L'Ecole valaisanne, janvier 1970

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Janvier 1970 No XIVe année 5

SOMMAIRE

;.. Paonatier:

G. Préfontaine: Michel Salamin:

Partie générale

Intégration des jardinières d'enfants dans l'eriseignement public . 2 Le français par le Sablier . 5 Documents d'histoire valaisanne: Les Valaisans et la seconde guerre de Villmergen (1712) 10 Vie de la Société Pédagogique Valaisanne 31

Partie officielle 38

Partie pratique

Examen d'admission à la section générale 1969 . 15 Corrigés des examens d'admission à la section générale 1969 22

Henri Jacquod & Cie Tél. (027) 21464 M. Bagnoud C. Cornuz

Texte à étudier (pour les petits) 26

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RENSE IGN EMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1 er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.­lia page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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Intégration des

d!' enfants dans

jardinières

l' enseignement . public Dans notre article paru sur l' «Ecole valaisanne» de décembre 1969

une regrettable omission a qu~lque peu :fia'U'~'s~ l~ tableau des effect~ d'élèves fréquentant les écoles. nOffil'a:les; Il f~naIt mdlqu~r, 'en plus, en 'olasse de quatrième année, 1 0 carrdld~tes a 1 ensel~~men~ menager. C~ oubli de transcription a fait que certams totaux eta'lent mex.acts:, Veuillez n'en point tenir rigueur à l'imprimeur ou au correcteur, partlCulIerement charg~ de travail en période de fin d'année.

Si nous revenons à ce texte traitant de la pénurie d'enseignants, c'est surtout pour faire connaître et exp~iquer une récente décisio~ du Conseil d'Btat, préparée et proposée par le Département de l'InstructIOn ~ublique. Il s'agit de l'intégration des jardinièf'e~ d'enf~nts ~ans l'ensel~elllent officiel. Des avis ont paru dans la presse a ce sUJet. L «Ecole valaisanne) publie le même communiqué dans le présent numéro.

Comme on le sairt, ~es jardinières d'enfants -acquièrent, en un tem~ relativement court, dans des érablis,sements privés du canton de Vaud, une formation pédagogique essentiellement axée SUT les âges pré-scolaires. Très .souvent le oertificat qui couronne ces études s'accompagne d'un diplôme d'ins1titutrice privée non reconnu par les. Dépa.rte~me~ts d'Instruction publique auprès de qui 'se présen!ent, ~n nombr,~ pa~f?rs elev~, ce~ ~ersonnes dont les services ne sont acceptes qu en cas .ct Impeneuse necesslte.

A rI'heure actuelle le" Valais romand compte une quinzaine de classes officielles confiées p~ur cause de pénurie, à des jardinière1s d'enfants. Contrôlé et autorisé par le Département de l'Instruction publique, l'engage­ment de ces maîtresses revêt un ca:r,actère provisoire, se noue 'et se dénou~ se rompt ou se renouveHe, 'au gré de ôrconstances et de conditions variables, propres à chaque commune.

Considérée du point de vue de l"instituteur ou de l'insütutrice en pos· session des titres officiels ceUe 'situation peut paraître normale. EHe l'est en effet, juridiquement, e~ ce sens que la priorité d'engagement rev~ent de droit au postulant dont la formation professionnelle correspond aux eXIgences légal'es.

On le conçoit, on doit l'admettre par contre, les conditions dans lesquelles sont placées les jardinières d'enfants ~ngagées pa~ }es. commu?es . ~~ec l'approbation de l'Etat méritent une mel,lleure co~slderatl?n. In~~cunte el instabilité de l"emploi, incertitude devant l'avemr, malaise cree 'par I~ sentiment de se trouver ou de se croire en marge d'une corporatIOn qw prend conscience de sa force , recherche sa cohésion, s'unit, se structure, s'organise, teUes apparaissent les caractéristiques assez sombres de la

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. tion dans laquelle, aujourd'hui, se trouve une petite catégorie de SItl!atresses à qui l'on a fait appel et dont la bonne volonté ne peut être JIla! .

'se en doute.

JIll pour améliorer cet état de choses et pour parer plus rapidement aux effets de la Ré~urie, l~ Conseil d'Eta;, en sé~nce du .24 d~cembre. 1969,

donc autonse le Departement de 1 InstructIOn publIque a orgamser un ~urs de formation complémentaire pour les jardinières d'enfants domiciliées dans le canton.

En principe, et selon l'e nombre d'inscriptions, celui-ci comprendra deUX sections de nature et de caractère différenûs.

Un cours continu, de la durée d'une année, réunira dans la règle les andidates à qui la direction d'une classe publique n'a pas encore été ~nfiée. Le programme portera essentiellement sur la psychologie générale, la psychoT~gi:e ~énétique, l'étude du milieu, la formation de base en français et en mathematlque.

Les jardinières d'enfants déjà engagées dans l'enseignement et dont on ne pourrait exiger qu''01}es quittent l'eurs fonctions, même à titre provisoire, souS peine d'aggraver encore la pénurie, suivront, à moins d'insuffisances notoires duement constatées, un cours dit «en emploi» SUit' les détaüs duquel il n'est pas possible d'entrer , dans les limites de ce bref exposé. L'accent principal du l?rogramme sera mis en ce cas sur la formation pédagogique et méthodolOgIque.

Chacun des deux cours précités se déroulera, durant l'année scolaire 1970-1971, à l'Ecole normale des institutrices qui en assumera la direction et la responsabilité. Les résultats obtenus à l'issue d'un seul et même examen, les renseignements acquis sur la valeur des candidates, l'eur formation et leur activité antérieures constitueront les critères d'appréciation, les éléments de décision en vue de l"admission et de l'attribution dans l'une ou l'autre section.

Les jardinières d"enfants qui ne se présenteraient pas aux examens, celles qui ne seraient pas reçues à l'un des deux cours n'auraient naturelle­ment pas droit, ultérieurement, aux avantages découlant des mesures qui ont été prises.

Après la période de formation prescrite et sur la base d'un examen final auquel s'ajouteront les résultats de l'année, les oandidates recevront le diplôme et bénéficieront du statut officiel de maîtresse de classe enfantine. Ce titre pédagogique et le statut matériel qui y correspond ne sont pas placés sur un plan d'équivalence par rapport à la situation des institutrices et des maîtresses «Montessori» .

Comme l'indique le communiqué paru dans la presse, il s'agit bien ici d'une mesure exceptionne'1le dont le renouvellement, sauf CIrconstances spéciales et imprévisibl'es, n'est pas envisagé. Il faut le dire aux filles qui p~ét:ndraient à un engagement ultérieur en Valais par l'obtention d'un dlplome non officiel et non reconnu. Il faut les informer de l'impossibilité,

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pour elles, d'être nommées à un p'oste d'enseignement public dès qUe contingents doublés de nos écoles normales accéderont aux fonctions les attendent.

Plus que quiconque, le Département de l'Instruction publique

Le français par le Sablier

sauvegarder la profession de l'enseignant. Il veut ' évi~er de la On a énoncé ou écrit beaucoup de théories sur l'apprentissage de la par une diminution des exigences permettant d'y parvenir. Notre ture. BlIes sont souvent séduisantes pour l'adulte qui doit faire option. de décembre dernier a montré les effor ts qui se dépioient à cet effet. L le<: ndant, comme le faisait remarquer 'Si finement un vieux chercheur, c'est .::,drull n 'cu existe pas moins, pour l'autorité cantonale, d'assurer le cefuccès de l'enfant qui confirme ou rejette les avancé·s les mieux structurés. fonctionnement de toutes les classes. Il est des circonstances où le Le Sablier propose une démarche qui, tout en intégrant les apports vala-ne peut être garanti qu'au prix et à la faveur de mesures '.., JJV\JJ'n"r.' les du passé, apporte un~ synthèse ~r!ginale et p~us.i~urs aspect~ d'une nou-rordre de celles qui ont été prises mais doivent demeurer 1 v .... ' ... Qu:nn • • b auté indiscutable. Les resultats posItIfs dans les mIlIeux canadIens et euro-

Le personnel enseignant comprendra donc, nous en sommes V~ens noUS invitent à poursuivre l'aventure. les raisons de la récente décision et en admettra la justification. Avant pe Comme les manuels et les cahiers du Sablier sont très déroutants pour qu'il ne devînt officiel, le projet élaboré par le Département de 'l_~_"~"'L;lIIla ' 1 leoteur non initié, il est indispensable d'en connaître d'abord les principes publique fut présenté, pour information, au président de la SPVal ainsi f~ndamentaux et l'orientation des activités proposées avant de les aborder qu'au président de la Commission pédagogique. Des représentants de cellt ar leur rôle diffère de celui dévolu habituellement au manuel scolaire. Société, désignés par ses organes responsables, f'eront partie du jury d'exame. ~'essentiel se noue entre l'enseignant et l'enfant qui explore amoureusement et y auront voix délibérative. Ainsi, le·s instituteurs et les institutrices l'étude totale de la langue française. associés, par leurs délégués, au choix des jardinières d"enfants qui compléter leur formation et obtenir leU[ intégration professionnelle.

Ces nouvelles maîtresses, nous n'en doutons pas, seront accueillies, moment venu, avec bienveillance et co l'di alité , dans la grande pédagogique valaisanne à laquelle elles apporteront J.eurs bonnes tions, leur espr~t de collégialité et loor sens du don généreux à la cause de l'éducation.

Anselme Pannatier

Notre page de couverture:

RODIN : GUSTAV MAHLER (Stadtische Kunsthalle, Mannheim)

Les six numéros de 1970 vont nous permettre de connaître sculptures modernes. Parmi les sculpteurs des XIXe-XXe ,siècles, Rodin (1840-1917) occupe une place de premier plan. Il incarne la contre l'académisme un peu vide du XIXe siècle. Son souci de l'eX1Jre!;sioll le pOTte vers le personnage concret: non seulement, il1'éloigne de 1 tion, mais l'amène à dépasser le sujet et sa représentation objective mieux en saisir l'expression essentielle. Si le Penseur, les Calais et le Balzac constituent ses œuvres les plus célèbres, ce représentant le compositeur autrichien Gustav Mahler est un bel de portrait, intense et très intériorisé.

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Le français

Jusqu'à ce jour, la langue française fut plutôt desservie par la pédagogie, encore trop teintée des techniques mises au point pour l'apprentissage du latin. Les 'affirmations péremptoires des linguistes n'avaient pas franchi le seuil de l'école primaire. Sauf dans le cas des techniques proposées en réédu­cation par Madame Borel-M'aisonny, en France, toutes les approches. subissaient l'esclavage de l'écriture (étude de la lettre) :

au à l'arrivée en route

Ce départ plaçait l'enfant devant l'orthographe française, laquelle compte pJ.us de cinq cents graphies différentes. Il nous semble plus logique, allant du connu à l'inconnu, d'axer le décodage sur le son, détail plus familier à l'enfant qui parle déjà, et plus simple aussi, puisque le français international ne compte que trente-six phonèmes. Le Sablier donnera la préférence aux mots du vocabulaire actif de l'enfant au lieu de lui imposer

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des mots prétendus « phonétiques», dans lesquels toutes les lettre prononcent, et qui ne recrutent que 2 % des mots du fflançais total, S

zébu, Noé, loto, képi, etc. Ainsi, au lieu d'enseigner une sécurité" . qu'il faudra détruire, nous préférons établir des équivalences souples e les phonèmes (sons) et les graphies (costumes): nlrt

son

éclitul'e

(écoute):

(regarde) : e----. ln id

Le départ de la lettre ne tenait pas compte du fait que le passage l'oral à l'écrit s'apparente aux problèmes du bilinguisme, surtout dans 1 langues non phonétiques, comme le français et l'anglais. ~

Ainsi, il n'y a aucune correspondance définitive en français . .a) un son et une lettre, ce qui amène des habitudes néfastes poUr ~

dICtIOn et l'orthographe;

b) la syllabe orale et la syllabe éclite, ce qui nous a valu les trop cé­lèbres lectures ânonnantes:

oral: ~ '---- ~

c) le mot phonétique et groupe de ,souffle:, et le mot lexical: écrit: mon petit frère

écrit: chan j drljlr G~.j nr j vil> i v{'

oral: ~ • . • .. • -0 e< • ~ ""-- ../

[. tJ'"I ci cl --z:---, J C3 ~ n C;))'J j ê" v 1

Au lieu de déplorer amèrement que les correspondances soient si rares, nous conseillons au pédagogue d'amener l'enfant à considérer l'oral et l'écrit d'une langue comme deux mondes difféJlents, possédant 'chaclJn leurs lois et leur dynamisme, ce qui préparera un transfert plus harmonieux, parce que basé sur la réalité et la soupless·e.

L'enfant

Georges Duhamel se disait étonné de constater que les enfants pouvaienl . lire «malgré» les méthodes les plus diverses, et souvent contradictoires, Une approche éclectique, mixte, nous semble plus assurée de cumuler tous les avantages.

Comme tout langage humain, le français est issu d'une convention, et doit donc être appris conformément à des normes communes à tous les usagers. Apprendre à parler ne doit pas être plus facHe que d'apprendre

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. et pourtant, même sans préparation spéci,ale, les mamans parviennent à ?re~ouvent au succès. L'é~ol~ coml(te, u~ plus gr~d nOI??re d:éch~s trèS d il s'agit d'apprendre a lire 'et a eC'f1!re, ... La VIe famIhale n auraH,t­qUan as conservé un s'e:CJ.1et que l'école ,aurait négligé? elle gèS s'a naissance, l"enfant est plongé dans le langage adulte total. Son

JlIscient enregistre et «oublie» une infinité de données qui s"emmaga­s~bc~ à la façon de celles d'un ordinateur, renforçant celles qui rejoignent SJ1l~~ngue matemeHe qu'il est d'abord appelé à p~rler. Puis, i,l émet. des la elles, des ~yn,:bes orales.' des mots}Jhrases et e~m, des phras'els de illleux voy mieuX artlculees, de mIeUX en mreux constrUItes. en , ,. dIS bi" l" d ' h' Inspiré par ce succes evl' ent, e a ' l'er epoU's'e a me,me emarc e a

1,' ole. L'étape de globaHsation ou du syncrétisme, rappelle le bain total eC '1 bl 1 d"l L' ,. . cohabitent, confusement, 'es ensem es et 'les etaI s. expenence,

f,~ térêt et la maturation aidant, J'enfant produit spontanément; Ila synthèse ~t intégrée 'en lui. Ce n'est pas le français qui a changé mai,s Ila connais­

sance consciente et lautonome qu'en a l'enfant. S Par une oscillation vitale constante entre un ensemble très riche (pas de ~rançais «en purée») et les détari[s auditifs et visuel'S, nous intégrons donc les approches globales et tradi,tionneHes. Ce passage du syncrétime à la synthèse, par le filtre efficace de la relation phonème-graphème, explique le choix ·du nom «Le Sablier». Les grains de sable symbO'lis'oot les mots du vocabulaire actif de fenfant, par 'ailleurs 'constamm'ent enrichi par des récits culturels et l'observation du milieu.

Rappelons que le livre de lecnure du Sablier 'sera l'e dernier manuel que l'enfant poulf,ra Hre seul. Il abordera plutôt son journal de cIas,se, lequel reflète l'expression libre orale du groupe. Nous nous méfions des manuels de lecture qu'on apPJiend, hélas, trop facilement de mémoire. Par contre, comme i1 es{ plus aisé de :1irle les mots qu'on 'a déjà entendus, le Sablier vise d'abord à enrichir le subconscient dei l'enf,ant et à le conditionner le mieux possible pour ses .conquêtes autonomes ultérieures.

L'enseignant

Dans cetJte optique, peut-on encore parler de programme? Non, si on le considère comme étant un maximum qu'il ne faut pas dépasser. Mais nous oroyons qu'il serait possible d'établir une forme décrivant ce que 75 % des enfants pourraient réaliser seu1s à 5, 6, 7 ou 8 ans ... si 'On avait assez de foi pour les placer devant toute la réalité linguistique du français, qu'ils possèdent intuitivement d'une façon étonnante puisqu'ifs paTilent. Le ({ programme» deviendrait aloflS une prévision de récolte, et devrait s'enrichir d'une décennie à l'autre, puisque la cu'hure ambiante s'améliore sans cesse autour de l'enfant. Il ne faudrait plus confondre culture et pro-~rurune. .

L'enseignant ·se doit de programmer non un contenu, mais des stimu­lations successives qui provoqueront les éclosions 'souhaitées. Sous la forme d'un écho oral et écrit, l'enfant retrouve le reflet concret de son expression

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libJ1e, de plus en plus riche. L'équilibre entre l'autonomie et la ~-tl'Clnln~ est maintenu par cette direoÜve: «Que peux-otu failre seul sans t'aide? », ce qui permet une individualisation parfaite, au sein du mêm'e le plus hétérogène.

La pédagogie

Le Sablier prône l'expression libre sous toutes ses formes, mais veille ,à '}ta conditionner en vérifiant, au départ, l'état de santé de i en nourrissant s'On subconscient culturel et en respectant fidèlement réalité de la langue que l'on désire apprendre. L'enseignant propose inViitations qui f.avoriseront les autonomies sucoessives: langage, orthographe, grammaire et analyse, toujours conformément à la du 'sujet qui s'exprime.

Un climat riche et hygiénique veillera à cOn'soE'd'e'f ou à améliorer potentiel vital de l'enfant, rappel de l'époque sensori-motrice, moment où s'exprimait par le mime, le geste,ert: découvmJirt 'te monde par la manipulatioa

QUJood le sujet peut s'exprimer ISOUS fO'fffie de phrases orales personnelles. renseignant 'enrichit son vocabulaire par de's réoiTs 'culturels bien construib et par l'habitude de l'observation du 'milieu, car c'est encore par qu'il continueJ1a son aprprentJissage. Oetêe étape" dominée p3Jf le perfection. nement du langage, peut se résumer par la directive: « parle-copie ».

Puis l'enfant est amené à prendre conscience des détél!Ïrls sonores émet déjà depui'S longte,mps, puis à réaliser la synthès'e-syUabe or~le, dire l'union d'une consonne 'et d'une voyel!le dans une seule émi'ssion. continue à pouvoir cop1e.r «'Sans faute», en 'es'sayant de trouver un « (graphie) pOUlr chaque son qu'il} entend ,et émet. Par une observation « écoute et regarde» les mots de s'On vocabulaire 'aotif. L'éclosion de survient subitement lorsqu'il a véou la réversibilité concrète: il regarde dit -les mots qu'il a reconnus, n'imp01'te où, surtout hors de son manuel lecture ou de son journal de classe. Fait étonnoot, l'enfant bi1ingue lire simultanément dans toutes les Il1angues qu'ill parlailt avant de l"apprentissage de 13 lecture. PelU à peu, ill augmente ~e nombre qu'il peut reconnaître et Tediœ dans un seul groupe de souffte, amléH()ran:1 la compréhension et la vitesse de sa lecture.

Une étape importante est franchie. La copie «sans faute» sera tenue, ',et la recherche «sportive» du plus grand nombre de costumes rents pour un son, prépareJ1a sûrement ~e subconsoient orth02!lr-ruohiQllel L'enfant s'e risque maintenant à écrire spontanément des mots, en un espace pour l'es «coSitumes» incertains (orthographe d'usage), des phrases où ~l placera aussi des blancs au besoin (orthographe ticale). Dès le début de l'apprentissage, l'enseignant avait systémati fait observer, s'ans ins,ister, tous les f,aits grammatioaux déjà aV1Dl1CIUe!1 Devenu prudent, l'enfant ut~lis'era la question: ne v,isua1itsera jamais d et vivra la direoti've: «doute-contrôle».

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n ne lui reste plus qu'à ouvrir des réseaux en groupant les indices ob-vés depuis toujours dans 'les listes de «costumes», appelés « garde­

se~es» (constituées 'au fur et à mesure des découvertes), mais sous la forme ro CC collections»: le genre, i'e nombre, les conjugaisons. Par le mime t~écuté aussi depuis le début de l'apprentissage) et l'analyse spatiale (molé­~es formées par des rondelles Teprés'entant les mots, reliées par des ~âtontrets ,iilustrant 'res relations Ilogiques), Il"enfant œltrouve le reJlief de la v!Î.e t de Ja pensée, aSSUJ1an1: une compréhension vécue des textes, et sera en ~esure ,d'Iappliquer les. accords. Ce trava~ de dass~i~ation vise à !aire s~rgir les règlles de grammaI.re, somme des frequencesevldentes, et repond a la directive « classe-combme ».

Le menu est riohe pom tous, sur-doués ou lents, 'car il s'agit de ,s'appri­voiser au français des ,adultes, conlffie a osé faire, le bébé qui apprenait à pader. Cependant, nous respe'otons une successi10n de priorités: santé, lan­gage, lecture, Ol'thographe, grammaire, analyse, ainsi que le rythme per­sonnel de maturation, car la progression 'en spirale du Sablier reprend les attitudes des degrés précédents sans pour autant év~ter les échappées offi­cieuses sur l'avenir. L'indivrdU'alisation ne réside pas dans le menu, mais dans la digestion qui en 'est faite par chaque 'consommateur.

Malgré ses nouveautés, le Sablier s'app1ique dans la détente, après une initiation préliminaire, compiétée par des ateliers de dirsouss,i'On'S, en collaboration aViec un consei1hler spéciaQisé, Nous nous rapprochons beau­coup de l'Iexpéri'enoe :familiale, du scoutlisrue 'et aussi du genre d"enrÎ'chisse­ment mutuel que l''On 'l."encontrait dans les classes à degrés multiples.

Les cinq idées-pivots: son, mot, phrase, texte, contrôle, unifient toutes les activ1tés passibles relativement à l'Ienseignement du français, mais se diversifient et s'enrichissent selon 'le degré d'autonomie des élèves. Les manuels propos'ent un rdlet univers'el de cUilture, invitant à un dépayse­ment dans le temps et l'espace, sous forme de ,téci!ts que l'on fait dr'amati­ser; le journal de classe, par contre, s'adapte parfaitement au nillieu où évoluent les élèves len apprentissage.

Le SablielT, en tout ou en partie, peut s'Ia:dapter à toutes les 'langues, matemelles ou étram.gères, quel que soit l'âge des élèves.

Gisèle Préfontaine

- Quelle différence y a-t-il entre une horloge et un général? L'horloge a son tic-tac, et le général sa tactique.

- Celui qui le fait, le fait vendre. Celui qui l'achète ne s'en sert pas, Celui qui s'en sert ne le voit pas? Le cercueil.

- Quelle différence y a-t-il entre une pomme de terre et un cheval? La pomme de terre pousse et le cheval tire.

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Document d'histoire valaisanne En complément à nos Documents d'histoire suisse, 1649-1797, Sierre, 1970

135 pages, au «Dépôt scolaire », au prix de Fr. 5 .~O. l'e~empla~e, L'Ecole vala, veut bien publier mensuellement des documents d histoue valaIsanne. Nous pensollS que cette publication rendra service au personnel enseignant. C'est donc avec plaisir que nous apportons, en un dom~ine précis, notre collaboration au rédacteur tes. ponsable de L'Ecole Valaisanne.

Michel Salam in

Les Valaisans et la seconde

guerre de V illmergen (t 7(2) Au milieu du mois d'avril 1712, des courriers dépêchés par les cantons catholiques

annoncent aux Valaisans les dangers que leur religion court dans les pays suisses. C'est que Berne et Zurich dirigent des troupes considérables sur le Toggenbourg pour y soutenir les habitants en rébellion ouverte contre l'abbé de St-Gall. Une diète valaisanne se tient à Viège, le 22 avril. Elle décide d'envoyer des secours aux cantons catholiques. Au début du mois de mai, les troupes des dizains se mettent en marche.

A. Premières nouvelles des contingents valaisans

Le 3 mai 1712, le colonel Preux informe, d'Hospental, le banneret du dizain de Conches, de Riedmatten, sur la position des troupes valaisannes. Cette lettre se trouve aux Archives cantonales, sous la cote AV, cart. 72, fasc. 4, No 1.

L'on ne peut êvre plus sensible ~ue je le sui-s à toutes. les ho~êtetés que j'ai reçues, tant de vous, MonSIeur, que de mon C?USlll MonSIeur le Major. Je ne souhaite rien tant que de 'trouver i'O'coaslOn pour vous en mar;quer une parfaite reconnaissance. ( ... ) }ama~·s ho~e ~. monde a passé une teUe montagne, sans jambe, comme mol. AUSSI en ai-Je .souffert à mourir de douleur et me voici réduit hors 1 d'état d'ailler plus 10ms sans prendre quelques joUlf-s de repos. En -arrivant ici, j'ai trouvé deux députés d'Uri, par lesqu~s j'ai apprts que les trois premières oompagnies s'Ont à Zoug. C~lle de Sierre est ,restée à Altdorf 'et cene de Sion là Wassen, en vue de couvrir le pas'sage d'Italie, d'où l'on tire toutes les ~unitions de b?uche, Dans ce moment, je viens d'ordo~e~ aux deux dern;ères cOIl~p~grnes de se mettre 'en mouvement 'pOUT aller Jomdre ~es autres a Zoug ou Je compte me rendre en peu de jOUts. Monsieur 'le capitaine de Ohastonay me marque qu'il est très en peine de ce que ,Ja moitié de son ~~nde comm~~ce, de manquer d'argent. ]1 en va de meme des . autres. Voila [e mauva~, c ~I d'lavoir donné l'argent de tout le mois aux soldats. L'on a établit deux

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'Ils de guerre: l'un à Zoug 'et l'autre à Altorf où l'on désire que ~e cOnselMa.rs J'e préférerai le premi'er pOU!T être avec mes gens. Je ne pms ... ~te. " . . dt' IV" vous marquer des nouveNes. Tout ce que J m appns e cer aIn, "'ncore . . / ( ) d lb" d v, t) que les ZurrCOl!S se sont empares ~en1;rle autre e a ourgeOlsie e (c es h et de quelques pl'aces laux environs. Voilà la manière comme ils zur~al" guerre Les 'oatholi!ques tiendront très bonne contenance et perdront font a . . , ensiblement leur teHaln. lOS

Les causes de la défaite catholique expliquée pal' un Valaisan B. Dans une lettre datée du 20 mai, le colonel Preux ~x~lique par le menu le -~eu

't de décision qui anime les cantons catholiques. L'ongmal se trouve aux ArchIves d'espn cantonales, dans le fonds ABS, tiroir 8, pièce No 81.

J'ai reçu en pas's'ant par A'ltorf la leVûre du 9 de ce moils qu'il v0"':ls a plu de faire l'honneur d~ m'écrire: Outr.e !'instruction ~u ~rcfu:e de M~sselgne~s, ., i ,encore rencontre M. le vice-ballllli Courten qm ma ,a:ss-ez faIt co~nmrtre J ~e notre Etat ne désirait r-ien plus que de se conformer à la. condmte des Jeux vHIes catholiques (Fribourg et SOlleure), laqueMe v.ane ?ependant , mesure que la nécessité le demande et dont r'On n"elst ,InstrUIt souvent a e troiO tard, de ,s'Orve qu'il est uès diIffidle de se pouvoir tTégler à :tJant qu '1' •• / , Ml' b ; ,11' C t l l de changem.ents, ainsi qU'III est arnve a . ' e Vlce- a~l our en, eque étant bien i·nfonné 'qu'il y aurait ,id une assemblée des OInq c~ntons catho­liques pour un conse~l de guer'r~ soo.lem.ent; ne trouva ~as ~ propos, en l'absenoe des deux \T'l'Nes catholiques, ~e s y tro,uver, m ovdo~a d.e ~e rendre .sur les lieux pour y assister. Mars les aff.mres changeD;t d ordinaIre sur-lle-ohamp de face. Les députés de tous les eantons catholIques se ren­dirent ioi 'le 17 (mai), au soir, et fur-ent très ISUlipfÏ.S de n'y trouver personne de la part de notre Etalt. Il est vrai qu'ils m'invitèrent à l'assemblée, aux­quels je ~is voir l'impossibitlité d'y assister vu que notre République 'en devait être avisée et que c'-était une assemblée d'Etats où je ne pouvais ni résoudre, ni répondre; dès que ce 'serailt un c~nsei:l d~ guerre, j~ m'y trouvemis très volontiers. Les sept cantons oatholIques Vl'ennent emm de se séparer et ont envoyé Ila conclusion de 'ceHe importante affaire· à l'assem­blée générale du 22 du présent à Olten, où tous les inté~essés des deux pal1ties opposées se trouveront à lIa réserve de Schwyz, Un et Unte1Wa;ld~ lesquels pea.-sistent toujour1s à f,aire la gue:re. H ,est à,pré~umer que /ceux-c~ resteront seuls et que les autres voudrarent bIen n laVOIr embnvsse un SI mauvais parti. :ID. est bien vr-ai que du côté des catholiques, il y a beaucoup de bonne volonté et de 'cœur. Maiis la disposition des protestants est très avantageuse. Ainsi, cela mérite réillexion et quoique je me sois donné tous les soins pour établir une commupioation des lettres pour le pays, je m'aper­çois que les nônres n'y pall'VÎ'ennent pas, ainsi que je me réserve l'honneur de ci[cons·tancier toute ohose à Votre Excelllence, en toute liberté. Mais comme il ,est à oraindre que ceci ne traîne quelque temps, et 'que l:a faute d'avoir payé aux soldats le mois d'avance est irrépaŒ'able, je supplie donc

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

Votre Gr,andeur de faire attention à l'entretien de toutes les tIrou~ La compagnie de Viège représente que son mois finit le 25 du prése . attendu qu'elle resta plusieurs jOUliS à Viège avant de partir, à la sOI~~ Si Mes's'eÎgneurs jugent qu'il s'erait 'embarrassant de faire venir des arge e. du pays, nous en trouverions ici pourvu que j'en reçoive là-dessus l'honn nn de vos OTŒreS, faute de quoi il y aurait des désordœs inévitables. Au re: la troupe de notre Etat p~~se pour beHe .et ia mieux armée; en 'e~ett, Œa cho ' est telle. Les deux premieres compagnies sont passablement bren à MU ~ à ,quatre l,ieues d'ici et les deux srecondes à Frauenthal, à deux lieues. lI.

Celle de Sion reste ici (à Zoug), pour l'assister en cas de bes'Oin aux postes les plus pressés. Les troupes du pÇl.ys sont ItOU tes plus avancées et occupent tant '~e posltes qu'il ,serait trop long de: ,les rdé~ombre~. Les pr?t~s'~ants SOnt campes et retranches d'une telo}e mamere qU'JlI seraIt trop difflChle de les pénénrer. C'est .ce qui nous fait faire bride en mains. Je supplie Votre Grandeur de m'accorder votre bienveiHance et de oroire que personne pdt être avec un plus profond respect.

Post-scriptum

Mes'sieurs les capitaines Plaschy et de Chastonay viennent dans ce mo­ment de leurs postes pour m'informer des différentes mutinedes qui sur. viennent dans leurs compagnie's, lesquelles veulent avoir de l',argent à tort et à travers, Teprés'entant qu'dIes Ise trouvent sans solde ni deniers. Ceux du Bas-V éVlais aLlèguent que leur m01s de solde finit le 23 du présent (mois) et 11~s autres conséoutivement. J'ai fait en sorte, avec Mes'sieulis les oapi: taines, de pous'ser le temps, en donnant quelque chose aux plus pressés jusqu"au 28 et pour lors le mors 'COlmnencerait à tout le régi,ment également Je ne sais enCOlie si cela pourra les contenter. Ii est vrai que tout est d'une che~é exoTbitante et que ni (1e,s) officiers, ni (ks) sotdats (ne) peuvent subSIster ,au moyen de leur ,solde, de sorte que je suis réduit en peu de jours d"emprunter ici l'argent pour payer au régiment la première 'semaine, étant une nécessité indispensable. J'espèTe que MesseigneuTs ne le dés'approuveront pa~. Et comme je ne reçoi1s, ni Messieurs les officiers, des lettres du pays, J'al cru néces'saiTe de faire partir un exprès. Tout est ici tellement em­brouillé qu'il est à loraindre que tout ceci ne fini'ss'e que très mal et qu'il n'ennraîne la ruine de quelques particulier,s, surtout de Schwyz 'contre lequel t?ut 'orle. H est 'constant qu'oil 'est impossible de tenter 'la lm oindre chos'e qu'en nsquant toute 'la 'catholidlté helvétique. Les ennemis remuent jour et nuit la terre pour s'e retliancher et, de notre côté, nous sommes tous à décou­vert. Il serait bien à s'ouhaiter que nous puis'sions sortir des petits oantons et nous mettre sous Lucerne au plus tôt, vecevoir les ordres pour nous en reoumer et éviter des dépenses exces'si'Ves et prévenir quelques désordres parmi nos soldats, qui menacent à tout moment de s'en .retourner en troupes. Voilà, MesseigneuJ:1s, dans quel embarras je me trouve.

12

La relation gouvernementale de l'expédition militaire C.

Comme les cantons catholiques n'utilisent pas les troupes valaisannes, le gou­Illent des sept dizains ordonne, le 5 juin, dans une séance tenue à Viège, de

~erne "'f' if' rapatrier. Pour apaiser le mecontentement qUl se mam este et pour se Just 1er I~S voir organisé cette expédition inutile, le gouvernement rédige un long mémoire dabJié dans Pierre-Antoine Grenat, Histoire moderne du Valais, de 1536 à 1815,

pU e've 1904, pp. 354-358. L'extrait suivant est tiré des pp. 354-355. GeO ,

La diète ordinaire avait déjà été fixée au 6 mai, quand arrivèrent

urrioc sur courrier, jusqu'à quatre fois par jour, par le Haut et [e Has-co . d h ~. L" l' Valais, des lettres let. a,vI's es car:t~n? cati o~Iques. l'll1p'Ort~1!ce et Il1r?~l!ce de ces dépêches obügerent ~e b'a1;lh a convoquer avant [a dIete, une dœtIne 'Viège, pour le 25 avril. Il y fut déddé d'un commun 'accord, après lecture ~es ,lettres, que nous ne pouvions dès 'oe jour, s'ans violer l'alliance contractée par nos ancêtTes pour eux et pour nous, devant le Isaint sacrement de l'autel, noUS dispens'e~ d'e~voyer 'le s.~cours ,de n?s !routpes. En conséque~o~,. on conwnt de temr prete la prem~ere 'levee, d"Inserer a~ protocole les deOrSl?~S pour les soumettre aux conseIls et communes et d en atpprendre la ratifI­cation pourr la proohaine diète. Le résultat fut que les députés des dizains supérieu.rs r~s'se!TI-blés .à ':iè~e, au do~icille du baiHi,. e~ ceux d~ tous les diZial11's reums ensuite a SIOn, au chateau de la MaJone, en presence de -l'Evêque et du Vénérable Chapitre qui se sont aussi prononcés, ont déolaré que leurs consei'ls et communes étaient entièrement résolus de satisfaire, en loyaux confédérés catholiques, aux obligations de l'alliance et de fournir le secours demandé. Il ne restait plus qu'à voir ,comment, en qUell nombœ et sous qU'el commandant ce secours ,se mettrait en marche. L'époque du départ fut fixée au 1er mai; quant au nombre, on s'est tenu à celui qu'on 'avait détemlÏné, H y a deux ans, en présence de la députation catholique, savoir: que cette troupe s'erait de 1000 hommes divisés en cinq compagnies ayant ohaoune son oapitaine 'et s'On Jieutenant, et sous le commandement d'un colonel qui est aotuet~lement le capitaine Preux. Se[on l'ordre établi,le dizain de Conches devait marrcher le premier et, succes­sivement les autres. C"est oe qui fut exécuté avec satisraotion ,et qui mérita les louanges non seulement de nos Confédérés, mais au s,si du nonce, dans sa 'lettre du 12 juin à l 'Evê que , et des ministres d'autres puissances. Si la fin de cette expédition n'a pas 'correspondu 'à son commencement, ce n'est pas la faute de l'autorité qui serait bien à pl,aindre, si eUe était responsable d'un mauvais résultat dû au défaut de bonnes décisÏ'ons d'autrui. Nous n'avons pas la pensée d'inculquer nos troupes qui, bien distpos'ées au début, ne désireraient rien tant, comme on l'a appris, que d'être employées; mais qui ensuite des fauslses mesures de nos ,confédérés et des reproches ,des gens de Schwyz, disant à nos ,soMats qu''On ne les avait pas appelés, qu'ils avaient plutôt apporté la guerre 'et la 'cherté dans le pays, ont été irritées de Cella et sont rentrées dans leurs foyers.

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

D. Les conseils de l'ambassadeur de France du Luc

Le 25 juillet 1712 se déroule la bataille décisive. Les catholiques perdent de 2000 hommes, 9 pièces d'artillerie, 5 drapeaux, 2 cors d'Uri et 5 munitions. Les jours sùivants, les Bernois pénètrent dans le canton de Lucerne et l'Unterwald; Zurich s'avance dans le canton de Zoug. La résistance catholique tIt brisée. Le Il août, la paix est conclue à Aarau. Pour apaiser le mécontentellle qui se manifeste en Valais, l'ambassadeur de France tente de calmer les esprits nt la lettre suivante, datée du 15 août 1712. Elle est conservée aux Archives du Valais, sous la cote AV, cart. 72, fasc. 4, No 12.

L'attention que je dois avoir pour tout ce qui peut regarder l'intérêt et le bonheur de votre louable république m'oblige de vous dépêcher cet expr~ afin de vous ,exposer mes peines sur un bruit qui se répand et que je souhaite qu'il ne soit pas fondé. Vous connaîtrez par là les intentions f.avorab1es du roi mon maître.

Vous aurez s'ans doute appris, Magnifiques Seigneurs, que la paix entre Les sept louables oantons qui étaient en guerre a été signée le Il de ce mois, et que demain Messi'euTtS les députés doivent se rendre sur i'es I[eux pour établir des bornes, après quoi on désarmera partout, <ce qui a déjà été fait dans les cantons de Schwyz et de Zoug par des capitulations parti. culières.

On prétend que quelques-uns de vos dizains se mutinent de nouveau sous prétexte d'assister les . cantons catholiques. Ils prendraient bien mal leur temps puisqu'ils ne seraÎ'ent d'aucune utilité à ces mêmes cantons et qu'ils exposel;aient votre Eilat à soutenir seul une guerre qui ne pourrait que vous être fort désavantageuse.

Je ne comprends pas comment des peuples, qui doivent admirer lIa pru. dence de leurs chefs, ne veulent point se laisser conduire, ni conserver leur zèle pour notre sainte religion afin de remployer lorsque Dieu fera naître des conjonctures plus f.avorables.

Je vous prie donc, Magnifiques Seigneurs, de déclarer à tous que le roi votre digne ami et 'allié oroit que pour le présent vous ne pouvez rien faire de mieux que de vous tenir en repos et de conserver parmi vous une si parfaite union. Qu'elle puiss'e, dans les ocoasions, vous attirer les béné· diotions du ciel et' en même temps les secours de ceux qui s'intéressent véritablement à votre glo~re et à la cons'ervation de votre louable république, ce qui certainement n'arrivera pas quand la discorde ·et [a dissention se seront emparées de vos esprits.

J'ai lieu d"espérer que vous recevrez en bonne parrt des avis qui ne partent que du zèle sans borne que j'ai pour ce qui a rappOTt à vous. Je prie Dieu qu'il vous ,maintienne dans la prospérité de tout oe qui peut vous être le p[us avantageux.

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janvier 1970

Examen d'admission section générale à la

î969

1. ORTHOGRAPHE

Remarques:

1. Lire le texte avant la dictée. 2. Indiquer la ponctuation. 3. S'assurer que chacun puisse suivre le rythme.

A la basse-cour .

La fille de ferme arrive. Une chanson sort de ses lèvres; son tablier s'emplit de maïs d'or. Aussitôt, c'est un nuage de plumes autour d'elle. Chacun se précipite ou tombe: et les pintades légères, et les coqs hardis, au vol court, et les poules affairées. Seuls, les dindons, ces majestueux personnages, ne se hâtent point. Ils descendent pas à pas du perchoir et refoulent du poitrail la cohue. Tout le peuple gloussant gagne la place .. On dirait une foule en marche. Enfin, on s'arrête à l'endroit le plus propre, et, sur les becs déjà baissés, le grain ru~sselle. Le plus fort écarte les plus faibles et les chasse à grands coups de la place où tombent les grains de maïs. Les canards ,s'accroupissent sur la pâture jetée; immobiles, ils se laissent piétiner plutôt que d'en céder un atome.

Barême:

- 1 point par faute accent et trait d'union: 1 faute

- total des points: 24.

15

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E.V. No 5, janvier 1970 janvier 1970

2. ÉTUDE DE TEXTE Arrêtez! s'écria la Reine. FouiRez d'abord ce malliemeux. Peut-être

.llsur lui trois duoats ... a-t Le bo'Ul.Teau. obé~t, ~?uil1a, le condamné, et dans la poche du pauvre

Les trois ducats

Il était un homme comme vous' et moi, un homm'e ni meiHeur ni un pauvre drable de pécheur. Qu"avait-ill fait? Je n'en sais rien. Une plus grave que les autres. Et on le menait au gibet de la bonne ViHe Thulouse.

Or, ce j()IU'f...Jlà, ~e roi René faÏlslait son enkée à Toulouse, avec sa la beNe Aude, qu'~l venait d'épOU's'er dans un pays voisin. Bn passant le gibet, la reine vit le condamné déJà juohé sur l'escabeau, la tête dans la corde. Elie ne put retenir un 9ri et se caoha la tête dans les

diable il découvnt trOIS pleces d or. D'après J. et J. Tharaud

Consul: magistrat municipal.

3. VOCABULAIRE - Tiré du texte

Le Roi arrêta tout s'On monde, fit signe \au bourreau de s'U!fseoir, et F"'is ,entrer les deux expres'Sions suivantes dans deux petites phrases: tournant vers ies Consuls : '"

_ Messieurs Iles Consuls, dit-il, la Reine vous demande, en a) failfe son entrée: de bienvenue, qu'il. vous plaise de lui accorder ~a grâce de cet b) faire irruption:

M,ais ,}es Consuls répondirent: Que signifie le verbe surseoir dans l'expression suivante: - Sire, ,cet homme a commis un orime pour lequel il n"est point Il fit signe au bourreau de surseoir.

pardon, 'et quel que soit notre désir d"être agréable à M'adame la la loi 'exige qu'il} soit pendu. Escarcelle. Donne deux synonymes de ce mot.

- y a-'t-il donc au monde une faute qui ne puisse être par<lODlllée7l1i 4. Inflexible demanda Itimidement la beNe Aude. a) quel est le préfixe de ce mot:

- Certes non! répondit un cons,eiHer du Roi. b) quel sens a-t-il? Et i!l fit remarquer que, sleJÏon la coutume du pays de Toulouse,

condamné pouvait s'e raoheter pour Ila s'Offilme de mine ducats. 5. La tête engagée dans ,la corde.

C' . d' Utilise le mot «tête}) dans deux phrases: dans l'une au sens propre,

- est VT.a1, répon lrent les Consw.'s. Mais où voua.ez-voUis que ce trouve pareille somme? ' dans l'autre au sens figuré.

Le Roi ouvrit 'SOlIl escarceJN.e et en !Sortit huit 'cents duoats. ' Quant à a) sens propre: Reine, eNe eut beau fouiN'er son aumônière, eiJ.[e n'y trouva que b) sens figuré: ducats.

- La loi exige miNe duoats, répondiTent les magÏ!str,ats inflexibles. Alors tous les seigneur.s qui compos,ai:ent la suite du Roi et de la

rass'emblèrent oe qu'ils avaient SUJr eux pour ,le donner à ~eur tour, et 'fit compte .de la somme.

- Neuf cent quatœ-vmgt-dix-s'ept ducats, annoncèrent les l!l s'en :faut encore de trois ducats.

- Pour troi,s 'duoats cet homme s'era-t-il donc pendu! s'écria [a indignée.

- Ce n'est point nous qui i'exigeons, répondirent les Consuls, mais ne peut changer l'a loi.

Et ils firent signe au bourreau.

16

4. COMPRÉHENSION DE TEXTE

1. Résume en 4 petites phrases l'événement raconté, en suivant l'ordre normal de 'son déroulement: a) b) c) d)

2. Quelle circonstance ou quel :fait va sauver le condamné?

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E.V. No 5, janvier 1970

3. Pour quelle autre raison indépendante de la pitié, le roi UVJ.UèltLOp_J ,

la grâce de cet homme?

4. Trouve une expression dans le texte qui montre la dureté des '-'UJlI~II''''_

5. Quel est le sentiment (ce que ress'ent son cœur) de la Reine devant triste spectacle? et quel geste fait-eHe instinctivement?

6. Ce sentiment de la Reine devant la dureté des consuls se transfonne devient: 1. de la gratitude; 2. de la timidité; 3. de l'indignation; 4. de la compréhension;

souligne ce qui convient.

7. Elle eut beau fouiller son aumônière: cette expression signifie: ~01l1I1lJu. ce qui convient. 1. que la Reine ·avait complètement dépensé son argent; 2. que la Reine était généreuse; 3. que la Reine voulait à tout prix trouver l'argent nécessaire.

8. DanlS quel pays se déroule cet événement? a) Italie b) Pays-Bas c) France d) Espagne

Et à quelle époque? a) Temps modernes b) Antiquité c) MoyenAge Souligne ce qui convient.

Remarque: Une préparation écrite sur feuille de travail est indispensable.

5. GRAMMAIRE

1. Donne le féminin des mots suivants:

le roi la l'empereur l' le duc la le serviteur la le héros l' le pécheur la

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V. No 5, janvier 1970

Joins un nom féminin aux adjectifs suivants et fais accorder: 2.. 1"11 Ex.: meIlleur: une so utlOn mei eur.. ......

Illeilleur: inquiet: public: dévot: cruel: aigu:

Ecris la forme verbale convenable: 3. 1. Toi et moi (écouter: imparf. de l'ind.) ce reportage sportif;

2. C'est toi qui (devoir: prés. du condit.) lui écri're 'en premier; 3. C'est moi qui (réussir: passé comp. de l'ind.) le meilleur résultat.

4. Indique le mode o~ le ~~ps d~ s~haque vherbe en caractèr: gras: . Mais les Consuls reponuu'ent: « 1re, cet omme a comnns un cnme pour lequel il n"est point de pardon et quel que soit notre désir d'être . agréable à Madame la Reine, la loi exige qu'il soit pendu. 1. répondirent: temps: 4. être mode: 2. a commirs: temps: 5. exige: mode: 3. soit: temps: 6. soit pendu: mode:

5. Indique la nature du mot «leur» dans les exemples suivants: 1. Je leur donnerai ce que je possède: . 2. Mon cahier est négligé, les leurs sont propres:

6. Conjugue: Prés. du condit. savoir: je Futur simple pouvoir: tu

Prés impératif savoir: 2e pers .du sing. Présent du subj. pouvoir: qu'ils

6. TRA V AH,; DE STYLE

1. Corrige cette phrase incorrecte: La montagne dont nous avions escaladé, menaçait de se couvrir de nuages.

2. Corrige 'Cette phrase, si cela est nécessaire: Je me rappelle de cette fête qui s'e déroule dans notre village.

3. La phras'e suivante n'est pas 'Claire. Corrige-là en modifi'ant la deuxième partie. Suzanne a présenté son amie à sa mère: son air sympathique a produit bonne impression.

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E.V. No 5, janvier 1970

4. Ponctue ce texte: Charlemagne ce grand homme d'Etat visitait dit-on les écoles.

5. Enrichis ces deux phra:ses en rempla9ant il y a par un verbe plus a) Sur les murs vermoulus, il. y a ........ un toit bran~anrt. b) Dans la tour, il y a .... .... un gueHeur.

6. Phrase-~odèle: Imite eX'actement ce modèle pour montrer un au travail, dans une posture particulière. Modèle: En passant devant le gibet, la Reine vit le condélJmné déj' sur l'escabeau, la tête engagée dans la curde. a

7. ANALYSE LOGIQUE

Je .demandai à souper dès que je fus dans l'hôtellerie. C'était un margre: on ne m'acc.onu:n?da que de~ œufs. PENDANT QU'ON L~S APPRETAIT, Je lia~ conversation 'avec l'hôt~sse que je pomt en~o~e vue. Je n'aVaIS pas mangé le premier morceau que entra, SUIVI de l'homme qui l'avait arrêté dans la l'De.

Analyse logiquement les propositions suivantes: 1. Dès que je fus dans l'hôtellerÎ'e: 2. on ne m'accommoda que des œufs: 3. que je n'avais point ,encore vue: 4. que l'hôte entra: 5. qui l'avait arrêté dans ,la rue: 6. De quelle principale dépend }a subordonnée:

Pendant qu''On me les {apprêtait:

8. MATHÉMATIQUES

1. Trouver une fraction égale à 3/4 ayant comme dénominateur 36. 2. Effectuer: 12 - 4 3/7 = 3. Efiectuer la multiplioation: 1/7 ·X 2/3 X 5 = 4. Oalculer la surface d'un triangle, de 25 m. de base et 18 m. de 5. Calculer la surlace d'un carré de 36 m. de périmètre. 6. Effectuer: 120, 12 : 4 = 7. Oalculer le temps en heures ·et minutes, de 9 h. 1/4 à 8. Réduire en m. : 3,2 km. =

et 405 cm. =

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V. No 5, janvier 1970

9 Réduire en m 2 : 325 cm2 = . et 3,5 hm2 =

10. Réduire en a: 4800 dm2 = et3,5ha=

11. combien y a ... t-il. de nombres de 2 chiffres?

9. PROBLÈMES

1. Un ouvrier a gagné 150 francs en 6 jours. Combien de jours doirt-il ItravaiiJJler pour gagner 425 f['.ancs ?

2. Un vase vide pès·e 1,5 kg. LOTsqu'i[ est plcin d'huile, il pèse 9 kg. Ce vase contient 10 1. Quel serait le poids de 18 .I. de même huile? /

3. Trois sacs ont un poids total de 223 kg. lis aurment tous trois des poids égaux si l'on ajoutait 13 kg. 'au second et 25 kg. au troisième. Quel .est Ile poids de cha:que sac?

4. On vend succes'sivement 1/3, puis 2/9, puis 115 de Jla oontenance d'un tonneau de vin. Le reste est vendu 1,50 fTanc le litre. On a reth-é 66 francs de la vente de ce l[Ieste. QUellle est la contenanoe du tonneau?

5. Un socle de pie1.ire tahl!lé sU[' toutes s'es faces a 2 m. de long SUT l,Sm. de large et 0,8 m. de haut. Combien coûtera ce soelle, si la pierre est payée 45 f.rancs le m 3 .et la taille coûte 20 fflancs le m2?

6. Un épicier achète 100 kg. de sucre à 1 franc le kg., 25 kg. de café à 8 ~rancs le kg. et des boîtes .de samines à 2 f.rancs l'une. 11 paie pOUT le tout 552 f,rancs. Sachant qu'i!l a bénéfrcié d'un rabais de 8 %, combien a~t~l ,acheté de boîtes de sardines?

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E.V. No 5, janvier 1970

Corrigés de l'examen d'admission à la section générale

1. VOCABULAIRE

1. a) Le Roi fit son entrée dans la ville. b) Le voleur fit irruption dans la banque.

2. surseoir: arrêter - suspendre son aotion. 3. porte-monnaie, portefeuille, bourse, etc. 4 . . a) in

b) qui n'est pas - négation. 5. a) Je vois la tête de l'homme.

b) Je coupe la tête de l'arbre.

Total

Remarque: Questions 1 et 5: exiger la phrase complète; retrancher 1 point sur le total si cela n'est pas fait.

5. COMPRÉHENSION DE TEXTE

1. a) A Toulouse, on prépare l'exécution d'un malheureux. b) Le Roi René et la Reine aperçoivent la scène~ c) La Reine intervient en faveur du gueux. d) Le pauvre homme est sauvé.

2. L'arrivée inattendue du roi ou les trois ducats dans la poche du gueux.

3. Il fait ce geste pour marquer son mariage ou pour plaire à sa nouvelle épouse.

4. La loi exige ... ou

Un crime pour lequel il n'est point. ..

5. a) un sentiment d'horreur

b) elle s'e cache la tête dans les mains

6. de l'indignation

22

1 point 2 points 2 points 2 points 1 point 2 points 1 point 1 point

4 points

2 points

4 points

2 points

2 points 2 points

3 points

V. No 5; 'janvier 1970

La Reine voulait à tout prix trouver l'argent ...

a) France b) Moyen Age

Total

3 points

1 point 1 point

24 points

Rewarque: Pour les questions 1, 2, 3, le corrigé doit être appliqué avec souplesse.

3. TRA V AH- DE STYLE

La montagne que nous ...... ..

Je me rappelle cette fête ...... ..

L'air sympathique de cette camarade a produit bonne impression.

Charlemagne, ce grand homme d'Etat, visitait, dit-on, les écoles. _ 1/2 point par faute.

a) s'appuie - penche 1 point b) veille - observe 1 point

En passant devant le garage, je vis le mécanicien couché sur le carreau, la tête engagée sous la voiture.

Total

1. 27/36 2. 7 4/7 3. 10/21 4. 225 m2

5. 81 m2

6. 30,03 7. 2 h 10 mn ~. 3200 m 9. 0,0325 m2

0,48 a . 90

4. MATHÉMATIQUES

4,05 ID

35000 m2

520 a

2 points

2 points

2 points

2 points

2 points

2 points

12 points

Chaque no vaut 2 points (dans les nos 8 - 9 - 10 1 point par réduction). réponses justes données sans indication de l'unité -sont acceptées. réponses partiellement faussent sont considérées comme fausses.

Maximum: 22 points.

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

E.V. No 5, janvier 1970

5. PROBLÈMES

l. Gain journailier 150: 6 = Fr. 25.- 4 pts NombI1e de jours 425 : 25 = 17 j. 4 pts

2. Poids de l'hu~le 9 - 1,5 = 7,5 kg. 2 pts Poids de 1 1. d'huile 7,5 : 10= 0,75 kg 3 pts Poids de 18 1. 0,75 X 18 = 13,5 kg 3 pts

3. Poids total si. .. 223 + 13 + 25 = 261 kg 2 pt~ Pords du 1er 261 : 3 = 87 kg 3 pts! Poids du 2e 87 -13 =74kg 1,5 pts Poids du 3e 87 -25 = 62 kg 1,5 p1Js

4. On a vendu 1/3 + 115 + 2/9 = 34/45 3 pts Il reste 45/45 - 34/45 = 11/45 2 pts Dernière vente 66 : 1,5 = 44 1. 1 pt Contenance du tonneau 44 X 45

= 1801. 3 pts Il

5. Volume 2 X 1,5 X 0,8 = 2,4m3 2 pts Prix du bloc 2,4 X 45 == Fr. 108.- 1 pt Périmètre (2 + 1,5) X 2 = 7 m Surface latérale 7 X 0,8 = 5,6m2 2,5 pts Surface des 2 baJses 2X1,5X2=6m2 1 pt Surface totale 6 + 5,6 = Il,6 m2 0,5 pt Prix de la taTlle Il,6 X 20 = Fr. 232.- 0,5 pt Prix total 232 + 108 = Fr. 340.- 0,5 pt

6. . Prix du sucre 100 X 1 = Fr. 100.- 1 pt Prix du café 25 X 8 = Fr. 200.- 1 pt Prix d'achat total 552 X 100

= Fr. 600.- 5 pts 92

Prix des sardines 600 - 200 = Fr. 300.- 1 pt Nombre de boîtes 300 : 2 = 150 b. 1 pt

Total

Barème: (maximum)

Pour une erreur d'opéfraJtion, on enlève 1 point. Pour plusieurs erreurs, on en1ève 2 points. Dans les cas où la cotation indiquée ci-dessus n'est pas appliquée

différente), on enlève un nombre de points proportio!l1llel à l'erreur de vaiJsonnement.

24

8 pts

8 Pts

8 Pts

9 pts

8 pts

LE NOUVEAU MONDE

Ainsi nomme-ton ies Amériques, immenses territoires encore insoup-onnés des Buropéens hl y a cinq sièoles, et cependant quatre fois pilus ~astes que l'~urope. En débarquant sur le sol ~es Antilles, ChfiÏ:stop~e Colomb croyait aborder aux Indes. Et, dur-ant tres longtemps, les Ame­riques furent désignées sous le nom d'Indes occidentales. C'est un autre navigateur, Amerigo Vespucci, qui donna son prénom ·à ce continent nouveau. Sans la première confusion, l'Amérique s'appel erait Christophie, ou encore Colombie, et Iles indigènes américains ne ser'aient pas des ... Indi,ens!

Tiré de «OÙ est-ce?», un voyage autour du monde par S. et G. Monlaü -Hachette.

Caisse d'Epargne du Valais

le temps des économies e· t celui de rrépargne

Comptes-courants - Livrets d'épargne - Livrets d'épargne

à terme - Livrets d'épargne logement - Obligations de

caisse.

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

B.V. No 5, janvier 1970

o

TEXTE A ETUDIER (pour les petits)

La veillée en· famille Ce soir toute la famille veille autour de la table, dans la salle de séjour;

papa oubli~ de fumer, il somnole; maman tricote, elle jette un regard la cigarette de papa; Bernard lit un livre; Françoise joue à la poupée; Minet oligne des yeux; il regarde danser les flammes dans la chemmée.

Elocution et Vocabulaire:

toute la famille veille: les personnes qui vivent ensemble composent la famille. nomme toutes les personnes de cette famille. nomme toutes les personnes de ta famille.

toute la famille veille:

26

en quelles saisons se font les veillées? pourquoi? à quel moment de la journée a lieu cette ve·illée? que feront toutes ces personnes dans un moment?

le verbe veiller est le contraire du verbe dormir. quand on se réunit le ,soir, ·après le souper on fait une veillée. certlaines personnes veillent toute la nuit pour garder une usine, un magasin, un garage, ... comment les nomme-t-on? que fait maman quand elle veille son enfant malade?

a.V. No 5, janvier 1970

maman, papa, Bernard et Françoise sont réunis pour la veillée; la famille, pendant la journée était dispersée; où était chacun d'eux?

papa somnol~~ b' / '11/? d rt '1 . ?. l? . il" papa est-Il len evel e. o · -1' vraIment 1ID1te- e. pourquOI est- amSI à demi-éveillé, à demi-endormi?

maman jette un regard: fais le geste de jeter une pierre. inIite ·maman en jetant un regard sur le livre de ton voisin. jette un regaJfd par la fenêtr·e. As-tu regardé longtemps? quand jette-on un ori? pourrait-on dire: maman 'Surveille La cigarette de papa? à quelle condition? on dit aussi: ,lancer un regard, lancer un coup d'oeil, comme on dit: lancer une pierre.

Minet cligne des yeux:

parfois, en hiver, ru clignes des yeux; quand? pourquoi? montre ce que tu rais alors? pourquoi Minet cligne-4:-iJ. des yeux?

il regarde danser les flammes: as-tu vu des da1liseurs? où? pourquoi les flammes dans la cheminée font-elles penser à une danS'e et à des danseurs? peux-tu fa~re les mouvements des flammes? les mouvements des dan­seurs?

Phrases à reconstruire: 1. somnole - dans - papa - fauteuil - son 2. rêve - à - Françoise - endormie - poupée - sa. 3. chantent - les - feu - bûches - dans - humides - le.

Exercices: 1. veille - réunis - somnole.

tous les élèves sont .. ....... pour chanter. la maman .. ...... son enfant malade. notre chien .... .... dans sa niche.

2. cligner des yeux - jette - une danse. Françoise .. ....... un cri: elle a vu une souris. Le soleil sur la neige fait ........ un papillon voltige: on dirait qu'il fait ........

3. jette un regard SUT - cligne des yeux - danse. Maman regarde rapidement mon travail.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

B.V. No 5, janvier 1970

Je fenne à demi les yeux pour regarder un avion dans le ciel. dans le port, une barque s'agite en cadence sur l'eau.

Etude de: 11 dans 1lami..Jlle, fi-He, papi-lion, gri-llage, .... ... . eil! dans veillée, corbeille, abeille, réveillon, ....... .

Lecture

... Gaylord ne s'était jarnrais senti ausstÎ. malade. II. s'était instaHé eancienne caTfière pour fumer béatement son cigare et, soudain, ~e terrestre s'était mis à tanguerr et à rouler, comme un navire dans la tandis que -son front IS'e mouillait de sueur poirsseuse et que sa langue transformait en papier buvard. Il lrui s'emblait impossible de se sentir malade et d'être encore en vie. Peut-être était--ce vraiment impossible, tout? I!l allait probablement mourir là, tout bêtement. Il se demanda l'on retrouverait jamais son corps. Pas avant des mois et des mois, doute. Peut-être serait-il alors tout grouillant de vers, comme le mort, autrefois ...

Ça ne pouvait être le cigare. Grand..;papa en fumait à longueur journée et hl ne se s·entait pas comme ça. Non, il avait dû attraper horrible rnalad~e: la peste, peut-être? La Maîtresse dri:sait que le chaud 'liamenatt ce genre de fléau. Dans ce cas, tout le mo:qde l'attJraplerait. et hl n'y aurait plus personne pour rechercher son corps; on le re1:roluverain. sous forme de sque'lette. VoiŒà qui off.rait une image beaucoup plus Sa11SIal ••

s·ante que celle du ohat mort, et cella le rassénéra un peu.

Quelle que s'Oit la oause des calamités qui Ilui tombaient dessus, i1 ne se s-entait pas capable de f,iniT ce cigare. Bn fait, il 'lui semblait qu'iJl ne le jetterait jamais assez vite ni assez 'loin. Les gens qui ont ~a peste ne fument paiS Ile cigare. .

LI trouva un coin d'ombre, -s'y étendit Jet ferma les yeux, pf()b'lbl(~ment. pour la dernière fois, se dit ... :Îi!. A peirne avait-il eu le temps de se ressaisir. vaguement qu'il entendit un craquement furtif, comme à l'approche bête. On pouvaÏ!t tout aussi bien être dévoré par les bêtes sauvages mourir de la peste, non? Malgré tout} Sra curiosité naturelle exigeait sût par quelle sorte d'animail hl rallaH être mangé. Si pénible que cela pût il ouvrit [es yeux et découvrit que les broussailJJles flambaient atllègreml:llli

28

V. No 5, joanvier 1970

se battit cowageusement pour tenter d'étouffer ~es flammes 'en les piéti­n ant :vI n"aurait pas obtenu plus de résuitat len les arros·ant avec une tasse d thé pour les éteindre. E ne restait plus qu'une chose à faire: courir c:ercher de l'aide.

R ne se Isentait ·auoune 'envie de courir. De plus, il. avait la détestable iJnpression qu'on ~ui poserait des questions avec plus de férocité que j'amais. n n'en courut pas moins et fai.JJlit se jeter dans [es bras d'un gendarmel ..

on s'i!l. avait encore le courage d'envisager une scène avec GJ.iand-Papa ~t Maman, parce qu'ill ,la. rSava~t inévitable, FI ét~it ab~olu~ent inc~pa?ie de s'offrir Ile iluJre de la pOilice paT-dessus le marohe. LI reUSS1:t sion opefiation de repli élastique -en un temps Ifecord. \

Eric MALP ASS

traduit par Hortense Chabrier «Au o}air de la lune, mon a:m[ Gaylord»

R. Laffont

COMPRÉHENSION

A La «maladie»

1. Pourquoi Gaylord est-Î[ malade? 2. PourquaÎ s'-est-il ins1Jaillé dans l'ancienne carrière pour fumer? Comment

imagines-tu cet -endroit? 3. Recherche les signes de la «maladie» de Gaylord. 4. A quelle(s) cause(s) Gaylord attribue-t-ÎÎ son mal·aiiSe? Qu'en penses-tu?

B Les «pensées»

5. Son estomac est chaviré. Bt son cerveau? A quoi Je vois-tu? *6. Recherche le cheminement de son raisonnement, en résumant cll'acune

de ses pensées. 7. Sous quelles formes croit-il qu'on va Ile retrouver? 8. Pourquoi Gaylor préfère-t-il. qu'on le retrouve sous forme de squelette?

C V<dncendie»

9. Enumère toutes [es ocdamités qui l'ont accablé ce jour-là? 10. Laquelle lui rend ,tous ses moyens? 11. Quelle dernière calamité réussit-hl à éviter? Comment?

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

E.V. No 5, janvier 1970

D Des sophismes

Gaylord raisonne par 'sophismes, soit en trouvant deux vérités il tire une conséquence. Complète les sophismes de Gaylord:

a) Grand-papa fume des oigares à longueur de journée Grand-papa n'est jamais malade donc, je ne peux pas ........

b) Jamais personne ne vient dans la carrière Je vais mourir dans cet endroit donc, ........

c) Une épidémie de peste va faire mourir tout le monde Je vais mourir Donc, ........

d) Les gens qui ont la peste ne fument pas le cigare J'ai la peste Donc, je ........

Nous ne doutons pas du plaisir qu'auront vos élèves à lire et à étudier nouvelle aventure de Gaylord, bambin de sept ans et demi.

Dans le cadre de notre première étude (Le matin est servi, E.V. de janvier p. 23) nous avions mis en relief le caractère humoristique du morceau et tenté définir le style de Malpass. Nous n'y reviendrons donc pas, renvoyant nos au texte cité.

Comme de coutume, ce texte-ci et le questionnaire de compréhension font d'un tirage à part que l'on peut obtenir au prix de dix centimes l'exemplaire chez Charles Cornuz, instituteur, 1075 Le Chalet-à-Gobet sur Lausanne.

30

Vie de la Pédagogique Valaisanne

Le comité cantonal se fait un plaisir ~e publier la proposition de M. Vincent Dussex, instituteur à Sion, concernant notre revue pédagogique. Il la soumet à votre bienveillante attention et attend de chacun de vous une appréciation ou d'autres sug­gestions. L'opinion des comités des sections serait la bienvenue.

Dans Ile dernier numéro de l'Ecole ",a~aisanne, il. était ~ait part du désir d'une plus grande co!lraboration dans ta réfolIDe de notre revue. Je ' vous Ifansmets ci-après quelques réflexions touchant l'information.

Une revue corporative la d'abord comme mission de refléter la vie de la communauté dans tOUiS ses aspeots. BU el doit être l'organe d'information, pour ses membres, du trav.aÎlI accompli au fil des mois par les autorités constituées. Elle doit être l'organe de publication des textes émanant de-s pouvoirs législatif ou exécutif, touchant Jes problèmes de l'instruction publique. Elle doit 'permettre en outre la libre expression de tous seiS membres, dans les limites évidemment de l'honnêteté et de la bienséance.

On peut constater très souvent le manque d'infQrmation de la baise. J'admets qu'hl y a des assemblées sur différents plans (centœ,s scolaires, district<s, oanton) où ks membres sont verbwlement orientés. Une information de ce genre, -se déroulant d'une f'açon rapide, ne permet pas une assimilation valable de l'obJet, -et si une vue d"ensemble est acquise lors de l'exposé, les détails s'oublient vire, mêm-e Je principal s'estompe. Les membres onr!: tôt fait dès lors de déclarer qu'i'ls ne sont pas informés. li se crée ainsi une attitude de mécontentement qu'on peut diffioilement atténuer lorsqu'elle se maooeste.

El convient donc de soumettre par écrit dans la revue qui nous appartient, tous les problèmes qui ont t,rait au pe[,sonnetl enseignant. C'est dans cette perspective que je verrais insérer dans l'Ecale valaisanne réfor,mée et élargie les points suivants:

Emanant de la SPVal

Informations, communiqués et Irapports: - du comité cantonal - de 'la commi'ssion des intérêts pédagogiques - de la commission des intérêts matériels - du caissier sur Il'étalt des finances - des vérificateurs de comptes Procès-verbaux des Assemblées des dé[égués. Relation sommaire des Assemblées de district.

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

Emanant de la caisse de retraite Informations, communiqués et rapports: - de l'as1s'emblée des délégués - de lIa 'commission de gesti'On - des organes de con1:rrôle

Emanant du département Informations, communiqués, rapports: - du Service de l'enseignement prim-aire - de J'inspector-all - de ['ODIS - du service médico-pédagogique - du service de la fOT'mation profes<sionnel11.e - des insti<tu~s de rééducation (St-Raphaël, Ste-Agnès) - des services offerts à l'école par ,la TV, la Radio, etc. Les lois et décrets du Grand Conseill touchant le pefiSonnel enseignant Les règlements du Conseil d'Etat s'y rapportant. II serait aussi indiqué d'accorder au koteuT une rubrique dans la ReVUe

où il puisse faire entendre s'a voix. Vincent Dussex

Le comité cantonal pense rendre service à tous les collègues en publiant la lisle des responsables que compte notre société.

Comité de l'assemblée des délégués

Prés,idente Mme Stéphani'e Coudray Vice--présildent M. Guy Revaz Secrétai,re Mme M'ari.re-Thérèse Pattaroni

Comité cantonal Président M. Vic e-<pré s id ente Mlle ~eTIGbres ~hle

M. M.

Secrétaire M.

LO'llÎ's Heumann J oséphirne Briguet Raymonde Gay-Crosier P,aUll Pilgnat Erasme Pitteloud Jean Clivaz

Commission pédagogique P,résildent M. Fernand Des~arzes Vice-.présidente Mme Emma Brochez Membres Mme Léonie Barman

~~le Oarmen Mabil11ard M. Philiwe Rausis M. Pau1 Pignat M. MaTeo Bérard

32

1963 Vétroz 1904 Vernayaz 1922 Salvan

1950 Sion 3960 Sierre 1921 Trient 1896 Vouvry 1961 Vex 3961 ChePlIlignon

1950 Sion 1920 Martœgny 1891 Massongex 3965 Ohippis 1937 Orsières 1896 V ou'Vry 1917 Ardon

coJJ1lllÏSsion des intérêts matériels président M. Marius Bagnoud Vice-présidente Mme Thérèse Bruchez MeIllbres Mme F1"ançoise OberholLier 1 Mme Georgette Fournier

M. Louis Heumann M. Maurice Rouiller M. Pierre MauTlils

présidents des sections

~ierre

~ion Hérells Conthey ~Iartigny Entremont ~t·Maurice Monthey

NECROLOGIE

M. Michel Zuber Mme Hélène SaJlamin M. ErasID'e Pitteloud M. Roger Rieder M. M-aurice RouiUeT M. Louis Vaudan M. Guy Revaz M. Paul Pirgnat

1903 Colonges 1931 Lourtier 1868 CoUombey 1961 Aproz 1950 Si'On 1920 Martigny 1968 La Sage

3960 Si erre 1950 Sion 1961 Vex 1915 Chamoson 1920 Martigny 1934 Le Châble 1904 Vernayaz 1896 Vouvry

Ils nous ont quitté ... laissant derrière eux une vie pleine de dévouement, de compréhension, de paJt:ienoe et de fidélité. Us ont œuvré en pédagogues consoients de leur noble mission. Leur vie est un exempfe à i,miter.

District de Sierre Sœur Maudce Rieder, 1909-1969, Si erre Rose BJ1essoud, 1900-1969, Monvana-Vermala

District de Martigny Louis De.1aloye, Saxon, instirtuteur puis chef de servi'ce au Département de l'insüuction publique ,du canton du V allais Moïs GÎ'l!lioz, 1893-1969, Martigny Albert Giroud, 1897-1969, Ravoire Ida Terrmtaz, 1901-1969, Charrat

District d'Entremont Céline MaTet, 1879-1969, Bruson-Bagnes Jules VaUidan, 1905-1969, Le Châble-Bagnes Paul Darb~llliay 1901-1969, Orsières

33

Page 19: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

Traitement de décelllbre 1969 et prime de fidélité.

.En décem~re 1969, le .~ersoD?el Ens~i~·~~t recevaJÏt le tr~tement du mOliS augmente de lIa premlere prune de fl!dehte et de ~'a!hlocatl0n 'CompJé. mentaire de renchérissement de 2,23 %.

Comme 'le coupon de vevsement ne portait aucun décompte explicatif, il était dirfficille de re'ffouver les ,composants de la ·somme reçue, d'autant plus que quelques petins points du calcU!l éêabli par l'Etat ne semblent Pas concorder avec [es dispositions légales en lIa matière.

Les «Modifications du 22 j'anvier 1969 du Décret d'Il Il juillet 196J concernant le traitement du Personnel Enseignant des éco'Jes primaires et secondai'ves» précisent que les «années de service effectives et suivies passées au service de l'Etat révolues au 31 août de l'année en cours» déterminent le «pourcentage du traitement mensuel» qui sera ver:sé en pure prime de fidélité «avec le traitement de décembre». ..

La Comptabvlité de l'Etat, pour Ile calcul de Ja première prime de fidéliU aHouée aux Enseignants ,a conolu que ~'enbrée en vigueur du Règlement étant ,fixée au 1.1.1969, l'année s'colaire 1968-1969, révo~lue 'au 31.8.1969 y,alait, en pure prime de fidélité, seulement 8 mois; donc, il serait versé: à chaque membre l'emplis'sant les conditions requises, en décembre 1969, les 8/12 d'une prime annUJe'l!le.

J'accepterais ces déductions, si j'ay,ais découvert, dans le Règlement ou dans les Modifications, une a]rl1l'sion préoise au versement, en 1969, d'une prime réduite. Au <contraire, dans le Règlement d"application du 17.6. 1969 (Ecole valaisanne de décembre, No 4, p. 38, 'sous lettre B, Di'sposi<tiom communes, all. 3), il Y est dit 'expressément: « ... et les enseignants engagé. durant la scolarité 1958/1959, percevront au mois de décembre 1969, s'ils sont encore en activité, ... une prime de fidélité égaIe au 5 % de lem traitement annuel de base ... »

Je reprends l'Iexpres:s,ion, du Règlement d'application, «... s'ils sonl encore en activité ... » et je le souligne, 'car il montre clairement, sans équi· voque passibl'e, que le Conseil d'Etat reconnaît, sur ce point précis de la loi, que la date du versement de la prime de fidélité, préwe à ['·allinéa 1 de l'alftiale 43 des Modif.icartions, est déterminante pour le calcul de la grati· fication à verser en décembre 1969.

34

Je ne comprends pas comment une même loi peut être interprétée de n ·à récompenser différemment une même durée d'activité: le temps

~aç~é lentre 1e 1 Janvier 1969 et Je 31 décembre 1969 n'est-i,l pas Je même ~r 'les Fonotionnaires et pour fe's Enseignants?

po L'année I~e' service révolue au 31 ao~t 1969 ~s~ .si~'aJlée, u!li~uement ur détetmmer le pourcentage de la pnme de frdehte, et Q aJ.inea 3 de ~ dole 43 des Modifications présente un tableau pouvant se résumer ainsi: l~ées de Is'ervice :révolues au 31 août de l'année en cours = pourcentage du ~iteIIlent mensuel.

En ce qui concerne 1e calcul des arrmées de service, je vous signale ue ia prime de fidélité n'est versée pour [a premièr'e fois, qu'après Il années ~évoIUe's, même si dans l1a Iloi on a écrit, noir 'Sur blanc, 10 lans en iiace de 5 %, et malgré Ile message du ConseiJ. d'Etat au Grand Conseil, lors de la présootaÜon du Règl'ement du 19 aVtfil 1968, qui précisait que la (l,II prime de fidélité devait atteindre finalement à la 2ge année de service, le maximum représentant un 13e salaire mensuel.

Je pense ,qu'il 'est désagréable de devoir accepter tant de contradictions, et j'espère que ravis de droit demandé à Maître Lovey, dis'sipera, s'iJl est possible, tous }es m,alentendus.

Après 'ces explications, je vous détaillle, en exemp[es, deux coupons de versement du mois de déoembre 1969, tels qu'établis par ,la Comptabhlité de l'Etat.

Le premier traite iJ:e cas d'un 1nstituteur céHbataiTe ay;ant, au 31 août 1969,26 années révolues au servrce de .l'Etat, S'ans interruption: (engagement, automne 1943-1944; pour la prime, 25 ans, 80 %).

Traitement de décembr'e 1969 Allocation de :œnchérislsement (2,23 '% pour 'les 8 ,moi's de 1969) Prime de fidélité Déductions: A VS + CR + Féd.

Montant inscrit sur le coupon

Fr. 1875 + 37.50 (2 %) = 1912.50 Fr. (1875 X 2,23 %) X 8 = 334.50

Fr. (1875 X 80 %) X 8/12 = 1000.­Fr. 100,65 + 140.65 + 4.- = 245.50

Fif.3101.70

Le deuxième traite le oas d'une institutrice ayant, au 31 août 1969, 16 années révalues au iS'ervice de l'Etat, sans interruption: (engagement, automne 1953-1954; pour la prime, 15 ans, 30 %). Traitement de déce.mbre 1969 Fr. 1795,85 + 35,90 (2 %) = 1'831,75 Allocation de renchéris'sement Fr. (1785,85 X 2,23 %) X 8 = 324,40 (2,23 % pour les 8 mois de 1969) Prime de fidélité Fr. (1795,85 X 30 %) X 8/12 = 359,20 Déductions: A VS + CR + Féd. FŒ". 78.- + 134.70 + 4.- = 216.70

Mon~ant ins'crit sur Ile coupon Fr. 2298.65

M. Bagnoud

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

ÉMISSIONS RADIOSCOLAIRES Diffusion: Deuxième programme de 10 h. 15 à 10 h. 45

Lundi Petits (6 à 9 ans)

5 Balades avec Tchak-Ia-Pie

par Noëlle Sylvain

12

19

26

1. Acajou, l'écureuil

2. Frout, le lièvre et les lapins

3. Ratatam, le pic

4. Rana, la grenouille

2 5. Bambino, le faon

9 6. Mitoufle,

la chouette-effraie

16 L'Artiste de la Peluque conte provençal

de Pierre Latour lu par Franck Fernandel

23 Arlequin, Pierrot, Polichinelle et Cie

conte de Norette Mertens

2 Une petite chatte nommée Neige

conte de Michel Depagnat Musique: Antoine Duhamel

9 L'Arche de Noé présent.: Paul Géroudet

d'une émission du World Wildlife Fund

16 Clochette cherche le paradis

conte de Michel Depagnat Musique: Antoine Duhamel

36

JANVIER Mardi

Grands (12 à 15 ans)

6 La Suisse: 25 Etats, 3095' Communes

par Bernard N icod 1. La commune

13

2. Le canton

20 3. Les Chambres fédérales

27

3

4. Le Conseil fédéral

FÉVRIER

5. Le peuple -La démocratie

10

17

6. Les grand~s options

Connaissez-vous Rodolphe Tœpffer?

par Roger Nussbaum

24 L'Antiquité 1. L'Egypte: Une visite à l'atelier de Thoutmès

par Robert Hari

MARS 3 2. La Grèce: Les jeux

de la jeunesse grecque

par Daniel Anet

10 3. Rome: jeux et loisirs romains

par Andrée Villard

17 Le feu d'artifice royal de Hrendel

par Jacques Burdet

Mercredi Petits (6 à 9 ans)

7 L'Artiste de I~ conte provençal ll8t

de Pierre Latour lu par Franck Fernandel

14 Une petite ~ nommée Neige

cont~ de Mich.el Depa MusIque: Antome DUh:\

21 -----Jean Lourdaud

conte de N orette Merte d'après Andersen Ils

28 L'Arche de ~ présent.: Paul Géraud t

d'une émission e du World Wildlife Fund --4 Contes de la forêt

par Norette Mertens

11 Balades avec Tchak-Ja.Pk

par Noëlle Sylvain 1. Acajou, l'écureuil

18

25

4

11

18

2. Frout, le lièvre et les lapins

3. Ratatam, le pic

4. Rana, la grenouille

5. Bambino, le faon

6. Mitoufle, 'la chouette-effraie

JANVIER Viffusion: 2e programme de 10 h. 15 à 10 h. 45

Jeudi Vendredi Grands (12 à 15 ans)

---L'Antiquité 8 1. L'Egypte: une visit~ à l'atelier de Thou~es

par Robert Han

~a Grèce: Les jeux de la jeunesse grecque

par Daniel Anet

;îRome: Je~ et loisirs romams

!par Andrée Villard

29Une forme musicale: le concerto

par Jean Delor

5 Le roman de Renart par Marc Marelli

1Z La Suisse: 1 Confédération,

ZS Etats, 3095 Communes par Bernard N icod

1, La commune

[9

2. Le canton

26 3. Les Chambres fédérales

4. Le Conseil fédéra 1

12 5. Le Peuple -La démocratie

19 6. Les grandes options

9

Grands (12 à 15 ans) Moyens (10 à 12 ans)

(Grands) Formes et Musiques

par Maroussia Le Marc'hadour

1. La chanson

16 2. La valse

23 3. La marche

30 (Moyens et Grands) Trois cantons suisses par Henri Rebeaud

1. Appenzell

FÉVRIER

6 2. Zurich

13 3. Les Grisons

20 (Moyens et Grands) Savez-vous circuler? par Pierre Voland ré

27 (Moyens et Grands) i\. vec un marchand milanais au temps des Waldstatten

par Robert Ecoffey

MARS

6 (Grands) Les animaux en sociétés par Edouard della Santa

13 (Grands) Connaissez-vous

Rodolphe Tœpffer? par Roger Nussbaum

20 (Moyens et Grands) 'Vn compositeur:

Domenico Scaratti par Dominique Porte

Diffusion: 1er programme (Sottens)

de 14 h. 15 à 14 h. 45

Vendredi

9 La Suisse: 1 Confédération,

25 Etats, 3095 Communes par Bernard Nicod

1. La commune

16 2. Le canton

23 3. Les Chambres fédérales

30

6

13

20

4. Le Conseil fédéral

5. Le peuple -La démocratie

6. Les grandes options

Formes et Musique par

Maroussia Le Marc'hadour 1. La chanson

27 2. La valse

6 3. La marche

13 Deux canton suisses par Henri Rebeaud

1. Appenzell

20 2. Les Grisons

37

Page 21: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

PARTlE OFFICIELLE

COURS DE FORMATION PÉDAGOGIQUE COMPLÉMENT~

POUR JARDINIÈRES D'ENFANTS

Les renseignements relatifs au cours de formation pédagogique complé­taire pour jardinières d'enfants peuvent être de-mandés par écrit ou

IIleotéléphone au SeTVice de l'enS'eignement primaire, et ménager (tél. 027 ~~6 08 ou (027) 3 9606). .

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

Pour parer au manque de personnel et donner aux jardinières d"enfanb la possibilité d'être intégrées offidel1ement dans l'enseignement, le Départe. ment de l'Instruction publique organise dupant l',année s'colaÎre 1970/1971 un cours spécial de formation pédagogique. . 1 - RADI SCOLAIRES ENFIN, DES EMISSIONS 0

. Ce cours est des,tiné ·aux oandidates qui remplissent les conditions sui. vantes:

a) pos'séder les qualités morales, inte'hlectueHes et physiques requi1ses par iLa profession;

b) jouir d'une bonne réputation; c) être âgées de 18 ans au minimum et de 30 ans au ,plus; d) ' être domiciliées en Valais depuis deux ans au moins; e) êtif-e titulaire d'un diplôme de jardinière d'enfants ou d'institutrice privée; f) réussir r 'examen d'·admis'sion organisé par le Département de rInstruction

publique.

Les personnes qui désirent s'inscrire au COUTS précité sont priées de l'annoncer au Département de .J'Instruction publique, SerVice de l"ensei. gnement primaire et ménage!f, 1951 SION, jusqu'au 20 févlier 1970, et de joindre fIes .documents suivants:

a) un oUI1rÎ'culum vitae détaiiJlé et complet; b) les certifioats, diplômes ou brevets obtenus; c) un certifioatmédical SUT formule spéciale à demander au Départemen~ d) un 'certifioat de bonne vie et mœurs délivré par 'l'autorité communale,

ains,i qu'une a1J1:estation analogue émanant de la direotion de 1'école ,suivie en dernier üeu.

Les insoriptions qui parviendront après le délai fixé et celles qui ne seront pas accompagnées de tous les documents exigés ne pourront être prises en considération.

Le Département de l'Instruotion publique tient à préciser que l'orga· nis·ation du cours concernant 'la formation complémentaire _ de jardinières d'enfants 'est une mesure exceptionnel'le. li rappelle que la 'seule voie pero mettant d'accéder à l"enseignement primaire offÏ'ci~l est le passage par Pécole normale.

38

POUR TOUS LES DEGRÉS! (voir page-s 36 et 37)

Dès le mois de janvier 1970, la radio romande diffusera chaque jour une émission radioscolaire sur la 2e chaîne, de 10 h. 15 à 10 h. 45 environ ~e vendredi en plus, de 14 h. 15 à 14 h. 45, sur le 1er programme). Elle espère ainsi pouvoir chaque semaine donner à toutes les classes de nos cantons la possibilité de suivre une émission, destinée à leur degré.

Ceci n'est cependant possible, pour l'instant, qu'en diffusant un certain nombre d'émissions reprises parmi les meilleures de ces dernières années. Par contre, plusieurs séries d'émissions nouvelles centrées sur un même thème !Ont prévues.

La radioscolaire pense ainsi: _ mieux intégrer les émissions au travail de la classe, le maître sachant

qu'à tel moment de la semaine, il peut, grâoe à la radio, amorcer Un sujet de son programme ou, au contraire, procéde'r à certaines répétitions;

- traiter plus à fond les sujets choisis.

Pour les élèves de 6 à 9 ans: le lundi et le mercredi.

De janvier à mars 1970, une série de 6 émissions pouvant servir à l'ex­~ression orale, et plus généralement à toutes les di1sciplines du français, ainsi qu'aux sciences naturelles élémentaires: Histoires d'animaux, par Noëlle Sylvain.

Les autres émissions sont des rep,n,ses de contes.

Poor les élèves de 10 à 12 ans: le vendredi.

Les émisions des 3 premiefiS mois de l'année offrent, en plus des re­prises, 2 séries de 3 émissions chacune: l'une pour l'éducation musicale, l'autre pour la géographie de notre pays.

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

Pour les élèves de 12 à 15 ans: le mardi et le jeudi. ~E CANCER DU SEIN

Deux séries également en janvier, février, mars .. L'une, de 6 émis si Le oancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la est destinée à l'éducation civique, l'autre carrespand à l'étude de l'AntiqO~ lJll11e. Il t'Ouche un 'Organe extérieur dans lequel taute défannatian au en histaire. Deux émissions enfin serant des reprises. lliU ~eduratian devraient être rapidement détectées.

Chaque maÎ'tre paurra dispaser d'une dacumentatian cOlmp1lénuenlto:. 1 III C'est la femme elle-même qui, dans la plupart des cas, décauvre sa succincte, en attendant qu'un appui financier permette d'envi'sager le euro Par canséquent il est néc'essaire de rappeler à chaque femme de de dassiers plus élabarés. · Les maît'res qui n'auraient pas reçu ces :éder chaque mais à un examen minutieux des seins. En positian cauchée, peuvent les cammander dès le 10 décembœ à la Maisan de la Radio P position debaut et enfin les bras levés devant une glace paur 'Surprendre sians radioscalaires, La Sallaz, 1010 Lausanne. ' :e déformatian au une rétractian de la peau. Paur les femmes encore

. réglées l'examen d'Oit 's'effectuer quelques j'Ours après les menstruatians. Cammissian régianale romande de radiascalaire Un suintement l'Sanglant du mammelan est également suspect.

COURS D'ARBITRAGE DE BASKET

L'AMGVR 'Organise un caurs d'arbitrage de basket à Martigny salit de gymnastique du Collège Ste-Marie, samedi après-midi 24 janvi~, d~ 13 h. 30.

Ce caurs sera danné par un arbitre de la FSBA. Ne m'anquez pas l'accasian de mieux cannaÎtre ce jeu si complet ~

si éducatif. Pt

Le chef technique: Roger Theux

QUATRE PAS SUR LA LUNE

Au mais de décembre, naus avans fait un tirage à part de l'excellent centre d'étude «Quatre pas sur la lune» préparé par M. Deslarzes pour élèves de 5e et 6e. Vaus pauvez 'Obtenir ces tirés ,à part à l'ODIS 'au de 80 ct. l'exemplaire (20 pages).

RYTHMIQUE PÉDAGOGIQUE POUR ENFANTS MENTALEMENT DÉFICIENTS

Cours d'intraductian et de perfectiannement, danné par Ferris et J Rabins à Fribaurg du 2 au 6 mars 1970.

1er mars: arrivée. 2 au 6 mars: 9.00 - 12.00 et 13.30 - 16.30: démanstratian avec

graupes d'enfants et exercices avec les participants; questians, di·lsculssiolllS.l Hall de gymnastique de l'Institut «Les Buissannets», route de Berne 1 700 Fribaurg.

Finance d'inscription: Fr. 50.-. Un bulletin de versement sera à chaque participant. Le caurs aura lieu dans }es deux langues et allemande.

Inscriptions: jusqu'au 28 février 1970 au plus tard à l'Institut de gogie curative de l'Université de Fribaurg, P.lace du Callège 21, 1 Fribaurg.

40

Ga tumeur une fois détectée est-elle bénigne au maligne? C'est alars l'affaire du médecin.

Ce derni,er di,spase maintenant de nauveaux mayens de diagnastic cl en particulier de la radiagraphie des l'Seins, qui camplète et précise le &agnostic clinique. La mammographie ne remplace pas un prélèvement ~ventuel mais permet de décauvrir parfai1s des iésians impalpables. Elle ne peut être pratiquée systématiquement mais elle le sera par cantre dès que quelque chase attirera l'attentian vers le sein.

Le pourcentage de guéris an du cancer du sein tr'aité au début est très ~and. Ligue valaisanne contre le cancer

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Page 23: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

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Page 24: L'Ecole valaisanne, janvier 1970

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