L'Ecole valaisanne, octobre 1987

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE EV Charly Dayer

Rencontres d'automne

Le Centre valaisan du film . . . . . . . . . . . . . . L'aménagement des programmes primaires en Suisse ro-mande 11

EV HIER: lecture 14

INFORMATIONS OFFICIELLES Anselme Pannatier Rapport de fin d'année 1986-1987 des inspecteurs de l'en-

seignement primaire 17 Monique Pannatier et André Décaillet Rapports des responsables langue 2,

année scolaire 1986-1987 .. .... -" . . . . . 19 Yvan Michlig Groupe environnement

Calcul mental 3e année, commentaires pour le maître 21 Communiqué : Histoire 4P - 21

VIE CORPORATIVE SPVAL AFS ASEP

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Assemblées de districts de la SPVal Aimeriez-vous enseigner en Afrique? ... . Cours centraux pour enseignants - Hiver 1987

Service Ecole Tiers Monde Jeux pédagogiques et Tiers Monde Stéphane Marti AMONT La science appelle les jeunes Concours Rencontres jeunesse et économie L'avenir de la communication Commission fédérale pour la jeunesse Etrangers en Suisse Elisabeth Sola Le coin des bibliophiles

DIDACTIQUE

Jacques Dussex Jocelyne Gagliardi Travaux d'élèves

NOUVELLES ACQUISITIONS ORDP jDocumentation

Encart DIP

Cours 1988: MAV - Vidéo 1-2-3-4 Mais où faire de l'environnement? Activités créatrices sur textiles (ACT)

Liste des récentes acquisitions

Le cycle d'orientation : son avenir

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Plan-Cerisier. Photo Oswald Ruppen. Avec la venue de l'a~tomne apparaÎt le calendrier des assemblées ordinaires annuelles des associations du personnel enseignant du Haut-Valais et du Valais romand. En effet, à part l'Association valai­sanne des professeurs de l 'enseignement secondaire du deuxième degré (AVPES Il) qui tient ses assises au printemps, toutes les au­tres organisations se réunissent durant la période comprise globale­ment entre le début du mois d 'octobre et la mi-décembre.

A peu d 'exceptions près, les rencontres se passent durant l'horaire scolaire, avec l'autorisation du Département de l'instruction publi­que, soit le plus souvent le mercredi et le samedi matin, l'après-midi de ces mêmes journées étant réservé à la continuation, sous une autre forme et pour les enseignants qui le désirent, des contacts établis dès les premiers instants des retrouvailles.

En plus des affaires administratives, syndicales et corporatives qui ne sont pas sans importance, les séances inscrivent à leur ordre du jour un thème pédagogique. Ce dernier justifie le déroulement des travaux pendant le temps de classe.

Certains s'interrogent sur l'opportunité d'une telle situation, allant parfois jusqu 'à la contester, affirmant qu'à l'instar d'autres associa­tions, les ,assemblées des enseignants devraient être organisées en dehors des horaires scolaires.

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A l'heure où se multiplient les mises en garde contre les dangers de la dispersion qui menacent l 'école, il faut reconnaÎtre que ces ré­flexions ne sont pas sans fondement. L'attitude de maÎtres libérés pour ces rencontres et qui n 'y seraient pas, ajouterait encore plus de prise aux critiques qui se manifestent ici et là.

Il est également des personnes prêtes à ironiser, à prétendre que les assemblées annuelles des enseignants ne connaÎtraient qu'une participation dérisoire si elles devaient se dérouler durant les heures ou les journées de congé. Ce qui est démenti de manière spectacu­laire par la très forte participation qui caractérise chaque année l'as­semblée des délégués de la SPVal dont les séances ont lieu le sa­medi après-midi.

Il faut comprendre néanmoins les réserves et les scepticismes qui s'expriment, s 'efforcer de ne point leur donner de crédit en adoptant des comportements d 'enseignants, conscients et responsables.

Je pense pour ma part que la situation actuelle mérite d 'être mainte­nue, malgré ses inconvénients, si chacun joue le jeu de la participa­tion, car les raisons qui plaident en faveur du statu quo me parais­sent évidentes.

Les avantages de ces rencontres annuelles dépassent en effet de loin les simples intérêts matériels et corporatifs des enseignants. Assistant régulièrement à quelques-unes de ces assemblées auxquelles je suis invité, je puis affirmer qu 'elles mettent l 'accent, la priorité sur les problèmes pédagogiques. De la sorte, les personne~ sur lesquelles repose la charge de l'éducation et de l 'instruction au sein de l'école ont la possibilité d 'échanges, de réflexions commu­nes favorables à l'exercice de leur activité.

Il ne faut pas oublier par ailleurs qu 'une importante majorité de maέtres et de professeurs n'est pas si avare de son temps. Nombreux, en effet, utilisent une partie de leurs grandes vacances pour leur perfectionnement professionnel et pour la préparation lointaine et immédiate de l'année scolaire. De plus, et je m'exprime ici sur des choses qui me sont plus directement connues, les titulaires des écoles primaires et les auxiliaires sont souvent invités à des séances d'information, de présentation de nouveaux manuels, à la fin de jour­nées de travail déjà bien remplies.

De ce fait, on ne saurait s'alarmer outre mesure de voir une fois dans l'année se réunir les enseignants durant une matinée pour laquelle les élèves sont libérés. La vigilance peut et doit s'exercer dans d'au­tres domaines.

A partir de ces considérations, il reste à souhaiter que les assises d'automnes des enseignants valaisans soient positives, bonnes, fructueuses. Il faut espérer également qu 'elles seront fréquentées par la totalité des maÎtres. La crédibilité de l'école et de ceux qui en assument la responsabilité ne pourra qu 'y gagner.

Anselme Pannatier

LE CENTRE VALAISAN

DU FILM

Inauguration du Centre valaisan du film. MM._Pascal Couchepin, Freddy Buache et Bernard Comby pendant la conférence de presse. (Photo O. Ruppen)

Fixes ou en mouvement, les ima­ges occupent une place impor­tante dans notre société. Elles sont devenues un des moyens de transmission les plus impor-

tants et un moyen d'expression privilégié. Leur valeur sur les plans éducatif, culturel, artisti­que, scientifique et historique est reconnue. EII~s font donc partie de notre patrimoine au même titre que ces autres t$­moins plus classiques de notre passé, de notre présent et de notre imaginaire que sont les li­vres, les documents, les œuvres d'art et les réalisations techni­ques.

Pour des motifs divers, le Valais a été beaucoup filmé. De Walt Disney à José Giovanni, de Jac-

ques Feyder à Francis Reusser, de Dimitri Kirsanoff à Claude Go­retta, de nombreux cinéastes -et non des moindres - ont choisi le Valais pour cadre de leurs films. D'autres, tels Jean-Luc Godard, Charles-G. Duvanel , Ro-

. bert Parlier d 'Ollon, Roland Müller ou, plus près de nous, Mi­chel Darbellay, Gérard Crittin, Anne Theurillaz ou Pierre-André Thiébaud ont fait du Valais et des Valaisans le sujet même de leurs réalisations.

Ainsi, sur le Valais, des archives filmiques existent. Mais où sont-

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elles? Oui s'en occupe? Oui peut les rencontrer? Il fallait une politique cohérente pour donner une réponse à ces questions.

Les débuts du Centre valai­san du film

L'idée de conserver les images enregistrées sur des supports divers est agitée régulièrement

- Le 14 juin 1984, le DIP crée une commission consultative en vue de la sauvegarde et de la conservation de l'image et du ci­néma; il lui demande de propo­ser des solutions concrètes. Les tâches liées à ce secteur sont confiées aux services culturels de l'Etat, le service administratif du DIP, les archives cantonales , l'ORDP et la Bibliothèque canto-

Le hall du Centre valaisan du film. (Photo O. Ruppen)

dans les milieux intéressés. Aus­si la déclaration de l'UNESCO du 27 octobre 1980, qui invite tous les membres de l'organisa­tion à prendre des mesures pour la sauvegarde des «images en mouvement», rencontre-t-elle un écho favorable en Valais.

- En décembre 1981 , M. Ber­nard Comby, chef du DIP, sou­met la question à un groupe de travail. L'initiative de la création du Centre valaisan du film éma­ne du Conseil de la culture .

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nale en collaboration avec des spécialistes du cinéma.

- La première grande campa­gne d 'information et de sensibili­sation du public - Images en danger - est lancée en avril-juin 1985. La tournée de présenta­tion du Centre valaisan du film dans 11 villes du canton est un succès.

* Près de 1000 spectateurs as­sistent aux représentations;

* des documents sont proposés ou signalés. Résultat concret,

le nombre de films déposés au Centre passe de 23 à 60 et les bobines de 96 à 253.

De cette expérience, on peut re­tenir deux points essentiels: * le public et les propriétaires

de films ont prouvé, par leur présence et leur dépôt, que la création du Centre répond à un besoin;

* le Centre est appelé à se dé­velopper , mais son activité et son rayonnement sont limités par l'absence de structures fixes et permanentes.

Le Centre valaisan du film à Martigny

Le 15 janvier 1986, le Conseil d'Etat attribue le siège du Cen­tre valaisan du film à la commu­ne de Martigny. Pourquoi cette décision et pourquoi Martigny?

Dans ce cas , il y a eu rencontre de deux volontés. Celle de l'Etat qui souhaite décentraliser - lors­que cela est possible - certai­nes de ses activités et celle d'une commune qui entend jouer résolument la carte de la culture et qui a accepté de mi­ser sur le Centre valaisan du film. Sur le plan cinématographi­que la ville de Martigny est éga­Iement connue pour son festival d 'été du cinéma.

La répartition des rôles et des charges est simple . La Munici­palité affecte , au Centre valaisan du film, le 3e étage du bâtiment de l'ancienne gendarmerie ; elle met ces locaux gratuitement à sa disposition et en supporte les frais courants d'exploitation . L'Etat pourvoit aux installations nécessaires et assume les frais de gestion et de personnel.

Buts et fonctionnement

Les quatre buts principaux du Centre valaisan du film sont les suivants:

a) rechercher, rassembler et conserver tout document ci­nématographique (docu­mentaire, fiction, reportage, film publicitaire, film d'ama­teur, ébauche, bande-vi­déo, ... ) intéressant le Valais

par ses auteurs , son sujet, ses participants ou son ca­dre;

b) constituer les archives filmi ­ques officielles de l'Etat;

c) mettre en valeur les docu­ments recueillis;

d) favoriser l'animation ciné­matographique dans le can­ton .

Le 23 mars 1987, un nouvel or­ganigramme du Centre valaisan du film est adopté. Sous l'autori­té du chef du Département de l'instruction publique, le Centre fonctionne de la manière suivan­te:

- un conseil de direction, prési­dé par M. Jean-Pierre Rausis, est l'organe décisionnel qui fixe les grandes orientations du Centre; il est assisté d'un organe consultatif , composé de représentants des milieux intéressés et présidé par M. Michel Darbellay qui est également expert permanent du Centre .

- Le directeur, M. Jean-Henri Papilloud , nommé à ce poste à mi-temps le 8 juillet 1987, est responsable de l'organisa­tion et de la gestion du Cen­tre valaisan du film.

- L'association des amis du Centre valaisan du film, la «Mémoire à manivelle», prési­dée par M. Yan Gay-Crosier, lui apporte son soutien .

Le Centre valaisan du film veut être:

1. Un endroit sûr pour les films

Les originaux des films , déposés actuellement dans les coffres­forts des archives cantonales, seront mis en sécurité dans un abri de la protection des biens culturels spécialement conçu à cet effet. Les films nécessitent en effet des conditions particu­lières de conservation (tempéra­ture et hygrométrie constan­tes ... )

Le Centre a dans ses archives plus de 100 films ou 400 bobines qui représentent environ 100 heures de projection.

2. Un lieu d'accueil et de tra-vail

Au 3e étage du bâtiment de l'an­cienne gendarmerie (avenue du Grand-Saint-Bernard 4), les lo­caux mis à la disposition du Centre valaisan du film par la Municipalité de Martigny repré­sentent une surface de 250 m2 ;

ils comprennent : 1 salle de projection et de réunion (40 places);

- 1 salle pour la consultation des vidéocassettes;

- 1 salle de consultation pour les ouvrages, revues, docu­ments relatifs aux films;

- 1 salle pour le visionnement technique des films;

- 1 salle climatisée pour le sto­ckage des copies de films;

- les bureaux de la direction et du secrétariat.

M. Freddy Buache, directeur de la Cinémathèque suisse et Claude Goretta, réalisateur. (Photo O.Ruppen)

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3. Une mémoire ouverte et ac­cessible à tous les Valai­sans

Le Centre valaisan du film est ouvert au public tous les après­midi, du lundi au vendredi ou sur demande.

Toute personne intéressée peut venir y consulter les inventaires, les dossiers constitués, les ou­vrages sur les films; elle peut aussi visionner les copies de films sur pellicule ou sur vidéo­cassettes.

Le Centre valaisan du film n'est donc pas une forteresse de la mémoire transformée en bunker inabordable et muet. Il cherche à concilier les nécessaires précau­tions à prendre pour assurer la conservation des documents avec l'intérêt du public et des chercheurs qui ont besoin d'y accéder.

D'autre part, le Centre va s'effor­cer de faire connaître notre patri­moine cinématographique en participant à des manifestations par des projections de films dans les différentes localités du canton . Des contacts sont déjà pris avec d'autres institutions ou sociétés pour réaliser ce pro­gramme (Cinés-clubs, Filmkreis Oberwallis , associations cultu­relles, la Mémoire à manivel­le .. . ).

4. Un centre attentif à l'actuali-té et à l'extérieur

Le Centre valaisan du film s'inté­resse aussi à ce qui se fait au­jourd'hui dans le domaine du ci­néma. Il bénéficie déjà des retombées favorables de la poli­tique de soutien aux réalisations qu'a engagée le Département de l'instruction publique par le Conseil de la culture.

Que ce soit par les services qu'il a lui-même rendus aux réalisa­teurs ou grâce au soutien finan­cier de l'Etat, le Centre valaisan du film a obtenu ou va obtenir le dépôt d'œuvres récentes, telles «Aelia» de Dominique de Rivaz, «Derborence» de Francis Reus­ser, «Valaisans d'Argentine» de Jean-Paul Mudry, «Vive les rei­nes» de Philippe Grand, «Si le soleil ne revenait pas» de Clau­de Goretta, etc.

Les manifestations mises sur pied à l'occasion de l'inaugura­tion des locaux du Centre valai­san du film à Martigny illustrent la collaboration que le Centre souhaite instaurer avec les mi­lieux cinématographiques . En ef­fet , Claude Goretta (réalisateur), Charles Vanel (acteur principal) et Jean-Marc Henchoz (produc­teur) ont accepté de présenter la première valaisanne de «Si le

Une des photographies de Charles Krebser à découvrir à Sierre du 9 octobre au 24 novembre 1987.

soleil ne revenait pas» dans le cadre de l'inauguration de Cen­tre valaisan du film . Avec M. Freddy Buache, directeur de la Cinemathèque suisse , ils étaient les invités d'honneur de cette fête .

Le Centre valaisan du film s'ou­vrira vers l'extérieur. Il doit nouer des liens - ou renforcer ceux qu 'il a déjà - avec des institu­tions similaires de la Suisse ou de l'étranger. Que ce soit avec la Cinémathèque suisse pour les films ou avec le Musée de l'Ely­sée pour les photographies , par exemple, il s'agit de favoriser les échanges et d 'établir une colla­bo.ration qui permette au public SUisse de mieux connaître les ri­chesses documentaires du Va­lai~ et au public valaisan de pou­VOir accéder à celles des institutions suisses.

5. Un centre pour la photogra-phie

La mission du Centre valaisan du film ne se limite pas aux seu­les «images en mouvement». Il est aussi chargé de la mise en valeur des importants fonds de photographies des archives can­tonales. Dans ce domaine, le Centre a aussi abordé l'étape de la réalisation . En collaboration avec plusieurs institutions cultu­relles, il a monté une exposition rétrospective des photographies de Charles Krebser. Les œuvres de ce grand photographe mé­connu du Vieux-Pays de l'entre­deux-guerres sont présentées au public valaisan dans les ca­ves de la Maison de Courten , rue du Bourg 30, Sierre, du 9 oc­tobre au 24 novembre.

Lorsque Charles Krebser, ingé­nieur à l'Alusuisse, découvre le Valais au début des années

1920, il est fasciné par ses contrastes. A côté de sites in­dustriels et commerçants, la campagne vit encore au rythme lent des saisons et d'une agri­culture traditionnelle. Le photo­graphe témoigne d'un mode me­nacé de disparition et nous laisse des vues surprenantes du Valais en mutation. Les principa­les photographies de Charles Krebser sont également présen­tées par Jean-Henri Papilloud dans un livre de 304 pages qui vient de paraître dans la collec­tion Mémoire vivante.

Des documents pour les écoles

Au Centre valaisan du film à Mar­tigny, dans les ODIS de Sion, Brigue et Saint-Maurice, les en­seignants et les écoliers valai­sans ont la possibilité de voir et emprunter des documents qui

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témoignent de notre passé et de notre présent. Quel était l'as­pect des villages et des villes d'il y a cinquante ans? Com­ment vivait-on vers 1930? Com­ment présentait-on à l'époque les principales activités des Va­laisans? Quels étaient leurs loi­sirs? Comment s'habillaient-ils? Quelles représentations du can­ton étaient à la mode hier? Le Centre ne prétend pas répondre de manière exhaustive à toutes ces questions, mais il entend apporter sa contribution à une recherche et à une réflexion qui ne laisse pas l'école indifféren­te.

Dans cette optique, l'utilisation des documents du Centre ou la

LES DEUX DUFOND

Téléphone (026) 2 21 58

1920 MARTIGNY

visite de l'exposition Charles Krebser, par exemple, peut four­nir un point de départ intéres­sant pour une approche plus at­tractive de notre passé. Pour répondre aux demandes des mi­lieux scolaires , les organisateurs offrent aux écoles intéressées la possibilité de visiter - gratuite­ment - l'exposition durant ou après les heures de classe (ren­seignements aux (027) 21 6346 ou (026) 291 92) .

"* Premier signataire du livre d 'or du Centre valaisan du film, Char­les Vanel, le merveilleux Anzévui de «Si le soleil ne revenait pas», qui incarne à lui seul, selon Fred­dy Buache, l'histoire du cinéma,

a souhaité une longue vie au Centre . La réalisation de ce sou­hait ne dépend pas seulement des responsables du Centre ; elle est avant tout conditionnée par l'accueil et l'utilisation que les Valaisans et en particulier les écoles feront de cette nouvelle institution de leur environnement culturel.

Adresse: Centre valaisan du film Av. du Grand-Saint-Bernard 4 1920 Martigny Tél. (026) 291 92.

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Unicité des résultats romands. Photo Jacques Oussex.

Depuis février 1987, une nouvel­le présentation du Plan d'études romand fait l'objet d'une large consultation-observation organi­sée en plusieurs volets et tou­chant aussi bien les enseignants que les spécialistes de bran­ches.

1. Que pensent les ensei­gn an ts du document GRAP?

(Résultat de l'enquête par questionnaire et des entre­tiens individuels)

Il s'agissait ici d'une «première prise de température» qui visait à connaître l'accueil réservé à ce document. Plus de 3000 ensei­gnants (1 maître sur 2 sur le plan romand) y ont répondu .

Un document dans l'ensem­ble bien reçu

Plus du 90 % des enseignants estiment que le document four­nit une bonne vue d 'ensemble des programes et apporte des clarifications sur les objectifs d 'apprentissage. La mise en re­gard des objectifs généraux et des objectifs spécifiques est ju­dicieuse : cela forme un tout.

Mais... cependant, un grand nombre de remarques ou sug­gestions complètent la position des enseignants.

Un document jugé utile

«Ce document me paraît...»

très utile utile peu utile inutile

(SR) (VS) 32 % 32 % 62 % 62 % 5% 6% 0% 0%

.. . mais il contient de nombreu­ses imprécisions et des ambigui­tés;les niveaux d 'approfondisse­ment pourraient être mieux définis encore.

Un document suffisant pour une pratique interdisciplinai­re?

Avis partagés: 37 % contre 30 % le trouve suffisant alors que 33 % ne se prononcent pas .

.. . car l'interdisciplinarité, si elle est indispensable, doit venir du maÎtre.

Des disciplines plus appré­ciées que d'autres ...

Du plus satisfaisant au moin$ satisfaisant, les programmes s'ordonnent ainsi :

- la mathématique ; - le français; - l'allemand ; - l'éducation artistique 1; - l'environnement 1.

Un plan d'études ... un Funda­mentum

a) «Les acquisitions du Funda­mentum devraient-elles être définies avec plus de préci­sions?

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Les répondants le pensent: (SR) 42 % (VS) 57 % Les répondants ne se pronon­cent pas: (SR) 14 % (VS) 10 % ... peut-être les textes de­vraient-ils être plus précis, spécialement en orthographe et conjugaison,'

b) «Ce document incite-t-il à limi­ter le travail scolaire sur l'ac­quisition du Fundamentum?» ... ne sont pas d'accord : (SR) 55 % (VS) 61 % ... ne sont pas du tout d 'ac­cord: (SR) 15 % (VS) 14 % ... mais la signification des trois catégories d'objectifs est encore sujette à interpré­tations diverses.

Et l'allégement?

a) «Par la définition d'un Funda­mentum, ce document per­met-il un allégement de l'en­seignement?»

.. . ne sont pas d 'accord: (SR) 37 % (VS) 39 % ... ne sont pas du tout d 'ac­cord: (SR) 9 % (VS) 6 % ... sont sans avis : (SR) 21 % (VS) 19 %

... mais il y a gain de clarté; le document facilite la tâche de l'enseignant,'

b) «Les programmes ainsi pré­sentés restent-ils trop ambi­tieux et trop lourds?»

... ne sont pas d'accord : (SR) 43 % (VS) 50 % ... ne sont pas du tout d'ac­cord: (SR) 7 % (VS) 10 % ... sont sans avis : (SR) 19 % (VS) 17 %;

c) «Ce document permet-il de mieux s'orienter dans l'utilisa­tion des moyens d 'enseigne­ment (choix des activités en fonction des objectifs)?»

... sont (entièrement) d 'ac­cord : (SR) 59 % (VS) 62 % .. . ne sont pas (du tout) d 'ac­cord : (SR) 17 % (VS) 16 % ... sont sans avis : (SR) 24 %

> 2. Consultations des spécia­

listes (Premiers entretiens avec méthodologues, formateurs , animateurs .. . )

Cette phase de consultation, en­gagée plus tardivement , se poursuivra cet a~to~ne. Le~ points de vue exprimes sont di­vers, mais souvent critiques . Le document du GRAP, examinés à la lumière des rénovations péda­gogiques engagées à l'école pri­maire depuis une quinzaine d'années, soulève de la part de plusieurs spécialistes beaucoup d' interrogations.

Conception d'un plan d'études Ce document peut-il réellement remplir la fonction d'un plan d'études, compte tenu des pers­pectives pédagogiques et mé­thodologiques, des attentes éducatives et culturelles qui se font jour actuellement?

Fundamentum et acquisitions essentielles

«Que faut-il entendre par acqui ­sitions essentielles?»

a) Sont -elles indispensables pour la poursuite des appren­tissages? S'agit-il d'objectifs terminaux comme aboutisse­ment d 'une phase d 'appren­tissage?

b) Le sont-elles pour l'élève? Pour le maître? Pour les pa­rents? Pour la société?

... selon les réponses apportées, le Fundamentum est susceptible de changer profondément d 'as­pect.

Une approche morcelée des apprentissages scolaires

Ce morcellement sous forme d 'inventaire de choses à appren­dre, est-il inévitable? N'y a-t-il pas moyen de faire apparaître davantage la globalité et la continuité des apprentissages scolaires?

Un document non à jour

Par sa logique, sa conception, le document du GRAP peut-il réel­lement s'inscrire dans le patient travail accompli jusqu 'à ce jour en matière d'innovation et de formation pédagogique?

3. En résumé

Les avis recueillis lors de cette première consultation montre, chez les enseignants , une gran­de homogénéité des réponses. Certes, selon les cantons, certai­nes opinions s'expriment de ma­nière plus ou moins marquée,­mais les tendances générales se recoupent.

Le document donne satisfaction, mais il apparaît clairement que la présentation de certaines dis­ciplines est moins appréciée que d'autres, et que, sur cer­tains points, les avis des ensei­gnants sont partagés. Le rôle que doivent jouer dès à présent les écoles de contact et les groupes cantonaux d 'évaluation du projet GRAP semble donc bien défini. Les travaux à mener devront approfondir certaines « questions-clefs» sou levées pour mieux comprendre les at­tentes , mais aussi les préoccu­pations et craintes des uns et des autres en la matière.

1 Prochain numéro : réactions et proposi­tions concernant «La Connaissance de l'environnement» et 1'« Education artisti­que» en Valais .

Page 9: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

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Du goût de la lecture

Savoir lire, c'est bien. Mais comment se fait-il que nos élèves ap­prennent à lire sans emporter de l'école le goût de la lecture? ..

Il ne faut pas accuser ceux qui apprennent à lire à nos enfants, mais ceux qui, tout en concédant ces premiers éléments de toute instruction, veulent que l'enseignement n'aille pas au delà. Ap­prendre à lire est un bienfait illusoire ou un présent dangereux, si vous ne rendez pas vos élèves capables de comprendre et d'aimer les lectures sérieuses. C'est par là qu'il faut les mettre à l'abri des séductions. Si de mauvaises lectures sont mises entre leurs mains, si la propagande cherche à s'emparer de leur esprit, le goût de la lecture sera le plus sûr contre-poids à ces tentatives. Sur l'homme qui lit beaucoup, un mauvais livre est loin d'exercer l'influence qu'il a sur celui qui lit peu. Il apprend bientôt à distinguer un ouvrage qui contient des faits et des raisonnements dont il peut

. contrôler la justesse d'un autre qui ne renferme que des déclama­tions ... Les mauvais livres ne sont dangereux que pour ceux qui ne lisent point car la plupart du temps ceux qui les citent ne les ont même pas lus, et c'est seulement pour en avoir entendu le résumé et pour en avoir recueilli quelques bribes, qu'ils se prévalent de leur autorité.

L'une des réformes les plus urgentes qu'appelle notre enseigne­men t primaire c'est donc de provoquer chez les enfants le goût de la lecture. Pour arriver à ce résultat, il faut que l'instituteur fasse des lectures en classe. N'objectez pas la perte de temps, car il serait facile de nommer des exercices qui envahissent l'école, et qui ne jouissent d'une si grande faveur dans l'opinion de certains maîtres que parce qu'ils remplissent les heures. Au lieu de ces dictées qui laissent la tête de l'enfant complètement inactive, lisez le récit d'une belle action, la description d'un phénomène naturel ou sim­plement une anecdote. Quand au milieu du silence général, suivi

d'un long murmure d'étonnement ou de satisfaction, l'instituteur fera rentrer le livre dans son pupitre, plus d'un élève suivra le volume d'un œil de regret ...

La lecture est une telle source de plaisir, surtout dans le premier âge, qu'une fois que l'écolier en aura goûté la douceur, les stimu­lants et les encouragements seront superflus. Ne voyons-nous pas des enfants de deux ans feuilleter avec délices leurs livres d'images et se répéter à eux-mêmes les histoires qu'on leur a contées? Il ne s'agit donc que de procurer des livres à nos petits paysans, en ne songeant pas seulement aux enfants pauvres, mais encore à ceux dont les parents auraient les ressources nécessaires pour acheter des livres, mais ne le font point, parce qu'ignorants eux-mêmes, ils ne sentent point le prix de l'instruction. Lectures faites en com­mun, bibliothèques communales dont l'instituteur sera le gardien, livres donnés en prix aux meilleurs élèves, tous ces moyens sont bons; mais avant tout il faut que l'école possède un certain nom­bre d'ouvrages que les élèves emporteront à tour de rôle à la mai­son, et qu'ils devront, en les rapportant, résumer de vive voix ou par écrit.

Le silence

Le silence facilite l'enseignement et lui est presque aussi nécessai­re que l'air à nos poumons, que la chaleur aux plantes. On ne peut enseigner avec plaisir et succès au milieu du bruit. Celui qui ensei­gne doit donc chercher à obtenir le silence pendant qu'il parle. Mais comment faire, nous demande-t-on déjà?

La chose, il est vrai, est très difficile, mais elle est pourtant possi­ble.

«La première condition pour obtenir du silence est de le vouloir résolument. Je n'enseignerai pas qu'on ne soit bien tranquille: tel doit être le langage de l'instituteur vis-à-vis de sa classe. Et à ce

r

Page 10: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

langage doit correspondre la défense formelle de parler, de ch ucho­ter ou de faire quelque autre chose que ce soit. L'enfant interrogé doit seul avoir le droit de parler. Quand un enfant non interrogé veut donner une réponse, ou demander quelque chose, il doit lever la main et attendre le signe du maître avant de prendre la parole. Les enfants récalcitrants doivent être punis soit par une simple mauvaise note, soit par l'envoi hors du banc ou de la classe, si le cas est grave. Ces punitions doivent être données avec calme, et de manière que l'enfant sente que c'est lui-même qui s'est puni. Ce moyen d'établir le silence réussira certainement partout où il sera employé avec persévérance et exactitude.

Les avantages du silence sont nombreux: il prévient les distrac­tions, les fautes graves, les interruptions, la mauvaise humeur et tqutes les scènes qu'elle engendre, et il favorise l'enseignement, l'attention, le zèle, l'application. Il rend les heures d'école agréa­bles au maître et aux enfants.»

Tiré de «L'école primaire» N° 5, janvier 1882

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,\~,,$ ~~~ /

• •• ,~: ~llk~lkH RAPPORT DE fIN D'ANNEE Il. 1 986-1 987 DE8 IN8PECTEUR8

Photo Jacques Oussex.

Chaque année, durant l'été, les inspecteurs de l'enseignement primaire rédigent, à l'intention du Département de l'instruction publique, un rapport sur le dé­roulement, la qualité, l'efficacité du travail dans les écoles de leur arrondissement.

Ils y joignent les rapports de clô­ture des enseignants ainsi que des tableaux récapitulatifs ayant trait à la fréquentation des cours de perfectionnement, aux visites accomplies dans les classes par les commissions scolaires, les directions d'écoles, les inspectri­ces ACM + ACT, les responsa­bles de la langue 2, les anima-

DE L'EN8EIGNEMENT PRIMAIRE

teurs de l'éducation physique, les infirmières, les médecins et les personnes chargées de la prophylaxie dentaire.

L'ensemble de ces renseigne­ments fait l'objet d'études, de discussions et de synthèses à partir desquelles sont prises ou proposées des décisions de por­tée limitée ou générale, commu­niquées sous des formes diver­ses aux commissions scolaires, aux directions d'écoles et aux enseignants eux-mêmes.

Les observations particulières et personnelles se rapportant au travail des maîtres sont faites

verbalement à ceux-ci par les inspecteurs. Dans les cas gra­ves uniquement, elles sont com­plétées par une communication écrite adressée aux intéressés avec, le cas échéant, une copie au Département.

Au début de chaque année sco­laire sont arrêtées les données précises et détaillées sur les­quelles devra porter ensuite l'observation de base des ins­pecteurs. Les rapports qui en ré­sultent et dont il est question dans le premier alinéa de cet ar­ticle, traitent en conséquence de points communs, d'objets analogues, ce qui permet d'inté­ressantes comparaisons.

Page 11: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

C'est ainsi qu'il fut décidé, au commencement de l'année scolaire 1986-1987, que l'at­tention des inspecteurs porte­rait essentiellement sur l'en­seignement de la langue maternelle. Une réflexion pro­longée avait abouti à la publica­tion en encart, dans «l'Ecole va­laisanne» de mai 1986, sous la plume du soussigné, d'un docu­ment se rapportant à cette disci­pline scolaire. Il était intéressant dès lors, de connaître la portée de cette publication, de savoir le parti qu'en avaient tiré les ensei­gnants à qui des indications pré­cises avaient été données.

D'une manière générale, on peut affirmer que ces instruc­tions n'ont pas provoqué l'inté­rêt que les inspecteurs et le Service cantonal de l'ensei­gnement primaire et des éco­les normales en attendaient. Dans un trop grand nombre de cas, le document a été enfoui dans un tiroir, oublié et n'a pas reparu entre les mains des en­seignants qu'au moment du passage de l'inspecteur.

Or il importe que les indications d'ordre méthodologique, les rap­pels et les invitations contenus

dans ce document sur l'ensei­gnement de la langue maternelle à l'école primaire soient pris en considération avec la plus gran­de attention. Il y va du succès même d'un enseignement dont il faut souligner une fois de plus le caractère essentiel et fonda­mental. C'est la raison pour la­quelle, lors de leurs visites dans les classes durant la pré­sente année scolaire, les ins­pecteurs ne manqueront pas de revenir sur cette importante question.

Le faisant , ils se conforment aux directives du Département de l'instruction publique ainsi qu'à la volonté du législateur valaisan exprimée comme il suit à l'article 2 bis de la loi du 16 mai 1986: « La priorité est accordée aux branches principales».

En préambule à leur rapport, les inspecteurs soulignent la dispo­nibilité des enseignants, la ponc­tualité des titulaires de 1 P, qui doivent être en classe une heure avant les élèves lorsque ceux-ci ont un horaire hebdomadaire di­minué. Une ombre peut-être dans ce paysage de lumière, celle provoquée par une certaine allergie à prendre connaissance

des informations et directives of­ficielles. Les «papiers» ont mau­vaise réputation, ont le sait. Ils n'en sont pas moins indispensa­bles à une action conduite, co­hérente, concertée, l'école ne pouvant pas être une simple ad­dition de classes qui agiraient en toute dépendance, sans sou­ci des coordinations horizonta­les, verticales, et autres.

Autre constatation sur laquelle il . y a lieu de porter l'attention: l'usage immodéré de fiches et de feuilles volantes, parfois mal classées par les élèves, et n'of­frant de ce fait plus aucune pos­sibilité de référence ultérieure.

On pourrait multiplier ici les cita­tions et remarques contenues

. dans les rapports des inspec­teurs. On se limitera cependant à ce qui vient d'être dit, l'essen­tiel étant exprimé et livré à l'at­tention des lecteurs dont on souhaite qu'ils soient nombreux et attentifs.

Département de l'instruction publique

Le chef du Service de l'enseignement primaire

et des écoles normales Anselme Pannatier

Liquidation totale du matériel du dépôt des ouvrages à l'aiguille ainsi que du secteur

activités créatrices manuelles.

Derniers jours 1 Prix imbattables.

Fin de liquidation: 31 octobre 1987.

RAPPORT des responsables langue 2

1. Moyens / Matériel

Les moyens méthodologiques mis en œuvre ont allègrement franchi le cap des dix années d'utilisation .

- Les magnétophones «Telex» un brin fatigués et technique­ment dépassés sont progres­sivement remplacés par des appareils plus actuels et plus performants .

- Les planches d'illustrations sont encore, dans la plupart des cas, en bon état.

- Les cassettes enregistrées ac­cusant une certaine usure sont de cas en cas rempla-

ANNÉE SCOLAIRE 1986-1987

cées par l'ODIS qui dispose des matrices d 'enregistre­ment. Le même office tient à disposition des chants enre­gistrés sur cassettes, des planches de phonétique et de pluriel (tirage à part).

Cette année a été plus particu­lièrement marquée par l'intro­duction des cahiers à l'usage des 5e et 6e classes primaires.

Le projet de cahier de 6e primai­re a été soumis à un professeur de l'enseignement secondaire du Haut-Valais qui a porté sur le document des annotations dont il a été tiré profit. Madame Ma­rion Rollet, titulaire d'une chaire à l'Université de Besançon, Fa-

cuité des Sciences humaines l'a également examiné et a écrit en­tre autre à ce sujet:

«L'idée de concevoir un manuel de travail pour les élèves me pa­raît une très bonne chose . Il est en effet important que l'appre­nant puisse travailler à son ryth­me à l'aide d'un manuel les points langagiers qui lui pose­raient encore problème.»

Les ouvrages 5P et 6P sont di­versement appréciés. Si celui de 6e bien imbriqué dans les nor­mes d'un programme est unani­ment bien accueilli, celui de 5e

par ses suggestions nombreu­ses et certaines exigences, sou-

Page 12: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

lève les objections de quelques maîtres insuffisamment prépa­rés .

Les tests 1987 ont provoqué quelques rares réactions négati­ves . Ces dernières mettent sou­vent en cause la forme écrite à laquelle ont recouru les auteurs . En vue de faciliter la transition vers le cycle d'orientation, des décisions avaient été prises vi­sant une introduction plus pré­coce et plus intensive de la gra­phie. Il nous semble incohérent de revenir aujourd'hui sur ces décisions.

Nous ne nous attarderons pas sur les nombreux témoignages de satisfaction recueillis , disant l'adaptation, la variété et l'origi­nalité de ces tests .

Ces tests ont cependant atteint leurs buts: tous ceux édictés au cours des précédentes années sont systématiquement repris dans les classes et fournissent matière à divers travaux et éva­luations.

Par le biais des aménagements précités et actuellement effec­tués,nous constatons que nous sommes pleinement entrés dans la fourchette des objectifs visés par les travaux du GRAP.

2. Constats / Considérations

Si notre attention est surtout re­tenue par quelques maîtres en manque d'intérêt et des enfants en difficulté, l'objectivité nous force, cependant, à reconnaître le très réel investissement des uns et l'important acquis des au­tres. A ce sujet les commentai­res et avis de nombreux maîtres du cycle d'orientation ont évo­lué. Ils prennent aujourd'hui en compte le bagage emporté du primaire. A ce niveau nos titulai ­res se sont sécurisés par la pra­tique et dominent maintenant mieux la matière à enseigner et les moyens de le faire . Cette ai­sance obtenue les rend capa­bles d'exploiter les situations langagières proposées par la méthode. L'on peut déplorer que nos enseignants , ayant pé­niblement ressenti la charge d'un premier recyclage de six semaines prélevées sur leur temps de vacances , ne soient que peu enclins à investir davan­tage dans leur formation. Le manque d'inscription aux cours que nous proposons le dit élo­quemment. Il est vrai que la lan­gue proposée n'est pas celle couramment utilisée chez nos compatriotes d'outre Raspille ou Sarine.

3. Vers demain ...

Pour avoir été souvent mis en cause, l'enseignement de l'alle­mand va son bonhomme de che- . min. Il est perçu diversement sui­vant les milieux, les époques ou les modes. Innovation nécessai- • re et bienvenue pour d'aucuns il est pour d'autres surcharge de programme. A l'instar des autres disciplines il connaît selon les maîtres et les lieux des fortunes diverses. Dans l'ensemble du pays il est dispensé correcte­ment, nous serions tentés de dire de mieux en mieux. Des ré­sultats patents nous permettent d'affirmer son opportunité, son utilité. Par l'effort soutenu dans tous les milieux concernés son impact et son efficacité s'affir­meront pour le rendre plus crédi­ble .

Les responsables langue 2

Monique Pannatier André Décai//et

Afin de favoriser une utilisation optimale du livret de calcul men­tal en usage dans les classes de 3e année depuis deux ans, un fascicule intitulé «Commentaires pour le maître» a été élaboré. Les compétences et l'expérien­ce de Jean-Pierre Nater et Jean­Daniel Roten ont permis la réali­sation de ce document à l'utilité pratique évidente.

En plus des commentaires des activités de l'élève, on y trouve une description des objectifs gé­néraux du calcul et de ceux spé­cifiques à chacune des quatre premières années primaires (ta­bleaux synoptiques). Une propo­sition de plan de cheminement en parallèle aux activités des ou­vrages romands de mathémati­que y figure également. Dans la

partie de l'ouvrage intitulée «Ap­proche méthodologique et di­dactique», la réflexion portant sur les attitudes à développer, les supports, les outils et l'as­pect «compréhension» des opé­rations mérite assurément une lecture attentive. Les propos qui y sont tenus ne se confinent d'ailleurs pas à la 3e année et peuvent s'appliquer aux degrés suivants.

Les enseignantes et ensei­gnants désireux de se procurer ce document voudront bien pas­ser commande, d'ici au 31 oc­tobre, auprès du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl 47, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6281. Le document leur parviendra gratuitement au cours du mois de novembre.

Yvan Mich/ig

COMMUNIQUÉ: HISTOIRE 3P

Suite à l'information donnée lors des présentations des moyens d'enseignement 4P, nous vous communiquons ce qui suit:

L'ouverture du mini-musée, annoncée pour octobre, est reportée à une date ultérieure pour des raisons indépendantes de notre volonté.

Par contre, des fiches de travail pour le musée gallo-romain de Martigny sont disponibles à l'ORDP - (tél. (027) 21 62 86).

Le groupe environnement

Page 13: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

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INFORMATION

ASSEMBLÉES DE DISTRICTS DE LA SPVAL

DISTRICTS

Monthey

Saint-Maurice Martigny

Entremont Conthey

Sion Hérens Sierre

Rappel

Le mois de novembre verra, comme par le passé, l'organisation des assemblées générales de districts du personnel enseignant. Ces assises régionales revêtent un caractère important et nous nous permettons, aujourd'hui déjà, de sensibiliser et d'informer les commissions scolaires et chaque collègue.

La participation de tous les enseignants se révèle être, pour les responsables de la SPVal, tant au niveau cantonal qu'à celui des districts, un appui essentiel et une reconnaissance légitime de leur travail. Cette participation, nous la souhaitons dynamique, démocra-tique et totale. .

Nous vous communiquons ci-dessous les premiers renseignements utiles qui sont en notre possession - dates, lieux, conférenciers et thèmes - en espérant que vous assisterez à de fructueux débats.

OATES ET LIEUX

14 novembre, Bouveret

21 novembre, Mex 14 novembre, Leytron

10 novembre, Sem brancher 21 novembre, Vétroz

18 novembre, Sion 21 novembre, Saint-Martin 21 novembre, Miège

CONFÉRENCIERS ET THÈMES

Dr Claude Godard Service médico-scolaire Géo Bétrisey Philippe Theytaz Appuis pédagogiques René-Pierre Bille Jacqueline Tornay La lecture chez l'enfant

Henri Métrailler Moyens audio-visuels

CONCORDIA SPVol

Nouvelle adresse: Caisse-maladie CONCORDIA - Agence SPVal - 1908 RIDDES.

Ligne téléphonique directe: tél. (027) 8631 29.

Permanence téléphonique: lundi, mardi, mercredi, jeudi, de 17 h 30 à 19 heures.

Nous vous invitons, afin d'éviter toute complication, à vous confor­mer à cette nouvelle organisation.

Un transfert de gérance implique toujours un temps d'adaptation.

La liquidation des cas en suspens suit sont cours et la discipline, la patience et... la politesse ne peuvent qu'améliorer et accélérer le processus.

Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

AimerieZ-voueE eneEe{5ner en Afrique ou

au Droche-Orient?

L'AFS Programmes Intercultu­rels, une organisation d'échan­ge de jeunes connue dans le monde entier, offre à de jeu­nes enseignants capables et flexibles des possibilités uni­ques d'enseigner dans un ca­dre inhabituel.

Nous vous offrons:

- une année d'enseignement au Ghana ou en Jordanie;

- un emploi fixe incorporé dans le système scolaire du pays d'accueil et assorti du salaire en vigueur dans le pays;

- un logement près de l'école avec possibilité de contact avec les familles du lieu;

- une sérieuse préparation avant le départ;

-la prise en charge de l'orga­nisation et des frais de voya­ge.

Nous vous demandons:

- une expérience d'au moins deux ans dans une école se­condaire ou un gymnase (de préférence sciences et lan­gues);

- de bonnes connaissances de l'anglais qui sera la langue d' enseignemen t dans les pays concernés;

- un esprit ouvert à des expé­riences inter culturelles tant dans la vie quotidienne que par rapport à l'enseigne­ment.

Durée du programme: d'août 1988 à juillet 1989.

Délai d'inscription: le 30 no­vembre 1987. 24

Pour de plus amples informa­tions adressez-vous à:

AFS PROGRAMMES INTER CULTURELS Rennweg 15 8001 Zurich Téléphone (0 1) 211 60 41.

• A SEP Association suisse

d'éducation physique à l'école

Cours centraux pour enseignants Hiver 1987

Catégorie B3

Cours centraux pour enseignants avec accent sur la formation et le perfectionnement des moniteurs J+S.

Cours N° 49, ski alpin: J+S CP; 19-20 décembre. Anzère. Direction: C. Vaucher.

Catégorie B4

Cours centraux pour les enseignants avec ac­cent sur le perfectionnement des MEP diplô­més.

Ski pour MEP dipl. CP J+S / CP IS. Du 16-19 dé­cembre. Saas Fee. Direction: R. Stocker.

Délai d'inscription: 1er novembre 1987.

Bulletin d'inscription

Inscription

Remarques:

Ces cours s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles. Les étudiants et candi­dats des divers instituts de formation peuvent être admis si le nombre de places est suffisant. Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non­enseignants, peuvent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attesta­tion des autorités scolaires qui les emploient.

Les cours traitent de matières ou de problèmes de gestion, d'intérêt fédéral ou régional, en rapport avec l'activité et la place correspondantes dans le domaine professionnel scolaire.

Après réception de l'inscription par le secrétariat il faut verser un droit d'inscription de Fr. 50.- sur le compte de chèque postal 40 - 5605 - 8 du Crédit suisse, Reinach BL, pour compte N° 4596-558644-30-1, ASEP, «Einschreibegebühren», après quoi l'inscription deviendra définitive.

Cours N° _ ___ _ Association suisse d'éducation physique à l'école Titre: _______________ _

Ne pas remplir!

Réception le:

Commission technique

Nom : _______________ __ Prénom: _______ ________ __

Rue : ______________________ ___ _

Domicile: ______________________ _ Canton: ____ ___ _

N° de tél.: ______________ _ N°AVS: _________________________ _

Profession: _______ ____ ___ _ Degré:

Attestation des autorités scolaires: Membre d'une association cantonale:

Oui 0 Non 0

Remarques: _ _ _________ _

Signature: _____________________ _

Adresse: Secrétariat ASEP, ETH-Zentrum, 8092 Zürich.

Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

Photo Bruno Clivaz

Jeux de simulation, jeux de rôles ... La pédagogie par le jeu se développe. Que faut-il en penser? Les avis diver­gent: mode? simple moyen «d'accrocher» des élèves démotivés? pédagogie impliquant l'être dans sa totali­té? approche répondant mieux à des objectifs portant sur des attitudes?

Une tendance actuelle?

L'attrait qu'exerce le jeu sur l'enfant n'est plus à démontrer. Ces dernières années cet inté­rêt a été largement exploité par les producteurs de jeux élec­troniques. Les catalogues de jouets comme les manifesta­tions destinées à un public jeu­ne regorgent de jeux éducatifs. Que cette sollicitation plaise ou non aux adultes, que les motivations soient commercia­les ou éducatives, force est de constater que les enfants y ré­pondent par un enthousiasme unanime.

Le développement des jeux pédagogiques ne se manifeste

cependant pas uniquement dans ce domaine. De très sé­rieux manuels de français, des dossiers d'histoire ou de ma­thématique proposent de nom­breuses activités ludiques. Même constat dans diverses formes d'animation: qu'il s'agisse de former des jeunes cadres d'entreprise aux techni­ques du management ou des travailleurs sociaux à la com­munication, le jeu pédagogi­que est de plus en plus utilisé.

Dans ce foisonnement, il nous paraît important de mettre en lumière les limites et les possi­bilités de l'instrument et de

ç

nous intéresser plus particuliè­rement aux perspectives de l'éducation au développement.

Jeu ou travail - ludisme ou effort?

pour beaucoup de parents et d'enseignants, l'effort imposé ou librement consenti est une valeur importante, essentielle­ment liée au travail. Il ya pour­tant longtemps que les pédago­gues nous ont montré que la dichotomie travail/jeu n'est pas pertinente si on se place du point de vue de l'enfant. D'ail­leurs, l'observation quotidien­ne nous le confirme:

Quel effort fournit cet enfant en construisant une belle tour de blocs? « Un gros travail », dira-t-il.

Par contre, ces deux enfants qui désherbent le jardin en ayant inventé un concours quelconque s'enthousiasme­ront pour ce «jeu amusant».

On ne saurait donc renoncer au jeu pédagogique, sous pré­texte qu'il ne stimulerait pas l'effort. Nos expériences nous montrent que, dans l'éducation au développement, l'approche par le jeu suscite en général une forte implication et des ef­forts soutenus.

Qu'est-ce qu'un jeu pédagogique? Un exemple: le jeu de la banane

Le jeu vise à faire comprendre les mécanismes du commerce international à partir de l'exem­ple de la banane. Les partici­pants sont répartis en sous­groupes de «producteurs», «propriétaires», «importateurs/ exportateurs» et «commer­çants».

Chaque sous-groupe prend connaissance des caractéristi­ques de sa situation et doit cher­cher à améliorer son bien-être.

Une séquence de jeu représente une année au cours de laquelle les différents acteurs doivent né­gocier pour commercialiser la

banane. Au cours du jeu des événements proches de la réali­té (par exemple surproduction, maladie des bananiers, concur­rence internationale) intervien­nent et modifient le déroule­ment du jeu.

Les lois impitoyables du marché international susciteront chez les participants diverses réac­tions et attitudes qu'il s'agira de mettre en lumière lors de l'éva­luation, qui fait partie intégrante du jeu. L'évaluation permettra également d'apporter des com­pléments d'information afin de mieux comprendre le fonction­nement du marché internatio­nal.

Jeux pédagogiques et éduca­tion au développement

Les objectifs de l'éducation au développement ont évol ué au

cours de ces vingt dernières an­nées. Schématiquement, on peut distinguer trois phases: a) Une phase caricative. 1/

s'agissait en premier lieu de faire comprendre la mi­sère du Tiers Monde et de susciter l'envie d'aider.

b) L'aide à elle seule ne suffi­sait pas à dépasser le sùus­développement; on a cherché à comprendre les causes multiples et com­plexes de celui-ci.

c) La compréhension des mé­canismes du sous-dévelop­pement nous renvoie plus ou moins directement à notre propre développe­ment. 1/ n'y a plus «un Nord développé» et «un Sud sous-développé», mais UN monde mal développé. Face au constat de notre implication, l'aide et l'ana-

Educatioh et Sehsibi/isatioh JEU DE SiMULATioN

Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

1

I l

1

1

lyse à elles seules ne suffi­sent plus. Il faut favoriser des attitudes, telles que le respect de la différence, la solidarité, la prise en com­pte des intérêts de l'autre.

On retrouve d'ailleurs cette préoccupation dans le plan d'études valaisan du cycle d'orientation, en géograph ie: « 1 ntéresser l'élève affective­ment au mode d'existence, aux conditions de vie d'autres com­munautés que la sienne et, par là, contribuer à une compré­hension toujours meilleure en­tre les peuples».

Le jeu pédagogique nous sem­ble un moyen approprié à une pédagogie axée vers l'acquisi­tion de connaissances et le dé­veloppement d'attitudes.

En effet, le jeu implique l'en­fant dans sa totalité et ne fait pas uniquement appel à ses ca­pacités intellectuelles. Dans le jeu de la banane, par exemple, les domaines suivants sont tou­chés:

Domaine intellectuel Les joueurs doivent être en me­sure de comprendre les carac­téristiques de leur situation et en tirer parti.

Domaine personnel Quelle meilleure école pour se connaître soi-même que d'être placé face à ses propres limites et forces dans des négocia­tions, des recherches de colla­boration, des conflits, ...

Domaine relationnel Les interactions entre les grou­pes d'acteurs aux intérêts tan­tôt divergents, tantôt conver­gents mettent bien en lumière les relations sociales.

Le jeu pédagogique, la pana­cée?

Ne nous leurons pas, le jeu pé­dagogique est exigeant. Mal maîtrisé par l'enseignant, mal accepté par l'élève, qui refuse « d'entrer dans le jeu», l'exerci­ce tourne vite à la singerie, où même l'aspect ludique dispa­raît. Il exige du maître une bon­ne maîtrise du thème et une

connaissance de base des tech­niques d'animation afin d'être en mesure d'exploiter les élé­ments que le jeu met en lumiè­re.

BAFA BAFA

... Jouons maintenant!

~ous .signalons ici quelques Jeux dignes d'intérêts dans le domaine de l'éducation au dé­veloppement.

Deux groupes de joueurs repré- saient de comprendre leurs sentent deux cultures différen- valeurs respectives (dès 14 ans, tes, échangent des visites et es- assez difficile à animer).

~I~I~I~I~

CINQ CRUZEIROS POUR LA FAMILLE CALDEIRA

Cinq cruzeiros, c'est le mini­mum vital pour une famille vi-

vant dans une favela brésilienne. Comment les trouver? Le jeu ré­vèle les aléas de cette enquête par les enfants des bidonvilles (dès 10 ans).

LE CHEPTEL DU MALI

Des éleveurs du Sahel partent vendre leurs bêtes au Sud. Ils ont le choix entre des marchés plus ou moins éloignés. Plus ils vont loin, plus ils peuvent ven­dre leurs bêtes à bon prix. Mais aussi plus ils prennent de ris­ques (bœufs mourant de faim et de soif ou perdant du poids). Dès 10 ans.

LE JEU DE L'ENTONNOIR

Le jeu dépeint la situation des pays pauvres qui ne parviennent pas à couvrir leurs besoins en céréa.'~s et sont obligés de s'ap­provIsIonner sur le marché mondial (dès 12 ans).

Pour aller plus loin ...

La .pédagogie par le jeu est suf­fisamment riche et complexe pour qu'un groupe d'anima­teurs aient décidé d'approfon­?ir le sujet en présentant, Jouant et analysant des jeux très divers.

(Les personnes intéressées peuvent s'adresser au Service Ecole Tiers Monde, chemin des Epinettes 1 D, 1007 Lausanne téléphone (021) 26 84 33, pou~ de plus amples renseigne­ments.

Service Ecole Tiers Monde

VIVRE EN AFRIQUE

De jolies images de membres de familles africaines à reconnaÎtre et à associer (dès 6 ans).

TlERS-MONDOPOLY

Vous êtes un paysan péruvien avec cinq parcelles de terre sur

lesquelles vous devez faire vivre votre famille. Les conditions cli­matiques, les lois du marché d~s. événements imprévisible; deC/deront en partie de votre avenir (dès 12 ans).

RencOntre "p édagoy1ea arumation par le jeu dans le domrune du IDaldéveloppement"

30-31 octohre à Lausanne

19B'f

Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

La montagne a été le lieu où nous avons conver­gé un instant - à flanc d'abîme et à fleur de mé­moire - dans la coïncidence de l'art, des mots: du relief et de la musique. Le dialogue qui s'est instauré grâce à la connais­sance préalable des œuvres, les toiles par le com­positeur et les auteurs puis la musique par le peintre et les auteurs, enfin les textes par le pein­tre et le compositeur, n'est jamais celui que l'on attend: plutôt un concert de voix où la part de fortuit s'estompe. Si la musique peut diriger le regard sur la toile, le mot aussitôt résiste et fait gouffre, non pour notre malheur mais pour notre éveil à une lumière différente, pour l'inimagina­ble. La montagne nous a ouverts à la simplicité des moyens d'expression, à leur variété, à leur beau­té, à leur ampleur également, ainsi le vent qui animera ces instruments et succédera aux pier­res, le vent qui fait songer à l'esprit.

Entre l'art et son lieu, un lien profond s'établit qui peut les confondre comme se confondent parfois le sujet et l'image, l'image et le souvenir. Rien n'est donc plus éloigné du jeu que ces cons­tructions, plus à l'opposé du décor, de l'effet, du prestige. Ce dialogue ne se réduit pas à un systè­me de compensation ou de hiérarchie des arts; seul le grain, plus ou moins concret et tactile, différencie les œuvres - la peinture du texte, le texte de la partition - et leur inflige par là même une temporalité propre. Luc Joly n'a essentielle­ment créé que des portraits, hommes-montagnes au regard de face et à la présence mouvante, des

AMONT

êtres qui, autrefois, auraient déplacé des monts et qui reviennent aujourd'hui parmi nous. La musi­que de Raphaël Brunner pressent ces hautes sta­tures et suit en quelque sorte leur marche ou bien la provoque. Les textes de Michel Butor déli-

1 vrent des visions de montagnes par registres, ex­plorées comme des constellations, des chaînes parallèles toujours diverses. Est-ce le rêve écrit d'une montagne ou le rêve d'une écriture que dé­ploient ces images de lieux privilégiés, ces monts des correspondances illimitées?

La construction musicale des textes sur la notion d'écho, qui apparaît explicitement dans le poème Tresse, promet en soi le déplacement vers les compositions, destinées à des instruments à vent et jouant pour la plupart sur la propagation d'un écho.

Si les tableaux se distinguent des textes par une différence de code, ils font cependant corps avec eux: l'image n'est qu'une mélodie du texte et une amplification de l'un des sens proposés pour sa vertu à délivrer précisément un secret, un sens nouveau; le dialogue alors se prolonge au point de modifier la donnée première, l'événement qui était à l'origine du texte.

Pour le reste, je crois que tous ces travaux, que nous voulons favorables aux coïncidences, ne vi­sent qu'à troubler un peu le temps, à défaut de pouvoir lui échapper.

L'œuvre s'érige comme une porte et prélude par­fois à une révélation.

Stéphane Marti

-LA SCIENCE APPELLE LES JEUNES ~======::1 OBSERVATOIRE CH-1290 SAUVERNY

; CONCOURS LA SCIENCE APPELLE LES JEUNES

140·000:- FRANCS DE PRIX 1

Présentez vos travaux de recherche en sciences techniques, programmation, etc ...

INSCRIPTION ET DOCUMENTATION GRATUITE AU N° (022) 552611.

Vous pouvez présenter un travail personnel ou de groupe (classe).

DÉLAI D'INSCRIPTION: FIN OCTOBRE~

RENCONTRE CONCURRENTS ET EXPERTS: FIN NOVEMBRE.

CONCOURS NATIONAL: MARS 1988.

Les jeunes sont conseillés pour améliorer leur travail; Madame Janine Digout,

Conférence des Associations suisses d'enseignants, rue Saint-Guérin 30, 1950 Sion,

responsable cantonale est à disposition pour mieux faire connaître notre action

auprès des jeunes.

Page 18: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

27es

Rencontres Jeunesse et Economie

Vendredi 6 et samedi matin 7 novembre 1987 Grand Hôtel « Les Rasses » Sainte-Croix/Les Rasses

L'AVENIR DE LA COMMUNICATION

Document SPR

1. Thème: «L'AVENIR DE LA COMMUNICATION: Quels moyens pour quelles fins?»

De tous temps, l'homme communique, par le geste et la parole, en se déplaçant après l'invention de la roue et plus tard celle du moteur à explosion, et par l'imprimé, enfin, par le téléphone, la radio et la télévision . Aujourd'hui , la nouveauté consiste dans le couplage entre les télécommunications et l'informatique. Sans endurer les pertes de temps et les fatigues du déplacement, l'homme est sur le point d 'avoir directement accès à des données stockées en n'importe quel point du globe et d'échanger en mode conversationnel ses informations orales, écrites, dessinées avec d 'autres hommes ou des systèmes situés au loin .

Le but des 27e Rencontres Jeunesse et Economie est de faire le point avec des professionnels de la communication et des politi­ciens de premier plan sur les enjeux économiques et culturels de ces développements. Ce séminaire s 'inscrit ainsi en partie dans les perspectives ouvertes par le 36e Congrès de la Société pédagogique romande consacré au thème «Education et technologies nouvelles» (mai 1987).

• 2. PROGRAMME

Vendredi 6 novembre 1987

Dès 09 h 00

09 h 50

10 h 00

11 h 45 14 h 00

14 h 45

15 h 30 - 17 h 30

Dès 19 h 00

Samedi 7 novembre 1987

08 h 30

10 h 00

10 h 30

11 h 30 au plus tard

Accueil (café , croissants) .

Ouverture du séminaire par M. A. - G. Leresche, président ad inté­rim de la Commission Jeunesse et Economie. - «Mythes et réalités de la communication du futur» , par M. Abra­

ham A. Moles, directeur de l'Institut de psychologie sociale des communications de Strasbourg.

- «L'information en tant que bien économique» par M. Claude Gisi­ger, journaliste et logicien, conseiller en médias, responsable des banques de données à l'Agence télégraphique suisse (ATS) , à Berne.

- «La Suisse, les médias et le grand marché européen de 1992», par M. Guy-Olivier Segond, conseiller administratif de la ville de Genève, chargé des affaires sociales, des écoles et des parcs , président de la Commission fédérale de la Jeunesse.

- «Le phénomène Minitel et vidéotexte: tendances et développe­ments futurs», par Mme Claire Ancelin, membre du Service de la prospective et des études économiques de la Direction générale des télécommunications (DGT) , à Paris. Discussion et questions.

Apéritif et repas en commun . - «Etat et avenir de la technique ; marchés potentiels», par M. Mau­

rice Jacot, directeur général de la société Câbles Cortaillod S.A. énergie et télécommunications, à Cortaillod . «La riposte de l'écrit dans la communication moderne», par M. Jacques Pilet, rédacteur en chef du journall'Hebdo, à Lausanne.

- Discussion et questions.

Pause.

Travaux de groupes et discussions animés par les conférenciers du jour.

Apéritif et repas en commun .

- «Village mondial ou Tour de Babel}) , par M. Pierre-Gérard Fontolliet, professeur et directeur du Labora­toire de télécommunications à l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL), à Lausanne.

- «Détenir l'information, est-ce détenir le pouvoir?}) , par M. Ernest Weibel, politologue, professeur à la Faculté de droit et de scien­ces économiques de l'université de Neuchâtel.

- «Education et communication» , par M. Robert Gerbex, délégué à la coordination scolaire romande, à Lausanne.

- «Anciens et nouveaux médias: enjeux économiques» par M. Jean-Claude Nicole, administrateur-délégué du groupe Sonor S.A., éditeur du journal «La Suisse», à Genève.

Pause-café.

Table ronde avec la participation des conférenciers ; discussion et question .

Clôture du séminaire.

~nimation des débats et de la table ronde: M. Daniel C. Gerber, MBA, professeur de sciences economiques , d 'informatique et de droit au Lycée cantonal de Porrentruy, président de la Commission du rapport «Education et technologies nouvelles» présenté au 36e Congrès SPR en mai 1987.

Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

Vos diplômes d'affaires américains (MBA-BBA) se gagnent à l'European University de Montreux ou de Genève, comme sur les campus des Etats-Unis. L'Europe de demain met en place ses structures. Vous qui avez choisi de défendre une brillante carrière dans les affaires, rejoignez les «Gareer Builders» d'une business school qui prépare et santionne notamment:

-le BBA (Bachelor of Business Administration), niveau licence en gestion d'entreprise, cycle de 8 x 13 semaines

-le MBA Master of Business Administration), niveau maîtrise en gestion d'entre-prise, cycle de 4 x 10 semaines

Pédagogie et méthodes éprouvées aux USA, enseignants praticiens, équipement de pointe, cas pratiques

Cours de management, communication, relations publiques, marketing, gestion financière, international business. Equivalence des diplômes européens et américains.

Début de la prochaine session: 1 er février 1988

Informations et inscriptions: European University Prof. Dirk Craen, Doyen Grand-Rue 42, CH-1820 Montreux tél. (021) 631167

iCtl' ~~ ~ ">C"'LP.~ r.,'.P,

~ r~c::e'éf?,

,EurOpean university The Gareer Builders

Montreux, Genève, Sion

BULLETIN D'INSCRIPTION - - - - - - - - - - - - - - - -

27e5 RENCONTRES «JEUNESSE ET ÉCONOMIE» 6 et 7 novembre 1987, Grand Hôtel «Les Rasses» sur Sainte­

Croix

Nom, prénom: ____________________________________ __

Ecole, entreprise ou fonction:

Ad resse complète: _______________________________ _

Tél. privé: _____ _ Tél. professionnel: __________ _

Je réserve un lit, en pension complète (nuit du 6 au 7 novembre, deux repas et petit déjeuner) au prix de Fr. 75.-: oui / non * (Attention: il n'est pas possible en cas de forte participation de ga­rantir à chacun une chambre à un lit!)

Je me déplace en voiture* / Je me déplace par le train qui arrive à Sainte-Croix à 9 h 17*

Date: ________ _ Signature: ________ _

* Biffer ce qui ne convient pas .

A retourner à: Société Jeunesse et Economie Secrétariat pour la Suisse romande Chemin des Allinges 2 1006 LAUSANNE

-A Dour pr%nser /a

FETE DE LA CULTUQE VALAI8ANNE (Cf. Ecole valaisanne de septembre 1987)

L'Association valaisanne des écrivains renouvelle l'offre faite au printemps 1987, aux directeurs des écoles secondaires du premier degré et du deuxième degré

du canton du Valais.

Dans le but de promouvoir notre littérature et de créer entre la jeunesse et les écrivains de ce pays des liens plus vivants, l'AVE, qui fête ses vingt ans cet­te année, se propose de mettre sur pied, dans le courant de l'an­née scolaire 1987-1988, un cycle de lectures-rencontres en milieu scolaire, rencontres qui donne­raient aux uns et aux autres l'oc­casion de se connaître et d'en­gager un dialogue que beaucoup souhaiteraient sans trouver l'occasion de l'ouvrir.

Pour ce faire, notre association a besoin de connaître votre senti­ment face à son projet et de savoir si vous seriez intéressé par la venue de l'un ou l'autre de nos membres dans votre établis­sement.

Pratiquement, les rencontres pourraient se dérouler de la ma­nière suivante, mais il va de soi que nous restons ouvert à toute autre proposition,

1. Les maîtres de classe sont in­formés, par la présente, de la possibilité qui leur est offerte . Ils choisissent, dans la liste ci­après, lequel de nos membres

LES DEUX DUFOND

disponibles ils souhaitent ren­contrer et ils prennent eux­mêmes directement contact avec l'écrivain en question pour fixer l'heure et le jour, ceci afin de réduire au minimum les dé­marches et les formalités, tou­jours fastidieuses.

2. Les établissements qui dis­posent de locaux adéquats pourraient grouper plusieurs classes ou, parmi les classes, les élèves qui souhaitent rencon­trer un écrivain.

3. Les rencontres pourraient être d'une durée variable, selon l'intérêt suscité de part et d'au­tre, la base idéale à prévoir res­tant deux à trois heures de cours, avec une récréation de quelques minutes.

4. Afin de sensibiliser les élèves et de leur permettre de tirer un profit maximum, il serait souhai-. table que quelque temps à l'avance, l'établissement organi­se une exposition des œuvres de l'auteur invité, œuvres mises à la disposition par ce dernier.

5. En ce qui concerne la rétribu­tion de ces lectures, les écri­vains ne formulent aucune exi-

QLK: LA SRJ­OC CONS€QùE:NC'C 0' ON t1oMf:NT D'gGAReHENT,

QueLlf:. \-tOR~'

gence. Leur cachet est laissé à l'appréciation des directeurs, se­lon les possibilités ou moyens dont dispose chaque étabisse­ment.

Association valaisanne des écrivains

Liste des écrivains disponi­bles pour une rencontre

Germain Clavien , 1962 Pont -de-la-Morge Téléphone (027) 36 20 25.

Guy Curdy, case postale 157, 4008 Bâle Téléphone (061) 35 7482.

Roselyne Kbnig, 1961 Grimisuat Téléphone (027) 38 10 43.

Dany Revaz, rue des Semailles, 1963 Vétroz Téléphone (027) 3641 31.

Isenmann Steiner, 3965 Chippis Téléphone (027) 559957.

Monique Tornay, Gravelone 75, 1950 Sion Téléphone (027) 22 50 58.

Gaby Zryd, avenue de la gare 10, 1920 Martigny Téléphone (026) 2 26 77.

Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

buiten/ander in Zwitzerland

bill strang u Sva}carskOl

esferinSvizra

étranger en suisse

Î.wiçre 'de yaballcilik

biti strang u Svajcarsk~i

trange1ro na sviça ser es

idegenként Svâjcb4n

iAoiçre 'de Yllbancilik ex Iron je ru el/ SIIfi,a

straniero in Svizzera

CONCOURS Partout en Europe, on sent monter xénophobie et racisme (déclaration du Parlement eu­ropéen, juin 1986). En Suisse aussi. Le Conseil fédéral s'en est d'ailleurs inquiété (déclara­tion d'octobre 1986).

Plus d'un million d'étrangers vi­vent en Suisse, soit le 14,6 °10 de la population résidente. Ils partagent notre vie, diversifient notre culture et rendent un ser­vice appréciable à notre éco­nomie. La cohabitation entre Suisses et étrangers ne va cer­tes pas toujours sans problème. Racisme, haine face à l'étranger

36

rendent la vie en commun en­core plus difficile.

1 ntéressée par cette probléma­tique, la Commission fédérale pour la jeunesse a mis en place un groupe de travail chargé d'étudier la question, Com­ment les jeunes vivent-ils cette situation? Par exemple, les jeu­nes Italiens de la deuxième gé­nération qui désirent (à plus de 90 °10) quitter la Suisse (selon une enquête récente)? Ou leurs compagnons de classe? Ou les jeunes Espagnols en Suisse? Ou les jeunes Yougos­laves, Turcs, Tamouls?

La Commission fédérale pour la jeunesse a pour mission d'ob­server la situation des jeunes en Suisse. Elle désire mieux connaître l'avis des jeunes, et mieux, faire connaître cet avis. Elle tente aussi de stimuler ré­flexions et discussions au sein de la jeunesse.

Pour atteindre ce but, la Com­mission fédérale pour la jeu­nesse a décidé, pour la premiè­re fois, d'organiser un concours artistique. Cela devrait donner aux jeunes l'occasion de s'exprimer de manière créative. Pour une fois, les jeunes ne se-

-

LES DEUX DUFOND

\-JO~, LfS ~ATW3 er Moi 1 Cf, Ntsr PLUS Possi­lJLe! AÙJOùIZD'HUi JE:

ÜiO~OCiif

ront pas l'objet d'une étude, mais exprimeront eux-mêmes leur avis.

Le concours a pour titre: « Etranger en Suisse». Pour trai­ter ce thème, les jeunes peu­vent utiliser:

- l'expression écrite (poésies, textes divers, etc.);

- les arts graphiques (peintu­res, gravures, etc.);

- l'expression audio-visuelle (vidéos, films, émissions ra­dio, etc.).

Le concours est ouvert à tous les jeunes (Suisses ou non) âgés de 16-25 ans. De la documen­tation sur ce concours va être envoyée ces prochains jours aux écoles professionnelles, aux gymnases et aux centres de jeunesse de toute la Suisse. On peut aussi obtenir directement cette documentation auprès du secrétariat du concours, soit chez B. Zurkinden, Lorraines­trasse 74, 3014 Berne.

VA PAsto S"I lU RATES UNe ÉTAPe ,Tu cs PŒW fbuR LA suiT€. Ceux Qoi ONT COt\\çLJ L~ f'ROGRAM Mf t:N C+JT tA"IT UNe PROGRCSC;iON LOGioùt l

Les épreuves doivent être remi­ses d'ici le 31 décembre 1987. Un jury, composé d'artistes, de personnalités de la vie publi­que et de membres de la Com­mission fédérale pour la jeu­nesse jugera les œuvres. Les six meilleurs travaux seront pri­més: leurs auteurs seront invi­tés à aller visiter ensemble, à l'étranger, un projet suisse d'ai­de au développement, et ceci pendant une semaine.

Les œuvres des participants se­ront montrées au public lors d'une exposition, organisée à la fin du concours.

D'ores et déjà, la Commission fédérale pour la jeunesse re­mercie la presse de faire connaître ce concours et de permettre ainsi une large parti­cipation des jeunes.

}ürg Caflisch (Trad. J.-P. Tabin)

Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

1

.1

Petit Ogre (Ecole des loisirs) est un bambin éternellement affa­mé qui ira jusqu'à dévorer la grosse bête noire, terreur des enfants pas sages. Drôle et sans autre prétention que celle de déculpabiliser les gourmands! Comme épongés au papier bu­vard, les dessins de Pit le petit pingouin (Nord-Sud) adoucis­sent les terres glaciales du Grand Nord; le jeune héros fait ses premiers pas dans une dou­ceur bleutée. Le texte montre peu d'originalité mais les illus­trations valent le coup d'œil. Celles du Voyage de Plume (Nord-Sud) et Les Cigognes ro­ses (Nord-Sud) sont également superbes. Dommage, encore une fois, que la qualité de l'his­toire n'égale pas celle des ima­ges.

NATURE Bibliothèque de l'enseignant

« Tous les champignong sont co­mestibles ... au moins unefois!» U ne phrase qui donne le ton au livre Les Champignons et leur empire de Jean Trarieux (Edi­tions Artra 86). Il ne s'agit pas d'une banale liste exhaustive permettant de reconnaître les bons des mauvais. L'auteur aime écrire. Par le truchement des champignons, il se prend au jeu des légendes et des anecdo­tes qui entourent la girolle, la truffe, l'amanite. Il apporte le piquant à l'aimable coprin che­velu, le succès des protéines de la pâle pleurote, les secrètes vengeances des lactaires ou les em poisonnemen ts spectaculai­res de la chanterelle de l'olivier. Roman rose ou roman noir des

champignons, sa lecture a la lé­gèreté des contes de fées et la consistance des documentaires sérieux.

On découvre aujourd'hui la ri­chesse de la botanique. Quand viendra le temps de la renais­sance des vertus curatives ou assassines des champignons?

Le guide de L'Educateur natu­re. Philippe Vaquette. Editions le Souffle d'Or (de 5 à 12 ans).

Avant d'entrer pratiquement dans les 43 jeux d'éveil senso­riel proposés dans ce livre, l'au­teur apporte une longue ré­flexion sur l'avenir de la Terre et l'éducation de notre cons­cience face à l'environnement. L'ouvrage s'adresse à tous, quels que soient les moyens et les connaissances dont ils dis­posent.

Les différentes approches prati­ques indiquent l'âge, le niveau de compétence des joueurs et le temps de préparation. Des exer­cices qui passent aussi bien par l'odorat que par le goût ou l'ouïe. Ces 43 jeux renouvellent les expériences des enfants au­près de la nature en y ajoutant l'originalité et la simplicité.

E. Sola

COURS 1988

Durant l'année scolaire 1987-1988, les MAV de l'DRDP vous proposent plu­sieurs cours de formation:

- Cours vidéo 1 - Cours fondu-enchaîné - Cours vidéo 2 - Cours photo - Cours vidéo 3/4" - Cours repro.

Vous trouverez, ci-après, les renseignements et les bulletins d'inscription relatifs aux cours de 1987.

En ce qui concerne les cours de 1988, une information paraîtra dans l'Ecole valaisanne de janvier.

Date des cours:

Cours repro: reproduction de photos, dias, affiches, dessins ... - me 3.2.88.

Cours photo: développement NB en laboratoire. - me 10.2.88 - me 24.2.88.

Cours fondu-enchaîné: réalisation d'un montage audio-visuel avec un sys­tème fondu-enchaîné. - me 16.3.88 - me 13.4.88 - me 20.4.88.

Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

INITIATION À LA VIDÉO PRATIQUE

- Historique - principes d'enregistrement - systèmes -avenir '

- Câblages - enregistrement d'émissions - prises de vues intérieures et extérieures

- Interview - cadrages - mouvements de caméra

Durée: 2 x 1 h 30 Lieu: ORDP, Sion Participants: 6 Dates: me 4.11 .87

me 11.11.87

Délai d'inscription: 23.10.87

x -BULLETIN D'INSCRIPTION

de 14 h 00 à 15 h 30 de 14 h 00 à 15 h 30

à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Cours vidéo 1: ______ ____ _ _ ________ _ __ _

Nom: ___________ _ Prénom: ___ ____ _ _ __ _

Adresse exacte: --- - - ------------ -------

N° postal: ___ _ Domicile: _________________ _

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins .

LE MONTAGE VIDÉO

- Scénarii - montage - assemblage - titrage - insertion -audio dub

Durée: Lieu: Participants: Dates:

Délai d'inscription:

2x2h ORDP, Sion 6 me 18.11.87 me 25.11.87

23.10.87

de 14 h 00 à 16 h 00 de 14 h 00 à 16 h 00

x- ----- --- ---- ---- -- --- ----- --- --- --BULLETIN D'INSCRIPTION

à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Cours vidéo 2: _ ________________ _ _____ _

Nom: _______ _ _ __ _ Prénom: ____ ______ _ _

Adresse exacte: _ _ _ _ ______________ _____ _

N° postal: ___ _ Domicile: _ ____ _________ _ _ _ _

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.

Page 23: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

VIDÉO 3/4"

- Tournage - montage - Inserts - audio dub - titrage

Durée: Lieu: Participants: Dates:

Délai d'inscription: Conditions:

2 x 1 h 30 ORDP, Sion 3 me 2.12.87 me 9.12.87

13.11.87 connaître la vidéo 1/2"

de 14 h 00 à 15 h 30 de 14 h 00 à 15 h 30

~- ----------------------------------

BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Nom: ________________________ __ Prénom: ________________________ ___

Adresseexacte:------------------------------------______________ __

N° postal: ______ _ Domicile: ______________________________________ _

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.

MAIS OÙ FAIRE DE L'ENVIRONNEMENT?

Contact avec le vécu, découverte du milieu proche, observation du monde familier, utilisation des sens ... tels étaient les princi­pes rabâchés dans les séances de recyclage en environnement. Pas de quoi faire un plat, du moins en ville, pour la simple et mauvaise raison que nos témé­raires explorations s'arrêtent vite aux espaces bitumés, aux gazons tondus, aux haies artifi­cielles, à un univers aussi asepti­sé, insipide et stérile qu'une ex­position de meubles. Pourtant, les arbres aux noms géographi­ques quifardent nos cours d'éco­le, l'acacia de Constantinople, l'alisier de l'Himalaya, le chêne de Hongrie ou le noisetier de Byzance pourraient nous faire entrevoir un monde peuplé d'oi­seaux, de mousses, d'insectes et de lichens. Rien du tout! Le pied des arbres est aussi vivant qu'un linoléum; la stupide ver­dure avoisinante, bichonnée par de bruyantes tondeuses, chasse les pâquerettes, les véroniques et les bugles avec autant d'achar­nement que si elles étaient véné-

neuses; quant aux thuyas, ils traînent leur mortel ennui à tra­vers toutes les saisons, offrent le gîte à peu de bêtes et méprisent les plantes roturières comme le chardon, le trèfle ou le plantain qui charment pourtant des syr­ph ides, des bourdons, des abeil­les.

La solution est pourtant facile: il suffit de recréer, sans grand frais, ni grand travail, quelques milieux de vie et de préférer aux plantes ornementales des jar­dins et aménagements publics, les espèces animales et végétales autochtones: une prairie fleurie est habitée par de nombreux in­sectes mais encore par des oi­seaux, des lézards ou des héris­sons; surfaces de jardins et talus routiers se prêtent parfaitement à cette réalisation. La haie est un refuge pour les herbes sauva­ges, les champignons, les fauvet­tes et de petits mammifères; au­bépine, cornouiller, sureau, chèvrefeuille la composent en un enchevêtrement foisonnant et secret. Un verger, pourquoi

pas? Il abrite de nombreux oi­seaux nicheurs actuellement en voie de disparition. D'autres mi­lieux sont à préserver ou à re­créer pour la richesse de leurs espèces: un vieux mur, des ber­ges de ruisseaux, un étang ...

Pour que les enfants aient enco­re quelques jardins sauvages à découvrir et aussi parce que c'est une façon de compenser l'appauvrissement quotidien de notre faune et de notre flore, nous pourrions tenter de convaincre jardiniers et concier­ges de nous laisser aménager des milieux naturels aux envi­rons de nos écoles.

Pour ceux d'entre vous que cette proposition séduirait, nous avons à votre diposition spécia­listes et documents. Faites-nous signe! .

Jocelyne Gagliardi ORDP

Gravelone 5 - Sion Tél. (027) 21 6286

Page 24: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

Chelnin du Verger

Le verger à haute tige fut long­temps un élément caractéristique de notre paysage rural. Le verger traditionnel permet la double uti­lisation du sol: production de fruits et d'herbage. Il permet aussi l'intégration harmonieuse des maisons dans le paysage. Milieu semi-naturel, le verger abrite aussi une faune riche et variée: 35 oiseaux nicheurs ont été dénom­brés dans ce milieu, parmi les­quels 10 espèces en dépendent absolument.

Aujourd'hui, le verger à haute tige risque de disparaître. Depuis 1950, 15 millions d'arbres frui­tiers ont été abattus en Suisse, soit deux tiers des vergers originaux. A leur place se sont dressés des nouveaux quartiers résidentiels ou des vergers à basse tige. Avec cette disparition, c'est non seule­ment une partie de notre patri­moine, mais aussi toute une faune qui est menacée.

Arbres à louer Pour sauver les vergers de la plaine d'Ajoie, et avec eux une des dernières populations de chouettes chevêches de Suisse, Michel Juillard a lancé une série d'actions de parrainage d'arbres fruitiers de sa région. L'idée est a'adopter ou de louer des arbres fruitiers chez les agricul-

~~~~~rite n;~~~af~~~o~~u~~mlesla d:aii;~,cd~~:r p!~e~~i~~ contre le bétail et, dans le cas où les arbres sont loués, de la cueillette. Grâce à son initiative et à ses contacts avec les agriculteurs locaux, un nouvel intérêt pour le verger traditionnel est né. Aujourd'hui, on replante autour des fermes d'Ajoie, des sociétés d'arboriculture locale se sont spontanément créées, et certaines communes ont placé leurs vergers en zone protégée.

En parallèle, la Société des sciences naturelles du pays de Porrentruy a organisé depuis 1979 la subvention de la plantation de plus de 800 jeunes arbres fruitiers à haute tige.

Un recensement fait par le biais d'une exposition de fruits d'automne a donné J'lus de cent variétes en Ajoie. Pour préserver les variétes rares, un arboretum est en création à Porrentruy et à Saint-Ursanne.

Quelques adresses

Cours de taille:

VD

JU

VS

NE

FR

Société de pommologie, P.-A. Loup, 1349 Pompaples, tél. (021) 876421, mt. 303

Centre romand d'éducation à l'environne­ment, av. de l'Hippodrome, 1400 Yverdon, tél. (024) 21 4476

~ri(06~)é 66°~ol~ge jurassienne,

Station cantonale d'arboriculture, tél. (027) 36 20 03

Station cantonale d'arboriculture, tél. (038) 5321 12 (M. Berthuchoz)

Station cantonale d'arboriculture, tél. (037) 82 Il 61 (M. Steiger)

Pépiniéristes:

VD KHifiger, Renens, tél. (021) 342020

BE Walti, Tauffelen, tél. (032) 86 1329

Conseils:

M. Juillard, Miécourt, tél. (066) 72 22 02

R . Corbaz, Changins, tél. (022) 61 54 51

P.-A. Loup, Pompaples, tél. (021) 876421, prof.; 877534, privé.

B. Messerli, Genève, tél. (022) 36 66 17

Page 25: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

Sauver le verger par la plantation et l'entretien

Régénérer et entretenir les vergers existants Remplacer les arbres morts par de jeunes arbres à haute tige (mais garder toujours quelques vieux arbres comme refuge pour la faune) .

Protéger les jeunes arbres du bétail.

Tailler les arbres régulièrement. Des cours de taille sont offerts en hiver aux stations cantonales d'arboriculture.

Planter des nouveaux vergers à haute tige

Sur les terrains communaux,

~ea~~nFesd~~~~e:rà~~'les, dans les jardins, autour des fermes.

Choisir des variétés locales ou anciennes à haute tige. Renseignez-vous chez les pépiniéristes mentionnés en page 4.

Quelques variétés locales de pommes

VD Reinette de Ferlens

FR Douce de Lutdorf

VS La valaisanne La charnavelle

GE Reinette de Courtay

Quelques variétés anciennes

NE Belle de Vaux Carré de Chézard

JU

~~~~; ~,t~ange

Gravenstein, Jacques le Bel, Rose de Berne, Belle de Boskoop, Reine des reinettes, Ontario, Reinette du Canada, Pomme cloche.

La plupart des variétés anciennes peuvent s'acheter sur catalogue. Pour les variétés ~~~i~~ê' Jêlsï~é~~res, il faut acheter un porte-greffe (M 9) et greffer en écusson la

L'aménagement du territoire

-- Chercher à inclure les vergers en zone protégée.

- Planifier les zones à bâtir de façon qu'une partie au moins des vergers soit conservée.

- Conserver un maximum d'arbres entre les maisons .

Former des sociétés d'arboriculture régionales pour:

- recenser les vergers et variétés fruitières de votre région;

- organiser des cours de taille;

- organiser des plantations;

- apporter votre soutien aux agriculteurs (créer une liste d'agriculteurs ouverts à la cueillette/vente);

- créer un marché local pour fruits de tionnels.

Parrainage d'arbres fruitiers pour:

La consommation

- Acheter à la ferme ou, mieux, participer à la récolte.

- ~s~nger des fruits de saison. Eviter les fruits impor-

- Utiliser les fruits d'arbres à haute tige pour la consommation immédiate.

Qui sont-ils?

Dans ce verger extraordinaire se trouvent neuf espèces d'oiseaux et une de mammifère.

Les reconnaissez-vous?

l:l :ln:llq :l~UBS~W ':lqO~A:l 0 :ln:lnoqo 'SU!pJBf S:l~s~::l~~J -WIJ~ ':lssnoJ :ll~l ~ :lqo~!J~-:l!d 'J:l!llwJnOj 100JOl ':l:l!OSBj :lddnq 'lJ:lA-o!d 'ouBlq lUOJj ~ :ln:lnb-:l~noJ ':lqopa~ O!d

Page 26: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

• ACTIVITÉS CRÉATRICES SUR TEXTILES (ACT) EN 5P

Tête géante ou animal fantastique

Matériel

- Pull ou collant usagés; - ouate acrylique; - laine (épaisse de préférence)

avec aiguilles à tricoter et cro­chet assortis (N° S environ);

- nécessaire pour coudre et broder;

- accessoires: feutrine, perles, grelots, boutons , etc.

Elève de 5P à FuI/y, classe de Marie-Andrée Tenthorey

Techniques

- En priorité, techniques du tricot et du crochet prévues en SP;

- autres techniques au choix: pompons, cordons, franges, glands, pose de perles et de boutons, broderie et couture, etc.

Démarche

- Récupérer un vieux pull ou un collant usagés; - en étudier la forme, la grandeur, les possibilités

de création originale qu'il suggère; - peindre le projet, à la gouache, grandeur natu­

re;

Elève de 5P à Trois torren ts, classe de Antoinette Bel/on

Page 27: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

- déterminer les éléments à tri­coter, à crocheter;

- bourrer le pull ou le collant avec de l'ouate acrylique; nouer, froncer ou coudre les extrémités ; ,,(..

- broder ou coudre les élé- {~ ments tricotés et crochetés; les mettre en valeur par des «cernes» de couleur contras-tante.

Remarque Les yeux! Composés d'au moins trois étages superposés, ils peu­vent être immenses et occu­per une grande surface du vi­sage, des joues en particulier.

Marie-Andrée Tenthorey-Granges et Ginette Gex-Bruchez, Fully

• EN 3P

La chenille

Utilisez un bas ou une manche de pull.

Tricoter au point mousse des pattes, un bonnet, une cravate ou autre .. .

Former les anneaux de la chenil­le en nouant des chaînettes au crochet.

Marie-Andrée Tenthorey-Granges

Projet peint à la gouache, 3P

Projet peint à la gouache, 3P

Page 28: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

LIVRES

Articles de revues

Art

Français -Littérature -Théâtre

Lecture suivie LS 4-6 ans

Géographie

Histoire

ORDP SION - SECTEUR DE LA DOCUMENTATION

Nouvelles acquisitions

- Célestin Freinet (1896-1966),20 ans plus tard, dans L'Educateur Documents, N° ' 190-191, mars 1987 (rayon pédagogie 6) .

- Numéro spécial : L'Evaluation, dans Cahiers pédagogiques, N° 256, septembre 1987.

- Le Grand Alpha de la peinture: La Renaissance, Lausanne, Ed. Grammont, 1986.

- Le Grand Alpha de la peinture : Le Baroque, Lausanne, Ed. Grammont, 1986.

- BOUCHET, COHEN, Corbu comme Le Corbusier, Genève, Ed. Joie de lire, 1987, 32 p. ill. Coll. «Connus, méconnus ».

- BJORK, ANDERSON, Le jardin de Monet, Tournai, Casterman, 1987, 53 p. ill .

- DEDEREN, MOINS, Ça bouge .. . jeux optiques et films d'anima­tion, Tournai, Castermann, 1987, 48 p . ill .

- CLAVIEN Germain, Les promises de Napoléon, comédie, Pont­de-la-Morge, La Douraine, 1987, 115 p .

- POLITZER, Robinson Crusoé, mes carnets de croquis, Paris, Gallimard, 1987, 78 p. ill.

- MC CULLAGH, Rue du dragon: l'œuf du dragon, Paris , Bordas, 1987, 44 p . ill.

- MC CULLAGH, Rue du dragon : Jérémie Souris et Monsieur 7bu­ron, Paris, Bordas, 1981, 44 p. ill. Club de lecture 1er niveau.

- WENSEL, PARRAMON, L'automne, Paris, Bordas, 1985, 27 p. ill. «Bibliothèque des Benjamins».

- RAY, PIERRE, Dans mon petit lit, Paris, Bordas, 1987, 29 p. ill. «Bibliothèque des Benjamins».

- RIDPATH Ian, Etoiles et planètes, Paris, Edilig Jeunesse , -1984, 64 p . ill. «Poche-Encyclopédie».

- NICOD Frédy, Education civique : La Confédération suisse livre du maître + livre de l'élève, Lausanne, DIPC/Fournitures et éditions scolaires VD, 1987.

- Les franchises de Genève, Genève, DIP/CDP, 1987.

- HUDELOT, La longue marche vers la Chine moderne, Paris, Gallimard Histoire, 1986, 176 p. ill. «Découvertes Gallimard Histoire ».

Sciences

- BOMBARDE, Le long voyage des Barbares, Paris, Gallimard, 1987, 31 p . ill. «Découverte Benjamin».

- FISCHER-NAGEL, Les cigognes, Bruxelles / Paris / Montréal, De Boeck / Gamma / Ecole active, 1987, 37 p . ill .

- FISCHER-NAGEL, Les souris, Bruxelles / Paris / Montréal, De Boeck / Gamma / Ecole active, 1987, 37 p. ill .

- HANSEN, Les oies, Bruxelles / Paris / Montréal, De Boeck / Gamma / Ecole active , 1987, 37 p . ill .

- COHAT, Vie et mort des baleines, Paris, Gallimard, 1986, 224 p. ill . «Découvertes Gallimard Aventures ».

- FONTANEL, Chasseurs aux pattes de velours, les félins, Paris, Gallimard, 1987, 33 p. ill . «Découverte Benjamin ».

- DAVOT, Le chien et l'homme, Paris, Epigones, 1985, 46 p. ill. Coll. «Une vieille histoire».

- DAVOT, Le sanglier et l'homme, Paris, Epigones, 1985, 46 p. ill . Coll . «Une vieille histoire ».

- DUMAINE, PARIS, Le livre du fleuve, Paris, Gallimard, 1986, 77 p . ill . «Découverte Cadet».

- MUSSCHOOT, Le pêcheur raconte la mer et ses rivages, Tour­nai , Castermann, 1987, 52 p. ill. Coll. «Nature Découverte ».

- Les mers et les océans, Genève/Paris, Edito/Nathan, 1986, 60 p. ill . «Première encyclopédie en questions-réponses, 6-9 ans ».

- RUFFAULT, La vie sous la terre, Paris , Gallimard, 1987,33 p . ill. «Découverte Benjamin».

Pédagogie - Psychologie - Soc iologie - Philosophie - Ethnologie

- L'apprentissage de l'autonomie: un moyen de différencier l'en­seignement et de lutter contre l'échec scolaire?, Genève, DIP / SRP, 1986, 129 p .

- LURIN, SOUSSI, Observer la capacité d 'écoute, tentative de dé­pistage des élèves en difficulté dans ce domaine, Genève, DIP / SRP, 1987, 21 p.

- L'envol de l'école enfantine à la quatrième année primaire, Lau­sanne, DIPC, 1987, 47 p . ill .

Ecole technique supérieure du soir Ecole d'ingénieurs Lausanne Formation d'ingénieurs ETS en génie civil - électricité - mécanique

Durée des études: 9 semestres Ouverture des cours: février Délai d'inscription: 31 décembre

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Page 29: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

Macintosh, la maîtrise dans toutes les professions

Le concept Macintosh c'est d'abord la notion de convivialité. Macintosh c'est aussi l'idée d'un ordinateur adapté aux

exigences de son utilisateur, d'un ensemble soudé, comprenant le matériel, le système d'exploitation et tous les logiciels

créés pour Macintosh. I..:utilisateur travaille dans un univers ho­mogène, où les connaissances acquises sur une application

serviront d'emblée à en maîtriser une autre. Macintosh est non

seulement l'ordinateur personnel adapté à tous les niveaux

de l'enseignement, mais il est également très apprécié

dans les milieux scientifiques, techniques et administratifs. Ordinateur doté d'une grande flexibilité, Macintosh comble les exigences des étudiants et celles des enseignants. La profes­

sion, les cours et même les devoirs s'en trouveront simplifiés

et revalorisés. Et pas seulement pour les étudiants ...

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Page 30: L'Ecole valaisanne, octobre 1987

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