L'Ecole valaisanne, décembre 1987

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RÉDACTEUR , ad intérim M. Jean-Pierre Salamin .

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ÉDITION, ADMINISTRATION , RÉDACTION ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion , téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION , EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA , Sion .

ABONNEMENT ANNUEL Fr. 25 -, CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais , Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement es t retenu sur le traitement) .

TARIF DE PUBLICITÉ Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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ENCART Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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Ô\~e so~~~ ÉDITORIAL

~\ \ • Lévy Dubuls

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Charly Dayer Chnstlan Molk EV

Université européenne

Après l'école obligatoire

Quand c'est blanc, quand c'est noir (GRAP) Séminaire «Jeunesse et économie» . La Fédération romande des associations de parents d'élè­ves du Valais a 10 ans L'Université européenne en Valais

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP DIP EV DIP DIP

CDIP

ORDP CDIP CDIP CDIP Service de la santé

VIE CORPORATIVE

AVMEP, C. Dini

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ EV AVE EV Jocelyne Gagliardi Anne-Marie Matter Service Ecole Tiers Monde

DIDACTIQUE Elisabeth Sola Bernard Jacquod, Dominique Pannatier François Mathis A. Alami Animation ACM

NOUVELLES ACQUISITIONS ORDP Encart, Pierre-Alain Oggier

Photo de couverture :

Passage au CO : etjou Examen de fin d 'année et document du GRAP Ouverture de l'Ecole technique supérieure ETS L'adjointe de l'ORDP est nommée Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'ensei­gner Le perfectionnement des enseignants : point fort de l'as­semblée annuelle ordinaire des chefs du DIP Vœux et horaire du service de prêt Le perfectionnement des enseignants : un avant-projet Se Forum suisse, Langue 2, à Montreux . . . . . . . . XIe Forum suisse sur l'enseignement de la mathématique Médecins scolaires du Valais romand

Mouvement et musique 88

Un cadeau original : le don d'organes ...... . . 13e concours littéraire à l'intention des jeunes du Valais Il était une fois .. . un régent Mélody L'école réparatrice Une école pour les enfants de la rue «Le village Don Bosco à Medelin (Colombie))

Pour la bibliothèque de classe

Une activité-cadre : la réalisation d'un journal en S et 6P Programmes démentiels Les plus beaux contes de Suisse Sculpture en plâtre avec armature métallique

Liste des nouvelles acquisitions Ornithologie : connaissance de l'environnement

Oswald Ruppen

10 13

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1/ y a quelques décennies, la majorité des jeunes cessaient de fré­quenter les salles de classe le jour où, soulagés, ils terminaient l'école obligatoire. Ce que l'on pourrait, par opposition, appeler «l'école facultative» ne concernait que quelques exceptions. D'ailleurs, le fait qu'on ait parlé de libéralisation de la formation montre bien qu'il s'agissait d'un phénomène ne touchant qu'une tranche de la population. Mais à mesure que les divers secteurs cherchaient du personnel plus qualifié, il devint évident que le sacrifice de quelques années supplémentaires de formation était nécessaire. Nous sommes actuellement en bonne voie puisque le nombre de jeunes qui, au terme de leur scolarité obligatoire, entrent directe­ment dans la vie active ne représente qu'environ 4 % pour les gar­çons et 9 % pour les filles. D'une enquête menée, en 7985, par les offices d'orientation scolai­re et professionnelle sur la formation des jeunes nés en 7968, il ressort qu'à l'âge de 77 ans le 65 % des garçons et le 42 % des filles ont choisi la voie d'un apprentissage reconnu par la législation sur la formation professionnelle, alors que le 24 % des garçons et le 35 % des filles ont poursuivi leur formation dans une école du deuxième degré. En Valais, l'évolution du nombre d'apprentis a été faible jusque vers les années 7950. Par contre, durant ces dernières décennies, la pro­gression s'est fortement accentuée. Si l'on comptait 7675 apprentis en 7950, leur nombre atteignait successivement:

3200 en 7960; 4700 en 7970; 5800 en 7980; 7800 en 7987.

Ces apprentis se répartissent dans plus de 740 professions et sont formés par environ 4000 maÎtres d'apprentissage. Ces chiffres font ressortir l'importance du concept général de la formation professionnelle fondé sur le principe de la responsabilité du maÎtre d'apprentissage et de l'école professionnelle. L'ouverture d'une école d'ingénieurs ETS ainsi que d'autres écoles de niveau «école technique» (ET) ou école de métiers vont encore dynamiser la formation professionnelle. Notre souhait est que très prochainement chaque jeune fille et cha­que jeune homme poursuive une formation au terme de la scolarité obligatoire.

Lévy Dubuis chef du Service cantonal

de la formation professionnelle

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Photo Jacques Oussex

Photo Oswald Ruppen

Les différentes informations déjà données dans de précé­dents articles ont montré que le projet du document GRAP a rencontré un écho très favorable dans le milieu ensei­gnant.

La commission mandatée poursuit ses travaux, avec la col­laboration de tout intéressé, en vue de l'élaboration du do­cument final.

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BRAVO! Enfin du concret après tant d'années d'abstraction!

Enfin un instrument de travail, le meilleur de­puis de nombreuses années!

SURCHARGE?

Le Fundamentum est vraiment réduit au strict minimum!

FLOU? La présentation des objectifs est très claire.

L'essentiel est clairement défini dans le Funda-mentum.

Jusqu'à présent, on avait trop tendance à tout mélanger, on ne savait pas ce qui devait être acquis.

RASSURANT: La distinction Fundamentum -Sensibilisation - Développements délimite mieux ce que les élèves doivent savoir: cela nous enlève des doutes.

INTÉRESSANT: On a toujours sous les yeux les objectifs des pages de gauche, c'est prati­que, ça donne des idées!

LISIBLE? Le document peut être mis entre les mains des parents. Il est clair, vite lu, et peut être compris par eux.

UTILE? Par rapport à l'utilisation des moyens d'enseignement, il m'évite de faire des choses inutiles.

Il me permet de mieux voir la proportion des choses.

Le document permet de choisir les activités adéquates.

BEN, BOF! Sans m'enthousiasmer, il a le méri­te d'être aussi bon que le plan d'études ro­mand.

ALLÈGE? Ce document n'est qu'un aménage­ment, il n'a rien allégé du tout.

Il Y a gain de clarté mais pas d'allégement réel.

CLAIR? A force de simplifier, on complique et l'on ne sait plus ce qu'on doit faire.

Par rapport au plan d'études, le document ne clarifie pas les objectifs, bien heureusement.

AMBIGU! Je ne vois pas comment on peut s'arrêter à une sensibilisation: on maîtrise ou on ne maîtrise pas une notion.

JUDICIEUX? C'est inutile, car les objectifs gé­néraux sont évidents!

Ces pages de gauche sont peu utiles, sinon pour les parents, le plublic!

DIFFUSABLE? Les termes employés ne sont pas suffisamment explicites.

Ce document doit rester interne, il est réservé aux spécialistes de l'enseignement.

PRATIQUE? On trouve des éléments utiles, mais cela est nettement insuffisant pour navi­guer valablement dans la mare des moyens d'enseignement.

à suivre ...

&ÉMINAIRE «JEUNE~E ET ÉCONOMIE» PETIT RAPPORT 8UR UN VA8TE 8UJET

Les 6 et 7 novembre dernier, la société «Jeunesse et Economie» organisait aux Rasses ses 27e5 rencontres ayant pour thème le sujet fleuve: les communications du futur. Faites-vous partie des gens qui sont enthousiasmés par toute cette puissance que peut apporter la connaissance des renseignements informatisés? Alors lisez ces quelques lignes. Vous n'en faites pas partie? Vous êtes imperméable à cette extraordinaire infiltration des rêves technologiques? Alors lisez tout de même car cela ne saurait tarder.

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LA TECHNIQUE

Au travers d'un conducteur de verre qui véhiculera de la lumiè­re (la libre optique) et non plus de l'électricité, votre apparte­ment va se transformer en un centre de communications au­dio-visuel qui tient du féérique. En effet, sur ce seul canal vous raccorderez votre télévision multichaÎnes, votre téléphone vi­suel, votre chaîne stéréo, votre micro-ordinateur capable de se mettre en connexion avec une banque de données, votre servi­ce Télétex ou Minitel qui vous renseignera sur l'horaire des trains, bus, avions, places de parc disponibles en ville, petites et grosses affaires, rencontres, etc ... Je vous laisse imaginer la suite de la liste, tout est possi­ble. Le nom de cette installation qui vous laisse rêveur? RNIS. Entendez par là Réseau Numéri­que avec Intégration des Servi­ces .

On peut penser avec raison que cette description découle des fantasmes d'un futurologue illu­miné. Et bien pas du tout. Sa­chez que certains secteurs de Genève sont déjà équipés de fi­bres optiques et que les PTT prévoient le développement de ces conducteurs dans un avenir proche.

L'HOMME

Mais la question primordiale qui a animé des débats passionnés a été : et l'homme dans cet univers?

Avant de répondre (?) à une telle question, il faut prendre cons­cience d'une différence fonda-

mentale entre l'environnement de communications actuel et ce­lui qui nous atte'nd,

... D'AUJOURD'HUI

On peut qualifier notre système de communications d'unidirec­tionnel , le téléphone mis à part. En effet, la radio et l'omnipré­sente télévision procèdent par arrosage sans qu'un quelcon­que dialogue puisse être instau­ré . Cet état de fait engendre cet­te passivité si souvent dénoncée, à juste titre, par les adversaires de la télévision ...

Il n'y a pas d'interaction possi­ble, l'homme subit l'information et force est de reconnaître que cela ne lui suffit pas.

Pour des raisons de marché, les moyens de diffusion se livrent à une surenchère de titres et d'images chocs. Ce phénomène que l'on ne peut pas qualifier de sain échappe malheureusement à notre pouvoir d'action de lec­teur ou de spectateur et cette succession de stimuli voulus de plus en plus intenses ébranle ma superbe conviction d'indé­pendance et de libre arbitre face à l'information. Ce système ne comble pas nos besoins pro­fonds en matière de communica­tion et sans nous éveiller vrai­ment, nous laisse frustrés, en manque de quelque chose.

Et alors? l'homme serait-il déjà, et ceci par ses propres œuvres, si totalement abruti qu'il ne soit plus capable de réagir à cette lente asphyxie de son identité consciente perdue dans la multi­tude anonyme des autres? Eh bien non, pas encore.

Parallèlement à la pression omni­potente qu'exercent les médias sur la conscience de l'homme, on constate ci et là des résurrec­tions miraculeuses telles que re­naissance de troupes théâtrales locales, balets amateurs, nou­veaux clubs sportifs ainsi que l'ouverture de nouvelles salles de spectacle. Le Valais culturel de ces dix dernières années en est un exemple convaincant. Le besoin de communiquer vérita­blement, d'échanger des mes­sages, de rencontrer physique­ment ses semblables est une condition de vie de l'humain et le sourire chaleureux d'une char­mante présentatrice de l'audio­visuel ne remplace pas une poi­gnée de main amicale ..

ET DE DEMAIN

Le futur offrira la possibilité d'une communication bidirec­tionnelle dans laquelle l'usager choisira, triera selon ses besoins du moment le destinataire de ses messages ou l'émetteur qui répondra à ses désirs. Un exem­ple restreint de ce processus nous est donné par l'expérience du Minitel en France. En tapo­tant sur un clavier des ordres très simples, vous entrerez en contact avec des banques de données qui vous offriront des renseignements dans des do­maines extrêmement variés.

Ce système de communication interactif modifiera notre maniè­re d'être face à l'information , car de passifs-obligés que nous sommes aujourd'hui, nous pour­rons devenir libres-actifs de­main. Quelques exemples de cette interactivité future: l'ensei­gnement télématique, la vidéo-

conférence, les échanges parti­cul iers de textes , données informatiques, musicales, gra­phiques, etc ... On peut donc se rendre compte que le paysage des communications aura pas­sablement évolué et que notre comportement en sera, pour une part, affecté .

MAIS QUE DOIT DONC FAIRE L'ÉCOLE?

En guise de réponse voici quel­ques idées tirées de la conféren­ce de M. Robert GERBEX.

Depuis longtemps, la majorité des activités humaines s'articule autour du phénomène de la communication : les dessins de Lascaux, les manuscrits de la Mer Morte, c 'était déjà de la communication . Seules les tech­niques ont changé et la question est de savoir si elles ne sont pas devenues elles-mêmes, de par leur complexité et leur multiplici­té , des contenus. Autrement dit, l'outil d'information n'est-il pas

LES DEUX DUFOND

devenu plus fascinant que ce qu'il véhicule?

Cette multiplicité de moyens n'aboutit pas à un accroisse­ment de la communication entre les personnes mais à un accrois­sement de la réception indivi­duelle des messages. Mais il n'en demeure pas moins que l'homme cultivé du XXle siècle sera celui qui aura accès le plus aisément possible aux modes de communications existants.

L'école n'est plus et ne sera plus uniquement le lieu de la communication du savoir, mais aussi celui de la communication entre les hommes et de son ap­prentissage. D'où la nécessité de l'éducation aux médias. Ce­pendant, cette communication ne s'apprend pas, elle s'éveille comme on éveille le goût artisti­que. Elle s'éveille par l'échange des perceptions subjectives, la connaissance des moyens qui les véhiculent et la pratique de ces moyens.

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La rapidité de l'évolution des moyens techniques a tendance à nous submerger. Mais ne nous cachons pas une évidence : si nous refusons ces moyens main­tenant, ils s'imposeront à nous dans peu de temps. Ces nou­veaux langages ne sont pas une négation des anciens, et les ac­cepter c'est faire preuve d'une qualité qui a permis à l'homme de surmonter tous les change­ments du monde: l'adaptation.

Un dernier mot encore en forme de remerciements au DIP qui a permis ces deux derniers jours de séminaire sur le temps de classe et à la SPVal qui les a per­mis dans des conditions maté­rielles idéales.

Au nom des participants: Ch. MOLK

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LA fÉDÉRA110N ROMANDE DES ASSOCIA110NS D'ÉLÈVES DU VALAIS

DE PARENIS A ÎO ANS

LA NAISSANCE Au début des années 60, la so­ciété change, l'école se transfor­me; les parents veulent vivre les réformes qui s'annoncent. La nécessité de se regrouper se fait alors sentir; les associations de parents app,araissent en Suisse romande.

En Valais, la première associa­tion de parents voit le jour à Sier­re, en 1968. D'autres sont alors créées à Saint-Maurice (1972), Vétroz (1976), Martigny (1977).

Le 13 juin 1977, les responsa­bles des associations de Marti­gny, Sierre et Vétroz, consti­tuent , à Sion, la Fédération romande des associations de parents d'élèves du Valais (FRA­PEV).

Les statuts qui y sont alors si­gnés définissent les objectifs, dont les principaux sont:

- représenter les associations de parents d 'élèves au niveau cantonal ;

- faciliter les échanges entre les associations de parents .

AUJOURD'HUI La FRAPEV est formée de 16 as­sociations, réparties dans l'en­semble du Valais romand; elle est formée de l'assemblée géné­rale et d'un comité composé d 'un à deux représentants par association.

La FRAPEV est rattachée à la Fédération des associations de parents d'élèves de Suisse ro­mande et du Tessin (FAPERT), elle-même rattachée au Forum suisse des associations de pa­rents (FSAP).

10

16 associations

Chalai'~ ~p"e"t'italie", 1985 1982

Chermignon 1978

Collombey-Muraz (1986)

BILAN

Monthey 1978

DES ACTIVITÉS Dès sa création, la FRAPEV défi­nit quelques thèmes d 'activités tels que la mixité à l'école, la se­maine de cinq jours; des enquê­tes sont organisées pour connaέtre la position des parents sur ces sujets . Des relations avec le Département de l'instruction pu­blique et les enseignants s'éta­blissent.' Elles sont favorisées

Sierre 1968

Parents espagnols (1978)

Vétroz (1976)

Val d'Anniviers (1986)

St-Maurice (1973)

par la mise sur pied de groupes de travail, par exemple: le grou­pe information, et un groupe de réflexion tripartite qui a pour tâ­che de se pencher sur le thème «Fossé entre école et parents».

A partir de 1981, la Fédération participe à quelques commis­sions du DIP, notamment la com­mission cantonale de français, la commission cantonale de la connaissance de l'environne­ment.

Mais, les 10 ans d'activités de la FRAPEV ont été marqués, avant tout, par la révision de la loi sco­laire; ainsi elle a participé, acti­vement, aux travaux de la com­mission «dite» des 29 et a réalisé, au printemps 1981 , une enquête sur le cycle d'orienta­tion. Le rapport, établi à la suite de «l'interview» de plus de 450 parents, a été adressé à la com­mission des 29, dès le début de ses travaux et a fourni à celle-ci des données concrètes et vé­cues, puisque tous les parents qui s'étaient exprimés avaient , au moins, un enfant au CO.

En automne 1982, malgré ses modestes moyens, la Fédération a lancé une enquête généralisée sur l'ensemble de la scolarité. Elle a distribué près de 4400 questionnaires, en ville et dans les villages, et a obtenu plus de 1720 réponses. Les résultats chiffrés ont été transmis égaIe­ment à la commission des 29.

Après le refus de la loi scolaire par le peuple, le 4 décembre 1983, la Fédération s'est préoc­cupée de la nouvelle loi sur le cy­cle d 'orientation, en donnant des préavis au DIP sur les diffé­ren ts projets qui lui étaient pré­sentés et en participant à la commission des programmes.

ACTIVITÉS DES SECTIONS DE LA FÉDÉRATION Sans vouloir relever ici toutes les activités de chacune des sec­tion s, il est intéressant de connaître les plus spécifiques. Cette énumération permettra au lecteur de se faire une représen-

tation du large champ d'action des associations de parents dans la partie française du can­ton, concernant:

- la collaboration à l'étude et à la résolution de problèmes traités par les commissions scolaires: la sécurité des élèves sur le chemin de l'école; les transports scolaires; l'horaire continu des élèves; les plans de scolarité; les leçons et les devoirs à do­micile; la mixité à l'école ; les frais de scolarité ;

- l'organisation de conférences ou de débats sur les sujets les plus divers : le stress chez l'écolier et son entourage; la collaboration entre les pa­rents et les enseignants; l'avenir professionnel des en­fants; l'écoute et la connaissance de nos enfants; la santé des enfants ; les programmes scolaires; les lectures de nos enfants; la place de la bande dessi­née; le sport et l'enfant; la drogue, un danger pour nos enfants ;

- la mise sur pied de cours tels que : l'enseignement renouvelé du français ; l'enseignement de la mathé­matique nouvelle; des cours de natation ; des cours de cuisine;

- des réalisations propres ou en collaboration avec tous les partenaires de l'école:

la mise sur pied d'un centre de loisirs; l'organisation d'un Noël des aînés, d 'une fête de fin d'an­née ; la création et l'exploitation d'une bibliothèque ; la parution d 'un bulletin d 'in­formations ; l'organisation du passeport­vacances; l'organisation de vente-échan­ge de vêtements et d'articles de sport.

CYCLE D'ORIENTATION

PARENTS .. .

LA PORTE EST OUVERTE

A NOUS D'Y ENTRER

f~d~ration romande des associations

de parents d'élèves du Valais (F.RAP.E:V)

novembre 1987

Page 8: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

LE FUTUR La nouvelle législation sur le cy­cle d'orientation reconnaît les associations de parents comme interlocutrices pour les problè­mes généraux intéressant les élèves et l'enseignant.

La Fédération devra donc inviter les parents à créer des associa­tions là où elles n'existent pas encore; elle devra informer les sections locales sur les nou­veaux droits que leur donne la législation. Les contacts avec le DIP et les enseignants devront être renforcés.

Et puis, de nouveaux textes lé­gislatifs, concernant l'organisa­tion de l'école et la formation des enseignants sont en prépa­ration; comme par le passé, la Fédération devra se pencher sur ces projets pour défendre l'inté­rêt des parents et l'épanouisse­ment des enfants ...

Ce futur est très proche. La Fé­dération s'y est engagée en édi­tant un bulletin d'informations à l'intention de ses membres (cf photo). Ce bulletin précise les droits et devoirs des parents. Ces droits et devoirs sont déter­minés par la nouvelle loi scolaire régissant le cycle d'orientation. Les parents font part de leur choix en prenant la position sui­vante:

«L.e cycle normal, prévu par la lo~ -est composé de sections gé­n~~ales et secondaires, en pre­mlere et deuxième année, et d'une classe d'orientation, avec des cours à niveaux et à option, en troisième année.

La loi offre la possibilité d'organi­ser les deux premières années en classes intégrées, avec cours à niveaux; elle permet égaie­ment de structurer la troisième en deux sections.

.sCHEMA 1 SCHEMA 2 ôCHEMA ~

Le choix n'est pas facile. Plu­sieurs critères et intérêts doivent être pris en compte, tels que: les finances, le nombre d'ensei­gnants, la grandeur du cycle, les locaux à disposition, la peur du changement, etc ...

Pour nous parents,

«nous devons choisir ce qu'il ya de mieux pour nos enfants»

Le système des classes inté­grées, avec cours à niveaux, s'avère le plus équitable (sché­ma 2). Il prend en compte le rythme de chaque élève, il assu­re un épanouissement de la per­sonnalité, il ne cloisonne pas les étudiants et permet un passage harmonieux entre le primaire et le cycle.

Le système à sections risque d 'être mal appliqué; comme par le passé, nos enfants seront ca­talogués en bons et mauvais; l'étiquette A et B risque d'y res­ter collée. Les enfants n'auront alors qu'une envie: entrer en se­condaire (ils diront en A, c'est sûr! .. .), ce qui rendra souvent douloureux le passage du pri­maire au Co.

Si le système à sections (sché­ma 1) est adopté, nous devrons à tout prix éviter de «poussen) nos enfants en section secon­daire,' les associations de pa­rents devront contrôler que l'es­prit de la nouvelle loi y soit appliqué.

/! faudra, dans tous les cas, s'op­poser à des cycles qui seront or­ganisés en sections sur les trois années (schéma 3).))

E. V.

Fondée à Anvers (Belgique) en 1973, établie en Suisse depuis 1985, avec son «antenne» de Montreux, la European Universi­ty connaît un développement ra­pide. Depuis ses débuts modestes, la European University a rencontré un succès croissant, en vertu de la qualité et de la diversité des cours qu'elle propose à des ca­dres de haut niveau ou à de fu­turs entrepreneurs. C'est ainsi que, quatre ans après sa fonda­tian, en 1977, notre institution a bénéficié d'une première série d'affiliations avec des universi­tés américaines. En 1977, égaie­ment, la European University s'installait à Bruxelles, portant le nombre des étudiants belges à plus de deux mille. A Montreux, l'effectif dépassait la centaine d'étudiants en 1986-1987, un chiffre qui pourrait dou­bler en 1987-1988. Tout en confirmant sa vocation d'institu­tion académique, la European University renforce et accroît les liens qu'elle entretient avec de nombreuses entreprises suisses qui se trouvent en situation de concurrence lorsqu'il s'agit d'en­gager nos étudiants au terme de leurs études. La European University doit son existence à un professeur belge, Xavier Nieberding, un homme d'une vaste culture qui, avant son doctorat, a obtenu plusieurs licences à l'université de Franc­fort. Issu d'une famille d'ensei­.gnants possédant une école pri­vée depuis 1860, le professeur Nieberding est connu pour son esprit européen, si bien que plu­sieurs universités, en Europe surtout, ont déjà eu recours à son expérience.

Photo Jacques Dussex

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UN TOURNANT DÉCISIF

La direction de la European Uni­versitya maintenant pris une dé­cision dont la portée n'échappe­ra pas aux milieux économiques suisses: le siège central de no­tre université sera transféré en Suisse à court ou à moyen ter­me. Dans cette perspective, l'Université ouvre deux nouvelles unités d'enseignement, à Genè­ve et à Sion .

A Genève, les cours ont com­mencé en octobre 1987.

A Sion, l'enseignement débutera en janvier 1988. A cet effet, le doyen Dirk Craen a pris contact avec le Département de l'ins­truction publique du canton du Valais qui a réagi d'une manière très positive à la prochaine im­plantation de la European Uni­versity. Par ailleurs, des conver­sations ont eu lieu avec M. Debons, président de la ville de Sion. Précédemment, la SO­DEVAL ou Société pour le déve­loppement économique du Va­lais, a joué un rôle important dans la préparation de notre ins­tallation à Sion. D'ores et déjà, la European University est recon­nue par l'Etat du Valais comme établissement d'enseignement, en attendant la reconnaissance des titres qu'elle délivre, laquelle devrait intervenir quelque temps après le début des cours .

LES ÉTUDES À LA EUROPEAN UNIVERSITY

L'enseignement à la European University est confié à des pro­fesseurs dont le niveau académi­que élevé est complété par une

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solide expérience de la vie éco­nomique et professionnelle. Au surplus, plusieurs d'entre eux jouissent d'une réputation flat­teuse, au premier chef auprès de grandes universités euro­péennes et américaines.

En pratique, l'enseignement dis­pensé est complété par au moins quatre cours de langues différentes, tous axés sur les be­soins de l'administration des af­faires. Au niveau du BBA, cha­que étudiant choisit une langue ou plus, tandis qu 'au niveau du MBA les cours de langues sont à option . Plus encore, l'Universi­té met l'accent sur un enseigne­ment personnalisé, au sein de petits groupes, permettant un contrôle continu des connais­sances et de nombreuses étu­des de cas qui sont mis à dispo­sition par les entreprises et par les grandes universités américai­nes.

Tout en étant une haute école des affaires de type américain, la European University est enra­cinée dans le fonds culturel du continent européen. Sa concep­tion des programmes est, de par ses exigences, essentiellement européenne.

A l'heure actuelle, les program­mes comprennent notamment: l'administration des affaires, l'économie, l'informatique, la communication (relations publi­ques), l'administration hôtelière et les langues européennes.

De plus, la structure européenne de l'Université offre des possibi­lités supplémentaires aux étu­diants, leur permettant d'assurer leur avenir professionnel, tout en les initiant à diverses mentali­tés .

Dès lors, l'Université est prête à tirer avantage de l'ouverture des frontières de la Communauté, prévue pour 1992. L'objectif est clair : être présent dans la plu­part des pays européens, avant tout en Suisse, pays leader en matière de qualité. Dans le même temps, d'autres campus ont été ou seront inaugurés : à Versailles en septembre 1987 et, dans le courant de 1988, à Bar­celone.

LES PROGRAMMES

L'European University offre les trois cycles de cours suivants: - le Bachelor of Business Admi-

nistration ou BBA (4 ans); - le Master of Business Admi­

nistration ou MBA (1 année suivant le BBA ou un titre équivalent) ;

- des sessions de cours brefs et intensifs ou Management Development Programmes (MDP), essentiellement desti­nés aux praticiens et aux en­treprises.

A Sion, la European University offrira un programme spécifique débouchant sur le titre de Doc­tor of Philosophy in Business Ad­ministration (2 ou 3 ans après le MBA ou le BBA).

D'autres cycles de cours sont au programme de Montreux; ce sont actuellement: - l'administration hôtelière,

maintenant au niveau post­licence;

- la communication et les rela­tions publiques, maintenant au niveau licence ;

- les langues européennes, maintenant au niveau licence.

\",,,~,,,-,~,,$ PASSAGE A U CO 8 A " otl k

klkH ET / OU III 1

De nombreuses demandes de précision parviennent au DIP concer­nant l'interprétation des dispositions chiffrées d'admission au CO : l'expression et/ou pose quelques difficultés de compréhension. Le tableau récapitulatif ci -dessous résume les cas possibles d'admis­sion au CO ou de doublement de la sixième année primaire, le choix appartenant aux parents:

Admission en section secondaire Moyenne des notes Moyenne générale

Admission automatique

Au choix des parents

Redoublement de la 6P Au choix des parents

Admission à un cours à niveau 1

Automatique

du 1er groupe

5 (et +) et 5 (et +)

4,7 - 4,9 et 5 (et +) ou

5 (et +) et 4,7 - 4,9 ou

4,7 - 4,9 et 4,7 - 4,9

4,0 - 4,2 et 4,0 - 4,2 ou

4,0 - 4,2 et 4,3 (et +) ou

4,3 (et +) et 40 - 4,2

Chaque fois qu'un élève a une note annuelle de 5 (et +) en français, mathématique, ou un préavis favorable de l'enseignant de 6P pour l'allemand.

:: ..... ;: () ~ ~

1 i::

Au choix des parents Français Mathématique

note annuelle comprise ~ entre 4,7 et 5,0 ~

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard Comby

~ ....

Page 10: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

EXAMEN DE FIN

D'ANNÉE ET

DOCUMENT DU

GRAP Au début de cette année scolaire, les enseignants ont reçu deux documents concernant l'enseignement du dessin et du français. Ces documents prenaient en compte les remarques faites par les enseignants à propos de la publication du GRAP et apportaient les précisions souhaitées.

La lettre d 'accompagnement précisait que les documents du GRAP serviraient de référence pour l'élaboration des examens de fin d'année de mathématique et de français: les exigences minimales étaient ainsi fixées et plus clairement définies que dans le PER.

Pour éviter toute confusion, nous rappelons que le programme annuel recouvre tous les objectifs de l 'année, les objectifs généraux (pages de gauche) et les objectifs dits de sensibilisation, de fundamentum (pages de droite du document du GRAP), voire de développement dans certains cas.

Le programme annuel ne se réduit donc pas aux seules notions définies dans le fundamentum , même si celles-ci devaient être maÎtrisées par tous les élèves, pour passer au degré suivant. C'est ce que le 80 % des enseignants avaient compris (cf. résultats de l'enquête du GRAP, E V fJJ 2, octobre 1987, page 12).

Ce rappel n'est peut-être pas inutile pour les autres ...

Service de l'enseignement primaire et des écoles normales

Anselme Pannatier

• OUVERTURE EN AUTOMNE 1988

ÉCOLE D'INGÉNIEURS VALAIS (EIV)-SION

FORMATION D'INGÉNIEUR EN: ÉLECTROTECHNIQUE MÉCANIQUE CHIMIE AGRO-ALIMENTAIRE/BIOTECHNOLOGIES

Durée des études: 3 ans

SPÉCIALISATION POST-GRADE EN: - GESTION INDUSTRIELLE Durée: 1 année

Renseignements, brochures et inscriptions:

ECOLE D'INGÉNIEURS VALAIS (EIV) Route du Rawyl 47 1950 SION - Téléphone (027) 22 29 12

Préinscription jusqu'au 15 janvier 1988 Inscription définitive jusqu'au 31 mars 1988

Possibilité de suivre un cours préparatoire à l'examen d'entrée, de fin janvier à fin mai 1988.

Page 11: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

L'ADJOINTE DE L'ORDO

En séance du 18 novembre 1987, le Conseil d'Etat a procé­dé à la nomination de Madame Marie-France Vouilloz-Bekhechi comme adjointe au directeur de l'Office de recherche et de do­cumentation pédagogiques (OROP). Cet Office, nouvelle­ment créé et dirigé par M. Jean­Pierre Salamin, regroupe des institutions existantes comme l'Office de la recherche, l'Office de documentation et d'informa­tions scolaires (OOIS) et le dé­pôt des ouvrages scolaires.

Marie-France Vouilloz-Bekhechi est née en Valais en 1957, à Mar­tigny-Bourg . Après avoir obtenu sa maturité classique à Saint­Maurice, elle s'en alla à Genève pour effectuer des études uni­versitaires à la Faculté de Psy­chologie et des Sciences de l'Education (FAPSE). Elle est en possession de la licence en Sciences de l'Education et de la licence en Psychologie.

A l'OROP, Madame Marie-France Vouilloz-Bekhechi reprend le rôle tenu par M. Jean-François Lovey avant son départ à la direction

E8T NOMMÉE

de l'Ecole normale du Valais ro­mand : elle assumera la rédac­tion de «L'Ecole valaisanne» et la gestion du service de docu­mentation.

L'expérience acquise par Mada­me Marie-France Vouilloz-Bekhe­chi lui permettra de remplir au mieux sa nouvelle tâche pédago­gique. En effet elle a eu l'occa­sion d'être confrontée, durant plusieurs années, à la pratique quotidienne de l'enseignement au niveau primaire, au niveau de l 'école secondaire (cours de français, latin et anglais) et au ni­veau de l'enseignement spéciali­sé et universitaire (actuellement assistante à la FAPSE).

L'OROP se réjouit d'accueillir Madame Marie-France Vouilloz­Bekhechi et espère ainsi donner un nouvel essor à la revue «L'Ecole valaisanne» ainsi qu'à sa section de documentation, pour le plus grand profit de l'en­semble des partenaires des éco­les cantonales.

EV

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfantine.

Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1988 au plus tard.

Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.

RAPPEL

1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d 'enseignement accomplie avec succès.

3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l 'autorisation d'enseigner.

INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1987 - 1988

Nom: ____________________________ _ Commune: ________________________ _

Prénom : __________________________ __ Lieu : ____________________________ _

Né( e) le: __________ _ ____ _ Année(s) de programme: ______________ _

Rue : ____________________________ ___

Domicile (N° postal) : __________________ _ 3. Titres obtenus

- certificat de maturité pédagogique en 19_

Té l. privé: ________________________ _ - diplôme de maîtresse enfantine en 19 ___ _

Tél. de l'école: ______________________ _ - autorisation d'enseigner en 19 ________ __

Etat civil : __________________________ _

célibataire 0 marié 0 veuf 0 séparé 0

Très important! Communiquer sans retard tout changement d 'état civil ou d'adresse.

Page 12: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Il

4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels).

Année Lieu scolaire d'enseignement CI. an. progr. Nbre de semaines

1.

2.

3.

4.

5.

- Entrée dans l'enseignement en Valais Jour Mois Année

- Interruption d'activité du ____ ____ ______ au _ _ _____ ___ _

- Motif de l'interruption ------- ---------------------

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)

Année Cours Lieu Nbre de jours

1. _____ _

2. _ ____ _

3. _____ _

4. _____ _

5. ____ _ _

6. _____ _

6. Remarques:

1--------------------------------------------------------ii: JI.. jO

=

1 .11.

r li

Lieu et date: ______ ______ __ Signature: ____________ _

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1988, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl 47, 1951 Sion. 20

Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner

RAPPEL

1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accomplie avec succès (90 jours d'activité pour le personnel enseignant sans emploi fixe).

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1987 - 1988

Nom: _ _____________ _ Communes: ___________ __

Prénom: _____________ _

Né(e) le: ____________ _

Rue: ____________ __ __

Domicile (N° postal): ________ _ Lieux: _____ ________ _

Tél. privé: _ ___ _______ _ _

Tél. de l'école: __________ _

Etat civil: _ _ __________ _

célibataire 0 marié 0 veuf 0 séparé 0 Année(s) de programme: _ _ _____ _

3. Titre obtenu

- Certificat de maturité pédagogique en 19_

TRÈS IMPORTANT!

Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance de ce titre.

Lieu et date : ____________ _ Signature : _____________ __

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1988, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, 1951 Sion.

Page 13: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

CDIP Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique SECRÉTARIAT: SULGENECKSTRASSE 70,3005 BERNE - TÉLÉPHONE (031) 46 83 13.

Le perfectionnement des enseignants:

POINT FORT DE

L'ASSEMBLÉE ANNUELLE ORDINAIRE DES CHEFS DES DIP

Présidée par M. Jean Cavadini, conseiller d'Etat, Neuchâtel, la Conférence suisse des direc­teurs cantonaux de l'instruction publique a tenu ses assises an­nuelles les 29 et 30 octobre à Bâle. Le premier jour de séan­ce, le conseiller fédéral Flavio Cotti a pris part aux délibéra­tions.

Les points principaux à l'ordre du jour: le perfectionnement des enseignants et la politique de l'enseignement secondaire. La Conférence a décidé d'éva­luer d'une manière systémati­que les expériences faites à ce jour dans le domaine du perfec­tionnement des enseignants et de suivre avec attention les mouvements de rénovation très prometteurs dans certains can­tons et d'en examiner les effets. La Conférence entend ainsi re­connaître, sur le plan intercan­tonal, l'importance et la valeur

1 du perfectionnement des ensei­~ gnants, garantie d'une école à la 1&1 hauteur des exigences de son ~ temps, alliant la qualité à l'es­~ prit d'ouverture.

1

22

Le projet sera réalisé en étroite collaboration avec les associa­tions d'enseignants et les cen­tres de perfectionnement exis­tants. La CDIP a donné le feu vert pour sa première phase.

A l'avenir, la CDIP fera élabo­rer des programmes-cadres à l'intention des écoles de matu­rité. Il s'agira de définir des li­gnes directrices communes et des objectifs généraux destinés à servir de base à l'établisse­ment des plans d'études des cantons voire des gymnases. U ne sous-commission de la commission pédagogique assu­mera la responsabilité du projet en coordonant les travaux des sociétés affiliées à la SSPES (Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire et du centre suisse pour le perfec­tionnement des professeurs de l'enseignement secondaire).

La Conférence a en outre pris connaissance des premiers ré­sultats d'une vaste étude sur l'évolution des postes d'ensei­gnants dans les gymnases et les écoles de degré diplôme. Les

prévisions établies par le Cen­tre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation à Genève indi­quent une légère diminution du nombre des postes de prof es-

. seurs de gymnase dans les an­nées à venir. L'évolution varie cependant suivant" les discipli­nes et les groupes de discipli­nes: en informatique, par exem­ple, il faut s'attendre à un besoin accru, tandis que pour les langues mortes, la demande s'abaissera au-dessous de la moyenne.

Enfin, la Conférence s'est infor­mée sur l'état des travaux rela­tifs au nouvel atlas suisse pour l'enseignement secondaire ainsi que sur le projet VIDÉORAMA préparé par la SSR. On espère que l'atlas suisse, édition entiè­rement remaniée, sera disponi­ble en 1990. Dans le cadre du projet VIDÉORAMA de la SSR, sorte d' «encyclopédie électronique)) de la Suisse, la CDIP étudie un projet partiel PANORAMA qui comprend l'établissement de portraits au­diovisuels des communes suis­ses élaborés par les écoles de notre pays.

Page 14: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Proposition du comité de la CDIP du 4.9.1987

LE PERFECTIONNEMENT DES

ENSEIGNANTS un avant-projet

Projet de mandat à l'intention de l'Assemblée plénière de la CDIP

1. EXPOSÉ DES MOTIFS

Le perfectionnement des ensei­gnants a vu son importance grandir dans tous les cantons depuis une vingtaine d'années. Avec notamment son rapport sur la formation des maîtres de demain, la CD IP a grandement contribué à asseoir la justifica­tion pédagogique et l'orienta­tion de cette formation conti­nue.

Les impératifs croissants tou­chant la charge pédagogique et l'importance du perfectionne­ment dans le contexte de la ré­novation pédagogique resteront le moteur de la formation continue. Aussi s'agit-il d'en améliorer la qualité et la palette des prestations en fonction des possibilités structurelles et fi­nancières des cantons ainsi que des besoins constatés aux diffé­rents degrés scolaires. La CDIP est décidée à encourager l'échange d'informations, à sui­vre systématiquement les évo­lutions les plus prometteuses et à élucider les questions de fond afin d'aider les cantons et asso­ciations d'enseignants à réajus­ter le perfectionnement pédago­gique aux exigences nouvelles.

2. MANDAT PORTANT SUR LE PROJET GLOBAL

Le projet «Perfectionnement des enseignants» concerne tous les degrés scolaires, de l'éduca­tion préscolaire à l'enseigne­ment secondaire II.

On en attend des idées novatri­ces pour étoffer et renouveler le perfectionnement à partir d'un inventaire dressé dans le cadre

des cantons, des régions et des associations d'enseignants. Le projet présidera par ailleurs aux échanges d'informations entre organismes responsables du perfectionnement. Priorité sera accordée aux préoccupations suivantes:

- établir un juste équilibre en­tre la formation pédagogique de base, l'initiation profes­sionnelle et le perfectionne­ment des enseignants;

- assurer . l'interaction entre la forma­

tion permanente et les au­tres secteurs de la rénova­tion pédagogique; la coopération entre les en­seignants (p. ex. dans le ca­dre de séminaires de perfec­tionnement internes aux établissements;

. la formation continue inter­degrés;

- élucider la position de l'ensei­gnant: sa motivation, son concours, les conditions géné­rales de son engagement.

3. AVANT-PROJET

Remarque liminaire

L'avant-projet permet, à partir d'une analyse des problèmes et d'une analyse prospective, de jeter les bases du projet princi­pal à soumettre à la CDIP en vertu des articles 8 et 9 de son règlement.

3.1 Organisation de l'avant-projet

La commission pédagogique institue un groupe de travail «Perfectionnement des ensei­gnants» qui comprend sept membres.

Elle désigne le chef de projet ainsi que, d'entente avec lui et sur proposition du groupe de travail «Formation des ensei­gnants», les autres membres du groupe:

- 2 responsables du perfection­nement dont 1 Romand et 1 Alémanique;

- 2 représentants de l'Associa­tion faîtière CASE;

- 1 responsable de la formation pédagogique de base;

- 1 membre nommé ad perSQ-nam.

Les conférences régionales y se­ront équitablement représen­tées. Le concours d'autres ex­perts peut être requis pour des missions spéciales. Secrétariat: CD IP, Berne.

3.2 Marche à suivre

Les démarches seront les sui­vantes:

- étudier la situation compte tenu des évolutions récentes et des efforts consentis au ti­tre des réformes scolaires. Dans cette perspective, éta­blir à l'intention des respon­sables de la formation conti­nue un inventaire englobant une esquisse prospective des évolutions en cours;

- organiser des débats avec les responsables de la formation pédagogique continue, no­tamment aux niveaux canto­naux et régionaux, pour sti­muler les échanges d'infor­mations;

- mettre enfin au point un rap­port et un projet de mandat définissant les objectifs, les démarches, le calendrier et le coût des travaux découlant du projet principal.

3.3 Contexte général de l'avant-projet

Le groupe de travail «Perfec­tionnement des enseignants» relève du groupe «Formation des maîtres» de la CP. Des liens étroits existent avec les confé­rences régionales de la CDIP.

Les travaux découlant de l'avant-projet dureront deux ans au maximum et aboutiront à un rapport de synthèse desti­né en priorité aux DIP, aux ins­titutions et commissions de perfectionnement. Le rapport sera également conçu à l'inten­tion de milieux plus étendus comprenant notamment:

- les institutions de formation des enseignants;

- les associations d'ensei­gnants;

- les collaborateurs de projets suisses, cantonaux ou régio:­naux visant à la rénovation pédagogique.

Les crédits accordés pour l'an­née 1988 s'élèvent à 60 000 francs. Il faudrait envisager un même montant pour 1989.

4. LE PROJET PRINCIPAL

L'assemblée plénière de la CDIP sera appelée à donner son accord à la mise en œuvre du projet principal. Ce dernier s'effectuera en étroite collabo­ration avec les institutions de perfectionnement cantonales et régionales.

Il convient par conséquent:

- de tirer profit des modalités de coopération et d'échange d'informations instituées en­tre les responsables du perfec­tionnement des enseignants;

- de vérifier l'efficacité de la formation continue;

- d'étudier les questions qui se posent en matière de perfec­tionnement des formateurs (formation des cadres);

- de lancer des idées novatrices dans le domaine de la forma­tion pédagogique continue.

Les travaux relevant du projet principal dureront trois ou qua­tre ans. L'avant-projet donnera toutes les indications utiles concernant les objectifs, les dé­marches, le calendrier et les coûts afférents.

Page 15: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Se FORUM SUISSE LANGUE 2 À MONTREUX:

Quand les maîtres retournent à l'école

, D'un côté se trouvent des spé­cialistes de l'enseignement se­condaire inférieur ainsi que des

! écoles professionnelles; de l'au­tre côté un apprenti. On inter­roge ce dernier sur ses expérien­ces dans l'apprentissage de la deuxième langue nationale: il ne se rappelle même pas le nom du manuel qu'il utilise.

C'est la première leçon pour ces enseignants, qui retourn~Il:t eux-mêmes à l'école en partICI­pant au 5e forum Langue 2.

L'apprentissage du basque

Le deuxième choc les attend lorsqu'on les invite à assimiler en peu de temps quelques rudi­ments d'une langue pratique­ment inconnue chez nous: le basque. «Ni Gaston naiz; zer modus? - Je m'appelle Gaston;

. comment vas-tu?» Ils doivent ensuite transmettre ces notions à d'autres collègues, ce qui dé­clenche certes l'amusement gé-

fi) néral mais leur apporte aussi lU , une 'expérience instructive: il ~ n'est pas si agréable d'être dans :~ la situation d'un débutant abso-t lu.

~ Points de rencontre ~ ' à Montreux

!) Environ 140 enseignants des

i~ écoles secondaires et profes­sionnelles commerciales se sont donné rendez-vous à Montreux e; du jeudi au samedi pour parti­

t ciper au 5e forum Langue 2. Comme l'explique Beat Vonar­burg, l'organisateur du forum «le but de la rencontre est de faire connaître le nouveau rè-26

140 enseignants apprennent le basque

glement d ' apprentissage et d'examen de fin d'apprentissa­ge d'employé de commerce, afin de favoriser le changement de style dans l'enseignement des langues». Le nouveau règle­ment est entré en vigueur le 1er

janvier, et la Conférence suisse des directeurs de l'instruction publique (CDIP) a marqué cet événement par la pubication du document «points de rencon­tre».

La transition entre les deux ty­pes de scolarité

Ce document est consacré au passage entre l'école obligatoire et les écoles professionnelles.

La rencontre de Montreux était d'ailleurs entièrement centrée sur les problèmes délicats de cette transition. Répartis en groupes de travail, les partici­pants ont élaboré du matériel d'enseignement destiné précisé­ment aux classes de transition entre les deux types de scolari­té. C'est au cours de ce travail concret que s'est révélée la né­cessité d'une information dé­taillée sur les acquis ainsi que les attentes des deux ordres d'enseignement.

Ne rien laisser se perdre dans le sable

Quelle suite convient-il de don­ner à la rencontre? Comme le dit Beat Vonarburg «les expé­riences recueillies dans le cadre du forum doivent entraîner des changements concrets au ni­veau cantonal et régional».

Selon Beat Vonarburg: «Il n'est pas question que les activités qui ont pris naissance dans le forum de Montreux se perdent dans le sable. Il convient de se rappeler que c'est le premier fo­rum Langue 2, organisé par la CDIP en 1980 qui a donné la première impulsion à la ré~i­sion du règlement d'apprentIs­sage des employés de commer­ce. Pourquoi le forum de Montreux n'entraînerait-il pas des effets aussi novateurs?»

Personne à contacter:

Aldo Widmer secrétariat de la CDIP Sulgeneckstrasse 70 3005 Berne

Téléphone (031) 4683 13.

• XIe FORUM SUISSE

SUR L'ENSEIGNEMENT DE LA MATHÉMATIQUE

Le onzième forum mathémati­que a eu lieu à Locarno, du 16 au 18 novembre 1987. Il a réuni 130 professeurs de mathémati­que provenant de tous les can­tons, qui se sont penchés sur le thème de ces journées; «Com­ment moduler l'enseignement des mathématiques?» Comme l'a souligné M. G. Buffi, chef du Département de l'instruc­tion publique du canton du Tes­sin, l'école d'aujourd'hui se doit en effet de mieux tenir compte des aptitudes individuelles des élèves. Le forum de cette année visait à élucider les moyens de mieux adapter l'enseignement des ma­thématiques aux possibilités de chaque élève. Quelles initiati­ves les enseignants peuvent-ils prendre en classe pour permet­tre à chaque élève d'épanouir les aptitudes qui sont les sien­nes? Le bilan des débats et des travaux de l'assemblée a été im­pressionnant, notamment par le nombre d'outils et de moyens didactiques mis en commun et promis à des échanges intercan­tonaux. On en attend d'ailleurs d'excellents résultats mais à ter­me, car jusqu'à ce qu'une idée de réforme pédagogique prenne forme et se traduise dans les faits, il faut du temps, celui d'un cheminement mental et d'une mise en place pratique incluant au demeurant la for­mation permanente du corps enseignan t. Ce onzième forum a permis de franchir une étape sur la voie de l'amélioration et de l'harmo­nisation de l'enseignement des mathématiques. C'est désor­mais aux régions et aux cantons qu'il appartient de prendre les choses en main.

Personne à contacter:

Bruno Merlo Oberstadt 3 8200 Schaffhouse

Téléphone (053) 5 21 50

Photo Oswald Ruppen

Werner HelIer secrétariat CDIP Sulgeneckstrasse 70 3005 Berne

Téléphone (031) 46 83 13.

Page 16: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

MÉDECINS SCOLAIRES DU

VALAIS ROMAND

Région

Sierre

Hérens

Sion

Année scolaire 1987 - 1988

Médecin Adresse

Dr J.-Paul Berclaz Avenue des Alpes 21 3960 Sierre

Dr René Tabin Général-Guisan 30 3960 Sierre

Dr Alain Cordonier Avenue de la Gare 4 3960 Sierre

Dr J.-Paul Frochaux Général-Guisan 38 3960 Sierre

Dr Urs Wiget 3961 Vissoie

Dr Stéphane Bettler 3941 Lens

Dr Gilberte Barras 3962 Montana

Dr Bernard Croisier 3941 Grône

Dr Eric Lorenz 1965 Diolly /Savièse

Dr Henri Kuchler Rue de Lausanne 35 1950 Sion

Dr P.-Yves Bernhard 1968 Evolène

Dr Joseph Lorenz Rue Cathédrale 16 1950 Sion

Dr Joseph Lorenz Rue Cathédrale 16 1950 Sion

Téléphone

(027) 55 54 52

(027) 55 05 05

(027) 55 82 13

(027) 551313

(027) 65 11 09

(027) 43 38 38

(027) 41 21 67

(027) 58 21 00

(027) 23 40 93

(027) 22 28 51

(027) 83 11 22

(027) 22 50 54

(027) 22 50 54

• .--

Région Médecin

r--Sion Dr Eric Lorenz

(suite)

Dr André Spahr

Dr Guy Délèze

Dr Henri Kuchler

Dr Emmanuelle de Wolff

Conthey Dr Emmanuelle de Wolff

Dr Jean-Rémy Claivaz

Communes ou centres scolaires Dr Jean-Luc Held attribués Dr Henri Kuchler

Chalais, Chippis, Sierre: école protestante et CO Liddes Martigny Dr André Franzetti

Sierre: CO Goubing Dr Joseph Roggo

Miège, Veyras, Muraz/Sierre Dr André Pasquier

Sierre: primaires et écoles de Dr J. -Pierre Bossi commerce, Institut Les Nouveaux Buissonnets

Vissoie: primaires et CO Dr Gérard Kuonen

Chermignon, Lens Dr Marcel Moillen Randogne, Montana, Crans: primaires et CO, Venthône, Les Entremont Dr Gilbert Bruchez Coccinelles

Dr Jean-Pierre Deslarzes Granges, Grône: primaires et CO, Saint-Léonard Dr Marin Barada Les Agettes, Hérémence, Vex, Euseigne CO

Nax, Saint-Martin, Mase Saint- Dr Olivier Favre Maurice

Evolène Dr Jacques Pa ratte

Ayent: primaires et CO

Arbaz, Grimisuat, Institut Sai nt -Raphaël Dr Pascal Piccinin

Adresse Téléphone Communes ou centres scolaires attribués

1965 Diolly /Savièse (027) 23 40 93 Collèges de Sion : Creusets et Planta, Sion-Planta: primaires

Rue de Lausanne 20 (027) 22 38 91 Sion: Sacré-Cœur, Sous-Ie-Sex, 1950 Sion Blancherie, Institut

Sainte-Agnès, ENF, ENG

Rue de Lausanne 35 (027) 22 28 53 Sion Saint-Guérin: primaires et 1950 Sion CO filles, Ecole de commerce,

Ecole «Fleurs de Mai}}

Rue de Lausanne 35 (027) 22 28 51 Sion Collines: primaires' et CO 1950 Sion garçons, Ecole protestante,

Ecole Montani

Rue du Sanetsch 7 (027) 22 53 16 Salins, Savièse: primaires et 1950 Sion CO : Sion: Bruyère, Platta,

Bramois, Châteauneuf, Pont -de-la -Morge

Rue du Sanetsch 7 (027) 22 53 16 Conthey : primaires et CO, 1950 Sion Vétroz

1961 Haute-Nendaz (027) 88 32 32 Nendaz: primaires et CO, Veysonnaz

1917 Ardon (027) 86 18 58 Ardon

Rue de Lausanne 35 (027) 22 28 51 Chamoson 1950 Sion

Case postale 56 (027) 86 24 88 Leytron: primaires 1912 Leytron

1908 Riddes (027) 86 29 27 Isérables, Riddes, Saillon, Leytron CO

1907 Saxon (026) 62335 Saxon

Nouvelle-Poste 7 (026) 21077 Bovernier, Charrat, Fully, 1920 Martigny Martigny-Combe, Martigny-Ville,

Ecole «Fleurs de Mai}}

Place Centrale 9B (026) 2 78 88 Martigny-Bourg + 2 CO 1920 Martigny Martigny-Ville

Av. de la Gare 10 (026) 26464 Ecole supérieure de commerce 1920 Martigny de Martigny

1934 Villette (026) 72223 Bagnes : primaires et CO

Villette (026) 7 22 24 Vollèges, Sembrancher 1934 Le Châble 1987/1988 et 1988/1989

1937 Orsières (026) 41264 Orsières: primaires et CO, Ecole Maya-Joie à La Fouly, Bourg-Saint-Pierre, Liddes

Rue F.-Dubois 42 (025) 65 22 49 Finhaut, Salvan, Trient, Ecole 1890 Saint-Maurice Notre-Dame des Monts

à Salvan

Rue du Simplon 21 (025) 65 20 06 Collonges, Dorénaz, Evionnaz, 1890 Saint-Maurice Massongex, Mex, Vernayaz,

Vérossaz, Saint-Maurice: primaires

Av. de la Gare 9 (025) 65 30 15 Saint-Maurice: Lycée-Collège de 1890 Saint-Maurice l'Abbaye et Collège La Tuilerie

Page 17: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Région Médecin

Monthey Dr Claude Godard

Dr Dominique Richard

Dr Ch.-H. Galletti

Dr François Pilet

f ~ ! , ~ ~ I ~ '

~ ! III-.~ ! LES DEUX DUFOND

Il

Adresse

Hôpital du district 1870 Monthey

Martoret 29 1870 Monthey

Route de Choëx 6 1870 Monthey

1896 Vouvry

Moi 1 J(. POJCH€.RR-Î

POUR U À l!ARABiATTA ~ J'Vois UN \'t:iiIPois.

Téléphone

(025) 70 61 11

(025) 71 75 71

(025) 71 23 43

(025) 81 21 01

fJJ ToUl CAS : C\{ÎI\NÎl cr

QisTR€1TO

Communes ou centres scolaires attribués

Monthey: classes enfantines et de première primaire, Ecole «Fleurs de Mai»

Monthey: classes de quatrième primaire et CO

Morgins, Troistorrents : primaires et CO, Val d'iiiiez, Collombey-Muraz, Champéry, Ecole Alpina à Champéry et Collège Alpin à Morgins

Vionnaz, Vouvry: pimaires et CO, Port-Valais, Saint-Gingolph, Le Bouveret : Institut et Collège des Missions

Region

Goms

Oest. Raron

Brig

Visp

OBERWALLISER SCHULARZTE

Schuljahr 1987 - 1988

Arzt Adresse Telefonnummer lu besuchende Gemeinden und Schulzentren

Dr Bernard Vol ken 3984 Fiesch (028) 71 17 31 Bellwald, Binn, Ernen, Fiesch, Fieschertal, Lax, OS Fiesch

Dr Hermann Wirthner 3985 Münster (028) 731414 Biel, Blitzingen, Gluringen, Münster, Obergesteln , Oberwald, Reckingen, Ulrichen, Geschinen, OS Münster

Dr Beat Imesch 3983 Morel (028) 27 10 27 Betten, Bitsch, Grengiols

Dr Siav. Radovanovic 3983 Morel (028) 27 15 65 Greich/Goppisberg, Morel, Ried-Morel, OS Morel

Dr Andreas Guntern Bahnhofstrasse 6 (028) 23 64 64 Brig, Institut St. Ursula 3900 Brig

Dr Jürg Kampfen 3901 Ried-Brig (028) 23 91 47 Ried-Brig, Termen

Dr Th. Pfammatter Bahnhofstrasse 8 (028) 23 52 52 Birgisch, Mund 3904 Naters

Dr Heinrich Schmidt Bahnhofstrasse 20 (028) 23 19 82 Gondo, Naters, Simplon-Dorf, 3904 Naters OS Naters, OS Simplon-Dorf

Dr Diego Verasani Englisch-Gruss- (028) 23 49 37 Glis, Heilpadagogische Schule Strasse 1 Glis, OS Brig 3902 Brig-Glis

Dr Ulrich Peter Belalpstrasse 6 (028) 23 68 68 Kollegium Spiritus Sanctus, Brig 3904 Naters

Dr Franz Briza 3925 Grachen (028) 56 15 26 Grachen

Dr Theodore Wyss Kaplaneihaus (028) 56 20 20 St. Niklaus 3924 St. Niklaus

Dr Daniel Eggen-Schwiler 3922 Stalden (028) 52 21 41 Embd/Kalpetran, Eisten, Stalden Staldenried, Torbel, OS Stalden

Dr Rich . Imoberdorf Haus Pasadena (028) 67 27 79 Zermatt, OS Zermatt 3920 Zermatt

Dr Herbert Roten Brückenweg 6 (028) 46 11 76 Visp, Zeneggen, OS Visp .-

3930 Visp

Dr Stefan Koenig Villenweg 12 (028) 23 10 55 Ausserberg, Baltschieder, 3900 Brig Bürchen, Eggerberg, Lalden,

Unterbach

Dr Martin Ninck 3901 Saas-Grund (028) 57 21 41 Saas-Almagell, Saas-Balen, Saas-Grund, OS Saas-Grund

Page 18: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Region Arzf Adresse Te/efonnummer lu besuchende Gemeinden und Schu/zenfren

Visp Dr Werner Schaller Bahnhofstrasse (028) 67 30 20 Randa, Ta.sch 3920 Zermatt

Dr P.-Josef Studer 3931 Visperterminen (028) 46 22 43 Visperterminen

West. Dr Franz Werlen 3903 Wiler (028) 29 17 27 BlattenjLo, Ferden, Kippel , Wiler, Raron OS Kippel

Dr Marcel Lehner 3945 Steg (028) 42 31 03 Steg, Hohtenn, Eischoll

Dr Stefan Perrig 3942 Raron (028) 44 23 33 Raron , Niedergestelnj St. German, OS Raron

Leuk Dr Otto Belwald 3945 Gampel (028) 42 25 55 Ergisch, Gampel, Niedergampel, Oberems, Turtmann, Unterems, OS Gampel

Dr Guido Loretan 3952 Susten (027) 63 23 66 Salgesch, Susten

Dr A. Zen-Ruffinen 3953 Leuk-Stadt (027) 63 12 10 Agarn, Bratsch, Erschmatt, Feschel, Guttet, Leuk, OS Leuk

Dr Arthur Julier 3954 Leukerbad (027) 61 11 50 Albinen, Leukerbad, Varen , OS Leukerbad

1 !' ,.-------------

Fournitures en gros ~ Librairie scolaire

.~ Calendriers ACM Matériel de bricolage

Téléphone (026) 221 58 Pour Noël : BON - CADEAU

1920 MARTIGNY

Notre spécialité: les bibliothèques scolaires

+ ÉCOLES PROFESSIONNELLES DU VALAIS

Dr B. Huhnholz-Schibli

Dr U. Peter

Dr M. Barenfaller

Dr O. Bellwald

Dr J. Charton:Furer

Dr J. Rudaz

Dr J. Lorenz

Dr G. Kuonen

Dr M. Barada

Dr J. Pa ratte

Dr Ch.-H. Galletti

Liste des médecins-conseils désignés

par le chef du DIP

Bahnhofstrasse 21 (028) 46 44 43 3930 Viège

Belalpstrasse 6 (028) 23 68 68 3904 Naters

Furkastrasse 9 (028) 23 61 00 3904 Naters

Postfach (028) 42 25 55 3945 Gampel

Rue du Stade 3 (027) 55 55 95 3960 Sierre

Rue du Rhône 25 (027) 23 37 25 1950 Sion

Rue Cathédrale 16 (027) 22 50 54 1950 Sion

Place Centrale 9b (026) 278 88 1920 Martigny

1937 Orsières (026) 41264

Route du Simplon 21 (025) 65 20 06 1890 Saint-Maurice

Route de Choëx 6 (025) 71 23 43 1870 Monthey

Généraliste FMH

Généraliste FMH

Généraliste FMH

Généraliste FMH

Généraliste FMH

Généraliste FMH

Interniste FMH

Interniste FMH

Généraliste FMH

Généraliste FMH

Chirurgien FMH

Page 19: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

ET MUSIQUE

88

34

"le ~owporll.l"e ~ Il'.,.,11111 W 1111111 •• 11.

11111.,.1111 111111111111

MOUVEMENT Une occa~ion pour tous de se familiariser avec la musique et le rythme grace au rayonnement d'artistes professionnels .

yivre un~ expérience riche d'enseignement par le contact et 1 expression .

But: perfectionnement dans le domaine de l'éducation du mouvement.

Lieu: Bussigny près de Lausanne (autoroute, sortie Crissier). Date: semaine du 4 au 9 avril 1988. Enseignants principaux:

- FRED GREDER (musicien) - USCHI JANOWSKI (danseuse et chorégraphe)

Ateliers donnés par: - MADELEINE MAHLER - KARLA WEIDLICH - MARIA KEISER

Organisation:

- PHILIPPE VALLOTON (MEP) Au village 1030 Villars Sainte-Croix

Renseignements: auprès de l'organisateur.

Délai d'inscription: 20 janvier 1988.

o 'entente avec /'AVMEp, Chr. Oini

UN CADEAU ORIGINAL: le don d'organes

Trop de gens meurent qui pourraient être sauvés. Le don d'organes

pourrait devenir un cadeau original en cette période de fêtes.

Cela mérite un peu d'attention ' et un brin de réflexion, un ca­deau qui peut prolonger une vie et porter la solidarité au-delà de la mort.

Pour beaucoup de malades gra­vement touchés, la seule chance de survie est la transplantation d'organes.

La médecine est prête mais, les donneurs manquent.

Des milliers de gens en parfaite santé meurent chaque jour à la suite d'accidents. Ce sont des donneurs en puissance. Oui, mais .. . dans certaines circons­tances, il est difficile, voire im­possible, d'aborder, avec la fa­mille en deuil, la possibilité de survie de quelqu'un d'autre par une greffe d'organe. Il suffit d'imaginer le profond abatte­ment d'une famille qui vient de perdre, dans des conditions dra-

matiques, l'un de ses proches. A peine le décès annoncé, voilà que le médecin arrive avec sa re­quête, car il faut agir très vite pour une transplantation. Pour éviter ces situation pénibles, des personnes ont imaginé de faire appel à la générosité des vivants, des biens portants, des jeunes en pleine espérance de vie, c'est-à-dire à la générosité de chacun d'entre nous. En ef­fet, un acte de générosité mani­festé aujourd'hui peut demain faciliter la démarche d'une trans­plantation d'organes car la déci­sion n'est plus à prendre. ·

C'est dans ce but que les gref­fés du cœur ont fondé, il y a une année exactement, une amicale appelée «Les As de Cœur». Ils poursuivent les objectifs sui­vants:

- rechercher des donneurs d'or­ganes;

- faire connaître les buts de la transplantation;

- rendre possible le prélève­ment d'organes chez un don­neur par simplification des for­malités.

Ils ont commencé leur activité en créant une carte de donneur (voir ci-dessous) illustrée par un artiste-peintre de chez nous, Monsieur Albert Chavaz, qui fête ces jours-ci ses 80 ans.

L'image représente deux cœurs, l'un net de couleur rouge vif se détachant sur un fond blanc; l'autre estompé et semblant sor­tir de l'ombre. Le dos de la carte porte l'autorisation de prélève­ment faite par le donneur de son plein gré et de son vivant pour sauver un être humain. En por­tant cette carte sur soi, le ca­deau est instantané en cas de décès, sans aucune autre forma­lité. L'acte de solidarité est d'au­tant plus méritoire qu'il est entiè­rement anonyme. En effet, le receveur n'a aucune possibilité de connaître le donneur.

J'autorise tout prélèvement d'organes sur mon corps, en cas de décès, si cette opération permet une transplaf1tation sur un être humain.

lm Falle meines Todes ermachtige ich hiermit die Entnahme samtlicher Organe, vorausgesetzt diese ermoglichen eine Transplantation an einem Menschen. .

Autorizzo il prelievo di qualsiasi organo dei mio corpo in caso di decesso, a condizione che l'organo venga usato per un trapianto su un essere umano.

Nom: _____________ 19 __

Adresse : ____________ __ _

Signature: _____ ___ Date : ____ _

Les As de Cœur, case postale, 3963 Venthône

Page 20: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

; ! .,.

i 1 f

Les raisons de cette action

Les «As de Cœur» vivent tous grâce au cœur d'un généreux donneur inconnu. Leur vœu le plus cher est que tous les ma­lades condamnés profitent de la chance extraordinaire qu 'ils ont eue. Ils sont tous, aujourd'hui, en bonne santé, actifs et pleins de projets. Il suffit de se souve­nir de leur parcours, l'été passé, sur la piste de la descente hom­mes des championnats du mon­de de Montana-Crans.

La campagne de recrutement

A ce jour, plus de 400 000 cartes de donneurs, 400000 dépliants d'information ainsi que 10000 affiches ont été déposés dans les pharmacies, les hôpitaux et chez des médecins.

Une campagne publicitaire a été lancée dans tout le pays avec l'aide des médias : presse, radio, télévision.

Les «As de Cœur» souhaitent poursuivre leur action en tou­chant, par leur carte, tous les collèges et les universités de Suisse, ainsi que les écoles de recrues et les grands centres de vente .

C'est la raison de cette publica­tion dans «L'Ecole valaisanne» : faire connaître la carte de don­neur et aider les «As de Cœur» à atteindre leur objectif. (Des cartes sont déposées à l'ORDP à Sion, au service de la docu­mentation) .

36

Est-ce bien moral que tout cela?

La question a été posée à Mon­seigneur Henri Schwery , évèque de Sion, qui a donné la réponse suivante:

((J 'ai pris connaissance des buts que vous vous assignez par sta­tuts ainsi que de la déclaration que vous envisagez de diffuser et de proposer à la signature d'éventuels donneurs d 'orga­nes:

«J'autorise tout prélève­ment d'organes sur mon corps, en cas de décès, si cette opération permet une transplantation sur un être humain .»

)) Une telle déclaration ne me pa­raÎt aucunement incompatible avec la morale chrétienne et avec la dignité de l'homme qui implique qu 'après sa mort son corps soit traité avec respect. Le Pape Pie XII l'affirmait déjà tout en invitant à une information éducative de ceux qui pourraient ainsi accomplir un geste de soli­darité, un don suprême au-delà de la mort à un malade incon­nu.

«II faut éduquer le public et lui expliquer que consentir expressément ou tacite­ment à des atteintes sérieu­ses à l'intégrité du cadavre dans l'intérêt de ceux qui souffrent n'offense pas la piété due au défunt.»

Pie XII, 14 mai 1956.

)) Le Pape Jean PaulI a encoura­gé les chercheurs à éclairer et approfondir les graves problè­mes humains et moraux en jeu ((Dans les transplantations d 'or-

ganes et il ajoutait: (( Tout le prà­blème est d 'agir dans le respect de la personne et de ses pro­ches, qu'il s'agisse des don­neurs d'organes ou des bénéfi­ciaires , et de ne jamais transformer l'homme en objet d 'expérience. ))

6 septembre 1978.

)) Sans considérer ici l'ensemble des problèmes complexes que posent encore les transplanta­tions d'organes aux spécialistes de diverses sciences médicales et humaines, et me limitant aux buts exprimés dans vos statuts du 12 décembre 1986 ainsi qu 'à votre projet de déclaration déjà citée, je ne puis que vous en­courager et bénir vos efforts qui visent le service de la vie humai­ne, dans le respect de la dignité, afin de la prolonger dans les meilleures conditions possibles.

)) Vous faites œuvre utile en pré­venant ainsi des atteintes à la li­berté des donneurs ou aux sen­timents des familles en deuil. Vous faites œuvre de charité en organisant l'entraide et la solida­rité. Vous contribuez concrète­ment au respect de la vie humai­ne. Que Dieu, l'auteur de la vie, vous bénisse.))

Conclusion

Faites connaître autour de vous l'existence de la possibilité, ima­ginée par les «As de Cœur», de faire cadeau de vos organes pour le prolongement d 'une au­tre vie .

Pour tous renseignements utiles s'adresser aux

«As de Coeur» Case postale 3963 Venthône.

:pt

13e CONCOURS LITTÉRAIRE À L' INTENTION

DES JEUNES VALAISANS

L'Association valaisanne des écrivains (AVE) invite les jeunes à participer au 13e concours lit­térai re organisé de la manière suivante:

1. Qui peut participer?

Tous les jeunes domiciliés en Va­lais. Sont exclus les élèves des classes primaires et les étu­diants universitaires. Les partici­pants seront partagés en deux catégories:

première catégorie: classe d'âge 1972 et plus jeu­nes ;

deuxième catégorie: classe d'âge 1971 et plus âgés.

2. Genres littéraires

Les œuvres devront appartenir à l'un des deux groupes suivants: - la nouvelle ou le conte ; - la poésie.

3. Modalités pratiques

a) Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (format A4) en trois exemplaires, sans nom d'auteur, signées d'un pseudonyme;

b) leur envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée avec le pseudonyme et contenant:

1. l'adresse complète du concur­rent ;

2. son année de naissance; 3. le nom et le lieu de son école

et l'indication de sa classe ;

4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement personnel», suivie de la signa­ture;

c) pour la poésie, il est conseillé de présenter une œu­vre ou un groupe d'œuvres re­présentant entre 100 et 200 vers ;

d) le même concurrent peut participer aux deux concours:

1 . nouvelle ou conte ; 2. poésie.

mais chaque envoi se fera sous enveloppe séparée;

e) récompenses: quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- récom­penseront les meilleures œu­vres . Ces prix sont répartis com­me suit:

1. nouvelle et conte , classe d'âge 1972 et plus jeunes, 3 prix de Fr. 200.-, Fr. 150.- , Fr. 100.- ;

2. poésie, Classe d'âge 1972 et plus jeunes, 3 prix de Fr. 200.-, Fr. 150.-, Fr. 100.- ;

3. et 4. idem pour les classes 1971 et plus âgés.

Les travaux présentés par des classes entières ou des groupes de classe, ce qui devient heu­reusement le cas, sont vivement recommandés . Ils seront dotés de prix spéciaux, selon l'appré­ciation du jury.

Les œuvres ayant obtenu un premier prix seront publiées dans des journaux ou des re­vues (délai de publication selon les possibilités).

Les manuscrits ne seront pas rendus.

f) Jury

Il est composé de trois mem­bres : Mme Catherine Zufferey, Georges Dorsaz et Danny Re­vaz . Ses décisions sont sans ap­pel. Il se réserve la possibilité de ne pas attribuer tous les prix en . cas d 'envois insuffisants par le nombre ou la qualité.

g) Délai

Les envois devront être expé­diés jusqu'au 31 mai 1988 au plus tard .

h) Adresse

M. Jean-Marc Malbois vice-président de l'AVE Chemin Lézard 11 1950 Sion.

Le comité de l'AVE prie instam­ment les professeurs de faire connaître les présentes disposi­tions à tous les jeunes Valaisans et de les afficher dans leur clas­se et dans l'école dès réception et jusqu'au 31 mai 1988.

Le comité de l'AVE

Page 21: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

ASSOCIATION VALAISANNE DES ÉCRIVAINS

CONCOURS LITTÉRAIRE

1. L'Association valaisanne des écrivains (AVE) organise son 13e concours littéraire 1988. Il est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury.

2. Ce concours est réservé à des œuvres inédites : roman, nouvelle, poésie, théâtre et jeu scénique.

3. Le prix est de Fr. 2000.-. Il est divisible et peut ne pas être attribué.

4. Les œuvres doivent être pré­sentées en trois exemplaires dactylographiées, signées d 'un pseudonyme et accom­pagnées d 'une enveloppe contenant l'adresse exacte de l'auteur.

5. Le jury est composé de Mme Gaby Zryd, écrivain et de M. Jacques Tornay, journalis­te. Il est présidé par M. Jean­Marc Malbois, vice-président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel.

6. Le même auteur peut envoyer des œuvres consacrées aux divers genres, mais sous plis séparés.

7. Les travaux doivent parvenir pour le 31 mai 1988 à M. Jean-Marc Malbois Vice-président de l'AVE Chemin Lézards 11 1950 Sion.

Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs.

8. Les résultats seront annon­cés dans la presse et les prix décernés en automne 1988.

9. Renseignements éventuels :

38

M. Jean-Marc Malbois Vice-président de l'AVE 1950 Sion.

Photo Jacques Oussex

un régent

Par une vU

AGNES EGGS-MOTTET

R était' une fois ... un régent

Romall

LA MATZE

Prénom chantant comme il se doit quand on a une maman dont c'est le métier de chanter. Melody dont les pépiements al­lègres soudain chantent en sour­dine, au bord du Requiem, parce que des méchants se sont em­parés d 'une enfance de six ans, innocente bien sûr, comme le sont les enfances de six ans.

Et c 'est, pendant quelques jours, à la une des lèvres et des journaux, la noire mélopée d'une populace terriblement sollicitée du cœur. Et c'est, dans les foyers et les colonnes de pre­mières pages, la complainte in­dignée de ceux qui vivent sur photos-textes jamais suffisam­ment détaillés un suspens épa-

· ante ensetgn

Florian Favre est, au siècle pas­sé , le premier régent breveté de son village. Plein de fougue et d'ardeur, il se voue à l'enseigne­ment et rencontre bien des diffi­cultés auprès des paysans pour la plupart analphabètes, mé­fiants et supersticieux face à l'instruction scolaire obligatoire.

Il va épouser Rosalie Morand, femme aguichante mais perfide, qui fera son malheur.

L'introduction du télégraphe, l'arrivée du premier train en Va­lais, les intrigues qui se tissent dans un village, la vie au temps jadis, font de ce livre un vérita­ble document qui se lit d'une seule traite .

(Editions de la Matze).

Melody tant. Et c 'est crime et châtiment version opéra : «Aux ravisseurs, la torture, la prison à vie, la mort - mais lente -!». Les arias sur fond de diamant, rien de tel pour développer le sens de la justice.

Surtout si le papa est sans nulle autre fausse note que celle d 'of­frir à sa bambine de six ans, une dérisoire Mercédes, réplique exacte d 'une grande, histoire de prévenir les éventuelles fantai­sies d'une jouvencelle qui pour­rait, plus tard, prétendre au dé­tachement des biens de ce monde. Cela s'est vu et le naïf d 'Assise traÎne ses va-nu-pieds de disciples jusque dans ce siè­cle où jamais, pourtant, chaus­sures ne furent plus jolies.

Mais ça c 'est une autre chanson et, fausse note ou pas, la sym­phonie déconcertante s'est bien achevée: Melody, gavée de ter­reurs et de pâtisseries a retrou­vé le diapason familial. Alleluia!

Jocelyne Gagliardi

p. S.: en ces mêmes jours, en Iran, des centaines d 'enfants avançaient en rangs serrés sur un terrain miné et sautaient, un peu plus lentement que des bal­lons de baudruche, assurant ain­si aux soldats de leur pays un passage sans danger. L 'informa­tion, dans l'ensemble de la pres­se a bien dû occuper deux li­gnes et demi . Sonate en mineur.

Page 22: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

, 1

!

AUX ÉDITIONS DES SENTIERS

L'ÉCOLE RÉPARATRICE ESQUISSE D'UNE PÉDAGOGIE SPÉCIFIQUE

POUR LES ENFANTS HANDICAPÉS MENTAUX

ANNE-MARIE MATTER

Malgré les particularités de la population d 'élèves dont il est ques­tion, L'OUVRAGE s'adresse à un large public: enseignants d'abord, mais aussi parents, éducateurs, spécialistes, appelés à collaborer au projet qu'il préconise. Rigoureux dans sa pensée et simple dans sa forme, il présente une conception originale de la scolarité spécia­le, redéfinit les objectifs, élabore un programme sur des bases nou­velles . Il témoigne d 'une foi solide en la vertu intrinsèque de l'école et des solutions pédagogiques qu 'elle offre aux difficultés des en­fants handicapés mentaux.

L'ouvrage est à commander à la SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE DES ÉDITIONS DES SENTIERS Avenue de Provence 22, CH - 1007 LAUSANNE.

ANNE-MARIE MATTER, docteur ès sciences pédagogiques, s 'inté­resse aux enfants handicapés mentaux depuis plus de 35 ans. En 1952, son maÎtre Louis Meylan, professeur de pédagogie à l'Univer­sité de Lausanne, lui fait rencontrer Alice Curchod, fondatrice de l'Ecole d'assistantes sociales et d'éducatrices. Après en avoir pris la direction, elle crée un cours pour ((éducateurs d 'arriérés».

En 1969, l'Association vaudoise de parents de handicapés mentaux lui confie la direction de ses écoles (externats).

Dès 1972, elle occupe l'un des postes d 'inspecteur au Service de l 'enseignement spécialisé qui vient d 'être créé dans le canton de Vaud. Alors qu 'elle jouit d 'une retraite active, elle lutte toujours pour la reconnaissance des besoins particuliers d'une minorité parmi les minorités que sont les élèves gravement handicapés mentaux.

L 'ÉCOLE RÉPARATRICE est un appel à une réorganisation de la vie sco/~ire qui pourrait bousculer quelques habitudes, mais aussi ré­veiller l 'imagination et renouveler la réflexion des enseignants (spé­cialisés ou non).

L'ÉCOLE DANS LE TI ERS MONDE Une école gour les enfants de la rue:

le «Village Don Bosco» à Medellin (Colombie)

Après avoir présenté l'école au Tchad (Ecole valaisanne, juin 1987), nous nous intéressons aujourd'hui à la situation des gaminès de Colombie. Parmi les efforts entrepris pour sortir les gaminès du cycle infernal de leur marginalité, le «Village Don Boséo» a retenu notre attention. Cette initiative d'accueil et de formation est soutenue par l'Action de Carême. Le marginal, selon les sociolo­gues, est celui qui est exclu de la participation à des secteurs importants de la vie sociale. Cet­te définition s'applique bien aux «gaminès», ces enfants de la rue que l'on rencontre dans toutes les villes d 'Amérique latine. Ils vi­vent en marge de la société, de la famille, de l'école. Ils partici­pent à ce qu'on appelle «l'éco­nomie des pauvres», c'est-à­di re, que, pour survivre, ils pratiquent douze métiers, treize misères. Nous les avons rencon­trés à Medellin, en Colombie. Medellin, 2 millions d'habitants, laisse au chômage 20 % de sa population active. Parmi ces chômeurs, une majorité d 'ex­paysans, victimes de l'exode ru­ral, chassés de la campagne sous l'action de différents méca­nismes socio-économiques et politiques : concentration fonciè­re, baisse des revenus, pres­sions de la guerilla, de la mafia de la cocaïne, etc .. .

Les enfants sont les victimes les plus vulnérables de ces méca­nismes. Ecoutons ce que nous dit Jaime, 16 ans, ex-gamin : «En arrivant ici, mon père n'a pas trouvé de travail. Il buvait et nous battait. Alors je suis parti dans la rue retrouver les copains. Et puis mon père a quitté la maison, et j'ai dû me débrouiller pour aider maman avec mes trois petits frè­res» .

Page 23: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Se débrouiller, c 'est la préoccu­pation majeure de tous les gami­nès, environ 10000 à Medellin . Certains se retrouvent dans la rue dès 4 ou 5 ans. Pour survi­vre, ils exercent de petits mé­tiers, mendient, volent, consom­ment de la drogue. La police les traque : «J'ai été plusieurs fois en prison» nous dit Jaime. Pour les marquer, les signaler, la poli­ce leur tond les cheveux avant de les rejeter .. . dans la rue où ils font progressivement l'appren­tissage de la délinquance. «A 15 ou 16 ans, la majorité des gami­nès restés dans la rue sont des délinquants», nous dit Manuel , un sociologue colombien.

Parmi les efforts entrepris pour sortir les gaminès de ce cycle in­fernal , celui des Pères salésiens du «Village de Don Bosco», un village construit tout exprès pour accueillir les enfants de la rue et leur offrir ce qui est pri­mordial à leur âge: une ambian-

Le village Don Bosco sur les hauteurs de Medellin.

ce affectueuse, l'apprentissage de règles sociales non dévian­tes, une formation débouchant sur des possibilités d'insertion socio-professionnelles . L'un des animateurs du Village , le Père Ri­cardo, nous dit: «Deux fois par semaine, à la tombée de la nuit, nous allons visiter les gaminès dans la rue où ils dorment à la belle étoile. Il s'agit de nouer le contact avec eux, de leur témoi­gner une amitié et un intérêt auxquels ils sont très sensi­bles».

Les gaminès sont invités à visi­ter les Pères pendant la journée au patio, une cour intérieure qu 'ils possèdent en ville de Me­dellin . Là, le contact s'approfon­dit et les gaminès sont progres-' sivement informés de la possibilité qu 'ils ont d'accéder au «Village Don Bosco». Sché­matiquement, les étapes de la prise en charge sont les sui­vants:

- prise de contact dans la rue; - approfondissement du

contact au patio. «Apprivoise­ment», motivation, sélection;

- pour ceux qui le veulent vrai­ment , accès à un foyer de transition où le gamin reste 4 mois. Il y fait un premier ap­prentissage d'une vie sociale différente de celle de la rue ;

- le gamin motivé à fournir un effort accède au Village Don Bosco. Il y reçoit de manière accélérée une éducation de base pouvant aller jusqu 'au niveau de la 2e année secon­daire;

- devenu adolescent, il peut, selon ses possibilités et sou­haits, être intégré au système scolaire public ou recevoir au Village une formation profes­sionnelle dans différents do­maines : agriculture, élevage, mécanique, menuiserie, cou­ture, électricité, arts graphi­ques.

'P

Une classe au village Don Bosco.

Chacun participe à la vie du village.

Actuellement , le «Village» abrite environ 300 enfants tandis que 30 candidats se trouvent au foyer de transition. Depuis 1978, l'Action de Carême assure le fi­nancement de la formation pro­fessionnelle des jeunes. Actuel­lement, 60 jeunes sont pris en charge par l'Action de Carême.

A noter que seulement le 25 % du budget global du «Village Don Bosco» provient de l'aide étrangère.

La Colombie

Superficie: 1 138914 km2.

Population: '28 millions d'habitants Taux d'analphabétisme : 14,8% Villes principales: Bogota: 6 millions d 'habitants ; Medellin : 2 millions d'habitants.

L'ACTION DE CARÊME ET LA FORMATION

L'Action de Carême ne finance pas les écoles traditionnelles. Par contre, elle intervient dans les cas suivants:

- la conscientisation des mem­bres d'une communauté;

- la formation professionnelle et technique à l'appui du déve­loppement communautaire ;

- la formation d 'animateur et de leaders du travail communau­taire , de promoteurs de san­té, de coopérateurs, etc. toutes les fois que la forma­tion proposée recèle un ca­ractère alternatif , novateur ou multiplicateur. Par exemple, en Haïti, l'Action de Carême a financé une école normale ru­rale préparant des maîtres spécialement adaptés à l'en­seignement en milieu rural;

- la formation pastorale et caté­chétique.

Un montage audiovisuel: Les enfants de la nuit dès 12 ans, 80 dias + cassette, 25 min . présente les gaminès et le tra­vail des Pères du Village Don Bosco.

Ce montage est en location à: Action de Carême Secrétariat romand Case 103 1000 Lausanne 13 Téléphone (021) 278881 CCP 10 - 15955 - 7

Service Ecole-Tiers Monde

Page 24: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

, de c\asse ... pour la bib\iotheque

... des contes

Superbes, les illustrations de Ke­lek qui animent une nouvelle édi­tion des CONTES DE PER­RAULT (Editions Hatier), version intégrale où le Petit Chaperon rouge ne ressuscite pas, où la morsure des moralités renvoie les fées aux étoiles. Quant aux images, elles sont une nouvelle révélation de Kelek. Elle saute sans vergogne d'un siècle à l'au­tre pour illustrer les contes, em­prunte à le Titien ses poses de Vénus, coiffe de Moyen-Age la femme de l'ogre, promène Cen­drillon dans un décor surréaliste et habille Peau d' Ane en infan­te.

Chaleur des tons , détails soi­gnés, un vrai plaisir de l'œil.

Traversons les océans en lisant aux Editions Ipomée trois contes africains NTOTOATSANA. Le berceau de l'humanité serait-il aussi celui des contes? Car point de dépaysement si ce n'est celui des noms et des lieux dans ces légendes qui ont voya­gé à travers les siècles.

Dessin Etienne Delessert Les belles illustrations de Laura Rosano plantent les personna­ges sur le fond chatoyant des ta­pis africains racontant dans leurs motifs la suite de l'histoire. Puisque la dimension des contes est universelle, envolons­nous avec CHIPIYAK, LE DIEU BÉCASSINNE, aux Editions L'Ecole des loisirs. Les Japonais attribuaient de grands pouvoirs à la bécassine. Elle raconte au­jourd 'hui son arrivée au pays des hommes où elle connaît souffrance et beauté. Les Japo­nais ont longtemps déifié les ani­maux. Maintenant encore, ils 44

gardent vis-à-vis de la nature un profond sentiment religieux . Bouclons la ronde autour de la terre en revenant aux petits eu­ropéens qui construiront leur propre conte en suivant HISTOI­RES COMME TU VOUDRAS chez Flammarion. Un conte dont l'enfant sera le magicien en choi­sissant le parcours de la prin­cesse aux yeux d'or ou de la mé­chante sorcière. A lire avec lui pour le plaisir de la découverte.

Toujours chez Flammarion, un dernier conte, moderne celui-là avec un loup vieux comme le monde qui , cette fois , nourrit sa victime aux maigres cuisses. Mais aujourd 'hui, les loups dégé­nèrent! Ce gros bêta se laisse attendrir .. . Charmant et sans ris­que de perturbations nocturnes! (UN LOUP TROP GOURMAND 5-7 ans).

E. Sola

Une act.ivité cadre en 6e primaire:

le journal scolaire

Le journal scolaire n'est pas une activité inventée tout récemment par des pédagogu~s soucie.ux de promouvoir une ecol~ ~~tIV~ et utile . Son origine est difficile a déterminer, mais on en trouve des traces à la fin du Xlxe siècle aux Etats-Unis, en Allemagne et même en Russie.

John DEWEY, ce grand pédago­gue américain, dans un ouvrage publié en 1919, affirme avec conviction : «Composer un texte en vue de l' impression et corri­ger les épreuves sont d ' excel­lents exercices d'orthographe, de ponctuation et de rédaction; travailler pour l'impression incite les élèves à éviter les fautes bien plus que la remise des de­voirs au professeur ... ».

Célestin FREINET, un autre pé­dagogue français , tout en repre­nant les idées de DEWEY les prolongera et proposera que la classe soit organisée autour de l'imprimerie, du journal scolaire.

Et l'on verra éclore en France, aux environs de 1930, toute une génération d 'enseignants «F.REI­NET» qui publieront des )OU;­naux scolaires, journaux qUI de­montreront que les jeunes ont leur propre information à f~ire circuler, leur propre expression poétique et un sens ,~rt i s~i,que qui ne demande qu a s epa­nouir.

Je me suis mis résolument au journal scolaire et, u~e fois par mois, paraît «Le Petit J.ourn,~I» . Le supplément de travail qu Im­pose pareil exercice est large­ment récompensé par l'enthou­siasme de mes 23 petits journalistes et par les avantage,s considérables qu 'offre cette de­marche. Elle permet en effet d 'accomplir conscien?ieus~­ment un devoir non Impose, mais librement choisi , de plani­fier un travail appelé à s'appuyer sur un effort constant, de travail­ler en commun, de défendre avec conviction ses opinions en public, d'étayer solidement ses

arguments, de formuler des criti­ques sensées, d'accepter l'avis des camarades et les recom­mandations du maître.

Et comme le dit si bien R. BOR­GlK. «Tous les jours, au début de chaque heure, même si le plan­ning prévoit quelque chose de précis, chacun peut présenter à la classe ce qu'il veut insérer dans le journal. La classe se transforme en comité de lectu­re» .

Bernard Jacquod

Page 25: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Éditer un journal (format A3) composé d'articles rédigés par les élèves. Destinataires:

- la classe elle-même; - les autres classes du centre

scolaire ; - les parents .

Parution du journal : à la fin de chaque mois.

Les étapes de l'activité

1. Observations en classe de différents journaux (Tribune, La Suisse, .. ) selon les critères suivants :

a) Présentation générale : - la première page; - le titre; - disposition des articles;

utilisation de la couleur ... - importance des photos, des­

sins, caricatures .. .

b) Le contenu: - inventaire et classement des

diverses rubriques; - étude de la mise en valeur

des articles (titres, couleurs, encadrés ... );

- répartition des rubriques le long du journal.

c) Comparaison de plusieurs journaux :

- présentation générale; - équilibre entre les rubriques; - avantages et inconvénients.

2. Choix d'un type de journal pour la classe et recherche d'un titre. (Etablir la list"e de titres connus et en créer un nouveau).

3. Par rapport aux destinataires, choix des articles figurant dans le journal. (Reportage, interview, enquê­te, faits divers, annonces, mots cachés, mots croisés,

jeux, concours, météo , sports , sciences , critiques, feuilleton, horoscope, présen­tation d'un livre ... )

4. Répartition du travail (indivi­duellement ou par équipe). Dès que les articles sont prêts, le maître les affiche dans un coin de la salle de classe réservé à la rédaction du journal.

5. Rédaction en commun de l'Editorial qui présente le jour­nal aux lecteurs.

6. Assemblage et édition du premier numéro.

7. Création d'une manchette an­nonçant la sortie de chaque numéro. A ce niveau, une étu­de très intéressante de la pu­blicité et des slogans publici­taires peut se faire .

Remarques

- L'édition d'un journal stimule la classe au niveau de la com­position de textes et du voca­bulaire.

- Chaque élève peut écrire un ou plusieurs articles selon ses capacités. (Articles de lon­gueur variable) .

- Cette activité permet un éven­tuel échange entre classes .

- Un tableau de contrôle tenu par le maître aide l'organisa­tion : planification des numéros; choix et répartitions des rubri­ques; contrôle de l'activité.

n-1 n-2 n-3 n-4

Editorial

S_l2orts

Interview

Faits divers

R~ortage

Dominique Pannatier

d' mentie\s» programmes « e

Le 30 octobre dernier, à Neuchâ­tel , dans le cadre d 'un séminaire sur la formation des enseignants organisé par la Faculté des Let­tres , Samuel Roller proclamait, une fois de plus haut et fort , le constat: «Les programmes sco­laires sont démentiels».

Curieusement, la plupart des en­seignants, lorsqu'ils abordent le «Plan d'Etudes», s'exclament: «Mais, il n'y a rien là-dedans!» «Si l'on s'en tenait à son conte­nu, l'on n'aurait plus rien à faire!» (dl faut préciser (sous-entendu étoffer ou alléger selon les points de vue) les program­mes!».

Et pourtant, la chose est simple: enseigner la langue maternelle n'est rien d'autre que d'appren-

LES DEUX DUFOND

~oJf2 Qùi CE1lt: Hissjv~ ?

uN ADttif<AlaJi(?

dre aux élèves à maîtriser ce moyen de communication privilé­gié, autrement dit, lui permettre d'apprendre à savoir parler, écouter (comprendre), écrire et lire. Eh oui! Si l'on commençait par là! ..

Permettez-moi de rester son­geur, lorsque je vois des élèves de 5P ânonner la conjugaison des verbes «égayer» ou «hale­ter» au subjonctif présent avant d'avoir acquis le réflexe de met­tre instinctivement un «s» à la fin de «tu chantes» ou «-nt» à «ils appellent» ...

Jean Guion n'a-t-il pas cent fois raison d'affirmer que << ... l'école est fort capable de ne rien chan­ger de ses habitudes, même avec une orthographe simplifiée:

rien n'interdit d'imaginer des examens où les dictées en or­thographe simplifiée seront tou­jours l'occasion de sélectionner un mince pourcentage de candi­dats, ni d'imaginer des règles d'orthographe simplifiée que des enfants malchanceux auront à copier dix ou vingt fois!». 1

Programmes «démentiels»: pour qui? Pour les élèves? Pour les maî­tres? Pour les parents? Pour les professeurs du secondaire?

A-t-on cherché à savoir où était l'essentiel?

F. Mathis

1 J. GUION «L'Institution orthographe», Ed . Le Centurion , 1973.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

LES PLUS BEAUX CONTES DE

Un livre d'une beauté stupéfiante

«Ecoutez tous, petits et grands, si vous voulez l'entendre? Quand la nuit sera venue, je vous dirai des contes: contes à rire et à pleurer, contes à rêver et à trembler, contes à dormir debout, contes à apprendre à vi­vre, contes de «toutes les cou­leurs!»

Ainsi commence ce livre qui re­groupe 27 contes parmi les plus extraordinaires et auxquels leurs auteurs - la célèbre conteuse Edith Montelle et le grand spé­cialiste de la culture populaire suisse, Richard Waldmann - ont redonné vie. Ces histoires, qui remontent à la nuit des temps et qui tenaient en haleine le berger des hauts pâturages, passion­nent aujourd'hui adultes et en­fants citadins de l'ère informati­que.

Au fil du livre, on passe graduel­lement des randonnées et contes d'animaux pour les tout petits aux contes à rire, contes philosophiques et fantastiques qui s'adressent aux adultes.

Pour bien illustrer cette évasion dans un monde où tout est pos­sible, il a fallu l'extraordinaire ta­lent d'un jeune illustrateur suis­se, Beat Brusch, qui a consacré trois ans à ce qui est véritable­ment devenu UN CHEF-D 'ŒU­VRE. Ce ne sont pas moins de 70 dessins pleine page et plus de 100 petits dessins dans les textes. Dessins fascinants de fantaisie et de précision qui agrémentent et enrichissent cet ouvrage, mettant en évidence autant les éléments drôles qu'étranges . En bordure du

48

SUISSE

texte il illustre aussi par le des­sin les objets de la vie paysan­ne, qui sont aujourd'hui tombés dans l'oubli.

Afin de renouer avec la tradition orale, ce livre est complété par:

Un coffret de quatre cassettes

Signe des temps, l'armailli a ac­croché un «walkman» à ses bre­telles et le gnome écoute les contes à travers un casque qui coiffe ses oreilles!

Cette couverture humoristique annonce une offre exceptionnel­le: dans un coffret élégant (de format d'un livre Mondo) vous découvrirez quatre cassettes sur lesquelles tout le livre est conté par son auteur, Edith Mon­telle. Elle est accompagnée par Bernard Chèze, compositeur, qui a su créer, pour chacun des contes une atmosphère spécifi­que inspirée de musiques popu­laires suisses. Le résultat est spectaculaire et tient l'auditeur en haleine, comme à la veillée.

Redonner vie par la parole à ces mots endormis, c'est aussi re­créer la chaîne de conteurs, jeu­nes ou vieux, qui pourront les ra­conter à leur tour!

Ce ne sont pas moins de quatre heures quinze d'écoute, répar­ties sur huit faces de cassettes, avec un index qui vous permet de vous référer clairement au conte illustré dans le livre. Une expérience unique, une source de joie qui puise aux racines de notre culture populaire.

Un petit conseil, en passant. Si vous êtes tentés par ce coffret, pensez aussi à acquérir le livre. Il n'est pas indispensable, mais voir les illustrations et suivre le texte, pendant que vous l'écou­tez vous procurera un plaisir complet.

«Cher lecteur, cher auditeur, laissez-vous conter les histoires d'il y a longtemps, d'il y a long­temps quand .. . »

A. Alamir

«Les plus beaux contes de Suisse»

1. Un livre de 152 pages, 70 dessins pleine page et plus de 100 petits dessins dans les textes au prix de 19.50 francs plus 500 points MONDO directe­ment auprès des Editions Mon­do SA à Vevey ou 46 francs sans les points MONDO en librairie.

2. Un coffret-cassettes conte­nant 4 cassettes, 27 contes, quatre heures quinze d'écoute au prix de 24 francs plus 400 points MONDO directement au­près des Editions Mondo SA à Vevey ou 48 francs sans les points MONDO en librairie.

ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES, Se et 6e PRIMAIRES

SCULPTURE EN PLÂTRE AVEC

ARMATURE MÉTALLIQUE (Activité réalisée à la suite de la visite de l'exposition consacrée au sculpteur suisse

ALBERTO GIACOMETTI (1901-1966)1 à la Fondation Gianadda à Martigny).

Matériel (à prévoir avant la visi­te de l'exposition)

- Questionnaire; - feuilles de dessin; - crayons ; - support pour dessiner; - cassette vidéo (en prêt à

l'ODISjORDP) ; - vidéo.

Matériel (concernant la réalisa­tion en classe)

- Bois pour le socle (diff. épais­seurs) ;

- scies, lames, papier de verre (diff. gr.) ;

- fils de fer (diff. épaisseurs); - pinces coupantes; - poinçons, chignoles; - voile de rideaux fins; - ciseaux; - plâtre de sculpteur; - colle blanche; - bols.

1. VISITE DE L'EXPOSITION (environ 1 heure)

Après avoir reçu des consignes précises pour visiter l'exposition 1

chaque élève reçoit un question­naire qui' l'invite à:

- observer · les croquis; · les tableaux; · les sculptures;

- esquisser · des visages; · des sculptures ;

- répondre au questionnaire préparé par la maîtresse lors d'une visite précédente.

Giacometti. LE CHIEN (1951), bronze, 45x 98x 15 cm. Photo tirée du catalogue réalisé par André Kuenzi.

Giacometti. LE CHAT (1951), bronze, 29x80,5x 13,5 cm. Photo tirée du catalogue réalisé paf André Kuenzi.

Il. PROJECTION DE LA CASSETTE VIDÉO

(environ 30 minutes)

L'élève reçoit un' aperçu de:

- la vie de l'artiste; - sa façon de travailler; - l'évolution de son œuvre.

III. ESQUISSES Thème: interpréter un animal imaginaire, «à-Ia-manière-de» Giacometti. Tracer rapidement plusieurs esquisses (sans gom­me, bien entendu!).

IV. PROJET

- Choisir l'esquisse préférée et dessiner l'ossature, le squelet­te de l'animal (de profil, de face, de dos);

- esquisser également le socle.

V. SOCLE

- Scier; - poncer, éventuellement vernir; - préparer les points de fixation

de l'ossature (faire des trous au gros poinçon ou à la chi­gnole).

Page 27: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

VI. PRÉPARATION DES BANDELETTES

Dans du tissu fin (voile de ri­deau), déchirer des bandelettes de 1 à 3 cm de large.

VII. MONTAGE

- Au moyen de fil de fer assez rigide, préparer la colonne ver­tébrale de l'animal;

- fixer en tordant le départ et l'arrivée des parties principa­les: pattes, ailes, tête;

- avec du fil de fer plus fin, rem­plir les grands vides.

CF.:

- «MAINS D'ENFANTS, MAINS CRÉATRICES}) de Gottfried Tritten, pages 148-149, 152-153;

- «SAVOIR-FAIRE POUR JEU­NES MAINS}) pages 33 et 39, édité par la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, Erzenbergstrasse 54, 4410 Liestal .

Les travaux présentés ont été réalisés par les élèves des CLAp, à Sion, 5P et 6P Pierrette Bérard (tél. (027) 863247) et Elisabeth Schmidt.

VIII. APPLICATION DES BANDELETTES D'ÉTOFFE TREMPÉES DANS LE PLÂTRE

- Protéger les tables de travail; - préparer le plâtre, dans un bol,

en petite quantité. Ajouter un peu de colle blanche au plâtre gâché pour éviter son effrite­ment;

- tremper les bandes d'étoffe dans le plâtre; ôter le surplus entre deux doigts;

- appliquer sans trop chiffon­ner;

- superposer les couches; - laisser quelques zones vides'

le fil de fer peut apparaître; , - ne pas trop lisser pour garder

un aspect rugueux.

N.B. Lors de la réalisation les deux dernières consignes' ont passé difficilement. En effet quelques élèves ont préféré re~ couvrir complètement et lisser le mieux possible.

Par ailleurs, un ou deux élèves ont voulu peindre et vernir leur œuvre.

Page 28: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

Art

Français Littérature Théâtre

Contes Littérature jeunesse

Lecture suivie LS 12-16 ans

LS 6-8 ans

Histoire

Informatique

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Nouvelles acquisitions

- BERNARDEAU, T. ; PINEAU, M. - Histoire de la musique, la musi­que dans l 'histoire. Renens/Paris, FOMA/Hatier, 1987. 127 p. illus­trées . Collection «Le Grenier des merveilles».

- CUMMING, R. - Regards sur la peinture : comprendre l 'art et la technique des grands peintres. Paris, Sorbier, 1986, 61 p. illus­trées.

LOVAY, Jean-Marc. - Conférences aux antipodes. Genève, Zoé, 1987, 74 p.

- DUBOIS, Jacques. - L 'institution de la littérature. Bruxelles/Paris, Labor/Nathan, 1983, 189 p. Collection «Dossiers Média».

- GALLY, M., MARCHELLO-NIZIA, CH. - Littérature de l 'Europe mé­diévale. Paris, Magnard, 1985, 598 p. illustrées. Collection «Textes et contextes». NIQUET, Gilberte. - Structurer sa pensée, structurer sa phrase. Paris , Hachette, 1987,254 p .

- MONCHAUX, M . ~C. - Alexis, le petit garçon qui n 'a jamais mar­ché. Paris, Magnard, 1979, 44 p. illustrées . MONTELLE, E., BRUESCH, B. - Les plus beaux contes de Suis­se. Lausanne, Mondo, 1987, 151 p. illustrées + 4 cassettes son.

- Une œuvre , Croc-Blanc, un thème, L 'apprentissage de la vie en société, Paris , Hatier, 1984, 127 p. illustrées. Collection «Oeuvres et thèmes».

- Une œuvre, Gavroche, un thème, Les enfants dans la ville. Paris, Hatier, 1978, 127 p. illustrées . Collection «Oeuvres et thèmes».

- CAMUS, William. - Le Faiseur-de-pluie. Paris , Le Livre de poche, 1982,279 p.

- DEVOS, Lydia, CORNUEL, Pierre . - Les deux maisons de Désiré Raton. Paris, Le Livre de poche, 1987, 46 p. illustrées. Collection «Copain».

- Documentation complémentaire pour le maÎtre: T.1 De la préhistoire à la Renaissance ; T.2 De la Réforme à nos jours, Fribourg , SAVED/Bordas, 1987.

- PRIGENT, D., TICHEY, F. - Le Moyen Age féodal. Paris, Epigones, 1987,31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur l'histoire».

- PRIGENT, D., TICHEY, F. - Les temps lointains: de la préhistoire jusqu'en 750. Paris , Epigones, 1987, 31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur l'histoire».

- L 'intelligence de l'informatique. Paris, Belin, 1984, 159 p. illus-trées . Bibliothèque pour la .science. .

- Récréations informatiques. Paris , Belin , 1984, 143 p. illustrées. Bi­bliothèque pour la science.

Environnement

Sciences

- THIBAULT, Joël. - Les hommes et leurs paysages: les vil/es. Pa­ris , Epigones, 1987, 31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur le monde».

- THIBAULT, Joël. - Les hommes et leurs paysages : les campa­gnes. Paris, Epigones, 1987, 31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur le monde ».

BONNET, Claude. - La perception visuel/e. Paris, Belin , 1984, 160 p. illustrées. Bibliothèque pour la science. DUMAITRE, Paule . - Médecine et médecins : la longue marche de la médecine. Paris , Magnard, 1977, 174 p. illustrées. COPPENS, Yves . - Le singe, l'Afrique et l'homme. Paris , Fayard, 1983, 246 p. illustrées. Collection «Pluriel».

Sciences techniques - Energie - Matières premières - Industrie - Métiers

- Histoire de machines. Paris, Belin, 1978, 184 p. illustrées. Biblio­thèque pour la science.

Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie - Ethnologie

Mass-médias

LEMPEN-RICCI, Silvia, MOREAU, Thérèse. - Vers une éducation non sexiste. Lausanne, Réalités sociales, 1987, 227 p.

- BURKI, Jean-Charles. - La mort dans la dignité. Lausanne, Réali­tés sociales, 1986, 125 p. CHANCEREL, J.-L. - L'enseignement des mathématiques aux handicapés en fin de scolarité. Lucerne, Editions du secrétariat suisse de pédagogie curative , 1986, 159 p. HAMELlNE, Daniel. - L 'éducation, ses images et son propos. Pa­ris , ESF, 1986, 240 p. LANDSHEERE, G. de. - La recherche en éducation dans le mon- · de. Paris, PUF, 1986, 400 p. MEIRIEU, Ph ., ROUCHE, N. - Réussir à l'école. Lyon/Bruxelles , Chronique sociale/Vie ouvrière, 1987, 159 p. . MONTANDON, C., PERRENOUD, Ph . - Entre parents et enseI­gnants : un dialogue impossible? Berne, Peter Lang , 1987,229 p. PLAISANCE, Eric. - L 'échec scolaire, nouveaux débats, nouvel/es approches sociologiques? Paris , CNRS, 1985, 213 p. Actes du colloque franco-suisse , 9-12 janvier 1984. VAN ECHT, Anne . - L 'enseignement rénové. Bruxelles, Université de Bruxelles, 1985, 336 p.

LINARD, M., PRAX,I. - Images vidéo, images de soi ou Narcisse au travail. Paris, Dunod/Bordas, 1984, 243 p. Collection «Organi­sation et sciences humaines».

Page 29: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

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Page 30: L'Ecole valaisanne, décembre 1987

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