L'Ecole valaisanne, octobre 1982
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-ECOLE MONTANI SION
Entrée à n'importe quelle date de l'année 5 e - 6 e primaire - cycle d'orientation 1 re, 2 e, 3 e
secrétariat -langues - commerciales
Téléphone (027) 22 55 60 EcoleMont~ni-Avenue de France-1950SION
(~60~ .·del~~)
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S.~H!\\II.
[i]MeUbleset
~ Machines de bureau ~ Papeterie
Atelier de réparations
02624344
1.llflfl~N MARTIGNY Place de la Poste
SION Place du Midi 48 MONTHEY Place de l'Hôtel de Ville
C'est bonnard d'avoir un livret
d'~-jeunesse à la Nnque cantonale.
~ Ainsi,jesuis moins lenlé de dépenser lout mon argenl d'un seul coup. El pour ce que j'économise, je louche un bonintélêt. Plus tard, je teral verser mon salaire sur un compte à mon nom
C'est un bon départ pour mes relalions tutures avec la banque . ..
Il e~ BANQUE CANTONALE DU VALAIS li S~CUAIT~ ASSU/l~E
Priorité à la gouache TALENS ...
ee
... En boîte métallique! réf. 8 M 8812 Plus solide - Plus pratique - Plus avantageuse
L'ÉCOLE VALAISAN N E
RÉDACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
TARIF DE PUBLICITÉ
DONNÉES TECHNIQUES
RÉGIE DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Octobre 1982 XXVlle année
paraît à Sion le 1 5 de chaque mois, ju illet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noiret blanc).
ODIS, Gravelone 5/ 1950 Sion, tél , (027) 21 6286,
Imprimerie Valprint S.A./ Sion,
Fr. 25.-/ CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible
1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600 .-
Pages intérieures:
1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-
2 e et3 e pages avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible
1/ 1 page Fr. 32'00.-1/2 page Fr. 1650.-1/4 page Fr. 900.-1/8 page Fr. 500.-
Rabais pour ordres fermes: 5 fois : 5 %, lOfais:. 10%.
Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm . 1 m press ion: offset.
Publicitas S.A./ Sion, tél , (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Sommaire
ÉDITORIAL
Philippe Theytaz
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ
Service Ecole/Tiers monde Marguerite Stœckli Anna T. Veuthey
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE
A. Henriques et A. Blanchet Jocelyne Gagliardi Elisabeth Sola Michèle Michellod CP SPVal AEOE
Maurice Nicoulin
VIE CORPORATIVE
Roland Revaz Charles Borel Alfred Monnet
DIDACTIQUE
ACM
NOUVELLES ACQUISITIONS
OOIS CFPS
INFORMATIONS OFFICIELLES
OIP OIP ASEP Service cantonal de la formation professionnelle AEPSVR
'Encart:
Photo de couverture:
2
On ètiquette bien les bocaux de confiture ...
Appel des cent ......................................................... . Mèdecins scolaires en Valais .................................... .. L'homme quotidien .................................... . .............. .
A propos de la transmission des connaissances Permanence d'environnement ............................... . .... . La rentrée des tout-petits ......................................... .. A propos des ludothèques ........................................ .. L'enseignement de l'environnement ............................ . Journée d'étude de l'Association européenne des ensei-gnants ..................................................................... . Voici Noël ................................................................ .
Rapport de la FMEF ................................................. .. Loi scolaire: et si l'on parlait de bonheur .................... .. On manque de prêtres .............................................. .
La frise
Liste des récentes acquisitions .................................. . Bulletin d'information .................................. . .............. .
Office de l'enseignement spécialisé ............................ . Remplacements à l'école primaire ............................. .. Cours d'hiver 1982 .................................................... .
Cours de perfectionnement ........................................ . Programme d'activités 1982/1983 .............................. .
Enseignement du français
Oswald Ruppen
13 19 21 22 24
29 30
31 38 39
41
45 48
50 51 52
53 53
On étiquette bien les bocaux de confiture ...
Tout est classé, tout est catégorisé, tout est répertorié. Rien n'est laissé au hasard. La classe de 1 re, celle de 2 e, celle de 3e, etc ... Les forts, les médiocres, les faibles. Les grands, les moyens, les petits. Les doués en raisonnement mathématique, les faibles en technique de calcul, les «brillants» en orthographe. Ceux qui ont doublé la classe, ceux qui suivent tant bien que mal et ceux qui «caracolent» en tête.
Quelle diversité dans une classe! Un groupe bigarré de dix-huit à vingt-cinq bipédes et plus ... , avec des attitudes et des aptitudes, des attentes et des intérêts tellement différents. Il y a ceux qui aiment bien dessiner et chanter, ceux qui raffolent de l'histoire, ceux qui détestent la gymnastique... Et puis il y a ceux qui s'expriment correctement, quand il faut, comme il faut. Il y a aussi ceux qui ne disent presque rien, ceux que parfois la liste des effectifs seule prouve qu'ils sont bien là. Et il y a ceux qui dérangent tout le temps, ceux qui ont l'étiquette «caractériels». Et puis, parmi toute cette «faune», il y a Luca, celui qui ne peut passer inaperçu ... à cause de sa taille et... parce qu'il a refait la 2e~ .. et la 5e ... et qui peine maintenant en 6e ... On dit qu'il a très peu de chances de s'en sortir.
C'est fou les différences qu'il y a dans une classe! On n'osait pas le dire tout haut auparavant, mais ... Luca ... , tout le monde sait aujourd'hui qu'il est «retardé». D'ailleurs l'enseignant a dû le dire une fois à sa mère. Et... depuis ... la mère garde dans sa tête le mot que le maÎtre a dit et Luca est devenu ce que la mère croyait qu'il allait devenir: «un retardé».
L'enseignant dit: «retardé». Le médecin dit: «malade». Le juge dira: «à assister» ou «dangereux». Le savoir s'est exercé sur le faible, le déficient; les spécialistes ont pris pouvoir sur lui ... On disait bien de la petite Laetitia qu'elle était irrécupérable. Arriérée profonde, elle végétait plus qu'elle ne vivait: repliée sur ellemême, elle ne marchait ni ne parlait. Un personne, plus tard, s'est occupée d'elle autrement. Et Laetitia a manifesté petit à petit le désir de «vivre». Aujourd'hui, elle marche ... elle nous interroge.
Le regard que nous portons sur l'autre est investi d'une puissance qui favorise la réussite ou l'échec, la vie ou la mort. Il suffit, en effet, d'une hypothèse favorable lors du diagnostic pour donner l'espoir. Mais non, on dirait que la collectivité a besoin de ses «fous». Désigner ses déviants, c'est s'assurer de sa propre santé, c'est projeter sur eux les désirs et les sentiments qui nous appartiennent et que nous ne supportons pas. Notre peur du défaut de «fabrique», de la faille, du manque nous incite à placer sur le marginal un masque à travers lequel on ne se reconnaÎt plus, Dans l'Antiquité, on supprimait les êtres improductifs, aujourd'hui ... on les parque.
3
4
Le plus grave des handicaps, n'est-il pas notre surdité, notre dédain ou notre pitié? Ne sommes-nous pas en train de transfor· mer les différents en déviants? (Les mots sont parfois piégés; ne nous laissons pas trahir). Respecter les différences, ce n'esl pas trier pour séparer, c'est exiger la diversité la plus large, c'esl faire de la classe le reflet de l'hétérogénéité de la vie.
En consacrant l'année scolaire 1982/1983 aux enfants en diffi· cuIté (pas seulement ceux des classes spéciales), le Comité cantonal de la Société pédagogique valaisanne nous invite à considérer les problèmes de prévention du déficit, d'intégration et de traitement sur un plan global où il est question d'une analyse de la structure scolaire actuelle, des limites et des lacunes du système, de la conception de l'école en général el de la pédagogie réellement appliquée. «Nous souhaitons que tous les enseignants mettent en commun leurs observations el recherchent ensemble des solutions» (sic).
Et nous voilà tous impliqués ... pas seulement les «spécialistes». L'intégration, la nôtre cette fois-ci, ne dépend-elle pas de notre capacité d'être acteur dans le champ d'investigation qu'on nous propose?
Ainsi, conscients du droit à la différence, nous espérons pour demain une école faite pour Luca. Une utopie? - non, un passage à l'acte capable de mettre un terme au rejet, à la suspicion du déviant et au marquage social.
Si nous doutons de la nécessité du changement voulu par des hommes, tournons-nous vers la nature par le biais du livre de Vitus B. OROESCHER «Le langage secret des animaux» 1 où il est entre autre question des lemmings, ces rongeurs gros comme des hamsters, qui, poussés par une force irrésistible et, incapables de faire la différence entre la mer et un fleuve ou un lac très large, foncent par escadres serrées, .. , plus loin, toujours plus loin ... jusqu'à périr tous noyés.
. «Seuls survivent quelques rares «anormaux demeurés nor· maux», qui ne participent pas à l'hystérie collective de la ruée vers la terre promise ... ».
1 Laffont, 1969.
OFFICE DE L'ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ Philippe Theytaz
SE R V ICE COLE
T I E R S M ONDE
Ci-joint vous voudrez bien trouver le texte d'un appel, signé par une centaine de personnalités romandes (dont deux anciens présidents de la Confédération, des Conseillers aux Etats et plusieurs députés au Consei l National) demandant une intensification des efforts de sensibilisation dans les écoles sur un certain nombre de po ints cruciaux, entre autres l'information sur le Tiers Monde.
Sur ce dernier point, nous savons qu'il existe des résistances réell es chez certains parents, et c'est dans le but de légitimer et de seconder les efforts que vous seriez amené à faire ou à intensifier dans ce domaine que nous avons lancé cet appel. Seules des considérations pratiques et de temps nous ont obligés à limiter la collecte des signatures à la Suisse romande. .
N.ous som mes plus que consCients qu'un des problémes
principaux auxquels vous êtes confronté est la surcharge des programmes scolaires. Nombre de groupements, de courants de pensée, pensent qu'une idée qu'ils défendent est prioritaire, et voudraient la voir ajouter à des programmes déjà trop sollicités.
Nous ne représentons aucun groupement d'intérêt particulier, si ce n'est celui de citoyens sensibilisés par leur carrière et leurs contacts à la nécessité d'une modification de certaines attitudes, dont la pérennité pourrait menacer l'avenir même de notre pays. Les félicitations nombreuses que nous avons reçues de tous les milieux politiques et professionnels au cours de la collecte des signatures, et les rares refus rencontrés, nous permettent de croire que nos préoccupations sont partagées par nombre de citoyens réfléchis.
Nous pensons aussi, comme d'ailleurs l'expérience d'une série de pays s'étant engagés depuis des années dans cette voie le prouve, qu'une sensibilisation aux thèmes mentionnés dans l'appel peut parfaitement se faire sans aucune surcharge des programmes scolaires existants , d'une part en touchant les enseignants pendant leur formation à l'Ecole Normale ou ailleurs, ou dans les cours de perfectionnement d'autre part, et surtout en préparant des unités d'enseignement enrichies d'une information sur ces thèmes, tout en respectant scrupuleusement les programmes officiels.
Des expenences nombreuses ont montré en effet que presque toutes les disciplines peuvent être utilisées pour une information intelligente et équilibrée sur les problèmes de développement par exemple.
En Suisse romande même, il existe depuis le début de l'année un organisme apolitique et non-confessionnel spécialisé dans ces questions, le Service Ecole Tiers Monde, qui collabore d'ailleurs déjà avec divers responsables des Départements de l'instruction publique de plusieurs cantons.
Nous sommes certains que vous serez sensible au fait que la seule motivation ayant donné naissance à cet appel , rédigé en dehors de toute préoccupation partisane, est le désir de voir les élèves et étudiants d'aujourd'hui mieux préparés aux défis immenses auxquels nos sociétés auront à faire face demain. Les cent quatre signataires expriment les préoccupations de milliers d'autres citoyennes et citoyens conscients de la complexité croissante du monde dans lequel nous vivons où l'homme, menacé dans sa survie même, devra déployer une ingéniosité et une adaptabilité sans commune mesure avec celle déployée par l'espèce humaine dans les siècles précédents.
Denis von der Weid Economiste
et conseiller de direction 95, chem in des Hauts-Crêts 1253 Vandœuvres/Genève
Pierre Pradervand Responsable du Service
Ecole Tiers Monde Epinettes 10
1007 Lausanne
=~~ .. _ .. - .... ----==--=--~--"---/~=-~---
Appel des cent
Nous publions ci-après le texte d'un appel signé par une centaine de personnalités de Suisse romande demandant une intensification des efforts de sensibilisation dans les écoles sur un certain nombre de points cruciaux, entre autres l'information sur le Tiers Monde.
Radio presse et TV amènent chaque jour le monde entier dans notre salon - mais savons-nous regarder et écouter?
Notre époque vit une période de changement jamais égalée dans l'histoire humaine - tout change, dans tous les domaines, en même temps, de plus en plus rapidement, à J'échelle du globe.
Dans le monde ainsi bouleversé, l'interdépendance devient la réalité fondamentale et la solidarité non plus un devoir moral mais une condition de survie.
En Suisse, plus de 200 000 emplois dépendent directement ou indirectement de nos exportations vers le Tiers Monde. Nous sommes, par tête, le premier investisseur du monde dans les pays du «Sud», et nos exportations vers cette région représentent le quart de nos exportations totales. Un Suisse sur quinze a visité le Tiers Monde en 1980. Nous sommes lourdement tributaires de cette partie du globe pour nos approvisionnements en matières premières.
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Peu de pays sont aussi dépendants que nous de la santé de J'économie mondiale et de leurs relations avec le «Sud» en particulier.
Pourtant, nos façons de penser et nos attitudes n'ont pas suivi J'évolution du monde. Ce dangereux décalage, ce «fossé humain », conduit, dans de larges couches de la population, ici çomme ailleurs, à ressentir un profond sentiment d'impuissance, de n'avoir plus de prise sur le quotidien: cela se traduit par l'absentéisme et le désintéressement de la chose publique: De telles attitudes menacent notre système économique et politique, privé de plus en plus de partenaires responsables et conscients.
Les soussignés estiment que seul un effort éducatif sans précédent peut permettre de surmonter le décalage. Cet effort doit commencer à J'école, parce que les jeunes qui la fréquentent aujourd'hui seront les responsables et les citoyens de demain.
Il visera à éviter, par de nouveaux comportements, le gaspillage, l'épuisement des res-
sources et la destruction du milieu naturel, et montrera comment préserver ce dernier. Par une instruction civique dy. namique, il suscitera une meil· leure sensibilisation aux droits de J'homme et la participation politique. Surtout, il rendra les jeunes conscients de l'impor· tance de nos relations avec le Tiers Monde, relations qui por· tent en elles un immense po· tentiel d'espoir, mais aussi le risque d'une explosion, explo· sion qUI menacerait autant nos sociétés industrielles que cel· les du «Sud». Car sans l'éta· blissement de relations équili· brées entre le «Nord» et le «Sud», il n'y a aucune chance de paix, voire de survie dans un monde où, dans à peine plus d'un siècle, plus de 9 ha· bitants sur 10 vivront dans le Tiers Monde.
Nous invitons toutes
les autorités responsables
de la formation et de l'éduca· tion dans tous les cantons -et en premier lieu les direc· teurs de J'instruction publique et les enseignants - à intro· duire ou à intensifier une sen· sibilisation à ces problèmes à tous les degrés du système éducatif.
Médecins scolaires du Valais
Dans notre édition de septembre, nous avons publié les directives médicoscolai res 1982-1983. Pour compléter ce dossier, nous nous faisons un plaisir de donner ci-après, la liste des médecins scolaires nommés par le Conseil d'Etat, de l'ensemble du Valais, avec la précision des communes attribuées à chacun d'eux.
1. Médecins scolaires du Valais romand
District Médecin Adresse N° té/. Communes ou centres seo/aires attribués
Sierre Dr BERCLAZJ.-Paul Avenue des Alpes 21 027 Chalais, Sierre école protestante, 3960 Sierre 555452 Chippis, Sierre CO
Dr CORDONI ER Alain Avenue de la Gare 4 027 Miège, Veyras, Muraz-Sierre 3960 Sierre 558213
Dr FROC HAUX J .-Paul Avenue Gén .-Guisan 38 027 Sierre: c lasses primaires 3960 Sierre 551313 et école de commerce
DrWIGET Urs 3961 Vis so ie 027 Vis soie : primaires et CO 65 1109
D' BONVI N Gérard 3963 Crans 027 Chermignon, Lens 413535
Dr BARRAS Gilberte 3962 Montana 027 Randogne, Montana, 412167 Montana-Crans (primaires et CO),
Venthône
Dr CRO ISIER Bernard 3941 Grône (027) Granges, Grône (primaires et CO), 582100 St-Léonard
Hérens Dr LORENZ Eri c Rue du Rhône 25 027 Les Agettes, Hérémence, Vex, 1950 Sion 233725 Eu seigne CO
Dr BEGUIN Jane 027 Dr BRUTSCH Véronique 1961 Mase 811159 Nax, St-Martin
Dr BERNHARD P.-Yves 1968 Evolène 027 Evolène 831122
Dr LORENZ Joseph Rue de la Cathédrale 16 027 Ayent : primaires et CO 1950 Sion 225054
Sion Dr LORENZJoseph Rue de la Cathédrale 16 027 Arbaz, Grimisuat, 1950 Sion 225054 Institut St-Raphaël
Dr LORENZ Eric Rue du Rhône 25 027 Collèges de Sion : Creusets 1950 Sion 233725 et Planta, Sion-Planta : primaires
Dr SPAHR André Rue de Lausanne 20 027 Sion : Sacré-Cœur, Sous-Ie-Sex, 1950 Sion 223891 Blancherie, Ste-Agnès
Dr DÉLÈZE Guy Rue de Lausanne 35 027 Sion-Collines: primaires et CO, 1950 Sion 222853 St-Guérin: primaires, CO,
éco le de commerce, ENF, ENG, école protestante
7
District Médecin Adresse N Oté/. Communes ou centres scolaires Il. Médecins scolaires du Haut-Valais attribués
Sion Dr DE WOLFF Emmanuelle Rue du Sanetsch 7 027 Salins, Savièse, Sion: Bruyère, 1950 Sion 225316 Platta, Bramois, Châteauneuf,
Pont-de-Ia-Morge
Conthey Dr DE WOLFF Emmanuelle Rue du Sanetsch 7 027 Conthey, Vétroz 1950 Sion 225316
Dr CARRUZZO Pierre Porte-Neuve 33 027 Nendaz, Veysonnaz 1950 Sion 222992
Dr HELD Jacques 1917 Ardon 027 Ardon 861858 - 8ezirk Arzt Adresse Tel. Nr. Zu 8esuchende Gemeinden
und Schulzentren Dr ROGGO Joseph 1908 Riddes 027 Chamoson -
862927 Goms . Dr VOLKEN Bernhard 3984 Fiesch 028 Bellwald, Binn, Ernen, Fiesch, 711731 Fieschertal, Lax, OS Fiesch
Martigny Dr ROGGO Joseph 1908 Riddes 027 Isérables, Leytron, Riddes , Saillon 862927 DrWIRTHNER Hermann 3985 Münster 028 Biel, Blitzingen , Gluringen, Münster,
731414 Obergesteln, Oberwald, Reckingen, Dr PASQUIER André 1907 Saxon 026 Saxon Ulrichen, OS Münster
62335 OE Raron Dr IMESCH Beat 3983 Morel 028 Betten, Bitsch, Grengiols
Dr BOSSI J.-Pierre Nouvelle-Poste 7 026 Bovernier, Charrat, Fully, 271027 1920 Martigny 21077 Martigny-Combe,
Martigny-Ville Dr RADOVANOVIC Siav. 3983 Morel 028 Greich/Goppisberg, Morel, 271565 Ried-Morel, OS Morel
Dr M El ER Paul Grand-St-Bernard 28 026 Martigny-Bourg 1920 Martigny 26633 Brig Dr GUNTERN Andreas Bahnhofstrasse 6 028 Brig, Institut St. Ursula
3900 Brig-Glis 236464
Dr MOILLEN Marcel Avenue de la Gare 10 026 Ecole supérieure de commerce 1920 Martigny 26464 de Martigny
Dr PETER Ulrich Belalpstrasse 6 028 Ried-Brig, Termen 3904 Naters 236868
Entre- Dr JOST Marc 1934 Le Châble 026 Bagnes: primaires et CO Dr PFAMMATTER Theodor Bahnhofstrasse 8 028 Birgisch, Mund mont 71238 3904 Naters 235252
Dr KNISKA Martin 1933 Sembrancher 026 Sembrancher, Vol lèges 88444
Dr SCHMIDT Heinrich Bahnhofstrasse 20 028 Gonda, Naters, Simplon-Dorf, 3904 Naters 231982 OS Naters, OS Simplon-Dorf
Dr RUDAZ Gilbert 19370rsières 026 Orsières-Ville : primaires et CO 41264
DrVERASANI Diego Englisch-Gruss Strasse 1 028 Glis, Heilpadagogische Schule 3900 Brig-Glis 234937 Glis, OS Brig
Dr BARADA Marin 19370rsières 026 Praz-de-Fort, Prassurny, 41264 Chez-Ies-Reuses, Somlaproz,
Visp Dr BRIZA Franz 3925 Grachen 028 Grachen, St. Niklaus, OS St. Niklaus 561526
Liddes , Bourg-St-Pierre Dr FUX Conrad 3922 Stalden 028 Embd/Kalpetran, Eisten, Stalden, 522141 Staldenried, Torbel, OS Stalden
St- Dr UROSEVIC Dragomir 1925 Finhaut 026 Finhaut, Salvan, Trient Maurice 47170 Dr IMOBERDORF Richard Haus Pasadene 028 Zermatt, OS Zermatt
3920 Zermatt 672779 Dr UZEL Haldun Terreaux 17 025 Collonges, Dorénaz, Evionnaz,
1890 St-Maurice 652104 Massongex, Vernayaz, Vérossaz, Dr JAGER Donat Kantonsstrasse 12 028 Visp, Visperterminen, Zeneggen, St-Maurice: primaires 3930 Visp 462428 OS Visp
Dr COQUOZ Roland Avenue du Simplon 22 025 St-Maurice: Collège Regina Pacis, 1890 St-Maurice 651427 Collège Abbaye,
Dr KONIG Stefan Villenweg 17 028 Ausserberg, Baltschieder, Bürchen, 3900 Brig-Glis 231055 Eggerberg, Lalden, Unterbach
Pensionnat Sacré-Cœur Dr NI NCK Martin 3901 Saas-Grund 028 Saas-Almagell, Saas-Balen,
Monthey Dr DELALOYE Léonce Rue de Venise 14 025 Monthey: primaires et CO 572141 Saas-Grund, OS Saas-Grund 1870 Monthey 712733 du Pensionnat St-Joseph
Dr SC HALLER Werner Bahnhofstrasse 028 Randa, Tasch Dr RICHARD Dominique Rue du Martoret 29 025 Monthey: primaires et CO ville 3920 Zermatt 673020
1870 Monthey 717571 Dr KUON EN Eduard 3906 Saas-Fee 028 Saas-Fee
Dr GALLETII Ch.-H . Route de Choëx 6 025 Morgins, Troistorrents: 571932 1870 Monthey 712343 primaires et CO, Val d'illiez,
Collombey-Muraz, Champéry W. Raron Poste vacant Blatten/Lo., Ferden, Kippel, Wiler, OS Kippel
DrZANETTI Florindo 1896 Vouvry 025 Vionnaz, Vouvry : primaires et CO, 812143 Port-Valais, St-Gingolph, Poste vacant Hohtenn, Niedergesteln, Raron,
Le Bouveret (institut) Steg, Eischoll, OS Raron
.8
Bezirk Arzt Adresse Tel. Nr. Zu Besuchende Gemeinden und Schulzentren
Leuk Dr BELLWALD Otto 3945 Gampel 028 Ergisch, Gampel, Niedergampel, 422555 Oberems, Turtm ann, Unterems,
OS Gampel
Dr LORETAN Guido 3952 Susten 027 Sa lgesch, Susten 632366
DrZEN-RUFFINEN André 3953 Leuk-S tadt 027 Agarn, Bratsch, Erschmatt, Feschel, 631210 Guttet, Leuk, OS Leuk
Dr J U LI ER Arthur 3954 Leukerbad 027 Albinen, Leukerbad, Varen, 611 150 OS Leuke rbad
P.-S.: Pour le district de Rarogne occidental, la nomination de médecins scolaires par le Conseil d'Etat doit encore intervenir.
10
L'homme quotidien
D'aucuns ont sans doute pensé en me lisant au cours de tant de mois que je m'étais beaucoup éloignée du but initiai de ces papiers, à savoir: l'étude des besoins de l'homme et des moyens de les satisfaire afin de lui permettre de progresser.
Cette distentiation n'est qu'apparente car, c'est dans la mesure où nous appréhendons certaines vérités, certaines réalités globales, c'est dans la mesure aussi où nous nous découvrons nous-mêmes que nous parvenons à saisir d'autres vérités et à nous ... «servir» de nous-mêmes pour avancer et contribuer au progrès de ceux qui nous sont confiés.
Si nous avons compris que nous pouvons dépasser uniquement ce qui existe donc ce que nous commençons à connaître, si nous avons compris que nombre de nos réactions inadaptées proviennent de notre propre incapacité à répondre de manière harmonieuse aux différents stimuli de la vie, le progrès que nous avons accompli est grand et facilitera le travail qui nous reste à faire.
Ainsi, avant de cultiver un champ l'agriculteur p!épare-t-il ses machines, son terrain et... sa personne. Ainsi avant de construire une maison étudiet-on son implantation, le climat de la région, le voisinage, les besoins des futurs habitants, leurs goûts, leur budget etc ... Car, meilleure est la préparation, meilleure seront les résultats.
Aussi pourrais-Je poursuivre les travaux préparatoires .. . Un jour, nous les reprendrons.
Aujourd'hui, le point essentiel me semblant compris, j'aimerais commencer à réfléchir sur les besoins des enfants et des jeunes qui nous sont confiés.
Tout au début, nous avons constaté qu'ils relevaient de deux domaines principaux: le physique et le psychique étroitement liés.
Commençons par les besoins psychiques puisque l'aspect physique, du moins à ses débuts, relève de la responsabilité familiale.
Que peut l'école, que peut faire l'instituteur pour favoriser le développement harmonieux d'un enfant? Il n'est pas médecin! Il n'est pas psychiatre! Non, et... , Dieu merci! Car il peut éviter, c'est-à-dire prévenir par son attitude, par ce qu'il est, l'apparition et l'installation de bien des troubles, de bien des déséquilibres et donc, nombre de recours au psychiatre.
En effet, si l'enfant passe de nombreuses heures dans sa famille, un grand nombre en est consacré au ... sommeil .. . Tandis que les heures d'école représentent
- des heures actives; - des heures au cours des-
quelles l'influence de l'instituteur est prépondérante et non diluée avec celle d'àutres personnes ...
Sentez-vous la responsabilité qui , ainsi, lui incombe? De lui,
en effet, dépendra l'atmosphère de la classe et donc celle dans laquelle, se développeront les élèves sous tous leurs aspects. Car, en classe, leurs corps continuent à se transformer, leur sensibilité ne s'endort pas. L'intellect, en consèquence, n'est jamais seul en action.
Quels sont donc ces besoins de l'enfant? Comment l'instituteur peut-il contribuer à leur rèpondre?
A ce sujet existent des tonnes de livres de psychologie et de pédagogie. Chacun peut puiser dans ces trésors, adapter ses découvertes aux situations particulières dans lesquelles il se trouve.
Pour nous, retenons une sorte de résumé de l'essentiel: l'enfant, être humain à part entière avec ses richesses, ses capacités et ses limites est un être humain comme nous tous mais plus directement, plus apparemment que nous tous en voie de développement.
Vers quoi doit-il se développer? Vers une harmonisation toujours plus grande de toutes ses capacités afin de parvenir à une maturité qui lui permettra de tenir sa place dans le monde, celle de responsable , à son niveau, de l'évolution constructive de ce même monde.
Comment peut-il y parvenir? Par l'établissement d'un équilibre de ses diverses fonctions.
Quelles sont les conditions nécessaires à cet équilibre? La découverte de nourritures adaptées.
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Quelles peuvent être ces nourritures? Pour le psychisme, les nourritures se trouveront directement dans le milieu de vie, dans la manière de vivre sa relation au monde.
Par relation au monde j'entends une relation avec tout l'environnement: les humains - parents, famille, amis, professeurs, élèves etc., tous ceux qu'il est appelé à rencontrer-, les objets , les animaux, les plantes, l'air, la nourriture, en un mot tout ce qui concourt à créer des situations de vie à travers lesquelles se forment :
- la relation au monde; - la capacité d'échange à l'in-
térieur de cette relation.
En effet, la relation, besoin essentiel de toute vie peut être un ilatérale - l'être donne OU reçoit -; elle est alors tronquée. Afin qu'elle puisse être complète, nourrissante, elle doit devenir, pour le moins, bilatérale. Afin que chacun et donne et reçoive. A sa mesure.
Seul l'échange, but de tout processus de croissance, -adultes nous · ne pouvons survivre sans et donner et recevoir -, permet la création et la survie d'une relation sans épuisement de l'un des partis. Chacun donnant ce qu'il est et recevant pour croître et se dépasser. En classe, grossièrement, l'instituteur fournissant la semence, les élèves le terrain.
Les deux doivent rester ouverts: l'instituteur pour répandre sa semence mains et cœur largement ouverts, les élèves pour la recevoir et livrer à ce
cœur et ces mains leurs richesses, leurs attentes, leurs 1
difficultés.
Si l'atmosphère est favorable, rien ni personne ne se fermera et les deux partis s'enrichiront.
Si, par contre, le climat repose sur la méfiance, tous resteront sur leurs gardes et l'échange sera nul.
Si seul un type d'autorité prédomine, nombre de circuits chez le responsable comme chez les élèves demeureront fermés: relation , échange ne fleuriront pas.
A tous les niveaux de la Création, l'échange assure la vie. C'est là, chez les plantes, les animaux, les hommes et même au-delà - voyons la Trinité - un besoin primordial.
Au cours des mois passés, nous avons abordé cette question de manière indirecte ... Le mois prochain, nous considérerons certains aspects plus directement pratiques .
D'ici là, nous pouvons observer si, à l'intérieur de nos classes, le courant passe.
Si la relation s'établit. A quel point elle enrichit. J
Anna T. Veuthey
A propos de la transmission des connaissances A. Henriques et A. Blanchet Université de Genève.
Un des objectifs principaux de l'école est de transmettre des connaissances . Tout enseignant, durant ses années de formation , est initié à différentes méthodes didactiques, élaborées dans le but de permettre une transmission rapide et efficace de tel ou tel contenu. Pourtant, lorsque l'enseignant se trouve dans sa classe, il se rend vite compte que la «résistance» de l'élève constitue un défi quotidien à toute méthode, aussi bien appliquée soit-elle.
On pourrait consacrer ces pages aux méthodes didactiques, leurs points forts et leurs limites. C'est là un thème qui se situe au cœur des préoccupations pédagogiques . Si nous n'allons pas le faire et si nous préférons prendre comme thème de réflexion la transmission même des connaissances - est-elle effectivement possible? dans quelle mesure et dans quelles conditions? -c'est parce que nous croyons aborder par là le même problème mais d'un point de vue plus essentiel et plus original.
Les réponses proposées à ce sujet sont loin de faire l'unanimité. Par exemple, le psychologue américain J. Bruner déclarait, il y a une vingtaine d'années, dans un élan ·d'enthousiasme : «On peut enseigner n'importe quoi et à n'importe quel âge!» Bien que le contraire de cette affirmation eût été plus proche de la réalité et que tous l'aient perçu comme une boutade, ce message donnait une caution scientifique à une croyance pronfondément enracinée
dans le corps enseignant, à savoir que la connaissance peut être transmise comme si elle était un objet matériel. Il n'est pas étonnant alors que Bruner soit devenu le psychologue favori des pédagogues américains des années 60.
Le psychologue suisse Jean Piaget prend à ce sujet une position beaucoup plus réservée. Se fondant sur des recherches qu'il a menées en biologie et en psychologie, il arrive à la conviction suivante: «Les connaissances étant avant tout une construction ou reconstruction personnelle, le sujet qui apprend ne peut assimiler celles-ci que s'il dispose des instruments intellectuels appropriés ».
Piaget distingue alors deux types "de construction: l'une fondamentale et commune à tous les individus, élabore les instruments de · pensée qui sont appelés en langage piagétien schèmes et structures cognitives . L'autre, de nature plus contingente et dépendante de l'histoire de chaque personne, concerne les différents . contenus de connaissance.
Ces deux constructions ne s'effectuent que par l'interaction du sujet avec· le monde qui l'entoure. Ce dernier se compose d'êtres vivants et d'objets inanimés, sources . d'informations multiples dont certains aspects seulement sont perçus, appréhendés, sélectionnés et assimilés par le sujet. Pour l'école piagétienne le rôle principal dans cette interaction n'est pas tenu par celui qui
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apporte l'information mais par celui qui la reçoit, qui l'assimile et qui l'organise . Cette activité d'assimilation structurante se trouve à la base de tout apprentissage, de toute nouvelle acquisition de connaissances. Dans cette perspective, le. sujet, qu'il soit adulte, enfant ou encore animal, est le principal artisan de son savoir.
Cette position est très peu populaire dans les milieux scolaires, car elle est ressentie comme un affaiblissement du rôle de l'enseignant. En fait il s'agit d'une interprétation hative. En effet, si Piaget souligne que l'acquisition du savoir est une construction personnelle, empruntant des cheminements propres à chacun, il ne faut pas oublier qu'elle n'est possible que grâce à l'interaction entre le sujet et le milieu. Or, l'enseignant fait partie du milieu de l'élève. Il constitue même pour ce dernier un interlocuteur privilégié.
Dans cette interaction, l'enseignant a par tradition le rôle de celui qui apporte des connaissances toutes faites. Or dans une perspective piagétienne, il devrait plutôt jouer le rôle de celui qui cherche à fournir à ses élèves les conditions les plus adéquates pour la construction de leur savoir. Il faut pour cela de l'imagination, un esprit d'invention et beaucoup de doigté.
La psychologie piagétienne n'assigne pas au maître un rôle secondaire, mais un rôle diffi-cile et subtil. .
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Comment un enseignant peutil s'y prendre pour remplir au mieux ce rôle? Une première possibilité serait, sans doute, d'aménager la classe de manière à ce qu'elle devienne un milieu riche et stimulant,_rempli d'interlocuteurs avec qui l'élève peut établir un dialogue valable. Lorsqu'on parle d'interlocuteurs, on pense d'emblée à des personnes que l'enseignant peut inviter pour parler aux élèves de leur métier, ou à des animaux que les enfants peuvent observer et soigner. Il est rare que l'on pense à des objets inanimés. Pourtant avec ces derniers les enfants peuvent entamer des dialogues d'un grand intérêt et à plus d'un titre. Nous donnerons plus loin deux exemples d'objets -les plots lestés et le miroir -que nous considérons, en raison des activités qu'ils suggèrent, comme des interlocuteurs valables pour un grand éventail d'âges (de 2 à 12-13 ans). Les deux exemples touchant aux propriétés de l'espace nous pensons pertinent de commencer par quelques remarques sur la construction de cette notion.
L'importance de la construction de l'espace tant pour notre vie de tous les jours que pour des apprentissages spécifiques comme la lecture ou la géométrie, n'échappe à personne. Dessiner, c'est-à-dire traduire en deux dimensions des objets qui en ont trois, lire des cartes géographiques ou des plans de villes, utiliser des systèmes de coordonnées, coordonner des perspectives et des points de vue, etc. sont
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des activités qui demandent une élaboration relativement 1
poussée de l'organisation de l'espace. Cette dernière consiste à sélectionner des relations et à élaborer entre elles des transformations, de façon à ce que cet ensemble de relations et de transformations forme un système possédant une logique interne. Par exemple, si A, B et C sont trois repères (comme des arbres dans un paysage), si A est derrière B, et B derrière C, alors A est derrière C. Ou encore, si A est loin de B, alors B est également loin de A.
Le langage courant propose à l'enfant des termes désignant les différents rapports spatiaux (devant, à côté de, entre ... ) Mais celui-ci ne pourra les comprendre et les utiliser à bon escient que lorsqu'il aura maîtrisé la complexité des rapports spatiaux que ces termes désignent. Cette maîtrise s'acquiert petit à petit, grâce à différents facteurs dont le plus important est probablement lié au fait que l'être humain peut se mouvoir. Cependant le rôle des objets n'est pas négligeable. Coordonner leurs déplacements, explorer leurs caractéristiques etc. sont des activités ( d'une importance capitale.
Après ces quelques remarques d'ordre général, voici les deux exemples que nous aimerions présenter pour illustrer ce que nous entendons par interlocuteurs valables, favorisant l'acquisition des connaissances.
Les plots de construction sont connus de tous. Rares sont les enfants qui n'aiment pas jouer avec des cubes ou des parallélépipèdes en bois . Ils construisent des maisons, des châteaux, des garages, des enclos pour leurs animaux ... Les jeux varient à l'infini. Il nous a semblé judicieux de modifier ce matériel familier de deux façons afin de le rendre encore plus intéressant.
Nous avons d'abord modifié les formes des plots:
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Equilibrer une construction comprenant des éléments irréguliers amène des problèmes nouveaux et intéressants à résoudre. La seconde modification a consisté à lester une partie des plots. Le lest incorporé dans le bois est invisible. Les plots lestés peuvent alors se tenir dans des positions extravagantes , inattendues:
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Un sene de problèmes nouveaux s'offre ainsi à l'enfant. Grâce à l'adjonction du lest il peut réaliser des constructions qui lui demandent des nouvelles anticipations mises en relation et une ébauche de compréhension de certains problèmes physiques relatifs à l'équilibre et au centre de gravité, par exemple.
L'enfant peut ainsi élaborer un savoir faire (placer les choses lourdes en bas), affiner sa conception de l'équilibre ou même expérimenter les conditions de stabilité des différentes pièces. L'intérêt du matériel est ainsi suffisant pour que l'enfant y revienne souvent de lui-même et trouve dans ce jeu matière à progresser dans la compréhension de multiples propriétés de l'objet.
Le miroir, dont il sera question dans notre second exemple, bien que très différent des plots lestés, en tant qu'objet, se prête également à des activités très intéressantes.
Se regarder dans un miroir est une activité fascinante pour les bébés et les jeunes animaux. Ils s'enthousiasment devant le spectacle, tapent la surface du miroir, cherchent à regarder ce qu'il y a derrière ... Tout leur comportement montre que le miroir les étonne autant qu'il leur pose un problème intéressant. Par la suite, leur intérêt s'affaiblit dans la mesure où ils ont tiré de leur expérience une «loi» simple: chaque fois qu'on se met devant un miroir, on peut se voir dedans, mais on ne peut jamais se toucher. C'est là tout ce qu'ils ont pu
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comprendre dans un premier temps. Par la suite, le miroir sert à voir des parties du corps qu'il ne serait pas possible de voir directement.
Cet objet devenu familier possède des propriétés très intéressantes dont certaines sont méconnues de la piupart des adultes. Il .peut se révéler d'un grand intérêt pour la construction de l'espace, car les transformations qu'il produit sont rigoureusement symétriques, et la symétrie est une des notions fondamentales de la géométrie.
Imaginons maintenant que le miroir est fixé sur la porte d'une armoire. Il peut alors pi-. voter selon un axe vertical. Tous les objets qui se trouvent dans la pièce se reflètent dans le miroir, et bougent dans un sens précis lorsque le miroir tourne. Considérons maintenant le cas où deux miroirs de ce type peuvent pivoter de manière à · ce qu'ils se reflètent l'un dans l'autre, formant un grand caleidoscope. Quel fabuleux spectacle!
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Si nous construisons quelque chose avec des plots , si nous dessinons ou assemblons une mosaïque devant un miroir vertical fixe, nous voyons notre ouvrage s'i doubler selon un axe de symétrie au fur' et à mesure de la construction . Nous pouvons faire ces mêmes constructions devant deux miroirs assemblés. Selon qu'ils forment un angle de 1200, de 900 ou de 600 chaque objet placé devant eux se trouve multiplié par trois, quatre ou. six selon des lois rigoureuses .
Envisageons maintenant l'activité inverse. Essayons de reproduire une «figure-modèle» à l'aide d'un ou deux miroirs . Il est pour cela nécessaire d'analyser finement la figure à reproduire , afin de déterminer quelle partie (moitié, quart...) il faut construire, l'ensemble du modèle étant engendré par les reflets.
Et si l'on est confronté à des modèles impossibles à reproduire, leurs symétries ne coïncidant pas avec celles que le miroir produit, comment expliquer d'abord à nous-mêmes et aux autres ensuite que cela est impossible, non pas parce que nous échouons, mais parce que le miroir impose d'autres lois?
Modèle possible à reproduire à l'aide d'un miroir, un carré et trois triangles.
Modèle impossible à reproduire avec les mêmes éléments.
Modèle possible à reproduire à l'aide de deux miroirs formant un angle de 900 et de deux triangles.
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Modèle impossible à reproduire à l'aide de ces mêmes éléments.
Nous avons observé un grand nom bre d'enfants (entre 2 et 12 ans) jouer avec des plots lestés et deux miroirs (12 cm. x 12 cm.) assemblés de manière à ce qu' ils puissent former des angles différents. Tous les enfants ont longuement exploré ces objets avec plaisir et intérêt. Les buts qu'ils se proposaient variaient en fonction de leur âge. La complexité des activités entreprises et des problèmes posés également.
Nous venons de voir comment des objets simples, moyennant quelques modifications pertinentes, peuvent stimuler l'intérêt et la réflexion. Celui qui les manipu le garde la liberté de se montrer actif et inventif, ce qui permet au matériel de conserver à ses yeux un caractère ludique apte à favoriser l'approfondissement spontané de la connaissance pour le simple plaisi r de mieux comprendre. Dans ce processus complexe
d'acquisition des connaissan-· ces l'adulte ne peut intervenir qu'indirectement. A notre avis, la meilleure manière de le faire consiste a multiplier les occasions qui permettent aux enfants de déployer une activité structurante qui est à la .. base de tout apprentissage. L[n .des moyens pratiques les plus efficaces pour y parvenir est de mettre à disposition des enfants, des objets divers, qui leur suggèrent des activités et qui les incitent à une analyse précise de la situation, à des anticipations et des corrections successives.
La théorie piagétienne concernant l'apprentissage met principalement l'accent sur l'activité du sujet dans son élaboration des connaissances , et nous souhaitons avoir réussi à suggérer combien cette option s'avère profitable pour l'enfant qui apprend . Dans cette perspective, l'idée de transmission des connaissances n'a pas sa place.
La position piagétienne, difficilement acceptée par les enseignants, est poù rtant acceptée par tous les parents en ce qui concerne l'alimentation de leurs enfants. Ils savent bien qu'ils ne peuvent construire eux-mêmes les différents organes, qu'ils n'ont la possibilité d'offrir, à chaque âge, que les aliments et les soins les plus appropriés pour que la croissance s'effectue harmonieusement. Il n'en va pas autrement pour les connaissances intellectuelles, même si certaines de ces connaissances peuvent s'exprimer par le langage et
nous font croire qu'on les manipule directement et qu'on peut les transmettre comme des objets.
De fait , tous les éducateurs de la petite enfance (jusqu 'à 5 ans) sont contraints d'adopter une position très proche de la nôtre, à cause des réactions des enfants, qui font apparaître des résistances face à toute tentative de transmission de savoir.
Au contraire les enseignants qui s'occupent d'adolescents objecteront que d'autres types d'interventions , plus directes , sont aussi possibles, et sont plus efficaces. S'il est vrai qu 'à cet âge on peut compter sur les reconstructions mentales qu'entreprend chaque élève qui écoute son. maître il fa,ut savoir par ailleurs qu'elles ne reproduisent que très rarement de manière fidèle les messages qui devaient être transmis. En fait si l'on va voir de plus près dans une classe de ce type on remarque que quelques élèves seulement, ceux qui ont sûrement déjà construit les instruments intellectuels adéquats, peuvent recevoir les connaissances apportées par le maître, donnant ainsi l'impression qu'une transmission directe peut être possible. Mais on remarque aussi que d'autres élèves sont réfractaires et qu'ils sont petit à petit rejetés du système scolaire. De plus on peut dire avec assurance que la plupart des enfants parvenus en fin de scolarité ne retiennent que partiellement et approximativement les
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connaissances consciencieusement dispensées par le maÎtre .
Pour expliquer ce phénomène que l'on appelle tantôt sélection tantôt échec scolaire , on invoque souvent des facteurs affectifs. On invoque beaucoup moins souvent des facteurs cognitifs et on refuse toujours d'envisager l'hypothèse que la cause principale soit une incompatibilité entre ce que l'école se propose de faire, transmettre des connaissances, et les processus effectifs d'apprentissage.
Photo Michel Eggs
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PERMANENCE EN-VIRONNEMENT SION Enfantines - 1 P - 2P:
3P - 4P - 5P - 6P: ST-MAURICE
Enfantines - 1 P - 2P:
Prochaine date: MERCREDI 24 NOVEMBRE
les trois premiers mercredis du mois
le premier mercredi du mois
le dernier mercredi du mois
* Les animatrices et animateurs sont à disposition pour des contacts personnels.
Dans le cadre du tâtonnement expérimental, des caissettes de technologie sont prêtées aux enseignants pour une durée de trois semaines.
Le matériel endommagé ou oerdu est facturé.
Electricité (degrés 1 à 4P)
- 15 porte-lampes - 15 interrupteurs - 2 piles plates
_2 piles rondes 4 ampoules
- 1 pince à dénuder
Poulies (degrés 4P - 5P - 6P)
- 11 poulies à crochet 040 mm.
2 poulies à crochet o 20 mm.
- 5 poulies à vis 050 mm.
3 poulies à vis 040 mm.
3 poulies à vis 020 mm .
3 poulies libres o 50 mm.
- 3 poulies libres 040 mm.
- 1 poulie libre o 20 mm.
- 2 serre-joints - 1 poinçon
2 lambourdes (support)
Préhistoire (degré 4P)
- 2 haches - 1 erminette - 1 ciseau en bois - 1 poinçon en os - 1 ciseau en os - 1 pendeloque ou pendentif - 1 glis - 1 pointe de javelot - 1 lame de silex - 1 fusaïole de pierre - 1 épingle de bronze
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Les serrures (degrés 3P - 4P)
- Serrures de différents types, à démonter et remonter
- clés
Loupes binoculaires
Des loupes binoculaires (grossissement 20, 30, 50 fois) sont à disposition des enseignants à l'ODIS de Sion. Ces loupes ne peuvent être mises en prêt, elles s'utilisent donc sur place.
Photo Michel Eggs
Il faut les voir, les tout-petits, en groupes serrés dans la cour de l'école. Il faut suivre leurs premiers pas dans les rouages du système scolaire où certains s'épanouiront comme des fleurs au soleil, où d'autres tireront la patte, un boulet au pied.
Un adulte, père de famille, disait un jour: «J'ai dans ma mémoi re, le souvenir vivant de mon premier jour de classe. Je hurlais, je me débattais, je m'accrochais à ma mère alors que la maîtresse, au chignon sévère, me tirait par le bras. Je revis encore ce moment d'atroce angoisse, ce s.enti-
La rentrée des tout-petits
ment d'abandon total où me plongeait le départ de ma mère. Depuis j'ai toujours détesté l'école et ce n'est qu 'à l'université que j'ai découvert le plaisir de l'étude libre sans contrainte disciplinaire.»
Le premier contact avec l'école semble décisif pour le futur petit écolier.
Aujourd'hui , les maîtresses n'ont plus le chignon sévère. D'un sourire engageant, d'un geste maternel, d'un coup d'œil rassurant aux parents, elles rassemblent leur petite troupe autour d'elle. Si la main de Sylvie est vissée à celle de sa mère, si dans les yeux de David perlent des gouttes de tristesse, ils apprendront bien vite que les jeux et les chants ont remplacé l'abécédaire.
Ils s'en vont, deux par deux pour la première fois, tournant le dos à leur famille, le regard tendu vers l'inconnu, un inconnu dont ils devront comprendre les lois par une expérience quotidienne.
Qu'attendent-ils ces bambins de quatre ans, assis derrière les petites tables, attentifs aux moindres mouvements de la maîtresse? Qu'éprouvent-ils donc, si sérieux au seuil de la vie sociale et plus sages qu'à la veille de Noël?
Ils attendent qu'on les reconnaisse, que chacun d'eux soit reconnu. Les prénoms devraient jaillir des lèvres de leur maîtresse avant même qu'elle ne les connaisse! Là-bas c'est Julien, ici c'est Nathalie et ils ne se ressemblent pas .
Ils veulent un regard pour eux seuls. Ils attirent l'attention, ils désirent qu'en quelques secondes, un lien se crée . Rien ne compte plus qu'un sourire de la maîtresse.
De quel tact doit être douée l'enseignante pour faire comprendre aux enfants qu'il y a en elle de la place pour chacun d'eux?
Leur confiance ne s'acquiert pas en un jour mais lorsqu'elle est offerte, c'est pour toujours. Ils ne font pas de quartier, ils n'effeuillent pas la marguerite : ils aiment ou ils n'aiment pas. Lorsque le cœur est donné, ils l'exposent à bien des dangers car quelle confiance n'est-elle jamais écornée par une petite trahison ou un créve-cœur?
La maîtresse devient leur propriété personnelle. Si celle-ci accompagne trop souvent Catherine à la maison ou s'occupe patiemment d'Yvan, elle devient l'objet de profondes jalousies. On oublie que les passions et les chagrins d'un gosse sont aussi violents que ceux d'une grande personne. On minimise, on tempère, on console mais on ignore souvent les ravages de l'injustice. C'est sur le carnet de son enfance que l'on tire des chèques pour sa vie d'adulte. Une enfance heureuse n'a pas de prix.
Quand on imagine les yeux des enfants levés sur nous, le regard pur, la conscience transparente , on aimerait que rien au monde ne vienne ternir leur radieuse attente de la vie.
A propos des ludothèques
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Qu'est-ce qu'une ludothèque? C'est d'abord, bien sûr, un service de prêt de jouets, mais c'est aussi un espace de jeu et un lieu de rencontre entre enfants et adultes.
M. Michellod, l'une des an'imatrices de la ludothèque d'Onex, a consacré son mémoire de license dans le cadre de la Faculté des Sciences de l'éducation de l'Université de Genève, à une enquête sur les motivations et les réactions des usagers de ce nouveau type d'équipement socio-culturel.
Ces derniers se déclarent généralement satisfaits de leur expérience et leurs réponses permettent de mettre en évidence un certain nombre de résultats:
- l'intérêt de la ludothèque est principalement d'ordre économique pour les familles: elle limite le gaspillage et sert de «banc d'essai ». Une meilleure circulation à travers le prêt de ces biens culturels que sont les jouets est également très appréciée;
- cette jouissance collective introduit un nouveau rapport avec les jouets qui éveille progressivement le sens du partage et de la responsabilité chez les enfants. C'est aussi le premier rôle éducatif que les familles interrogées attribuent à la ludothèque;
- la classe d'âge des 2 à 5 ans représente les utilisateurs les plus assidus. Quant à leurs mères, ce sont celles qui se sentent les plus concernées par l'importance du jeu et qui souhaitent
nouer le plus de contacts avec les animatrices;
- certaines contraintes sont aussi liées au système de prêt en tant que tel: attente d'un jeu, soin, exactitude, etc. Elles semblent surtout ressenties dans les familles où les enfants sont très jeunes ou désordonnés, mais la majorité des utilisateurs accepte ces règles d'ailleurs appliquées avec souplesse;
- la liberté de choisir son jouet étant la condition même du jeu, préserver cette liberté représente un objectif prioritaire pour la ludothèque. Certains parents influencent en effet trop les enfants à travers quelques thèmes qui constituent des moyens de pression privilégiés: l'âge correspondant au jouet, son niveau intellectuel, etc.; Les animatrices ont là un rôle important bien que délicatàjouerpournuancerces comportements;
- les relations avec ces dernières sont dans l'ensemble considérées comme très positives. On attend d'elles un rôle d'information et de conseil, particulièrement dans quelques domaines précis com me les rapports aux jouets, le problème de la surconsommation, les conditions de jeu chez l'enfant, etc.;
- une large majorité de parents considère la fonction du jeu comme indispensable au développement de la personnalité de leur enfant. Bien que provenant d'une population très motivée, cette approche positive témoigne
cependant d'une évolution des mentalités dans la société où le jeu est de moins en moins vu comme une activité futile.
Toutefois, les enfants interrogés constatent, eux, qu'ils ne disposent pas d'assez de temps pour jouer. Leur «budget-temps» est surchargé d'activités parascolaires, de loisirs organisés. Il faudrait revaloriser cette notion de temps libre où le jeu peut se developper à son propre rythme, avant d'en arriver à l'éliminer complètement de la vie de l'enfant, parce qu'elle n'est pas assez rentable ...
Cette enquête a permis de mieux cerner les «en-jeux» d'une expérience aussi neuve que celle de la ludothèque et de dégager des éléments de réflexion pour les animatrices, tels que
- l'importance de privilégier à tout prix une conception du jeu et de l'enfant se situant au-delà des considérations matérialistes de notre société où le jouet n'est qu'un but en soi;
- l'aspiration à une ludothèque plus ouverte à la vie et à la création, sorte de troisième milieu éducatif entre la famille et l'école;
- la réévaluation enfin de ses objectifs visant à réduire les handicaps socio-culturels, la majorité des usagers étant issus des classes moyennes.
L'idée de la ludothèque est récente. Elle a touché d'abord un public favorisé partageant plus ou moins explicitement certaines vues sur le jeu et le «bon jouet». Comment toucher cet autre public qui reste encore sceptique à son égard?
Référence: « Evaluation d'une activité en ludothéque à travers les expériences des utilisateurs» Mémoire de licence au prés de la Faculté des Sciences de l'Education - Université de Genéve. Michèle Micheliod - Juin 1981.
L'enseignement de l'environnement
Mandatée par le CC SPVal, pour sonder l'opinion de l'ensemble des enseignants de 1 à 5P concernant l'enseignement de l'Environnement, la Commission pédagogique a procédé à ce sondage par la mise en circulation de questionnaires auprès de tous les collègues concernés.
Elle vous rend compte ci-après du résultat de son enquête et y apporte son commentaire. '
Questionnaire concernant l'enseignement de
l'environnement
Nombre de réponses 319
1. Le mode d'introduction du nouveau programme d'environnement vous donne-t- il satisfaction?
2. Etiez-vous sufffisamment préparés à l'introduction de ces nouveaux programmes?
3. Le programme vous paraît-il trop vaste bien dosé trop restreint?
4. Souhaiteriez-vous un ouvrage de méthodologie?
4b. Accepteriez-vous de participer à l'élaboration de l'ouvrage méthodologique?
5. Estimez-vous que les objectifs devraient être mieux déterminés?
6. La forme d'évaluation vous paraît-elle judicieuse?
7. Souhaiteriez-vous une autre forme de cotation que la note chiffrée?
8a. Les moyens d'enseignement vous paraissent-ils suffisants?
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8b. Quels moyens d'enseignements (matériel) vous paraîtraient indispensables?
9. Quelles difficultés rencontrez-vous dans l'organisation de votre classe? (sorties - travaux de groupes - déplacements ... )
10. Avez-vous des remarques à formuler concernant: a) la formation des animateurs b) l'attitude des animateurs
11 . Estimez-vous que les animateurs devraient bénéficier d'une décharge plus importante afin que les séances d'appui soient plus efficaces?
12. Pensez-vous que l'en- " semble des enseignants devrait lui aussi bénéficier d'un temps hebdomadaire de décharge consacré à la documentation, à l'approfondis$ement des connaissances, à la préparation des leçons?
13. Quel laps de temps jugeriez-vous nécessaire?
14. Faut-il augmenter la fréquence des appuis pédagogiques?
15. Pensez-vous que l'effectif maximum des classes devrait être limité, pour que l'enseignement des programmes CIRCE soit plus profitable?
16. Quel maximum proposeriez-vous?
17. Pensez-vous que l'environnement devrait faire partie intégrante de la formation de base du futur enseignant?
18. La matière étant sujette à évolution, serait-il nécessaire de prévoir une formation continue?
19. Pensez-vous que l'information des parents, des autorités a été suffisante?
20. Observations - Avis personnels - Remarques
Développement des questions: 8b - 9 - 10 - 20
8b: - matériel pour le maître: un
ouvrage méthodologique - matériel pour l'élève :
- manuel adapté au program-me et aux objectifs;
- fiches de résumés; - fiches d'exercices. - matériel collectif:
- appareils: projecteur de dias, rétroprojecteur, photocopi"euse ... ;
- ouvrages et feuilles: encyclopédie, photos aériennes, plan cadastral, planches des animaux et des végétaux;
- autre matériel : caisse à sable, aquarium , terrarium fac-similé, cassettes, dias, films.
9: Difficultés:
- trouver un milieu d'étude bien adapté;
- préciser les objectifs aux élèves;
No mbre de 54 58 63 56 88
questions
IP Il P III P IV P VP
Questions oui non oui non oui non oui non oui non
1 30 18 29 20 28 26 19 34 36 46 2 24 24 22 27 25 30 14 38 25 65 4 38 12 45 10 47 9 44 9 71 15 4b 4 35 6 35 12 33 11 41 17 54 5 44 10 46 11 37 18 36 18 57 34 6 11 29 16 28 15 32 14 28 19 49 7 21 21 28 30 22 25 14 39 32 44 8 16 23 16 38 12 40 6 46 22 62
11 13 20 20 19 16 25 24 16 51 16 12 17 26 18 27 22 25 22 27 49 35 14 14 31 13 37 12 43 16 33 23 56 15 50 1 49 3 53 2 47 3 79 6 17 50 1 56 2 58 0 49 0 88 0 18 34 8 39 7 30 17 33 17 65 15 19 6 36 6 38 8 46 5 43 8 74
3 a b c a b c a b c a b c a b c
26 19 1 31 18 1 26 23 0 33 13 0 54 21 3
16 161 collègues fixent la norme entre 18 et 20 élèves par classe.
- doser les travaux; - organiser des travaux de
groupes; - obtenir la discipline et un ré
su ltat; - insécurité à l'égard de la ma
tière ; - pas de résultat durable; - manque de matériel par rap-
port au nombre d'élèves; - manque de temps pour réal i
ser les objectifs et le programme;
- perte de temps durant les sorties;
- les meilleurs éléments profitent davantage que les autres;
- manque de vue d'ensemble du programme.
10: constat:
- Les enseignants se sont peu exprimés sur cette question;
- en général les animateurs ont donné satisfaction et ont été considérés comme bien formés. Cependant, on aimerait qu'ils aient plus de connaissances scientifiques.
souhait:
- introduction d'une branche à la fois;
- formation sans précipitation; - introduction des recyclages
après l'élaboration des moyens d'enseignement.
1 Ob: aspect positif:
- disponible - courageux - vi vant - intéressant - compréhensif - serviable - franc;
25
autres aspects:
- trop conférencier, idéaliste, manque de sécurité et d'expérience, manque de conviction.
20: concernant la mise en place et l'organisation
- trop de précipitation; - matériel manquant ou arri-
vant trop tardivement; - information manquant d'ob
jectivité; - erreur de vouloir mettre en
semble histoire et géographie;
- nécessité d'avoir des classes à un degré;
- manque une démarche précise;
- réclame trop d'investissement de la part de l'enseignant;
- mémoire peu mise à contri-------- bution; - évaluation difficile; - manque de temps pour la
formation personnelle.
ENVIRONNEMENT
1. Historique
La décision de modifier l'enseignement de la géographie, de l'histoire et des sciences en les regroupant sous un terme unique d'« Environnement» a été prise par la Conférence romande des six chefs du Département de l'instruction publique dans le cadre de la coordination romande.
Les programmes ont été élaborés en collaboration avec les enseignants primaires qui
26
faisaient partie des différentes commission CIRCE 1 et CIRCE II.
Les projets ' de programmes ont été soumis à l'ensemble des enseignants romands qui ont pu apporter leur contribution à leur élaboration.
Le grand mouvement d'unification des programmes au niveau de l'école primaire en Suisse romande, n'impliquait pas seulement un changement pour l'environnement, mais d'autres branches allaient égaIement subir des transformations: les mathématiques, le français, l'allemand, les ACM et l'éducation musicale.
2. Introduction en Valais
Deux animateurs à plein temps sont chargés de l'introduction des programmes de 1 à 6P.
Mme Jocelyne Gagliardi s'occupe des degrés 1 et 2P et enfantines. M. Pierre Taramarcaz a la charge de l'introduction des programmes 3 à 6P.
Actuellement, tous les maîtres ont été recyclés et le programme «Environnement» est officiellement introduit dans tous les degrés primaires et enfantins.
3. Rôle de l'animateur responsable
- Il doit assurer le ' lien entre les programmes CIRCE 1 et Il et en prévoir l'application dans l'école valaisanne;
- il est chargé de former les animateurs de tous les degrés enfantins et primaires;
- il doit prévoir l'introduction des programmes dans chaque degré.
Pour ce travail, il est déchargé complètement de l'enseignement.
4. Programme
- Le plan d'étude: n'est pas en soi un programme dans l'acception que l'on donne habituellement à ce terme, mais il est une série d'objectifs, de suggestions à faire valoir dans l'enseignement.
Il met en valeur d'une façon équilibrée des objectifs de comportement et des objectifs de connaissance.
A partir de ce plan d'étude, un programme cadre pour chaque degré a été établi de façon plus détaillée.
La priorité étant donnée aux objectifs à atteindre, chaque enseignant doit donc faire un tri dans le contenu du programme cadre. Cette façon de travailler donne la possibilité à chacun de faire passer les objectifs par le biais d'un contenu qui peut être différent d'une classe à l'autre.
5. Politique d'introduction
L'esprit et la manière de travailler ont profondément changé. Ce qui implique de la part de l'enseignant une remise en question parfois trop brutale.
Lors de l'introduction de ces nouveaux programmes, on n'a pas tenu compte de l'état de préparation et des disponibilités des enseignants.
T
Une introduction progressive et différenciée de la réforme eût été préférable à une introduction massive. Cet empressement à vouloir faire passer en un temps restreint le renouvell ement d'une telle matière a insécurlse l'enseignant qui manquait d'informations et ne possédait pas les connaissances requises.
6. Evaluation
Actuellement, les exigences du DIP n'ont pas varié quant à la cotation. Les maîtres doivent toujours mettre une note sur les travaux des élèves. Or il s'avère très difficile d'attribuer une note globale puisque les connaissances ne sont qu'un aspect du programme.
A cette forme d'évaluation somative, il faudrait substituer un mode d'évaluation formative et continue basée sur des tests ten ant compte de tous les objectifs.
1
----.-
7. Moyens d'enseignement
C'est dans ce domaine que les enseignants montrent le plus d'insatisfaction et de mécontentement.
En effet, lors de l'introduction de ces nouveaux programmes, peu de moyen d'enseignement était disponible.
L'enseignant doit consacrer un temps important:
- à la recherche personnelle; - à la quête de documents; - à la réalisation de résumés; - à la fabrication d'un matériel
adéquat; - à la confection de stencyls ...
Même après ce travail, l'enseignant se demande s'il a réussi à atteindre les objectifs et le but qu'il s'est proposé.
L'enseignant se trouve donc insécurisé par ce rythme de travail et par la méconnaissance «en profondeur» de tout le programme.
---~-------
Photo Claude Vouilloz
Il faut dire et répéter, ici, que d'autres branches sont égaIement «renouvelées» qui exigent aussi un effort de recherche personnelle.
Les maîtres doivent faire un effort d'adaptation auquel ils ne sont pas toujours habitués.
On aurait dû prévoir une introduction plus souple, par branches (géogr. - sciences et histoire) et surtout donner aux maîtres les moyens d'enseignement indispensables.
L'absence de ces moyens a certainement contribué à inciter chez les enseignants une certaine méfiance née de l'incompréhension.
8. Formation des animateurs
La formation des animateurs dans le domaine qui les concerne s'est révélée insuffisante. Une formation au rabais ne peut qu'engendrer des difficultés de tous ordres.
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Il est impensable qu'avec une décharge d'un jour et demi par semaine, ils puissent préparer les séances d'appui avec leurs collègues et deux sessions pédagogiques de manière approfondie. D'où une insécurité chez eux qui inévitablement se répercute sur l'ensemble des enseignants.
9. Information
Si l'on excepte quelques articles parus dans la presse et deux émissions télévisées, seules les réunions de parents ont véhiculé l'information.
Une meilleure information des parents, des commissions scolaires et des autorités aurait certainement contribué à faire mieux acèepter certaines réformes .
10. Proposition
Programme: Etant donné l'état avancé de l'introduction du programme d'environnement, il est impossible d'arrêter ce processus. Les élèves pâtiraient d'un manque de continuité et les parents n'accepteraient pas qu'on change à nouveau le fusil d'épaule.
Quelques correctifs ont déjà été apportés: - dossier à disposition des maîtres ; - carte et photographie pour les 5e primaire; - programmes plus précis. Cela n'est pas suffisant, un guide méthodologique s'avère indispensable pour favoriser l'unité de l'enseignement.
28
- Décharge: Pour permettre aux enseignants de se documenter de préparer leurs leçons, d'approfondir leurs connaissances, nous proposons des décha~ ges horaires (par ex. 1 heure par semaine qui serait consacrée à cet effet dans la grille horaire). Quant aux animateurs, ils devraient bénéfic ier d'un mitemps de décharge.
- Matériel: Les enseignants devraient -sans frais de leur part - disposer dans chaque clase ou dans chaque centre de tout le matériel nécessaire: caisse à sable documents de base: photo -cartes - plan ... épiscope polycopieuse stencyl thermocopieuse photocopieuse ouvrages de référence ...
- Effectif des classes: nous rappellerons que l'effectif idéal pour l'enseignement des programmes CIRCE ne devrait pas dépasser 20 élèves .
- Information: une large information aux commissions scolaires, aux autorités et aux parents doit être entreprise.
- Formation de base: la formation de base doit préparer le futur enseignant à plus de mobilité. Il faut souhaiter la réalisation d'une véritable formation continue.
11. Conclusion
La Commission pédagogique demande instamment:
- que les buts généraux proposés dans le plan d'étude «connaissance et environnement» ne soient pas remis en questions;
- que le DIP et les autorités responsables respectent les choix fait dans les années 70 - programme CIRCE - en mettant à disposition des enseignants les moyens de travailler dans le sens des objectifs de ce nouveau programme d'Environnement;
- que chaque classe soit dotée d'un matériel adéquat et suffisant;
- que les moyens d'enseignement soient mis à disposition de tous les maîtres .
Septembre 1982.
-. A EDE
Association européenne des enseignants
Journée d'étude de l'Association européenne
des enseignants
L'AEDE aura sa journée d'étude annuelle:
samedi 20 novembre 1982 à Martigny.
Le programme est le suivant:
10 h. 00 Accueil des participants à l'Hôtel de Ville de Martigny.
10 h. 15 Ouverture de la rencontre et introduction par le vice-président de l'AEDE, section suisse, M. S. Moser.
10 h. 30 Exposé de M. Eugène Egger, directeur du Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation, secrétaire de la Conférence des chefs de départements de l'instruction publique:
Ecole et formation à l'emploi, aujourd'hui et demain.
11 h. 15 Discussion.
11 h. 45 Apéritif d'honneur offert par la Ville de Martigny.
12 h. 30 Repas à l'Hôtel Kluser (Place Centrale). Prix: Fr. 22.-, service compris, sans boisson.
14 h. 30 Musée Gianadda Exposé de M. François Wible, archéologue:
Les fouilles romaines de Martigny.
15 h. 15 Diaporama sur Martigny.
15 h. 30 Clôture de la journée d'étude.
16 h. 15 Les participants pourront encore, s'ils le désirent, visiter l'exposition de peinture et le Musée de l'automobile.
Les collègues intéressés par cette manifestation voudront bien s'inscrire, avant le 13 novembre 1982:
- soit auprès de M. R. Copt à Martigny (té l. (026) 22228 durant les heures de bureau, le matin);
- soit auprès de M. S. Moser à Bournens (tél. (21) 91 3204, profess. (022) 447750).
Il n'y a pas de taxe d'inscription, mais le repas est à charge des participants.
Les chefs de départements concernés ont été informés. Ils ont exprimé leur intérêt pour cette manifestation, et plusieurs d'entre eux se feront représenter. Les règles habituelles appliquées par les uns ou les autres, à l'occasion de telles manifestations, sont valables .
Rappelons que l'Association européenne des enseignants s'est donnée pour objectifs:
- de contribuer à la sensibilisation des enseignants aux problèmes européens, aux solutions recherchées et aux institutions européennes;
- de travailler, par tous les moyens appropriés, à une meilleure connaissance des caractères fondamentaux communs de la civilisation européenne et à un développement de ces connaissances chez les élèves.
Cette association, créée en 1956, n'entend nullement entrer en concurrence avec les organisations professionnelles et elle évite d'intervenir dans les problèmes corporatifs. Elle s'attache essentiellement à des travaux portant sur la dimension européenne de l'enseignement, sur l'introduction de la connaissance des institutions européennes dans les programmes. Elle compte environ 20000 membres répartis en 10 sectibns.
Les membres de la section suisse - cotisation: Fr. 18.- par an - reçoivent «Documents pour l'enseignement», publication éditée par l'AEDE, au niveau international, à raison de 3 numéros par an, et «L'Ecole suisse et l'Europe », modeste bulletin comportant notamment des informations sur des stages, séminaires, etc., de caractère européen.
Les collègues qui seraient intéressés par cette association peuvent s'adresser:
- soit à M. J.-P. Thiébaud, La Riollaz 5, 1530 Payerne ;
- soit à M. S. Moser, 1049 Bournens.
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••• IJoici Ifoël Notre collègue Maurice Nicoulin a préparé une nouvelle brochure de 32 pages comprenant des récits scéniques, des poèmes, des chants et des décorations de Noël.
Ce qui fait l'originalité de cette plaquette est avant tout le choix inédit et la qualité de la matière qui la compose.
Les enseignants des degrés primaire et secondaire seront enchantés de puis~r dans ce recueil une ample moisson d'idées.
En effet, il est rare de trouver en si peu de pages une aussi grande richesse.
Nom et prénom:
Adresse:
Date:
Souscription jusqu'à FIN OCTOBRE
Bulletin de commande
exemplaire(s) de VOICI NOËL au prix de Fr. 7.- plus frais d'envoi.
Signature:
A retourner aux ÉDITIONS BELLE RIVIÈRE Avenue de la Gare 16 - 2000 Neuchâtel - Tél. 038 / 25 13 77
•
Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires (FM EF) Représentation générale
La Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais (FMEF) est une organisation faÎtiére groupant les associations de personnel soumis à une loi ou à un règlement cantonal. Elle réunit quelque 5000 membres groupés en 14 associations.
La FMEF a pour but la défense des intérêts moraux, sociaux, professionnels et matériels de ses membres. Elle s'inspire des principes chrétiens et est interconfessionnelle et indépendante des partis politiques.
Reconnue comme partenaire social unique du Gouvernement valaisan la Fédération poursuit inlassablement son action en vue d'améliorer les divers statuts sociaux du personnel de la fonction publique rétribué par l'Etat.
Nous nous réjouissons de vous compter parmi nos membres et vous souhaitons d'ores et déjà la plus cordiale bienvenue.
Le secrétaire fédératif se tient à votre disposition pour tout renseignement et conseil, à Sion, Rue Pré-Fleuri 9, tél. 027/2340 43.
Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires
de l'Etat du Valais
Le président: Roland Revaz
Le Secrétaire fédératif: Erasme Pitfeloud
1
Commissions
FMEF ORGANIGRAMME
Comité directeur
Président
1 4 membres
Secrétaire fédératif
Comité fédératif
1 l représentant par association comi té directeur
Assemblée des délé-gués
l délégué pour 20 membres
14 ASSOCIATIONS
FÉDÉRÉES
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Association des magistrats, fonctionnaires et employ és de l'Etat du Valais
Société pédagogique valaisanne (SPVal)
Verein katholisch. Lehrer und Schulmanner des Oberwallis
Verein katholisch. Lehrerinnen des Oberwallis
Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 2ème degré (AVPES 2ème)
Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 1er degré (COA)
Association des enseignants du cycle d'orientation B (AECOB)
Association des agents de la Police cantonale valaisanne
Association du personnel de la Sûreté valaisanne
Association libre des professeurs de l'enseignement secondaire (ALPES)
Association valaisanne de l'enseignement professionnel
Association du personnel de l'Hôpital psychiatrique de Malévoz
Association valaisanne des cantonniers
Association du personnel de "La Castalie"
'Rapport du président de la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat (FM EF)
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs et chers collèges ,
Voici seize mois, l'assemblèe des délégués de la FMEF me fai sait l'honneur d'accéder à la charge de président en m'appel ant à succéder à M. Bernard Bornet qui venait d'être élu au Conseil d'Etat. Qu'il me soit permis, au terme de cette étape, de vous dire le plaisir et l'intérêt que j'ai trouvés dans l'accomplissement de cette tâche, malgré les difficultés auxquell es nous nous sommes heurtés. J'y ai d'ailleurs été considérablement aidé par M. Erasme Pitteloud , secrétaire fédératif, par les membres du comité directeur et du comité fédératif que je remercie très chaleureusement.
Cette période d'activité m'a permis de mieux prendre conscience du rôle important et qu i n'est pas forcément perceptible du dehors, joué par cette fédération regroupant 5000 membres, la quasi totalité de celles et de ceux qui font du service à la collectivité publique leur métier, leur profession. En effet, la défense des intérêts professionnels est légitime. Celle-ci me paraÎt d'autant plus nécessaire lorsque l'employeur est, comme en l'espèce, l'Etat c'est-à-dire l'autorité politique. Il s'agit d'un patron que l'opinion publique surveille étroitement, d'un employeur dont la liberté d'action est limitée considérablement et incontestablement par les contrôles et les pouvoirs de l'organe législatif, le Grand
Conseil. Notre fédération doit garder en mémoire ces éléments.
Si l'une de nos tâches essentielles est la concertation permanente avec les pouvoirs publics, ce qui n'exclut d'ailleurs pas la discussion serrée et la légitime revendication, nous devons connaître les limites qu'imposent à notre action d'une part, l'aspect politique que revêt le statut de serviteur . de l'Etat et, d'autre part, la malice des temps. Cette réflexion n'est pas énoncée pour trouver . une excuse au fait que les résultats de notre action n'ont pas répondu à notre attente légitime, mais pour mettre en relief une réalité dont nous ne pouvons ignorer l'existence, une réalité à laquelle nous nous sommes heurtés et avec laquelle nous devons compter désormais plus encore que par le passé.
Notre action, c'est évident, n'a pas été couronnée du succès escompté et nos membres ont manifesté leur légitime mécontentement. Certains se sont adressés aux responsables de la fédération pour obtenir les explications nécessaires, d'autres - malgré leur déception -nous ont manifesté cependant leur soutien; d'autres enfin ont manifesté publiquement leur insatisfaction. Il faut bien reconnaître que certaines de ces réactions n'ont pas eu sur l'opinion publique les effets positifs qu'espéraient leurs auteurs. Il convient dès lors que nous méditions sur l'impact de telles manifestations. Le résultat de
notre méditation nous recommandera très certainement une plus grande prudence.
Cela n'enlève rien au fait que nous sommes insatisfaits des résultats obtenus. Nous l'avons fait clairement savoir. Mais notre insatisfaction est d'autant plus grande que nous pouvons proclamer n'avoir rien négligé pour mener à bien des négociations rendues particulièrement difficiles par un concours inédit de circonstances bien différentes de celles des années passées, notamment dans la lutte pour le maintien de l'acquis social et plus particulièrement de la compensation intégrale du renchérissement.
Ces faits m'incitent à vous présenter mon premier rapport devant les délégués de notre Fédération d'une manière différente de celle que vous attendez peut-être. M'abstenant de faire le survol de la situation internationale et nationale, d'analyser la conjoncture économique, - ce qui ne saurait être tenu pour négligeable et éclairerait notre réflexion -, j'ai choisi de m'adresser à vous en traitant directement un volet.de notre programme d'activité «la défense de l'acquis social», laissant à notre secrétaire fédératif le soin d'aborder les autres problèmes qui nous ont préoccupés durant la période de mai 1981 à août 1982.
En abordant le sujet de la défense de l'acquis social, il convient de mettre en exergue le fait que pendant bientôt 10
ans, depuis les débuts de l'AGF, nous avons assisté à un blocage de nos postulats tendant à une amélioration de notre statut, alors même que nos revendications étaient modérées. Aussi, s'il est un postulat légitime, c'est bien celui qui concerne la défense de l'acquis social. Admettre que l'on y touche serait démontrer une attitude curieusement rétrograde; y toucher c'est démontrer · une attitude antisociale. Deux attitudes que nous qualifions d'irresponsables, car elles engendrent l'insécurité, la détérioration du climat social et menacent la paix du travail.
L'action de la Fédération sur ce point s'est plus particulièrement exercée lors des tractations en vue de l'obtention de la compensation intégrale du renchérissement.
Dès 1976 ce probléme est réglé par les dispositions du réglement concernant l'engagement des fonctionnaires, employés et ouvriers de l'Etat du Valais du 19 mai 1976 et du décret concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires du 19 mai 1976. Il est utile de rappeler que ces textes prévoient:
- d'une part, une adaptation semestrielle des traitements au coût de la vie au 1 er janvier et au 1 er juillet sur la base des indices suisses des prix à la consommation de décembre et de juin;
- d'autre part, une allocation complémentaire de renchérissement.
34
Au sujet de cette allocation complémentaire de renchérissement les textes précisent ce qui suit:
«Dans la mesure où la situation économique générale et l'état des finances cantonales le permettent, la part non compensée de l'augmentation annuelle du coût de la vie versée en vertu de l'article 3, soit la différence entre le renchérissement moyen de la période de calcul du 1 er janvier au 31 décembre de l'année en cours et celle incorporée dans les salaires de base et les allocations de ménage et pour enfants durant la même période, peut être complétée par un montant alloué à l'ensemble ou à une partie du personnel. Cette compensation éventuelle qui, le cas échéant, ne pourrait être que partielle est laissée à l'appréciation du Conseil d'Etat».
Il faut bien en convenir, il s'agit-là de dispositions d'une souplesse telle que, dès leur mise en application, des tractations entre la FMEF et le partenaire social ont été annuellement nécessaires, tractations qui ont toujours abouti à une décision positive du Conseil d'Etat. ·C'ertes, cela n'allait pas de soi, mais à chaque fois les obstacles ont été aplanis et les tractations ont toujours abouti. Chaque année la compensation intégrale du renchérissement fut assurée à tous les fonctionnaires, enseignants, employés et ouvriers de l'Etat du Valais par le versement de l'allocation complémentaire complète.
Que s'est-il donc passé pour qu'en 1981 les difficultés surgissent telles que le problème se pose d'une maniére beaucoup plus ardue? J'y vois plusieurs raisons que je désire vous exposer avec la plus grande objectivité :
1. Il y eut d'abord la brusque accélération de l'évolution de l'indice suisse des prix à la consommation durant les mois de mai, juin, juillet et août 1981, évolution qui aboutit en 4 mois à une augmentation de 3,7 %. Or, lorsque le budget 1981 fut établi en automne 1980, l'évolution était toute autre: augmentation annuelle moyenne de 3,6 % en 1979 et 3,3 % durant les 9 premiers mois de 1980. En établissant un budget prévoyant une progression de l'indice annuel moyen de 4,6 % les responsables n'avaient pas prévu une telle accélération. A fin 1981, l'indice devait atteindre 118,2 points, laissant apparaître une augmentation annuelle moyenne de 6,6 %.
2. Conséquence de cette évolution: le budget ne permet pas d'absorber les sommes nécessaires au versement de la compensation intégrale du renchérissement. Depuis quelques années, les estimations de l'évolution de l'indice des prix lors de l'élaboration des budgets sont trop optimistes. Dès 1979, l'estimation est chaque fois inférieure à la réalité: - en 1979: indice moyen pré-
vu à 103,8 points, réel: 104,4 points;
- en 1980: indice moyen prévu à 108,0 points, réel: 108,6 points;
- en 1981 : indice moyen prévu à 113,0 points, réel : 115,7 points.
Mais alors qu'en 1979 et 1980 la différence avait pu être largement couverte par le reliquat global des diverses rubriques «traitements» l'utilisation de ce reli quat ne permettait de couvrir en 1981 qu'une partie des montants nécessaires pour assurer la compensation intégrale du renchérissement.
3. Autre raison: la nouvelle loi sur la gestion financière acceptée par le peuple en 1981. Désormais l'Exécutif doit respecter de manière plus stricte les diverses rubriques du budget et tout dépassement important effectif ou prévisible doit faire l'objet d'un examen de la commission des finances et du Grand Conseil. Dès son acceptation par le peuple, cette loi a inspiré largement les rel ations entre l'Exécutif et le Législatif durant l'automne 1981 . C'est ainsi que l'utilisation du reliquat global de 4,2 millions des diverses rubriques «traitement» a été soumise à l'approbation de la Commission des finances.
4. Dès le début de l'été 1981, le principe même de la compensation du renchérissement fut l'objet de très vives attaques de la part de certains milieux économiques et politiques sur le plan national d'abord, puis sur le plan cantonal. En outre, avant même que le bUdget 1 982 ne soit censé être connu, des personnalités politiques influentes annonçaient déjà leur intention de ne pas
voter un budget trop déficitaire et le claironnaient, s'en prenant notamment aux dépenses de fonctionnement. Ces deux éléments empoisonnèrent le climat et rendirent encore plus ardues les très difficiles négociations que nous menions avec notre partenaire social.
5. La marge d'autofinancement du canton se réduit progressivement depuis quelques années passant de plus de 100 % en 1979 à 79 % en 1981.
Cette situation est imputable à 2 facteurs principaux:
- d'une part à la réduction linéaire des subventions fédérales et à l'abolition de certaines participations cantonales aux recettes de la Confédération (perte environ 22 millions);
- d'autre part à l'allégement fiscal accordé en application des dispositions de la loi fiscale cantonale concernant la rédl::Jction de la progression à froid (perte environ 21 millions).
est bien évident qu'il s'agit d'un élément important qui, vous vous en doutez, influença considérablement la situation.
C'est dans ces circonstances que nous avons poursuivi nos négociations avec notre partenaire social.
Nos objectifs étaient les suivants:
1. Il faut que le budget 1982 prévoie des crédits en suffisance car la situation de 1981 ne doit pas se renouveler.
Le budget 1982 adopté par le Grand Conseil tient compte d'un indice annuel moyen de 122 points. Lors des négociations, nous avons estimé que cette prévision était trop optimiste. En effet, à fin août 1981, l'indice atteignait déjà 117,8 points et il nous était apparu évident que le fait de prévoir pour l'année suivante un indice annuel moyen supérieur de 3,6 % seulement à l'indice d'août relevait d'un optimisme utopique. Dans un premier temps cependant les faits ont paru donner raison aux optimistes, l'indice passant de 117,8 points au 1 er septembre 1981 à 119,8 points au 30 avril 1982: 1,7 % en 7 mois. Hélas! dès le mois de mai une nouvelle accélération plaçait l'indice de fin juillet à 123,0 points: 2,6 % en 3 mois.
En clair un indice moyen de 122 points cela signifie que le renchérissement annuel moyen peut atteindre 5,4 % en 1982 par rapport à l'indice moyen de 1981, sans que l'on constate une insuffisance de crédit pour le versement de la compensation intégrale du renchérissement à fin 1982.
Or, à fin juillet la marge de sécurité n'est plus que de 1,3 %. Si l'indice augmente de 0,3 point en moyenne d'août à décembre 1982, l'indice annuel moyen se situera à 121,93 points, réduisant la marge de sécurité à 0,06 %. C'est donc à nouveau la peau de chagrin!
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2. Il faut que le reliquat de crédits présenté par les diverses rubriques «traitements» soit utilisé de manière globale pour le versement de l'allocation complémentaire. C'est grâce à l'utilisation de ce reliquat global de 4,2 millions que l'allocation complémentaire, partielle pour certains, a pu être versée selon le mode de calcul qui vous a été communiqué en décembre 1981. De tels crédits seront probablement inexistants en 1982. 3. Il faut que le Conseil d'Etat décide le versement de l'allocation complémentaire intégrale et qu'il adresse une demande de crédit supplémentaire à la commission des finances à l'intention du Grand-Conseil. Au cours des négociations, nous avons exprimé de manière non équivoque notre position intransigeante sur le problème du maintien de l'acquis et plus spécialement sur le principe de la compensation intégrale du renchérissement. Seule la compensation intégrale de la hausse du coût de la vie permet de maintenir intact le pouvoir d'achat du salarié et cette compensation n'est intégrale que si l'allocation complémentaire est elle-même intégrale. Le 14 octobre 1981, se prononçant sur notre requète écrite du 8 octobre, le Conseil d'Etat prenait une décision favorable.
Nous avions abouti dans nos négociations avec notre partenaire social qui avait donc décidé:
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- que la part non compensée du renchérissement serait intégrale;
- qu'un crédit supplémentaire de 3,5 millions, - compte tenu du reliquat global de 4,2 millions sur les diverses rubriques de traitements -, serait demandé à la commission des finances à l'intention du Grand Conseil.
Vous connaissez l'épilogue de cette affaire, le Gouvernement n'a pas disposé du crédit supplémentaire auquel la commission des finances n'était pas favorable. La demande de crédit supplémentaire fut retirée. En revanche, il fut autorisé à utiliser le reliquat de 4,2 millions pour verser l'allocation complémentaire selon les modalités qu'il fixa.
Avant de conclure sur cet objet, je voudrais vous livrer une réflexion, rejoignant ainsi mes propos d'introduction touchant aux limites qu'imposent à notre action, d'une part, l'aspect politique que revêt le statut de serviteur de l'Etat et, d'autre part, la malice des temps.
Dans les négociations qui se déroulent habituellement entre partenaires sociaux, par' exemple lors de l'établissement de conventions collectives, les partenaires discutent et parviennent finalement à un accord. Cet accord, qui n'est que rarement l''aboutissement de toutes les revendications, constitue un compromis dont nul ne vient ensuite en contester le contenu. Dans le secteur public, en vertu des lois et rè-
glements, des corps constitués qui n'ont d'aucune manière participé au dialogue peuvent, sans consulter l'un des partenaires, rendre caducs les résultats d'une longue et difficile négociation. C'est une des conséquences de l'aspect politique que revêt notre statut.
Certains veulent, pour quel~ ques économies ridicules eu égard au prix de la paix sociale, ouvrir une brèche dans le statut des salariés et pratiquement réduire leur salaire. Ils attaquent de préférence lorsque le coût de la vie augmente fortement. C'est une des conséquences de la malice des temps et des hommes.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, et chers collègues,
Ce retour en arrière m'est apparu indispensable à une bonne information que j'ai voulu la plus complète et la plus objective possible et à une réflexion utile sur le problème de la défense de l'acquis social par le truchement d'un aspect de cet important sujet. Sujet d'a'utant plus important pour nous que, depuis des années, nos légitimes revendications, présentées pourtant avec modération, sont demeurées bloquées.
Avant de me tourner vers l'avenir, je voudrais adresser mes remerciements d'abord au Conseil d'Etat, en insistant toutefois sur la participation plus étendue que nous revendiquons, ainsi qu'aux responsables des associations à tous
-
les niveaux, à nos membres que nous désirons servir avec toute l'efficacité qu'ils souhaitent. Je félicite celles et ceux qui ont été l'objet de promotion , je compatis à la douleur de ce lles et de ceux qui ont été visi té par le deuil, la maladie ou l'incompréhension.
Mais il nous faut maintenant tourner nos regards vers l'avenir, un avenir qui ne sera pas exempt de luttes et qu'il nous
faudra affronter avec lucidité, fermeté, dans la dignité et l'unité. Nous y reviendrons tout à l'heure lorsque nous traiterons du point de l'ordre du jour relatif à notre programme d'activité.
Comme par le passé, nous désirons tous mettre nos aptitudes à servir le Valais, sa jeunesse et ses enfants! Mais nous voulons pouvoir le faire dans la sérénité et la joie, dans
un climat social détendu, gage d'efficacité et de paix sociale véritable que personne n'a le droit de mettre en péril.
Les longues et interminables séances de «sur place» dictées par l'AGF n'ont que trop duré! L'heure des décisions a sonné! '
Roland Revaz
La sélection est aux enchères ... L'enseignement primaire la repousse; le secondaire n'en veut pas. Les parents sont effrayés par la responsabilité qu'on pourrait leur laisser. Tout le monde hésite à admettre que le problème est là. Et c'est compréhensible: comment admettre que la sélection est nécessaire? comment exiger de tel groupe qu 'il dompte ce polype aux bras tout hérissés d'épines? Alors, on recourt aux faux-fuyant; on pense, par exemple, proposer le remèdemiracle : repousser la sélection, ou bien élaborer des solutions si subtiles que tout le monde y trouve son compte.
Mais personne n'est satisfait. Quant à l'élève ...
En fait, ce qui importe est que chaque individu trouve dans le monde une place, qu'il puisse s'y développer parce qu'il s'y sent bien, qu 'il pu isse y devenir heureux. Et la qualité du bonheur n'est pas liée à une quantité d'études. L'inadaptation entre une position dans la société et les capacités individuelles ne peut que rendre aigri et malheureux. D'ailleurs: le principe de Peter ne veut-il pas que chaque être humain poursuive jusqu'à ce qu'il l'atteigne son «niveau d'incompétence»? Si cela est, inutile de presser nos jeunes vers un aboutissement nécessaire.
Quoi qu'il en soit - et j'ose le dire - l'égalité est un leurre, une anti-nature. Tous ne peuvent pas la même chose, et c'est heL.jreux. Le devoir de la société n'est pas d'amener
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Loi scolaire: Et si l'on parlait de bonheur
chaque individu à l'Universite, mais de lui permettre son accès s'il en a le goût et les capacités. Je ne vois pas pourquoi un QI (quotient intellectuel) élevé devrait nécessairement être orienté vers des études longues. Le maçon et le cantonnier ont le droit d'être intelligents. Une intelligence scolaire moyenne peut très bien, avec de la volonté, se faire une place au soleil académique.
Nous avons tous le droit d'être différents. Et il me paraît mauvais, car source de déséquilibre social , de séparer le monde en catégorie A: ceux qui peuvent faire des études, et catégorie B: ceux qui ne le peuvent pas (Cela est valable aussi pour le Cycle d'Orientation). Agir ainsi, c'est ériger l'inégalité en système; raisonner de la sorte signifie robotiser l'homme.
Mes remarques tendent à faire admettre que la sélection n'est pas le problème d'un âge qu'il conviendrait de déterminer absolument. Le problème qu 'elle soulève n'est pas réductible à des critères quantitatifs. Jamais une note ne pourra être autre chose que le compterendu approximatif de l'acquisition ou de la non-acquisition d'une donnée de connaissance. La note au mieux détermine si le candidat a des chances de pouvoir, techniquement parlant, suivre une école. Mais on oublie qu'on ne fréquente pas une école parce qu'on est plus ou moins intelligent. Car à côté du savoir, il yale savoirfaire, plus encore le goût qui
suscite le vouloir-faire. La combinaison de ces éléments est dans tous les cas le garant d'une réussite et d'un épanouissement humain.
Il n'y a pas d'âge précis qui serait favorable à la sélection, au choix d'un avenir. Ce que l'on peut affirmer, c'est que la sélection est arbitraire en partie. Ce que l'on peut dire aussi, c'est que la sélection sera toujours l'affaire d'un individu,. le problème donc de quelqu'un qui se développe à son rythme propre, et dont les étapes d'existence ne sauraient être définis par une quelconque machine.
Ce qu'il faut, c'est une école souple et ouverte. Certes l'Ecole dépend des deniers publics, et elle ne saurait être le lieu de la seule fantaisie -d'autant plus qu'un cadre solide est formateur à cause des choix qu'il impose.
Il convient de chercher un équilibre. Vite dit? facile? Sans doute est-ce un peu la quadrature du cercle. Mais si l'on définit, de façon précise, et sans hiérarchie de valeurs, les objectifs des divers types de formation que propose le secondaire, je crois que la sélection pourrait se faire de façon plus naturelle et moins douloureuse. Car le choix est alors conscient, humain, et c'est un choix fait en fonction du goût, des aptitudes naturelles, physiques et intellectuelles.
C. Borel
•
On manque de prêtres
Une ordination pour cinq cures à repourvoir. Le jour viendra où un seul prêtre devra desservir deux, trois, quatre paroisses, voire toute une vallée.
On tente d'expliquer. Les explications ne manquent pas : vie trop facile, dissolution des mœurs, société permissive, irreligieuse ou athée, crise au sein même de l'Eglise, démission des parents et de l'école ...
Mais on oublie trop souvent de rappeler, de préciser que la prêtrise n'est, délibérément, pas - ou plus, ou de moins en moins - à la portée de tout un chacun .
Car, en fin de compte, qui peut encore prétendre à la vocation de prêtre, de curé, de chef de paroisse? quand, dans la structure actuelle de l'école valaisanne, par exemple, la situation se présente de la façon suivante:
- sur 100 naissances catholiques, il y aura bien 50 filles ... ;
-a 12 ans, au CO, les 50 garçons se répartiront approximativement comme suit : 23 en division A; 22 en division B;
5 en division BT; - a 14 ans, sur les 23 élèves
de division A, combien se sentiront-ils aptes et parés pour affronter des études qui les conduiront à la Maturité?
- a 19 ans; 4, 5 ou 6 ... pourront encore prétendre être appelés à devenir prêtre.
Est-ce normal?
Est-ce normal que pour la majorité des jeunes, dès 12 ans déjà, le chemin qui conduit à la prêtrise soit fermé? Des exceptions, oui, il y a les exceptions .. . Mais ce ne sera jamais avec des exceptions que l'on redressera une situation compromise et, surtout, que l'on justifiera l'injustifiable. Car les hommes ne vivent pas seulement de grec et de latin, de philosophie et d'érudition biblique ou dogmatique ... Les qualités de cœur, l'intelligence pratique, le bon sens, l'abnégation ... ne seraient donc en aucun cas des qualités, des dispositions suffisantes pour faire d'un homme, d'un «non universitaire », un prêtre que Dieu accepterait!
Un élève sorti de la division B du CO actuel pourra accomplir un excellent apprentissage, obtenir une Maîtrise fédérale, affronter le technicum, devenir chef de chantier, créer sa propre entreprise, enseigner dans une Ecole professionnelle, commander un bataillon, un régiment , se faire élire conseiller communal, président, député ... parce que, dès le départ, toutes ces voies lui sont ouvertes, sans autre. Tandis que celle qui le conduirait à la prêtrise, pour lui, ne sera jamais qu'une voie d'exception.
On avait pourtant canonisé le curé d'Ars.
Alfred Monnet
:::
ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES A L'ÉCOLE PRIMAIRE
La frise Thème: un personnage.
Une frise est une bordure ornementale en forme de bandeau continu.
«Formons une frise vivante»; maïtresse et éléves se donnent la main.
Techniques: a) Pliage en accordéon; b) découpage sans esquisse préa
lable; c) collage.
Matériel: - papier pour les essais; - papier noir,
blanc, de couleur;
- ciseaux (bien aiguisés!); - vieux journaux pour protéger les
tables; - colle, godets et cure-dents, mou
choirs en papier ou chiffons propres.
Ecole valaisanne No 2, octobre 1982
Frises réalisées par des éléves de 3P
FRISE 1.
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Etapes
A. Pliage en accordéon (fig . ci-contre)
Plier d'abord par la moitié, puis en quatre, puis en huit...
Précision.
Ecraser les plis avec l'ongle du pouce.
B. Découpage
Sans esquisse préalable Découper la moitié de la silhouette du personnage choisi.
Ne pas oublier les points d'attache qui relient un personnage à l'autre .
C. Collage
Encoller le dos de la frise au moyen d'un cure-dents.
Bien étaler la colle.
Coller la frise sur de la carte de couleur contrastée.
Lisser avec un mouchoir en papier.
Mettre sous presse.
Pliage en accordéon
_ ... _---_ ..... -
FRISE 2.
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• • • • ~88Q ~ •
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C ::J Cf) o c Cf)
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Nouvell es acquisitions
Ouvrages
- BOLTANSKI , E. -La santé de l'écolier; perspectives d'avenir de la médecine scolaire. Privat, 1978.
- AVANZINI, Guy. - Introduction aux sciences de l'éducation, Privat, 1976.
- BIDERBOST Marc. - Le guide Marabout du cinéma d 'amateur et de la vidéo, Marabout, 1981 .
- JACQUINOT Geneviève. - Image et pédagogie, PUF, 1977. - Dr DAVID Myriam. - 0 à 2 ans, vie affective, problèmes
familiaux, Privat. - Dr DAVID Myriam. - 2 à 6 ans, vie affective, problèmes
familiaux, Privat. - LESCURE Mireille . - Psychologie de la première enfance, de
la conception à 3 ans. Genèse de la relation . Privat. - BOUVIER Alain. - La mystification mathématique, Hermann,
1981. - AVANZINI Guy. - Histoire de la pédagogie du XVIIe siècle à
nos jours, Privat. - HUGUES Jill, SWIFT Tony, WEAVER Norman. - Abeilles et
guêpes, Flammarion. - GUIMPEL Jean. - La révolution industrielle du Moyen-Age,
Seuil. - SALLES Catherine. - Les Bas-Fonds de l'antiquité, Robert
Laffont. - CHARTIER Roger. - Figures de la gueuserie, Montalba. - ERMAN A., RANKE H. - La civilisation égyptienne, Payot. - MARKALE Jean. - Les Celtes et la civilisation celtique, Payot. - PAPERT Seymour. - Jaillissement de l'esprit. Ordinateurs et
apprentissage, Flammarion, 1981. - PAUPER Jean-Marie. - Les mères patries. Jérusalem, Athè
nes et Rome, Grasset, 1982 . . - SERRI Huguette, GRASS Christian, MINET Odette. - Lire de
la maternelle au cours préparatoire, Armand Colin-Bourrelier, 1981.
- LURCAT Liliane. - A cinq ans seul avec Goldorak. Le jeune enfant et la télévision, Ed Syros, 1981.
- SALZER Jacques. - L'expression corporelle, un enseignement de la communication, PUF, L'éducateur, 1981.
- FERRO Marc. - Comment on raconte l'histoire aux enfants à travers le monde entier, Payot, 1981 .
- Nouvel enseignement du français. Qu'en pensent les parents? Mouvement populaire des familles, 1981.
Articles de revues
- «L'autorité: interdire pour éduquer?» dossier du mois de l'Education enfantine No 1 septembre/octobre 1982.
- «Instituteurs 1982: la fin des certitudes» dans le Monde de l'éducation, No 86 .
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- «Pour un dossier sur ... La bande dessinée.» dans l'Educateur revue pédagogique et d'éducation No 7 septembre 1982.
- «Les jeux» dossier de l'Ecole ouverte sur le monde, N° 90 septembre/octobre 1982.
Diapositives
ST 47 Ferrage d'un cheval ST 48 Les travaux de la vigne G 33 L'homme dans l'écosystème
Géographie de la Suisse
GS 23 Végétation dans les Alpes GS 24 Jura: morphologie GS 25 Relief karstique GS 26 Jura: La Cluse GS 27 Jura: exploitation agricole et forestière GS 28 Jura: industrie GS 29 Jura: tourisme
HTM 35 Découverte et conquête du nouveau monde.
Cassettes Littérature
Série: L'ècrivain et le monde: Entretiens avec Maurice Chappaz:
L 75 2
L 76 3 L 77 4
Sciences
Mai 68, la révolte contre la société de consommation. Les voyages et l'autre voyage. La foi ou 2 et 2 ne font pas 4.
Sciences de notre temps:
S 01 Renato Burgy reçoit Hubert Reeves, astrophysicien. Naissance et évolution de l'univers.
S 02 Renato Burgy reçoit Yves Coppens, paléontologue. Apparition de l'homme sur terre.
Langage
U 08 A l'écoute du fran,çais parlé: dire les poèmes.
Cassettes vidéo
CVH 67 La terreur et la vertu 1: Danton 120' CVH 68 La terreur et la vertu Il: Robespierre 105'
Lecture suivie
6 - 8 ans
- FENDER Kay et DUMAS Philippe. - Odette, un printemps à Paris, Ecole des Loisirs.
- UNGERER Tomy. - Jean de la lune, Ecole des Loisirs .
8 - 10 ans
- SCHROEDER Binette. - Fleur de Lupin, Lupin Poche de l'Ecole des Loisirs.
- SCHROEDER Binette. - Florian et Tracteur-Max, Lutin poche de l'Ecole des Loisirs.
- LAMORISSE Albert. - Crin-Blanc, Ecole des Loisirs. - ANDERSEN Hans Christian. - Contes l, Ecole des Loisirs.
10 - 12 ans
- SCOTT Walter. - Ivanhoé, Renard poche. - DEFOË Daniel. - Robinson Crusoë, Renard poche. - MAUPASSANT Guy de. - Neuf contes et nouvelles, Ecole des
Loisirs. - ROSA-LAMEYNARDIE Arlette. - L'Appel des tambours, Eco
les des Loisirs.
Sommaire: 1. Liste des acquisition récentes de la
bibliothèque 2. Liste des enregistrements vidéo
* Symbolise la cote du livre, qui elle-même désigne l'emplacement du livre au rayon d'aprés la Classification décimale universelle (C.D.U), notre systéme de classement.
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Bulletin d'information de la bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)
1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque du CFPS
Psychologie
GHILAND Colette. - L'enfant de six ans et son avenir: étude psychopathologique. - 3e éd. mise à jours. - [Paris}: Presses univ. de France, 1976. - 439 p. - (Le fil rouge. Section 2 Psychanalyse et psychiatrie de l'enfant).
* 159.972-053.2CHI
FERRARI Pierre (dir.). - Les séparations de la naissance à la mort. Toulouse: Privat, 1976. - 174 p. - (L'école des parents et des éducateurs).
159.922.2SEP
OULES Jean. - La psychologie médicale: son rôle dans la pratique hospitaliére [et médico-sociale]. - [Toulouse]: E. Privat, 1966. -100 p. - (Mésopé: bibliothèque de l'action sociale; vol. 20).
159.9: 610ul
PIAGET Jean. - Mes idées. - Paris: Denoël/Gonthier, 1979. - 184 p. - (Bibliothèque médiations; 153).
159.922PIA
ROGERS Carl R. - Le développement de la personne. - Nouveau tirage. -Paris: Dunod, 1979. - 286 p. - (Organisation et sciences humaines; 6).
159.923ROG
SERON Xavier. LAMBERT Jean-Luc, LINDEN Martial van der. - La modification du comportement: théorie, pratique, éthique. - Bruxelles: Dessart & Mardaga, 1977. - 377 p. - (Psychologie et sciences humaines; 64). 159.953: 615.851 SER
Psychanalyse
COOPER David. - Une grammaire à l'usage des vivants. - Paris: Ed. du Seuil, 1976. - 156 p.
159.964.2COO
GLOVER Edward. - La naissance du moi. - Toulouse: Privat, 1979.218 p.
159.964.2GLO
MANNONI Maud. - Le premier rendezvous avec le psychanalyste. - [Paris]: Denoël; [Genève]: Gonthier, 1978. -(Collection médiations; 129).
159.964.2MAN
N0 6, octobre 1982 Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (027) 234004
MARCUSE Herbert. - Eros et civilisation: contribution à Freud. - Paris: Ed. de Minuit, 1976. - 239 p. - Trad. de: Eros and civilization.
159.964.2: 301.151MAR
Les stades de la libido : de l'enfant à l'adulte. - [Paris]: Tchou, 1978. - 312 p. - (Les grandes découvertes de la psychanalyse).
159.964.2STA
ZORN Fritz. - Mars: «Je suis jeune et riche et cultivé, et je suis malheureux, névrosé et seul ... ». - [Paris]: Gallimard, 1980. - 260 p. - Trad. de l'allemand.
159.964.2Z0R
Sciences sociales: psychologie sociale - analyse transactionnelle
BERNE Eric. - Des jeux et des hommes: psychologie des relations humaines. - Paris: Stock, 1978. - 214 p. -Trad. de: Games people play.
301.151 BER
BERNE Eric. - Que dites-vous après avoir dit bonjour? - [Paris]: Tchou, 1979. - 371 p. - Trad. de l'américain.
301.151 BER
GUILLET Marie (Éd.). - Formation aux relations humaines : tome 3. - Strasbourg: Euro-training, cop. 1982. - 187 p.
Salle nO 3
MONTANDON Cléopâtre. - Paroles de gardiens, paroles de détenus : bruits et silences de l'enfermement/Cléopâtre Montandon, Bernard Crettaz. - [Paris] : Masson; Genève: Médecine et Hygiène, 1981. - 241 p. - (Déviance et socièté).
343.81 MON
MUCCHIELLI Roger. - Comment ils deviennent délinquants. - 7e éd . - Paris: Ed. E.S.F., 1979. - 217 p.
343.915MUC
WINKIN Yves (éd.) . - La nouvelle communication. - Paris: Ed. du Seuil, 1981. - 372 p.
301.151NOU
Travail social - santé publique, aspect institutionnel, structures
FRAGNIÉRE Jean-Pierre, GILLIAND Pierre (éds). - Santé et politique sociale. - Vevey: Ed. Delta, 1980. - 132 p. -(Politique sociale) .
361.1SAN
ILLICH Ivan. - Némésis médicale: l'expropriation de la santé. - Paris: Seuil, 1975. - 221 p. - (01 techno-critique).
361 .11LL
JULIER Claude. - Le stage en travail social: contribution à l'exercice d'une fonction pédagogique. - Genève: Institut d'études sociales, 1980. - 135 p. -(Champs professionnels; 2).
36.081JUL
SOURNIA Jean-Charles. - Ces malades qu'on fabrique: la médecine gaspillée. - Paris: Ed. du Seuil, 1977. - 253 p.
361.1.S0U
VERDES-LEROUX Jeannine. - Le travail social. - Paris: Ed. de Minuit, 1978. -259 p.
36VER
VEILLARD-CYBULSKI Maurice. - Pionniers de l'Action sociale. - Lausanne : [s.n.], 1979. - 141 p.
36 .08VEI
Thérapeutique et psychotérapie
FONTAINE Ovide. - Introduction aux thérapies comportementales (Behavlor thérapies): historique, bases théoriques, pratique. - Bruxelles: P. Mardaga, 1978. - 299 p. - (Psychologie et sciences humaines; 76).
615.851 FON
JAFFE Dennis R. - La guérison est en soi; [des techniques psychologiques qui permettent de mieux se porter et de prévenir la maladie]. - Paris: R. Laffont, 1982. - 311 p. - (Réponses-santé). -Trad. de l'américain.
615.8JAF
LEMAY Michel. - J'ai mal à ma mère : approche thérapeutique du carencé relationnel. - Paris: Ed. Fleurus, 1980. -367 p. - (Pédagogie psychosociale; 35).
615.851-053.2LEM
MUCCHIELLI-BOURCIER Arlette. ~ducateur ou thérapeute: une concept/on nouvelle des rééducations. - Paris: Ed . E.S.F., 1979. - 240 p.
159.946MUC
Sur l'interaction: [une nouvelle approche thérapeutique]: travaux du Mental Research Institute, Palo Alto, 1965-1974. - Paris: Ed. du Seuil, 1981. - 495 p. - Trad. de l'américain.
WATZLAWICK Paul. - Le langage du changement: éléments de communication thérapeutique. - Paris: Ed . du Seuil, 1981. - 184 p. - Trad. de l'américain.
615.851.WAT .615.851: 392.3SUR
2. Enregistrements vidéo Nouveaux enregistrements: juin - août 1982/ Complément No 6
Thème N0 Titre Durée Fiche
documentaire
Société au CFPS
VHS S 42 Actes de violence criminelle 75' Fiche (Revision code pénal)
VHS S 43 Poo. comme proxénète 60' Fiche VHS S 44 On n'a pas tous les jours 20 ans 65' Fiche VHS S 45 Réalité - fiction 65' Fiche VHS S 46 L'homosexualité 60'
Troubles du comportement
VHS TC 5 L'agressivité (de la race humaine) 60' Fiche VHS TC 6 Vous avez 20 ans, vous voulez mourir .. Fiche VHS TC 7 Choisir sa mort Fiche
Comportement
. VHS C 7 Koko, le gorille qui parle 75' Fiche VHS C 8 La race humaine 5 x 50' Fiche
Institution - Expérience
VHS 1 11
Films
VHS F 23 VHS F 24
Médical
VHS M 27 VHS M 28 VHS M 29 VCR M 30
Santé publique
VHS SP 8
Psychiatrie
VHS Y 14 VHS Y 15
Toxicomanie
VCR T 17
Non récupérables (jeunes paumés) 90' Fiche
Providence (+ analyse du film) 110'+20' Fiche Les grandes marées (incommunicabilité) 90' Fiche
La goutte 45' Rompre le secret (cancer) 60' Fiche Sommeil quand tu nous fuis 60' Les maladies du sang 60' Fiche
Loi sur les assurances maladies (dentistes) 30' Fiche
La folie ordinaire 4 x 30' Fiche Faut-il brûler les hôpitaux psychiatriques? 60' Fiche
La drogue: soins et prévention 60' Fiche
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A l'office de l'enseignement spécialisé
Conséquence de la nouvelle répartition des départements, l'Office des handicapés et des personnes âgées a été séparé de celui de l'enseignement spécialisé l'an dernier. M. André Berclaz, responsable des deux offices jusqu'à ce jour, quitte ainsi le Département de l'instruction publique pour se consacrer dorénavant entièrement à l'Office des handicapés et des personnes âgées rattaché au Département des affaires sociales, tandis que pour le remplacer à la tête de l'office de l'enseignement spécialisé le Conseil d'Etat faisait appel à M. Philippe Theytaz, instituteur et licencié en psychopédagogie, qui est entré en fonction, en raison d'un mi-temps, le 1 er septembre 1982.
Bienvenue à M. Philippe Theytaz ...
M. Philippe Theytaz est ne a Vissoie le 18 mars 1945. Ecole primaire à Vissoie, Ecole secondaire à Martigny et Ecole normale à Sion, il obtenait en 1965 son certificat de maturité pédagogique et en 1970 son brevet pédagogique.
Son activité professionnelle s'exercera entièrement à Vissoie, où il enseigne successivement à l'école primaire, à l'école de promotion et au cycle d'orientation; activité qu'il ponctue régulièrement · de cours de perfectionnement et de recyclage, renouvelant et enrichissant ainsi constamment son savoir-faire et ses connaissances didactiques. Depuis une année, il participe en outre à une recherche pour le compte de l'IRDP.
Dans son travail, il sera aussi et inévitablement mis en face des difficultés et des échecs scolaires que bien des élèves vivent parfois douloureusement. Sensible à ces problèmes, M. Theytaz ressent le besoin d'être mieux à même de les comprendre pour mieux aider ceux qui y sont confrontés et, avec le courage et la disponibilité qu'une telle initiative requiert à cet âge, il entreprend à trente-trois ans des études universitaires à Genève; études qu'une licence viendra couronner en 1981. - Le mémoire qu'il rédigera à cette occasion, intitulé «Sus à l'échec! Recherche-action pour une école de la réussite », contient une analyse approfondie de l'échec scolaire, de ses tenants et aboutissants, ainsi que des hypothèses de travail des plus intéressantes.
Nous souhaitons à M. Theytaz la bienvenue dans notre département et plein succès dans sa nouvelle fonction . Une prat ique professionnelle diversifiée, un renouvellement didact ique constant, une int,errogation toujours en éveil et une fo rmation de niveau supérieur ne pouvaient constituer meilleure préparation à la mission qui lui a été confiée. Et nous sommes persuadés qu'il saura en fa ire profiter l'enseignement spécialisé dans son ensemble, pour le bien des enfants en difficulté.
... Et merci à M. André Berclaz
M. André Berclaz a animé l'Office de l'enseignement spécialisé durant plus de dix ans. Nom mé en automne 1971 il entrait en service . déjà ri~he d'une longue expérience didactique et sociale, tant en enseignement ordinaire qu'en éducation spécialisée.
A plus d'un titre, les années septante marqueront l'histoire,
. l'évolution de l'action sociale en Valais, celles de l'éducation spécialisée notamment. M. Berclaz y occupa une place de choix, jouant souvent un rôle déte rminant aux divers niveaux d'options, de décisions ou de réalisations. Qu'il s'agisse de problèmes généraux touchant à l'inadaptation juvénile ou à la personne handicapée, des domaines de la législation, des institutions et des équipements, de ceux de la formation du personnel spécialisé, M. Berclaz fut le responsable actif, intervenant de ma-
nière assidue et conséquente dans les nombreuses questions que pose sans cesse l'action socio-éducative. La décennie fut certes propice à la dite action; sans doute favorisa-t-elle les meilleurs courants comme elle rassembla les collaborations les plus généreuses et c'est bien dans ce contexte dynamique que M. Berclaz put mener à terme projets et actions, dans lesquels il mettait tout son tempérament, où la compétence s'alliait à un engagement sans faille.
Nous prenons aujourd'hui congé d'un collaborateur dévoué, qui mérite toute notre reconnaissance; cependant, l'action sociale faisant un tout, nous pouvons compter que l'Office des handicapés et des personnes âgées et l'Office de l'enseignement spécialisé, audelà des frontières administratives, continueront à collaborer en faveur de celle pour qui ils ont été créés: la personne, enfant ou adulte, en difficulté, inadaptée ou handicapée.
Le Chef du Département de l'instruction publique.
Bernard Comby
Office de l'enseignement spécialisé, année scolaire 1982-1983 tél. 027/21 62 84
Rendez-vous et informations, de préférence:
- le lundi - les matinées du mardi,
mercredi et jeudi.
Remplacements à l'école primaire
En ce début d'année scolaire nous tenons à informer les autorités ainsi que les enseignants sur les dispositions à prendre au sujet des remplacements survenant en cours de scolarité.
En vertu des dispositions réglementaires, les remplacements sont du ressort de la commission scolaire , respectivement de la direction d'écoles, sous réserve d'approbation par le Département de l'instruction publique.
Nous rappelons que tout remplacement, quelle que soit la durée, doit être annoncé au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales ainsi qu'à l'inspecteur d'arrondissement au moyen de la formule réservée à cet effet.
Selon les dispositions de la décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 les commissions scolaires doivent faire appel en priorité aux enseignants formés en Valais qui n'ont pu occuper un poste fixe en automne 1982 en raison de la pléthore. La liste de ces maîtres a été adressée aux autorités scolaires. Nous signalons d'autre part que les enseignants ne sont pas autorisés à procéder euxmêmes à l'engagement et à la rémunération du remplaçant. Celle-ci est assurée par l'Etat sur présentation de la formule adéquate.
Service cantonal de l'enseignement primaire
et des écoles normales
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ASEP Association suisse d'éducation physique à l'école
Plan des cours de l'hiver
1982
B Cours normaux pour perfectionnement dans des branches spécifiques
N0 48 Ski alpin: du jeu à la technique 26-31.12 - Sorenberg. Direction du cours: S. Bisang.
No 49 Ski alpin: du jeu à la technique 26-31.12 - Les Crosets. Direction du cours: G. Hirschi.
N0 50 Ski alpin: pour MEP dipl.lCP J+5 1-3 8-11.12 - Davos. Direction du cours: U. Freudiger.
No 51 Ski alpin/CP J+5 1-3 2-5.12 - Verbier. Direction du cours: D. Berner.
C Cours normaux pour acquisition d'une qualification J+5
No 60 Ski alpin à l'école: J+5 CF1/J+5 CP 26-31.12 - Seebenalp. Direction du cours: A. Ebneter.
No 61 Ski alpin à l'école: J+5CF 1/J+S CP 26-31.12 - Airolo. Direction du cours: D. Fiala.
N0 63 Ski alpin à l'école: J+S CF 3 (1 re partie) 26-31.12 - Laax. Direction du cours: J.-CI. Meyer.
N0 64 Ski artistique à l'école: J+5 SC 26-31.12 - Davos. Direction du cours: P. Disler.
No 65 Ski de fond à l'école:
52
J+5 CF 1/J+5 CP 26-31.12 - Les Breuleux. Direction du cours: R. Etter.
D Cours normaux p.our perfectionnement personnel
No 71 Excursions à ski dans le Jura 26-31.12 - Jura. Direction du cours: H. Bourquin.
No 72 Ski alpin: Cours préparatoire brevet IS (1re partie) 26-31.12 - Laax. Direction du cours: F. Walcher.
Remarques particulières
- Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent à tous les enseignants en éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles par l'Etat.
- Les élèves ou candidats des instituts de formation (écoles normales, instituts de formation MEP, etc.) peuvent être admis pour autant que le nombre de places soit suffisant.
- Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non enseignants, peuvent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient.
- Les participants dès cours catégories A, B et C reçoivent une indemnité journalière de Fr. 10.- et une indemnité de nuit de Fr. 10.-. Ces indemnités leur sont versées par la poste après le cours.
- Les participants de la catégorie D doivent participer aux frais de cours.
Délai d'inscription pour les cours centraux: 1 novembre 1892
CT ASEP, 8561 Waldi
Délai d'inscription pour les cours normaux: 20 novembre 1982
CT ASEP, 8561 Waldi
Cours de perfectionnement
et de préparation à a maÎtrise fédérale
de couturière
Si le nombre de candidates est suffisant, un cours de perfec-
. tionnement et de préparation à la maîtrise fédérale de couturière sera organisé, dès octobre prochain, à l'Ecole professionnelle de Martigny, Rue du Simplon 50.
Les inscriptions doivent être adressées au Service de la formation professionnelle, Planta 3, Sion pour le 15 septembre 1982. Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de ce Service, numéro de téléphone 027/21 63 08.
Sion, le 27 août 1982
Service cantonal de la formation professionnelle
Association d'éducation physique scolaire du Valais romand
Program me d'activité 1982-1983
Pour le personnel enseignant: .
27 novembre 1982 Fin février 1983 16 mars 1983 4-9 avril 1983 28 mai 1983 Printemps 1983 Juin 1983
Pour les élèves
15 décembre 1982
23 mars 1983 4mai1983
1 juin 1983
Tour'noi de basket-bail à Monthey Tournoi de hockey sur glace à Martigny Tournoi de volley-bail à Sierre Ski à Saas-Fee Tournoi de football à St-Maurice Cours: Introduction du manuel 9 Cours: Natation et plongeon à Sion
Tournoi de baskell-ball inter-cycles à Sierre, Sion, St-Maurice . Tournoi de volley-bail (2e degré) à Sion Tournoi de football intercycles à Grône Martigny, St-Maurice ' Finale de football à Sion Journée d'athlétisme à Sion
Toutes les im~criptions chez
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10 jours avant la date de la manifestation. (027) 232756.
Au service de la jeunesse valaisanne
Monsieur Pellegrini serait une opération . hasardeuse et dépasserait le cadre d'un article. Rappelons simplement qu;jf fut aussi le représentant valaisan à la commission d'éducation civique européenne, un membre fort écouté de la souscommission de production de la télévision éducative, le distingué délégué de notre canton au GRA VE (groupement des moyens audio-visuels à l'école).
Après avoir pu compter durant plus de vingt ans sur sa précieuse et efficace collaboration, le Département de l'instruction publique, et plus spécialement le service de l'enseignement secondaire, prend congé aujourd'hui officiellement de M. Hermann Pellegrini, inspecteur scolaire.
Professeur au collège de StMaurice dès 1959, Monsieur Pellegrini fut nommé, en 1964, inspecteur à temps partiel. En 1968, il devint également responsable de l'éducation cinématographique.
Retracer la carrière scolaire ou citer la totalité des activités de
Les enseignants qui ont eu le plaisir de suivre ses cours lors
de sessions pédagogiques se souviendront qu'avant d 'être un inspecteur, Monsieur Pel/egrini était un pédagogue aimant passionnément son métier et recherchant par-dessus tout le bien de la jeunesse .,alaisanne. Doué de cette faculté de voir
Bienvenue
Pour succéder à Monsieur Hermann Pellegrini au poste d'inspecteur de l'enseignement secondaire, le Conseil d'Etat a fait appel à Messieurs Gérald Grand et Claude-Yvan Chanton. Le nouvel inspecteur de l'enseignement commercial, Monsieur Grand est né en 1939 et est domicilié à Sion. Licencié ès sciences commerciales de l'Université de Genève, Monsieur Grand est professeur au Lycée-Collège de Sion depuis 1963. De 1970 à 1982, il fut également proviseur de la section socio-économique et commerciale. Comme enseignant ou comme président de l'AVPES, Monsieur Grand fut membre de toutes les commissions mises sur pied par le DIP pour les écoles de commerce. 54
toujours l'essentiel et de relativiser les problèmes en les plaçant dans une perspective humaniste, Monsieur l'inspecteur Pel/egrini a beaucoup fait pour l'enseignement secondaire et commercial dans notre canton. 1/ n'est pas de ces hommes qui, en pédagogie, se sont sa-
tisfaits d'emprunter les idées - des autres, il est de ceux t:lui ont forgé l'opinion. Que Monsieur Hermann Pel/egrini soit remercié pour l'activité déployée au sein du DIP et qu'il trouve dans ses nouvel/es fonctions les satisfactions et le succès qu'il mérite!
aux nouveaux inspecteurs de l'enseignenlent secondaire
Monsieur Chanton, inspecteur du Cycle d'orientation pour ie Bas-Valais, est né en 1952 et habite Monthey. Suite à l'obtention d'un brevet d'instituteur, Monsieur Chanton a accompli sa formation universitaire lors du 38 cours extraordinaire pour maître de l'enseignement spécialisé organisé par l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg en collaboration avec le DIP du canton du·Valais. Parallèlement, il obtenait également un certificat de formation à la pédagogie Ramain et un certificat de la Chambre de commerce et de l'industrie de Paris (psychocinétique du Dr Le Boulch). En 1978-1979, Monsieur Chanton a poursuivi ses études à l'Université Laval de Québec, au Département de
l'Administration scolaire de l'Ecole des Gradués, faculté des sciences de l'éducation . Il prépare présentement une thèse pour l'obtention du grade de Maître ès Arts. Monsieur Chanton a débuté dans l'enseignement primaire à Val d'iiiiez et professé, dès 1975, au CO de Troistorrents. '
Nous sommes persuadés que Messieurs Grand et Chanton sauront mettre· à disposition de leurs collègues leur riche expérience dans les domaines de l'éducation et de l'enseignement et leur souhaitons plein succès dans leurs nouvelles activités.
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