L'Ecole valaisanne, février 1985

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FÉVRIER 1985 1#'6

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FÉVRIER 1985 1#'6

Page 2: L'Ecole valaisanne, février 1985

C'est bonnard d'avoir un livret

d'~-Jeunesse la la lianque cantonale.

~ BANQUE CANTONALE DU VALAIS ~ WALLISER KANTONAL BANK

, PLANÈTES DES COULEUR Pour la lecture suivie en 3 e _4 e

Ph. Rausis et A. Banderet

Deux caméléons, Kam et Léon, invitent le lecteur à entreprendre un voyage magique dans le royaume des couleurs

Un livre qui a sa place dans le « coin bibliothèque» et qui contribue à:

développer le goût des enfants par la beauté des illustrations favoriser la pédagogie de l'imaginaire introduire l'enfant dans le monde de la littérature enrichir son vocabulaire par les nombreuses explorations lexicales possibles

48 p.

Editions L.E.P - Loisirs et Pédagogie SA, 7, /rue Saint-Martin Case postale 3211, 1002 Lausanne, téléphone (021) 224527

Fr. 15.60

L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Février 1985 XXlxe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3200.-112 page Fr. 1650.-114 page Fr. 900.-118 page Fr. 500.-

Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.

Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.

Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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ÉDITORIAL Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Jocelyne Gagliardi Pierre Pradervand EV Service cantonal de la santé publique

Anna T. Veuthey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Alex Willa et Annick Lathion François Mathis Claude Vouilloz CE CE Chantal Mayoraz Charly Oayer RTVE éducative TV éducative Henri Métrailler Jacqueline Tornay Michel Pellaud

VIE CORPORATIVE FMEF SPVal AEPSVR

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP Le Conseil d'Etat OIP

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

Sommaire

Elles et eux

Fadeur des jours ...... . Les tristes baroudeurs de l'inutile Graine d 'arbre et graine d'homme

Education à la santé; prévention des problèmes liés aux dro-gues . . .. . . L'homme quotidien . . .. ... . . ... . . . .. .

Le stress et l'école Réunion de parents Ecole et informatique Cours sur le terrain Informations . . . . . . . . Une collection de pierres à l'école enfantine GRAP : pour plus de clarté Information 85 .... ..... . . La course autour de chez soi A vous la chanson . . . . .. . . . Je n'aime pas lire ... Je ne sais pas quoi lire ... Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse

Information . . . .. Le CC informe Tournoi de mini-volleyball

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Cours de perfectionnement 1985 ... .. . . . .. .. 53 ~écision du 21 novembre 1984 . . . . . . . . . . . .. 56 Elaboration des méthodologies et moyens d'enseignement de l'environnement . . ...... .... .... .. . 57

Liste des récentes acquisitions 61 Bulletin d'information 67

Photo de couverture : Raoul Chédel

o Elles et eux

On les choisit pour l'excellence de leur travail, pour leur sens de l'initiative et des responsabilités, pour leur facilité de contact, pour leur affabilité et leur ouverture d'esprit, pour l'expérience qu'ils ont accumulée, pour leur rayonnement, pour leur maÎtrise, pour leur conscience professionnelle.

On ajoute une étoile dans leur ciel.

Puis on les sort partiellement de leurs classes afin d'aider les autres à y mieux rester.

On les décharge d'une partie de leur horaire pour les mieux charger d'horizons nouveaux.

On les familiarise avec une terminologie, des attitudes et des exigences.

On les forme.

On leur donne des mandats, des objectifs, des délais.

On les regroupe pour leur donner confiance et assurance, tant il est réconfortant d'être plusieurs sur des landes inconnues.

On les veut missionnaires ou pionniers.

On leur apprend la patience et l'audace.

ELLES sont ANIMATRICES ILS sont ANIMATEURS.

Il leur arrive de douter, d'avoir peur, d'être irrités, d'être las. Leurs rêves sont souvent peuplés de pourquoi et de comment et pour s'apaiser, ils comptent les regards fraternels de leurs collègues.

On attend beaucoup d'elles et d'eux, ils le savent, et leur tâche en est d'autant plus difficile.

Puissent ces fleurs sans épines ni éclat, leur dire notre gratitu­de.

Jean-François Lovey

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Photo Raoul Chédel

Fadeur des jours

«L'individu qui pense, contre la société qui dort, voilà l'histoire éternelle; et le printemps a toujours le même hiver à vaincre.»

Pas possible, il doit y avoir un filtre efficace et discret aux fron­tières de ce pays pour que les bruits du monde nous parvien­nent aussi aseptisés. Le visage de la planète, en ce temps-ci, a des rides sanglantes et des re­gards glacés d'injustice: les pauvres, Popielusko, le Sahel, Bophal, les chômeurs, les immi­grés... Bien sûr, le monde va mal, ce sont des évidences, mais ces évidences nous les to­lérons et nous avons, pour y ré­pondre d'helvétiques silences. Il est vrai que l'année nous confronte nous aussi à un pro­blème unique et d'importance, le froid. Mais peut-être est-ce à l'âme que nous avons froid .. .

Pourtant nous clamons tous les jours, dans notre pieux canton, à travers des porte-paroles choisis et convaincus, le respect de la vie. Et curieusement, cette no­ble expression devient embar­rassée, fourbe, porteuse de ju­gements illicites et de choix politiques informulés dès qu'elle est transférée au champ de l'âge adulte ou à celui des «au­tres», ces rastaquouères qui viennent nicher chez nous quand le soleil de leur pays se fait inclément.

Les préoccupations plus géné­reuses, les exigences de conscience sont à chercher par­delà les montagnes, dans la lec­ture et la relecture, par exemple, de ces paroles du merveilleux et désespéré Abbé Pierre:

((Les premiers violents, les pro­vocateurs de toute violence, c'est vous. Et quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits en­fants avec votre bonne

Alain

conscience, au regard de Dieu vous avez probablement plus de sang sur vos mains d'incons­cients que n'en aura jamais le désespéré qui prend les armes pour essayer de sortir de son désespoir. »

Bénis soient ces êtres-là qui, à travers une parole, font appel à notre jugement moral et réveil­lent ce savoir que l'âme perte en elle .

Dans le confort terne où nous nous enlisons, les prophètes qui répercutent des messages de générosité sur les parois de ce siècle nous sont nécessaires car ils nous ouvrent des lucarnes sur les mondes oubliés de la détres­se .

Ceci ne serait finalement rien d'autre qu'une petite réflexion personnelle à dérouler chacun selon sa fibre si nous n'avions charge d'éduquer ces enfants qui nous sont confiés et qui n'imaginent sûrement pas que leurs aînés frôlent le monde avec autant de négligence.

Une éducation morale peut-elle s'enseigner? Certains d'entre nous savent de toujours que le plus grand bien qu'on puisse fai­re aux enfants découle de la communication qu'on a avec eux, du regard qu'on leur porte et de la qualité de l'image hu­maine qu'on leur offre. Ceux-là tentent, sans chercher à suppri­mer ce que l'éducation compor­te de risque, d'aider les enfants à devenir capables de discerne­ment quand bien même ils ne choisiront jamais à leur place. Ils contribuent à les rendre coura­geux, maîtres de leurs désirs et de leurs colères sans jamais nier

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Mais peut-être est-ce à l'âme que nous avons froid .. .

la liberté qui est en eux et qui est le fondement de toute mora­le. Ces pédagogues-là éviteront peut-être à leurs élèves de connaître la même situation qu'un personnage de Platon dans le mythe d'Er: programmé pour la vertu, un individu perd

tout jugement face à une situa­tion nouvelle. Ainsi, dans l'au­delà où chaque homme choisit sa part avant de se réincarner sur la terre, notre homme choisit le lot d 'un tyran, lot qui compor­te des conduites abominables comme manger ses propres en­fants:

Photo Oswald Ruppen

«Pourtant cet homme était de ceux qui venaient du ciel, après avoir vécu dans une cité bien or­donnée,' mais il avait contracté sa vertu par habitude et sans philosophie. »

Jocelyne Gagliardi

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Les tristes baroudeurs de l'inutile

• Depuis quelques années, en janvier, certains journaux n'ont plus qu 'une chose en tête: le Paris-Dakar, ral/ye automobile devenu célè­bre en quelques années. Les médias en ont fait une quasi épopée, médias qui, de plus en plus, offrent le spectaculaire, le sensationnel, /'insolite ou le scandaleux en pâture à leurs lecteurs, à la place d 'une information qui permettrait de mieux comprendre un monde de plus en plus complexe. 1/ était temps de réagir contre cette forme moder­ne de panem et circenses. L'Ecole valaisanne a demandé au responsable du Service Ecole Tiers Monde de le faire.

Il Y a trois mois, ,j'ai passé quatre jours avec des paysans­animateurs, responsable d'une étonnante organisation de «self­help» villageoise, décrite dans le numéro de décembre de l'Ecole valaisanne. Mustapha Dembele, le responsable de la région de Mopti (Mali) nous racontait com­ment, dans sa région , les pay­sans affamés avaient dû manger plus de 400 bœufs de labour sur 419 qu'ils venaient de recevoir et qu'ils devaient payer. Mama­dou Sissoko du Sénégal nous rapportait que dans sa région les paysans avaient vendu leurs charrettes et même leurs char­rues pour acheter un peu de mil pour survivre.

Et c'est à ces pays ravagés par la famine que l'on offre le spec­tacle grotesque de gros bolides qui traversent en trombe les vil­lages africains, monstrueuse fanfare de l'inutile qui fauche sur son passage d'innocents Afri­cains (en 1982, un jeune Malien mortellement blessé dans son village, en 1984 au Burkina-Faso, une jeune mère tuée et son en­fant grièvement blessé). Ga­geons que personne n'a été poursuivi en justice. Pourtant on s'imagine sans peine nos pro­pres réactions si un riche Afri­cain avait fauché à 100 à l'heure une vieille paysanne d'Evolène.

Avant Noël, beaucoup, beau­coup d 'encre a coulé chez nous autour d'un certain film Emma­nuelle jugé choquant, offensant pour la moralité, obscène même. Pourtant, la véritable obscénité, n ' est-ce pas cette cavalcade de véhicules pétaradants dénom­mée Paris-Dakar traversant des pays frappés d'une dramatique famine, cavalcade qui représen­te l'essence du gaspillage le plus absurde qu'on puisse ima­giner pour la seule gloire de fa­bricants de voitures, de vedet­tes en mal de publicité (Caroline de Monaco conduisant un 10 tonnes!) sans bien sûr oublier les caisses de la Thierry Sabine Organisation, qui s'emplissent de pièces sonnantes et trébu­chantes : les seuls droits d'ins­cription ont augmenté de 26 % en 1985 et s'élèvent à 12500 francs français pour une moto, 24 500 francs français pour une voiture, 30500 francs français pour un camion . A condition d'avoir un véhicule à sa disposi­tion , il en coûte 150000 francs français à un amateur pour parti­ciper.

Quelle image de gaspillage stu­pide en effet que ces litres d'es­sence brûlés pour rien dans des pays où souvent les ambulances ne peuvent circuler par manque de carburant, ces files de proto-

types ayant coû'té des sommes astronomiques qui s'éparpillent dans le désert dans des pays où le revenu moyen par tête n'est parfois guère plus de 250 à 300 francs suisses!

Qelle image du «développe­ment» présente-t-on à ces pays où la voiture est déjà devenue le symbole du statut social par excellence, et où le petit fonc­tionnaire privera sa famille de nourriture pour payer l'essence de la voiture?

Même le très respectable Le Monde de Paris stigmatisait cet­te entreprise dans des termes inhabituellement vigoureux:

«1/ y a donc lieu de crier son indi­gnation à l 'idée qu 'une caravane de bolides assourdissants puis­se étaler une certaine idée du «progrès» aux yeux de popula­tions qui, souvent, n'ont même pas de quoi survivre, 1/ s 'agit là, il serait temps de s'en aperce­voir, d'une pratique sadique de «conquérants» de l'inutile, qui considèrent la terre africaine comme un champ d 'exercice et ses peuples comme de simples figurants dont on ne respecte ni la sécurité, ni la tranquillité, ni l 'identité. Comment qualifier ce déferlement des baroudeurs des pistes et autres nostalgiques des équipées coloniales dans des pays dont on piétine al/ègre­ment les gens, la faune et la flo­re? 1/ faut l'appeler par son nom: saccage gratuitl»,

3 janvier 1985.

Mais laissons parler le grand maître du spectacle, Thierry Sa­bine, qui déclarait à la fin du ral­lye 1982 (qui, rappelons-le, fit trois morts), «L'épreuve a été

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8 Les Touaregs sans bétail se suicident Le Paris-Dakar lui fait vroom vroom Crédit Claude Nages

démente. C'était chouette ... Je voulais frapper un grand coup, cela a été au-delà de mes espé­rances .»

«Chouette» M. Sabine, le jeune Malien fauché dans son village?

Thierry Sabine: «L'apport tech­nologique est énorme, La pre­mière année, les véhicules de pointe roulaient à 120 km/h; cet­te année, à 220 km/h .. . En 1978, le vainqueur est une Range Ro­ver, en 1984, la deuxième place est encore occupée par une Range. Mais elle pèse 500 kilos de moins, elle a 200 chevaux de plus et une fiabilité extraordinai­re. C'est cela le progrès!»

Quel progrès représente-t-il, M. Sabine, que ce soit pour nous qui vivons dans des pays où la vitesse de pointe excède rare­ment 120-140 km/h, ou pour des paysans qui ont dû vendre leurs charrettes (10 km/h de vitesse en moyenne) pour manger, et dont le plus grand rêve est d'avoir un vélo?

M. Sabine écarte les critiques qui l'accusent d'apporter aux pays africains un aspect contes­table de notre civilisation avec le bref commentaire «Ces critiques sont des réactions mondaines, des discussions de salon sans intérêt». On reste pantois devant une telle incapacité à faire preu­ve du minimum d'objectivité et de bon sens .

Thierry Sabine: «Si le Paris­Dakar traverse l'Afrique, c'est qu'on veut bien de lui; les pays nous aceeptent en connaissan­ce de cause et savent ce qu'ils en retirent sur les plans écono­mique et promotionnel, sans

parler du matériel qui reste sur place et qui n'est pas perdu pour tous.»

Qui est ce «on» anonyme? Quel­que fonctionnaire auquel on a peut-être promis quelque avan­tage matériel pour faciliter la dé­cision? En tout cas pas les habi­tants des villages (comme cette jeune mère burkinabé tuée), les premiers intéressés. Quant aux bénéfices économiques qu'en retirent les pays, un journal ro­mand ironisait en écrivant, «sans doute Thierry Sabine pense-t-il aux hôtels qui se remplissent et aux bars qui se vident lors des étapes» et de rappeler dans une caricature représentant un Noir affamé devant une voiture au pneu plat, «Dans ce pays, on crève facilement»! Plutôt du côté des habitants que des organisa­teurs.

Face à ce vide intellectuel total dont font preuve les responsa­bles du rallye, dans Le Monde, Jean-Marie Brohen et Michel Caillat, coauteurs de l'ouvrage «Les Dessous de l'olympisme» (La Découverte, Paris, 1984), soulignent avec raison que

«Le Paris-Dakar, qu'on le veuille ou non, est l'expression concen­trée, caricaturale parfois, des rapports qui existent entre le Nord et le Sud: exploitation, op­pression, domination.1I est donc temps de dénoncer cette esca­pade de négriers des temps mo­dernes.})

3 janvier 1985.

Les Tiers Mondes commencent à en avoir assez de ces Euro­péens fatigués en mal d'exotis­me et de dépaysement, surtout quand ils doivent en faire les frais. Mais M. Sabine, qui parlait

d'«un certain état d'esprit moye­nâgeux qui me pousse et me permet de réaliser des choses à contre courant» et lançait avéc mépris à l'égard de ces criti­ques, «Les chiens aboient, la ca­ravane passe» , n'est finalement que lui-même le jouet d'institu­tions et de médias dont la finali­té objective semble trop souvent être de détourner les gens des vrais problèmes pour les plonger dans la pseudo euphorie de no­tre société de surconsommation. Dans ce système, le spectacle sportif devient souvent le «pa­nem et circenses» par excellen­ce de sociétés à la recherche de frissons et de succédanés à l'aventure personnelle vécue, la vraie.

Mais il est encore trop facile de pointer un doigt accusateur vers certaines institutions ou les mé­dias. Car comme le disait un des premiers anti-esclavagistes, le Quaker anglais William Wilber­force, «A le droit de critiquer qui veut bien aider» (<<He as the right to criticize who has a heart to help»). Que faisons-nous, qui sommes responsables de la for­mation des générations montan­tes? «Celui qui veut faire quel­que chose trouve un moyen. Celui qui ne veut rien faire trou­ve une excuse» dit un proverbe arabe. Que l'on soit professeur de français, d'instruction civi­que, d'histoire, responsable de catéchèse, que sais-je, nous pouvons initier nos élèves, dès l'école primaire, à aborder l'infor­mation - que ce soit celle des médias ou celle que nous dis­pensons dans nos propres cours, - de façon critique . De plus en plus, nous devons ap­prendre à trier, rechercher, éva-

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Page 7: L'Ecole valaisanne, février 1985

luer, hiérarchiser l'information -c'est devenu réellement une question de survie pour nous comme pour nos élèves.

- «Comment?» direz-vous, «Où commencer?»

Inventez votre propre répon~ se. Il n'y a pas d'écoles ou de dogmes dans ce domaine si neuf. Alors pourquoi n'invente­riez-vous pas une réponse origi­nale à cette question?

Il Y a deux ans, en Autriche, un collègue responsable d'un cen­tre d'information sur les Tiers Mondes me dit qu'un groupe de collégiens étaient venus le trou­ver en lui disant, «Monsieur, nos profs ne savent rien sur le Tiers Monde. Nous voulons les in­former»! Et pendant des semai­nes ils sont venus à plusieurs tous les jours de congé compul­ser des documents, puis ils ont rédigé un document d'informa­tion sérieux pour leurs profes­seurs. Si des élèves peuvent informer leurs propres enseignants sur un domaine que ces mêmes élè­ves connaissent mal, sans doute pouvons-nous créer des appro­ches originales et innovatrices pour aborder l'initiation aux mé­dias avec nos élèves.

Alors, rangeons le Paris-Dakar aux oubliettes. C'est le seul en­droit qu'il mérite. Et commen­çons à nous occuper de choses sérieuses. «Celui qui veut faire quelque chose, trouve un moyen ... »

Pierre Pradervand

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.................... .. • • • • •

Le ou les Tiers Monde(s)? • • •

• Lorsqu'en 1952 le démogra-• phe-économiste français Al-

fred Sauvy inventa le terme • Tiers Monde (par analogie • avec le Tiers Etat et son rôle • dans la Révolution française),

les pays dits en voie de déve-• loppement avaient encore des • caractéristiques relativement

similaires, surtout ceux qui • étaient encore colonisés. En • trente ans, cette relative simili-• tude des niveaux et modes de

développement a totalement • disparu. Entre un pays comme • Haïti, qui représente avec un

ou deux aures l'extrême arriè-• re-garde des pays dits «moins • avancés», et un pays comme • la Corée du Sud, aujourd'hui

industrialisée, dont les multi-• nationales sillonnent le globe • et qui ravira sans doute bien-

tôt au Japon le titre de premier • constructeur naval du monde, • il n'y a pratiquement plus au-• cune commune mesure. Quel­

ques NPI (nouveaux pays in-• dustrialisés) ont même

'. dépassé des pays occiden-• taux dans certains domaines

(taux de scolarisation universi-

• • • • • •

taire plus élevé, taux de morta-. lité' nettement plus bas, etc.) .•

• Un mot doit aider à cerner une certaine réalité, non à la ren-· dre plus obscure. Continuer à. parler du Tiers Monde comme. d'une entité homogène, c'est dans le meilleur des cas se re-. fuser à reconnaître l'extraordi-. naire diversification intervenue sur la scène mondiale depuis· une génération, dans le pire. des cas un oreiller de pares-. se. • Nous préférons ne pas nous y • reposer, et, à l'instar de. l'excellent dossier pédagogi-. que de Christian Defebvre Les Tiers Mondes (Editions. du Centurion, 1984), que nous. présenterons prochainement aux lecteurs de l'Ecole valai- • sanne, nous utiliserons doré-. navant le pl.uriel (même si la. dénomination de notre servi­ce, pour des raisons indépen-· dantes de notre volonté, reste. encore pour quelque temps au • singulier). •

• • • • •

• • ••••••••••••••••••• ••

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FICHE TECHNIQUE

Ce spectacle s'adresse à des enfants dès 5 ans.

Les spectateurs sont disposés de part et dJautre de l'espace de jeu (au sol , bancs de gym, chai­ses) . pour un maximum de 100 spec­tateurs . Espace total indispensable: 10 m sur 8 m.

Electricité: 380 v, 10 A.

Temps de montage : 1 h 30.

Durée de la représentation : 50 minutes.

Prix de la représentation , trans­port compris : 400 francs.

Disposition de la salle :

Photo Bernard Oubuis

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Une production du Théâtre du Levant avec Olivier Stéphane Pascal Dayer

~J. PREV[Rt Décors Christine Aymon Danièle Demierre Jean Lorétan

Masque Moreno Ferracini

Musique Pierre Vaucher

Réalisation Pascal Dayer

~.: = :. .::. ~ - - Î )'----r--jL!

~ 1 Renseignements

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. Téléphone (021) 376938. ***************

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ÉDUCATION A LA SANTÉ

Prévention des problèmes liés aux drogues

Lancement de l'action «Médiateur» dans notre canton

Dans le cadre des mesures pré­ventives au niveau de l'école et comme suite à un postulat dé­posé au Grand Conseil à la ses­sion de printemps 1984, le chef des Départements de la santé et de l'instruction publique a char­gé un Groupe Action Médiateur (GAM)de concrétiser sa réponse au Grand Conseil par la désigna­tion, la formation et le soutien d 'enseignants médiateurs.

De quoi s 'agit-il?

A la base de cette entreprise se situe le désir d'offrir au niveau de l'école et plus précisément des cycles d'orientation , des collèges et des écoles profes­sionnelles, un lieu d'accueil d'écoute et de conseils ouvert à chaque jeune qui souhaiterait exposer un problème personnel et obtenir une réponse d'adulte aux questions qui le touchent, dont celles de la drogue et des toxicoman ies.

Qui est le médiateur?

L'enseignant médiateur est le répondant de l'institution qui l'emploie. Il est motivé, disponi­ble et formé pour accueillir l'élè­ve consultant qu'il pourra, si né­cessaire, diriger vers d'autres instances ou services spéciali­sés. Un climat de confiance est à la base de son action. Il est accepté par ses collègues et tient à disposition des élèves une documentation sur des thè­mes d'éducation à la santé, ainsi que sur des ressources d'aide et de consultation. Il peut, à la

demande, permettre un échan­ge entre les enseignants , les élèves et les parents concer­nés.

Formation

La formation des candidats mé­diateurs s'étendra de février à mai 1985. Elle sera à la fois théo­rique et pratique, puisque la ré­flexion pourra porter sur des cas concrets vécus par les partici­pants. Le temps de formation sera suivi d'un appui des média­teurs dans la mise en pratique du programme. L'expérimenta­tion pourra débuter dèsl'auto­mne 1985 dans les écoles dési­gnées. Les enseignants médiateurs nommés pourront obtenir une décharge d'heures d 'enseignement (1 à 2 heures selon les centres).

Service cantonal de la santé publique

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L' homme quotidien

Comment procède l 'alpiniste désireux de parvenir au sommet d 'une montagne et d 'en redescendre par la suite?

I! se prépare physiquement par l 'exercice qu'il accorde à son corps pouf le développer, par l'apprentissage de l'escalade, par une saine hygiène de vie.

I! se prépare aussi «moralement», étudiant la montagne sous toutes ses faces, apprenant à découvrir et comprendre chacun des as­pects de la route à emprunter, les signes que lui révèle le ciel (condi­tions météorologiques). Il doit aussi étudier le matériel que propo­sent les diverses firmes, les avantages et les inconvénients des vêtements qu 'offre le marché, des divers aliments présentés par la diététique. Il se tient au courant des troubles que son organisme pourrait enregistrer et des manières tant de les prévenir que de les soulager.

Il entraîne autant son corps que son esprit à reconnaître pour les dépasser chaque difficulté , cha­que souffrance, chaque peur, chaque découragement. Il s'exerce à canaliser ses enthou­siasmes.

Enfin, il doit apprendre à pro­gresser et vivre en équipe, soli­daire en toutes circonstances de ses compagnons qu 'il lui faut donc découvrir pour s'adapter à eux.

Apprenant de cette manière à toujours mieux la connaître avec ses beautés, ses dangers, ses grandeurs, le guide aime cette montagne qui contribue directe­ment et indirectement à faire de lui un homme.

Il l'aime et la connaît si bien qu 'il en devient capable de guider d'autres hommes vers les som­mets, leur conseillant ou leur dé­conseillant les courses suivant tant les aptitudes physiques et morales des clients se présen­tant que suivant les conditions météorologiques.

Certains l'écoutent; d 'autres passent outre, ne voyant que le sommet qu'ils désirent attein­dre, minimisant difficultés, écueils, dangers. Qu 'importent les éléments? Ils sont hommes! , solides, intelligents, sûrs d'eux­mêmes, capables de maîtrise! Qu'importent les détails? Leur intellect ne doit-il pas contribuer à dominer les forces aveugles? Pour eux compte avant tout le but, la direction, la conception globale: si l'orientation générale (la globalité) est bonne, les dé­tails se règleront d'eux-mêmes!

Peut-être lors d'une course de vitesse, sur les pistes où pres­que tout dépend du seul savoir­faire , basé, lui , sur le souci de l'exploit et donc sur la force, la technique : sur la capacité hu­maine mise au service de la per­formance. Là oui, les détails au­tres que ceux de la technique mis à part quelques piquets de slalom importent peu : le but seul et unique est la rapidité , et la piste , elle, est tracée et balisée.

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Si en dehors des pistes , la vie du skieur se déroule à l'exemple de celles de beaucoup d'autres, sans occasions habituelles d'hu­manisation, le regard du vain­queur ne sera que celui d 'un conquérant. Celui de nombre d'autres concurrents, lui, cache­ra mal leur déception ... Au terme de la compétition , personne ne sera devenu plus humain .

Les effets du courage de l'en­traînement subsisteront, bien sûr, mais seront-ils transposa­bles et... transposés à d'autres domaines de la vie? Il nous faut l'espérer.

Le regard du montagnard , lui , amoureux de sa montagne, ayant appris à la regarder pour la connaître ; le regard du guide sensible à la météorologie et à tant de manifestations de la na­ture humaine est, lui , tout diffé­rent. En lui est contenue une grande partie de la sagesse du monde, du monde et donc de l'homme.

Il connaît la grandeur, la force des idées, des désirs vastes et élevés; son regard se porte et se pose loin . Il monte haut et il englobe.

Il connaît aussi l'importance du moindre détail et du sol et du roc et des éléments, et du re­gard, et du geste et du maté­riau ... Il sait que sans la perfec­tion du détail, sans l'attention à ce que révèle l'instant, il n'est pas d 'aboutissement pos­sible. Il sait aussi que l'ascen­sion propose, au départ, des pé­riodes et des lieux relativement aisés, des périodes et des lieux de relatif repos, des périodes et des lieux permettant la restaura­tion des forces et l'évocation du sommet; que, par la suite, la montagne présente aussi ses parois rudes, abruptes, mobili­sant toutes les ressources de l'homme, du matériel où s'abolit au profit de l'avance à travers et à l'aide du détail, la pensée du but toujours' présent et stimulant mais inatteignable si chaque détail n'est pas dépassé dans le sens complet de ce terme.

Ainsi, le promeneur en monta­gne demeurera promeneur, et c 'est bien ainsi. Avec ceux qui l'accompagneront dans sa pro­menade, il pourra parler tant de la montagne que de sa vie, de sa famille, de ses affaires .

Le promeneur aimera la monta­gne à sa façon ; il en connaîtra quelques aspects .

Sa connaissance, suffisante pour lui , demeurera, toutefois , très partielle et , la plupart du temps, superficielle .

Peut-être dispose-t-il d 'autres connaissances dans d'autres domaines ; d 'autres, aussi exi­geantes que celles du guide : sa vie est, alors, réellement humani­sante .

La connaissance du vrai guide, elle, est complète. Capable d'at­teindre les sommets, il est aussi capable de flâner et autant d' ad­mirer. Sa montagne, il l'aime, illa sent, illa respecte: il tient comp­te de sa réalité . Il fait corps avec elle aussi pour la découvrir jus­qu'au sommet.

Le montagnard sent aussi les êtres humains: de sa connais­sance dépend sa survie; il capte le détail de leurs réactions .

Le montagnard se connaît, enfin, lui-même dans une infinité de réactions qu'il apprend à recon­naître, à accepter, à utiliser pour les dépasser lorsque cela est nécessaire.

Après un long et vaste appren­tissage, il peut guider d'autres êtres sur la voie de l'ascension ..

Le promeneur, lui, peut aussi, à sa manière plus modeste, dévoi­ler les beautés d'autres aspects de la montagne. Il peut en dé­couvrir les richesses, les trésors de ressourcement ; et cela est heureux.

Le promeneur peut faire cela.

Le guide, lui, peut goûter à ces joies plus accessibles et attein­dre celles des sommets. Sa connaissance est plus complè­te .

Elle est faite d 'amour global d 'admiration, de grands élans' de grandes idées, et cela est né: cessaire . Sans cet amour, sans ces élans, quel moteur propulse_ rait l'homme vers les hauteurs?

Mais, globalité, admiration élans, idées ne suffisent pas! '

Pour réal iser une ascension, qu'il s'agisse de celle d'une monta­gne ou de celle de la vie, au grand élan. à la grande idée, à l'idée générale il faut adjoindre tous les éléments, tous les dé­tails indispensables à la réalisa­tion, à la matérialisation, à l'in­carnation du projet.

Il faut l'effort soutenu , adapté, attentif à tous les éléments que nécessite la réalisation. Il faut la reconnaissance , l'acceptation l'utilisation de chaque détail, dé: tail de la matière, détail du temps, détail de l'espace, détail de l'homme. Détail révélé par soi-même, détail émanant de la situation de la cordée .

L'idée générale, lorsque étudiée, cultivée, entretenue, favorise l'éclosion du désir de l'exécu­tion. Si le désir est suffisant, il amorce l'effort que soutiennent tant l'idée générale que les pro­gressives et modestes décou­vertes et réalisations de détails en cours d 'exécution, qui per­mettent d'avancer pas à pas vers le but et de féconder cette progression.

Ainsi, pour toute réalisation dans la vie, pas plus l'idée générale, la fameuse globalité, que l'atten­tion aux détails ne sont à négli­ger et ni l'une ni l'autre ne peuvent se suffire à elles­mêmes.

Sans idée générale présentant le but qUI sert de moteur, pas d'idée de réalisation , mais, sans l'élaboration de la route (de montagne ou de vie) à travers les détails, pas de matérialisa­tion de l'idée non plus.

Ainsi, l'idée générale a besoin de détails pour vivre et se maté­rialiser, pour s'incarner et, sans les détails , elle reste stérile et le

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détail, pour s'organiser et servir à une autre fin que lui-même, a besoin de l'idée.

Là encore, pas d'opposition mais complémentarité et fécon­dation mutuelle, l'idée fécondant le détail de sa conception per­sonnelle, le détail fécondant l'idée par les indications, les possibilités et les limites qu'il lui présente.

- Sans détails , pas de réalisation possible; l'idée reste idée et demeure stérile ;

- sans idée générale, pas d 'exé­cution non plus puisque pas plus de moteur que de but;

- avec des détails mal exécutés : réalisation bancale ;

- avec des détails seuls et donc juxtaposés: création d'élé­ments partiels, souvent vala­bles mais ne pouvant être orga­nisés et donc fécondés qu'à l'aide d'une idée générale orga­nisant le tout et, pour cela, te­nant compte des détails .

Quel que soit le domaine, celui de nos vies surtout, si nous dési­rons parvenir à une réalisation, la conception globale toujours à améliorer, à compléter est in­dispensable. MAIS, pour son incarnation, c'est-à-dire sa réalisation concrète, matérielle, le détail et l'attention aux détails sont tout aussi nécessaires, car, c'est à travers eux, avec leur aide que l'idée générale s'incarne.

Le détail vaudra ce que vaut l'idée et la réalisation de l'idée vaudra ce que vaut le détail fé­condé par elle tandis qu'il l'ajus­te dans le détail.

Pour mener à bien nos vies, nos progrès, la «globalité», la conception d'ensemble sont,

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bien sûr et à l'évidence, néces­saires et nous devons les élabo­rer.

MAIS, cette globalité, cette conception d'ensemble, pour vi­vre et porter des fruits, doivent s'incarner. Elles s'incarnent à travers les détails qui nous révè­lent la route dans sa réalité concrète et les moyens très concrets à employer, moyens matériels et moyens personnels . Ce sont eux qui révèlent les cao' pacités réelles d'incarnation de la personne. Ce sont eux qui mettent à nu la solidité et la profondeur de son idée générale et de sa force d'amour.

Le détail réussi est réussite.

Le détail manqué est révélateur d'une carence, d'une faiblesse et devient invitation tant au pro­grès qu 'à la reconnaissance de sa faiblesse - qui est déjà un progrès! - pour éviter le renou­vellement de l'erreur.

La globalité, l'idée générale tout comme le détail sont, dans la vie, dans tout apprentissage, d'égale importance.

A nous de les utiliser judicieuse­ment dans nos vies personnelles pour, en ayant reconnu tant l'im­portance que la valeur, devenir aptes à servir de guides compé­tents et aimants à d 'autres.

Afin que croisse la conscience de l'organisation de notre mon­de: son organisation générale du déroulement de détail qui en permet la progression vers les plus hauts sommets.

En nous souvenant que, plus nous visons haut, plus doivent s'affiner nos sentiments et nos perceptions, car plus étroite et plus inconnue devient la voie.

Sur la voie de l'amour, quelle exi­gence d'attention au moindre détail, d'affinement de nos sen­sibilités pour féconder la ré­flexion, source de la globalité et soutien de l'incarnation dans chacun des détails de nos vies!

Mais, quel domaine de nos vies mérite-t-il plus grande atten­tion?

Certes, dans le quotidien de nos vies, nous ne pouvons nous arrê­ter, dans le sens bien concret de ce terme, à chaque détail!

Mais, plus nous nous sommes entraînés et plus nous prenons la peine de nous entraîner à nous rendre attentifs à eux pour les traiter de la manière la meil­leure possible, plus s'affinent et s'accroissent tant notre sensibi­lité à eux que notre capacité à leur répondre de manière adap­tée .

Cette optique, cette attention, cette habituelle manière d'être et les progrès en humanisation qu'elles engendrent dépendent en premier lieu de l'optique habi­tuelle et générale que nous avons de la vie, de la célèbre «globalité» donc, tout comme de sa mise à l'œuvre, de son in­carnation à travers le détail.

Anna T. Veuthey

• Le stress à l'école

Dans un précédent article, nous avons fait état de la préoccupation des enseignants face au stress que subissent les écoliers. Afin de tenter de cerner le problème, la Commission pédagogique de l'AV­PES Il a recherché la collaboration des associations de parents ainsi que de psychologues.

Une première constatation s'est. imposée: une multitude de fac­teurs en jeu (exigences de l'éco­le et des parents , exigences per­sonnelles, inquiétudes face à l'avenir, difficultés dans le milieu familial , manqUe de dialogue, etc.) et la complexité de leurs in­teractions rendent l'analyse déli­cate . La charge de travail scolai­re n'est donc pas seule responsable de la fatigue et du malaise des jeunes .-

Notre analyse, dans un second temps, a porté sur les besoins et les motivations des jeunes à poursuivre des études secondai­res.

Aller à l'école: un besoin?

1. L'école doit offrir les connaissances de base donnant accès à la vie professionnelle fu­ture. Ce besoin «profession­nel» ne semble être la motiva­tion essentielle que d'une minorité de jeunes, l'adéquation des programmes scolaires aux exigences d'une vie profession­nelle leur échappant souvent. A cette inadéquation apparente, quelquefois réelle , il faut ajouter les difficultés à trouver des dé­bouchés, problème lié à la conjoncture socio-économique actuelle. On' constate que cer­tains jeunes ne sont plus suffi­samment motivés pour leurs étu­des, alors que logiquement, leur inquiétude face à leur avenir de­vrait les inciter à acquérir de soli-

des connaissances de base. Nous sommes là en présence d'un paradoxe qui , loin d 'être le cas général, devient de plus en plus fréquent jusque dans les classes terminales des collè­ges.

2. Notre réflexion nous a pla­cés face à un autre besoin, un besoin interne, qui est la re­cherche d 'une satisfaction. Le plaisir d'étudier, la curiosité na­turelle des jeunes, l'intérêt qu'ils portent à une matière, voilà pro­bablement les conditions pre­mières à toute acquisition .

Le rôle des adultes

Les besoins de l'enfant sont souvent noyés par ceux des adultes. En effet , il est fréquent que des parents, par souci légiti­me de vouloir le meilleur pour leur enfant, le poussent à s'en­gager sur la voie qu'ils ont eux­mêmes suivie ou au contraire dans un domaine où ils n'ont pas pu se réaliser. Ces ambi­tions ne sont malheureusement pas toujours conformes aux goûts ni surtout aux aptitudes de l'enfant.

En classe, le «besoin» de l'en­fant doit souvent se profiler sur celui de son professeur. Voilà deux premiers facteurs suscep­tibles d'entraver l'épanouisse­ment de l'enfant, et donc géné­rateurs de stress . Ces deux points seront repris dans un pro­chain article, consacré à l'as-

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Page 11: L'Ecole valaisanne, février 1985

Photo Oswald Ruppen

pect relationnel, affectif de l'en­seignement. Ajoutons cepen­dant que l'enfant, qui possède une fantastique plasticité, est tout à fait capable de se satisfai­re de ce genre de moteurs, dans la mesure où l'adulte stimulant se montre honnête et convaincu, et qu'il éprouve un réel plaisir à ce qu'il fait.

Des causes non négligeables de stress apparaissent également au sein de la classe: les jeunes souvent timides ont peur de s'af­firmer et de montrer leur plaisr d'apprendre dans des groupes où règnent l'indifférence et l'en­nui cultivés par des camarades dominants. De même, si un pro­fesseur dispense son enseigne­ment sans passion, l'intérêt des élèves s'émoussera et la classe deviendra vite passive, désabu-

sée. Actuellement , nous déplo­rons vivement que les trop grands effectifs des classes ne permettent pas à l'enseignant de s'imposer comme «modèle» et ne lui ,donnent pas la possibili­té d'être suffisamment disponi­ble pour une relation individuelle nécessaire avec chaque étu­diant.

Nous devons nous rendre à l'évi­dence que le rôle de l'ensei­gnant n'est plus le même qu'autrefois: en plus de servir de «maître», il doit souvent com­pléter des relations humaines comme personne de référen­ce.

Le rôle des médias

Enfin, mentionnons dans la multitude des facteurs , un phé­nomène de société probable-

ment le plus fort parmi la popula­tion des 13 - 16 ans et générateur d 'ennui scolaire: les enfants sont gavés d'informa_ tions séduisantes par leur forme et qui les rendent totalement inappétents.

Ainsi, sans parler du problème de fatigue physiologique qu'en­traînent les nombreuses heures passées devant les écrans de la TV, dans les stades de sport, dans les discothèques, etc. il ya une réelle suralimentation vi­suelle et auditive. Ces signaux fort séduisants, faciles, sont re­çus au détriment du développe­ment des fantasmes et de l'ima­gination. Or l'imagination, avant tout, alimente la curiosité de l'enfant.

L'image impose des modèles ri­gides . L'enfant s'identifie facile­ment à ses idoles de la. chanson, du cinéma et du football , qui lui sont présentés comme des gens de réussite. Alors qu'étu­dier .. . !

Sans être des détracteurs de TV, cinéma et sport, nous constatons simplement une overdose d'informations répon­dant à des questions que l'en­fant souvent ne se pose pas! Seul face à ces nombreux mes­sages, le jeune, tout comme l'adulte, a plus que jamais be­soin de la réalité des contacts humains, conflits con Ipris.

Pour conclure

A ce rapide constat ajoutons que parents et enseignants eux aussi vivent cette situation com­me stressante, qu'ils cherchent activement les moyens de ré­soudre ces problèmes d 'éduca­tion, et ceci avant d'en arriver à la grave crise qui secoue l'ensei­gnement dans certains pays voi­sins du nôtre: en France, par exemple , l'école est devenue un grand amour déçu dont on a trop attendu .. .

Commission pédagogique de l'AVPES Il Alex Willa

Fédération valaisanne des associations de parents

Annick Lathion

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Réunion de parents

Au cours de l'année dernière, l'IRDP, sous la plume de Martine Wirthner, publiait un document intitulé: «Comment ont-ils été in­formés?», une enquête auprès des autorités scolaires cantona­les romandes sur la diffusion de l'information relative au renouvel­lement de l'enseignement du français .

De son côté, la «Fédération des associations de parents du Va­lais romand» s'est livrée au même type d'enquête, auprès des parents, cette fois-ci, et a pu analyser plus de 500 répon­ses concernant ce problème de l'information.

De ces deux documents, il res­sort une constatation commune, le rôle primordial du contact di­rect entre les parents et l'école, dans le cadre de la réunion de parents.

A la question «Quel type d'infor­mation vous paraît le plus utile pour suivre votre enfant!» les pa­rents placent en tête et sans hé­sitation : la réunion de parents. A ce propos, ~? insistent sur la né­cessité de multiplier ces contacts privilégiés au cours de l'année: rencontres individuelles avec l'enseignant, classe ouver­te (dans les premiers degrés), voire même réunion trimestrielle des parents de la classe, etc ...

Le rapport de M. Wirthner insiste également sur cet aspect de l'in­formation considéré comme un moyen particulièrement efficace. Il suggère notamment «d'asso­cier les parents qui le désirent à la diffusion de l'information par le biais des séances de parents ou l'ouverture de la classe aux parents, voire aux députés, à la presse, ·etc .. . »

Ce même rapport met en évi­dence le rôle primordial de l'en­seignant dans ce processus: «Les enseignants, d'abord eux­mêmes informés, deviennent à leur tour, très souvent, des infor­mateurs, et leur rôle, à ce titre, n'est pas négligeable; en ani­mant des réunions de parents, ou en ouvrant leur classe au pu­blic, ils offrent une information généralement appréciée.»

Sans vouloir faire porter l'entière responsabilité de l'information par les maîtres, reconnaissons que le fait d'aller, une fois, frap­per à la porte de la classe pour s'entretenir, ne serait-ce que quelques instants, de questions pratiques et concrètes à propos du travail scolaire de son pro­pre enfant, peut remplacer avantageusement de longues et fastidieuses conférences.

C'est un principe pédagogique élémentaire, valable aussi pour l'adulte: celui qui trouve l'occa­sion de découvrir par lui-même des renseignements qu'il re­cherche profitera bien davanta­ge de l'information obtenue. En­core faut-il qu'il accepte d'accomplir cet effort au dé­part! ...

Et puis , n'est-ce pas l'occasion rêvée de démontrer, une fois de plus, que la langue est juste­ment un moyen privilégié de communication?

François Mathis

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Page 12: L'Ecole valaisanne, février 1985

Photo Oswald Ruppen

On a souvent dit que Gutenberg avait modifié la civilisation en augmentant la diffusion de l'écrit. On répète sans cesse que l'ordinateur, lui aussi , prépa­re une nouvelle civilisation. Mais comment? Certainement par plusieurs méthodes, cependant un premier point est certain : ce sera en passant par l'enseigne­ment.

L'informatique traverse une pha­se de mode qui semble faire trembler toutes les couches de la population. Celui qui ne connaît pas quelques rudiments techniques sur le sujet apparaît aujourd'hui comme le dernier des imbéciles face aux médias.

Il est vrai que les ordinateurs n'ont aucun précédent dans la vie quotidienne et ils exigent une attitude complètement neu­ve . C'est pour cette raison qu 'en face d'eux, beaucoup de gens se sentent perdus et sans res­sources. Ce qu'il faut savoir: l'ordinateur est une machine interactive; elle fera tout ce que vous lui apprendrez à fai­re, mais cela prendra du temps: le vôtre. Et surtout n'attendez pas trop d'un ordi­nateur, ce n'est qu'une ma­chine.

Il est vrai aussi que maîtriser l'in­formatique est , à coup spr, un des objectifs qu'il faut atteindre à terme. Mais l'apprentissage de l'informatique n'est pas une question de langage que l'on en­seignerait comme une langue étrangère. C 'est bien plus une nouvelle manière de penser, de raisonner et de travailler qu'il faut acquérir par un usage du micro-ordinateur et c'est bien en tant qu'outil pédagogique que

nous intégrerons un jour l'ordina­teur dans nos classes.

La Société pédagogique roman­de s'est inquiétée dès 1982 de l'essor de la micro-informatique et de son application possible dans la scolarité obligatoire. A cet effet , elle a créé une com­mission composée de un ou de deux représentants par canton romand . A part les problèmes d 'ordre pédagogique, elle essaie de réaliser une synthèse de la si­tuation informatique à l 'école pri­maire en Suisse romande . Il est probable (pour ne pas dire cer­tain) que dans notre canton se créera une commission cantona­le «Ecole et informatique», car si on est de plus en plus convaincu que l'informatique n'est plus seulement un phénomène de mode, elle rentre un peu trop vite par la grande porte . Il faut la domestiquer et la soumettre à nos services et non pas l'inver­se.

C'est à vous maintenant de nous faire connaître vos expé­riences, vos soucis et vos sou­haits afin que cette rubrique cor­responde à un besoin d'information et aussi, afin que cette rubrique joue un rôle de catalyseur pour que nous, ensei­gnants , nous puissions maîtriser cette nouvelle technologie et empêcher une quelconque «im­position» extérieure de méthode ou de contenu .

Claude Voui//oz

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Connaissance de l'environnement:

Informations

OOIS DE SAINT-MAURICE

La permanence environnement de 1'00lS de Saint-Maurice est actuellement en restructuration. Les enseignants qui souhaite­raient certains livres non encore équipés, peuvent les obtenir au­près de 1'00lS de Sion en rem­plissant une fiche prévue à cet effet à l'OOIS de Saint-Maurice.

Aux maÎtresses enfantines

Les maîtresses des classes en­fantines qui souhaiteraient un échange sur la connaissance de l'environnement à l'école enfan­tine pourront se retrouver le:

mardi 5 mars, à 17 h 00 à l'ODIS de Sion.

La rencontre sera animée par Madame Catherine Favre.

PROFESSEUR: SUJET: LIEU: DEGRÉS: DATE : INSCRIPTIONS:

MAURICE PARVEX LE MUSÉE MILITAIRE SAINT -MAURICE ENFANTINES A 6P MERCREDI 6 MARS A 14 H 00 ODIS DE SION (027) 21 62 86

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Page 13: L'Ecole valaisanne, février 1985

Au cours d'une sortie, les en­fants récoltent un objet qui les intéresse particulièrement. La plupart d'entre eux ont ramassé des pierres. Nous décidons de les collectionner. Chaque jour, les enfants en amènent de nou­velles .

Nous les observons et les décri­vons, d'abord à l'œil nu:

- la mienne est rugueuse; - elle a des cristaux; - elle a du gris, du blanc même

des petits points oranges; - elle est bossue; - elle a beaucoup de trous;

A la grosse loupe, les observa­tions se précisent :

- elle a des «écailles»; - je vois des grains de sable; - on voit des montagnes et des

vallées; - elle a de petits morceaux de

bois; - ... de la poussière; - elle est montagneuse.

Nous effectuons différents clas­sements d'après les critères sui­vants :

aspect brillant ou terne; uni ou bigarré; lisse ou rugueux;

- forme longue ou ronde; épaisse ou mince; bosselée ou plate .

Nous en choisissons une, nous la dessinons, nous la décrivons:

elle a du brun, du gris,du jaune, quand on la touche, on sent des bosses, elle sent la terre.

Un jour, Linda nous amène une pierre violette et brillante. -Elle est sûrement précieuse et telle­ment belle que nous avons tous envie de la dessiner.

Une collection de pierres à l'école enfantine

On voit comme des montagnes et des vallées

elle a des pointes qui sor­tent;

- le blanc brille; - on pourrait en faire une ba-

gue; elle est violette;

- le bord est orange; - elle a aussi un peu de bleu.

Les enfants sont particulière­ment frappés par les pointes car la plupart des dessins font appa­raître les pointes sous la forme de petits triangles.

Nous retrouvons presque la même pierre dans deux livres qui parlent de pierres précieu­ses: c'est une améthyste .

Nous cherchons ensemble ce qu'on peut faire avec des pier­res:

des murs, des routes, des barra­ges, des maisons,,,.

mais aussi des choses moins utiles:

des statues, des statuettes, des bijoux.

Notre collection de pierres s'agrandit chaque jour. Mainte­nant nous leur mettons, une éti­quette avec le lieu de la récolte et la date, Nous devons aussi en éliminer quelques-unes car nous en avons trop . Nous décidons d'en garder une seule de cha­que sorte.

Chantal Mayoraz

EXPLOITATION D'UNE SORTIE

LES PIERRES

EXPÉRIENCES

Un après-midi, nous faisons des expériences; nous nous divisons en trois groupes:

1. le groupe de l'eau.

Matériel: un aquarium rempli d'eau jusqu'à la moitié des pier­res.

NOS DÉCOUVERTES

- On a mis beaucoup de pier­res, l'eau est montée ,'

- elles sont lourdes, elles vont sous l'eau,' les pierres changent de cou­leur dans l'eau, elles devien­nent foncées ,'

- l 'eau est devenue sale, il y a de la poussière,'

- quand on les trempe dans l'eau, elles brillent.

2. Le groupe qui pèse.

Matériel: des balances , des pier­res.

NOS DÉCOUVERTES

- 1/ Y a des pierres lourdes et des pierres pas lourdes "

- les grosses sont lourdes, les petites sont moins lourdes,'

- je dois mettre plusieurs peti­tes pour faire une grosse ,'

- si on les tape sur la table, il y a de la poussière qui sort,'

- el/es peuvent se casser,' les minces se cassent en deux.

3. Le groupe qui écrit.

Matériel: du verre, du carton, du papier, des pierres, du plastic.

NOS DÉCOUVERTES

- Les pierres raient le carton, le verre, le plastic, la règle, les autres pierres, mais il faut qu 'el/es soient pointues autre­ment ça ne va pas.

Nous rendons visite à un collectionneur

BIBLIOGRAPHIE Guide des minéraux, Hatier.

Roches et minéraux, la nature en couleurs, Delachaux & Niestlé.

* Petit guide panoramique des roches, Delachaux & Niestlé.

Guide des roches et minéraux, Delachaux & Niestlé.

Faisons des collections, collec­tion Bornancin, Nathan.

Pierres et minéraux, Delachaux & Niestlé.

* Découvrons la minéralogie, * Particulièrement utile avec les petits Fernand Nathan. degrés.

COMMENT CLASSER LES ROCHES

En cherchant bien sur tes échantillons les caractères particuliers de chaque type de roche , tu essaieras de les classer dans l'un des groupes suivants . Une loupe te sera bien utile.

La roche contient souvent

des fossiles

La roche a un aspect de "pâte feuilletée"

La roche ne contient pas

de fossiles et n'a pas un aspect

feuilleté

- Roche faisant un bouillonnement lorsque l'on verse quelques gouttes de vinaigre dessus lai ...... ~ c'est un calcaire

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- Roche sans cristaux visibles. formée de minuscules grains de sable solidement col-lés: raie le verre .. .. ...... .... .. .... ..

- Roche tendre (on la raie avec l'ongle) : absorbe une goutte d'eau qu'on verse à sa

c'est un grès

surface .... .. . ...... .. ...... .. ............ c'est une argile

- Roche terne .. .... .... .. ....... .... ... c'est un schistll, une ardoislI

- Roche brillante (on voit des micas) c'est un micaschiste

- Roche formée de nombreux cristaux, raie le verre Ibl .......... .............. ... c'est un gneiSS

- Roche formée de nombreux cristaux, granuleux, alJx grains bien imbriqués (on reconnaît souvent du quartz et des micas): raie le verre .. .... ..... ........ .. c'est un granltll

- Roche dense, de couleur foncée, aspect de pâte sans cristaux .. .... ...... c'est un baultll

Remarque: C'est dans ce groupe qu'on classe toutes les laves solidifiées.

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Page 14: L'Ecole valaisanne, février 1985

La deuxième phase du plan de travail du Groupe romand d'aménagement des program­mes (le GRAP) est terminée en ce qui concerne le français, les mathématiques et l'allemand. Cela signifie qu'un premier pro­jet du document destiné à rem­placer les feuilles blanches de l'actuel plan d'études (classeur vert , CIRCE 1 et classeur rouge CIRCE Il) revient en consultation dans chaque groupe de référen­ce cantonal pour mise au point.

Si fort souvent, au niveau des discours , le fossé entre les di­vers partenaires de la coordina­tion romande semble très large, ce dernier se comble lorsque des praticiens, pas trop aveu­glés de modernisme, s 'assoient à la même table. Chacun sait dé­fendre sa position et, si l'enfant demeure le centre de gravité, ré­flexions et argumentations amè­nent à -un consensus sans com­promissions . Les travaux relatifs à l'élaboration de ces premiers documents se déroulent ainsi dans une ambiance sereine et nous l'espérons constructive.

Projet de programmes L'exercice auquel se livre le GRAP consiste à dégager l'es­sentiel de l'accessoire dans chaque discipline. Pour ce faire , le programme est écrit dans des tableaux à double entrée, avec différents domaines de progres­sion et différentes phases d 'ac­quisition, soit: sensibilisation (S) , fundamentum (F) et développe­ments(D).

- En sensibilisation figurent les connaissances abordées en classe à titre de première appro­che. Aucune maîtrise n'est enco­re exigée des élèves .

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Pour plus de clarté

- Le fundamentum correspond aux notions essentielles qui doi­vent être maîtrisées par l'ensem­ble de la classe.

- Les développements seront nécessairement ouverts, au choix de l'enseignant, selon les possibilités et les intérêts de la classe. Ce sont des activités qui permettent l'exploitation ou l'ap­profondissement des notions es­sentielles, dans une perspective de trans - ou - interdisciplinari­té .

Contenus des tableaux

En retenant cette manière de ré­diger les contenus des tableaux (à savoir, une énumération de notions plutôt qu'une définition d 'objectifs de maîtrise), le GRAP s'efforce de rendre le nouveau plan d 'études peu volumineux et écrit en termes clairs. De plus, ce choix permet de dégager les notions de toute contingence méthodologique et permet l'em­ploi de moyens d'enseignement fort divers pour atteindre l'objec­tif visé. J'ajouterai ici que ce n'est point un «recul» par rap­port à certaines décisions anté­rieures , car la pédagogie active n 'est nullement mise en cause. Et chacun sait que chacun interprète un programme ou qu'édicter telle ou telle métho­dologie ne chasse pas nécessai­rement toute scolastique de la classe. Le maître est et doit de­meurer l'enseignant; laissons-lui ce rôle.

Consultation

Dès cette mi-février, et dans chaque canton romand, ces pro­jets sont soumis à examen criti­que auprès des enseignantes ou

associations pédagogiques ou par les DIP. Les avis émis aide­ront le GRAP pour l'élaboration d'un projet définitif qui sera re­mis à la conférence des chefs de service de l'enseignement primaire en mai 1985.

Ces documents qui présentent la répartition des programmes de 1 P à 6P se veulent pratiques pour le travail quotidien du maέtre et garants pour lui d 'une au­tonomie dans la démarche. Affi­nés encore par les différents groupes cantonaux de référen­ce, j'espère qu'ils deviennent l'outil indispensable que nous, les praticiens , attendons depuis longtemps. .

Ch. Oayer, membre du GRAP

enseignants délégués par les $ $ @ ~ ~ @ 1'$ ~ ~ •

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Page 15: L'Ecole valaisanne, février 1985

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~énagement des programmes 1 - 6 ~ .

math ematlque grap Projet 1 décembre 84

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Activités Domaines de progression

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U) Q) H

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Numération F

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utiliser les signe s =1=, < , >

coder des nombres en diverses bases ( groupemen t de 1ère espèce)

sérier des nombres jusqu'à 20

~ompa.Jte.1t dv., c.oUe.~­UoYl.6 d'ob je.t6 au moye.n. d'un.e ~oItltU­pon.dan.~e. teltme a tetune.

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F

2E

décomposer des nombres jusqu'à 100

coder et décoder des nombres en diverses bases ( groupemen t de 2ème espèce)

mai~elt la dé~ompo­~ilio n. dv., n.o mbJtv., jMqU'à. 20

Ulte., n.ommelt e.t éc.JLUz.e • ~, n.omme.lt et -tv., n.ombltv., j U6qu' à. é~Jzilte -tu n.omblte.f., 20 e.n. bMe. dix. jMqU.' à. 100 e.n. bMe.

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1te.~0n.n.aitJte. -tv., dizM­n.v., eX lv., UVltLtu daM un. n.omb!te. don.n.é

• ~ éflieA du n.ombltv., jU6qu'à. 100

3E_-----+------------------------;-----------------------T-----------------~ s

décol1l~oser de~ ~ nOmbres jusqu a 1000

coder 'et décoder des ncrnbres en di verseS bases ( group emen t de

3ème espèce)

F

mCÛlJLiheJL la. dé~ompo­,6,{.tiatt de!.> nombltu jU6qu'à 100

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-6él!ieJt du nomblte.6 jU6qu'd 1000

s décomposer des nombres d'après les puissances successives de dix

coder et décoder des nombres en diverses bases

f. , m~elt -ta dé~ompo­~ilion. addit-tve. e.t muLtd-pU~ati ve. dv., Homb/LU jU6qu' à. 1000

• ~, n.ommelt eX é~JziIt.e. -tv., n.omb!te.!.> jU6qu'à. la 000 en. bMe. dix.

• !te. ~o n.n.aitJte. -tv., tnLUi.elt6, ~entMn.v." dizaA..n.v., e.t wU;tu daYl.6 un. n.omblte. don.n.é

~ éflielt du n.ombltu jU6qu'à. la 000

s

F

utiliser les nombrEs relatifs comme étaŒ (température, coor­donnée, altitudes)

comparer et ordon­ner des entiers relatifs

, ÜJte, n.ommeA eX éc.JUJte -tv., n.ombltv., jU6qu'à. 100 000 e.n. bcue. dix

~ompalteA de.ux te.mp~ (he.Ultv." nU.n.utv." ~e.~on.dv.,)

6 éJu_e.1t dv., n.ombltv., jU6qu'à. 100 000

s

F

rechercher la correspondance entre code à vir­gule et code fractionnaire d'un même nombre

comparer et ordon­ner des codes fractionnaires

comparer des nom­bres décimaux dont le code COw?orte jusqu'à trois chiffres après la virgule

• UIte., n.omme.1t eX é~ -tu n.ombJte6 jU6qu'au m<.lUon.

~ompa.Jte.1t eX ~ éflie.Jt dv., n.ombltv., Ite.-tatifl->

• ~ éflieA dv., n.omblte.f., déumaux. do nt -te. ~ de. ~ompoJtte. jU6qu'à. deux. ~M661te.f., apJtè6 -ta v-tJr.gule

Page 16: L'Ecole valaisanne, février 1985

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«J'ai rencontré un paquet de frites congelées, i 'a raconté toute s histoire. » Cenfant, l'élève, qui nous ferait cette déclaration, sentirait bien vite peser sur lui notre regard réprobateur. Et pourtant, heureux l'enfant qui saurait d'où viennent les produits surgelés et comment ils sont fabriqués! Stimu­lant l'élève qui voudrait en savoir plus, et qui, partant du congélateur familial, s'interrogerait sur l'histoire de la conservation des aliments par le froid. Certes, on ne peut attendre qu'il tire ces connaissances d'une rencontre fortuit e avec un paque t de frites ba­vard! A moins que nous ne croyions encore aux contes de fées? Il est par contre certain qu'on peut aider l'enfant à se forger ses propres in strum ents d'investigation; favori­ser ainsi sa perception et sa compré­hensio n de l'environn ement quoti­dien . En éve illant sa curiosité et en

lui donnant les moyens de la satis­faire . C'est le but de la série que nous vous proposons dès la mi-mars 85, sous le

titre : « Un coup d'œil sur ... des images du froid». Le thème du froid et de la conserva­tion par le froid n'est qu'un prétexte, quand bien même il constituera un apport de connaissances évident. Le but principal de cette série de trois émissions est d'aider les classes (maîtres et élèves) à utiliser, plus et mieux, les images et les sons dans l'ap proche de l'environnement quoti­dien. On aura compris, sans qu 'i l soit né­cessaire de donner de plus longues explications, qu'un des objectifs de cette série est aussi de contribuer à l'application des programmes réno­vés de plusieurs disciplines, notam­ment pour les degrés 4, 5 et 6. Cette première expérience devrait rencontrer un large écho, tant il est vrai que les demandes de moyens d'enseignement sont nombreuses . Alors ne manquez sous aucun pré­texte ces émissions et pratiquez avec vos élèves les activités qu 'elles pro­posent, ces activités s'inscrivant par­faitement dans les programmes sco­laires. Nous attendons vos critiques.

Gilbert Brodard

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Page 17: L'Ecole valaisanne, février 1985

Télévision éducative TV-Scopie

«Les clefs du regard II: des yeux pour regarder» ll./ëvriel; vers 17 h. 15 12 ./ëvriel; vers 14 h. 20

(( Irrésistiblement nous sommes entraÎnés de la civilisation du livre à celle de l'image.»

René Huygue. « 1/ nous a semblé essentiel de nous pencher sur le problème de l'image et, ell quelque sorte, de son langage.» Ainsi s'exprimaient en 1969, il y a quinze ans, les auteurs de ce qui

Telactualité

Opération rencontre Operazione incontro Operation Begegnung 25 mars, vers 17 h. 15 26 mars, vers 14 h. 20

Lancée en automne 1984, cette opéra­tion invitait les écoliers de toute la Suisse à communiquer entre eux par­delà les frontières linguistiques et les

aurait dû être une grande série de l'ancienne Télévision scolaire. En fait, deux émissions virent le jour ... Afin de marquer le sixième anniver­saire de la nouvelle Télévision éduca­tive et pour rendre hommage à ces pionniers de l'éducation aux médias, nous rediffusons la seconde émission de cette série. Son thème: « Deux réalisateurs con­frontent leurs points de vue lors d'un tournage aux Ateliers mécaniques de Vevey». Deux films, deux concep­tions: 1. Prodigieuse industrie 2. La liberté perdue. Une occasion de s'interroger sur l'évolution de la notion d'éducation aux médias.

différences culturelles. Dans cha­cune des quatre régions linguisti­ques, des enfants, des groupes, des classes ont réalisé des reportages et des communications audio-visuelles diverses, destinés à des correspon­dants des autres régions. L'émission prévue à fin mars per­mettra de montrer ces réalisations. Si elle n'y suffisait pas, l'émission Telac­tualité des 25 et 26 février pourrait présenter les premiers travaux reçus.

La course autour de chez soi accepte dès .cette année vos reporta­ges en vidéo. Les films en super-8 restent les bien­venus et sont même conseillés. Les meilleurs travaux seront diffusés à J'antenne lors d'une émission du mois de juin 1985.

Attention! Nouvelle répartition sur l'année scolaire. Délai pour l'envoi des reportages: 31 mai 1985.

Consultez les conditions de participa­tion ci-jointes .

Les vidéo-clips 14 janviel; vers 17 h. 15 15 janviel; vers 14 h. 20

« Les chansons désormais s'écoutent avec les yeux.» «Rêve éveillé.» « Imprégnation visuelle de la musi­que.» « Intoxication par l'image.» Ce sont différentes définitions du vidéo-clip, une mode qui consiste à plaquer des images sur une chanson. Une mode qui a surpris et qui a pris. Phénomène controversé, historique contesté, le vidéo-clip provoque des remous . Faut-il l'assimiler à un simple spot publicitaire ou à un nou­veau mode d'expression audio­visuelle? Que vous soyez «fanas» ou détrac­teurs, pour en savoir plus, regardez le TV-Scopie sur les vidéo-clips.

• Documentaire

pour que vivent les homards 8 janviel; vers 14 h. 20

On n'a pas tous les jours du homard! Et pour cause. Le homard devient rare, de plus en plus petit et de plus en plus cher. ,. . . Aussi une equlpe de biOlogistes a créé, en Bretagne, une écloserie de homards, véritable pouponnière où l'on élève des larves . Les petits homards sont destinés à la consommation, mais une grande part de ces crustacés sont ré-immergés pour repeupler les fonds marins. Ce document nous offre de superbes images: il serait difficile d'assister à la naissance des larves en milieu natu­rel, bien que l'accouchement dure ... 8 jours .

Physique appliquée 22 janviel; vers 14 h. 20

La production de l'électricité 2. A la suite des trois premières émis­sions de cette série, diffusées en automne 84, la seconde émission consacrée à la production de l'électri­cité nous présente d'abord le fonc­tionnement d'une centrale nucléaire, comparé à celui de la centrale thermi­que à charbon. Elle se termine par quelques aspects du transport de l'électricité.

19 mars, vers 14 h. 20

La radioactivité Après la présentation des différentes sources de radioactivité, ses princi­pes fondamentaux sont exposés au moyen d'expériences simples. Enfin, le fonctionnement d'un réacteur nucléaire expérimental permet d'aborder d'autres aspects.

La ville et le masque 19 jévriel; vers 14 h. 20 Le carnaval est une tradition forte­ment ancrée dans l'esprit bâlois . A partir d'images de la ville en situation normale, la caméra s'introduit dans les cours intérieures, les ateliers: c'est là que la fête se prépare. Huit mois de travail en coulisses pour trois jours de folie pendant lesquels la transformation doit être parfaite. La confection du masque revêt une importance toute particulière puis­que le port de celui-ci pendant le car­naval permet aux gens de s'exprimer, de se libérer et d'être profondément eux-mêmes.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, février 1985

Musique Il serait fastidieux de citer ici toutes les dates et titres des concerts de l'émission Cadences; qu'il nous suf­fise de signaler qu'elle est présente à l'antenne tous les quinze jours, à par­tir du dimanche 6 janvier en soirée. Premier concert: William Naboréjoue Brahms. Jusqu'à fin avril, une dizaine de concerts sont ainsi offerts aux mélomanes.

«Ma première chanson» II Mercredi 9 janvier Deuxième concours Le concours international de textes de chansons lancé au profit de la Croix-Rouge française s'est terminé par un disque où les écoliers suisses faisaient excellente figure avec des Charlebois, Henri Dès, Ricet Barrier, Roland Magdane! Une fois de plus, la Radio éducative invite les classes à écrire des textes susceptibles d'être mis en musique. Le thème: Chlorophylle et béton. Comment les enfants voient-ils le monde dans lequel ils vivent? Quels sont leurs constatations, leurs espoirs, leurs regrets, leurs critiques aussi .. . Selon une tradition bien établie et après avoir mis les travaux en évi­dence dans ses propres émissions, la Radio éducative soumettra parallèle­ment tous les textes à l'attention du j.ury du concours international « Ma première chanson». Les écoliers de Suisse romande auront ainsi une double chance de voir leur texte sélectionné et mis en musique. Les chansons sélection­nées par le jury de « Ma première chanson» illustreront un conte de

32

Promotion (Emissions des programmes

généraux de la RTSR qui peuvent présenter un intérêt pour l'école)

Emissions Magazine Une liste de tous les documentaires diffusés par la Télévision suisse romande durant le premier trimestre ' 85, peut être consultée ou obtenue auprès des centres cantonaux de Radio et Télévision éducatives. D'autre part, le département des Emissions Magazine attire l'attention sur la nouvelle émission « Défi». Première diffusion de cette émission, qui verra une personnalité controver­sée défendre ses opinions et prises de position, mercredi 6 février, en soirée.

Jeux : «De A jusqu'à Z » Dès le 7 janvier, vers 18 h. 35, un tour­noi intercollège verra s'affronter des équipes de deux joueurs, élèves de 13 à 14 ans fréquentant des écoles suis­ses. Les gains réalisés par les compéti­teurs serviront à toute la classe en tant que participation à un voyage d'étude ou une course d'école.

Radio éducative

Initiation musicale

Michel Tournier sur disque au profit de la Croix-Rouge Jeunesse Suisse.

Nous attendons vos textes jusqu'au 15 février à: Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Musique en poncho: La Bolivie 25 janvier

Voulez-vous partir pour l'Amérique du Sud. Attrapez alors le train d'Al­fredo Dominguez et de ses musi­ciens. Avec son orchestre, il vous entraînera au cœur de la Bolivie. D'un instrument à l'autre, vous apprenez à connaître l'histoire de ce pays, ses coutumes, son originalité. C'est à Bertrand Jayet que nous devons ce rendez-vous avec le fol­klore bolivien.

Ecoute ... les Antilles 20 février

Chante avec nous 27 mars

Thème, objectif pour ces deux émis­sions: être attentif à ce qui se vit et à ce qui se chante ailleurs . Ecoute ... est une collection de dis­ques qui existent dans le commerce et présentent, dans leur contexte, des musiques fort différentes : tels le jazz et la musique orientale (trimestre passé). Pour la fin de J'hiver, cap sur les Antil­les: pays de soleil, d'exubérance, de sonorités colorées qui nous aideront à attendre le printemps sans impa­tience. A l'opposé, dans notre voyage folklo­rique en montgolfière, nous abo~de­rons les pays nordiques. Pour « Chante avec nous» , le Dane­mark, la Finlande, la Suède, la Nor­vège .. . Prière de bien s'emmitoufler et de se référer aux livres, disques, cassettes produits par l'Unicef.

R~l «Sing mit uns», Edifions Mélodine, Zurich .

• A vous la chanson!

par Bertrand Jayet

Afin de ~ enfants

proposer aux

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un grand nombre de chansons et d'accompa­gnements orchestraux, nous avons supprimé la tradition­

.~ nelle « partie-étude» dans deux émissions du trimestre (Henri Dès et Ginette Girardier) . Qu'en pensez-vous? Merci de nous le faire savoir! Vous pouvez, entre autres, obtenir gracieusement les do~­siers complémentaires comprenant les partitions des

La blague à tabac Paroles et musique: Henri Dès

1. C'est un' blague à tabac, 1 .

Blague à tabac, biS

Où y'a plus rien dedans, 1

Plus rien dedans, bis

Où y'a plus le plus petit brin de tabac. 2. C'était mon grand-papa, 1

Mon grand-papa, bis

Qui me l'avait donnée, 1

Cavait donnée, bis

Un cadeau pour quand il ne serait plus 1à. 3. Comme je n' veux pas fumer, 1

Veux pas fumer, bis

Je l'ai pendue là-haut, 1

Pendue là-haut, bis

Sur la plus haute branche d'un cerisier.

chansons (mélodies, accords de guitare et paroles) l'adresse suivante:

« A vous la chanson!» Emission de radio éducative Radio suisse romande La Sallaz JOJO Lausanne

Merci de joindre à votre envoi une enveloppe (format A4) dûment remplie et affranchie.

4. Un tout petit pinson, 1

Petit pinson, bis

eayant trouvée pratique, 1

Trouvée pratique, bis

S'y est installé pour faire sa maison. 5. C'est une blague à tabac, 1

bis Blague à tabac, Où y'a quelqu'un dedans, 1

Quelqu'un dedans, bis

Ça lui plairait si grand-papa savait ça.

(Publié avec l'aimable autorisation des Productions Mary-Josée.)

Remarque: La partition de la chanson « La blague à tabac)) a été publiée dans le recueil « Lafête aux chansons» édité par le Service des fournitures scolaires du canton de Vaud.

33

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Page 19: L'Ecole valaisanne, février 1985

Il neige dans mon jardin par Henri Dès

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Refrain: Il neige dans mon jardin Y'en a plein sur mon sapin Le p'tit lac est tout gelé, Tout gelé, tout gelé. Sûr'ment que demain matin Je chausserai mes patins Et je mettrai mon bonnet Pour aller patiner. 1. Faudra qu'je fasse attention De pas buter sur les glaçons bis

Quand la couche est bien épaisse Attention les fesses. Refrain: Il neige dans mon jardin ... 2. Faudra que je me méfie De pas tomber devant les filles bis

Elles vont se moquer de moi Et moi j'aim' pas ça. Refrain: Il neige dans mon jardin .. . 3. J'irai p't être avec pépé C'est là qu'on va se bidonner bis

y patin' comme un crapaud Qui Prait du vélo Refrain: Il neige dans mon jardin ...

(Publié avec l'aimable autorisation des Editions Mmy-Josée.)

Remarque: La chanson « 1/ neige dans 111 on jardin» a été publiée dans le recueil « La .fête aux chansons », édité par le Service des fournitures scolaires du canton de Vaud.

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Dessin fou Paroles et musique : Henri Dès

1. C'est un dessin fou fou fou 1

Quelle salade x 2

Un dessin lalaïtou 1

Quelle rigolade x 2

Ha ha ha ... Hé hé hé .. . Hi hi hi .. . Ho ho ho .. . Mm Eléphant par devant Dromadaire par derrière A l'endroit ou à l'envers Dromadaire par derrière Eléphant par devant Marche arrière ou marche avant

2. C'est un dessin dérangé 1

Quelle salade x 2

Un dessin tout mélangé 1

QueiIe rigolade x 2

Ha ha ha .. . Hé hé hé .. . Hi hi hi ... Ho ho ho .. . Mm Pélican par devant Lampadaire par derrière A l'endroit ou à l'envers Lampadaire par derrière Pélican par devant Marche arrière ou marche avant

3. Tu-te croises les crayons 1

Quelle salade x 2

Tu mélanges les bidons 1

Quelle rigolade x 2

Ha ha ha ... Hé hé hé .. . Hi hi hi ... Ho ho ho .. . Mm Mohican par devant Militaire par derrière A l'endroit ou à l'envers Militaire par derrière Mohican par devant Marche arrière ou marche avant

4. C'est un dessin fou fou fou Quelle salade Un dessin lalaïtou 1

Quelle rigolade x 2

Ha ha ha ... Hé hé hé .. . Hi hi hi ... Ho ho ho .. . Mm.

(Publié avec l'aimable autorisatiol/ des Editions MG/y-Josée.)

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Le marchand de sable Paroles et musique: Henri Dès

Refrain: Marchand marchand De sable qui passe Marchand marchand De sable est passé

1. Ferme ferme les volets Les yeux ferment les volets Quand on tire les rideaux C'est l'heure du dodo Refrain: Marchand marchand ... 2. Ferme ferme les volets Les yeux ferment les volets Quand on éteint le soleil C'est l'heure du sommeil Refrain: Marchand marchand ... 3. Ferme ferme les volets Les yeux ferment les volets Fini c'est fini la fête

~ C'est l'heure de la ronflette -t:: ~ ~ ,~ "1::s

Refrain: Marchand marchand ...

,~ (Publié avec l'aimable autorisalion des Editions Mmy-Josée. )

~escargot Paroles et musique: Ginette Girardier

1. Petit père l'escargot Que portes-tu sur ton dos? «Je porte une maisonnette Qui est toute rondelette». 2. Petit père l'escargot Comment s'appelle ta maison? «Elle s'appelle coquille Ma maisonnette jolie». 3. Petit père l'escargot Que fais-tu dans ta maison? «Dans ma maison je m'endors Quand il fait trop froid dehors ». Refrain: J'aime bien ta maison Colimaçon J'aime bien ta maison Tout en rond.

(Publié avec l 'aimable autorisation de Ginerre Girardier).

(6-8 ans)

Le lapin de Pâques par Ginette Girardier

Ginette Girardier présentera et chantera 6 chansons. Elle nous invitera à les interpréter avec l'accompagnement de son orchestre (arrangements: Daniel Favez).

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J'ai vu,j'ai vu Le lapin de Pâques, J'ai vu, j'ai vu Le lapin passer. 1. Il avait un gros panier, Dans sa patte bien fermée. Un panier tout décoré Plein de beaux œufs colorés. 2. Soudain il a disparu En sautant sur la barrière J'ai couru mais je n'ai vu

d!. hUJu.( o~ co -/0 -ris .

Qu'un petit coin de son derrière. 3. Il courait dans tous les coins Les deux oreilles dressées Il reniflait avec soin Il avait l'air très pressé. 4. J'ai regardé dans les coins Et j'ai trouvé dans la mousse Des œufs posés avec soin Je les ai ramassé tous. 5. Toutes les cloches sonnaient Dans le clocher de l'église Le matin de Pâques chantait Le lapin lui le savait.

(Publié avec l 'aimable autorisation de l 'auteur.)

35

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Page 20: L'Ecole valaisanne, février 1985

36

Le poulailler Paroles et musique: Ginette Girardier

1. Dans le poulailler La poule a couvé I..:œuf bien réchauffé 1

Vient de se casser bis

2. Dans le poulailler La poule a chanté Un poussin tout neuf 1 .

Vient de se montrer bis

3. 1,2,3,4,5 5, 6, 7, 8, 9 Les jolis poussins 1

Sont sortis de l'œuf bis

4. Cot, eot, eot, eot, eot J'ai bien travaillé Dit la poule au coq 1

Dans le poulailler bis

5. Cot, eot, co t, eot, eot Je t'ai bien aidé Lui répond le coq 1

Dans le poulailler bis

(Publié avec l'aimable autorisation de Ginette Girardier.)

Discographie :

Toute~ les chansons d(fJusées ont été enregistrées sur le disque: « Malïna au pays des chansons» de Ginette Girardier - VDE 30386. NB. Les partitions des chansons (avec accords de guitare) sont publiées sur la pochette du disque.

Les tableaux à histoires

La Boule de Verre.

c Anthologie 23 janvier

Les tableaux à histoires Des tableaux à histoires .. . ou des his­toires de tableaux. Deux émissions qui allient le son et l'image et ouvrent, dans une démarche active, liée à l'enseignement du français, une lucarne sur les beaux-arts . Le mode d'emploi est simple. Après avoir enjambé le cadre, on entre dans le tableau et tout se met à vivre, les personnages, les décors, les couleurs et les formes, tout est pré­texte à raconter une histoire . Avec Syla de Rawsky, animatrice d'un cours de théâtre au Musée d'art et d'histoire de Genève, nous décou­vrirons ce trimestre deux peintres contemporains. Dans un souci de rapprochement avec d'autres régions de Suisse, nous aborderons l'œuvre du peintre tes si­nois Augusto Giacometti, à ne pas confondre avec Alberto Giacometti (voir émission du 8 février 1985). A partir d'éléments sonores, musi­que, bruitages, descriptions, les enfants laissent courir leur imagina­tion et inventent des histoires . Les travaux peuvent être envoyés à l'adresse habituelle:

Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Délai d'envoi: Giacometti, 15 février 1985/diffusion 20 mars 1985

N.B. La reproduction de l'œuvre paraÎtra dans le Radio TV Je vois tout la semaine ' précédant l'émission. Se référer également à la presse locale. Vous pouvez obtenir une reproductio~ en couleurs, gratuite, de chaque œuvre, en écrivant à la Radio éducative ou à votre centre cantonal des moyens audio­visuels. Prix pou'r JO cartes, Fr. 3.- .

Editeur responsabl e : Radio-Télévis ion éducative romande SOus-commiss ion de production Décembre 1984 Conception graphiqu e et illustration s: Philippe Aquoise. Lau sa nn e

Spécial fantastique II et 25 janvier

Amoureux du fantastique à vos marques! La dernière ligne droite est en vue. La plume à la main, vous êtes certaine­ment en train d'expérimenter cet art subtil qui endort les défenses du lec­teur puis de l'auditeur, qui biaise avec ses certitudes, qui introduit progres­sivement le doute dans l'esprit, l'art du fantastique . Envoyez-nous vos histoires, vos con­tes, vos nouvelles jusqu'à fin janvier à :

Radio éducative Spécial Fantastique Maison de la Radio 1211 Genève 8

A vis aux retardataires: dernier délai, 20 février 1985.

Pour vous remettre en selle à la ren­trée, Thomas Sertilanges vous a ménagé un rendez-vous avec Dra­cula, vampire oblige! Et, pour terminer en beauté, le Horta de Guy de Maupassant. Avec un art consommé, le narrateur s'interroge sur les effets de l'illusion. Dans la plus pure tradition fantastique, Mau­passant ne matérialise jamais la cause du mystère mais simplement en montre les traces, les manifestations. Pierre Ruegg, dans une · mise en ondes de Jean Chollet, prête sa voix au héros de ce classique du genre fan­tastique.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, février 1985

A la découverte ... 000 d'autres images Ecouter, regarder d'un autre œil l'en­vironnement quotidien, apprendré la technique du reportage autant que la préparation d'un synopsis d'émis­sion, tel est l'objectif de la série « A la découverte ... » Découvrir micro en main sa rue, sa ville, son quartier est une chose. Pra­tiquer le même exercice dans une autre langue tient du défi. C'est ce défi que nous vous proposons de rele­ver, vous qui apprenez l'allemand depuis deux ou trois ans déjà, en col­laboration avec la Fondation pour la collaboration confédérale « Echange de jeunes en Suisse». Les classes intéressées par la réalisa­tion d'un reportage bilingue, chez eux et quelque part en Suisse aléma­nique peuvent nous écrire à: Radio éducative A la découverte ... d'autres images Maison de la Radio 1211 Genève 8

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Chemin faisant rRaIID!mn.~_ Mercredi 16janvier - 20 mars

Walt Disney et Mickey Mouse Walt Disney! Un label plus qu'un nom. Un' univers dans lequel les enfants baignent dès le berceau. Mais qui est le père de Mickey, cette drôle de souris, née il y a plus de 50 ans? Vous l'apprendrez en écoutant l'émission de Thomas Sertilanges. Une sorte de jeu de piste musical où vous vous amuserez à débusquer les ftIms et les personnages du célèbre auteur de BD!

6 mars

Introduction à la vie civique pour les 9-11 ans Allô l'anneau! ou les avatars d'un mille-pattes . Récit imaginé racontant les mésaven­tures de la tête et de la queue avec l'anneau 9, et les avatars de deux mil­le-pattes en panne. Derrière le récit, introduction à la n?tion de division du travail, d'inter­dependance des partenaires sociaux. fII-----a... ___ Facile à suivre, facile à exploiter con­crètement dans le cadre de la classe.

Raconter les Droits de l'homme aux enfants, à travers des histoires de leur âge. La Case de l'Oncle Tom, Mowgli, Fan­fan la Tulipe ... , offrent des situations privil.égiées, p~ermettant d'expliquer, de faIre connaltre ces droits trop sou­vent oubliés ... Plutôt qu'une énumération fasti­?ieuse,. une. explication simple grâce a des sItuatIOns imagées.

., .

c Evénements d'hier et d'aujourd'hui S/évrier - 29 mars (10-16 ans)

Après Richard Wagper et la mUSIque, nous partirons sur les traces d'un poète et d'un sculpteur: Rainer Maria Rilke (lettre à un jeune poète) et Alberto Giaco­metti (les statues ftIiformes) , seront nOS guides. Profitant de ces pérégrinations helvé­tiques et culturelles, nous découvri­rons une nouvelle capitale cantonale: Coire nous révélera ses vestiges néo­lithiques et romains et, parcourant la cité médiévale, nous revivrons les étapes les plus marquantes des val­lées rhétiques avant d'esquisser la réalité contemporaine de la petite ville grisonne.

~affaire Dreyfus 8 mars De 1894 à 1906, une affaire politico- ~H~~~~l''''' .~~ .... judiciaire va déchirer la France en deux camps irrémédiablement oppo- 1""""" 1.·B::i_""

sés. La radio éducative vous propose de redécouvrir cette affaire, au tra­vers d'une fiction: ce que vous auriez entendu à la radio, lorsque Zola publie son fameux J'accuse ... en 1898. Au travers d'un journal radiophoni- u\\('Jo<"L:r1nti que fictif, c'est toute une époque à 1\ III L.II~,f-n~ ,découvrir que vous propose Damien Rudin . "1~.u:m

Initiation à la poésie 30 janvie,~ 15 févrie,~ 27 février Un jeune poète, Philippe Morand, une grande chanteuse, Catherine Sauvage, feront le lien entre la musi­que et les mots pour servir la poésie .

Catherine Sauvage chante Desnos et Prévert Précieux butin que celui engrangé par la Radio éducative. Catherine La.., ....... G:i"iD ........ -c~, Sauvage, entre deux tournées en Amérique latine, au Canada et au Japon, a enregistré spécialement un It...::-"' ...... ,.

florilège de chansons-poèmes écrits par Desnos et Prévert.

13 février

La Sorcière de la Rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca.

Courbe, étroite, tortueuse et encais­sée, la rue Broca existe bel et bien à Paris. Elle constitue comme un petit village qui a ceci de particulier que ses habitants, d'origines très diverses, aiment les histoires. C'est avec les enfants du quartier que Pierre Gripari a improvisé ces contes modernes. Un exercice que l'on peut sans nul doute également faire en classe avec bonheur. Dans les contes de la rue Broca, géants et sorcières surgis d'un vieux patrimoine légendaire, s'animent d'une vitalité nouvelle. Narquois, Pierre Gripari s'amuse à bouleverser l'ordre du Merveilleux. Il donne ses propres clefs et sourit de l'enchante­ment qu'il provoque.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, février 1985

RfP .Radio Telévision Educative ROOlande. @

M - M ercredi IJ h. JO (6·10 ansl RSR Il V - Vendredi 9 h. JO (10·16 ans) RSR Il

Ma première chanson Chlorophylle et béton Spécial rantastique Dracula et l'Epouva nt e Chemin faisant Walt Disney et Mickey Mouse A VOUS la chanson Musique en poncho : folklore de Bo· livie Anthologie Des tabl cauxù histoires : AugusloGia· comelti Spécial fantastique Le /lor/a de Guyde Maupassant Initiationàlapoésic Catherine Sauvage cha nt e.: Desnos ct Prévert

Portes ouvertes sur l'école

? u, maître est absent, Qui le rem­place?

14 L'écrit a-t-il encore un arenir? 21 L'infomlatique l·t les micro-ordina­

teurs 211 Actualité

Programme de janvier à mars 1985

Février V 1 Chemin faisant:

Les oiseaux migrateurs "d 6 A ,'ous la chanson

Il neige dans Illon jardin. par lI enri Dès

V 8 E\'énements d'hier et d'aujourd'hui Su r ies lraces de Giacomelti

M 13 Conte La so rciè re de la rue Mouffetard el aut res co nt es de la ru e Broca. par Pierre Gripari

V IS Initialion à la poésie Cathe rin e Sauvage .... hanlc Desnos el Prévert

M20 Initialionmusicale Eroute les An till es

V 22 Actualité Un [1t1}'s . 26 caritaks : Coire

M27 Initialionàlapoésic L..:s Ill ots magÎquL's Il

Portes ouvertes sur l'école Lundi Radio sui sse romande Il /lIh.-/Oh. 30

.j Cinéma parallèle: l,'s j,'unes face aux films "idéo

Il Scnicernédico-péda~ogique:école-

parl'nls, cntente slIciale? 25 Actu alil é

Mars V A la décoUl'erte M Em'ironncment

Allo!'anneau' Mille·palteset compa· gnie .. .

V 8 En'nements d'hier et d'aujourd'hui L'affaire Dreyfus

MI3 A,-ouslachanson Le lap in de Pâques

V IS Actualité lI éros ,"ia une: Im age des droi ts de l'homme

M20 Chemin faisant Le monde de Walt Disney (s uit el

V 22 A "ous la chanson Le Bonheur. de Paul Fon et M. 1I0s· leltler

M2? Folklore, rondes ct comptines Chant e avec nous

l ' 29 E"énemcnts d'hier et d'aujourd'hui Sur les Iraces de Rilke

Portes ouvertes sur l'école .j Commenlintércssernosenfantsàla

vi .. , rh'iquc Il La scolarisation d'enfants de mi­

grants lM Ladurél'd'unejllurnél'd'école : qua-

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Page 23: L'Ecole valaisanne, février 1985

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(( A vous la chanson!» ... ". vous connaissez?

La RADIO ÉDUCATIVE réali ­se bien d'autres émissions à l'intention de tous les ni­veaux de l'école primaire .

Elles permettent d'enrichir certains cours (environne­ment - éducation musicale -activités cadres du français , etc.).

Si cela vous intéresse de connaître mieux ces réalisa­tions

Marie-José Broggi déléguée pédagogique à la radio; Henri Métrailler délégué cantonal RTV éducative; Jean-François Lovey directeur de l'OOIS

vous invitent à une

SÉANCE D'INFORMATION mercredi 20 mars 1985

OOIS, Gravelone 5 - Sion de 14 heures à 16 heures

environ.

Gaby Marchand participe à une émission de la Radio éducative

Photo Mandelmann 43

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Page 24: L'Ecole valaisanne, février 1985

••••••

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Je n'aime pas lire .. . Je ne sais pas quoi lire .. .

Ces mots prononcés par l'en­fant, combien de fois, parents, enseignants ou éducateurs que nous sommes les avons-nous entendus?

Le non-lecteur, n'est-il pas celui qui connaît des difficultés d 'ap­prentissage de lecture ou celui qui ne rencontre dans ses lectu­res qu'ennui, n'ajoutant rien d'important, de précieux, à sa vie de lecteur?

N'est-il pas celui qui a peur du livre, peur de l'effort à fournir, peur de devoir choisir un livre?

Le non-lecteur demande secrè­tement à être guidé dans le choix de ses lectures, en fonc­tion de ses goûts et de ses inté­rêts. Il souhaite mieux connaître les richesses actuelles de la lit­térature pour la jeunesse.

Pour répondre à cette demande, nous devons rechercher les moyens de l'intéresser aux li­vres, et ainsi de l'amener à une véritable lecture-plaisir.

A l'école, prenons garde de ne pas utiliser le livre uniquement comme outil de travail en vue d'enrichir le vocabulaire de l'en­fant ou de lui faire acquérir des connaissances grammaticales, syntaxiques, orthographiques ou autres ... De telles intentions ris­quent grandement de le démoti­ver, de le décourager, de le faire devenir « liseur» mais jamais un «lecteur» actif et autonome.

«Le livre est une stimulation in­cessante, et laisse des impres­sions qui seront le point de dé­part de nouvelles curiosités.»

Le premier contact entre l'enfant et le livre est avant tout « physi­que», car le livre se touche, se sent, se palpe autant qu'il se re-

garde: le format, l'image de la couverture, le titre, la couleur, le glaçage sont autant de critères qui font que l'enfant désirera ou non ouvrir le livre.

La mise en page, la densité du texte, l'illustration feront que l'enfant aura envie ou non de «décoder» ces signes graphi­ques. Les mots qu'il assemble stimulent sa curiosité et lui don­nent envie d'aller à la page sui­vante.

Un rien fait trébucher l'apprenti­lecteur ou décourager le non­lecteur : des mots en trop grand nombre, qui ne font pas partie de son vocabulaire, peuvent casser le rythme de lecture; de même, des personnages trop nombreux et mal définis, une il­lustration mal intégrée au texte, sont des causes probables de tant de lectures abandonnées.

Un slogan diffusé au salon du li­vre en 1982 disait: «S'il n'y a pas de lecteurs enfants, il n'y aura pas de lecteurs adultes».

Et j'ajoute: «S'il n'y a pas de «bons» livres pour enfants, il n'y aura point de «bons» lecteurs adultes».

Jacqueline Tornay

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• Quelques collections bien adaptées aux jeunes lec­teurs

Collection J'AIME LIRE, Bayard Press

- La Planète rose,' - Le Voilier de la nuit; - Ou Houx dans les petits pois ; - Porcelin; - Une Nuit au grand magasin.

Collection FOLIO (poche), Galli-mard . Folio Benjamin: offre des réédi­tions d'albums

- L'Enorme crocodile ; - Bizardos; - Le Monstre poilu; - Mathilde et le fantôme.

Folio cadet: transition de l'album au roman - texte relativement court - à adapter selon le niveau de lecture de chaque élève

- Drôles de pirates ; - Papa est un ogre; - C'est le bouquet; - Quelle frousse.

Collection ENFANTIMAGES, Gal­limard - recherche artistique -parfois textes trop littéraires, peu accessible aux lecteurs dé­butants

- Le Doigt magique; - Le Grand Livre vert; - Pierrot ou les secrets de la

nuit.

Collection JOIE DE LIRE, Ecole des loisirs - livres attrayant par leur format - recherche de quali­té: illustration - typographie - pa­pier - récits courts - auteurs connus dans le domaine du livre pour enfants

- Hibou blanc et souris bleue,' - Une paire d'amis; - Pas de baiser pour maman; - Les Rêves de Corbi/lo ; - Minie Malakoff.

Collection LUTIN POCHE, Ecole des loisirs

- Le Magicien des couleurs; - Porculus; - Valentine au grand magasin; - Le Géant de Zéralda.

Collection ARC EN POCHE, Na­than - qualité littéraire : traduc­tions et texte français pour bon débutant

- Hodja et le tapis volant; - Charlotte Parlotte ; - Chère Mathilda.

Collection PÈRE CASTOR, Flam­marion

- Ou poison pour les dragons; - Le jamais content; - Trésors d'olivier.

A signaler également

collection L'ATELIER DE LECTU­RE (coffret), Ecole des loisirs

- Objectif premier: valoriser le «vouloir lire» et développer le «savoir lire»;

- auteurs classiques et contem­porains.

Ce coffret est composé de li­vrets, extrait de livres, proposant à l'élève une gamme d'exerci­ces, mettant en œuvre la lecture silencieuse ou orale, individuelle ou collective et la compréhen­sion, au moyen de fiches avec auto-correction.

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Page 25: L'Ecole valaisanne, février 1985

1. Renouvellement des structures

2. Le programme d'édition

3. La distribution

4. La situation financière

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Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse en Suisse romande OSL

Dans son 52e rapport annuel , le Conseil de fondation de l'OSL s'est penché tout particulièrement sur les points suivants :

- renouvellement des structures' - programme d'édition; , - distribution des brochures ; - situation financière de l'OSL.

Approuvée par le Département fédéral de l'intérieur, la restructura­tion des organes de la Fondation a posé les bases d 'une efficace collaboration pour le présent et pour l'avenir. Considérant l'importan­ce croissante du travail d'édition et des problèmes divers à résou­dre, il était impératif de donner à chacun une responsabilité accrue. Le Conseil de fondation partiellement renouvelé fut réduit de 65 à 35 membres .. Le Valais y est représenté par M. Vital Darbellay, conseiller national.

Durant l'année 1983, 50 nouveautés et réimpressions totalisant 354885 exemplaires ont été mis à la disposition de la jeunesse de notre pays.

Outre la brochure (( Le Jeu des mots», qui est un divertissement sur le langage, deux brochures spécialisées (l 'une traitant de la publici­té, l'autre du Gothard) furent éditées par la Commission de rédac­tion, ((Brochures documentaires » nouvellement créée .

La vente des brochures OSL a sensiblement baissé ces dernières · années pour atteindre presque la cote d'alerte. Le tableau ci­dessous explicite en chiffres la gravité de la situation:

en langue allemande en langue française en langue italienne en langue romanche

Total

1983 1982

561 200 45214 42512 5175

654101

672369 43686 43331 5800

765 186

1981

737238 53159 54301 6184

850882

Pour l'avenir, un réexamen fondamental du système de distribution sera indispensable car il devient de plus en plus difficile de trouver du personnel enseignant compétent qu.i veuille s'engager.

En 1979, le capital propre s'élevait encore à quelque 554000 francs . Il diminua jusqu'en 1982 pour atteindre 131 000 francs . En 1983, grâce à des dons importants, l'hémorragie fut enrayée.

Vente de brochures Frais d'édition Déficit des éditions Subventions, dons, contributions

Total

1983

Fr. 896000.­Fr. 1 225000.­

- Fr. 329000.-

Fr. 412000.-

+ Fr. 83000.-

1982

Fr. 925000.­Fr. 1 452000.­

- Fr. 527000.-

Fr. 246000.-

- Fr. 281 000.-

Conclusion

Le Valais

Parallèlement à la recherche de fonds , une économie sérieuse a é,té exercée dans différents domaines afin de présenter, dans la situa­tion actuelle , un compte d'exploitation satisfaisant.

En plus des organismes de la fondation institués sur le plan suisse, il existe en Suisse romande un comité de l'OSL présidé par M. Fran­çois Rostan , et au sein duquel tous les cantons sont représentés . Les problèmes de vente se posent chez nous avec beaucoup plus d'acuité puisque nous enregistrons depuis 1971 une régression alar­mante (129 755 exemplaires en 1971 à 43 686 en 1982).

Le tableau ci-dessous exprime en francs le produit de la vente en 1983 dans les différents cantons romands.

Vaud Fribourg Neuchâtel Berne Genève Valais Jura

Fr. 27 559.45 Fr. 6843.10 Fr. 4481.80 Fr. 3246.70 Fr. 2850.65 Fr. 2550.10 Fr. 1 641 .95

Durant les décennies, la fondation de l'Oeuvre suisse de la lecture pour les jeunes a rempli sa mission en jetant un pont permanent entre le livre et l'enfant. Par le truchement d'une petite brochure bon marché diffusée par quelque 5000 collaborateurs quasi bénévoles, enseignants pour la plupart, elle a servi la cause de la jeunesse du pays.

Destinées à arroser les régions du pays restées longtemps en mar­ge des tendances et des courants littéraires que favorisent les librai ­ries et les bibliothèques publiques, les brochures ont été initiale­ment conçues pour contrer l'influence des publications malsaines, nocives, bourrées de niaiseries, de violence gratuite, etc. Face aux techniques d 'édition nouvelles, beaucoup plus attractives, un bain de jouvence s'impose pour l'OSL.

Partiellement subventionnée par la Confédération , les cantons, un nombre respectable de communes, cette fondation reste néanmoins sans équivalent en Europe et mérite qu'on lui accorde un soutien permanent et efficace.

Les structures mises en place dans notre canton il y a plusieurs années sont désuètes. Peu motivés, mal encadrés, fatigués par un système administratif trop complexe, les distributeurs ont quitté le bateau qui n'a pas tardé à sombrer. Seuls deux collaborateurs ali­mentent encore timidement les régions de Sion et de Sierre.

Dans cette action de renflouage, votre concours est indispensa­ble . A l'heure où sévit la pléthore, je suis persuadé que des for­ces jeunes accepteront d'œuvrer pour cette fondation dans notre canton .

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Page 26: L'Ecole valaisanne, février 1985

1. Auprès des enfants

2. Auprès des enseignants

3. Auprès des parents

Avec l'aide d'un représentant par district, nous pourrions condui­re des actions permanentes et ponctuelles du style ci-dessous mentionné:

- Exposition et ventes directes dans les cours d'école; - exposition-vente dans les CO; - etc.

- Publicité directe auprès des maîtres par voie de correspondances directes ; articles et publicité dans l'Ecole valaisanne;

- exposition dans les réunions d'enseignants, cours de perfection­nement;

- publicité pour les lectures suivies ; - intervention dans les assemblées de district.

- Exposition-vente dans les supermarchés; - exposition-vente dans les foires commerciales (Comptoir de Mar-

tighy et Sion-Expo); - articles de presse; - affichage; - contact avec les bibliothécaires, les commissions scolaires.

Ces suggestions - certes peu exhaustives - méritent qu'on s'y at­tarde dès l'heure où le groupe de travail aura été constitué. J'at­tends vos «offres d'emploi» et vous remercie.

Ainsi l'OSL poursuivra, en terre valaisanne en particulier, et sans relâche, son activité en faveur de la formation spirituelle de la jeu­nesse.

L'influence exercée par le mot, l'image et la parole sur celle-ci est particulièrement forte.

L'OSL souhaite avant tout d'être en mesure d'éveiller chez les jeu­nes le sens de la liberté, de la beauté et de la vérité.

Il me tient donc à cœur de procurer de la joie à notre jeunesse par le truchement de l'Oeuvre suisse de la lecture.

«Le livre est, après la pensée, la chose la plus intime de la vie. C'est-à-dire ce qu'il y a de pire s'il ne vaut rien, ce qu'il y a de meil­leur s'il est bon. )).

P.J. Strahl

Michel Pellaud Inspecteur scolaire

1913 Saillon Membre du comité romand

de l'OSL

NB . .' L'OSL accorde aux distributeurs comme rémunération le 30 % du produit des ventes.

FMEF: INFORMATION

La Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais communique les renseignements suivants:

1. Indexation des salaires au 1.1.1985

Au 1 er janvier 1985, les salaires sont indexés à 105,1 points. Le renchérissement s'est ainsi éle­vé, pour 1984, à 2,9 %.

2. Abaissement de l'horaire hebdomadaire

Les tractations entre le Conseil d'Etat et la FMEF concernant l'abaissement de l'horaire heb­domadaire ont débouché sur les décisions que nous portons à votre connaissance: dans sa séance du 19 décembre 1984, le Conseil d'Etat du can­ton du Valais a décidé:

1. d'envisager la réduction de l'horaire hebdomadaire de tra­vail de 43 % à 42 heures appli­cable, comme pour la Confé­dération, à partir du 1 er juin 1986;

2. de réduire l'horaire hebdoma­daire de l'administration can­tonale de 43 % à 43 heures dès le 1er juillet 1985;

3. de réserver la décision du Grand Conseil concernant l'octroi des crédits nécessai­res, vu les incidences que pourra entraîner la réduction de l'horaire hebdomadaire sur les effectifs du personnel;

4. de prendre en compte, dans l'étude du dossier, le problè­me du personnel enseignant.

Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais

Le président : Le secrétaire fédératif : Roland Revaz Erasme Pitteloud

SPVal LE CC INFORME

Lors de sa dernière réunion à Martigny, le jeudi 24 janvier, le comité cantonal a reçu le comité de la -section ACM/SPVal.

Après avoir tracé une rétrospec­tive des activités 1984, Madame Beausire, présidente de la sec­tion ACM a fait part du program­me mis sur pied pour le prin­temps 1985. La participation aux cours , aux visites commentées et autres activités ouverts aussi aux généralistes, varie selon les thèmes proposés, mais est gé­néralement bien soutenue.

Monsieur Jean-Pierre Rey, res­ponsable des intérêts matériels, nous a fait part des problèmes rencontrés par les maîtresses qui ont vu une diminution de leur temps de travail au cours de l'année scolaire 1983/1984, pro­blèmes d'obtention d'indemni­tés de la caisse de chômage. Les maîtresses qui n'ont pas perdu courage devant la monta­gne de formulaires à remplir, ai­dées avec beaucoup d 'opportu­nité par la Commission des intérêts matériels, ont vu leurs efforts récompensés.

Nous n'avons abordé qu'en sur­vol le problème de la mixité dans l'enseignement des ACM, atten­dant les conclusions de la com­mission «mixité» mise sur pied en automne 1984.

En dernier lieu, les enseignants et enseignantes ACM revendi­quèrent plus de rigueur dans les délais d'engagement. Pour cela, une répartition des cours devrait se faire immédiatement à la fin de l'année scolaire permettant

ainsi aux communes de mettre au concours chaque poste dans des délais respectables. Avec ces dispositions prises assez tôt , les maîtres ACM qui per­draient des cours pourraient prendre les dispositions qui s'imposent.

En fin de séance, Monsieur Hu­bert Grenon qui avait présidé l'assemblée en l'absence de Ma­dame M.-J . Solioz, félicita le co­mité ACM pour le travail accom­pli et émit le souhait de rencontres régulières avec le dit . comité.

François-Ls Oécaillet

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Page 27: L'Ecole valaisanne, février 1985

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Tournoi de mini-volleyball (Pour les élèves des cycles d'orientation)

L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation du Valais romand son deuxième tournoi de mini-volley.

Lieu

Date

Heure

Catégories

Equipes

Arbitrage

Tenue

Sion, salle Omnisports du Lycée-Collège des Creusets .

Mercredi 13 mars 1985.

De 13 h 30 à 18 heures.

Six catégories

A. Filles, 1 re année ; B. Filles , 2e année; C. Filles, 3e année ; D. Garçons, 1re année; E. Garçons, 2e année ; F. Garçons, 3e année.

Chaque centre ne peut inscrire qu'une équipe par catégorie .

Les équipes sont formées de trois joueurs + un remplaçant issus de la même classe.

Assuré par les élèves eux-mêmes. Un arbitre + un marqueur qui comptabilise les points.

Si possible uniforme. Pas de chaussures à se­melles noires.

Accompagnants Minimum un par centre.

Terrain 6 m x 12 m.

Hauteur du filet Filles: 2 m 15 - Garçons: 2 m 30.

Ballon Mini-volley ou N° 4.

Remarque

Inscriptions

Ce tournoi se veut l'aboutissement d 'un travail effectué pendant les heures d'éducation physi­que à l'école. C'est la raison pour laquelle nous n'acceptons que des équipes formées d'élèves de la même classe. Comme support à l'appren­tissage du mini-volley, chaque maître devrait or­ganiser pendant ses heures de petits tournois internes. Chaque centre mettrait ensuite sur pied des tournois inter-classes en fonction des catégories mentionnées ci-dessus . Les meilleu­res équipes ou les plus «fair-play» peuvent en­suite être inscrites au tournoi inter-cycles.

Jusqu 'au mercredi 6 mars 1985 à l'aide du talon ci-après. Après cette date aucun désistement ne sera possible.

Informations complémentaires: Pierre Demont, (027) 2338 18.

Nous espérons que vous répondrez nombreux à notre invitation.

Avec nos salutations sportives.

Page 28: L'Ecole valaisanne, février 1985

TALON-RÉPONSE é&!r, A • • Vtt

TOURNOI DE MINI-VOLLEY intercycles du 13 mars 1985.

A envoyer à: PIERRE DEMaNT Rue de la Treille 63 1950 SION.

Dernier déla i: 6 mars 1985.

Nom du centre: _________________ _

Catégorie Filles D D D

Catégorie Garçons D D D

Responsable des équipes

1 re année 2e année 3e année

1 re année 2e année 3e année

Nom: _____________________ __

Prénom: ____________________ __

Adresse: ___________________ __

N° de téléphone : ________________ _

Aux enseignants des écoles primaires du

Valais romand

Nous vous présentons, dans ce numéro de février de «l'Ecole valaisanne», le ta­bleau synoptique des cours de perfectionnement de l'été' 1985. Après l'avoir consul­té, vous aurez la possibilité d'opérer vos choix, de prendre vos décisions, ceci également en fonction du cours normal suisse dont nous vous rappelons qu'il se déroulera cet été dans le Haut-Valais.

Comme à l'ordinaire, le programme des cours cantonaux a été élaboré par la Com­mission d'éducation permanente et approuvé ensuite par le Département de l'ins­truction publique.

Particularité à signaler, le programme de l'été 1985 ne contient aucun cours de recyclage obligatoire, ce qui rend totale la liberté de choix des enseignants.

Dans le numéro d 'avril prochairi de «l'Ecole valaisanne» paraîtront les indications définitives et détaillées relatives à ces cours ainsi que les bulletins d'inscription. Quelques changements de peu d'importance seront éventuellement apportés si les circonstances l'exigent.

En ce qui concerne l'enseignement du français pour les maîtres de 5P et 6P, il n'y aura pas de cours obligatoire durant l'été 1985. Par contre deux journées de rencon­tre et de travai l sont à nouveau prévues cette année. Elles auront lieu les 27 et 28 août 1985 selon des indications de détail que nous donnerons plus tard.

Les enseignantes et les enseignants qui s'annoncent pour des remplacements sont priés de s'inscrire, le moment venu, aux cours de formation continue, au même titre que les titulaires.

Nous espérons que la richesse et la variété des cours proposés provoqueront l'inté­rêt des enseignants de l'école primaire ainsi que leur participation active et sponta­née.

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

Anselme Pannatier

Page 29: L'Ecole valaisanne, février 1985

COURS DE PERFECTIONNEMENT 1985 A. COURS DU 24 AU 28 JU 1 N 1985

FORMATI ON CONTI NUE

1. Di dacti gue

Le français à l'école enfantine (24-26 juin) Français 3-4 P Lecture récréative en milieu scolaire (26-28 juin) Mathémati que programme 1 -4 P Ali emand, méthode IIPetHI/ ni veaux l, Il, III Connai ssance de l' envi ronnement, enfant. (24-26 jui n) Connai ssance de l' envi ronnement, l, 2 P Botani Que . La classe au musée Re Il gi on : un nouveau manuel 5 P "Sil oél/ Educati on musi cal e enfant! ne Chant 1-4 P ('IIard+chansons) Rythmi Que et expressi on Expression corporelle et verbale 1

ACM l, 2 P ACM 3, 4 P Créati on sur textil es Patchwork Tapisserie Un regard s' arrête Pei nture murale Les cerfs-vo 1 ants Dessl n 5-6 P Dess in et pei nture au travers des ACM

2. Pédagogi e-psycho 1 ogi e

Le 1 angage oral et écrit Les apprenti ssages Seo 1 ai res Appréci ati on du travail des él èves Introduction à la sophrologie (24-27 jui n)

3. Moyens audi a-vi sue 1 s

Vidéo 1

Le 1 abo-photo noi r/bl anc Photo l, à Chemi n sur Marti gny Photo Il parI er en images

4. Cours généraux et culturels

Le tourisme Genèse : se "ressourcer" en découvrant 1 a Parole Educati on physi que: formati on personne1t~ 1 ntroducti on à 1'1 nformati que Caradérol ogi e T echn! que de bureau Servi ces culturels de l'Etat Aujourd'hui vaincre la faim Prati que de 1 a musi que et envi ronnement sonore

8. COURS DU 12 AU 14 AOUT 1985

Pour les enseignantes dipl8mées en 1985 Pour 1 es ensei gnants di pl amés en 1985

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Martigny Sion Martigny Martigny Sion Sion Sion Martigny Sion Sion Martigny St-Mauri ce Martigny Sion Sion Sion Martigny Martigny Vérossaz Sion Gri mi suat Sion Sion Martigny

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C. COURS DU 19 AU 23 AOUT 1985

FOR/MT! ON CONTI NUE

1. Di dacti gue

Français 1 P Français 2 P Français 3, 4 P Ecrire en classe (21-23 aoOt) Une 1 ecture récréati Ve en mi Ji eu sco 1 ai re Mathémati que : programme 6 P L' enseignement des sci ences 3-4 P Le Moyen Pays Catéchi stes effi.caces Educati on mus i ca 1 e enfanti ne La fête aux chansons+ehansons pour 3-4 P RythlDi Que et expressi on Animation thé~trale Dessin 3, 4 P Peinture murale Puzzles à 2 et 3 dimensions Patchwork T echni ques d'impressi on Macramé Batik Créati ons avec 1 a 1 ai ne Art Floral Tapisserie Gravure sur verre (19-21 aoOt)

2. Pédagogi e-psycho 1 agi e

Sion Sion Sion Sion Sion Sion Sion Fri bourg Sion Sion Sion Sion Sion Sion Fully Sion Si on Sion Sion Martigny Sion Martigny Vérossaz Sion

Analyse transactionnelle 1 (21-23.8) Sion Un autre regard sur l' enfant di ffi ci 1 e (J 9-22.8) Si on L'enfant,le maftre,l'éeole face au changement (3 jours) Sion Ensei gnants effi caces (20-23 août) Si on Sophrologie Sion

3. Moyens audi o-vi sue 1 s

Vidéo 1 Sion Photographi e 1 Sion

4. Cours généraux et culturels

Mycologie Sion La région et ses problèmes Sion Les glaciers Sion Ail emand : bai n li ngui sti que Si on 1 nHi ati on à l'i nfonnati Que Si on les heures 1 i Hérai res val ai sannes Si on Catéchèse narratl ve, histoi re et témoignages Si on Culture traditionnelle du Valais (21-23.8) Sion Vivre autrement Sion Secours auX blessés- Sion

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Page 30: L'Ecole valaisanne, février 1985

56

CHANCELLERIE D'ÉTAT DU CANTON DU VALAIS

Extrait du procès-verbal DES SÉANCES DU CONSEIL D'ÉTAT

Séance du 21 novembre 1984.

LE CONSEIL D'ÉTAT,

vu le rapport de l'Administration cantonale des finances proposant que l'allocation de nais­sance prévue à l'art. 22 du décret du 12 novembre 1982 fixant le traitement des fonctionnai­res et employés de l'Etat du Valais soit également servie lors de l'accueil d'un enfant en vue de son adoption ;

vu le préavis favorable de l'Office cantonal du personnel;

sur la proposition du Département des finances,

décide :

1. L'article 22 du décret du 12 novembre 1982 fixant le traitement des fonctionnaires et employés de l'Etat du Valais doit être interprété dans le sens que l'allocation prévue à cet article peut également être servie pour tout enfant placé dans une famille en vue de son adoption lorsque les conditions suivantes sont remplies :

1. l'enfant accueilli ne doit pas être âgé de plus de dix ans ;

2. l'enfant ne doit pas être au bénéfice de rentes ;

3. les démarches entreprises en vue de l'adoption de l'enfant doivent avoir entraîné des frais au moins égaux à ceux de l'allocation prévue.

2. Cette allocation prend naissance :

pour les enfants étrangers, dès leur entrée en Suisse;

- pour les enfants suisses, dès la prise en charge en vue de l'adoption .

3. L'Administration cantonale des finances, d'entente avec l'Office cantonal du personnel, est chargée de l'application de la présente décision .

Pour copie conforme,

LE CHANCELIER D'ÉTAT : G. Moulin

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Elaboration des méthodologies et des moyens d'enseignement

de l'environnement

Afin de rendre possible une bonne élaboration des méthodologies et des moyens d'enseignement de l'environnement, élaboration qui tienne compte à la fois du Plan d'études romand, des moyens existants, des instructions du Département de /'ins­truction publique, des avis des inspecteurs, du point de vue des responsables de l'environnement et de celui de la SPVal, les structures et la procédure suivantes sont instituées.

1. STRUCTURES

1. Groupe de référence 1.1 Composition Il est composé de sept personnes, à savoir: - un président désigné par le DIP, soit en princi­

pe un inspecteur ou une inspectrice ; - deux enseignants, animateurs ou autres, dési­

gnés par le Département de l'instruction publi­que;

- deux enseignants désignés par la SPVal ; - le conseiller pédagogique du DIP ; - un spécialiste de la branche concernée (géo-

graphie, histoire ou sciences naturelles).

1.2 Mandat Le groupe de référence - effectue l'inventaire des nécessités en fonction

des exigences du plan d'études et transmet aux auteurs les données recueillies;

- coordonne le travail créatif des auteurs et le travail critique de la commission d'examen en apportant des solutions concrètes . A cet effet il - reçoit les projets des auteurs ; - reçoit les propositions de la commission

d'examen et les transmet aux auteurs après examen;

- suit les travaux d'élaboration; - établit et maintient le contact avec la com-

mission d'examen ; - invite à ses séances les auteurs dont il entend

les avis ; - invite les auteurs et collaborateurs lors des

séances d'examen, pour permettre des échan­ges fructueux.

2. Les auteurs 2.1 Définition Les auteurs sont les responsables de l'environne­ment, à qui incombe la responsabilité de l'élabo­ration des méthodologies et des moyens.

2.2 Collaboration

Les auteurs font appel au besoin à la collabora­tion des animateurs à qui des tâches spécifiques peuvent être confiées.

2.3 Mandat

Les auteurs - définissent, sous la forme d'avants-projets , la

conception générale des méthodologies et des moyens, sur la base des nécessités de l'école et des exigences du Plan d'études; .

- élaborent, sous la forme de projets, puis de versions définitives les méthodologies et les moyens, compte tenu des remarques critiques et propositions du groupe de référence et de la commission d'examen.

3. Commission d'examen 3.1 Composition

La commission d'examen est composée de sept personnes à savoir : - un président, désigné par le DIP, soit en princi­

pe un inspecteur ou une inspectrice; - trois enseignants désignés par le DIP, dont un

à choisir au sein de la Commission des moyens d'enseignement ;

- trois enseignants désignés par la SPVal dont un à choisir au sein de la Commission des moyens d'enseignement.

3.2 Mandat

La commission d'examen - reçoi t · du groupe de référence les 'projets de

méthodologie et de moyens au fur et à mesure de leur parution et les étudie ;

- élabore les propositions de modifications éven­tuelles et les transmet au groupe de référen­ce ;

- reçoit en retour les proj.ets mis au point et les adresse avec un rapport au Département de l' instruction publique pour approbation.

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Page 31: L'Ecole valaisanne, février 1985

Etapes

1. Recherche des nécessités de l ' enseigne­ment

2. Elaboration d ' un âvant-projet, par défi­nition des structur es, chapitres, conte­nus, points essentiels, buts de chaque partie

3. Présentation au Groupe de référence: étude, critique, propos itions modifi ca­tions. Retour aux auteurs

4. Elaboration, rédaction des projets de chapitres

5. Analyse, critique des projets au fur et à mesure de leur parution par le GR et le CE

6 . Apport des dern i ères amé1 iorations

7. Envoi au DIP

8. Examen, décision

II PROCEOURE D'ELABORATION

Responsables

Groupe de référence

.. 1- -- - - . - ~ -l j Synthèse des necessltés 1 ----r -- -

Auteurs

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1- - - - -1-- -- _ 1

Groupe de référence

Auteurs

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,- - --;r:u;f: - -1 __ - _____ __ ,

con ultation

Man i ère-Procédés

inspecteurs enseignants animateurs responsables env.

ret ur information ~~~~~~o~~~~:~es

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collaboration avec animateurs et autres

travail interne et/ou consultation de la

cOlIITIission d'examen

col laboration avec les animateurs etc.

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III. DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1. Mise en place des mesures précitées

Il appartient au Service cantonal de l'enseigne­ment primaire et des écoles normales de mettre en place les m~sures précitées, compte tenu des nécessités et après avoir pris les contacts néces­saires.

2. Indemnités et honoraires

Les personnes appelées à faire partie des groupe et commission précités et dont l'activité au sein de ces organes de travail n'est pas compris dans leur cahier des charges ont droit aux honoraires et indemnités officiels.

En principe, leur travail au sein des organismes précités doit se faire en dehors des horaires de classe.

3. Interprétation, différends

Les interprétations de détail à donner au besoin aux présentes directives relèvent du Service can­tonal de l'enseignement primaire et des écoles normales.

Tout différend pouvant surgir dans l'application des présentes dispositions est réglé par le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales.

Sion, le 11 janvier 1985.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard Comby

Page 32: L'Ecole valaisanne, février 1985

Economie

60 Ph t Oswald Ruppen

LINDON, Denis . - Le marketing. Paris, Fernand Nathan, 1981, 243 pages (connaître et pratiquer lagestion) . Cet ouvrage destiné aux étudiants et aux cadres d'entreprises, présente sous une forme pédagogique et pragmatique l'ensem­ble des outils nécessaires à la pratique du marketing.

- SAUVY, Alfred. - Le travail noir et l'économie de demain. Paris, Calmann-Levy, 1984, 304 pages. Clandestin par nature, le travail noir se prête mal à évaluation. Or, ces activités souterraines se sont étendues dans tous les types de société sous les formes les plus diverses . L'auteur montre les implications mondiales d'un sujet qui nous concerne tous.

- GALBRAITH, John Kenneth. - La voix des pauvres ou ce qu'ils ont à nous dire sur l'économie. Paris, Gallimard, 1983, 123 pages ((Idées»). L'auteur ne se contente pas de parler des pays pauvres; il retrace l'évolutibn des pays riches et industrialisés et montre ce que les pays du Tiers Monde peuvent apprendre de .leur histoire.

- ALBERTINI, J.-M. - Les rouages de l'économie nationale. Paris, Editions ouvrières, 1983, 316 pages . Manuel d'initiation économique traitant de la production, des cir­cuits monétaires et de la maîtrise de l'économie. Les sept crises 1973 - 1983. Une enquête de l'Expansion. Paris, Hachette, 1984, 280 pages . ((Pluriel») . 1973 - 1983, dix ans de crises . L'Expansion en a isolé sept. Sept crises qui s'enchevêtrent en un formidable processus de réajus­tement sur lequel pèse la double menace d'un crach financier ou d'une guerre.

- ROSANVALLON, Pierre. - La crise de l'état-providence. Paris, Seuil , 1981 , 190 pages. ((Points politique»).

- La progression régulière des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) met en péril la compétivité des entreprises et le dynamisme de l'économie. Cet essai apporte une contribu­tion à la définition d'un nouvel espace, post-social-démocrate. Il propose de substituer une triple dynamique de la socialisation, de la décentralisation et de l'automatisation à la logique classique de l'étatisation du social.

- GALBRAITH, John Kenneth et SALINGER, Nicole. - Tout savoir ou presque sur l'économie. Paris, Seuil, 1978, 185 pages. ((Points économie»). Nicole Salinger pose ges questions insistantes et faussement naï­ves à John Kenneth Galbraith; ce dernier use d'un langage com­préhensible, voire de l'humour qui lui est propre, pour initier ses interlocuteurs aux mystères de l'économie moderne. BEAUD, Michel. - Histoire du capitalisme de 1500 à nos jours. Paris, Seuil, 1981,357 pages. ((Points économie»). Le lecteur trouvera dans ce livre l'histoire du capitalisme avec l'industrialisation, la salarisation, le développement des villes, avec les conquêtes coloniales, les crises, les guerres, la décoloni­sation.

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Page 33: L'Ecole valaisanne, février 1985

Environnement

Français

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- Le Valais en chiffres. Sion, Office de statistique du canton du Valais, 1984, 103 pages. Cette publication contient des renseignements importants sur le canton du Valais, ses régions et ses communes. Il informe sur les données naturelles, la population, l'économie,le trafic, l'énergie, la formation, la santé, les finances publiques et la politique.

- Les richesses naturelles du vallon de Réchy. Martigny, WWFj Valais, 1984, 126 pages ill. la diversité des roches et une hydrographie encore non modifiée par l'homme permettent le développement d'une flore extrême­ment riche comprenant des espèces fort rares. la beauté sauva­ge du lieu, avec ses lacs et ses crêtes rocheuses, place le vallon de Réchy parmi les milieux naturels les plus précieux de Suisse.

- BRICE, Raphaëlle et RIQUIER, Aline. - Le riz, ce grain si petit qui nourrit le monde. Paris, Gallimard, 1984, 34 pages ill. (Collection «Découverte benjamin»). LIMOUSIN, Odile et BRÜSCH, Béat. - L 'histoire de la feuille de papier. Paris, Gallimard, 1984,34 pages ill. (Collection «Découver­te benjamin»).

- SAIRIGNE, Catherine de et CRACKNEll, Alan . - Le chocolat, le thé et le café. Paris, Gallimard, 1984,34 pages ill. (Collection «Dé­couverte benjamin»).

- DUVIARD, Dominique et ROSS, Tony. - Le livre des marins. Paris, Gallimard, 1983,89 pages ill. (Collection «Découverte cadeh) .

- GRAVEN, Jean . - La Symphonie valaisanne, volume 1: Pays en fleurs - Noble Contrée. Sion, la Matze, 1977, 243 pages ill. Poèmes.

- SPIER, Peter. - Quatre milliards de visages. Paris , l'Ecole des loisirs, 1981, 45 pages ill. N'est-ce pas merveilleux un monde où personne ne ressemble à personne?

- Quatre milliards de visages, dossier pédagogique 7-10 ans. Zu­rich / Lausanne, UNICEF / Déclaration de Berne / Service Ecole Tiers Monde, 1984. (Collection «Dis-moi comment ils vivent...».

- MICHEllOD, Marcel. - Toujours du soleil et du sang dans la mon­tagne. Aoste, Industries Grafiche Editoriali Musumeci , 1984, 256 pages. Contes et récits du Haut-Pays valaisan et d'ailleurs.

- Ecrivains valaisans d 'aujourd'hui. Sion, Association valaisanne des écrivains, 1984, 157 pages. Inventaire des écrivains valaisans contemporains et de leurs œu­vres .

- PINGUllLY, Yves et BELlEGUIE, André. - Il était une fois les mots .. . Paris, Messidor/La Farandole, 1981,65 pages ill.

- JEAN, Georges. - Le plaisir des mots, dictionnaire poétique illus­tré. Pàris, Gallimard, 1982, 352 pages ill. (Collection .«Découverte cadeh) .

Contes

Art

- NATH, Nathalie et FÉLIX, MO F"l ique. - Lou: le déménagement. Pa­ris, Grasset, 1983, 30 pages ill. (Collection «Monsieur Chah).

- TURIN, Adela et BOSNIA, Nella. - Rose Bombonne. Paris , Editions des Femmes, 1975,32 pages ill. (Collection «Du Côté des petites filles»).

- LÉON, Pierre et GUERY, Catherine. - Grepotame ... et 250 drôles d'animaux croisés. Paris, Nathan, 1980,30 pages ill.

- ALEXANDER, Martha. - Tant pis pour ma vilaine maman, Anthra­cite. Paris/Gembloux, Duculot, 1981, 30 pages ill. (Série «Antoine et Anthracite»).

- lEWIN, Hugh et KOPPER, Lisa. - Le père de Jafta. Paris, Centu­rion Jeunesse, 1982, 24 pages ill.

- ERIKSSON, Eva. - Dans une petite semaine. Paris , Centurion Jeu­nesse, 1982, 27 pages ill. (Série «Victor et Rosalie»).

- POMMAUX, Yvan. - Un livre palpitant. Paris , Editions du Sorbier, 1983, 24 pages ill. (Série «lola») .

- POMMAUX, Yvan. - Mon oncle Alberto Campagnollo. Paris, Edi­tions du Sorbier, 1981,31 pages ill. (Série «lola»).

- STEINER, Claude, PEF. - Le conte chaud et doux des chaudou­doux. Paris, Interéditions, 1984, 28 pages ill.

- lOBEl, Arnold. - Le magicien des couleurs. Paris , l'Ecole des loisirs, 1971, 30 pages ill.

- lOBEl, Arnold. - Porculus. Paris , l'Ecole des loisirs, 1971,62 pa­ges ill.

- lOBEl, Arnold. - Hulul. Paris , l'Ecole des loisirs, 1976,64 pages ill.

- lOBEl, Arnold. - Sept histoires de souris. Paris, l'Ecole des loi­sirs, 1978, 62 pages ill. (Collection «Renard poche»).

- MALINEAU, J.-H et lE CŒUR, l. - Trois histoires pour aller dor­mir. Paris, l 'Ecole des loisirs, 1980, 45 pages ill. (Collection «Re­nard poche»).

- VINCENT, Gabrielle. - Noël chez Ernest et Célestine. Paris, l'Eco­le des loisirs, 1983, 33 pages ill. (Collection «lutin poche»). KEllOG, Steven . - Le têtard mystérieux. Paris, l'Ecole des loi­sirs, 1982,32 pages ill. (Collection «lutin poche»).

- FISCHER, Hans. - L'anniversaire. Paris, l'Ecole des loisirs, 1980, 37 pages ill. (Collection «lutin poche») .

- KEllOG, Steven. - Bien plus grand que Martin. Paris, l 'Ecole des loisirs, 1983,32 pages ill. (Collection «lutin poche»).

- SENDAK, Maurice. - Pierre, un conte trés moral. Paris, l'Ecole des loisirs, 1974,48 pages ill. (Collection «lutin poche»).

- BELTRANDO-PATIER, Marie-Claire. - Histoire de la musique. La musique occidentale du Moyen Age à nos jours. Paris, Bordas, 1982, 631 pages. DÉFAGO, Anne et Jean-Pierre. - Fanfares et harmonies valaisan­nes. Savièse, Valmedia, 1984, 253 pages ill. Reproduction photographique des fanfares et harmonies, district

63

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Page 34: L'Ecole valaisanne, février 1985

par district et un aperçu des moments marquants de l'histoire de chacune d'entre elles.

- MEKHITARIAN, Arpag. - La peinture égyptienne. Gen.ève, Skira' 1978, 165 pages ill. ((La peinture») . ' Cet ouvrage présente des témoignages d'un art qui couvre plus de trois mille ans d'histoire. Les documents les plus anciens étant les plus rares ou les moins bien conservés, on trouvera ici, surtout des peintures du Nouvel Empire.

- ROBERTSON, Martin. - La peinture grecque. Genève, Skira 1978, 193 pages ill. ((La peinture»). '

Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie

Histoire

Géographie

Sciences

- MAURY, Liliane. - Piaget et l'enfant. Paris, PUF, 1984, 128 pages. RYNIKER, Jean et RAUSSER, Fernand. - Notre Confédération. Un subtil fonctionnement. Lausanne, Mondo, 1984, 190 pages ill. L'auteur a imaginé sa rencontre, parmi les visiteurs du Palais fé­dérai, avec un jeune Suisse, qui va lui tenir compagnie tout au long de l'ouvrage; par des expériences «vécues», par des ques­tions posées à diverses personnalités, il va faciliter l'approche du sujet. Une centaine de photographies de Fernand Rausser font découvrir aux lecteurs les multiples activités assumées par les autorités fédérales.

- SCHENKER, Martine, CLAVIEN, Jean-Pierre et IMSAND, Marcel. -Des métiers qui s'en vont. Genève, Editions J.-P. Clavien et Mu­sée d'ethnographie de Genève, 1984, 150 pages. Portraits de cinq artisans diffusés au printemps 1984 par la Télévi­sion suisse romande dans la série «La Suisse au fil du temps».

MORAES, Dom et DARBEY, Bruno. - Bombay. Amsterdam, Time Life, 1979, 200 pages ill. (Collection «Les Grandes Cités»). Le Canada. Paris. Larousse, 1984, 84 pages ill. ((Des pays et des hommes»).

- La nouvelle encyclopédie Larousse «Sciences et techniques d'au­jourd'hui» est destiné aux élèves de 10 à 14 ans ' elle s'articule en huit volumes dont les quatre premiers viennent 'de paraître:

- L'espace, la matière. Paris, Larousse, 1984, 64 pages ill. A l'aide d'articles sur le soleil, la lune, les planètes, les étoiles, les nébuleuses et les galaxies, ce premier album montre comment le téléscope puis l'exploration spatiale ont révélé des mondes incon­nus; il décrit ensuite les éléments, les corps simples et compo­s~s, traite des matériaux créés par l'homme et de l'énergie nuclé­aire.

- Les techniques de communication. Paris, Larousse, 1984, 64 pa­ges ill . Le deuxième titre présente les moyens de communication depuis les sources du langage jusqu'aux dernières techniques inventées

Audiovisuel

Textes et documents

Bibliothèque de travail

Articles de revues

par l'homme: langage des animaux, propagation du son, fonction­nement des instruments de musique, principes de l'électronique moderne.

- La lumière, les couleurs. Paris, Larousse, 1984, 64 pages ill. Cet ouvrage révèle l'importance de la couleur dans la nature, avant d'aborder la technique de la photographie, les lasers, les fibres optiques et l'énergie solaire . Il montre comment travaille l'œil et .de quelle manière il peut être abusé, comment fonction­nent les objectifs d'un microscope et d'un téléscope .

- Les ressources, les énergies. Paris, Larousse, 1984, 64 pages ill. Ce volume traite de toutes les ressources dont l'homme peut disposer. Il pose le problème de l'utilisation rationnelle de l'éner­gie et de l'équilibre à maintenir entre les ressources et la consom­mation qu'on en fait. Il soulève également les grandes questions de la pollution et de l'exploitation de l'énergie nucléaire .

- BOUSSINOT, Roger. - L'encyclopédie du cinéma. Paris, Bordas, 1980, 1332 pages ill. tome 1 et 2.

- IMSAND, Marcel . - La fête des enfants. Lausanne, Editions de la Tour, 1984, 77 pages ill. Photographies d'enfants déguisés, avec un choix de comptines populaires.

- Portraits d'agences de publicité suisses. Zürich, Bertschi Annon­cen AG, 760 pages ill. Portraits d'agences sur double page classés géographiquement par ordre alphabétique. Liste d'adresses complètes de toutes les agences de publicité reconnues .

- 366 - 367 - 368 - 369

Victor Hugo et les droits de l'homme. Les robots. Voies maritimes et routes romaines . Diderot et l'encyclopédie.

- BT 958 Ce que nous mangeons La pêche aux éponges Soldat en Algérie.

- BT 959

- BTJ 255

Les' personnes handicapées Le basket Les animaux des Galapagos. Un artisan bijoutier Plus jamais la guerre La confiture de citrouille.

- Vers l'éducation nouvel/e, N° 387, novembre 1984: Le sport est-il un jeu naturel, universel et supérieur, P. Parle­bas, Pages 5-15.

- Dossier: Une ludothèque, pourquoi pas, C. Cherouvrier, 1. Cou­drier, T. Lainé, pages 17-27.

Page 35: L'Ecole valaisanne, février 1985

DIAPOSITIVES

Art

Géographie de la Suisse

CASSETTES VIDÉO

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

66

Agir dans l'école: Des enfants et des lettres ou le scrabble en jeu, J.-C. Girard, pages 35-43. Le développement de l'intelligence de 0 à 3 ans et l'émergence de la fonction symbolique, M. Rasse, pages 45-50.

«Enseigner ou éveiller?» dans Psychologie de l 'enfant et pédago­gie expérimentale. N° 1, 1985.

AR 33 Peinture italienne du XVie : Guiseppe Arcimboldo (1527-1593) 16 dias

AG 79 Rodin: sculptures 16 dias AG 80 La main dans la sculpture de Rodin 12 dias

GS 36 Moyen-Pays: agriculture 18 dias GS 37 Moyen-Pays:

industrie : les câbleries de Cossonay 12 dias GS 38 Moyen-Pays: roches - fossiles 14 dias GS 39 Erosion: l'eau, la pluie 8 dias

CVfr 41 L'enfant et la lecture : 1. Le Goût de lire 45' Cette émission présente une rencontre différente des enfants avec les livres. Elle peut être très utile aux maîtres et aux parents pour animer une réunion et amener une discussion sur la lecture.

- CVe 74 Documentaire: Pour que vivent les homards 3D'

;st

Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque du CFPS

Méthodologie générale

DARTOIS, Claude . - Comment prendre des notes ou la mémoire de papier. Pa­ris , Edi tions du Centurion , 1984, 63 pa­ges. 001 .8 DAR psychologie. Psychanalyse MASLOW, Abraham H. - Vers une psy­chologie de l'être. Paris , Fayard, 1983, 267 pages. 159.9 MAS GOODMAN, Susan . - Le livre guide de votre enfant de la naissance à l'adoles­cence. Paris, R. Laffont, 1980, 224 pa­ges. 159.922.7 GOO WIDMER, Christiane. - Les modes de communication du bébé. Neuchâtel , De­lachaux & Niestlé, 1981, 171 pages.

159.922.7 WID CHAVIN , Rémy. - L 'éthologie: histoire naturelle des mœurs. 2e édition, Paris, PUF, 1983, 236 pages ill. 159.929 CHA

RUWET, Jean-Claude. - L'éthologie : bio­logie du comportement. 3e édition , Bruxelles, P. Mardaga, 1978, 221 pages ill. 159.929 RUW

TINBERGEN, Nikolaas. - La vie sociale des animaux. Paris, Payot, 1979, 186 pa­ges ill. 159.929 TIN MORRIS, Desmond . - La clé des gestes. Paris, B. Grasset, 1978, 320 pages ill.

Drogue 159.943 MOR

CASTE NADA, Carlos. - L 'herbe du dia­ble et la petite fumée. Paris , Ed . du So­leil, 1984, 316 pages (10/18, 1113).

178.8 CAS COLLOQUE NATIONAL SUR L'ALCOO­LISME (4, 1983, Lausanne) . - L'Etat face à l'alcool et aux drogues / éd. par Walter Weiss. Lausanne, Institut suisse de pro­phylaxie de l'alcoolisme, 1984, 103 pa­ges. 178.8 COL

VONTOBEl, Jacques. - Mon enfant aus­si .. . ?: les questions des parents sur la toxicomanie et les drogues. Zurich , Ed . Pro Juventute, 1984, 48 pages ill. Sociologie. 178.8 VON Psychologie sociale DOllE, Marie-Paule. - Les Tsiganes Ma­nouches. Sand, chez l'auteur, 1980, 227 pages ill. 30 DOL

TODD, Emmanuel. - La troisième planè­te. Paris , Editions du Seuil, 1983, 251 pa­ges - Empreintes. 30 : 392.3 TODD SALOME, Jacques.' - Relation d'aide et formation à l'entretien. Lille, formation Continue, 1981, 115 pages.

301 .151 : 001 .8 SAl

Bulletin d'information de la bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)

ND 22, février 1985 Gravelone 5, 1950 SION, téléphone (027) 234004

SOMMAIRE :

1. Liste des acquisitions récentes de la bibl iothèque ; 2. Liste des enreg istrements vidéo.

ECHANOVE-PERRON, Jacqueline. - Mè­res chefs de familles . Genève, Editions lES, 1984, 89 pages ill.

301 .151 : 392.3 ECH DURAND, Jacques , - Les formes de la communication. Paris, Dunod ; 1981 , 215 pages (Interférences).

301.153.2 DUR

GLARDON, Marie-Jo. - Les pauvres dans la ville : à la recherche des familles sous-prolétariennes à Genève. Lausan­ne, Edit ions d 'En Bas, 1984, 275 pages.

. 301.174 GLA

GROUPEMENT PROFESSIONNEL DES DIRECTEURS DE CREAI (1980, Goute­las-en-Forez). - La vie hors travail des personnes handicapées: désirs et réali­tés . Lyon , CREAI Rhône-Alpes , 1981 , 145 pages ill. 301 .174 GRO LEONHART, Martine. - Oserons-nous le dire? Polyhandicapées : deux éducatri­ces racontent. Bischwiller, Sonnenhof, 1983, 124 pages ili. 301 .174 LEO

ZUCMAN, Elisabeth . - Famille et handi­cap dans le monde. Paris , CTNERHI, 1982,181 pages. 301 .174 : 392.3 ZUC GIRARD, Jean-Christophe. - La régIe­r;nentation du placement des mineurs dans le nouveau droit suisse de la filia­tion. Neuchâtel , Editions Ides et Calen­des , 1983, 173 pages . 347.63 GIR

Travail social La supervision : son usage en travail so­cial/sous la direction de Claude Julier. Genève, Editions lES, 1984, 206 pages.

36.081 SUP

Enregistrements vidéo

ALLAFORT, Michel. - Rééduquer aujour­d 'hui ... et demain ? Lyon , CREAI Rhône­Alpes , 1983, 144 pages.

362.7 : 343.9 ALL Education. Education spéCialisée DE LANDSHEERE, Gilbert. - La recher­che expérimentale en éducation. Paris, UNESCO, 1982, 115 pages. 37.012 DEL

FREIRE, Paulo. - Pédagogie des oppri­més, suivi de Conscientisation et révolu­tion. Paris , Maspéro, 1983, 202 pages .

37 .013 FRE

l'éducateur et l'approche systémique. -2e édition, Paris, UNESCO, 1984, 228 pa­ges .

37 .015.3 EDU Biologie BAULARD, Liliane. - Biologie humaine. Paris, Dunod, 237 pages ill. 57 BAU Génétique clinique et psychopathologie : hérédité psychique et hérédité biologi­que / P. Félida ... Villeurbanne, SIMEP, 1983, 190 pages. 575.1 : 616.89 GEN

JACOB, François. - La logique du vi­vant: une histoire de l'hérédité. Paris, Gall imard, 1983,354 pages . 576.1 JAC KOESTLER , Arthur. - L 'étreinte du cra-paud. Paris, Cal mann-Lévy, 1972, 268 pages ill. 576.1 KOE MISHARA, Brian. - Le vieillissement. Pa­ris , PUF, 1984, 268 pages ill. 577.1 MIS

Psychothérapie HAYDEN, Torey L. - Kevin le révolté. Pa­ris , Balland , 1983, 392 pages .

616.89-053 .7 HAY

Complément N° 9 au catalogue d'octobre 1983

Thème / ND Titre Durée

Anthropologie VHS A 7 Face à la mort :

La Suisse au fil du temps 3 x 55 ' Fiche

Institution VHS 1 21 a et b Prise en charge de l'adolescent délinquant :

conférence du Docteur Zeiller Fiche

Médical VHS M 59 Le guérisseur 75 ' Fiche

PSYChologie VHS P 26 Psy-show 8: Francine et Christian 60' Fiche VHS P 27 Un sommeil de rêves 30' Fiche VHS P 28 Le marché du mal-être 75' Fiche

Toxicomanie VHS T 30 le garçon qui buvait trop 100' Fiche

Parapsychologie VHS Z 9 Un temps pour tout : voyante ... 75' Fiche

67

1"""""""""""""""""""""""""'"'" ~9.Y •• ~Y~ •••••• 9 •• 9~ 1 "", ;III,~J ~~'.ttl· l' l'!~I~I '

Page 36: L'Ecole valaisanne, février 1985

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