L'Ecole valaisanne, novembre 1970

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novembre 1970 - quinzième année 3

Page 2: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVe année 3 Novembre 1970 No

SOMMAIRE

Partie générale

Axelles Adhémar Sœur Candide Michel Salamin M. Bagnoud

L'instituteur et l'enfant dyslexique . Institut d'enfants - Bouveret .

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10 14 39 41 43 44 45

Dans les écoles valaisannes du XVIIIe siècle. Des difficultés à l'école ...

P. Pignat Vie de la SPVal - Section Monthey .

F. Pralong F. Pralong

Illustrés et revues pour les enfants et les jeunes Le jeune enfant et Noël . La nouvelle mathématique en France : Communiqués

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«L'Ecole valaisaQn~» paraît à. Sion le 15 de chaque mois, juiItet et ao11t exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODISj Rawyl 47, Sion, té16phone j,3 65. Délai de rédaction: le 1 et de diaquè mois. Edition, a~inistration, êXpédi6oJi: ODIS, Rawyl 47; Sidit, tél. 3 ~3 65;

ImprésSioil: ItnprWêrïè Fiofiha + Bur­gener, Sion.

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Page 3: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

L'instituteur et l'enfant dyslexique

Il y a quelques années paliaissait un livre sous le titre significatif: La dyslexie, maladie du siècle (par R. Muchie'lŒi et A. Bourcier, Editions sociales françaises, Paris 1963). Ce 'trouble, en effet, n"a été découvert qu'assez récemment (ce n'est que depuis la guerTe que l'on trouve une Httérature considérable sur 'le sujet), mais il ne cesse de susciter un intérêt toujours plus grand, et l'on dépis,te de plus en plus de dysŒexique's.

De quoi s"agit-i,l exactement?

Qu'est-ce que la dyslexie?

Comme 'le dit le mot d'origine grecque (dys = trouble,; lexie = lecture), la dyslexie est un trouble de la lecture, ou, plus exactement, une difficulté de l'apprentissage de la Ilecture. On entend donc par dysJexie au sens général toute difficulté survenant dans l'apprentissage de la lecture chez l'enfant. Lorsqu'un enfant a dei la ' peine à apprendre à lire, il peut y avoir à ceb de nombreuses r'aisons: lIa plus évidente est ,le retard mentaJl. Une autre peut être un retard généml du développement ou de la mahlrité scolaire, dû à la maladie, à de fréquents déménagements ou changements d'école; une autre encore, un retard du langage, etc. Un trouble d'ordre affectif peut également se fixer sur <un point préci's comme celui de Il'apprentiss1age de la lecture. Mais ce dernier cas eM: moins fréquent qu'on ne a'a pensé naguère. Quant aux deux premiers, le retard m'enlDal et -le retard scolaire, iJIs se distinguent par le fait d'entmîner toujours un retard non seulement de Œa IleQture, mais ,de toutes les autres matières scolaires également, nOlramment du üa1cul, matière p[us difficile que la ~ecture, parce qu'ill exige un plus gmnd çlegré encore d',~bstrac~ tion.

Cependant, on constlllte qu'un cer,tain nombre d'enfants dont l'int~l1igence est rtoTllléllle, et ' dont le 'résult-at s'colaire est satisfqis'ant dlllns les autres ma­tières et nota'mment en ca1cuf; présentent une inéapaCité 'plus ou moins gmnde d'apprendre .à lire: c'est ce trpuble spécifique' que l;on appeUe 'la dyslexie, aU sens strict. Qn peut préciser en l'appelant dyslexie spécif:i'qll'e 'ou dyslexie évofutiye. 'C'est pratiquement toujours à elle que l''On 'se réfère eri disant 'dyslexie to1jt court, et c'est ce que nous ferons égrule1;ll,ent ici .. , ,' , .. - -, , Disop.s"iouk de suite que la dyslexie entraîne lautoillaiiqùenient ,une dY~Qr. thographie;' niais cella va tehlement de soi, que ~'on ne pÇi-de, pra'tiquement que, de dys·lexie;, , '." . ,', " . -'. ,P ~ii ~,s-t :Four la dysiexie comme pour, d'autres _ troubles: ~ne n'a ,pas été j~inyent~e(, pqr les psychologues dans lehrs)ahoriltoire~, elJe, .a çté décou­,:\('e(te dans)à pmtÏque. Un enfant ne peut -.pas' apprendre à .Jire:'.On ~eJ prend pour un l'etardé mental, ce qui est presque' iiiéviNible, ~bn ' Ile' 'met pèut-êltre

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l' sse spédaJe, et si, tôt ou tard, on ~e \S'Oumet à un examen rd'intel'ligencè, en c a A b' d 'C' t ri l' on conSiéate qu'~1 est norm~lem,ent ?u ml eme len

f, oue. es a'lors que 0dn s~

met à rechercher pourquOI, maIgre ce a, cet en ant ne peut pas apprelIl re a

lire'Définition de la dyskxie (spécifiqu~): dif~ilcUll~é d'éllpprentis8lage ;de l~ l~c-(et par ~'à de l'or-thogJ.1aphe) m-algre une mtelhgence normale (c ,eSlt-a-~lre

~:: celtte difficUllté est en disproportion 'avec Iles autres rendements scol'all'es de fenfant).

La cause de la dyslexie

A quoi est due lia dys'lexie? Que~e ~st, 'sa caus~? On n~ peut k dir~ ave~ rtl'tu,de car elle n"e'Sit pas encore elucldee. Il eXIste plUSIeurs hypotheses a

ce , l' d 1" . sUJ·et. On s'ait que les mécanismes de 'la 'lecture - ·et par ' a -e ' lecnture -ce . , 1 . , 'b P nt 'extrêmement complexes et mteressent p USJeurs oentres cere raux . . our sa "un enf'ant écrive sous dictée Il'e mot «maman», H faut d'abord qu'il entende ql u mot puis qu'il en comprenne la significllltion «cette compréhension ou e , " ~) ï f '1 identi.fication à ù'objlet est eUe-même U? 'I?henomene -comp~l'ex,e.; l' au.t qu 1

puisse se représenter l'image ,du mot ecnt «donc ~eoture mteneu~e); :~l f'aut qu'ËI arrive à ,coord'Onne-r les mouvements de 's'a mmn pour mprodUlre Il:mage du mot. Bt enfin, qu'hl puisse se relire pour 'contrôler ce qu'il a écrit. .

Or, on pense que chez renf·ant dys'lexique H y a un ~roUible de .la coordI­nation entre tous ces centres: sensoriels, moteurs, 'CortIcaux, un troubUe de ce qu'on appelle la coordination visuo-aUld~tivo-'spéllüa1'e. Cela est 'appuyé par le fait que de très nombreux enfants dysleXIques sont gauohel'!S ou mallatera­lisés (ou ont des gauchers dans .Jeur famille, car Œ'hérildHé joue un certai.n rôle) 'et souff(ent de troubles de l'orientation spaüale 'et temporeHe (c'est-à­dire qu'lls ont de la peine à s'orienter dans l'espace et dans Ile temps). Le :p~us souvent DS ont aussi un œtard du dével'Oppement du langage (vooabulalre trop pauvre ,et formes grammaüca:les .trop. é\lé~enraires pour le~r ~ge~ ..

Un des 'problèmes que pose Ila dyskxle, c est que, comme Il '8 'a<gH Juste­ment d',Thll. trouble spécifique de la lecture, eUe n'est par définWon décou­verte que lors de l'apprentissagel de la ·l,ecture. Avant l'âge s'Col\ai-re une dysllexie ne peut donc pas se constater. Tout au plus peut-on constater les troublôs annexes mentionnés, 'surtout les troubles ,de :la perception, Iles troU'bJ.es moteurs, ~e's troubles de l'orientation temporo-spatial,e. Mais i'l est rare qu"aV'ant 'l'Ientrée à !l'école ces troubles -soient pris très au sérieux; et d'laJutre part, même s'~ls exis,tent, 'l'-enfant ne selia pas n'écessairement dyslexique pour autant.

C'est en première olasse que t}"enf.ant commelITcera à avoir des difficuiltés. Au début, elles ne 's'e remarqueront souvent pas, car, si 1'enfant est inteHigent, il -apprendra par cœur; 'c'est en général vers .Ja fin Ide la premièœ classe, 10rs­que .Jes phrases deviennoot plus longues, et surtout -avec Iles dictées, que l'échec apparaît.

Ce qui risque alors d'arriver,"c"est que l'enfant 'Soit pris pour un retardé, puisque la lecture est encore trop souvent cOlllsidérée comme le Ipremier cri­tère de l'inte1lirgenoe, 'et qu'on ,le fasse redoubler ou met,tr'e 'en ol,as'se spédale;

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ou alors, devant des fautes ahurlss'antes en .Jecture, à côté ,de bons ' dans les autres matières, l'enfant est 1C0nsidéré comme paresseux, ou comme «fais,ant exprès». L'enfant ét8Jnt inteUigent, il prend conscience S'es échecs, et l'incompréhens,i'On des parents et des instituteurs est par Œui comme une vive injustrce. Il peut s"ensuivre .de fâcheuse's retJerCW;'sjf\n,1 sur 'son caractère: H peut devenir -relllfermé, rpeu sûr de ,lui, ou ,a:lors révolté agressif. Surtout, il prend l,a :crainte ou Je dégoût de l'école. Il ,est donc de plus grande imlportance pour 'l'enfant qu'une dysliexi,e soit dépistéel J.e ' tôt possible 'et traitée à temps.

Comment reconnaître une dyslexie?

En pad'ant des symptômes de ' la dys1lexie, nous nous trouv'Üns de veau devant une 'certaine diffkulté. En effeJt, de même que pour ~a de lIa dys.Jexie, 11 existe des théories différentes quant aux symptôm'es. reus'ement, lorsque nous envisageons l'aspect pratique, comme nous le f ici, '}es théories se rejoignent assez bien.

Selon certaines théories, H n 'exis,te pas de «fautes typiques» des qU'es; ils font les mêmes flautes d"apprentissage de la Œecture que les enfants. La seule différence, C'elst que, chez l'enfant dys~'exique, fautes persistent. C'est pOUI'quoi 'Ces logopé:disûes ne paI'lent de dys'lexie pro, prement dite (donc spécifique) qu'à partir de 10 ans environ, c'est-à-dire lorsque toutes les autres causes pos'sibles sont pratiquement éliminées. Avant 10 ans, ils se bornent à parler de «disposition à la dyslexie».

Cette ·théorie pO'se év~demment un grand problème" puisque dans l'a pra. tique, pour ,le bien de a'oofant, un traitement doi,t être entrepris le plus possible. Aussi, pour entreprendre ae tr'aitement, se base-t-on effecti sur cer,tains symptômes, et ce sont simplement ces mêmes symptômes d'autœs Vhéories appel'lent directement -les «,rautes typiques» de la dysl On se rejoint donc dans le traitement, et C'e'Sit là l'essentieL

-Les «symptômes cara'ctéristiques» de la dysrlexie sont essentielHement de deux sortes: 1. les symptômes visuels; 2. les symptômes lauditifs.

1. Les symptômes visuels

a) confusion de lettres qui se ressemblent (exempLe: rn-n, n-u, t-f); b) confusion de le'ttres qui ne 'se distinguent que par un élément pl'aœ

à \gauche ou à droite, ouen haut ou en bas: b-d, rp-q ou b-p, d-q. Panais, double confusi'Ün: b..lq, d-p;

c) inversion de l'ettres:ar pour ra, li pour ill (m'ais l'enfant rreJlira Hl). C'est 'la difficulté majeure du dyslexique, et la «faute typique» par ex'ceUence! Déjà à l'école maternelle, on peut l'observer dans -les jeux. Le regard de l'enfant dys1lexique ne se déplace pas régUJlièrement de gauohe à droite. II confond facilement droite et gauche, ·sur.tout sur deux objets ou en réversi· bilité (c'est-à-dire sur quelqu'un en face de lui).

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Il confond également souvent haut et bas (pas toujours à la vertica'le, mais : cillement à l'horizonta,le); . ., la d) le dyS'lex1que saute souvent des ,lettres, de~ ,mots, des ]!gn~s e~tlef'es.

a de la peine à oanaliser son œgard d'une mamere prÜ'~ongee (1il S?l~ ~O?­Il t ,la ligne ,avec le doigt) et sa lecture es,t souvent 'syili1abl'que ou pre'CipItee. rt~vente, pour contourner lels diffÎ'Cll'ltés. La ponctuation n'est souvent pas

respectée. "1 l' "1 f . t d f t L L'enfant ne comprend pas 'ce qu 1 ~t, parce qu 1. al! 'fop e 'au es. e t nu passe ainsi au second pl,an, et 11 a de l'a peIlle a redonner un texte

con e ". 1 1 . l' 1 tandis qu'il saura bien redonner le meme texte SIon 'e Ul ' It. u,

2. Les symptômes auditifs

a) confusion entre consonnes. sonores et sourdes ayant le même point d'arüoulation: p-b, t-d, k-g, f-v, ch-J, s-z;, .

b) difficulté d'isoler le's sons. dans fensembl~. L e~,ant ,a une perceptIOn 1 bale mais pas toutes ,l'es re'latlOns entre les dwers elements du mot. li ne

~~rvien't pas à situer dans Ile temps et fespace les éléments par rapport au

tout. , bJ ( ' .. t c) difficullté d'i's'Oler -les mots dans 1 ensem e separatIOns lllcorrec es, surtout s'ill y a des iliaisons: on entend = on a~ 1ant; j'efd::~ce = j"ai fas'se;

d) souvent confusion entre avant et apTes. ConfusIOn entre les temps des verbes: présent"'pa:ss'é, etc.;

e) parfois interverti on des sons en parlant. Retard de -langage. Vocabu-laire souvent pauvre. .. , .

On n'a mentionné ici que les symptômes es's'entlells; 1'1 y en a eVldemment bien d'!au~res: les diphtongues, par ·exemple, sont une gfiave source d'erreur pour Le dyslexique. . . ,

Selon 'Ia prédominance des symptômes, on parle de dyslexIe «'essentIei}1e­ment vi'suel1e» ou «essentiellement auditive». Souvent, on trouve les deux sortes de troubles chez le même enflant. D'autre part, touts les dysllexiques ne font pas toutes 'ces fautes (il existe des dys1lexiques atypiquels) - ,et on peut les rencontrer aussi chez les non-dys~exiques.

'La -leoture des chiffre's est ,en général moins déficiente (iil y a moins de signes, et p as de variations phonétiques ni de règles ~comme la règle du c, etc.). .

Environ 5 % de la population enf'antine préseJlltemit de ~a dy~lex'lle seŒon les statistiques (1-2 par dasse). Le chiffre es,t pro~ablement ,un peu. é!e;é, car ,d'autres difficultés, surtout en 1 re classe, ont pu etre 'trop Vl~e 'ConSIderees comme de la dys'lexie.

Si 1a dy'sleX!ie n'est pas traitée, ellle subsiste en s'atténuant au c~~rs des années (de J'à s'On nom d'évolutive). Un enfant de 12 ans non traite peut arriver à Ilire un texte assez compliqué, .mais ce 'sera labori,eux. Et surtout: la dysorthographie, eUe, persi'stera! . ,

Toute la scolarité d'un enfant peut 'en êtœ perturbée, surtout du faIt qu'a partir de 8-9 ans lia p]uipar,t de's matières, y compri'S le oaku1, sont enseignées par l'a .lecture. Et il peut s"ensuivre les graves troub}es déjà mentionnés.

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Page 5: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

Que peut faire l'instituteul' pour les dyslexiques?

. L'/~~sentid est de ne pas .attendre! Si pos'sibJ.e ne pas attendre que l'enf SOlt deJa en 2e prilmaire.

L'insoÜtuteur a donc une grande tâche, 'car il est en généraI le 'premier peut 'cerner le prohlème. Comment? - ess'ayer de déterminer l'import3Jnoe du retal,d scollaire par flapport

pr?gr~mme (ne pas présumer sans 'autre un retard mental!); - vOlr SI les rendements scolaire's sont 'très variables, en lecture et

dans les autres domaines' - voir si la difficuJ,té de Je~ture et d'oJ1thogl13Jphe est en disproportion a

,les autœs matières, notamment le oakul (nombreuses fautes dans dictées);

- voi: si l'enf'ant paraît év'eilHé et intéressé par les matièr'es scolaires (d Im~ms. celles où Ilia lecture ne par.ticipe pas); U

- vo~r 'S1 l'.enf'~nt a d'es trouble-s de la I~a<téraüsation (gaucher, -ambidextre) - rv~Hr enfm s~ l'enfant prés-ente certains des symJptômes 'acoustiques o~

vIsuels m,entlOnnés. / Selo~ le résrultat, il est prudent de signaler renflant au Servrce médico.

pedagogIque.

Le diagnostic du spécialiste

Com~en.t procède l'équipe du SMP, lorsqu'un te'l enfant est signalé? En ~rmc1'Pe, on c0!llmenoe 'par s'assurer qu'il a eu upe scO'larité régulière

~pa~ de longue~ ou frequentes abs'ences, ni de transferts répétés d'une école a "l autre), qU'il n'y a pas d'hosp1taJlis"me,d'aJbandon, de bilinguis,me, de troUibles moteurs, etc.

On 'exa~illle l'inrteHigence de 'l'enfant, si pos'sible par un test non-veTbal ~~ on '~x'amme s',i~ 'a la :m.atl~rité ,scolaire (qui ne va pas toujours de rpair ,av~ 1 mrt:el~lge~ce,. maIS qUI mteTes'sel par 'exemple les facultés d'ana!lyse et de synthes'e, mdl'spens'ables pour 'apprendre à lire).

ILe plus 'souvent, et toujours si l'enfant est déjà grand ou qUJe des <troubles de comportement ont été signalés, on examine également l'affectivité eot toute la personnalité.

~i :c~la n'a Ipas déjà été fiait, on ex'amine la vue, l'ouïe, le langage et la motn'cI'te de l'enfant.

,On fa1t une 'anamnèse, c'est-à .. dir,e une enquê-te pour 'constater 'si d 'autres m~,mbres. Jd~ 'la / famiBe . (parents, frères el/: -sœurs aînés surtout) ont eu les mernes difflCul,tes, ou 'S ''1:1 y 'a des gauchers ou des troubles de l'atérHlisation dans lia parenté.

~n ex~mine la. J1atéra!ité de l"enfant et son organis'ation temporo-spatiale. Et, bIen sur, on rait des epreuves ,de lecture 'et d'écviture sous diotée. , Si une, ~ys-1exie a été con&tatée,. une thérapie es,t indispen'sable pour que

1 e~~n~ n mt 'p~s de retard sco~mr~. La ,vhérapie doit être faite par un speœahste, maIS Il est absolument mdispenS'able que 'les parents et l'ins'tituteur y colla!boren't.

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Collaboration maître-spécialiste

Ici, le rôle de l'instituteur est également très important. Il est indispen-able qu'il coUaibore étroitement -avec le rééduoateur pour encourager l'enfant

~t ilIlontrer aux parents que l'enfant n'a pas de retard intellectuel, et qu'il «ne le fait pas exprès». Il Y 'a des cas où il peut être préférab1e de dispenser l'enfant de la leoture et de l'orthographe à l'école (surtout au début, pour lui permettre ,d"abord de ,combler ses lacunes). Dans d'autres cas, il faut em­pêoher .qu'il en fasse à la maison, donc ne pas donner de devoirs. Parfois, il est indiqué de dispenser l'enfant de notes, au début, du moins en leoture. L'instituteur peUJt encore contribuer à veiller à ce qu'on parle une seule langue à la maison, à ,ce que le climat affectif de la maison soit favorable au traitement. Enfin, d'entente avec le rééducateur, il peut, comme les parents, assister à cel~taine.g 'leçons de rééducation, et même travailler av,ec l'enfant selon les indications du logopédiste. Ses possibilités dépendront de chaque cas.

La thérapie 'elle-même est souvent 'longue 'et difficile. ELle doit être fré-quente, et il faut que .J'enfant 'ait des exercices à faire tous les .jours, car d'une part il 'a beaucoup à rattraper, et d'autre part, il y a des choses qu'il ne pourra ,apprendre que par l'exercice 'et la répétition. La -thérapie dépendra évidemment du niveau de l'enfant. S'il a déjà plus de 10 ans et qu'il n"a jamais été traité, il 'est très difficile de combler les Jacunes et d'empêcher le retard scolaire.

Le pronostic est favorable 'si l'enfant est bien doué, si Je traitement est bien conduit et si le milieu scolaire et familial est compréhensif.

Axelles Adhémar

Notre page de couverture

Cathédrale de Spire (Allemagne): chevet

Quand on parle d'Iart roman et d'art gothique, on se cantonne trop sou­vent dans l'art français, oubliant que les pays voisins ont connu, eux laussi, un art médiéval digne d'intérêt. C'est pour rappeler cett,e réalité que deux numéros de «l'Ecole valaisanne» présenteront la très beUe cathéd1'al'e de Spire (Speyer), située Isur les bords du Rhin, non loin de Ludwigshafen. Elle fait partie du groupe des «3 KaiS'erdome», «oathédrales impériales», avec Mayence et Worms. A vpai dire, celle de Speyer mérite mieux que les autres ce titre glorieux, en raison des nombre1;tx tombeaux qu'elle contient.

D'un point de vue architectural, elle ap'partient au groupe des églises romanes rhénane:s, qui s'étend dans ,J'a vallée du Rhin, aussi biren en AiJs'ace qu'~? Allemagne. Cette école d"arcrutecture se caractérise par la forme parti­c~here des olochers, dont ks flèche:s à huit pans reposent sur des pignons ~n~angu.Jaires. On peut admirer le bel équilibre ,existant entr,e les divers elements, ainsi que l'unité appor.tée par l'emploi des séries d'arcatures.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

Institut d~enfants Bouveret De l'Institut cantonal pour enfants, 'situé aux conf,ins de la commune

Port-Valais, à qu~lque 500 mètres du terri:toire de Saint-Gingolph, la embr'as'se un panorama d'une rare belauté JélIHant de J'embouohure du Rh à 'la rive vaudoise et aux Prérulpes qui se découpent sur razmr ,du ciel 'et reflètent dans Ires eaux du «b1eu Léman».

Que renf.erme ce vaste immeuble qui fut jusqu'en 1929 J'Hôt~l l'~igl'On? Un regard sur les bal'cons de la façrude où des grappes d' observent 'le trafic intense de la Toute ou qui jouent sur la tenasse renseignelfa.

Ces eniflants de cinq à quinz'e 'ans, qui sont-rIs? Ce sont des élèves ,dont plupart sont d''Origille valaisanne, garçons et fines, parlI'ant le fJ1ançais l'allemand, ou ne ballbuti'ant que de:s bribes de phrases parce que 'sourds." en voie de :démutisation et de rééducation de ,lia parole.

Comment sont-ils arrivé's là? L'Institution pour enf'ants sourds .... "",l" .... ~~ .. 1

au 14 septembre 1894, jour où trois religieuses de l'a Congrég,ation des Sœurs de 'charité de .la Satnte-Croix d'Ingenbohl gravissaÏ'ent rra co'1Ene de Gérondel pres de Sierre, pour y aménager un internat dans l'anoien couvent où vécu­rent succes'sÎvement divers'es f'ammes r~ligieuses et qui abrite aujourd'hui la communauté des Sœurs Bernardines.

Au début, Géronde ne recevait que des enf'ants sourds ou durs d'ouïe. Il y en avait 73 en 1919, A par,tÎ'r de 1925, on y ouvrit une dasse pOur

_1 ts débiJies' aussitôt I.e nombœ des pensionnaires m'Onta en flèche. C;est è-Il'l'an , / d d A

oUl1quoi le 9 novembœ 19~9 les .140 enf.ants d~ Geron. e ure~t et:e P sférés au Bouveret. DepuŒ lors Il fanut a:grandlf lia maIson~ faIre d ... s tran'sfor,ma1Jions 'a)' outeT un cinquième étage et relier ks deux l'mmeuil:iles tran '[ , ,,/ 1 b A • n' '1 / t existants par une annexe, d ou resul]a e atlment tel qu l ' se presen e

aujourd'hui. ,. .. S'elon le derni'er rapport du 31 décembre 1 ~69, 1 I?stltut abntaitt 217

enfants dont 119 fvHes et 98 garçons, y compns 21 fdlJ,es externe's et 14 garçon; externes. Un car aS'suœ quotidiennement .1e tpansport des externes entre Massongex 'et 'le Bouveret. "

D'après les catégories, ~'a réparÜtion des élèves étaIt lia SUlvanûe: . sourds 15, demi-sourds 9, durs d'ouïe 7, audi-muets 3, 'corre'Ctl?n ~e

langage 3, hém~pIlégiques 3, mong~lloïde:s 2, 1.M.~: 2; touaI des handl'c'aipe'S physiques 44. DBbilJ,es 1ége!,s 173; 'S?,llt ,au toua1217 eleves. . ,

Le Q.1. de 'ces 173 élleves se SItue entre 60 et 75 de sorte que la pUupart d'entre feux sont bénéfi'CÎaire's de l'As'surance-Invaltdité. A •

Cette brève statistique 'est assez élloqueIllte parelle-mem,e et les 'ohl'frftres '}lustrent bien Iles aotivités qu'exercen't les maîtres et les éducateurs de ~'IIl'sti'tut: 'Soigner, instruire le1Senfants, les préparer à lIa vie dans la m~sure du possible ·en fais'ant d"eux, m'algré certa'Îrle.s déficie~:ce~ physiques ou m.t~l: leotu'cl'les, des êtres capables de se œndre utl~,es, de s mtegrer dans [a SO'clete et de vivre en chrétiens, . /, .

Aujourd'hui les élèves sant répartis dans 17 classes confIees a des relI-gieuses et à leUIis coHruborateurs J.aïque'S, 'soi'!:: 5 classes pour 'enfants sourds,. Il dasses pour d6biJ.~s ,e~ 1 classe ménagère;, au tota~} 7 CJ1.~ses. ,.. A

ILes moyens audlO-vrsuels et 'lels apparell'ls de reeducatmn de 1 OUle reve­tent une importanroe paliticuJière pour le gerure d'é~èves confiés ~ ,l'I~:stit~t, de même que pour les tra:vaux 'manueù;s, la rythmIque, la physlOtherapIe, la gymncrstique et, bientôt, l'lrupplÎ'ca1Jion de la méthode Vayer pour la psycho­ma~ricité.

Si .l'es progrès sont plus '~ents chez les enfants atteints de ,débillité men'Vale, ils sont souvent remtarqua~'e'S dans l'a seotion des enfants sourds générailen~_ent bien doués inteHectuetHement. Ile:st ém'Ouvant d'enltenidre un enfant qUi ne disait mot, articu1lm pour l'a première fois «papa» ou «maman» et d~ .J'la~­ner ;peu à peu à se f'aire comprenrdœ de s'On entourage alors que lUI-rn'eme réuS'silt à lire sur ks lèvretS de s'On interl'O'cuteur. POUlf ces 'enfants, c'est une Hbéra1iion, une conquête, dont nOlUs autf,e'S enteooantûs ne s'aurions nous faire une idée, A ce propos jle me rappe1Œe l'émotion que j'ai ressentie en voyant une de nos 'anoiennes sourdes très âgée qui, mm1Ï'e d'un 'apparâl, entendait pour la première foÎ's un peu de musique. Soudain son vis'age ridé s'itllU!~ina et eUe s'émia: «Ioh hore ... Yefiltends!» tandi'S que de gro'sse JJarmles roulrul'ent sur S'es joues amaigries. .

Grâce 'à de nombreuses instivut'Ï'ons en faveur de l"enf1ance et de Ja j'eu­nelsse inadarp~ées, grâce 'aussi à la compréhten'slion dets autorités soucLeuse!s de l'éducartion de nos jeunes, les élèves ,sor~ant de l'Ins1JÏtUlt du Bouveret auront toujours mi'eux la passibLlité de se former au point de vue profe:ssionnel ,et de vivre, eux aussi, plus inten's;ément leur vlie d'homme. Sœur Candide

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ocuments d'histoire ·valaisanne par Mrche1 SaJlamlÏn

Dans les écoles valaisannes du XVIII e siècle

Antérieurement à 1798, l'instruction publique incombait à l'Eglise, soit parCe qu'elle fondait elle-même les écoles et que ses ministres y remplissaient le rôle d'ensei. gnants, . soit parce qu'elle détenait le pouvoir de contrôler absolument ce qu'on y apprenaIt.

Ce n'est qu'à partir de 1839 que l'Etat s'octroie le droit de régir l'instruction publique en Valais et que l'évêque se voit privé de ses privilèges en cette matière.

A. Le règlement de l'école de Bagne, en 1766

Durant la visite épiscopale qu'il effectue dans la vallée de Bagnes, au mois d'août 1766, l'évêque de Sion, Mgr François-Frédéric Ambuel, approuve le règlement

. de l'école de Bagnes nouvellement créée. Les extraits suivants sont tirés des pp. 235· 236 d'une étude du Dr Maurice Charvoz intitulée «Notes et documents sur l'histoire du collège de Bagnes», dans les «Annales valaissannes», 2e série, t. VI (1946-1 948), pp. 169-258.

Artiole premier. - La dIas·se commencera 1e lendemain de la Toussaint et, depuis Ilors jusqu'à Pâques, ~e régent et .les éco1Î'ers 'entreront 1e matin à huit heure's 'et il1s en sortirront à dix, et :le soi!! ms entreront à une heure et ils sortiront à quatre, et rdeJpu~s Pâques ils 'enltr.eront à deux et 'sortiront à cinq,

AI1tic1e 3. - Aucun éCdlier n'lentrera en olass'e IS-aI1JS être bien proipre, peigné, lavé let modestement ha:bhl~é, ohacun s'ellon son état. 1!l es1t défendu à chaque écotier, sous peine de fouet, d'éorire ou de marquer -que1que nom sur les bancs, parois, muraiililes et ,autre lieu de réeoile ou de Il'église.

Article 5. - T'Ous ,les écolie'l1S Iseront très exaCits à se rendr,e en classe à l"heure assignée sous peine d'être punis et chacun d'-eux Isera obligé de four­nir pour sa part le bois néoessaire pOUJl" se chauffer en hiver. Un écolier du v1Uage de Vi'lJreHe sera député par le régent pour railrecet office gpa~i's.

Arrt:iole 8. - J.l est oI1donné à tous 'lels écolie'11S de se 'confesser de deux en deux mois sous rpeine 'arbitraire. Il ileur est aussi 'exrpres'Sémenlt 'Ordonné 'sous la m'ême peine de Ste trouver en c1asise pour ailler en rang 'in1ID.édia~ement avant le régent à la grand-illJ.es1se, à vêpres, les dimanches 'et [es fêtes, excepté dans le temps des fér1es.

Ariticle 10. - Les vaoances seront le mardi et Je jeudi a!près dîner, à moins qu'ill ne se rencontre quelque fête le mercredi, car 'allors on sera frustré des deux vaoances accoutumées, comme aUSISti s'il se rencontrait deux fêtes conséoutives Œa même semaine.

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Artiole Il. - .H est défendu à chaque écolier de 's'laJbsenter de lia m'esse, des vêpreseJt de lIa oIas'se sans en r'endre compte ail régent ISOUS peine d'être puni. li est pareiHement défendu de 'sortill" de l'églisle pendant les offices divins sans aucune juste r:aison, et la nuit depuLs l'Angélus ~ab.s cause légi­time. n est aussi 'aJbsolument défendu à tous [es écoüers de voler des fru1ts, comme pommes, poires, prunes, cerises et autrre chose sous peine dru fouet et même d'un 'châtiment plus grand selon ['énoDmité du crime. Il ileur est encore défendu 'S'ous la même peine de jouer aux oames, de fréquenter les cabarets, ae;s 'mauvaises COlIllpagnies, les danses - surtout dans les cabarets, les rpersonnes de différent 'sexe, de ,se -masquer, de se battre, de se jeter des bou1lels de neige, de ISe donner Ides ,surnoms, de jurer, de se rapporter hors de la o~aJsS'e les 'punitions qu'ils y font.

Article 12. - Les 'Cahiers où Iles écoliers éc1'Îveni/: le'L'\Jrs thèmes et les autres devoir.s de alasse ne lS'eront point p[iéls, mais ills 'auront la grandeur que le papier la ordiIllairemeilit.

Artiole 15. - Pour que le 'régent n',empl'Oie pas trop de temps à donner des exemples à ceux qui 'apprennnent à écrire, il aUl1a 'soin de leur donner des feuiHe:s qui puissent 'leur servir d'exemplaires pour p~usieurs fois, et qu'iis 'aJUront .soin de ,les conserver propres 's'Ous peine d'être punis, se souve­nant que iS'11s les perdent ils méritent le fouet; chaque écolier qui apprend à éCflÏ're sera obligé d'éerire une page devant J'a daslSe

Ar~ole 16. - On exhorte avec bien d'instance 1es inspeüûeurs de la da:s'se à raire leur possible pour que l'on obser'Ve exaotement toutes les règles donrt ils auront soin d'lavoir une copie, de -même que de tours ks artioles de la forrdanion, où 11 est(: parlé du devoir du régent et des écoliers, afin qu'ils puis­sent s'y conformer plus facilement.

B. Ordonnance pour les paroisse de Salvall et de Finhaut, en 1770

Le 25 août 1770, l'abbé Jean-Georges Schinner (1714-1794) promulgue un mandat sur la vente et la distillation d'eau-de-vie, le colportage, le luxe, l'usage du tabac les tapages nocturnes, la danse, la sanctification des dimanches et la police des caba'rets pour ne mentionner que quelques points de l'ordonnance. L'extrait suivant concern~ l'instruction publique. Le document original appartient aux archives de Salvan CF 11/10) déposées aux Archives cantonales du Valais, à Sion. '

Nous J,ean-Georges Sohinner, paT la grâce de Dieu et du Slaint-Siège 'abbé de lIa royale 'et eX'empte aJbbaye Ide Saint-M'aurice d'Agaune, de l''Orme des chanoines réguliers, seigneur spirituel let tempor'el de la vall[ée de Sallvan ChO'ex et autres lieux. '

A nos cher,s et fidèles jurisdiciablell; de SalVian 'et Finhaut Is-a:lur et bénédicnion! '

L"affeotion paterneHe que nous ·avons pour les ~Ï'eux et Iles personnes soumises à noûre jUI1idic~ion nou's engage à vous donner tous ,les !Soins pm;si·· hIes pour prO'ourer leur lavanû31ge par -!ta défense des -abus et des vi'ces qui peuvenrt les bless·er, dans ces VUes donc pures et -sincères, -et en rénovation des ordonnances ci-devant émanées. ( ... )

Il

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Article 4. - On aura ,soin, depuis J'a Toussaint jusqu'à la fin du mois de mars, d'établir d'ans ahaque quart un bon régent, capab1e de bien instruire la jleuneJs1se, surtout à lui ,apprendre la prière et la doctrine chrétienne, à l'-approbation de M. le curé, à qui n'Üus ordonnons de veHlelf olà-<des'Sus 'el de nous déol'aœr les pères et mères qui n'y ,enverront pas [eurs enfants.

c. Amusements de collégiens

Etudiant au collège de Brigue, à la veille de la Révolution helvétique, le Dr Antoine Kaempfen a rapporté dans ses «Souvenirs» la curieuse tradition que voici. L'extrait suivant est tiré des pp. 33-34 de Georges Foëx, «Deux cahiers des «Souvenirs» du Dr Antoine Kaempfen (1784-1856), de Brigue, chirurgien-major au service de France», dans «Vallesia», XVII (1962), pp. 1-120.

Nous 'avions encore un ,autre amUls'e'men:t qui aurait pu avoir souvent des suites fâoheuses: c'était ,le privilège de raire de,s honneurs mi'l'itaires à tous le,g ma!gistl1ats nouVleillem,ent élus dans 'le Idizam de Brigue, ou à ceux qui arri­vaient, danIs certaines solennités, des aUftres dizains. Oe privilège, qui était pour 1es étudiants de Brigue de la plus haute importance et qui 'avait ses statuts éorits depuis longtemps, ,méTi~e d'être consigné ici 'avec toutes les parücularités qui l'ac'compagnaient.

Dans ~a première quinzaine de chaque année scolaire, qui commençait le 1er novembre, tous .J.es étud~a'Ilts, depuis Ja Rhétorique jusqu'aux Rudiments, se réunis s'aient U'Il jour de vaoances ,av,ec leur drapelau dans un pré pour pro­céder à l'éleotion des divens gr.alde:s militaires durant oette année, qui étaient: un eap itai ne , un lieuten'ant, un porte-dnaJpeau et un s'ergenrt-major. Le -oapi­taine ,et Je lieutenant étaien:t ordin1airement 'Dhoisi,s 'Parmi 'l'es éudi'ants en Rhétorique ou en Humanités; Œe porte~dra;peau, darrs 1'une des deux Syntaxes, et Ile sergenlt~ajor, dans ~Ia Graanmaiœ ou ,les Rudiments. Tous 'les gr,ades, eJ1: prindp'ailement celui de porte~drapeau, étaient toujouns convoités par plu­sieurs, 'et ,les caJbaJles ne manquaient péllS pendant les qui'Il~e jOUIiS qui précé­daient Icelui de U'a nomination, qui énait toujours a'slsurée avant l'e scrutin sur le pré. M,ais i'l nie suffisait 'Pas 'cependant de cabaler pour td ou tel 'grad'e, il fanait ,encore ètre Iconnu pour pos'sélder une oertaine fortune, car cbaque élu deVailt fournir plus ,t!avd ,son eontingent pour régruler tous .les étuldiants par un goûter Ipour dequeJlle lCapitaine devait fournir le vin; ~e lieutenant, ie fro­mage; ,le iporte-draipeau, ie pain e.t le sergent-major, .les mmTons. On pens'e b~en que dans une classe d'électeurs aussi gourmands que J,e~ étudiants, i,] étai't à prévoir que deur choix tombait toujours 'Sur ,ceux qu'on présumait pou­voir .fournir le m'e~li1eur vin, lie fromage ~~e plus gralS, le pain le :plus blanc et ' les ,plus beaux marrons. Oe repas ne conserva pas toujours ceJtte simplicité, et ,il arriva 'souVIent Ique a'un des éJus y ajouta des tourtes, et Iqu'une partie du pain était fourni,e en brioehes. De pareiUes générosités ne manquèrent pas de penpéJtuer ~es pl'aces dans ~'a même ramiU'e larussi longtemps qu'dIe fournis's'ait des éligibles. Je n'ai jaanais 'eu ,d"autres grade qu'une s,eule fois ceJui de sengent~ajor, et Je fus vertement grondé par m'On père d'avoir Ia'caepté parce que ce1a le meUlait en ,dépense pour un petit écu dans un momen't où ill "érait

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déjà accablé par les créanciers; aussi me déclara-t-ill que je n'av,ais qu'à rn"arrang~r et qu'i~ ne. paier~it ipa~ les ~'~r/rons que j'avais à ~ourniof. J am,ais, ·ecrois, Je ne me ,suns senti ,aus's'l hum'lihe que dans oeHe ciTconstance, me ~oyant dans l'impossibtlité de fournir mon faible contingent, et je n"aurrais pas as,sisté au rep~s ?,j le pOTte...l~raipeau '~'é'~,ait pas ~enu me consoŒ'er et m'Ias~~­fer qu'ill le f.ourmrmt pÜ'~~ mOl, ce qu'Il fIt effectl~ement, avec t~ut~ la ~'d~­cateJs,se pOSSIble, de mameœ qu'on ne s'en est pomt aperçu, m'ms Je n'etats as moins ,mal à mon laise durant toU't Ile goûter. ( ... )

P :Le's étudi'ants qui étaient en Phi'losophie n'étaient plus ni éleoterurs ni éligibles pou~ '~es. g,rades. miH~aires~ mais on les invitaient au rep~:s ainsi qu'aux sdlennités mlhtaues qm avaIent ldeu dans le courant de i'annee. Lorsqu'une de ces sol'ennités Is'\apprO'chait, le capitaine f'aisait faire pendant un mois deux fois par ,semaine l"exercice. Cet exe'rcice, dont l'e commandement était en latin, consistait à faire apprendre rà partir du ipi'ed gauche, de faire dmni-tour à droite ou à gau'che, de faire l'a charge à vo'lonté, de présenter le's arme's, et surtout de raire le f.eu de peloton avec le plus d'ensemble que pOlssible. Ce dernier était ,surtout Ile point le' plus essentie:l et on y réussis\Sait parfaitement, et ,l'ens'emble du moment de faire feu a oujours ~té admiré par ks habiVants.

D. La commune de Granges engage un instituteur en 1797

Le contrat suivant fait partie des archives de Granges, où il est classé sous la cote p. 123. Il est déposé aux Archives cantonales du Valais, à Sion.

Qu'il soit ,connu ,à tous ceux à qui il aippartiendra que, ~e 28 décem­bre 1797, la commune .de Granges étant assem'baée pour recevoir le compte d'honnête ENenne GULlioz, juré, et considérant le bien et 'l'aVlanItage qui peu­vent résulter à toute :la paroisse de l'ét'albllis,s'ement d'une éco'le publlique en faveur de l,a jeunes's'e du 'li'eu, a nommé d'un commun accord pour régent, savoir François Bando~ielf, ,communier audi:t Grange\S, en lui as:signant pour s,alaire annuell 18, je dis dix-huit écus, payab1'es, sav'Üi,r une moitié par l'a commune 'et l'autre moitié par i1es pères et mères qui ont des enfants ipropres et oaipéllbles à pouvoir ,f,réquenter ,la dasse ,et à en profiter; cette dernière moitié :sera divi'sée et répartie sur -la tête des écolJ-ielis et écolièrels. Et pour que les d~ligents nie subiss'ent pas ,Jla peine d'être obligés de payer pour Iles négli­gents, ,et pour qu'un établisse1ment si l'ouab1e obÜenne sa fin désirée, toutes les ma~son:s qui ont des enfants susceptibles d'instruotion seront tenues d'envoyer 1eurs enfanus ,chaque jour 'en olasse, sous peine .de devoir payer leur contingent au régent quand ,même alITes ne l'es auraient pas envoyés régulièrement à l'école, ,savoir d~puis l'âge de 7 à 8 ans jusqu'à 18. Le susdit sa~aire se paywa aux fêtes de Pâques, sous peine d'être contraint d'en payer le double dans la quinzaine après Pâques.

,Le régent sera par contre tenu: 1. D'ouvrir s,a olas'se à la Toussaint et de la oontinuer jusques à Pâque,s

'chaque année. , 2. .o',employeT toute J'.exactitudeet lIa di~igence possibles aux fins de rempllir

à contentement l'es devoins ,d'un bon et brave régent.

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" , .. a eco e ... Des di fic It~s de 'allègeme t des progra meslI ..

es res 0 sa Uités ... d ar age (suite)

. L'école en voulant suivre «l'accélération de la vie moderne» a oublié l'Importance .du facteur temps dans l'éducation. Quelle attention portons-nous encore ~u fait que l'enfant, comme tout germe de vie, a besoin, pour «mûrir harmomeusement», non seulement de soins, mais aussi et surtout de temps? Pour obtenir un résultat immédiat, nous n'hésitons pas à cassel' le rythnle d'une évolution, souhaitant que ce résultat ne soit pas trop incomplet et que les lacunes dues à cette progression faussée n'apparaissent pas trop tôt. Malgré l'.amélioration d~s. méthodes et du m'atéri~l d'enseignement, Œe temps re~te toujours une conditIOn première pour une acquisition durable, par le ra~s~nnement et la réflexion, des connaissances à apprendre, et les «étapes brulees» dans ce domaine, ne sont que des efforts, peut-être valables à court terme, mais inutiles dans l'œuvre éducative.

Cette c?ncep~ion ~e 1'enseiglle~ent prim'aire a empiré le jour où l'inspec­torat .a, IUl,. aus'sI, pns «le chemin de }a vitesse», et le comportement de MonSIeur 1 inspecteur qui passe «en coup de vent» dans une c1asse pour «tester» les élèves et «jauger» !te maître, en qUellques minutes, tout en feuil­let~nt des cahiers, traduit bien l'esprit de hâte et de précipitation qui anime ma~ntenant tous Jes secteurs sco1aires. Messieurs les inspecteuŒ assument des oblIgations administratives trop lourdes qui n'ont aucun rapport av,ec la pédagogie et qui empiètent sur leur véritable rôle dans l'enseignement. Si l'?n r~co~sidérait la vie 'Scolaire sous l'angle de la psycho~pédagogie, ne dissocietaIt-on pas ces tâches de l'inspectorat, si différentes en exigences, en créant des postes d'inspecteurs administratifs et des postes de conse1l1ers ~édagogiques destinés à aid~: réehlen:ent Iles lll'aîtres, car p~us que jamais, face au renouveau actuel, 1 ecole dmt pouvoir compter sur des directives sÎlres et soutenues? Nombreux sont les enseignants qui pensent qu'un maître a davantage besoin de conseils précis et d'encouragements gratuit,s que de surveiUance se durcissant devant les revers.

Toutes ces difficultés ont ébranlé <d'édifice scolaire» et bouleversé l'ordre des priorités: les préoccupations d'organisation n'ont-elles pas pris la place des nécessités pédagogiques? -

Les études urgentes à entreprendre devraient porter sur des questions t~?es que: J'renfant es~-Ï'l à l'aise 'dans cette «folle COUliSecontre Ile temps»? 1 ecole reste-t-elle toujours 'et en tout au service de l'enfant? Je maître pos­sède-t-il tous oles atouts pour réussir dans sa nüssion? car les parents attendent que 'l'enseig?ant ne soit pas «un ,simple débiteur de science», mais un péda­gogue lavertI, oapable de donner aux élèves qui lui sont confié,s une solide éducation pouvant les aider leur vie durant. Pour mériter cette confiance mise en lui, en plus du temps indispensabie à l'épanouissement de toutes ces

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Travaux manuels de Noël

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Co~me chaque année, rODIS vous présente quelques bricolages faciles pour la décoration de Noël. Le matérieJ. nécessaire pour ce's travaux est expédié à toutes les d'asses Vialais,anne'S, mais veuiUez pas's,er vas commandes avant le 15 décembre 1970.

Le sagex n'est palS 'exlpédié par la poste. Vous le trouverez chez un entre­preneur, ou à l'ODIS 'si vous venez Je chercher voU!s-même.

pour rendre servioe au per.sonne.>1 enseignant, l'ODIS 's'er'a exceptionneHe­ment o.u.vert tou~e la journée des s'amedis 28 novembre, 5, 12 et 19 décembre 1970.

Degré inférieur

PERE NOEL

No 716

Matériel:

- 1 petite passoire à thé; - carré de feutrine de 12 X 12 cm. (couleur rouge); -- ouate bJ'anche (non livrée par l'ODIS); - déchets de feutrine blanche.

Montage:

- découper le chapeau du Père Noël dans la feutrine rouge; - 'sur lia pa'ssoire, fixer le chapeau avec de Ja colle; - découper les yeux, le nez et l'a boucbe dans les déchets de feutrine. Les

coller sur }la passoire; - utiliser de la oua~e bl'anche pour les moustaches; - toujour.s avec l'ouatel, confectionner une barbe et la coller autour de la

passoire; , - découper une étoile dans l'a feutrine rouge 'et la 'coUer au bas de la poignée.

Prix du montage: Fr. -.70.

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Degré inférieur

PARCHEMIN DE NOEL

No 717

Matériel:

_ 1 papier parchemin de 20 X 30 cm.;

_ 35 cm. de ruban (largeur 1 cm. ou 1,5 cm.);

_ petites étoileJs gommées

_ évent. un peu de cire.

Manière de faire:

- écrire sur le parchemin un texte de Noël, par exemple: «Pai?, SUl' la terre aux hommes de bonne volonté»;

- coller ensuite au has'ard sur le parchemin quelques petites étoiles gom­mées;

- enrouler le papier. Attacher avec le ruban;

- éventuelle·ment oachetetf les deux extrémités du ruban avec un peu de cire au moyen d'une pièce de monnaie. Si Jes ·enfants sont habiles et prudents, brûler 'légère'ment le parchemin sur tous les côtés pour le vieillir.

Prix du montage: Fr . ..;.....50.

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Degré moyen

CADRE DE LA NATIVITE

No 718

Matériel:

1 carton de 14,5 X 18,5 cm.;

8 pinces à linge;

1 image de Noël (Icone);

1 crochet de suspension.

Montage:

- 'au centre du carton, coller l'image;

- fixer le crochet 'au verso du cadre;

- autour de l'Icone, coller 2 rangs de demi-pinces à linge, 2 sut la longueur et 2 sur la largeur;

- éventuellement vernir le bois.

Prix du montage: Fr. -.70.

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no.

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Degré moyen

ROSE DE NOEL

No 719

Matériel:

1 bougie de" Noël;

1 oarton argenté - 0"\1 doré - de 1..2 X 12 cm.;

- pâte à modeler;

- 1 épingle avec tête (non livrée par rODIS);

- déchets de rrii-carton de couleu(s.

Montage:

- au moyen d'une épingle fixer la bougie au centre du oarré;

- dispo'ser la pât:e à modeler autour de la. Dougie;

- dans ks -déchets de carton, découper des losanges de différentes gran-deuTs;

- former lIa fleur' -en piquant les losanges au hasard autour de la bougie (dans ~Ia pâte à modeler).

Prix du montage: Fr. -.50.

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aD. 1A9

,

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Degré 8upérieur

BOITE METAL REPOUSSE

No. 720

Matériel:

4 boîte'S d'alIJumettes;

4 attaches parisiennes;

2 'carrés de papier'mét!a,llisé de .10;5 X 10,5 'cm.;

-aiguiHe à tricoter ou repoussoir (évent. crayon).

Montage:

- dans chaqu.e boîte -d'aUlumeHes, f.air-e un trou avec Ire poinçon, y fix'er une 'attache parisi'e~e; ce qui permettra d'ouvrir plus aisément la boîte;

- pour Ile repoussage dru mét:a'l, irl 'est nécess'aire de poser la feuiliie sur du buv:ard oû du palpier journall;

- desrsiner sur ,les deux foeui.t1es les ,motiflS choisis (étoiile, ' s'apin, ange, etc.) en repous's.ant le papi'er méta'llisé avec-un objet pointu;

- ,lorsqu~ la décoration des feuihles est tefominée, 'coNer ,les boîte:s d'allu--mettes entre les deux feui1~les. Voir le dessin pour l'a disposition des boîtes;

'laisser 'séoher sous pres'se.

Prix du montage: Fr. -.60.

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Degré supérieur

BOUGEOIR 'EN BOIS

No 721 -

Matériel:

18 pinces .à linge en bors;

1 grande bougte;

1 étoi~e dorée;

1 oarton de 10 X 10 cm.;

1 épingle.

Montage:

- découpe'[ dans l~ cat;ton un -disque de 9 cm. de diamètre;

- désagrafer les pinces;

- caUer enseanb1e oIes -deux moitiés selon notre dessin;

, )

--;- pour obtenir une rosace avec les pinces, disposer ceMeJ:;-ci sur 'le carton et les caner (voir dessin);

_ - !l'épingle ,s"enfoncerasuccessivement (au centre de la ros'ace) dans le oarton, l'étoi1e et Ja bougie. L'étoile étant. préaUablement co~Qée sur la roS/ace;

- éventuellement vernir le' bois.

Prix du montage: Fr. 1.-.

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t20. f!2 A

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E. V. No 3, novembre 1970

CARTE DE VOEUX

No 722

Matériel:

- 1 mi-carton de 20 X 14 cm.;

- ,papier de couleur de 25 X 12 om.;

- 1 agrafeus'e, 'crayons de couleur, coUe.

Manière de décorer la carte:

- plier le mi-carton en deux pour obtenir un rectangle de 10 X 14 cm.;

- dans le papier de couleur, découper, 8 disques de 5,5 cm. de di'amètre. M'arquer les plis sur les diamètres;

à l'emplacement voU'lu sur ,la carte, co.lJler un disque &~ papier. Poser les autres par-dessus, plis dams ~e ,siens de la hauteur;

- fixer les ronds de papier avec une agrafe dans le sens de la hauteur;

- arranger et ouvrir les papiers de façon à obtenir une demi-boule;

- des'siner une br:anche de slapin au-dessUls .de la boU/le;

- inscrire les vœux à l'intérieur.

Prix: Fr. -.30.

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Ylo.

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POUf VOS leçons de biologie, pOUf vos leçons de choses, voici une liste de films pouvant être obtenus gratuitement pOUf toutes les écoles du canton

Tous les films de cette liste 'Sont sonores, soit parlés fl1ançais, soit avec accom­pagnement musicaL

Liste des abréviations:

SFZ: Cent]1a'le du film à format réduit, Erlachstrasse 21, 3000 Berne 9, téléphone (03-1) 23 08 32.

CSF: Cenûralle du ülm scolaire, Erlachstrasse 21, 3000 Berne 9, téléphone (031) 23 08 32.

CAN: Ambassade du Oanada, Kirchenfe'ldstras-se 88, 3006 Berne, télé­phone (031) 44 63 81. Demandez le catalogue!

SFAG: Schmalfi,lm AG, Postfach 182, 8040 Zürich, té1. (051) 5427 27. Demandez le catcrlogue chez: Sheilil (SwitzerJand) Postfach, 8021 Zürich.

BP: Ciné-Service BP, 8023 Zürich, téléphone (051) 35 94 30. Demandez le catalogue!

nb: F~lm en noir ,et blanc. c: Film en couleur.

ZOOLOGffi GENERALE

DT 1054 33 nlin. c La Iterre, oette inconnue ' (Cyde éternel de l,a vie) CSF

DT 1003 30 min. c V oyage vers le printemps CSF DT 4625 15 min. c Les réserv/es d "animaux de f' Afrique du Sud CSF UT 4033 Il min. nb Animaux mariùs des rivages rocheux CSF UT 4697 21 min. c Entre les marées CSF UT 4572 18 min. nb L'ienvers de la vagu'e CSF UT 4032 9 min. nb La vi~dans les étangs CSF ID 9172 12 min. 'c La vie 'cachée des ruiisseaux SFZ ID 3111 10 ,miIi. c Forêt d'Ardennes SFZ ID 7364 47 min. nb Le gibier au cyole -des sai'sons SFZ ID 6348 29 min. 'C Vie sauvage d'un l'ac SFZ ID 7363 45 min. c ùa forêt continue SFZ ID 9245 21 min. c Sur les traces de Œ'a nature

(film tourné en Sui'sse) SFZ

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415 21 min. c L'étang CAN

668 17 min. c Le boisé vivant CAN

DT 4011 9 min. nb Comment les animaux marchent CSF

UT 4591 19 min. nb Que m,angent-i'l\S? CSF

UT 4079 Il min. nb Le sys·tème nerveux CSF

ST 4141 12 min. nb Zoo (frum poétique sur le comportement des animaux et des hommes) CSF

523 Il min. c La faune des Rocheuses CAN

UT 11 29 33 min. c L'œil dans l'univers CSF

MAMMIFERES

Généralités: UT 4083 Il min. nb Reproduotion chez les mammifèr.es CSF

Castor: UT 1056 32 min. c Da vallée des castors CSF

UT 4179 11 min. C Le castor CSF

170 15 min. c Un castor CAN

Chameau: UT 4104 9 min. c Le chameau CSF

Chien: ID 9152 20 min. nb Chien mon 'ami SFZ

DT 4050 9 min. nb Chiens d"avalanches CSF

Ecureuil: UT 4119 Il min. nb L'écureuil CSF

Eléphant: UT 4103 9 min. c L'éléphant CSF

Ours: DT 1060 33 n1În. c Au pay.s des ours CSF

Phoque: UT 1052 27 min. C L'rIe aux phoques (degrés supérieurs) CSF

Renard: UT 4792 14 min. nb La tanière du renard CSF

Rhinocéros: ID 6346 27 min. C Capture d'un rhinocéros SFZ

OISEAUX

Génér.alités: DT 1058 31 min. c Oiseaux aquatiques CSF UT 4505 15 min. e Oiseaux nos 'aUiés CSF UT 4937 18 min. nb EXipérienees 'sur Ile 'Comportement inné et acquis

(degré8 supérieurs) CSF

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22 min. nb Les pêcheurs CAN ID 6013 28 min. nb La ' grande envolée (oiseaux .de Belgique) SFZ 580 13 min. c Le pêcheur à l'écoute CAN ID 6169 28 min. c Oiseaux d'Afrique centra'le SFZ 599

206 9 min. c Oiseaux du Canada (gr~nd pic, Angui/lle: 23 min. nb L'ranguill'le d'Burope (degrés supérieurs) CSF pic à ventre Jaune, huard commun) CM UT 4619

930 17 min. c Les oiiseaux aquatiques sont menacés GAN Tuite: 26 min. c La truite de rivière CAN 120 Il min. c Oi'seaux d'u littoral CAN 731

Aigrette: ID 3124 9 min. c L'aigrette garzette SFZ AMPHmIENS Buse: DT 4828 17 min. c Sous l'œil des buses ' CSF Générali tés: Chat-huant: UT 4108 10 min. c Les amphibiens CFS UT 4025 9 min. nb Le chat-huant CSF UT 4556 14 min. nb Le concert des m,ami,s CFS Cigogne: Grenoui'He: UT 1120 27 min. c Au vil1lrage des cigognes blanches' CSF UT 4538 18 mm. nb . La grrenouiHe CFS Echassier: Triton: ID 2205 22 min. nb Echassier.s des polders SFZ UT 4017 10 min. nb La vie du tr,iton CFS Emouchet: UT 4024 Il min. nb L'émouchet CSF REPTILES Guêpier:

Génér ali tés: ID 3140 Il min. c Le guêpier (oiseau mangeur de guêpes) SFZ UT 4109 10 min. c Les reptiles CFS Oie: Varan: ID 6307 26 min. nb Jeux d'oies (él,ev'age des oies dans Œes landes) SFZ ID 2204 17 min. c Le dragon de Komodo SFZ 119 10 min. c Les oies 'sauvages CAN

Pic: UT 4793 19 min. nb Les charpentiers de la forêt CSF INSECTES Pigeon:

Générruli tés: 299 22 min. c Les voyage uns (film sur les pigeons voyageurs) BP UT 4609 18 min. c Prairie d'été CFS Pingouin: 630 17 min. c Le monde des inseotels CAN UT 4723 16 min. nb Les pingouins CSF 190629 25 min. c A1erte aux inse'ctes SFAG Pouie:

Abei~'le: UT 4533 21 min. nb Embryologie du poussin CSF UT 4541 16 min. c La vie de rabdI.le CFS POISSONS 497 30 min. c Les 'abeiHes et ,lia poillinisation CAN

766 Il min. c La fleur et 1.a ruche CAN Générali tés: APa~gnée: 600 6 min. c Le frai d'un pois'son CAN UT 4030 Il min. c L'épéire CFS 710 27 min. e Dévdoppernent embryonnaire du poisson 180822 16 min. c L'araignée rouge SFAG (degrés supérieurs) CAN Cal1pocapse: 791 12 min. c Développement embryonnaire du pois'son CAN 180621 10 min. c CaJ1poo31pse des pommes SFAG 4 10 min. c La vie du poitSson . CAN Fourmi: Pêche: UT 402.7 9 'min. nb La fourmi des prés . CFS 778 25 min. nb Les pêcheurs de Pomcoup CAN DT 4706 14 min. c Les fourmis CFS 455 19 min. c Pionniers du grand Irac des Esolav~s CAN

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Guêpes: ANATOMIE ET HYGIENE UT 4748 14 min. c l;es guêpes CFS ID 3136 Il min. c I.;a guêpe maçonne SFZ Alcoàl:

Mante: ID 6542 28 min. c La loi ·fédér.ale sur T'alcool SFZ

UT 4865 13 min. C La mante re1igie~lse CFS 2 30 min. nb Portrait d'un alcooEque CAN

Mites: Cancer:

DT 1088 25 min. C Echec aux mi te,s CFS ID 6198 31 min. nb Oancer SFZ

Mouche: Cœur:

UT 4534 17 min. ab La -mouche bleue de la viande CFS ID 2307 12 min. C Votré( cœur, ceHe merveiHe SFZ

ID 6205 29 min. nb Les aventures d'une mouche bleue SFZ Colonne vertébrale:

PapiUons: 239 18 min. nb Premiers 'soins à la co1onne vertébratle CAN

UT 4023 Il min. nb Le papiillon paon CFS Dents: UT 4028 10 min. nb Le paprllon vanesse CFS ID 2047 20 min. C Gardez vos dents SFZ

ID 9174 16 min. c Charaxes J asius L. (métamorphose d'un Di'abète: papillon) SFZ 683 37 min. nb Les ,découvreurs

ID 3434 Il min. c De fitlet ·en épingle (coNections) SFZ (découvevte et e,mploi de l'insuline) CAN

Puceron: Elimination: 180421 20 min. c Le puceron vert du pommier SFAG UT 4532 13 min. nb ElinUnation CFS

Lèpre: ID 9379 18 min. C . Au service des lépreux SFZ

DIVERS Mahtdi es contagreus'es (en général): ID 2122 14 ,min. ,nb Alert;e aux mamans (lutte contre les maladies) SFZ

Amibe: 67 25 min. e Croiss'ance 'et sécurité CAN

nT 4031 9 min. nb L"amibe CFS 190722 33 min. e InvÎlsibles ennemi's SFAG

Crevettes: ID 1004 29 min. c La lutte contre les microbes CFS

DT 4142 10 min . . c Histoires de cr'evettes CFS Maladies mentales:

CruSitaeés: 405 25 min. nb AJ.l-Iservice de l'esprit troublé CAN

UT 4174 10 min. c Les orustacés CFS 221 42 min. nb Hanuciuations CAN

Escargot: 606 30 min. nb Le déficient mental CAN

UT 4811 13 min. nb L'e,scargot des vignes CFS 122 28 min. nb Dépression CAN

Eponge's: ID 6037 32 min. nb GEEL SFZ

UT 4002 9 min. nb Les éponges CFS Maternité:

Etoiles de mer: 330 75 min. nh De mère en fiil:le CAN

ID 9173 18 min. c Les danseus'es de la mer SFZ 94 28 min. C Ce n'est pas ~e temps des r~~ans CAN

Hydre: Nerfs:

UT 4021 9 min. nb Un polype: fhydre d'eau douce CFS UT 4-079 Il min. nb Le système nerveux CFS

Nez: Oursins: ID 3137 Il min. C Oursins SFZ UT 41 27 Il min. c Le nez CFS

Vers Nutrition:

180222 18 min. e Alerte aux né,matodes SFAG UT 4080 Il min. nb Les alimell't's et ,la nutrition CFS

UT 4535 18 min. nb Le ver de ter're CFS UT 4591 19 min. .nb Que mangent-i'ls? SFZ

UT 4020 10 min. nb Les annélides CFS ID 745 1 36 min. C Quelques notes ·sur nos problèmes alimen~aires SFZ

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Lupin: UT 4038 10 mm. nb Mats: UT 4018 10 min. nb Moisissure: UT 4115 10 min. nb Nutrition: UT 4039 10 min. nb UT 4536 16 min. nb Oranges: UT 4101 Il min. c Palmes: DT 4069 10 min. nb Pissenlit: UT 4037 9 mm. nb PoHini'sation: UT 4036 8 min. nb 766 Il min. c 497 30 min. c Pomme: ID 2676 ]5 min. c Pomme de terre: ID 2942 16 min. c R>acines: UT 4042 9 mm. nb Riz: DT 4796 17 mm. c ID 9268 16 min. c Rose: ID 9403 12 min. ' C

Sémination: UT 4041 8 min. nb ' Sucre: DT 4529 16 min. nb Tabac: ID 6344 33 min. c 774 27 min. nb

Vigne et vin: ID 9180 13 min. nb ID 2506 23 min. nb ID 6067 26 min. c

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Le éycle de la vie d'une plante CFS

Le cycle d'évolution du maïs CFS '

L'évolution de la ,moisissure en épingle CFS

Comment les plantes se nourrissent CFS Fonction chlorophylüenne CFS

Orariges d'Afrique du Sud CFS

Palmes CFS

Le pissenlit CFS

Pollini'sation CFS La fleur et la ruche CAN Les ' abeilles et la pollinisation CAN

La merveilleuse horloge du Roi pomme SFZ

Notre ami des champs SFZ

Les racines CFS

Le riz CFS La culture du riz aux Etats-Unis SFZ

La rose, ève des fJeurs SFZ

Sémination par le vent CFS

Sukari (plantation de cannes à 'sucre) CFS

Manoques - ~volutes SFZ La feuiHe qui brise les reins (récO'lte du rabac) CAN

Dans un verre de vin, que de s'avoir! SFZ Le vin allemand SFZ Heures Champenoises SFZ

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Prix Nobel

Si vous savez tous que les «Prix. Nobe:l» (phy.sique, chimie, médecine ou physiologie, littérature, paix) ont été instirués par le savant suédois Alfred Nobel (1833-1896), cOllll1aissez-vous tous ces nomis d'écrivains qui obtinrent le «Prix Nobel» de littérature?

1901 Sully Prudhomme (France) 1902 Theodor Momms'en (Allemagne) 1903 Bjornstjerne Bjornson (Norvège) 1904 F. Mistral (FTance), J. Etchegaray (Espa:gne) 1905 Henryk Sienkiewicz (Pologne) 1906 Giosue Carducci (Italie) 1907 Rudyard Kip~ing' (Grande-Bretagne) 1908 Rudolf Eucken (AlŒemagne) 1909 Selm'a Lagerlof (Suède) 1910 Paul Heyse (Allemagne) 1911 Maurice M'aeterlinck (Belgique) 1912 Gerhart H'auptmann (Allemagne) 1913 RabindTanél!th Tagore (Inde) 1915 Romain Rolland (France) 1916 Verner' von Heidenstam (Suède) 1917 K. Gjehlerup(Danemark), H , Pontoppidan (Danemark) 1919 Carl Sp~t11ele·r (Suisse) 1920 Knut Hamsun (Norvège) 1921 Anatole France (Fliance) 1922 Jacinto Benavente (Espagne) 1923 William B. Yeats (Irlande) 1924 Ladis1as Reymont (Po'logne) 1925 George Bernard Shaw (Grande-Brietagne) 1926 Grazia Ddedda (HaHe) 1927 Henri Bergson (France) 1928 Sigrid Undset (Norvège) 1929 Thomas Mann (Allemagne) 1930 Sinclair Lewis (USA) 1931 Erik A. Karlfe1dt (Suède) 1932 John Galsworthy (Grande-Brertagne) .1933 Ivan Bounine (Russe, apatride) 1934 Luigi Pirandello (Italie) 1936 Eugène O'Neill (USA)

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1937 Roger M'ar,tin du Gard (France) 1938 Pearl Buck (USA) 1939 Frans EemiQ Siliapââ (Finlande) 1944 J oh 3iI1ne s Jensen (Danemark) 1945 Gabriela Mis~flal (Chtli) 1946 Heflmann Hesse (Suis'se) 1947 André Gide (Fflance) 1948 Thomas Stearns Eliot (Granrde-Bret·agne) 1949 William F'aulkner (USA) 1950 Bertrand Russell (Grande-Bretagne) 1951 Pâr l;a:gerkvist (Suèdt() 1952 François Mauriac (Fmnce) 1953 Winston Churchi'l!l (Grande-Bretagne) 1954 Ernest Hemingway (USA) 1955 BaHdôr Kiljan Laxness (Isiande) 1956 Juan Ramon Jimenez (Espagne) 1957 Albert Camus (France) 1958 Bori's Pasternak (URSS) (prix refusé) 1959 Salvatore Quasimodo (Italie) 1960 Saint John Perse (A. Léger) (France) 1961 Yvon Andric (Yougoslavie) 1962 John Steinbeck (USA) 1963 Georges Seferis (Grèce) 1964 Jean-P.aul Sartre (Ffl3iI1ce) (prix refusé) 1965 Milkhaï:l Cholokhov (URSS) 1966 Samuel Jos. Agnon (Israël), Nelly Sachs (AHemagne) '1967 Miguel-Angel Asturias (Guatemala) 1968 Yasunari Kawabata (1899) (Japon) 1969 Samuel Beckett (Ir1ande) 1970 Alexandre Soljenitsyne (URSS)

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tentialités que sont les enfants, le maître a un impérieux besoin d'être ~~igé calmement mais sûrement, dans le long cheminement d'approche de

I l vraie pédagogie qui 'consiste, non seulement à améE'Orer 'les d~tails de a., d't' l'enseignement, malS a tout remet~re en cause, qU'an, c 'es . necess'aIr~, pour

t ut recommencer dans un espnt nouveau et redecouvnr des eXIgences o f' oubliées de la pro e'sslOn.. . ... , .

Je tienrs à relever, pour termlner, i'excel1ente mltlatlve d un mspecteur scolaire tendant à r.ecueithlir le.s lex'Péri~nces. va1lables de maîtr~s qu'~1if~é·s,' pOl~r «les répandre dans des dasses pIlus ?-ecessrteuse's» e~ ~eval}?nser ainSI Il ens~I­gnement dispensé dans son arronldls'sement. .Ne mente-t-il pa.'?, ce pre~'mel' conseiller pédagogique, toute notre reconnms'sance, pour a'VOlr compns la valeur d 'une étroite collaboration et d'un partage' des responsabiütés et pour s'être souvenu que beauco'll!p de bonne vollonté et beaucoup de temps o~t été «gaspiHés» jusqu'à ce jo~r dans nos dasse.s, parce que les, ~aî.tres, travaülant trop isolément, ont garde pour ' eux les frmts de leur.s expenences

M? .

Bagnoud

Vie de la SPVal - Section Monthey Extrraits du rapport présidentiel insérés à lIa demande des parti'cipants à l'Ass·emblée généraile du P. E. du district de MontheyŒe 22.10.70

Nous vivons à une époque exaltante où tout remue, nous assistons à un profond bOlJllev.er,semen~ des stru~tur~s,. à l~ur renouveUement. ~ous so~es à '1a fin d'un monde ou, 'sans dIscnmmatlOn, tout est conteste et remIS en question, 'comme de l'inauthentique, dU ls'alérosé, Idu dépas·sé, du révolu. Dans cette vague de fond, l'essenti'e:l qui ne devrait pas bouger, risque d'être em­porté avec ll'accessoire, destiné par lui à être rempJacé. L'enseignement n'échappe pas à cette transformation, à ce bond de gé'ant accompli par les cOllll'aissancBs humaines voilà vingt lans déjà. Le dé~s'arroi oultureI est grand.

On 'reproche à Il'éc01e son inadaptation, ·sa 'complicité à une organisation passiv~, son idéo'logie qui pousse à la résignation, ses conditions désuètes de travaill, de conception, d'intégration dans lia 'Société de dem'ain. De là, à dire que notre école traditionneUe ne vaut prIus rien, iQ n'y a qu'un pas ... facHe à franchir. Le calme d'un enseigrrement amorphe n'est-il pas en fIla­grante contradiction avec la vie trépidante, survoltée· qui attend Ile jeune au sortir de 1}' école?

Le phénomène de .la contestation actue1Œe ne marque-t-il pas ce divorce incessant entre 1'école ,et Ja vie? D'autre part, la recherche du profit sur laquelle est hasée la société, révorIte -les j.eunes qui prennent cons'cience de leur force et s'e dégagent bruyammlent des cadres traditionnels: familJle, tra­vail, politique, religion. Notre é'cole chrétienne va-t-eIHe donc d'échec en échec? TI est incontestable, sans doute, que toute institution humaine doit se perfectionner. Quant à tracer d'un vi~ain coup de crayon tout ce qui a été fait jusqu'à m'aintell'ant, à tout boulevel'S'er, i.J y a de Ua marge.

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On se lance avec un entrain spectaculaire dans ders réformes ~es plus sensationnelHes, on nous propose une gamme étourdi's'sante de potions mtira~ culeuses, de remèdes inf.aililibles qui nous laissent quelque peu pantois: psychologite, soc~ologie, bio1logie éducative, pédagogie ultra-moderne, scien~ ces, mathématique.s, moyens audio-visuels, techniques extraordinairelS, ordi~ nateurs 'program'més, spéci'alisation à outrance, harmonisation, planification scolaire, tronc commun, recyclage, etc.

Dans ce fourmiil'lement d'idées neuves, le vi'eux pédagogue se demande avec angois,se: Qu'as-tu fait jusqu'à mainte.nant? Mais oui,on as!siste à une véritable «escalade pédagogique», à une course contre lia montœ, on se fait un point d"honneur d'être à l"avant-garde de ces mutations, d'être Iles pre­miers à pratÎ'quer toutes les nouvelles méthodes slans toutefoilS 'se demander 'Si leur eXlpérimentation dispose d'un re'Cull sutffisant pour en démontrer ~a valeur Sans doute, on ne peut niler la nécessité d'une venti1latio:ll de nos méthodes parfois trop archaïques , ni rapport de moyens pJus adéquats à notre ensei­gnement et mieux adaptés à 'la vie contemporaine. Quant à donner carte blanche à toute innovation et foncer tête bais'sée, ce,la me paraît quelque peu osé ...

Je crains que dans ce fatras d'idées on oublie un peu trop J'éducation toute simple basée 'sur l'ordre mor'al naturel ancré sur l'a foi, .}ta personnahté du maître tant au point de vue éduc'ateur que pédagogue, le traV'ai~ personnel de 'l'enfant, ces troÎJs poutms maîtresses de toute fondation. En un mot, le respect de la hiérarchie des véllleur,s .. . J'ai peur aUlSsi que, de p'lus en plus, avec toutes oes nouveautés et spédalJisations, cette centra1is'a'tion à outrance, oette structur,ation, le contact humain entre 'le m'aître fonctionnaire et l'élève devienne de IplUJs en · plus distant et moirrs fa-cÏlle. Je suis pourtant un opti­mis te enragé ...

Notre écatie doit s'intéress'er à l'enfant matis plus encore à radulte de demain et, à 'la lumière de. J'Evangi[e, le servir dans une promotion perlSon­ne1lle, famili'él'le, religieus'e, 'socÏ'ale. Chacun de nous doit s'imprégner de cette vooation. L'école est 'l'anüchambre de la ,société. Dans oette perspective, que['les que soient nos méthodes, portons tous nos soins à la f'Ormation chré­tienne de !l'enfant, à ceHe de Ison caractère, de sa discipline, de 'son sens de l'effort librement 'consenti, rechef'Chon:s av,e:c lui \l'ouverture du dialogue, efforçons-nous de gagner sa confiance, d'év.eil'ler s'On jugement, aidons-le dans ses difficu1ltés et ne craignons pas les nombreux contacts avec les parents, en r é:sumé oyons en état perm.anent de disponibi.Iité.;.

L'année 1970 a été pro01'élImée par les Nations Unies 'l'année de l'édu­oation. Qu'eJ!l,esoit pour nous, de même que toutes cel[es qui suivront, ceNe de l'-éducation à part entière dans tout ce que ce mot contient de grandeur aux dimensions à la fois humainBs et 'supra-ùerrestres. De 'ce fairt-, nous aurons réculi'sé notve idéal de maîtœ chrétien et donné son vrai sens à notre voc-ation. Pour terminer ce r,apport bien incomplet, il me pllaîrt à nouveau de I1appeler les paralelS de SO'cmte, l'i/l'lustre phillosophe grec: «Nul homme ne ipouf'Suit un dessein plus divin que ce1ui qui s'applique non' !s'eulement à bien élever ses enfants, mais aussdes enfant·s des autres.»

P. Pignat, président 40

Illustrés et revues pour les enfants et les jeunes

Chaque jour, la presse déverse dans le monde son flot de revues, de maga­zines et d'i'~lulstJrés, toujours plus cuUéch'ants par ,leurs titre·s à sensation, leurs iJlus'fJ'raÜons 'en couleurs, leurs récits en bandes et leurs héros envoûtants.

Sommes-nous conscients de l'inftluence ex'ercée paT cette pœsse sur les (.nf1an1Js Bt nos jeunes? Avons-noUlS l'e souci de leur offrir des iUüstrés respec­tueux des va!leurs 'morales et chré,tiennes, des m\agazines modernes et éduca­tifs ,des revues qui ;apportent une 's'O~ution ohrétilennel à Leurs prohlèmes?

'Voici quelques inldi'Oatiollis pratiques sur lets Ï'l'lrustrés, magazines et r'evues diffusés par troils grandes maisons d'éditi'Ons c'athO'liqules parüoulièrement connues ohez nous: Il'a MaÏ'son ,de J'a Bonne Pr,es·se, ,l'es Bditions P,resse Euro­péenne d'Averbode et llers Edi tians Fih:mrus.

Maison de la Bonne Presse 22, ,cours A'lbert 1er, Parvs 8e, CCP 20 699-13 Paris

1. Pomme d'Api: mensuel pour les 'enfanVs de 3 à 7 ans, abonnement annuell Fr. 21.50. Chaque mois, cette revue en couleurs apporte son cahier d 'histoires, ses 16 pages d'activités, son «Club des parents», .

2. Nade: hebdomélldaire pour fil11<e's et garçons de 8 à 10 ans, abonnement annueJl Fr. 40.-. Suite logique de Pomme d'Api, cet illustré intéresse garçons et filles par ses aventures dessinées, ses personnages attachants et son encyclopédie pratique.

3. Record: mensuell de 80 Ipages, pour garçons et fililes de 10 à 15 ans abon­nement .annuel: Fr. 19.50. Revue où voisinent les grands reportages, l'humour, la bande dessinée, les pages magazines, la vie des jeunes. En outre chaque numéro comprend une mini-encyclo­pédie de poche, apportant aux jeunes une documentation solide.

4. Promesse: revue mensU'e'llle de 64 pages pour garçons 'et fines des c1aisses ner,mill'aJies du collège, abonnement annuel Fr. 25.-. Réalisée par une équipe d 'aumôniers de lycées , cette revue présente chaque mois des sujets d 'actualité: drogue, politique, marxisme ... , des études et des réflexions philosophiques, des analyses de pièces de théâtre, de disques et de films.

Editions Presse européenne, Averbode (BeUgique): CCP 19 - 4220 (Sion) «(Editions Presse européenne, Averbode»

1. Dorémi: mensuel pour les enfants des dass'es enfantines, abonnement annuel: Fr. 4 .80. Revue bien adaptée aux enfants de 5 à 7 ans, avec son éducation religieuse, ses exercices de langage, d 'élocution, ses hi stoires sans paroles, ses travaux, ses chants, ses exercices sensoriels.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

Les numéros de l 'année 1970/71 seront consacrés aux thèmes suivants: ma jolie classe, fruits d'automne, jeux et jouets, chantons Noël, les joies de l 'hiver, au joli bois des lutins, le printemps la fête de Pâques, la circulation, mon bel étang, à la foire, mes vacances.

2. Bonjour: hebdomadaire pour mlrf.iants de 6 à 8 ans, abonnement annuel: Fr. 17.85.

3. Tremplin: hebdomadaire pour enfants de 9 à 12 ans, rubonnemen't annuel: Fr. 20.40. Ces deux revues, tout en visant à distraire les enfants par leurs histoires, leurs récits et leurs jeux éducatifs, cherchent à faciliter la tâche des éducateurs, en appor­tant chaque semaine une documentation pour les différentes branches d'éveil: histoire, sciences, géographie ainsi que pour l 'enseignement religieu,'{. Il existe en outre pour les éducateurs qui veulent utiliser ces revues en classe, une revue trimestrielle de pédagogie pratique: «Vous et Nous les jeunes», éditée par la maison d 'édition des illustrés mentionnés.

Editions Fleurus-Suisse, case pos~ale 38, 1890 Saint-M1aurice, CCP Pleuru~­Suisse, 19 - 5705 Sion

1. Pel'Iin et Pinpin: hebdomadaire de 10 à 16 pages pour Iles petits de 5 à .g ans, abonnement annuel: Fr. 29.-. Cet illustré présente aux tout-petits des récits dessinés éducatifs avec des person­nages de leur âge qui les amènent à vivre en chrétiens les événements qui .se présen­tent à eux au cours de l 'année. En outre, il y trouveront des jeux, des découpages, des idées pour réaliser de multiples activités.

2. Fripounet: thebdom'aJdaire de 32 pagelS pour les garçons et fiUes de 8 à Il anIS, rubonnem'ent annt-retl: Fr. 46.90. Depuis le 1 el' octobre, ce journal a pris un nouveau visage avec 8 pages supplé­mentaires. Il contient des histoires en bandes, des reportages originaux, deux pages d 'actualités une fois par mois, des activités: chaque semaine un jeu-concours amu­sant, des fiches pratiques de bricolage, de jeux, de recettes de cuisine, de mode et aussi des fiches de documentation liée au programme scolaire. Cet illustré veut fournir à l'enfant une formation humaine complète et l 'aider à vivre sa foi tout au long de l'année.

3. J2 Magazine: hebdoIDIa:draiTe de 40 pages pour les fiJJ.lles de Il à 15 ·ans, abonnement annuel: Fr. 56.50. La sœur de «Formule 1» qui par ses récits, ses reportages, ses actions et ses infor­mations aide toutes les 11-15 ans à vivre à fond leur vie de jeunes.

4. Formule 1: hebdomadaire de 56 pages pour les garçons de Il à 15 lans, abonnement annuel: Fr. 69.90. Ce journal tout nouveau a pris la place de l 'ancien J2 Jeunes. Avec ses histoires en bandes, ses reportages, ses pages d'actualité, sa documentation encyclopédique en «mini-doc» pensée dans la ligne des programmes scolaires, ses planches de bri­colage, «Formule 1» veut amener ses lecteurs à une action dans un esprit d'Action Catholique.

5. Jeune Chrétien: revue de 36 pages, 5 numéros par an, pour Œes enfants de Il à 14 ans, abonnement lannue1: Fr. 7.-.

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Cette nouvelle publication est une revue de recherche et de vie chrétienne qui s 'adresse aux adolescents (garçons et filles). Chaque numéro est consacré à un

thème de vie: Croire, pourquoi pas? - Pour que change le monde - Vivre à cœur ouvert - Aujourd'hui en classe .... Revue fort intéressante pour les animateurs et les membres des groupes d'ado­lescents.

6. Christiane: ,mensuel die 40 pages pour les jeunes fi~es à partir de 15 ans, abonnement annuell: Fr. 19.50. Magazine de formation, d'information et de réflexion pour les jeunes filles chré­tiennes.

Revues d'autres maisons d'éditions

1. Clair Regard: revue mensudl1e de 16 pages, abonnement annuell: Fr. 5.-, CCP «Clair Regard», St-Augustin, Fribourg, 17 - 367. Revue en format de poche, dont chaque numéro est consacré à un thème de forma­tion chrétienne. Pour Les adolescents.

2. Foyer Notre",Dame: labonnement annue[: Fr. 4.-, CCP 19 - 3597, abbé Ch arb 0 nnet , 1961 Hérémence. Revue mensuel le de formation spirituelle pour les jeunes de plus de 16 ans. 16 pages, format de poche.

3. Terres Lointaines: magazine mensueQ des jeunes, réru}ilsé par J'Œuvre pontifi'ca[e de ['Enfance m:Us·sionnair.e, 32 pages, a!bonn'ement annue1: Fr. 12.-, CCP Saint Enfance, Paris 150 - 75. Cette revue veut apporter à l 'éducation chrétienne des enfants une dimension missi onnaire.

F. Prrulong sm

Le jeunelenfant et Noël

Loin de 'considérer 'les jeunes enfants comme de simples bénéficiaires des joies de Noëll ou les rois de la fête, il imJporte aujourd'hui p~us que j'amais de compter sur lIeur dignité de fils de Dieu. Nul doute 'aus'si qu"en ce temps de l'Avent et de NoëJl, Dieu n'Iaccorde à leur prièr'e ·et à leur générosité une puis­sance 'Privillégiée.

Trop d'Iadultes n'éprouvent 'enCOTe à Noël qu'une sor·t:e d"attendrissement: celui de ,la crèche. Par voire d'~dentjfi:oation, ce même mouve·ment s'ébauche chez le's jeunes lenfants. Certes, la tentation est f'Orte de noUis fixer à 2000 ans en arrière. De ce fait, hier devient aujouI1d'hui pour il'enf.ant. Combien d'Ientre eux pensent que le «petit Jésus» vient de n'aÎt're à nouveau dans la crèche? La «prière au petit Jésus» connaît une fréquence plus grande à 'cette époque de rnannée. Les expres'Sions «pour faire plaisir au petit Jésus» se multiplient. Sans parler d'un indigne chantage: «ne crie pas, tu vas réveiller le petit Jésus»!

Si le Seigneur demandait à ceux d',entre nous qui ·s'Ont éducateurs: «Aux elûants, qui dites-vous que je suis?», hl est là 'craindre que n'Otre réponse lser'ait

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Page 24: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

assez élo.ignée de celle que fit Pierr'e: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivanb>; ass'ez éllo.ignée de cdle de ,Ja liturgie de No.ël: «Aujourd'hui, dans la cité de David, un Sauveur vous est né, qui est le Christ Seigneur»; a!ssez élo.ignée enco.re du 'm'ess'age que Siméo.n fit réso.nner dans le Temple, s'as issant un enfant de huit jo.ur,s dans s'es bras: «Seigneur, j'ai vu ton salut, lumière des Ilations, gloire de ton peuple!»

Ce so.nt ces tenllBs-Jà, po.ur ,l'e ,mo.ins inha:bitue'ls auto.ur d'un bercea,u, qu"entendirent Marie et so.n ento.urage .au sujet du no.u'VIeHu-né. Il n"est pas néoessaire que ,les emants aient eux-mêmes cette même science, mais iJs do.ivent renco.ntrer des témo.ins, c'est-à-dire des paDents et des éducateurs qui parlero.nt ·ce Jrangage-là elt do.nt l"attitude devant Ira crèche, répwdi'anrt toute sensiblerie, soit inspi.rée d'abo.rd de la fo.i.

,Ma~s irl n'est paiS to.ujo.urs ~adle de >trouver ,i'e >langage qU'fI f,aut pour parler aux 'Petits Idu mystère de No.ël. Depuis Ilo.ngte'mps, les parents 'et ,les éduC'a'teurs so.uhaitaient po.sséder un 'a~bum qui abo.rde le sujet des enfant!s et de No.ëJl . La revue «Dans na Lumière», dirigée par MIlle Françoi/se Destang, déjà bien co.nnue chez noUlS, vient de réaliser un numéro. spécial de 36 pages, av.ec des mUStl1ations, (sur ce thème: «(lie jeune enfant et Noë~».

Ce numéro. Slpécia:l, réailÎ'sé par une équipe de prêtres 'et d'éducatrices, rassemble des textes et des o.ri'enratio.ns de to.us o.rdres, théo.riques, techniques et pratiques: oo.mment anno.ncer No.ël? l'Avent? 'les dforts7 }a prière? les célébratio.ns à Il'ré'cole, en f'amuNe, en paro.is,se, !les cadeaux, lIa crèche, le Père No.ël, l'Epiphanie, qudJs 'sont l'es ,livres et 'les revue6 qui 'él!borden't 'ce 'suJet?

Cet album nous par'aît d'un très grand intérêt. III engage 'les parents et les éduoateuDs, prêtrers et 'laïcs, à parl;et avec les ellfiants et devant eux, le, langage cie la foi et non celui du ISi'ITliple fo.!lkllo.re rerJigieux. No.us pensons qu'il méri:te d'être co.nnu et }'argement diffusé chez no.us durant le temps de l'Avent. On po.urm 'l'obtenir à l'ODIS, 47, ro.ute du Rawyl, à Sio.n, po.ur le prix de Fr. 3.50.

F. Pr~lo.ng sm

La nouvelle mathématique en France Une circulaire précise la portée du nouveau programme de mathématiques au cours préparatoire

«Tous les instituteurs et tous les élèves des écoles vrimaires ne seront pas obligés de faire des mathématiques modernes. Il ne faut pas confondre rénovation et amélioration cie l'enseignement actuel des mathématiques et l'enseignement des mathématiques /1/0-

dernes.» Telle est la substance de la circulaire adressée aux instituteurs et publiée au Bulletin officiel de l'éducation nationale du 10 septembre, le directeur des enseignements élémentaire et secondaire, M. Henri Gauthier.

Le programme, qui a été publié en janvier 1970 (le Monde du 1er février) et d,oi~ être enseigné à la rentrée, «est essentiellement, précise la circulaire, celui de 1945, allege et présenté de façon plus rationnelle». Les commentaires qui les accompagnent «évitent

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tU maximum tout vocabulaire nQuveau et suggèrent une présentation rénovée de notions ;arfaiteme!Û connues des maîtres», qu'ils aient on non une formation mathématique approfondIe. , Cette refonte des programmes et des «instructions» destinées aux maîtres ont été

réparées par la commission présidée par M. Lichnerowicz, professeur au Collège de ~'rance, qui est chargée de réformer l'ensemble de l 'enseignement des mathématiques. Ce fait ainsi que le niveau souvent élevé des émissions de télévision et des séances de recyclage sur les mathématiques modernes ou de nouveaux manuels publiés par des éditeurs de livres scolaires avaient suscité une assez vive inquiétude chez nombre d 'insti­LUteurs. Le congrès du Syndicat national des instituteurs s'était fait l 'écho de ces craintes et ses dirigeants avaient demandé à plusieurs reprises des explications.

La circulaire répond à cette demande. Les émissions ct les stages de recyclage sur les mathématiques modernes, indique M. Gauthier, «relèvent de l'expérimentation et préparent un avenir plus 10intai17» que le nouveau programme.

«Ce qu'il est fondamental de Iransformer, c'est le comportement des m.aÎtres et des élèves devant les mathématiques. L'essentiel de cette transformation réside dans le fait qu'il con~ient. d'accorde!' p/~~ d'importal1,ce ù l' expérience des enfants, cl l'apprentissage des /I1athemaliques plutot qu a leur expose.

»Celle transformation peut commencer cl partir des mathématiques que connaissent les maîtres. Engagés dans celte voie de rénovation pédagogique, ils seront amenés tout naturellement cl remettre en question ou cl éclairer certaines notions et cl rechercher une mformation nouvelle. Cela les conduira cl modifier progressivement leur enseignement, qu'il s'agisse de son contenu ou des méthodes.» (Le Monde, 12 sept. 1970)

COMMUNIQUES

Aux auto.rités sCo.'laires, Aux membres du co.rps enseignant,

RECENSEMENT FEDERAL DE LA POPULATION

En vertu Ide 'l'ordonnance du Co.nseirl fédéral du 1er juinaet 1970, le recen­sement f&déral ,de la po.pulatio.n aura 1ieule 1er déc'embre prochain.

Lo.rs des précédents recensements, i/l a été fait appell au co.nco.urs des auto.rités sco.ijaires et du per.sonnel enseignant. .

Le Burerau fédéral de·s s'Ùati'stiques soJ\lircite à no.uveau celtte co.lrlaboration et nous penso.ns pouvo.ir répo.ndr·e ,affirmativement à sa requête. }Il demande au peflSo.nnel enls'eignant de vOl~lo.ir bien faire remplir, à titre d'exemp~e, à chaque élève un questio.nnaire qu'ill emporterait à Ira maison co.mme mo.dèle. Les élèves qui auraient .fait des ,ex'erci'Oes ,sur des feuilHes spéciales seraient en mesure d'aider leur ento.urage à ,rempl~r ,les fo.rmules officie'lles.

Les inr.:; tructions utiles ·et le matériel ·sero.nt remis directement 'au perso.n­nel ,de l'ensei'gnement prim·aire et s'econdaire du 1er degré.

No.us co.mptons sur ,la bo.nne volo.nté de 'chacun po.ur fadliter l,es o.péra­tions de oe recens'ement et nous remercio.ns par av·ance les auto.rités 's'coŒ,aires et le personnel~ enseignant de leur esprit de co.opération.

Le 'chef du Département de r}'in'struction publique: A. Zufferey

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Page 25: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

(L'ILE ROSE»

manuel de lectur'e suivie pour les élèves de 3e année prim'aire

Dans le numéro d'avril 1970 de «l'Ecole valaisanne» nous avons présenté l'ouvrage «Bonjour la vie» qui est un choix de lectures pour les' classes de 3e année primaire de la Suisse romande. , ..

Ce manuel a connu un succès réjouissant, au point qu'une nouvelle edltlon est déjà prévue, destinée à couvrir les besoins jusqu'à la fin de l'année ~c?laire 1976-1977.

La commission romande qui a élaboré l'ouvrage sous la presldence de M. F. Ducrest directeur de l'Ecole normale de Fribourg, s'est penchée en même temps sur l'étude d'lm livre de lecture suivie destiné à compléter le manuel «Bonjour la vie».

Nous publions ci-dessous le texte de présentation de «l'Ile rose». en informant les maîtresses et les maîtres intéressés que cet . ouvrage de lecture contmue est en vente au Dépôt scolaire au prix de Fr. 5.70 l'exemplaire.

Pourquoi <<l'De rose»?

La Commission d'élaboflation de «Bonjour la vire» n'a pas vou'lu éluder la question de la IecDure suivie. S'in'spirant de l"e:périerrc~ ~'ené~ p~r M. C~aud~ BrDn, profess'eur à l'Ecole normale de. Neuchate1 (exrpenence mteress'ante qUI mérite as'surément qu'o.n qui prête attention), elle 'a donc demandé que le manuel de morceaux choisis s'Oit complété par une œuvre charmante de Cha'Dles Villdra!c, «l'Ile rose», éditée par Armland Colin-Bourrelier.

Cette œuvre n'la pas été chaisie au has'ard. A Y;ec d"aut're1s ouvrage:s du même genre, eLle a été fue, testée, dans un certain nambre de classes de nos oantans romands; eŒle a recueilli ['unanimité des sufifnliges des enfant's et des ens'eignants. La maisan d'éditian a volontief<S accepté d.e pracéder à .une ÎlJlIpressÏ!on relnaniée dans laquelle les nates de vacabu}mre, .les ~~estlan­naires et ies exercices serai'ent supprimés 'afin de ne paIS couper le recrt et de lui ,laisser Isan caI1actère de JecDure suivie.

Si le vœu de la Commission qui sauhai~ait que 'ce ohaix s'Oit entériné par une décisian officie!}Ile des Dép~rtements rendant «l'Ile rose» obligatoire, n'a p3!S &té entièrement s'atisfaite, il n'en demeure pas mains que certe édition mo:difiée est maintenant réaJiis·ée. Bien que 'l'utiliiSatian de «Il'ne rase» reste facultative, cet ouvrage sera pourtant introduit dans la grande Iuajarité des c1as,S'es.

,La Cammission espère 'ainsi ameIl'er oIes maîtres à frarnchir. un p:a,? nauv~'au et favariser ia 'lecture persanne1li1e qui ,apparte, 'avec le vraI rplaI'slf de lire, l'enrichi1ssement le pllus camp~et et conduit le plus sûrement à ,l'auverDure 'au mande 'et, par ,là, à .J'a culture. En prévisian ,d'ai'lileurs de l'ladaptian de «l~ne rase» la matière du m'anue'1 de morceaux choisis a été volantairement rédUIte, ce 'qu'i constitue une 'raison 'Supplémentaire de fairel lire ['œuv're de Charles Vildrac dans tautes les olasses de 3e année.

Ajautans que les maître·s paurrant preIlld.re connaissance avec l?rofit de la brachure écrite p'ar M. C~iaude Bron, «LIre en clas'se. Paurqu01? Cam­ment?» (éditians H. MeS'se~Her, Neuchâtell). Ils y -trauverant d'utiQes indi'c'a-

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1 . quant à la ,ma.nièI1e de pratiquer la l}ecture suivie; ce «guide mé'tha:dola- II I

tlOns . . ,. d ' :' . ;> 1 . e» les 'aidera 'certamem'ent a condmre, avec plus e secunte, une expe- i glqU b' d" 1 rience que naus sauhaitoI1J~ fructU'e~'se. H va len sans lredal}lsl~l q~e, cl~bmmt~ l' our l'utilisation d~e «BanJa:ur ,l'a, V:Ie», chaque ü~nt?n g~r e ent~ere. , 1 .er e !

~ réciser une methadolagle 'specl'ru1e canfarme a 1 espnt et 'aux rndlcatlOns ~ d~gagiques de san plan d'étwde:s, ceci afin d'assurer à l'emplai de «Il'Ile

~~se» le maximum d'efficacité. F. Ducrest

Afin de faciliter le travail du Dépôt cantonal des livres scolaires, nO~lS prions ~es maîtres et les commissions scolaires de fa ire en sorte que les commandes SOIent groupees par commune.

Service de l'enseignement primaire et ménager: A. Pannatier

NOUVEAU PROGRAMME D'EDUCATION MUSICALE

Dans ~a première semaine de navembre 1970, le p.er~onnel en~eignant des écales primaires, les directians des écoles, les commISSIOns scol'3lres, les administratians cammunal,es, les inspecteufiS, les écales narnl'a!Joes et ije,s mem­bres de la Cammis'sion cantaIl'ale de l'enseignement prim'aire et ména.ger ?nt reçu le nouve/au pra gramme d'éducatian musi'C'a'~e . Cett.e large. dlffuSLOn souligne bi'en ,J'impartance que I.e Dépa~tel~ent de rl?-struC~l?n pu~h~u,e ~tta­che à une di'slcip'line du programme qUl TI a pas tauJaurs ete 'canslderee a sa juste valeur. . . .

Nous n'émettans aucun commentaire et ne dannans ICI aucune Informa-tion ;au sujet de 'ce pragramlue, tautes les indicatians nécess'aires étantca~­tenues soit dans la 1ettœ d'accampagnement, sait dans l'avant-4propas, SOl't à l'i.ntérieur mème des différentes pages du dacument.

Les personnes qui n'auraient pas reçu le rp~ogramme, les c?mmi'sslO1;S scolaires et .}es d~rectians d'écoles qui en désiœrarent des exemplaires supple­mentaires, Iles écoles ou institutians privées qui 'aUl"aient été oubliées peuvent adresser leur,s demandes au Service 'saus'signé.

Sian, }e 3 navembre 1970.

FILMS GRATUITS

Service de l'enseignement primaire et ménager Anselme Pannatier

Naus pensons rendre s'ervice aux m<aÎ'tl:es ':lui sant (au serant p~ochaine­ment) en rpass,essian d'un appareil de praJeotI'On 16 mm. en pubhan~ dans la partie cau1leur de ce numéro. une 'list,e de films qu'ils peuvent obtemr gra­tuitement.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

AUX INSTITUTRICES ET INSTITUTEURS COMMENÇANT CET AUTOMNE LEUR 1re, 2e OU 3e ANNEE D'ENSEIGNEMENT

Nous vous 'l'appelons que, par décision du chef du Département de o1'ins­truction pU!blique, vous êtes tenus de soumettre à l'inspec~eur de gymnastique pour l'ouverture du cours s'coIraire le programme de gymnastique préparé pour v01tre c:lasse. " Ceu~ et ceNes qui n'ont pas encore rempli cette obligation sont priés de J'e faIre sans tarder. Pour les nli1litaires actruetlilement .aux ER nous atten-dons jusqu'fau 15 décembre 1970. '

I~ ne siera pas envoyé de rappel personne[. Les défaiLlants 'seront signalés au Departement qui décidera dels mesures à prendre à leur égard. '

P. Curdy, inspecteur gymn., av. Ritz 35,1950 Sion

RESULTAT DBS EXAMENS D'APTITUDES PHYSIQUES DE FIN DE SCOLARITE DANS LE CANTON DU V ALAIS

En 1970, 1665 garçons nés en 1955 étaient astreints à Il'examen de fin de, s'~O'I'arité. 111 d'entre eux, soit 'le 6,-6 % en ont étté dispensés pour raisons nleidicaJes, en particulier pour .séqueJiles d'a'CcidentrS de ski.

~ur les 1554 élèves examinés, 891 (520/0) ont réussi les 6 épreuves tandiS que 663 échouaient dans une ou plusieurs discipŒines. Le jet du bou­let (25 % d'échecs) fut la dis:cipline l'a plus faible.

Trois cent trente six é'lèves (21 0/0) ont reçu 'l'insigne cantona'l récompen­sant les trè.s bonnes performances (course de 80 m., Il,2''; saut en longueur, 4 m. 30; gri,mper 5 m., 5,4"; jet du boulet de 4 kg. 14 m., Itota1 d'un jet du bras droit 'et un du gauche). '

P. Curdy, inspecteur gymn.

}

AU PERSONNEL ENSEIGNANT FEMININ DU CANTON DU V ALAIS

Pour s'atig,faire .les désirs de certaines maîtresses, Je Dépôt s'est réassorti en aiguiHes à coudre qua'1ité supérieure Mvlilward piquées sur drap, Nos 7-8-9 à F'r. -,35 -les 25.

Le coton Estrémadura 4 et 6 f. n'étant plus fabriqué, nous introduisons le coton Ti'ssa 3/3 de Lang en attendant mieux.

Vous êtes aus'si informées que beaucoup de prix ont augmenté depuis Ja parution du bumetin-catalogue.

Nous remarquons d'Hutre parlt que ,les artioles, de consommation uni­quement ,suisse romande, exigent des déiais de ,livraison plus longs, ou même s?nt abandonnés. Devant f'larrIlJpleur des frais et Ile taux de a'argent, nos fO'Ur­ms's'eurs se mettent à rationali'ser et à limiter les stocks.

Le Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins. Tél. (027) 3 92 97_

48

ALLOCATION DE RENCHERISSEMENT

L'al}location compJ.émenvaiTe de renohérissement unique à vers'er au mois de décembre prochain, pour ,Ira période du 1er s'eptembre 1969 au 31 août 1970, Is'élève, après déduction des montants déjà !Servis (4 mois à 2 % en 1969 et 8 mois à 5 % 'en 1970), à: 2,63 '0/0-

Le taux de Il'ahlooation de rell1'ohéri-s'sement concernant l'année civille 1971 a été fixé à: 9 0/0.

Sion, le 16 octobre 1970. Etat du Va'iais, Comip~abi'lité génémle et caisse d'Etat: A. Imboden

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Page 27: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

Devjnettes

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Ecrire «herbe sèche» avec qua­tre .Jettres? - FOIN.

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payons.

- Le vent. -elna . ...... ' ... ·1· .. ·' ····,·,,·,

En entrant je suis doré, ,en SOf­

~aI1't, je suis b']anc. Qui 'suis-je? simple - parfaite - sûre - Le blé qui, au moulin, devient farine.

J'ai un chapeau et pas de tête, j'ai un pi'ed et 'Pas de soulier. Qui suis-je?

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Page 28: L'Ecole valaisanne, novembre 1970

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