982. Texte en vente à la Chancellerie de l'Evêché, Sion . * Cet article ' a été publié précédemment dans le journal «La Flamme » de janvier 1983. Nous le reproduisons avec l'autorisation de son auteur que nous remercions.
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Vivre à gauche Etre gaucher: une marque de fabrique souvent difficile à porter dans une société qui veut les bons à droite et les mauvais à gauche; pourtant, les gauchers n'ont d'autre problème que celui d'appartenir à une minorité (env. 15-20 % de la population).
Photo Serge Rappaz
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C'est au cours de ses cinq premières années que l'enfant choisit une dominance latérale. Jusque-là, l'indécision marque ses faits et gestes sauf chez les rares et rigoureux droitiers. Plus l'enfant utilise longtemps dans ses activités motrices les deux côtés de son corps, mieux cela vaut. «Et pour cette raison, précise Fr. Dolto, il ne faut pas parler aux enfants d'une bonne ou d'une mauvaise main.» A partir de cinq ans, l'établissement d'une dominance franche est souhaitée pour permettre une coordination entre la main de «précision» et la main de «soutien». Les enfants chez qui l'indécision persiste, se montrent nettement plus maladroits que les gauchers ou les droitiers francs.
Naît-on gaucher? Les psychologues en la matière ne répondent pas toujours par l'affirmative. Tout dèpend de l'organisation du système nerveux. Si la nature a favorisé l'hémi-cortex droit, moteur d'activités complexes, l'enfant naîtra gaucher. En parallèle, il existe les gauchers «par erreur», destinés à devenir droitiers par dominance naturelle. Cette dominance peut être remise en cause par une lésion et, dans ce cas, l'hémi-cortex droit prend en charge la suppléance. De la même façon, nous trouvons les droitiers-pathologiques. Parlons aussi des gauchers qui s'ignorent. L'éducation, l'exemple des aînés, la nécessité de manipuler des objets conçus pour des droitiers créent la dominance droite de beaucoup d'enfants. En témoi-
Q
gne l'augmentation progressive de la proportion des droitiers de 6 à 14 ans, plus nette dans les activités enseignées que dans les activités développées spontanément.
La grande question se pose. Faut-il contrarier les gauchers? Une levée de boucliers a protégé cette minorité silencieuse! Mais comment reconnaître le côté dominant? Estee un vrai ou un faux gaucher, un vrai ou un faux droitier? Les parents indécis, à qui l'enfant pose certains problèmes scolaires relatifs à la latéralisation, peuvent recourir aux conseils d'un psychologue. Il observera la gestualité spontanée d'un enfant (jouer, taper dans un ballon, manipuler des pièces de construction, des billes, saisir une porte, se protéger le visage) et la gestualité imposée (écriture, dessin, peinture, utilisation d'outils). A partir de cette série de tests, le psychologue déterminera le côté du corps réellement dominant.
Le gaucher contrarié Un vrai gaucher vit en fonction de la manière dont sa «spécialité » est acceptée par l'entourage. On assiste encore à l'opposition de quelques éducateurs et parents face à la spontanéité d'une nature de gaucher; car, dans leur esprit, de gaucher à gaucherie il n'y a qu 'un pas ... le pas de l'ignorance . En effet, contrarier un vrai gaucher c'est prendre, alors, le risque de le rendre maladroit. Les ordres donnés sont reçus par l'hém isphère cérébral dominant, donc le droit, renvoyés à l'hémisphère ga~che et exé-
cutés par la main droite , «la bonne». Dans le dédale des circonva"lutions, les ordres finissent par s'embrouiller... et l'enfant aussi! Le gaucher, c'est un peu le vilain canard d'une couvée de cygnes. Pour réintégrer les rangs, il connaîtra des problèmes de dyslexie, de mauvaise latéralisation, de langage (bégaiement), bref!
Toute une série de difficultés qui perturberont sa personnalité. De nombreux auteurs ont souligné les carences affectives qui peuvent résulter d'une tendance gauchère mal supportée par le milieu social.
En harmonie Le choix de la main scriptrice annonce une latéralisation définitive et le plus grave handicap auquel se heurte le petit gaucher est en premier lieu l'écriture. Heureux sont les gauchers au pays de l'écriture arabe! Dans nos écoles, la maîtrise du sens des lettres demande un gros effort à l'enfant gaucher. Pour réaliser simplement cette difficulté, il suffit qu'un droitier tente d'écrire de droite à gauche. Quelle surprise de contrarier l'inclinaison progressive naturelle de sa main dominante! Le gaucher ne peut donc identifier ses gestes à ceux de l'enseignant ou de ses parents. L'apprentissage de notre écriture cursive sera plus long compte tenu de cette adaptation indispensable. L'écriture ne sera ni plus illisible, ni plus malformée que celle des droitiers.
Au début de la scolarité, l'enfant gaucher pratique quelquefois l'écriture «en miroir» (de
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droite à gauche et les lettres à l'envers), mais s'en défait assez facilement. Léonard de Vinci, lui, a écrit ainsi toute sa vie. Cela ne l'a pas empêché de peindre à l'endroit et de mettre au point des inventions prodigieuses! Confronté aux problèmes de la position et du «balayage», l'enfant gaucher évoluera rapidement et dirigera son bras «sous la ligne» en penchant le cahier à gauche, ou, plus rarement, «au-dessus de la ligne», en penchant le cahier à droite. Cette dernière position est jugée inadaptée mais il est difficile de l'empêcher lorsqu'elle est installée au-delà du niveau élémentaire. Grâce à l'introduction de la pré-écriture dans les écoles enfantines, le gaucher peut se familiariser avec toutes les formes qu'il devra utiliser. Finalement, l'enfant gaucher découvrira lui-même son système d'organisation.
Dans la vie quotidienne, les gauchers réalisent des prouesses d'habileté pour se servir de certains objets. Du couteauéplucheur à la guitare, tout (ou presque!) est conçu pour les droitiers. Force est de s'y mettre !. .. et ils deviennent plus habiles de leur main droite que les droitiers de leur main gauche. Gaucher, droitier, il serait, dans le fond, tellement plus pratique d'être ambidextre! Les expressions de langage telles que «passer l'arme à gauche», «se lever du pied gauche» ne déteindraient pas, par leur sens péjoratif, sur sur tous ceux qui «vivent du côté gauche»!
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Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire
Résolution
Le Comité de la Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire (SSPES) a pris position dans sa dernière séance quant à la tendance de certains cantons à supprimer les gymnases à temps d'étude long.
La SSPES déplore toute tentative qui limite l'éventail diversifié des possibilités de formation. Cela surtout lorsque la limitation se fait au dètriment des élèves doués. La SSPES s'élève en particulier contre les mesures qui, sous le couvert de spécieux arguments pseudo-pédagogiques, cachent en fait une volontè de réduire les dépenses. Et cela se produit quand de telles mesures recherchent une diminution du nombre de maîtres, ou veulent, par une restructuration du Secondaire 1 er degré, réduire les
exigences de formation académique des maîtres, car cela met en danger la qualité de l'enseignement gymnasial.
Par ailleurs, la SSPES s'oppose aux tendances qui visent à uniformiser dans toutes les sections du Secondaire, plan d'étude et matériel d'enseignement. Chaque section doit pouvoir disposer du plan d'étude et du matériel dont il a besoin, et il n'est pas normal de les «adapter» pour des raisons socio-politiques.
Le Comité de la SSPES prie en conséquence les autorités responsables de considérer ces remarques, et de prendre des décisions (éventuellement d'en revoir certaines) dans le sens d'un maintien d'une école secondaire efficace, menée par des enseignants qualifiés.
SSPES
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Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré
La résolution de la SSPES mérite peut-être quelques commentaires et une application de son contenu au contexte valaisan.
Le Valais a connu le gymnase à voie lente avant l'introduction du Cycle d'Orientation. A propos de la restructuration de l'Ecole valaisanne, l'AVPES avait, en 1971 déjà, émis quelques réserves. Et en 1983, le Parlement valaisan consacre la dangereuse tendance à un gymnase en peau de chagrin. L'AVPES, dans la foulée de la SSPES, affirme à nouveau qu'il n'est pas bon de refuser aux élèves intellectuellement doués de pouvoir exercer assez tôt leur esprit à des données abstraites qui leur conviennent. I! n'est pas bon non plus de refuser à des élèves dont l'intelligence est plus pratique l'exercice avec ce monde pratique.
I! ne s'agit pas d'emboÎter le pas à des préjugés hiérarchiques; il ne s'agit pas à l'inverse de placer chaque pion déshumanisé là où l'on pense qu'il aura le meilleur rendement.
Chaque individu doit pouvoir trouver la place qui lui convient. A l'école, «B» doit offrir un enseignement de qualité égale à «A», quelles que
soient par ailleurs les appellations des secteurs du CO. Mais, pour que cela soit réalisable, il faut qu'une continuité soit assurée par une certaine spécificité.
Rappelons que le choix d'une section ne saurait être la conséquence d'une sélection mécanique fondée sur, par exemple, le seul critère des notes, car cela ne dit pas /'intérêt de l'enfant.
J'en veux pour preuve le fait que trop d'élèves occupent dans nos collèges une place où ils se sentent peu à l'aise. Beaucoup s'ennuient; les uns parce qu'ils se trouvent confrontés à des problèmes qui ne les intéressent pas, qu'ils ne sont pas à même d'affronter au rythme des exigences d'un gymnase; les autres parce qu'ils sont condamnés à ronronner dans une satisfaction passive née .de sollicitations insuffisantes à l'adresse de leurs facultés intellectuelles ...
I! est vrai que je décris la situation de façon quelque peu cari·caturale; il n'en reste pas moins qu'il ne faut pas opposer élitisme à uniformisation et médiocrité.
C. Borel correspondant CPr/APVES Il
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Activité SPVal
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Il y a trois mois que le comité cantonal renouvelé travaille avec une certaine intensité comme le confirment les nombreuses réunions «marathon» dans lesquelles le frugal sandwich de la pause contraste avec le copieux menu des dossiers à l'étude.
Afin de vous informer des préoccupations actuelles de notre association, je vous propose un tour d'horizon des activités de son comité.
Contacts
Par souci d'information et afin d'éviter des décisions en vase clos, le CC estime indispensable d'établir de nombreux contacts avec d'une part les autorités et d'autre part les représentants des diverses commissions d'enseignants.
Ainsi une première entrevue entre M. Pannatier accompagné des inspectrices et inspecteurs et le CC in corpore a permis d'aborder les thèmes suivants:
a) Prime de renchérissement. M. Pannatier a dénoté une certaine crispation du corps enseignant vis-à-vis de la prime de renchérissement. S'il est exact que les enseignants ne voient pas de gaieté de cœur supprimer de leurs acquis sociaux, le CC souligne que ce problème uniquement corporatif n'a eu en aucun cas de répercussion sur la vie de la classe.
b) -La pléthore. Après avoir exposé les raisons de la pléthore, M. Pannatier souligna que malgré les mesu-
res prises, le problème risquera de devenir plus aigu et qu'il ne sera plus possible à l'avenir d'éviter des licenciements.
c) Surcharge des programmes. Sans remettre en cause le plan d'études romand, les membres du CC ont exprimé leur souci quant à la mise en place des nouveaux programmes. Ils constatent une carence de moyens d'enseignement et relèvent les désagréments pour les élèves, de cette période de tâtonnements pédagogiques.
En conclusion, le CC souhaite que le dialogue instauré se prolongera par d'autres rencontres favorisant ainsi une collaboration nécessaire pour le bien de notre école.
Le CC a en outre invité:
- les présidents de districts, afin de procéder à une analyse des projets de la loi sur
,l'instruction publique; - Mmes Beausire et Luyet, pré
sidente et vice-présidente de la section ACM;
- Antoine Mudry, président de la CIM, qui a rapporté les conclusions d'une étude mandatée par le CC concernant la caisse de chômage et le statut des remplaçants;
- François Mottet, membre de la commission de chant;
- Maxime Gay-des-Combes, président de la CDM (classes à degrés multiples). M. Gay-des-Combes a insisté sur le caractè"e social et po-litique que revêt le maintien de ces classes dans les petits villages. Maintien qui implique par corollaire, l'obligatiqn d'assurer l'intégralité
•
des programmes dans des conditions astreignantes pour le maître et pratiquement irréalisables sans appuis pédagogiques et didactiques.
Mise en place de l'innovation
Le CC a pris connaissance d'un rapport effectué par les enseignants du district d'Hé-rens au mois d'avril 1982. Il transparaît de ce travail un sentiment d'insécurité et de mécontentement relatif à l'introduction de méthodes nouvelles.
Suite à ce rapport et pour répondre à un vœu exprimé à réitérées reprises par une large frange du corps enseignant, le CC va consacrer une grande partie- de ses forces à l'étude attentive de la mise en place de l'innovation. C'est en effet un lieu commun de rappeler que depuis quelques années, les enseignants sont soumis à force recyclages afin d'appliquer dans leur classe de nouvelles méthodes d'enseignement (mathématiques - environnement - français).
S'il est considéré comme normal que tous ces changements n'aillent pas sans provoquer quelques remous, il est par contre indispensable que l'ensemble des enseignants soient fixés d'une manière précise sur les objectifs et les structures des nouveaux programmes. C'est pourquoi tant le CC que la commission pédagQgique travailleront dans un climat qui ne se veut à aucun prix polémiste afin de permettre une analyse sereine des nouvelles méthodes ainsi que la façon dont cette innovation a été mise en place. Dans cette optique, le CC souhaite procéder par le truchement des présidents de district à une vaste consultation de la ' base. Il est d'une grande importance que les enseignants, praticiens confrontés quotidiennement à la réalité de l'école soient écoutés en vue de perspectives positives d'améliorations.
J.-M. Abbet
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LaSPR et son prochain congrès
P.S. Nous traiterons, dans de prochains articles, du contenu général du Rapport Congrès 1983 ainsi que du programme de cette manifestation.
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Les 18 et 19 novembre 1983 pour la première fois de so~ existence, la SPR tiendra son congrès en Valais, à Sion. Le comité d'organisation, sous la présidence de Henri Héritier travaille de pied ferme pou; garantir et offrir aux participants un séjour chaleureux. Les débats, sur la base d'un rapport rédigé par Madeleine Raboud-Oeslarzes, auront pour thème La sélection, sujet oh combien d'actualité.
Mis sur pied chaque quatre ans, en principe, et à tour de rôle dans les divers cantons romands, peu nombreux seront les enseignants qui pourront se targuer d'avoir, au cours de leur carrière, accueilli deux congrès SPR. Cette occasion d'échanges, d'ouvertures, de rencontres n'est pas à négliger et unissons-nous enseignants valaisans, en' novembre prochain, pour partager avec nos cOllègues de toute la Romandie nos idées, notre amitié et... nos spécialités.
Au sein de la Société pédagogique romande, la SPVal est la dernière venue des sept sections. Si dans les autres cantons, l'appartenance à la SPR va de pair avec l'appartenance à l'Association cantonale - les cotisations sont retenues ou encaissées globalement - les enseignants valaisans sont
soumis à des conditions particulières: l'encaissement de leur cotisation représente une opération indépendante exprimant ~insi une participation plus volontaire mais qui n'est malheureusement pas massive.
Partenaire important de la coordination romande et interlocuteur auprès de laConférence des chefs de département (COIP), de la Conférence des chefs de service (CSI), la SPR peut paraître éloignée de l'instituteur confronté à ses propres problèmes de classe; pourtant son action s'exerce profondément au niveau des mtJltiples commissions d'élaboration, d'évaluation ou d'aménagement des programmes ou des moyens d'enseignement.
Au cours du mois de mai, vous serez invités à vous acquitter du montant de la cotisation SPR 1983 et de l'Educateur. Nous souhaitons que vous compreniez l'intérêt, pour l'école romande, d'y souscrire; le congrès de Sion justifiant doublement ce choix.
La plaquette du rapport du Congrès SPR 1983 parviendra, dans le courant du mois d'août, à tous les enseignants membres de la SPR.
H. Grenon
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SECTION ACM/SPVal
Questionnaire OOIS Secteur ACT/ACM
1. Utilisez-vous actuellement les services de l'OOIS, secteur des ACM? ....... .
Si oui: * régulièrement * de temps en temps
Qu'allez-vous y chercher? * des tissus * de la laine * du petit matériel "Ii de la documentati.on * des idées
Etes-vous satisfait par ce secteur?
Suggestions: ... ..... .... ... .
Sinon:
Pourquoi n'utilisez-vous pas les servi-ces de ce secteur? .............. .... .
Si vous y trouviez d'autres matériaux, vous y rendriez-vous plus souvent? ..
Qu'aimeriez-vous y trouver?
Suggestions:
OUI
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NON
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2. Désireriez-vous trouver de l'outillage en prêt? .... . .... . ... . ... . . . . ..... .
Matériel en prêt: * matériel pour linogravure * matériel pour graver le cuir * fers à pyrograver * cadres à tisser
Ce matériel pourrait être mis a Jour aprés chaque cours d'été, selon les nouvelles techniques.
3. Désireriez-vous trouver de l'outil l'age à acheter? ..... . ................... .
Quelle sorte d'outillage? .. .... ..... .. .. ... .
4. Le secteur «Bibliothèque» ACM est-il suffisant? ........................ .
Suggestions:
5. Utilisez-vous des diapositives pour vos cours d'ACM/ACT? ... . .... . ....... .
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Trouvez-vous toujours à l'ODIS ce dont vous avez besoin? ... . .......... . . .
Suggestions: .
Aimeriez-vous y trouver des dias «artistiques» ? (sur les techniques que nous enseignons: mosaïque, vitrail, sculpture, etc.) ........ . ........ . ......... . . .
Suggestions:
6. Utiliseriez-vous une liste de fournisseurs pour les matériaux nécessaires auxACM? ....................... . Suggestions: ... ....... ...... ............................. .
7. Autres suggestions ou remarques:
Je suis * un(e) enseignant(e) ACM * un(e) enseignant(e) généraliste * une maîtresse en économie familiale
* cocher ce qui convient
Questionnaire à renvoyer d'ici fin mai à:
ODIS Gravelone 5 1950 SION
ou Section ACM/SPVal Rue des Finettes 11 1920 MARTIGNY
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44 Photo Claude Voui/loz 45
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EXERCICES
Nouveaux moyens d'enseignement
«Au dépôt scolaire»
«La maison des sons»
Pour qui et pour quoi un tel jeu?
Ce matériel s'adresse en particulier aux classes de deuxième enfantine.
Il permet des activités individuelles et de groupes, en rapport avec l'enseignement renouvelé du français.
Quand présenter le jeu?
Après avoir proposé à l'enfant beaucoup d'activités qui l'amènent progressivement à une écoute de plus en plus fine pour saisir un ~essa~e sonore, musical, rythmique ou parlé, ce jeu sera introduit chez l'enfant prêt à l'écoute des phonèmes.
". permet aux institutrices des possibilités multiples: elles vo'nt l'Inclure dans leur propre pédagogie du langage et de la prélecture.
Ce matériel assure en outre une liaison heureuse entre enfantine et pr~:nière . pri~aire: son utilisation pouvant être prolongée en premlere pnmalre pour respecter le rythme de certains enfants.
Ce jeu figure sur le bulletin de commande du Dépôt scolaire pour l'année 1983/1984.
Mathématique 4e année
La rentrée scolaire 1983-1984 sera marquée par l'arrivée dans les classes de 4e primaire de la deuxième génération des ouvrages romands. .
En e~et, suite à une évaluation prenant en compte l'avis des enseignants (enquêtes auprès des maîtres, groupes cantonaux des moyens d'enseignement) et de l'attitude des èlèves face aux r:n?yens d'enseignement utilisés depuis 1976 (tests proposés aux eleves), une nouvelle méthodologie, de nouvelles fiches et un nouveau matériel seront à la disposition des maîtres et des élèves.
La deuxième édition de ces documents, réalisée par le même groupe d'auteurs que la première, se veut, par ses accents nouveaux, une aide précieuse pour le maître dans la recherche d'une attitude méthodologique toujours mieux adaptée.
Cahier écriture liée droite
Ce cahier d'exercices à l'usage des élèves de 2e et 3e P. correspo~d à l'écriture romande. Il sera utilisé avec profit, après I~s ,exercices d'~ssouplissement de la main et du tracé préco-
1
___ : 1 nlses par la methodologie romande. Les différentes réglures ----~- favoriseront l'apprentissage des lettres, de leur proportion et de
L========:::!::===:::=...J.. leur enchaînement.
Heureux, ensemble, cahier de l'enfant
Textes de Marie-Carmel Plissart Dessins de Alexandre Hollan et Chantal van der Plancke Editions Lumen Vitae, 186, rue Washington, B-1050 Bruxelles 1982, 80 pages
Jusqu'ici, les catéchistes qui utilisaient les fiches Heureux ensemble en deuxième primaire n'avaieht aucun document à remettre entre les mains des élèves . Cette lacune est maintenant comblée puisque Sœur Marie-Carmel Plissart et son équipe nous proposent un cahier de l'élève qui répondra à l'attente de tous les enseignants qui souhaitent mettre en œuvre une pédagogie active.
Ce cahier est d'abord un manuel de l'enfant. Il contient les textes essentiels qui pourront servir aussi bien à la mémorisation qu'à la prière. Les illustrations sont abondantes et bien faites.
Ce cahier est aussi un outil pédagogique. L'élève est invité à enrichir son livret par ses propres productions (textes, dessins). De nombreuses suggestions d'activités, de réflexion lui permettront à la fois d'intérioriser le contenu de la leçon et de s'exprimer personnellement. ,
Enfin et ce n'est pas sa moindre qualité, le livret est un moyen d'inté'resser les parents. Il contient, en effet, des textes destinés aux parents: informations sur ce qui a été fait en classe, suggestions pour prolonger la catéchèse en famille.
Fruit de la grande expérience et du talent pédagogique des auteurs, ce cahier, entièrement nouveau, ne peut être que recommandé. Son prix le met en outre à la portée de tous.
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Nouvelles acquisitions à 1'0018
Littérature
- BILLE, Corinna. - Douleurs paysannes, Castella, 1978.
- BILLE, Corinna - PILET, Suzi. - Finges, forêt du Rhône, Edition du Grand Pont, 1975.
- PONT, Gabriel. - Le cep, Edition du Château Ravire, 1977.
- PONT, Gabriel. - Ruth, Le livre de l'Amie, Edition Château Ravire, 1973.
- PONT, Gabriel. - Résonnances, cité d'Octodure, 1979 .
- CLAVIEN, Germain. - Fleurs de l'aube, La Douraine, 1982.
- CLAVIEN, Germain. - Désert de mon âge, Payot, 1961.
- PACCOLAT, Jean-Paul. - Maurice Chappaz, Editions Universi-taires.
- LUGON, Clovis. - Quand la Suisse française s'éveillera Genève, Perret-Gentil, 1983. '
- NANCHEN, Dominique - PACCOLAT, Jean-François -SCHWARTZ, Olivier. - Propositions de leçons pour l'enseigne.ment de la poésie au cycle d'orientation et au gymnase, Institut de pédagogie de l'Université de Fribourg, 1983.
- LÉONARD, Marie-Sylvie. - Déhiscence, Edition du ClairObscur, 1982.
Histoire
- MAZIN, Jean-Michel. - Au temps des dinosaures, Nathan.
- BROCHARD, Philippe. - Chevaliers et châteaux-forts, Nathan.
- NOUGIER, Louis-René. -Avec les hommes préhistoriques au temps de Cro-Magnon, Nathan.
- BERTON, Georges. - Alexandre le Grand, Bordas, 1982.
- BERTON, Georges. - Christophe Colomb, Bordas, 1982.
- Le Conseil de l'Europe, guide succint, Direction des services de Presse et d'information, 1982.
- Informations fiscales de la commission intercantonale d'information fiscale, Berne.
- NOEL, Emile. - Comment fonctionnent les institutions de la communauté européenne, Office des publications officielles des communautés européennes, 1981.
Géographie - ROUGERIE, Gabriel. - Géographie des paysages, PUF, 1977.
- DOLLFUSS, Olivier. - L'espace géographique, PUF, 1980.
- LlBAULT, André. - La cartographie, PUF, 1972.
- GEORGE, Pierre. - Géographie industrielle du monde, PUF, 1979.
- CLAVAL, Paul. - La nouvelle géographie, PUF, 1982.
- DAVIDSON, Basil.- Les royaumes africains, Time-Life, 1982.
- CHAMBERLlN, E.R. - Rome, Time-Life, 1976.
Environnement
- GEORGE, Pierre.- L'environnement, PUF, 1971.
- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - La vache, Gallimard-Tour-nesol, 1983.
- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - Le loup, Gallimard-Tournesol, 1983.
- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - La fourmilière, GallimardTournesol, 1983.
- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - Le chêne, Gallimard-Tour-nesol, 1983.
- CAMPBELL, Andrew. - Rivages marins, Bordas, 1983.
- MOODY, Richard. - Les fo~siles, Bordas, 1983.
- ANDREWS, John. - Les oiseaux, Bordas, 1983.
- RUSH FORT, Keith. - Les arbres, Bordas.
- DURREL, Gérald - DURREL, Lee. - Le naturaliste en campagne. Guide pour découvrir la nature, Bordas.
- Vins du Valais, Ed. Vie, art, cité, 1978.
Pédagogie, psychologie - Janusz Korczak, l'homme, le médecin, l'éducateur, le poète, A
la Baconniére, 1982.
- FOURNIER, Gilbert-François. - Du lycée à l'université, contribution à l'orientation des bacheliers. Association suisse pour l'orientation scolaire et professionnelle, 1982.
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- Les prévisiC?ns d'effectifs scolaires en Suisse, conséquences, mesures a prendre, compte-rendu des séminaires de Brunnen des 6 et 7 mai 1982, confér~ce suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publiq e, Genève, 1983.
- Réflexions sur l'évaluation de l'élève, Rapport d'atelier 1 SIPRI. '
- DUÇAMP, Jean-Louis. - Les droits de l' omme racontés aux enfanls, Ed. Ouvrières 1983. S BOSSUET, Gérard. - L'ordinateur à l'école, PUF, 1982.
- DOLTO, Françoise. - Séminaire de psychanalyse d'enfants Seuil, 1982. '
- FERRARI, Pierre - de LEONE, Cathia. - La merveilleuse histoire des notes, Larousse.
- PRALONG, Charles.-A. - Expérience d'initiation à la sémiologie iconographique dans le cadre de l'école primaire et de la formation des enseignants, Université catholique de Paris 1981. '
- LEPRINCE-RINGUET. Louis. - L'Aventure de l'électricité, Flammarion, 1983. '
- BRISAC, Catherine. - Le vitrail, Ouest-France, 1980.
- BOURGEOIS, J.M. - Le sport et l'enfant, Euromed, 1980.
Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N0 11, avril 1983 Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 23 40 04
Sommaire 1. Liste des enregistrements vidéo.
Enregistrements vidéo
Complément N0 3 - Catalogue novembre 1982
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Société
Thème - N0 VHS S 54 VHS S 55 VHS S 56 VHS S 57 VHS S 58
Titre Etre transsexuel Appel au monde libre (prison) La «bof génération» Prostitution: zéro de conduite Treize femmes en colére (égalité de droit)
Troubles du comportement
VHS TC 15 VHS TC 16
Mœurs en direct : la délinquance Adolescents en fugue
Institutions, expériences
VHS 1 16 Pramont (Table ouverte)
Education
VHS E 14 Enfance multiple: ~omment suivre les jeux et devoirs?
VHS E 15 M.-J. Harper a pleuré la nuit derniére (enfant battu)
. Psychologie
VHS P 12 Vivre avec le terrorisme
VHS P 13 Deux livres sur Freud VHS P 14 Les mauvais démons
Psychiatrie
VHS y 16 Les parasites (film sur l'aveuglement de la bu reaucratie)
VHS 0 4 Jean Ziegler parle des «Rebelles»
Handicapés physiques
VHS H 17 La plénitude (un aveugle) VHS H 18 Victoire sur l'adversité
Médical
VHS M 41 VHS M 42 VHS M 43
Génétique
VHS G 4 VHS G 5
Neurologie
VHS N 1
L'adolescent à l'hôpital La responsabilité des médecins Santé: la douleur
La révolution cellulaire Les codes secrets de la vie
Les systémes du cerveau
Durée 60' fiche 50' fiche
120' fiche 30' fiche 60' fiche
3x50' fiche 30' fiche
75' fiche
60' fiche
95' fiche
110+40' fiche
30' fiche 55' fiche
105' fiche 30' fiche
55' fiche 25' fiche
55' fiche 75' fiche 60'
60' fiche 60'
60' fiche
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Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat
Séance du 31 mars 1982
LE CONSEIL D'ÉTA T,
vu sa décision du 22 mars 1978, relative aux maîtres de l'ensei.gnement primaire qui accomplissent un stage d'une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel ;
considérant que cette décision est maintenant caduque;
vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de la pléthore qui touche le secteur de l'enseignement primaire;
sur la proposition du Département de l'instruction publique,
décide:
de proroger au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant les maÎtre~ de l'enseignement primaire q~1 accomplissent un stage d une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel.
Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat
Moulin
Séance du 22 mars 1978 LE CONSEIL D'ÉTA T,
ouï le rapport de M. le chef du Département de l'instruction publique concernant les mesures destinées à éviter la pléthore de. ma!tres dans renseignement prlm8!re;
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considérant qu'il convient, dans le cadre des dispositions à prendre, de favoriser le perfectionnement des jeunes enseignants surtout, principalement dans la connaissance d'une deuxième langue nationale, en leur recommandant des stages dans des pays étrangers;
attendu qu'une telle mesure, favorable sur !e plan pédagogique et professIonnel, aurait aussi pour effet de procurer de meilleures possIbilités de travail à des maÎtres qui seraient sans emploi;
considérant qu'l! y a lieu d'accorder des avantages aux maÎtre~ de. renseignement primaire qUI sUIvraient les présentes recommandations;
sur la propositi~n du Département de /'instruction publique,
décide:
1 . . Les ,!,a/~res de renseignement primaIre qui accomplisse'}t. un stage d'une année au IT}tnlmum en vue de leur perfectIOnnement professionnel, notamment dans le domaine de la connaissance d'une deuxième langue nationale, bénéficient des avantages suivants:
a) les années de stage comptent comme années de service - pour l'obtention de la prime
d'ancienneté' - pour l'?btention des- titres pé
dagogIques suivant le certificat de maturité pédagogique;
b) ces années de stage ne font pas perdre le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime de fidélité .
2. Pour 'être mis au bénéfice des avantages précités, les maf'-. tres concernés doivent s'annoncer préalablement au Département .de l'instruction publique, en lUI communiquant les indicati~ns. relatives au stage envisage (lIeu, nature, durée) et en obtenir l'autorisation. A la fin de celui-c/~ une attestation sera transmise au Département.
3 . La présente décision prend effet au J er septembre J 978. Elle vaut jusqu 'au 3 J août J 982. A la fin de cette période de quatre ans, la situation dans le domaine de remploi des enseignants primaires, l'effet des mesures arrêtées ci-dessus permettront de déciderde la prorogation éventuelle des présentes dispositions.
4 . Le Service cantonal de renseignement primaire et des écoles normales et la comptabilité générale de l'Etat sont chargés de l'application des présentes dispositions.
Pour copie conforme, Le chancelier d 'Ètat
Moulin
Séance du 31 mars 1982 LE CONSEIL D'ÉTA T,
vu sa décidion du 22 mars 1978 relative au calcul de la prime de fidélité pour les ensei~nants du degré primaire qui Interrompent provisoirement leur activité;
considérant que cette décision est maintenant caduque;
vu la nécessité d 'en proroger ses effets en raison de l'aggravatio n de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des écoles primaires;
sur la proposition du Département de l'instruction publique,
décide:
de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant le calcul de la prime de fidélité pour les enseignants des écoles primaires qui interrompent provisoirement leur activité.
Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat
Moulin
Séance du 22 mars 1978 LE CONSEIL D'ÉTA T,
ouï le rapport de M. le chef du Département de l'instruction publique sur les mesures destinées à éviter la pléthore de maÎ-
1 tres dans renseignement primaire;
considérant qu'il y a lieu, entre autres, dans la situation actuelle, de permettre et de favoriser les interruptions d 'activité pour procurer des possibilités de travail aux nouveaux enseignants qu/ sortent des écoles normales;
attendu que le règlement sur la prime de fidélité a pour effet
1 d'empêcher ou de limiter ces interruptions, dans le sens qu 'un arrêt de travail d 'une année fait perdre tout le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime;
considérant toutefois que la fidélité à la profession est un élément positif qu'il importe de sauvegarder, et que les mesures prises en vertu de la présente décision ne doivent revêtir qu 'un caractère exceptionnel et transitoire, applicable à un secteur nettement délimité de la fonction publique;
sur la proposition du Département de l'istruction publique,
décide:
1. Les interruptions de travail survenant dans renseignement primaire entre le J er mars 7978 et le 3 7 août 7982 ne suppriment pas le bénéfice des années antérieures pour le calcul de la prime de fidélité. Cette clause est subordonnée à la condition que les maÎtres concernés suivent au minimum une semaine par année de cours de perfectionnement agréés par le Département de l'instruction publique.
2. La présente décision est prise à titre exceptionnel en vue de libérer des postes de travail. 3 . La situation dans le domaine de remploi des enseignants primaires sera revue en 7982 et pourra conduire le Conseil d'Etat à proroger les dispositions ci-dessus.
4 . Le Service cantonal de renseignement primaire et des écoles normales et la comptabilité générale de l'Etat sont chargés de l'application des présentes dispositions.
Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat
Moulin
Séance du 31 mars 1982
LE CONSEIL D'ÉTA T,
vu sa décision du 9 juin 1978 relative aux enseignants sans poste fixe en raison de la pléthore;
considérant que cette décision est maintenant caduque;
vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de l'aggravation de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des écoles primaires ;
sur la proposition du Département de l'instruction publique,
décide :
de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 9 juin 1978 concernant les instituteurs et institutrices formés en Valais qui ne pourraient en raison de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1982 et qui de ce fait s'engageraient en qualité de remplaçants.
Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat
Moulin
Séance du 9 juin 1978
LE CONSEIL D'ÉTA T,
vu la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 7978 chargeant le Département de l'instruction publique d 'étudier un statut particulier pour les maÎtres qui n 'auront pas un emploi permanent au début de l'année scolaire 7978-7979 et qui seront engagés dans des remplacements;
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considérant qu'il ya lieu d 'établir une distinction entre les maÎtres qui accomplissent des remplacements occasionnels et ceux qui ne pourront obtenir un poste fixe en raison de la pléthore,'
vu les mesures générales adoptées par le Conseil d'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à éviter les effets d'une trop grave pléthore de maÎtres dans l'enseignement primaire,'
sur la proposition des Départements de l'instruction publique et des finances,
décide:
1. Les institutrices et les instituteurs formés en Valais, qui ne pourraient en raison de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1978 et qui de ce fait s 'engageraient en qualité de remplaçants bénéficient des dispositions arrêtées ci-après:
1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du règlement concernant le traitement du personnel enseignant auxiliaire et des remplaçants "
1.2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionnellement à la durée de leur activité les allocations de ménage et les allocations familiales prévues pour les titulaires de classes "
1.3 En cas de maladie ou d'accident survenant en cours d'activité, les remplaçants dont il est ici question sont mis au bénéfice des dispositions de l'article 10 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et 'secondaires.
54
Le calcul du traitement de maladie est basé sur celui d'un maÎtre titulaire et doit correspondre aux années de service du remplaçant et à la durée de la scolarité en vigueur dans la commune où celui-ci a exercé sa dernière activité " ce traitement est servi pour une période maximale de 6 mois;
1.4 Les communes, respectivement les commissions scolaires des écoles régionales assurent les remplaçants contre les risques d'accidents professionnels, au même titre que les titulaires des classes "
1.5 En cas d'interruption de travail pour cause de grossesse et d'accouchement le traitement prévu pour les titulaires est versé à la remplaçante dont il est ici question durant trois semaines au maximum, conformément aux dispositions figurant sous chiffre 8 de la décision du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision "
1.6 Lors de l'accomplissement d'un service militaire, obligatoire ou non obligatoire, l'Etat sert au remplaçant dont il s'agit ici, s'il est engagé depuis plus d 'une année au service de l'Etat, le traitement complet du titulaire d'une classe iusqu 'à concurrence de 6 mois conformément aux dispositions prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision.
Si la durée de l'engagement avant le service militaire, est inférieure à l'année, la part du traitement à payer est déterminée par la décision du Conseil d'Etat du 9 iuil/et 1969,'
1.7 Tout remplacement dOnt la durée effective dépasse 90 iours (congés d 'été, de la Toussaint de Noël, de Carnaval et de Pâques non compris) compte comme année de service déterminante pour le calcul de la prime d 'âge et de la prime de fidélité .
2 . Les instituteurs et les institutrices concernés par cette décision ont l'obligation de s'annoncer par écrit au Département de l'instruction publique, Service de l'enseignement primaire et des écoles normales iusqu 'au 20 août qui précèd~ l'ouverture de l'année scolaire.
3. D'entente avec les commissions scolaires et les directions d 'écoles, le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales s 'efforce de fournir en priorité des activités de remplacement aux maÎtres sans emploi permanent, désignés sous chiffre 1 de la présente déciSIOn.
Demeurent réservées les questions relatives aux qualifications professionnelles.
4. Conformélnent aux dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel en-seignant les commissions scolaires et les directions d 'écoles sont tenues de signaler au Département de l'instruction publique tous les cas de remplacement. Elles font appel en priorité aux enseignants désignés sous chiffre 1 de la présente décision : la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique.
5. La ((Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignantJ) est priée d 'étudier des possibilités d'adh~sion po~r, les maÎtres et les maltresses d ecole dont il est ici question et de présenter ses propositions .au Département de l'instructIon publique si possible ~vant ro~verture de la prochame annee scolaire.
6. Les institutrices et les instituteurs qui n'accomplissent que des remplacements occasionnels sans être à la recherche d'un emploi permanent demeurent soumis aux anciennes dispositions les concernant. Celles
contenues dans la présente décision ne leur sont pas applicables.
7. Les mesures d 'application et autres ' dispositions de détail non contenues dans la présente décision sont prises d'entente entre le Département de l'instruction publique et le Département des finances.
8, La présente décision qui entre en vigueur le 1 er septembre 1978 est valable jusqu 'au 31 août 1982.
Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat
Moulin
Congés des enseig'nants Nous rappelons que les congés d'une ou d.e deux années accordés par l'autorité de nomination (conseil ?ommun~1 ou commission scolaire régionale) au personnel enselg,nant dOivent être ratifiés par le Département de l'instruc~i~n publique, conformément à l'article 22 du réglement du 20 JUin 1963 concernant l'engagement du personnel enseignant.
Il y a de plus obligation à m~ttre au ,co~cours officiellement, ~vec indication précise de la duree provIsoire (une o~ deux an~ees), les postes devenus vacants par le fait des conges accordes.
Dans la lettre d'engagement adressée au remplaçant, les autorités de nomination mentionneront le nom de la personne remplacée, ceci pour éviter tout male.ntendu ultérieur.
Département de l'instruction publique
Une semaine à vélo:
Du 30 mai au 5 juin 1983, le vélo - moyen de locomotion de tous les jours - fera l'objet d'une campagne publicitaire dans toute la Suisse. Il s'agit d'une opération conjointe des offices fédéraux de l'énergie et de la protection de l'environnement, ainsi que de l'Association suisse des transports et les communautés cyclistes locales,
Cette manifestation vise à convaincre chacun, adultes et enfants, que le vélo conjugue à merveille l'économie et l'écologie, tout en rappelant aux autorités municipales et aux ingénieurs responsables les besoins du trafic non motorisé. Le 5 juin, journée mondiale de l'environnement, sera aussi la journée du vélo dans tout le pays, comme ces années passées. De plus, des affiches et une brochure vanteront les mérites de la petite reine pour les courtes distances.
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Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1983-1984
Pour enseignants(es) sans poste fixe (selon décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978)
Le(la) soussigné(e): ..... . . ......... ... ...... ....... .. .
Nom: .... . , . ... .. ... . . .... . . . .. . Prénom: .
Date de naissance: No de téléphone (indispensable):
Domicile: .... , ..... . .... .. .... .. ... .. ... ... . .. .... ......... .. .. . Adresse exacte: .. .... . . . ...... .. ... .... .. . . ...... .. .... .
Titres pédagogiques obtenus:. D Certificat de maturité pédagogique en 19 .
D Autorisation d'enseigner en 19 .
D Brevet pédagogique en 19 ..
(Marquer un x dans la case qui convient)
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1983-1984 aux conditions approximatives suivantes:
Périodes: ... ... .. . . ............... . ... .. ..... .. .. ....... .. .. .. .... . .... .. ..
Durée: du au ...... . . .
Degrés: .... ...... ... . ....... .... .. . ... ........ . . . Régions: .. .. . ... ... .. .... ... ........ ... .. .
Lieu et date : ... . ...... .... .. .... .. ... ... . .. . ... .. .... .... . Signature: ... ..
REMARQUES:
Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais à la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Planta 3 - 1951 SION
56
Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1983-1984
Pour enseignants(es) ayant cessé leur activité régulière
Le(la) soussigné(e):
Nom: . Prénom: . ..... .... .. .. ...... . . ... .
Date de naissance: ..... No de téléphone (indispensable):
Domicile: ... .. . ... .. ... ....... .... .... .. ... .......... .... . Adresse exacte: .. .... ...... ........... ... ... . ....... ....... .. .... . .
Titres pédagogiques obtenus: D Certificat de maturité pédagogique en 19 .. .... ...... .. .. ... ....... .
D Autorisation d'enseigner en 19 .. .. .. ....... . .. ......... ..
D Brevet pédagogique en 19 .. .......... ... .. .... . . ...... .. ... . .
(Marquer un x dans la case qui convient)
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1983-1984 aux conditions approximatives suivantes:
Périodes: .. . . . ....... . ......... ..
Durée: du ... ...... .... .... ..... ............. .......... . ..... .. ........... . au .
Degrés: ..
Lieu et date:
Régions: .. .... ,. ............ ........... ........ .... .. ,. .... ... ........ .. ...... .
Signature: .. ..... ........... .
REMARQUES:
Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, ,mais à la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des ecoles normales
Planta 3 - 1951 SION
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Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au cycle d'orientation
1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire
1. 1 Calcul de la moyenne annuelle par branche
Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme est divisée par 4.
Ex. grammaire-orthographe 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8
4 = 4,5
Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3.
Ex. ACM: 4,9 + 5,3 + 5,2
3 5,1
1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe
Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e colonne) de chaque ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes
Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6
7 = 4,6
1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale
Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e colonne) de chaque ligne (éviter d'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisée par le nombre de lignes.
Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 + 5,3 + 5,2
12 4,9
2. Passage au CO (division A, B, BT)
2.1 Pour être promu au CO, l'élève doit obtenir au minimum une moyenne annuelle de
- 4 aux branches du 1 er groupe (5e + 6e P) et - 4 à la moyenne générale (5e + 6e P)
2.2 L'élève doit avoir réussi sa 6e primaire (double 4): en cas d'échec, il redouble la 6e P pour autant qu'il lui reste au moins 3 ans de scolarité obligatoire à accomplir.
2.3 S'il ne lui reste plus que 2 ans et s'il n'a p~~ :éussi la 6e P, il doit fréquenter les classes terminales de la diVISion B du CO.
2.4 Le point ci-dessus est applicable, par. an~logie,. a~x élèves fréquentant les classes de 3e, 4e et 5e primaires ainsI que les classes de développement.
2.5 Les cas particuliers (langue étrangère, ~aladie prol.ong.ée ... ) sont à soumettre aux inspecteurs de l'enseignement primaire.
3. Admission en division A du CO
3.1 Pour être admis en division A, l'élè~e d~it. réussir un examen d'admission. Cet examen a lieu le jeudi 16 JUin 1983.
3.2 Les élèves dont la moyenne générale (5e + 6e P) est au moins égale à 5 sont dispensés de cet examen.
4. Résultats des classes d'observation (5e + 6 e P)
. 4. 1 Calcul des moyennes
Moyenne 1 er groupe 5 P = ............ A * 6 P = ........ B* Moyenne générale 5 P = ............ A 6 P = ........ B Moyenne du 1 er groupe (A* x 4) + (B* x 6) des classes d'observation------
10 (A x 4) + (B x 6)
Moyenne générale des classes d'observation 10
4.2 Comme pour toutes les autres notes, I,~ moyenn~ de passage au CO se calcule au centième avant d etre arrondie au dixième supérieur ou inférieur.
Ex. 5,29 = 5,3 4,25 = 4,3 3,54 = 3,5
Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire
et des écoles normales
59
Caisse ide retraite
Rente anticipée
Par contre pour l'assuré qui aurait 58 ans et 35 années de sociétariat, la rente serait réduite à 52 % et, pour celui qui aurait 55 ans et 32 années de sociétariat, la rente ne serait plus que de 40 %.
A noter que dès l'âge de 60 ans, les bénéficiaires de la rente anticipée ont droit égaIement au pont AVS.
L'assuré âgé de 58 ou de 59 . Circonstances particulières ans peut prendre une retraite Pour les personnes âgées de anticipée, sans avoir à présen- 55 à 57 ans, la Commission ter les raisons de sa décision. accorde la mise à la retraite si
La Commission de gestion, lorsque des circonstances particulières le justifient, peut accorder cette même possibilité à des assurés âgés de 55 à 57 ans.
Les calculs actuariels voudraient, dans ce cas, que les rentes soient réduites de 7 % par année d'anticipation; ainsi celui qui aurait droit à une rente de 60 % à l'âge de 60 ans devrait se contenter à 59 ans d'une rente de 55,8 %, soit 60 % moins le 7 % de 60 %.
Le principe est le suivant: la rente est un peu moins élevée puisqu'elle est servie plus longtemps.
Le tableau de l'article 22 est établi en fonction de ce principe quelque peu atténué par la prise en compte des années de sociétariat.
Ainsi un assuré qui prendrait sa retraite à 59 ans, avec 40 années de sociétariat disposerait d'une rente complète de 60%.
60
des circonstances particulières le justifient.
Les circof1stances présentées jusqu'ici ont été, la suppression d'une classe, une fatigue excessive ou quelques ennuis de santé n'entraînant toutefois pas une incapacité de travail.
Il pourrait y en avoir d'autres. La Commission est toujours disposée à les examiner avec bienveillance.
Retraite différée
Il nous semble utile aussi de rappeler que les nouveaux statuts permettent de dissocier le moment où l'on interrompt le travail de celui où l'on fait valoir son droit à la rente.
Reprenons le cas de la personne de 55 ans, qui avec 32 ans de sociétariat recevrait une rente égale au 40 % de son salaire assuré.
Une autre possibilité lui est offerte. Elle peut renoncer à l'enseignement, cesser tout verse-
ment à la Caisse et attendre l'âge de 60 ans pour faire valoir son droit à la retraite.
Elle recevra alors une rente égale au 32/37 de 60 %, soit 51,89 %.
Les personnes de moins de 55 ans peuvent aussi interrompre l'enseignement et différer leur retraite.
Les rentes ne sont toutefois servies qu'aux personnes ayant cotisé durant 10 ans au moins; les autres obtiennent leurs prestations en capital.
Le Directeur: \1. Darbe/lay
informons
Didacta 84 Le numéro un mondial pour les moyens d'enseignement et d'étude
Du 20 au 24 mars 1984 aura lieu, dans les halles de la Foire suisse d'échantillons à Bâle, la Foire internationale du matériel didactique, Didacta 84, qui fêtera simultanément deux anniversaires: depuis 1951, elle est organisée pour la 20e fois au total et depuis 1966, pour la cinquième fois déjà à Bâle.
Il est impensable de concevoir l'enseignement à l'échelle internationale sans Didacta. En quelque lieu qu'elle se tienne, elle présente les impulsions novatrices d'une industrie internationale des moyens d'enseignement et d'étude constamment orientée vers les besoins répondant aux exigences de l'enseignement dans le monde entier; de même, visiteurs et exposants la considèrent comme la plus importante exposition et la source d'information numéro un, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, sur le thème de l'enseignement et de l'étude.
Le programme d'exposition se divise comme suit en neuf groupes professionnels:
- équipement scolaire général et installations de locaux spéciaux;
- matériel d'usage courant;
- appareils de démonstration et d'expérimentation;
- collections et modèles; - cartes murales, tableaux
muraux, tableaux adhésifs et accessoires;
- moyens d'enseignement audio-visuels et électroniques: hardware;
- moyens d'enseignement audio-visuels et électroniques: software;
- livres, revues et jeux didactiques;
- divers: restauration à l'école, vêtements scolaires et de sport, hygiène scolaire et soins, moyens auxiliaires pour handicapés.
Comme ses prédécesseurs, Didacta 84 sera également accompagnée de nombreuses présentations spéciales, congrès et séminaires.
L'Association internationale des fabricants de matériel didactique, Eurodidac, est le promoteur de Didacta 84 et la Foire suisse d'échantillons de Bâle est responsable de l'organisation.
Pour tout renseignement, prière de s'adresser au: Secrétariat Didacta 84, case postale, CH-4021 Bâle, téléphone: 061/26 20 20 télex: 62 685 fairs ch
61
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Camps de vacances
Il est possible que vous ne puissiez participer ni à un éChange scolaire, ni à un éChange de vacances. " se peut aussi que vous ayez envie d~. vivre l'aventure d'un camp bilingue, composé de Ro-mands et d'Alémaniques vivant et travaillant ensemble deux semaines dans une auberge de la Jeunesse. Dans ce cas, nous vous proposons deux possibilités:
- soit du 18 (arrivée le 17 au soir) au 30 juillet 1983 à Filzbach/GL;
- soit du 25 juillet (arrivée le 24 au soir) au 6 août 1983 à La Chaux-de-Fonds/NE.
Dans ces deux camps, vous serez un groupe de 14 ou 16 élèves avec un professeur et un moniteur. Le premier s'occupera de vous le matin en travaillant le programme bilingue étudié pour vous; le second organisera l'après-midi et le soir des visites, des baignades, des jeux et des activités diverses. Nous nous efforcerons de former des paires d'âge égal.
Comment procéder?
Si vous vous intéressez au camp, vous nous écrivez et versez 50 francs d'arrhes à notre C.C.P. 23-20201 - La Chaux-de-Fonds. Nous enregistrerons votre inscription (elles seront prises dans l'ordre d'arrivée), puis nous vous donnerons des nouvelles: ce qu'il 62
faut emmener, les possibilités ferroviaires (billets collectifs), et autres renseignements .
Comment cela se passera-t-il?
Vous passerez deux semaines dans le camp de votre choix.
Le matin, il y aura trois heures d'activités linguistiques, au cours desquelles vous
- découvrirez la maison, la localité et les environs'
- apprendrez à conn~ître le canton, ainsi que celui de votre partenaire;
- apprendrez à décrire la journée, à nommer les membres de votre famille, à vous présenter, à reconnaître votre corps, à dire le temps qu;il fait, à apprendre à connaître le monde animal.
Ce sera l'occasion pour vous de procéder à une répétition générale de ce que vous aurez appris à l'école, de mettre en pr~tique les notions déjà acqUises, de vivre la langue étrangère.
L'après-midi, si le temps le permet, il y aura baignade parfois. une promenade, pa; mauvais temps des jeux et des activités diverses. Le soir sera consacré également à des jeux et à des activités diverses dont nous vous donnerons I~ détail plus tard.
1/ s'agira en fait de vous amener, vous et votre partenaire, à tra-
vailler ensemble, à vous entrai_ der pour résoudre un certain nombre de problèmes dans les deux langues, à apprendre à vous exprimer, cela sans exercices grammaticaux.
Le coût de l'opération:
Le prix de 560 francs comprend:
- le logement et la pension complète, soit trois repas et le goûter;
- le professeur, le cours, le matériel de cours;
- le moniteur et le matériel pour les activités, ainsi que les excursions et visites.
Non seulement ce camp peut devenir pour vous de belles vacances en équipe, mais encore vous aurez pendant ces deux semaines 30 heures de cours, soit l'équivalent de 8 à 10 se,maines scolaires.
" vous sera encore possible de nouer des contacts amicaux avec votre partenaire, contacts que vous pourrez poursuivre sur une base privée par la suite.
Nous espérons que ce programme vous conviendra et nous nous tenons volontiers à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.
Avec nos salutations amicales,
Henri Houlmann, professeur 36, ch. des Mélèzes 2300 La Chaux-de-Fonds tél. 039/23 20 69
Délai: fin mai au plus tard.
DOIS SION
Du 20 mai au 3 juillet
Grande exposition de dessins d'enfants sur le thème de «la vache»
Les différents travaux présentés proviennent des élèves du canton de Fribourg et l'exposition a été préparée par la Société fribourgeoise des maÎtres de dessin.
Les œuvres ont été réalisées par des élèves de tous âges, depuis le niveau de l'école enfantine jusqu'à celui du gymnase. On comprendra, dès lors, l'un des buts de cette exposition: permettre une vue d'ensemble du travail effectué à tous les niveaux de l'enseignement. Le public pourra évaluer la qualité des réalisations présentées en espérant, d'autre part, que les parents à qui les cours de dessin ou d'activité créatrice peuvent paraÎtre superflus prendront conscience de leur importance et comprendront mieux leur nécessité.
Un catalogue richement illustré et commenté accompagne l'exposition, il est en vente à l'OOIS au prix de Fr. 16.-.
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