L'Ecole valaisanne, septembre 1980

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Septembre 1980 1

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Septembre 1980 N° 1

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" ." ... " Pour ses 20 ans d'activité CAR TA inaugure ses nouveaux dépôts

E et bureaux à Champsec

X

BRAMOIS,

ICASERNES 1

Henri C~z Route de Préjeul Champsec lœiO Sion

Le Judo-Club de Sion au service de la jeunesse sédunoise Reprise des cours Lundi 1 er septembre, dès 18 h. 15 Local: route d'Aproz (derrière Fondation Saint-Hubert)

Innovation dans la forme des possibilités offertes à la jeu­nesse sédunoise de pratiquer le judo. Le club local vient d'acquérir un minibus qui permettra en premier lieu, d'organiser plus rationnellement les déplacements des compétiteurs et participants aux différents stages de for­mation. Dans une deuxième étape prévue . pour la rentrée de sep- .. tembre prochain, M. Curt y, 2 ' dan, entraîneur du club sédu­nois pourra enfin réaliser une idée de longue date. Sur la base des inscriptions qui parviendront au club, il sera organisé un service de prise en charge des élèves membres du club dans chaque quartier de Sion et environs, à raison d'un passage par semaine. Il est clair que les enfants qui voudront participer à plus d'un cours par semaine pourront le faire en se rendant au local par leurs propres moyens, et cecI sans supplément de cotisations.

Nom

Prénom :

Age : . Lieu :

Rue:

Quartier

Les directives concernant les jours et heures de cours seront communiquées pa, circulaires aux parents des enfants quinze jours avant la reprise de la saison d'entraînement. Par cette nouvelle formule, le JC Sion espère donner la facilité de pra­tiquer leur sport favori à un plus grand nombre de jeunes qui habitent les quartiers périphériques, et qui n'ont pas la possi­bilité de se déplacer facilement, et dans le même temps éviter aux parents les soucis d' organisatio'n, et de risques d'accidents en cas de déplacement à pied ' ou à vélo de leurs enfants, surtout aux heures de grande circulation.

Le Judo-Club de Sion remercie les parents dont les enfants s'intéres­sent à la pratique du judo, de bien vouloir retourner le coupon ci­dessous à l' adresse du club, afin que le service de prise en charge soit organisé pour la rentrée.

Inscription 20 francs; cotisation annuelle 240 francs. Le premier mois de cours est gratuit, l' inscription n'intervient qu 'après le mois d'essai.

Renseignements: le matin, tél. 027 - 22 90 17

Direction: Marc Curt y, prof. diplômé ASJB, Président du Collège suisse des ceintures noires Amandiers 12, 1950 Sion

L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

T ARIF DE PUBLICITÉ

DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES:

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Septembre 1980 XXVeannée

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

Fr. 20.~, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel ensei­gnant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4 e page avec l couleur (min imum lOfais) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

2 e et3 epages avec l couleur (minimum lO fa is) mais avec changement de texte possible

1/ 1 page Fr. 3200.-1/2 page Fr. 1650.-114 page Fr. 900.-1/8 page Fr. 500.-

Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, lOfais : 10 %.

Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.

Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas au­près de Publicitas S.A.

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ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ

Guy Genoud Jean-Jérôme Berthouzoz Anna T, Veuthey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

G. Ançay, W. Cerise Fr. Zwissig, F. Carroz Jean-Claude Lambiel Jocelyne Gagliardi

DIDACTIQUE

Oscar Lagger

VIE CORPORATIVE

Chantal Fumeaux Claire Curdy

NOUVELLES ACQUISITIONS

ODIS

En-saigner ..

Ouverture de la session pédagogique 1980 .. L'art de l'émail . . . .......... ..... .... ... . ................ . L'homme quotidien .... ............. .... .. . ...... .. ... ...... . .

Classes à niveaux L'enseignement des droits de l'homme à l'école . ODIS de St-Maurice - Environnement .

La musique à l'école . Méthode Ward .. .

A propos de l'ODIS et de l'école valaisanne .. Un regard en arrière ... ................ .. .. .. ... ..... .... ... .............. ..... ...... ... ... .

Les nouveautés du mois .. ... ... ........... ......... .... .. ... .... .

INFORMATIONS OFFICIELLES

DIP Yvonne Savioz ODIS Gabriel Favre DIP SIPRI Vital Darbellay ASEP

INFORMATIONS GÉNÉRALES

ODIS ODIS DAT - Sion Service cantonal de la formation professionnelle

ENCART

L'éducation routière à l'école ... ....... ...... .. ... .... .......... . . Communication . . " .......... .. .. ... .. ... . . Connaissance de l'environnement . . ... , .. Mathématique: rencontres 1 re p - 2eP ou 5eP - 6eP Information aux enseignants de 6e année .' . . .. ...... ........ .. . SIPRI-Informations Caisse de retraite - Informons .... Publication des cours d'hiver 1980

Helvetia archaeologica . ... ........................ ........ .. Informations .. 100 ans de téléphone el? Suisse

Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand

Rapport annuel SPVal

Photo de couverture: O. Ruppen , parue dans 13 Etoiles de juillet: Autoportrait, par J.-J. Berthouzoz

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EN -SAIG NE R

* « Une mission qui a ceci de beau, de grand, d'inviter à la recherche d'une utopie)}

En ces temps d'incertitude, la plupart des professions exhibent leur légitimité comme des titres de noblesse; à la moindre interroga­tion, à la première velléité d'embauche pleuvent les certificats et les brevets. C'est la parade exigée des papiers conformes où repo­sent, tantôt en gothique, tantôt à la ronde, les lettres si chèrement acquises attestant un passé studieux, une moralité au-dessus de tout soupçon, un zèle à toute épreuve. Les mises au concours, les postulations et autr(3s demandes d'emploi sont les occasions rêvées de telles joutes, où les candidats et les offices rivalisent d'imagination.

Et pourtant, au-delà de ces facéties obligées, au-delà de ces défis, de ces normes, se dessinent des aspirations profondes, des voca­tions.Ainsi en va-t-il de l'enseignant, de l'éducateur.

Quoi que disent les envieux ou les cyniques, devisant allègrement sur les avantages matériels et sociaux des instituteurs ou profes­seurs, quoi que pensent certains qui fustigent les responsables de l'éducation pour leur apparente indolence, nous osons croire à un appel, à un besoin de communication, à un élan de partage, à un dé­sir d'émerveillement perpétuel et à perpétuer, à une petite flamme d'enthousiasme pur; nous savons qu'il existe entre le maÎtre et ses protégés, la richesse d'un regard la douceur d'une confiance.

On ne naÎt pas enseignant, mais on le devient parce qu'au tréfonds de soi a vibré, dans le sang, la conscience d'une humble et passion­nante mission. En-saignant!

Bien sûr que l'idéal s'estompe parfois et qu'il s'accommode de ba­nalités quotidiennes; bien sûr que des motivations se fanent, que d'autres éclosent mal, mais il restera bien plus, à l'école, que ce que nous dévoilent les diplômes de ceux qui s'y trouvent.

Lyrisme que tout cela?

Peut-être.

Que l'on nous pardonne notre naïveté!

Il nous a plu, l'espace d'un éditorial d'ouverture, celui des vœux, des souhaits, de concevoir l'enseignant comme un chevalier et non un fonctionnaire.

Jean-François Lovey

* Tiré du magnifique ouvrage de Jean Vial : « Les instituteurs, douze siècles d'his­taire)} disponible à l'ODIS de Sion.

A u mois d'octobre paraÎtra un numéro spécial entièrement consacré à Finges. Aussi les articles que vous aurez l'amabilité ou l'envie de nous faire parvenir paraÎtront-ils en novembre.

Merci.

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L'ouverture de la session pédagogique de l'été 1980 a été marquée par l'allocution de M. le conseiller d'Etat Guy Genoud ainsi que par l'office divin au cours duquel M. le chanoine Henri Bérard, vicaire épiscopal prononça une homélie.

Ces deux messages aux enseignants constituent à notre avis des objets de réflexion auxquels nous convions les lecteurs de « l'Ecole valaisanne». C'est pourquoi, nous les publions sur cette revue pédagogi­que. Le premier texte est reproduit ci-après. Le deuxième paraîtra dans un prochain numéro.

Anselme Pannatier

Ouverture de la session pédagogique

1Ilon collègue, chef du Départe­ment de l'instruction publique, m 'a fa it l'honneur de m'inviter à prononcer l 'allocution d'ouver­ture de la session pédagogique d'été. Je tiens tout d'abord à le renzercier de cette !narque ami­cale de confiance collégiale.

Qu 'il me soit égale!nent permis de vous exprimer !non adnûra­tion de vous voir si nombreux participer à ces séances de for­!nation continue. Je veux y voir bien plus que le besoin pourtant légitime d'en savoir plus, la ma­nifestation de la haute idée que vous vO~lsfaites de votre l1'lission et de la grave responsabilité qui en découle.

lin 'a jamais été facile d'être un maftre. Cet état suppose des

connaissances si nombreuses et variées en plus de la m.atière à enseigner!

L'absence de pédagogie peut rendre inopérant l'enseigne­ment le plus savant. Et que dire de l'indispensable mais très subtile psychologie dont l'im­portance croft avec l'âge plus tendre du sujet à enseigner! No­tre temps matérialiste pourrait se laisser tenter par la solution d'un enseignement rabaissé à la pure transmission utilitaire de connaissances.

Si nous n'en somlnes pas là chez nous, Dieu m.erci, nous de­vons cependant admettre que la tendance s'est implantée dans le système scolaire de beaucoup de pays, plus particulièrement il est

vrai, au niveau de l'enseigne­ment supérieur. Dans ce cas, la formation est réduite à une technique d'élévation sociale. Elle ne vise plus ' à l'élaboration d'un type de l'homme complet. Elle n'a en vue que le diplôme qui entre dans la catégorie de -l'avoir de l'individu, au même titre que les techniques maté­rielles de production. Un philo­sophe de notre temps a pu écrire que dans ces circonstances, lafi­l'lance et l'école sont en passe de devenir les deux piliers de la Ci­vilisation contemporaine. Sans contester aucunement l'aspect utilitaire du diplôme, ilfaut bien constater qu'un enseigne!nent orienté vers les seules qualités intellectuelles débouche sur des problèmes sociaux très graves. Le culte du spécialiste dans tous les domaines constitue une rup­ture entre l'abstrait et le concret qui équivaut à une régression de l'intelligence. Il convient ici de citer le mot sarcastique de Ber­nard Shaw:

«Le 'spécialiste est un homme qui c'onnaît de plus en plus de choses ' dans un secteur de plus en plus restreint, si bien qu'à la limite il connaît tout de rien.»

Enseignement utilitaire, diplô­me ne valant qu 'u ne technique matérielle, spécialisation exces­sive coupant du réel, ce sont au­jourd'hui autant de tendances qui menacent plus ou moins la formation. Le résultat de ces orientations s'étale tristement sous nos yeux. L 'honnêteté in­tellectuelle nous force de recon­naftre que l'image que donne la

jeunesse estudiaiüine du monde industrialisé n'est pas toujours très rassurante. Proclamer béa­tement et sans nuance que les jeunes d'aujourd'hui sont mer­veilleux, en faisant chorus avec la majorité des grands m.oyens de con1.lnunication sociale, ne change rien à lafi'oide réalité. Je ne mentionnerai la consomma­tion de la drogue que pour en souligner l'augmentation in- ' quiétante jusque chez nous, en nous laissant percevoir l'insatis-faction profonde et !nême l'an­goisse amère que ce phénomène recouvre. Je vous accorde que le tableau som.bre que je viens de brosser à grands traits ne cor­respond qu 'impalfaitem.ent à la situation valaisanne. Nous de­vons nous féliciter d'avoir assez bien résisté jusqu'ici, quoique des signes alarmants nous in­terdisent de nous croire à l'abri d 'une évolution qui pourrait nous conduire à la situation de crise que j'ai exposée tout à l'heure et qui est le lot tragique d'importants secteurs de pays tout entiers.

Le bon sens nous comm.ànde donc d'adm.ettre que certaines conceptions de l'hom.me, certai­nes orientations de l'éducation et de l'enseignem.ent sont en train ,.de faire faillite, sous nos yeux. Masquer la réalité serait lâche et continuer l'exercice sans correction radicale serait crilninel. H eureusem.ent, l'école valaisanne n'en est pas là, tant s 'en fa~tt. Mais nous devons tout de m.ême être vigilants pour la mettre à l'abri des courants per­nicieux et courageux pour ren-forcer n1.ême la santé de l'insti­hltion.

Votre chefde département répè­te constamment et pertinem-

ment que l'éducation des en­fants incombe en priorité aux pare nts, à la fam ille. L'école de l'Etat n'a qu'une fonction de service à la famille, un rôle sub­sidiaire à remplir. Il s'en suit que l 'enseignement dispensé et aussi et surtout l'éducation transmise doivent être en conformité avec ce qui constitue la substance profonde desfamil­les du pays. lvfême si ces derniè­res sont aujourd'hui nombreu­ses à connaître des problèmes souvent aigus et dus pour la plu­part à la crise actuelle de l'auto­rité, il faut chercher la corres­pondance aux valeurs penna­nentes de cette première cellule de la société. En la servant cou­rageusement, palfois en appa­rence au-delà de ce q~l'elle sem­ble réclamer, on tisse un lien so­lide de coopération entre la fa­mille et l'école pour le plus grand bien de l'enfant à instrui­re et à éduquer. Ce souci d'épauler la famille fait immé­diatement découvrir que ce se­rait rabaisser gravement la mis­sion que de borner l'école à dis­penser uniquement des connaissances théoriques.

En effet, nos familles vivent au contact de faits concrets. Il y a d'abord les problèmes de rela­tion sociale entre les membres du groupe et de celui-ci vers l'extérieur, avec toute la com­munauté. Il y a ensuite un pro­blème d'insertion dans un contexte économique qui chan­ge et dont le contemporain at­tend la satisfaction de besoins toujours plus nombreux et va­riés. Il y a aussi les valeurs mo­rales qui engendrent la santé et la vigueur d'une communauté. Enfin et surtout, chez nous en Valais, ilfaut prendre en comp-

te le fait que la grande majorité tient à conserver et à transmet­tre sa foi chrétienne, son atta­chement à l'Eglise et à son culte.

Pour œuvrer véritablement avec et pour la fa 111. ille, l'école ne peut oublier ou négliger CLUCU ne de ces données defait sous peine de se couper de /'institution pour laquelle elle existe etfinalement de se ravaler au niveau de la machine à distribuer qui bourre le crâne et passe à côté de la for­mation de l'homme complet et harmonieux dont la société a pourtant si grand besoin. J'ai parlé tout à l'heure de la né­cessité de ne pas couper l'école du concret et des risques qu'elle ferait courir en se cantonnant dans le champ clos de la pure spéculation intellectuelle. Je 111. 'interdis tout autant de tom­ber dans le travers contraire qui pourrait consister à ne lui assi­gner que des buts trop immédia­tement pratiques. Son rôle ne saurait se limiter à 11. 'être que la pourvoyeuse de !nain-d'œuvre dont la production économique a besoin. Cependant, elle ne peut pas non plus renoncer à in­former suries aspects du monde économique dans lequel elle est à l'œuvre. Ce serait oublier une donnée importante de la condi­tion humaine et par là courir le risque d'une insertion difficile des jeunes dans la vie active qui suit la période des études. Vous permettez au chef du Dé­partement de l'économie publi­que de suggérer qu'on fasse quelque chose de plus pour fa­miliariser les jeunes avec les problèmes de notre économie. Je m'interdirais, bien entendu de réclamer un ajout à des pro~ blèmes déjà bien chargés. Je ne voudrais en aucun cas prétendre

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qu'à chaque bonne idée avan­cée, il n 'y a qu'à en rel1'7ettre en­core! J'entrevois plutôt une so­lution par une Ineilleure présen­tation de nos activités économi­ques à travers les branches obli­gatoires du progran'lme ... Quelle leçon de géographie ou de calcul ne permet pas d'apporter simul­tanément son complément de notions d'économie. Et que dire des possibilités qu'offrent dans le même sens les sciences natu­relles ou les promenades dans la nature qui, au-delà du plaisir des yeux, est le support le plus précieux de notre agriculture, de notre tourisme et de notre éner­gie. Loin de moi la pensée d'être exhaustif. Je ne fais qu'esquis­ser une possibilité d'améliorer, tout en assurant le concours de l'économie valaisanne pour la fourniture de la documentation qui pourrait être souhaitée. Cet­te meilleure connaissance du pays et de ses problèmes ne peut être que bénéfique. Elle dispose déjà à mieux aimer sa petite pa­trie par une compréhension pro­gressive de ses réalités. Elle pré­pare peu à peu à l'idée d'un rôle àjouer dans la communauté. en

éveillant un intérêt qui facilitera le choix d'une profession à l'heure de cette grave décision. Je crois vrailnent qu 'ilfaut véri­tablement rapprocher le plus possible l'école de la vie, en adaptant la méthode aux cir­constances. Je constate avec sa­tisfaction que cette année la ses­sion pédagogique comporte un cours consacré à l'économie d'entreprise. Je me réjouis de cette innovation, en espérant qu'elle comblera l'attente de ceux qui s 'y sont inscrits. Cette ouverture va bien dans le sens de ce que je souhaitais à l'ins­tant. Sans vouloir mépriser au­cune discipline, vous m'accor­derez que l'approche des problè­mes économiques du Valais, des difficultés de gestion de ses en­treprises, vaut tout autant que l'initiation au cinéma ou au théâtre d'avant-Rarde! Encore une fois , soyez rassurés, je ne veux pas limiter le contact de l'école avec le concret à la seule économie valaisanne. J'ai parlé de la réalité culturelle, des valeurs morales et d,u trésor de la foi chrétienne. De par ma fonction. je me suis arrêté quel-

ques instants sur les questions matérielles. Je ne souhaite pas moins ardemment que notre école soit imprégnée de toute la vie de notre Valais et qu'elle rende ainsi le service inestima­ble de seconder la famille pour transmettre à la génération montante le flambeau de la vraie civilisation.

Votre contribution passée, votre conscience de l'importance de la charge qui vous est confiée et l'esprit de dévouement qui vous a conduit, une fois encore, à la session pédagogique, sont les garants de la qualité dont vous marquez l'enseignement obli­gatoire en Valais.

Au nom du Conseil d'Etat, je suis fier de pouvoir vous en féli­citer, en même temps que je té­moigne à tous: responsables du Département, animateurs, chefs de cours et participants, nos sentiments de reconnaissance.

Je vous so'uhaite, en term inant, un travail fructueux et une ex­cellente semaine.

Guy Genoud conseiller d'Etat

L'art de l'émail

Tetramic, tableau émail de 1.-J. Berthouzoz

l'émail une nouvelle impulsion. Soit par la recherche de nou­veaux modes d'expression, telle la technique des émaux plique à jour, qui consiste à percer des jours dans une pla­que épaisse et à les recouvrir d'émaux translucides, ou soit paradoxalement en reprenant des techniques de haute tradi­tion telles le cloisonné ou le champlevé qui permettent au métal de participer à la com­position.

Au début du Ille millénaire avant J.-C ...

Certes, il faut remonter aussi loin dans le temps pour retrou­ver les plus anciennes mani­festations de l'art de l'émail. Mais durant son évolution à travers les siècles, deux cités vont porter l'émail à son plus haut degré de perfection. Il s'agit de Byzance et Limoges.

Byzance, dont les premiers foyers datent du IVe siècle, va rayonner progressivement sur tout le monde occidental.jus­qu'à la fin du XIIe siècle. Du­rant cette période appelée l'âge d'or de l'émail, les artis­tes byzantins, dont la techni­que consiste en la pose d'ém;3ux translucides cloison­nés sur or, produisent des chefs-d'œuvre d'une splen­deur rarement égalée.

Dès le Xe siècle, en Occident apparaissent plusieurs foyer~

d'émaillage, mais très vite li­moges va s'affirmer notam­ment en introduisant une nou­velle technique, le champlevé: on ne soude plus les cloisons pour former des alvéoles où l'on dépose l'émail, mais on les réserve, on les « épargne» dans la masse de la plaque. Particularité du décor: émaux opaques sur fond de cuivre doré. L'influence de ce style sera prépondérante dans tou­te l'Europe jusqu'au XIVe siè­cle.

Toujours à Limoges, vers la fin du XVe siècle, apparaissent les émaux peints, technique qui est encore pratiquée aujour­d'hui par les maÎtres­émailleurs limousins.

A l'heure actuelle, si Limoges demeure le centre de l'art de l'émail et continue à exécuter des œuvres dans la tradition des ém aux peints, d'autres ateliers tentent de donner à

Allié à des métaux précieux tels l'or et l'argent, l'émail don­ne lieu à de ravissantes créa­tions notamment dans le do­maine de la parure; utilisé avec des supports tels que l'acier ou le bronze il s'intègre parfaitement dans la réalisa­tion d'œuvres monumentales.

Enfin, les progrès techniques du XXe siècle ont aussi rendu populaire l'art de l'émail. En ef­fet, le four électrique, les émaux que l'on trouve sur le marché 'en une palette bien fournie permettent à tout amateur de découvrir les se­crets de l'émail ... Et de plus en plus dans les pays de civilisa­tion avancée, l'art de l'émail fait partie intégrante des pro­grammes de loisirs et de cultu­re.

Jean-Jérôme Berthouzoz Emaux d'art

Rue de la Cathédrale 1 5 1950 SION

Pour les maÎtres qui désireraient plus de renseignements sur les di­verses techniques; qui voudraient prendre des coUrs ou faire parta­ger à leurs élèves leur légitime émerveillement, prière de prendre contact avec M. Berthouzoz.

DOIS

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L'homme quotidien

- Nous sommes bien d'accord avec nombre de vos billets, Madame! me direz-vous. Néanmoins, nous demeurons inquiets; une question nous pré­occupe: que faites-vous du «dépassement» pro­pre à l'homme et à son accomplissement? Vous nous parlez de «besoins». Nous admettons en avoir, mais ne pouvons passer notre vie à les satis­faire!

A cette dernière objection, je répondrai: d'une certaine manière, oui ... Le développement d'une telle affirmation exigerait malheureusement trop de temps. Peut-être nous sera-t-il donné d'y reve­nir un jour.

Pour l'instant, considérons notre dépassement.

Pouvons-nous dépasser ce qui n'existe pas?

Voyons, situation courante, les possibilités qui s'offrent sur une route:

- .si aucun véhicule ne circule devant nous, nous ne pouvons - lapalissade, mais .. .lapalissade éclairante! - le dépasser; par contre, nous avons la possibilité de dépasser la vitesse à la­quelle nous roulons;

inversément, si un véhicule nous précède, il est possible, en théorie, que nous le dépas­sions, mais la théorie ne se vérifie que si notre véhicule dispose de suffisamment de puissan­ce; dans le cas contraire, nous n'y parvien­drons pas.

Pour un dépassement, deux conditions au moins sont donc requises:

1. «l'obstacle», 2. la capacité personnelle à effectuer le dépasse-

ment.

Les «obstacles» ne manquant pas, il me semble inutile de nous y arrêter, bien qu'il puisse être fructueux de les étudier pour, dans certains cas, les considérer sous des angles variés, les transfor­mant en adjuvants. Pour aujourd'hui, passons à la capacité personnelle de dépassement, qui nous intéresse en toute priorité.

Comment l'envisageons-nous et... l'étudions­nous de temps en temps, ou agissons-nous comme si, la situation à dépasser s'étant présentée, la ca­pacité à la dépasser - et à la dépasser de manière, pour tous constructive - était à l'avance acquise?

A u nom de quoi le serait-elle? A quel titre?

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Si nous pouvons raisonnablement supposer qu'un adulte se trouve prêt à répondre aux situations ha­bituelles de la vie - et nous savons maintenant que cela n'est pas certain ... - n'exigeons-nous pas, en tant de circonstances, bien trop des en­fants qui nous sont confiés et qui ne peuvent pos­séder, dans tous les domaines, l'entraînement et la réserve de puissance que nous exigeons d'eux et que rien, ou presque, n'a pu les préparer à avoir?

En les obligeant, les contraignant, les grondant sans nuances, ne les déformons-nous pas en tant de cas?

- Mais! Et l'éducation? Ils doivent apprendre à vivre!

Bien sûr! Comment le nierais-je?

Rappelons-nous néanmoins qu'il existe bien des manières d'apprendre et qu'elles varient en quali­té, la contrainte ne représentant guère la meilleu­re, même si elle peut demeurer, en certaines cir­constances, la seule solution, surtout face à une collectivité.

Il en existe une autre, tellement formatrice et effi­cace: la compréhension.

La compréhension de la difficulté, de l'ennui, de la carence - qui seule permet l'établissement d'un bilan des possibilités acquises - et le dépas­sement de celles-ci, deviennent alors un enrichis­sement de la nature du sujet. «Des sujets», de­vrais-je écrire, car, en essayant de comprendre l'autre, on dépasse soi-même sa propre vision, sa propre optique, ce qui, automatiquement, enri-chit. ..

Si, en effet, au lieu d'imp"oser un acte qui sera exé­cuter mécaniquement, : l'éducateur cherche à comprendre la réaction de l'enfant, la difficulté qui l'arrête, il lui offre, par l'explication du che­minement à suivre à partir de son potentiel pro­pre, la possibilité d'agir en toute conscience, d'ac­quérir une possibilité consciente et supplémentai­re de réaction, et de se servir par la suite de ce nou­vel acquis pour l'adapter aux situations qui se pré­senteront. Sous la contrainte, par contre, l'enfant exécutera mécaniquement et dans la tension l'acte deman­dé. Mais cet acte, n'ayant pas ou ayant mal traver­sé sa conscience, le fermera au lieu de l'ouvrir à la recherche, à la prise de conscience et en d'autres situations, il le répètera mécanique~e~t au lieu de

l'adapter, apportant, certes, une réponse à la si­tuation, mais une réponse bien moins adéquate. Il ne so~gera guère, en effet, à observer - pour ne pas dIre «analyser» - que si un minimum d'at­tention lui a été enseigné.

~ Mai,s.' o?jecterez-vous, il est impossible de pro­ceder amSI en toutes circonstances! Nous avons 15,20,25 enfants devant nous!

Bien sûr, nous ne pouvons agir ainsi constam­ment, surtout au début. Pourtant, si nous déve­loppons cette attitude qui se mue progressivement en habitude, nous acquerrons la double faculté de

- repérer les difficultés des enfants des autres et... les nôtres propres, ' ,

- et, 'par là même, de trouver plus rapidement des réponses plus adaptées et formatrices aux situations qui se présentent, au lieu de nous contenter de la simple et simpliste réaction de surface, qui ne forme, n'enrichit personne ni l'édu~ateur ni l'éduqué. '

Ce type de dépassement progressif, attentif de plus en plus adapté,

ouvre au lieu de figer, assurant et développement de notre potentiel vital et celui de notre entoura­ge, et maîtrise toujours croissante. Mais maîtrise vraie, dans la souplesse qui maintient l'ouverture au lieu de la crispation conduisant à la raideur et entraînant une perte toujours croissante de la maîtrise, fermant à une possibilité de progrès.

Ainsi éduque-t-on, il me semble une faculté de croissance dans le dépassement; ~insi assure-t-on des possibilités de dépassement illimitées.

Car l'être s'entraînant à regarder, au lieu de se contenter de réactions limitées et répétitives, ap­prend peu à peu à voir, à sentir, à juger de l'inté­rieur les situations et à adapter de manière tou­jours plus fine sa réaction, non seulement dans des. situations déjà connues, prévues, mais des oc­caSIOns toujours nouvelles, différentes, qui ainsi l'enrichissent. ' ,

Ouvert, il découvre toujours.

Et la, découverte, quelle·qu'elle soit, n'est-elle pas aUSSI dépassement?

Anna T. Veuthey

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A~'rIIAI~I'rl~ 111~ltAt;ttt;lt,lll~

Classes à niveaux Le centre scolaire primaire du Sacré-Cœur rassemble la plupart des classes de développement supérieures de la ville de Sion; elles groupent des enfants de 10 à 13 ans.

Quatre maÎtres spécialisés travaillent depuis quelques années en collaboration étroite; pour renforcer leur ac­tion auprès de leurs élèves, ils ont structuré leurs clas­ses afin d'organiser des cours à niveau.

Cette démarche pédagogique a été suivie avec un grand intérêt par les autorités scolaires tant cantonales que communales. Les résultats très encourageants obtenus les ont incitées à faire connaÎtre cette réalisation, en pu­bliant le rapport élaboré par les quatre maÎtres intéres­sés, Mme G. Ançay, M"e F. Zwissig, MM. F. Carroz et W Cerise.

Bernard Amherdt

Rapport sur les classes à niveaux A. Introduction

Après trois ans de travail avec le système de classes à ni­veaux, il nous paraît intéres­sant de faire une sorte de bi­lan.

Les élèves étant en principe regroupés dans nos classes selon leur âge, ils présentent des différences de niveau im­portantes. Auparavant, cha­que maître se trouvait en pré­sence d'élèves susceptibles de suivre trois, voire quatre pro­grammes différents et cela dans toutes les branches. Il ar­rivait ainsi que plusieurs maÎ-

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tres touchent au même pro­gramme, chaque fois pour un petit nombre d'élèves seule­ment. Dans un souci d'effica­cité, il nous a paru utile de res­tructurer nos classes selon un principe différent.

Madame Yvonne Saviol et Monsieur Bernard Amherdt nous ont autorisé à tenter cet­te expérience avec l' aide de notre conseillère pédagogi­que, Madame Marion Salamin, et ceci pour une période pro­batoire d'une année.

Les résultats nous ayant sem­blé satisfaisants, nous avons

été autorisés à poursuivre no­tre travail selon cette manière de faire et nous sommes main­tenant à la fin de la troisième année.

B. O rganisat ion

1. Examen des niveaux

- En début d'année scolaire, nous procédons à un exa­men des niveaux en mathé­matiques et en français.

- Nous utilisons des épreuves contrôlant le programme al­lant de la deuxième à la cin­quième primaire, basée sur des examens de promotion, afin que tous les différents points du programme soient touchés et qu'il y ait un cer­tain équilibre.

- Tous les enfants des quatre classes, âgés de 10 à 1 3 ans, reçoivent les mêmes épreuves.

Il. Résultats

- Pour chaque enfant, nous faisons le total des points obtenus, séparément en mathématiques et en fran­çais .

- A partir de ces totaux, nous établissons deux classe­ments.

III. Formation des groupes

- Sur la base de ces classe­ments, nous groupons les enfants ayant des résultats à peu près de même valeur en mathématiques et en français (4 groupes pour chaque branche) et ceci

sans tenir compte de l'ap­partenance à telle ou telle classe .

- Un enfant pourra donc faire, par exemple, un programme de deuxième en francais et un programme de q~atriè­me en mathématiques. Pour les autres branches, il suivra peut-être un programme de troisième avec ses camara­des de classe.

- La formation des groupes ne dépend pas uniquement des épreuves du début d'année; certaines données et consi­dérations psychologiques entrent également en ligne de compte.

- La formation des groupes n'est pas définitive. Il arrive qu'en cours d'année, selon l' évolution, un enfant puisse changer de groupe.

1 V. A ttribution des groupes

- Nous attribuons un groupe de mathématiques et un groupe de français à chaque maître.

- Il va sans dire que chaque maître est responsable du programme, de la prépara­tion, et pour le cours de ma­thématique ou de francais qu'il donne. Mais, grâce 'aux contacts journaliers, à la col­laboration entre les maîtres chacun sait tout de mêm~ ce que font les élèves de sa classe, dans les autres grou­pes.

C. Principaux avantages de cette manière de faire

1. Pour"!es enfants

a) Chaque enfant peut trou­ver, en mathématiques et en français, un enseigne­ment plus adapté à ses capa­cités. Par exemple, si un en­fant présente un retard ·de deux ans en mathémati­ques, sans avoir de grosse difficultés en francais, il pourra suivre le prog~amme de son âge pour le francais et trouvera dans le gro~pe de mathématiques un en-

seignement mieux adapté à ses possibilités. De ce fait, il ya moins de temps perdu; il ya plus de stimulation, plus d'émulation, plus de dyna­mique. L'enfant se sentant capable de réussir (à son stade) est plus heu reux et toute la vie scolaire en est facilitée .

b) Avec ce système nous avons constaté (mais d'une façon plus évidente dans les groupes avancés) que les élèves peuvent aller plus « loin» dans le programme. Nous avons pu aborder des notions qu'il nous était im­possible de toucher aupara­vant quand il fallait mener de front plusieurs program­mes. S'adressant à un grou­pe d'élèves plus homogène, le maître peut être plus pré­sent, plus disponible; il peut travailler d 'une façon plus intensive, plus approfondie.

c) L'enfant qui doit faire partie d'un groupe plus faible y re­çoit un enseignement à sa portée; il ne se sent plus continuellement en échec et à la traîne de ses camara­des de classe qui ont moins de difficultés dans cette branche. Il se retrouve avec des enfants de même force que lui; il réussit mieux, il se sent encouragé. (Réflexion d'un enfant: « Maintenant il y a toujours une branche où l'on est fort .») Il progresse à partir de ce qu'il sait vrai­ment et non à partir de ce qu ' il devrait savoir à son âge. Nous avons constaté que la déception du début de l'année, quand l'enfant apprend qu ' il doit aller dans un groupe plus faible, est très vite effacée et compen­sée par le fait qu'au bout de quelques jours il se sent à sa place et qu'il reprend confiance en ses possibili­tés.

d) Les échanges entre.. les classes, la collaboration, les nombreuses discussions entre les maîtres, font que

les enfants sont mieux ob­servés, mieux connus, mieux suivis, orientés pen­dant quatre ans par une même manière de faire, par de mêmes exigences.

e) Depuis que nous avons adopté ce système, nous avons constaté une am­biance toute différente dans les relations entre les élèves des quatre classes. Les enfants se connaissent mieux, jouent davantage tous ensemble (donc moins de disputes), ont des amis dans les autres classes. C'est presque comme une grande famille. Par exem­ple, quand nous organisons quelque chose de spécial, sortie ou autre, les enfants demandent toujours que nous allions les quatre clas­ses ensemble.

Il. A vantages pour les maÎtres

a) Cette étroite collaboration fait que nous sommes moins isolés; que nous pou­vons nous appuyer les uns sur les autres; ·que nous nous sentons plus forts face aux problèmes rencontrés dans l'enseignement spé­cialisé.

b) Les élèves au comporte­ment très pertu rbé ne pè­sent plus toujours sur les épaules d'un seul maître. La prise en charge par deux ou trois maîtres facilite les re­lations et favorise le déblo-cage des situations « conflictuelles ». Si un conflit surgit entre un maî­tre et un élève, celui-c i, changeant de maître l'heu­re suivante, peut oublier cet événement, se détendre, éventuellement en parler avec l'autre maître; ce qui permet une dédramatisa­tion du conflit.

c) Des avantages déjà décrits pour les enfants découlent, pour les maîtres, un travail facilité et un meilleur rende­ment.

Page 8: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

D. Désavantages

1. A u niveau des enfants

Avant de commencer l'expé­rience, nous avions craint cer­tains désavantages au niveau des enfants:

difficultés de s'adapter à plusieu rs maîtres

- perte de temps et indiscipli­ne lors des changements de classe

- petits problèmes d'ordre matériel à la su ite de l'occu­pation des pupitres par plu- . sieurs enfants

tentative de la part des élè­ves de « profiter}) du fait de n'être pas toujours sous le contrôle de leur maître prin­cipal.

Mais après quelques mois de travail, nous avons constaté que les petits inconvénients d'ordre disciplinaire étaient fa­cilement écartés par des exi­gences strictes et uniformes de la part des maîtres.

Il. A u niveau des maÎtres

- On ne peut pas avec ce sys­tème d'échanges axer tout l'enseignement autour d'un centre d'intérêts; on ne peut plus faire autant de relations entre les différentes bran­ches; il faut trouver un autre genre de motivation.

On est très tenu par l'horaire et pa rfois l'on doit cesser une activité qui avait pour­tant bien démarré.

Ce mode d'enseignement n'amène pas d'autres dés­avantages importants mais il entraîne certaines exigences de la part des maîtres:

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- Il faut une bonne entente entre les maîtres sinon la collaboration n'est pas pos­sible.

- Il faut avoir tous les mêmes exigences tant sur le plan du travail que de la discipline.

Pour obtenir un rendement maximum, il faut une certai­ne unité dans l'enseigne­ment. Les acquisitions se­ront plus durables si l'enfant perçoit une continuité dans ce qu'on lui apprend. Par exemple, pour les mathéma­tiques, nous avons suivi les mêmes cours de perfection­nement avec Mlle Arlette Bo­get de Genève qui est venue ensuite plusieurs fois dans nos classes. pour des ren­contres d' appu i.

- Afin de permettre les échan­ges, nous avons dû établir le même plan horaire pour les branches concernées en te­nant compte des heures déjà attribuées aux maîtres spéciaux (chant - religion -gymnastique - travaux ma­nuels). Ceci entraîne une moins bonne répartition de l'horaire: les branches prin­cipales (demandant le maxi­mum de concentration) ne sont pas forcément placées aux heures les plus favora­bles.

E. Conclusions

Les désavantages de cette manière de faire sont minimes et n'ont pas de grandes consé­quences. Mais les points posi­tifs que nous avons relevés font que nous aimerions, avec l'approbation des autorités scolaires, pouvoir continuer à travailler dans ce sens. Ajou-

tons cependant que ce systè­me n'est pas la panacée per­mettant de normaliser tous les élèves des classes de dévelop­pement. Ceux-ci présentent, en moyenne, un retard scolaire de deux ans et nous ne pou­vons en quatre ans, quelle que soit la méthode utilisée, pré­tendre combler entièrement ce handicap. Il est possible toutefois d'envisager quel­ques réintégrations au COB pour certains éléments moins retardés et suffisamment mo­tivés.

Si les classes à niveaux nous permettent de faire progresser chaque enfant à son rythme personnel, dans un bon climat de travail, nous ne pouvons oublier que nos élèves ne sont pas tout à fait comme les au­tres et que souvent, trop sou­vent, pèse sur eux un passé fa­milial et scolaire déjà lourd.

G.Ançay W Cerise

Fr. Zwissig F. Carroz

L 'application des Droits de l'homme n 'estjamais d~finitive­m ent acquise!

t ' II premier lieu celte ex pression Droits de l 'homme me fait pen­\'er {Ill devoir que doit avoir l'homme en vers la société. en­vers son entourage. Il doit vivre humainem ent et non pas comme UI1 anima l. Il doit sal'oir respec­ter les azttres et surtout se respec­ter lui-mêm e.

3e CO - Nendaz

Qu'il soit jaul1e, rouge, noir 0 11

blanc l'homme peut aller 011 il V(!ut sans (fU 'il soit chassé ou cri­tiqué (Oh! le jaune deh ors 1) car la co uleur de /0 peau ne change riC' 17.

)reCO-Sion

L'enseignement des droits de l'homme à l'école Dès le début octobre chaque cycle d'orientation aura reçu pour la bibliothèque des maîtres un «Classeur des Droits de l'homme».

1. But de ces classeurs

Malgré la proclamation des Droits de l'homme en 1948 , un nombre incalculable de femmes , d'hommes (et même d'enfants) sont in­quiétés , emprisonnés, torturés, tués à cause de leur OPINION DIF­FÉRENTE de celle que certains aimeraient voir s'imposer pour des motifs très divers .

Nous sommes donc forcés de constater que l'écart est toujours grand entre les idéaux proclamés, les intentions déclarées et la réali­té .

Ces classeurs ont pour but de sensibiliser les enseignants et les élè­ves aux Droits de l'homme.

Pour cela nous avons réuni des PROPOSITIONS D'ACTIVITÉ qui , bien qu'inutilisables telles quelles, devraient davantage être considérées comme suggestion et donner le ton d'un certain ES­PRIT DE TRAVAIL.

2. Esprit de travail

Une sensibilisation ponctuelle ou à court terme est assez aisée , mais ce qui est plus difficile , mais aussi plus solide et efficace, c'est d'es­sayer de créer un «esprit des Droits de l'homme».

Pour cela, plutôt que le maître dispense une leçon, il serait préféra­ble que les élèves puissent s'exprimer sur le sujet en partant de LEURS PROPRES EXPÉRIENCES. A partir de cette expression, les élèves devraient pouvoir décider de la tournure de la leçon (for­me de travail) et d'une action qui concrétise cette décision .

Tout cela peut se faire non pas, en cours supplémentaires, mais par INTÉGRA TION dans la plupart des branches scolaires.

3. Intégration dans les branches scolaires

Ces sensibilisations aux Droits de l'homme peuvent donc être IN­TÉGRÉES chaque fois que l'occasion se présente dans presque tou­tes les branches, afin de ne pas surcharger les programmes. Cela de­mande de la part du maître une attitude d'écoute réelle de ses élè­ves.

Par exemple si un élève fait une remarque, émet spontanément une opinion , ce serait l'occasion pour le maître, de laisser réagir les au­tres élèves, ou de favoriser leur réaction que ce soit en français , géo­graphie, histoire, allemand, ou simplement à propos d'un événe­ment survenu dans la vie de classe ou à l'extérieur.

Page 9: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

Les Droits de l'homme sont comme les JO commandements. On en parle, on s'en vante mais on ne les met pas tQ1,~jours en pratique. Par exemple: les pri­sonniers politiques.

3e CO - Leytron

... Les viei//ards comme les jeu­nes peuvent avoir des droits.

IreCO-SION

A partir de l'expression les élèves décident ensuite de la tournure de la leçon par rapport au sujet évoqué, par exemple ils décident de faire un exposé sur le sujet, de lire quelques livres, de rédiger. une dissertation, d'effectuer un interview, un montage, d'approcher les côtés historiques, géographiques, civiques, etc ... de la question. En­fin ils réalisent leur décision.

4. Attitude pédagogique

L'enseignement des Droits de l'homme demande une attitude péda­gogique créant une prise de conscience à partir du vécu quotidien. Les élèves doivent être considérés comme des interlocuteurs vala­bles, faisant le cours avec le maître , et le maître évolue avec ses élè­ves.

Le but n 'EST PAS DE DONNER DES OPINIONS, MAIS LA MISE EN ŒUVRE DU PROCESSUS PAR LEQUEL LES ÉLÈ­VES SE FORMENT UNE OPINION QUELLE QU'ELLE SOIT, DANS LE RESPECT MUTUEL. .

5. Utilisation des propositions d'activités

Chaque sujet peut être abordé selon le temps dont vous disposez, c'est pourquoi vous trouverez toujours les deux titres suivants:

1. Avec un temps plutôt réduit.'

Le maître disposant d'un temps réduit peut simplement com­mander et utiliser le matériel, les documents signalés et essayer de travailler dans l'esprit décrit ci-devant.

2. Avec unpeuplus de temps.'

a) le maître qui veut approfondir peut se baser soit sur le maté­riel cité plus haut, soit sur une idée d'un élève; ensuite en s'inspirant des PROPOSITIONS GÉNÉRALES D'ACTIVI­TÉS le maître et les élèves travaillent en INTÉGRANT le su­jet dans une ou plusieurs branches scolaires;

b) le maître peut compléter sa formation en étudiant les ouvra­ges cités sous POUR VOTRE ÉTUDE PERSONNELLE;

c) enfin si la classe a vécu une expérience intéressante par rap­port à un sujet, le maître peut brièvement la décrire sur la feuille EXPÉRIENCE FAITE SUR LES DROITS DE L'HOMME et l'envoyer à l'adresse ci-dessous; ceci pour per­mettre d'élargir nos propositions d'activités lors d'une pro­chaine révision de ce dossier.

Adresse: ODIS Groupe de travail pour les Droits de l'homme (GTDH) Gravelone 5 1950 SION.

Propositions générales d'activités

En partant.'

- d'expériences vécues par les élèves - de visions de films, dias, d'œuvres d'art - de lectures (livres,journaux, revues) - de l'écoute de chansons, interviews, émissions radio - d'un événement récent (en classe ou en dehors) qui touche les élè-

ves. 1. Les élèves peuvent exprimer ce qu'ils ressentent par.'

- la création de dessins, dias, films vidéo, photos, collages, exposi­tion de panneaux (en classe ou dans l'établissement scolaire), d'un montage audio-visuel, création d'un sketch, d'une petite pièce de théâtre ou d'un travail manuel quelconque (sculpture);

- la composition d'une rédaction, dissertation, poème; faire une conférence;

- la recherche de films, dias, photos, documents écrits illustrant ce qu'ils ressentent;

- la création d'un jeu de rôle au cours duquel un, deux ou plusieurs élèves se mettent dans la peau de personnes ayant des opinions différentes et qui essaient de dialoguer.

2. Les élèves peuvent aussi essayer d'en savoir plus par:

- des lectures, auditions d'interviews, visions de films, études de documents ...

- l'animation d'un débat contradictoire par des élèves ou person­nes extérieures à l'école (en classe ou dans l'établissement scolai­re);

- l'envoi de lettres à des personnes, organismes pour obtenir de la documentation, des renseignements;

- des interviews préparés par eux-mêmes.

Page 10: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

J(J troUl'(J inadmissible que les hommes ne puissent pas exposer leurs pensées Cl les partager al'ee les autr(Js.

3e CO - Leytron

... c 'eslle respeel des autres et de soi-même.'

1 rcCO - Sion

6. Contenu du classeur

ThèmC:'s déjà traités

1. LES DROITS DE L'HOMME

2. LA VIOLENCE

Sujet 1. Notre violence 2. La torture 3. La guerre

3. LE RACISME

Sujet 1. Notre racisme 2. Les immigrés 3. Le problème noir

4. LES MINORITÉS

Sujet 1. Les gens qu'on laisse tomber

5. L'ÉVOLUTION DE L'HOMME ET DE LA FEMME

Sujet 1. Etre homme, être femme

7. Ce que vous pouvez faire

Thèmes à éludier

La non-violence

Le problème juif

Les Indiens Les gens pas comme nous

Formation profession­nelle Note: Toute autre sugges­

tion sera bienvenue.

- Prendre connaissance de ce classeur et l'utiliser.

- Prendre contact avec le Groupe de travail sur les Droits de l'homme.

1. Pour présentation plus précise de ce matériel. 2 . Pour connaître d'autres possibilités d'enseignement des Droits de l'homme.

3. Pour recevoirde la documentation. 4. Pour éventuellement collaborer aux thèmes qui vous intéressent particulière­

ment. 5. Pour suggérer des actions, études, etc.

Adresse: GTDH ODIS Gravelone 1950 SION

GTDH case postale 52

1963 Vétroz

Groupe de tral'ail .wr les Droits de "hol11me J.-c. Lambiel

SECTEUR CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

Ce secteur est actuellement prêt à recevoir les ensei­gnants. En plus des ouvrages spécifiques à la connais­sance de l'environnement, il peut leur offrir:

des travaux d'enfants (dossiers individuels, dossiers de classe, panneaux). A travers ces docu.ments, les maîtres peuvent remar­quer les différentes manières de traiter un sujet selon les intérêts des enfants, les possibilités du lieu d'enseignement, le nombre d'élèves, etc ... ;

- des documents théoriques «Approche de la démarche». Ces do­cuments sont en cours d'élaboration. Ils comprendront pour chaque point du programme le pourquoi, les objectifs et des sug­gestions pédagogiques;

- des ouvrages: livres, revues, fiches, certains réservés aux maî­tres, d'autres aux enfants;

- une nouvelle série de diapositives sur les animaux de chez nous, chacune accompagnée d'un document complet sur l'animal;

des exemples d'ateliers que chaque enseignant, à partir d'un ma­tériel de récupération peut mettre à disposition de sa classe;

des cages pour petits élevages, fabriqués à partir d'un matériel simple et d'un peu d'habileté manuelle.

No'us souhaitons que les enseignants continuent d'enrichir ce sec­teur en y apportant leurs réflexions et leurs expériences et nous sou­haitons qu'ils y trouvent une aide, tant pédagogique que matérielle .

HORAIRE

1 P - 2P: les deux premiers mercredis du mois 3P - 4P: les deux mercredis suivants

de 14 heures à 17 heures

17

Page 11: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

La musique à l'école On me pardonnera si, en ce début d'année scola ire, je re­viens sur les principes qui régissent l'éducation musicale à l'école, même si un certain nombre de maîtres les connaissent déjà fort bien.

Les multiples préoccupations engendrées par les recyclages et matières nouvelles dans le cadre de la coordination ro­mande des programmes sco­laires font que, dans leur clas­se, trop de maîtres et maîtres­ses négligent, voire suppri­ment totalement l'enseigne­ment de la musique. Certes, l'introduction de cette derniè­re dans le programme CIRCE n'est pas pour demain; pour des raisons de dosage elle n'aura lieu qu'en 1984, peut­être plus tard encore. Mais jus­qu'à cette date, chaque maître devrait, de son propre chef, avoir à cœur de donner à ses élèves une éducation musicale fondamentale et sérieuse. En effet,

tout enfant a droit à une éducation musicale

e est là un axiome, une éVI­dence que tous les pays distri­buant un enseignement digne de ce nom admettent aujour­d'hui. Rien de solide ne s'ac­quiert dans les langues et les sciences sans un éducation menée parallèlement dans le

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domaine des arts et de la mu­sique en particulier. Il n'est, en effet, pas possible d'atteindre chez l'enfant un bon degré d'équilibre et d'épanouisse­ment, sans lui ouvrir au moins un peu les portes vers le royaume enchanté des sons. Au-delà du pouvoir de rêve et de création, la musique aiguise chez l'enfant la mémoire et la concentration: les maîtres préoccupés d'éducation musi­cale obtiennent rapidement de très bons résultats dans les branches appelées principales.

On distingue, grosso modo, deux formes d'éducation mu­sicale: l'audition d'œuvres mu­sicales et la pratique musicale. Quelle importance faut-il attri­buer à chacune d'elle? En se basant sur la psychologie de l'enfant, on s'accorde à dire que l'audition d'œuvres musi­cales devrait être peu impor­tante dans les classes inférieu­res et s'accroître avec les an­nées, au point de supplanter la pratique musicale dans les classes du cycle d'orientation, selon le schéma suivant:

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L'audition d'œuvres musi­cales

L'ODIS tient à disposition une série fort étendue d'œuvres musicales dont il est possible de tirer des copies su r casset­tes, et une documentation tout aussi vaste sur les musiciens et la musique que l'on veut fai ­re connaître aux enfants.

Grâce à cette docu mentation, la présentation d'une œuvre musicale ne pose pas de pro­blèmes pédagogiques spé­ciaux; les textes explicatifs et les analyses ont en effet été écrits par des maîtres che­vronnés dans l'art de parler aux enfants.

La pratique musicale

La pratique musicale, par contre, exige de la part du maî­tre beaucoup plus de savoir-

faire. Vocalises, intonation, rythme, improvisation, lecture constituent les éléments d'une leçon de pratique musicale. Pour chacun d'eux, le maître doit faire preuve de doigté pé­dagogique. Nous avons ici par­Ié abondamment déjà de cha­cun de ces éléments et nous aurons encore l'occasion d'y revenir dans le détail.

Pour rester dans les générali­tés, rappelons les lois d'une saine pédagogie musicale:

* S'efforcer de présenter la le­çon de chant comme un jeu

* Varier le schéma d'une le­con à l'autre

* Le but de la lecon doit être la chanson '

* Pas de lecon de chant sans chanson '

* Faire alterner concentration et détente

* Doser la progression.

On voit qu'une méthode déjà existante ou, pour le moins, une méthode forgée par le maître lui-même est ici indis­pensable.

Les leçons de pratique musi­cale sont généralement de courte durée: 1 5 à 20 minutes par leçon; plus longues, elles exposent les enfants à la lassi­t ude. On s'e'fforcera de faire chanter les élèves non seulement tous ensemble, mais aussi par groupes, voire isolément, afin d'entretenir une saine compé­t ition entre eux. Signalons aussi que souvent l'exemple donné par un élève a sur la c lasse un meilleur effet que l'exemple du maître, aussi bon soit-il.

Certains maîtres font chanter leurs élèves très brièvement,

entre deux matières, en plus de la lecon ordinaire de chant. e est u'n procédé très sage, grâce auquel ils régénèrent les cœurs et les esprits. D'autres encore utilisent fort judicieu­sement la chanson populaire pour illustrer tel ou tel aspect de l'enseignement linguisti­que, de l'histoire, de la géogra­phie ou des sciences naturel­les; ils confèrent ainsi à la ma­tière une dimension nouvelle.

La nature n'a pas pourvu tous les maîtres d'une voix exem­plaire. Rappelons que l'usage de la flûte douce ou d'un autre instru ment d'utilisation facile peut rendre d'éminents servi­ces dans la plupart des exerci­ces signalés plus haut. Dans certains cas, la voix d'un en-

fant doué (il en existe toujours un dans chaque classe) pour­rait également remplacer cel­le, défaillante, du maître.

Tels sont les principes qu'il est utile de rappeler en ce début d'année scolaire. J'espère n'en avoir omis point d'essentiel. De par mes expériences faites dans les classes primaires, je suis conscient des difficultés que représente, pour le maître, l'enseignement du chant aux enfants: il faut du courage, de la bonne volonté et, pour cha­que leçon - du moins dans un premier temps - une sérieuse préparation à domicile. Mais la récompense est belle!

Oscar Lagger

Méthode Ward Voici une feuille de travail, rédigée par Mme Denise TheIer et distri­buée à tous les maÎtres de 5 e primaire de Sion en septembre 1979. La matière est extraite du chapitre 25 du 1 er livre Ward (livre rou­ge). C'est une préparation soignée qui facilite beaucoup la tâche des maÎtres.

Tout un dossier de fiches analogues, pour les différents degrés pri­maires, est à votre disposition.

O.L.

Mme Denise Theier 78, route de Lausanne

1950 SION Téléphone (027) 22 15 55

Page 12: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

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Aprops de l'ODIS etde l'Ecole valaisanne Information SPVal

Le 27 mai dernier, le comité SPVal recevait M. Jean­François Lovey, rédacteur de l'Ecole valaisanne et directeur de l'ODIS.

Echanges enrichissants et réjouissants. Départ d'une col­laboration que nous souhaitons franche et constructive.

Cette collaboration existait déjà avec M. Rausis. Il n 'y a aucune raison pour qu'elle ne continue pas avec M. Lovey.

Si par souci de continuité péda­gogique M. Lovey désire ouvrir davantage l'ODIS et l'Ecole va­laisanne à tous les ordres d'en­seignement, cela n'implique nullement qu'il abandonne le primaire, qu'il lui tourne le dos.

Félicitons-le plutôt de vouloir provoquer le dialogue, les échanges, la collaboration, l'unité entre les enseignants de tous ordres. Ne sommes-nous pas sur le même bateau? L'en­fant n'est-il pas le centre de no­tre univers commun? M. Lovey désire le dialogue, il attend nos réactions, nos critiques positi­ves ou négatives, sa porte nous

est ouverte. Collaborons honnê­tement et activement. Nous ne trouverons chez lui aucune sé­lection ni censure au niveau des articles.

Sans notre participation, sans notre engagement, il lui sera très difficile de réaliser certains ob­jectifs, certains projets.

Comment pourrait-il par exem­ple faire de l'ODIS un centre dynamique de réflexion pédago­gique et de recherche, un lieu de rencontre, organiser des débats, des sortes de «table ronde» si nous restons dans «notre coin», si nous nous endormons.

Un regard . " en arrlere Durant l'été 1953, Sœur Béné­dicta Salamin quittait sa charge d'inspectrice d'enseignement ménager pour rejoindre les Sœurs Ursulines missionnaires en Afrique. Le Département de l'instruction publique me solli­citait pour continuer sa mission en Valais où l'enseignement ménager s'organisait. Sœur Bé­nédicta me remit un cahier où étaient consignés les noms d'une quarantaine de maîtresses ménagères en activité, dont plus de la moitié étaient religieuses. En me souhaitant succès et sa­tisfaction dans mon travail elle me dit: «Avant tout, il vous faut essayer de faire un programme d'enseignement. Pour le mo­ment chaque école a le sien.»

Sortons un peu de «notre ron­ron» quotidien, manifestons­nous si nous avons des idées, des suggestions, des critiques à for­muler.

Si nous refusons d'ouvrir notre porte M. Lovey frappera vaine­ment de toutes ses forces. Il ris­querait alors, peut-être, de se lasser un jour et de nous tourner le dos.

Ce serait «tant pis» pour nous mais dommage quand même!

Chantal Fumeaux Comité SPVal

Avant tout... il fallait que je dé­couvre les secrets d'une école ménagère bien conduite, car de­puis près de 12 ans j'arpentais le pays dans les villages et les régions non pourvus d'école, pour y donner des cours de mé­nage - obligatoires pour les fil­les, 180 heures entre la 16 e et la 20e année - mais ouverts à cha­cune. C'est ainsi que des jeunes filles fréquentaient ces cours en compagnie de leurs grands­mères venant s'initier à la cuisi­ne d'après-guerre ... et à la cou­ture à la machine électrique! Que dire de l'unification des programmes dans ces cours où l'enseignement individualisé et une programmation adaptée étaient appliqués au sens le plus large ... Je demandais de pouvoir pratiquer un an d'initiation à la vie sérieuse de l'école et de l'en­seignement à des élèves jeunes et me vis confier pour deux ans une classe d'application à l'Eco-

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le normale. Entre temps et entre deux je visitais les écoles. Habi­tuée à travailler dans des lo­caux de fortune, dans des cuisi­nes improvisées, souvent avec l'eau courante de la fontaine de la place, une fois avec un ancien confessionnal comme armoire à casseroles, souvent avec 16 filles qui s'affairaient autour d'un «trépied» ou d'un vieux four­neau fumant à cœur joie .. . je m'extasiais sur les installations des écoles les plus récentes: Vernayaz avec ses «blocs» de conception suédoise, Monthey, Martigny. La cuisine de Fully me paraissait plus vaste que la place de la Planta! Certaines au­tres cuisines par contre me rap­pelaient un peu le style de celles que je connaissais, mais plus con venable! Les maîtresses mé­nagères en activité avaient été formées soit à l'école normale dans un cours ad hoc rapide, après leur brevet d'enseigne­ment primaire, soit dans les éco­les normales ménagères de Fri­bourg ou Porrentruy, soit -comme quelques collègues et moi-même dans une école-foyer pilote au Tessin. Effectivement il y avait lieu d'unifier les pro­grammes . voire les méthodes d'enseignement. On s'y mit sans tarder dans des journées de ren­contre et de mise en commun qui restèrent la pratique de lon­gues années.

Tout début s'avère difficile. Dans l'enseignement ménager la pierre d'achoppement rési­dait dans le fait que les commu­nes qui ouvraient une école, de­vaient rendre la scolarité obliga­toire pour les filles jusqu'à la 16e

année accomplie. L'ensemble du canton avait un laps de temps de 8 à 10 ans pour organi­ser l'enseignement ménager. Pour les élèves de 1 re année tout se passait bien, mais pour celles de 2e , je me souviens de certai­nes communes où le gendarme travaillait autant que l'inspec­trice jusqu'à ce que chacun ait appris qu'on n'y échappait pas. Et j'admirais l'œuvre de pion­nier des chefs de service du Dé­

de l'instruction pu-

blique usant de tant d'argu­ments pour convaincre les pa­rents de l'utilité de la formation féminine: c'était encore l'épo­que bénie où les relations hu­maines s'entretenaient de per­sonne à personne et où l'on contactait rarement les autorités par correspondance.

La Providence aidant... on vit monter la cote de l'enseigne­ment ménager qui à l'époque répondait réellement à un be­soin des familles. Preuve en soit la floraison d'écoles qui - au cours des années - ont été créées, réorganisées, transfor­mées, restaurées, agrandies. Le Valais portait bien haut ses let­tres de noblesse; de toute la Suisse nous étions le canton le mieux doté en heures d'ensei­gnement et le seul canton à pra­tiquer cette formation deux ans durant.

Au cours de 20 ans, j'ai eu la chance de collaborer avec archi­tectes ou maîtres d'œuvre à la mise au point de 43 centres de formation ménagère et partout on avait le sentiment que les communes avaient à cœur de réaliser les choses au mieux. On nous laissait carte blanche pour l'équipement que nous réali­sions sans grand luxe, mais de manière fonctionnelle. Les lo­caux se sont multipliés, les rangs des enseignants se sont dé­veloppés: de 40 ils arrivèrent à 115. L'Ecole normale de Sion avait sa section ménagère excel­lemment organisée et malgré les volées d'enseignantes qu'elle préparait régulièrement, on en­gageait du personnel étranger: collègues d'autres cantons, Françaises, Belges. Chaque été, la liste des titulaires de classe connaissait son traditionnel brassage; les mois de vacances se passaient à la recherche de maîtresses et à la réorganisation des classes.

Au terme d'une longue étape qui m'a permis de côtoyer et mieux, de «rencontrer» tant de maîtresses, je me sens pressée d'adresser mon plus chaleureux merci à, toutes et à chacune sans

oublier celles qui ont cessé leur activité ces années dernières. Nous avons cheminé ensemble, ensemble nous avons bâti , re­modelé, réajusté nos program­mes de travail, ensemble nous avons pensé et préparé le maté­riel d'enseignement, réadapté nos méthodes. Mon tout grand merci va à mon adjointe, Made­moiselle Oggier qui fut une si précieuse collaboratrice, tou­jours sur la brèche , toujours dis­ponible, toujours prête à expéri­menter dans son enseignement ce que nous envisagions «théo­riquement». Merci à vous tou­tes de nous avoir facilité la tâche par votre bon esprit, par la confiance que vous nous avez témoignée, merci d'avoir tou­jours été prêtes à essayer, d'avoir accepté nos exigences. Encore une fois merci de n'être pas restées crochées à vos habi­tudes et d'avoir fait l'effort d'adaptation que nous deman­dait l'insertion de notre pro­gramme dans le cadre du pro­gramme du CO.

Un regard en avant ...

Je ne veux pas vous dire que je quitte les rangs le cœur triste et l'âme alourdie, car lorsque tout ce qui reste de dossiers à classer sera en ordre, viendra alors le temps de repenser à de très beaux, à de merveilleux souve­nirs et c'est à vous toutes que je les dois! Aussi, une fois encore et de tout cœur: Merci!

Que Mademoiselle B. Sierro qui reprend le flambeau découvre dans sa nouvelle fonction au­tant 'de satisfaction, d'intérêt et d'enthousiasme qu'il m'a été donné d'en vivre. Je le lui sou­haite cordialement.

Cl. CW'dy, inspectrice

Livres André Donnet

André Biollaz Bruno Castets Benoît Echavidre Anne Guignet et Pierre Losio Anne-Nelly Perret- Clennont

Jean Vial

Régine Pernoud Mireille Chalvon, Pierre Corset, Michel Souchon Jean-Marie Piemm.e Jean Rosmorduc

Gilles Drain ville Odile Paradis Jacques Weiss

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CValm 9936 CValm 9937

CVabn 11519 CVa/ml1521 C Va/m 11568 CValm 11571

H istoire

CVH 9661 CVH 9662 CVHl1567

Le corps humain. (Planches et radiographies), I.G.B. et S.E.R.C.A.P., 1979. Farinet devant lajustice valaisanne (1869-1880) Bibl. Vallesiana 1980. " L'histoire de l'aviation en Valais, Haut de Cry, Sion, 1980. La quête de l'autre, Fleurus, Paris, 1980. Débile, toi-même, Fleurus, Paris, 1979. Le texte libre, Delta, Vevey, 1980. La construction de l'intelligence dans l'interaction sociale, Peter Lang, Francfort, 1980. Les instituteurs, douze siècles d'histoire, Jean-Pierre Delarge, Mi-lan,1980. . «A l'abri des châteaux du moyen âge ... » Hachette, Paris, 1980.

L'enfant devant la télévision, Casterman, Tournai, 1979. La télévision comme on la parle, Labor-Fernand Nathan 1978. Histoire de la physique et de la chimie de Thales à Einstein Etudes vivantes, Paris, 1979. ' Génétique, Décarie, Montréal, 1979. Ecologie, Décarie, Montréal, 1979. A la recherche d'une pédagogie de la lecture Peter Lang Berne 1980. " , Langage et origine sociale des élèves, Peter Lang, Berne, 1979. Orientation scolaire et fonctionnement de l'école, Peter Lang, Ber­ne,1979. Dictionnaire Hachettejuniors, Hachette, Paris, 1980. Le guide Marabout de la photographie, Marabout Verviers 1979. Brève histoire du génocide nazi, Hachette, Paris, 1'979. ' Au temps des grandes découvertes, Hachette, Milan, 1976. Au temps des guerres en dentelles, Hachette, Milan, 1977.

L'homme et la désertification. 50 dias.

L'aventure de l'art moderne: 1. Le fauvisme. J~sé Herrera Petere.: E~ocation du poète espagnol. Poèmes dits par LIse Ramu, FrançOIS SImon, George Wod et Roland Sassi. L'aventure de l'art moderne: II. Le cubisme. L'aventure de l'art moderne: IV. L'abstraction. Cézanne. L'aventure de l'art moderne: VI. L'expression contemporaine.

Au-delà de l'histoire: 4. Kerma capitale de Kush. Au-delà de l'histoire: 5. A la rencontre des Iroquoiens. La dernière décennie.

Page 14: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

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Aspects de la théorie piagétienne et pédagogie, par A. Henriques, 35 pages. Les reptiles du Valais 1 (les ophidiens), par J.-M. Pillet et N. Gard, 31 pages. Perspectives: L'enseignement renouvelé du français. Questions et réponses, 28 pages.

collection de la Société suisse pour la recherche en éducation

Anne-Nelly Perret-Clermond

Bien que créée par des chercheurs suisses, cette collection est desti­née à une audience internationale tant au point de vue des auteurs que des lecteurs. Elle se propose d'être un carrefour entre les cher­cheurs et les praticiens de l'éducation des différents paysfrancopho­nes.

La collection EXPLORATION s'adresse à toutes les personnes qui participent à l'activité éducative, qu'elles soient chercheurs ou en­seignants des différents degrés (enfantin, primaire, secondaire, technique, professionnel, universitaire), psychologues, éducateurs, animateurs, formateurs d'adultes, asslstants sociaux, cadres infir­miers, directeurs d'institutions scolaires et éducatives, politiciens et planificateurs des systèmes d'éducation :ou étudiants recevant une formation dans ce; différents domaines.

La construction de l'intelligence dans l'interaction sociale Piaget a mis en évidence le rôle fondamental de l'activité propre de l'enfant dans la construction de. ses connaissances. Les recherches présentées ici prolongent cette perspective en montrant par une sé­rie d'expériences auprès de petits groupes d'enfants comment l'in­dividu est en fait «co-auteur» de son développement intellectuel. Qui sont ces partenaires dans cette élaboration cognitive? Des adul­tes certes, mais peut-être surtout ses pairs. La richesse des interac­tions sociales entre enfants pour le développement de l'intelligence a sans doute longtemps été sous-estimée et la connaître éclaire de façon nouvelle la problématique des facteurs sociaux dans l'acqui­sition des connaissances.

SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE VALAISANNE

RAPPORT 1979-1980

Sion, septembre 1 980

Page 15: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

Sommaire 1. Comité cantonal .... . . .... ..... ...... ...... . 2. Sur le plan cantonal . . ....... .. .... ... .. .

2.1 Les sections de districts 2.2 Religion ... ........... .. .. ...... ...... ... .. ..... ...... .......... .. .. . 2.3 Français .. . 2.4 Mathématique . . ... ... ... .. .... ....... .... .... .. ....... .. . 2.5 Allemand ... . 2.6 Environnement 2.7 Années blanches . 2.8 Relations avec le Haut-Valais 2.9 Semaine de 5 jours ....... ........... ... .. ...... . 2.10 Pléthore . . . .... ..... .. ............. . . 2.11 Formation des enseignants ............. .... .......... . 2. 12 Statut des enseignants 2.13 Mi-temps .... .... .. .... .. ................. .... .... ..... .. ....... .. 2 . 14 Fédération des associations de parents 2.15 Rencontre avec le nouveau directeur de l'ODIS ...... .. ........ .......................... .... ..... ..... .. ... ........ .. . 2.16 Statut des animateurs .. .. .. ....... ... .... ......... ... ... . 2.17 Contrat collectif d'assurance ... .. .. ... ..... .. ...... .. 2.18 AGF ..... ............ ... ...... .. ................. ..... ..... ...... ... . 2.19 Rapport de fin d'année 2.20 Loi scolaire .................... ... ... ............. ... ......... .. . 2.21 Cotisations ." 2.22 Statuts ... 2.23 FMEF . 2.24 FVAP .. 2.25 Divers .

3. Sur le plan romand ........ .. ....... .... .... .. ........................ . 3.1 Délégués SPVal à la SPR ........ .... ..... . Rapport d'activité de la Commission pédagogique 1979-1980 ............. ...... ... ... ... ...... ....... ..... .... .. ....... .... .. . 1. Formation permanente des enseignants 2. Caractéristique valaisanne de la formation des

enseignants ...... ... ...................... ....... .... ... ...... ... ...... . 3. Profil de l'enseignement ......... .. ........... .... ............. .. 4. Divers ....... ........... .............. .. .................... ... .. 5. Remerciements ........... ............ .. ...... .. ... ....... ...... ......... . Rapport d'activité de la Commission des intérêts l}1a-tériels 1979-1980 .. ..... ... ...... ....... .. ..... ... .... ................. ... . 1. Assurance-maladie ... .. .. .... ................. ... ..... ......... ... .. . 2. Semaine de 9 demi-journées . 3. Travail à temps partiel . 4. Caisse de retraite . . 5. Analyse générale des fonctions . 6. Conclusions ...

7 8 8 8 9 9 9 9

la la Il Il Il

13 13

14 14 14 14

15 15 15 15 16 16 16

2 3

Société pédagogique valaisanne RAPPORT 1979-1980

1. Comité cantonal Présidente:

M me Marie-Josèphe Solioz

Vice-président :

M. Daniel Pralong

Membres:

Mmes Emma Bruchez Chantal Fumeaux Marie-Noëlle Perrin

MM. Michel Putallaz Louis Taramarcaz Jean-Pierre Bruchez Jean -Baptiste Bochatay

Secrétaire:

Mme Marie-Madeleine Milhit-Luy

Rédacteur à l 'Eco le valaisanne :

M. Jean -Pierre Bruchez

Mme Josiane Barman ayant , pour des raisons familiales , quitté sa charge, l'assemblée' du personnel enseignant du district de St-Maurice a nommé M. Jean­Baptiste Bochatay membre du Comité central de la SPVal. Au nom du CC SPVal , j 'adresse les plus sincères remer­ciements à Mme Barman pour le travail accompli au sein de notre association et souhaite la bienvenue au sein du CC à M. Bochatay.

Conformément aux statuts, le CC a mené ses activités dans les domaines pédagogi ­que et corporatif. Durant cette année , la SPVal s'est trouvée confrontée à une situation nouvelle. En effet, elle a été appelée à entretenir des contacts non seulement avec le DIP (bien que celui-ci demeure l'interlocuteur principal), mais

aussi avec des commISSIOns dépendant du Conseil d 'Etat, voire du Grand Con­seil (AGF, Formation des enseignants).

Cette nouvelle forme de participation a demandé un engagement encore plus grand du CC SPVal et des commissions permanentes.

Je tiens à exprimer mes remerciements à tous ces collègues qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs compétences pour défendre la cause des enseignants.

2. Sur le plan cantonal

2.1 Les sections de districts

Les présidents des comités de districts sont: MM . René Délèze

Placide Moix Henri Héritier Claude Fumeaux Jacques Vuignier Jean-Louis Troillet J .-Baptiste Bochatay Hubert Grenon

Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

Les assemblées annuelles du personnel enseignant ont témoigné que dans cha­que district l'esprit corporatif, l'intérêt pour la SPVal demeurent vifs, et cela grâce au dynamisme et à l'action des pré­sidents et comités de districts.

Cette année , le CC SPVal a proposé aux enseignants une réflexion approfondie sur le thème: relations parents-école­société. Tous les districts ont participé à cette étude. Si en ce domaine les résultats sont difficilement mesurables, une prise de conscience collective du rôle que les associations de parents sont appelées à jouer, ne peut être que positive.

Page 16: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

Sur un plan plus corporatif la signa­ture par la SPVal d'un contrat collec­tif d'assurances maladie a, semble-t­il , vivement intéressé nos collègues.

Plusieurs districts ont constitué des groupes de réflexion, ou des groupes de presse, ces efforts devraient ê.tre poursuivis durant la prochaIne année.

Le CC de la SPVal remercie les prési­dents et les membres des comités de districts, il remercie aussi tous les col­lègues qui œuvrent chaque jour dans leur milieu et permettent ainsi à la SPVal d'être présente partout où il y a problème, partout où il y a conflit.

2.2 Religion

Après avoir soumis aux districts le projet de programme de religion, la SPVal avait souhaité que l'on mette à disposition des enseignants et des élèves un manuel. Il semble que cette requête ait abouti puis- . qu'un nouveau manuel sera mis à dispo­sition des enseignants cet automne. ~.J Xi .,.,o-vtl. 1 '-' 6--~ 7t~k, ",' 0.

t.... , ~"",( 4N/'·t d. {4 ~o.-~'o..., ) .e IAk/ '4. li: r Ç~_(<I-6. l 2.3 Français - .

Lors du précédent rapport et lors des re~­contres avec M. Mathis, la SPVal avaIt souhaité qu'une information aussi co~­pIète que possible soit do.n~ée aux en~eI­gnants voire aux commISSIOns scolaIres et aux 'parents. Or, sans nier l'intérêt ~e la séance de présentation du françaIS rénové qui a eu lieu, nous devons conve­nir que cette information était insuffisan­te. La SPYal souhaite des rencontres en

1 groupe plus restreints permettant d'ins-1 taurer un dialogue réel.

D'autre part, le CC SPVal a cha~gé. sa représenta1].te au sein de la Commlsslo~ cantonale ' d'introduction du françaIS rénové Mme Chantal Fumeaux, de poser t;ès clairement la questio~ des con­ditions matérielles d'enseIgnement (nombre d'élèves - nombre de degrés ... ) permettant à cette méthodologie . d'être appliquée avec succès.

La SPVal - souhaite que l'on prévoie la phase

d'observation, dès l'introduction de la nouvelle méthodologie,

demande que, dans le cas où les moyens d'enseignement devraient être produits par les enseignants, ce travail puisse se faire durant le temps de scolarité.

2.4 Mathématique

Une nouvelle édition Math 2P sera dis­tribuée à la rentrée 80. Cette édition a été remaniée après consultation des ensei­gnants romand 2P. Chaque année verra progressivement l'introduction d'un document mathématique modifié. Ces

. adaptations ne seront apportées qu'après consultation des enseignants romands.

2.5 Allemand

A la demande du Haut-Valais, une étude a été entreprise par le DIP afin de savoir s'il était judicieux d'attribuer des notes d'allemand (de français pour le Haut­Valais) en SP et 6P. La SPVal s'est oppo­sée à ce projet estimant que, s'il y avait effectivement des problèmes quant aux résultats obtenus en allemand à la fin de la scolarité primaire, les remèdes devaient être cherchés plus dans la dimi­nution du nombre de jeux, la décharge de certains programmes, un appui pédago­gique réel aux maîtres en difficulté, que dans l'att,ribution d'une note aux élèves.

2.6 Environnement

A la suite du départ de M. Rausis, res­ponsable de la coordination de l'environ­nement en Valais, de nouvelles structu­res ont été mises en place.

- Une permanence àssurée par Mlle Gagliardi est au service des ensei­gnants 1 P - 2P à l'ODIS.

- M. Pierre Taramarcaz est responsa­ble avec un groupe d'animateurs de l'introduction de l'environnement dans les degrés 3 P - 4 P. 4 5

Une commission de référence prési­dée par M. l'inspecteur Zuber coor­donne le travail des différents groupes d'animateurs et étudie la mise en application du programme d'envi­ronnement pour les degrés S P - 6 P.

/ 2 7 r bl h a. /Q(,q~ voY'1f-,

. Annees anc e. s 1 .. ' ~? t, "J J'~'~/ eyI.-~( ? <

Considérant J( J <) 4::' ...... 1'" v.-_( ~ ,,~~ i ·e!; le renouveau profond qu'a connu, l'école valaisanne depuis une décen­nIe,

les difficultés rencontrées par les enseignants pour se recycler et appli­quer les nouvelles conceptions péda­gogiques proposées par le Plan d'étu­des romand,

le manque de temps entre chaque recyclage obligatoire qui ne permet pas d'approfondir suffisamment cha­que discipline rénovée,

la charge de travail importante exigée des enseignants par le recyclage et la mise en application du français réno­vé,

tenant compte que ces difficultés engen­drent une fatigue nerveuse et un stress qu'il serait vain de nier, la SPVal a demandé au DIP de surseoir pour 4 à S ans à l'introduction de nouveaux recy­clages oblig,atoires.

Durant ces «années blanches», des cours (de perfectionnement, d'appui ... ) facul­tatifs devraient être mis à disposition des enseignants qui souhaiteraient bénéficier d'un complément de formation.

2.8 Relations avec le Haut-Valais

Les relations avec les associations du Haut- Valais sont bonnes. Plusieurs actions communes ont été entreprises, notamment en ce qui concerne:

l.l'AGF, 2. le classement des maîtresses enfanti­

nes, 3. le classement des maîtresses en ACM.

Une collaboration poussée sur le plan pédagogique est difficilement réalisable. L'école haut-valaisanne connaît une grande stabilité; aucune réforme fonda­mentale n'étant intervenue. Par contre, l'école bas-valaisanne s'est considérable­ment modifiée après son adhésion à la coordination romande. Cette différence de situation n'empêche pas les différen­tes associations de s'aider mutuellement lorsque le besoin s'en fait sentir.

2.9 Semaine de cinq jours

A la suite de la consultation organisée par le DIP concernant la semaine de cinq jours, certains milieux ont fait état d'une éventuelle révision du statut matériel des enseignants en cas de réduction du nom­bre hebdomadaire d'heures de travail.

A ce propos, la SPVal rappelle

1. que ce ne sont pas les enseignants qui sont à l'origine de la demande d'intro­duction de la semaine de neuf demi­journées, mais une motion déposée devant le Grand Conseil;

2. que le canton du Valais est un canton où la moyenne horaire annuelle est élevée;

3. que les enseignants depuis de nom­breuses années ont consacré plusieurs semaines de leurs vacances estivales aux recyclages.

Par conséquent, la SPVal

1. s'oppose à toute révision du statut, 1

matériel des enseignants qui ne leur,! serait pas favorable,

2. demande l'égalisation du nombre hebdomadaire d'heures de travail pour tous les enseignants indépen­damment de leur degré d'enseigne­ment.

2.10 Pléthore

Il semble que la pléthore ne soit pas en passe de se résorber mais de s'aggraver. (A l'heure où j'écris ces lignes, les chif­fres ne sont pas encore définitifs.)

Page 17: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

Considérant 1. la situation difficile des jeunes collè­

gues dépourvus d'un emploi fixe,

2. la difficulté pour ces collègues de se réinsérer actuellement dans un autre secteur économique vu la formation très spécifique acquise à l'école nor-male, .

le CC de la SPVal a demandé au DIP d'étudier la possibilité de suspendre une année les entrées aux écoles normales, cette mesure n'ayant d'autre but que de normaliser à moyen terme le marché de l'emploi dans le secteur de l'enseigne­ment primaire.

Le DIP a repoussé cette demande en esti­mant que chacun avait droit à la forma­tion souhaitée et que l'Etat, ne garantis­sant pas l'emploi aux enseignants, n'avait pas à prendre de mesures particu­lières en ce domaine.

2.11 Formation des enseignants A la suite des débats du Grand Conseil concernant la formation des maîtres de demain, la Commission extraordinaire, présidée par M. Angelin Luisier, s'est vue confirmer son mandat et a poursuivi ses travaux. Elle s'est scindée en quatre sous-commissions étudiant chacune l'un des points suivants:

- le profil de l'enseignement - la comparaison entre les différents

systèmes de formation - les caractéristiques valaisannes - informations.

Afin d'aider la seule représentante de la SPVal, Mme Solioz, au sein de cette commission, le CC a demandé à la com­mission pédagogique d'analyser chacun des thèmes précités (cf. le rapport de la commission pédagogique).

** Dans ce domaine difficile de la forma­tion · des futurs enseignants, il me paraît nécessaire de faire preuve de réalisme. Il est passé le temps où rares étaient les jeu­nes gens et jeunes filles qui obtenaient une maturité fédérale et où plus rares encore étaient les Valaisans allant à

l'université. Cette évolution est heureuse et irréversible. Je pense que beaucoup d'instituteurs et d'institutrices de ce can­ton qui ont été les artisans de ce progrès peuvent en être légitimement fiers. Aus­si, si nous voulons maintenir à notre pro­fession le statut, l'estime dont elle a été bénéficiaire jusqu'à ce jour, nous ne devons pas craindre d'élever les exigen­ces de formation. S'il me semble néces­saire de conserver les écoles normales en Valais, celles-ci doivent se transformer en écoles normales supérieures dispen­sant une formation professionnelle (psy­cho-pédagogique) après qu'une forma­tion de culture générale de base ait été acquise et sanctionnée par une maturité fédérale.

·2.12 Statut des enseignants Il est à relever que la situation de plétho­re que nous connaissons actuellement favorise les atteintes au statut de l'ensei­gnant et ranime les exigences communa­les concernant la restriction de la liberté de domicile. Dans le but 1. de défendre les droits de ses membres, 2. de savoir exactement quelles condi­

tions peuvent émettre les communes lors de l'engagement du personnel enseignant,

la SPVal a déposé un recours auprès de l'autorité compétente.

2.13 Mi-temps A la demande du CC SPVal, la CIM a procédé à un large sondage d'opinion sur l'intérêt que suscite la possibilité du tra­vail à mi-temps ou à temps partiel auprès des enseignants (cf. rapport de la CIM).

Il en résulte qu'environ 60 % des ensei­gnants est favorable ou plutôt favorable au principe du mi-temps. Ce qui n'implique pas que ces·collègues envisa­gent d'avoir personnellement recours à cette forme d'activité.

Il semble que cette revendication devrait trouver une solution favorable non seu­lement pour les enseignants mais aussi pour les fonctionnai res dans le cadre du projet AGF. 6 7

2.14 Fédération des associations de parents

La commission paritaire Fédération des associations de parents DIP - SPVal se compose des personnes suivantes:

Pour la Fédération des associations de parents Mme Lise Ferrari, présidente M. Gabriel Fellay, vice-président

Pour le DIP Mme Marion Salamin

. M. Anselme Pannatier

Pour la SP Val Mme Marie-Josèphe Solioz,

présidente M. Daniel Pralong, vice-président

Durant l'année scolaire 1979-1980, cette commission a analysé les aspects nou­veaux des relations parents-enfants­école-société. Cette étude non­exhaustive a été très fructueuse et a per­mis d'établir un dialogue ouvert entre la Fédération des associations de parents et la SPVal.

Lors d'une séance commune réunissant les comités des deux associations, de nombreux problèmes ont été débattus

a) la semaine de 5 jours, b) la 7e primaire et le problème de la

sélection, c) la loi scolaire de 83, d) les notes .

* Lors de cette discussion ayant trait au problème de l'évaluation, le systè­me actuel de cotation a été fortement remis en question tant par les parents que par les enseignants. Chacun a admis que la note n'est pas un moyen de stimulation, qu'elle ne contribue pas à l'épanouissement de l'enfant et qu'elle ne doit pas être l'unique moyen de sélection.

e) des relations parents-enseignants * A ce sujet, la SPVal a exprimé le souhait que les différentes possibili­tés de contacts entre les parents et les enseignants (réunions de parents, portes ouvertes ... ) ne soient pas des obligations faites aux enseignants

mais des alternatives auxquelles les enseignants peuvent avoir recours librement.

2.15 Rencontre avec le nouveau direc-teur de l'ODIS

Afin de connaître quels étaient les objec­tifs, les attentes, les projets du nouveau directeur de l'ODIS et rédacteur de l'Ecole valaisanne, le CC SPVal a invité M. J.-F. Lovey. Lors de cet entretien, M. Lovey a précisé avec une clarté remar­quable les points suivants:

1. Ecole valaisanne

Aucune sélection au niveau des arti-. cles, dans la mesure où ceux-ci sont

rédigés correctement, ni aucune cen­sure ne sont exercées à l'Ecole valai­sanne.

L'Ecole valaisanne refuse les articles «polémiques» ou susceptibles de créer plus de tensions entre personnes qu'une invitation au débat. Lors d'éventuels refus, le directeur de l'ODIS prend contact personnelle­ment avec les auteurs d'articles.

- Un problème budgétaire se pose actuellement à l'EV. Une réduction du nombre de pages sera nécessaire pour cette fin d'année.

- Concernant la connaissance de l'environnement, l'EV pourrait envi­sager la saison prochaine une «aide» pour les moyens d'enseignement sous forme de publications tirées à part, documents préparés par les responsa­bles de l'environnement.

- Concernant la manière d'informer au mieux nos collègues, M. Lovey émet les avis suivants: - les textes trop longs ne passent

pas; l'information par la presse n'est pas payante, une chronique SPVal pour information peut paraître dans l'EV, mais M. Lovey ne voudrait pas que cette revue devienne uniquement un bulletin d'infonnation.

Page 18: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

2. ODIS L'objectif premier de M. Lovey est d'ouvrir l'ODIS et l'Ecole valaisanne à tous les ordres d'enseignement, au CO en particulier. Mais cela n'implique en aucune façon l'abandon ou même un intérêt diminué pour le secteur primaire. Seul un souci de continuité pédagogique motive cette orientation nouvelle et incontestablement plus large.

A l'ODIS, 2 axes sont à développer:

a) le matériel d'appui direct (utile dans les classes)

b) un matériel qui permette d'approfon­dir certains domaines, qui fait de l'ODIS un centre de dynamisation, de réflexion, de recherche (presse pédagogique, œuvres complètes de grands pédagogues).

a) Matériel d'appui direct

- Acquisition modérée. Ne pas trans­former l'ODIS en «supermarché de n'importe quelle culture».

Inventorier et «dépoussiérer» les stocks actuels.

Porter l'accent sur le matériel utile et nécessaire aux disciplines nouvelles (français - environnement).

b) Presse pédaxof{ique

- M. Lovey envisage de mettre un accent particulier sur le coin «biblio­thèque pédagogique ».

Il envisage d'organiser des débats, tables rondes, conférences, groupes de réflexion qui auraient pour but de présenter des ouvrages importants, des courants pédagogiques, en un mot de favoriser un certain esprit de recherche et de réflexion .

Idée très intéressante et fortement appuyée par le CC SPVal.

2.16 Statut des animateurs

La tâche des animateurs et animatrices est souvent difficile et demande de la part de celui ou celle qui l'accepte un inves-

tissement personnel considérable , une grande disponibilité à l'égard des collè­gues en difficulté. La SPVal a souhaité que ces personnes qui font œuvre de pionniers reçoivent une indemnité durant leur engagement. Le bien-fondé de cette demande a été reconnu par le DIP et une solution satisfaisante a été trouvée.

2.17 Contrat collectif d'assurance

Le CC a donné mandat à la CIM d'établir une étude comparative des prestations et cotisations des différentes compagnies d'assurance (cf. rapport de la CIM).

A la suite de la signature du contrat , le CC a chargé M. Gaspard Fournier d'organiser l'information dans chaque district et de s'occuper de la gérance de la caisse pendant la mise en route de l'opé­ration.

Une information supplémentaire peut être donnée à tout groupe de collègues qui le souhaite.

2.18 AGF

La SPVal et les aSSOCIatIOns d'institu­teurs et d'institutrices du Haut-Valais ont déposé conjointement les recours suiyants:

a) le reclassement des maîtresses enfan­tines;

b) le reclassement des maîtresses en ACM ·

c) une décharge hebdomadaire de 3 heures sans diminution ' de salaire pour les enseignants âgés de 58 ans et plus;

d) le droit de cotiser à la Caisse de retraite et de jouir de toutes les pres­tations sociales dès 12 h. de travail hebdomadai re;

e) le réexamen des àitères de classe­ment des enseignants primaires suite aux nombreuses modifications et recyclages qui ont découlé de l'adhé­sion du Valais à la coordination romande.

A la suite de la première lecture du pro­jet AGF par le Parlement et des réac- 8 9

tions émanant d'un peu tous les milieux concernés, une commission extraordi­nai re a été mandatée par le Con sei 1 d'Etat pour réexaminer les points contes­tés et les revendications insatisfaites. La FMEF, seul partenaire social reconnu à ce niveau , est représenté au sein de cette commission par son président, M. Ber­nard Bornet, son secrétaire , M. Erasme Pitteloud, et par Mme Marie-Josèphe Solioz, membre du comité directeur.

Quelles que soient les considérations que cette commission pourra émettre , la décision appartient au Grand Conseil.

2.19 Rapport de fin d'année

Afin d'instaurer une plus grande trans­parence entre les enseignants et les auto­rités scolaires (inspecteurs, commissions scolaires) , la SPVal a demandé au DIP d'étudier la possibilité d'envoyer à cha­que enseignant un double du rapport de fin d'année.

2.20 Loi scolaire

La nouvelle loi scolaire de 83 devrait favoriser l'instauration d'un système de consultation plus efficace entre le DIP et la SPVal.

La SPVal souhaite et espère être large­ment associée aux travaux et discussions précédant la rédaction du projet de nou­velle loi ssolaire qui devra être ensuite soumis au Parlement.

2.21 Cotisations

Lors de l'assemblée statutaire qui s'est déroulée à Fully le 1 e r décembre 1979, les délégués , constatant les difficultés financières dans lesquelles allait rapide­ment se trouver la SPVal, ont voté une augmentation des cotisations qui fixe le montant mensuel des cotisations à Fr. 10.-. Le CC SPVal remercie les collègues d'avoir accepté cette augmentation et de donner ainsi à notre société les moyens de mener une véritable action corporati­ve.

Le CC SPVal adresse aussi ses remercie­ments à M. Imboden et au service de la

comptabilité générale qui ont accepté de percevoir à la source cette nouvelle coti­sation .

2.22 Statuts

De nouveaux statuts ayant été adopté à Fully lors de la dernière AD, il n'est pas question aujourd'hui d'apporter de nou­velles modifications fondamentales.

Néanmoins avec la signature du contrat collectif d'assurance-maladie et acci­dents, une situation nouvelle s'est pré­sentée.

En effet , seuls les membres de la SPVal et leur famille peuvent bénéficier du con­trat collectif. Dans ces conditions qu'adviendrait-il d'un ou d 'une collègu~ qui quitterait l'enseignement pour des raisons personnelles ou familiales après par exemple 30 ans d'enseignement? Ce ou cette collègue devrait, si les statuts actuels sont maintenus , quitter l'assu­rance-maladie collective et ceci à un âge où il serait vraisemblablement difficile et coûteux de s'assurer auprès de compa­gnies privées.

Dans le but de remédier à cèt état de cho­se , le CC SPVal vous propose de modi­fier l'article 5 des statuts.

Voici l'article 5 tel que prévu par les sta­tuts actuellement:

La SPVal se compose:

1. De membres actifs: de toutes les personnes s'occupant de l'éducation et de l'instruction des enfants en âge de scolarité enfantine et primaire;

2. de membres honoraires: sont membres honoraires avec voix consultative les retraités, les pension­nés, les enseignants sans place ou ins­crits sur les listes de remplacement auprès du DIP, les inspecteurs (trices) et les membres actifs quittant l'ensei­gnement mais restant au service de l'école ou des enseignants;

3. de membres d'honneur.

Page 19: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

Voici l'article 5 tel que prévu après modification:

La SPVal se compose: l. Idem;

2. idem ... mais restant au service de l'écok ou des enseignants. Les ensei­gnants qui n'étaient plus en service actif paient à la SPVal une cotisation annuelle de Fr. xxx;

3. idem.

2.23 FMEF

Lors de l'assemblée des délégués de la FMEF qui a eu lieu au mois d'août 1979 à Brigue, Mme Marie-Josèphe Solioz a été élue membre du comité directeur, et M. Gaspard Fournier a été élu membre du comité fédératif.

Les contacts entre la SPVal et la FMEF sont très nombreux et excellents.

La FMEF a appuyé les revendications de la SPVal en ce qui concerne

-l'AGF' - la participation des associations pro-

fessionnelles aux diverses commis­sions; le congé maternité; la liberté de domicile; les frais de déplacement pour les recyclages obligatoi res; . le paiement des remplaçants.

D'autre part, très préoccupés par la plé­thore des enseignants primaires, le prési­dent de la FMEF, M. Bornet, le secrétai­re, M. Pitteloud, et la présidente de la SPVaJ.ont eu deux entrevues importan­tes avec le DIP. Une analyse prospective du marché de l'emploi dans le secteur de l'enseignement primaire a été entreprise.

Plusieurs collègues ont bénéficié de l'appui conjugué de la SPVal et de la FMEF.

A la suite de la première lecture par le Grand Conseil du projet AGF, la FMEF a mis sur pied différentes commissions extraordinaires ayant comme mandat de réexaminer les points fortement contes-

tés tant par les fonctionnaires que par les enseignants. La SPVal est représentée au sein de ces différentes commissions par MM. Daniel Pralong, Gaspard Fournier et Vincent Dussex.

Le CC SPVal tient à exprimer ses remer­ciements au président de la FMEF, M. Bornet, au secrétaire, M. Pitteloud, pour l'intérêt et l'engagement avec lesquels ils ont essayé de résoudre les problèmes spé­cifiques aux enseignants.

2.24 FVAP

Le comité de la FV AP se compose de:

Président: M. Pierre Fellay

Délégués SP Val: Mme Marie-Josèphe Solioz M. Michel Putallaz

Délégués A VP ES 1 er degré: M. Roger Fellay M me Elisabeth Gasser

Délégués A VPES 2 e degré: MM. Bernard Rossier

Jean-Jérôme Filliez

Délégués AECOB: M. Marius Robyr Mlle Marie-José Moix

Délégués A VMEP: MM. René Grand

Pierre Demont

BUREAU: Président: M. Pierre Fellay

Membres: Mme Elisabeth Gasser Mlle Marie-José Moix MM. Pierre Demont

Jean-Jérôme Filliez Michel Putalla~

A la suite de la révision de ses statuts et surtout grâce à la ténacité de son prési­dent, M. Pierre FelIay, la FVAP a réussi à se structurer d'une façon plus efficace.

Des projets d'étude concernant notam­ment: 10 Il

la semaine de 5 jours, la sélection, le rôle de l'autorité scolaire,

ont été acceptés par le comité. La semai­ne de 5 jours étant le thème actuel, une commission FV AP s'est mise au travail. La SPVal y est représentée par MM. Daniel Pralong et Michel PutalIaz.

D'autre part, la FVAP prend une part active au bulletin «Ecole-Informations» et permet ainsi de faire mieux connaître les problèmes des différents ordres d'enseignement.

2.25 Divers

Le comité cantonal remercie tous les col­lègues qui ont œuvré pour notre associa­tion. II adresse aussi ses remerciements à M. Antoine Zufferey, président du DIP, à M. Anselme Pannatier, chef de service de l'enseignement primaire et des écoles normales, à ses collaborateurs, MM. Bes­se, Germanier, Berclaz, aux inspectrices et inspecteurs, aux conseillers pédagogi­ques, au directeur de l'ODIS, M. Lovey, pour l'intérêt qu'ils ont manifesté envers la SPVal et les problèmes des ensei­gnants.

La présidente: Marie-Josèphe Solioz

La secrétai re : MaI'ie-Madeleine Milhit-Luy

3. Sur le plan romand

3.1 Délégués SPVal à la SPR

Comité central

Mmes Marie-Josèphe Solioz Chantal Fumeaux

M. Gaspard Fournier

ADSPR Mesdames et Messieurs Gertrude Bornet Jean-Daniel Métrailler Jérôme Gaillard

District Sierre Sierre Sion

Marie-Claude Savioz Marco Bérard Jacques Vuignier Pierre-André Carron J.-Gérard Morisod François Roch

Hérens Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

VérUicateur des comptes et caissier de la SPR: Louis Taramarcaz, Réchy

Rédactrice de la page valaisanne à l'Educateur: Mme Marie-Noëlle Perrin, Monthey.

3.2 L'activité de la SPR et de ses sections cantonale a été caractérisée cette année par une action renforcée dans les domai­nes suivants:

- Lutte contre le chômage des ensei­gnants et amélioration des conditions de travail grâce à l'abaissement des effectifs des classes, à la diversifica­tion de la fonction enseignante (mi­temps, temps partiel).

Lutte contre les fermetures d'écoles en montagne par une valorisation des classes rurales dont l'importance socio-économique notamment est à mettre en évidence.

- Défense des libertés individuelles des enseignants dans les cantons où con­formément à la loi les enseignants sont rééligibles tous les 6 ans.

Lutte contre les restrictions budgétai­res qui affectent l'éducation en géné­ral et particulièrement la recherche pédagogique, les moyens d'enseigne­ment et la documentation. L'IRDP dans lequel la SPR joue un rôle cer­tain est une première victime de ces mesures d'austérité.

3.3 Autre source de préoccupations pour le comité central SPR: la mise en place des programmes scolaires renouvelés.

- La SPR tout en favorisant ces nou­veaux enseignements, s'efforce d'at­ténuer les difficultés d'adaptation rencontrées par les enseignants.

Elle soutient les options suivantes:

Page 20: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

- Organisation de recyclages par petits groupes.

- Refus d'introduire un nouveau pro­gramme sans que des moyens d'ensei­gnement adaptés soient fournis dès l'introduction .

Recyclages ayant lieu durant l' hOl'ai­re scolaire avec remplacement des maîtres.

- Garantie d'une certaine libe rté de méthode dans la mesu re où cette der­nière est compatible avec les nouvel­les démarches pédagogiques.

• A la surch a rge des programmes, la SPR oppose une pondération de ces mêmes programmes; pondération visant à déterminer les «passages obligés» qui permettent aux maîtres de faire des choix cohérents.

• Au découpage artificiel de la vie sco­laire en discipline distincte , la SPR oppose l'interdisciplinarité et l'organisa­tion de l'enseignement par thèmes répondant aux intérêts des enfants.

Aux préoccupations corporatives et pédagogiques de la SPR il faut ajouter sa fonction d'information.

l'Educateur qui va faire peau-neuve l'année prochaine.

Les émissions radiophoniques: «Por­tes ouvertes sur l'école» (lundi matin 9 h. 30).

La participation à des émissions TV.

Les rencontres entre les enseignants des différentes sections cantonales.

En conclusion , il est nécessaire de rappe­ler que l'action de la SPR ne peut être parfaitement efficace sans certains moyens financiers. Trop de collègues Valaisans ne sont pas encore affiliés à la SPR et abonnés à l'Educateur.

La présidente: /1/1 arie-} osèphe So/ioz

La secrétai re: 111 a rie- Made/cine /\11 i/hil- Lu)'

NOTE: Il con viendra dorénavant, et nous l'avon s su trop tard , de ne plus parler de «français rénové» , mais d'« enseignement renouvelé du françai s», afin d'adopter la terminologie romande. 12 13

Rapport d'activité de la Commission pédagogique 1979-1980

Membres de la Commission

Jacques Vuignier, président Madeleine Raboud, vice-présidente Dominique Sauthier Eric Belihouzoz Fernand Bétrisey Alexandre Caillet Claude Coulon Roger Pralong Emma Bruchez, représentante du CC Marie-Madeleine Milhit, secrétaire

La Commission pédagogique a enregistré la démission de deux membres: Mme Martine Darbellay et M. Romain Fardel. Elle leur adresse ses remerciements.

Les districts respectifs ont fait appel à MM. Roger Pralong et Alexandre Caillet pour les remplacer.

Durant la période 1979- 1 980 , les sujets de réflexion soumis à la CP par le comité cantonal ont surtout porté sur la forma­tion des enseignants.

En effet , une commission cantonale rele­vant du DIP travaille sur ce sujet depuis plus d'une année. Notre présidente Mme Solioz représentant la SPVal et son comité au sein de cette commission a proposé les thèmes suivants à la CP:

1. Formation permanente des ensei­gnants.

2. Caractéristique valaisanne de la for­mation des enseignants.

3. Profil de l'enseignant.

1. Formation permanente des ensei-gnants

A. Formation continue et recyclage

Recyclage Le recyclage obéit à un besoin immédiat , limité , pratique. Il ne répond pas tou­jours aux besoins de la personne de l'enseignant. Il est en principe obligatoi­re.

Formation continue: La formation continue est un complé­ment et un approfondissement de la for­mation de base, une spécialisation dans

le degré d'enseignement correspondant et un élargissement dans les domaines scolaire , parascolaire et culturel.

Elle est en principe facultative.

B. Nécess ité Il est indéniable que l'homme de demain devra s'adapter à de nouvelles situations, transformer ses habitudes, modifier ses façons de vivre. Ce que nous appren­drons aux élèves sera vite dépassé , d'où la nécessité d'inventer une pédagogie permettant aux individus d'apprendre à surmonter les traumatismes passagers dus aux changements et de retrouver rapidement les voies de la réadaptation.

C. Formation pédagogiqu e de base

Pour préparer l'enseignement à cette for­mation permanente, la Commission pédagogique estime que la formation de base devra se situer au niveau de l'ensei­gnement supérieur. Elle devra , entre autres, aider d'abord l'enseignant à deve­nir un chercheur, à travailler en équipe, à s'ouvrir à la vie et à développer chez lui, un élément essentiel: le désir de se perfectionner constamment.

La formation de base recherchera avant tout à donner au futur enseignant un bagage de connaissances lui permettant de changer d'orientation en tout temps.

D. Pelfectionnement des maÎtres en exercice

La pédagogie se renouvelle à une rapidi­té telle qu'il devient difficile de se perfec­tionner constamment à longueur d'année en plus du travail auprès des élè­ves . Des solutions devront être trouvées afin qu'une conception de la formation permanente des enseignants devienne réalité .

E. Propositions pratiques Participation à des expériences orga­nisées, avec la collaboratin de spécia­listes de la recherche , en liaison avec les instituts pédagogiques.

Faire participer les maîtres à l'essai des différentes méthodes, à des expé­riences qui en font pénétrer l'esprit.

Page 21: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

- Organiser des rencontres, des sémi­naires et des débats.

Lutter contre la fossilisation de la pédagogie. L'expérimentation peut seule faire découvrir ' que l'attitude d'enseignant doit constamment varier en fonction

des élèves auxquels on s'adresse des milieux dans lesquels ils vivent des circonstances locales ou tempo­relles des intérêts manifestés des difficultés rencontrées par les élè­ves des circonstances les plus banales de la classe.

- Développer l'esprit critique.

- Possibilité d'accès à l'université.

2. Caractéristique valaisanne de la for-mation des enseignants

Le rapport concernant les écoles norma­les valaisannes a été transmis au CC. Dans ce rapport, il est notamment demandé par les membres de la CP que la formation des enseignants soit revalo­risée par des exigences p~ofessionl!elles plus élevées. Une formatIOn de nIveau universitaire est souhaitée.

La formation après maturité (voie frac­tionnée) permettrait aux futurs ensei­gnants de retarder leur choix et au besoin de changer de voie en cours d'étude. Elle assurerait au DIP la possibilité de mieux planifier les besoins.

~ 3. Profil de l'enseign~

~VJ­Pour tracer le profil de l'enseignement; la CP a retenu les éléments suivants:

relation avec les enfants aimer vivre avec eux se sentir à l'aise dans sa classe être attentif à l'atmosphère de la clas­se respecter leur opinion être disponible envers eux faire preuve de patience

relation avec l'extérieur être capable de dialoguer ave,c les parents assumer les critiques accepter d'être remis en question

maturité posséder une certaine expérience de la vie.

Cette liste n'est pas exhaustive. Nous pensons d'autre part, que l'enseignant doit avant tout faire preuve de qualités humaines et d'une très grande souplesse d'esprit pour lui permettre d'assumer le rôle d'animateur qui lui est de plus en plus demandé.

4. Divers

D'autres sujets ont retenu l'attention de la CP. Elle a participé au rapport concer­nant les relations parents-enseignants.

Elle a formulé le désir que les collègues­animateurs de français rénové tiennent compte des remarques formulées par leurs collègues durant les recyclages qui ' débutent cette année. La réussite de l'introduction de cette nouvelle métho­dologie sera assurée s'il est tenu compte des réalités vécues par chaque partici­pant aux cours.

Un dernier point soulevé par la CP est le problème de la sélection qui fera l'objet d'un rapport durant l'année prochaine.

5. Reme.r;ciements

Au terme de ce rapport, la CP remercie tous ceux qui lui ont apporté de l'aide et lui ont ainsi facilité la tâche. Elle remer­cie en particulier, le comité cantonal, sa dévouée présidente et sa secrétaire.

A tous les membres de la commission, nos remerciements pour le sérieux de leur travail et leur esprit de collabora­tion.

Marie-Madeleine Mi/hit secrétaire

Jacques Vuignier président 14 15

Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels

1979-1980

M. Gaspard Fournier, président Michel Pralong, vice-président Marie-Madeleine Milhit, secrétaire

M me Marielle Métroz Mlle Marie-Claude Hauser M. Georges Jacquérioz M. Etienne Youilloz M. Antoine Mudry M. Georges Moulin

Les principaux objets qui ont retenu l'attention de la CIM ont été cette année:

1. Assurance-maladie; 2. Semaine de 9 demi-journées; 3. Travail à temps partiel; 4. Caisse de retraite; 5. Analyse générale des fonctions.

1. Assurance-maladie

Après deux ans de travail, la Commis­sion des intérêts matériels a transmis ses conclusions au comité cantonal. Selon une procédure qui a déjà fait l'objet d'un communiqué et sur laquelle je ne revien­drai pas ici, le comité cantonal a signé, avec effet au 1 er juin 1980 un contrat d'assurance collective avec la Caisse suisse d'assurance-maladie et accidents Concordia. Il a d'autre part décidé de garder à la SPYal la gérance de ce con­trat. La responsabilité de cette gérance à été confiée pour une année au président de la CIM. Après ce délai, et suivant l'intérêt suscité par cette assurance, la question sera réexaminée.

Si de nombreux points ont été prévus (assurance du conjoint et des enfants bénéficiant des allocations familiales, maintien du sociétariat pour les bénéfi­ciaires d'une rente CR, retraités(es), veufs, veuves ... ) il reste un problème à résoudre: offrir la possibilté de rester

membres à ceux qui quittent momenta­nément l'enseignement (études, famille, voyage ... ). Cette possibilité peut être offerte par une modification des statuts SPYal et la création d'une nouvelle caté­gorie de membres SPYal. Des proposi­tions en ce sens seront faites à la prochai­ne assemblée des délégués de la SPYal.

La CIM est heureuse de pouvoir offrir aux collègues la possibilité d'adhérer à une assurance collective avantageuse, surtout en pensant à ceux qui n'avaient pas cet avantage jusqu'ici.

2. Semaine de 9 demi-journées

Après le dépôt de son rapport à ce sujet, la CIM a momentanément délaissé ce sujet. Elle attend toutefois de connaître les résultats de la vaste enquête lancée dans toutes les écoles du canton par le DIP afin de voir si un nouveau travail s'avère nécessaire.

3. Travail à temps partiel

Les nombreuses réponses fournies à ce sujet lors des assemblées de districts ont permis à la CIM de se faire une idée assez précise de ce que pensent la majorité des collègues sur ce point. Si plus de 60 % des collègues se déclarent favorables à ce que la possibilité de travailler à temps partiel soit offerte, par contre moins de 25 % envisageraient de profiter de cette possibilité.

Afin de cerner avec précision quelles catégories sont le plus touchées par ce problème, le comité cantonal a demandé à la CIM de faire un dépouillement plus affiné de ce questionnaire, notamment selon l'âge, le sexe, l'état civil... Ce tra­vail est actuellement en cours.

Page 22: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

4. Caisse de retraite

Des propositions de modifications des statuts allant dans le sens des conclusions de la CIM de l'année dernière ont été fai­tes lors de l'assemblée de CR. Devant j'abundance des modifications propo­sées, une assemblée extraordinaire des délégués de la caisse de retraite s'est tenue. Une refonte approfondie des sta­tuts est actuellement à l'étude et des déci­sions devraient être prises dans des délais assez rapprochés.

5. Analyse générale des fonctions

La CIM a suivi attentivement les débats qui ont eu lieu lors de la première lecture de ce décret par le Grand Conseil. Quel­ques propositions de modification ont été faites au CC.

6. Conclusions

La situation du marché de l'emploi , que chacun connaît suffisamment pour qu'il ne soit plus nécessaire d'en parler, s'est encore aggravée. Elle entraîne avec elle une série de menaces de plus en plus gra­ves sur les libertés individuelles des enseignants. Les exigences de certaines communes deviennent de plus en plus intolérables.

Au lieu des remerciements habituels , qui s'ils ne sont pas exprimés ouvertement n'en sont pas moins mérités , j'adresse cette année un appel à tous les collègues pour que chacun, dans la mesure de ses moyens , soit attentif au respect et à la défense de notre profession.

La secrétai re : Marie-Madeleine Milhi!

Le président: Gaspard Fournier

16

244 pages, 14,8 x 21, broché, couverture deux couleurs, laminée. Prix net librairie Fr. s. 36.-. Prix net étudiants et membres de la SSRE Fr. s. 25.20.

Anne Guignet, Pierre Losio LE TEXTE LIBRE

L'insatisfaction des enseignants devant l'ancienne rédaction fran­çaise, a poussé bon nombre d'entre eux à utiliser le texte libre com­me un remède-miracle, inséré dans une pédagogie où la modifica­tion des attitudes et des rôles dévolus à chacun n'a jamais trouvé sa place.

Le texte libre, ou l'écriture enfantine spontanée, est une technique pédagogique issue de l'école Freinet et ne peut se concevoir en de­hors de l'esprit qui l'anime.

La pratique décrite dans cet ouvrage ne constitue en rien une moti­vation pour l'apprentissage scolaire de la langue maternelle. Elle ouvre les cheminsd'une aventure de vie, de communication et d'échanges; elle se veut une approche vers une meilleure connais­sance de soi.

Dépassant une première lecture intuitive, ce livre relate les méan­dres d'un voyage qui interroge enseignants et parents sur les joies les désirs, les questionnements, parfois les drames de la vie enfanti~ ne.

Comment acquérir une maîtrise du texte libre, et quelle lecture l'adulte peut-il tenter de cette expression nouvelle, source d'un dia­logue intarissable avec de jeunes êtres qui seront les hommes de de­main?

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Page 23: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

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ZURICH ASSURANCES

AGENCE GÉNÉRALE

BRUCHEZ et ZRYD

PLACE DE LA GARE 1950 SION

L'éducation routière à l'école A vis aux enseignants, aux commissions scolaires et aux directions des écoles

Après les indications qui ont été données à l'ouverture de la ses­sion pédagogique de l'été 1980, nous nous permettons d'attirer à nouveau l'attention des ense·i­gnants sur l'importance de l'éducation routière à tous les degrés de la scolarité.

Pour aider les maîtres dans cette tâche, nous avons décidé d'in­tensifier la collaboration entre l'école , d 'une part , la police cantonale valaisanne et les poli­ces municipales d'autre part. Des agents spécialement formés à cet effet seront mis à la dispo­sition des communes qui en fe-

BULLETIN D'ANN ON CE La commune de Le cycle d'orientation de

ront la demande, et apporteront dans les classes le complément d'instruction technique servant d 'appui au travail des ensei­gnants.

Cet appui consiste spécialement en ce Cl :

- 1 heure par classe enfantine (comportement du piéton)

- 1 heure par classe primaire (comportement du cycliste ; dès la sep comportement du cyclomotoriste)

- temps à déterminer au CO d'entente avec les directions.

sollicite l'appui de la police pour l'éducation routière à l'école.

Epoque souhaitée pour cét appui . ... .......... ..... . . . (indiquer le mois)

Nombre de classes intéressées: enfantines .

primaires .. .. . ... .. ..... .

du CO . .. ..... . ..... .

. , le

Afin de rendre cette coopéra­tion rationnelle et efficace, nous prions les commissions scolai­res , respectivement les direc­tions des écoles enfantines, pri­maires et du CO d'annoncer aux inspecteurs d'arrondissement , au moyen de la fo rmule prévue ci-dessous, leur intention de sol­liciter cet appui. Après l'échéance du délai fixé pour l'annonce, un calendrier sera établi , mentionnant les dates d'intervention des agents. Ce calendrier sera porté à la connaissance des commissions scolaires et des directions d'éco­les et transmis par elles aux titu­laires des classes.

Le chef du Département de j' instruction publique:

A . Z4/èrey

1980

Sceau et signature:

La présente formule doit être remplie séparément, s'il s'agit

a) des classes enfantines et primaires b) des classes du CO

et adressée à l'inspecteur respectif d' arrondissement jusqu'au 10 octobre 1980.

Page 24: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

Communication

Education musicale

Concerne: Chants enregistrés: degrés 1 à 6P.

Les enregistrements des chants, proposés par la commission cantonale d'éducation musica­le dont la liste a été publiée d~ns l'Ecole valaisanne de juin 1980 seront disponibles à l'ODIS de Sion à partir de la fin novembre 1980.

2. Enseignement du français

Concerne: Grammaire degrés 3 à 6P.

Les ouvrages: «Les chemins de l'expression» présentés dans le bulletin de commande du dépôt scolaire sous la rubrique «Voca­bulaire et expression» N° 114 à 117 compris, sont des grammai­res à l'usage des élèves.

A ces manuels correspondent les ouvrages réservés aux maî­tres:

Conseils aux maîtres et Travaux écrits.

Voir rubriques 176 à 183 com­pris.

y. Savioz

COMMUNIQUÉ concernant le matériel

de la connaissance de l'environnement

Contrairement à la procédure utilisée jusqu'ici, chaque com­mune, dès septembre, comman­dera le matériel pour la connais­sance de l'environnement (lou­pes, boussoles, compte-fils, vi­sionneuses, thermomètres et

brucelles à bouts arrondis) dans les commerces de son choix.

Les balances à plateaux et la caisse à sable peuvent être obte­nus chez:

SCHUBIGER VERLAG AG Postfach 525

8401 WINTERTHUR

Concernant la caisse à sable, il est plus pratique et plus écono­mique de travailler avec des bacs de plastic, suivant la mé­thode présentée au cours de per­fectionnement.

Mathématique: rencontres

1e P - 2 e P ou 5 e P - 6 e P

Des rencontres ayant pour but d'étudier certains thèmes en re­lation avec l'enseignement des mathématiques, seront organi­sées durant cette année scolaire. Elles s'adressent aux maîtres ti­tulaires d'une 1 re, 2e , 5e ou 6e

primaire. Le fascicule «Cours et activités de perfectionnement et de formation pendant l'année scolaire 1980-1981» contient la liste des thèmes, les détails de l'organisation, ainsi que des bulletins d'inscription (page 15 et 16). Nous rappelons aux maî­tres qui désirent participer à ces rencontres qu'ils doivent en­voyer leur inscription avant le 30 septembre.

Information

Aux enseignants de 6 e année

Passation de tests de mathé­matique en vue de l'évaluation du programme et des moyens

d'enseignement de 5 e année

U ne deuxième édition de la mé­thodologie et des fiches de ma­thématique de deuxième année primaire entre en vigueur cette année. Cette édition remaniée et enrichie est le fruit de quatre an­nées de recherches. Des recher­ches semblables, décidées lors de l'introduction du nouveau programme romand de mathé­matique pour en contrôler l'effi­cacité, se poursuivent actuelle­ment aux niveaux 3,4 et 5.

En quatrième année, le nouveau programme de mathématique a déjà fait l'objet d'une enquête Uuin 1980) auprès du corps en­seignant, et des groupes d'exa­men des moyens d'enseigne­ment ont procédé à une révision minutieuse de la méthodologie et des fiches.

Il reste encore à déterminer ob­jectivement les réactions des en­fants eux-mêmes. C'est dans ce but que l'Institut romand de re­cherches et de documentation pédagogiques (IRDP), a préparé des épreuves destinées aux élè­ves qui viennent de terminer leur cinquième année primaire. Vous recevrez prochainement trois :séries de questions (une seule si votre classe est à plu­sieurs degrés) à faire passer dans votre classe durant la quatrième semaine après la rentrée. Toutes indications vous seront données à ce moment sur la façon de pré­senter, corriger et renvoyer ces epreuves. Il est important que chacun comprenne dès à présent le but de l'entreprise. Il s'agit de savoir essentiellement ce que les en­fants sont capables de faire après avoir suivi le programme de cinquième année. On s'inté­ressera aux résultats de l'ensem­ble de la Suisse romande. Il ne

1

1

s'agit pas d'évaluer chaque en­fant individuellement, ni de comparer les classes les unes aux autres.

quelques questions trop simples ou trop complexes pour cet âge, mais utiles pour des comparai­sons ultérieures.

. 1

enseIgnement ne sera pas per-

Dans ce but, l'IRDP, aidé par la Commission d'évaluation de l'enseignement de la mathéma­tique (CEM), a préparé de nom­breuses questions visant tous les niveaux de difficulté, y compris

Votre classe ne recevra qu'une partie de cet ensemble, de sorte que chacun de vos élèves n'aura à répondre qu'à six, sept ou huit questions seulement. De cette façon, nous espérons que votre

turbé et il ne devrait en résulter 1

aucune surcharge pour vos élè- 1

ves. La comparaison sur le plan 1

romand des taux de réussite d'une question à une autre montrera où se situent les diffi­cultés du programme.

Service CC/ntonal de l'enseignement primaire

et des écoles norlllales

SIPRI INFORMATIONS · Août 1980

Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique Commission pédagogique

Aux enseignantes et enseignants des classes en­fantines et primaires

Chers collègues,

Désirez-vous prendre une part active au projet SI­PRI? Si c'est le cas, consultez les collègues de vo­tre bâtiment d'école et mettez-vous à disposition du projet en tant qu'ÉCOLE DE CONTACT.

Les écoles de contact serverit, pour chaque projet SIPRI, de champ d'observation et d'expérimenta­tion ancré dans la réalité.

Les enseignants des écoles de contact sont des par­tenaires directs des collaborateurs scientifiques pour analyser la réalité quotidienne de l'école. Sous·certaines conditions, ces écoles pourront ex­périmenter de nouvelles propositions.

Toutes les informations nécessaires à la compré­hension du projet SIPRI sont contenues dans la brochure «Examen de la situation de l'école pri­maire». Demandez-là auprès du secrétariat de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique, Palais Wilson, 1211 GE­NÈVE 14 ou auprès de votre DIP ... Annoncez­vous auprès de la personne assurant la liaison en­tre votre canton et la direction du projet SIPRI. Vous trouverez son adresse dans la brochure ci­tée.

La direction du projet souhaite pouvoir travailler avec des représentants des écoles de contact dès l'automne 1980. Les cantons devraient annoncer leurs écoles de contact dès la reprise des classes, mais au plus tard, fin septembre.

Alors, décidez-vous très vite!

PROJET PAR TIEL 1 : But et réalité de l'école primaire

Plan de travail 1980

Le groupe de travailla défini son plan de travail 80 lors de sa séance du 22 mai 1980, à Lucerne. Son activité se concentre sur les points principaux suivants:

- Enquête sur les tendances de développement des matières et des moyens d'enseignement.

Il s'agit de saisir, dans les disciplines scolaires ou les domaines d'études, les nouvelles tendances de développement (cela peut se faire par le biais d'une consultation des cantons, auprès des per­sonnes responsables des plans d'études et des moyens d'enseignement.

Les résultats de l'enquête contribueront à déter­miner les objectifs futurs de l'école primaire ainsi qu'à découvrir des «points de convergences» au niveau intercantonal.

29

Page 25: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

- Ana/yse de l'efficacité des plans d'études sur la réalité scolaire.

Le point central de toute discussion de la mission et du contenu de l'enseignement primaire devrait être le plan d'études: c'est du moins l'idée du ,groupe de travail. Or, ce que l'on découvre au­jourd'hui c'est que ce sont, plutôt, les moyens d'enseignement ou les examens de sélection .qui jouent le rôle de «plan d'étude effectif».

Par des observations appropriées au niveau des écoles de contact, il sera possible de mieux connaître les effets de telles influences ainsi que d'étudier les moyens d'une revalorisation des plans d'études dans la pratique scolaire.

- Analyse de la situation des l1'ZaÎtres des classes il degrés muIUp/es.

Dans le mandat du projet SIPRI, la CDIP fait une mention particulière à l'examen de la situation des classes à degrés multiples.

Le groupe de travail à développé un questionnai­re en collaboration avec un projet du Fonds natio­nal de la recherche scientifique. L'étude porte sur les relations entre le développement du système scolaire et le développement régional dans les régions de montagne.

Au moins de juin 1980, l'enquête a touché envi­ron 2500 enseignants répartis dans presque tous les cantons suisses.

- Eclaircissement de la notion de la surcharge des élèves.

Le désir de diminuer la surcharge des élèves, des enseignants et des parents est à l'origine du projet SIPRI.

Au cours de l'année 1980, le groupe de travail a décidé d'élucider le problème de la surcharge dans tous ses aspects en l'analysant aussi bien au moyen des apports personnels des membres du groupe qu'en étudiant des modèles théoriques ou des résultats d'enquêtes.

Cela devrait permettre de voir dans quelle direc­tion ce problème de la surcharge doit faire l'objet de recherches particulières dans les écoles de contact.

U ne nouvelle étude des horaires scolaires suisses (cf. le dernier annuaire de la CDIP «Politique de l'éducation») prévue durant l'année 1980, a dû être repoussée à une date ultérieure. 30

Si le projet SIPRI veut réaliser des modifications réelles, il doit produire un travail concret. Pour cette raison, le groupe de travail s'occupe actuel­lement à concevoir un projet régional de dévelop­pement comme, par exemple, un plan d'études minimal.

NOUVELLES DES CANTONS Tessin

Chaque numéro de «SIPRI-INFORMATIONS» souhaite renseigner ses lecteurs sur les réalisations cantonales en rapport avec les autres sujets d'étu­des du projet SIPRI.

C'est la raison pour laquelle le premier numéro avait donné de l'information provenant du can­ton de Zürich.

Ce numéro fait une place au canton du Tessin.

Le canton du Tessin ayant considéré l'intérêt de participer au projet SIPRI, surtout par rapport à la réforme des programmes de l'école primaire, actuellement en cours, a adhéré aux travaux des différents groupes en désignant les personnes sui­vantes:

Gr. 1 Alberto Cotti, dir. éc. norm. Lugano Gianni Valli, adj. du Bureau de l'ensei­gnement primaire, Lugano

Gr. 2 Dario Calloni, dir. éc. communales, Lu­gano Renato Traversi, pédagogue du Bureau des études et r~cherches, Bellinzona

Gr. 3 Maria Luisa Delco, chef du Bureau de l'éducation préscolaire, Bellinzona

Gr. 4 Sergio Cavadini, dir. éc. communales, Chiasso.

Le directeur du Bureau des études et des recher­ches, Diego Erba, Via Nizzole Il, 6501 Bellinzo­na, est chargé de coordonner la participation des membres tessinols aux travaux des groupes SI­PRI.

Il s'agira, en particulier, d'organiser des réunions de planification et de synthèse et de garder des contacts opportuns avec les bureaux de l'ensei­gnement primaire, de l'éducation préscolaire ain­si qu'avec le groupe de coordination de la réforme des programmes de l'école primaire. En ce qui concerne les travaux en relation avec les thèmes

de projet SIPRI, le Tessin signale, particulière­ment, le N° 79 du périodique de la section péda­gogique «Scuola ticinese» janvier 80, entière­ment consacré à la réforme des programmes de l'école primaire. Dans ce numéro, sont présentés les objectifs généraux et les objectifs des différen­tes disciplines.

- Objectifs de l'école primaire et plans d'études.

OCDE

- Notation et appréciation du travail des élèves.

- Passage de l'éducation préscolaire à la période scolaire.

Du 18 au 23 mai 1981, les innovations choisies seront soumises à la discussion. Les projets sui­vants ont été avancés par la Suisse:

Séminaire régional du CERI 1980 - Points de convergence et lignes directrices de l'enseignement des mathématiques durant la scolarité obligatoire (projet de la CDIP). Les trois membres d'expression allemande de

l'OCDE (République fédérale allemande, Autri­che et Suisse) organisent chaque année un sémi­naire régional du CERI (Center for Educational Research and Innovation). En 1981 le tour échoit à la Suisse. '

- A TE (Appréciation du travail des élèves): pro­jet de recherche romande au niveau de l'appré­ciation des élèves (SIPRIIprojet partiel 2).

La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a décidé de placer ce sémi­naire sous l'égide du projet SIPRI.

- Fluidité (Genève): modèle pour l'allègement du passage de l'école enfantine au début de la scolarité primaire (SIPRIIprojet partiel 3).

La possibilité de pouvoir présenter d'autres pro­jets suisses durant le séminaire régional CERI est encore à l'étude.

Trois de ces domaines devraient en effet pouvoir bénéficier des expériences étrangères, à savoir:

Caisse de retraite Informons

Au rythme d'une fois chaque deux mois, nous reprenons: les informations relatives à notre institution de prévoyance.

L'assemblée des délégués s'est réunie le 21 mai 1980 pour ap­prouv~r les comptes et le rap­port de gestion de l'année 1979.

La meilleure manière de vous donner le bulletin de santé de la Caisse est, nous semble-t-il, de reproduire, avec quelques com­mentaires, le compte d'exploi­tation.

Vous remarquerez que nous avons encaissé Fr. 15 400000.­environ de cotisations et contri­butions et que nous avons versé pour Fr. 10 200 000.- de rentes.

L'excédent des recettes s'est éle­vé à Fr. 6 131 741.-.

Il peut paraître élevé, mais seul, il n'a pas une grande significa­tion: nous jouissons pour l'ins­tant d'une situation particuliè­rement favorable du fait de la jeunesse de nos effectifs. 50 % de nos membres sont âgés de moins de 30 ans, ce qui entraîne une proportion très faible de pensionnés par rapport aux membres actifs.

Au 1 er janvier 1978, nous ser­vions 562 rentes, équivalant à 453 rentes complètes pour 2 249 membres actifs, le rapport était donc de 20,1 %. Il avait passé à 20,9 % au 1 er janvier 1980 avec 499 rentes complètes pour 2382 membres.

Ce rapport devrait s'aggraver au cours de ces prochaines années. Selon notre expert, il devrait

être de 24,1 % en 1983, 26,6 % en 1988 et 31,3 % en 1993.

Dans le sens de cette évolution, on peut noter qu'en 1979, les cotisations ont augmenté de 7,1 % par rapport à l'année pré­céden te et les rentes de 8,7 %. Tendance au rapprochement donc, avec une situation qui res­te saine.

Il faudrait cependant profiter de ce temps où le rapport pension­nés/actifs est très favorable pour

, augmenter notre capital, de ma­nière à assurer des prestations convenables à ceux qui vien­dront après nous, avec des coti­sations aussi proches que possi­ble de celles que nous payons aujourd'hui.

Nous reviendrons sur cet aspect du problème la prochaine fois, en vous présentant le bilan.

V. Darbellay

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Page 26: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

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ASEP

Association suisse physique à l'école

d'éducation

Publication des cours Hiver 1980 Cours de cadres

N° 9 Ski alpin,

enseignement avec élèves/CR IS/CP J+S 4/5-7.12.80 Davos.

N° 10 Ski alpin, enseignement avec élèves/CR IS/CP J+S 4/ 5-7.12.80 Verbier.

N° Il Ski alpin, ski de fond, CR IS/CP J+S 4/ 5-7.12.80 St-Moritz.

N° 12 Ski alpin, enseignement avec élèves/CR IS/CP J+S 11112-14.12.80 Lenk.

N° 13 * Ski alpin, enseignement avec élèves/CR IS/CP J+S IOIl 1 - 1 4.12.80 Davos.

* Réservé aux MEP diplôl11és.

Ces cours sont réservés aux animateurs des cours de recyclage cantonaux et aux responsables des cours mis sur pied par l'ASEP. Ces animateurs sont délégués par leur canton ou par l' ASEP.

Seront également admis dans ces cours centraux, pour autant qu'il y ait assez de places, des IS, des moniteurs J+S III qui ne sont pas délégués par les cantops ou par l'ASEP mais qui voudraient néan­moins satisfaire à leurs obligations de CR ou CP. Les frais sont à la charge des participants. Ceux-ci doivent s'inscrire au moyen de la carte adéquate auprès de Urs Illi, CT ASEP, 8561 Waldi.

Cours pour les degrés scolaires

Jusqu'à la ge année scolaire. Ski alpin à l'école. 26-31.12. Sorenberg

Enseignement et technique du ski sous forme de jeux. Conduite d'un camp de ski et d'excursions à ski. Ce cours peut compter comme CP J+S (à pré­ciser sur l'inscription).

5 e - ge année seo/aire. Poly-ski, alpin - fond - randonnée. 26-31.12. Davos

Technique et perfectionnement personnel en ski alpin. Technique et perfectionnement personnel en ski de fond. Ski de tourisme et de randonnée, petites excursions. Ce cours peut compter comme CP J+S (à préciser sur l'inscription).

Jusqu'à la ge année scolaire . Ski alpin à l'école. 26-31.12. Les Cro­sets

Enseignement et technique du ski sous forme de jeux. Conduite d'un camp de ski et d'excursions à ski. Ce cours peut compter comme CP J+S (à pré­ciser sur l'inscription).

Tous les degrés. J eux et formes de compétiton dans le ski. 26-31.12. Elm

Différentes formes de jeux à ski - le slalom paral­lèle - le piquetage d'un slalom - le slalom géant -le slalom spécial - le ski acrobatique ou artistique - le ski «sauvage».

Cours de moniteurs J+S

Ski allround. 26-31.12. Seebenalp

65a Cours de formation moniteurs J+S 1 65b Cours de perfectionnement J+S Préciser sur l'inscription le choix du cours (a ou b).

N° 66 Ski de fond. 26-31.12. Les Breuleux

66a Cours de formation moniteurs J+S 1 66b Cours de perfectionnement J+S Préciser sur l'inscription le choix du cours (a ou b) .

Ski artistique, cours deformation. 26-31.12. Leysin

Formation de moniteurs J+S l, II, III et cours de perfectionnement J+S.

Ce cours de formation «moniteurs ski artistique» s'adresse à tous les moniteurs J+S l, II, III, «ski all­round» et doit donner aux maîtres l'occasion d'introduire et d'instruire cette nouvelle branche

Page 27: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

J+S, spécialement durant les camps de ski scolai­res. Le programme comprend les bases méthodo­logiques et didactiques, l'enseignement du ballet à ski, le saut artistique et la maîtrise et la mobilité dans le champ de bosses. Les exercices prépara­toires seront entraînés auparavant en salle.

N° 68a Ski alIround. Cours de formation Ino­niteurs J+S III, 1 te partie. 26-31.12. Laax-Flims

Conditions de participation: être moniteur J+S II avec note de recommandation 3 ou 4.

N° 69 Ski alIround. 26-31.12. Airolo

Enseignement et application avec des enfants et adolescents. 69a Cours de formation moniteurs J+S 1 69b Cours de perfectionnement J+S 69c Cours normal non J+S Préciser sur l'inscription le choix du cours (a, b, c).

Cours spéciaux

N° 68b Cours préparatoire au brevet IS, 1 Te

partie. 26-31.12. Laax-Flirns

Programme selon l'IASS (interassociation suisse pour le ski). Les candidats peuvent être admis sans cours préparatoire J+S mais doivent présen­ter une recommandation suffisante.

N° 70 Cours polysportif. 26-31.12. Leysin

Discipline principale: ski alpin: perfectionne­ment personnel. Autres disciplines offertes: pati­nage, volleyball, natation.

Remarques:

1. Ces cours sont subventionnés par la Confédé­ration et s'adressent à tous les maîtres d'éduca­tion physique enseignant dans les écoles publi­ques ou reconnues par l'Etat.

2. Les futurs maîtres, en formation, peuvent éga­lement être admis pour autant que le nombre de places soit suffisant.

3. Les maîtres d'autres branches enseignant le sport facultatif ou fonctionnant comme moni­teurs à des camps de ski scolaires peuvent être admis à ces cours pour autant qu'ils joignent, lors de l'inscription, une attestation de leur école.

4. Les membres de l'ASEP auront la priorité lors­que le nombre de participants est limité.

L'inscription peut être accompagnée d'une de­mande d'admission à une association cantona­le.

Délai d'inscription: 30 novembre 1980.

Inscription: . A l'aide du talon d'inscription ou de la carte bleue (à retirer auprès du président cantonal), dans les délais et confirmée par l'autorité scolaire à:

CT ASEP, Urs Illi, 8561 Wiildi.

Amicale des instituteurs Le 22 mars 1969, s'est constilllée « l 'Amicale des instituteurs» compr.enant tous les membres ayant appartenll à la Société valaisanne d'éducation.

Des rencontres ont été organisées à diverses reprises, mais à chaque fois avec un peu moins de fréquentations.

C'est ainsi que le comité PROVISOIRE se pose des questions quant à la survie de l'Amicale et sur l'utilisation des fonds (Fr. 2000.-).

Pour résoudre ces problèmes, nous invitons tous les membres de l'Amicale à se retrouver dès midi le dimanche 28 septembre 1980 au Restaurant de la Colline aux Oiseaux à Chamoson.

Le comité

Helvetia archaeologica Adresse:

Date: N° 37 Tirage spécial sur la route romaine du

Grand-Saint-Bernard.

A l'aide d'une riche illustration sont présentées les traces encore visibles de l'ancienne route romai­ne. Le nwnéro est presque entièrement consacré à ce thème et à l'importance historico­archéologique de la région du Grand-Saint­Bernard.

N° 39-40 Martigny la romaine.

Martigny tend à devenir un haut lieu suisse en ce qui concerne les recherches archéologiques et le N° spécial qu 'Helvetia archaeologica lui consacre ne fait que souligner encore l'intérêt rencontré par l'histoire de l'ancienne Octodure, de sa fonda­tionjusqu'au moyen âge naissant.

COMMANDE

Coupon à envoyer à: Helvetia archaeologica Case postale 2570

Pour les amis du Valais et de l'histoire romaine de la Suisse, le cahier au prix avantageux de Fr. 16.­offre une information riche et illustrée. Il facilite la visite des monuments encore visibles aujour­d'hui ainsi que des découvertes dans différents en­droits de cette ancienne ville importante du Va­lais.

8023 Zürich

exemplaire(s) du tirage àpart « Le Grand-Saint-Bernard» Helvetia archaeologica N° 37 à Fr. 8.-. (Commande: Helvetia archaeologica, case post­

ale, CH - 8023 Zürich). abonnement à Helvetia archaeologica 10, 1979, N° 37-40, à Fr. 23.-.

Ces deux fascicules sont disponibles à l'ODIS de Sion pour consultation.

Cinéma

Tous les deux ans, le «Groupe de travail romand cinéma et communications sociales»,: qui poursuit les activités d'A.J.M., organise dans tous les cantons francophones un visionnement des nouveaux films 16 mm. à caractère pédagogique disponi­bles 'auprès des distributeurs suisses. Il s'agit, pour ce groupe, d'informer les éventuels utilisa­teurs de ces films qu'il est utile de connaître «de visu» et non pas seulement sur fiches de ca­talogue et de promouvoir un ci­néma à caractère éducatif.

Certains de ces films dont la lis­te suit sont des grands prix des récents festivals, comme «Boom», palme d'or à Cannes en 1979, ou «Step by Step»,

grand prix du Festival d'Annecy en 1979. Ce visionnement mini-festival d'un genre mal connu du ciné­ma, le court métrage, aura lieu le mercredi après-midi 22 octo­bre à l'ODIS (Gravelone 5 / 1950 Sion). Programme 14.00 TIERS MONDE

- Les trompettes de la charité (animation) (Zoom)

- La récolte est finie (documentaire, Sé­négal) (Sélecta)

14.30 Films à caratère social ou politique - Boom (animation)

(Sélecta) - Achtung Kinder

Pumm (documentai­re) (Sélecta)

15.00

16.00

Fin

- Soucis de moineaux (Centrale éducation ouvrière)

Education, questions sociales - Jeunesse et sexualité

(Zoom) (Dossier)

Pause-café environ 15 minutes - Step by Step (Ciné­

ma scolaire / anima­tion)

- La vie des enfants (dessin animé, Sélec­ta)

- Adieu, Voyages lents (fiction, le couple) (Zoom)

- Angèle Stalder (Por­trait) (Cinéma sco­laire)

19.00 heures environ.

Page 28: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

100ans de téléphone

en Suisse C'est en effet en octobre 1880 que fut mis en service dans no­tre pays, plus précisément à Zü­rich, le premier central télépho­nique manuel permettant le rac­cordement de 80 abonnés. L'in­vention d'Alexander Graham Bell, dont le brevet avait été dé­posé 4 ans plus tôt, venait donc de s'implanter en Suisse.

Afin de commémorer digne­ment cet événement, l'entrepri­se des PTT organisera diverses manifestations, expositions

36

etc ... dans la métropole aléma­nique notamment, ceci dès le début du mois d'octobre.

Dans ce contexte, la Direction d'arrondissement des télépho­nes (DA T) de Sion, désireuse d'apporter son concours, nous rappelle qu'elle tient toujours de la documentation à disposi­tion des milieux scolaires (des enseignants comme des élèves). Cette documentation a trait aus­si bien à l'historique qu'à la si­tuation actuelle des télécommu­nications en Suisse.

Tous renseignements à ce sujet peuvent être obtenus auprès du service de la clientèle de la DA T Sion (tél. (027) 21 94 53).

D'autre part, des films 16 mm. ainsi :que des diaporamas sont également mis gracieusement à disposition. Ces projections, disponibles en français, alle­mand et italien, ne sont pas tou­tes axées sur l'entreprise des PTT exclusivement mais abor­dent également d'autres sujets. . U n catalogue comprenant une brève description de chaque projection est déposé à l'ODIS tandis que le service de la clien­tèle de la DA T renseigne elle aussi volontiers.

100 ans de téléphone en Su isse: un anniversaire qui devrait constituer un bon centre d'inté­rêt pour la rentrée!

Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand

Les cours de l'année scolaire 1980-1981 s'ouvriront selon les indications ci-dessous:

Année scolaire: du 1 er septembre 1980 au 20 juin 1981.

Vacances de Noël: du 19 décembre 1980 au soir au 5 janvier 1981 au matin.

Vacances de Pâques: du 10 avril 1981 au soir au 27 avril 1981 au matin.

La fréquentation des cours est obligatoire pour tous les ap­prentis, même pendant le temps d'essai, dès l'ouverture de l'an­née scolaire.

L'admission au cours de pre­mière année est subordonnée à la présentation du contrat d'ap­prentissage homologué par le Service cantonal de la forma­tion professionnelle ou, à ce dé­faut, d'une attestation du pa­tron. L'élève qui n'en possède pas recevra de la direction de l'école une formule de demande d'admission; il la rapportera lors des prochains cours hebdo- . madaires dûment signée par le patron et le représentant légal.

Tous les nouveaux apprentis se présenteront aux cours, à la date indiquée par la publication offi­cielle, munis du matériel usuel et du dernier certificat scolaire obtenu.

Les apprentis des 2e, 3e et 4e an­nées déposeront à l'ouverture des cours leur livret de notes si-

gné par les parents et par le pa­tron.

Tous les apprentis appelés à sui­vre les cours professionnels en un lieu autre que celui de leur domicile ou du domicile de leur patron peuvent se procurer une carte spéciale pour l'inscription de leurs frais d'itinéraires. Cette carte est délivrée par les CFF et les PTT, sur présentation de la carte d'apprenti et permet l'ins­cription des abonnements série 26 (dix courses en trois mois) afin d'en obtenir le rembourse­ment à la fin de l'année scolaire' elle devra être remise à la direc~ tion de l'école dans le courant du mois de mai 1981.

Important

Les apprentis de première an­née au bénéfice d'une autorisa­tion ou d'un contrat peuvent de-

. mander à l'école professionnelle où ils suivront l'enseignement obligatoire, leur carte d'appren­ti.I1s joindront à leur demande deux photos au dos desquelles ils mentionneront leur nom et prénom. Ils fourniront, en ou­tre, les renseignements suivants:

- Date de naissance Uour, mois, année)

- Profession - Dates du début et de la fin de

l'apprentissage - Domicile - Domicile des parents - Lieu d'apprentissage

Le programme détaillé de l'ou­verture des cours de chaque pro-fession est publié dans le Bulle­tin officiel du canton du Valais .

Service cantonal de la

formation professionnelle

Page 29: L'Ecole valaisanne, septembre 1980

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