L'Ecole valaisanne, mai 1987

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CEV

La banque régionale valaisanne

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LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV

créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA. Sion .

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ÉDITORIAL

Jean-FrançoIs Lovey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Théo Chatriand Pierre Brechbühl Jean-François Perret EV

EV EV EV Huguette Rappaz Elisabeth Sola RTVE

Ils viennent d'ailleurs

Le concept du sport dans le CO valaisan . ,. Des parents à l'école ; des élèves dans la société GRAP: un projet de programme aménagé, en consultation Séminaire : la formation des enseignants en Suisse romande OOIS-MAV, information Ecole suisse de tourisme .. .... . Course d'école 1987 avec «Jurail Express» A la découverte de la peinture : le triptyque de Lotschen «L'âme enfantine et la psychanalyse» de Charles Baudoin Information

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP DIP

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VIE CORPORATIVE SPVal AEPSVR AEPSVR Philippe Favre

Ecole normale : nouvelle direction Inscription pour des remplacements pendant l'année 1987-1988 ............ . Dispositions concernant l'octroi de congés aux élèves exer­çant des activités sportives , culturelles ou artistiques Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au CO Votation populaire

Mise au concours Tournoi de football des enseignants Athlétisme Informatique

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE

EDUCATION ET SOCIÉTÉ SETM EV Anna T. Veuthey

DIDACTIQUE

Marie-Rose Arolas Pierrette Bérard

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

par Yvan Michlig, Vincent Dussex, Andrée Gauye, Stéphane Germanier, Michel Salamolard

1987: année internationale du logement des sans-abri Yvorne: exposition Auguste Forel L'homme quotidien et la nature

L'arbre (ACM)

Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information

Photo de couverture : Michel Eggs Victime de dénutrition à Mindanao (Philippines)

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Le racisme a plusieurs visages à la galerie des laideurs.

Il peut être massif, brutal, vociférant, assenant des passe­ports d'infériorité comme autant de lieux communs, mépri­sant, trempant dans l'invective le couplet des pseudo­hiérarchies naturelles, vulgaire, lourd, exacerbé, démagogique et comme empoissé de dédain.

On le croise parfois sur les boulevards, qui exhibe son indé­cence et ses moiteurs.

Il peut être également paré d'atours présentables, modéré dans ses proclamations, maniant habilement la circonvolu­tion et l'ellipse, le bémol et la retenue, bardé de prétextes ethnologiques, de raisons protectionnistes, de critères démo­graphiques, d'alibis culturels, de soudains soucis de différen­ce, propre, en quelque sorte, et prêt à faire son entrée au salon. Il n'hésite pas, lorsque la passion l'exige, à réécrire l'Histoire et à faire d'un passé d'horreur un simple moment d'égarement.

Celui-ci porte costume de respectabilité et pontifie à loisir sur les limites de la vertu.

En fait, ces deux racismes - des villes et des champs - sont cousins et puisent dans la même médiocrité leurs provisions de rancœur.

Heureusement l'accueil dans nos écoles d'un nombre impor­tant et croissant d'enfants étrangers, riches de langues et de cultures autres, montre la voie d'une intégration harmonieu­se, fraternelle, possible, solidaire dont on peut rêver qu'elle devienne exemplaire.

Jean-François Lovey

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Photo Bruno Clivaz

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«A l'heure du changement ... Est-il nécessaire d'en parler? ...

LE CONCEPT DU SPORT DANS LE CYCLE D'ORIENTATION VALAISAN

Réflexions d'un enseignant qui aime le sport, qui croit en ses bienfaits et qui affirme que nos enfants, et spécialement ceux en âge du CO, ont totalement droit aux bienfaits de celui-ci.»

A l'heure d'un changement de structure on ose jeter un regard rétrospectif et se poser la ques­tion de la continuité ou du chan­gement.

Je vous livre donc une réflexion, toute personnelle, sur le «Concept du sport dans le CO valaisan». Fait-on trop? Le fait­on mal ou ne fait-on pas assez? Les avis divergent avec de plus ou moins bonnes raisons.

1. Lois et décrets actuels

La loi, les directives ou les règle­ments actuellement en vigueur préconisent l'organisation sui­vante:

1. 3 heures hebdomadaires de gymnastique.

2. Les leçons réglementaires d'éducation physique sont complétées par des après­midi de sport. Au CO ils n'excèderont pas, en moyen­ne, une fois par mois.

3. Dans le but de permettre une pratique plus intense de cer­taines disciplines sportives et d'éduquer à la vie en commu­nauté, chaque classe du CO peut bénéficier, au maximum, de -6 jours de camp par "an, organisation soumise à auto­risation.

Voilà pour la base légale. En ré­sumé: 3 heures hebdomadaires de gymnastique, 9 demi-jours de sport et un camp de 6 jours par année scolaire, Maximum diront les plus minimalistes.

2. Situation actuelle

Les renseignements sont tirés des réponses données par 17 des Cycles d'orientation du Va­lais romand. Je tiens à disposi­tion des directions ou des res­ponsables, qui en ont fait la demande, un tableau détaillé de ces 17 réponses.

Je tire, pour une meilleure com­préhension de chacun, quelques éléments d'appréciation.

2.1 Heures d'éducation physique

Le total de 3 heures hebdoma­daires est respecté dans la qua­si totalité des CO. Pour des rai­sons de locaux ou d'organisa­tion 2 CO ne peuvent faire don­ner que 2 heures hebdomadai­res. Les quelques autres excep­tions ne touchent que des classes éparses. L'enseigne­ment séparé, filles-garçons, est respecté à plus de 85 %.

2.2 Activités sportives complémentaires

Ces activités, prévues à l'article 13 du règlement du 27 avril 1977, sont organisées avec plus ou moins de bonheur par la tota­lité des 17 CO. Elles sont très diversifiées en fonction des ré­gions. Seules les quantités va­rient suivant l'établissement sco­laire, On passe de 1 jour 1/2 l'an à 6 jours 1/2 avec un total de 56 jours 1/2 pour 17 CO. Ceci nous donne une moyenne de 3,3 jours

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par année et par classe sur les ,4 jours 1/2 possibles selon le re­glement. Toute ceci ne reste qU,e chiffres à manipuler avec pre­caution .

2.3 Camps

L'organisation des camps est beaucoup plus irrégulière et sporadique. 9 CO sur 17 organi­sent un camp pour toutes les classes alors que 2 CO limitent la participation à certaines clas­ses. Sur 102 jours disponibles pour les 17 CO, 45 seulement sont utilisés. Pour ces camps, le ski et le ski de fond restent l'ac­tivité sportive essentielle . Le 50 % des organisations ramène les participants à la maison cha­que soir alors que pour l'autre 50 % le logement est prévu hors du domicile. Pour les cycles, ma­joritaires, qui font appel à la par­ticipation financière des parents, cette dernière varie entre 50 et 120 francs pour une semaine. La formule d'un camp polysportif et l'organisation de journées cultu­ro-sportives évoluent d'une fa­çon très positive .

2.4 Autres activités

Les autres activités sportives, se déroulant souvent hors du temps de l'école, sont organi­sées sous forme de tournois ou de sport à la carte. Un CO l'or­ganise d 'une façon beaucoup plus systématique sous forme de Sport scolaire facultatif avec un rythme de 3 fois 50 minutes sur 20 semaines.

3. Commentaires personnels - Situation actuelle et règle­ments sont maintenant dévelop­pés. A vous de faire , si le cœur vous en dit, comparaison avec

votre école, mais c'est à raison que j'ai refusé de citer les noms, les lieux et les activités particu­lières des CO.

- A ceux qui prétendent que l'on fait trop je réponds que les chiffres de 3.3 jours sur 4 jours 1/2 et de 45 jours sur 104, cités plus haut, apportent par eux­mêmes la contradiction. Je com­prends d'ailleurs fort mal pour­quoi le Service de l'enseigne­ment secondaire a voulu en sep­tembre 83 proposer une réduc­tion à 3 jours de ces activités complémentaires. Quelle a été à ce moment précis la réaction des responsables directs: direc-

tion, inspecteur cantonal de gymnastique, associations de maître enseignant l'éducation physique, AEPSR et AVMEP.

- A ceux qui prétendent que l'école n'a pas à former des champions dans des domaines très précis, le ski pour ne donner qu'un exemple, je pense qu 'on peut et qu 'on doit diversifier en fonction de la région . Je pense aussi que le ski n'est pas le seul sport à intensifier au cycle. L'im­portant, pour moi, n'est pas ce que l'on fait mais que l'on fasse ce qu'on doit.

- Si l'on dit que certaines activi­tés sont mal organisées, je ré­ponds qu'une mauvaise organi­sation peut toujours se corriger et qu 'elle ne doit en aucun cas hypothéquer les organisations fonctionnant à satisfaction . L'école, comme toute autre or­ganisateur, n'échappe pas à un éventuel «pépin». Ce dernier est toujours regrettable mais jamais totalement évitable.

- Je voudrais relever le grand choix des sports proposés pour les activités d'un 1/2 ou de 1 jour et leur étalement respecté sur la totalité de l'année scolaire. L ' intensification d'un sport connu me semble, par contre, plus profitable que l'initiation, à tout prix, d 'un sport nouveau qui ne sera plus jamais pratiqué par l'élève. Je vous laisse cependant encore modérer mon propos car la seule sortie, hors du cadre

scolaire, peut déjà se révéler comme éminemment profitable pour l'élève. Problème de fond devant faire réfléchir.

- Pour les activités sous forme de camp, la facilité d'organisa­tion ne devrait jamais l'emporter et ramener les élèves obligatoi­rement à la maison chaque soir . La vie communautaire devrait peser lourd dans la balance de la décision . Cette possibilité d'organisation reste cependant insuffisamment utilisée. Est-ce par principe ou parce que l'orga­nisateur doit souvent payer de sa personne au-delà d'une limite raisonnable. A réétudier . L'orga­nisation polysportive s'introduit avec bonheur et doit être intensi­fiée. L'activité complémentaire qu'elle soit culturelle, religieuse, scolaire ou de réflexion a toute sa place, n'est jamais un pré­texte et mérite une intégration réfléchie.

- Je voudrais citer ici deux exemples d 'organisations, diver­ses, peu conventionnelles mais qui méritent réflexion.

* Un CO propose les 3 heures de gymnastique hebdomadaires et 3 jours d'activités complé­men taires sous forme d'une marche de nuit, de 3 fois un 1/2 jour de ski de fond et d 'un 1/2 jour de tournoi. En sus, il propose 5 jours de camp par an et par classe sous la forme d'un tournus . Ici est l'intérêt de la for­mule. En première année le camp est sportif avec un accent mis sur la technique de trois sports différents avec des moni­teurs qualifiés.

En deuxième année la randon­née à ski en montagne est asso­ciée à une réflexion spirituelle au

Grand-St-Bernard . En troisième année la randonnée, marche, vélo, train devient une activité sportive et culturelle dans le sty­le voyage de fin d'étude. Tout est réglementaire et quel bel en­semble.

* Un autre CO organise, avec bonheur et réussite, des jour­nées culturo-sportives . Chaque élève a le choix entre:

1. deux journées de ski alpin, ski de fond ou ski de randon­née avec moniteurs ESS et guides;

2. deux demi-journées de sport et deux demi-journées d'acti­vités culturelles. Dans le choix, 15 activités sportives et 18 activités culturelles sont proposées.

Je reste persuadé qu'un pareil système mérite un essai .

4. Nouvelle organisation

La nouvelle grille horaire n'a pas pu ou n'a pas voulu réduire les 3 heures hebdomadaires d'édu­cation physique. Règlement fé­dérai ou tendance voulue, peu importe. L'importance est recon­nue et il n'est pas laissé aux di­rections la possibilité de dimi­nuer cette dotation, même si le texte prévu pour le Valais ro­mand est moins précis que celui réservé au Haut-Valais.

Pour les activités complémentai­res et les camps une tendance semble se dessiner. Une réduc­tion à six fois un 1/2 jour d'activi­tés complémentaires par an et une généralisation d'un camp de 1 semaine durant les 3 années de scolarité au CO, avec options sportives et culturelles ou de ré­flexion.

Peu importe quel sera le texte définitif. Aucun règlement ni dé­cret ne servira à quelque chose si l'obligation précise d'un mini­mum n'est pas réalisée. Il faudra bien préciser qui est responsa­ble de faire passer ceci. La ré­glementation actuelle est préci­se, l'application ne l'est pas toujours.

Si règlements et décrets sont proposés l'unanimité devrait se faire: DIP, inspecteurs, direc­tions, enseignants, associations. Si non il faut proposer une autre réglementation ou donner des directives qui reçoivent l'appro­bation de tous . On peut laisser le «Génie propre», l'expression n'est pas de moi, de chaque ré­gion ou de chaque CO s'exercer mais à la condition que ce qui doit être fait soit fait. Ne chan­geons pas la réglementation si nous n'avons pas les moyens et la volonté de la faire passer dans la réalité .

Bonne chance .

Théo Cha triand Ovronnaz

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Dix-neuf garçons au CO, en troisième A: une classe qui en veut et qui respire la santé. Une bonne occasion pour le maÎtre titulaire de sortir du train-train pédagogique, tout en respectant les programmes et les objectifs fixés,' et de favo­riser par-là même le rôle éducatif et social de l'école! Ambi­tieux? Casse-cou? Et le dynamisme? Alors, pourquoi ne pas essayer l'innovation, si elle est positive? Dès lors, qu'entreprendre? Les idées surgissent. Le tri s'opère. Le choix: une rencontre entre les élèves de la classe et leurs parents, dont la réalisation focaliserait l'intérêt des jeunes gens et une partie de l'activité scolaire. Mais attention: pas d'improvisation! Surtout du travail et encore du travail! Com­ment donc s'y prendre pour atteindre l'objectif initial? Voici, dans un ordre chronologique, le chemin vers l'événement.

L'APPROCHE

Septembre

Dès le premier jour de classe, le maître exige le meilleur langage oral possible, corrigeant chaque fois que cela est nécessaire et prêchant par l'exemple. Pénible au début, mais rapidement effi­cace et plaisant! Une bonne ex­pression sera indispensable pour le débat avec les parents, qui sont des adultes: quelle mo­tivation future!

Une première réflexion écrite (en classe) est demandée sur le thè­me combien délicat: moi, élève, à neuf mois de la fin de ma sco­larité, comment est-ce que j'en­visage mon avenir? Résultat de l'exercice? Des textes sans plan, des idées bien vagues, des arguments faibles ou ab­sents; parfois même un simple point d'interrogation. Insuppor­table. Y remédier au plus vite!

Octobre

Le maître soumet l'idée de la rencontre avec les parents . L'en­thousiasme est général, malgré

la perspective de nombreux tra­vaux d'approche. Le prof pré­sente encore le prétexte de cet­te soirée: un débat sur plusieurs thèmes touchant de près la jeu­nesse. Une longue discussion s'ouvre . Progressivement les idées se précisent, se concen­trent, se regroupent. Finale­ment, trois thèmes sont retenus, au travers d'un vote (ouverture à l'instruction civique):

- l'avenir des jeunes (déjà abor­dé en septembre) ;

- les notes scolaires et leurs ef­fets (sanctions et récompen­ses parentales ... );

- argent de poche et sorties (samedi soir, vacances .. . ).

Chacun de ces sujets va être étudié en profondeur par les élè­ves. D'abord, s'organiser. La for­mule adoptée: un groupe par thème. Les responsables des équipes sont choisis par élec­tion . Il faut encore un élève qui animera toute la rencontre. Une tâche bien lourde. Le meneur de la classe est acclamé. L'ossatu­re est en place.

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Photo Oswald Ruppen

Novembre-décembre

A raison d'une heure par semai­ne (prise sur l'information scolai­re et professionnelle) les grou­pes développent leurs sujets. Ils enquêtent par écrit auprès de leurs parents et entre eux. Le dépouillement des réponses jet­te un bras vers les mathémati­ques. L'interprétation des résul­tats pose des problèmes, mais permet quand même d'orienter la réflexion.

Les équipes doivent encore divi­ser leurs thèmes en chapitres , un par élève. Chacun rédige un texte analysant cette partie (exi­gence du prof). Ces lignes sont corrigées, puis critiquées par le groupe et l'ensemble de la clas­se. Des modifications sont ap­portées.

Durant ce temps, l'élève anima­teur circule d'une équipe à l'au­tre pour y puiser les éléments de son futur travail. Un plan de la soirée est fixé collectivement.

Une critique, par les élèves eux­mêmes, clôt la répétition généra­le.

Janvier

Après avoir appris à rédiger une lettre, chaque élève s'adresse par écrit aux parents d'un co­pain pour les inviter à la rencon­tre. L'animateur convie le direc­teur de l'école. Le facteur distribue quelques réponses qui flattent la fierté des jeunes.

Tout est prêt.

Février

Un vendredi soir, à vingt heures, dans une grande salle, des ta­bles disposées en rectangle . Face à face: parents et enfants, tous un peu tendus ... Un élève­photographe mitraille les partici­pants.

L'animateur, en smoking, ouvre la soirée par quelques mots d'accueil et présente le pro­gramme. Tout cela, sans papier!

Il passe ensuite la parole au prof titulaire, puis introduit le premier thème.

Les élèves du groupe concerné lisent les dissertations compo­sées en novembre. Le débat est ainsi amorcé. Progressivement les mains se lèvent, les interven­tions se croisent , se heurtent, se confondent. Lorsque le verbe s'égare ou que le rythme baisse, le meneur du jeu le relance par quelque question pointue ou par une apostrophe régénératrice. Et le débat repart de plus belle. Jusqu'à vingt et une heures. Pause d'un quart d'heure. Des boissons sont servies par des élèves désignés au préalable.

Deuxième thème. Pause. Troisiè­me thème. Déjà plus de vingt­trois heures. Que ça file! Tout n'a pas été dit. Et pourtant: 127 pri­ses de parole par les élèves, 57 par les parents. Quel débit.

C'est le moment des remercie­ments et des au revoir. Les en­fants rentrent à IR maison avec leurs parents . Heureux!

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APRÈS

Mars

En classe, une critique de la ren­contre réveille les souvenirs et sanctionne les imperfections. Une remarque des élèves, sur­prenante et empreinte d'une lé­gère déception: «Nos points de vue étaient trop proches de ceux de nos parents pour que le débat prenne la tournure des spectacles télévisuels .»

Chaque jeune rédige encore à domicile une appréciation de la soirée. Les photos sont affi­chées en classe. Les élèves at­tribuent des légendes à chacu­ne d'elles .

Divers travaux ont été évalués par le prof: rédaction de novem­bre, lettre aux parents, qualité de la lecture et qualité de l'expression lors de la rencontre, critique écrite de mars. Des no­tes excellentes, à des exercices réalisés avec sérieux, avec inté­rêt, avec joie.

BILAN

La tension des élèves a crû tout au long de la préparation de la rencontre . La découverte pro­gressive de la richesse de la soi­rée toute proche les a stimulés en crescendo. Enquête, statisti­que, dissertation, lectures diver­ses, débats préparatoires dévoi­lant de nombreux problèmes de vie , approche de connaissances élémentaires souvent ignorées par l'école, une expression orale en progrès constant.. . que d'ou­vertures du travail scolaire vers des horizons pourtant assez proches de ces futurs adultes .

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Photo Oswald Ruppen

Lors de la soirée, les jeunes ont mesuré l'importance d 'une bon­ne préparation, qui permet une certaine décontraction et donne de l'aisance. Ils ont découvert des copains, des parents qui ne pensent pas comme. les leurs, mais qui méritent quand même l'estime. Ils ont réalisé l'interdé­pendance des branches scolai­res et des connaissances en gé­néraI. Ils ont débattu de leurs problèmes, ils ont dialogué avec leurs parents .

Cette rencontre a permis d'en­treprendre une activité-cadre aux innombrables ramifications. Des liens fraternels et de confiance se sont tissés entre élèves et avec leur titulaire . L'es­prit de classe s'en est ressenti. Régulièrement les élèves se ren­contrent en ville pour passer une bonne et saine soirée ensemble. Ils ont pris conscience de leur propre personnalité et l'affirment sereinement et avec assurance. Ils ont mûri.

Du côté des parents, un regret unanime: la rareté de telles ren­contres . Et aussi le regret de ne pas avoir vécu une telle expé­rience durant leur scolarité. Au­jourd'hui, les parents sont rassu­rés : leurs fils sont bien sages, soucieux de leur avenir .

L'objectif visé est atteint. L'exer­c ice est encore perfectible, mais, surtout il est à répéter.

Pierre Brechbühl COG , Sion

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GRAP

Un projet de programme aménagé, en consultation

Les enseignants de Suisse romande ont reçu, dans le cou­rant de l'automne 86, une nouvelle présentation des pro­grammes scolaires pour les six premières années. If s'agit en fait d'un projet de document pour lequel une consultation la plus large possible a été souhaitée. C'est à partir de janvier 1987 que chaque canton a mis en œuvre une démarche de consultation à l'aide des ins­truments et procédures proposés par le GRAP et son Groupe d'évaluation (cf le document «GRAP: instru­ments pour la phase de consultation-observation»).

Comment se déroule cette consultation-observation? Où en est l'opération?

Fin mars 1987: état des travaux

Nous nous limiterons ici à faire le point sur le déroulement de la consultation-observation en­gagée, et sur les modalités d'en­quêtes retenues dans les can­tons. Ci-après , un tableau récapitulatif donne quelques éléments numériques.

Le questionnaire

Un bref questionnaire (24 ques­tions sur 4 pages) a été adressé à tous les enseignants ayant préalablement reçu le projet du GRAP. Tous les enseignants du secteur primaire ont ainsi été touchés. La diffusion a été moins systématique dans les degrés 5 ou 6 qui, selon les can­tons, relèvent du secteur secon­daire.

L'envoi du questionnaire s'est échelonné de janvier à mars.

Au vu des quelques 3000 ques­tionnaires reçus, qui sont ac­tuellement en cours de dépouil­lement à l'IRDP, on peut d'ores et déjà estimer le pourcentage de répondants à environ 50 %,

pourcentage qui assure une bonne représentativité des avis exprimés.

Le questionnaire a générale­ment été bien accueilli, mais un certain nombre d'enseignants semblent avoir regretté qu'il vienne si vite, avant d'avoir pu examiner le document de ma­nière suivie au cours d'une an­née scolaire complète. Rappe­lons que le but du question­naire était de procéder très tôt à une «prise de température» pour pouvoir rapidement repé­rer les points qui pourraient fai­re problème et se lancer sans tarder dans une recherche de solutions.

Actuellement, les réponses sont mises sur ordinateur pour dé­nombrement. Les résultats se­ront connus dans le courant du mois de mai. De nombreuses remarques manuscrites ont été apportées sur les questionnai­res. Elles sont systématique­ment recensées, et feront l'objet d'une analyse plus qualitative.

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Entretiens avec des enseignants Ces entretiens sont en cours. Selon les cantons, diverses mo­dalités de réalisation ont été re­tenues. Dans certains cas, l'en­semble des entretiens a été pris en charge par deux ou trois chercheurs ou enseignants déta­chés.

Dans d'autres cantons, ce sont les inspecteurs scolaires qui ont assuré un certain nombre d'en­tretiens dans leur circonscrip­tion. Les groupes de référence cantonaux ont contribué à la réalisation de ces entretiens dans deux cantons.

Si la prise en charge des entre­tiens s'est ainsi effectuée de ma­nières diverses, le canevas d'en­tretien proposé par le G RAP a par contre été systématique­ment utilisé. Ce qui facilitera une mise en commun et une synthèse des réactions recueil­lies sur le plan romand.

Les premiers échos entendus laissent penser que la nouvelle présentation du plan d'études est généralement appréciée des enseignants interrogés. Mais ceux-ci ont également pu signa­ler les formulations et concepts peu clairs, les chapitres qui ne donnent pas vraiment satisfac­tion. De toute évidence, les en­tretiens permettent de recueillir une moisson très riche de re­marques et critiques.

Au moment de l'analyse de ces données, il s'agira en particulier de prendre en compte le fait que tous les enseignants ne sont pas concernés de la même ma­nière par chacune des discipli­nes présentées dans le docu­ment du GRAP, ceci en 12

fonction de l'introduction en cours des programmes rénovés (français) ou des programmes propres au secteur secondaire (en se et 6e).

Entretiens avec des spécialistes Dans chaque canton, une liste des spécialistes à consulter a été arrêtée. Comme pour la consul­tation des enseignants, la ma­nière d'interroger ces personnes varie d'un canton à l'autre. Cer­taines ~'entre elles sont (ou se­ront) Interrogées individuelle­ment; d'autres sont invitées à réagir par écrit. D'autres encore ont eu l'occasion de s'exprimer lors d'une rencontre regroupant les spécialistes du canton. Selon les cas, la conduite de ces entre­tiens est réalisée par des inspec­teurs, des chercheurs ou par les membres du groupe de référen­ce cantonal.

A propos des spécialistes à consulter, le Groupe d'évalua­tion souhaitait entendre un cer­tain nombre de personnes qui par leur fonction, portent un re~ gard «romand» sur l'aménage­ment de programmes en cours. Le Groupe contactera ainsi pro­bablement quelques membres de CIRCE 1 et II, susceptibles d'av.oir un recul bénéfique en matIère de rédaction de pro­grammes. Dans la même pers­pective d'un regard «romand», l'IRDP a invité ses commis­sions (COROF, CEM, COREA, Groupe CE) à se pencher sur le projet du GRAP.

Ecoles de contact

La désignation d'écoles de contact intéressées par une ré-

flexion SUIVIe sur un des thè­mes proposés a pris un peu plus de temps que prévu initiale­ment. Pour la Suisse romande ce sont les enseignants de quel~ que 32 écoles qui vont se pen­cher sur un aspect ou l'autre du document. Un canton s'est or­ganisé pour confier cette tâche à des classes de contact (80 clas­ses).

L'animation des écoles de contact est généralement prise en charge par un des ensei­gnants de . l'école. Les ensei­gnants membres des groupes de référence cantonaux prennent une part active à cette opéra­tion. Par leur connaissance du dossier, le rôle qu'ils peuvent jouer est important. Le choix des thèmes d'approfondisse­ment reste encore à fixer; la lis­te des écoles et des thèmes rete­nus pourra être établie fin avriL

Etant donné le temps de concertation que prend néces­sairement la mise en place d'écoles de contact, quelques responsables et animateurs se sont demandé s'il était réaliste de préparer déjà un premier rapport fin mai 1987, comme prévu dans la planification de la consultation-observation. Il est clair que ce premier rapport d'activité pourra se limiter à décrire les travaux engagés, sans prétendre apporter déjà des éléments d'analyse substan­tiels. C'est au cours de l'année scolaire 1987-1988 que les éco­les de contact élaboreront leurs réponses aux interrogations soulevées dans le cadre des thè­mes proposés.

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LES DEUX DUFOND

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En résumé

La consultation-observation concernant l'aménagement des programmes est manifestement bien engagée. Dans chaque can­ton, des solutions ont été trou­vées pour mettre en œuvre, avec les moyens et forces dispo­nibles, les procédures de consultation préconisées.

Ce n'est pas tous les jours que les enseignants sont invités à se pencher sur l'aménagement d'un plan d'études pour donner leur avis. Ce qui leur est de­mandé n'est en fait pas une tâ­che facile. Il ne s'agit pas à pro­prement parler d'expérimenter (appliquer) un plan d'études, mais de soupeser l'intérêt et l'apport de la présentation adoptée.

lL SUffîT D'05S€RVf:R

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Conditions spéciales

Le document du GRAP, dans son contenu et sa conception, correspond-il au type d'instru­ment attendu? Fournit-il les points de repères utiles pour gé­rer au mieux le travail de la classe et les apprentissages sco­laires? Met-il en évidence, de manière satisfaisante, les acqui­sitions que l'on juge essentiel­les? Telles sont les questions­clés que la consultation-obser­vation doit permettre d'éclai­rer. L'écho que rencontre cette consultation montre que son enjeu a largement été perçu par les enseignants.

J.-F. Perret

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Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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Tableau récapitulatif BE FR VD

Questionnaires Nombre adressé: 637 Environ 1200 No'mbre en retour: P: 101 P: 377 P:566

S: 34

Entretiens enseignants Nombre adressé: 30 80

Interrogés par: Groupe cantonal Inspecteurs F. Tenthorey M. Gognat, sous la responsabilité de M. Paschoud (CVRP)

Entretiens spécialistes Nombre: 15 20 44 Modalités: Le groupe canto- Envoi d'un 1. Consultation

nal assure les questionnaire écrite entretiens (par ( consultation 2. Entretiens par équipes de 2) écrite) groupes (sep-

tembre-octo-bre)

Ecoles de contact Nombre: 6 7 80 classes

dont 2 CDM et de contact 2 secondaires

Responsables Fr. von Fr. Raemy R. Rosset du déroulement Niederhausern (inspecteur) (Service des travaux: (ORP) M.C. Schneuwly enseignement

(service primaire) enseignement primaire)

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750 P: 541

37

J.-P. Salamin Ch. Dayer +2 collaborateurs (ORP)

15 Avril: envoi d'un ques-tionnaire écrit Octobre: entretiens

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J .P. Salamin (Office de la recherche pédagogique)

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P: 433 S: 89

25

Inspecteurs et directeurs d'école + quelques entretiens par les enseignants du groupe de référence

20 Entretien lors d'une rencontre commune

4 dont 2 CDM

A. Aubry (inspecteur)

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P: 946

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M.Dokic (SRP)

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Groupes de 5-6 (entretiens par groupes)

7 Entretiens assu-rés par le Grou-pe d'évaluation

4

Ch. Moritz (inspecteur) J. Sommer (Service enseignement primaire)

Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1987

16

En prêt à 1'00lS

- 2 caméras VHS - 1 caméscope VHS - 1 caméscope Vidéo 8

- attentes des formateurs at-tentes des maîtres.. . '

- etc.

Il est impossible de tout citer et de nombreux autres thèmes mé­ritent réflexion, des diverses ap­proches méthodologiques et di­dactiques aux soucis d'évaluation, des classes enfan­tines à l'école primaire (pensons p.ar exe~ple aux classes à plu­sieurs niveaux, aux postes à mi­temp~, etc.), des cycles prépro­fesslOnnels aux cycles prégymnasiaux (pensons par exemple aux problèmes d'orien­tation et à ceux des relations avec les familles, etc.).

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Délai de réservation: 2 semaines.

Durée du prêt : 3 jours.

Sur demande

Les propositions ci-dessus Sont donc indicatives. Le but de ces ateliers est de proposer des thè­mes de réflexion qui permettent à chaque participant de s'inté­grer dans un groupe qui le pas­sionne. D'autres propositions sont donc les bienvenues et 1

c'est un ensemble plus vaste que celui-ci qui sera proposé aux congressistes dans les do­cuments définitifs.

Séminaire des sciences de l'éducation

Quai Robert-Comtesse 2 2000 Neuchâtel

Le responsable d~s MAV de 1'00lS viendra dans votre classe filmer des activités telles que expression théâtrale, activités d'environnement etc.

Renseignements - Demandes - Réservations: OOIS Sion, 027/21 6286.

Ecole suisse de tourisme Avenue du Rothorn 2 - Téléphone (027) 55 Il 15

3960 SIERRE

Ecole suisse de tourisme

Schweizerische Tourismusfachschule

But de l'école

Promouvoir la formation et le perfectionnement des person­nes employées ou désirant s'en­gager dans une activité du do­maine touristique et parfaire la formation des professionnels du tourisme.

L'école suisse du tourisme pro­pose de former des cadres.

Structures

Formation à plein temps d'une durée d'une année, plus une an­née de stages pratiques.

Des cours de perfectionnement sont organisés par l'école ou par les associations professionnelles du tourisme en collaboration avec l'école, selon les besoins. La fréquentation de ces cours est attestée par un certificat.

Inscription et conditions d'admission

Les inscriptions sont à adresser à la direction de l'école, en prin­cipe jusqu'au 1er mai.

Le candidat doit être en posses­sion de l'un des diplômes sui­vants:

- diplômes de commerce; - certificat fédéral de maturité; - certificat fédéral de capacité

dans une des professions du tourisme;

- titre jugé équivalent.

17

Sierre Ecole suisse de tourisme Enseignement professionnel Publique Mixte - Adultes Externat Reconnue par l'OFIAMT comme donnant un enseigne­ment d'école technique.

Enseignement

Le programme d'enseignement comprend les sujets suivants: l'offre touristique - la demande touristique - économie et touris­me - informatique et statistique - géographie touristique - droit et législation - techniques pro­fessionnelles - travaux prati­ques - langues.

Titre décerné

Tout étudiant ayant obtenu une moyenne suffisante aux exa­mens écrits et oraux et ayant ac­compli avec succès les stages pratiques reçoit le diplôme de l'Ecole suisse de tourisme.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1987

18

COUQ&E D'ÉCOLE 1987 avec «JUQAIL EXPQE~»

Les CFF et les Chemins de fer du Jura (CJ) font de la réclame pour des courses scolaires à destination des Franches-Mon­tagnes en mettant en marche des trains spéciaux. De mai à septembre, un train-bloc formé de huit voitures légères peintes au nom évocateur de «Jurail Ex­press» circulera une trentaine de fois en direction du Jura.

Les CFF reprennent en effet une formule qui, en 1981, avait attiré des dizaines de milliers d'élèves au spectacle ferroviaire présenté à Wassen pour célébrer le cente­naire du St-Gothard. Dans les Franches-Montagnes, les CJ proposent un programme facile­ment combinable avec celui des classes scolaires. Grâce au sys­tème avantageux du train-bloc,

Programmes

le prix du voyage s'élèvera à 19 francs par écolier, quelle qUe soit la distance. Ce prix englobe des prestations supplémentai­res telles que char attelé, trans­fert en autocar et assurance.

Destination du voyage

Le Jura, plus précisément les Franches-Montagnes, à Saigne­légier. Le Jurail Express, train spécial aux couleurs inédites collectera à des dates précises les classes d'école d'une région et les transportera à La Chaux­de-Fonds ou à Glovelier. De là, un train spécial des Chemins de fer du Jura assurera l'achemine­ment des groupes d'enfants vers Saignelégier. Le voyage à lui seul constituera déjà une fête . Retour en fin de journée, par les mêmes trains .

Le matin: programme commun aux trois groupes

1 0 h 30: arrivée et réception à Saignelégier

11 h 00: montage audio-visuel sur le canton du Jura dans le nou­veau centre de loisirs, près du Marché-Concours

11 h 30: g~a~d pique-nique au Marché Concours (dans le centre de lOIsirs en cas de mauvais temps).

Programme rouge

12 h 45: circuit par groupes en char attelé (env. 10 min .)

13 h 45: départ en car pour l'étang de la Gruère, promenade au ' bord de l'étang et retour à Saignelégier à pied (env. 1 heu­re et demie).

Programme blanc

12 h 45: promenade à l'étang de la Gruère, retour à Saignelégier en car (à l'inverse du programme rouge)

14 h 30: circuit en char attelé à Saignelégier (comme ci-dessus).

tp Programme vert

12 h 45 : circuit en char attelé (comme ci-dessus)

13 h 45 : promenade Saignelégier-Muriaux-Les Somêtres, vers le Noirmont

15 h 45: arrivée au Noirmont.

Retour

15 h 46 : départ du Noirmont (groupe vert seulement)

16 h 00 : départ de Saignelégier (groupe rouge et groupe blanc).

Organisation

Le train spécial circule selon un horaire particulier, qui indique l'heu­re exacte de départ du Jurail Express. Nous vous conseillerons vo­lontiers sur la façon d'accéder à cette gare, même au départ des lignes des chemins de fer privés.

Si vous désirez entreprendre l'excursion avec vos élèves, veuillez vous annoncer à l'aide de la carte de réservation ci-jointe. Nous avons déjà mis au point, pour vous, le programme complémentaire à Saignelégier.

Il ne vous reste plus qu'à indiquer les heures de départ et d'arrivée à vos élèves et à leur rappeler de ne pas oublier leur pique-nique.

Si vous désirez suivre un programme individuel entre l'arrivée et le départ du train à Saignelégier, veuillez nous en informer au moment de l'inscription.

Départ du Valais

12.06.1987 Sierre, Sion, Martigny, St-Maurice. 15.06.1987 Sierre, Sion, Martigny, St-Maurice.

]URAIL EXPRESS Vendredi Lundi

12 juin 1987 15 juin 1987

Une offre exceptionnelle pour les écoles primaires du Valais!

Une merveilleuse balade au Jura pour 19 francs par élève!

Train spécial accompagné de guides CFF Valais - Jura

Inscriptions et renseignements dans toutes les gares du Valais

Nombre de places limité

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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o Ma classe aimerait faire une excursion dans le Jura.

Ecole et classe : --------------------------------

Nombre d'élèves: ____ Nombre d'accompagnants: _

Responsable (nom): _ ___________________ _

Adresse: ______________ _ ______ __

Numéro de téléphone : ------------------Date:~--_________________________________ __

Au départ de la gare de _______________ _ o Veuillez m'appeler

aux heures suivantes : _______ ________ __

o Variante d'excursion o rouge 0 blanche

(prise dans l'ordre d'arrivée des inscriptions). o verte

o J'ai mon programme à Saignelégier.

o Env~yez-moi le nombre de documentation pour les besoins di­dactiques (selon le nombre d'élèves indiqués ci-dessus) .

Observations: -----------------------------

Veuillez renvoyer la carte de réservation à :

A LA DÉCOUVERTE DE LA PEINTURE ...

LE TRIPTYQUE DE LOTSCHEN

Monsieur Michel Gaillard , délé­gué pédagogique aux musées cantonaux valaisans, présente une série de dossiers pédagogi­ques dont le but est de donner aux jeunes la possibilité de connaître et de comprendre cer­taines œuvres d'art.

Le premier de ces documents ayant pour thème «Un retable du Moyen Age, le triptyque de Lotschen» est sorti de presse.

Dans ce dossier, Monsieur Mi­chel Gaillard, à l'aide de des­sins, de schémas et de photos, décrit les 3 panneaux du tripty­que et en détaille la composi­tion .

Il en explique les nombreux sym­boles, l'importance et le sens de la couleur, de la lumière, et ter­mine son exposé par une analy­se stylistique en comparant en­tre eux les différents éléments des panneaux.

Dans une deuxième partie et après avoir situé l'œuvre dans son contexte historique et géo­graphique, l'auteur propose une série de fiches techniques évo­quant les étapes de la réalisa­tion du triptyque et les maté­riaux utilisés pour sa compo­sition .

Des feuillets pédagogiques en­fin , suggèrent des travaux aussi bien pratiques que théoriques à partir des informations données et lors d'une visite au Musée cantonal des beaux-arts à Sion où l'œuvre est exposée.

Ces fiches sont accessibles à tous les degrés scolaires à l'exception de certaines d'entre elles réservées aux élèves plus avancés dont l'âge est mention­né.

Ce petit livre fort bien conçu peut devenir un outil de travail précieux entre les mains de tout enseignant soucieux d'appren­dre à ses élèves la joie de la dé­couverte et de la compréhension d'une œuvre d'art.

Ce dossier pédagogique est en vente à l'ODIS de Sion au prix de Fr. 5.-.

Le prochain document à paraître traitera d'une œuvre du peintre Gottfried Tritten: « La montagne bleue, hommage à Holderlin» et nous entraînera non seulement dans le sillage du peintre, mais aussi dans celui du poète Holderlin dont l'un ·des poèmes a inspiré le tableau en question.

Huguette Rappaz

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Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Un livre utile aux enseignants, éducateurs et parents:

L'ÂME ENFANTINE ET LA

PSYCHANALYSE C'est un livre fondamental, l'équivalent de toute une biblio­thèque. Illustré de nombreux cas, qui rendent sa lecture pas­sionnante, il fait preuve à la fois de bon sens et d'une grande fi­nesse d'analyse. Complexes, cas, méthodes de traitement sont traités avec une clarté par­faite et une grande probité in­tellectuelle. On peut le recom­mander chaleureusement et sans réserve à toutes celles et à tous ceux qui désirent com­prendre «en profondeur» en­fants et adolescents. Baudoin sait nous montrer comment ai­der les enfants ou adolescents bloqués par des conflits psycho­logiques.

Particulièrement utiles pour nous autres enseignants: les chapitres «Troubles affectifs et symptômes émotifs» - «Trou­bles intellectuels et difficultés scolaires» - «Troubles mo­teurs» (y compris le bégaie­ment, la manie de se ronger les ongles ... ) - «Conduites agressi­ves et caractères difficiles» -«Conduites «élusives» et carac­tères faibles» - «Symptômes

LES DEUX DUFOND

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CARfOlX:'f/€Sl

de Charles Baudoin

somatiques», ainsi que les cha­pitres offrant de passionnantes (et bénéfiques) applications pé­dagogiques: «Le rêve et la rêve­rie» - «Le jeu» - «Le dessin et les activités plastiques» - «Ré­cits, contes et fables».

La conclusion, «Education et psychanalyse», est empreinte de sagesse et de bon sens, ce qui ne va pas toujours de soi quand il est question de psychanalyse.

Une très importante bibliogra­phie (mise à jour pour la se édi­tion) complète ce livre, dont le succès ne se dément pas: un succès qu'il doit surtout à la ré­clame de bouche à oreille, contrairement à tant d'ouvrages mineurs que la «pub» et les ar­ticles à sensation cherchent à répandre.

On ne le trouve plus en librai­rie, mais il en reste quelques di­zaines d'exemplaires chez notre collègue Christophe Baroni, Tattes-d'Oie 85 - 1260 Nyon (022) 61 24 82, au prix de 30 francs (400 pages). Les exemplaires disponibles étant réservés en priorité aux en sei-

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gnants, veuillez preciser qUe vous êtes lecteur de L'Ecole Va­laisanne. Réductions de Prix pour des commandes groupées (5 ex. 120 francs, 10 ex. 200 francs).

A la même adresse, vous POU­vez obtenir de la documenta­tion sur la revue trimestrielle Ouverture (psychologie, grapho­logie, morphopsychologie, édu­cation, vie du couple, éduca­tion, «constellation familiale», cas de déblocage scolaire, so­phrologie, interprétation des rêves, psychothérapie ... ): 10 francs par an. Dans le der­nier numéro, relevons un im­portant article, très objectif, sur les répercussions du divorce sur les enfants (du point de vue af­fectif, scolaire, etc.). A noter aussi, dans Ouverture, des exer­cices de «Dynamique mentale» favorisant la souplesse d'esprit et la créativité, avec applica­tions possibles en classe.

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Elisabeth Sola

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Cherche image de marque Les perspectives qui s'ouvr~nt, en ce début d'année pour la RadiO educa­tive sont positives et réjouissantes. Le voisinage de la nouvelle émissi~n du matin « C'est à vous », patronnee par Daniel Jeannet, a des réper­cussions intéressantes (Espace 2, 9-10 heures). Il influence à plusieu~s titres le fonctionnement de la RadIO éducative. Enthousiasme, créativité, bourse aux idées, les échanges dy~a­misent les séances de rédaction, heu de rencontre et colonne vertébrale du matin . Le plus important cependant est vé~u au niveau de l'équipe qui est en tram de se créer. Dans cet esprit, la Radio éducative sort de son ghetto et joue sa carte à part entière . « C'est à vous» donne la parole à ceux avec qui la société s'est faite ou bouge. C'est aussi en la personne d~ l'invité en direct, l'incarnation d'un dossier, l'histoire d'une action racon-

tée par son protagoniste, l'écou~e individualisée d'une parcelle de vie publique. A ce titre, elle peut intéresser les enseignants autant que les parents. Ainsi , chaque lundi et chaque ve'!­dredi « C'est à vous » et la RadiO éduc~tive pourraient-ils avoir un fil thématique commun, abordé et traité conformément au mandat et à la spé­cificité de chacune des émissions. L'expérimentation de ce type de collaboration nous dira s'il est plus judicieux pour la Radio éducative de poursuivre dans ce sens .ou s'il faut distinguer les deux prodUits et reven­diquer une complète indépendance. La question d'ailleurs se pose autant pour « C'est à vous » qui cherche u~e image de marque que ~our la ~adlO éducative qui souhaite toujours renouveler la sienne.

Marie-José Broggi

Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1987

élé\1ision Documentaire Mardi 21 avril, à 15 heures

Le livre que j'suis le héros 1. R. R. Tolkien, un écrivain anglais qui, au travers de son œuvre, a su recréer un univers fabuleux : Le Monde du Milieu. Renouant avec la littérature mythique des contes anglo-saxons, Tolkien nous emmène dans une dimension où l'on croise des nains, des orques et autres per­sonnages tour à tour drôles et inquié­tants. L'impact du cycle Le Seigneur des Anneaux fut retentissant aux Etats­Unis et en Angleterre. A tel point que certains lecteurs se sont réunis en clubs de « Tolkiennistes » essayant de faire revivre cet univers magique . De là est né un jeu : « Dungeon and Dragons », D & D pour les initiés (à prononcer à l'anglaise, bien évidem­ment!).

La puce du graphiste Dfffusion: Lundi 4 mai, vers 16 h. 45 Mardi 5 mai, vers 15 heures Samedi 9 mai, vers II heures

Mais non, mais non, rassurez-vous. Notre graphiste n'a pas attrapé de petites bêtes. Il a juste accueilli sur sa palette une puce venue d'ailleurs ... de Silicon Valley . Plus de crayons, plus de papier, le dessin électronique est né. Le stylo, relié par un fil à l'or­dinateur, a remplacé le pinceau tradi­tionnel. Le dessinateur a désormais entre les doigts un nouvel outil qu'il va falloir apprendre à manier. Est-ce que l'avènement de cette nou­velle ère va modifier le travail du gra-

Un jeu donc où vous êtes un person­nage issu de l'imagination du maître britannique. Votre but, la conquête d' une citadelle, d'un trésor, ou d ' une gente personne prisonnière d'un affreux sorcier. Pour ce faire , il vous faudra accomplir un certain nombre d'épreuves desquelles vous n'êtes pas certain de sortir vivant. Passion-

TV-Scopie

phiste ? Est-ce que la profession d~: ~ ~ .

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nant! Un défaut cependant, POur jouer à D & D, il faut du temps, beau­coup de temps et réunir autour d'une table tous les joueurs (de 4 à 10 per­sonnes). L'étape suivante fut donc d'inventer un système plus souple . Ce fut l'évé­nement des livres-jeux, ou « Livres dont vous êtes le héros ». C'est en décembre 1983 que Galli­mard mit sans trop y croire le premier ouvrage de ce type en vente. Le succès fut retentissant: à ce jour, 2 millions de titres vendus dans la collection. Mais qu'est-ce exactement un livre dont on est le héros? Ce genre de publication est-elle assimilable à un genre littéraire? Quel est le public ciblé par les éditeurs ? Quelques questions auxquelles ré­pondra en outre ce film tiré des archi­ves de la TV et qui fut diffusé dans le cadre de l'émission « Livre à vous ».

'graphiste traditionnel est mise en , péril ? Est-ce que la création artisti­que va en souffrir ? Autant de ques­tions sur lesquelles TV-Scopie s'est penché, autant d'images étonnantes pour illustrer les possibilités innom­brables d'un instrument magique: l'ordinateur graphique. Contraste entre le graphiste tradi­tionnel qui vit de son coup de crayon et aime voir l'encre couler sur le papier et la table graphique électroni­que disposant de 16 millions de nuan­ces de couleurs, d'effets de transpa­rence, de dégradés lumineux, bref tout ce qui est imaginable est réali­sable, ou presque ... Mais l'utilisation de la machine n'est pas si simple et certains graphistes ne sont pas si enthousiastes.

Si vous voulez en savoir plus,

Documentaire Dernier vol de synthèse

Film étonnant. Un pilote dans un simulateur de vol. Images saisissantes pour le commun des mortels. Devant nous défile un paysage entièrement synthétique, créé sous nos yeux par un ordinateur. Mélange d' images de synthèses et de textes de Saint-Exupéry, ce film marie admirablement poésie et hau­tes technologies. Ce documentaire est un bon exemple

.. \\ de ce qu 'un ordinateur,8f~phiqu~ ~rès " perfectionné peut offm a un utlhsa-~~\l

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eh bien regardez les 4, 5 et 9 mai l'émission TV-Scopie

teur spécifique (le pilote de chasse). Mis à part le prolongement du TV­Scopie « La puce du graphiste », cette émission intéressera sans nul doute le maître de français en ouvrant de nouveaux horizons à la création poé­tique. ,«La puce du graphiste».

Mardi 26 mai, à 15 heures Mardi 2 juin, à 15 heures Mardi 9 juin, à 15 heures

Merci Monsieur Robertson ou la préhistoire du cinéma Depuis longtemps, la TV éducative cherchait à vous présenter un docu­ment sur les inventions et péripéties qui ont précédé la naissance d~ cinéma. Ça y est, nous avons trouve cette perle rare. Et nous vous propo­sons de suivre ce film, produit en Bel­gique par Pierre Levie, un mélange de fiction et de documentaire . « Une jeune femme pénètre dans le théâtre où se joue la Fantasmagorie, un spectacle combinant l'image obte­nue par la lanterne magique avec des effets de fumée , d'optique, de miroirs, de musique. » Elle voudrait revoir l'image de son cher disparu. » - Aujourd'hui cela m'est impos­sible, lui dit Robertson, mais bientôt

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on pourra faire revivre les gens sur de grands murs blancs ... » Après la Fantasmagorie apparaissent le fantascope , le zootrope, le praxi­noscope ; autant d ' inventions aux noms bizarres que vous apprendrez à connaître . Ces machines permettent de montrer

une succession de dessins, en tentant de donner l'illusion du mouvement. Les « bandes dessinées » projetées eurent un succès énorme. Les auteurs du film que nous diffusons ont reconstitué en animation filmée les histoires dessinées qu'Emile Rey­naud projetait de manière artisanale à

Télactualité Lundi 27 avril, vers 16 h. 45 Mardi 28 avril, vers 15 heures Samedi 2 mai, vers 11 h. 35 Lundi 18 mai, vers 16 h. 45 Mardi 19 mai, vers 15 heures Samedi 23 mai, vers 11 h. 35

N'oubliez pas la nouvelle formule de T élactualité, ayant pour but de mieux fa ire comprendre le « feuilleton » des nouvelles diffu­sées par le Téléjournal. L'émission sera partagée en deux tranches . Dans la première partie, nous allons reprendre une « nouvelle brève» du Tl. Nous revisionnerons ensuite cette « brève » en nous arrê­tant deux ou trois fois pour nous permettre de déboucher sur un mini­reportage réalisé par la TVE. Ces tournages éclaireront de manière plus spécifique, et moins abstraite, certains aspects énoncés dans la nou­velle originale. Dans la seconde par­tie de l'émission, nous accueillerons

l'époque. Bien des inventions et per­fectionnements furent encore néces­saires pour que, finalement, les frères Lumière parviennent à faire fonc­tionner la première caméra-projec­teur. Cette invention était la synthèse des travaux des créateurs qui mirent au point la lanterne magique et don­nèrent naissance à l'animation et à la photographie . La TV éducative diffuse ce long métrage en trois épi­sodes.

1re partie (26 mai) Le' spectacle de Fantasmagorie de M. Robertson. Le théâtre d 'ombres et la lanterne magique.

2e partie (2 juin) De Plateau à Reynaud. Joseph Plateau dégage les lois de l'optique. Emile Reynaud invente le praxinoscope.

d-eux écoliers d'un canton romand, avec lesquels nous visionnerons les nouvelles des Tl de la semaine qu'ils auront sélectionnées.

Si vous avez réalisé un film, n'oubliez pas de le présenter à un des nombreux festivals de films: Ecole et cinéma Délai de remise des films : fin mars Dates: en mai, annuellement (1987: du 20 au 23 mai) Adresse:

Centre d'initiation au cinéma 25, chemin du Levant 1005 Lausanne (021) 221282

Festival de la Cosma Délai de remise des films : fin mars Dates : en mai, annuellement (1987: 20 mai) Adresse :

ONDP M. Jean Martenet Champréveyres 3 2000 Neuchâtel (038) 223925

Festival vidéo-jeunesse Festival romand de vidéo Délai de remise des films: 5 mars Date : 18 octobre à Sierre Adresse:

Jeune Chambre Economique Case postale 313 3960 Sie/Te

3e partie (9 juin) La _naissance de la photographie. La chambre obscure. Nicéphore Niepce et Daguerre. Les travaux de Marey, Muybridge, Edison. Quel est le véritable inventeur du cinéma?

Festival de Veyrier Délai de remise des films: 15 septembre Dates: du 15 au 17 octobre Adresse:

SMAV Case postale 222 1211 Genève 28

Rediffusion de 10 TV-Scopie dans la grille d'été Dans le cadre de la grille d'été de la TSR, vous pourrez voir ou revoir une sélection de 10 TV-Scopie qui seront diffusés le dimanche .

Liste des TV-Scopie rediffusés: - Trucages pour le western - Anatomie d'un fait divers - Les vidéo-clips - L'image, le commentaire

et la réalité - La musique de film - Histoire de trains,

histoire d'affiche - Ainsi font les sons - La cartographie - Métropolis - Enfant comédien Pour plus de renseignements, nous vous renvoyons à vos programmes TV habituels .

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A vous la chanson ! par Bertrand Jayet

Les Zygomatiques Comédie musicale de Ricet Barrier et Bernard Lelou Conteur merveilleux au sac à feuilles inépuisable, chansonnier abordant son sujet sous un angle toujours original, musicien influencé parle jazz, Ricet Barrier a écrit, en collaboration avec Bernard Lelou, une comédie musicale pour les enfants où le rire et le sourire dominent: Les Zygomatiques. Les aventures extraordinaires de Chou-Pâle et Rose­Fleur, déjà montées par des enfants de Froideville, La Sar­raz et Pully, vous seront racontées en deux émissions. Ainsi Ricet vous emmènera en Afrique où les éléphants portent des souliers, au Texas où le Big Chef Cactus tire sur tout ce qui bouge, au vert pays des petits pois, à la fête fo raine où le petit acrobate Caoutchouc et son ourson dansent sur la place du marché, et même à l'école de Myo­sotis, un charmant garçon un peu distrait, qui apprend l'anglais en rêvant.. . Les auditeurs auront l'occasion de chanter avec l'orchestre tous les airs de la comédie musicale.

Les Zygomatiques 1. Je m'appell' Chou Pâle, je me porte bien On m'appelle Rose Fleur à caus' de mon teint On s'est associés pour aider les gens nostalgiqu's Pour leur réapprendre l'usag' des zygomatique's Zygomatiqu's --- zygomatiqu's Zygomatiqu's --- zygomatiqu's

2. Les zygomatiques, tout le mond' le sait, Sont deux muscles sous les joues, pas très loin du nez Le petit zygomatique fait saurir' les gens Pour les grands éclats de rir' on se sert du grand Zygomatiqu' --- Ensemble : Zygomatiqu' Zygomatiqu' --- Zygomatiqu'

3. Sais-tu que la barbe de Victor Hugo Cachait les zygomatiqu's d'un homm' rigolo? Oh oui le saurir' c'est bien la marque du génie Regarde Voltair' souriant de tous ses petits Zygomatiqu's --- Ensemble : Zygomatiqu's Zygomatiqu's --- Zygomatiqu's

4. Je m'appell' Chou Pâle, je me porte bien On m'appelle Rose Fleur à caus' de mon teint, On s'est associés pour dérider les nostalgiqu's Pour leur réapprendre l'usag' des zygomatiqu's Zygomatiqu's --- Zygomatiqu's Zygomatiqu's --- Zygomatiqu's

Dossier complémentaire: Ricet Barrier met aimablement à disposition des ensei­gnants le texte de la comédie musicale, ainsi que les parti­tions des dix chansons. Qu'il soit ici remercié de ce geste généreux! Pour obtenir gratuitement cet important dossier complé­mentaire, vous pouvez écrire à l'adresse suivante:

A vous la chanson! Radio Suisse romande Boulevard Carl- Vogt 66 1211 Genève 8

Merci de joindre à votre envoi une enveloppe A4, dûment adressée et affranchie .

Droits d 'auteurs - copyright Les textes des chansons sont publiés avec l'aimable autorisation des Editions Musicales Barrier-Lelou, Paris .

Madame Noix de Coco 1. Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco A du poil sur le dos l'hiver comm' l'été Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco L'hiver n'a jamais besoin de se chauffer Co co co co co co co co co cotier bis

2. Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco Fabriqu' du bon lolo pour tous ses bébés Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco A du bon lolo pas besoin de laitier Coco .. .. ....... .. ..... tier (bis)

3. Un petit ouistiti Un petit ouistiti Grimpe au cocotier pour chiper le bon lait Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco Lui lanc' sur le dos quelques noix de coco Pan pan pan pan pan pan pan pan sur le dos bis

4. Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco A retrouvé toute sa tranquillité Madam' Noix de Coco Madam' Noix de Coco A deux grands gorill's pour garder l'cocotier Co co co co co co co co co cotier bis

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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L'éléphant blanc 1. C'est l'histoir' d'un éléphant blanc Pas du tout gris comm' ses parents Son pèr' était gris Et sa maman l'était aussi C'est la couleur des éléphants Ils naissent gris naturell'ment Sauf cet éléphant Qui naquit blanc tout blanc, tout blanc

1/ était blanc, blanc, blanc Comm' la neige du Mont-Blanc 1/ était blanc, blanc, blanc Comm ' le cygne sur l'étang

2. Voyant qu'il n'était pas dans l'ton Il devint roug' de confusion Son papa lui dit Qu'importe qu'on soit blanc ou gris Ce qu'il faut c'est avoir bon cœur Ça compt' bien plus que la couleur Le p'tit éléphant Devint tout ros' de content'ment

1/ était blanc, blanc, blanc Comm ' la neige du Mont-Blanc 1/ était blanc, blanc, blanc Mais changeait de temps en temps

3. Il dev'nait bleu comm' le ciel bleu Quand il avait une peur bleue laun' comme un narciss' Quand il attrapait la jauniss' Il était vert comme un' salad' Les jours où il était malad' Il était tout noir Quand il barbotait dans la mar'

1/ était blanc, blanc, blanc Comm' la neige du Mont-Blanc 1/ était blanc, blanc, blanc Mais devait s'laver souvent

4. Cet éléphant de tous les tons Adorait son p'tit frèr' Léon Sitôt qu'il pleurait Gentiment il le consolait Tous ses jouets tous ses bonbons Il les donnait au p'tit Léon Ah qu'il était bon C't'éléphant qui aimait Léon

1/ était bon, bon, bon C'est pour ça qu'il changeait d'ton C'était un bon, bon, bon .. . Eléphant Caméléon

Petite Cacahuète 1.

Petit' Cacahuèt' va danser tous les mercredis Mais son professeur a des soucis Ell' n'est pas douée pour fair' des bonds Des petits pas Des entrechats Des jolies ailes de pigeon P~tit' Cacahuèt' voudrait bien êtr' un papillon Helas ell' manqu' de dispositions Les bras en l'air les pieds tordus Elle s'envol' Et dégringol'

Parlé: En faisant craquer son p'tit tutu! (et tac! tac! «crac» tac! tac! tac! POUM, par terre! Oh zut!)

2. Petit' Cacahuèt' n'est pas du tout découragée Malgré une bosse sur le nez Elle repart en s'trémoussant Elle répèt', Sur ses claquett's Des petits pas et mêm' des grands Maintenant quand elle va danser le mercredi C'est un vrai oiseau de paradis Et ses amis enthousiasmés Battent des mains Battent des pieds Vraiment ell' danse comme une fée!

Coda: Pour réussir, faut persévérer!

p Le Big Chef Cactus 1-Le Big Big Big Big Big Big Big Big Chef Cactus A un saI' caractèr' plus piquant qu'un cactus Il a d'la dynamit' Dans ses poch's de gilet, Et quand quelqu'un l'invit' Il répond à coups d'pistolet Et tac tac tac tac ...

2. Le Big Big Big Big Big Big Big Big Chef Cactus Entre dans le saloon couvert d'un grand gibus Pour app'ler le garçon Il vide son chargeur Tant pis si le plafond S'écrouI' sur les consommateurs Et tac tac tac tac ...

Deuxième émission

L'élève Myosotis 1-L'élève Myosotis, Myosotis, Myosotis Est toujours très distrait Il n'écoute jamais en classe d'anglais Quand la maîtress' lui dit: Myosotis, Myosotis, Veuillez donc répéter. .. Madam' j'ai tout oublié! Myosotis forget me not Myosotis ne m'oublie pas ...

2. Pour aider Myosotis, Myosotis, Myosotis La petite Violett' Se penche vers lui pour souiller en cachett' Forget, forget me not Myosotis, Myosotis Allons écoute-moi ... Violett' je ne comprends pas! Myosotis forget me not Myosotis ne m'oublie pas ...

3. L'élève Myosotis, Myosotis, Myosotis Le soir en se couchant Songe à son amie Violett' en souriant Et il entend sa voix ... ...... Myosotis, Myosotis Forget me not ......... ............ ça y est le sais ma leçon d'anglais Myosotis forget me not. .. Myosotis ne m'oublie pas!

3. Le Big Big Big Big Big Big Big Big Chef Cactus Fait peur aux voyageurs des p'tits trains omnibus Il s'agite tell'ment Pour conter ses exploits Que tout le mond' descend Avant qu'i' n' fass' sauter l'convoi Et tac tac tac tac ...

4. Le Big Big Big Big Big Big Big Big Chef Cactus A eu en se mariant beaucoup de p'tits cactus Il est calme et serein Son cœur est plein de joie Avec tous ses bambins Qui font plus d'bruit que leur papa Et tac tac tac tac ...

Le pays des petits pois 1. Au pays des petits pois Il y a beaucoup d'petits pois Des tas de gros petits pois Des tas d'petits petits pois Mais parmi ces petits pois Il y a un petit pois Qui se sent perdu ma foi Dans cett' marée de p'tits pois Un petit pois, deux petits pois Trois petits pois ... quatr' petits pois Cent petits pois ... mill'petits pois!

2. Et tout seul le petit pois S'en est allé dans le bois Il voulait vivre sa vie Très loin du monde et du bruit Mais un orage éclata Personn' n'aida le p'tit pois Ce n'est pas drôl' quand on r'çoit Des grêlons gros comm' des pois Un petit pois ... deux petits pois ... Trois petits pois ... etc.

3. Mais tous les autr's petits pois Sont v'nus chercher le p'tit pois Armés de grands parapluies Et d'conseils de modestie Le p'tit pois était sauvé Et comprit que l'amitié C'est le moyen d'être heureux Même en se serrant un peu Un petit pois ... deux petits pois ... Trois petits pois ... etc., «reprise ad libitum»

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Mademoiselle Rose et le saule pleureur 1. Mad'moisell' Ros' rêvait dans son jardin Quand elle entendit au lointain La triste voix d'un petit saul' pleureur Qui pleurait bien plus qu'un saul' pleureur Il pleurait la nuit, il pleurait le jour Il pleurait, pleurait, pleurait Etait-ce le rhum' Ou le clair de lune Il pleurait, pleurait, pleurait toujours

2. Mad'moisell' Ros' mit sa rob' de velours Et son maquillag' des grands jours Pour embrasser le petit saul' pleureur Qui versait des larmes de bonheur Il pleurait la nuit, il pleurait le jour Il pleurait, pleurait, pleurait Quand on aime une ros' Il faut qu'on l'arros' Il pleurait, pleurait, pleurait toujours

3. Mad'moisell ' Ros' lui offrit son mouchoir Mais rien n'arrête un arrosoir

, Et ell' partit sa rob' tout inondée

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En lui laissant l'adress' d'un plombier Il pleurait la nuit, il pleurait le jour Il pleurait, pleurait, pleurait Quand on aime un' ros' Il faut fair' autre chos' Que d'pleurer pleurer toujours Il pleurait, il pleurait, il pleurait...

Caoutchouc 1. Quand Caoutchouc, quand Caoutchouc Enfile ses bottes Quand Caoutchouc, quand Caoutchouc Sort de sa roulotte C'est son petit ourson Qui joue d'l'accordéon Pour le faire danser Sur la plac' du marché Caoutchouc ... Caoutchouc ... et hop (bis)

2. Quand Caoutchouc (bis) Danse sur la place Quand Caoutchouc (bis) Bondit dans l'espace C'est son petit ourson Qui joue d'l'accordéon

En faisant les yeux doux Pour qu'on lui jett' des sous Caoutchouc ... Caoutchouc .. . et hop (bis)

3. Quand Caoutchouc (bis) Voit un' jolie fille Quand Caoutchouc (bis) La trouve gentille C'est son petit ourson Qui joue d'l 'accordéon En mettant tout son cœur Pour qu'ell ' n'aill' pas ailleurs ... Caoutchouc ... Caoutchouc ... et hop (bis)

4. Quand Caoutchouc (bis) Retire ses bottes Quand Caoutchouc (bis) Part dans sa roulotte C'est son petit ourson Qui joue d'l'accordéon Demain on va danser Sur un autre marché Caoutchouc ... Caoutchouc ... et hop

Demain, il fera beau 1. Demain il fera beau La météo nous l'a promis Demain il fera beau On fermera les parapluies .. . Demain les p'tit's prunell's Se bruniront sur les coteaux Demain les coups d' soleil Feront rougir les coqu'licots!

2. Demain il fera beau La météo nous l'a promis Demain il fera beau Tous les espoirs nous sont permis Demain les tournesols Se tourneront vers leur patron Demain tout's les coroll's Inviteront les papillons!

3. Demain il fera beau La météo nous l'a promis Demain il fera beau Tous les espoirs nous sont permis

Coda: Demain il fera beau, etc.

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jRadio Actualité fi ler mai 29 mai 26J'uin l " ,

, ! L'actualité au :'~ /, " quotidien, c'est un / .: flot de sons, d'images,

! " d'informations multiples dont on l , ' connaît malles tenants et les aboutis-1 j. "

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sants. Comment aller au-delà de l'illusion

, du savoir? Comment saisir les méca­nismes qui règlent l'événement, qu'il soit culturel, social, politique ou éco­nomique? Depuis le mois de janvier 1987, la Radio éducative, dans son émission mensuelle « L'Air du temps », traite chaque mois d'un sujet dont l'actua­lité perdure (le look, les mouvements étudiants, Sandoz cinq mois après) . Encore faut-il, pour apprendre à maîtriser l'actualité, sensibiliser les élèves à des thèmes qui les touchent. Quels sont-ils? Par quoi sont-ils con­cernés ? Pour répondre à ces ques­tions, nous avons besoin du concours des maîtres et des élèves. Faites-nous part de vos idées, de vos suggestions en remplissant le talon ci-joint et en l'envoyant à Radio éducative «L 'Air du temps» 12J1 Genève 8

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Conte inachevé 4 mai, 22 juin

Rêver avec Henri Gougaud et le héros du jour, Yvan Turbinka On a dit d'Henri Gougaud, qu'il est tout à la fois un Homme-Chansons u(;) Homme-Paroles et un Homme~ Plume.

Radio éducative L'Air du temps

Thèmes proposés

Espace 2

Nom ____________________ __

Prénom _________________ _

Classe __________________ _

A ge __________ _ __

Ecole _ ______ _____ __

E nseignant ___ _ _ ___ _

D ate ___________ _ __

On lui doit en effet « La matinée» i~terprétée par Jean Ferrat, des émis­sions sur France-Inter et TF1 des livres dont Départements et Territoires d'Outre-Mort, qui lui a valu le Gon­courLde I.a nouvelle. Mais c'est pour sa connaissance des contes et des légendes qu'il a réunis dans L'Arbre à Soleils que la Radio éducative l'a ren­contré.

Parce qu'il a l'art précieux et subtil de faire partager ses rêves; de sa voix chaude de Méridional il nous enjoint de rêver plus haut que'notre front. Un conseil que les enfants suivront sans

Initiation musicale 27 avril

L'Oreille en colimaçon nous invi­te au voyage. Musique d'ailleurs est une manière de découvrir aujour­d'hui la Pologne.

Sur le fil des souvenirs de Ben Zimet un ~usicien connu, nous découvron~ la vie et les traditions d'une famille juive. Au hasard des chansons et de la musique yiddish, Ben Zimet met à la portée des petits des éléments de dis­cussion autour des thèmes de la guerre, de la religion, d'un pays.

Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Avril 1987 Conception graphique Philippe Aquoise, Lausanne.

se faire prier en écoutant les frasques d'Y van Turbinka, l'un des plus fameux soldats de l'armée russe. Sur le point d'interrogation laissé à l'histoire volontairement, les élèves construiront des épilogues qui riva­liseront avec la fin imaginée par l'auteur.

Délai d'envoi des épilogues: 30 mai 1987 à /'adress~ habituelle: Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Dis, c'est quoi ... les mammouths, le venin? 11 mai, 15 juin Réalisée par Ruth Scheps, cette série met au défi les scientifiques de notre tem~s. Pour les jeunes enfants, ils explIquent la vie, l'univers; ils ten­tent de mettre à leur portée des notions parfois abstraites en des ter­mes les plus simples possible. C~s émissions, pour la plupart, se presentent sous forme d'entretiens. Ils n'ont rien de scolaires au sens d'une matière calibrée, prédigérée et ne sont utilisables qu'avec l'aide de l'enseignant. Il s'agit plus d'entrer dans un monde, d'y glaner des notions qui ouvrent et dépassent l'horizon de l'apprentissage pur. Toutes les informations concernant des expériences faites en classe avec cette série d'émissions sont les bien­venues pour nous aider à en mesurer l'impact. Ecrivez-nous à l'adresse habituelle

La Radio raconte l'histoire 8 mai, 5 juin

1950-1952 Une nouvelle tranche d'actualité trai­tée par Jean-Claude Widmer pour ces trois premières années des fiftes : Guerre et signes de paix se disputent la «Une». Aux USA, le président Truman poursuit des recherches pour laJabrication de la bombe «H ».' La guerre de Corée débute le 25 juin 1950. Parallèlement la signature de la Convention des droits de l'homme et la pose de la première pierre du bâti­ment de l'OMS à Genève distillent un peu d'espoir. En Suisse, 1951 sera l'année de la naissance de la TV, et 1952 celle de la création de la Cité radieuse à Mar­seille par Le Corbusier. Le jazz voit monter au firmament Mahalia Jack­son et le Modern Jazz Quartet. L'Asie s'enflamme avec la Corée, l'Indo­chine et la Chine où les événements se précipitent. A suivre.

Initiation Don Juan et ses miroirs 22 mai « Envié, .haï, glorieux, dominateur, Don Juan à la fois inquiète et fascine» (J. Duron, Valeurs). De Tirso de Molina à la mise en scène de Benno Besson à la Comédie de Genève, Don Juan traverse le temps et subit les métamorphoses que lui impose l'imagination des poètes . Prestige et mystère, tel est son lot. Comment ce séducteur devient-il le Séducteur mais aussi le symbole d'une protestation vaine et drama­tique contre le destin? A suivre ...

Attention! Nouveaux jours de diffusion

L - Lundi 9 h. 30 (6-10 ans)

V - Vendredi 9 h. 30 (10-16 ans)

Initiation musicale -19 juin

tamorphoses

d'un héros Figaro, Don Quichotte, Pelléas et Mélisande! Autant de personnages mythiques, issus de la légende ou de l'histoire. De tout temps, ils ont excité la curiosité des musiciens. François Hudry, dans une comparai­son vivante et passionnée, juxtapose les compositions; il nous fait saisir ainsi l'évolution de ces figures par rapport à leurs créateurs successifs. Dans un patchwork sonore, on" pourra juger de l'influence d'une époque sur les formes musicales et l'image de marque de ces héros.

Heure «H» de la S.F. Résultats du concours 8 et 12 juin Plein succès pour cette opération d'écriture et, d'emblée, un grand bravo à tous ceux qui nous ont envoyé les quelque 200 histoires venues de toute la Suisse romande. Un comité de lecture s'est mis au tra­vail et opère une présélection des tex­tes afin de la présenter au jury qui se réunira à la fin du mois d'avril. Il sera présidé par un grand de la S.F. fran­çaise, M. Gérard Klein, auteur de nombreux romans et nouvelles de science-fiction, anthologiste et direc­teur de la collection « Ailleurs et demain» aux Editions Laffont, à Paris. Des professionnels de la radio, de la presse écrite et des enseignants choisiront les histoires qui seront diffusées lundi 8 juin et vendredi 12 juin sur Espace 2, à 9 h. 30

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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ESPACE2

L'oreille en colimaçon

Mai v 1" Actualité

L'air du temps L 4 Conte inachevé

Rêver a"ec Henri Gougaud et son héros Y"an Turbinka

V 8 La Radio raconte l'h istoire Les années 1950 à 1952 (1" parlie)

L Il Dis c'est quoi. .. Les mammouths e( les éléphants?

V 15 Actualité Linesen mire (Salon de Genève)

L 18 Environnement Des fourmis, des fourmis, encore des fourmis

V 22 Init iation Don Juan et ses miroirs

L 25 A vous la chanson! « Les Zygomatiques», une comédie mu sicale de Ricel Barrier (Ir(' partie)

V 29 Actualité L'air du temps

Juin L lu A vo us la chanson!

«Les Zygomatiques», de Ricet Bar­rier{2e partie)

V 5 La Radio raconte l'histoire Les années 1950 à 1952 (2' parlie)

L 8 Heure «H» de la S.F. Résultats du concours (1 '(, partie)

V 12 Heure « H » de la S.F. Résultats du concours (2' parlie)

L 15 Dis c'est quoi ... Le venin?

Il 19 In itia tion musicale Métamorphoses d'un héros

L 22 COnie inachevé Epilogues imaginés par les enfants

V 26 Actualité L'air du temps

Telévision Educative Dilliisiol/s:/I/I/di: /6 h. 45

Avril Mardi2!

mardi : \'ers /5 hellres samedi: l'ers Il h.

Documentaire: cc Le line que j'suis le héros H

ou la saga des livres-jeux. L/II/di 27, mardi 28 el samedi 2 mai

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«L'Ecole valaisanne» et la pres­se quotidienne ont communiqué les informations se rapportant aux changements qui sont sur­venus et qui se produiront enco­re dans le domaine du fonction­nement des écoles normales.

Il nous plaît aujourd'hui d'utiliser à nouveau les colonnes de cette publication pédagogique pour saluer le directeur de l'Ecole nor­male mixte du Valais romand et pour prendre congé de Sœur Ur­sula Staffelbach ainsi que de Monsieur l'abbé Johann Roten.

C'est en séance du 1 er avril der­nier que le Conseil d'Etat du canton du Valais, sur la proposi­tion du Département de l'ins­truction publique, a appelé Mon­sieur Jean-François Lovey à la fonction de directeur de l'Ecole normale mixte du Valais romand avec entrée en activité officielle au 1er septembre 1987.

Si la nomination s'est faite avec une avance de cinq mois, c'est pour permettre au nouveau res­ponsable de prendre à titre offi­cieux et préalable tous les contacts nécessaires en vue de la mise en place de la prochaine année scolaire et pour rendre possible sa propre succession à la tête de l'ODIS de Sion. Il im­porte en effet que les change­ments de personnes ne pertur­bent pas les fonctionnements et que l'école n'ait pas à souffrir des mutations qu'imposent les circonstances.

Un communiqué de la Chancel­lerie de l'Etat du Valais, publié le 2 avril 1987, a dit l'essentiel de la personne du nouveau direc­teur . Ce dernier étant bien connu des enseignants de l'éco­le valaisanne de par les fonc-

tions qu 'il exerce depuis sept ans au sein du Département de l'instruction publique, nous n'en ferons pas une nouvelle fois la présentation détaillée.

Disons cependant, et il importe de le souligner, que Monsieur Jean-François Lovey a fait preu­ve, durant son passage à la tête de l'ODIS et comme rédacteur de 1'«Ecole valaisanne), d'une compétence et d'une disponibili­té remarquables . Non content de se limiter aux seules activités prescrites dans son cahier des charges, et qu'il a pleinement assumées , il a voué encore beaucoup d'attention et beau­coup de temps pour d'autres services qui lui furent deman­dés.

C'est ainsi qu'il apprit à connaî­tre de manière approfondie, tous les rouages de l'organisation scolaire valaisanne et les princi­paux problèmes de la coordina­tion intercantonale.

Etroitement associé aux travaux qui ont conduit au regroupe­ment des écoles normales, il maîtrise parfaitement le dossier et sera en mesure, dès mainte­nant et le moment venu, de conduire jusqu'à son aboutisse­ment, une entreprise qui exige beaucoup de ceux qui en ont la responsabilité.

Conscient des valeurs du passé, persuadé de la nécessité d'adapter sans cesse la forma­tion des enseignantes et des en­seignants aux besoins d'une so­ciété qui se transforme, Monsieur Jean-François Lovey saura être un directeur ouvert, réfléchi et compétent. Nous lui renouvelons notre confiance et

lui souhaitons le succès dans l'exercice de ses nouvelles fonc­tions.

Le processus de regroupement des écoles normales, dont la phase finale correspond à l'achèvement de la présente an­née scolaire, nous conduit tout naturellement à rendre homma­ge aux personnes qui s'en vont: Sœur Ursula Staffelbach et Mon­sieur l'abbé Johann Roten, qui ont assumé pendant de nom­breuses années la direction des deux écoles normales.

Nous les remercions chaleureu­sement de leur engagement per­manent. Notre reconnaissance va également aux professeurs qui ont œuvré avec compétence et dévouement à la formation de normaliennes et des norma­liens.

A l'occasion d'une manifestation dont la date a déjà été arrêtée, nous aurons l'occasion d'expri­mer une nouvelle fois et de vive voix, aux Sœurs Ursulines de Sion ainsi qu'à la Société de Ma­rie, nos remerciements et ceux du Gouvernement pour les émi­nents services rendus par ces deux congrégations religieuses à la jeunesse valaisanne et au canton tout entier.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard GOMBY

35

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1987

36

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1987 -1988

Pour enseignants(tes) ayant cessé leur activité régulière

Le(la) soussigné(e) : ._ . .. _ . . _._ .. ..... .

Nom: Prénom :

Date de naissance: .... . . N° de tél. (indispensable):

Domicile : ...... .. ................ ... .. .. .... . Adresse exacte:

Titres pédagogiques obtenus : 0 Certificat de maturité pédagogique en 19 _

o Autorisation d'enseigner en 19

o Brevet pédagogique en 19

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1987-1988 aux conditions approximatives suivante_s:

Périodes: __ ..... ............. __ ._._._ .. ___ .. __ ... __ .. . _ ... _ .. ..... _._ .. _ ... _ ..... _ .. __ .. . _ .. _ ... _ .... .. _ ... ____ .. _._ ..... _ .. _.

Durée : du .. . .......... ... ..... .... ... _ . ....... _ au

Degrés : .. ... ............... _ Régions:

Lieu et date: _ ... .. Signature: ... .. _._ .... ...... .

REMARQUE Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible,

mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 1951 SION

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Inscription pour des remplacements pendant l'-année scolaire 1987-1988

Pour enseignants(tes) sans poste fixe

(selon décision du Conseil d'Eat du 9 juin 1978 et du 16 avril 1986)

Le(la) soussigné(e) :

Nom: Prénom :

Date de naissance : N° de tél. (indispensable):

Domicile: ....... .. ... _ . .... .. Adresse exacte : ..... .

Ti tres pédagogiques obtenus: 0 Certificat de maturité pédagogique en 19

o Autorisation d'enseigner en 19 .. _ .. _. __ .. ,' _ ... _ .......... .... .. _

o Brevet pédagogique en 19 _ .. ... _ ........... .. ... _ .. .. _ .. .

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1987-1988 aux conditions approximatives suivantes:

Périodes :

Durée : du _ .. .. _ .... _ .. ... .... au __ ... _._ ... .... ..... __ .. .

Degrés: _., _ ... ... .. ... .. Régions :

Lieu et date: Signature: .. ..... ........ .. .... .. ........... .... .......... ..... .

REMARQUE Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible,

mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 1951 SION

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Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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38

du 3 mars 1987

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU VALAIS

co~cernant l'octroi de congés aux élèves des écoles primaires, professionnelles et secon­daires (1 er et 2

e degrés) exerçant des activités sportives, culturelles ou artistiques

Le chef du Département de l'ins­truction publique

Vu l'article 120ter, alinéa 3, de la loi du 16 mai 1986 introduisant les dispositions d 'organisation du cycle d'orientation dans la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique ;

Considérant le nombre croissant d'élèves de tous les degrés d'enseignement exerçant des activités sportives , artistiques ou culturelles;

Vu les fréquentes demandes de congé présentée ;

Considérant que l'école, dans toute la mesure compatible avec

·Ies exigences de l'enseigne­ment, doit favoriser la pratique de telles activités qui concou­rent au développement intégral de la personnalité de chaque en­fant ;

Vu les dispositions légales et ré­glementaires concernant les ab­sences et les congés des élè­ves, décide:

1. Dans la mesure compatible avec les exigences de l' ensei­gnement, des congés peu­vent être accordés aux élèves des écoles primaires des écoles professionnell~s et des écoles secondaires du 1 er

et du 2e degré pour exercer des activités sportives, artisti­ques ou culturelles. Demeu­rent réservées les disposi­tions spéciales applicables aux classes pour sportifs et artistes.

2. Les parents ou les représen­tants légaux doivent adres­ser, au moins deux semaines à l 'avance, une demande écrite motivée à la commis­sion scolaire ou à la direction de l'école. Les pièces justifi­catives (attestations, convo­cations, etc.) seront jointes à la requête. Dans toute la me­sure du possible , ils présen­teront, au début de l'année scolaire, le calendrier et le programme détaillés des acti­vités se déroulant sur le temps d'école de leur en­fant.

3. Pour toute la durée de l'an­née scolaire, les compéten­ces dans l 'attribution de congés sont fixées dans les limites suivantes :

3.1 le titulaire de classe pour une durée inférieure à une demi-journée;

3.2 la commission scolaire ou la direction d 'école, sur préavis du titulaire de classe, jusqu'à 3 jours ef­fectifs de classe (ou ·30 unités d 'enseignement réparties dans l'année) ;

3.3 l'inspecteur scolaire, sur proposition de la com­mission scolaire ou de la direction, de 4 à 15 jours effectifs de classe (ou plus de 30 unités d'ensei­gnement réparties dans l'année);

3.4 le Département de l'ins­truction publique , sur préavis de la commission

$ scolaire ou de la direc­tion, ainsi que de l'ins­pecteur, au-delà de 15 jours ou pour des cas exception nels.

Le service compétent du dé­partement peut contrôler, en tout temps, le respect de ces normes et exiger, en fin d 'an­née scolaire , un rapport pré­cis sur les congés accordés .

4. La décision d 'octroyer le congé sollicité est fondée sur l'appréciation des critères suivants:

4.1 les exigences de la bon­ne marche de la classe ;

4.2 les prestations scolaires de l'élève dont la promo­tion ne doit pas être com-

Langues

promise par des absen­ces fréquentes ou prolongées ;

4.3 le motif du congé, la né­cessité de la participa­tion de l'élève en fonction de l'importance et de la durée de la manifestation ou de l'activité.

Dans les cas limites, les pa­rents ou les représentants lé­gaux sont avertis par écrit des risques scolaires encou­rus par l'élève et assument leurs responsabilités. Si un congé coïncide avec un exa­men scolaire important, l'élè­ve absent doit le subir à une autre date fixée par le titulaire de classe en accord avec l'élève et ses parents .

5. Les présentes dispositions sont applicables aux élèves de toutes les écoles publi­ques ainsi que des écoles pri­vées reconnues et subven­tionnées par l ' Etat, à l'exception, en ce qui concer­ne le chiffre 3, des écoles professionnelles. Elles en­trent en vigueur immédiate­ment et abrogent celles du 1 er

octobre 1974 relatives au même objet.

Sion, le 3 mars 1987.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard Comby

La clé du succès

Institut pour jeunes filles et garçons

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39

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles

et le passage au cycle d'orientation

1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire 1.1 Calcul de la moyenne annuelle par branche

Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme divisée par 4.

Ex. grammaire-orthographe 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8 = 4,5

4

Dans I~~ branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3. Ex. ACM: 4,9 + 5,3 + 5,2 = 5,1

3

1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe

Le calcul se ~~it ,en additionnant la moyenne annuelle (5e colonne) de chaque ligne; la somme est dlvlsee par le nombre de lignes.

Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 = 4,6

7

1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale

L? ~alcul se fait en additionnant la moye~ne annuelle (5e colonne) de chaque ligne (éviter d y ~nclure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisée par le nombre de lignes.

Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 + 5,3 + 5,2 = 4,9

12

2. Passage au CO (division A, B, BT)

2.1 Pour être promu au CO, l'élève doit obtenir au minimum une moyenne annuelle de

- 4 aux branches du premier groupe (5e + 6e P) et - 4 à la moyenne générale (5e + 6e P).

2.2 L'élève doi~.av~ir réussi sa 6.e primaire (double 4): en cas d'échec, il redouble la 6e p pour autant qu Il lUI reste au mOins 3 ans de scolarité obligatoire à accomplir.

2.3 S'il ne I~i reste plus ~~e. 2 ans et s'il n'a pas réussi la 6e P, il doit fréquenter les classes terminales de la diVISion 8 du CO.

2.4 ~e ~oint ;i-d.ess.uses.t a.pplicable, par analogie, aux élèves fréquentant les classes de 3 ,4 et 5 primaires ainsI que les classes de développement.

~.5 Les cas par~iculi~rs (langue ~trangère, maladie prolongée ... ) sont à soumettre aux Inspecteurs de 1 enseignement primaire.

*

3. Admission en division A du CO 3.1 Pour être admis en division A, l'élève doit réussir un examen d'admission. Cet exa­men a lieu le mardi 16 juin 1987.

3.2 Les élèves dont la moyenne générale (5e + 6e P) est au moins égale à 5 sont dispen­sés de cet examen.

4. Résultats des classes d'observation (se + 6e P)

Calcul des moyennes

Moyenne premier groupe Moyenne générale Moyenne du premier groupe des classes d'observation

Moyenne générale des classes d'observation

5P = . . .

5P =

(A* x 4) + (8* x 6)

10 (A x 4) + (8 x 6)

10

. A* .A

6P =

6P = . .. .. ..... .. .. .. .. .8*

... B

4.2 Comme pour toutes les autres notes, la moyenne du passage au CO se calcule au centième avant d'être arrondie au dixième supérieur ou inférieur.

Ex. 5,29 = 5,3 4,25 = 4,3 3,54 = 3,5

5. Dispositions transitoires pour l'année scolaire 1987-1988

Pour les cycles qui appliqueront les dispositions prévues dans la nouvelle loi, des infor­mations complémentaires seront communiquées en temps opportun aux directions et aux écoles concernées.

Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

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Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1987

ACCORDINTERCANTONAL SUR LA PARTICIPATION A U FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS

In~ll~S t-Ot-t)t.~ Ctl~l~S

O'l'~'l'lO~ t)l~ t-nO . ~ .:J'rt 1-11 d Pour un canton non universitaire 1-3 ~ comme le Valais, l'accès de no­

tre jeunesse aux hautes écoles constitue un atout important pour le développement économi­que, social et culturel du pays.

42

L'intérêt croissant pour la forma­tion exprimé par la population ainsi que l'augmentation des classes d'âge correspondantes conduisirent dès le début des années soixante à une forte aug­mentation des effectifs d' étu­diants et à un développement quantitatif marquant des hautes écoles.

Les dépenses financières consenties par les collectivités assumant la charge d 'une haute école augmentèrent en consé­quence. Partant de l'idée que les cantons universitaires ac­complissent une tâche d'intérêt national et qu'ils ne peuvent en supporter seuls les frais, la Confédération octroie depuis 1966 des subventions fédérales aux universités cantonales.

Suite au refus par le peuple, au début des années septante, d'un article constitutionnel, la Confédération ne fut pas en me­sure de décharger les cantons universitaires. Ces derniers envi­sagèrent des limitations d'accès aux études. De telles limitations auraient essentiellement touché des candidats aux études prove­nant de cantons non universitai­res . On discuta de plus en plus intensément la question de faire appel à la contribution financière des cantons non universitaires.

Le débat aboutit en 1979 à un premier accord intercantonal sur la participation au financement des universités pour les années 1981 à 1986.

Cet accord rencontra un accueil favorable auprès de l'opinion pu­blique et le peuple valaisan ap­pelé à se prononcer à ce sujet l'accepta par 13983 oui contre 4015 non. Il a permis de garantir le principe de l'égalité de traite­ment entre jeunes issus de diffé­rents cantons. Jusqu'à ce jour, tout jeune Suisse répondant aux conditions d'admission, a pu trouver une place d'études.

Les problèmes à résoudre res­tant sensiblement les mêmes et l'accord ayant apporté les preu­ves de son efficacité, la Confé­rence des Directeurs cantonaux de l'IP et la Conférence des Di­recteurs cantonaux des finances adoptèrent en automne 1984 le texte d'un nouvel accord pour les années 1987-1992.

Les 13 et 14 juin 1987, le peuple valaisan sera appelé à se pro­noncer sur l'adhésion de notre canton à cet accord.

Considérant la nécessité pour l'avenir du canton d'offrir aux étudiants valaisans les mêmes chances qu'à ceux qui sont is­sus d'autres cantons et compte tenu du fait qu'en cas de refus, nos jeunes se verront imposer des taxes annuelles de Fr. 5000.- à Fr. 8000.- , il est important que le Valais adhère à cet accord .

Aussi, en ma qualité de Chef du Département de l'instruction pu­blique, je ne puis qu'encourager tous les enseignants à soutenir cette adhésion qui est d'une im­portance primordiale pour l'ave­nir de notre jeunesse.

Le chef du Département de l'instruction publique:

Bernard GOMBY

1. Objectifs

L'accord a pour objectif: - d'associer les cantons non

universitaires au financement des universités cantonales;

- d'assurer, dans la mesure du possible, le libre accès aux universités cantonales;

- de garantir l'égalité de traite­ment des étudiants et des candidats aux études des cantons signataires.

2. Principes

Les cantons qui ont adhéré à l'accord (cantons signataires) versent aux cantons universitai­res sigantaires une contribution annuelle aux dépenses d'exploi­tation des universités .

Les cantons universitaires signa­taires s'engagent à éviter l'intro­duction de limitations d'accès aux études.

Les cantons universitaires signa­taires garantissent aux étudiants et aux candidats aux études de tous les cantons signataires les mêmes droits qu'aux étudiants et aux candidats aux études de leur propre canton .

3. Contributions

La contribution par étudiant et par an s'élève à:

1987 Fr. 5000.-; 1988 Fr. 6000.-; 1989 Fr. 6000.- ; 1990 Fr. 7000.-; 1991 Fr. 7000.-; 1992 Fr. 8000.- .

4. Egalité de traitement

S'il s'avère nécessaire de limiter l'accès aux études, les étudiants et candidats aux études de tous les cantons signataires bénéfi-

PRÉSENTATION DE L'ACCORD

cient des mêmes droits que ceux du canton siège de l'uni­versité touchée par cette mesu­re .

5. Etudiants des cantons non signataires

Les étudiants provenant de can­tons qui n'ont pas adhéré au présent accord ne peuvent se prévaloir des mêmes droits que les autres étudiants.

Ils ne peuvent être admis à une université que lorsque les étu­diants des cantons signataires y ont été immatriculés.

Les étudiants provenant de can­tons qui n'ont pas adhéré au présent accord se verront impo­ser des taxes supplémentaires correspondant au moins aux montants des contributions payées par les cantons signatai­res.

6. Données statistiques

En 1986, 1846 étudiants valai­sans (moyenne du semestre d'hiver 1985/1986 et du semes­tre d'été 1986) étaient inscrits dans les différentes universités suisses:

Zurich ... ... .. .. . .... . . 65 Berne ............ .. . ... 239 Fribourg .. .. .. .......... 505 Bâle .. ......... ... . .. . . 27 Saint-Gall ............... 34 Lausanne ..... . ......... 422 Neuchâtel ...... . ....... 41 Genève ............... . 509 Lucerne ... .... ......... 4

Total 1846

Selon les estimations de la Conférence universitaire suisse,

le nombre d'étudiants valaisans devrait évoluer comme suit ces prochaines années:

1987: 1892 1988: 1900 1989: 1989 1990: 2093 1991: 2218 1992: 2321

7. Indices financières

L'acceptation de l'accord entraî­nera pour notre canton les inci­dences suivantes: (estimation de la Conférence universitaire suisse):

1987: 1988: 1989 1990 1991 1992

Fr. 9460000.­Fr. 11 403000.­Fr. 11 934000.­Fr. 14651 000.­Fr. 15526000.­Fr. 18568000.-

43

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Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1987

ASSUREZ L'AVENIR!

Juin approche à grands pas.

Pour plus de 500 élèves des classes terminales des Collèges valaisans, ce sera l'heure du bi­lan et de la récompense.

Au terme de cinq ans d'effort et de sérieux dans le travail, ces jeunes recevront leur certificat de maturité. Passeport vers l'in­connu, ce document est porteur d'espérance et signe de quali­té.

Espérance qui permet à tous nos maturistes de franchir les portes des Hautes Ecoles Suis­ses.

Qualité qui assure à nos jeunes succès dans leurs études futu­res.

Juin 1987, le peuple valaisan de­vra se prononcer sur la partici­pation du canton au finance­ment des Universités pour les années 1987-1992. " s'agira donc de répondre nombreux et favorablement à cette invitation. Nombreux, car nos étudiants ont besoin de notre appui sans ré­serve; favorablement car nos universitaires méritent notre confiance.

LA GRANDE CHANCE DU VALAIS

Les Suisses, dans leur immense majorité, vivent d'une même cer­titude; quels que soient les hou­les ou les récifs qui le traquent, chaque Confédéré en est per­suadé: «il n'yen a point comme nous!». En bons mathématiciens les Valaisans s'arriment à cet axiome en l'élevant au carré: «Nous sommes uniques!».

En matière d'université c'est aI­ler un peu vite en besogne. En Suisse romande nous parta­geons avec le canton du Jura le privilège de «posséder» huit uni­versités et deux écoles polytech-44

niques alors que les cantons dit universitaires n'en utilisent qu'une ou deux.

Cette situation présente certes des inconvénients: déplace­ments importants, faible rayon­nement universitaire en Valais, coûts de formation plus élevés .. . Nos étudiants, par contre, béné­ficient d'une chance particulière : ils peuvent choisir la faculté et l'université la mieux adaptée à leurs aspirations. En Suisse, à l'exception des Ecoles polytech­niques, de la médecine et de la pharmacie, les Universités sont régies par les autorités cantona­les. Cette particularité a favorisé des modalités de formation très différentes: les titres délivrés par les Hautes Ecoles sont équiva­lents mais l'organisation, la phi­losophie et même le contenu des études varient considérable­ment de l'une à l'autre.

Ils sont appréciés par leurs pro­fesseurs d'Université. A l'image de ce pays, ils sont travailleurs tenaces et compétents. '

La qualité de nos futurs cadres ne fait aucun doute. Demain s'annonce plein de promesses et d'espoir ...

'" En répondant massivement OUI le 14 juin prochain: - nous assurons notre avenir; - nous marquerons tangible-

ment notre soutien aux étu­diants valaisans et notre re­connaissance tacite au sérieux et à la valeur de leurs études universitaires.

Roger Sauthier Recteur Lycée-Collège

de la Planta

L'orientation pré-universitaire va­laisanne s'emploie à informer et à conseiller les collégiens sur­pris par cette abondance. La plupart d'entre eux trouvent ain­si la formation la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs ap­titudes; certains, par exemple, n'hésitent pas à accomplir leurs études en Suisse alémanique, liant ainsi deux facteurs de réus­site: connaissances scientifi­ques et aptitudes linguistiques.

Il est primordial de conserver le privilège de l'ouverture et de la diversité: c'est la grande chance que le Valais se doit d'offrir à ses étudiants.

Maurice Dirren Psychologue-conseiller

en orientation

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LES DEUX DUFOND

TiG-NS10N A

une nécessité Notre canton fournit un effort im­portant pour assurer une bonne formation de base à ses étu­diants . Celle-ci est d'ailleurs unanimement reconnue par les hautes écoles du pays. L'abou­tissement normal des filières gymnasiales suivies par le.s élè: ves de nos collèges consiste a poursuivre leurs études au ni­veau universitaire.

Le peuple valaisan sera appelé. à se prononcer le 14 juin prochain sur l'adhésion du canton à l'ac­cord intercantonal sur la partici­pation au financement des uni­versités pour les cinq pro­chaines années. Les cantons non universitaires sont déjà ap­pelés à contribuer à I.a cO,uvertu­re des frais occasionnes par leurs ressortissants. Cette contribution devrait être adap­tée progressivement pour pas­ser de 5000 francs à 8000 francs par année et par étudiant.

En s'acquittant de ces sommes qui globalement peuvent sem­bler élevées, notre canton assu­re le renouvellement de ses ca­dres pour un prix malgré tout raisonnable; il permet à ses étu-

LE TiTANic! ANALPHABÈTE!

diants d'être traités sur un pied d'égalité avec ceux provenant des cantons universitaires, ce qu'ils méritent bien par le sé­rieux qu'ils apportent à leur tra­vail : leurs taux de réussite sont en effet très élevés.

Certes les cantons hôtes retirent d'importants avantages finan­ciers et culturels de la présence des universités, mais il faut savoir que le prix de revient d'un étudiant est sensiblement plus élevé que les contributions pré­vues. Par ailleurs notre Départe­ment de l'instruction publique recherche activement des for­mules de collaboration avec les universités qui pourraient per­mettre certaines compensa­tions.

Pour toutes ces raisons, nous in­vitons les citoyens de ce canton à accepter avec cohérence et générosité les engagements mesurés prévus par cet accord.

Association valaisanne des professeurs

de l'enseignement secondaire du deuxième degré :

P.A. d'Andrès

Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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~PVAL CAI80E-MALADIE CONCORDIA

Mise au concours Suite à la démission de l'actuel administrateur de la

caisse-maladi~ CONCORDIAjSPVal, la Société pédagogique valaisanne met au concours le poste d'

ADMINISTRATEUR du contrat collectif d'assurance conclu entre la Caisse

Concordia et la SPVal. .

Conditions - être membre de la SPVal' - posséder des connaissa~ces de comptabilité et y manifes-

ter de l'intérêt; - pouvoir bénéficier d'une décharge scolaire de 4 demi­

journées hebdomadaires; - date d'entrée en service: 1 er septembre 1987.

Le~ offres de service, accompagnées d'un curriculum vitre dOivent parvenir d'ici au 31 mai 1987 à l'adresse suivante:

Hubert GRENON Président de la SPVal

1874 CHAMPÉRY

Le~ renseignements (traitement, cahier des charges, etc.) au sUjet de ce poste peuvent être obtenus à la même adresse.

Téléphone (025) 79 1087).

* Tournoi de football des enseignants

L'AEPSVR organise le tournoi de football pour les enseignants de tous les degrés.

Date: Samedi 30 mai 1987.

Lieu: Terrain de football du collège de St-Maurice (ves­tiaires et douches à la salle de gymnastique du collège).

Horaire: de 13 h 30 à 18 h 00.

Nombre de joueurs: 6 joueurs de champ + 1 gardien.

Equipement: Maillots uniformes, pantoufles de gymn. ou sou­liers à multicrampons.

Informations complémentaires:

1 nscriptions:

Téléphone (026) 41951.

Jusqu'au samedi 23 mai 1987 à l'aide du talon­réponse et après avoir versé la somme de Fr. 20.­au CCP 19 - 838 AEPSVR à Sion.

Indiquez au dos du coupon: «Tournoi de foot­ball».

L'association décline toute responsabilité en cas d'accidents.

- - - - - - - -TALON-RÉPONSE

Nom de l'équipe _________________ _

Responsable de l'équipe _______________ _

Nom _______________________ _

Prénom _________________________ _

Adresse _______________________ _

Téléphone ______________________ _

A envoyer pour le 23 mai 1987 à

Monsieur Antoine Maillard St-Eusèbe 1937 Orsières.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1987

48

Athlétisme

L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation une rencontre d'athlétisme. .

Date: mercredi 3 juin 1987.

Lieu:

Equipe:

Frais:

Inscriptions:

stade de l'Ancien Stand à Sion de 13 h 30 à 18 h 00.

formée de 6 athlètes - catégorie A (équipe de classe)

A1 garçons A2 filles A3 mixte

- catégorie B (équipe de sport scolaire) B1 garçons B2 filles B3 mixte

l'organisateur prend en charge les frais de dépla­cement de chacune des équipes.

jusqu'au mercredi 27 mai 1987 chez

Monsieur Joseph Lamon Rue de la Bourgeoisie 16 1950 Sion.

L'association décline toute responsabilité en cas d'accidents.

- - - - - - - -TALON-RÉPONSE

Athlétisme

du mercredi 3 juin 1987 à envoyer chez

Monsieur Joseph Lamon Rue de la Bourgeoisie 16 1950 Sion.

Nom de l'école _________________ _

Adresse du responsable ______________ _

N° de téléphone _________________ _

Equipe A1 0 A2 0 A3 0

B1 B2 B3

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Photo Bruno Clivaz

Règlement du concours d'athlétisme inter-cycles

Catégorie A (équipe de classe)

- 80 m - saut en longueur, 3 essais - lancer du poids , filles 3 kg, garçons 4 kg, 3 essais consécutifs - relais 5 x 80 m - 5 x 1000 m.

Catégorie B (équipe sport-scolaire)

- 80 m - saut en longueur, 3 essais - lancer de la balle 200 gr, 3 essais consécutifs - relais 5 x 80 m - 5 x 1000 m.

Sur une équipe formée de 6 élèves, les 5 meilleurs résultats comptent. Dans chaque discipline, le plus mauvais total des points est biffé .

Classement: le classement de l'équipe se fera par l'addition des points obtenus dans les 5 disciplines.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1987

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Voici une liste de programmes didactiques pour Commodore 64 et 128 conçus spécialement pour les degrés 3P - 4P, adapta­bles aux autres degrés.

Conjugaison

Le programme conjugue au pré­sent, à l'imparfait, au futur, conditionnel, passé simple et subjonctif présent un très grand nombre de verbes .

Il permet à l'utilisateur de s'en­traîner, de se tester.

Il permet à l'enseignant ou aux parents d'entrer des listes d'infi­nitifs qui seront utilisés par le programme pour élaborer des exercices. -

Le programme est accentué.

Vocabulaire

Ce programme contient des lis­tes de mots (ex.: synonymes, contraires, dérivés, etc ... ) avec possibilité de rajouter des lis­tes.

Le programme génère de petits exercices.

Il est accentué et contient un jeu du pendu.

Calcul

Programme d 'animation avec son, entraîne la multiplication, la

soustraction, l'addition, signes < > =, sous forme de jeu.

Numération

Jeu correspondant à une activité Nu suggestion de la méthodolo­gie de maths 3P.

Chercher le nombre le plus pro­che d 'un autre nombre en ne changeant qu'un chiffre (manet­te de jeu).

Géographie

Il s'agit de guider un hélicoptère vers la destination demandée sur la carte du Valais.

Existe aussi Carte région de Sier­re.

Possibilité de créer soi-même de nouvelles cartes.

Sociométrie

Fait une analyse sociométrique complète de la classe sur impri­mante.

Vous obtiendrez ces program­mes en écrivant à Philippe Fa­vre, Rond-Point Paradis 2, 3960 Sierre, tél. (027) 55 47 37 (joindre une disquette vierge et Fr.5.­en timbres de 50 ct. par pro­gramme).

Philippe Favre

• NOUV,Ef\UX MOYENS D'ENSEIGNEMENT

AU DEPOT SCOLAIRE Calcul mental 5P A la rentrée, l'ouvrage de calcul mental pour les classes de 5e

année sera disponible. Faisant suite à ceux introduits dans les classes de 3e et 4e années, il se présente sous la forme d'un ca­hier non transmissible d'une cin­quantaine de pages.

publication à caractère cantonal, ce document offre cependant un contenu en accord avec les ob­jectifs du plan d'études et pro­pose une démarche compatible avec la pédagogie qui transpa-

- pour les 5ej6e ;

- les auteurs le prévoient dès 11 ans;

- en remplacement du DFC ac­tuel de 25 000 mots.

Caractéristiques:

- de conception identique au DFC mais avec un lexique élargi et un accroissement du sens;

- pour 3ej4e (5e);

- les auteurs le donnent pour les 9 - 11 ans;

- prévu en remplacement de ((Mes 10000 mots» - Bordas.

Caractéristiques:

- 20 000 mots - Edition 1986 -933 pages;

- présentation en deux colon­nes;

raÎt des moyens d'enseignement romands de la deuxième géné­ration. Dans un premier temps, les différentes procédures de calcul sont exercées de manière structurée en s'appuyant sur une bonne connaissance du nombre et sur la compréhension des propriétés des opérations. Selon les nombres en cause, l'élève est amené ensuite à choi­sir dans l'éventail des procédés découverts celui qui convient le mieux, celui qui l'amènera au ré­sultat avec le plus d'aisance et de sûreté .

Larousse,

On peut voir en ce nouveau do­cument de travail un développe­ment de certains aspects des thèmes 2, 5, 6 et 8 de l'ouvrage «Mathématique 5P». Il ne devrait donc pas être perçu comme «quelque chose à faire en plus» mais plutôt comme un complé­ment à intégrer à la leçon de ma­thématique en vue de satisfaire plus efficacement à des objec­tifs spécifiques du programme.

Yvan Michlig

dictionnaire de français - 35 000 mots - Edition 1986 -

1060 pages; ordre alphabétique strict sans renvoi au mot vedette ;

- nombreux exemples qui met­tent en évidence les nuances de sens ; synonymes et contraires après chaque exemple; prononciation en phonétique internationale de chaque mot;

Larousse

- des tableaux relatifs aux rubri­ques suivantes : grammaire - conjugaison -préfixes et suffices - élé­ments grecs et latins - pro­verbes;

- typographie dense , à peu près semblable à celle du DFC.

maxi débutants - d'abord un exemple où le mot

figure en caractère gras, puis la définition; définition en caractères ro­mains, exemple en caractères italiques;

- typographie aérée;

- ordre alphabétique strict, mais avec renvoi au mot de base = mise en évidence des familles de mots;

- synonymes et contraires; - nombreuses planches théma-

tiques en couleurs; - en fin d'ouvrage: quelques ta­

bleaux de conjugaison, de préfixes, de suffixes, de raci­nes grecques et latines.

Vincent Oussex

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1987

~AT_HÉMATIQUES A L'ECOLE ENFANTINE Présentation de l'ouvrage: Approcher la mathématique à 5 ans

Notes méthodologiques (document genevois)

Ce document suggère par des Ce qui me paraît intéressant: exemples et non des modèles des démarches basées su; 1. les notions sont reprises par l'expérience et la connaissance upe approche différente ain-de l'enfant. Il aidera les en sei- SI l'enfa~t peut réactualiser g,nantes à organiser des situa- et consolIder ses connaissan_ tIons avec un matériel d'une ces· grande diversité en tenant 2. !es' jeux proposés et les compte du vécu de l'enfant echanges verbaux spontanés avant 5 ans. Elles sont invitées so.nt une excellente façon à observer l'enfant, à dévelop- ~'Introduire l'idée mathéma-per l'attitude expérimentale à tIque. travers des idées et des jeux.

Andrée Gauye

Montrez-nous des chrétiens U,n nouveau «livre du maître» pour l'enseignement reli­gIeux en 5P

Montrez-nous des chrétiens: quel enseignant, quel catéchiste n'a pressenti, chez les enfants ce désir impérieux de connaîtr~ d'authentiques témoins de Jé­sus-Christ? Des vrais. Des té­moins de chair et d'os, pas des personnages légendaires, mais ~es hommes, des femmes, des Jeunes et des enfants dont la vie est comme un prolongement de l'Evangile. Il faut pouvoir mon­trer . de grands témoins, mais a~ssi d~s petits. Parce que s'il n y avaIt que les grands on se découragerait, ou bien' on se coptenterait de les admirer de 101~. Mais s'il n'y avait que les petIts, on n'entendrait plus l'ap­pel du large, l'appel de la gran-

deur. Ori resterait rivé au mé­diocre. Pour réveiller l'élan de sainteté, la richesse qui est en c~acun, voici donc un livre qui repond à la demande exprimée par son titre: ((Montrez-nous d~s chrétiens!» Un livre qui VIent à son heure! Il sera un complément utile pour ceux qui suivent le parcours Siloë. Le livre est concret vivant va­rié. Après en avoi~ utilisé les ressources, vous aurez envie, et les enfants aussi, de rechercher d'autres témoins. Le livre n'épuise pas la réalité, il donne le goût de l'explorer. Un bon ouvrage, un bon outil!

M. l'abbé Michel Salamolard

La parution des nouveaux moyens d 'enseignement ro­mands du français 4P a été pré-vue en deux temps. .

1. Septembre 1986

- deux brochures de l'élève contenant des fiches relatives à toutes les activités de fran­çais (conjugaison - grammai­re, orthographe - vocabulai­re);

- le livre de textes «A fleur de mots»;

- le classeur «Livre du maître» (1 re partie) ne comportant que

les notices théoriques et les commentaires des fiches des élèves.

Il. Septembre 1987

- 2e partie du «Livre du maître», à insérer dans le classeur, contenant les suggestions d'activités et les dossiers ex­pression-création poétique;

- fichier de classe contenant des fiches de conjugaison, grammaire, orthographe, vo­cabulaire et lecture (autocor­rectives);

- fichier de classe contenant les corrigés.

Le microordinateur suisse

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BASIC

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EP)itEC )!)tim)A 1092 Belmont/Lausanne Tél: 021 28 44 83

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Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1987

1987

ANNÉE INTERNATIONALE DU LOGEMENT DES SANS-ABRIS ...

Savez-vous que (si les tendances actuelles persistent) d'ici l'an 2000:

dans les pays en développement, le pourcentage de la population vivant dans les villes passera de 28 à 44 %;

en Amérique latine, 75 % de la population, soit 455 millions d'habitants, vivra dans les villes;

la population africaine urbaine doublera;

l'évolution de la population de quelques villes est incroyablement rapide, Par exemple:

Mexico Shangaï Bombay (agglomération)

Ces chiffres à eux seuls soulignent l'ampleur du problème. C'est la raison pour laquelle l'ONU a décidé d'attirer tout particulièrement l'attention sur cette question et a chargé son organisme spécialisé, «Le Centre des Nations Unies pour les établissements humains» (Habi­tat), de rechercher des solutions ',

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2000 31 000 000 23700 000

16800 000

Nous proposons dans ce numéro des fiches de travail ayant toutes trait à l'habitat et s'adres­sant à des élèves de différents niveaux. Elles ont pour but d'amorcer une réflexion sur ce thème et de souligner la situation des sans-abri dans les bidonvilles .

Qi . ,. Fiche 1 La maison en poesie

Déménager

Quitter un appartement. Vider les lieux. Décamper. Faire place nette. Débarrasser le plancher. . Inventorier ranger classer trier Eliminer jeter fourguer Casser Brûler Descendre desceller déclouer décoller dévisser décrocher Débrancher détacher couper tirer démonter plier couper Rouler Empaqueter emballer sangler nouer empiler rassembler entasser ficeler envelopper protéger recouvrir entoUrer serrer Enlever porter soulever Balayer Fermer Partir

Georges Pérec (France)

Dans la maison endormie

Dans la maison endormie en cette aube, la lumière qui erre à l'étage du haut ressemble à une étoile oubliée par la nuit. J'ai descendu l'escalier tout doucement, je suis allé, par le jardin, vers la hêtreraie : dans la fraîcheur et le calme en cette aube, tendresse d 'une jeune mère, dans les arbres, et , se retirant par le pont de pierre, le départ.

Nazim Hikmet (Turquie)

Perspective

Nos maisons sont bâties sur d'autres maisons en marbre et bien droites, . et celles-ci le sont sur d'autres. Leurs fonda­tions reposent sur des têtes de statues debout et sans mains. Ainsi, dans la plaine, sous les oliviers, aussi bas que soient abritées nos chaumières, , étroites, enfumées, une seule cruche pres de la porte, tu crois habiter tout en haut et à l'entour le vent t'éclaire, . ou bien tu crois vivre en dehors des maisons, n'avoir aucune maison, et tu marches nu, solitaire, sous un ciel d'un bleu ou d'un blanc effrayant, et une statue, parfois, pose légèrement sa main sur ton épaule.

Yannis Ritsos (Grèce)

La maison d'en face

La maison d'en face Et son mur de briques.

La maison de briques Et son ventre froid.

La maison de briques Où le rouge a froid.

Les maisons

Eugène Guillevic (Bretagne)

Les vieilles maisons sont toutes voûtées, elles sont comme des grand-mères qui se tiennent assises, les mains sur les ge-noux, . parce qu'elles ont trop t~availlé d~n.s leur vie ; mais les neuves sont fralches et Jolies comme des filles à fichus qui, ayant dansé, vont se reposer et qui se sont mis une rose au cou.

Le soleil couchant brille dans les vitres, les fumée~ montent dévidées et leurs écheveaux embrouillés tissent aux branches des noyers de grandes toiles d'araignées.

Et , pendant la nuit, sur les toits, . l'heure du clocher dont les ressorts crient -et le poids descend -s'en va vers les champs et réveille subitement . toutes les maisons endormies.

Charles-Ferdinand Ramuz (Suisse)

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Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1987

La solitude

Encore le bruit des pas, Mon cœur fleuri. Non, personne. N'est-ce pas un voyageur Qui s'éloigne? La nuit est presque à sa fin. Les nébuleuses disparaissent. Les flammes somnolentes des palais chancel­lent. Le sentier las d'attendre s'endort. La poussière d'ailleurs a recouvert Les empreintes des pas. Eteignez les lampes! Enlevez le vin et les coupes! Fermez les portes à clé! Que personne n'entre ici! Que personne n'entre!

Faïz Ahme,d Faïz (Pakistan)

La lourde joie s'épanouit comme un pavot e.t les livres écrivent de la plus belle encre violette ou bistre.

Dehors, le gel replie les murs de la maison comme les doigts d'un poing fermé sur les li­gnes secrètes de l'avenir.

Gil Jouanard (France)

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Ode à la maison endormie

Vers l'intérieur des terres au Brésil, hautes montagnes ' et cours d'eau effrénés la nuit, la plein lune... ' Les sauterelles emplissaient terre et ciel de leur télégraphie crépitante. Occupait la nuit la ronde statue de la lune et la terre incubait des choses aveugles, s'emplissant de forêts, d'eau noire, d'insectes victorieux:

Ô espace de la nuit, où nous ne sommes pas: prairies où seulement nous fûmes mouvement sur le chemin quelque chose qui va ' et va à travers l'ombre ...

Nous sommes entrés dans la maison nocturne, vaste, blanche, entrouverte entourée, ' comme une île, par la profondeur des feuillages et les vagues claires de la lune.

Nos souliers dans les escaliers réveillaient d'autres pas anciens, l'eau en frappant le lavabo voulait dire quelque chose.

A peine éteintes les lumières les draps ' s'unirent en palpitant à nos sommeils. Tout avait tournoyé au centre de la maison dans les ténèbres

Photo Michel Eggs. Dans un bidonville à Manille.

subitement réveillée par de brutaux voyageurs.

Alentour, sauterelles, vaste lune, ombre, espace, solitude pleine d'êtres, et silence sonore ...

Alors la maison a éteint ses yeux, refermé toutes ses ailes et nous avons dormi.

Pablo Neruda (Chili)

Poèmes extraits de:

La maison en poésie, Gallimard, folio junior, 1982.

Sous le toit du poète, Delta Vevey, 1967.

Poèmes choisis, Maurice Nicoulin, SPR, bro­chure N° 158.

Photo Michel Eggs. Bidonville de Manille.

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Page 31: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Ville et bidonville

DOUG BRUNNER

LES GENS VENAIENT DE PLUS EN ·PLUS NOMBREUX AU BIDONVILLE À LA RECHERCHE D'UNE VIE MEILLEURE.

Extrait du dossier pédagogique: la rue est à tous.

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Page 32: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Fiche Il. Ville et bidonville

L'histoire de Pedro

Je m'appelle Pedro, j'ai 12 ans.

Je suis Péruvien.

J'habite à une vingtaine de kilomètres de Lima, un bidonville que l'on appelle au Pérou Barriada.

Il y a deux ans, mon père était paysan dans un village des Andes.

Maintenant , avec ma famille, je vis dans la barriada de San Cosme.

Pendant que mes sœurs font la lessive, mon père et moi cherchons du travail.

Lorsque nous avons de la chance, nous en trou­vons.

Mais ce sont des emplois occasionnels, toujours mal payés.

Aussi, nous ne sommes jamais sûrs de rapporter suffisamment d'argent pour nourrir le reste de la famille .

Au marché de San Cosme, il en faut pourtant de l'argent, même si l'on se contente d'acheter une nourriture frugale .

Les jours où l'on ne trouve pas de travail, il ne nous reste qu'à fouiller dans les ordures . --

Bien sûr, dans un bidonville, il n'est pas question de tirer sa nourriture de la terre. A la campagne, par contre, c'est possible .

Pourquoi donc Pedro et sa famille sont-ils partis?

Avec leurs grands-parents, Pedro et sa famille cultivaient un lopin de terre, sans outils modernes ni engrais chimiques. Les récoltes de pommes de terre, de maïs, de seigle et de haricots, tirées de leur demi hectare, étaient à peine suffisantes pour les nourrir tous , même lorsque la production était abondante.

Et pourtant, dans la famille de Pedro, on ne faisait qu'un seul repas par jour, le soir, et on ne man­geait que rarement de la viande . Car pour acheter celle-ci à l'épicerie du village, il fallait de l'argent, beaucoup d'argent.

60

Or, on s'en procurait peu en vendant au marché de la ville quelques produits de la terre ou un peu d'artisanat.

D'ailleurs, ces produits se vendaient toujours au même prix, alors que le coût de la vie ne cessait de croître .

Le père de Pedro avait, comme les autres pay­sans, de plus en plus de difficultés à faire vivre sa famille;

Impossible pour lui d'acquérir et de cultiver une surface plus grande. Il n'y a plus dans la région, de terre disponible pour les petits paysans.

Pourtant, l'hacienda voisine s'étend sur 300 ha. Quel contraste avec la terre des petits paysans, 600 fois moins grande! Et pour exploiter ce grand domaine, le propriétaire n'emploie que quelques ouvriers ;- il utilise des méthodes de culture moder­nes: engrais, pesticides, tracteurs, machines agri­coles.

Ses camions transportent sa production dans les grandes villes pour les privilégiés, ceux qui ont du travail et de l'argent; ou alors ils l'exportent aux Etats-Unis .

Mais l'hacienda, c'est un autre monde. Les pa­rents de Pedro, quant à eux, devaient trouver une solution pour faire vivre leur famille. La ville les atti­rait. Ils espéraient y avoir un travail salarié.

Mais c'est à San Cosme qu'ils se retrouvent.

. Extrait du montage audio-visuel du GRAD: «La Faim dans le monde».

+

Fiche Il. Ville et bidonville

Enumère

Les raisons pour lesquelles les gens de la campa­gne vont en ville

chez nous dans le Tiers Monde?

Raconte

Quelles difficultés ceux qui viennent de la campa­gne risquent-ils de rencontrer en arrivant en ville?

Imag ine

Si tu arrivais seul dans une grande ville inconnue pour y gagner ta vie, qu'est-ce qui te ferait peur? Qu'est-ce qui te plairait?

Dessine

Nos villes connaissent aussi des problèmes. Cha­que élève, ou groupe d'élèves compose sa propre bande dessinée qui explique les problèmes les plus importants d'une grande ville

Réfléchis

Dans la bande dessinée, on dit: «La ville n'offrait aucun service au bidonville» .. . A ton avis , quels services les habitants des bidonvilles attendent-ils de la ville?

Et chez nous, quels services attend-on de la ville, par exemple Sion, Brigue ou Martigny?

Calcule

Cherche la population de trois grandes villes du Valais en 1950, en 1975 et actuellement. Quelle est en % l'augmentation de la population pour chacune des ces villes? Quelle est en % l'aug­mentation de population des villes de Mexico, Shangaï et Bombay entre 1950 et 1975?

, Compare l'augmentation de la population des vil­les du Valais et des 3 villes du Tiers Monde pour la p~riode 1950-1975.

Si l'augmentation de population des villes valai­sannes devait être la même que celle de Mexico, quelle serait leur population en l'an 2000?

Représente graphiquement l'évolution de la popu­lation des trois villes valaisannes et des trois villes du Tiers Monde.

Jouons

Quelques élèves sont les représentants du bidon­ville. Ils sont reçus par quelques élèves représen­tant les autorités de la ville . Jouons le dialogue. Il est bon de réfléchir auparavant sur les revendica­tions et besoins des gens des bidonvilles, mais aussi sur les limites des autorités de la ville.

Cherche

Des illustrations et des renseignements concer­nant les bidonvilles et construis un panneau pour l'année du logement des sans-abri. Tu peux t 'adresser à:

Palais des Nations, Habitat, Room E-3, Avenue de la Paix 8, 1202 Genève (022) 3460 11.

VISITEZ L'UN DES PLUS BEAUX CHÂTEAUX DE SUISSE:

MUSÉE DE LA VIGNE ET DU VIN

Fr. 1.50 par élève. Prospectus de visite gratuits. Téléphone (025) 26 21 30

61

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Page 33: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Nos goûts sont aussi différents que la nuit et le jour. ..

Tentes indiennes, U .S.A.

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Papouasie. Nouvelle Guinée

Longue maison indienne, Brésil

Sumatra. Indonésie

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~ -~~~-.I~ B a teau-m aison, Ho ll ande

Construisons le modèle réduit d'un village Dogon (Afrique de l'Ouest).

Matériel: carton ondulé en bandes, ciseau, papier crépon, colle, ruban adhésif .

Avec les bandes de carton ondulé, construisez une série de petites maisons carrées, Pliez le car­ton en 4 en marquant bien les plis avec une paire de ciseaux, puis collez avec le papier collant pour fermer le cube . Faire aux ciseaux de très petites ouvertures pour les fenêtres (il y en a peu et de très petites, pour conserver la fraîcheur) et la por­te.

Enfilez 4 bâtonnets en bois, sur le sommet de la maison, à 1 cm du bord . Découpez un toit plus petit que la maison et posez-le sur les bâtons . pour faire les toits de paille, pliez en 4 un morceau de papier crêpon et taillez-le en petites bandes, presque jusqu 'au bord, enroulez ce papier et fixez-le avec du scotch à son sommet. Posez ce toit sur la maison.

Pour d'autres modèles réduits, on peut aussi com­mander au Service Ecole Tiers Monde des mai­sons à construire de différents pays, Educol 1, 2, 3, 4, 5 ou inventer toutes sortes d'autres maisons avec des allumettes, bouchons, paille, cure-dents , terre glaise, déchets de bois, etc.

- Après avoir bien regardé les différentes mai­sons de la page précédente, trouvez les noms des différents matériaux avec lesquels on peut construire une maison .

- Nommez les différentes formes d'habitations que l'on peu trouver en Suisse. Dessinez une maison de votre choix (réelle ou imaginaire).

- Organisez une sortie au musée de Ballenberg . C'est un musée en plein-air, près de Brienz (BE), qui expose différents types d'habitations suisses, que l'on peu visiter et où l'on peut voir des artisans travailler (boulanger, tisserand, fi­leuse, etc.) . Le musée est ouvert en avril, mai et octobre de 9 h 30 à 17 h 00 et de juin à septem­bre de 9 h 00 à 17 h 30 .

Extrait du dossier pédagogique: 4 milliards de visages .

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Page 34: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Fiche III. Différents habitats à travers le monde

Nom

Tente

Cabanes

Isba

Chalet

Huttes ou cases

Bateaux Sur pilotis

Cavernes

Gratte-ciel ou buildings ou immeubles

Bidonvilles

Matériaux

Toile, peaux

Branchages

Bois Bois

Bois

Terre brique de boue séchée

+ toit de paille

Bois Pieux Branchages

Lieu

Lapons Indiens d'Amérique Mongols Bédouins Arabie Touaregs Sahara Camps de réfugiés

Pygmées Bochimans Afrique du Sud Iran Lapons Russie

Europe de l'Est Suisse

Afrique Iran Afghanistan Yémen Maroc

Chine Philippines Dahomey

Creusées dans la terre Tunisie

Verre + béton Etats-Unis Japon Europe

Tôles, planches, carton Aux abords des grandes villes

Roulottes ou caravanes Bois Tôle

Europe Europe

Igloo Neige Esquimaux

Villas ou maisons Briques, ciment, béton Europe Etats-Unis

Extrait du dossier pédagogique: «4 milliards de visages». 64

Motivations

Nomadisme

Nomadisme Cueillette

Froid Forêts

Chaleur

Pêcheurs Inondations Humidité

Grandes villes Besoin de place

Pauvreté

Nomadisme Bohémiens

Nomadisme Neige

+

[_-Ie-re-f-u-ge-----'

les citadins

la tente

l'igloo

Fiche IV.

Etablis toutes les relations possi­bles.

«Ils habitent dans ... «

la ville

les Bédouins

la prison

la caserne

les paysans

les soldats les campeurs

les prisonniers

la ferme

les alpinistes

Complète:

la fiche en ajoutant d'autres ha­bitats et leurs habitants.

les Esquimaux

Page 35: L'Ecole valaisanne, mai 1987

66

Fiche V.

Les animaux ont aussi leur «habitat»: le lapin

le renard

l'aigle

le chien

le cheval

l'oiseau

la fourmi

la mésange

Dessine :

le poulailler

la porcherie

l'étable

le guêpier

la ruche

le pigeonnier ou le colombier

Trois de ces animaux dans leur «habitat».

Cherche:

A l'aide du dictionnaire (ou de la documentation) des renseigne­

ments sur la manière dont ces animaux construisent leur «habitat».

Raconte:

Je suis une abeille, je ne trouve plus ma ruche ...

«Tous les documents cités sont disponibles au Service Ecole Tiers Monde, Epinettes 10, 1007 Lausanne).

Service Ecole Tiers Monde

• EN ÉTÉ 1987

Exposition Auguste Forel à Yvorne/ VD

Un homme imposant orne nos actuels billets de banque de mille francs. C'est le savant Au­guste Farel, né en 1848 à Mor­ges et mort en 1931 à Yvorne près d'Aigle. Comme le mon­trent les illustrations qui ac­compagnent son effigie, Forel s'est fait connaître par ses re­cherches sur l'anatomie du cer­veau humain, effectuées essen­tiellement à l'Université de Zurich, puis celles sur les four­mis, entreprisent principale­ment à Yvorne durant ses 24 ans de «retraite». Ces deux préoccupations apparemment très éloignées ont pourtant en commun l'étude des mécanis­mes qui dictent les comporte­ments sociaux, entre humains dans un cas, puis entre les in­sectes dans l'autre. Par voie de conséquence, ses recherches l'on conduit également à la sexologie, luttant à la fois

contre les abus mais pour la re­connaissance de relations à l'in­térieur du couple.

Concernant ces insectes, Forel a réuni lors de ses pérégrinations entre autres, une importante collection de fourmis prove­nant d'un peu partout. A son décès, le Musée zoologique de Lausanne a «hérité» une partie de ses collections.

Les responsables de ce musée ont préparé une exposition re­traçant la vie du chercheur en mettant l'accent sur ses activi­tés d'entomologiste. Une colo­nie de fourmis vivantes intéres­sera particulièrement les visiteurs. Cette exposition sera présentée à la grande salle com­munale «La Grappe)) à Yvorne en été 1987. Elle sera patronnée par la commune d'Yvorne et la Jeune chambre économique ré­gionale, dont la commission

culturelle assumera l'organisa­tion.

L ' exposition débutera le 21 août 1987 et se terminera le 13 septembre 1987. Les heures d'ouverture retenues sont: tous les jours de 16 h 00 à 20 h 00 du lundi au vendredi et de 14 h 00 à 1 7 h 00 les samedis et diman­ches.

Pour les écoles ou autres grou­pes et sur demande, d'autres heures peuvent être fixées.

Cette visite pourra être liée à celle de ce charmant village. Le site d'Aigle avec sa vieille ville présente un intérêt certain avec son château abritant le Musée de la vigne et du vin. Les mines de Bex sont également ouvertes au public durant l'été.

Tous les renseignements utiles peuvent être obtenus à Yvorne, auprès de

M. Ch. Roussy (025) 26 10 24.

POUR VOTRE COURSE D'ÉCOLE Entre les alpes bernoises et les alpes valaisannes, la nature a fait la vallée de Lëtschen (Lëtschental). Dans ce paysage idéal se trouve le site enchanteur de

FAFLERALP 1800 M.S.M. au centre d'un splendide parc naturel: alpages parsemés de fleurs aux couleurs éclatan­tes, forêts embaumées de la senteur des sapins et des mélèzes, torrents fougueux, lacs tranquilles encadrés de glaciers bleutés et de pics neigeux; un vrai paradis pour tous les amateurs de la marche à pied.

Pour écoliers: dortoir, petit déjeuner, repas du soir Fr. 24.­Direction: M. et Mme Paul Eggel, Hotel Fafleralp, 3903 BLATTEN Tél. (028) 49 1451 - privé (025) 71 8537

"" .y.y •• ~ w ••• i ••• ~.~.". 9. .."W •• YYW •• ~ •• " \ -T~.~.~--~-----~~TT~T--~--1 ~ 1 Jo 1 ~ , fil , • 1 1 • 1 1 ~ ~ + 1 1.

Page 36: L'Ecole valaisanne, mai 1987

L'homme quotidien et ((la}) ((nature})

Sincères ou opportunistes, épidermiques ou réflé­chis , informés ou peu informés, formés humaine­ment ou non, les individus, groupes, groupements et/ou partis verts ou écologistes prennent, dans notre société, toujours plus de place. Qu'ils soient formés ou moins formés, informés ou moins infor­més, épidermiques ou réfléchis, sincères ou op­portunistes , ils ont l'avantage et parfois le mérite, de porter au jour les conséquences de nombres d 'inconséquences des humains tant d'un point de vue individuel que d'un point de vue toujours plus général.

A la théorie .. . «théorique», partisane, institutionnel­le, idéologique, religieuse et j'en passe, théorie is­sue, comme toute théorie, même si individuelle et réactionniste, d 'un type de réalité, ils opposent soit une autre théorie issue et émanant elle aussi d 'une réalité issue, formée, elle, de la prise de conscience plus ou moins vaste et plus ou moins profonde des conséquences de l'application de nombre d'autres et touchant en ce qu 'ils ont de plus élémentaire et donc de vital , des individus représentant des couches très larges de notre so­ciété tout comme des sensibilités très variées .

Grâce aux «verts», grâce à tant de groupes révé­lant nos carences , nos errements, l'homme est amené à prendre conscience de ces carences et de c(s)es errements. Qu 'il les rejette, qu'il les ac­cepte, lorsque ces errements ont accompli leur œuvre, les réactions qu'ils provoquent, émanant de l'instinct de conservation de la race, ne s'étei­gnent pas et finissent, moyennant, hélas, des sa­crifices parfois énormes, par se faire entendre.

faut de pouvoir les remplacer, réparer et, si pOssi­ble , trans-former. Car l'homme, aveugle aux cheminements , reste encore très et beaucoup trop avide de résultats spectaculaires et immé­diats.

Pourquoi? Car cela aussi, sans être .. . «vert» est dans sa ... «nature»!

C'est la raison pour laquelle il serait heureux que plus d'êtres se posent de manière plus approfon­die, la question de ce qu 'est «la» «nature», de sa (ses) raison(s) d'être, de sa ... «nature», de sa des­tination et, du fait de sa destination, de son inévi­table évolution et, du fait de cette évolution, de son utilisation .

A cette question très générale tout comme à toute question plus particulière, bien des réponses peu­vent être apportées .

La diversité même de ces réponses devrait et pourrait nous conduire à bien des prises de cons­cience dont celle des niveaux si variés de nos ca­pacités de conscience et d'en tirer les conclusions tant personnelles que collectives qui devraient en découler.

De telles conclusions ne manqueraient pas de nous conduire à de très sérieuses et très profon­des reconversions avec toutes les exigences que de véritables reconversions impliquent. C'est la raison pour laquelle les 98 ou 99 % des hommes préfèrent, à la véritable et exigeante action de ré­flexion, le confort immédiat de la perpétuelle répa­ration qui entretient tant le bricolage que la source des erreurs et de leurs conséquences .

Il oublie que ce type de facilité, ce type de confort camouflé sous l'urgence des rendez-vous, des rapports d'activité et des activismes si vides qu'ils démolissent l'homme, fait aussi partie de «la» ... «nature» de l'homme.

C'est, très grossièrement, un des (tristes) moyens dont dispose notre humanité pour «avancer» au­trement que sur la voie du profit immédiat et trop souvent destructeur. Finira-t-elle par comprendre dans les faits et les mentalités, que mieux vaut prévenir l'apparition de déviations et de souffran­ces , que de chercher à les guérir? Finira-t-elle par le comprendre aussi suffisamment bien pour orga­niser la prévention à l'aide de méthodes issues d 'autres dimensions de l'homme que celles qui le conduisent parallèlement à sa destruction? Si de cette approche nous .. . approchons, nous nous en trouvons, encore hélas, très éloignés et la plupart des hommes continuent, prétendant faire du nou­veau, à utiliser des outils qu 'il faudrait aussi, à dé-68

Il oublie aussi que si l'exigence d'une réflexion as­sez profonde pour conduire l'homme à de réelles reconversions peut lui paraître, par le ralentisse­ment voire l'arrêt qu 'elle exige, une inacceptable perte de temps, elle fait aussi partie de «la» «natu­re» de l'homme et que, sans elle tout comme sans ... verdure, l'homme ne peut ni vivre ni survi­vre.

" n'oublie même pas car il ne le voit pas, que, si notre société industrialisée est parven~e, de ~os jours , à une situation telle. que la pours.ult~ sur Ilm­pulsion donnée,. ne peut qye la condUire. a sa ?es­truction, c'est bien par sUite de ces attel.nte,:' a c~ qu'il y a d 'essentiel en l'homme, à ce qUI r:neme SI invisible, fait partie de sa «nature» et qu~ 1 homme étouffe au profit du plus visible au pOint de s~ conduire à des déviations toujours plus dramati­ques et destructrices ~e cel~ même que l'h,omme devrait construire. Exces qUI , par ses consequen­ces mêmes, éveille certains individus à de nouvel­les réactions .

Alors, c'est bien, penserez-vous! Si l ' exc~s, l'er­reur conduisent, inévitablement, à des prises de conscience et si notre humanité a, jusqu'ici , survé­cu , elle continuera d 'avancer à coups de réalisa­tions, d 'erreurs et de réparations!

Voilà un raisonnement aussi révoltant qu 'erroné et dont nous constatons sans aucune cesse, les ter­ribles conséquen~.es!. yoilà un ,. rai~o~ne:nent odieux à cause de 1 Indifference qu Il devolle a une grande partie des tragiques conséquences de nos refus de conscience, conséquences que nous ne pouvons pas ignorer.

Entre l'acceptation profonde, lucide, bienveillante et dynamique de la vie et du monde tels qu'ils se présentent à nous là où nous no~s trouvon~ ~t sa parodie veule et destructrice, eXiste une dl.ffere~­ce qui n'échappe qu 'à ceux-là mêmes qUI prati­quent, colportent et propagent de telles réac,tions, les érigeant même en philosophies, en systeme~, en méthodes, en thérapies, en éléments de reli­gion.

C'est donc bien par la prise de conscience de nombre de ces dangers d 'enlisement dans sa ... «nature» avec un maximum des tendances qu 'elle comporte et révèle , que nous de~ons. nou~ éveiller aux risques dans lesquels, par reactlOn, nsque. d,e se fourvoyer une bonne partie de notre humamte.

Et c'est bien en apprenant, avec toutes les exigen­ces que comporte ce terme, à en connaître, dans le sens fort de ce terme, les mécanismes en com­mençant par les siens propres, que l'homme pa~­viendra, peu à peu, à équilibrer son action en éVI­tant de tomber dans les pièges tant des excès de l'activisme, de la seule recherche du profit qui font partie de sa «nature.», que. dans ceux du conserva~ tisme qui fait, aUSSI, partie de sa «nature» et qUI l'incite à préserver inconditionnellement, en un temps et en un lieu par lui-même circonscrits , ce qui lui paraît , à lui, important.

Ce n'est qu 'en repérant et en apprenant à r~pérer - car cela représente un important ~ppr~~tlssage - peu à peu, ce qui l'habite et ce qUI le dirige, que l'homme, peu à pell' r,ejoindra ~a Sour,~e pre~lere et animatrice dont Il s est coupe et qu Il empeche, du fait de cette multiséculaire coupure, de l'animer et de le féconder.

Un tel travail, correspondant , lui , au dé~eloppe­ment de l'essentiel de «la» <mature» de 1 homme, peut et doit util iser comme jalons, tous les systè­mes découverts jusqu'ici par l'homme en vue de la compléter et de les dépasse~. ,chacun, en ~ffet, révèle un aspect de nos capacites, .d~ nos decou­vertes, de nos richesses, de nos limites, de nos carences et de leurs conséquences . Il correspond à des capacités, à des éléments, à des attentes, à des tempéraments, à des dons. Il peut donc et, de ce fait même, il DOIT nous parler - . et ~?US parler une langue autre que celle ~e la Simplifica­trice et systématique condamnation! ~ e.t, nous parlant, il. DOIT nous. év~ill,er, .nous enrichir, nous ouvrir, .. . nous condUire a 1 action.

Il doit nous révéler que «la» «nature» est une im­mensité, immensité sur laquelle person~e ~e peut coller une étiquette ; que «nature» elle etait, com­bien différente de «la» «nôtre» (nôtre : ~elle d~s suisses, des espagnols, des turcs, des Japon~I~ , des esquimaux?) du temps des ~inosaures~ (prefe­rerions-nous vivre en ces temps-la, ou, plut.ot, laver notre lessive dans une rivière, débroussailler nos entrées et aiguiser, à tous les insta~ts, n~!re faux, le charme de la poésie recouvrant Jusqu ~ en oc­culter les plus atroces réalités, les eXigences d'une certaine «nature»?! .. . ) et que. «nat.ur?» elle reste encore de nos jours, oh c~mblen d.lf.f~re nte, oh combien enrichie, oh combien modlflee, oh, combien semblable, aussi!

Un tel travail nous révélerait que. l'homme, oui, dé­truit, qu'il détruit lorsqu'il traval}le po~r . son seul profit et que cette de~truction- Ia le de~l~ de son but. (En écrivant cela, Je ne pense pas, ICI, au seul

69

Page 37: L'Ecole valaisanne, mai 1987

profit matériel, financier : il en existe de nombreux autres, moins visibles et tout aussi réels et des­tructeurs!) Il nous révélerait aussi que l'homme construit, qu'il découvre et que la (fameuse!) «rai­son» lorsque réellement raisonnable car branchée sur toutes les dimensions de la vie, devrait lui per­mettre, au stade auquel, de nos jours, il se trouve, de procéder dans un esprit profondément cons­tructif, à une analyse et une synthèse profondes de toutes ces découvertes afin d'utiliser le tout en vue d'un progrès, alors formidable, de l'humanité sur la voie de son accession à la conscience et, à travers elle, à la communion .

Car, si le brin d'herbe, l'arbre, la fleur, l'oiseau, le bœuf, le poisson et... la forêt font partie de «la» «nature», bien d'autres dimensions encore peu ré­pertoriées et utilisées rationnellement car peu ou mal connues et/ou ... reconnues, en relèvent aussi, la constituent et peuvent, elles, nous permettre de continuer à contribuer à l'œuvre formidable de Création en évitant, en cours d'utilisation, la stupi­dité et l'inutilité de sa destruction.

Moyens et con-naissances existent pour cela.

C'est bien à nous d'utiliser ce qui, aussi et au même titre que le reste, fait partie de «la» «nature» car ... de notre nature, de notre nature d'hommes, pour le dé-couvrir et re-équilibrer nombre de nos dimensions qui sont, indéniablement à re-équili­brer.

En n'oubliant pas que le souci de confort immédiat se manifeste à tous les niveaux de nos ... «natu­res», qu'ils soient physiques, affectifs, intellectuels

ou spirituels et que si, à tous, le repos indispensa_ ble à la vie est nécessaire, l 'installation dans un confort qui devient, alors, destructeur, en demeu­re le risque à tous les niveaux. Ce risque, lorsque nous y cédons, nous pouvons, toujours, le justifier: la justification semble, aussi, faire partie de nos .. . «natures» ...

Je me demande s'il n'est pas grand temps que nous découvrions, aussi, et de manière bien concrète, tant à l'échelle personnelle qu'aux échelles institutionnelles, sans slogans philosophi­co-dogmatiques, les innombrables vertus de cette écologie-là!

Celle qui, par l'apprentissage d'une communion toujours plus fine, plus profonde, plus vaste, plus intense avec sa Source, permet de procéder aux indispensables progrès comportant et entraînant aussi des modifications d'équilibres mais ne conduisant pas, même si un déchet apparent de­meure inévitable et... utilisable (recyclable!» à de stériles et meurtrières destructions, destructions visibles conséquences d'insuffisances voire de destructions souvent invisibles.

Celles dont seul l'homme, par suite de la liberté accordée à sa .. . «nature» est capable .

Et qui peut conduire, s'il reconnaît ses:.lacunes et ses errements à l'aspect de sa ... «nature» lui per­mettant un accroissement de son niveau de cons­cience et de son niveau d'action.

Anna T Veuthey

Pour course d'école ---------------------------------------------,

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'\ " . Daubensee / Î ·. \ (~ l '. c=:=:> ., . "'\ Hotel Wildstrubel ffi . 1

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130 places dans différents camps Téléphone (027) 61 1201

Dortoir avec petit-déjeuner Fr. 12.­Demi-pension avec soupe Fr. 18.- - 20.-

Matériel - Planche de bois massif, épais­

seur 15 mm ; - mastic (vert) pour arrange­

ment floral; - assortiment de graines:

pois verts et jaunes, lentilles, haricots, soja, poivre, maïs, tournesol, courges, pois chi­che, clous de girofle, etc ... bâ­tons de cannelle;

- suspens à clouer.

ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES

Tableau avec des graines

L'ARBRE

71

- - - , • ..-. y _ • y y y ........... " ...... ~ -.- or _ ~ ~ -.- - - - - ~ ...- ... ....- T - ...- ~ - ~ - - , "'" y~ ... y ••• yyyy........ y. ~ 1 ; 1 l 1 l l

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Page 38: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Démarche

- Observation d'arbres dans la cour de l'école, dans un ver­ger, un jardin , un parc ;

- recherche de la forme: faire plusieurs esquisses;

- projet définitif: découper le chablon et le re­produire sur la planche ;

- clouer le suspens.

- Recouvrir la surface de l'arbre avec le mastic vert :

3 à 5 mm d'épaisseur suivant la grosseur des graines;

Recommandation: ne p~endre .qu'une sorte de grai­nes a la fOIS pour éviter de les

. mélanger dans les gobelets.

- A la f!n , le mastic ne doit plus se vOir.

72

- enfoncer les graines dans le mastic en cherchant à les met­tre en valeur : couleur, relief, forme.

Exemple : le maïs est mis en valeur la pointe piquée dans le masÙc.

Si, pour le support, au lieu de bois massif, on utilise du contre­plaqué 10 à 12 mm, on peut tein­ter et vernir le bois autour de l'arbre, pour éviter les éventuel­les taches de graisse dues au mastic. On peut aussi légère­ment vernir les graisses (spray).

Marie-Rose Ara/as Elèves des classes de développement

Châteauneuf-Conthey

AUTRES SUGGESTIONS

Avec la même démarche, avec la même technique, c'est-à-dire des éléments piqués dans le mastic pour arrangement floral, on peut remplacer les graines par des matériaux trouvés dans la nature:

- petites branches d'arbres; - écorces ; - mousses et lichens; - fleurs et feuilles séchées; - écailles de «pives»; - herbes, graminées; - chardons; - petits cailloux, etc.

Pour donner de la vie et de la couleur au tableau, les élèves pouvaient colorer les éléments , chardons, graminées, etc. en les trempant dans la tenture pour bois.

Page 39: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Madame Pierrette Bérard-Remondeulaz

Elèves de 5P - Ardon 74

4 '-, OIlIS \.

LIVRES

Articles de revues

Art

Français Littérature Théâtre

Contes 1 Littérature jeunesse

Nouvelles acquisitions

- La cartographie, dossier, dans Educateur N° 2, 1987.

- Profil: Maurice Chappaz, dans Educateur N° 2, 1987.

- Les droits de l'homme à l'école : «Un savoir-être», dans Educateur N°2, 1987.

- ACATOS, Sylvia. - Tommasini, sculptures. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 1987, 116 pages ill . Catalogue d 'exposition.

- FIBICHER, B. - Frentzel. Sion, Musée cantonal des Beaux-Arts, 1987,47 pages il!. Catalogue d'exposition .

Pour les professeurs de l 'enseignement du français du deuxième degré nous avons commandé les livres suivants:

- BUENZOD, M., FAVROD, P. - Aimer la grammaire. C.C.!. Lausan­ne, 1978.

- GRANDPIERRE, D. - Le Labyrinthe d 'Errare ou les pièges de l'orthographe. Retz, Paris, 1986.

- CELLARD, J. - Les 500 racines grecques et latines en deux volu­mes Duculot.

- DEMARLY, A - 500 fautes de français à éviter. Hatier, 1983.

- LEGRAND, E. - Méthode de stylistique française. J. de Gigord, 1985.

DESALMAND, P., TORT, P. - Ou plan à la dissertation française. Hatier.

- PARDON, P., BARLOW, M. - Le commentaire de texte. Hatier.

- EGEA, F., MITTERAND, H. - Texte français Aux Quatre Vents 4e .

Nathan + livre du maÎtre.

- PAGES, A , PAGES, J. - Le français au lycée, manuel des études françaises . Nathan, 1984.

Ces ouvrages sont disponibles à l'ODIS: les manuels et méthodes à l'étage supérieur à la Permanence de français, les autres, dans la grande salle au rez-de-chaussée (rayon «Français 2e degré»).

Nous continuons nos commandes régulièrement.

- BICHONNIER, Henriette. - PEF, le roi qui n 'arrêtait pas de bavar­der, Paris, GP, 1987, 43 pages il!. Collection Rouge et Or, «Premiè­re lecture».

- BLONAY, Didier, MATTER, Philippe. - Merci ouistiti, Paris , GP, 1987,43 pages il!. Collection Rouge et Or «Première lecture».

- CHAPOUTON, A-M., FIAMMENGHI, G. - C'est pas vrai, Paris, GP, 1987,24 pages il!. Collection Rouge et Or «Première lecture».

- MOREL, Roselyne, ALLOY, Sylviane. - Tout plissé l'écureuil, Paris, GP, 1987,24 pages il!. Collection Rouge et Or «Première lecture».

75 l'" ... y.~y.;~ ••• y.w. ~' •• ~'.'Y •• YW~W •• '.Yy. ~T- _

. , ~ il, III • t !

Page 40: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Langues étrangères

Histoire

Economie Branches commerciales

Informatique

Environnement

Sports, loisirs

Pédagogie Psychologie Sociologie Philosophie

- JANITZA, Jean., SAMSON, Gunhild. - Pratique de l'allemand de A à Z, Hatier, Paris, 1986.

Un véritable dictionnaire. - Les problèmes de grammaire les plus courants. - Les difficultés usuelles de vocabulaire. - Plus de 300 exercices avec corrigé en fin de volume.

- PONTHUS, René, TICHEY, François. - Rencontrer l'histoire: Les grands voyageurs. Les grandes routes. Epigones, Paris, 1985.

- Le système fiscal suisse, Berne, Commission intercantonale d'in_ formation fiscale, 1987, 66 pages.

- CHEVALLEY, Claude, GUT, Daniel. - Introduction à la vie écono­mique. Lausanne, Fournitures et éditions scolaires du canton de Vaud, 1987, 120 pages + livre du maître.

- HERMANT, Corinne. - Enseigner, apprendre avec l'ordinateur. CedicjNathan, Paris, 1985.

- JAEGGI, J.-M., SCHAERER, H. - Utiliser le logo en 5P. Genève, DIP, Service de la recherche pédagogique, 1987,77 pages.

HALPERIN, Miri, CHARMILLOT, Gabriel. - Essai de quelques ins­truments d'apprentissage assisté par ordinateur. Genève, DIP, Service de la recherche pédagogique, 1987,30 pages.

- AUDIN, Amable. - Regarder et comprendre ... une ville. Cal mann­Levy, Paris, 1987.

- CALBO, Philippe . - Regarder et comprendre ... un château. Cal­mann-Levy, Paris, 1987. -

- SACHER, Rainer. - La rivière en activité. Sorbier, Paris, 1982.

- Livrets d'éveil: les animaux de la ferme:

BOUCLON, René. - le mouton le lapin le chien la vache la poule le porc le pigeon le cheval. Classiques Hachette, Paris, 1985.

- Education physique à l 'école 1. Théorie 2. Première et quatrième 3. Cinquième et neuvième 4. Natation 5. La tenue 6. L'athlétisme 7. Les agrès 8. Jeux 9. Plein air.

Commission fédérale de gymnastique et de sport (classeur).

- Ski 87, Sport Suisse SA, Genève, 1987.

- SCHMID, Reinhard . - Guide du choix professionnel. Winkel bei Bülach, R. Schmid, 1986, 88 pages ill.

((Clairement structuré et" agréablement présenté, ce manuel du choix professionnel permet aux jeunes de compléter et d'intégrer

les diverses autres sources d 'information dont ils disposent afin de déterminer leur avenir scolaire ou professionnel».

- CARoINET, Jean. - Pour apprécier le travail des élèves. Bruxellesj Neuchâtel, De Boeck-WesmaeljlRop, 1986, 133 pages. Collection ((Pratiques».

- CARoINET, Jean. - Evaluation scolaire et pratique. Bruxellesj Neuchâtel, De Boeck-WesmaeljlRop, 1986,268 pages. Collection (( Recherches».

- CARoINET, Jean. - Evaluation scolaire et mesure . Bruxellesj Neuchâtel, De Boeck-WesmaeljlRop, 1986,232 pages. Collection (( Recherches».

- HENRY, Michel. - La Barbarie. Paris, Grasset, 1987, 247 pages.

((Une barbarie d'un type nouveau pénètre notre société et précipi­te sa ruine. Son principe est simple : pour la première fois dans l 'histoire de l'humanité, savoir et culture divergent ... Une société sans culture - sans art, sans éthique, sans religion - est-elle pos-sible?» .

- LUSSATO, Bruno, MESSAoIE, Gérald. - Bouillon de culture. Paris, Robert Laffont, 1986, 259 pages.

((La culture est-elle aujourd'hui encore une valeur? A-t-elle une utilité et un sens? Ou .s'agit-il d'un luxe désuet et dispendieux? o 'un mot usé et dévalué?

... S'appuyant sur une définition originale et rigoureuse de la culture, multipliant les exemples qui agaceront bien des dents, bousculant les vaches sacrées, les auteurs indiquent pourquoi et comment la culture doit et peut devenir l'axe de la société post­industrielle. lls proposent enfin des solutions immédiatement ap­plicables».

CHÂTEAU HISTORIQUE DE GRUYÈRES

Découvrez l'un des plus beaux châteaux suisses

Grandes salles meublées Salle des guerres de Bourgogne (chapes de Charles le Téméraire) G rand salon (décoré par Corot et ses élèves) Tapisseries - vitraux - fresques - peintures Expositions temporaires (juin à décembre)

Renseignements: Tél. (029) 6 2 1 02

Page 41: L'Ecole valaisanne, mai 1987

78

Centre de formation pédagogique et sociale

HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS

Le matin du lundi au vendredi de 10 h 00 à 12 h 00 .

L 'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00

Remarque :

1. La bibliothèque n'envoie ni livre ni cassettes à domicile.

2. Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles .

Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque (avril 1987)

Méthodologie

BONO, Edward de. - Réfléchir mieux. -Paris : Ed . d 'Organisation , 1985. - 162 p .

Cet ouvrage est conçu pour que chaque chapitre couvre un des aspects fonda­mentaux de la réflexion: prise de déci­sion, émotions, sentiments, etc. L'auteur propose des outils, des techniques et des cadres de réflexions.

FRIANT, J., L'Hospitalier, Y. - Jeux -problèmes : de la logique à l'intelligence artifiCielle. - Paris : Ed . de l'Organisation, 1986. - 201 p.

L 'objet de ce livre est de permettre une formation à la logique sous forme de jeux et d 'énigmes. Grâce à ce livre le lecteur peut ainsi s 'initier à des concepts de base de ce que l'on appelle /'informati­que de la 5e génération et mieux saisir les mécanismes du traitement de l'infor­mation.

MUCCHIELLI , Roger. - Le travail en équipe. - 4e éd . - Paris : Ed. ESF, 1984 - 49, 108 p .

Il est facile de parler des valeurs de l'équipe, il est plus difficile de faire en sorte que les équipes réelles (( sur le ter­raim fonctionnent de façon efficace. La réflexion du livre permettra d'arriver à des résultats à la hauteur des espéran­ces.

Psychologie

BRAZELTON, T. Berry , - L'enfant et son médecin , - Paris : Payot, 1986, 190 p.

Dans cet ouvrage, Brazelton aborde les problèmes de la petite enfance tels qu 'il

le~ vit dans sa pratique quotidienne de pediatre. On y trouve aussi l'expérience dans l'art du contact, de l 'écoute et du dialogue avec les enfants.

BOULANGE, L, LAMBERT, J,-L. - Les autres : expressions artistiques chez les handicapés mentaux. - Bruxelles : p Mardaga, 1981 . - 135 p . .

Le~ auteurs de cet ouvrage se sont pen­ches sur l'expression artistique des han­dicapés mentaux, envisagée non comme une simple occupation mais comme une véritable création. On y découvre beau­coup d 'exemples de techniques ainsi que de nombreuses illustrations.

DAVROU, Y, LECLERCQ, F. - Les éton­nantes possibilités de votre mémoire par la sophrologie . - Paris: Ed . Retz, 1986. _ 159 p .

Le docteur Davrou nous livre ici les résul­tats les plus récents de ses recherches exp~rimentales et de ses séminaires pra­tiques sur le développement de la mé­moire grâce aux techniques sophrologi­ques,

CLOUZOT, 0, BLOCH, A. - Apprendre autrement : clés pour le développement personnel. - Paris : Ed . de l 'Organisation, 1984. - 308 p .

Basé sur des témoignages, ce livre est un retour aux sources de l'apprentissage et du développement personnel. Il a été écrit pour les personnes qui se sentent responsables de leur évolution et veulent la prendre en main.

FREUD, Sigmund . - Cinq leçons sur la psychanalyse. - Paris : Payot, 1985. -156 p . - (Petite bibliothèque Payot, 1984).

Voilà une réédition d'un texte important de S. Freud ' qui constitue peut-être la meilleure (( défense et illustratiOn>! de la science psychanalytique.

Psychologie sociale

SALOME, Jacques. - Relation d 'aide et formation à l'entretien. - Lille : Presses universitaires, 1986. - 205 p .: ill.

On trouvera dans cet ouvrage la version amplifiée d'un livre de J Salomé sur l 'en­tretien, vous pourrez acquérir grâce à lui les bases d'une formation aux relations humaines.

ROSNAY, Joël de. - Les chemins de la vie . - Paris : Ed. du Seuil , 1983. - 189 p.

Dans un ensemble d'articles publiés dans la revue ((Expansiom l'auteur a utili­sé l'approche systémique pour dégager certains des courants scientifiques par­mi les plus marquants qui traversent no­tre société.

Travail social

JONCKHEERE, Claude de. - Images de l'éducateur. - Genève : Ed . lES, 1987. -175 p . - (Champs professionnels , 13).

L'auteur a lu et analysé des tex tes écrits par des éducateurs. Il en brosse le ta ­bleau et donne à voir les diverses ima­ges rencontrées. Ce livre est une contri­bution à un langage propre aux travailleurs sociaux en général et aux éducateurs.

FAVRE-BOURBAN, Eliane. - Là-haut sur la montagne : réflexions à l'occasion de la création d 'un foyer pour personnes âgées dans une vallée valaisanne. - Ge­nève : Ed . lES, 1986. - 136 p .

Ce travail, fait en Valais , par une assis­tante sociale pose de graves questions sur la nature des maisons pour les per­sonnes âgées, leur gestion et les moyens qu 'on leur donne effectivement. /! pourra intéresser tous les gens, politi­ciens et responsables de l'action sociale qui se penchent sur le problème de la vieil/esse.

Education, éducation spécialisée

DODSON, Fitzhugh. - Etre grands­parents aujourd'hui. - Paris : R. Laffont , 1982. - 257 p . (Réponses) .

A travers son expérience de conseil/er familial, l 'auteur nous fait comprendre le rôle bénéfique que les grands-parents peuvent jouer dans la cel/ule familiale ac­tuel/e. A faire lire à tous les grands­prents car il est rempli de bons conseils.

KELEN, Jacqueline. - Les nouveaux pè­res . - Paris: Flammarion, 1986. - 274 p .

On pourra trouver ici une réflexion sur les !<nouveaux» pères. L'auteur leur donne la parole ainsi qu 'aux médecins psycholo­gues etc. intéressés par le changement de rôles. Ce livre est une interrogation sur la profondeur de ce bouleversement et sur ses racines.

AGOSTI-GHERBAN, C, RAPP-HESS, C. - L'enfant , le monde sonore et la musi­que. - Paris : PUF, 1986. - 151 p .

Ce livre est le fruit d'une dizaine d 'an­nées de recherche sur la pédagogie mu-

sicale faite dans des écoles, des centres de handicapés etc. et sur la possiblité d 'offrir une pédagogie ouverte en vue du développement de l'enfant.

L'évaluation : approche descriptive ou prescriptive ? / éd. par J-M De Ketele. -Bruxelles : De Boesch, 1986. - 288 p .

Toutes les personnes intéressées par une réflexion sur les problèmes évalua­tifs trouveront dans ce livre un matériau riche et varié où les nombreux modèles présentés tentent d 'aborder les ques­tions suscitées par l'évaluation scolaire.

Adolescents handicapés de l'école à la vie active = Behinderte ... - Lucerne: Ed. du Secrétariat suisse de pédagogie cu­rative, 1981. - 238 p ,

On peut trouver dans cette publication en français et en allemand un ensemble de contributions faites dans un sympo­sium organisé à Fribourg sur le thème des adolescents handicapés.

NOT, Louis. - Perspectives nouvel/es pour l'éducation des débiles mentaux. -Toulouse: Privat, 1986. - 169 p .

A travers l'évolution actuelle , l'auteur étudie dans la première partie les traits caractéristiques de la débilité mentale puis dans la seconde partie les besoins de l'élève et les possibilités d 'interven­tion éducative susceptible d 'y répondre .

Biologie, évolution

JACQUARD, Albert. - L 'héritage de la li­berté: de l 'animalité à l'humanitude. -Paris: Ed. du Seuil, 1986.

Au terme d 'une étude attentive A. Jac­quard nous montre comment la biologie et la génétique modernes éclairent le pa­radoxe central de l'homme et sa respon­sabilité . Il pose cette question fonda­mentale : la liberté de l'homme comment la construire, comment la transmettre .

REEVES, Hubert. - L 'heure de s 'enivrer: l'univers a-t-il un sens ? - Paris: Ed. du Seuil, 1986. - 279 p .

Réflexions passionnantes d 'un astrophy­sicien connu et célèbre qui met à la por­tée de tout le monde ses réflexions sur l'avenir de l'univers.

Médecine, psychothérapie

CHANGEUX, Jean-Pierre. - L'homme neuronal. - Paris : A. Fayard, 1983. -415p.

Comme l'auteur nous le dit lui-même le but de ce livre est d 'informer et si possi­ble intéresser les lecteurs aux sciences du système nerveux qui ont pris une ex­pansion très importante durant ces der­nières années .

LAPIERRE, A, AUCOUTURIER, B. - Fan­tasmes corporels et pratique psychomo­trice en éducation et thérapie (( le man­que au corps )) . - Paris : Dain, 1982. -152p.: iI/.

Ce livre marque une nouvelle étape de la recherche en psychomotricité . Il ouvre la voie vers une pratique différente basée sur la dimension fantasmatique du corps et de l'agir .

BOWEN, Murray. - La différenciation du soi. - Paris : Ed. ESF, 1984. - 196 p .

Au-delà d'une formation psychiatrique et psychanalytique M. Bowen a conduit des entreprises thérapeutiques familiales collectives . Il a développé de multiples formes de soins familiaux et vous les dé­couvrirez en lisant cet ouvrage .

Gestion d'entreprise

BERNAD, J, PAKER, M - Les plan­nings. - Paris : Ed. de l 'Organisation, 1985. - 466 p.

Cet ouvrage vous révélera les concepts , les idées et les méthodes relatives au planning , grâce à plusieurs cas concrets mais avec au départ quelques réflexions sur l'utilité du planning et sur la façon dont s 'introduit le besoin de planifier dans la gestion de l'entreprise.

PRAGUE, C. M , HAMMIT, J E. - La puissance de dBase /II. - Montréal : Tur­geon, 1985. - 358 p.

Ce guide , qui contient une documenta­tion exceptionnelle et des exemples de programmes, vous présente les princi­pes essentiels de la programmation et les éléments nécessaires à la concep­tion de bases de données relationnelles. De plus vous y trouverez toutes les tech­niques indispensables à l'élaboration de programmes en dBase III.

Page 42: L'Ecole valaisanne, mai 1987

Dortoirs pour vacances et touristes à la station de montagne (12 - 15 - 20 + 36 lits)

Magnifique vue panoramique sur les Alpes valaisannes Nombreuses possibilités de randonnées Prix spéciaux pour écoles et sociétés

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Exposition spéciale dès le 9 juillet 1987 Animaux de l'époque glacière

MONUMENT NATUREL - MUSÉE LABYRINTHE DE MIROIRS

20 millions d'années de géologie: d'une plage de mer subtropicale avec palmiers - à la période des glaciers.

Musée : reliefs, géologie et «Vieux Lucerne».

Diapositifs-documentaire intéressant, documentation pour écoles, place pour pique-nique.

Le monument naturel, découvert en 1872, protégé des intempéries par une couverture moderne.

Renseignements: Gletschergarten, Denkmalstr. 4, 6006 Lucerne tél. (041) 514340

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Sur environ 900 m2, il présente les aspects scientifiques, ethnologiques et historiques touchant à l'ali­

mentation: Du soleil au consommateur - Le pain des autres - Le pain d'autrefois.

Présentation audio-visuelles et programmes d'ordinateurs animent les expositions. Tous les textes sont en français et en allemand. Visites guidées sur demande. Entrée gratuite pour les écoles.

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