L'Ecole valaisanne, janvier 1981
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IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
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DONNÉES TECHNIQUES
RÉGIE DES ANNONCES:
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Janvier 1981 XXVe année
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blalic).
ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
Fr. 20.~, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture: 4 e page avec l couleur (minimum JOfois) mais avec changement de texte possible
I I I page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-
Pages intérieures:
III page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-
2e et3 e pages avec l couleur (mininnll11 lOfais) mais avec changement de texte possible
1 I I page Fr. 3200.-112 page Fr. 1650.-114 page Fr. 900.-118 page Fr. 500.-
Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.
Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.
Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, -Martigny, Monthey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès-de Publicitas S.A.
Sommaire
ÉDITORIAL
Jean-François Lovey
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ
Chanoine Henri Bérard Marguerite Stoeckli Michel Eggs Anna T. Veuthey
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE
Luc-Olivier Pochon SPVal
VIE CORPORATIVE
Véronique M ermoud-B ertholet Marie-Hélène Tissières-B a illifa rd Christophe Carron Georges Moret
NOUVELLES ACQUISITIONS
ODIS
INFORMATIONS OFFICIELLES
DIP Vital Darbellay
INFORMATIONS GÉNÉRALES
ASEP . AEPSVR Pro Juventute Pro J uventute
Changer le cœur d'épaule .
Vous êtes le sel de la terre ... Formation du personnel infirmier en Valais ........ ................ .. . Rencontre avec un chanoine de St-Maurice au Pérou L'hom me quotidien ............ .... ......... ... .................. ...... ...... ......... .. .
Test comparatif en mathématique après 4 ans de scolarité Rapport au CC SPVal concernant la création d'une 7 e primaire
Rapport AECOB
Environnement: point de vue d'une enseignante
A la merci du parti au pouvoir ... ...... . Attention à la spécialisation ........ .......... .. ..... ..... .... .......... ......... . Enrichissez votre vocabulaire! Rions un peu!
Les acquisitions du mois .... ..
90 e cours normal suisse .............. ... .. ... ..... .... ... ....... ... ..... ... .. Caisse de retraite: informons
Publication des cours: printemps 1981 .............. ..... .. Concours de ski ............................. .. ......... ........... .............. ...... .... . En Suisse également il existe des enfants maltraités L'enfant et la circulation
Photos: Oswald Ruppen, Robert Hofer, Serge Rappaz, Claude Vouilloz
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CHANGER LE CŒUR D'É PAULE
L'année 1981 a été proclamée ((Année internationale de la personne handicapée ».
Oh OUi: je sais. A l'énoncé solennel de ce genre de thème, louable en soi, on s'abandonne parfois à une douce méfiance; on esquisse un sourire distant, on hausse les épaules, puis on passe, laissant le fleuve de ses préoccupations quotidiennes emporter au loin son petit désir de solidarité.
Malgré notre meilleure volonté, elles nous semblent bien suspectes ces années qui se suivent et ne se ressemblent guère, tantôt consacrées à ceci, tantôt à cela, par des gens dont on se demande quelquefois comment ils agendent les malheurs du monde et les moyens d'y remédier, en leurs soyeux bureaux dorés . /! y aurait donc des personnes suffisamment diligentes et affables pour tenir le calendrier de notre sensibilité?
Souvenez-vous! /! y eut, par exemple, l'année de la femme. Douze mois durant lesquels nous pouvions oublier nos égoïsmes et ne vP brer que pour elle. Douze mois qui apportèrent force commentaires au moulin des grivoiseries traditionnelles, douze mois de tendres échauffourées, d'invectives et de caresses. Que ce fut court! A peine commencions-nous à nous départir de notre incompréhension, que l'année s'acheva et qu'il fallut, pour ainsi dire, changer le cœur d'épaule.
/! y eut l'année de l'enfant et l'on ne meurt pas moins pour autant aujourd'hui en certains endroits affamés du globe.
/! y aura peut-être l'année de la paix, deux courts semestres où l'on ne désarmera guère, sinon pour reprendre le souffle.
Et pourtant... Pourtant.
Nous ne pouvons que soutenir ce genre d'initiatives, car, au-delà de leur apparente abstraction, au-delà de leur inévitable fourmillement de parofes, brille, comme en un ciel d'été, ce noble amour de l'humain pour le plus faible, l'oublié, le déshérité, le réprouvé. Pour l'Autre.
A ussi, malgré nos réticences formelles plus haut exprimées, sommes-nous, au sein de (d'Ecole valaisanne », pleinement solidaires de cette année de la personne handicapée.
3
Nous croyons qu'il convient de venir en aide à ces personnes pour qu'elles obtiennent une meilleure intégration physique et morale en notre société; nous croyons qu'il convient de promouvoir pour elles, une formation et une éducation dignes; nous croyons qu'il convient de continuer les études et les recherches, médicales techniques, architecturales ou sociales, les concernant; nou; croyons enfin qu'il est plus que jamais important d'informer le grand public sur l'évolution de ces fragiles barrières que l'on a instaurées entre le (( normal)) et ce qui ne l'est pas ou plus.
Que ceux qui trouvent ces projets trop vagues encore, ouvrent leurs yeux sur le parent, l'ami, le proche ou le voisin que la nature a marqué d'un indé~ébile signe et qu'ils écoutent, alors, l'âme ouverte, parler la DIFFERENCE.
Puissent les cœurs ne pas attendre que la terre se fende pour s'ouvrir!
Jean-François Lovey
L'ouverture de la session pédagogique de l'été 1980 a été marquée par l'allocution de Monsieur le conseiller d'Etat Guy Genoud ainsi que par l'office divin au cours duquel Monsieur le chanoine Henri Bérard vicaire épiscopal, prononça une homélie.
Ces deux messages aux enseignants constituent à notre avis des objets de réflexion auxquels nous convions les lecteurs de ((L'Ecole valaisanne)). Aussi, après le texte de M. Genoud publié en septembre, faisons-nous paraÎtre aujourd'hui celui de M. le chanoine Henri Bérard.
E. V.
«vous ÊTES LE SEL DE LA TERRE
VOUS ÊTES LA LUMIÈRE DU ·MONDE))
Le Christ utilise deux images saisissantes pour nous dire qui nous sommes et quel peut être le rayonnem.ent de notre personne. Vous êtes comme le sel qui communique sa saveur par simple contact, vous êtes comme ··' la. lampe qui éclaire par sa seule présence. Venant du Christ, ces paroles ne peuvent pas être 'une flatterie, un compliment sans consistance dans la réalité. Une brève réflexion sur ce sujet me semble bien à sa place au début de votre semaine deformation.
L'école exige des maîtres une formation continue; vous participez à des sessions, à des séan:' ces tout au long de l'année, sans parler du travail personnel que vous vous imposez. Beaucoup d'hommes et de femmes, dans d'autres professions, sont soumis aux mêmes exigences. C'est
(Mt. 5, 13)
là une conséq'uence de l'évolution rapide des idées et des situations. Sans cesse nous devons nous renouveler, nous adapter, acquérir des idées nouvelles, faute de quoi la concurrence nous étouffe ou tout simplement nous nous mettons en marge du mouvement et cela ne passe pas longtemps inaperçu. Inutile d'insister sur une réalité aussi évidente.
Mais je me permets de vous poser 'une question, vous vous la posez certainement de temps en tem.ps. Est-ce que, à ce gros ef fort de fOf/nation professionnelle, correspond un effort de for,nation personnelle? Est-ce que la préoccupation de savoir davantage, de savoir mieux, d'enrichir votre avoir pédagogique va de pair avec votre volonté d'être davantage?
On parle beaucoup de culture,' il faut bien reconnaître que souvent cette culture est davantage une somme de connaissances qu'un véritable humanisme. Les diplômes, au niveau secondaire, même universitaire, sanctionnent le savoir mais non la sagesse. Chacun connaît la distinction que Montaigne établit entre une tête bien pleine et une tête bienfaite.
La sagesse est un bien indispensable, elle appréhende la réalité avec objectivité, elle distingue les valeurs, elle évite les vues superficielles, elle élargit les horizons de la pensée, elle relativise les événements, elle situe à leur juste place les passions et la vérité, elle méconnaît l'esprit de système et de dénigrement. La sagesse connaît ses limites et respecte les personnes. La sa-
gesse ne s'impose pas par des règlements, elle s'acquiert par l'effort personnel, par la discipline de l'esprit, par la fréquentation des n'la ft l'es.
Et pourtant, si précieuse soitelle, la sagesse humaine ne nous suffit pas. L'homme est fragile, l'orgueil le tente et le déforme. Saint Paul a affronté en vain la sagesse des Grecs; il juge sévèrement cette sagesse suffisante: « Si quelqu'un parmi vous pense être un sage à la manière d'icibas, qu'il devienne fou pour devenir sage. Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu». (J Co 3, 16-20).
La vraie sagesse c'est l'Esprit de Dieu en nous; nous devons écouter et interroger cet Esprit. « N'oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ». (Id.). Dieu a créé l'homme pour le diviniser. Ce dessein de Dieu demeure COl1llne un rêve dans le cœur des ho m I1'Z es, même des hommes qui ignorent la révélation explicite de la Bible.
Peut-être avez-vous lu comme n'lOi un papier tombé récemment dans les bof tes aux lettres " j'y ai trouvé ce texte admirable.
U ne vieille légende hindoue, trouvée gravée à la porte d'un temple, raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher
'dans un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.
Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
6
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci: «Enterrons la divinité de l'hom.me dans la terre.»
Mais Brahma répondit: « Non, cela ne suffit pas car l'homme creusera et la trouvera.»
Alors les dieux répliquèrent: « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. »
Mais Brahma répondit à nouveau: « Non, car tôt ou tard, l'honllne explorera les profondeurs de l'océan et il est certain qu 'un jour il la trouvera et la remontera à la sUlface.»
Alors les dieux mineurs conclurent: « Nous ne savons pas OÛ la cacher car il ne sem.ble pas exister SLlr la terre ou sous la mer d'endroit que l'hol1llne ne puisse atteindre un jour. ))
Alors Brahma dit: « Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même car c'est le seul endroit oû il ne penserajamais à chercher.))
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé, creusé à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. Cette légende hindoue nous ramène à l'Evangile: l'important, nous dit le Christ, c'est ce que vous êtes. Vous êtes le sel de la terre, Jésus ne dit pas vous avez du sel dans vos provisions. Vous êtes la lumière du n1.onde, Jésus ne dit pas que vous portez une lampe comme un objet extérieur à vous-même.
Jésus dit de lui-même:je suis la lumière, la vérité, la vie, le che-
min. Il n'apporte pas' quelque chose au monde, il se donne luimême. C'est parce que nous participons de la vie du Chrisl que nous pouvons être et donner ce que nous sommes.
*** Quelle lumière devons-nous rayonner? Quelle saveur devons-nous transmettre autour de nous? Je me contente de citer une seule réalité, elle est essentielle et particulièrement importante aL~jourd'hui: apportez à vos élèves la joie, le goût de vivre, un sens positzf de la vie.
Dans ce domaine, les leçons, les explications théoriques n '0/1/
pas grande efficacité sans le rayonnement personnel. Blen sûr, vous n'êtes pas à l'abri des maux d'estomac, des migraines, des soucis familiaux, des difficultés ordinaires de la vie. Mais puisque tout se traduit aujourd'hui en termes de droit, je pense que les enfants ont le droit d'avoir des maftres joyeux, sereins, épanouis, équilibrés, des adultes qui donnent envie de grandir et· d'affronter la vie.
Cela n'a rien de commun avec la facilité et le laisser-aller. On fait de gros efforts pour rendre l'école agréable, pour que les enfants apprennent avec plaisir. Tant mieux. Les bâtiments scolaires sont lumineux, ils étaient paljois des taudis, le matériel didactique est attrayant, la pédagogie correspond mieux à la nature de l'enfant. Tout cela constitue un progrès appréciable, le travail reste malgré tout une ascèse, le travail intellectuel en tout preinier lieu. Apprendre à réfléchir, développer ses/acu/tés exige une discipline quotidienne,'l'apprentissage de la vie est à ce prix.
Il y a plus, vous le savez bien, la formation pédagogique la plus 'poussée, ne vous permet pas de remplir pleinement votre tâche. Vous êtes des maftres accomplis si vous aimez vos élèves. Vous l'avouez vous-mêmes, on rencontre de plus en plus d'enfants perturbés par manque d'affection, d'équilibre familial, on commence même à parler de dépressions enfantines. C'est là un constat sévère pour notre société dans laquelle priment la situation matérielle et la liberté souvent sans responsabilité.
Vous ne pouvez pas tout, vous ne pouvez pas corriger toutes les
déficiences de la famille et de la société, mais vous pouvez beaucoup, soyez-en certains. Cette certitude justifie vos efforts, votre dévouement, votre disponibilité.
J'ai abordé de façon très sommaire un problème dont vous percevez les exigences et les dif-
.' ficultés. Peu importe, mon désir est simplement de vous inviter à poursuivre vous-mêmes la réflexion.
Si nous voulons prendre nos distances vis-à-vis des théories à la mode, des idées superficielles et éphémères. si nous som-
mes soucieux de notre liberté intérieure, de notre croissance intérieure, nous en connaissons le prix: c'est la réflexion, le silence, le recueillement et si nous sommes croyants, la prière. Ces réalités sont aussi nécessaires à notre vie que l'air, la nourriture et le sommeil.
Nous avons conscience d'être peu de chose, mais nous avançons avec optimisme, car nous portons en nous un peu de la vérité et de l'amour de Dieu.
Chanoine Henri Bérard
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7
FORMATION y
DU PERSONNEL INFIRMIER EN VALAIS .
A la suite de l'article paru dans notre précédente édition sous le titre «Activité médico-sociale en Valais», le Service cantonal de la santé publique nous a obligeamment fourni à l'intention de nos lecteurs quelques précisions sur la situation actuelle du personnel infirmier en Valais *.
Comme dans la quasi totalité des autres cantons suisses, le Valais accuse une pénurie en per
sonnel infirmier cadre et en personnel infirmier spécialisé. Conjointement avec toutes les instances concernées, les efforts doivent être redoublés tout particulièrement dans ce domaine.
1. Formation de base donnée par les écoles d'infirmières et d'infirmiers du Valais
Le tableau ci-après indique le nombre de diplômes délivrés en automne 1980 par les trois écoles du Valais: les écoles
d'infirmiers (ères) en soins généraux de Sion et de Viège et l'école d'infirmiers (ères) en psychiatrie de Monthey, ainsi que la diminution du nombre de candidats admis à cette période par rapport à l'automne 1977. Une telle baisse des en-
trées s'explique notamment par le fait qu'en juin 1980 les écoles supérieures de commerce de Sion et de Brigue n'ont pas délivré de diplôme (la du rée de formation ayant passé de 3 à 4 ans).
DIPLÔMES D'INFIRMIÈRES ET D'INFIRMIERS
Elèves admis Diplômes Travaillent Elèves admis Diminution du nombre en1977 . délivrés en Valais en 1980 d'élèves admis
77
Sur les 64 diplômés, seuls 6 sont des jeunes gens. Il serait souhaitable que ceux-ci soient plus nombreux, la durée de leur vie professionnelle étant beaucoup plus longue que celle des jeunes fiHes qui abandonnent pour la majorité très vite la profession pour des rai-sons familiales. .
En application du règlement cantonal du 20 février 1974 concernant la profession d'infirmière et d'infirmier, une autorisation de pratique professionnelle est délivrée aux di-
* Nous reviendrons ultérieurement sur la formation d'assistants sociaux et celle d' aides familiales en corrélation avec le développement de l'activité médico-sociale dans notre canton.
8
en 1980
64 58 56
plômés par le chef du Département de la santé publique. L'enregistrement, assuré par
par rapport à 1977
21
le Service de la santé publique, donne au 1 5 septembre 1980 la situati'on suivante:
INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DIPLÔMÉS ENREGISTRÉS
Nombre,infirm.-hosp. Nbre infi. extra-hosp.
Total infirm. enregistrés
En conclusion, soulignons que la . relève est insuffisante, ce que prouve également le nombre relativement élevé d'infir-
Nombre Remarques
856 } 218
dont 211 étrangères
1074
mières étrangères travaillant dans notre canton, nombre qui a doublé ces derniers 6 mois.
II. Formations post-diplômes
A ce niveau, il faut distinguer entre les formations-cadres et les formations spécialisées.
A. Formations-cadres Le tableau ci-après indique les différentes possibilités de formation supérieure dans le domaine soit de l'enseignement
des soins infirmiers (dans les différents centres de formations de base), soit dans le secteur hospitalier en qualité d'infirmiers (ères) chefs.
FORMATION POST-DIPLÔMES POUR INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DIPLÔMÉS
1. FOR MATIONS CADRES
Après l'obtention d'un diplôme de base (en soins généraux, en hygiène maternelle et pédiatrie ou en psychiatrie) et de la pratique professionnelle, les formations cadres suivantes peuvent être acquises:
Secteur d'activité Formation cadre Centre de formation Durée de formation
1. Hospitalier Infirmière chef d'unité de soins *
Infirmière chef d'hôpital
Ecole supérieure d'enseignement infirmier ES El, Lausanne
ESEI, Lausanne
2 mois
1 année scolaire à plein temps ou 2 ans à temps partiel
2. Enseignement ** Infirmière-enseignante ESEI, Lausanne 1 année scolaire
3. Enseignement et recherche
Possibilité d'obtention d'une licence
Assistante-monitrice
• Ou inr/rmier pour toutes les formations ** Préparation à renseignement
Ecole de psychologie et des sciences de l'éducation Université de Genève Ecoles supérieures à l'étranger France (Lyon), Canada
Institut de psychologie
à plein temps ou 2 ans à temps partiel
3 à 4 ans
appliquée, Lausanne 1 mois
La si t uation actuelle dans ces 2 secteurs en Valais se présente comme suit:
INFI~MIÈRES ET INFIRMIERS CADRES
I.lnfi rm .-enseign. ESEI (Ecole supérieure d'enseignement infirmier, Lausanne)
Nombre en activité Besoins Manque En formation
14(+ 1) 24 10 1 '--
9
Il.lnfirm.-chefs ESEI
Nombre en activité Besoins Manque
5 (dont 2 enseign.) 10 5
TOTAL 19 ESEI (+ 1) 34 15
Ici aussi, il est urgent de combler les lacunes évidentes.
B. Formations spécialisées
Celles-ci sont illustrées ci-après:
II. FORMATIONS SPÉCIALISÉES
-En formation
3 (intéressées)
1 (+ 3 intéressées)
Après l'obtention du diplôme d'infirmière ou d'infirmier en soins généraux, les formations suivantes peuvent être acqu ises:
Secteur ·
1. Hospitalier
Spécialisation Centre de formation Durée de formati on >
Infirmière-anesthésiste* Centre hospitalier universitaire vaudois CH UV, Lausanne
Infirmière de salle d'opération
Infirmière en soins
Hôpital cantonal, Genève
CH UV, Lausanne Hôpital cantonal, Genève
intensifs et réanimation CHUV, Lausanne Hôpital cantonal, Genève
2 ans en emploi
2 an~ en emploi
2 ans en emploi
Après l'obtention d'un diplôme de base d'infirmière ou d'infirmier en soins généraux, en hygiène maternelle et pédiatrie ou en psychiatrie et de la pratique professionnelle:
2. Extra-hospitalier Infirmière de santé publique
Centre de formation 18 mois en emploi pédagogique et sociale, Sion
Ecole d'infirmières La Source, Lausanne
18 mois en emploi
Ecole d'infirmières 1 année scolaire Le Bon Secours, Genève à plein·temps
En général, possibilités de suivre des sessions de perfectionnement et des cours de formation continue
* Ou infirmier pour toutes les formations
10
Rappelons ici que le premier COU rs d'infirmières de santé publique (formation en emploi de 18 mois) a débuté en février 1980 auprès du Centre de formation pédagogique et sociale à Sion; le cours Il commencera en septembre 1981.
L'on estime qu'il faut une infirmière de santé publique pour 4 à 5000 habitants, ce qui représente un effectif minimum de 50 pour tout le canton jusqu'en 1985; ce chiffre est loin d'être atteint.
RENCONTRE
Le Service cantonal de la santé publique (2, rue Préd'Amédée, Sion, tél. (027) 21 6609) se tient à disposition pour toute question touchant aux professions de la santé.
Marguerite Stoeckli
AVEC UN CHANOINE DE ST-MAURICE AU PÉROU
«A nnoncer une autre société à travers la libération»
Nous publions, avec l'accord de son auteur, un reportage paru dans «La Libert é)) de Fribourg les 29 et 30 août 1980 et dans «Le Courrier)) de Genève le 12 septembre de la même année. Ce texte contribuera à enrichir notre sens chrétien de la mission et du partage.
La cloche sonne dans une petite chapelle du village de M acari, sur l'altiplano péruvien. Un prêtre vient d'arriver dans la communauté privée de desservant depuis plusieurs mois: le chanoine Michel de Kergariou, ancien professeur de philosophie au collège de StMaurice, s'apprête à dire la messe dans la chapelle qui ne sert qu'unefois par année, à l'occasion de lafête de la Vierge de Carmel. L'assistance est formée essentiellement d'Indiens, dont 70 % ne comprennent que le quechua.
Le «Padre Miguel» commence la messe en s'étonnant des demandes qui lui ont été faites, si-:tôt descendu de sa Toyota, pour qu'il célèbre plusieurs messes d'affilée en mémoire des morts de diverses familles du village. Le prêtre explique que la messe est une affaire de communauté et qu'il dira, gratuitement (on
lui proposait de l'argent pour des messes «individuelles») une messe pour tout le monde. Le sermon constitue le point central de l'eucharistie, permettant au prêtre de faire passer un message. Michel de Kergariou a choisi de commenter le texte du Bon Samaritain. «Le blessé, .au bord du chemin, qui est-ce? Un
E. V.
homme frappé par un malheur peut-être, mais en règle générale tout le monde qui souffre du rouleau compresseur de la colonisation et de l'exploitation. Parmi les gens qui passent près du blessé, sans s'arrêter, figurent un homme d'Eglise et un homme de loi ... ». D'où la dénonciation d'une certaine forme d'Eglise qui oublie le marginal, au bord de la route, une Eglise qui ne réagit pas à l'exploitation des plus démunis de notre société.
La messe, au cours de laquelle le prêtre dialogue avec les fidèles, dure une heure et demie. Aucun signe de lassitude sur les visages
11
Michel de Kergariou
des partIcIpants qui comprennent que l'évangile peut se vivre dans la vie de chaque jour.
Une fois l'office achevé, la statue de la Vierge est portée devant la chapelle. Des autels ont été construits par les trois responsables de la fête (désignés une année auparavant, ils ont pour mission d'organiser toute la manifestation et offrent à manger et à boire à toute la communauté), devant lesquels la procession s'arrête. On chante, le prêtre adresse un court message, puis la procession se poursuit jusqu'au troisième autel.
Avant de ramener la Vierge de Carmel dans la chapelle, les organisateurs de la prochaine fête viennent s'annoncer devant le prêtre.
Directeur de ferme
Le temps d'un repas préparé par trois sœurs religieuses enseignant à Macari, et déjà le chanoine Michel de Kergariou repart en direction de sa base: l'Institut d'éducation rurale de Wagnani, à une douzaine de kilomètres de la petite ville d'Ayaviri, située entre le Cusco et Puno, au bord du lac Titicaca.
Voilà sept ans déjà que le Padre Miguel a quitté l'enseignement de la philo pour se consacrer à une nouvelle forme de pastorale ' dans la prélature d'Ayaviri. Que pouvait donc venir faire un «intellectuel» dans ce coin perdu du Pérou? «Repenser une nouvelle forme de religion », lui répondit l'évêque d'Ayaviri. Aujourd'hui, il se retrouve directeur d'une ferme expérimentale fondée par le diocèse.
12
La mission pastorale de l'Eglise sud-américaine a profondément changé au cours des ans. Après une péri~de de destruction de tous les symboles religieux païens et une christianisation de la population, l'Eglise est devenue constructrice. De nombreux prêtres ont œuvré comme de véritables éntrepreneurs, bâtissant églises et écoles. Mais il ne suffit plus de faire la charité aujourd'hui. Certains prêtres ont pris conscience de la nécessité d'un changement total de structures dans les pays du tiers monde.
La théologie de la libération Comme Moïse annonçait jadis la libération du peuple d'Israël
de l'eSclavage de l'Egypte, l'Eglise «progressiste» d'Amérique du Sud annonce la libération et dénonce ce qui va à l'encontre de l'intérêt des pauvres, à travers les problèmes de la vie de chaque communauté. La lecture de la Bible montre que toute l'activité de Jésus s'est faite à partir des pauvres et en prise de position pour les pauvres. Et le Padre Miguel de nous rappeler que dans les Béatitudes de saint Luc (VI), une seule emploie la forme du présent: « HeureuX VOLtS les pauvres, le royawne de Dieu est à vous». Cette «nouvelle» Eglise entre en opposition avec une partie de l'Eglise nationale péruvienne
basée sur un clergé sacramentaliste. Contrairement aux prêtres européens qui bénéficient du soutien financier de leur continent d'origine, le clergé péruvien vit de l'administration des sacrements. Dans une des plus belles églises de Cuzco, nous avons vu un prêtre «expédier» une messe en vingt minutes,
1 avant de récupérer cinq minutes et recommencer une messe pour une «clientèle» différente. Outre ce clergé attaché aux biens matériels existe une Eglise spiritualiste et doctrinaire, qui défend les vérités et qui se refuse de se donner une dimension sociale et politique.
«Vatican II a ouvert de nouvelles portes. L'Eglise est un peuple en marche, un peuple opprimé qui marche vers la libération. D'où une Eglise soucieuse de répondre aux besoins des gens et pas seulement de dire des messes. La religion n'est pas un système bancaire qui permet d'accumuler les mérites. Notre pastorale consiste à annoncer une autre société, à travers la libération de l'oppression» expli-que le Padre Miguel. .
Enseigner les paysans
La ferme que dirige Michel de Kergariou a été fondée en 1967, dans le' cadre d'un programme d'aide au tiers monde entrepris par les Eglises allemandes. Au début de l'expérience, elle recevait des classes, neuf mois par an, avec un accent spécial mis Sur l'agriculture, l'artisanat, la mécanique, la menuiserie et le tissage. Mais on se rendit rapidement compte que les élèves quittant la ferme abandonnaient leur village (on espérait qu'ils introduiraient des ateliers
dans leur communauté d'origine) pour enfler la main-d'œuvre exploitée dans les grandes villes. Changement de formule en 1973: on décida de mettre l'accent sur le côté ferme et de la rendre indépendante de tout subside extérieur (création d'une étable, amélioration gé-
Petites Indiennes pé/'lll'iennes
nétique des animaux). La ferme produit de 14 à 15 tonnes · de pommes de terre à l'hectare (à 4000 m. d'altitude) et de l'avoine pour le fourrage du bétail (la terre est utilisée comme silo). Assisté d'un jeune Valaisan (Christophe Torrione de Martigny) qui s'occupe de la compta-
13
bilité, le Padre Miguel est entouré de six Péruviens. En tout le domaine de 900 hectares permet de faire vivre dix familles. «Ce n'est pas une ferme modèle, mais une ferme expérimentale» souligne Michel de Kergariou. «Nous tentons des expériences avec la terre et avec le bétail, et donnons un enseignement aux paysans de la région. Les communautés envoient des délégués qui viennent suivre des cours sur la culture de la terre, l'insémination du bétail, le soin des ovins, la fabrication du fromage etc. Puis nous visitons les communautés pour voir si l'enseignement a été compris et s'il est appliqué correctement. Le gouvernement reconnaît les «diplômes» que nous accordons au niveau de la formation agricole. Notre équipe sociale s'occupe également d'alphabétisation (22 groupes ont été formés dans la région). Nous devons naturelle-
ment adapter notre enseignement à la réalité économique des communautés paysannes. A quoi servirait-il s'il n'y a pas de terre à disposition, ni de moyens d'investissements 7» «C'est avec notre équipe sociale travaillant à la conscientisation des campesinos (ouvriers agricoles) que l'on obtient les résultats les plus positifs. On tente de leur expliquer, à un niveau rudimentaire, le système des marchés et des banques. Dès que l'on travaille avec les plus démunis, on est automatiquement considérés comme communistes. Pour l'instant, le gouvernement n'a pas trop peur de l'activité des prêtres. Mais le mouvement vers un engagement politique plus concret du clergé est un phénomène irréversible. Certains ont déjà franchi ce pas. Et l'exemple du Nicaragua et du Salvador pourrait faire peur...»
Texte et photos Michel Eggs
LE PLAN PASTORAL DE LA PRÉLATURE D'AYAVIRI « La situation du pauvre dans notre pays ne nous donne aucune échappatoire possible face aux voies que Dieu nous propose. - Je t'ai offert en ce jour, le bien et la vie, d'une part, le mal et la mort, d'autre part (Deut 30.15). - Le choix de la libération est le choix de la vie.» (Extrait d'un manifeste de communautés chrétiennes face à la répression dont est victime la population de Jauni, près de Cuzco).
Le travail de Michel de Kergariou, comme celui d'un autre chanoine del'Abbaye de Saint-
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Maurice établi depuis sept ans dans la région (MichelAmbroise Rey, à Ollachea), s'intègre dans le plan pàstoral de la prélature d'Aya.viri, dirigée par Mgr Louis Dalle, d'origine française.
La prélature d'Ayaviri constate que la majorité du peuple péruvien se dit croyante et chrétienne. Pourtant, nombreux sont « ceux qui croient avec la bouche et non avec les mains». Ils laissent les communautés de la sierra sans terre, plus de deux millions de personnes sans travail, payent pe'u les produits
qu'ils achètent mais font payer très cher ceux qu'ils vendent; ils lèvent de lourds ilnpôts et, au lieu de les utiliser pour offrir des services, ils achètent des armes pour répriTner le peuple. D 'oû une division entre ceux qui exploitent et la grande majorité qui subit: les pauvres. « Ils deviennent toujours plus j-iches aux dépens des pauvres toujours plus Pauvres» (Jean Paul II). C'est ce que nous appelons le péché social de notre société.
Libérer les opprimés
Et Mgr Dalle et ses prêtres de se del1'zander ce que pense Dieu de cette situation. « J'ai vu l'humiliation de mon peuple et j'ai écouté ses plaintes quand on l'a maltraité» (Exode 3,7). Et Dieu envoya Moise pour libérer son peuple et tous les prophètes pour dénoncer les injustices et défendre les pauvres, les veuves, les marginaux et les exploités. Dieu envoya jusqu'à son propre fils, Jésus, qlÛ naquit, vit et mourut pauvre. «Je suis venu apporter la bonne nouvelle aux pauvres, rendre la liberté aux prisonniers, donner la vue aux aveugles, libérer les opprimés et proclamer l'an de grâce du Seigneur» (Luc 4, 18-19).
Le Chel1'lin à suivre, les évêques sud-américains ont tracé sa voie lors de leurs rencontres à Medellin et à Puebla: « Nos préférés sont les pauvres. Sur le visage des pauvres, nous voyons Jésus qui souffre. Ce que nous pouvons faire de mieux pour les pauvres, c'est leur annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus qui les délivre de toute injustice.» Cette bonne nouvelle, les riches privilégiés ne veulent pas l'entendre. Jésus l'avait prévu: «S'ils m'ont
persécuté, ils vous persécuteront vous aussi.» (Jean 15, 20).
« Dieu souhaite des hommes nouveaux, sans discrimination, unis comme des frères, un peuple neuf et libre, une société juste et fraternelle. Pour construire ce monde nouveau, nous devons lutter pour que la terre, le commerce et les fabrique soient au service de tous " pour que les hôpitaux, les écoles, l'eau, la lumière profitent à tous " pour que les juges, les autorités politiques et la police soient au service du peuple et qu'ils rendent une justicejuste. »
Dénoncer les injustices
«Comme Jésus et les prophètes l'ont fait, nous devons dénoncer les injustices: les riches qui accaparent les terres, les maisons, les postes de commandement, et qui laissent les pauvres travailleurs agricoles sans possibilité de faire entendre leur voix,' les commerçants qui tirent profit des travailleurs,' les dirigeants qui persécutent, calomnient et répriment,' les lois injustes et les autorités abusives.» .
Le document de la prélature d'Ayaviri conclut en citant les mesures concrètes à réaliser pour la formation d'un peuple chrétien libre,' il s'agit tout d'abord de construire des communautés chrétiennes. Parmi les tâches de ces communautés, notons « des réunions fréquentes pour lire la Bible, étudier la réalité vécue par le peuple, examiner cette réalité à la lumière de la foi, travailler enfin pour changer cette réalité. »
Le plan pastoral s'achève en invitant les chrétiens à s'unir aux organisations qui naissent du
[ ;"11 Jndie!1 d'Ollachea
peuple, pour progresser, unis, vers un monde plus juste et plus fraternel. «Il y a vingt ans, l'Eglise avait une optique d'assistance et sa préoccupation était l'enseignement doctrinal. Maintenant, elle est davantage aux côtés du peuple. C'est une Eglise ques-
tionnée par ce qu'elle voit, qui tient compte de la culture du peuple où elle est implantée. Elle prend position, elle est engagée avec le peuple. Elle annonce le règne de Dieu comme don et accueil, et dénonce l'oppression.» (Gustavo Gutierriez, Théologie de la libération).
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L'HOMME QUOTIDIEN NOËL
Noël, une fois encore, en cette année où il fut si souvent question de la famille.
Noël! Jésus; Marie; Joseph. La Sainte Famille ...
La Sainte Famille! Et, quelle famille!
Pensez plutôt! Marie, en ces temps et en ces pays, enceinte avant son mariage. Joseph, plein de foi et d'amour, l'épouse tout de même.
Leur enfant, descendant du roi David, naÎt sur les routes au cours d'un recensement - bien différent des nôtres ...
Sa naissance entourée de curieux événements, est suivie d'un massacre (Hérode).
Quant à Sa vie, simple, obscure au débutet pendant 30 ans, mis à part l'épisode du Temple, elle se déroule soudain, sur un mode très inhabituel, pour se terminer par la Passion et la Croix. A u pied de laquelle se tenait sa mère qui l'avait toujours suivi. Quelle famille!
Inhabituelle, tout de même pour l'époque.
Pourtant, dès le début, sa 'vie est marquée du fil rouge de la foi. De la foi et de l'amour.
Et cela, jusqu'au bout.
Dès l'Annonciation, la Vierge a cru, accepté, aimé: souvent sans comprendre.
Et, jusqu'à la Croix, elle a aimé son Fils suffisamment pour lui faire confiance dans toutes Ses entreprises. Les plus inattendues, les plus inhabituelles.
Sans doute aucun, a-t-elle dû beaucoup souffrir. Pour son fils, pas de destin glorieux, pas de
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stabilité. Une vie marginale. Les routes, l'enseignement, la prière. Peut-être avait-elle espéré un destin plus gratifiant? On se faisait tant d'idées sur le Messie! Peut-être avait-elle d'avance tout accepté? Sans doute a-telle murmuré son Fiat au fil des événements.
D'autant que, pour couronner ce destin obscur se sont déchaÎnées l'incompréhension, la jalousie, la haine qui L'ont conduit jusqu'au Calvaire .. .
Et Marie, se trouvait au pied de la Croix et Jésus, dans Son dernier souffle, pensant à elle la confiait au disciple qu'il armait.
Dernière marque d'amour au milieu de la peine que, sans doute, Il lui faisait, car même dans l'acceptation, la souffrance demeure et quelle mère resterait indifférente à la souffrance injuste de son fils?
Quelle famille! Quel amour! Dès sa conception. Dès Bethléem. Quel exemple aussi pour nos familles ... Comment nous aimons-nous?
A cceptons-nous l'autre avec ses richesses, avec ses exigences, avec son destin?
Voulons-nous réduire notre conjoint, nos enfants à l'image si souvent étriquée, conventionnelle que nous nous faisons d'eux ou, à l'exemple de la Sainte Famille, acceptons-nous des destins que nous ne prévoyions pas, destins correspondant à la nature - dons, besoins - de ceux qui vivent avec nous?
Cherchons-nous à connaÎtre notre conjoint, nos enfants pour
découvrir ce qùi en eux a besoin de vivre ou échafaudons-nous pour eux des projets destinés à leur assurer une «belle)) vie une « belle)) carrière sans gran~ de considération pour leurs aspirations, pour ce qu'ils sont, pour leur destin?
Recherchons-nous la promotion sociale, la sécurité ou l'accomplissement humain avec les risques, les imprévus, les souffrances, les joies aussi si nous savons les voir! qu'il doit inévitablement comporter avant de porter des fruits?
Quoi de moins conventionnel que la Sainte Famille! Quel destin obscur et marginal que celui de chacun de ses membres!
Chacun d'eux a répondu - et Joseph si courageusement, amoureusement, silencieusement - à son être, à ce que Dieu attendait de lui.
En méditant sur cette famille, en apprenant à la connaÎtre, n 'apprendrions-nous pas à mieux accftpter nos différences, les destins inattendus porteurs de nouvelles voies dans un monde qui a tant besoin de cette imagination du cœur? Car elle seule pourra le sortir du marasme, de l'indifférence, du
. confort dans lesquels il s'enlise, dans lesquels s'éteignent les cœurs et les énergies et qui semble ne produire que destruction. Alors que la vie est attention à ce qui naÎt, à ce qui vient, à ce qui renouvelle et complète. Et qui sauve.
Le Christ qutn'a pas voulu abolir la loi mais l'accomplir, a vécu dans ce sens de la vie. Car, étant Vie Il a voulu nous montrer la Voie. En famille.
Dans le sens de la vie, chacun a quelque chose à accomplir, quelque chose de nouveau, qui naÎt avec lui, devrait croÎtre, produire du fruit.
Non dans une reproduction de ce qui fut mais dans la nouveauté de l'amour.
A l'exemple de la Sainte Famille, nos familles devraient constituer les berceaux et les lieux du développement amoureux de tous les germes qui naissent et ne demandent qu'à vivre.
Seul l'amour peut les découvrir
et les accepter. Et seul cet amour-là aime vraiment.
Les autres, ceux qui refusent, ignorent, éteignent, n'aiment qu'eux-mêmes.
A quoi nous sert de découvrir la littérature, l'histoire, l'art, Paris, Londres, les Grecs, les mathématiques si nos semblables, nos proches surtout, nous semblent sans intérêt, ne nous offrant aucun avantage extérieur, aucune gloire ... C'est pourquoi nous les ignorons et courons les bibliothèques, Londres, Paris ... Mais,
où..se situe l'essentiel de la vie, l'essentiel de l'amour?
Saurons-nous aimer un peu comme s'aimaient les membres de la Sainte Famille?
Noël, fête de /'Incarnation de l'A mour pourrait-il devenir prélude à une meilleure année 1981? Plus ouverte, plus aimante afin que dans notre monde qui secrète tant de violences et de haines on s'aime un peu mieux, on s'aime un peu plus?
Je nous le souhaite! A tous.
Anna T. Veuthey
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8C7dr Institut romand de recherches et de documentat ion pédagogiques
A~rrIIAI~ I 'rl~ 111~ ltAt~ttt~ltPIII~
TEST COM PARAT IF EN MATHÉMATIQUE APRÈS
QUATRE ANS DE SCOLARITÉ:
Description des résultats
PRÉSENTATION
En septembre 1975, quelque 4800 élèves de Suisse romande entrant dans leur cinquième année d'école passaient un test intitulé (( MA THÉMA TIQUE 4 e ANNÉE », constitué de soixante-quatre exercices répartis en huit séries.
C'est par tirage au sort qu'une trentaine de classes de chaque canton avaient été désignés pour participer à cette évaluation qui s'est déroulée deux ans avant la généralisation du nouveau programme romand au niveau cinq.
Chacun des élèves concernés a reçu une des huit séries du test. De cette façon, chaque question de l'épreuve a donc été posée à environ 600 enfants, répartis dans 200 classes de Suisse romande. Cette même épreuve a été repassée dans des classes du même niveau et généralement dans les mêmes collèges en automne 1979, soit deux ans après que l'enseignement des mathématiques a été renouvelé au niveau cinq. Ce sont les résultats de cette double passation que nous présentons ici.
Plusieurs collaborateurs se sont succédé à l'IRDP durant le laps de temps qui a séparé les deux passations:
Catherine RUBNER s' est chargée de l'élaboration des épreuves et de leur première passation.
François JAQU ET a procédé à l'analyse des résu Itats de la première passation. " a ainsi procédé à une première classification des items, que nous avons suivie en partie.
L'interprétation des résu Itats s'est faite en partie en collaboration avec les membres du Bureau de la Commission
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d'évaluation ment de la (CEM).
de l'enseignemathématique
Profitons de remercier ici les quelque quatre cents enseignants de Suisse romande qui, en faisant passer les épreuves dans leur classe, ont permis de réunir une information intéressante concernant les effets de l'introduction du nouvel enseignement de mathématique.
Remarque préliminaire
Précisons tout d'abord qu'il ne s~ agit pas ici de {( com parer» l'efficacité des deux méthodes. En effet, si l'ancien et le
nouveau programme de mathématique, en ce qui concerne les savOir-faire, peuvent avoir certains objectifs communs à long terme, ils ne procèdent pas de la même stratégie pédagogique.
Le nouveau programme veut assurer une compréhension plus profonde des concepts mathématiques, ce qui devrait permettre à l'élève d'utiliser ses connaissances dans des domaines plus variés. Il élargit le champ des apprentissages de base en débordant du cadre numérique. " respecte égaiement mieux le développement
*, Dans cett,e présent,at,ion ~ les résultats enevois n ont pas ete priS en compte
gour le calcul des moyennes roman~es . En effet, lors de la première passafan, le programme de mathématique ~vait déjà été renouvelé dans ce can-
tOn.
2 pour préciser ces hypothèses, nous avons demandé à plusieurs personnes connai ssant bien les buts du nouveau
de l'enfant en étant plus progressif. Pour cela, certains objectifs de l'ancien programme ont été repoussés de plusieu rs années. Des savoir-faire {( intermédiaires» nouveaux (tech niques d'échanges, par exemple) ont été introduits.
Au vu des contenus différents 1 et des modifications des pro
gressions dans l'apprentissage de certaines techniques, des variations · des taux de réussi t e sont tout à fait prévisibles 1. La comparaison des résul ta ts au test, obtenus par des enfants ayant suivi quatre ans le programme traditionnel avec ceux obtenus par des enfants du même niveau ayant recu un enseignement renouveÎé, devrait donc révéler si les options différentes du nouveau programme influencent, dans le sens attendu, les performances des élèves 2 .
Nous aimerions que ce document, qui doit fournir aux autorités scolaires, aux spécialistes de la mathématique et aux enseign ants quelques jalons sur le ch emin parcouru en quatre ans, ne soit pas perçu comme un élément de la polémique, souvent stérile, qui a accompagné l'introduction du nouvel enseignement de mathématique. Pour cela, nous soulignerons d'abord le caractère limité et précoce de cette prise d'information, les imperfections de l'instrument lui-même (le test utilisé), et les aléas des traite ments statistiques. D'autre pa rt, ceux qui regrettent les nouveautés introduites ces derniè res années dans cette branche pourront toujours arguer qu'un bon résultat est plus le fait de la non applica-
programme de mathématique de « pronostiquer » l' évolution des résultats. Ce sont ainsi dix-huit personnes, dont plusieurs membres de la Commission d'évaluation de l'enseignement de la mathématique, qui nous ont aidé dans notre tâche : percevoir comment le renouvellement des objectifs de l'enseignement de la mathématique devait se manifester à travers les résultats de ce test comparatif.
tion de la réforme que de son application. L'examen de ces résu Itats n'a donc pas pou r but de conduire à l'acceptation ou au rejet de {( l'expérience ». Il ne constitue qu'une étape sur le long chemin de l'amélioration de l'enseignement en générai, et de la mathématique en particulier, dans notre contrée.
Les résultats globaux
On peut résu mer l'évolution des performances sur le plan romand de la façon suivante:
Problème logique Augmentation des performances dans le domaine de la logique, d'environ 7 points (pour cent). Les résultats sont nets; les taux de rendement augmentent systématiquement dans toute la panoplie des exercices proposés. Il y a donc amélioration des savoir-faire des enfants dans ce domaine nouvellement introduit par le plan d'études romand. Technique de calcul Légère baisse (en moyenne de quatre points) 3 en ce qui concerne les techniques opératoires (algorithmes de calcul). Cette variation du taux de réussite concerne principalement l'algorithme de la multiplication, ce qui ne fait que refléter les progressions différentes des plans d'études. En effet, la présentation {( en colonne» de la multiplication pour un nombre de deux chiffres n'est introdu ite par le nouveau programme qu'au niveau quatre, alors que cette technique était déjà systématiquement exercée en troisième année, voire en deuxième année, avec les anciens plans d'études;
3 La moyenne des pourcentages de réussite à 3 additions, 3 soustractions et 2 multiplications passe de 91 % à 87 %.
4 On constate également une légère augmentation des résultats d' un test de lecture-compréhension passé en même temps que le test de mathématique.
Problèmes numériques Les résultats concernant la résolution de problèmes numériques sont fort variables. On met en évidence tout d'abord l'importance du degré de familiarité des enfants avec la forme de l'énoncé. C'est ainsi que les enfants ayant suivi l'ancien programme ont de meilleurs résultats aux problèmes classiques où toutes les données sont explicites et les calculs suggérés dans l'énoncé par un vocabulaire approprié. La tendance inverse apparaît lorsque des schémas ou des symboles complètent les données, ou lorsque la terminologie est spécifique au nouveau programme (apparition du terme « échanges », par exemple).
Cependant, quelques problèmes à donnée entièrement verbale, sont mieux réussis par les enfants ayant suivi le nouveau programme. " s'agit des problèmes dont la résolution fait appel à des procédures plus complexes, moins linéaires, dont l'organisation n'est pas contenue dans la consigne.
Les élèves ayant suivi le nouveau programme seraient donc plus capables que leurs aînés de quatre ans de se représenter 4 une situation inhabituelle et posséderaient plus de moyens pour aborder un problème nouveau.
Problèmes géométriques Dans le domaine géométrique (découverte de l'espace), c'est également une augmentation des taux de réussite (d'environ 6 points) qui est constatée, en moyenne. Pour l' un des types de tâches proposées, relevant
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de l'observation et de la reproduction de figures dessinées sur un quadrillage, les pronostics se sont cependant révélés trop optimistes. Comme leurs aînés à propos des problèmes, les enfants ayant suivi le nouveau programme semblent être victimes d'un apprentissage routinier de certaines techniques.
Discussion
Ce premier regard porté sur l'ensemble des résu Itats au test « Mathématique 4 e ANNÉE)} nous permet de faire quelques remarques d'ordre général.
La comparaison des taux de réussite montre qu ' un tournant a été pris dans l'enseignement de la mathématique en Suisse romande. Les savoir-faire des enfants ne sont plus les mêmes à quatre ans d'intervalle. De plus, cette variation correspond assez bien à ce que des spécialistes de l'innovation avaient pro'nostiqué.
Au vu du court laps de te.mps qui sépare la généralisation du nouveau programme de cette évaluation, et compte tenu du peu d'expérience que les enseignants ont du nouveau programme, on notera que les moyens mis en œuvre pour l'introduction du nouveau programme ont pour le moins été efficaces.
En ce qui concerne un objectif fondamental du nouvel enseignement de mathématique -favoriser une bonne structuration mentale, c' est-à-dire développer le raisonnement logique, la capacité de situer, de
20
classer, d'ordonner, celle auss i de comprendre et de représenter une situation -les indices que l'on perçoit à travers les savoir-faire (qui, eux, concernent des contenus et des tâches spécifiques) sont plutôt encourageants. Toutefois, on voit que l'ancien et le nouveau programme possèdent encore bien des traits en commun. Parmi ceux-ci, on relèvera l'existence d'apprentissages trop étroits, trop mécaniques (peut-être parce que mal adaptés au niveau des enfants), qui rendent les connaissances des élèves très fragiles et inapplicables dans un contexte quelque peu élargi.
Il est évident qu'un seul test ne permet pas de comparer l'ancien et le nouveau programme sur tous les objectifs généraux fixés dans le plan d'études de CI RCE; en particulier, il ne faut pas oublier la transformation du climat de la classe et le changement de l'attitude des enfants face à la mathématique. Malgré cela, nous pensons que cette ambition aura rempli son rôle en mettant en évidence l' effet de la « rupture)} contrôlée, introdu ite en 1973 dans l'enseignement de la mathématique en Suisse romande.
En montrant la direction prise par la réforme, ce résultat est de nature à rassurer les enseignants, les responsables engagés dans le processus de l'innovation, de même que les autorités 1 scolaires. Par-là même, le tournant amorcé dans l' enseignement de cette discipline pourrait se voir renforcé.
Une autre conclusion, de portée plus générale, ressort de cette étude. On s'aperçoit qUe l' importance de la forme du questionnement et du type de tâches proposées aux enfants - plus ou moins proches de leurs pratiques habituelles-a été généralement sousesti~ée. Les indices de progression que nous recherchions ont été souvent obscu rcis par de grandes variations, indépendantes des options fondamentales des plans d'études. La mise en évidence des précautions à prendre lors de l'élaboration de tests est un des enseignements de cette évaluation au niveau quat re.
Il a déjà été mis à profi t pour l'élab,oration de tests semblables au niveau six qui, joints à la plus grande maturité des enfants et au caractère plus achevé du cycle de un à six, devraient apporter des éléments de comparaison plus clairs et plus décisifs dans une prochaine étude.
En attendant, nous voudrions inviter le lecteur à examiner les résultats donnés en annexe et à en apprécier par lui-même toute la richesse ... et la complexité.
Cf
Quelques exemples
On essayera de situer plus précisément les différences entre ancien et nouveau programme qui se manifestent à travers ce test. On considérera successivement les trois domaines-clés de l' édifice mathématique: le domaine logique, le domaine nu mérique et le domaine géométrique. On donnera ch aque fois quelques exemples d'items accompagnés des rendements (= pourcentage de réussite) ro mands 5 .
Domaine logique Les exercices posés aux enfants, qui concernent ce domaine, sont essentiellement nonnumériques. Ils font appel à l'aptitude des enfants à classer, sérier, ainsi qu'à effectuer de brèves déduct ions. L'énoncé comporte toujours une partie schématique importante.
VI I . 3 Voici trois enfants en première annfe primaire
l i ~ Pierre Jacq,ues l-lonique
En quatrième année, Jacques a dépassé Monique en rendement grandeur. Pierre a aussi d~passé Monique, mais sans 1975 92 rattraper Jacques.
~ * * 1979 96
Ecris sous chaque enfant le nom qui convient.
Commentaire
Dans cet exercice, la tâche consiste à réorganiser l'information verbale contenue dans la donnée. On observe une légère augmentation des rendements. On constate qu ' indépendamment du program me, la logique sous-jacente à ce genre de tâche est bien adaptée au niveau de développement des enfants de 9-1 0 ans.
--5 A l'exclusion des résultats genevois,
21
II. 6
: · . f A~
9 r--+-.. r
A • -
3 -BJ: .8 . . ... A - A -
8 . ! l . -A
.8
Pour aller de A à B,
on utili!ie
soit
soit t On a dessin~ 7 chemin~
Il en manque 3.
Trouve-les. rendement 1975 67
• .B 1979 84
Commentaire
Deu~ exercice~ du t;st concernaient la combinatoire. Ici, il s'agit de trouver tous les arrangements possl,bles de cinq deplacemen.ts. D.ans un autre item, la tâche consiste à trouver tous les nombres que Ion peut former avec troiS chiffres donnés. On observe une augmentation assez important des rendements. e
IV.l Un en! lInt re:çoj t un jeu de 12 cartes touler ~j f fl' :!.~.tC5
~ur le~quclJe5 est de55in~ u~ pbrllpluie
- te",,' V ou Ouvert ~
- fa1t lIvec un t16sU A poi5, ou livre un tissu uni, ou
evec un ti5su ray~.
Dessine les cartes ~u1 ~anquent .
v V 9 rendement
1975 76
1979 87
V V ~ , ~ ~ Commentaire
D.ans trois ~xercices d~ te~t, la tâche demandée à l'enfant fait intervenir, comme ici, un tableau bien arrange: taux de reusslte en hausse.
22
•
Domaine numérique
Technique des opérations Comme le permettaient de prévoir les progressions différentes des plans d'études, il y a une légère baisse de performances quant à l'utilisation automatique du calcul ((( livret )), algorithme).
IV.2 I:ffectue l'op{-rat1on ~u1vanlc J
1 l 1 , )
5 , S
VI. 2 Effectue 1 'o~rat1on ci-deaaoua J
1 2 ,
!> •
VllI.2 I:ffectue l'optrat1on ci-dea.oua 1
Com mentaire
s • l ,
Vll . ' Compl.te lea optrationa ~uivanlea. de façon qu'elle~
aoient juate~ J
• 7 :2 , .. l , ) 0
, .. . .. • 2 ,
3 :2 ,
rendement 1975 95
1979 95
1975
1979
rendement
93
91
rendement 1975 85
1979. 78
rendement
1975 71
1979 60
L'évolution des taux de réussite concernant les trois premiers items s' explique facilement si l'on considère les moments différents de leur introduction et de leur exercice dans les plans d'études ancien et nouveau.
La baisse enregistrée dans l'exercice VI1.8 semble principalement due à un plus grand taux d'erreu rs de calcul et ne relève pas du fonctionnement même des algorithmes.
On remarquera dans cet item une difficulté au niveau de la consigne . Le fait que chaque point représente un seul chiffre est sous-entendu. Si l'on compte la réponse
264 x 1
264 com me juste, la différence entre les rendements de 1975 et 1979 s'amoindrit.
Ce f ait montre qu'une étude systématique des erreurs s'avère nécessaire si l'on veut interpréter de façon plus précise l'évolution des performances.
C'est ausssi en examinant les productions des enfants que l'on peut s'assurer du type de tâche qui est proposée dans les exercices.
23
Situation numérique
Les autres exercices, dans ce domaine numérique, sont des problèmes dans le sens classique du terme.
On sait que la résolution de problèmes est un processus assez complexe dans lequel interviennent, non seulement la connaissance et la compréhension de certains « modèles» mathématiques, ainsi que l'utilisation de certains automatismes de calcul, mais aussi la capacité de se représenter la situation décrite dans l'énoncé. Résoudre un problème fait appel, entre autres, à des capacités de compréhension verbale et symbolique.
La composante non-mathématique des problèmes prend parfois une telle importance (cela peut dépendre de l'âge des enfants), que l'on a pu dire que savoir résoudre des problèmes constituait un apprentissage en soi, parfois assez éloigné de celui des mathématiques. Cet apprentissage peut être basé sur la reconnaissance d' un certain vocabulaire ou de certains symboles, de quelques formes syntaxiques ou de schémas.
La variation des rendements d'une passation à l'autre dépend donc du type de problèmes considéré, ce que mettent en évidence les exemples suivants:
II. 8
III.3
IV.3
J'achête des patins. Pour les payer, je donne 3 billets de
20 francs; 11 manque alors 25 francs. ·Je reprends les billets
de 20 francs et je donne à la place un billet de 100 francs.
Combien me rendra-t-on 7
On me rendra •..•..•• francs • .
Je rentre à la maison et j'annonce que mes patins ont coaté
•...•••• francs.
Je te pose une devinette :
J'ai 23 billes.
Parmi mes billes, 12 ne sont pas en verre et parmi
mes billes en verre, 7 ne sont pas dans ma poche.
J'ai donc •.•..... billes en verre dans ma poche.
Deux gros singes et un petit trouvent un 'sac contenant
40 noix. Les gros singes en prennent chacun 15. Lorsque
le petit mange le reste, il en trouve 3 mauvaises qu'il
jette.
Le petit singe mange .~ ...... noix.
rendement
1975 87
1979 85
rendement
1975 82
1979 77
rendement
1975 82
1979 80
<if Association Enseignants CO division B
Rapport 1979-1980
'1
" 'f.
SOMMAIRE
Alfred Monnet Marius Robyr Chantal Bréchet Roger Salamin Pierre Cornut Marius Robyr Pierre Cornut Marie-Jo Mdix Pierre Fellay Alfred Monnet
En aparté .. . ... ... ... . .. .. .. .. ...... ... ....... .... . ............ ... ........ ... . Rapport présidentiel .. ..... .. ... : .... . .. :.:.......... .. . .. ........... . .. . . . . Rapport de la section EconomIe famIlIale (EF) .... .. . . Rap'port de la section des maîtres de travaux ma~uels (MTM) .. .. . .... .. . . . Rapport de la section des maîtres de classes termmales (AE COBT) .. . Rapport FMEF . . .. . .. . .. .... .. .. .... .. . Rapport CARESP . .. . . .. .. .. . . .. .. . . .... .... .. .. . .... .. . .
Rapport FVAP ... . .. ... .. . ... ... .. . . Diplômés 1980 ...... . ... . . ...... ... ......... .. . . ... . .... . Démissions, nominations et comité actuel .. .
2 2 9
10 Il 12 13
15 16 16
En aparté A lire le RAPPORT 1979-1980, chacun comprendra pourquoi la caisse de l'AECOB s'est vidée.
On ne fait décidément rien sans «le nerf de la guerre», même pas la paix.
Est-il nécessaire de rappeler que l'AECOB regroupe les sections MTM, EF et COBT? Dès lors, les fronts se multiplient, qui exigent engagement, disponibilité, imagination ... , démarches, séances, requêtes, rencontres de toutes sortes.
Et la caisse forcément se vide!
U ne association doit-elle adapter - limiter - son activité aux possibilités de sa caisse dont l'alimentation n'est plus suffisante en raison des nombreux problèmes du moment? Ou , au contraire, faut-il augmenter les ressources financières pour donner à l'Association les
moyens de remplir correctement tous ses mandats?
Il se trouve que la subvention de l'Etat est la même pour l'ensemble des corporations qui regardent l'école, et liée à la quotepart des membres.
L'AECOB souhaite une augmentation de la cotisation personnelle, d'autres groupements ne ressentent pas cette nécessité ...
Restreindre les activités ou poursuivre malgré tout et coûte que coûte? Face à l'alternative, le Comité avait choisi.
L'assemblée générale du 22 novembre dernier, au CO Derborence, choisit à son tour: on n'abandonnerait pas la tâche, pas d'un pouce!
C'est pourquoi, à l'unanimité, l'assemblée vota une contribution extraordinaire pour 1981.
Mais après?
Après, on avisera ...
A. Monnet
Rapport présidentiel
1. Généralités Durant l'année écoulée, la politique mondiale n'a pas été des plus réjouissantes. Une série de problèmes sont restés jusqu'à ce jour sans réponse et devront trouver solution dans les mois à venir.
La différence entre les pays riches et les pays pauvres ne s'est pas réduite. Aussi l'espoir de
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vaincre le terrorisme, la torture et le non-respect des lois et de la dignité humaine reste une utopie.
Malgré ce sombre tableau , quelques points lumineux apparaissent. Une lutte intensive est menée pour le respect des droits de l'homme.
Comme vous le savez, 1979 a été proclamée «Année de l'enfance» par l'ONU. Avons-nous
déjà oublié ce qui a été fait durant cette année pour les enfants? Serait-il nécessaire de poser à notre conscience d'éduca_ teur quelques questions?
- Les enfants ont des droits ... - Ma conscience d'éducateur
est-elle sensible à ces droits? - Le droit à l'égalité , indépen
damment de la race, de la religion, du milieu ...
- Est-ce que vraiment je respecte cette égalité?
- Le droit à un développement sain de l'esprit et du corps.
.:... Le développement est-il envisagé de cette manière par l'enseignant que je suis?
- Le droit à un traitement spécial pour les handicapés'.
- Est-ce que je fais assez attention à ces enfants malheureux?
- Le droit au jeu et au repos.
- Jusqu'où ce droit est vraiment mis en pratique?
- Le droit à une protection devant la cruauté, la négligence ...
- Est-ce que j'entreprends quelque chose?
- Le droit à être protégé de la persécution et d'avoir une éducation dans le sens d'une fraternité, d'une paix mondiale.
- Quelle est ma contribution pour une éducation dans ce sens?
Ce bref examen de conscience doit nous faire réfléchir et nous pousser à sauvegarder les droits de l'enfant à l'école.
J'en viens maintenant au rapport d'activité 79/ 80.
2. Comité Du rant cette année , le comité s'est réuni 19 fois, sans compter les séances individuelles auxquelles sont appelés chacun des membres. Les ordres du jour furent toujours très copieux. Malgré cette surcharge de travail , je puis vous assurer que l'ambiance fut excellente et les liens d'amitié régulièrement entretenus par les poignées de main «caramel» de notre ami Paul Allégroz ... La disponibilité de chacun a permis de résoudre la grande majorité des problèmes posés.
Dès notre séance constitutive du 26 novembre 79, le comité a travaillé dans la composition suivante:
Vice-président: Pierre Cornut, membre du comité du CARESP, représentant avec beaucoup de dignité l'AVPES 1 e r degré et l'AECOB.
Secrétaire: Berthe Sierro, déléguée du CARESP.
Caissier: Roland Carron, représentant offici el de l'AECOB auprès de la caisse de retraite.
Membres: Marie-Jo Moix, membre du bureau de la FVAP, déléguée au CARESP. Paul Allégroz, délégué au CARESP. Jean Gay-des-Combes: délégué au CARESP et à la caisse de· retraite.
Rédacteur à l'Ecole valaisanne: Alfred Monnet.
Lors de cette séance constitutive, un programme d'activité a été établi. Je me fais un plaisir
de vous transmettre l'essentiel de nos délibérations:
* Deux séances avec les contacts: 21 mars - 7 octobre
Trait d'union entre les enseignants de chaque cycle et le comité de l'AECOB, ces membres dévoués nous permettent de prendre la température de l'association. Lors de ces séances, toutes nos propositions et tous les thèmes importants sont discutés. De ce fait, le comité peut prendre ses décisions en étant sûr de défendre le point de vue de la majorité d'entre v.ous.
* Rencontre avec les membres du comité des maîtres du HautValais: 18 avril
Ces séances avec le comité des maîtres du Haut-Valais se passent sous forme d'amicales rencontres où les problèmes communs à la division B sont discutés. Lors de cette réunion, nos débats ont porté sur le problème de l'AGF. Les entrevues se poursuivent au niveau des deux comités, car nous pensons qu'il est absolument nécessaire d'unifier nos points de vue sur les thèmes généraux qui nous sont communs.
* U ne séance avec le comité de l'association des parents: 20 mai 1980
Cette séance avait surtout pour but d'informer et de sensibiliser les parents sur le thème: les élèves de la div. B. De cette entrevue importante et enrichissante, je retiendrai surtout les points suivants:
Remarques des parents: Selon les parents, ils semblerait qu'un
grand malaise existe au niveau de la division B et BT du CO. Ce qui pourrait s'expliquer de diverses manières:
- le système scolaire tel qu'appliqué n'est pas accepté par les parents l'appellation B ou BT n'est pas bonne
- on est en train de créer une génération de B
- la différence est déjà marquée entre les parents, les enfants, même au niveau des activités extra-scolaires
- la différence est marquée chez les employeurs qui engageront plus facilement les enfants venant de la div. A
- la différence est marquée chez les enfants déjà à l'école primaire où les maîtres utilisent souvent ces notions A ou B pour e~ faire un objet de motivation
- tendance au bachotage en se et 6e primaire pour arriver au 5 fatidique
- trop de rigidité dans la sélection
- tous les apprentissages ne leur sont pas accessibles, d'où déception des parents ...
- difficultés pour les élèves étrangers, qui, pour une question de langue, se retrouvent en div. B
- la sélection arrive trop tôt !
dans la vie de l'enfant qui pourrait se décourager et ne plus faire d'efforts
- la sélection se fait uniquement sur les branches dites intellectuelles, sélection qui pourrait pousser les enfants à choisir une profession ou un métier qui rapporte plus, ceci étant considéré par la société actuelle comme preuve de réussite.
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Suite à toutes ces remarques, le comité de l'AECOB pense:
- que l'information auprès des parents s'avère urgente. Certains n'étant informés que par l'intermédiai"re de leurs enfants ...
- que l'orientation professionnelle devrait aussi faire de l'information systématique au niveau des patrons. (A ce sujet un grand progrès a déjà été réalisé)
- qu'une plus grande collaboration devrait exister entre les enseignants et les associations de parents
- que dans la sélection , on pourrait aussi tenir compte des aptitudes autres que celles dites intellectuelles
- admettre la différence, plutôt que de parler de «plus ou moins intelligents».
Toutes ces remarques soumises à notre réflexion nous font prendre conscience que notre système scolaire peut être amélioré. Une plus étroite collaboration entre parents et enseignants pourrait y contribuer.
Notre vœu: Nous aimerions que le plus d'enseignants possible fassent partie des associations de parents. Il en vaut la peine, nous en sommes certains', surtou t en vue de la révision de la loi scolaire de 83. Un appel dans ce sens est donc lancé, j'espère qu'il sera entendu.
* Une séance avec le comité de l'A VPES 1 er degré
Séance fructueuse, qui nous a surtout permis de discuter des problèmes suivants:
Semaine de 5 jours: Les 2 associations n 'ont pas pris de posi-
tion. Nous laissons le soin à la FVAP d'étudier et d'analyser ce problème.
7e primàire: La SPV AL "a pris position en faveur d'une 7e primaire et ceci au détriment du CO. Cela ne saurait nous satisfaire .. . Nous pensons créer une commission formée par des membres des 2 associations pour réfléchir à ce problème afin d'être prêts au moment voulu.
Avenir du CO: En vue de la révision de la loi scolaire de 83 , il est absolument nécessaire que les 2 associations jouent un rôle déterminant. C'est la raison pour hiquelle l'AECOB, peutêtre en collaboration avec l'A VPES 1 er degré, se penchera sérieusement sur le problème dès janvier 81, en créant des groupes de travail.
A ce jour, (comité des 2 associations) relevons que certains parents jouent un rôle négatif, de même que quelques maîtres qui ne sont pas convaincus du système.
- L'attitude de l'enseignant devrait être différente lorsqu'il pénètre dans une classe de A ou de B.
- Le % des élèves en div . A est trop important et de ce fait un nivellement par le bas semble davantage se dessiner...
AECOB - AVPES 1er degré: Les premiers pas vers la fusion. Sur ce point, les opinions des enseignants de la div. A sont assez divergentes. Cette fusion doit se mûrir, il ne faut pas brusquer les étapes. Cependant, cette fusion, dans la situation actuelle, me paraît nécessaire puisque tous les problèmes, à
l'exception de l'aspect salarial sont semblables. Pour les pa~ rents, pour les enseignants, POur les élèves, pour le CO en général , cette collaboration est indispensable . Je souhaite que les maîtres de l 'A VPES 1 cr degré feront , suite à leur assemblée générale, un premier pas vers cette union souhaitée.
* Une séance avec les responsables de l'enseignement professionnel
A ce sujet, nous demandons que les responsables des centres professionnels de Sion et Martigny reçoivent avec tous leurs maîtres, une fois par année, les professeurs des cycles, pour un échange d ' idées tant sur la matière enseignée, sur les programmes, que sur les difficultés rencontrées par les élèves venant de BouBT.
3. Activités 79/80 3.1. Commission permanente des programmes
Comme annoncé l'an dernier à notre assemblée générale, les programmes du CO sont revus au fur et à mesure. Pour l'année scolaire 1980/ 1981, il convient de rappeler:
Grille horaire: Pas de grands changements pour 80/ 81, sur décision du DIP.
Programme de 3e A: Vu la nouvelle orientation donnée à la 3e A, "le programme et la grille horaire ont été modifiés. A ce" jour, cette modification semble contenter maîtres et élèves.
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AIJemand: _ Adoption , pour la 1 re année,
du fascicule genevois. Ce document semble aussi satisfaire les intéressés.
- Vu l'introduction des examens cantonaux de fin de 2e B et fin de 3e B, la répartition du programme, et les objectifs, doivent être redéfinis d'une manière précise. Cette mission a été confiée à un groupe de travail composé de: Mlle Eva Lambiel, Mlle Andréa Barman, Mlle Maryvonne Gillabert, Mme Marthis Granges, MM. Eric Rey, Amédée Rey. Les maîtres concernés par l'enseignement de l'allemand en recevront les conclusions très certainement dans le courant du mois de décembre ou de janvier. Notre souhait pour 1981, rentrée scolaire: introduire, pour les classes de la di v. B (2 e et 3e), un fascicule contenant un certain nombre de scènes tirées de la vie courante.
Histoire: Mise à disposition du guide de travail élaboré par M. Reichenbach . Chaque maître devrait être en possession de ce document.
Mathématique: Rien de spécial à signaler, si ce n'est que la durée des ouvrages est de 6 ans .
Français: - Pour cette année scolaire , au
cune modification.
- Cependant, pour l'avenir,' le livre de Beaugrand n 'est plus édi té . Dès lors , par quel livre fau t- il le ~emplacer?
- Aucun livre UNIQUE de français ne se trouve actuellement sur le marché.
- Que penser des ouvrages utilisés en 2e et 3e B, édition SCODEL?
Faut-il les introduire en 1 re année? Voilà quelques questions auxquelles un groupe de travail composé de: Mlle Nicole André, Mlle Marie-Jo Moix, Mlle Chantal Pignat, MM. Jean-Charles Barras, Alfred Monnet, Roland Carron, Louis Pitteloud, devra répondre dans un délai assez bref.
Cette commission a également pour but, vu l'introduction des examens cantonaux en fin de 2e
et 3e B, de définir et préciser la répartition du programme par année.
Sciences: Le programme de 1 re année semble bien passer. Pour septembre 1981, l'adoption d'un manuel se précise. Mlle J. Vanderauvera élabore ce document qui est revu et corrigé chapitre par chapitre par les membres de la commission.
Dessin: Introduction du nouveau programme de dessin technique. Ce programme paraît donner satisfaction. Les maîtres qui ne seraient pas en possession du document relatif à la matière à enseigner, peuvent se le nrocurer auprès de M. Pfefferlé.
Notre vœu pour septembre 1981: refonte du programme de dessin général. Concernant les ouvrages non transmissibles , la commission permanente des programmes a pris la décision de les limiter, à l'avenir, dans toute la mesure du possible.
3.2. Cours de perfectionnement
Nous nous sommes occupés activement de l'organisation des cours avec le DIP. Je puis vous affirmer que la plupart de ceuxci ont été suivis avec intérêt. Et le choix était large:
- séminaire linguistique - géométrie expérimentale 3e
- sciences 1 re et 2e année - dessin technique 1 re , 2e et 3e
année EF
- la machine à coudre au service de la créativité COBT
- seminaire de français sciences
TM - bois 2 e partie - dessin technique 1 et II - métal 1 re partie - céramique 1
- Tous les cours ont eu une ex-cellente participation de la part des maîtres de B
- Tous les cours ont été organisés à l' intention de tous les maîtres du CO (A ou B)
- La demande de décentralisation a été acceptée (géométrie, Leytron)
- Un regret cependant, le peu d 'inscriptions pour les stages dans un pays germanophone ou anglophone en vue de parfaire les connaissances et la pratique de la langue. Je vous rappelle que le département de l'instruction publique a alloué à ces enseignants une indemnité forfaitaire de Fr. 200.- par semaine.
Indemnité de repas: en date du 22 août, nous avons transmis avec M. Fellay, président de l'AVPES 1 er degré, à M. Guntern , notre désaccord concer-
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nant le non-versement de l'indemnité pour les repas. Ceci d'autant plus qu'il est prescrit au point 1.2.3 du fascicule des cours de perfectionnement: «pour tous les cours qui n'ont pas lieu pendant la semaine pé-
1 dagogique d'août, les participants en dehors du lieu des cours et exerçant leur activité en Valais auront droit à une indemnité pour ces repas. Celle-ci sera versée après la clôture des cours».
A ce jour, aucune réponse officielle ne nous est parvenue; cependant, suite aux discussions que nous avons eues, nous pensons que notre revendication sera prise en considération.
Carte: cours de perfectionnement: Le comité souhaite que chaque enseignant continue de faire remplir personnellement, ou collectivement à la fin d'un cours, sa carte auprès du DIP, ceci dans le but d'éviter tout conflit éventuel.
Les cours pour 1981 ainsi que les dates n'ont pas encore été fixés. De ce fait, toutes vos propositions sont les bienvenues. Nous pensons d'ores et déjà proposer les cours suivants:
- Un cours de gymn pour non spécialiste (fin juin)
- Un cours pratique de sciences sur l'utilisation de matériel didactique adéquat
- Renouveler l'expérience des stages de 3 - 4 semaines en pays germanophones ou anglophones avec l'indemnité accordée par le DIP.
3.3. Situation de la div. au CO
Suite à la connaissance des % indiquant l'admission en div. A,
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nous nous sommes sérieusement penchés sur ce problème et sommes arrivés aux remarques que voici:
1) Le % d'admission en division A est trop important, 12 cycles ont plus de 50 % en div. A. Cette admission varie entre 50 et 70 %. Dix cycles ont moins de 50 % d'élèves en div. A. Cette admission varie entre 50 et 37 %. A vec le % des élèves de la div. B est compris le % des élèves de BT.
2) Dans certains centres, le % d'admission en classe terminaleest quasiment nul, cette admission varie entre 0 % et 11%.
La situation actuelle pour le Valais est donc la suivante:
HautValais:
Bas-Valais:
Valais:
div. A div. B:
BT: div.A: div. B:
BT: div.A: div. B:
BT:
53 % 45 % 2% 52% 42% 6% 52,47 % 43,11 % 4,32%
A titre comparatif, en 1974 l'admission en div. A était de 44 %, en 1975 de 47 %, en 1976 de 46 %, en 1977 de 49 %, en 1978 de 50 %, en 1979 de 49 % et en 1980 de 53 %. Cette poussée vers la division A ne manque pas d'inquiéter et remet en cause le mode de sélection. L'imposition de l'examen d'admission dans toutes les classes de 6e primaire où le taux d'admission automatique est supérieur à 41 %, est une décision politique de la compétence du chef du DIP.
3) Suite à cette évolution, nous pensons qu'il est nécessaire d'envisager une solution permettant un juste équilibre entre les 2 divisions afin de rendre l'enseignement plus efficace et d'éviter ainsi un nivellement par le bas. Nous pensons traiter ce problème avec le comité de la div. A, les inspecteurs et le comité de la CODICOV AR. Il faut préciser que le DIP est conscient de cette situation anormale. C'est la raison pour laquelle, à titre d'essai, une série d'épreuves (français et math.) destinées aux élèves fréquentant les classes de 1 A et 1 B, a été distribuée dans certains cycles. Ces épreuves poursuivent 2 buts:
:.... Analyser le «phénomène admission»
- Mettre au point une épreuve de rentrée permettant aux maîtres de 1 A ou 1 B de faire un bilan de départ au moyen d'une épreuve étalonnée ..
4) En ce qui nous concerne et dans l'esprit que nous voulons donner au CO valaisan, nous ne pouvons admettre cette situation, pas plus que nous ne pouvons admettre qu'on considère les élèves de B comme des cas parce que les effectifs sont toujours plus restreints.
3.4. Presse - Information
Le comité avait décidé d'appeler cette année 1980, l'année de l'information. C'est la raison pour laquelle, dans le but de mieux informer la population sur le travail qui se fait dans la
div. B du CO, nous avons décidé de collaborer avec le NF pour publier un certain nombres d'articles. Pour cause de maladie, entre autres, du rédacteur principal, tous les articles n'ont pas encore paru. Cependant, nous voulons continuer cette information, même si dans certains articles des maladresses et inexactitudes ont été relevées.
Dans l'Ecole valaisanne, plusieurs textes de notre rédacteur M. Monnet ainsi que des rédacteurs des sections, ont paru et ont eu des échos très élogieux. Je voudrais citer pour mémoire:
- Les activités accessoires
- Le fendant du Valais et... les racines du cœur
- AECOB: des questions
- Les nombreux articles corpo-ratifs des sections.
3.5. Bal des enseignants du CO
Dans le but de resserrer les liens d'amitié, le comité a organisé pour la première fois le bal des enseignants du CO (invitation personnelle à tous les maîtres A et B). La participation, il faut le reconnaître, ne fut pas ce que nous pouvions en attendre. Cependant, vu l'excellente ambiance qui a régné, nous décidons de maintenir l'idée du bal pour l'année à venir avec les propositions de modifications suivantes:
- Organisation commune a~ec le comité des A
- Utilisation du coupon-réponse (buffet froid - bal), pour choisir la salle et l'orchestre en fonction du nombre d'inscriptions
- Choix des dates: début octobre ou fin janvier
- Faire un peu de publicité dans les cen tres.
3.6. Effectif des classes de B Au sujet des effectifs, notre position est claire et bien définie. Nous pouvons affirmer que nos rappels ont été entendus. ,Pour 1980/81, la situation se présente ainsi:
Div. A: 3565 élèves pour 160 classes, ce qui donne une moyenne de 22,28 élèves par classe.
Div. B: 2882 élèves pour 142 classes, ce qui donne une moyenne de 20,29 élèves par classe.
Div. BT: 431 élèves pour 40 classes, ce qui donne une moyenne de 10,77 élèves par classe.
Ces statIstIques, bien que réjouissantes, ne disent pas tout et ne résolvent pas certaines lacunes, nous en sommes bien conscients.
Projets d'avenir et thèmes à l'étude 4.1. Caisse de retraite
Les objectifs fixés par l'AECOB lors de notre dernière AG concernant la caisse de retraite seront bientôt atteints. En effet, le mercredi 26 novembre, l'assemblée des délégués se prononcera sur la révision des statuts. A ce sujet, il est de mon devoir de vous signaler les principales modifications qu'on y trouve:
Art. 6 1. Les personnes qui abandon
nent la fonction ayant motivé l'affiliation peuvent rester membres de la caisse.
Art. 8 1. L'assuré démissionnaire a
droit au remboursement de ses avoirs, pour autant que sa sécurité sociale soit assurée d'autre part.
Art. 19 1. Tout assuré âgé de 60 ans
peut faire valoir son droit à la retraite.
2. La mise à la retraite est obligatoire l'année où l'assuré atteint ses 65 ans.
3. Le Conseil d'Etat peut mettre à la retraite un enseignant qui n'est plus en mesure de remplir convenablement sa tâche. Si l'assuré n'a pas 60 ans, l'Etat rembourse à la caisse les frais découlant de cette mesure.
Art. 20 1. La rente de retraite est du
60 % du traitement assuré pour 37 années et plus de sociétariat. Si ce nombre n'est pas atteint, la rente est déterminée pro rata temporis.
Art. 22 1. L'assuré âgé de 58 ou de 59
ans peut prendre une retraite anticipée. La commission de gestion peut en outre, si des circonstances particulières le justifient, accorder ce même droit à l'assuré âgé de 55 à 57 ans. Le montant des rentes en % du salaire assuré, est fixé dans le tableau ci-après:
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Age~ Années de 55 56 57 58 59 sociétariat
.j.
41 60
40 57 60
39 53 56 59
38 49 52 55 58
37 45 48 51 54 57
36 44 47 50 53 56
35 43 46 49 52
34 42 45 48
33 41 44
32 40
2. Ce taux reste en vigueur pendant tout le temps de la retraite. Jusqu'à l'âge de 60 ans, il n'est pas versé de supplément de rente.
3. Si le nombre de 32, respectivement 36 années de sociétariat n'est pas atteint, la rente est déterminée pro rata temporis.
Art 28 1. La veuve d'un assuré ou d'un
pensionné a droit à une rente égale au 75 % de la rente pour incapacité de travail ou de la rente de retraite.
2. Le veuf d'une assurée ou d'une pensionnée a droit à une rente égale au 40 % de la rente pour incapacité de travail ou de la rente de retraite. Si la situation de l'intéressé le justifie, ce taux peut être porté à 75 %.
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Art. 40 , 2. Les délégués sont désignés '
par les associations d'enseignants ou de pensionnés. ,.'
3. Toute association a droit à 2 délégués pour ses 30 premiers membres, puis un délégué par groupe de 30 membres ou fraction de ce nombre.
4.2. Stages d'information scolaire
L'orientation scolaire 'professionnelle propose que les directives concernant les stages d'information soient modifiées et prévoient la possibilité d'organiser ces stages pendant les jours de classe sans s'en référer à l'inspecteur. Ceci est une proposition sur laquelle le département devra se prononcer dans les jours à venir.
4.3. Divers
Durant cette année, le comité s'est également penché sur plusieurs problèmes qui méritent une étude approfondie et prolongée, à savoir: - Double 5 pour entrer en div.
A
Problème oes passages et des transferts'
- Décharge d'heures pour les titulaires
Répartition du programme de français et d'allemand
Nouveau manuel de sciences.
4.4. Remerciements
Au terme de ce rapport, il m'est agréable d'adresser mes remerciements au chef du DIP, M. Antoine Zufferey. Les mutations profondes dans l'enseignement et celles à venir (révision
loi 83) ne lui facilitent pas la tâ-, che. Je souhaite cependant que les nouvelles structures du CO répondent aux vœux de la population valaisanne et ceci POur le plus grand bien de nos enfants.
Je remercie vivement M. Joseph Guntern, chef de service pour sa très grande disponibilité et le soin apporté à sa tâche. Je lui associe son collaborateur, M. Darioly. J'adresse mes remerciements respectueux aux inspecteurs, Mlles Curdy, Sierro, Salamin et MM. Pellegrini et Voide.
Merci à mes collègues du comité et des comités des sections, aux membres des différentes commissions, aux membres des groupes de travail, aux délégués à CIRCE III. Leur travail souvent ingrat ou ignoré donne à notre association sa vraie dimension.
Voilà, dans les grandes lignes, un aperçu de notre activité 79 / 80. Nous avons essayé de remplir notre mandat, conscients de nos limites et de nos responsabilités.
Marius Robyr, président
c Rapport annuel de la section Economie familiale
Au cours de l'année 1979-1980, le comité de la section Economie familiale s'est décidé à défendre la profession. Il a voulu avant tout informer les détracteurs et rendre certains collègues réticents, plus attentifs et coopératifs à l'égard de notre enseignement.
Cette information a été donnée sous forme de 5 articles dans l'Ecole Valaisanne. Ces articles traitaient d'une façon détaillée des programmes imposés à chaque degré du cycle.
Le «Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais» contribua aussi par son reportage du 23.05.80 à faire connaître l'économie familiale dans l'enseignement. Les messages positifs reçus du DIP, de certains directeurs et collègues nous prouvent que nous avons quelque peu atteint notre but.
Toujours pour défendre notre profession, et afin de ne pas voir le nombre des heures attribuées à l'enseignement de l'économie familiale grignoté petit à petit, une intervention écrite a été adressée à M. Guntern en 1979. Lors d'une séance des directeurs de cycle, l'AECOB était aussi intervenue pour appuyer cette revendication. Nous savons maintenant que ces démarches ont abouti puisque cette année, deux centres seulement dans le canton ne peuvent donner pleinement satisfaction pour la grille-horaire de certaines classes.
Démission de M 'ademoiselle Claire Curdy et nomination d'une nouvelle inspectrice
En février 1980, Mademoiselle Claire Curdy, inspectrice cantonale en économie familiale, fai-
sait part au chef du Départe- les 85 personnes convoquées, 73 ment de sa décision de démis- étaient présentes et 5 excusées.
sion,ner ge sa fo~ction au te.rme .c Cette participation record était d~A 1 annee scolaIre, pour raIson ' certes due à l'intérêt que les d age. maîtresses portent à la section, Pour repourvoir ce ' poste d'ins- maisaussi au fait que ce jour-là, pectrice, le Conseil d'Etat, après nous prenions congé de nos insune mise au concours, a nommé pectrices. Mademoiselle Berthe Sierro, M"e Curdy, qui fut inspectrice qui est entrée officiellement en durant 27 années, nous quittait fonction le 1 er septembre. pour profiter de sa retraite, et
M"e Oggier qui la secondait depuis 12 années reprenait sa place parmi nous.
U.S.P.M.
Lors de notre dernière assemblée, nous vous annoncions notre récente adhésion à l'U.S.P.M., c'est-à-dire l'Union suisse des maîtresses de l'enseignement professionnel et ménager.
En mars 1980, une section regroupant des cantons romands s'est constituée (soit les cantons de Neuchâtel, Fribourg, Jura et Valais). Mme Chantal Bréchet fut alors nommée au sein du nouveau c,omité romand. Le bulletin officiel de l'U.S.P.M., la Frauenschule, nous offre chaque mois des articles spécifiques relatifs à notre profession.
Cours de perfectionnement
Les cours de perfectionnement organisés par le DIP durant l'été 1980 par les maîtresses en éco-
, nomie familiale, à savoir:
- Aménagement et petites réparations dans la maison.
A la suite de sa nomination comme inspectrice, M"e Sierro, jusque-là présidente de la section, présenta sa démission. Pour compléter l'effectif du comité, l'assemblée choisit Mme Monique Martinez, par acclamation.
Les statuts prévoyant l'élection de la présidente de section par ses membres lors de l'assemblée générale, Mme Chantal Bréchet fut acceptée à l'unanimité comme nouvelle présidente.
A la fin de l'après-midi, M'. Marius Robyr qui avait assisté à notre assemblée, ouvre les divers en nous adressant un salutcordial du comité central. Il remercie les inspectrices sortantes, M"es Curdy et Oggier, pour leur dévouement, leur compétence et leur disponibilité. Il félicite M"e Sierro pour sa nomination. Il relève les bonnes relations existant entre les différentes sec
- Connaissance de la machine à tions de l'association.
coudre moderne, Notre assemblée se termine par ont connu un très vif succès. de riches agapes préparées par
Assemblée générale
L'assemblée générale de notre section a eu lieu le mercredi 24 septembre 1980 au collège SteJeanne-Antide à Martigny. Sur
les élèves de 2e et 3e années et leurs maîtresses. Un merci chaleureux à M. Copt, directeur de Ste-Jeanne-Antide, qui nous a ouvert son collège, et aux maîtresses pour leur accueil.
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Avant de clore ce rapport, notre section voudrait vous présenter dans les grandes lignes son programme d'activité pour cette année:
- Propositions au DIP pour les cours de perfectionnement.
Etude d'une nouvelle répartition du programme sur les 3 années du cycle.
- Projets d'échanges entre filles et garçons pour les travaux
Rapport 1980
manuels et l'économie familiale.
- Essai au cycle de Monthey de ces échanges en 1 re année.
- Remise en question du problème des effectifs dans les classes.
- Formation d'une nouvelle volée de maîtresses, les rangs ayant besoin d'être complétés.
Chantal Bréchet
de la section des MTM
La section des MTM a 4 ans. Elle est presque aussi âgée que sa maman l'AECOB qui en a 5.
Quatre ans pour une association, ce n'est pas encore l',âge adulte, mais ça doit correspondre au début de l'adolescence, en tous cas au niveau des élèves du CO. C'est aussi l'âge des questions, qu'on nous pose et que nous nous posons. A tel point que vous me permettrez de vous présenter à nouveau notre section:
Elle est formée par tous les enseignants de TM au CO, qu'ils aient une formation professionnelle, de maître de A, de B, de BT, de primaire et j'en passe; cela fait un total d'environ 70 membres. Parmi ces 70, il y a les intéressés et les autres, ceux qui ont une formation pour l'enseignement des
10
TM et ceux qui n'en ont pas ou très peu; ceux qui veulent enseigner les TM et ceux qui doivent... (pour compléter un horaire); ceux qui ont le diplôme et ceux qui ne l'ont pas, et je pourrais continuer.
Son comité s'est réuni une dizaine de fois cette année. Lui ont particulièrement donné du souci:
- les propositions de cours de formation et de perfectionnement pour l'été 1980 (9 semaines);
- leur quasi-organisation; - leur financement; - notre statut matériel;
les relations avec nos inspectrices et inspecteurs;
- l'engagement de maîtres non qualifiés au détriment de MTM diplômés:
- les publications dans Le Nouvelliste lors du plein feu Sur le COB.
Actuellement, nous avons constitué des groupes d'étude pOur une refonte des programmes ceci en collaboration avec l~ section des maîtresses en EF.
Une assemblée générale, très animée, mais très encourageante pour son comité, a pris les décisions principales suivantes:
- demander 8 semaines de cours pour l'été 1981 ;
- former un groupe de travail pour la présentation d'un numéro d'Ecole-Information consacré aux travaux manuels au CO;
- demander l'affiliation à la SSTRRS.
Force vous est d'admettre qu'il n'y a pas que le bois qui travaille!
Si nous ne sommes plus à l'âge de l'insouciance, nous sommes tout de même pleins d'optimisme, de courage et d'enthousiasme, heurellx de pouvoir compter sur l'aide efficace du comité de l'AECOB emmené par la fougue de son président que nous remercions bien chaleu-reusement.
Roger Salamin
• Rapport de la section des maîtres de classes terminales (AECOBT)
Délibérément, nous n'avons pas voulu, dans notre rapport de section, revenir sur les problèmes présentés l'an dernier, à savoir, pour les principaux:
- L'information aux parents et à la population;
- Nos rapports avec les enseignants de 5e et 6e ;
- La formation des maîtres et leur formation permanente;
- L'avenir professionnel de nos adolescents;
- Les pressions politiques; - Nos réussites, nos échecs.
Tous ces problèmes et bien d'autres encore, nous les avons étudiés avec sérieux et objectivité au cours d'innombrables réunions et colloques avec nos associations, les représentants du DIP, nos inspecteurs, les organisations et centres professionnels , les responsables de l'orientation scolaire, etc.
Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir. Mais une impression d'inutilité nous écrase parfois, sape notre énergie, tue à petit feu notre idéalisme. Il nous semble travailler dans le vidé, le brouillard ...
Tout le monde parle des terminales ; chacun émet son opinion; chacun a sa solution; on tire à hue et à dia; on disperse nos efforts, on les émiette, on les gaspille ... Le problème des terminales devrait faire l'objet d'une concertation globale à l'échelon le plus élevé d'une part, et de décisions fermes et claires au m,ême échelon, d'autre part.
Qu'on sache enfin à quoi nous en tenir!
On nous promet beaucoup. On nous écoute avec intérêt et bien-
veillance. Mais rarement un document signé vient nous apporter une certitude, une .confirmation sur laquelle nous pourrions nous appuyer et qui nous permettrait d'aller de l'avant.
Dans un sens, nous comprenons cela fort bien. L'échéance politique de 1983 incite tout le monde, autorités et associations en particulier, à se montrer circonspects, patients ... Les structures de notre cycle d'orientation doivent être étudiées, corrigées, améliorées, discutées au sein de diverses commissions. Il faut attendre leurs conclusions.
La classe terminale, dans son principe, devrait être repensée,
Tout le monde reconnaît qu'il y a un malaise profond. Les terminales sont mal ressenties. Cette «mise à part» des élèves moins doués n'est pas la meilleure solution, dans l'absolu du moins.
Le maître de terminale, bien que faisant partie du corps professoral de la division B, se sent lui aussi marginalisé. Il a beau établir des programmes adaptés, appliquer des méthodes nouvelles de prise en charge, nuancer sa pédagogie, se pencher avec patience et compétence sur ses
. élèves, bref, il a beau travailler d'arrache-pied, on ne lui est généralement pas reconnaissant pour autant. Au contraire, bien souvent. Combien de parents (et même des maîtres) nous disent sans malice: «Ah! si mon fils, ma fille, était resté en B générale! Ça irait mieux. Il apprendrait ceci, cela. Il serait plus avancé». C'est vexant, peu encourageant e't cela d'autant plus que c'estfaux.
. 1
Et pourtant! Où les mettre, ces élèves moins doués et perturbés? En B générale, ils sont mal dans leur peau; ils n'apprennent rien; ils sont les derniers; et leurs problèmes affectifs et sociaux ne s'améliorent pas. En terminale, ils se sentent rejetés, dévalorisés, frappés d'injustice ...
Les écoles privées? Sont-elles une panacée? Cela reste à prouver ... et à payer.
oh alors il y a un autre moyen. C'est de revaloriser la classe terminale afin d'en faire une école de formation générale et préprofessionnelle attrayante, efficace, intégrée, admise, permettant à nos adolescents moins doués de développer au maximum leurs potentialités. De nombreux moins doués se stabilisent et mûrissent plus tard. La terminale devrait avoir pour mission primordiale d'aider à cet épanouissement tardif.
Nous savons pertinemment que l'intégration des moins doués dans les classes de la division B générale pourrait résoudre une bonne part de nos problèmes. A condition, et cela nous le répétons depuis toujours, que les effectifs soient abaissés, que le matériel didactique soit plus abondant et diversifié, que les maîtres et maîtresses soient formés à la psychopédagogie des élèves moins doués et perturbés, que la division B, elle-même, soit revalorisée ...
Notre but, et là encore, nous nous répétons, n'est pas, comme on nous le reproche parfois méchamment et injustement, de remplir à tout prix nos classes terminales, afin de sauvegarder et notre gagne-pain et nos «soi-
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disant privilèges». Qu'on nous accorde, à défaut d'autre chose, une conscience professionnelle et un amour authentique des adolescents perturbés et parfois diminués dont nous avons la charge! Notre but, pour y revenir, est d'aider les adolescents en difficulté scolaire ou caractérielle à réaliser au mieux leur vie professionnelle, à réussir leur vie d'hommes et de femmes. La politique d'intégration à tout prix va à l'encontre du cycle et pourrait bien être un facteur de désagrégation. On nivelle par le bas. Les effectifs de la division A enflent de plus en plus. Il n'est nullement besoin d'être grand clerc pour se rendre compte que la division B en pâtit, se dévalorise, perd sa crédibilité ... Que dire aJors des terminales? Dans la plupart des classes terminales, les maîtres et maîtresses se dépensent sans compter pour le mieux-être pédagogique et psychologique de leurs élèves. Les statistiques prouvent, que malgré les inconvénients cités plus haut, l'avenir professionnel des élèves sortant de terminales est assuré. Le plus grand nombre d'entre eux suivent avec succès un apprentissage et réussissent leur diplôme souvent après avoir redoublé une année de cours, il est vrai. Ce n'est pas le fait d'être en terminale qui enlève ses chances à l'élève moins doué. Bien au contraire. C'est le fait de traîner son derrière sur les bancs d'une classe de la division B générale qui lui ôte ses dernières chances.
Quand ouvrira-t-on les yeux? C'est faire preuve de mauvaise foi que de prétendre que la classe terminale ' est nuisible à nos
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jeunes moins doués. Que des parents, mal informés, réagissent négativement au placement en terminale de leurs enfants en difficulté, cela peut encore se concevoir. Mais que des maîtres eux-mêmes, des pédagogues, des politiciens et politiciennes en arrivent à nier jusqu'à l'existence des enfants moins doués et à fortiori de leurs problèmes spécifiques, à confondre sciemment les effets et les causes, cela on ne peut pas l'admettre.
Il faut vivre avec les adolescents moins doués et perturbés pour les comprendre afin de leur apporter ce dont ils ont vraiment besoin. Qui n'a pas vécu pleinement et totalement avec eux ne peut pas prétendre les connaître et porter un jugement valable sur eux et sur la façon de les prendre en charge. Ou alors on pratique la démagogie.
Nous pensons que ces choses devaient être dites au risque de
passer pour frondeurs. II faut ajouter que nous ne mettons pas tout le monde dans le même sac. Loin de là. Bon nombre d'autorités, de directeurs, de collègues et de parents reconnaissent notre travail et notre utilité, nous encouragent et parfois nous remercient.
Cette année, notre section a renouvelé son comité.
Mme Marion Rudaz et M"e Cécile Philippoz démissionnent pour des raisons personnelles.
Jean-Bernard Germanier et Pierre Cornut pour des raisons de santé. Pierre-André Bonvin garde le flambeau.
Voici la composition du nouveau comité: Maurice Bagnoud, président; Mme Jacqueline Girard; M. P.André Bonvin; Maurice Lovey; Jacques Dessimoz.
Pierre Cornut
Rapport FMEF La FMEF présidée avec compétence par M. Bernard Bornet a tenu ses assises annuelles à Martigny, le 30 août dernier. Durant cette année, la FMEF s'est surtout penchée sur les problèmes suivants: - Le manitien de l'acquis social
- La sécurité de l'emploi pour le personnel enseignant
- L'AGF. Pour l'heure, il est de mon devoir de vous donner le chemin qu'a parcouru l'AGF depuis notre dernière AG.
En février 1980, après un examen fouillé .des documents en question par la commission parlementaire, après l'audition par cette del11ière du président de la FMEF et de tous les présidents d'associations fédérées, les décrets furent acceptés en premiers débats par la Haute Assemblée. Cependant, les difficultés consécutives à l'AGF étaient loin de disparaître. Les critiques sur le contenu des décrets susmentionnés, les vœux exprimés par le Grand Conseil et les décisions regrettables du
parlement valaisan qui réduisent dangereusement la crédibilité de l'AGF incitèrent le Conseil d'Etat à instituer une commission extraparlementaire consultative en matière d'AGF, chargée de réexaminer quelques aspects du projet sous l'angle de la politique du personnel, de l'économie et des finances avant la 2e lecture. Cette commission extraparlementaire est présidée par M. Edouard Delalay, président de St-Léonard. Dès lors, la FMEF a poursuivi les travaux généraux sur l'AGF, afin d'en améliorer les résultats à l'intention de cette commission. De plus , elle a demandé, entre autres, au Conseil d'Etat:
- de réaliser dans l'immédiat les objectifs proposés par la FMEF
- de donner des assurances quant à la brièveté des délais de mise en application de l'AGF, avec effet alll.1.81.
En ce qui concerne la défense des intérêts matériels des membres de l'AECOB, nous avons été entendus par la commission extraparlementaire et avons défendu les points suivants:
- Dans l'ensemble l'AECOB est satisfaite de l'AGF.
- N'est pas d'accord avec la valeur d'emploi en points donnés aux maîtres de la division B.
- Une réexamination du plan de classement des maîtres de TM et BT s'avère nécessaire.
Marius Robyr
Rapport du représentant de l' A VPES 1 er degré et de l'AECOB Auprès du CARESP
Le CARESP ou cartel romand des enseignants secondaires et professionnels regroupe 14 associations dont 3 valaisannes. A savoir: - l'A VPES 2e degré - l'AVPES 1 er degré - l'AECOB
Cette fédération puissante (ou qui pourrait et devrait l'être), puisqu'elle compte environ 7 500 adhérents, est l'homologue pour les enseignants secondaires de la SPR (société péda-
gogique romande) pour les enseignants primaires.
Ses buts, il est bon de les répéter rapidement, sont: - la défense des intérêts sociaux
et professionnels de ses membres;
- l'étude des questions relatives à l'enseignement aux degrés 7, 8, 9 de l'école secondaire et professionnelle en corrélation avec CIRCE III;
- l'échange d'informations entre les enseignants de Roman-
die en liaison avec l'IRDP dont je parlerai plus loin;
- la collaboration avec les chefs des DIPlromands.
Elle est représentée, en assemblée plénière, par dès délégués qui se réunissent ordinairement une fois l'an. Chaque association a droit à un délégué par centaine de membres ou fraction de centaine supérieure à 40.
Elle est dirigée par un comité qui comprend un représentant par association. L'A VPES 2e degré est représentée par M. Charles Borel L'A VPES 1 er degré par Pierre Cornut L'AECOB également par Pierre Cornut
Comme vous pouvez le remarquer, j'ai l'honneur de représenter les deux associations du CO au sein du comité CARESP~et à la commission plénière de CIRCE III. Faut-il y voir un heureux présage?
Le bureau de CARESP (président, secrétaire et caissier) est élu pour 3 ans et obéit à un tournus intercantonal. L'année prochaine, c'est au tour du canton de Fribourg de prendre le relais.
Il n'est pas dans mes intentions de définir les activités du CARESP durant l'année qui s'achève. Ceux ou celles qui s'y intéressent pourront relire ou lire la revue Automne 80 CARESP qui a été distribuée à tous les collègues du CO.
Mon projet est plutôt de faire connaître CARESP, de le valoriser dans l'esprit des membres de nos associations.
Qui connaît CARESP? L'IRDP? CIRCE III? Que signi-
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fient les sigles COROME, MA V, COREA, CORF, SSRE, KOSLO ... ?
Décryptons rapidement ces sigles et établissons un petit glossaire:
IRDP Institut romand de documentation pédagogique CIRCE III Commission interdépartementale de coordination de l'enseignement pour les degrés 7,8,9 CO ROME Commission romande des moyens d'enseignement RTVE Commission romande de radiotélévision éducative COROF Commission romande d'observation du français COREA Commission romande d'expérimentation de l'allemand KOSLO Conférence des associations suisses d'enseignants SSPES Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire.
U ne jungle touffue de «conférences, associations, sociétés, commissions», qui toutes participent, à des degrés divers, aux travaux de «Coordination romande, de recherche et de ce que l'on appelle l'innovation pédagogique». Quelques initiés seulement sont bien informés. Dans leur immense majorité, nos collègues se désintéressent totalement ou presque de la Roman die et · à fortiori de la COORDINA l'ION ROMANDE. Notre esprit fédéraliste refuse (ou accepte du bout des lèvres) une ouverture sur la Fran-
14
cophonie et une collaboration avec les régions de langue française de notre pays. J'ajoute que ce «cantonalisme» n'est pas particulier au Valais, mais bien à tousles cantons romands.
Je dirai, à ma grande honte, et pour justifier un peu mes collègues, que mes informations sur CARESP, avant d'être votre représentant auprès de ce cartel, étaient plus que sommaires. Je ne comprenais pas le sens et ne voyais pas les buts de cette lourde et (disent certains) inutile machine. Nous payons des cotisations, nous nom.mons des représentants, des délégués, nous participons (peu nombreux il est vrai!) à des assemblées, bref nous faisons partie d'une organisation professionnelle que nous ne connaissons pas. Qui est coupée de sa base. Qui travaille dans le vide. C'est regrettable, mais il n'est jamais trop tard pour réagir. A l'instar de la SPR qui d'année en année voit son influence s'affirmer et s'étendre, le CARESP devrait être une fédération dynamique agissante, influente. Son objectif n'est pas, bien entendu, de s'ingérer dans les affaires cantonales. Meunier est maître en son moulin ...
Notre cartel devrait être un puissant moyen de contrôle et de recours. Il ne faut pas oublier que, malgré le désintéressement manifesté par les enseignan ts, la coordination romande est une réalité. On s'achemine rapidement vers des programmes et des manuels communs à tous les cantons romands. A l'échelon des autorités, la «Romandie pédagogique» se façonne peu à peu.
A l'échelon de la base, à notre échelon, il en va malheureuse_ ment autrement.
Le CARESP suit attentivement les travaux du CIRCE III; il est régulièrement informé des délibérations et des réalisations des sous-commissions d'histoire, de math., de français, d'allemand, des medias, etc. Il est représenté dans toutes les organisations de coordination, de recherche et de planification. Il ne peut donc agir efficacement, dans le sens de nos intérêts sociaux et pédagogiques, qu'à la condition sine qua non qu'il soit connu, soutenu moralement et matériellement, par tous ses adhérents.
« ... Dans la plupart des cantons romands, la rentrée a été placée sous le signe de la morosité. Un peu partout, fermeture de classes, compression du personnel, chômage, augmentation des effectifs, restrictions budgétaires sont à l'ordre du jour. La situation économique ne justifie pas tout. L'occasion est trop belle pour mettre un frein à la «Coordination romande, à la Recherche et à l'Innovation pédagogique». Il ne faut pas cacher la réalité: à plus ou moins brève échéance, ces mesures signifient la détérioration des conditions de travail des enseignants et des élèves. Plus que jamais, il faut nous serrer les coudes et manifester notre cohésion. Le comité du CARESP s'emploie à cette tâche, mais il a besoin du soutien massif des enseignants secondaires romands. Il · est indispensable que chaque maître manifeste sa solidarité en militant dans son association cantonale ... »
(Editorial CARESPJ
•
La CARESP deviendrait alors un organisme viable et crédible, un partenaire valable et écouté, sur lequel nous pourrions compter et avec lequel il faudrait compter.
Pierre Con~ut
L'IRDP
Un institut romand de documentation pédagogique existe à Neuchâtel au 43, rue du Faubourg de l'Hôpital, dirigé par M. Tschoumy et ayant, entre autres collaborateurs, M. JeanPierre Rausis responsable de la documentation et des moyens d'enseignement.
Cet institut est à notre service. Sach ons l'u ti liser. Il suffi t, pour le connaître et connaître ses prestations, de lui demander ses prospectus d'information.
Radio suisse romande
L'émission «Portes ouvertes sur l'école» de la Radio suisse romande,. les lundis matin à 10 h. 05, si elle a trouvé une large audience dans la population, n'a pas trouvé d'écho dans le corps enseignant. Les chefs de service de l'enseignement primaire et secondaire y ont participé. Nos associations s'en sont désintéressées.
A partir de janvier 1981 ces émissions vont reprendr~. Il faudrait à tout prix que nous fassions entendre notre voix.
FVAP Rapport d'activité 1979-1980
FV AP = Fédération valaisanne des associations pédagogiques.
En font partie:
- SPVal - AE-COB - AVPESI - AVPESn - AVMEP
Présidée dès octobre 1978 par M. Pierre Fellay, Sion. Délégués au comité: les présidents d'association Marius Robyr, M.-Jo Moix. Délégué au bureau pour AECOB: M.-Jo Moix.
Le comité de la FV AP s'est réuni le 25 avril 1980 avec comme principal point à l'ordre du jour: La raison d'être de la FVAP? Ce point à été mis à l'ordre du jour parce que le Bureau s'est rendu compte: - que le travail de la FV AP
avait très peu de résultats; - que les associations membres
étaient très jalouses de leur indépendance;
- qu'elles tenaient fermement à être seules juges de leurs actions ou de leurs démarches;
- qu'il était extrêmement difficile de réunir le comité au complet, ceci parce que la FV AP n'a la priorité sur aucune autre association;
- que les échanges d'idées qui avaient lieu à la FVAP n'avaient plus du tout la même couleur lorsqu'elles se déroulaient dans les comités d~associations.
Après une discussion assez animée sur les buts de la FVAP, le comité a décidé de charger la fédération d'étudier les problèmes généraux suivants: 1. Semaine de 5 jours 2. Rajeunissement des élèves 3. Cahier des charges des com-
missions scolaires 4. Rôle des inspecteurs.
Pour la semaine de 5 jours, après 4 mois, une commission, formée d'un représentant par association, a enfin pu être nommée! ... Pour AECOB: Jean Gay-des-Combes. Elle s'est réunie deux fois avec le Bureau qui lui a d~:)llné un mandat précis, transmIS au DIP: - Etudier le point de vue péda
gogique sur la «semaine de 5 jours»;
- Etudier la nécessité ou non d'une adaptation des programmes.
- Etudier les différents problèmes des enseignants face à la semaine de 5 jours.
Le souci actuel du Bureau est de mettre en route une deuxième commission qui étudierait le problème du «rajeunissement des élèves» dans nos classes.
Le Bureau souhaite ardemment que la FV AP soit mieux comprise, mieux admise et mieux soutenue par les différentes associations afin que son travail puisse être pris au sérieux et être un apport positif dans la vie de l'Ecole valaisanne.
Marie-loMoix Pierre Fellay
15
Diplômés 1980
Au CO Derborence, lors de notre dernière assemblée générale, M. Guy VOIDE, inspecteur, remettait officiellement le diplôme de MTM à MM.:
- Jean-Michel A TTINGER, Ardon
- Fernand BALLESTRAZ, Grône
- Jean BRUNET, Monthey - Bernard CAILLET -BOIS,
Illiez - Fernand COR THA Y,
Fontenelles - Jean-Raymond DEBONS,
Savièse - Romain FARDEL,
Venthône
Félicitations, collègues, et bon vent!
Démissions - Nominations Deux membres du comité de l'AECOB' ont présenté leur démission: Mlle Berthe SIERRO, secrétaire, et M. Pierre CORNUT, vice-président.
Mlle SIERRO vient d'être nommée inspectrice cantonale en économie familiale. Quant à M. CORNUT, il quitte le comité pour des taisons personnelles, de santé notamm~nt.
Pour leur succéder, l'assemblée générale du 22 novembre 1980 à désigné Mme Chantal BRECHET, nouvelle présidente EF, et M. ' Maurice BAGNOUD, nouveau président COBT.
Nous remercions chaleureusement ceux qui partent: ils ont accompli leur tâche, ils ont assumé leurs responsabilités de façon exemplaire; et nous souhaitons courage, enthousiasme et succès à ceux qui prennent la relève.
... et comité actuel
Réuni en séance constitutive le 10 décembre 1980, le nouveau comité de l'AECOB peut déjà s~ présenter:
Président: M. Marius ROBYR, Chermignon Vice-président: M. Maurice BAGNOUD, Flanthey Secrétai re : M. Jean GA y -DES-COMBES, Finhaut Caissier: M. Roland CARRON, Fully Membres: Mme Chantal BRECHET, Vouvry Mlle Marie-Jo MOrX, Sion M. Paul ALLEGROZ, Grône
A. Monnet
•
Commentaires
Dans ces exercices, toutes les opérations nécessaires à la résolution du problème sont suggérés dans l'ordre par l'énoncé. Toutes les données sont explicites. Les résultats accusent une légère baisse sur le plan romand.
Une analyse plus poussée des productions des enfants pourrait nous indiquer le pourcentage d'erreurs dues à de simples fautes de calcul par exemple.
On sait que des problèmes ayant une même « structure» mathématique sont réussis de façon différente selon que leur habillage introduit des éléments proches ou non du vécu de l'enfant, on peut se demander quelle est l'importance prise ici par ce facteur (on joue de moins en moins aux billes, par exemple) .
1.6 Nathalie choisit un nombre.
Elle le divise par S, puis elle ajoute 24
et trouve 54.
Donc Nathalie a choisi le nombre ...•..
VII.6 Un service à thé comprend une nappe et 6 serviettes.
Le tout coûte 36 francs. La nappe seule vaut la
moitié de ce prix.
Le prix d'une serviette est de .•...... francs.
VIII.4 Paul a joué 2 fois aux billes. La première fois, il a
gagné 7 bil1e~. La deuxième fois, il en a perdu 9. Il
possède maintenant 24 billes.
Paul avait ..•....• bi~les avant de jouer.
Commentaires
rendement
1975 61
1979 46
rendement
1975 74
1979 66
rendement
1975 38
1979 39
Dans ces items, les opéra~ions, également suggérées, sont à effectuer dans l'ordre inverse de celui de la lecture des données. La plus grande baisse des rendements a lieu lorsqu'aucun habillage ne permet aux enfants de se représenter la situation. Un coup d'œil aux résultats cantonaux montre que cette baisse affecte principalement les cantons où la proximité des examens est la plus proche: Ber"ne, Vaud, puis Neuchâtel.
Ceci nous montre la complexité de l'interprétation des résultats de ce test. Aux facteurs mathématiques, verbaux, et liés au contenu, à prendre en compte, il ne faut pas négliger d'ajouter les facteurs de présentation, ainsi que le degré de familiarité des enfants avec les tâches proposées.
25
II. 3
111.6
Je distribue des caramels à des enfants. J'en donne
8 à chacun. Il me reste alors 5 caramels. Mais si j'en
avais 2 de plus, je pourrais en donner 9 à chacun.
Il Y a ........ enfants.
Un pot et 3 saladiers coûtent ensemble 18 francs; lE
pot et 4 saladiers coûtent ensemble 21 francs.
Un saladier coûte ........ francs.
Le pot coOte ...•.... francs.
Commentaire
1975
1979
rendement 45
57
rendement 1975 46
1979 52
Ici, aucune opération requise n'est suggérée. La résolution de problèmes de cette catégorie ne fait appel à aucun modèle simple. On peut penser que les enfants procèdent par tâtonnement dans leur recherche de la solution. On assiste à une certaine amélioration des performances des enfants.
1.1 Un autobus a 10 bancs. Sur chaque banc, on peut faire
asseoir 2 adultes ou 3 enfants. La moitié des bancs
est occupée par des adultes, l'autre moitié par des
enfants.
Il Y a •..••• passaqers en tout dans l'autobus.
VIII.S Louise possède un nombre égal de pièces de 20 centimes,
de 10 centimes et de 5 centimes. Elle a 9 pièces en
tout.
Les 9 pièces ensemble représentent une somme de
Commentaires
rendement
1975 81
1979
1975
1979
78
rendement
47
55
La structure mathématique de ces deux items est la même (tout d'abord une division, puis une somme de produits). Le taux de réussite à l'item VII1.5 est plus faible que celui de l'item 1.1. Le fait que la division de l'exercice VII1.5 ne soit pas suggérée semble expliquer en grande partie cette diminution de rendement.
De la première à la deuxième passation, le rendement de l'item 1.1 tend à diminuer (3 points), alors que celui de l'item VII1.5 augmente (+ 8 points). Ceci nous paraît montrer que les enfants ayant suivi le nouveau programme font preuve de plus de savoir strictement mathématique dans ce domaine, que leurs aînés de quatre ans.
0., ..... Ia collect.ionnent 1.,5 photos de sportifs . Jla
Ica fchan9rnt ainSI :
- 1 footballeur contrc 2 ." leur. 1
- 1 ak1rur contrc ) qY"""aate. ,
a) ' Jean po.a~dr 1 foot.balleur ct 1 ."Ieur, .ai. ne
s'Intfres .. , qu'aux 9Y"' ..... ste •. COfI'hlen prut-il . en
obtenir 1
JrlJl aura •••••••• qymnaste (.).
b) Valfrle a , qymna.tes, combien aura-t-elle de
footballeura apr~. le. avoir fchan9~5 1
Vallrle aura • ••••• : . footballeur (.).
c) Voici la co1'lectlon de Serge 1
Il hs fchange, de façon l obtenir le ",oins de
photoa ponlble.
- Coc.blrn aura-t-il de footballeur. 1
- Coahirn aura-t-il de _"leurs 1
- COI"\!>len aura-t-il d. 9}'1nI\astes 1
Srrge aura • •••• footballeur (s)
'1y;:.nast .. c.) . s .. lrur (s),
IV .4 Pour expédier les oeufs, on en met 6 dans une balte.
o oeuf
Puis on met 6 baltes dans un carton.
Et avec 6 cartons on fai t un paquet.
balte
Il Y a
Il y a
Il y a
carton
oeufs dans un carton.
oeufs dans un paquet.
baltes dans un paquet.
paquet
rendement 1975 36
1979 68
rendement
1975 64
1979 64
Commentaire
Dans le premier exercice, la tâche proposée aux enfants demande la mise en œuvre d'un processus d'échange. On constate une nette augmentation des performances, conséquences des activités introduites par le nouveau programme.
Le deuxième exercice, contrairement aux apparences, ne semble pas relever de la même logique pour les enfants. La présentation et le vocabulaire utilisés peuvent être la cause de cette perception différente des tâches.
IV.7
V.6
On sait que :
~ge d'Edouard + 5 ans
Age de rrtd~ric + 5 ans
Age de Robert
age de Simon
Entre Edouard et Frédfric, la différence d'Age est de 7 ans .
La difffrence d'Age entrc Robert ct Si ~on est de .....• ans.
Le total des ~ges de 3 enfants est 17 ans .
Quel sera le total de leurs Jges dans 5 ans
Commentaire
rendement
1975 44
1979 58
rendement
1975 38
1979 24
L'interprétation des résultats de ces deux items, typiques d'une épreuve de sélection, est difficile. Il s'agit dans les deux cas d'utiliser les propriétés des opérations. La présentation sous forme d'équation et l' absence de calcul dans, le premier item peut favoriser les enfants du nouveau pro-gramme. .
1J1.5 9 h 00 9 h i.O
A DEPART
C ARRIVEE
9 h 15
1975
1979
Les horaires affichés concernent les autobus se rendant
de A à C. Remplis correctement les cases vides.
rendement
43
46
Com mentaire
A l'image de cet item, et c' est une surprise, les exercices faisant intervenir les mesures de la vit cou rante sont tout aussi bien réussis actuellement par les enfants. Les données sous forme graphi que peuvent ici expliquer la tendance à la hausse.
Pou r
Pou r
1.8 Yves a 12 ans, Luc 18 ans et Jean 36 ans.
Biffe ce qui est faux
Jean ù le double de l'~ge de Luc.
Yves a le quart de l'~ge de Jean.
Yves a les deux tiers de l'~ge de Luc.
Jean a 3 fois l'~ge de Luc.
VllJ.l ur. f'an c!OJ nc,".b .. , f.
On a Jo: droll d'ajout~f 7 ou d~ soustralr(" !>, auta !'l l
de fol. QU" J 'on v .. ul .
VoicS far f'.""'pJ .. un ... Ulll' d .. nonLrf'5 Qui prrrrt
cl • arr 1 v .. r a 19 :
I:crla un~ sult. .. d .. norohrf'. Qui arrlv .. a 17.
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Il.5 Au Pays du Silence, les habitants ont r~noncf ~ la
parole, car le moinàre brui t provog'ue ries trer..bler:.ents
de terre. Pour expri/T:er les non:bres, ils ont peint dE:s
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Com mentaire
rendement 1975 62
1979 50
rendement 1975 38
1979 43
rendement
1975 86
1979 89
D,ans les exercices de calcul mental, c'est-à-dire ceux dont la composante verbale est faible, les resultats sont assez variables. Il y a tendance à la hausse, lorsque la part due au jeu sur les nombres est plus grande que celle due au' traitement « mécanique» du nombre.
29
Domaine géométrique
Les exercices dans ce domaine sont de nature non numérique. Certaines tâches relèvent de la simple observation alors que d'autres demandent une intériorisation d'un degré assez élevé des transformations géométriques élémentaires.
Une figure est dessin&e dans le grand quadrj11aYL .
On a commencé à la reproduire· en plus petit sur 1~
d~ux1ème quadrillage.
Termine le des~::, . .
B
-' ~ 7
~
c -'" ,..,.,..... J
V C
DI E A
E 'A
Commentaire
rendement 1975 62
1979 60
Une analyse précise de la tâche montre que celle-ci n'est pas, contrairement à ce qu'un premier coup d'œil permettrait de croire, semblable à ce que les élèves ont l'habitude de faire avec le nouveau programme. Comme leurs aînés à propos des problèmes, les enfants ayant suivi le nouveau programme ont été dérouté par cette utilisation du quadrillage peu conforme à leurs habitudes, et peut-être les victimes d'un apprentissage routinier de certaines activités.
Vl.I z
• a
b
z
Essaie de t'imaginer que t~
plies la feuille suivant lë
ligne z. Le point ft recouvre alors
le point b .
Si tu plies maintenant
la feuille suivant la
ligne Y, le point c
recouvrira le point
k m n
(souligne la bonne
réponse)
z y T
x------~------x
.~
T y z
Com mentaire
o
z .n
.0 .c
rendement 1975 51
1979 60
A un autre moment,
d recouvre e. Alors tu as
plié suivant la ligne
x y T z
(souligne la bonne réponse)
Trois exercices dont celui-ci font appel aux symétries et rotations. Celles-ci sont réalisées par des pliages et des manipulations« mentales ». Augmentation des taux de réussite.
Commentaire
... . . Trace) liqnes droit.es ' de façon que chaque étoile soit séparée
des aut.res.
~ rendement
~ 1975 37
~ it
1979 61
* * / ~ /
L'augmentation des taux de réussite à ce type d'exercice, relevant du «casse-tête» géométrique, semble montrer également l'augmentation des possibilités de «jouer» mentalement avec des configurations géométriques.
Des réminiscences (voire des transferts) des recherches concernant les réseaux peuvent peutêtre expliquer cette progression spectaculaire.
Luc-Olivier Pochon
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Le CC SPVal rappelle à tous ses membres que le paiement des cotisations SPR + EdUcateur 1980 devait être effectué avant la fin de l'année.
Il profite de cette occasion pour vous remercier de la confiance que vous lui témoignez et pour vous présenter ses vœux les meilleurs pour 1981.
Ce travail est le résultat des délibérations de la Commission 7 e primaire présidée par M. Daniel Pralong; cette étude n'est pas définitive mais une amorce de réflexion concernant l'âge de la sélection et le passage au Cycle d'orientation.
RAPPORT AU CC SPVa-1 CONCERNANT
LA CRÉATION D'UNE 7e PRIMAI RE Problèmes découlant du rajeunissement
des élèves et moyens d'y remédier .
1. Constatations
1. Age d'entrée
L'entrée des enfants à l'école enfantine, ayant lieu, dans la majorité des cas, à 4 ans, les élèves se trouvent être à la fin de la scolarité primaire âgés de12ans.
Bien que facultative, l'école enfantine est en fait fréquentée par la quasi-totalité des enfants dès 4 ans.
2. Manque de maturité
A l'heure actuelle - avant l'âge d'entrée avancé - nous
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constatons le manque de maturité des élèves accédant au CO.
Lors des réunions - maîtres de classes d'observation (5 e -
6 e primaires) et maîtres du CO - ceux-ci se plaignent d'accueillir des élèves peu aptes à recevoir l'enseignement professoral du CO.
3 . Types différents d'enseignement
Habitués au maître unique du primaire, les élèves se trouvent subitement confrontés à l'enseignement propre au CO:
changements fréquents de maîtres (en p'remière année déjà); travail à long terme; difficu Ité pou r l'élève de se prendre en charge; rupture pédagogique ...
4. Déplacements
Est-il souhaitable que les enfants de 12 ans quittent le milieu familial dès 7 heures et le réintègrent vers 17 h. 3D?
On a voulu 'centraliser les CO en mettant à disposition des élèves des transports appropriés et des cantines scolaires, mais finalement, ne les déraci-
ne-t-on pas trop tôt du milieu familial?
pourt ant, les élèves qui bénéficien t d'une telle situation sont encore favorisés si l'on songe à ceux qui n'ont à leur dispositio'n que des transports publics adaptés aux horaires du monde du travail et non à celui des écoles.
5. Rapports parents et maÎtres
Le contact entre les parents et l'enseignant se fait plus facilement au niveau du primaire (maît re unique) qu 'au niveau du CO (corps professoral), ce qui favorise la collaboration, si nécessaire, entre l' école et la famille,
II. Conséquences
1. A ge d'entrée avancé
Le rajeunissement des élèves' rend nécessaire une adaptation des programmes.
Cette adaptation des programmes des années primaires condu ira à la fin de la sixième des élèves dont le niveau scolaire ne correspondra pas aux exigences du CO.
2. M anque de maturité
Si le manque de maturité est constaté actuellement, il n'en sera que plus accentué du fait du rajeunissement.
3. Sélection
Le maintien des structures actuelles de l'école primaire nous ramènerait à effectuer la sélect ion à un âge (douze ans) jugé t rop précoce lors de l'introduction du CO.
Cette sélection hâtive va à l'encontre du but même du CO.
«/1 (CO) retarde l'âge du choix de la voie des études ou de la profession.» (Cf. DIP « Le Cycle d'orientation et ses débouchés)}, Ecole valaisanne janvier 1974, N° 5).
III. Argu ments en faveu r de la prolongation de la scolarité primaire
1 . A rguments pédagogiques
L'allégement des programmes primaires demanderait une mesure similaire au CO.
Or le CO ne peut pas procéder à cet allégement: il prépare ses élèves à des études dont les programmes et les exigences échappent aux compétences cantonales.
C'est pourquoi il faut prévoir une année supplémentaire au primaire, ce qui permettrait:
a) de compléter la formation des élèves,
b) de préparer une entrée plus aisée au CO,
c) d'approfondir le programme primaire,
d) d'envoyer au CO des élèves mieux formés et plus mûrs,
e) de retarder la sélection.
La tendance actuelle étant de prolonger d'une année la scolarité obligatoire, la solution la plus judicieuse serait de la rajouter au primaire.
2. A rguments sociaux
Alors que l'on affirmait: « /1 (CO) permet à des régions éloignées des centres urbains de maintenir plus longtemps chez elles leurs élèves.» (Cf.
« Mieux connaître le CO)}, DI P Hiver 76-77).
I l faut constater que seule la prolongation de la scolarité primaire permettrait d'atteindre pleinement ce but.
Le manque de surveillance durant les déplacements et les heu res d'attente engendrent des situations qui deviennent toujours plus dramatiques (vol à l'étalage, tabagisme, drogue, etc.).
Nous sommes conscients qu'une 7 e primaire est susceptible de retarder d'une année l'âge d'entrée à l'université. Nous pensons cependant que l'école obligatoire devrait avant tout se préoccuper du 80 à 90 % des élèves qui n'accèdent pas aux études universita ires. N'a rriverions-nous pas ainsi à donner un sens précis et exact aux belles théories de certains lorsqu'ils parlent de démocratisation des études.
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ENVIRONNEMENT: POINT DE VUE D'UNE ENSEIGNANTE
Envfronnem~nt! Que de conv;rsati~ns ce mot suscite! Un mot qui en ev~que d autres tels que: e;ologze, protection des animaux, ret?ur ~ la nature, etc. Lorsqu on nous a demandé « d'enseigner» 1 envzronnement dans nos classes, beaucoup d'entre nous se sont sentis déroutés.
L 'environne:nent fait appel à toute la spontanéité, à la sensibilité, au sens pratzque de l'enfant.
L'envir?n"neme.nt n ';st pas une connaissance à transmettre. L'enf~nt dozt et!e stzmule lors de ses recherches, selon son intérêt. Celuicz ne peut etre le même d'un village à l'autre: les sources de curiosités étant différentes.
Une bonne observation du milieu dans lequel vivent les enfants leur permet de répondre à beaucoup de questions. Les enfants émettent des hypothèses expérimentent, recherchent, dé~ duisent et tirent des conclusions. Tout au long de cette démarche, le maître est celui qui anime. Ce nouvel enseignement appelé «environnement» et qui regroupe histoire, géographie et sciences devrait apprendre au maître «à apprendre».
En classe, le maître n'est plus celui qui sait et qui transmet. Finis les manuels toujours incontestés, récités, lus et enregistrés. Finies ces leçons pénibles et sources de larmes chez les moins doués souvent les plus appliqués, dont la mémoire est défaillante.
Le rôle du maître a désormais changé. Il doit lui-même devenir un observateur, un chercheur, un expérimentateur.
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Cette tâche est pénible et lourde pour chacun. Mais ô combien bénéfique! N'est-il pas aussi intéressant pour nous, adultes, de connaître mieux notre village, ses !,ues, ses habitants, qui y font reVIvre pour nous le passé les animaux qui vivent près de ~hez nous, dans notre environnement?
Il est vrai que nos classes comptent de trop grands effectifs pour une démarche optimale. Quant aux programmes-cadres, ils ne sont pas bien définis certes mais veut-on retomb~r dan~ l'e:reur d'un programme rigide qUI ne serait pas applicable à chaque village, voire même à chaque région? D'autre part s'agissant d'un changement d'esprit, de comportement et non seulement d'un changement de méthode, l'effort demandé au maître est conséquent. Le grand apport de celuici est également sa foi. Il ne peut
communiquer à ses élèves la curiosité, la créativité, la confiance en soi, l'ouverture aux autres sans une adhésion personnelle à cet esprit nouveau.
Après deux ou trois sorties sur le terrain les enfants sont sensibilisés aux bruits, aux odeurs aux signes extérieurs de vie. Il~ découvrent toute sorte de signes. En parcourant plusieurs fo,is les rues de leur village, ils decouvrent les relations temporelles, spatiales ... Ils s'agit d'un long apprentissage. Ce n'est ·pas après deux mois ou une année que l'enfant sait organiser ses recherches et apporter par luimême les réponses à ses questions. Ce. sont les premiers pas d'un cheminement qui passe par le savoir être, le savoir faire pour conduire au «savoir».
N'espérez donc pas que les élèves soient des écologistes à la fin d'une année scolaire! Souhaitez seulement qu'ils apprennent à observer, à s'interroger, à rechercher, à déduire afin qu'ils puissent parfois répondre logiquement à leurs questions.
Pour terminer, je vous laisse méditer sur cette parole de Freinet: «Tuer, chez l'enfant, lajoie de la découverte, c'est tuer son imagination. »
Véronique Mermoud-Bertholet
ALAMERCI DU
PARTI AU POUVOIR
Notre profession n'est pas de tout repos. S'il est normal qu'une commune choisisse un instituteur conscient de ses responsabilités, il est par contre impensable qu'en 1980, on puisse encore choisir son instituteur uniquement selon son appartenance politique.
Et pourtant... Cela existe et provoque parfois certains scandales connus des intéressés seuls et qui ne peuvent compter sur aucune aide.
Un exemple: durant l'année 1979, dans une petite commune valaisanne, l'institutrice d'une classe à degrés multiples voit avec inquiétude la nouvelle année scolaire qui approche: tous les enfants en âge de scolarité représentent huit programmes différents, impossible de les appliquer tous avec les nouvelles méthodes d'enseignement. Seule solution: les plus grands de Se et 6e devront rejoindre le nouveau centre scolaire.
Mais se pose le problèmé du transport. Que faire? Ne rect?,vant aucune aide de l'extérieur, aide pourtant sollicitée Ue veux bien qu'il est difficile d'intervenir dans une commune) elle achète une voiture fonctionnelle à ses frais, pour véhiculer ces enfants, puisque c'est la seule
solution qui s'offre. La commune accepte sa proposition.
Parents et autres partis trouvent-ils cela normal? Où bien ont-ils à ce point peur qu'ils restent bouche cousue? Durant l'année 1980, une classe à 1 degré se libère au centre scolaire. Titulaire depuis de nombreuses années de cette classe à degrés multiples, cette institutrice aimerait bien être déchargée un peu, ce qui lui permettrait d'avoir plus de temps pour ses propres enfants qui devront eux aussi rejoindre le centre scolaire: elle postule.
Trois postulations parviendront à la commune:
- une jeune institutrice d'une autre commune
- une jeune institutrice de la commune
- et elle-même.
Il semble donc qu'elle est priori-. taire. Mais son appartenance politique joue contre elle. On ne peut la mettre à la porte, on trouve un biais.
Les réponses leur parviendront le jour même de l'ouverture de la session pédagogique en août, juste le temps de permettre à la jeune institutrice de la commune d'accepter un emploi dans le canton de Vaud puisque son
père n'est pas du parti au pouvoir. Notre institutrice gardera sa classe à degrés multiples.
Raisons:
- elle a de l'expérience - la jeune institutrice de l'autre
commune est engagée pour la classe à 1 degré: on ne peut pas placer une jeune fille sortant de l'école normale dans une classe à plusieurs degrés.
Personnellement, j'ai commencé mon enseignement dans une telle classe: tout s'apprend.
Mais, année des élections oblige, le bus ira au village prendre en charge les enfants qui vont au centre scolaire. Les 2 enfants de cette institutrice iront en classe dans une autre commune. C'est un cas, mais quel cas! Il n'est pas le seul en Valais, certainement. Nous sommes de par notre profession à la merci des communes et des idées au pouvoir et ne pouvons compter sur aucune aide externe.
Il y a bien quelques petites Russies dans notre beau Valais. Aussi, avant d'épiloguer sur les actions de ce grand pays, nos dirigeants devraient s'occuper de la poutre qui les aveugle. Nous sommes au XXe siècle, il est temps d'évoluer.
Marie-Hélène Tissières-Bail/(fàrd
CO: Attention à la spécialisation
J'ai le sentiment, au vu odes changements intervenus ou envisagés dans les matières du CO, que les résultats obtenus dépassent les intentions originelles. Dès le moment où l'on change l'orientation d'une branche scolaire, les méthodes et les manuels, il est clair que l'on écarte ainsi nombre d'enseignants qui ne peuvent investir une partie de leur temps parfois considérable dans les recyclages et les remodelages qui accompagnent ces changements. Ceux qui restent sont les «spécialistes» qui vont se réunir, forger un outil «spécial» et monopoliser finalement une branche laissée naguère au goût de chacun. Ainsi les mathématiques, les sciences, la gymnastique, le dessin, le chant, et bientôt le français, échappent aux enseignants polyvalents et le mot «généraliste» se vide de son sens. Pour rentabiliser le temps passé à apprivoiser une branche, les sciences par exemple, le spécialiste va demander trois, quatre programmes et plus de cette matière, repoussant ainsi le généraliste dans un domaine toujours plus restreint. A la limite il n'est pas convevable non plus que des heures de chant, de gym, de dessin soient revendiquées alors que des enseignants spécialement formés sont dans la maison.
36
Feu l'interdisciplinarité
au CO
On crée ainsi des cloisons entre les matières enseignées, l'élève est le premier à en souffrir.
Si je considère par exemple l'esprit des nouvelles méthodes d'enseignement du français, esprit qui d'ailleurs anime depuis toujours tout enseignant de français un peu intelligent, je constate que l'accent est mis fortement sur la communication, orale et écrite. Je souhaiterais, dans la réalisation de ce programme, voir l'enseignant de français y travailler dans des branches comme les sciences, la géographie, ou même les mathématiques, branches où l'on a tendance à négliger dans l'expression orale la manière pour le résultat. Inversément, j'imagine que les cours de géographie, d'histoire ou de sciences trouveront un complément intéressant dans les sujets des textes choisis en français, notamment avec les manuels qui remplaceront l'actuel Beaugrand.
L'histoire, la localisation des lieux, l'environnement, la morale, les métiers, les arts, le monde physique qui nous entoure ... tout cela forme une seule matière: celle de la vie. En fabriquant des «scientifiques», des «géographes», des «histo-
riens», des «littéraires», on crée des barrières, on fractionne la vie à l'école d'une manière artificielle. Cela se fait dans les écoles supérieures, lorsque des connaissances générales suffisantes sont acquises. Au CO l'enseignement perd en efficacité et en crédibilité si l'interdisciplinarité est trop réduite.
Relations avec l'enfant
Je songe également à l'éducàtion qu'au CO l'élève est en droit de recevoir de ses maîtres. Il faut un programme suffisant et varié à un titulaire pour donner la pleine meSllre de luimême, sol)s tous ses aspects, en tant que personne humaine. Ce côté éducatif me semble rendu plus difficile par l'obligation de se spécialiser.
D'autre part, lorsque l'on change l'approche, les méthodes, l'esprit d'une branche scolaire, songeons que l'élève est l'enfant d'une famille avant d'être celui dei 'école. Si l'élève suit le mouvement, ce n'est pas souvent le cas de la famille. Que de parents sont désemparés devant les mathématiques modernes, l'allemand, l'approche du français renouvelé (les trois branches principales au CO) ou les sciences, notamment avec le nouveau programme appliqué! La participation au travail scolaire
est souvent le prétexte ou le point de départ d'un dialogue entre parents et enfants. Ce dialogue se . réduit dans la mesure où le travail scolaire échappe à la compréhension des parents; à moins que ceux-ci aient le temps et le courage d'entreprendre eux-mêmes les recyclages nécessaires.
U ne ère nouvelle
Les changements sont nécessaires, l'évolution est un fait. Mais j'ai l'impression que les changements arrivent nombreux au même moment et que l'évolu-
tion ne se fait pas dans un sens positif, puisqu'elle introduit une spécialisation toujours plus importante. Résultat qui n'était certainement pas dans les intentions de départ.
Ce qui n'était que remous de surface· tend à transformer aujourd'hui la manière générale d'enseigner au CO: spécialisations, associations de maîtres pour protéger les intérêts d'une discipline, manuels nouveaux, méthodes nouvelles, cours obligatoires... nous entrons dans une nouvelle ère d'enseignement.
Il y a seulement quelques années, j'avais dans ma classe du français, de l'allemand, des sciences, de la géographie, de l'histoire, de la gymnastique, de l'ISP, de la religion. Il me reste aujourd'hui du français, de l'histoire, de l'ISP et de la religion.
Je ne peux m'empêcher d'être un brin nostalgique en songeant à «l'équipe» que l'on formait à l'époque, mes élèves et moimême.
Christophe Carl'on 3A, CO Leytron
ENRICHISSEZ VOTRE VOCABULAIRE!
a) Commissions scolaires :
b) Note:
c) Associations de parents:
d) Grille-horaire:
e) Programmes:
t) Semaine de 5 jours à l'école:
g) Mc;ftre primaire:
h) Méthode Petit:
i) M aftre secondaire:
j) Ecoles enfantines:
k) Concierge:
1) Catéchèse:
m) Collègue :
n) Instituteur écrasé par un rouleau compresseur:
Bonne année scolaire à tous!
Rions un peu!
Réunions où dans les divers il reste rarement un peu de temps pour parler de pédagogie.
Excellent moyen pour les parents de réaliser des économies à Noël.
Associations parallèles à celles de la lettre a) et qui visent à les supplanter.
Passe-temps préféré des inspecteurs cruciverbistes.
Directives qui changent en même temps que les conseillers d'Etat.
Même invention que les jouets: c'est soi-disant pour les enfants et ce sont les parents qui en profitent.
Marionnette partout imposable, mais pas partout éligible.
Méthode introduite pour permettre aux futurs électeurs du Bas de mieux saisir les initiatives du Ka. Voir sous lettre g), ajouter quelques centaines de franc·s.
Garages pour enfants.
Le dernier maître à porter une blouse.
Source de paroles de vie ... et de revenus pour les imprimeries.
Souvent inférieur, rarement égal,jamais meilleur.
Prospectus de vacances! ... Georges Moret
37
Ouvrages
- René Zazzo, L'attachement, Delachaux et Niestlé, Paris, 1979.
- Louis Not, Les pédagogies de la connaissance, Privat, Toulouse, 1979.
- Pierre Besnard, et Bernard Liétard, La formation continue, PUF, 1976.
- Paul Guichonnet, Histoire et civilisation des Alpes 1: Destin historique II: Destin humain, PrivatiPayot, Lausanne, 1980.
- Costumes suisses, Fédération nationale des costumes suisses, Zürich, 1980.
- Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement, Inventaires piagétiens. Les expériences de Jean Piaget, Organisation de coopération et de développement économique.
- Daniel Hameline, M aftres et élèves. Hachette, Paris, 1973.
- Guy Raymond, Droit de l'enfance de la conception à la majorité, Litec, Paris, 1979.
- Linda Allal, Jean Cardinet, Philippe Perrenoud, L'évaluation formative dans un enseignement différencié, Peter Lang, Berne, 1979.
- Gina Pischel, Histoire mondiale de l'art, Solar, 1976.
- Marie-Claude Monchaux, Alexis, le petit garçon qui n'a jamais marché, Maynard, Paris, 1979.
- Elie Kedourie, Le monde juif Histoire et civilisation du peuple juif, Fonds Mercator, Anvers, 1980.
- A.S. Neill , Neill, Neill, Peau de mandarine, Hachette.
- Claude Manceron, Les hommes de liberté. T. 1: Les vingt ans du roi 1774-1778. T. II:Le 'vent d'Amérique 1778-1782. T. III: Le bon plaisir 1782-1785, Robert Laffont, Paris, 1972-74-76.
- Sylvie Caster, Les chênes verts, BFB, 1980.
. - Maurice Leroux, La musique, Retz, Paris.
- Ashley Montagu, La peau et le toucher, un premier langage, Seuil, 1979.
- Léna Pougath-Zalchman, Education préscolaire: un mythe ?Ed. du Tricorne, Genève, 1980.
38
- Michel Lemay, J'ai mal à ma mère, Fleurus Paris, 1979. '
- Jean Delumeau, La peur en Occident, Fayard 1978. '
- Jean-Claude Guillebaud, Un voyage vers l'Asie Seuil, 1979. '
- Jean-Claude Guillebaud, Un voyage en Océanie. Le grand reportage du m.onde, Seuil, Paris, 1980.
- Expériences d'enseignants, La tête pleine d'élèves, Pierre-Marcel Favre, Lausanne, 1980.
- Ecole Freinet, Le bébé, Seuil, 1980.
- Jean Favier, La guerre de cent ans, Fayard, 1980.
- Archie Carr, Les marais de la Floride, TimeLife, 1978.
- Ellé Foster, Mère la terre m'invite à danser. Méthode d'éducation corporelle pour les enfants, Epi, 1979.
- Travaux pratiques de physique. Mécanique. Chaleur. Magnétique. Electricité. Optique. Phywe.
- Jürg Jegge, Il n 'y a pas de mauvais élèves. Ed. Pierre-Marcel Favre, Lausanne, 1980.
- Christine Osterwalder, et Robert André, La Suisse préhistorique. T.l. Ed. 24 Heures, Lausanne,. 1980.
- L'Amérique du Nord et le Mexique, Larousse, Paris, 1980.
- La découverte du monde en bandes dessinées: le cheval de terre, Darwin aux Galapagos, la croisière jaune, Larousse, Paris, 1980.
- La découverte du monde en bandes dessinées: les vainqueurs du Pôle nord, la course au Pôle sud, la conquête de l'espace, Larousse, Paris, 1980.
- BarretiGurgand, Ils voyageaient la France. Vie et traditions des compagnons du Tour de France au XIXe siècle, Hachette, 1980 .
- Yves Bourron, Audiovisuel, pédagogie et communication. Ed. d'organisation, Paris, 1980.
- Denis Bordat et Bernard Veck, A ux marges de l'école, Hachette, Paris, 1980.
- Jean Capin, L'effet télévision, Bernard Grasset, 1980.
Lecture suivie - Yvette Barbetti, Un dfner chez Gustave, Gras
set, 1978.
CASSETTES VIDÉO
Art, littérature, musique
Télévision éducative
Sciences
1 Dias histoire
Cassettes
CValm CValm
CVE CVE CVE CVE CVE
CYS
HMA
12399 12510
12398 12474 12475 12570 12613
12509
12588
- Hans Brinker, Le petit hé;'os de Harlem, Flammarion; 1978.
- Luce Filliol, L'allumeur de rêves, Ed. de l'Amitié, 1980.
Les clés du regard: Alberto Giacometti. La Suisse au fil du temps: balade à travers la musique populaire 1: les instruments à membrane et à cordes.
Créer des mouvements. Téléactualité: l'événement du mois. Téléactualité: l'événement du mois. Téléactualité: la course autour de chez soi. Téléactualité: la course autour de chez soi.
Fenêtre sur. .. Ce corps est le vôtre: le souille de la vie. Pourquoi avons-nous besoin de respirer pour vivre.
Vivre au moyen âge d'après un manuscrit du XIIIe siècle.
L'ODIS a acquis une série de cassettes d'initiation musicale .et de littérature.
Nous signalons à nos lecteurs, suite à la publication d'un article, par M. Christophe Carron, intitulé « Le dictionnaire à l'école », suite également à la correspondance que ce texte a stimulée, qu 'if existe en
Valais, au Dépôt scolaire et à l'GDIS, un document publié par Larousse (Suisse) qrli a pour but d'initier à la pratique des ouvrages de référence. Ce document s'intitule: « J'ouvre le dictionnaire ».
J.-F. Lovey
39
90e COURS NORMAL SUISSE REMARQUE
concernant la participation financière de l'Etat pour la fréquentation du cours normal suisse
En règle générale, les thèmes figurant au programme du cours normal suisse sont traités dans le cadre des différents cours de perfectionnement organisés en Valais durant l'été. Ces derniers doivent bénéficier de la préférence des maÎtres. Les cours normaux suisses ne sont donc pas subventionnés, à l'exception de cas particuliers qui devront faire l'objet d'une demande préalable écrite et motivée et qui
seront examinés par le Département.
DIP Service cantonal
de l'enseignement primaire et des écoles normales
Ces deux fascicules peuvent être commandés aux adresses suivantes:
1. CENTRE DE PERFECTIONNEMENT WEITERBILDUNGSZENTRALE Postfach 140 6000 LUZERN 4
Tel.(041)421496
2. SSTMRS Secrétariat Erzenbergstrasse 54 4410 LIESTAL
ou peuvent être consultés à l'ODIS de Sion.
40
ZUG ZOUG 1181
e.Jull-31. JuH 1/UflIoI-31JuIDII
J.-F. L.
CAISSE DE RETRAITE INFORMONS
Décidée à la quasi unanimité par l'assemblée des délégués du 26 novembre 1980, la révision des statuts a été approuvée par le Conseil d'Etat.
Il lui reste à subir, à fin janvier, l'examen de passage du Grand Conseil.
Parmi les nouveautés importantes, signalons la notion du taux moyen d'activité.
De plus en plus, en cours de carriè re, les enseignants modifient leu r taux d'activité, parfois librement, souvent par obligation. Ainsi, un(e) · maître(esse) du CO passe de 28 heures hebdomadaires à 24, une maîtresse d'A CM de 13 heures à 18 heures , une maîtresse enfantine d'une activité à plein. temps à une activité à mi-temps, un(e)
maître(esse) primaire de 30 heures à 27.
Selon les dispositions actuelles, l'enseignant peut, soit maintenir son assurance, soit l'adapter à son nouveau traitement.
A-t-il vu son activité augmenter, il devra renoncer à assurer l'augmentation , ou alors payer un rachat qui peut être considérable , selon le nombre d'années à rattrapper.
Son activité a-t-elle , au contraire, été réduite, il pourra adapter son assurance à son nouveau statut et sera ainsi remboursé des cotisations versées en plus; pour maintenir son assurance, il devrait verser les 2 parts, 18 %, sur la partie de salaire désormais manquante. Participation assez lourde au moment où la
diminution d'activité entraîne déjà une réduction de salaire.
A vec la notion du taux moyen d'activité, le traitement assuré peut varier d'une année à l'autre. Lorsqu'intervient le droit aux prestations, il est tout simplement tenu compte de l'activité moyenne.
Ainsi un maître qui aurait enseigné 10 ans à raison de 30 heures hebdomadaires, puis 5 ans, 27 heures aurait une activité moyenne de 29 heures - (10 x 30 + 5 x 27): 15 - déterminante pour le calcul de la rente.
A noter que la possibilité est toujours offerte de s'assurer ou de rester assuré sur le traitement maximum de son degré d'enseignement.
Vital Darbellay
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ASEP Association suisse d'éducation physique à l'école
PUBLICATION DE COURS PR INTEMPS 1981
COURS CENTRAUX pour cadres de l'ASEP et cadres cantonaux
N° 1 Séminaire: le journalisme sportif pour le sport à l'école, 23-24 mai, Gwatt.
N° 9 Jeux: introduction manuel N° 8, mai, Suisse romande.
No 10 Théorie: introduction manuel N° 1, mai, Suisse romande.
N° 11 Le jeu et ses aspects pédagogiques sportifs, 27-28 mars, Thoune.
No12 Expression corporelle par le jeu, 26-29 mars, Bâle.
No13 Natation: l'enseignement sous forme de jeux, 14-16 mai, Macolin.
Conditions de participation et inscription
Ces cours de cadres sont réservés à tous les cadres de l'A SEP et à tous les cadres des cours de perfectionnement cantonaux. Chaque inscription doit être attestée et présentée par l'autorité cantonale responsable de l'enseignement du sport à l'école (voir liste des adresses des responsables cantonaux chargés de convoquer les participants aux cours de cadres). Les informations détaillées concernant ces cours seront fournies par la voie normale auprès des insta~ces cantonales.
Délai d'inscription: 4 semaines avant le début du cours.
COURS NORMAUX perfectionnement didactique et méthodologique
N° 22 1 r e - g e année scolaire. Jeux et sports de plein air 26-28 mars, Spiez
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Introduction manuel N° 9 - Conception du manuel N° 9 - Connaissance et introduction de chapitres
choisis - Travail pratique : enseignement pratique en
plein air - Démonstrations complémentaires et appro
fondies de certains chapitres.
N° 26 Dès la 5 e année scolaire. Ski alpin, ski acrobatique, voile yb ail, basketball, danse 12-17 avril, Davos
Enseignement méthodologique et technique dans toutes les branches. Variante 1: 1 discipline ski avec volleyball ou basketball ou danse. Variante 2: 2 disciplines ski avec volleyball ou basketball ou danse.
N° 27 Dès la 5 e année scolaire. Ski alpin, ski acrobatique, volleyball, danse à l'école 20-24 avril, Davos
Enseignement méthodologique et technique pour chaque branche. Variante 1: 1 discipline ski avec volleyball ou danse à l'école. Variante 2 : 2 disciplines ski ·avec volleyball ou danse à l'école.
N° 28 Dès la 5 e année scolaire. Excursions à ski et préparation d'excursions à ski 6-11 avril, Grand-St-Bernard
Préparation et condu ite d' excu rsions à ski. Lec-ture et travail à la carte avec boussole, altimètre, etc. Pa rtie théorique: secours en montagne
le service avalanche l'enseignement du ski excu rsions à l'école.
N° 29 Dès la 5 e année scolaire. Séance préparation pour un projet de cours interdisciplinaire 21 mai, Olten
Pa rt icipation obligatoire pour le cours N° 30 du 1-4 juillet. In t roduction et préparation de la matière d'enseignement pour un camp sportif sous tente.
N° 34 . Tous les degrés. Ski de fond ski randonnées, ski acrobatique, ski compétition, méthodologie du ski 11 -17 avril, Enggstligenalp
Cours à options pour le ski. Le participant s'inscri t chaque jour pour l'une des disciplines à ski. L' enseignement qu'il reçoit au cours de cett'e journée lui fournit des suggestions méthodologiques et pratiques. Certaines disciplines pou rront être pratiquées pendant deux ou trois jours.
COURS POUR ENSEIGNANTS DE PLUS DE 40ANS
N° 46 Ski alpin en groupe ou ski libre, natation, excursions à skl~ ski de fond 8-12 avril, St-Moritz
N° 47 Ski alpin en groupe ou ski libre, natation, excursions à skl~ ski de fond 12-16 avril, St-Moritz
COURS J+S
N° 64 Ski alpin allround: cours formation moniteurs 2 29 mars-4 avril, A ndermatt
Programme et enseignement selon les nouvelles directives de la branche ski de J+S . Pour ce cours seuls les frais de transport seront payés aux participants.
Conditions de participation et d'inscription
1. L'AS E P est responsable envers l'autorité fédérale de l'enseignement du sport à l'école et particulièrement du perfectionnement des enseignants dans la branche sportive, ceci à tous les degrés scolaires.
2 . Les cours de perfectionnement, dans le cadre de l'ASEP, sont subventionnés par la Confédération et sont destinés à toutes les associations d'enseignants responsables de l'enseignement de l'éducation physique à l'école.
3. Les moniteurs des camps de ski scolaires non enseignants ou les futurs enseignants encore en formation sont autorisés à participer à ces cours pour autant qu'ils accompagnent leur inscription d'une attestation ·de l' école qui les engage dans un camp de ski et pour autant qu ' il y ait des places à disposition dans les cours.
4. Sur présentation de l'attestation scolaire, une partie des frais pourra être remboursée aux participants.
5. Le participant peut, en fréquentant un cours de l'ASEP, demander son admission auprès d'une association cantonale d'enseignants en gymnastique scolaire ou auprès d'une association cantonale d'éducation physique scolaire.
Délai d'inscription: 28 février 1981.
Prière de respecter les délais et de ne pas oublier l'attestation des autorités scolaires.
Le président de la commission technique de l'ASEP: Urs Illi 8561 Waldi
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CONCOURS DE SKI
L'AËPSVR convie tous les enseignants, avec leurs conjoints(es), les forts et les moins forts, les hommes et les femmes, les jeunes et les moins jeunes, à participer au concours de ski organisé par les Anniviards à G rimentz. Celui-ci se déroulera sous forme de triathlon: slalom, slalom géant, fond. La participation aux trois disciplines n'est pas obligatoire, mais souhaitée.
Programme
Samedi 14 février 1981 14 h. 30 Slalom géant 17 h. Organisation du logement dans les
dortoirs de l'ancienne école (couverture à disposition)
19 h. 30 Souper, raclette.
Dimanche 1 5 février 1981 7 h. Diane, déjeûner au restaurant « Bec
de Bosson» 9 h. 30 Course de fond
12 h. Dîner libre au restaurant d'altitude 14 h. Slalom spécial 16 h. Proclamation des résultats et clô
ture.
TALON-RÉPONSE
Nom
Prénom ........... ... ..... .. ... ...... .
Adresse . .......... ..... ..... ... .... .... ...... . Téléphone
Participe au D slalom D slalom géant D fond
Organisateur Section du Val d'Anniviers.
Prix 35 francs pour le logement, le souper, le déjeûner. 28 francs pour l'abonnement de ski de samedi et dimanche.
Matériel Skis alpins, skis de fond, training, habits chauds.
Inscription Au moyen du talon-réponse ou par téléphone jusqu'au lundi 9 février 1981 chez:
NICOLAS MÉTRA ILLER Aéroport 13 1950 SION
téléphone (027) 232756.
Des renseignements plus précis seront fournis aux participants quelques jours avant le concours.
Venez vous oxygéner dans le Val d'Anniviers.
La Commission technique
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Les enfants victimes de sévices - Un nouveau numéro de la revue PROJUVENTUTE
EN SUISSE ÉGALEMENT IL EXISTE DES ENFANTS MALTRAITÉS
Il y a peu de sujets qui suscitent autant d'émotions que celui des enfants victimes de sévices. Estce pour cette raison que les recherches systématiques dans ce dOlnaine et les mesures préventives progressent si lentement dans notre pays?
PRO JUVENTUTE a iTnerait, grâce au nouveau numéro de sa revue, présenter ce sujet grave à l'opinion publique et l'informer que par sévices, il ne faut pas uniquement entendre les sévices physiques ,nais également les sévices psychiques infligés aux enfants.
Ce numéro de la revue n'a pas pour but de nous faire réclamer la punition des coupables. Des découvertes récentes en psychologie 111,0ntrent que les parents qui ont vécu une enfance malheureuse ont souvent tendance à négliger ou à maltraiter leurs propres enfants. Dans ce cas, les parents sont à considérer coml11,e des victimes aussi bien que
les enfants. Il convient donc alors d'apporter une aide à tous les membres de lafamille. Dans la revue, le sujet est traité sous différents aspects:
- Le professeur P.-E. Ferrier, de la Clinique universitaire de pédiatrie, Genève, nous décrit le problèlne dans son ensemble, les causes, les indices avant, pendant et après la naissance permettant de déceler les cas de mauvais traitel11,ents et traite de la prévention.
- La psychologue Alice Ammon nous parle des sévices psychiques qui, parce qu'ils sont invisibles, ne sont souvent ni perçus ni traités.
- Le conseiller juridique de PRO JUVENTUTE, Hans Farner, nous présente le problème d'un point de vue juridique.
- Les résultats d'une enquête menée dans 88 hôpitaux four-
nissent des données statistiques intéressantes concernant l'âge des enfants victimes, le genre de blessures subies, les Inesures d'aide prises, les personnes ayant infligé ces sévices et leurs conditions de vie.
D'autres articles parlent du travail entrepris par un groupe de femmes à Berne, des mesures prises dans d'autres pays ou indiquent les mesures à prendre en vue de prévenir les situations de ce genre ou de s'occuper des familles en d~fficulté.
Vous pouvez cOlnmander ce numéro (PRO JUVENTUTE 7, 8, 9 - 80) au secrétariat romand de PRO JUVENTUTE, Galeries St-François B, 1003 Lausanne, téléphone (021) 235091 ou aux Editions PRO JUVENTUTE, case postale, 8022 Zurich, téléphone (01) 2517244.
Prix: Fr. 5.-, frais de port noncompris.
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L'ENFANT ET LA
CIRCULATION PLUS DE VOITURES QUE D'ENFANTS
En Suisse, il y a aujourd'hui plus de voitures que d'enfants. L'industrie automobile dépense des millions de francs pour faire de la voiture de 1980 la voiture la plus sûre. Et l'enfant? Le respecte-t-on suffisamment dans la circulation routière? Certainement pas, en effet:
• L'accident de la circulation est la cause de décès la plus fréquente chez les enfants de plus d'un an.
• Tous les trois jours, un enfant meurt victime d'un accident de la circulation.
• Chaque semaine 70 enfants sont blessés sur la route, presque la moitié d'entre eux sont des piétons de moins de 10 ans.
• Un tiers des enfants victimes d'un accident de la circulation ne sont pas fautifs.
Ces quelques données montrent que les mesures qui ont été pri-
1 ses à différents niveaux en faveur de l'enfant ne suffisent pas à évitet le drame que représentent la perte d'un enfant victime d'un accident de la circulation ou les blessures qui font d'un enfant un handicapé qui, toute sa vie, supporte les suites de cet accident.
C'est certainement tout d'abord la tâche des parents d'apprendre à l'enfant comment se comporter de façon convenable dans la rue. Ce sont ensuite les instructeurs de la police cantonale qui
assument cette tâche dans les écoles enfantines et les écoles. Ici et là des mesures sont prises: installation de signaux routiers, réduction de la vitesse. Des bandes phosphorescentes à coller sur les cartables et les vêtements sont remises aux enfants. Mais cela suffit-il?
L'enfant d'âge préscolaire et scolaire jusqu'à dix ans est rêveur, joueur et inattentif. Il est distrait et son comportement est imprévisible. Il n'est pas capable d'apprécier les distances et les vitesses. C'est pourquoi l'enseignement des parents, les meilleures informations dispensées dans les écoles enfantines et les écoles, les cours donnés dans les jardins de la circulation ne suffisent pas.
On ne fera jamais assez pour que la circulation soit mieux adaptée aux enfants et PRO JUVENTUTE peut, dans ce domaine, faire quelque chose.
Que fait PRO JUVENTUTE? Elle respecte les enfants
• La première mesure est aussi la plus ambitieuse; elle consiste pour chacun de nous à adopter, dans la circulation routière, une attitude «différente» face aux enfants. Il faut que nous apprenions à devenir des automobilistes prudents et prêts à parer à toute éventualité. L'autocollant JE RESPECTE LES ENFANTS conçu par le secréta-
riat général peut nous y aider. Collé à l'arrière de notre véhicule, il témoigne de notre engagement et nous oblige à adopter un comportement respectueux des enfants. Cet autocollant peut être obtenu gratuitement au secrétariat régional de Zurich.
• Il est également souhaitable que PRO JUVENTUTE collabore avec d'autres institutions actives dans ce domaine, même s'il ne s'agit que de s'informer sur ce qu'entreprennent les instructeurs de la police cantonale, les autorités locales de police, l'Association suisse des transports et les délégués à la sécurité du Bureau suisse de prévention des accidents, sur la manière de découvrir les lacunes existantes et sur ce que la fondation peut faire dans ces caslà.
• Des soirées d'information peuvent être également organisées sur ce sujet en collaboration avec les organisations susmentionnées. Le service des loisirs du secrétariat général met aussi à disposition deux montages audio-visuels et au printemps 1981, une exposition itinérante sur le thème: «Les rues résidentielles» sera prête à circuler en Suisse. On peut obtenir auprès des instructeurs de la police un film intitulé «Du pre-
miel' pas à l'âge scolaire» qui représente pour les parents une aide précieuse lorsqu'ils commencent à faire l'éducation routière de leurs enfants d'âge scolaire.
• Autre tâche importante nécessitant un engagement personnel: parcourir et tester les différents chemins menant à l'école et rechercher les sources de danger; Ce genre de tâche pourrait également être entrepris par PRO JUVENTUTE. Il serait toutefois souhaitable à ce propos de se mettre d'abord en contact avec les délégués concernés du BPA, responsables au niveau technique de la sécurité sur le chemin de l'école. PRO JUVENTUTE pourrait également veiller à ce que le chemin qui mène à l'école reste aussi un chemin de jeu. L'enfant doit pouvoir s'y attarder, jouer sans être exposé à des dangers. Le chemin menant à l'école ne doit pas devenir un chemin ennuyeux et stérile. Le secrétariat général a résumé des idées et des renseignements relatifs à la sécurité sur le chemin de l'école dans une fiche d'information qui peut être obtenue au service des loisirs de PRO JU-: VENTUTE. ·
• Les rues résidentielles se rattachent également à ce sujet. Au secrétariat général, le service des loisirs travaille à l'amélioration de la qualité de la vie, de l'habitat et des possibilités de jeux qui s'of· frent aux enfants dans leur secteur d'habitation. C'est dans ce sens qu'il fournit des conseils aux comités d'initiative dont le but est d'aména-
ger des rues de quartier et des rues résidentielles agréables à vivre et peu fréquentées par les voitures. Etant donné que le soutien à apporter aux comités d'initiative s'effectue toujours au niveau local, ce sont surtout les secrétariats de district de PRO JUVENTUTE qui sont en mesure de mettre au point et d'animer les projets de rues résidentielles. Quelques districts sont déjà très actifs dans ce domaine.
• Diverses brochures sont disponibles aux Editions PRO JUVENTUTE: «L'enfant et la circulation», «Sécurité sur le chemin de l'école» et «Rues résidentielles = rues de l'avenir».
• Les districts qui désirent proposer aux enfants et aux écoliers du matériel po'ur assurer leur sécurité peuvent commander au secrétariat général des bonnets PRO JUVENTUTE avec des points réfléchissants ainsi que des blousons très légers peu encombrants également pourvus de bandes réfléchissantes afin que les enfants puissent être vus la nuit et dans le brouillard.
• Il ne faut pas oublier de mentionner les nombreux jeux sur la circulation routière qui peuvent être achetés dans tous les bons magasins de jeux et qui mettent l'enfant en présence de situations auxquelles il peut être confronté dans la circulation. Le but de ces jeux est de trouver des solutions aux problèmes posés.
Certes, les activités qu'entreprend PRO JUVENTUTE en faveur de l'enfant et de l'amélioration de sa situation dans la circulation d'aujourd'hui ne peuvent avoir que de petites répercussions. Le réel objectif, qui est d'adapter la circulation à l'enfant, est un objectif à long terme. Les petits cours d'eau font les grandes rivières. Commençons donc par RESPECTER LES ENFANTS.
Adresses des secrétaires de PRO JUVENTUTE
1. Districts de Sien'e + H érens M. Fidel Pannatier case postale 474 3960 SIERRE Tél. (027) 552273.
2. Districts de Sion + Conthey Thérèse Teichmann Pranoud 1961 CHAMPLAN Tél. (027) 382234
3. District de Martigny Suzanne Subilia Rue des Neuvilles 17 1920 MARTIGNY Tél. (026)22505
4. District d'Entremont Clément Métroz 1933 SEM BRANCHER Tél. (026) 88370
5. District de St-Maurice Jacques Frachebourg La Salvanintze En Pré 1890 ST-MAURICE Tél. (025) 65 1353
6. District de Monthey Madeleine Hérold-Herren Avenue de France 20 1870 MONTHEY Tél. (025) 71 5023
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