L'Ecole valaisanne, mai 1983

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉD ACTEUR

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉD ACTION

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ABONNEMENT ANNUEL

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DON NÉES TECHNIQUES

RÉGI E DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mai 1983 XXVlle année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Sommaire

ÉDITORIAL Jocelyne Gagliardi

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Anna T. Veuthey EV Marguerite Stœckli Pierre Clerici

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Chantal Fumeaux-Rausis Gilbert Brodard Marie-José Broggi Suzanne Dubois Sr Jean-Baptiste Elisabeth Sola

VIE CORPORATIVE Charles Borel Jean-Marie Abbet Hubert Grenon OOIS AEPSVR

Lettre à Nodine ........... ... ..... . . .. ...... .. ........ . .. . ..... .

L'homme quotidien............................................. 5 Semaine du réfugié du 19 au 25 juin 1983 ................ 7 Personnel paramédical : formation permanente ... . .... . .. 11 Pour ouvrir une fenêtre.. .. .... .. .............................. 12

Radio éducative: la magie des mots et des couleurs.... 16 Une télévision éducative: pour quoi faire? . . ............. . 19 Radio TV éducative: information 83 ......................... 25 ACM - ACT, quelle différence? ................ .. ............. 29 Enseignant laïc catholique.................................... 31 Vivre à gauche. . ..... ... .... . .................. . .... . .. . ... .... . 34

SSPES: résolution ............. . .................. . . . ... . ...... . Activité SPVal . . .... . ..... . ........ . ... . ... . ... . .... . ........... . La SPR et son prochain congrès ............ .. .......... .. .. Questionnaire OOIS - ACM/ACT ............................ . Tournoi de football ............................................ .

36 38 40 41 45

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE .................. . .... . ...... . 46

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP Office fédéral de l'énergie OIP

OIP

OIP

Vital Oarbellay

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Andrée Gauye, Gabriel Favre, Félix Carrupt, abbé Michel Salamolard

Liste des récentes acquisitions . .. .. ............ .. ......... .. Bulletin d'information ...... . .......... .. ...................... .

Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat Congé des enseignants .................. .... ................ .

Le vélo: moins de pétrole, plus d'oxygène ........ . .... . . . Inscription pour des remplacements (enseignants sans poste fixe) .... . . . ........... .. ........ . .. . ........ . .. . . .. ....... . Inscription pour des remplacements (enseignants ayant cessé leur activité) ....... .. .... .. ................ .. .......... .. Instructions concernant le calcul des moyennes an-nuelles . ............. . ..... .. . . ............................. . ... . . Caisse de retraite: informons ..................... .. .. .. ... ..

48 51

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EV Oidacta 84 ...... .. ............................... .. .......... ..... . 61 OOIS Exposition . .... . .............. . .............. . ................... 63 AJM Communiqué.......................... .. ........ .. .............. 64 Photo de couverture: Michel Eggs

Lettre à Nadine

Tu as déjà fait six fois le tour des saisons dans une vie pleine de câlins, d'histoires racontées, de douceurs épicées par de menus chagrins et, pour la première année, tu t'ètonnes de la venue du printemps .

«Le ciel reste là plus longtemps!» dis-tu en voyant les jours rallonger. Et maintenant que la terre montre un peu plus que le bout de son nez entre les plaques de neige, tu chausses tes bottes sans mendier mon aide et tu sors en disant gravement: «Je vais voir la terre!» Ton envie est profonde car tu lui grattes le dos, tu la tritures, la tripotes, tu la mets en réserve sous tes ongles que je te soupçonne de renifler le soir avant de t'endor­mir. Tu découvres en riant les premières scolopendres, aussi lestes qu'en été, les hépatiques bleues plus audacieuses que les blanches et, dans ce bourgeon sombre et dur à hauteur de ton n'ez, la promesse d'un bouquet que le frêne t'offrira bientôt.

Tu fouilles les taupinières à la recherche d'introuvables lombrics, déçue tu traites les taupes de gourmandes, tu fais craquer les herbes sèches quand tu les froisses en tentant d'apercevoir les premiers cloportes, tu cours du chêne crevas.sé à l ' a:br~ au~x pucerons encore endormis, tu explores le bUisson ou blentot crépiteront les sauterelles, ces idiotes qui meurent après avoir pondu leurs œufs. Tu t'arrêtes soudain , tu vacilles un peu, tu ne ris plus:

(~C 'est vrai qu'on ne meurt pas au printemps?»

De la terre où brûlent par milliers des sensations inutiles et ma­giques, quelque chose de plus vieux que toi jaillit et t'qffole. Tu t'étonnes à la fois de la mort, du retour des saisons dont tu pressens le mouvement sans fin . Tu devines quelque~ .d~sti­nées éblouissantes traversant le temps comme des meteores, les bonheurs furtifs et les sommeils définitifs. Un pollen véné­neux, soufflé par une saison un peu cruelle te fait percevoir vio­lemment l'histoire éternelle des hommes condamnés à vieillir, en proie aux doutes solides et aux fragiles certitudes , les uni­vers en friche où les passions, le temps et la peur s'entrelacent sauvages, secrets, impénétrables. Tu commences à peine, No­dine, et déjà tu refuses la fin des choses.

Je le vois à cette lueur grave qu'un simple changement de sai­son allume dans tes yeux. Et si le lézard gris t'arrache un souri­re en s'enfilant dans le vieux mur, il ne parvient pas à éteindre ce petit reflet troublant de ceux qui ont pénétré les mystères.

Allez ma graine de tourmentée, on est en mai et l'été paraÎt-il, rend léger.

Jocelyne Gagliardi

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L'homme quotidien

De l'ordre! De la discipline! De la rigueur! Des structures!

Il me serait bien difficile de nier leur importance tant la vie se déroule plus facilement lors­que tout est clair, paraît se trouver à sa place, donne l'im­pression de remplir «sa» fonc­tion.

Et je dirai plus: ordre, discipli­ne, rigueur, structures sont né­cessaires. Peu de personnes peuvent, pour une longue du­rée, vivre et agir harmonieuse­ment dans une atmosphère d'insécurité, de confusion per­pétuelles. Des directions, des buts sont indispensables et, pour aboutir, il faut suivre un certain nombre de chemins.

En écrivant cela, je pose déjà «le problème»: celui de la rai­son d'être d'ordre, rigueur et structures et, par là même, des moyens à employer pour les obtenir, donc, aussi, des er­reurs, des écueils à éviter.

Si l'on recherche l'ordre pour l'ordre, la rigueur pour la ri­gueur on parviendra sans guè­re de doute - les structures étant, ~lles, plus difficiles à mettre en place - à les instau­rer auprès des jeunes pendant un certain temps. Il suffit de leur imposer .certaines règles, de leur enseigner des techni­ques, de leur fournir des mo­dèles et de les obliger à suivre, à répéter, à copier. Dans la majorité des cas, le résultat désiré sera atteint. Et nombre d'adultes s'en satisferont puis­que, ainsi, le jeune se conduira conformément aux modèles présentés.

Une «éducation» peut être ba­sée sur ce systéme qui suffit à beaucoup. Pourtant, le lecteur attentif, sensible, en pressent déjà à la simple lecture l'erreur fondamentale: au lieu de l'adhésion que toute éducation devrait susciter, de la collabo­ration indispensable qui mobi­lise et forme tout l'être en l'ai­dant à progresser sur la voie de la conscience personnelle, l'enfant, le jeune se tend pour ressembler à un modèle et seu­le une partie, la plus extérieure à lui-même, de son individu participe au travail imposé, quel que soit le domaine, tan­dis que les autres restent en friche. Si, en certains cas, pour une durée limitée et des raisons compréhensibles, un tel procé­dé peut être utile et utilisable, il devient nocif si on le prolon­ge, si on l'utilise en trop de circonstances.

Pourquoi? Car l'œil du corps et de l'esprit, fixé sur le but à atteindre qui lui demeure exté­rieur, l'enfant, l'individu ne peut s'ouvrir progressivement aux dimensions de son être qui pourraient l'aider dans sa tâ­che.

En effet, la découverte de tout son potentiel lorsqu'elle est re­cherchée par la personne, s'opère progressivement; elle exige du temps.

Comment s'effectuerait-elle si l'on exige d'emblée le résultat et si toute «faute» au 1 ieu d'être traîtée en erreur est sanctionnée? Tendu vers le but, ne voyant que lui, l'enfant, l'individu ne peut que se fermer à ce qui, en

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lui et hors de lui, pourrait favo­riser son entreprise. Redoutant l'erreur, la sanction, il avance, certes, mû par la crainte bien plus que par un désir de pro­grès, utilisant une partie infime de sa conscience braquée sur un seul objectif. Il devient exé­cutant - médiocre car borné -mouton, perroquet car, pour devenir être humain à part en­tière il faut apporter à l'appren­tissage de la vie, la collabora­tion active de toutes ses facul­tés dont, ainsi, on apprend à se servir, qu'ainsi on apprend à découvrir.

Mais, pO,urquoi un tel individu se fatiguerait-il même par la suite?

Devenu conforme à un certain nombre de normes, l'enfant, l'individu n'est-il pas félicité? Et pour cause: il ne dérange pas puisqu'il répète .l'acquis, nous permettant de sauvegarder nos critères, nos habitudes. Il est «sage», Il «réagit bien» . Il est «structuré! ».

Peut-être.

Mais de quelle sagesse, de quelle «structures» s'agit-il?

Que fera cet enfant lorsque, grandi, devenu «individu» il se trouvera face à des personnes autres, à des changements de société, à des problèmes nou­veaux, à des mentalités diffé­rentes? Aura-t-il appris à re­garder, à voir, à entendre, à discerner? Saura-t-il se faire une opinion à partir non seule­ment de ce qui lui fut, un jour, enseigné mais aussi à partir de ce qu'il vit ou cherche à vivre en lui tout comme en se ser­vant de données extérieures?

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Se contentera-t-il de juger d'après les quelques éléments disciplinaires qui lui furent in­culqués pendant sa jeunesse, d'après les seuls critères «bien établis» - établis pour un temps, établis pour un lieu - ou cherchera-t-il à compléter l'ac­quis à travers connaissances et expériences nouvelles, à travers les besoins nouveaux issus d'une vie en constante évolution?

Se demandera-t-il si l'ordre, la rigueur exigés pour sa «forma­tion» naissaient des enseigne­ments profonds et des besoins exprimés de la vie de l'époque ou s'ils correspondaient à des critères tirés du seul passé ou, pire encore, du besoin de con­fort de ceux qui en établis­saient le mode 'd'emploi?

L'ordre, la rigueur exigés pou­vaient-ils s'adresser aux forces vives de ceux appelés à leur répondre et à , leur correspon­dre et contribuer ainsi à les élever - lever à partir de ... - ? Participant alors et alors seule­ment à la formation de structu­res incluant toutes les dimen­sions de l'individu ou sapaient­-ils au contraire l'éclosion et la formation de ces forces au profit d'autres critères élaborés dans le seul but de maintenir un ordre contraignant et non dynamisant?

L'ordre, la rigueur utilisés com­me moyens d'éducation de la totalité de la personne élèvent, éduquent 'et contribuent effecti:' vement à la formation de ces «structures» dont on parle tant. Mais seulement lorsqu'il sont utilisés comme moyens de participation à cette éducation.

Ils exigent, alors, cette partici­pation. Tant de la part de l'édu_ cateur qui, pour être juste, doit rester attentif à lui-même, à ceux qu'il éduque et aux exi­gences de la vie, que de l'édu_ qué pour lequel ordre et ri­gueur doivent devenir autant balises qu'appuis sur la voie de la solidité qui, seule, peut assurer l'ouverture.

Alors, les structures acquises sont constructives.

Elles permettent et assurent les adaptations nécessaires à la maturation permanente de l'individu. Elles favorisent son humanisation à travers toutes les circonstances de la vie car la capacité de jugement d'une personne élevée dans ces nor­mes s'affine. Elle discerne mieux les composantes d'une situation et, sachant repérer d'abord en elle puis dans les autres les forces latentes et encore inemployées à utiliser dar:ls un cas nouveau, elle tra­verse la vie en continuant à développer le potentiel déposé en elle dès la naissance, Elle fait, de cette manière, fructifier ses ... «talents». Au lieu de, ja­lousement, épuiser toujours les mêmes qui ont tant servi. .. , tandis que tous les autres de­meurent inemployés, jamais perçus, jamais éveillés.

N'est-ce pas à l'élaboration d'un tel type de «structures» que nous devrions œuvrer? A travers un ordre et une rigueur devenus dynamiques, ouverts et dynamisants?

Anna T. Veuthey

Photo Serge Rappaz

Office central suisse d'aide aux réfugiés (OSAR)

Semaine du réfugié du 19 au 25 juin 1983 Un geste sympathique de solidarité:

confectionner des biscuits en faveur des réfugiés

Les réfugiés - l'aide aux réfugiés.' un thème délicat mais actuel. 40 000 réfugiés vivenf'aujourd'hui en Suisse; dans le monde on compte 15 à 17 millions d'êtres humains qui ont dû fuir leur pa­trie. Le moins qu'on puisse faire, c'est de penser une fois par an­née à eux. Le Conseil fédéral, les Eglises nationales et de nom­breuses associations soutiennent la semaine du réfugié.

1. Buts - Rencontre entre réfugiés et

Suisses. - Sensibiliser l'opinion publi­

que à la détresse des réfu­giés dans le monde.

- Réunir des fonds pour l'aide aux réfugiés,

2. Intentions Nous recherchons un vaste soutien dans la population; non seulement auprès des personnes qui se sont déjà en­gagées, mais surtout auprès de celles qui n'ont pas encore participé à nos actions. Il ne sert à rien de s'apitoyer sur le sort des réfugiés si l'on n'est pas prêt à entreprendre une action pour les soutenir,

3. Idée de base

Nous proposons une semaine d'actions qui se concluera par la Journée du réfugié.

Cette année, nous sollicitons l'aide de chacun et vous de­mandons de confectionner des biscuits ou d'autres pâtisse­ries.

Nous offrons gratuitement le moule à biscuits en forme de feuille de lierre (qui symbolise l'espoir et qui est aussi l'em­blème de l'OSAR), avec quatre recettes de Suisse, d'Europe de l'Est, d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est.

4. Actions importantes pendant la semaine du 19 au 25 juin 1983

Dimanche 19 juin Les Eglises (catholiques ro­maines, réformées et catholi­ques chrétiennes) feront de cette journée, le «dimanche des réfugiés» et demanderont à leurs paroissiens de confec­tionner des biscuits, Nos mou­les seront distribués à la sortie des offices religieux.

Lundi - Jeudi Distribution des moules dans les magasins d'alimentation. Fabrication des biscuits.

Informations sur les réfugiés, dans la presse, à la radio, TV.

Manifestations locales organi­sées par les réfugiés, les œu-

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* Concernant la vente des biscuits, le plus simple serait que les associations locales tiennent des stands au marché et remettent le bénéfice à l'OSAR. Les associations sont invitées dans ce cas, à s'annoncer le plus rapidement possible à l'OSAR, afin que les points de vente figurent dans le programme spécial édité à cette occasion.

vres d'entraide (films, discus­sions, folklore, théâtre, musi­que).

Vendredi 24 juin Collecte de la Chaîne du bon­heur par la radio et la télévi­sion, en faveur des réfugiés à l'étranger et en Suisse.

Samedi 25 juin JOURNÉE DU RÉFUGIÉ C'est avant tout la Journée de la rencontre: bazars, marchés, folklore, musique, vente de biscuits dans toute la Suisse *, fêtes comme en 1981 et 1982.

5. Motivations

- Cette action, à laquelle peu­vent participer un grand nombre de personnes, susci­te la sympathie.

- Il est facile de l'expliquer aux médias et de faire appel à la participation de tous. L'ac­tion peut entrer dans le ca­dre de nombreuses rubri­ques (familles, femmes, loi­sirs).

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Le fait d'étendre la Journée du réfugié à une semaine, permet de tenir compte des possibilités d'actions loca­les. En effet, on peut se contenter de récolter de l'ar­gent ou de mettre sur pied des rencontres avec un as­pect culturel. Cette action est proposée à un moment favorable et est réservée à l'aide aux réfu­giés par le bureau de rensei­gnements pour œuvres de bienfaisance (BROB). Par ailleurs, aucune autre collec­te n'est prévue sur le plan national pendant cette pério­de.

Là où cette formule n'est pas pratica­ble , les coordinateurs de la Journée des réfugiés se chargeront volontiers de la vente . Vous pouvez obtenir les coordonnées en téléphonant à l'OSAR (021) 37 89 88 .

6. Précieuse collaboration de:

- L'Alliance de sociétés fémi­nines suisses, la Fédération suisse des femmes protes­tantes, l'Entraide des fem­mes israëlites, ainsi que de nombreuses autres sociétés. La ligue suisse de femmes catholiques recommande également notre projet à ses membres. Les recettes «étrangères» de biscuits nous sont four­nies par Marianne Kalten­bach, célèbre auteur de li­vres de cuisine. Elie a veillé à ce que tous les ingrédients soient faciles à trouver.

- La société suisse des maî­tres boulangers-pâtissiers recommandera à ses mem­bres de vendre, pendant la semaine du réfugié, un petit pain spécial dont une partie du bénéfice reviendra aux réfugiés.

Sont considérés comme tels ...

«Sont des réfugiés les étrangers qui, dans leur pays d'origine ou le pays de leur dernière résidence, sont exposés à de sérieux préjudi­ces ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions po­litiques.

Sont considérés notamment com­me sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité cor­porelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupporta­ble ».

Définition extraite de la nouvelle loi sur l'asile.

Les réfugiés dans ie monde

L'accueil en Suisse (Etat à fin 1981)

Des réfugiés o~iginaires des pays les plus divers sont accueillis:

Depuis 1956 16 150 Hongrois A la suite de la répression du sou­lévement d'octobre par les troupes soviétiques.

Depuis 1961 1350 Tibétains En 1959, les Tibétains ont su ivi par dizaines de milliers le Dalaï-Lama qui fuyait en Inde la domination chinoise.

Depuis 1968 14250 Tchèques et Slovaques La vague de libéralisation nommée «Printemps de Prague» fait l'objet d'une répression massive par les troupes du Pacte de Varsovie.

Depuis 1972 200 Ougandais Des personnes originaires de l'In­de (dont certaines habitent l'Ou­ganda depuis des dizaines d'an­nées) sont expulsées par le prési­dent Idi Amin .

D~puis 1973 1550 Chiliens Le gouvernement socialiste d'Al­lende est renversé par le coup d'Etat meurtrier des militaires.

Depuis 1975 6100 Vietnamiens Après plusieurs de guerre impli­quant de la part des Etats-Unis un engagement toujours plus sérieux, le gouvernement sud-vietnamien tombe.

Depuis 1979 1500 Cambodgiens Echec de la tentative des Khmers rouges visant à instaurer par des méthodes cruelles une nouvelle société agraire. Le pays est envahi par les troupes vietnamiennes et connaît la famine.

Depuis 1979 450 Laotiens Les troubles de la guerre d'Indochine n'épargnent pas le Laos.

Les films dont la liste suit sont à la disposition des organisations gouvernementales et non gouvernementales et des institutions éducatives ou comme support pour de~ campa9.nes d'appel,s de fonds, Ces films 16 mm avec sauf aVIs contratre, ~o0 optIque, sont disponibles auprès des différents bureaux ref}'onaux d~ HCR à travers le monde, D'autres versions peuvent etre prodUI­tes sur demande, au prix coûtant.

Les archives du HCR, sous forme d'extraits de films ou de métrage brut, sont également à la dispositio0 d'~~uipes TV o~ de cinéastes qui préparent des films sur les refugles. Ces archIves remontent à la création de l'Office en 1951 et c~uvr~~t un large éventa il de situations liées atlx problèmes des refugles.

Liste des films

El refugio

Création: 1975 - couleur - durée: 28' -langue: anglais.

Protecti on et réinstallation de milliers de réfugiés bloqués au Chili après le coup d'état de 1973.

Ulyankulu

Création: 1976 - couleur - durée : 25' -langue: allemand/anglais/français .

Ulyankulu est un établissement rural si­tué dans le centre de la Tanzanie. Plus de 24 000 personnes y vivent et culti­vent la terre . (Texte remis à jour en 1982). .

Tswana transit

Création : 1977 - couleur - duree: 26' -langue: allemand/anglais.

Des milliers de réfugiés, fuyant la politi­que raciste pratiquée par la minorité au pouvoi r dans leur pays, en Afrique aus­trale, ont cherché refuge au Botswana.

. Meheba

Création.' 1977 - couleur - durée: 16' -langue: anglais.

La vie à Meheba, établissement rural de réfugi és en Zambie, ou l'histoire d'une réussite.

Waiting

Création: 1978 - couleur - durée: 24' -langue: anglais.

Des réfugiés d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine, pour lesquels la ré­installation dans un pays tiers est la seule solution à leur problème, atten­dent des réponses favorables des ser­vices d'immigration et d'organisme qui les ont pris en charge .

Je suis un réfugié

Création : 1978 - couleur - durée: 34' -langue: anglais.

Le drame fictif d'un réfugié qui a dû fuir son pays et chercher asile de l'autre côté de la frontière . Le réfugié , militant politique, a trahi ses compagnons sous la torture. Accablé de honte, il est inca­pable, après sa fuite, de raconter ce qui lui est arrivé et compromet ainsi ses chances d'obtenir le statut de réfugié . (Premier prix du Cork Film Festival de 1978).

Partir sans dire au revoir

Création: 1978 - couleur - durée: 34' -langue: anglais/français.

Le film dépeint la situation des réfugiés d'Afrique du Sud, de Namibie et de Rhodésie (nom du pays à l'époque) qui ont cherché asile dans des pays voisins.

Si ce n'est ici

Création: 1976 - couleur - durée: 8' -sans dialogue.

Film d'animation racontant l'histoire d'un homme contraint de s'exiler.

Sotelo

Création: 1979 - couleur - durée: 14' -langue: espagnol.

Une journée de la vie d'un peintre, réfugié d'Amérique latine, qui a trouvé asile en France. Un film de Paul Ruiz .

L'intégration des réfugiés - Une expérience suisse-

Création: 1978 - couleur - durée: 24' -langue: allemand/anglais/français.

La Suisse, un des principaux pays de réinstallation a trouvé une façon nova­trice de favoriser l'intégration de ses réfugiés.

A burden to share

Création: 1978 - couleur - durée: 17' -langue: anglais.

Au printemps de 1978, plus de 200 000 réfugiés sont arrivés au Bangladesh. Une vaste opération de secours en leur faveur a été mise sur pied .

The restless wave

Création: 1979 - couleur - durée: 16' -langue: allemand/anglais/français. '

La tragédie vécue par les Indochinois qui fuient leur pays par bateau, et ce qui leur arrive lorsqu'ils touchent finale­ment le sol d'un pays voisin.

La mousson de l'espoir

Création: 1979 - couleur - durée: 18' -langue: anglais/français.

Le rapatriement des Birmans réfugiés au Bangladesh.

Le bout du chemin

Création: 1979 - couleur - durée: 20' -langue: allemand/anglais/français.

Les H'Mong, tribus montagnardes : un groupe de réfugiés parmi tant d'autres en Thai1ande.

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Sigaalow ville de poussière

Création: 1980 - couleur - durée: 20' -langue: allemand/anglais/français.

Une journée dans la vie d'une femme et de sa famille dans un camp en Somalie.

Les gens de nulle part

Création: 1979 - couleur - durée: 24' -langue:' allemand/anglais/français.

Le HCR a mis sur pied un trés important programme d'assistance en faveur des réfugiés indochinois qui prenaient la mer en 1978 et 1979. Plus de 40 000 d'entre eux se sont retrouvés sur l'Île jus­qu'alors inhabitée de Pulau Bidong, au large des côtes malaisiennes.

Waiting for a future

Création: 1980 - couleur - durée: 20' -langue: allemand/anglais/français.

Les établissement ruraux préparent la voie vers l'indépendance économique des réfugiés au Soudan.

Femmes réfugiées

Création: 1980 - couleur - durée: 32' -langue: allemand/anglais/français.

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Le film dépeint le drame particulier des femmes et jeunes filles réfugiées.

Un entretien avec Peter Ustinov

Création: 1980 - couleur - durée: 10' -langue: allemand/anglais/français -bande sonore séparée.

Un entretien avec M. Poul Hartling, haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, illustrée au moyen d'ex­traits de films sur diverses opérations du HCR dans le monde.

Ville de Bambou

Création: 1980 - couleur - durée: 28' -langue: allemand/anglais/français .

La naissance de Kao 1 Dang (Thaïlan­de), le plus important des camps de réfugiés qui existait à l'époque dans le monde.

Réfugiés: un aperçu historique

Création: 1981 - couleur - durée: 22' -langue: allemand/anglais/français/ita­lien.

Une rétrospective sur les réfugiés de­puis les civilisations anciennes jusqu'en 1951, date de la création du HCR.

Seulement quand il pleut

Création: 1980 - couleur - durée: 10'­langue: allemand/anglais/français.

La vie et la situation des enfants sans parents dans un camp en Thai7ande.

Ce ne fut pas en vain

Création: 1980 - couleur - durée: 31' _ langue: allemand / anglais / arabe / espagnol/français / italien / portugais.

Composé de films tournés dans diver­ses parties du monde, ce documentaire montre ce que c 'est qu'être un réfugié.'

Pour tous renseignements, ou pour des réservations, priére de téléphoner à : M. Raphaël Mottet Hôtel de Ville 3960Sierre téléphone (027) 55 5151

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1983

SERVICE ECOLE TIERS MONDE

Pour ouvrir une fenêtre par Pierre Clerici

Dans la plupart des cantons, les enseignants ont la possibilité de passer une semaine dans l'année avec leurs élèves à la campagne. Nous sommes heureux de présenter ici l'expérience fort originale d'un enseignant vaudois qui a profité d'une telle semaine pour ouvrir les yeux de ses élèves sur les liens d'interdépendance qui nous lient au Tiers Monde. Le Service Ecole Tiers Monde se tient à la disposition des enseignants ou écoles qui voudraient tenter des expériences similaires.

Lorsque en mai 1983 ma clas­se de 7e mixte 1 et leurs ac­compagnants débarquent à St-George 2 ce n'était pas pour passer une semaine d'école à la montagne «traditionnelle». Ma démarche avait mûri lente­ment, et nous devons remon­ter un peu en arrière pour ex­pliquer pourquoi j'ai ressenti le besoin de consacrer une semaine aux problèmes des pays du Tiers Monde.

Quel ense"ignant n'a jamais eu envie de parler de la faim, de la misère, des scandales qui sévissent dans le monde? H é­las, pour dépasser le simple constat, nous nous heurtons à un manque de matériel et de connaissances. En classe, j'ai souvent essayé d'aborder di­vers sujets comme l'exporta­tion de produits vivriers du Tiers Monde, la malnutrition, le maldéveloppement... Mais il me manquait la base néces-

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saire pour aborder globale­ment de tels problèmes. Aussi une semaine continue, en col­laboration étroite avec le Ser­vice Information Tiers Monde et le Service Ecole Tiers Mon­de (le premier s'occupant sur­tout des média), s'imposa-t­elle rapidement. Le camp est un lieu privilégié pour les échanges, les élèves s'ou­vrent et en gardent un souve­nir persistant. Qui de nous a oublié ses sorties scolaires et autres camps?

La forme fixée, il restait à cer­ner le fond. Le programme fut établi en vue d'une sensibilisa­tion afin de créer un intérêt exploitable par la suite en classe. Pour que cette exploi­tation puisse avoir lieu, il faut absolument l'insérer dans les branches scolaires pour ne surcharger de travail ni les élèves, ni le maître par une branche supplémentaire.

En géographie et géométrie

Les projections du monde sous la forme d'une planis~ phère, peuvent nous fournir du matériel très intéressant. Elles illustrent à merveille no­tre ethnocentrisme: elles dé­forment la réalité en ne res­pectant pas les proportions entre les surfaces.

Grâce à la projection de Pe­ters3 les élèves peuvent cons­tater les énormes variations qui existent entre le Nord et le Sud. Par découpage de cartes, les élèves ont confectionné d'autres visions du monde en donnant, tour à tour, plus ou moins d'importance à l'Afrique, l'Asie, l'Australie .. . Les pays in­dustrialisés ne sont pas le cen­tre du monde. Ce travail de cartes nous a aussi permis d'approcher la période de la colonisation, d'évoquer le trafic des esclavês dans le «triangle d'or» ...

On pourrait également réaliser un « globe» avec comme base un icosaèdre suivant le projec­tion de B. Fuller4 qui respecte aussi les surfaces réelles et qui n'a plus de centre.

Français et mathématiques

La valeur pédagogique du jeu tient à ce qu'il permet souvent de traduire au niveau des émotions des notions qui au­trement risquent de rester fort abstraites. D'où l'importance accordée au jeu dans cette se­maine.

Après lecture en classe d'un passage du livre «Ville cruel­le» de Mongo Beti, les élèves participèrent à un jeu de rôles: Banda, le héros du livre, vient ven dre sa récolte annuelle de cacao. Il se heurte à la corrup­tion de fonctionnaires qui le dépouillent de tout son bien à leur profit. Au cours du jeu, les élèves devaient ramasser du bois symbolisant le cacao et le vendre. Le contrôleur acceptait ou refusait de les payer suivant des critères totalement subjec­tifs. Ceci permettait aux élèves de vivre au niveau des senti­ments le problème de l'injusti­ce, de l'exploitation économi­que et de la domination du plus fort.

Que faire pour se défendre lorsque nous ne savons ni lire, ni écrire, ni calculer? Pour ré­pondre à cette question les élèves se familiarisèrent avec les pratiques en vigueur sur les marchés auto-gérés du Bénin 5

où paysans et éducateurs ont mis au point une série de tech­niques très simples permettant à des paysans presqu'anal­phabètes de comprendre les transactions com merciales élémentaires. Pesages en di­verses unités, transformations, calculs en bases différentes, problèmes de changes ... Si le «jeu de Banda» fut riche en calculs, il permet surtout d'ap­préhender une réalité concrète que vivent des dizaines de mil­lions de paysans du Tiers Monde.

Musique, cuisine, veillées, ac­tivités manuelles ...

Les deux exemples précé­dents furent les temps forts de la semaine, ils ne constituèrent pourtant pas la majorité du temps consacré, à une appro­che globale de l'Autre. La mu­sique, et particulièrement le reggae, permet la découverte progressive des rythmes tradi­tionnels africains. C'est encore l'Afrique qui était à l'honneur,

grâce aux délicieux repas con- -çus par un ami guinéen. Cha­que jour, les plats, préparés collectivement et forts appré­ciés des élèves, étaient com­mentés et faisaient l'objet de discussions sur les problèmes de nourriture. Nous avons fait appel à deux montages: «Le commerce de la faim» et la «Faim »6ainsi qu'à un film «Terra Roubada» (Terre volée, qui porte sur les expul­sions de petits paysans au Brésil)? pour créer le dialogue et approfondir la recherche.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Les éléves aménent le «cacao» au pesage

En activités manuelles, les élè­ves réalisèrent ensemble un panneau en batik. Ils eurent l'occasion de toucher et d'ob­server plusieurs pièces d'arti­sanat africain authentique pré­sentées au cours d'un bref ex­posé.

Mais de cette semaine me res­tent deux soirées. Une au cours de laquelle un ami afri­cain raconta des récits tradi­tionnels de son pays sur une superbe musique improvisée. L'autre où, dans une chambre, le dialogue s'installa entre les élèves et deux amis africains (l'un de la Guinée-Bissau, l'au­tre du Burundi). La soirée se déroula sous le thème: aucune question n'est idiote. Finies les peurs devant la différence, seul reste le respect de l'Autre.

Nous avons beaucoup appris ce soir-là.

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A refairè?

Ne croyez surtout pas que le programme fut aussi sec que cette présentation! Au contrai­re, la variété et l'approche glo­bale créèrent 'une ambiance

telle que l'objectif de sensibili­sation fut pleinement atteint. L'intérêt était éveillé , permet­tant d'approfondir certaines notions une fois de retou r en classe .

Ainsi passablement de discus­sions avaient tourné autour du concept de la «malbouffe» (notre «maldéveloppement» alimentaire faisant que nous mangeons trop et mal) . La dis­cussion continua en classe avec la projection de la très remarquable émission TV de Temps Présent, «Les animaux malades de l'homme» qui per­met d'ètablir des liens clairs entre la surconsommation de viande chez nous et la situa­tion économique dans le Tiers Monde. (Les paysans brési­liens sont chassés de leurs ter­res pour faire place à des plan­tations de soja destinées à nourrir notre bétail.)

Cette semaine aurait pu être abordée de mille manières.

Chaque branche se prête à une ouverture de l'école sur le monde. Dans ce domaine tout reste à inventer. A la prochaine occasion je récidive. Mais peut-être autrement, par exemple en soutien à une sen­sibili sation déjà entamée en classe. Chacun d'entre nous est libre de concevoir sa se­maine suivant ses besoins. Mais une chose est certaine, l'école doit se décloisonner et utili se r les moyens dont elle dispose . sous peine d'être com plètement dépassée par l'évolution du monde.

Je tiens encore à remercier les services Information et Ecole Tiers Monde pour leurs ap~

ports pédagogiques et didacti­ques. Sans eux cette semaine n'aurait pu être ce qu'elle a été , à savoir une réelle découverte - cette ouverture sur autrui qui

en fin de compte permet une meilleure perception et con­naissance de soi-même.

Pierre C/erici, instituteur

L'exposition itinérante «Aujourd'hui , vaincre la faim» du Service Ecole Tiers Monde (voir l'Ecole valaisanne de janvier 1983, pp. 5-8, pour une description de cette derniè­re) sera officiellement inaugurée le 20 mai par M. Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique, à 1'00lS de St-Maurice. Les classes peuvent la visiter jus­qu'au samedi 11 juin. Les collèges, écoles et cycles qui désireraient l'obtenir sont encouragés à la réserver dès maintenant au Service Ecole (021/26 84 3~), l'exposition étant déjà très sollicitée.

1 7e options à Nyon. 2 St-George se situe aux pieds du Jura à environ 20 km de. Nyon. 3 Il existe une carte publiée par l'UNI­CEF représentant le monde par projec­tion de Peters. 4 Voir «L'état du monde » 1982, Collec­tion Maspero, Paris. 5 Voir dossier N0 3, «Culture, cri de libération» , Service Information Tiers Monde, Epinettes 10, 1007 Lausanne.

6 Montages réalisés par le GRAD, Groupe de recherche audio-visuel sur le développement et Helvétas. Les montages peuvent être obtenus en lo­cation (Fr. 10.-) du Service Ecole Tiers Monde. Le film de Peter von Gunten est prêté par Pain pour le Prochain Ch . de Boisy 3 1004 Lausanne Téléphone (021) 363077

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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Rad io éducative La magie des mots et des couleurs

En 1980, la Radio éducative offrait aux enfants de Suisse romande la possibilité de de­venir les héros d'une merveil­leuse aventure: participer à un concours de contes avec pro­messe de mise en ondes pour les meilleures réalisations.

L'imagination, ce «pouvoir ma­gique», allait devenir souverai­ne dans les classes engagées dans cette aventure.

Période privilégiée pour les en­fants qui prenaient conscience du pouvoir de leur imagination et de leur langage pour s'expri­mer.

Expérience enrichissante que celle où la faculté de s'émer­veiller permet de dépasser le réel pour mieux le saisir. Où l'on ouvre la porte de «la cage du rêve». Où l'on réalise qu'imaginer c'est d'abord se reconnaître, aller au fond de son être sensible, pour mieux se conquérir. Période heureu­se que celle où l'on réserve une place à la pédagogie de l'étonnement.

Mais cette aventure ne faisait que commencer. Deux ans plus tard un nouvel appel est lancé aux enfants de Roman­die: illustrer les 15 contes pri­més.

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Nouvelle période de création, nouvelle incursion dans l'ima­ginai re. Nouvelle possibilité de s'exprimer en jouant avec les form es et les couleurs, en les utilisant pour partager une émotion, extérioriser un senti­ment, exorciser une angoisse .. .

Nouvel enthousiasme aussi puisque plus de 1200 travaux ont été envoyés à la radio .

Nouvelle décision de la part des organisteurs : prolonger l'aventure, faire connaître les réali sations de nos jeunes ar­tistes. Une exposition itinéran­te à travers la Suisse romande nous permettra d'admirer les 120 travaux sélectionnés.

Pou r le Valais, c'est en sep­tembre prochain qu'elle ouvri­ra ses portes à Sion .

Qu'on se le dise.

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Et surtout... qu'on le dise aux enfants car c'est grâce à eux que s'ouvre pour nous ce mon­de enfantin, cette invitation à la rêverie qui nous fait retrouver un peu de notre cœur d'enfant.

Et, ce n'est pas tout...

Comme toutes les belles his­toires, cette histoire a une fin heureuse.

Afin de ne pas la voir se perdre un jour dans le flot des souve­nirs, afin de pouvoir la conter longtemps encore sans rien oublier de la magie des mots et des couleurs, un livre est né: Contes en mots et en images (Ed. L.E .P - Loisirs et Pédago­gie - Lausanne)

Un livre qui concrétise ces ins­tants d'intense émotion . Un li­vre qui a sa place dans chaque bibliothèque de classe pour in­citer les enfants à s'exprimer eux aussi.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Un livre qui ouvre une porte sur le rêve .

Un livre qui nous rappelle que «l'imagination est sur le plan de la connaissance une forme élémentaire de représentation des possibilités, indispensable à l'avènement des intelligen­ces» (Jean Malrien', «La cons­truction de l'imaginaire»).

Et surtout, un livre écrit et illus­tré par des enfants qui nous révèlent la richesse de leur monde enfantin, richesse que l'on peut surprendre si l'on en­trouvre un peu la porte de l'imaginaire.

Chantal Fumeaux-Rausis

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Bulletin de souscription

Veuillez me faire parvenir lors de la parution fixée dans le courant du mois d'avril 1983:

CONTES EN MOTS ET EN IMAGES

premier livre écrit et illustré par des jeunes de Suisse rom ande,

---- exemplaire(s) de «Contes en mots et en images» à Fr. 30.- y compris frais de port au li~u de Fr. 35.-.

Livraison contre versement au CCP 10- 248 76.

Nom:

Prénom:

Adresse:

N0 postal:

Localité :

Date :

Signature:

A retourner à: L.E.p. Editions Loisirs et Pédagogie SA 7, rue Saint-Martin Case 3211 1 002 LAUSAN N E.

• Une TV éducative: pour quoi faire?

Le texte de M. Gilbert Brodard, délégué pédagogique à la télévision éducative romande, que nous avons le plaisir de publier ici, fait partie d'un document édité par le «Secrétariat à la coordination scolaire romande».

Il est précédé~ dans sa forme originale, par un article signé par le directeur du Centre d'initiation au cinéma, aux communications et aux moyens audio-visuels du canton de Vaud, M. Jean-Pierre Golay. Ce document peut être consulté à l'DOIS de Sion.

Nous vous rappelons, pa'r la même occasion, que l'DOIS tient à la disposition des élèves et des enseignants, une grande partie des émissions de télévision, produites dans le cadre de la télévision éduca-tive.

J.-F.L.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1983

-------------------------------------------------------------------- q; --------------------------------------------------------------------Une Télévision éducative pour quoi faire? A Bâle, en décembre 1981, s'est tenu le «19ème Séminaire international de l'UER* pour la" Télévision scolaire». Plus de quarante organismes de télévision européens et associés participaient à cette importante réunion. Parmi les quatre thèmes proposés à la réflexion générale figurait celui intitulé: «Emissions scolaires et télévision grand public: points communs et différences».

La discussion de ce thème devait mettre en évidence les points communs avant les différences pour autant que les émissions scolaires jouissent des mêmes moyens que celles destinées au grand public. Elle devait aussi dégager une notion relativement nouvelle, digne de retenir l'attention des responsables des programmes. L'extrait du résumé de la discussion présenté ci-contre en témoigne.

* UNION EUROPÉENNE DE RADIO-DIFFUSION.

LA TÉLÉVISION ÉDUCATIVE ROMANDE

Les initiateurs de la Télévision éducative romande n'auraient pas mieux formulé leurs intentions, en­tre 1973 et 1975, s'ils avaient eu à le faire en termes aussi généraux. Mais leurs objectifs étaient plus précis, concrets et pragmatiques. Il s'agissait, avec ces objectifs de scel­ler la collaboration entre la Télévi­sion suisse romande et les Dépar­tements romands de l'Instruction publique. Cela, après le relatif échec des émissions dites «expérimentales» d'une «Télévision scolaire» qui a existé en Suisse romande de 1964 à 1969. Cet «échec» était dû autant à la situation d'alors de l'école et de l'enseignement dans les cantons romands qu'aux difficultés de cir­conscrire le rôle d'une «Télévision scolaire» dans le temps même où on ne savait pas très bien encore ce qu'était la télévision.

Autant dire que les conceptions qui avaient cours à l'origine de cette «Télévision scolaire» sont aujourd'­hui largement dépassées quand bien même quelques esprits chagrins voudraient les exhumer. Ce constat est d'ailleurs amplement répandu dans les pays qui nous entourent; nombreux sont ceux qui remettent en question les systèmes hérités et développent d'autres conceptions.

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(Pour mémoire, l'implanta­tion de la télévision en Suisse n'était que de 570'000 concessions en 1965. En 1982, le nombre des conces­sions dépasse les 2 millions! En 17 ans, le temps de former un adolescent, la télévision a presque quadru­plé sa présence. Qu'en est­il, dans le même laps de temps de son influence?)

A ugmentatio n annu elle des concess ions de té lévis ion en Su isse de 1953 à 1982 (ext rapolation pour 1982). Chaqu e di vision de l'ordonnée représente 5000 uni tés.

« ... Les participants ont éga­lement évoqué les aspects complémentaires entre pro­grammes scolaires et géné­raux dans le domaine privi­légié qui est celui de l'édu­cation aux media. En inté­grant, en expliquant et en interprétant des émissions grand public dans ses pro­grammes, la télévision sco­laire peut faciliter l'accès de son audience au moyen télévisuel.» (C'est nous qui sou­lignons.)

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Co ncess ions réceptrices de télévis io ll en Suissll de 1953 à 1982 (31 octobre). Chaqu e divis ion de l'ordon née représente 50 000 unités.

Jusqu'à la toute récente «En­tiTe libre» de FR3 dont un :rticle du «MONDE» du 23 ~tembre 1982, intitulé: «LES PREM IERS PAS DE LA TELE­VÎSION EDUCATIVE», nous

4lli «Entrée libre sur l'antenne c'es t ce

~ue la direction de FR3 a accordé aU ministère de l'éducation nationale et au Centre national de docum enta­tion pédagogique (CNDP): un créneau

de trois heures, tous les samedis, pour lancer la télévision éducati ve. Attention pas de grimace, il ne s'agit pas de té lévision scolaire. Celle-ci, lancée en 1956, pour suppléer au manque d'enseignants, est partielle­ment abandonnée par le ministère. Horaires de diffusion mal adaptés aux contraintes des emplois du temps, réticence des enseignants, faibl e taux d'écoute, la première rencontre entre la télévision et la pédagogi e a rapi­dem ent tourné en malentendu.»".

C nt trente-cinq émissions pour n us dire comment faire! Cent trente-cinq est en effet le nombre des émissions pro­duites ou diffusées à ce jour, après plus de quatre ans de présence régulière sur l'anten­ne de la Télévision romande. Cette production a pour premier mérite d'exister. Elle concrétise ainsi ce qui n'était que bonnes intentions et théories. Elle offre de plus un choix des voies possibles, des exem­ples d'émissions à rejeter ou déve­lopper en fonction des expériences concrètes conduites dans des classes. De ce point de vue on peut relever la pleine réussite de certaines émis­sions.

TV-SCOPIE Essentiellement vouée à l'éducation aux media, à la télévision d'abord, la série TV-SCOPIE présente des émissions sur des thèmes aussi divers que: - l'information; le documentaire; les images de' la télévision ou de la publicité; les genres de la télévision; ses métiers et ses techniques ou encore les langages télévisuels mais aussi ceux, par assimilaiton, de la bande dessinée; etc.

Ces émissions, souvent pertinentes, favorisent en classe des activités formatrices constructives et parfois édifiantes.

La page de cou vertllre en qlles tion da ns l'ém iss ion "TV-SCOPIE».

Les responsables de la Télé­vision éducative romande trou­vent là une confirmation des options prises entre 1973 et 1975 déjà. Il convient de profiter aujourd'hui des avan­tages que nous donnent ces quelques années de pratique " dans une direction nouvelle. Les aCquis sont modestes, à la mesure des investissements, mais ils existent.

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Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1983

-------------------------------------------------------------------__ -GF-__ -------------------------------------------------------------------On trouve un exemple concret de cet apport pédagogique original dans l'émission: «UNE FEMME EN SON MIROIR» consacrée à la «fabrica­tion» de la première page accrocheu­se d'un magazine, et à l'exploitation en classe de cette émission. Les images ci-contre résument des activités beaucoup plus étendues que le simple détour­nement de la couverture ori­ginale en interprétations créées par les élèves. C'est en effet, à partir de ces collages apparemment anodins que les mê­mes élèves sont allés enquêter sur les conditions de la femme et des personnes âgées. Comme quoi l'ap­proche critique des media et de l'art de l'image peut conduire aussi à «s'y connaître mieux en Réa-lité» selon l'expression de Brecht.

D'un tout autre point de vue, «La Course autour de chez soi» invite les écoliers à réaliser eux-mêmes de courts reportages sur des thèmes d'actualité de leur choix, en Suisse, dans leur environnement proche. Ce sont là deux pôles d'une même action pédagogique pour laquelle la télévision est nécessaire, voire indispensable. Parce qu'elle est sour­ce d'informations originales; parce­qu'elle est une motivation à la communication; parce qu'enfin elle est partie intégrante de l'environne­ment actuel des enfants.

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Deux cou vertures «revues et corrigées» par les élèves d'une classe de Vicques (Jura.)

TELACTUALITE Les mouvements irrationnels de l'actualité sont propres à inquiéter le lecteur, l'auditeur et le spectateur passif et souvent désarmé. La série TELACTUALITE veut aider les jeu­nes à s'orienter dans la «jungle» des informations aussi contradictoi­res qu'omniprésentes. Ses émissions contribuent aux efforts déjà consen­tis par des maîtres pour développer, chez les jeunes, le sens critique; pour favoriser une meilleure com­préhension des faits et événements du monde contemporain; pour les inciter à acquérir par eux-mêmes des informations de qualité et à se former leur propre opinion; pour enfin les aider à se forger des moyens d'action concrets.

Lors de l'attentat contre le président Reagan par exem­ple, les auteurs et participants d'une émission TELACTUALI­TE se sont efforcés de dépas­ser les premières réactions émotives pour tenter de mon­trer comment et avec quels moyens les media: la télévision et les quotidiens, se sont em­parés de cet événement pour le faire connaître ou pour le façonnèr en spectacle.

«FAIS-NOQS UNE GROSSE TETE» ~t le titre de deux émissions ~tes diffusées dans le but de sonder l'intérêt des ensei­~nts, et peut-être d'un plus large public, pour un troisième !YPe d'émissions en prépara­tion. cette série est affectée à l'appui des enseignements romands nou­veaux ou renouvelés et devrait contribuer aussi au décloisonnement des branches enseignées. Le titre choisi pour ces émissions pilotes ne fait nullement allusion à l'abon­dance des matières! Il désigne tout simplement les marionnettes dont la création et l'animation sont sug­gérées aux enfants. On aura compris qu'il s'agit en l'occurrence de soutenir conjointe­ment les activités langagières des enfants pour la maîtrise de la langue mater nelle et des activités, commu-

nément appelées: activités créatrices manuelles. De tout autres thèmes pourront être abordés, dans des domaines très divers: les sciences, la vie économique et politique, l'en­vironnement, etc. Le terrain est encore à explorer mais il ne fait aucun doute que la télévision peut jouer là un rôle important: par ses apports documen­taires; par des incitations à dépasser l'horizon de la classe; par une motivation à communiquer le fruit de son travail et à prendre en compte celui des autres; enfin, parce qu'elle est particulièrement efficace quant il s'agit de sensibiliser un large public, souvent d'emblée et sans raison, hostile ou méfiant, face aux innovations pédagogiques.

La réaction d'un enseignant, prise parmi les nombreuses lettres qui ont suivi la diffu­sion des deux émissions pilo­tes, rend compte ici de l'intérêt suscité.

Une télévision éducative p ur qui? En Suisse romande, près de 150'000 élèves et 12 à 15'000 enseignants forment le public potentiel et prioritaire de la Télévision éducative. Mais il ne s'agit pas là de son public Qptimum. Il s'en faut et de beaucoup! En effet, l'éducation aux media, le développement du sens critique face

à l'information ou encore la sensi­bilisation aux innovations pédagogi­ques, s'adressent de manière aussi pressante à une large audience: celle des parents, des grands-pa­rents; de tous les adultes intéressés à divers titres par ces matières nouvelles. Ce qui est bon pour l'école, s'il est de qualité, l'est aussi pour un public d'adultes, souvent pas mieux formés dans les domaines précités. Qui peut, en effet, préten-

... «J'ai suivi la première émiss ion à domi cile, en compagnie de ma femme. J'avais signalé à mes élèves l'heure de passage. Le mardi 10, une première «grosse tête» était sur mon pupitre! Un e discussion s'ouvrait spontanément avec les quelques élèves qui avaient vu la première émission. A 13 h.45, un élève arrive en classe avec une TV portative (Le second poste de la famille). La deuxi ème émission a donc été regardée en classe avec mes 20 gosses assis au sol, fac e à la TV» ... «Spontanément, les élèves m'ont demandé de pou­voir mettre la main à la pâte pour la création de marionnettes. Travail qui se fera dans les jours à venir» ... «Bravo pour cette initiative à renouveler! Une ou deux fiches de travail seraient très utiles à des non-bricoleurs comme moi» ...

dre posséder dans ces domaines les connaissances nécessaires et mani­fester des comportements adéquats? D'un tout autre point de vue, la présence à l'antenne et sur les écrans familiaux d'émissions propo­sées aussi aux classes, à l'école, est une contribution sans précédent à la transparence de l'enseignement à un moment où, précisément, nom­bre de parents déclarent ne plus rien y comprendre. Il est dès lors évident que «éducatif» ne saurait se réduire à «scolaire».

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1983

La télévision éducative demain? Elle sera ce que nous voulons gu'elle soit! Le tout est de savoir quelle volonté s'expri­me derrière ce «nous». Une première réponse nous est donnée par la volonté politique sans laquelle la Télévision éducative ro­mande actuelle ne serait pas. On peut penser que cette volonté se manifestera encore car il est impro­bable qu'il n'en soit pas ainsi au moment même où une commission fédérale d'experts révèle l'urgence d'une éducation aux media. En s'affirmant à nouveau, cette volonté politique favorisera à tous les ni­veaux les décisions propres à sou­tenir et développer les pratiques actuelles. Elle confortera aussi pra­ticiens et responsables qui ne mé­nagent pas leurs efforts pour que puissent être atteints des objectifs reconnus par tous. Conçue selon des principes évolutifs, la Télévision éducative romande peut s'adapter à des besoins nouveaux, elle a de ce fait un avenir certain. Encore faut-il que la conjoncture économi­que liée aux aléas des modes, qui règnent dans l'enseignement comme dans les media, ne soit le prétexte d'en réduire les moyens au moment où ceux-ci devraient être augmentés. Après quatre ans d'existence, l'entreprise est trop jeune pour que l'on puisse juger de manière péremptoire de son efficacité. L'évaluation en cours dès septembre 82 de­vrait lui donner l'assurance de moyens consolidés confor­mément aux buts définis:

«Analyser la situation globale et décrire le fonctionnement actuel de la RTVE pour mettre en évidènce: - les réalisations désormais acquises - les développements en cours - les problèmes à résoudre.»

,Fenjeu de cette réussite est plus Important qu'on ne croit. Il s'agit, ni plus ni moins, de confier à la télévision éducative ce rôle que René Berger confère à la télévision en général:

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«C'est elle qui rend visible notre monde en mouvement· c'est elle qui fournit à no~ yeux l'image de ce que nous sommes en train de deve~

* «TÉLÉFISSION», René Berger, Casterman.

Et 'cette image-là, qui niera son importance? En 1967 déjà, M. René Jotterand, président de la Commission romande de télévision scolaire concluait un article (Educateur 4/67) par la citation de Wells et de la manière suivante:

«La civilisation est une course entre l'éducation et la catastro­phe.» Ce sera vrai, plus que jamais à l'âge de la télévision.

Choisissons l'éducation!

Gilbert BRODARD Délégué pédagogique à la Tél évision éducative romande.

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Des contes, des illustrations, des histoires policières, un livre, une exposition. Malgré le matérialisme ambiant, les tentations d'une consommation effré­née, le matraquage publicitaire, l'in­supportable avalanche de guerres, de drames, déversée quotidiennement par les media, vos enfants, nos en­fants , vos élèves rêvent encore et tou­jours. ' Par le pouvoir suprême de l'imagina­tion, ils naviguent avec le même bon­heur et autant de candeur juvénile dans l'espace sidéral des extra-terres­tres, celui cruel et magique des fées, et dans les arcanes du roman noir. Un amalgame extraordinairement dyna­mique où la fraîcheur et l'idéalisme le disputent à la précision technique et au détail réaliste. En somme un cock­tail qui engendre tous les espoirs. Foin donc des augures pessimistes, des déclarations à l'emporte-pièce sur

une jeunesse qui serait. .. « Vous savez, de mon temps, madame ... » Les faits sont là. Tangibles. - 120 contes - 1230 illustrations - 115 histoires policières envoyés à la Radio éducative par 135 classes, avec la complicité des ensei-

. gnants, indispensables relais et pré­cieux catalyseurs d'enthousiasme. Du jardin d'enfants au degré secondaire, les maîtresses, les maîtres n'ont mé­nagé ni leur travail, ni leur effort de continuité, ni leur ouverture d'esprit - parfois en contradiction avec le sa­cro-saint programme. La réussite de ces trois opérations de la Radio éducative est leur réussite. Mettre en évidence leur travail, celui des élèves, celui aussi de tous ceux qui ont essayé, mais pas pu - nous ne saurons jamais combien de polars inachevés, de contes avortés, de des­sins sont restés cachés dans les bancs d'école - telle était la responsabilité de la Radio éducative. C'est en partie chose faite. Dès le

mois de mars, Contes en Mots et en Images, le livre premier de contes écrits et illustrés par les élèves de Suisse romande sortira de presse. Le 18 mars a eu lieu à la Maison de la Radio à Lausanne le vernissage de l'exposition des 220 meilleures illus­trations du concours. Cette exp9si­tion, à raison de dix jours par mois environ dans chaque canton, sillon­nera la Suisse romande jusqu'en au­tomne. Dans la foulée, nous vous invitons dès maintenant à regarder très attentive­ment tous les panneaux publicitaires, couvertures de livres ou de bandes dessinées et autres affiches! Ce sera l'objet du concours lancé en juin à la suite de l'écoute des meilleu­res histoires policières que vous nous aurez écrites. Vous pourrez alors vous mettre au travail et nous concoc­ter l'affiche la plus suggestive, la cou­verture de livre la plus délirante.

Marie-José Broggi Déléguée pédagogique

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Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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Télévision éducative TV-Scopie Le théâtre radiophonique Le théâtre radiophonique, une tradi­tion ancienne, a connu un succès ex­traordinaire quand la radio était seule à porter le spectacle à domicile. Au­jourd'hui, la prise en charge du spec­tacle par la TV a fait évoluer cette fonction. Ainsi, la Radio romande, à côté des pièces policières traditionnel­les, offre des œuvres plus confidentiel­les. Notre reportage vous emmène dans les studios de la radio, à Genève et à Lausanne, pour passer un moment avec des auteurs, des comédiens, des metteurs en ondes, des ingénieurs du son, des bruiteurs collaborant à la réalisation d'images radiophoniques.

Le son au Festival de jazz de Montreux Un reportage sur la manière dont la télévision et la radio d'une part, les or­ganisateurs et les musiciens du festi­val d'autre part, maîtrisent les problè­mes posés par la production, la diffu­sion, l'amplification et l'enregistre­ment des sons de cette manifestation. De la scène où les musiciens se pro­duisent avec l'amplification nécessaire pour la salle et le «retour de scène», à la régie son où l'on enregistre sur un «16 pistes» en vue de la production de disques ou encore au mixage spé­cifique pour la TV, le son subit toutes sortes de traitements qu'il est intéres­sant de survoler.

Documentaire Jura: la naissance d'un canton Ces trois films consacrés au Jura sont avant tout l'histoire de la fondation d'un nouveau canton. Ils constituent un document en trois volets dont la première partie expose la genèse du problème (de 58 avant J.-C. à 1974). La deuxième partie, qui couvre la pé­riode de 1974 à 1978, relate le proces­sus de fondation du nouveau canton. Enfin, la troisième partie (après 1978) présente l'édification du dernier des Etats confédérés.

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Radio éducative L'information à travers une histoire Le long voyage d'une lettre Le facteur est perplexe ce matin. Sous ses yeux, une enveloppe étrangement libellée. Voyez plutôt: Pour une petite fille aux yeux bleus, qui a un peu plus de 7 ans et habite une maison jaune avec un jardinet devant. La rue a deux noms et la maison porte un numéro qui, disent certains, porte malheur. Le pays est formé de 23 cantons, et la petite inconnue habite la capitale du

canton dernier-né sur un continent où les enfants ne sont ni plus sages ni moins sages qu'ailleurs. Alors vous avez trouvé? Le pauvre facteur non plus. Si nous raidions à chercher le destinataire de cette lettre et si, par la même occasion, nous ap­prenions à libeller correctement une adresse? D'accord? Alors en route.

Actualité Les zonards Vivre au couvent La zone, le couvent! Les antipodes de la marginalité. Et pourtant, Georges Glatz, journaliste au département de la Radio Suisse romande, nous offre deux magazines d'actualité d'une rare intensité.

Il n'interroge pas. Il écoute. Des mots. Des rires. Des silences. Et la vibration de ces documents sonores est telle que les pôles contraires à première vue se rapprochent, se frôlent, vont parfois jusqu'à se rejoindre pour se séparer et se retrouver encore. Soif de paix, d'amour. Rejet des con­tingences d'une société matérialiste et contraignante. Un débat qui concerne en premier lieu la jeunesse d'aujour­d'hui.

Chemin faisant Le nez Foin de grandes phrases et de longs discours. Le nez? Eh bien c'est... Re­gardez plutôt les dessins que vous propose notre graphiste Philippe Aquoise et ne manquez pas l'écoute de l'émission de Gilbert Jolliet qui vous fera entrer dans un monde peu­plé de bruits, d'images sonores, de chansons qui vous feront mieux per­cevoir l'inestimable trésor qu'est notre nez et les sensations qu'il nous pro·· cure.

A vous la chanson Une petite demi-heure pour apprendre une chanson! De grands artistes, des musiciens et un orchestre pour vous tout seuls! C'est le miracle d'A vous la chanson, l'émission que vous propose Bertrand Jayet. A retenir pour les inconditionnels d'A vous la chanson: - Taupe grise par Yok-Yok - Le polichinelle par Ginette Girar-

dier - Hasta luego Santiano par H. Auffray - et une dernière Récréation proven-

çale avec le groupe Mont Joïà. .

A la découverte ... ... de mon village, de ma ville, de mon quartier. Deux objectifs à cette série d'émis­sions qui pourrait s'intituler aussi bien «L'aventure est au coin de la rue» . Regarder l'environnement et s'initier à la pratique du reportage radio. Les maîtres et les élèves intéressés par cette expérience peuvent s'adresser à: Radio éducative, Maison de la Radio, 1010 Lausanne.

Editeur responsable : Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Avril 1983

Conception graphique et illustrations : Philippe Aquoise, Lausanne

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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~ .Radio Telévision Educative Romande. ~ Avril LUI/di 11 ellllardi /2 TV-ScoP!c : (( Le théâ tre rad iophonique », Le travai l de ceux qui collaborent pour la mise en

ondes d 'une pièce radiophonique.

Pro ramme d'avril à juin 1983

Mai MardiJ Documentaire: Jura 2e partie

LUI/di 9 ellllardi /0 TV-Scopie : ((Le son au Festival de jazz de Montreux ». Les differents traitements du son en vue de r umplification, du disque, de la radio ctdcla TV.

Mardi 17 Documentaire: Jura 3t' partie

Mardi 24 Documentaire: cc Trésors grecs : deuxdécou­vertes qu i botl scu lcllt l' hislo irc .l)

LUI/di JO el mardi J/ Telactu a lité : cc L'événement du mois». (Mar­di. en complément, un doc ument extrai t des archives de la RTSR.)

Juin lvlQl·di 7 D o cume ntaire: (Trésors grecs : deux décou­vc rtcsquibousculent l'hisloi re. ))

Les lundi s 18 avril , 2 et 16 ma i,et6juin dans l'émission " Sur un plateau» , vers 17 h. 50, une nouvell e rubrique d'actu a­lité et d 'inrormation pédagogiques pour tou s ceux qui s' intéressent il l'enseigne­ment et a J'éducation. Lundi 23 mai, Pentecôte, pas d'emis­sion.

LUI/di 25 ellllardi 26 Diffusions: lundi vers 17 h. 50, dans l' émission " Sur un plateau ", mardi vers 1 4 h. 30

Telactualité: uL'é \'énement du mois », En Tel"·· Ed tro fonc tion de l'actualité de la semaine préccden· e eViSIOn uca e tc ; mardi , en complément , undocumentextrait des archives de la RTSR. L-_-=---=-___ =======:::::::::=====~-=-..::::===-=-~---I

Avril M - Mercredi 9 h. JO (6-10 ans) RSR Il V - Vendredi 9 h. JO (10-16 ans) RSR Il

M 13 A vous la chanson La taupe par Yok-Yok

V 15 Initi at ion musicale Cornédie musicalc: Le manteau de Joseph

M20 Conte in achevé Lud le petit Babylonien : délai d'envoi 6 mai

V 22 C hemin faisa nt Un ancicnmêtier : poissier

M27 Folklo re, rondes et co mpti nes

V29 Ac tu ali té La voie Debronckan

Portes ouvertes sur l'école Lundi Radio Suisse romande Il /Oh. - /0 h. JO

II Fill es-ga rçons, une mèmeéduc ation?

18 L'école ouverte a u monde 25 L'éducation aux media

Radio Educative Mai Juin M 4 Environnement

Le nez. l'odorat

V 6 Anthologie La saga du rock: les années 60

M il Initi a ti on musicale L'orcil1ccncolimaçon

V 13 Ac tuali té Les zonards

M I8 L' info rmation à travers une histoire Le voyage d 'une lett re

V 20 Avouslacha nso n/récréatio n Chansons ct légendes de Provence avec Mont-Joïâ

M25 Avous lachanso n Le polic hinelle par Ginette Girardie r

V 27 Actuali té Vivre au couvent

Portes ouvertes sur l'école 2 L'enseig nemen t de la géographie

et de l' histoire: une collaboration

9 Maîtres spécialistes: cloisonnement ou cooperation

16 L'éveil des élèves aux problèmes éco nomiques (sémina ircdc Chexbrcs)

23 Pas d'émission : Lundi de Pentecôte

30 La'ngues a ncie nnes : pour quoi fai re?

M 1 C onteinachevé : épi logues

V 3 An thologie La saga du rock: les années 60

M 8 Folklore, rondes ct comptines Avcc Nazare Pereira

V 10 Evé nements d'hier et d'a ujourd 'hui L·histoirepar les archives de la SSR

MIS Conte pa r Gilles Vigneault Q uelques pas dans l'unive rs d'Eva

V 17 Avous lachanson Hasta luego Santiano par Hugues Auffray

M22 Environn ement A la découverte ... de mon quartier. de mon village: Yverdon

V 24 Actualité La publicitc

M29 0 pérati onhistoirespoliciè res Lauréa ts

Portes ouvertes sur l'école 6 Enseignantschômeurs?

13 Cours fa culta ti f, co urs à option, qui choisit ?

20 L'école R udolph Stei ner

27 L'enseig nement : une profession rermée

Po ur plus de précisio ns sur les tit res ct les co ntenus des émissio ns, se référer aux progra mm es rad io et T V publiés da ns les quotidie ns ct hebdomadaires.

Juillet V I" Opération « Histoires pol icières »

Lauréats

Qu elle différence y a-t-il entre un cours d'ACM et un cours d'ACT à l'école primaire?

pour le non-initié, c'est du chi ­nois.

Les ACM - Activités créatrices manuelles - s'adressent aussi bien aux filles qu 'aux garçons : coll ages, découpages aux ci­seaux, au couteau à carton ou à la scie, céramique , mosaï­que, vitrail , linogravure ...

Les ACT - Activités créatrices sur textiles - sont aussi des activités créatrices manuelles , mais on les distingue parce qu'e lles s'exercent spécifique­ment sur des textiles, laines, cotons ou tissus: broderie, couture à la machine, tricot, crochet, tissage, macramé, ba­tik .. .

Jusqu'à ces dernières années, les ACT (appelées ancienne­ment travaux à l'aiguille) étaient réservées aux filles.

Pourquoi?

Une vielle habitude, ... la tradi­tion.

Aujourd'hui, plusieurs classes innovent: fill es et garçons cousent · à la machine, brodent, tricotent ou font du crochet.

Pour les élèves, c 'est normal!

On ne fait aucune différence de sexe dans les cours de math , de français, d'allemand ou d'environnement.

Alo rs, pourquoi en fait-on aux cours d'activités créatrices?

ACM -ACT Quelle différence?

En 1 P et 2P, les cours d'ACM sont mixtes : garçons et filles réalisent le même « program­me»,

Et brusquement, dès la 3P, «ON» sépare les groupes-filles des groupes-garçons.

Pourquoi?

Pas de différence dans la démarche pédagogique

Si l'on analyse la méthode d'enseignement appliquée dans un cours d'ACM et celle qui est appl iquée dans un cours d'ACT, on s'aperçoit v ite qu'il n'y a pas de diffé rence fondamentale.

Photo Serge Rappaz

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Exemple:

Dans un cours d 'ACM , les élè­ves vont créer un puzzle en bois.

Dans un cours d'ACT, les élè­ves vont créer un coussin.

A. Tout commence par le choix d'un théme.

Pour le puzzle en bois, thème choisi: une voiture ancienne par exemple. '

Pour le coussin, thème choisi: une voiture ancienne, par exemple.

B. Deuxième phase.

«Les élèves n'ayant pas d'idées» (c'est à voir !), l'ensei­gnant doit leur fournir des in­formations pour enrichir leur provision d'images, pour ali­menter leur imagination.

Ensemble, élèves et ensei­gnants observent des illustra­tions, des diapositives que le maître a préalablement sélec­tionnées (un cours d'ACrY1 ou d'ACT, ça se prépare aussi!)

Dans certaines localité, les éléves au­ront même la chance d'aller visiter le Musée de l'Automobile où ils pourront «croquer » sur place une Lagonda 1936, une Hispano 1927, une Bugatti ou une Rolls-Royce.)

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Cette deuxième étape est ex­trêmement importante.

«On ne crée pas à partir de rien... L'invention repose en grande partie sur l'information engrangée par chaque indivi­du », mais cette information doit être diversifiée et de quali­té.

C. Troisième phase.

Qu'il s'agisse du puzzle (ACM) ?~ du coussin (ACT), chaque eleve dessine ou peint le projet de «sa» voiture .

Les documents ont disparu.

L'élève puise dans sa mémoire ~isuelle et dans son imagina­tion les «matériaux» dont il a besoin pour créer «sa» voitu­re .

Et les projets prennent forme jusqu'à devenir définitifs, a~ format voulu .

Jusqu'ici, aucune différence entre le cours d'ACM et le cours d 'ACT.

D. Quatrième phase.

On passe maintenant à la réa­lisation des projets.

Au cours d'ACM, pour le puzz­le, les élèves utilisent une plan­che de bois contreplaqué; ils apprennent à tenir correcte­ment la scie à découper, poncer soigneusement...

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Au cours d'ACT, pour le cous­sin, les élèves utilisent du ti ssu ' ils apprennent à coudre à I~ , machine, à arrêter soigneuse­ment les fils ...

(En ACM comme en ACT la technique ne s'apprend q~'au moment où l'élève en a besoin pour réaliser son projet. Elle n'est donc pas un but, mais un moyen d'assurer la création, tout comme le matériau et l'outil.)

Cet exemple montre que la dif­férence entre un cours d'ACM et un cours d'ACT se situe au niveau:

- du matériau, bois ou tissu; - de l'outil, scie à découper ou

machine à coudre.

C'est tout!

Alors, faut- il continuer à priver les garçons des cours d'ACT?

Suzanne Dubois

Photo Oswald Ruppen

Enseignant laïc catholique

«D'où venons-nous? Où allons-nous? Par quel chemin?» C'était, il y a quelques décennies, l'introduction laconique à des cours fondamentaux de philosophie, d'enseignement religieux, de théo­logie ... La lumière, progressivement apportée par les réponses à ces questions, éclairait le cheminement du chrétien, enseignant ou élève.

Aujourd'hui, les interrogations demeurent, même si elles sont formulées dans un autre langage et les réponses, l'enseignant catholique continue à les chercher avec les jeunes dans une synthèse de vie entre la foi et la culture.

Quelques pistes de réflexion sur la mission de l'enseignant catholique nous sont proposées dans un texte, publié en octobre 1982, par la congrégation pour l'éducation catholique. Cette commission est, dans l'Eglise, la plus haute instance chargée d'étudier les problèmes de formation; notre évêque, Monsei­gneur Schwéry, en fait partie.

Le document signalé, que j 'aimerais présenter dans ses grandes lignes s'intitule:

«Le laïc catholique, témoin de la foi dans l'école>>*.

1. Quels objectifs pour un enseignant laïc catholique?

L'enseignant laïc catholique est d'abord un éducateur, c'est-à-dire un formateur d'hommes, engagé à concourir à la maturité de personnal ités autonomes et responsables, capables de choix dans une conception de vie déterminée (p. 10).

Pour atteindre ce but, l'éduca­teur catholique visera la forma­tion intégrale d'un homme au­quel on ouvre l'horizon sur le sens dernier de l'homme, de la vie, de l'histoire et du monde dans une présentation qui de­vra toujours revêtir le caractère d'une offre et jamais celui d'une imposition (p. 17).

Une conception chrétienne de l'homme suppose:

- que l'on fasse de la civilisa­tion de l'amour une réalité;

.- que l'on présente la culture dans une perspective criti­que et dynamique.

L'éducateur catholique se si­gnalera par une attention con­tinuelle - à ouvrir le dialogue entre la

culture et la foi; - à proposer les valeurs chré­

tiennes qui s'incarnent dans des comportements:

• «la liberté respectueuse des autres;

• la responsabilité conscien­te;

• la recherche sincère et permanente de la vérité;

• la critique équilibrée et se­reine;

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1983

• le respect, la solidarité et le service envers tous les hommes;

• la sensibilité à l'égard de la justice»;

• la conscience d'être appe­lé à construire une société en transformation conti­nuelle (p. 18).

C'est la foi de l'élève qui de-, vrait inspirer ces attitudes, une

foi qui s'exprime également dans une prière filiale, une vie sacramentelle et une charité fraternelle, vécues en Jésus­Christ.

«L'enseignement de la religion est du domaine de l'école en général, du moment qu'elle as­pire à la formation de l'homme dans ses dimensions fonda­mentales, dont on ne peut pas exclure la composante reli­gieuse. En réalité, l'enseigne­ment religieux scolaire est un droit - avec le devoir qui lui correspond - de l'élève et des parents, et il est en outre un instrument très important pour la formation de l'homme» (p. 30).

2. Une pédagogie de relations

Dans l'esprit évangélique, la pédagogie accorde la priorité au contact direct et personnel avec l'élève. Une telle relation suppose à la fois proximité et distance:

- proximité, sans quoi la rela­tion personnelle manque de base; ,.

- distance, car l'élève doit pouvoir affirmer peu à peu sa personnalité propre (p.19).

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Une pédagogie de relations re­connaît la prééminence de la conduite sur la parole vis-à-vis de l'élève en formation. Ainsi, «plus l'éducateur vivra le mo­dèle d'homme qu'il présente comme idéal, plus celui-ci sera convaincant et accessible» (p. 19).

Aujourd'hui se manifeste da­vantage l'importance de la com­munauté éducative à laquelle appartiennent les élèves, les parents, les enseignants, les organisate.urs et même le per­sonnel d'un complexe scolaire (p. 13). D'où, pour l'enseignant, la nécessité d'agir en tant que membre de cette communau­té:

- qu'il suscite des contacts avec les parents des élèves pour l'harmonie de l'effort éducatif;

- qu'il prête une attention constante à l'entourage so­cio-culturel, économique et politique de l'école dans le contexte local, régional, na­tional;

- qu'il participe aux associa­tions et groupes profession­nels en rapport avec l'éduca­tion, apportant sa contribu­tion à la réussite d'une politi­que éducative en accord avec les droits de l'homme et les principes chrétiens en matière d'éducation (pp. 20-21 ).

3. La formation: une exigence pour l'enseignant catholique

Une préparation professionnelle appropriée s'impose à l'ensei­gnant catholique. Il s'agit d'ac-

quérir une solide formation qui recouvre «un éventail très vas­te de compétence culturelle psychologique et pédagogi~ que» (p. 16).

«Cependant, il ne suffit pas d'atteindre un bon niveau ini­tial: il faut le maintenir et l'éle­ver en le tenant à jour» (p. 16). «La vocation d'éducateur re­quiert une aptitude continuelle à se renouveler et à s'adapter. Du fait que cette nécessité d'actualisation est constante, elle se transforme en une tâ­che de formation permanente» (p . 35).

Cette exigence est plus mar­quée «sur le plan religieux et spirituel où, souvent, le laïc ca­tholique ne perfectionne pas sa formation initiale au même degré qu'il le fait sur le plan culturel en général et, su rtout, sur le plan professionnel» (p. 32).

Si le laïc catholique renonçait à la formation permanente dans toute son étendue humaine, professionnelle et religieuse, il se mettrait en marge de ce monde qui est précisément ce­lui · où il est appelé à vivre l'Evangile (p. 36).

4. Enseignant catholique: une vocation personnelle dans l'église

L'enseignant laïc catholique assume une profession qui est pour lui une vocation personnel­le dans l'Eglise, vocation dans laquelle il est invité à allier le désintéressement et la généro­sité avec la défense légitime de ses propres droits (p. 22).

+

La vocation de l'enseignant laïc catholique peut se réali­ser :

- dans les écoles catholiques où devrait régner un esprit évangélique de liberté et de charité (pp. 25-26);

- dans les écoles aux projets éducatifs divers, à condition que ces projets ne soient pas essentiellement incom­patibles avec la conception chrétienne de l'homme et de la vie (pp . 26-27).

Aujourd'hui, tout enseignant se heu rte à de nombreuses diffi­cultés: - déficiences de l'école, de la

société; - absence de confiance dans

les structures sociales; - insécurité, sécularisation du

monde; - perte du sens de l'autorité,

de la liberté;

- crise de la famille et du mon-de du travail.

Comment réagir face à ces multiples obstacles opposés à l'action éducative? Il importe d'admettre ces difficultés avec réalisme; de plus, l'enseignant catholique s'efforcera de «les envisager et de les affronter avec l'optimisme sain et les efforts courageux que l'espé­rance chrétienne et la participa­tion au mystère de la Croix ré­clament de tous les chrétiens» (p. 16).

Face aux exigences de sa vo­cation, l'enseignant catholique «se sent souvent isolé, incom­pris et par suite tenté de se décourager et d'abandonner ses responsabilités» (p~ 37).

Qu'il cherche appui dans sa propre foi, - source d'humilité pour re­

connaître ses limites et ses erreurs;

- source d'espérance, car on ne perçoit jamais pleinement les fruits de la tâche éducati­ve;

- source de charité pour aimer toujours les élèves (pp. 37-38).

La Parole, la vie sacramentel­le, la prière nourriront la foi, l'espérance et la charité de l'enseignant laïc catholique qui devrait trouver également un appui dans la communauté chré­tienne dont tous les membres sont concernés par la politique éducative du pays (pp. 38-39).

Sœur Jean-Baptiste

* Sacrée Congrégation pour l'éduca­tion catholique, Rome, 1982. Texte en vente à la Chancellerie de l'Evêché, Sion . * Cet article ' a été publié précédem­ment dans le journal «La Flamme » de janvier 1983. Nous le reproduisons avec l'autorisation de son auteur que nous remercions.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Vivre à gauche Etre gaucher: une marque de fabrique souvent difficile à porter dans une société qui veut les bons à droite et les mauvais à gauche; pourtant, les gauchers n'ont d'autre problème que celui d'appartenir à une minorité (env. 15-20 % de la population).

Photo Serge Rappaz

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C'est au cours de ses cinq premières années que l'enfant choisit une dominance latérale. Jusque-là, l'indécision marque ses faits et gestes sauf chez les rares et rigoureux droitiers. Plus l'enfant utilise longtemps dans ses activités motrices les deux côtés de son corps, mieux cela vaut. «Et pour cette raison, précise Fr. Dolto, il ne faut pas parler aux enfants d'une bonne ou d'une mauvai­se main.» A partir de cinq ans, l'établissement d'une domi­nance franche est souhaitée pour permettre une coordina­tion entre la main de «préci­sion» et la main de «soutien». Les enfants chez qui l'indéci­sion persiste, se montrent net­tement plus maladroits que les gauchers ou les droitiers francs.

Naît-on gaucher? Les psycho­logues en la matière ne répon­dent pas toujours par l'affirma­tive. Tout dèpend de l'organi­sation du système nerveux. Si la nature a favorisé l'hémi-cor­tex droit, moteur d'activités complexes, l'enfant naîtra gau­cher. En parallèle, il existe les gauchers «par erreur», desti­nés à devenir droitiers par do­minance naturelle. Cette domi­nance peut être remise en cau­se par une lésion et, dans ce cas, l'hémi-cortex droit prend en charge la suppléance. De la même façon, nous trouvons les droitiers-pathologiques. Parlons aussi des gauchers qui s'ignorent. L'éducation, l'exemple des aînés, la néces­sité de manipuler des objets conçus pour des droitiers créent la dominance droite de beaucoup d'enfants. En témoi-

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gne l'augmentation progressi­ve de la proportion des droi­tiers de 6 à 14 ans, plus nette dans les activités enseignées que dans les activités dévelop­pées spontanément.

La grande question se pose. Faut-il contrarier les gau­chers? Une levée de boucliers a protégé cette minorité silen­cieuse! Mais comment recon­naître le côté dominant? Est­ee un vrai ou un faux gaucher, un vrai ou un faux droitier? Les parents indécis, à qui l'enfant pose certains problèmes sco­laires relatifs à la latéralisation, peuvent recourir aux conseils d'un psychologue. Il observera la gestualité spontanée d'un enfant (jouer, taper dans un ballon, manipuler des pièces de construction, des billes, sai­sir une porte, se protéger le visage) et la gestualité impo­sée (écriture, dessin, peinture, utilisation d'outils). A partir de cette série de tests, le psycho­logue déterminera le côté du corps réellement dominant.

Le gaucher contrarié Un vrai gaucher vit en fonction de la manière dont sa «spécia­lité » est acceptée par l'entou­rage. On assiste encore à l'op­position de quelques éduca­teurs et parents face à la spon­tanéité d'une nature de gau­cher; car, dans leur esprit, de gaucher à gaucherie il n'y a qu 'un pas ... le pas de l'ignoran­ce . En effet, contrarier un vrai gaucher c'est prendre, alors, le risque de le rendre maladroit. Les ordres donnés sont reçus par l'hém isphère cérébral do­minant, donc le droit, renvoyés à l'hémisphère ga~che et exé-

cutés par la main droite , «la bonne». Dans le dédale des circonva"lutions, les ordres fi­nissent par s'embrouiller... et l'enfant aussi! Le gaucher, c'est un peu le vilain canard d'une couvée de cygnes. Pour réintégrer les rangs, il connaî­tra des problèmes de dyslexie, de mauvaise latéralisation, de langage (bégaiement), bref!

Toute une série de difficultés qui perturberont sa personnali­té. De nombreux auteurs ont souligné les carences affecti­ves qui peuvent résulter d'une tendance gauchère mal sup­portée par le milieu social.

En harmonie Le choix de la main scriptrice annonce une latéralisation dé­finitive et le plus grave handi­cap auquel se heurte le petit gaucher est en premier lieu l'écriture. Heureux sont les gauchers au pays de l'écriture arabe! Dans nos écoles, la maîtrise du sens des lettres demande un gros effort à l'en­fant gaucher. Pour réaliser simplement cette difficulté, il suffit qu'un droitier tente d'écri­re de droite à gauche. Quelle surprise de contrarier l'inclinai­son progressive naturelle de sa main dominante! Le gau­cher ne peut donc identifier ses gestes à ceux de l'ensei­gnant ou de ses parents. L'ap­prentissage de notre écriture cursive sera plus long compte tenu de cette adaptation indis­pensable. L'écriture ne sera ni plus illisible, ni plus malformée que celle des droitiers.

Au début de la scolarité, l'en­fant gaucher pratique quelque­fois l'écriture «en miroir» (de

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droite à gauche et les lettres à l'envers), mais s'en défait as­sez facilement. Léonard de Vinci, lui, a écrit ainsi toute sa vie. Cela ne l'a pas empêché de peindre à l'endroit et de mettre au point des inventions prodigieuses! Confronté aux problèmes de la position et du «balayage», l'enfant gaucher évoluera rapi­dement et dirigera son bras «sous la ligne» en penchant le cahier à gauche, ou, plus rare­ment, «au-dessus de la ligne», en penchant le cahier à droite. Cette dernière position est ju­gée inadaptée mais il est diffi­cile de l'empêcher lorsqu'elle est installée au-delà du niveau élémentaire. Grâce à l'intro­duction de la pré-écriture dans les écoles enfantines, le gau­cher peut se familiariser avec toutes les formes qu'il devra utiliser. Finalement, l'enfant gaucher découvrira lui-même son système d'organisation.

Dans la vie quotidienne, les gauchers réalisent des proues­ses d'habileté pour se servir de certains objets. Du couteau­éplucheur à la guitare, tout (ou presque!) est conçu pour les droitiers. Force est de s'y met­tre !. .. et ils deviennent plus ha­biles de leur main droite que les droitiers de leur main gau­che. Gaucher, droitier, il serait, dans le fond, tellement plus pratique d'être ambidextre! Les expres­sions de langage telles que «passer l'arme à gauche», «se lever du pied gauche» ne dé­teindraient pas, par leur sens péjoratif, sur sur tous ceux qui «vivent du côté gauche»!

E. Sola

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire

Résolution

Le Comité de la Société suisse des professeurs de l'enseigne­ment secondaire (SSPES) a pris position dans sa dernière séance quant à la tendance de certains cantons à supprimer les gymnases à temps d'étude long.

La SSPES déplore toute tenta­tive qui limite l'éventail diversi­fié des possibilités de forma­tion. Cela surtout lorsque la li­mitation se fait au dètriment des élèves doués. La SSPES s'élève en particulier contre les mesures qui, sous le couvert de spécieux arguments pseu­do-pédagogiques, cachent en fait une volontè de réduire les dépenses. Et cela se produit quand de telles mesures re­cherchent une diminution du nombre de maîtres, ou veulent, par une restructuration du Se­condaire 1 er degré, réduire les

exigences de formation acadé­mique des maîtres, car cela met en danger la qualité de l'enseignement gymnasial.

Par ailleurs, la SSPES s'oppo­se aux tendances qui visent à uniformiser dans toutes les sections du Secondaire, plan d'étude et matériel d'enseigne­ment. Chaque section doit pouvoir disposer du plan d'étu­de et du matériel dont il a be­soin, et il n'est pas normal de les «adapter» pour des rai­sons socio-politiques.

Le Comité de la SSPES prie en conséquence les autorités res­ponsables de considérer ces remarques, et de prendre des décisions (éventuellement d'en revoir certaines) dans le sens d'un maintien d'une école se­condaire efficace, menée par des enseignants qualifiés.

SSPES

+

Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré

La résolution de la SSPES mé­rite peut-être quelques com­mentaires et une application de son contenu au contexte valaisan.

Le Valais a connu le gymnase à voie lente avant l'introduction du Cycle d'Orientation. A pro­pos de la restructuration de l'Ecole valaisanne, l'AVPES avait, en 1971 déjà, émis quel­ques réserves. Et en 1983, le Parlement valaisan consacre la dangereuse tendance à un gymnase en peau de chagrin. L'AVPES, dans la foulée de la SSPES, affirme à nouveau qu'il n'est pas bon de refuser aux élèves intellectuellement doués de pouvoir exercer as­sez tôt leur esprit à des don­nées abstraites qui leur conviennent. I! n'est pas bon non plus de refuser à des élè­ves dont l'intelligence est plus pratique l'exercice avec ce monde pratique.

I! ne s'agit pas d'emboÎter le pas à des préjugés hiérarchi­ques; il ne s'agit pas à l'inverse de placer chaque pion déshu­manisé là où l'on pense qu'il aura le meilleur rendement.

Chaque individu doit pouvoir trouver la place qui lui convient. A l'école, «B» doit of­frir un enseignement de qualité égale à «A», quelles que

soient par ailleurs les appella­tions des secteurs du CO. Mais, pour que cela soit réali­sable, il faut qu'une continuité soit assurée par une certaine spécificité.

Rappelons que le choix d'une section ne saurait être la conséquence d'une sélection mécanique fondée sur, par exemple, le seul critère des notes, car cela ne dit pas /'in­térêt de l'enfant.

J'en veux pour preuve le fait que trop d'élèves occupent dans nos collèges une place où ils se sentent peu à l'aise. Beaucoup s'ennuient; les uns parce qu'ils se trouvent confrontés à des problèmes qui ne les intéressent pas, qu'ils ne sont pas à même d'af­fronter au rythme des exigen­ces d'un gymnase; les autres parce qu'ils sont condamnés à ronronner dans une satisfac­tion passive née .de sollicita­tions insuffisantes à l'adresse de leurs facultés intellectuel­les ...

I! est vrai que je décris la situa­tion de façon quelque peu cari­·caturale; il n'en reste pas moins qu'il ne faut pas opposer élitisme à uniformisation et mé­diocrité.

C. Borel correspondant CPr/APVES Il

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Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Activité SPVal

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Il y a trois mois que le comité cantonal renouvelé travaille avec une certaine intensité comme le confirment les nom­breuses réunions «marathon» dans lesquelles le frugal sand­wich de la pause contraste avec le copieux menu des dossiers à l'étude.

Afin de vous informer des pré­occupations actuelles de notre association, je vous propose un tour d'horizon des activités de son comité.

Contacts

Par souci d'information et afin d'éviter des décisions en vase clos, le CC estime indispensa­ble d'établir de nombreux contacts avec d'une part les autorités et d'autre part les re­présentants des diverses com­missions d'enseignants.

Ainsi une première entrevue entre M. Pannatier accompa­gné des inspectrices et inspec­teurs et le CC in corpore a per­mis d'aborder les thèmes sui­vants:

a) Prime de renchérissement. M. Pannatier a dénoté une cer­taine crispation du corps en­seignant vis-à-vis de la prime de renchérissement. S'il est exact que les enseignants ne voient pas de gaieté de cœur supprimer de leurs acquis so­ciaux, le CC souligne que ce problème uniquement corpo­ratif n'a eu en aucun cas de ré­percussion sur la vie de la classe.

b) -La pléthore. Après avoir exposé les raisons de la pléthore, M. Pannatier souligna que malgré les mesu-

res prises, le problème risque­ra de devenir plus aigu et qu'il ne sera plus possible à l'avenir d'éviter des licenciements.

c) Surcharge des programmes. Sans remettre en cause le plan d'études romand, les membres du CC ont exprimé leur souci quant à la mise en place des nouveaux programmes. Ils constatent une carence de moyens d'enseignement et re­lèvent les désagréments pour les élèves, de cette période de tâtonnements pédagogiques.

En conclusion, le CC souhaite que le dialogue instauré se prolongera par d'autres ren­contres favorisant ainsi une collaboration nécessaire pour le bien de notre école.

Le CC a en outre invité:

- les présidents de districts, afin de procéder à une ana­lyse des projets de la loi sur

,l'instruction publique; - Mmes Beausire et Luyet, pré­

sidente et vice-présidente de la section ACM;

- Antoine Mudry, président de la CIM, qui a rapporté les conclusions d'une étude mandatée par le CC concer­nant la caisse de chômage et le statut des remplaçants;

- François Mottet, membre de la commission de chant;

- Maxime Gay-des-Combes, président de la CDM (clas­ses à degrés multiples). M. Gay-des-Combes a insisté sur le caractè"e social et po-litique que revêt le maintien de ces classes dans les pe­tits villages. Maintien qui im­plique par corollaire, l'obliga­tiqn d'assurer l'intégralité

des programmes dans des conditions astreignantes pour le maître et pratique­ment irréalisables sans ap­puis pédagogiques et didac­tiques.

Mise en place de l'innovation

Le CC a pris connaissance d'un rapport effectué par les enseignants du district d'Hé-­rens au mois d'avril 1982. Il transparaît de ce travail un sentiment d'insécurité et de mécontentement relatif à l'in­troduction de méthodes nou­velles.

Suite à ce rapport et pour ré­pondre à un vœu exprimé à réitérées reprises par une lar­ge frange du corps enseignant, le CC va consacrer une grande partie- de ses forces à l'étude attentive de la mise en place de l'innovation. C'est en effet un lieu commun de rappeler que depuis quelques années, les enseignants sont soumis à force recyclages afin d'appli­quer dans leur classe de nou­velles méthodes d'enseigne­ment (mathématiques - envi­ronnement - français).

S'il est considéré comme nor­mal que tous ces change­ments n'aillent pas sans provo­quer quelques remous, il est par contre indispensable que l'ensemble des enseignants soient fixés d'une manière pré­cise sur les objectifs et les structures des nouveaux pro­grammes. C'est pourquoi tant le CC que la commission pé­dagQgique travailleront dans un climat qui ne se veut à au­cun prix polémiste afin de per­mettre une analyse sereine des nouvelles méthodes ainsi que la façon dont cette innova­tion a été mise en place. Dans cette optique, le CC souhaite procéder par le truchement des présidents de district à une vaste consultation de la ' base. Il est d'une grande im­portance que les enseignants, praticiens confrontés quoti­diennement à la réalité de l'école soient écoutés en vue de perspectives positives d'améliorations.

J.-M. Abbet

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1983

LaSPR et son prochain congrès

P.S. Nous traiterons, dans de prochains articles, du contenu général du Rapport Congrès 1983 ainsi que du programme de cette manifestation.

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Les 18 et 19 novembre 1983 pour la première fois de so~ existence, la SPR tiendra son congrès en Valais, à Sion. Le comité d'organisation, sous la présidence de Henri Héritier travaille de pied ferme pou; garantir et offrir aux partici­pants un séjour chaleureux. Les débats, sur la base d'un rapport rédigé par Madeleine Raboud-Oeslarzes, auront pour thème La sélection, sujet oh combien d'actualité.

Mis sur pied chaque quatre ans, en principe, et à tour de rôle dans les divers cantons romands, peu nombreux se­ront les enseignants qui pour­ront se targuer d'avoir, au cours de leur carrière, accueilli deux congrès SPR. Cette oc­casion d'échanges, d'ouvertu­res, de rencontres n'est pas à négliger et unissons-nous en­seignants valaisans, en' no­vembre prochain, pour parta­ger avec nos cOllègues de tou­te la Romandie nos idées, no­tre amitié et... nos spécialités.

Au sein de la Société pédago­gique romande, la SPVal est la dernière venue des sept sec­tions. Si dans les autres can­tons, l'appartenance à la SPR va de pair avec l'appartenance à l'Association cantonale - les cotisations sont retenues ou encaissées globalement - les enseignants valaisans sont

soumis à des conditions parti­culières: l'encaissement de leur cotisation représente une opération indépendante expri­mant ~insi une participation plus volontaire mais qui n'est malheureusement pas massi­ve.

Partenaire important de la co­ordination romande et interlo­cuteur auprès de laConféren­ce des chefs de département (COIP), de la Conférence des chefs de service (CSI), la SPR peut paraître éloignée de l'ins­tituteur confronté à ses pro­pres problèmes de classe; pourtant son action s'exerce profondément au niveau des mtJltiples commissions d'éla­boration, d'évaluation ou d'aménagement des program­mes ou des moyens d'ensei­gnement.

Au cours du mois de mai, vous serez invités à vous acquitter du montant de la cotisation SPR 1983 et de l'Educateur. Nous souhaitons que vous compreniez l'intérêt, pour l'école romande, d'y souscrire; le congrès de Sion justifiant doublement ce choix.

La plaquette du rapport du Congrès SPR 1983 parviendra, dans le courant du mois d'août, à tous les enseignants membres de la SPR.

H. Grenon

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SECTION ACM/SPVal

Questionnaire OOIS Secteur ACT/ACM

1. Utilisez-vous actuellement les services de l'OOIS, secteur des ACM? ....... .

Si oui: * régulièrement * de temps en temps

Qu'allez-vous y chercher? * des tissus * de la laine * du petit matériel "Ii de la documentati.on * des idées

Etes-vous satisfait par ce secteur?

Suggestions: ... ..... .... ... .

Sinon:

Pourquoi n'utilisez-vous pas les servi-ces de ce secteur? .............. .... .

Si vous y trouviez d'autres matériaux, vous y rendriez-vous plus souvent? ..

Qu'aimeriez-vous y trouver?

Suggestions:

OUI

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NON

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Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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2. Désireriez-vous trouver de l'outillage en prêt? .... . .... . ... . ... . . . . ..... .

Matériel en prêt: * matériel pour linogravure * matériel pour graver le cuir * fers à pyrograver * cadres à tisser

Ce matériel pourrait être mis a Jour aprés chaque cours d'été, selon les nouvelles techniques.

3. Désireriez-vous trouver de l'outil l'age à acheter? ..... . ................... .

Quelle sorte d'outillage? .. .... ..... .. .. ... .

4. Le secteur «Bibliothèque» ACM est-il suffisant? ........................ .

Suggestions:

5. Utilisez-vous des diapositives pour vos cours d'ACM/ACT? ... . .... . ....... .

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Trouvez-vous toujours à l'ODIS ce dont vous avez besoin? ... . .......... . . .

Suggestions: .

Aimeriez-vous y trouver des dias «ar­tistiques» ? (sur les techniques que nous ensei­gnons: mosaïque, vitrail, sculpture, etc.) ........ . ........ . ......... . . .

Suggestions:

6. Utiliseriez-vous une liste de fournis­seurs pour les matériaux nécessaires auxACM? ....................... . Suggestions: ... ....... ...... ............................. .

7. Autres suggestions ou remarques:

Je suis * un(e) enseignant(e) ACM * un(e) enseignant(e) généraliste * une maîtresse en économie familiale

* cocher ce qui convient

Questionnaire à renvoyer d'ici fin mai à:

ODIS Gravelone 5 1950 SION

ou Section ACM/SPVal Rue des Finettes 11 1920 MARTIGNY

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Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1983

44 Photo Claude Voui/loz 45

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Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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EXERCICES

Nouveaux moyens d'enseignement

«Au dépôt scolaire»

«La maison des sons»

Pour qui et pour quoi un tel jeu?

Ce matériel s'adresse en particulier aux classes de deuxième enfantine.

Il permet des activités individuelles et de groupes, en rapport avec l'enseignement renouvelé du français.

Quand présenter le jeu?

Après avoir proposé à l'enfant beaucoup d'activités qui l'amènent progressivement à une écoute de plus en plus fine pour saisir un ~essa~e sonore, musical, rythmique ou parlé, ce jeu sera introduit chez l'enfant prêt à l'écoute des phonèmes.

". permet aux institutrices des possibilités multiples: elles vo'nt l'Inclure dans leur propre pédagogie du langage et de la pré­lecture.

Ce matériel assure en outre une liaison heureuse entre enfantine et pr~:nière . pri~aire: son utilisation pouvant être prolongée en premlere pnmalre pour respecter le rythme de certains enfants.

Ce jeu figure sur le bulletin de commande du Dépôt scolaire pour l'année 1983/1984.

Mathématique 4e année

La rentrée scolaire 1983-1984 sera marquée par l'arrivée dans les classes de 4e primaire de la deuxième génération des ouvrages romands. .

En e~et, suite à une évaluation prenant en compte l'avis des enseignants (enquêtes auprès des maîtres, groupes cantonaux des moyens d'enseignement) et de l'attitude des èlèves face aux r:n?yens d'enseignement utilisés depuis 1976 (tests proposés aux eleves), une nouvelle méthodologie, de nouvelles fiches et un nouveau matériel seront à la disposition des maîtres et des élèves.

La deuxième édition de ces documents, réalisée par le même groupe d'auteurs que la première, se veut, par ses accents nouveaux, une aide précieuse pour le maître dans la recherche d'une attitude méthodologique toujours mieux adaptée.

Cahier écriture liée droite

Ce cahier d'exercices à l'usage des élèves de 2e et 3e P. correspo~d à l'écriture romande. Il sera utilisé avec profit, après I~s ,exercices d'~ssouplissement de la main et du tracé préco-

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___ : 1 nlses par la methodologie romande. Les différentes réglures ----~- favoriseront l'apprentissage des lettres, de leur proportion et de

L========:::!::===:::=...J.. leur enchaînement.

Heureux, ensemble, cahier de l'enfant

Textes de Marie-Carmel Plissart Dessins de Alexandre Hollan et Chantal van der Plancke Editions Lumen Vitae, 186, rue Washington, B-1050 Bruxelles 1982, 80 pages

Jusqu'ici, les catéchistes qui utilisaient les fiches Heureux ensemble en deuxième primaire n'avaieht aucun document à remettre entre les mains des élèves . Cette lacune est maintenant comblée puisque Sœur Marie-Carmel Plissart et son équipe nous proposent un cahier de l'élève qui répondra à l'attente de tous les enseignants qui souhaitent mettre en œuvre une pédagogie active.

Ce cahier est d'abord un manuel de l'enfant. Il contient les textes essentiels qui pourront servir aussi bien à la mémorisation qu'à la prière. Les illustrations sont abondantes et bien faites.

Ce cahier est aussi un outil pédagogique. L'élève est invité à enrichir son livret par ses propres productions (textes, dessins). De nombreuses suggestions d'activités, de réflexion lui permet­tront à la fois d'intérioriser le contenu de la leçon et de s'exprimer personnellement. ,

Enfin et ce n'est pas sa moindre qualité, le livret est un moyen d'inté'resser les parents. Il contient, en effet, des textes destinés aux parents: informations sur ce qui a été fait en classe, suggestions pour prolonger la catéchèse en famille.

Fruit de la grande expérience et du talent pédagogique des auteurs, ce cahier, entièrement nouveau, ne peut être que recommandé. Son prix le met en outre à la portée de tous.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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Nouvelles acquisitions à 1'0018

Littérature

- BILLE, Corinna. - Douleurs paysannes, Castella, 1978.

- BILLE, Corinna - PILET, Suzi. - Finges, forêt du Rhône, Edition du Grand Pont, 1975.

- PONT, Gabriel. - Le cep, Edition du Château Ravire, 1977.

- PONT, Gabriel. - Ruth, Le livre de l'Amie, Edition Château Ravire, 1973.

- PONT, Gabriel. - Résonnances, cité d'Octodure, 1979 .

- CLAVIEN, Germain. - Fleurs de l'aube, La Douraine, 1982.

- CLAVIEN, Germain. - Désert de mon âge, Payot, 1961.

- PACCOLAT, Jean-Paul. - Maurice Chappaz, Editions Universi-taires.

- LUGON, Clovis. - Quand la Suisse française s'éveillera Genève, Perret-Gentil, 1983. '

- NANCHEN, Dominique - PACCOLAT, Jean-François -SCHWARTZ, Olivier. - Propositions de leçons pour l'ensei­gne.ment de la poésie au cycle d'orientation et au gymnase, Institut de pédagogie de l'Université de Fribourg, 1983.

- LÉONARD, Marie-Sylvie. - Déhiscence, Edition du Clair­Obscur, 1982.

Histoire

- MAZIN, Jean-Michel. - Au temps des dinosaures, Nathan.

- BROCHARD, Philippe. - Chevaliers et châteaux-forts, Nathan.

- NOUGIER, Louis-René. -Avec les hommes préhistoriques au temps de Cro-Magnon, Nathan.

- BERTON, Georges. - Alexandre le Grand, Bordas, 1982.

- BERTON, Georges. - Christophe Colomb, Bordas, 1982.

- Le Conseil de l'Europe, guide succint, Direction des services de Presse et d'information, 1982.

- Informations fiscales de la commission intercantonale d'infor­mation fiscale, Berne.

- NOEL, Emile. - Comment fonctionnent les institutions de la communauté européenne, Office des publications officielles des communautés européennes, 1981.

Géographie - ROUGERIE, Gabriel. - Géographie des paysages, PUF, 1977.

- DOLLFUSS, Olivier. - L'espace géographique, PUF, 1980.

- LlBAULT, André. - La cartographie, PUF, 1972.

- GEORGE, Pierre. - Géographie industrielle du monde, PUF, 1979.

- CLAVAL, Paul. - La nouvelle géographie, PUF, 1982.

- DAVIDSON, Basil.- Les royaumes africains, Time-Life, 1982.

- CHAMBERLlN, E.R. - Rome, Time-Life, 1976.

Environnement

- GEORGE, Pierre.- L'environnement, PUF, 1971.

- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - La vache, Gallimard-Tour-nesol, 1983.

- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - Le loup, Gallimard-Tour­nesol, 1983.

- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - La fourmilière, Gallimard­Tournesol, 1983.

- SOUTTER-PERROT, Andrienne. - Le chêne, Gallimard-Tour-nesol, 1983.

- CAMPBELL, Andrew. - Rivages marins, Bordas, 1983.

- MOODY, Richard. - Les fo~siles, Bordas, 1983.

- ANDREWS, John. - Les oiseaux, Bordas, 1983.

- RUSH FORT, Keith. - Les arbres, Bordas.

- DURREL, Gérald - DURREL, Lee. - Le naturaliste en campagne. Guide pour découvrir la nature, Bordas.

- Vins du Valais, Ed. Vie, art, cité, 1978.

Pédagogie, psychologie - Janusz Korczak, l'homme, le médecin, l'éducateur, le poète, A

la Baconniére, 1982.

- FOURNIER, Gilbert-François. - Du lycée à l'université, contri­bution à l'orientation des bacheliers. Association suisse pour l'orientation scolaire et professionnelle, 1982.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1983

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- Les prévisiC?ns d'effectifs scolaires en Suisse, conséquences, mesures a prendre, compte-rendu des séminaires de Brunnen des 6 et 7 mai 1982, confér~ce suisse des direc­teurs cantonaux de l'instruction publiq e, Genève, 1983.

- Réflexions sur l'évaluation de l'élève, Rapport d'atelier 1 SIPRI. '

- DUÇAMP, Jean-Louis. - Les droits de l' omme racontés aux enfanls, Ed. Ouvrières 1983. S BOSSUET, Gérard. - L'ordinateur à l'école, PUF, 1982.

- DOLTO, Françoise. - Séminaire de psychanalyse d'enfants Seuil, 1982. '

- FERRARI, Pierre - de LEONE, Cathia. - La merveilleuse histoire des notes, Larousse.

- PRALONG, Charles.-A. - Expérience d'initiation à la sémio­logie iconographique dans le cadre de l'école primaire et de la formation des enseignants, Université catholique de Paris 1981. '

- LEPRINCE-RINGUET. Louis. - L'Aventure de l'électricité, Flammarion, 1983. '

- BRISAC, Catherine. - Le vitrail, Ouest-France, 1980.

- BOURGEOIS, J.M. - Le sport et l'enfant, Euromed, 1980.

Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N0 11, avril 1983 Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 23 40 04

Sommaire 1. Liste des enregistrements vidéo.

Enregistrements vidéo

Complément N0 3 - Catalogue novembre 1982

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Société

Thème - N0 VHS S 54 VHS S 55 VHS S 56 VHS S 57 VHS S 58

Titre Etre transsexuel Appel au monde libre (prison) La «bof génération» Prostitution: zéro de conduite Treize femmes en colére (égalité de droit)

Troubles du comportement

VHS TC 15 VHS TC 16

Mœurs en direct : la délinquance Adolescents en fugue

Institutions, expériences

VHS 1 16 Pramont (Table ouverte)

Education

VHS E 14 Enfance multiple: ~omment suivre les jeux et devoirs?

VHS E 15 M.-J. Harper a pleuré la nuit derniére (enfant battu)

. Psychologie

VHS P 12 Vivre avec le terrorisme

VHS P 13 Deux livres sur Freud VHS P 14 Les mauvais démons

Psychiatrie

VHS y 16 Les parasites (film sur l'aveuglement de la bu reaucratie)

VHS 0 4 Jean Ziegler parle des «Rebelles»

Handicapés physiques

VHS H 17 La plénitude (un aveugle) VHS H 18 Victoire sur l'adversité

Médical

VHS M 41 VHS M 42 VHS M 43

Génétique

VHS G 4 VHS G 5

Neurologie

VHS N 1

L'adolescent à l'hôpital La responsabilité des médecins Santé: la douleur

La révolution cellulaire Les codes secrets de la vie

Les systémes du cerveau

Durée 60' fiche 50' fiche

120' fiche 30' fiche 60' fiche

3x50' fiche 30' fiche

75' fiche

60' fiche

95' fiche

110+40' fiche

30' fiche 55' fiche

105' fiche 30' fiche

55' fiche 25' fiche

55' fiche 75' fiche 60'

60' fiche 60'

60' fiche

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat

Séance du 31 mars 1982

LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu sa décision du 22 mars 1978, relative aux maîtres de l'ensei.gnement primaire qui ac­complissent un stage d'une an­née au minimum en vue de leur perfectionnement profession­nel ;

considérant que cette décision est maintenant caduque;

vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de la plé­thore qui touche le secteur de l'enseignement primaire;

sur la proposition du Départe­ment de l'instruction publique,

décide:

de proroger au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant les maέtre~ de l'enseignement primaire q~1 accomplissent un stage d une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 22 mars 1978 LE CONSEIL D'ÉTA T,

ouï le rapport de M. le chef du Département de l'instruction publique concernant les mesu­res destinées à éviter la pléthore de. ma!tres dans renseignement prlm8!re;

52

considérant qu'il convient, dans le cadre des dispositions à pren­dre, de favoriser le perfection­nement des jeunes enseignants surtout, principalement dans la connaissance d'une deuxième langue nationale, en leur re­commandant des stages dans des pays étrangers;

attendu qu'une telle mesure, fa­vorable sur !e plan pédagogique et professIonnel, aurait aussi pour effet de procurer de meil­leures possIbilités de travail à des maÎtres qui seraient sans emploi;

considérant qu'l! y a lieu d'ac­corder des avantages aux maέtre~ de. renseignement primaire qUI sUIvraient les présentes re­commandations;

sur la propositi~n du Départe­ment de /'instruction publique,

décide:

1 . . Les ,!,a/~res de renseigne­ment primaIre qui accomplis­se'}t. un stage d'une année au IT}tnlmum en vue de leur perfec­tIOnnement professionnel, no­tamment dans le domaine de la connaissance d'une deuxième langue nationale, bénéficient des avantages suivants:

a) les années de stage comp­tent comme années de service - pour l'obtention de la prime

d'ancienneté' - pour l'?btention des- titres pé­

dagogIques suivant le certifi­cat de maturité pédagogique;

b) ces années de stage ne font pas perdre le bénéfice des années antérieures dans le cal­cul de la prime de fidélité .

2. Pour 'être mis au bénéfice des avantages précités, les maf'-. tres concernés doivent s'annon­cer préalablement au Départe­ment .de l'instruction publique, en lUI communiquant les indi­cati~ns. relatives au stage envi­sage (lIeu, nature, durée) et en obtenir l'autorisation. A la fin de celui-c/~ une attestation sera transmise au Département.

3 . La présente décision prend effet au J er septembre J 978. Elle vaut jusqu 'au 3 J août J 982. A la fin de cette période de quatre ans, la situation dans le domaine de remploi des en­seignants primaires, l'effet des mesures arrêtées ci-dessus per­mettront de déciderde la proro­gation éventuelle des présentes dispositions.

4 . Le Service cantonal de ren­seignement primaire et des écoles normales et la comptabi­lité générale de l'Etat sont char­gés de l'application des présen­tes dispositions.

Pour copie conforme, Le chancelier d 'Ètat

Moulin

Séance du 31 mars 1982 LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu sa décidion du 22 mars 1978 relative au calcul de la prime de fidélité pour les ensei­~nants du degré primaire qui Interrompent provisoirement leur activité;

considérant que cette décision est maintenant caduque;

vu la nécessité d 'en proroger ses effets en raison de l'aggra­vatio n de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des éco­les primaires;

sur la proposition du Départe­ment de l'instruction publique,

décide:

de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant le calcul de la prime de fidélité pour les enseignants des écoles primaires qui interrompent pro­visoirement leur activité.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 22 mars 1978 LE CONSEIL D'ÉTA T,

ouï le rapport de M. le chef du Département de l'instruction publique sur les mesures desti­nées à éviter la pléthore de maÎ-

1 tres dans renseignement pri­maire;

considérant qu'il y a lieu, entre autres, dans la situation ac­tuelle, de permettre et de favori­ser les interruptions d 'activité pour procurer des possibilités de travail aux nouveaux ensei­gnants qu/ sortent des écoles normales;

attendu que le règlement sur la prime de fidélité a pour effet

1 d'empêcher ou de limiter ces interruptions, dans le sens qu 'un arrêt de travail d 'une an­née fait perdre tout le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime;

considérant toutefois que la fi­délité à la profession est un élément positif qu'il importe de sauvegarder, et que les mesu­res prises en vertu de la pré­sente décision ne doivent revêtir qu 'un caractère exceptionnel et transitoire, applicable à un sec­teur nettement délimité de la fonction publique;

sur la proposition du Départe­ment de l'istruction publique,

décide:

1. Les interruptions de travail survenant dans renseignement primaire entre le J er mars 7978 et le 3 7 août 7982 ne suppri­ment pas le bénéfice des an­nées antérieures pour le calcul de la prime de fidélité. Cette clause est subordonnée à la condition que les maÎtres con­cernés suivent au minimum une semaine par année de cours de perfectionnement agréés par le Département de l'instruction publique.

2. La présente décision est prise à titre exceptionnel en vue de libérer des postes de travail. 3 . La situation dans le do­maine de remploi des ensei­gnants primaires sera revue en 7982 et pourra conduire le Con­seil d'Etat à proroger les dispo­sitions ci-dessus.

4 . Le Service cantonal de ren­seignement primaire et des écoles normales et la comptabi­lité générale de l'Etat sont char­gés de l'application des présen­tes dispositions.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 31 mars 1982

LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu sa décision du 9 juin 1978 relative aux enseignants sans poste fixe en raison de la plé­thore;

considérant que cette décision est maintenant caduque;

vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de l'aggra­vation de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des éco­les primaires ;

sur la proposition du Départe­ment de l'instruction publique,

décide :

de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 9 juin 1978 concernant les instituteurs et institutrices for­més en Valais qui ne pourraient en raison de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1982 et qui de ce fait s'engage­raient en qualité de rempla­çants.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 9 juin 1978

LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 7978 chargeant le Département de l'instruction publique d 'étudier un statut par­ticulier pour les maÎtres qui n 'auront pas un emploi perma­nent au début de l'année sco­laire 7978-7979 et qui seront engagés dans des remplace­ments;

53

Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1983

considérant qu'il ya lieu d 'éta­blir une distinction entre les maÎtres qui accomplissent des remplacements occasionnels et ceux qui ne pourront obtenir un poste fixe en raison de la plé­thore,'

vu les mesures générales adop­tées par le Conseil d'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à éviter les effets d'une trop grave pléthore de maÎtres dans l'enseignement primaire,'

sur la proposition des Départe­ments de l'instruction publique et des finances,

décide:

1. Les institutrices et les insti­tuteurs formés en Valais, qui ne pourraient en raison de la plé­thore occuper un poste fixe dès l'automne 1978 et qui de ce fait s 'engageraient en qualité de remplaçants bénéficient des dispositions arrêtées ci-après:

1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du règle­ment concernant le traitement du personnel enseignant auxi­liaire et des remplaçants "

1.2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionnellement à la durée de leur activité les allo­cations de ménage et les allo­cations familiales prévues pour les titulaires de classes "

1.3 En cas de maladie ou d'accident survenant en cours d'activité, les remplaçants dont il est ici question sont mis au bénéfice des dispositions de l'article 10 du décret du 7 fé­vrier 1973 concernant le traite­ment du personnel enseignant des écoles primaires et 'secon­daires.

54

Le calcul du traitement de ma­ladie est basé sur celui d'un maÎtre titulaire et doit corres­pondre aux années de service du remplaçant et à la durée de la scolarité en vigueur dans la commune où celui-ci a exercé sa dernière activité " ce traite­ment est servi pour une période maximale de 6 mois;

1.4 Les communes, respecti­vement les commissions scolai­res des écoles régionales assu­rent les remplaçants contre les risques d'accidents profession­nels, au même titre que les titulaires des classes "

1.5 En cas d'interruption de travail pour cause de grossesse et d'accouchement le traite­ment prévu pour les titulaires est versé à la remplaçante dont il est ici question durant trois semaines au maximum, confor­mément aux dispositions figu­rant sous chiffre 8 de la déci­sion du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision "

1.6 Lors de l'accomplisse­ment d'un service militaire, obligatoire ou non obligatoire, l'Etat sert au remplaçant dont il s'agit ici, s'il est engagé depuis plus d 'une année au service de l'Etat, le traitement complet du titulaire d'une classe iusqu 'à concurrence de 6 mois confor­mément aux dispositions pré­vues sous chiffre 1.3, paragra­phe 2 de la présente décision.

Si la durée de l'engagement avant le service militaire, est inférieure à l'année, la part du traitement à payer est détermi­née par la décision du Conseil d'Etat du 9 iuil/et 1969,'

1.7 Tout remplacement dOnt la durée effective dépasse 90 iours (congés d 'été, de la Tous­saint de Noël, de Carnaval et de Pâques non compris) comp­te comme année de service dé­terminante pour le calcul de la prime d 'âge et de la prime de fidélité .

2 . Les instituteurs et les insti­tutrices concernés par cette dé­cision ont l'obligation de s'an­noncer par écrit au Départe­ment de l'instruction publique, Service de l'enseignement pri­maire et des écoles normales iusqu 'au 20 août qui précèd~ l'ouverture de l'année scolaire.

3. D'entente avec les commis­sions scolaires et les directions d 'écoles, le Service de l'ensei­gnement primaire et des écoles normales s 'efforce de fournir en priorité des activités de rempla­cement aux maÎtres sans em­ploi permanent, désignés sous chiffre 1 de la présente déci­SIOn.

Demeurent réservées les ques­tions relatives aux qualifications professionnelles.

4. Conformélnent aux disposi­tions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel en-seignant les commissions sco­laires et les directions d 'écoles sont tenues de signaler au Dé­partement de l'instruction publi­que tous les cas de remplace­ment. Elles font appel en prio­rité aux enseignants désignés sous chiffre 1 de la présente décision : la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique.

5. La ((Caisse de retraite et de prévoyance du personnel ensei­gnantJ) est priée d 'étudier des possibilités d'adh~sion po~r, les maÎtres et les maltresses d eco­le dont il est ici question et de présenter ses propositions .au Département de l'instructIon publique si possible ~vant ro~­verture de la prochame annee scolaire.

6. Les institutrices et les insti­tuteurs qui n'accomplissent que des remplacements occasion­nels sans être à la recherche d'un emploi permanent demeu­rent soumis aux anciennes dis­positions les concernant. Celles

contenues dans la présente dé­cision ne leur sont pas applica­bles.

7. Les mesures d 'application et autres ' dispositions de détail non contenues dans la présente décision sont prises d'entente entre le Département de l'ins­truction publique et le Départe­ment des finances.

8, La présente décision qui entre en vigueur le 1 er septem­bre 1978 est valable jusqu 'au 31 août 1982.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Congés des enseig'nants Nous rappelons que les congés d'une ou d.e deux années accordés par l'autorité de nomination (conseil ?ommun~1 ou commission scolaire régionale) au personnel enselg,nant dOivent être ratifiés par le Département de l'instruc~i~n publique, confor­mément à l'article 22 du réglement du 20 JUin 1963 concernant l'engagement du personnel enseignant.

Il y a de plus obligation à m~ttre au ,co~cours officiellement, ~vec indication précise de la duree provIsoire (une o~ deux an~ees), les postes devenus vacants par le fait des conges accordes.

Dans la lettre d'engagement adressée au remplaçant, les auto­rités de nomination mentionneront le nom de la personne rem­placée, ceci pour éviter tout male.ntendu ultérieur.

Département de l'instruction publique

Une semaine à vélo:

Du 30 mai au 5 juin 1983, le vélo - moyen de locomotion de tous les jours - fera l'objet d'une campagne publicitaire dans toute la Suisse. Il s'agit d'une opération conjointe des offices fédéraux de l'énergie et de la protection de l'environne­ment, ainsi que de l'Associa­tion suisse des transports et les communautés cyclistes lo­cales,

Cette manifestation vise à convaincre chacun, adultes et enfants, que le vélo conjugue à merveille l'économie et l'écolo­gie, tout en rappelant aux auto­rités municipales et aux ingé­nieurs responsables les be­soins du trafic non motorisé. Le 5 juin, journée mondiale de l'environnement, sera aussi la journée du vélo dans tout le pays, comme ces années pas­sées. De plus, des affiches et une brochure vanteront les mérites de la petite reine pour les courtes distances.

55

Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1983-1984

Pour enseignants(es) sans poste fixe (selon décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978)

Le(la) soussigné(e): ..... . . ......... ... ...... ....... .. .

Nom: .... . , . ... .. ... . . .... . . . .. . Prénom: .

Date de naissance: No de téléphone (indispensable):

Domicile: .... , ..... . .... .. .... .. ... .. ... ... . .. .... ......... .. .. . Adresse exacte: .. .... . . . ...... .. ... .... .. . . ...... .. .... .

Titres pédagogiques obtenus:. D Certificat de maturité pédagogique en 19 .

D Autorisation d'enseigner en 19 .

D Brevet pédagogique en 19 ..

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1983-1984 aux conditions approximatives suivantes:

Périodes: ... ... .. . . ............... . ... .. ..... .. .. ....... .. .. .. .... . .... .. ..

Durée: du au ...... . . .

Degrés: .... ...... ... . ....... .... .. . ... ........ . . . Régions: .. .. . ... ... .. .... ... ........ ... .. .

Lieu et date : ... . ...... .... .. .... .. ... ... . .. . ... .. .... .... . Signature: ... ..

REMARQUES:

Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais à la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 1951 SION

56

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1983-1984

Pour enseignants(es) ayant cessé leur activité régulière

Le(la) soussigné(e):

Nom: . Prénom: . ..... .... .. .. ...... . . ... .

Date de naissance: ..... No de téléphone (indispensable):

Domicile: ... .. . ... .. ... ....... .... .... .. ... .......... .... . Adresse exacte: .. .... ...... ........... ... ... . ....... ....... .. .... . .

Titres pédagogiques obtenus: D Certificat de maturité pédagogique en 19 .. .... ...... .. .. ... ....... .

D Autorisation d'enseigner en 19 .. .. .. ....... . .. ......... ..

D Brevet pédagogique en 19 .. .......... ... .. .... . . ...... .. ... . .

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1983-1984 aux conditions approximatives suivantes:

Périodes: .. . . . ....... . ......... ..

Durée: du ... ...... .... .... ..... ............. .......... . ..... .. ........... . au .

Degrés: ..

Lieu et date:

Régions: .. .... ,. ............ ........... ........ .... .. ,. .... ... ........ .. ...... .

Signature: .. ..... ........... .

REMARQUES:

Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, ,mais à la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des ecoles normales

Planta 3 - 1951 SION

57

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Page 31: L'Ecole valaisanne, mai 1983

58

Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au cycle d'orientation

1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire

1. 1 Calcul de la moyenne annuelle par branche

Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme est divisée par 4.

Ex. grammaire-orthographe 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8

4 = 4,5

Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3.

Ex. ACM: 4,9 + 5,3 + 5,2

3 5,1

1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe

Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e co­lonne) de chaque ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes

Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6

7 = 4,6

1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale

Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e co­lonne) de chaque ligne (éviter d'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisée par le nombre de lignes.

Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 + 5,3 + 5,2

12 4,9

2. Passage au CO (division A, B, BT)

2.1 Pour être promu au CO, l'élève doit obtenir au minimum une moyenne annuelle de

- 4 aux branches du 1 er groupe (5e + 6e P) et - 4 à la moyenne générale (5e + 6e P)

2.2 L'élève doit avoir réussi sa 6e primaire (double 4): en cas d'échec, il redouble la 6e P pour autant qu'il lui reste au moins 3 ans de scolarité obligatoire à accomplir.

2.3 S'il ne lui reste plus que 2 ans et s'il n'a p~~ :éussi la 6e P, il doit fréquenter les classes terminales de la diVISion B du CO.

2.4 Le point ci-dessus est applicable, par. an~logie,. a~x élèves fréquentant les classes de 3e, 4e et 5e primaires ainsI que les classes de développement.

2.5 Les cas particuliers (langue étrangère, ~aladie prol.ong.ée ... ) sont à soumettre aux inspecteurs de l'enseignement primaire.

3. Admission en division A du CO

3.1 Pour être admis en division A, l'élè~e d~it. réussir un examen d'admission. Cet examen a lieu le jeudi 16 JUin 1983.

3.2 Les élèves dont la moyenne générale (5e + 6e P) est au moins égale à 5 sont dispensés de cet examen.

4. Résultats des classes d'observation (5e + 6 e P)

. 4. 1 Calcul des moyennes

Moyenne 1 er groupe 5 P = ............ A * 6 P = ........ B* Moyenne générale 5 P = ............ A 6 P = ........ B Moyenne du 1 er groupe (A* x 4) + (B* x 6) des classes d'observation------

10 (A x 4) + (B x 6)

Moyenne générale des classes d'observation 10

4.2 Comme pour toutes les autres notes, I,~ moyenn~ de passage au CO se calcule au centième avant d etre arrondie au dixième supérieur ou inférieur.

Ex. 5,29 = 5,3 4,25 = 4,3 3,54 = 3,5

Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

59

Page 32: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Caisse ide retraite

Rente anticipée

Par contre pour l'assuré qui aurait 58 ans et 35 années de sociétariat, la rente serait ré­duite à 52 % et, pour celui qui aurait 55 ans et 32 années de sociétariat, la rente ne serait plus que de 40 %.

A noter que dès l'âge de 60 ans, les bénéficiaires de la ren­te anticipée ont droit égaIe­ment au pont AVS.

L'assuré âgé de 58 ou de 59 . Circonstances particulières ans peut prendre une retraite Pour les personnes âgées de anticipée, sans avoir à présen- 55 à 57 ans, la Commission ter les raisons de sa décision. accorde la mise à la retraite si

La Commission de gestion, lorsque des circonstances par­ticulières le justifient, peut ac­corder cette même possibilité à des assurés âgés de 55 à 57 ans.

Les calculs actuariels vou­draient, dans ce cas, que les rentes soient réduites de 7 % par année d'anticipation; ainsi celui qui aurait droit à une ren­te de 60 % à l'âge de 60 ans devrait se contenter à 59 ans d'une rente de 55,8 %, soit 60 % moins le 7 % de 60 %.

Le principe est le suivant: la rente est un peu moins élevée puisqu'elle est servie plus longtemps.

Le tableau de l'article 22 est établi en fonction de ce princi­pe quelque peu atténué par la prise en compte des années de sociétariat.

Ainsi un assuré qui prendrait sa retraite à 59 ans, avec 40 années de sociétariat dispose­rait d'une rente complète de 60%.

60

des circonstances particulières le justifient.

Les circof1stances présentées jusqu'ici ont été, la suppres­sion d'une classe, une fatigue excessive ou quelques ennuis de santé n'entraînant toutefois pas une incapacité de travail.

Il pourrait y en avoir d'autres. La Commission est toujours disposée à les examiner avec bienveillance.

Retraite différée

Il nous semble utile aussi de rappeler que les nouveaux sta­tuts permettent de dissocier le moment où l'on interrompt le travail de celui où l'on fait va­loir son droit à la rente.

Reprenons le cas de la per­sonne de 55 ans, qui avec 32 ans de sociétariat recevrait une rente égale au 40 % de son salaire assuré.

Une autre possibilité lui est of­ferte. Elle peut renoncer à l'en­seignement, cesser tout verse-

ment à la Caisse et attendre l'âge de 60 ans pour faire va­loir son droit à la retraite.

Elle recevra alors une rente égale au 32/37 de 60 %, soit 51,89 %.

Les personnes de moins de 55 ans peuvent aussi interrompre l'enseignement et différer leur retraite.

Les rentes ne sont toutefois servies qu'aux personnes ayant cotisé durant 10 ans au moins; les autres obtiennent leurs prestations en capital.

Le Directeur: \1. Darbe/lay

informons

Didacta 84 Le numéro un mondial pour les moyens d'enseignement et d'étude

Du 20 au 24 mars 1984 aura lieu, dans les halles de la Foire suisse d'échantillons à Bâle, la Foire internationale du matériel didactique, Didacta 84, qui fê­tera simultanément deux anni­versaires: depuis 1951, elle est organisée pour la 20e fois au total et depuis 1966, pour la cinquième fois déjà à Bâle.

Il est impensable de concevoir l'enseignement à l'échelle in­ternationale sans Didacta. En quelque lieu qu'elle se tienne, elle présente les impulsions novatrices d'une industrie in­ternationale des moyens d'en­seignement et d'étude cons­tamment orientée vers les be­soins répondant aux exigen­ces de l'enseignement dans le monde entier; de même, visi­teurs et exposants la considè­rent comme la plus importante exposition et la source d'infor­mation numéro un, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, sur le thème de l'enseigne­ment et de l'étude.

Le programme d'exposition se divise comme suit en neuf groupes professionnels:

- équipement scolaire général et installations de locaux spéciaux;

- matériel d'usage courant;

- appareils de démonstration et d'expérimentation;

- collections et modèles; - cartes murales, tableaux

muraux, tableaux adhésifs et accessoires;

- moyens d'enseignement au­dio-visuels et électroniques: hardware;

- moyens d'enseignement au­dio-visuels et électroniques: software;

- livres, revues et jeux didacti­ques;

- divers: restauration à l'école, vêtements scolaires et de sport, hygiène scolaire et soins, moyens auxiliaires pour handicapés.

Comme ses prédécesseurs, Didacta 84 sera également ac­compagnée de nombreuses présentations spéciales, con­grès et séminaires.

L'Association internationale des fabricants de matériel di­dactique, Eurodidac, est le promoteur de Didacta 84 et la Foire suisse d'échantillons de Bâle est responsable de l'orga­nisation.

Pour tout renseignement, priè­re de s'adresser au: Secrétariat Didacta 84, case postale, CH-4021 Bâle, téléphone: 061/26 20 20 télex: 62 685 fairs ch

61

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Page 33: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Camps de vacances

Il est possible que vous ne puissiez participer ni à un éChange scolaire, ni à un éChange de vacances. " se peut aussi que vous ayez envie d~. vivre l'aventure d'un camp bilingue, composé de Ro-mands et d'Alémaniques vi­vant et travaillant ensemble deux semaines dans une au­berge de la Jeunesse. Dans ce cas, nous vous proposons deux possibilités:

- soit du 18 (arrivée le 17 au soir) au 30 juillet 1983 à Filz­bach/GL;

- soit du 25 juillet (arrivée le 24 au soir) au 6 août 1983 à La Chaux-de-Fonds/NE.

Dans ces deux camps, vous serez un groupe de 14 ou 16 élèves avec un professeur et un moniteur. Le premier s'oc­cupera de vous le matin en travaillant le programme bilin­gue étudié pour vous; le se­cond organisera l'après-midi et le soir des visites, des baigna­des, des jeux et des activités diverses. Nous nous efforce­rons de former des paires d'âge égal.

Comment procéder?

Si vous vous intéressez au camp, vous nous écrivez et versez 50 francs d'arrhes à no­tre C.C.P. 23-20201 - La Chaux-de-Fonds. Nous enre­gistrerons votre inscription (el­les seront prises dans l'ordre d'arrivée), puis nous vous don­nerons des nouvelles: ce qu'il 62

faut emmener, les possibilités ferroviaires (billets collectifs), et autres renseignements .

Comment cela se passera-t-il?

Vous passerez deux semaines dans le camp de votre choix.

Le matin, il y aura trois heures d'activités linguistiques, au cours desquelles vous

- découvrirez la maison, la lo­calité et les environs'

- apprendrez à conn~ître le canton, ainsi que celui de votre partenaire;

- apprendrez à décrire la jour­née, à nommer les membres de votre famille, à vous pré­senter, à reconnaître votre corps, à dire le temps qu;il fait, à apprendre à connaître le monde animal.

Ce sera l'occasion pour vous de procéder à une répétition générale de ce que vous aurez appris à l'école, de mettre en pr~tique les notions déjà ac­qUises, de vivre la langue étrangère.

L'après-midi, si le temps le permet, il y aura baignade parfois. une promenade, pa; mauvais temps des jeux et des activités diverses. Le soir sera consacré également à des jeux et à des activités diverses dont nous vous donnerons I~ détail plus tard.

1/ s'agira en fait de vous amener, vous et votre partenaire, à tra-

vailler ensemble, à vous entrai_ der pour résoudre un certain nombre de problèmes dans les deux langues, à apprendre à vous exprimer, cela sans exerci­ces grammaticaux.

Le coût de l'opération:

Le prix de 560 francs com­prend:

- le logement et la pension complète, soit trois repas et le goûter;

- le professeur, le cours, le matériel de cours;

- le moniteur et le matériel pour les activités, ainsi que les excursions et visites.

Non seulement ce camp peut devenir pour vous de belles va­cances en équipe, mais encore vous aurez pendant ces deux semaines 30 heures de cours, soit l'équivalent de 8 à 10 se­,maines scolaires.

" vous sera encore possible de nouer des contacts amicaux avec votre partenaire, contacts que vous pourrez poursuivre sur une base privée par la sui­te.

Nous espérons que ce pro­gramme vous conviendra et nous nous tenons volontiers à votre disposition pour tous renseignements complémen­taires.

Avec nos salutations amicales,

Henri Houlmann, professeur 36, ch. des Mélèzes 2300 La Chaux-de-Fonds tél. 039/23 20 69

Délai: fin mai au plus tard.

DOIS SION

Du 20 mai au 3 juillet

Grande exposition de dessins d'enfants sur le thème de «la vache»

Les différents travaux présentés proviennent des élèves du canton de Fribourg et l'exposition a été préparée par la Société fribourgeoise des maÎtres de dessin.

Les œuvres ont été réalisées par des élèves de tous âges, depuis le niveau de l'école enfantine jusqu'à celui du gymnase. On comprendra, dès lors, l'un des buts de cette exposition: permettre une vue d'ensemble du travail effectué à tous les niveaux de l'enseignement. Le public pourra évaluer la qualité des réalisations pré­sentées en espérant, d'autre part, que les parents à qui les cours de dessin ou d'activité créatrice peuvent paraÎtre superflus prendront conscience de leur impor­tance et comprendront mieux leur nécessité.

Un catalogue richement illustré et commenté accom­pagne l'exposition, il est en vente à l'OOIS au prix de Fr. 16.-.

63

Page 34: L'Ecole valaisanne, mai 1983

Téléphone (026) 2 21 58

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