L'Ecole valaisanne, mars 1987

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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L'ÉCOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR M. Jean-François Lovey .

DÉLAI DE RÉDACTION Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion , téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA, Sion .

ABONNEMENT ANNUEL ~r . 25 .- , CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant , 1 abonnement est retenu sur le traitement) .

TARIF DE PUBLICITÉ Couverture ' 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

11 page Fr. 3700.- net 1/,2 page Fr. 1 900.- net 1,.;t page Fr. 1 060.- net 1,8 page Fr. 650.- net

Pages intérieures:

1/1 page Fr 315.-1-2 page Fr. 170.-1,(3 page Fr. 130.-1/4 page Fr. 96. -1,8 page Fr 54.-

DONNÉES TECHNIQUES

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Délai des annonces : le 1er de chaque mois . Surface de la composition : 155 x 230 mm. Impression : offset .

RÉGIE DES ANNONCES Publicit~s SA, Sion, téléphone (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Marti­gny, Monthey.

ENCART Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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Page 3: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Ô\~e c..o\\'\\' ~:~:~~~" Love,

~ ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Anselme Pannatier EV Jocelyne Gagliardi OOIS OOIS OOIS IR OP Jean-Claude Georges Bibliothèque des jeunes OOIS EV

EV EV Office fédéral de la santé publique AEOE

Les yeux écarquillés

L'activité des inspecteurs Musées : cartes pour enseignants Connaître la nature en Valais : Les roches Cours vidéo 1

Cours vidéo Il Cours photo ........ .. ..... . .. . Valais : statistique des classes, année scolaire 1985-1986 Informatique: chapitre 1

Bébé bouquine ... les autres aussi Connaissance de l'environnement Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation Guide du choix professionnel Conférence : psycho-pédagogie de l'enfant autiste

Campagne de prévention contre le sida Ecole et société dans une perspective européenne

INFORMATIONS OFFICIELLES

OIP

HIER

EV

VIE CORPORATIVE

Hubert Grenon François-Louis Oécaillet AMES EV

ACM/SPVal

EDUCATION ET SOCIÉTÉ

Charl1 Maurer Elisabeth Sola Elisabeth Sola EV EV Gérard Follonier Anna T. Veuthey EV EV

DIDACTIQUE

Renée Rey Emmanuel Gollut

Accès aux écoles secondaires du deuxième degré

Lettre d'un enseignant valaisan après la bataille de Rosbach

SPVal: le mot du président SPVal : le comité cantonal informe Communiqué Session de formation permanente pour enseignants et catéchistes L'arcane bleue: école de créativité

Nos futures collègues et le Tiers Monde Nos droits d'enfants Tous à Genève .. . Aux titulaires de 4P . Les oiseaux et le dépérissement des forêts Sion-Expo 1987 : pavillon d'honneur le CFPS L'homme quotidien et les images Le coton . Ecu d 'or 1987 pour Môtiers (NE)

Jeux Mosaïque de moquette: dinosaures

NOUVELLES ACQUISITIONS

OOIS CFPS

Encart:

Liste des récentes acquisitions Bulletin d 'information

Ecoles officielles et privées du Valais romand

Photo de couverture : Raoul Chédel

5 7 9

10 11 12 13 16 19 20

21 26 28

28 29

35

37

39 40 41

41 42

43 46 47 47 48 50 51 54 55

56 61

64 67

Continuons à témoigner ensemble pour ce qui dure contre ce qui fait semblant de durer.

Bernanos

Notre civilisation est de surabondance et, dans sa générosité trou­ble, dans sa propension à l'étalage, dans son goût pour le surcroît, répond bientôt plus aux caprices de surface qu'aux besoins pro­fonds. Au moindre appétit clamé fait écho une infinie palette de présents, plus flatteurs souvent qu'indispensables.

C'est à peine aujourd'hui si l'on a le temps de désirer.

Ou de douter.

L'enfant curieux, morve au nez, mains en poches, peu soucieux encore d'être adulte, qui disait il y a quelques décennies en interro­geant la lune: «Qu'est-ce que le monde m'offrira?», en rêvant d'ab­solu et de fruits confits, fait place aujourd'hui à un moutard inquiet, raisonnable déjà malgré ses culottes courtes et ses genoux râpés, qui se <;jit tout bas, dépité par si peu d'horizon: «Mais que choisir parmi tout ce qu'on m'offre?».

Si l'école est cette plage où l'on apprend patiemment à écouter l'essentiel en devinant sous l'écume et la houle les murmures acces­soires, qu'on lui assigne pour mission de répéter que nous ne vivons qu'une fois et que l'existence est bien trop importante pour qu'on la colorie de futilités!

Jean-François Lovey

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Photo R. Chedel

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L'activité des inspecteurs est connue essentiellement par les visites qui sont faites dans les classes.

Il est d'autres aspects du cahier des charges sur lesquels je vou­drais donner ici quelques rensei­gnements: le travail au sein des conférences d'inspecteurs ainsi qu'à la tête ou à l'intérieur de commissions d'études.

Les inspecteurs et les inspectri­ces - je n'utiliserai par la suite que le premier seul de ces deux mots, pour désigner les uns et les autres - se réunissent régu­lièrement en conférences . Cel­les-ci fonctionnent par ordre d 'enseignement et parfois par régions linguistiques. Elles sont présidées par le chef de service et, le cas échéant, par son ad­joint.

Il existe une Conférence d'ins­pecteurs d'enseignement pri­maire du Valais romand, une au­tre, analogue, pour le Haut­Valais, et une Conférence d'ins­pecteurs d'enseignement se­condaire. Je ne traiterai que de la première parce qu 'elle concerne les enseignants du Va­lais romand et pour ne pas en­trer, en ce qui touche le degré secondaire, dans un domaine qui n'est pas le mien, ce qui ne signifie pas que je m'en désinté­resse.

Les inspecteurs des écoles pri­maires du Valais romand se réu­nissent une fois par mois, à Sion, sous la présidence du soussigné. Participent régulière­ment à ces rencontres, en plus, l'adjoint de langue française du Service de l'enseignement pri­maire et des écoles normales, le directeur de l'ODIS et le conseil-

1er pédagogique du Départe­ment de l'instruction publique. Occasionnellement, tour à tour ou simultanément, sont encore invités à ces réunions les res­ponsables de l'enseignement de la langue maternelle, de la deuxième langue, de la mathé­matique, de l'environnement , l'inspecteur cantonal d'éduca­tion physique, le chef de l'Office de l'enseignement spécialisé et les directions des écoles norma­les. Une ou deux fois par année, la Conférence reçoit le chef du Service médico-pédagogique et ses adjoints et, de temps à au­tre , des représentants du Ser­vice cantonal de la santé publi­que.

Un procès-verbal, rédigé après chaque séance, en donne l'es­sentiel et connaît une assez large diffusion.

La Conférence des inspecteurs se réunit aux fins suivantes:

- créer et maintenir la coordina­tion entre les arrondissements d'inspection;

- étudier les problèmes pédago­giques et administratifs cou­rants;

- établir et renforcer les liaisons avec les responsables des dis­ciplines, les écoles normales et les services para-scolaires ;

- examiner les grandes options scolaires et présenter des pro­positions en vue de la conduite générale de l'école valaisanne, de l'école primaire en particulier;

- réfléchir sur des thèmes fon­damentaux et émettre des avis sur ces objets.

Pour illustrer le dernier point qui vient d'être cité, je dirai que du­rant l'année scolaire 1984-1985,

5

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la Conférence a porté son atten­tion sur les dangers de disper­sion qui menacent l'école. Un ar­ticle de synthèse sur ce sujet a paru dans 1'«Ecole valaisanne».

L'année suivante, un large débat porta sur l'enseignement de la langue maternelle avec, pour conclusion, un document publié en encart dans notre revue pé­dagogique.

Au cours de cette année sco­laire, une étude est conduite sur la modification éventuelle de la grille-horaire hebdomadaire.

Voilà pour l'essentiel. En conclu­sion, il est permis d'affirmer que ces rencontres régulières d'ins­pecteurs et autres responsables de l'enseignement constituent des moments de réflexion et d'échanges privilégiés dont l'école devrait pouvoir tirer pro­fit.

Un autre volet important et inté­ressant de l'activité des inspec­teurs est constitué par leur tra-

vail à la tête ou au sein de commissions d 'études. J'en cite quelques-unes:

- commission de coordination de l'enseignement du fran­çais;

- commissions de l'environne­ment;

- commission consultative de l'éducation musicale;

- commissions de préparation des examens de promotion;

- commission des moyens d'en­seignement;

- commission de la formation permanente des enseignants;

- commissions d'examen des manuels romands;

- commission de coordination avec le cycle d'orientation (programmes. structures);

Chaque responsable ou membre de ces commissions rend comp­te au sein de la Conférence des inspecteurs, du déroulement et de l'aboutissement des travaux.

A la fin de chaque année sco­laire, les titulaires des arrondis­sements d'inspection, les ins­pectrices ACM, les responsa­bles de la langue 2 établissent un rapport sur des points parti­culiers d'observation de l'ensei­gnement qui ont été arrêtés du­rant l'été précédent.

Il demeure évident toutefois que l'activité principale des inspec­teurs consiste à visiter les clas­ses, à entretenir avec les ensei­gnants, les directions d'écoles, les commissions scolaires et les administrations communales les contacts étroits et permanents qu'exige la conduite d'une école très dispersée géographique­ment, et engagée depuis plus de quinze ans dans un effort de renouvellement pédagogique qui doit être contrôlé et maέtrisé.

Anselme Pannatier

MUSÉES Cartes pour enseignants

L'entrée gratuite aux musées cantonaux et à la fondation Pierre Gianadda a toujours été accordée aux classes en visite accompagnée.

Cependant, l'enseignant qui désire préparer une visite inté­ressante pour sa classe doit se documenter sur les œuvres exposées mais aussi prendre du temps et du plaisir à par­courir l'exposition . La visite avec la classe est d'autant plus vivante pour les élèves, si leur maître a envie de commu­niquer ce qui l'a touché, ce qu 'il a pu ressentir.

Afin de favoriser l'accès des enseignants aux expositions et collections, les musées can­tonaux et la Fondation Pierre Gianadda à Martigny leur of­frent une carte annuelle de li­bre entrée pour la modique somme de 15 francs.

Les personnes intéressées peuvent l'obtenir directement aux caisses des musées can­tonaux, auprès de la Fonda­tion Pierre Gianadda à Marti­gny, ou à l'OOIS de Sion à partir du 20 mars.

Liste des musées canto­naux avec leur adresse

Musée cantonal d'archéologie rue des Châteaux 12, Sion.

Musée cantonal des Beaux­Arts place de la Majorie, Sion.

Musée cantonal des Beaux­Arts Grange-à-l'Evêque 12, rue des Châteaux, Sion.

Musée cantonal d'histoire et d'ethnographie Valère, Sion.

Musée cantonal d'histoire na­turelle avenue de la Gare 40, Sion.

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En bien non , ça ne s'est pas du tout passé comme ça, point d'al­chimique instant. C'est même lé­gèrement plus compliqué !

Un livre permet de se faire une idée de la formation de cet uni­vers-là, aride et désexualisé, le plus souvent couleur d'étain. Au fil des pages, bravant les puis­sances chtoniennes , on suit dans des labyrinthes à l'atmos­phère de sépulcre, la progres­sion des roches ignées, prénom­mées laves ou magma, selon qu'elles parviennent ou non à la surface de la terre. On traverse des couches de strates sédi­mentaires plissées dans tous les sens en découvrant des roches au nom espiègle telles les éva­parites. La glyptique des fossi­les nous raconte la très vieille histoire des plages marines et des sables désertiques. On re­monte au choc des continents pour entendre se cogner les gra­nites, les basaltes ou les grès et flamber les profondeurs obscu­res qui laisseront en guise de cendres, des roches à la struc-

Pierres de foudre, pierres de bétyle, pierre noire de Cybèle .. . « La Terre, la toute belle aux seins épanouis, Se leva, elle qui est la base inébranlable De toutes choses. Et la blonde Terre mit d 'abord au monde Le Ciel étoilé, son égal, Afin qu 'il la recouvrit de tous côtés et deVÎnt La demeure éternelle des dieux immortels . »

ture feuilletée, les schistes, les micaschistes ou les gneiss.

Quelques planches belles comme des œuvres de Gaudi nous montrent des minéraux ba­lafrés de longues estafilades, des calcaires, des roches mag­matiques qui dessinent des car­tes de géographie, des paysa­ges lunaires, des jardins floraux, des arborescences de feuillus en hiver, ..

Commence ici le voyage à tra­vers les Alpes valaisannes , le long des textes, des photogra­phies et des croquis de monta­gnes aux formes architecturales pareilles à des cathédrales, à des temples, à d 'anciennes zig­gourats.

Nous vient alors le goût d 'échappées au fond des val­lées perdues, l'envie d'arracher quelques trésors lapidaires aux éminences fendues, de voir bra­siller les cristaux de gypse aux éclats d 'étoiles et de rechercher dans la fissure de la roche la trace d 'un sang minéral.

Hésiode

LES ROCHES, un livre à avoir ' chez soi quand on vit en Valais . dommage toutefois que l'auteur n'ait pas été présenté. On peut toutefois compenser le manque en empruntant à Saint-John­Perse sa définition des pétrogra­phes: « .. . ces flaireurs de houille et de naphte, grands scruta­teurs des rides de la terre et dé­chiffreurs de signes en bas âge ... »*

Sachez quand même que Mar­cei Burri a enseigné pendant vingt ans la géologie à l'Univer­sité de Lausanne, que la plus grande partie de ses recherches concerne le Valais et qu'il a ap­porté quelques lumières sur les glaciations grâce à ses travaux sur les anciennes moraines .

LES ROCHES, Marcel Burri, aux Editions PILLET

Jocelyne Gagliardi

*Saint-John-Perse, VENTS

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cciu~s \j\OEO

INITIATION À LA VIDÉO PRATIQUE - Historique - principes d'enregistrement - systèmes -

avenir - Câblages - enregistrement d'émissions - prises de

vues intérieures et extérieures - Interview - cadrages - mouvements de caméra Durée: 4 x 2 heures Lieu: DOIS, Sion Participants: 6 Dates: me 8. 4.87 de 14 h 00 à 16 h 00

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LE MONTAGE VIDÉO

- Scénari - montage - assemblage - titrage - insertion -audio dub

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LA PHOTO NOIR-BLANC AU LABORATOIRE

- Développement de films - Agrandissement sur papiers

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Statistiques des classes Canton du Valais ANNÉE SCOLAIRE 1985-1986

Remarques générales

Sont pris en considération par ces statistiques les districts de Conthey, d'Entre­mont, d'Hérens, de Martigny, de Monthey, de Saint-Maurice, de Sierre * et de Sion *

Le degré secondaire 1 à exigences élémentaires comprend:

- les sections B et B terminales du cycle d'orientation.

Le degré secondaire 1 à exigences étendues comprend:

- les sections A du cycle d'orientation; - les classes de première année du gymnase cantonal A, B, C, 0 et E; - les classes de première année de l'école normale enfantine et primaire .

Les classes spéciales, de langage, de développement et d'intégration, les clas­ses pour handicapés physiques, les classes pour débiles scolarisables, les clas­ses pour débiles éducables sur le plan pratique, figurent sous programme spé­cial.

* Les écoles de langue française .

Extrait de «Statistique des classes de Suisse romande et du Tessin», IRDP, décembre 1986, coll «Regard».

Nombre de classes (préscolaires, primaires et secondaires) publiques et privées et leurs effec-

'--

Nombre de classes

212 + 15 classes

semi-enfantines (voir tableau III)

tifs en Suisse romande et au Tessin

Canton: VALAIS - Année scolaire: 1985-1986 A. ENSEIGNEMENT PUBLIC

1. Préscolaire - Classes et effectifs - Tableau 1

Effectif Féminin Masculin

3663 1733 1930

Suisses

3174

II. Primaire et secondaire 1 à exigences élémentaires *

a) Classes primaires à une seule année de programme - Tableau Il

Degrés Nombre de classes Effectif

1 91 1592 2 88 1621 3 99 1757 4 93 1741 5 104 2009 6 113 2053

Totaux 588 10773

• Terminologie utilisée sur le plan fédéral.

Etrangers

489

Moyenne

17,5 18,4 17,7 18,7 19,3 18,2

18,3

13

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Page 9: L'Ecole valaisanne, mars 1987

b) Classes primaires à plusieurs années de programme (degrés) - Tableau III

Degrés Nombre de classes Effectif Moyenne

1. Classes semi-enfantines E + 1 00000000 6 E + 120000000 4 E + 123000000 1 E + 123400000 1 E + 1 00450000 1 E + 120406000 1 E + 000456000 1

Totaux 15 171 11,4

Dont : 77 E *

94 P * inclus dans Tabieau 1

2. à deux années de programme 000056000 21 406 19,3 000450000 7 133 19,0 003400000 28 524 18,7 023000000 6 87 14,5 103000000 1 17 17,0 120000000 40 702 17,5

Totaux 103 1869 18,1

3. à trois années de programme 000450000 6 76 12,7 003450000 1 9 9,0 023400000 1 15 15,0 123000000 2 27 13,5

Totaux 10 127 12,7

3. à quatre années de programme 003456000 1 14 14,0

Totaux 1 14 14,0

3. à cinq années de programme 023456000 1 27 27,0

Totaux 1 27 27 ,0

Totaux 130 2131 16,3

14

.---Degrés

r-1 2 3 4 5 6 7 8 9

10

Totaux

c) Récapitulatif du primaire et de secondaire 1 à exigences élémentaires comprenant les sections B du cycle d'orientation

Tableau IV

Nombre de classes~ Effectif Féminin Masculin Suisses

91 (+ 57) 2002 983 1019 1 731 88 (+ 57) 2062 1048 1014 1 795 99 (+ 43) 2132 1068 1064 1 839 93 (+ 49) 2090 1019 1071 1 783

104 (+ 39) 2325 1152 1173 2021 113 (+ 38) 2293 1120 1173 1 990

71 (+ 8) 1 289 542 747 1 082 67 (+ 8) 1233 553 680 1 080 42 832 412 420 750 1 18 12 6 15

16276 7909 8367 14086

Etrangers

271 267 293 307 304 303 207 153 82 3

2190

• Les ch iffres entre parenthèses indiquent le nombre de classes à plusieurs degrés (tableau III) qui comprennent également des . élèves du degré concerné. Ce qui signifie que, par exemple, 99 + 43 = 142 classes comptent des élèves de 3e primaire dans le

canton.

III. Secondaire 1 à exigences étendues * - Tableau V

Degrés Nombre de classes Effectif Féminin Masculin Suisses Etrangers

7 64 1575 757 818 1459 116 8 73 1650 838 812 1524 126 9 70 1552 819 733 1439 113

Totaux 207 4777 2414 2363 4422 355

IV. Programme spécial * - Tableau VI

Nombre de clas-ses Effectif Féminin Masculin Suisses Etrangers

79 545 214 331 401 144

B. Enseignement privé - Tableau VII

Degrés Nombre Effectif Féminin Masculin Suisses Etrangers de classes

Préscolaire 4 29 13 16 26 3 Primaire 11 105 32 73 87 18 Secondaire 1 élémentaire 3 27 12 15 20 7 Secondaire 1 étendu 18 290 68 222 274 16

Totaux 36 451 125 326 407 44 '-

• Voir les remarques générales pour le canton .

15

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mars 1987

INFORMATIQUE

Chapitre 1

C'est un fait: nous sommes face à un raz de marée informatique. Outil, technique, science, l'infor­matique suscite réactions et dis­cours passionnels. C'est le do­maine où l'investissement s'accroît, et la croissance s'ac­célère; on a parlé de révolution pédagogique, et l'informatique est présentée comme une chance de rénovation du sys­tème éducatif... Parents, étu­diants, enseignants en atten­dent «quelque chose». Où en sont donc les applications avancées de l'informatique? Où en est son introduction dans l'éducation? Quels sont ses ap­ports, ses dangers, son in­fluence sur la science mathéma­tique même?

Dans la vie de tous les jours

Alors que, dans les années 60, l'informatique était réservée aux scientifiques pour l'exécution de calculs particulièrement com­plexes ou aux gestionnai~es pour le traitement de don~ees trop nombreuses, l'informatique et l'électronique sont désormais partout présentes: dans les biens de consommation comme dans ceux d'équipement (des ' montres ou machines à laver à puce aux calculatrices perfor­mantes), dans le secteur indus­triel comme dans le tertiaire (du pilotage de robots sophistiqués aux machines de traitement de texte des bureaux ou à l'accès à des ensembles de renseigne­ments); de plus en plus, des caissières de grands magasins ou de libre-service balayent l'éti­quette magnétique ou le code à barres de l'article acheté avec un «lecteur»: celui-ci est relié au

16

travers de la caisse, à un ordina­teur auquel sont transmis les si­gnaux lus; leur décodage et leur «traitement» provoque l 'affi­chage du nom du produit, de son prix et accessoirement, bien que non perceptible pour le client, la mise à jour du relevé du stock du magasin.

Dans les médias

Il est significatif que la concur­rence entre les chaînes de télé­vision s'exerce jusque - et de plus en plus - dans le domaine ' de l'information du grand public sur les réalisations liées à l'infor­matique. On ne compte plus les émissions consacrées à l'infor- 1

matique.

Applications avancées de l'informatique et le point sur la recherche

Les reportages développés dans les médias nous ont habi­tués aux applications avancées de l'informatique dans tous les

Photo Jean-Marc Theytaz

domaines, l'ordinateur apportant sa toute puissance de «traite­ment de l'information» et sa rapi-dité. .

Le champ de ces applications avancées ne peut s'étendre, en particulier grâce au développe­ment des langages de program­mation et de ce que l'on sur­nomme «l'intelligence arti­ficielle». En effet, pour faciliter la tâche de programmation de logi­ciels particulièrement com­plexes, c'est-à-dire l'indication de la suite des «traitements» que l'ordinateur doit effectuer, les informaticiens enrichissent le langage qu'ils utilisent de «fonc­tions supplémentaires»: ainsi naissent les langages spéciali­sés, tels les langages graphi­ques ou les langages-auteur .qui dispensent de descendre JUs- . qu'à un niveau, trop fin d'instruc­tions: on peut, par exemple, avec un langage-auteur réaliser un logiciel d'enseignement en ignorant les subtilités des langa-

ges de programmation, LSEJ

BASIC, PASCAL ou LISP! Ce­pend~.n!, pour pallie~ les incom­patibliltes de prodUits que ces langages pourraient faire naître (emploi de telle fonction qui n'existe pas en commande di­recte sur une autre machine ... ), il est indispensable que se mette en place une normalisation.

Le point sur la recherche

L'Europe se trouve face au défi japonais: sous la houlette du fa­meux MITI (ministère du Com­merce Extérieur et de l'Indus­trie), le Japon a lancé un vaste projet dit «ordinateurs de la 5e

génération», fonctionnant sur le principe de l'intelligence artifi­cielle. Elle se trouve face à l'as­sociation de dix sociétés améri­caines en vue de développer les différents produits des systè­mes informatiques de demain .

La formation des hommes pour utiliser ces produits

Actuellement, il est possible de se former le soir en suivant des cours organisés par différents organismes. Cependant, il n'est pas encore possible de ' se for­mer pour l'enseignement puis­que le Département de l'instruc­tion publique n'a pas encore publié de rapport officiel sur cet­te question.

Des difficultés rencontrées

Les remarques que l'on fait sont les suivantes: les réflexions me­nées un peu partout à la suite d'expériences sont convergen­tes. Parmi les freins à l'introduc­tion de ces nouvelles technolo­gies de l'information dans l'Education, on dénonce le man-

que de souplesse du système éducatif ( horaires, program­mes), le manque de préparation des enseignants à accueillir ce nouvel outil et le manque fré­quent de qualité de logiciels d'enseignement existants. C'est que la formation des ensei­gnants ne doit pas se limiter à l'acquisition d'un minimum de connaissances informatiques, permettant l'utilisation de pro­duits tout faits; elle doit être aussi un entraînement à la ré­flexion sur le rôle de l'enseignant sur la didactique de la discipline, sur l'organisation de l'environne­ment pédagogique dans lequel l'informatique sera utilisée.

Dans les autres pays

France

Il Y a eu la mise en place, dès 1983, du plan baptisé «filière électronique» qui concerne tous les niveaux d'enseignement pro­fessionnel. De plus, à un tout au­tre niveau , le ministère de l'Edu­cation nationale a pris une part dans des actions multi-média et multi-partenaires de familiarisa­tion du grand public avec l'infor­matique: des «experts» ont dé­fini des thèmes. Au printemps 1985, le système éducatif est le premier embarqué dans l'opéra­tion «Informatique pour tous».

Grèce et Danemark

Des intentions.

Belgique

Phase d'expérimentation d'en­seignement de l'informatique en tant que discipline dans un nom­bre limité d'établissements se­condaires, et introduction de

cette discipline dans des ensei­gnements professionnels; créa­tion prévue de centres universi­taires pour des actions de formation des enseignants (40 heures d'initiation-sensibilisation aux algorithmes, 40 heures d 'ini­tiation à un langage de base); ces centres seraient équipés de terminaux informatiques reliés au gros ordinateur (unité centra­le) de Bruxelles comme le sont les établissements d'enseigne­ment supérieur pour leur ges­tion .

Luxembourg

Introduction de l'informatique, en tant que matière à option, dans le secondaire et mise en place d'une formation pour les enseignants; à noter qu'on ne vise pas l'Enseignement Assisté par Ordinateur (EAO) à cause des problèmes de portabilité :pes logiciels et «de la difficulté 'd'avoir des logiciels d'enseigne­ment de qualité» (sic) .

Pays-Bas

Il Y a un démarrage dans le se­condaire et une «accélération» est . prévue; démarrage égaie­ment dans le primaire.

Italie

Projet national d'introduction à l'informatique; des universités L

mènent des recherches sur l'uti­lisation du vidéodisque, dans les écoles, ou développent des : cours d'informatique et des ex­périences en E.A.O. en mathé­matique et physique.

Grande-Bretagne

Des plans nationaux d'équipe­ments permettent aux établisse-

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Photo Jean-Marc Theytaz

ments secondaires et primaires d'acquérir des micro-ordinateurs à demi-tarif, et ouverture de nombreux «centres de ressour­ces» pour les enseignants.

Allemagne

Il y aurait un projet pilote pour travailleurs spécialisés, lancé il y a cinq ans .

Quelques conséquences de l'introduction de l'informatique dans l'enseignement

Un rôle nouveau pour l'enseignant?

Les possibilités multiples d'utili­sation de l'ordinateur ont permis d'élaborer des logiciels d'ensei­gnement correspondant à diver­ses approches - ils sont de qua­lités diverses aussi! -. L'enseignant voit alors son rôle modifié: il peut se consacrer da­vantage à sa tâche de conseiller de l'élève.

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Parallèlement, les structures ins­titutionnelles sont remises en cause: dans les meilleurs éas, les classes se dédoublent, écla­tent; déjà, des logiciels d'ensei­gnement sont accessibles ail­leurs qu'à l'école.

Retombées sur I~s programmes scolaires

L'informatique permet d'attein~ dre facilement une multitude de connaissances, enregistrées dans les mémoires auxilliaires d'ordinateur; il est donc légitime de prévoir d'alléger les program­mes scolaires de certaines connaissances et de centrer l'enseignement sur «apprendre à apprendre».

Des retombées sur les processus d'apprentissage

Il s'agit ici de se rendre compte que l'appel à l'informatique dans l'enseignement peut avoir des retombées sur les apprentissa-

ges mêmes. Il faut faire la part aussi de l'attrait de la machine qui permet à des enfants de faire et refaire des «exercices à trous» et, donc, il faut reconnaέtre l'apport de l'ordinateur dans des démarches répétitives né­cessaires à certaines acquisi­tions (lecture, ou règles opéra­toires, ou ... ). Il faut surtout voir que le recours à l'informatique modifie les processus mêmes de l'apprentissage; elle permet à l'utilisateur d'apprendre en ex­périmentant; elle favorise le pas­sage du concret à l'abstrait et inversément, le passage du «faire» au «concevoir», lorsqu'il s'agit d'analyser une situation et, de mettre en évidence, dans l'algorithme du problème, la suite organisée des opérations; elle permet de mettre en œuvre des concepts mathématiques avant de les formuler. L'informatique permet, enfin, de redonner à la mathématique un statut de science expérimentale, l'ordinateur multipliant les possi­bilités d'expérimentation et d'observation qui fondent l'intui­tion.

Jean-Claude Georges

Bébé bouquine ... les autres aussi

LECTURES ... pour rêver, rire, en savoir plus avoir peur, être ému discuter réfléchir s'exprimer

Photo Jean-Marc Theytaz

BÉBÉ BOUQUINE ... est une ex­position consacrée aux livres pour le jeune enfant. Cette expo­sition conçue comme un voyage, retrace à travers des photos , des extraits de livres ou d'al­bums, l'histoire du très jeune ap­prenti lecteur. Elle a pour but de faire partager aux familles et aux professionnels de la petite en­fance la nécessité et le plaisir de la lecture.

Il n'est jamais trop tôt pour fami­liariser un enfant avec le livre ...

Expositions et animations:

Bibliothèque des jeunes de Sion du 16 mars au 17 avril.

Bibliothèque scolaire de Riddes du 28 avril au 9 mai.

Bibliothèque communale de Martigny du 12 mai au 23 mai.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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Quelques indications concernant le Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation

H!STORIQUE, TACHES ET STATUT

Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation

Le Centre de coordination a été fondé en 1971 par le canton d'Argo­vie et la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique. Depuis 1974 il est régi par les statuts suivants (articles 1 et 2).

Nom Article premier

But

La Confédération, représentée par le Département fédéral de l'intérieur, et les cantons, représentés par la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique, entre­tiennent en commun le «Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation» (appelé ci-après Cen­tre de coordination).

Article 2

1. Le Centre de coordination encourage l'échange d'infor­mations et la collaboration entre les chercheurs, les pra­ticiens et le personnel administratif appartenant au do­maine de l'éducation, ainsi qu'avec les responsables de la politique de la recherche.

2. Il a notamment pour tâche:

a) ' d 'enregistrer les études en cours ou projetées, ainsi que les enquêtes des centres de recherche canto­naux, régionaux, ou nationaux dans le domaine des sciences de l'éducation ;

b) de faciliter les contacts entre les centres régionaux et cantonaux de planification, ainsi qu'avec les insti­tutions étrangères et internationales compétentes en ' matière de recherche et de planification dans le do­maine de l'enseignement;

c) de dresser le catalogue des thèmes de recherche importants pour la politique de l'éducation au niveau cantonal et fédéral.

3. Le Centre de coordination peut se charger d'exécuter, pour le compte de tiers, des travaux qui sont conformes à son but.

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Sur la base de ces nouvëàux statuts, le Centre de coordina­tion est donc, avec le Centre suisse de documentation en ma­tière d'enseignement et d'édu­cation à Genève, une des institu­tions communes de la Confédé­ration et des cantons dans le do­maine de l'éducation.

En 1983, le siège du Centre de coordination , Aarau, a été fixé dans les statuts .

Activités principales

Le Centre de coordination mène une enquête permanente sur la recherche et le développement éducationnels en Suisse. Ses ré­sultats sont publiés régulière­ment (tous les deux mois) dans 1'«lnformation sur la recherche éducationnelle». Celle-ci peut être commandée gratuitement auprès du Centre de coordina­tion .

Depuis 1978, le Centre de coor­dination gère un service de re­cherche bibliographique on-fine donnant accès à des systèmes étrangers de documentation dans le domaine des sciences éducationnelles et sociales. Ce­lui-ci travaille actuellement avec plus de 20 banques de données. Il est à la disposition de tout le monde. Des informations détail­lées peuvent être obtenues au­près du Centre de coordination.

Le Centre de coordination orga­nise des séminaires et journées de travail, coopère dans de nom­breuses commissions et publie des rapports (voir liste des publi­cations).

Enfin, le Centre de coordination répond à des questions et don­ne des renseignements concer­nant la recherche et le dévelop­pement éducationnels en Suisse et à l'étranger.

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L'élève en difficulté dans le

système scolaire suisse

L'organisation de l'enseignement public

pour les élèves faibles

Le rendement et l'âge: voici les deux critères qui décident de l'attribution d'un élève à un groupe homogène par rapport au rendement, en une classe, en d'autres mots : les élèves à ren-

...

Photo R. Chedel

dement élevé se retrouvent au gymnase, dans les filières exi­geantes du niveau secondaire ; ceux à rendement déficient se retrouvent dans l'enseignement spécial.

La question principale que se posait Gabriel Sturny (Secréta­riat suisse de pédagogie cura­tive) pour cette étude était: quelle est l'offre institutionnelle pour l'enfant à difficultés scolai­res en Suisse?

Son analyse a concerné en pre­mier lieu les formes d'organisa­tion de l'enseignement spécia­lisé. Il décrit des stratégies

traditionnelles, mais aussi de nouvelles voies telles que l'appui individualisé et les formes inté­gratives, où les élèves faibles sont enseignés dans une classe soi-disant normale.

La multiformité des résultats, qui ne saurait surprendre face aux 26 systèmes d'enseignement différents que connaît notre pays, nous permet la présenta­tion de quelques indications seulement. En Suisse, on peut distinguer essentiellement entre deux formes d'enseignement spécial:

1. Les élèves faibles fréquentent l 'enseignement dans une classe à part, mais dans le même bâtiment scolaire que leurs collègues. Cette variante est répandue surtout en Suisse centrale et en Suisse orientale; elle est plutôt l'exception en Suisse ro­mande et dans la Suisse nord­occidentale.

2. Les élèves faibles fréquentent un enseignement relativement semblable à celui mentionné sous le point 1, avec la diffé­rence que certaines matières (par exemple la gymnastique, le chant , le dessin) sont ensei­gnées dans des classes mixtes (avec des «élèves nor­maux»). Cette forme est plutôt usitée en Suisse romande et dans la Suisse nord-orientale mai s moins fréquente e~ Suisse centrale et en Suisse orientale.

D'autres formes existent comme variantes marginales dans pres­que tous les cantons. Leur pré­sence démontre que de nouvel­les formes sont recherchées et expérimentées.

Le Tessin fait exception: dans ce canton, les élèves faibles fré­quentent tous l'enseignement dans une classe normale béné­fici.ant d 'un enseignemen't d'ap­PUI pendant des périodes de temps précises.

Les enfants étrangers dans nos écoles

Handicaps scolaires : un autre point de vue

Les enfants d'étrangers dont la langue maternelle n'est pas la langue locale éprouvent en gé­nérai davantage de difficultés scolaires que la moyenne: voilà un fait prouvé et connu depuis

. bon nombre d'années.

Les résultats d'une recherche menée par Walo Hutmacher, chef du Service de la recherche sociologique du DIP genevois, révèlent un nouvel aspect du problème: ils indiquent que l'ori­gine sociale des élèves est même un facteur plus important. La nationalité et la langue mater­nelle constituent certes des fac­teurs importants, mais leur rôle est tout de même secondaire. L'auteur de cette recherche l'a démontré d'une clarté qui l'a surpris lui-même.

A Genève convergent des cou­rants migratoires d'origines géo­graphiques diverses et touchant l'ensemble de la hiérarchie so­ciale. C'est donc un èas excep­tionnel pour une recherche qui vise à différencier entre les han­dicaps dus au passeport et les handicaps dus à la position so­ciale. L'analyse statistique mon­tre qu 'à origine sociale égale, les Suisses bénéficient d'un avan­tage sur les étrangers - mais cet avantage est minime en re­gard des inégalités que fait res­sortir la comparaison entre origi­nes sociales différentes, à nationalité égale .

La conséquence à tirer de cette recherche est claire: les mesu­res d'appui destinées aux en­fants de travailleurs immigrés en situation d'échec scolaire doi­vent donc les viser non pas en tant qu'enfants d'immigrés, mais en tant qu'enfants prove­nant de couches sociales défa­vorisées.

Fin de la scolarité obligatoire et choix d'une profession

Comparaison des résultats d'une décennie

Depuis plusieurs années, les projets d'avenir scolaire ou pro­fessionnel sont relevés annuelle­ment parmi tous les élèves du premier cycle secondaire zuri­chois. Pour la première fois , des données concernant plusieurs années - volées 1974-75 à 1984-85 - ont maintenant fait l'objet d'une analyse systématique, ce qui a permis de déceler certai­nes tendances.

Limitons-nous ici à deux résul­tats de cette analyse :

1. La coutume de fréquenter la troisième année du secondaire commence à se généraliser éga­Iement dans les filières à exigen­ces moyennes (Realschule) et à exigences de base (Oberschu­le). Depuis 1974-75, le nombre total d 'années que passent à l'école les «Realschüler» et les «Oberschüler» a constamment augmenté (pour les «Sekun­darschüler» - élèves fréquen­tant la filière à exigences éten­dues - il n'a que peu changé). Si, en 1975 , 20 % des «Realschüler» ont quitté l'école après la deuxième année du se­condaire, ce pourcentage est descendu à 8 en 1984. Et si, en 1975, 45 % des élèves de la deuxième année de 1'«Ober­schule» sont entrés en appren­tissage au terme de l'année sco­laire, ce chiffre est entre temps tombé à 23 %. Ceci est certaine­ment dû dans une large mesure aux difficultés accrues de trou­ver un poste d'apprentissage.

2. Par contre, les différences spécifiques au sexe dans les projets des élèves sont pratique­ment les mêmes en 1985 que 10 ans auparavant : ainsi , 30 % des filles n'entrent ni en apprentissa­ge ni dans une autre école au terme de la Realschule - un pourcentage qui est six fois su­périeur à celui des garçons. En outre, l'éventail des choix pro­fessionnels des filles est plus

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mars 1987

restreint: selon des chiffres de l'Office fédéral de la statistique, les trois quarts des jeunes zuri- ' choises entrées directement en apprentissage au terme de l'an­née scolaire 1984-85 acquièrent une formation dans l'un des trois secteurs suivants: bureau (37 %), vente (27 %), soins de la beauté - soins du corps (18 %).

L'ordinateur dans la salle de classe

Les enfants s'y intéressent-ils?

Prenons 18 élèves d'une classe de huitième et donnons-leur pour six mois trois ordinateurs avec lesquels ils peuvent expéri­menter de leur propre gré pen­dant 4 à 6 heures hebdomadai­res - que se passe-t-il? Telle est la question sur laquelle était fon­dée une expérience planifiée, observée et évaluée par Jean Paschoud, Centre vaudois de re­cherches pédagogiques (<<Expé­rience d'informatique intégrée»).

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La réponse:les écoliers ont su profiter de l'occasion de se fami­liariser avec la nouvelle technolo­gie, sans montrer ni timidité ni réticence. On relève pourtant de grandes différences individuel­les quant à l'intensité des inves­tissements et à la nature des ac­tivités réalisées. Au fil des semaines, après l'exhaustion de la première curiosité, on a cons­taté une légère diminution du temps consacré à l'informatique. Néanmoins, un petit groupe de garçons a poursuivi son travail avec régularité, avançant à un statut d'«experts».

L'éventail des applications offer­tes (software) comprenait des progiciels (= logiciels facilitant la réalisation de certaines tâches, par exemple le traitement de texte), des didacticiels (logiciels favorisant des apprentissages ou leur consolidation) et la pro­grammation (Basic et Logo).

L'observation a également fait ressortir des différences entre les sexes: les garçons semblent avoir eu une activité plus in­tense, axée de préférence vers

la programmation et l'utilisation des logiciels d 'aide, tandis que les filles, tout en investissant moins, semblent s'être consa­crées plus volontiers aux didac­ticiels et au traitement de texte.

Evidemment - et Jean Pa­schoud le souligne lui aussi -une seule expérience ne permet pas de déduire des conclusions généralisables. Des expériences analogues, planifiées ou en cours en divers endroits, pour­ront toutefois profiter des obser­vations faites dans le canton de Vaud.

Si vous souhaitez en savoir davantage ...

sur l'un ou l'autre des projets présentés, vous pouvez vous adresser au

Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation Entfelderstrasse 61 5000 Aarau Téléphone (064) 21 21 80.

Photo R. Chedel

INFORMATION SUR LA RECHERCHE ÉDUCATIONNELLE

INFORMATION SUR LA RECHERCHE ÉDUCATIONNELLE est une publication du Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation et paraît au minimum quatre fois par année sous forme de feuilles détachées.

INFORMATION SUR LA RECHERCHE ÉDUCATIONNELLE vous met au courant des projets actuels de la recherche en matière d'éduca­tion en Suisse.

INFORMATION SUR LA RECHERCHE ÉDUCATIONNELLE s'adresse à toutes les personnes du ressort de l'enseignement, de la recher­che, de la politique et de l'administration éducationnelles.

INFORMATION SUR LA RECHERCHE ÉDUCATIONNELLE peut être abonné gratuitement par le talon suivant.

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Le(la) soussigné(e) aimerait recevoir régulièrement et gratuitement l'INFORMATION SUR LA RECHERCHE EDUCATIONNELLE.

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Prière d'envoyer ce talon au

Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation Entfelderstrasse 61 5000 AARAU.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Reinhard Schmid est né en 1947 dans une famille de vigne­rons valaisans . Il vit depuis 1969 à Zurich . Il est marié et a deux enfants . Il travaille depuis dix ans en tant que conseiller en orientation scolaire et profes­sionnelle et s'engage, par ail­leurs, dans les questions tou­chant à la préparation au choix et à la politique de la formation .

Après le gymnase, R. Schmid a entrepris un apprentissage de mécanicien et s'est occupé en­suite des apprentis, avant de devenir travailleur social auprès de jeunes, puis conseiller en orientation . Avec le présent ou­vrage, il souhaite transmettre ses idées et ses buts aux jeunes qui désirent aborder leur choix professionnel d 'une manière personnelle et réfléchie . L'auteur insiste avant tout sur une utilisa­tion correcte des moyens d'infor­mation à disposition des jeu­nes.

Son Guide du choix profession­nel encourage toutes leS person­nes concernées par ce choix: élèves, parents, ensignants,

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Reinhard Schmid a réussi avec son «Guide du choix professionnel)) à créer un instrument indispensable à tous les jeunes en quête d'un choix scolaire ou professionnel. Clairement structuré et agréable­ment présenté, ce manuel du choix professionnel leur permet de compléter et d'intégrer les diverses autres sources d'information dont ils disposent afin de déterminer, leur avenir scolaire ou profes­sionnel en connaissance de cause. Leurs parents, leurs enseignants et d'autres personnes appelées à les aider dans cette démarche seront heureux de trouver par cet ouvrage un excellent moyen de stimulation et de discussion .

choix professionnel Reinhard Schmid

conseillers en orientation et for­mateurs de collaborer dans ce but.

Le «Guide du choix profession­nel» est conçu selon les princi­pes de la recherche systémati­que des solutions. Une su ite logique d 'informations, de feuil­les de travail et d 'auto-évalua­tion amènent le jeune à une dé­marche par étapes jusqu'à son

choix professionnel. Il peut aussi, s'il le désire, traiter ponc­tuellement l'un ou l'autre des thèmes qui attire son intérêt.

Grâce à sa présentation graphi­que aérée, ses multiples dessins et symboles en couleurs , son langage simple et vivant, on prend plaisir à travailler avec ce manuel.

~-------------- - ------------BULLETIN DE COMMANDE

A envoyer à Reinhard Schmid conseiller en orientation Haldenstrasse 11 8185 Winkel bei 8ü1ach

Le sous~igné commande ___ ex. «Guide du choix professionnel», R. Schmld à Fr. 15.-. Rabais de quantité: 5 % dès 10 ex. , 10 % dès 20 ex. et 15 % dès 50 ex.

Adresse de livraison : Adresse de facturation:

Date: Signature:

Ce livre est paru aussi en allemand et en italien.

Graphisme: Irène Hiltpold, Zurich,' illustrations : Jürg Furrer, Sean ,' format A4, 90 pages, Fr. 15.- .

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ASPEA Association Suisse de Parents d'Enfants Autistes et de personnes intéressées par l'autisme

Section romande

Campagne de prévention contre le SIDA Matériel didactique pour les enseignants

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La section romande de l'ASPEA (Association suisse de Parents d'Enfants Autistes et de personnes intéressées par l'autisme) orga­nise, avec l'aide de Monsieur le professeur W. Bettschart de Lau­sanne, le ter mai 1987 de 20 heures à 22 heures à l'auditoire XV du Palais de Rumine à Lausanne (en bordure de la place de la Riponne) une conférence:

Psycho-pédagogie de l'enfant autiste. Quelles activités proposer à l'enfant autiste en fonction de son ni­

veau de relation et d'organisation

par Madame le docteur Nielle Puig-Vergès de Paris

Docteur en médecine, pédo-psychiatre, docteur en psychologie, docteur d'Etat ès lettres et sciences humaines, enseignante titulaire

de psycho-pathologie à l'Université de Paris VIII.

Travaillant depuis plus de dix ans à la Clinique de psycho­pathologie de l'enfant et de l'adolescent à l'Hôpital de la Salpê­trière à Paris. Elle consacre ses recherches aux enfants psychoti­ques et autistiques. Adoptant des modalités de prise en charge différentes selon l'évolution de leur syndrome psychotique.

Sous le slogan «STOP SIDA» l'Aide suisse contre le SIDA et l'Of­fice fédéral de la santé publique ont lancé une campagne natio­nale de prévention contre cette maladie. Les deux organisateurs de la campagne sont persuadés que les écoles à tous les degrés peuvent contribuer dans un~ forte mesure à enrayer l'épidémie, par exemple, traitant du SIDA dans les leçons d'éducation à la santé.

Dans cet ordre d'idées, une brève notice d'information destinée aux enseignants a été élaborée qui présente les aspects les plus importants de la maladie. De la documentation plus détaillée peut être commandée à l'Aide suisse contre le SIDA, Zurich, tél. (Ol) 201 7034.

L'Office fédéral de la santé publique est en train d'élaborer, avec le concours d'experts, une série de diapositives pour l'en­seignement, qui sera disponible dès avril prochain, ainsi qu'un curriculum pour les enseignants, avec du matériel de travail pour les élèves (dès la huitième classe), qui seront disponibles dès juin 1987.

Nous nous permettons d'insister sur l'impérieuse nécessité que le corps enseignant s'engage dans cette campagne. Il est souhai­table que le SIDA soit abordé dans le cadre de l'éducation sexuelle, laquelle à son tour peut être intégrée dans l'éducation à la santé en général.

Office fédéral de la santé publique Section prévention

Hansjorg Ryser

SOClt'tt , OLE E't EC dans une

1. L'EUROPE ET L'ÉCOLE

Deux thèmes restent dominants dans les débats qui se p~~rsuive.nt, dans nos pays d'Europe, à pro­pos de 1 ~ducatlon: l'un , très ancien, est celui de !,épan,o,!/ss.ement individuel; l'autre, qui s'est Impo; .e a la f~n des années cinquante, met l'accent sur 1 mterdependance entre l'école et la so­ciété.

Ces deux notions qui sont présentées parfois dans les di~cussions, comme des objectif~ concurrents sinon contradictoires, se modifient se précisent, ~'affinent constamment au fil du te~ps et en fonction des circonstances.

1.1 L'épanouissement individuel

La notion d 'épanouissement individuel s'est à la fois éla.rgie et enrichie . Elle comprend maintenant une ~x}gence de prise en compte de l'ensemble des elements de la personnalité (développement

/

perspective européenne

affectif, relations interpersonnelles entre le maître et l'é.lève et entre pairs, etc.), des aptitudes, des ~andlcap~ ou des difficultés de chacun, des situa­tions soclo-culturelles particulières. Elle se mani­feste par l'exigence de structures de diversifica­tion et d'un enseignement individualisé.

1.2 L'interdépendance entre l'école et la société

D~ns un premier temps (dans les années s~lxante), l'accélération du développement écono­mique et soc~al, l'essor technologique ont fait prendre conscience du fait que l'école doit rester en. cont~ct ét:oit non seulement avec la science qUI s~ fait, m~l~ aussi avec les transformations des don.nees matenelles, des institutions, des rapports SOCiaux, des aspirations et des valeurs.

On demanda donc que l'école s'adapte au chan­gement.

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A la fin des années soixante, on a souhaité qu 'elle s'organise pour aider à le promouvoir et qu'elle devienne un «facteur de changement» .

Depuis une demi-douzaine d'années on réclame qu 'elle soit un «agent de développement».

1.3 L'école, agent de développement

La notion d 'agent de développement peut, entre autres choses , nous permettre d 'aborder d 'une fa­çon plus dynamique le problème, tant de fois évo­qué, des rapports entre 'école et le monde du tra­vail , mais aussi, d'une manière générale, entre l'éducation, prise dans l'acception la plus large, et les institutions économiques , politiques , sociales .

Dans un monde en devenir, dont l'avenir est fait de possibles qui dépendent d 'une réponse intelli­gente et adéquate à des contraintes et à des défis extérieurs , en fonction d 'aspirations que nous de­vrions être capables de clarifier et d 'affiner par un effort collectif, basé à la fois sur l'affirmation de soi et sur la concertation, considérées chacune comme complémentaires de l'autre (car je ne peux m'affirmer que si j'entre en dialogue avec autrui et je ne peux entrer en dialogue que si je m'affirme) , le système éducatif a un grand rôle à jouer.

Car le développement, dans ce monde en devenir, ne peut être seulement économique (production de biens), ni social (production de services) ; il est aussi personnel , en ce sens qu'il doit donner cons­cience à chaque être de sa valeur unique et irrem­plaçable , et donc des devoirs qu 'il a envers soi mais aussi envers tous les autres, qui doivent avoir comme lui la possibilité d'exercer leur autonomie et leur liberté.

1.4 La société européenne

Si l'on considère les grands courants politiques et sociaux qui traversent le monde actuel, il apparaît que la société européenne se caractérise par la recherche d'un équilibre entre les nécessités de la vie collective et l'affirmation des droits de la per­sonne. De cette aspiration, les pays du Conseil de l'Europe ont fait, en quelque sorte, la base du contrat social européen.

Elle se manifeste par la place acquise par les droits de l'homme, dans l'organisation de la so­ciété européenne (cf. notamment l'adhésion à la Convention européenne des Droits de l'homme) et par le souci des pays du Conseil de l'Europe de mettre d'autres pays en situation de créer des conditions analogues de relations entre le citoyen et l'Etat.

L'école peut et doit trouver appui dans cette affir­mation de principes fondamentaux pour lever l'op­position, toujours sous-jacente à nos débats, entre les exigences du milieu socio-économique, d'une part , et la tendance de fonder l'éducation sur l'au­tonomie de la personne, d'autre part.

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La mission du système d'éducation est de prépa­rer chaque personne à affronter les problèmes de la vie dans les meilleures conditions d'épanouisse­ment personnel, et à donner la réponse la plus riche aux questions qu 'elle va se poser à propos de l'existence.

Cette formation personnelle implique, notamment, un intérêt pour la vie de la collectivité et la déter­mination d 'y prendre une part active et positive.

Elle postule aussi la capacité de s'insérer dans la vie économique, qui est un des facteurs essentiels du développement.

Un des facteurs essentiels, mais non le seul, ni peut-être le plus déterminant, puisqu 'aussi bien le «climat culturel» (connaissances adéquates et dis­positions à en user efficacement, capacité de se situer dans un ensemble complexe, qualités d'ap­plication , de créativité, de sens des responsabili­tés, aptitude à détecter les problèmes, à bien défi­nir les données et à y trouver des solutions pertinentes, etc .) apparaît comme primordial pour l'expansion économique elle-même.

Non seulement parce que celle-ci est tributaire du progrès de la science et de la technologie, mais encore parce que l'efficience de toute organisa­t ion est étroitement dépendante du niveau culturel de ses membres.

1.5 L'Europe n'est pas un mythe

L'Europe n'est pas, pour les membres de l'AEDE, une idée vague et lointaine ; ils ne s'en font pas une image simplifiée, irréelle ou fictive, qui servirait de consolation pour les maux présents ou d'alibi à l'inaction .

Ni résignés , ni utopistes ils se veulent attachés aux réalités .

Ils sont conscients que l'Europe ne naîtra pas seu­lement de souhaits et de vœux, mais sera le fruit d 'actes concrets et de longs efforts.

En particulier, l'Europe, pour eux, ne signifie pas repli sur soi , mais ouverture sur le monde.

Une chose me paraît sûre - et ce qui s'est passé depuis la création, en 1956, de notre association, ne fait que nous confirmer dans notre option : c 'est en abordant les problèmes au niveau auquel ils se posent réellement, que l'école entraînera élèves et étudiants à en prendre la mesure.

Ce niveau est , actuellement, le monde entier pour les questions les plus brûlantes et les plus générales, qui conditionnent la solution des au­tres : l'environnement , les matières premières, l'énergie , l'alimentation, la démographie, les finan­ces , le redéploiement économique. On peut parler maintenant d'un système mondial dont ' le degre d'interdépendance est déterminant sur de nom­breux points.

Dans ce monde interdépendant qui se présente désormais comme un vaste ensemble, des sous­ensembles complexes tendent à se constituer, sur des bases diverses : géographiques, économi­ques, sociales, politiques .

Si une concertation au niveau mondial est en voie d'organisation, on assiste aussi à la structuration d'ensembles régionaux.

L'Europe peut être, doit être un de ces ensem­bles.

Parce qu'elle offre un cadre mieux approprié que le cadre national - trop étroit, même quand il s'agit des grands Etats européens - pour la réso­lution d 'un certain nombre de problèmes (recher­che scientifique et technologique, modernisation' de l'industrie, division des tâches et ententes, poli­tique agricole, etc .. . ) ou fournit une meilleure base de départ pour entamer une négociation avec les autres entités économiques et sociales de la pla­nète sur quelques problèmes cruciaux (le système financier, les matières premières, les échanges commerciaux).

Mais aussi parce qu'une très longue histoire (les guerres y compris) a tissé entre les Etats et les peuples qui la composent, dans la manière d'abor­der les problèmes de la vie individuelle et sociale une communauté dans les approches et une simi~ litude dans les réactions. Communauté et simili­tude suffisamment grandes, l'une et l'autre, pour

Photo Dominique Formaz

qu'on puisse parler à bon droit d'une culture euro­péenne.

Le Conseil de l'Europe, la Communauté euro­péenne, sont la preuve de ce désir, de ce besoin des peuples d'Europe de renforcer leurs liens et d'assurer une base commune à leurs cultures.

2. COMMENT PROMOUVOIR LA PRISE DE CONSCIENCE EUROPÉENNE? PROPOSITIONS D'ACTION

2.1 La communication linguistique entre Européens et le rôle de l'école

Pour bien se connaître, il faut pouvoir se parler. L'Europe sera fondée sur le respect des langues et des cultures ; c'est sa diversité qui fait sa ri­chesse. Tout Européen devrait être multilingue, afin d'avoir un accès direct aux modes de penser et de sentir d 'autres communautés.

Durant la scolarité obligatoire, chaque élève de­vrait avoir, au moins, la possibilité d'apprendre deux langues européennes et d 'acquérir une connaissance active d'une de ces langues.

L'apprentissage des langues doit être axé sur la communication ; il ne négligera pas pour autant les éléments relatifs à la civilisation et à-<a culture, car ils sont indispensables à une bonne compréhen­sion de l'autre et à un dialogue véritable et consti­tuent, au surplus, un stimulant important à l'ap­prentissage.

Les résultats obtenus dans l'enseignement des langues ne sont pas toujours en rapport avec les ressources importantes qui lui sont consacrées dans nos pays.

C'est, sans doute, affaire de méthodes; c 'est aussi une question d'organisation.

Quant aux méthodes, nous pensons qu'il faut sui­vre avec intérêt les travaux entrepris sous l'égide du Conseil de l'Europe sous la. dénomination de «niveau-seuil», qui vise à dispenser un enseigne­ment des langues fonctionnel.

Pour ce qui est de l'organisation, il s'agit de pren­dre un ensemble de mesures qui favorisent des situations de «bain linguistique»: mettre en ques­tion le fractionnement horaire et l'éparpillement des leçons, favoriser les échanges scolaires et pa­rascolaires, organiser le séjour de professeurs de langues dans les pays où cette langue est parlée, inviter des professeurs d'autres pays à donner, dans leur langue, une matière non linguistique, etc.

'2.2 Education et fédéralisme

Le fédéralisme est plus qu'une technique d'orga­nisation politique. C'est aussi et surtout une conception des rapports sociaux visant à fonder

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ceux-ci sur des choix libres et responsables, c'est­à-dire à la fois sur l'autonomie et sur la solidarité, à travers un ensemble d'institutions, articulées les unes sur les autres, qui permettent d'associer le citoyen, chaque citoyen, de façon r~elle, à la ges­tion d'une société complexe et multiforme.

Le fédéralisme suppose une grande conscientisa­tion de chacun, sens des responsabilités et initia­tive.

Cet esprit doit se retrouver dans les méthodes éducatives et dans l'organisation de l'école.

Les notions d'autoformation et de participation, qui apparaissent comme des noti?ns-clés d~ns ~es travaux consacrés par le Conseil de cooperation culturelle du Conseil de l'Europe, à l'éducation des adultes et à l'éducation permanente peuvent vivi­fier l'ensemble du système éducatif.

Il s'agit de faire du processus d'apprentissage un processus autonome d'acquisition et d'établir en­tre enseignants et enseignés u.ne ~ela~ion qu.i, par­tant d'une explication des objectifs educatlfs, et en passant par une discussion des contenus et des moyens, aboutit à une co-décision au sujet des activités à entreprendre et à une prise en charge, par l'apprenant, de ses problèmes éduca­tifs. L'école, par le type de relation qu'elle établit entre tous ceux qui participent à sa vie et entre elle­même et son milieu doit préparer les élèves à prendre à charge, de manière dyna~iq~e, ~e deve­nir social et le fonctionnement des Institutions.

2.3 Le projet de Traité de l'Union

L'AEDE a fait connaître à plusieurs reprises et de la manière la plus nette l'importance qu'elle atta­che au projet de Traité de l'Union et elle a rendu hommage au Parlement européen et à M. Altiero Spinelli. Elle considère ce document comme un nouveau pas fait dans la prise de conscience de la nécessité de l'intégration europenne.

Tout en soulignant qu'il reste en fait en-deçà des objectifs propres de l'AEDE en matière d'intégra­tion europenne, elle constate qu'il peut intr.od~ire une certaine dynamique dans les rouages Institu­tionnels de la Communauté et constituer, par conséquent, le ' point de départ d'une étape nou­velle dans la construction d'une Europe unie.

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Les articles 60 et 61 du projet méritent une men­tion spéciale, puisqu'ils doivent créer le cadre juri­dique permettant une «action commune» en ma­tière d'éducation et de culture.

La définition claire des méthodes d'action (art. 10) et les mécanismes institutionnels prévus pour le passage de la méthode de la coopération à celle de l'action commune (art. 11), de même que les dispositions prévues pour la mise en œuvre du droit de l'Union (articles 13, 42 et 43) ne sont pas moins importants.

En établissant clairement le principe des légitimi­tés multiples, des solidarités multiples, des appar­tenances multiples, il prend une option résolument fédéraliste et fait du citoyen européen un citoyen de type nouveau, qui se trouve dans l'obligation de faire une synthèse personnelle et originale des courants sociaux et, ainsi, de donner forme à l'ave­nir de la société européenne.

2.4 L'apprentissage à la citoyenneté européenne

L'Europe, est-il dit plus haut, n'est pas un mythe, mais bien une construction volontaire à partir de choix à discuter.

Cette construction doit être opérée dans un mon­de qui est lui-même en transformation rapide.

Elargissement des perspectives, multiplication et resserrement des relations entre les peuples et les communautés de la planète, accélération dans le changement des données de la vie individuelle et collective, diversification des niveaux auxquels les problèmes peuvent se poser et être résolus : telles sont quelques-unes des caractéristiques de notre temps et des décennies qui viennent.

Il convient que nous exercions les jeunes généra­tions à s'engager dans la vie avec cette op.tig~~. Il leur faudra pour c~ faire, disponibilité, flexlblllte, souplesse.

Il ne peut être question de faire de l'Europe un nouvel absolu ni un nouveau cadre rigide où tout trouverait sa solution.

C'est bien pourquoi la notion d'Europe est m?ins caractérisée par ne situation géographique deter­minée que par un ensemble de choix éthiques et politiques.

L'Europe veut unir. Mais elle ne veut pas uniformi­ser.

Plus de vingt ans de pratique de confrontation et de recherche en commun de solutions, ont permis auX Européens de dégager quelques grands prin­cipes de vie: la volonté de faire respecter mais aussi d'élargir et d'approfondir les droits de l'hom­me, le souci de fonder l'ordre social sur la liberté d'expression, et donc sur le pluralisme politique, le désir d'unir, tout en respectant les particularités, voire les particularismes.

Présenter l'Europe aux élèves et aux étudiants, c'est leur faire prendre conscience d'un monde nouveau ou les individus et les communautés conquièrent le droit d 'être différents, de ne pas être semblables aux autres, tout en ayant la ferme volonté de s'associer, parfois de façon étroite, en des ensembles structurés, afin de résoudre en commun les problèmes auxquels ils doivent faire face.

Si l'Europe n'est pas un donné, un cadre tout fait, si son avenir est à déterminer, il convient que les jeunes Européens soient préparés à accepter des responsabilités accrues; la société européenne sera ce qu'ils auront le pouvoir d'imaginer et de vouloir qu'elle soit, dans un choix qui sera fait avec une marge d'incertitude, auquel chacun doit parti­ciper, et où personne ne retrouvera toutes ses vues personnelles. Ils doivent donc apprendre, à la fois, à s'affirmer et à négocier des arbitrages et des accommodements.

En même temps qu'elle s'attachera à cette éduca­tion sociale européenne, l'école veillera plus parti­culièrement à dispenser:

- un enseignement des droits de l'homme; celui­ci devra constituer une partie essentielle des programmes scolaires, à tous les niveaux; toute la vie scolaire devrait être pénétrée de valeurs démocratiques : contenus, méthodes, organisa-tion; .

- un enseignement de l'Europe (les objectifs de l'Union européenne, les institutions de la Com­munauté, les mécanismes décisionnels) afin que les jugements puissent se faire à partir de la perception des réalités concrètes et des pro­blèmes réels .

2.5 L'interculturalisme

La notion d'interculturalisme a pris corps à partir des problèmes posés par l'imigration. Mais elle peut recevoir une acception plus large et devenir un élément fondamental de l'éducation sociale eu­ropéenne.

En effet, il y a aussi des différences à l'intérieur des Etats: régionales, socio-culturelles, selon l'âge.

Apprendre à admettre les différences, mais à évi­ter la ségrégation; à se respecter et à essayer de mieux se comprendre: il y a là, pour l'Europe, pour les éducateurs européens, un vaste champ d'ac­tion.

2.6 Le projet éducatif

Développement, autoformation, participation: ces notions permettent de dégager une nouvelle stra­tégie éducative, en renouvelant et en dynamisant les rapports entre l'école, la société et les institu­tions .

Dans le cadre des orientations données par les instances nationales et européennes, l'école doit élaborer, de manière autonome, en étroit contact avec son milieu économique, social, culturel un projet éducatif ayant pour objectif de rendre, au départ de problèmes concrets, les élèves et les étudiants capables et désireux de s'insérer dans la société, à travers une participation à ses multi­ples institutions et organisations de toute espèce, depuis le niveau de la communauté proche jus­qu 'à celui de la Communauté supranationale.

2.7 Faire face aux défis

L'Union européenne est elle-même un projet vaste et audacieux, un pari sur le futur.

Aborder cette problématique à l'école, c'est se placer d'emblée dans une optique prospective.

Le projet européen est donc indissociable des grands mouvements qui sont à l'œuvre dans tous les domaines: politique, économique, social, scientifique, technologique.

L'école sera, par conséquent, attentive à saisir les courants nouveaux et les innovations, non pour les suivre aveuglément, mais pour apprendre à ses élèves et à ses étudiants à les utiliser et à les maî­triser.

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Au respect du vrai, ils doivent joindre dorénavant l'aptitude à dégager le vraisemblable. Et nos so­ciétés ne peuvent plus se contenter de trouver des solutions aux problèmes présents; elles doivent pouvoir prendre des dispositions pour permettre de gérer l'imprévisible.

En tant qu'institution, le système éducatif doit être particulièrement attentif aux technologies nouvel­les et plus spécialement aux technologies de l'in­formation, qu'elle doit intégrer dans son enseigne­ment et dans son organisation.

2.8 La formation des maîtres

Il est urgent que les institutions de formation d'en­seignants intègrent le fait européen dans leur en­seignement, sous l'aspect dynamique sur lequel il est insisté à plusieurs reprises dans le présent do­cument. Car l'Europe est en construction, selon un déroule­ment où les aléas et l'imprévu ne manquent pas.

L'accent doit être mis davantage sur l'aspect édu­catif de la mission de l'enseignant. Le rôle des maîtres dans l'apprentissage des jeunes généra­tions à la citoyenneté européenne sera, en effet, déterminant.

LES DEUX DUFOND

L'école ne pourra préparer ses élèves à vivre dans une société véritablement européenne et démo­cratique que dans la mesure où les enseignants participeront effectivement à la prise des déci­sions éducatives et dans la mesure où les élèves non seulement vivront dans ce climat de participa­tion, mais seront aussi des membres actifs de la communauté éducative. Participer à la prise de dé· cisions; apprendre aux autres à participer: ces éléments doivent faire partie de la formation des enseignants.

D'autre part si, comme il est dit plus haut, la cons· truction du curriculum scolaire doit être réalisée sur les lieux de l'éducation, il convient que l'institu· tion de formation veille à donner cette capacité aux futurs enseignants.

Ce qui implique que les formations initiale et conti· nuée des enseignants permettent un contact ré· gulier avec la recherche scientifique en éducation et rendent les enseignants aptes à entrer en dialo· gue avec les chercheurs lorsque se poseront, à eux, des problèmes de contenu ou de méthode.

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Accès aux écoles secondaires du deuxième degré

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1. Ecole préprofessionnelle Ecole de culture générale et école supérieure d,e commerce

1.1 Inscriptions

Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orienta­tion ou par les parents aux di­rections respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril 1987 au plus tard.

Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effec­tives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 26 juin 1987 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.

1.2 Conditions d'admission

Pour être admis(es) à l'école préprofessionnelle, les candi­dats(tes) doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 3B du cycle d'orientation.

L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes aux élèves por­teurs du diplôme de fin de 3A du cycle d'orientation ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'en­seignement officiel de forma­tion équivalente (première litté­raire, scientifique, langues modernes, socio-économique, pédagogique ).

1.3 Cas spéciaux

L'élève en posession du di­plôme de fin de 3B du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admis­sion.

Les autres candidats, notam­ment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d;un examen géné­ral se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréq uen ter.

lA Section du diplôme commercial en ville de Sion

Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le Lycée­collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.

Toutefois, comme jusqu'à pré­sent, les inscriptions doivent ~ être adressées à l'Ecole supé- ~ rieure de commerce de la ville ~ de Sion pour les jeunes filles, au ( Lycée-collège des Creusets pour ~ les garçons. 1/

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1.5 Classes commerciales pour sportifs et artistes

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Tous les renseignements =. concernant, les conditions d'ad- C mission en première année, ou éventuellement en deuxième année, ainsi que les formules d'inscription peuvent être obte-nus:

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- à l'Ecole supérieure de com­merce de Martigny rue des Bonnes-Luites 8, 1920 Martigny tél. (026) 2 59 92 (pour les classes de langue française);

- au Collège Spiritus Sanctus 3900 Brigue tél. (028) 23 65 33 (pour les classes de langue allemande).

2. Sections littéraire, scientifique, langues modernes et socio-économique des collèges cantonaux

2.1 Inscriptions

Les directions des écoles du cy­cle d'orientation doivent trans­mettre aux directions des collè­ges secondaires du deuxième degré, pour le 15 avril 1987 au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A, ou de 3A le cas échéant, ac­compagnée des inscriptions in­dividuelles signées par les pa­rents.

Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effec­tives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 26 juin 1987 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération. Les élèves désirant entrer en deuxième ou troisième année d'une section de maturité doi­vent s'inscrire individuelle­ment, pour le 15 avril 1987, au-

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prés des directions des collèges qu'ils souhaitent fréquenter. Les conditions d'admission sont fixées de cas en cas.

2.2 Section de maturité langues modernes (type D)

La fréquentation des classes de la maturité fédérale de type D «langues modernes» n'est pos­sible que dans les collèges can­tonaux de: Brigue: Collège Spiritus Sanctus; Sion: Lycée-collège cantonal de la Plan ta;

Saint-Maurice: Collège de l'Abbaye.

2.3 Section de maturité littéraire de types A et B en ville de Sion

La fréquentation des classes de type A n'est possible qu'au Ly­cée-collège des Creusets.

Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves en­tre les deux collèges de la ville, toutes les inscriptions aux sec­tions de maturité de type B (lit­téraire avec latin et troisième langue nationale ou anglais) doivent être adressées à

Monsieur le recteur du Lycée-collège de la Planta Petit-Chasseur 1 1950 Sion.

Les élèves inscrits pour la pre­mière année de la section litté­raire de type B à Sion, seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exi­gences de l'organisation.

2.4 Section de maturité socio-économique en ville de Sion (typbe E)

Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le Lycée­collège des Creusets et l'Ecole supérieure de-commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.

Toutefois, comme jusqu'à pré­sent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supé­rieure de commerce de la ville de Sion pour les jeunes filles, au Lycée-collège des Creusets pour les garçons.

3. Tous les renseignements com­plémentaires concernant l'accès aux écoles secondaires du deuxième degré ressortent des dispositions y relatives du Dé­partement de l'instruction pu­blique du 29 octobre 1981, pu­bliées dans le Bulletin officiel et das l'Ecole valaisanne et trans­mises aux commissions scolai­res et aux directions d'écoles.

Le chef du Département de

l'instruction publique

Bernard Comby

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Variétés

Lettre d'un soldat valaisan à ses parents après la bataille de Rosbach * La présente est pour vous faire à savoir que je suis encore en vie, ce que toutefois je ne pourrais dire en toute vérité si j'étais mort. Il est vrai que nous avons été presque tous tués dans notre compagnie; mais notre pre­mier sergent, qui a fait la liste de ceux qui sont restés en vie, me l'a montrée et j'ai été bien aise de m'y trouver par mon nom; j'espère qu'il en sera ainsi de vous, mon père et ma mère; c'est pourquoi je vous envoie cette liste signée de la main de mon sergent, afin que vous n'en doutiez pas; car vous m'avez toujours dit que j'étais un peu menteur, et que vous ne pouviez me croire sur parole. Je salue tous nos gens et je prie M. le curé de m'effacer de la liste des morts, où l'on dit qu'il m'a mis à mon insu et sans ma permission, puisque le Bon Dieu, qui en sait plus que lui, m'a laissé sur le rôle des survivants. Mais, mort ou vif, je vous aimerai toujours et serai fort impatient de revenir vous voir, pour vous dire en personne voici

Votre fils Joseph

Réponse à la lettre précédente.

Mon cher fils.

Je mets la main à la plume pour te mander que ta mère et moi nous avons bien ri de plaisir en apprenant que nous avions été attrapés par le bruit de ta mort, et que tu n'étais point sous terre, ainsi que chacun le disait, mais bel et bien dessus comme un autre. Nous avions déjà commandé une messe pour le repos de ton âme; et monsieur notre curé voulait tout de même la dire, prétendant que tu étais bien et dûment décédé; et quand nous lui montrâmes ta lettre, pour lui prouver le contraire, il nous répon­dit qu'elle n e signifiait rien et que sans doute tu l'avais écrite avant d'être tué. A cela il n'y avait mot à répliquer: aussi nous lui avons payé la messe, à condition toutefois qu'il ne la dirait pas; crainte des conséquen­ces. Du reste, il n'a jamais voulu ôter ton nom du registre mortuaire où il t'a inscrit, disant que c'est autant de besogne faite pour la première fois que tu mourras tout de bon. Puisque vous avez été presque tous tués dans cette bataille, il faut bénir la Sainte Vierge et Joseph de ce que tu n'as pas imité les autres qui en sont morts. Nous avons appris que ton capitaine avait reçu cinq blessures; mais on nous a bien réjoui en nous assurant

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Page 21: L'Ecole valaisanne, mars 1987

qu'il n'yen avait que deux de mortelles, et que le chirurgien-major avait promis corps pour corps de le guérir des trois autres. Ainsi soit-il! car c'est un brave homme, et ce serait grand dommage d'être obligé de lui dire: feu mon capitaine.

Tu nous as déjà causé beaucoup de dépenses, mon enfant, soit par ta mort qui a duré passé un mois, soit par ta vie depuis 20 ans. Mais comme il faut pourtant te faire un cadeau pour te féliciter de ce que tu vis encore, tu recevras ci-inclus un louis d'or que ta mère t'envoie à mon insu, car je suis toujours dans l'idée que ta paie doit te suffire, surtout en temps de guerre, où l'on a autre chose à faire qu'à manger et boire.

Je t'exhorte surtout à apprendre quelque chose de bon au régiment, pour qu'à ton retour dans notre village on ne dise pas: bête il alla, bête il revint; du reste, chacun le sait, je suis et serai toujours,

Ton père Ignace.

Nous avons emprunté au tome III du Conservateur suisse la petite variété littéraire qui précède. il va de soi que nous ne garantissons pas l'authenti­cité.

* Rosbach est un village prussien de la province de Sa.xe où Frédéric II battit complètement les Français en 1757.

Tiré du «Supplément valaisan» N° 5, avril 1881.

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Mon camarade Zéphyrin

Mon collègue et néanmoins ami Zéphyrin me demande chaque année:

«Nous, les Valaisans, on a quel intérêt à faire partie de la SPR? ., . Payer plus de nonante francs sans savoir pourquoi ... L'Educa­teur: d 'accord, c'est intéressant, mais un exemplaire à la salle des maîtres, ça suffirait... C'est bon pour cette année encore, mais en 1988 .. . »

«Halte I$.! Ouvre les yeux collè­gue, prends le temps de t'arrê­ter, de regarder ton environne­ment scolaire, de constater, d'apprécier; il y a des traces, un chemin, une voie marqués. Et si, pour toi, l'école ce n'est que les quatre murs de ta classe, n'ou­blie pas la porte et les fenêtres, et même par temps maussade, la lumière y entrent aussi.

» Sais-tu également, mon cher Zéphyrin, qu'un nombre consi­dérable de tes collègues de la plaine du Rhône, des coteaux ou des vallées latérales ont parti­cipé, participent ou participeront de façon active aux travaux des comités ou commissions de lec­ture, de rédaction ou d'examen et à de multiples autres activi­tés? .. Prétendrais-tu que leurs efforts ne servent à rien, qu'il est inutile de leur apporter ton appui et tes encouragements et... que tu ne te sens pas concerné?

SPVal Le mot du président

Un certain nombre d'enseignants valaisans ne bénéficiant pas de l'apport de la presse corporative de la SPR, nous nous faisons un devoir de les sensibiliser aux relations romandes et de les inviter avec beaucoup d'insistance et de sincérité à se joindre aux autres collègues de la Romandie, partageant, ap­puyant ou défendant problèmes, revendications ou recher­ches pédagogiques.

Par ce message paru dans l'Educateur et retransmis aujour­d'hui par le biais de l'Ecole valaisanne, le président de la SPVal incite les non-membres à remplir le bulletin d'adhésion témoignant ainsi de l'intérêt qu'ils portent aux associations d'enseignants.

»Ou alors, bienheureux bénéfi­ciaire, aurais-tu déjà poussé la réflexion si loin pour savoir que tu seras, quelle que soit ton atti­tude, «arrosé» des répercus­sions de l'engagement et de l'in­vestissement des autres?»

A l'aube d'un mandat que j'ima­gine déjà plein de promesses, de ces promesses appelées dossiers, réunions, déplace-

ments, enrichissements ou sou­cis, je vous invite, enseignantes et enseignants de la SPVal à dé­couvrir et faire découvrir autour de vous la Société pédagogique romande et de laisser ... la porte ouverte et les stores levés.

Hubert Grenon président

de la SPVal

BULLETIN D'ADHÉSION À LA SPR

Nom: ____________________________________________ ___

Prénom: __________________________________________ __

Adresse: __________________________________________ __

adhère à la Société pédagogique romande.

A retourner à Madame Myriam Albasini Secrétaire SPVal 1908 Riddes

N. B. - Toute demande de renseignements, de documentaion ou d'exemplaires de revues,ou journaux «Educateur» sera satis­faite avec empressement.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Le Comité cantonal

informe

LES DEUX DUFOND

40

La bonne marche de la SPVal passe par une volonté d'ouver­ture et de dialogue objectifs que le comité cantonal a décidé de mettre en valeur par le biais de la communication écrite.

La presse professionnelle, l'Ecole valaisanne et l'Educateur en particulier se doivent d'être le support médiatique dans lequel les enseignants prennent la pa­role pour exprimer leur avis, leurs humeurs, leurs doutes, pour communiquer leur savoir ou leurs expériences.

Afin d'améliorer son action dans ce sens, le CC a émis le vœu de partager la tâche de l'informa­tion en s'appuyant sur un groupe de presse chargé d'ani­mer les pages valaisannes de l'Educateur et les pages corpo­ratives de l'Ecole valaisanne.

Voici la liste des membres de cette commission:

Commission de presse (dès janvier 1987)

Bernard Jacquemet 1963 Vétroz

Marie-Madeleine de Chastonay chemin de Viouc 3964 Muraz '

Marie-Odile Luyet rue des Condémines 3 1950 Sion

Michel Theytaz 3941 Venthône

Marie-Josèphe Solioz 1908 Riddes

Françoise Carruzzo rue des Tonneliers 22 1950 Sion

François-Louis Décaillet 1922 Salvan

Cilette Cretton François-Louis Décaillet rue de la Chapelle

1920 Martigny

Président: Jacques Vuignier rue du Bourg 1920 Martigny.

Communiqué de

L'assemblée générale de l'Association des maîtres de l'enseigne­ment spécialisé (AMES) se déroulera cette année à Martigny.

Tous les enseignants spécialisés, membres ou sympathisants, qui désirent saisir cette occasion de rencontre et d'échanges, auront à cœur de se rendre le

lIA MES

Session

jeudi 9 avri/1987 à 17 h 15 au

llCarnotzetJJ du restaurant du Forum à

Martigny-Bourg.

Les membres de l'AMES recevront personnellement l'ordre du jour de l'assemblée générale.

Le comité reste à votre disposition :

Michel Délitroz Cécile Jacquérioz Isabelle Monnet Marie-Blanche Cordonier Laurent Barras

(027) 31 24 79 (026) 25772 (027) 23 36 00 (027) 41 3874 (027) 58 19 43

Le centre de catéchèse de Sion vous propose une session avec l'abbé YVES LOUYOT autour du thème suivant:

de formation permanente pour enseignants

Le mime, comment utiliser ce moyen pédagogique dans le cadre de la caté­

chèse?

Pour permettre à un grand nombre de personnes de participer à ce temps de formation, cette session est dédoublée.

et catéchistes du secteur primaire

Voici les détails pratiques concernant ces week-ends:

Dates:

Lieu:

Horaire:

Inscription:

21 et 22 mars 1987. Dates:

Notre-Dame du Silence à Sion. Lieu: Samedi Horaire: de 14 heures à 1 7 heures, dimanche de 9 heures à 1 7 heures.

Au centre de catéchèse rue des Erables 10 1950 Sion.

Inscription:

27 et 28 mars 1987.

Foyer franciscain à St-Maurice.

Samedi de 14 heures à 1 7 heures, dimanche de 9 heures à 1 7 heures.

Au centre de catéchèse rue des Erables 10 1950 Sion.

Délai d'inscription: 12 mars. Délai d'inscription: 12 mars. 41

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Page 23: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Section ACM / SPVAL: COMMUNICATION

NE BLEUE " "t ' , '~RCf:' de créativi e '- école

Sur la montage est un arbre

A Sion, depuis plusieurs mois , Rose Gigon et Patricia Bannwart · animent une école d'art où l'on développe une nouvelle appro- ; che de la créativité. L'élève y tient la place la plus importante 1

car, disent-elles, en art, l'acte créateur est générateur d'une ouverture d'esprit, d'un état de conscience: c'est un formidable moyen pour se recevoir soi-I même et percevoir son environ­nement.

Nous relèverons ici quelques points du programme d'activité que cinq années d'expériences à l'ECBA et dans l'enseigne­ment privé ont permis d'affiner.

Nous signalerons d 'abord pour motivation:

• que chaque personne pos­sède à l'état latent un poten­tiel créatif;

• que la créativité allant vers l'approche de soi peut avoir des effets positifs;

• que c'est donc le moyen le plus proche qu'a l'homme lui

permettant de résoudre des problèmes personnels, rela­tionnels (affectifs) .

Le programme des cours com­porte entre autres sujets:

- le dessin d'observation pour développer la faculté de concentration de l'élève;

- une approche de la vidéo qui, en arrêtant un «vécu», rappro­che de la personnalité;

- un travail sur les mythes et les symboles pour cerner leur

message ancien mais si pro­che de nous;

- un travail sur la couleur très complet qui ira même, à partir d 'images intérieures, jusqu'à rendre le langage visuel.

Approche de soi, ... chemin vers l'art véritable! .. .

Tous les intéressés par cette re­cherche d'une expression diffé­rente peuvent contacter les ani­matrices, par écrit à:

ARCANE BLEUE Rue Cotzette 5 1950 SION

ou par téléphone au (027) 2247 15.

- -.

42 C'est avantageux de traverser les grandes eaux

Anne-Christine, Elisabeth, Mireille ... Elles sont 13 élèves de cinquième année de l'Ecole normale d'institutrices de Sion à avoir choisi l'activité à option «Tiers Monde». La session est organisée par sœur Marie-Rose et animée par Charly Maurer du Service école Tiers Monde du 16 au 18 février.

SOLITUYé (~~~\I?<'tJ )

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Tiers Monde: une image pessimiste.

Tiers Monde: images et stéréotypes

«Quelle est notre image du Tiers Monde? » «Qu'est-ce que ce mot évoque? » Ce sont les premières questions auxquel­les les participantes sont confrontées . Faim, sous-déve­loppement, misère, analphabé­tisme sont les réponses les plus fréquentes; seuls, quel­ques: hospitalité, partage, joie de vivre viennent relativiser ce tableau pessimiste.

Relativiser nos clichés est un des objectifs de la session. Par ailleurs, il s 'agit d'approfondir

nos connaissances, de mettre en relation mal développement ici et sous-développement là­bas, de nous interroger sur nos attitudes à l'égard du Tiers Monde et de l'«étranger» en gé­néral, d'imaginer les moyens pédagogiques permettant d'aborder le thème avec les élèves.

Une image unilatérale d'UN Tiers Monde, image qui anni­hile la diversité, les facettes po­sitives, les apports des peuples du Tiers Monde à notre civilisa­tion et les efforts des popula­tions pour leur développement, c'est aussi celle qui ressort d 'une enquête menée en 1985 auprès de 5000 élèves de Suis­se 1. Ce cliché, il s'agit de le dé­passer. Premier sujet d'étonne­ment .' nous avons oublié que les pays du Tiers Monde figurent parmi nos principaux fournis­seurs de matières premières, l'influence en Occident de la musique noire et de la mode «afro» ou encore des philoso­phies orientales. «Je retiens, dit Véronique dans son évaluation, deux visages DES Tiers Mon­des et tout particulièrement leur richesse. » Un bref survol historique nous rappelle que nous devons au Tiers Monde des inventions comme la roue, le gouvernail, le système décimal, que les ci­vilisations Mayas, Aztèques ou Incas ont contribué à notre dé-

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Page 24: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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veloppement. Un peu de géo­graphie, Localisons ces peu­ples et leurs découvertes sur une carte de Peters 2: une au­tre projection, une autre vision du monde, Un riche dossier pédagogique: «Les Tiers Mon­des» 2 nous sert de support.

Tiers Monde et médias

Mais au fait, comment cette image du Tiers Monde se for­me-t-elle? Quatre groupes de travail vont étudier les messa­ges et surtout les jugements de valeur d'une série de jour­naux, quelques bandes dessi­nées, deux enregistrements vi­déo du téléjournal et un catalogue touristique invitant à l'évasion en Afrique,

Que vous passiez vos vacances iau Togo, au Kenya ou aux Ca-' naries , vous rencontrerez inva­riablement un «indigène ac­cueillant et sympathique , toujours prêt à vous servin, La bande dessinée n'évite pas les stéréotypes, Journaux et télé­journaux relatent des événe­ments souvent tragiques, mais stimulent peu l'analyse des mécanismes et des causes,

Nous n'échappons pas à la ten­tation de généraliser, même pendan t la session: nous nous , surprenons à parler DES réfu­giés alors que nous avons sim­plement entendu dire que tel réfugié",

Interdépendance: développement ici et là-bas

Quels peuvent être les indica­teurs du développement? No­tre tableau noir se couvre rapi­dement: auto-suffisance alimentaire, produit national brut, respect des droits de l'homme, possession de la terre, degré d'industrialisa­tion", Soyons également atten­tifs aux causes du développe­ment (ou du sous-développe­ment) sans quoi celui-ci appa­raît comme un phénomène «naturel » sur lequel nous n'avons aucune prise, 44

Travail de groupe, Le calendrier «ma, ta , sa terre» est plein de suggestions pédagogiques,

Des indicateurs de développement,

Nous remarquons vite la com­plexité: l'auto-suffisance ali­mentaire au Sahel ne dépend pas uniquement de la séche­resse qui a sévi dans cette ré­gion, Autre exemple, l'explo­sion démographique est -elle une des causes de la pauvreté ou inversément? Il apparaît surtou t que des éléments comme «endettement» ou «au­to-suffisance alimentaire» nous renvoient à nos réalités suisses et occidentales, à nos choix po­litiques et économiques, à nos habitudes et attitudes indivi­duelles,

Une participante constate : «Le Tiers Monde est beaucoup plus étendu que je ne le pensais, les problèmes sont plus proches de nous que nous le croyons habituellement,» Na thalie ajoute: «Je ne sais pas encore clairement ce que nous pou­vons faire, mais je vois la né­cessité d 'approfondir mes connaissances et surtout d'in­former les élèves,» Et Corinne: «Informer clairement, c'est déjà faire quelque chose, mais infor­mer sans culpabiliser,»

Les posters du livre Muraho , Comment les exploiter en leçon de langage,

Alimentation, musique noire, réfugiés

Provocation? Indécence? Dans la même journée parler de la faim dans le monde et nous laisser entraîner par les ryth­mes des «work songs», des «blues» ou d'un dancing de Kinshasa", Non, plutôt une ten­tative de nous approcher de la réalité avec ses drames et ses moments de joie", Jocelyne: «j'ai aimé écouter la musique, voir les gens danser, ça me donne une facette du Tiers Monde que je ne connaissais pas avant,»

Le thème «réfugiés» nous ra­mène en Suisse, Introduction par un jeu de rôle sur le cliché '«eux chez eux, nous chez nous », Discussion passionnée" , ce n'est plus un jeu de rôle, mais la réalité, Ce débat nous montre à quel point nous connaissons mal les faits et les

chiffres d 'une part, la réalité vécue si différente des dos­siers anonymes d'autre part. Sans vouloir imposer chiffres et graphiques au lecteur, il est important de souligner que le Valais compte 383 réfugiés (le Nouvelliste du 27 janvier 1987), que le Pakistan a 333 réfugiés pour la 000 habitants, alors que la Suisse en a 67 (réfugiés et requérants d'asile), On ne va pas se quitter sans rappeler 'nos droits civiques, Rendez-vous le 5 avril, pour la votation sur la révision de la loi sur l'asile, Nous avons maintenant les éléments pour nous expri­mer et prendre position,

Service école Tiers Monde

Charly Maurer

l ,Les résultats de l'enquête sont dispo­mbles au Service école Tiers Monde Epinettes 10, 1007 Lausanne , ' téléphone (021) 268433,

2 La carte de Peters ainsi que le puzzle de cette projection, les dossiers péda­gogiques, le montage audio-visuel «La Faim dans le monde» utilisé pour l'étude du thème alimentation peuvent être obtenus à école Tiers Monde, Le catalogue que nous distribuerons pro­chainement en Valais donne la liste exhaustive du matériel disponible,

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Page 25: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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Nos droits d'enfants Editions Syros

Un album cartonné pour sensibi­liser les enfants à leurs droits ou pour les tourner du côté de ceux qui n'en ont pas. Destiné aux lecteurs de 7 à 12 ans, rédigé par des enseignants de Suisse romande, truffé ete jeux, de poè­mes, de pistes de recherche , de travail et de réflexion, Ce livre peut aider des parents, des édu­cateurs à aborder les problèmes de droit et de devoir entre en­fants et adultes. Droits des en­fants à la liberté et à l'égalité, à l'éducation et aux loisirs, à l'ali­mentation et à la santé. De très belles photos et des illustrations en couleurs apportent des té­moignages de tous les conti­nents.

Ce livre a été publié avec l'aide de la section suisse de défense des enfants - International (DEI), organisation créée durant l'an­née internationale de l'enfant (1979) . Son siège est à Genève et son président n'est autre qu'Henri Dès.

Renseignements Commandes:

DEI section suisse CP 2280 1201 Genève.

Dépôt tél. (022) 34 05 58.

E. Sola ·

TOUS À

GENÈVE .. .

AUX TITULAIRES

DE4P

... où se . déroulera à Palexpo du 13 au 17 mai le Salon internatio­nal du livre et de la presse. Ce communiqué s'adresse particu­lièrement aux enseignants qui ne manqueront certainement pas de se rendre, avec leur classe, à ce Salon qui touche de si près le matériel dont ils usent abondamment.

Par cette fenêtre ouverte sur l'édition mondiale, les écoliers découvriront d'autres visages, d'autres cultures, d'autres lan­gages. Outre des concours, des dédicaces, une exposition tou­chant la famille dans le livre pour la jeunesse, les enfants appré­cieront la fabrication en direct du vieux papier à la cuve par un artisan français ou la démonstra­tion du matériel d'imprimerie moderne. L'enrichissement de l'information pour élèves et en­seignants n'est qu'à un jet de

désireux de visiter le Musée gal­lo-romain de Martigny (Fondation Gianadda).

L'ODIS envoie sur demande 6 fi­ches d'observation (+ commen­taire) concernant l'époque ro­maine. Ces fiches réalisées par le groupe environnement traitent des thèmes suivants:

- l'écriture; - les parures ; - les monuments; - les outils; - le commerce et les communi-

cations.

pierre. Et les CFF y veillent! Trains spéciaux, prix réduits .. . si les directeurs d'écoles et le corps professoral soutiennent leur effort de promotion et ré­pondent en grand nombre à leur offre. En prime, le train s'arrêtera dans la nouvelle gare Genève­aéroport qui ne sera pas encore ouverte officiellement. Tous les responsables intéressés peu­vent contacter .te

Service commercial des CFF 13, place de la Gare 1001 Lausanne.

Renseignements concernant le Salon du livre et de la presse à Genève,

Secrétariat 29, rue de Bourg 1002 Lausanne.

E. Sola

x-----------COMMANDE

(à passer avant le 10 avril 1987).

Veuillez me faire parvenir à l'adresse suivante un exemplaire de chaque fiche d'observation (visite au musée, époque ro­maine).

Nôm __________________ _

Prénom ________________ _

Adresse _______________ _

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Page 26: L'Ecole valaisanne, mars 1987

LES OISEAUX ET LE

DÉPÉRISSEMENT DES FORÊTS

Pic mar. Photo K. Weber.

La forêt est un milieu complexe, riche en flore et en faune. Au cours des millénaires, une avi­faune extraordinaire par sa diver­sité s 'y est développée: du Roi­telet qui ne pèse pas plus de cinq grammes au majestueux Grand Tétras dont le poids at­teint 6 kilos. Une part importante de nos forêts a cédé la place aux terres agricoles et le reste a été en grande partie remanié pour les besoins de la sylvicultu­re. Pourtant, des communautés d'oiseaux caractéristiques et in­téressantes subsistent en milieu forestier.

A l'origine, la majorité de nos oi­seaux étaient forestiers. Certai­nes espèces sont parvenues à vivre dans les nouveaux milieux créés par l'agriculture et l'urba­nisation .

Environ 100 espèces d'oiseaux, 60 d 'entre elles entièrement syl­vicoles, nichent dans nos bois et douze espèces de la liste rouge

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Le dépérissement des forêts est une menace pour l'homme, le tourisme, l'économie. Mais quel/es en sont les conséquences pour la nature el/e-même, la flore et la ' faune des forêts? Quel effet auront les profondes modifi­cations du milieu forestier et des mesures sylvicoles qui s 'en suivront? Un tiers des oiseaux nicheurs de Suisse dépendent entièrement des forêts pour survivre. Certai­nes espèces sont unies aux arbres, aux sous-bois et aux insectes qui y vivent par des liens extrêmement fragiles. Quel sera l'avenir des oiseaux de nos bois?

Grand tétras. Photo Ch. Geiger.

des oiseaux menacés en Suisse en dépendent entièrement. Cha­que type de forêt héberge une avifaune qui lui est particulière.

Les forêts proches de l'état na­turel, favorables aux oiseaux, sont aussi celles qui attirent le plus l'homme en quête de loi­sirs. Les conflits qui en résultent exigent la protection des sec­teurs bien structurés, riches en espèces.

Actuellement, le dépérissement des forêts constitue une me­nace capitale pour les oiseaux. Même si quelques espèces peu­vent profiter à court terme des changements de structure des forêts, la détérioration de gran­des surfaces boisées aura des conséquences négatives pour les communautés d'oiseaux syl­vicoles.

Les forêts n'ont pas seulement une importance économique ou

Photo Jacques Oussex.

un rôle de protection contre les avalanches. Il s'agit d'écosystè­mes composés de plantes et d'animaux qui ont besoin d'habi­tats de bonne qualité. Quelles seront les conséquences du dé­périssement des forêts sur ces biocénoses? Dans diverses ré­gions du pays, la Station ornitho­logique étudie actuellement les effets du dépérissement des fo­rêts sur notre avifaune. Les re­cherches ont débuté au prin­temps 1985. On procède à des observations dans des forêts touchées à des degrés divers .

Plus que par le passé, nous de­vons considérer les forêts comme des milieux irremplaça­bles pour les plantes et les ani­maux sauvages. Malgré les di­verses formes d'exploitation auxquelles elles sont soumises (économie forestière, chasse, loisirs) nous aimerions arriver à les conserver aussi proches que possible de l'état naturel. Toute personne utilisant la forêt devrait respecter ses différentes fonc­tions. On peut l'exploiter avec mesure et dans le respect des lois naturelles les plus élémen­taires, même en suivant des cri­tères économiques modernes.

Une exploitation forestière res­pectant la nature est seulement possible si les forestiers bénéfi­cient du soutien des politiciens, des autorités , des propriétaires de forêts et de l'opinion publi­que.

La Station ornithologique tra­vaille en étroite collaboration avec l'Institut fédéral de recher­ches forestières de Birmensdorf. Il s'agit de déterminer l'impact de la dégradation des forêts et des mesures d'assainissement sur les oiseaux. Les résultats se­ront mis à la disposition des fo­restiers . La Station ornithologi­que est consciente de l'ampleur et de la difficulté des tâches qui incombent aux forestiers . Ces recherches contribueront à faire bénéficier les hôtes des bois d'un maximum de considéra­tion.

Pour répondre aux nombreu­ses questions que se pose tout un chacun au sujet des conséquences biologiques du dépérissement des forêts, la Station ornithologique suisse a lancé un programme de recherche sur l'écologie des oiseaux forestiers. Pour informer le public des problè­mes auxquels se voient confrontés les oiseaux face à la détérioration de leurs conditions de vie, une bro­chure attrayante et illustrée de photos en couleurs a été éditée. Le lecteur y décou­vrira les mœurs des chan­teurs de nos bois.

Le but de cette brochure est non seulement de faire mieux connaÎtre certains de nos oi­seaux, mais aussi de faire mieux comprendre l'extrême fragilité de l'équilibre biologi­que qui est à la base de la grande richesse de nos fo­rêts. La brochure «Les Oi­seaux des forêts)) peut être obtenue au prix de Fr. 3.50 pièce (en timbres-poste) en écrivant à la Station ornithologique suis$e 6204 Sempach.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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SION EXPO 87

Pavillon d'honneur: LECFPS LUMIÈRE 2000 Le Centre de formation profes­sionnelle de Sion a 25 ans.

Un passé très riche à qui va no­tre reconnaissance.

Mais surtout une projection vers l'avenir.

A l'occasion de ce vingt-cin­quième anniversaire, Sion Expo offre aux apprentis du Centre de formation professionnelle de Sion le pavillon d'honneur 1987.

Cette manifestation vise à

- valoriser les apprentissages en donnant aux jeunes l'occa­sion de vivre leur métier de­vant un grand public;

- montrer que la formation pro­fessionnelle fait partie inté­grante de l'économie de de­main;

- favoriser les contacts entre l'Orientation scolaire et profes­sionnelle, les apprentis et la population .

Le pavillon d'honneur

En lui-même déjà il présente un aspect d'avant-garde. Il s'agit d'une structure légère dont la particularité est de travailler es­sentiellement en traction. Seuls quatre piliers, qui, d'un point central, s'échappent en feu d 'ar­tifice.

Cette réalisation se voudrait re­présentative du dynamisme technique qui anime l'école pro­fessionnelle valaisanne. Elle a été conçue par M. Jean-Michel Uldry, chef de section.

L'aspect artistique et l'aména­gement intérieur sont l'œuvre de M. Michel Mottier, maître profes­sionnel, et de ses apprentis dé­corateurs-étalagistes de 4e an­née.

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Ce pavillon d 'honneur sera réa­lisé par les maÎtres et par les ap­prentis de multiples professions qui auront ainsi l 'occasion de pa­rachever et de perfectionner leurs programmes habituels, tout en se donnant l'occasion de collaborer à une œuvre unique.

Ce stand d'honneur présentera :

- au rez-de-chaussée: les techniques futures dans les secteurs du bâtiment, de la mécanique et du com­merce; l'électronique et l'ordinateur seront présents partout,'

- au 1er étage: l'accueil et le tourisme qui sont un des piliers de l'écono­mie valaisanne.

Par ailleurs seront également présentes:

- l'Orientation scolaire et profes­sionnelle qui sera à la disposi­tion du grand public,'

- l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne qui présentera les matériaux du futur sur les­quels travailleront les appren­tis de l'an 2000.

Conclusion

Ce pavillon d'honneur se pro­pose de tracer une voie d'espé­rance pour nos jeunes, voie qui partirait de l'apprentissage, qui déboucherait sur l'Ecole d'ingé­nieurs (ETS) et, pourquoi pas, qui aboutirait à l'Ecole polytech­nique fédérale.

La formation professionnelle se prépare des lendemains heu­reux, riches de créations et tout chargés de dynamisme et d'es­poir.

Gérard Follonier Directeur

du Centre de formation professionnelle

de Sion

'HOMME QUOTIDIEN ET LES IMAGES

_ J'aimerais bien, chère Madame, reprendre avec VOUS cette question des lois et des règles car je continue à beaucoup m'interroger à son sujet.

pourtant, il se trouve un point que je désirerais éclaircir auparavant: c 'est celui des images.

En effet, vous m'avez dit et avez écrit à plusieurs reprises, que nous cherchions à reproduire des images alors que nous devrions agir de manière à devenir nous-mêmes, à répondre et correspondre à notre vocation très personnelle.

pourtant, et cela vous l'avez aussi et dit et écrit et votre opinion rejoint celles de nombre de psycho­logues et d'éducateurs, une grande partie de l'éducation s'opère à l'aide et à partir de l'imita­tion. Je vous trouve, chère Madame, en pleine contradiction et celle-là, vous ne pouvez la nier!

- Que vous découvriez là une contradiction, cher Monsieur, m'étonne du fait de la source dont pro­viennent vos habituelles capacités de raisonne­ment. Vous me démontrez ainsi de manière très concrète, la formidable puissance de nos condi­tionnements .

Dans notre culture occidentale qui se veut telle­ment rationnelle et nous a tellement rationalisés, la puissance et l'omniprésence de nos facultés d'opposition qui en découlent m'impressionnent encore. Vous n'imaginez pas à quel point j'aime­rais qu'un plus grand nombre d'individus s'extraie de cette ornière meurtrissante autant que meurtrière.

C'est ainsi avec nos images: n'est-il pas évident que le mimétisme, la répétition sont aussi inévita­bles que nécessaires dans et pour une éducation et que le progressif abandon de ces mimétismes qui sont autant de conditionnements s'il n'est, hé­las, pas ... inévitable, est aussi souhaitable qu'in­dispensable à l'acquisition d'une authentique per­sonnalité, personnalité sans laquelle il n'est pas de vie réellement consciente et donc réellement, solidement constructive?

- Oui, je le pense, chère Madame, et je crois l'avoir pressenti d'où, sans doute, ma question, mais je décèle mal les rouages de cette mécani­que.

- Alors, imaginez un enfant, cher Monsieur: peut-il agir, en la plupart des circonstances de sa vie,

sans chercher à imiter les adultes? Dispose-t-il d'éléments autres que ceux qu'il aperçoit, entend, sent et/ou pressent pour se diriger dans la vie?

Voyez plus loin: s'il n'obéit pas, si, en nombre de domaines, il n'imite pas, s'il n'agit pas de manière conforme à son entourage, l'approbation c'est-à­dire à ses yeux l'affection de ceux dont il dépend ne lui seront-elles pas refusées? Sentez-vous la terrible crainte, le terrible dilemme auxquels , à son niveau, à ce niveau qui est le sien et qui est sa vie, vie, de surcroît, en voie de visible élaboration , l'enfant doit faire face?

Comment peut-il, au départ, choisir autre chose que l'imitation? Comment, cette habitude bien an­crée en lui, peut-il, par la suite, s'en dégager en ces nombreux points où elle contraint, étouffe, dé­vie ce qui, en lui, appelle dès un très jeune âge, pour vivre et de lui et en lui?

Comment, sans l'aide d'une formidable puissance de vie, vie qui s'élabore en tout premier lieu et devrait s'y élaborer avec son aide, dans l'ambian­ce familiale, peut-il commencer à agir de manière plus personnelle, plus autonome, plus en confor-' mité avec ce que, en lui, il ressent, avec ce que lui révèle, lui inspire le monde extérieur, si la seule obéissance, la seule imitation lui ont été incul­quées, si ses modestes essais d'autonomie, de manifestations par la pensée ou l'acte de sa pro­pre personnalité sont critiqués, ridiculisés, condamnés, sanctionnés, .. . ignorés par des adul­tes immatures?

Il Y faut un courage dont un jeune enfant voire un adolescent ne peuvent disposer. Il y faut, parfois, la fantastique et anarchique énergie qu 'octroie le désespoir et dont les manifestations se trouvent condamnées ... D'où la nécessité, vitale même si castratrice pour l'enfant, de faire le nécessaire dans le but de recevoir sa ration de ce qu'il res­sent comme amour à trÇlvers l'approbation des adultes.

- Oui, chère Madame, je crois que je ... «vois».

Sans doute voyez-vous aussi, cher Monsieur, qu'il existe des parents et des éducateurs suffisam­ment mûrs eux-mêmes pour accompagner, dès · son départ, le jeune enfant sur la voie de l'acquisi­tion de sa propre personnalité, sur la voie du déve­loppement de sa maturité? Sans doute en

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mars 1987

1 1

connaissez-vous capables d'encourager l'enfant, capables de le féliciter dans la découverte de sa voie, différente de la leur et la rejoignant en ce que toutes comportent d'essentiel lorsque réellement personnelles?

- Alors, bien sûr, si l'enfant agit par mimétisme, s'il imite cet effort d'attention, de compréhension, d'accompagnement, il avance dans la bonne di­rection!

- Exactement! Il est, alors, évident que, incons­ciemment au départ, plus consciemment par la suite, il fera, organiquement, l'heureuse expérien­ce du véritable amour, de ce qui devrait être, entre êtres humains, une constructive car, sans cesse ... Créatrice relation .

Certes, en ce monde, rien ni personne n'est com­plet, rien ni personne n'est parfait puisque nous avançons vers l'accomplissement d'une Création à laquelle nous participons ; tout enfant, du fait des limites de ses parents et de la tâche qu'il de­vra lui-même accomplir, souffrira d'insuffisances et de carences, mais, l'orientation de départ aura été la bonne, ce qui représente un atout sans prix pour une vie.

Un enfant élevé dans un milieu ouvert saura mieux et plus rapidement que d'autres, se découvrir lui­même et trouver peu à peu , sa propre voie.

Si donc, il ne peut exister d'éducation sans imita­tion, vous voyez que cette imitation peut s'avérer heureuse mais que là, il s'agit bien plus d 'une ma~ nière de vivre que d'images à imiter ...

- Oui, chère Madame, cela me semble évident. Je me demande ce que doivent, à votre avis, faire les enfants s'étant trouvés dans un milieu aux cœurs plutôt fermés . Que deviennent-ils par la suite?

- L'enfant élevé à l'obéissance, au mimétisme, à l'inconditionnelle répétition devra trouver la force et le courage nécessaires à la découverte de ses propres forces et celui de ... s'opposer à ce et ... à ceux qui entrave(nt) leur émergence et leur dé­veloppement.

Au cours de cette recherche qui entraîne d'inévita­bles oppositions de la part de ceux qui s'imagi­nent avoir un «droit» sur lui , il ressentira cette si­tuation comme une perte de leur amour alors qu'ir ne s'agit, le plus souvent de la part des éduca-

52

Photo Oswald Ruppen

teurs, que d'un sentiment très égocentrique basé sur un besoin de sécurité, par la sécurité que confère une imitation excluant toute désécurisante remise en question et donc, une imitation érigée en ... vertu ...

Ainsi , le jeune s'autorisant à ressentir ses aspira­tions personnelles et cherchant à leur donner corps, à leur donner vie se sentira-t-il rejeté, condamné pour non conformisme par ceux-là mê­mes dont il pense avoir besoin ... Imaginez-vous la souffrance? ... Imaginez-vous le dilemme? ... Ima­ginez-vous le courage nécessaire à celui élevé dans l'exaltation en vertu d'un certain type d'obéissance pour suivre le chemin prévu pour lui?

- Sans doute est-ce par suite de cet étouffement ressenti par certains jeunes que nombre d'opposi­tions s'opèrent, à l'âge de l'adolescence, presque spontanément?

_ C'est exact et c'est la raison pour laquelle un plus grand- nombre d'adultes devrait considérer ces oppositions et ces révoltes comme des mani­festations

- heureuses, - saines, - instructives

alors que la majeure partie d'entre eux (pas tous, Dieu merci!) les condamnent et/ou les ridiculisent ce qui est le comble de la cécité, de la bêtise et de la dureté. Le comble de son auto-protection aussi et la révélation de la profondeur de sa pro­pre débilité humaine et donc, avant tout, affective et spi rituelle car tout individu mature et solide ac­compagne la révolte et, avec l'aide de l'e(E)sprit, la prend au sérieux.

- Mais alors , Madame, à quoi servent les images? N'avez-vous pas dit qu'elles sont utiles?

- Bien sûr! Ne faut-il pas un point de départ pour avancer, un terrain si possible sol ide pour décol­ler? L'enfant arrive dans la vie pour apprendre (et, s'il est intelligent, il apprend .. . jusqu'à sa mort!) ; il apprend à partir de ce qui est.

Ce qui est - les circonstances de sa vie - le tou­che. C'est donc à partir de ce qui le touche et dont il se fait une image, qu'il démarre et doit dé­marrer pour avancer. Il est donc appelé à élaborer des images pour utiliser celles dont il dispose en les vérifiant tant à l'aide des réalités qui l'entou­rent QUE de celles qui l'habitent. A cet effet, il doit apprendre à reconnaître, à connaître ces dernières pour, les ayant et reconnues et acceptées, les uti­liser en conformité avec ses aspirations qu'il doit, aussi , apprendre à dégager, à reconnaître pour faire con-naissance avec elles puisque per­sonne ne peut utiliser ce qu'il ne connaît pas!

En peu de mots, mots qu'il faut pourtant appren­dre à utiliser d'une manière qui leur donne vie pour leur avoir, au préalable, donné vie, les images doi­vent servir de référence , non de règle , encore moins de but à atteindre.

- Oui! Je crois que je «vois» mieux.

Maintenant, je vais poursuivre la réflexion concer­nant une idée qui m'a frappée tout à l'heure: celle des oppositions.

- Je ne peux que vous Y encourager, cher Mon­sieur, car c 'est une question qui m'est particulière­ment chère et sur laquelle je voudrais que beau­coup de personnes veuillent bien s'interroger : elle pourrait transformer radicalement d'innombrables vies et, de ce fait même, l'atmosphère sur notre bout de planète!

Elle est simple, pourtant... Trop simple, sans doute, pour être prise en considération car, pour beaucoup, la simplicité est une manière d 'être et de vivre, entre autres raisons à cause de l'image qu'ils se font de «la» «vie», bien trop difficile hélas à réaliser! ' ,

Regardez l'histoire, cher Monsieur ...

Mais, pour l'instant, je vous laisse au choix de vos images, à votre méditation sur les oppositions!

Anna T Veuthey

Photo Oswald Ruppen

Page 29: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Il

LE COTON

Le service de l'information de la DDA * vient de publier une docu­mentation sur le coton, réalisée par Simone Fortser, sociologue, avec la collaboration de Françoise de Morsier, économiste.

Cette série, qui s'adresse en priorité à des élèves à partir de quinze ans, se présente de la manière suivante:

- une partie historique : «Le coton, une histoire sans fin (60 pages); une partie économique : «Le coton entre le Nord et le Sud» (20 pa­ges); un cahier de l'élève, présenté sous la forme d'un journal, intitulé «Navette spéciale» (28 pages);

- quelques suggestions pédagogiques sur feuilles volantes .

Le prix de la série complète est de Fr. 10.-, y compris la «Navette spéciale» qui peut être livrée jusqu'à concurrence de 30 exemplaires par classe sans supplément de prix.

* Direction de la coopération au développement et de l'aide humanitaire.

~---------------------------

BULLETIN DE COMMANDE

à compléter et à envoyer à:

DFAE / DDA Information 3003 BERNE.

Je commande ___ série(s) de la documentation sur le coton

y compris ___ exemplaire(s) de la «Navette spéciale».

Nom et prénom __________________ _

Adresse __________________________ __

N° postal, localité _________________________________ -

VENTE DE

L'ÉCU D'OR

Photo P. Stirnemann

Ecu d'or en chocolat 1987 pour Môtiers NE

La Ligue suisse du patrimoine national (LSP) et la Ligue suisse pour la protection de la nature (LSPN) ont décidé de consacrer une part de l'action de l'Ecu d'or 1987 à la commune de Môtiers, tandis que le reste sera réparti entre les deux institutions préci­tées pour que celles-ci puissent faire face à leurs nombreux en­gagements. Môtiers est situé à 735 m d'altitude, dans le Val de Travers, et compte 700 habi­tants. De par le caractère parti­culier de l'agglomération qui réu­nit harmonieusement des maisons de campagne et des maisons de maîtres, le cachet lo­cal de ce village prend une signi­fication nationale. Depuis des centenaires, la commune est le centre culturel et administratif de la vallée. Son noyau histori-

que proprement dit est consti­tué par le priorat d'un petit cou­vent et par la «Maison des six communes» sous les arcades de laquelle les marchés se tenaient autrefois. Au XIve siècle, le Val de Travers a passé sous la domi­nation du comte de Neuchâtel, dont le gouverneur résidait d'abord dans le château domi­nant le village, mais au XVIIe et XVIIIe siècle, le domicile a été transféré dans les maisons sei­gneuriales longeant la rue princi­pale de Môtiers. Par le recul de l'industrie horlogère, la com­mune a perdu une bonne part de sa substance économique, et l'entretien de ces anciennes de­meures encore construites de façon artisanale devient une charge pesante pour le proprié­taire . Une nouvelle fondation subventionnée par le revenu de la vente de l'Ecu d'or devrait al-

. léger cette tâche.

Page 30: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Les lettres difficiles

A l'aide des définitions suivan-tes, trouvez les mots qui contiennent une lettre difficile. Cette lettre est déjà à la bonne place et le nombre de points correspond au nombre de let-tres du mot.

56

DÉTENDEZ-VOUS CROISEZ

LES MOTS

L'ESCALETTRE

N A

+ E

+ P

+ D

+ H

+ l

+ A

+ C J

Lettre K Lettre W

K ... ... . Fête ... W .... Remboursement K ...... Vent W .... .. Electrode. .. K ... Sport martial W .... . Limon .... K Etoffe teinte .... ... W Maison sans étage ... .. K. Arme antichar ... . W ... Quincaillerie ... K .. . Variété de pomme .. W ... . Galerie de mine . K ..... Art floral .. W ... Aviron .... . K. Danse grecque ... W .. . Unité de flux .. K .. . K. Hors-d'œuvre .. .. W ... Logiciel ... K .. Marécage salé .. W ... Unité de force .. K ... Empereur japonais .. W . Voilier ... .. K. Piment ... .. W Hors-la-loi

Partie à rejouer

Munissez-vous d'un cache et ne laissez apparaître que la première ligne. Accordez-vous 3 minutes. La solution à placer impérativement sur votre jeu se trouve à la deuxième ligne, en face du tirage suivant. Comptabilisez vos propres points.

Pour plus de précisions, voir Ecole valaisanne de décembre 1986. Seuls les mots figurant au Petit Larousse illustré des années 1981

et suivantes sont autorisés.

Coup No Tirage Mot retenu Réfé-rence Points

1. AADIQSU 2. U+EEFPR? QASIDA 1 H4 44

3. AAALRRT PARFU(M)EE 5G 74

4. AR+CEGHT ALTERA N2 16

5. EHMOSSW CHARGEAT 9F 70

6. EM+ELNOT SHOWS 07 53

7. ABEERRX LOGEMENT J 7 64

8. BER+EENU AXERA L9 28

9. AELNOST EBURNEE 10 A 78

10. ABEIMU? TONALES 150 85

11. CDFIIOV AMEUB(L)IE AB 167

12. -IKLNRTU VOICI 1 K 42

13. LNRTU+JO KIT M7 44

14. LTU+ADFT JURON C9 40

15. -IILMNPU PAF G5 23

16. IILMN+IS PU 11 F 17

17. IIILMN+S QASIDAS H4 25

18. IIMN+EOZ SIL 14 L 21

19. IINM+ENY ZOE o 13 40

20. EIIMN+EU YIN M 13 46

21 . IINU+EGU MELE N 12 30

22. INU+DDTV GUERI 07 18

23. DDINT+LT VU 2J 18

NID 14 E 15

1058

1 QASIDA : poème arabe.

Il y a 6 mots où la lettre Q s'utilise sans le U:

coq, cinq, iraqien, qat, qibla, qasida.

Page 31: L'Ecole valaisanne, mars 1987

La lettre en plus

Ajoutez au mot proposé la lettre indiquée et vous formerez un nouveau mot.

7 lettres + 1 CITERNE + H = ____ _

AIGRIES + C = ____ _ GRANGES + T = ____ _ ROSAIRE + H = ____ _

MANOQUE + R = ___ _ ROUGIRA + B = ____ _

CIRCULE + E = ____ _ CREDULE + 1 = ____ _

CONVIEE + L = ____ _

PECHONS + E = ____ _ SECOURS + B = ____ _

CITIONS + B = ____ _

8 LETTRES + 1 INVAGINE + T = ____ _

MANIEURS + B = ____ _

MIGRAINE + F = ____ _ CONSORTS + A = ___ _

DERANGER + 1 = ____ _

DOUANIER + H = ___ _ EMILIENS + A = ____ _ EMBOUTIS + L = ____ _

58

ORTHOGRAPHE lou Y?

Remplacez les points par la lettre qui convient.

L,TCH,: fruit exotique L,CHEE: fruit exotique L,S ,NE: acide aminé MAG ,AR: hongrois EL,TRE: aile antérieure C,PA.E: soldat autochtone P,UR.E : P,TH,E:

OR "A: A.S ,: M,CEN.EN:

présence de pus prophétesse langue indo-aryenne bouillon de culture ancien dialecte grec

R" AL : M,OS,S:

monnaie de l'Arabie Saoudite et du Quatar rétrécissement de la pupille

ON,X,S: inflammation de l'ongle TH"ADE: bacchante

(A suivre.,,)

Photo Jacques Oussex

59

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Page 32: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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Solutions des jeux

Les lettres difficiles

Lettre k

KERMESSE KHAMSIN AIKIDO BATIK BAZOOKA BOSKOOP IKEBANA SIRTAKI ZAKOUSKI SEBKHA MIKADO PAPRIKA

Lettre W

DRAWBACK WEHNELT WAGAGE BUNGALOW HARDWARE BOWETTE ROWING MAXWELL SOFTWARE NEWTON YAWL OUTLAW

Partie à rejouer

En fin de partie votre grille se présente ainsi.

L'escalettre

NA ANE PANE PEAN EPAND DAPHNE DAPHNIE DIAPHANE HANDICAPE

60

A~ B

C

0

E

F

G

H~

2

,'< :

K V U L :0: M 1

3 4 5 6 7 8 9 10 Il 12 13 14 15

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G :(f E RI ': :1: N 1<>,> N 0

§ê N }( E U D A

:~~~ A S 1 :0 : A S R ::R: E

F ~ LOG~MEN~ S U

(M] E :J(

E AXEllAS :T::'{ 1 N

N CA L T o~

E IR A ~ ME : L E S~O W S «Z O ~

1 ou Y?

LITCHI LYCHEE LYSINE MAGYAR ELYTRE CIPAYE PYURIE

PYTHIE ORIYA AISY MYCENIEN RIYAL MYOSIS ONYXIS THYIADE

La lettre en plus OBSCURES

7 lettre + 1

CHRETIEN GRECISAI GANGSTER HORAIRES MONARQUE RABOUGRI CERCUEIL ELUCIDER VIOLENCE PHOCEENS

BISCOTIN

8 lettres + 1

VINGTAINE URBANISME MAGNIFIER OS TRA CONS GRENADIER HIRONDEAU ISMAELIEN BOTULISME

ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES

1. Sensibilisation

Présentation du concours lancé par ((Yakari»: J'invente un dino­saure,

2. Observation

- Recherche de documents: jouets, ouvrages scientifiques, encyclopédie;

3. Dessin (60 x 40 cm) .

Chaque élève dessine (ou peint) un projet en tenant compte des observations faites précédem­ment.

La silhouette seule importe.

4. Préparation de la «mosaïque»

- Recherche des couleurs dans les moquettes à disposition ;

- découpage de carrés d'envi­ron 1 cm2 ,

- observation de ces docu­ments: analyse des points communs à bien des dinosaures: , corps massif ; , queue puissante; , tête disproportionnée; , membres massifs ; , nombreux appendices sur le

dos, la tête ou la queue,

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Page 33: L'Ecole valaisanne, mars 1987

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5. Collage de la «mosaïque»

Faire remarquer la nécessité de changer de couleur pour bien distinguer les pattes du corps de l'animal .

6. Découpage du dinosaure

7. Préparation du fond

- Planche de peuplier de 5 mm d'épaisseur, de 60 x 40 cm;

- recherche, projet; - emploi de différents maté-

riaux: · ficelle collée; · sable collé; · écorces, feuilles mortes; · peintures, etc.

8. Collage du dinosaure sur le décor

Les dinosaures ont ensuite animé les corridors du bâtiment scolaire.

Emmanuel Gal/ut Classe de 5P, Collombey Année scolaire 1986-1987.

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Même travail sur un autre thème

LA CHOUETTE, LE HIBOU

Année scolaire 1985-1986.

Emmanuel Gal/ut Classe de 5P, Collombey Année scolaire 1985-1986 .

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Page 34: L'Ecole valaisanne, mars 1987

LIVRES

Activités créatrices manuelles

Art

64

- TANAKA, Béatrice. - Viens te déguiser avec nous! Paris, Editions Dessain et Tolra, 1982, 47 pages ill. couleur.

- POLITZER, Catherine et Michel. - On joue à qui? Paris, Editions Dessain et Taira, 1983, 48 pages ill. couleur.

- MAKARA, Groupe de la Compagnie du Terrain vague. - Makara, peinture sur visage Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986, 63 pa­ges ill. couleur.

- PARMENTIER, Patrick. - Quatre bulles, maquillages pour enfants. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1985, 64 pages ill. couleur.

- GRUNER, Simone. - Jeu de masques. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 143 pages ill. Collection Le Jeu et l'élément créateur.

- BOEKHOLT, Albert. - Masques et marottes. Paris, Editions du Centurion, 1979, 109 pages ill.

- DENIAUD, Françoise, ZECH, Marie-Hélène. - Venise, carnaval pour tous. Paris , Editions Dessain et Tolra, 1986, 63 pages ill. cou­leur.

- MARIOTTI, Mario. - Animains. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1984, 33 pages ill. couleur.

- MARIOTTI, Mario. - Humains. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1984, 32 pages ill. couleur.

- BUSTARET, Anne H. - La mémoire enchantée, pratique de la chanson enfantine de 1850 à nos jours. Paris, Editions ouvrières, 1986, 297 pages. Collection Enfance heureuse.

- VALLIER, Dora, POLIAKOFF, M.-V. - Serge Poliakoff. Martigny, Fondation Gianadda / Isle-sur-la Sorgue Vaucluse, Association Campredon Art et Culture, 1987, 95 pages ill. Catalogue d'exposi­tion.

- KOELLA, Rudolf. - Collection Oskar Reinharf. (peintures, dessins, sculptures). Paris/Neuchâtel, Bibliothèque des Arts / Ides et Ca­lendes, 1975, 363 pages ill.

- ANTILLE, Jeannette. - Sève blanche. Muraz-Sierre, J. Antille, 1983, 199 pages ill.

- Instruments, interprètes et orchestres. Paris, Alpha, 1981,187 pa­ges ill.

- Encyclopédie des grands maÎtres de la musique. 5 volumes, Pa­ris, Alpha, 1981, ill.

La musique baroque et préromantique. - La musique romantique. L'opéra et le romantisme. - La musique nationaliste. - La musique du XXe siècle .

Français Littérature Théâtre

Lecture suivie LS 10-12 ans

Histoire

-, EPIN , Bernard. - Les livres de vos enfants, parlons-en! Paris, Mes­sidor/La Farandole, 1985, 188 pages.

- TORNAY, Monique. - Noir continent. Evocation, Lausanne, Edi­tions de l'Aire, 1986, 143 pages. «Derrière soi quand on part, devant soi quand on arrive, en soi quand on rentre , on laisse, on cherche, on trouve, un noir conti ­nent, et quand on l'interroge se découvre la virginité du monde qui se donne.»

- PASQUALI, Adrien. - Les portes d 'Italie. Lausanne, Editions de l'Aire, 1986, 227 pages. «II est un pays au nom imprononçable où l'individu ne peut de­meurer, tout au plus y reviendra-t-il une fois, souvent peut-être ... »

- OPPLIGER, Simone. - L'amour mortel. Lausanne, Editions P.-M. Favre, 1986, 135 pages ill. «Un livre pour retracer un destin , pour dire et montrer le temps qui passe, la vie et l'absence. Chronique d 'amour et de mort...»

- HUBERT, Manon. - L 'arbre foudroyé. Vuillens, Editions Mon villa­ge, 1986,215 pages. Marcel est un battant et décide de conquérir l'inaccessible. Mais un accident va le rendre paraplégique. Pages de souffrances? Peut-être. Mais surtout pages de courage, de foi aussi.

- BRISOU-PELLEN, Evelyne. - Prisonnière des mongols. Paris, Edi­tions de l'amitié/GT Rageot, 1985, 155 pages ill. Collection Les Maîtres de l'aventure. Tsing-Tchao, fille d'un puissant mandarin est enlevée par les Mon­gols et emmenée sur les hauts plateaux. Parviendra-t-elle à échapper à ses ravisseurs ainsi qu 'aux mille dangers qui jalon­nent sa route.

- CORK, Barbara, REID, Struan. - L'archéologie. Editions Usborne, 1984, 32 pages ill. Collection Le Jeune Scientifique.

Sciences teChniques - Energie - Matières premières - Industrie - Métiers

Bibliothèque de travail

- Encyclopédie des techniques de pointe. 9 volumes, Paris, Alpha, 1982.

- BTj 285: J'aimerais bien connaître l'orthographe. La course de chiens de traîneaux. La machine à laver le linge.

- BT2 192: Regard sur le Sénégal. Architecture. Rad ioactivité.

- BT supplément mensuel 494: Notre système nerveux.

- BT supplément mensuel 495-6 : Exploration.

65

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Page 35: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Textes et documents

CASSETTES VIDÉO Français

Histoire

TDC 435: 436 : 437: 438: 439:

CVF120e/26

VCF116e/12

CVH 20e/58

CVH 20e/59

Poésie: les animaux. Les déserts chauds. La couleur. Autres temps .. . autres mœurs. Poésie: le voyage.

Roland Barthes «Mythologies» ou les my­thes d'une époque à travers la pensée d'un grand écrivain

Cycle Shakespeare «Hamlet»

«Points chauds» du globe: l'Iran

«Points chauds» du globe: l'Afrique du Sud

60'

175'

60'

60'

TF1 propose un grand magazine d 'information en 6 émissions consacrées à des «points chauds» du globe.

Dans la lignée du «Défi mondial» et conçues à la manière d'un clip de 60 minutes environ, elles sont magnifiquement présentées par Alain Denvers, directeur de la rédaction de TF1 .

formation tre de t sociale ce'" gique e Horaire de la bibliothèque du CFPS

. pédago Le matin du lundi au vendredi de 10 h 00 à 12 h 00. L'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00.

REMARQUES :

1. La Bibliothèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile. 2. Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles.

Liste des acquisitions récentes de la Bibliothèque (février 1987).

Méthodologie

PLENCHETTE-BRISSONNET, Claudine. - Construire et utiliser des outils en ac­tion sociale : à l'usage des travailleurs so­ciaux . - Paris , Editions ESF, 1985. 162 pages.

L'outil est en quelque sorte, un moyen qui permet à l'homme d 'augmenter sa maÎtrise sur la matière travaillée. C'est à travers la présentation d 'une dizaine d 'outils construits avec et pour des pro­fessionnels du secteur social que l'au­teur développe sa méthodologie du tra­vail.

Psychologie

Manuel de psychologie : introduction à la psychologie scientifique / sous la direc­tion de Rémy Droz et Marc Richelle. Troi­sième édition . - Paris, P. Mardaga, 1985. 522 pages ill.

Ce livre vise à présenter un portrait fidèle et moderne de la psychologie scientifi­que. Celle-ci se fonde sur l'observation systématique et sur l'expérimentation, elle est constituée de faits - plus ou moins solidement établis - obtenus dans un effort pour saisir le réel tel qu 'il est et non tel que nous souhaitons qu'il soit.

COSNIER, Jacques . - Nouvelles clefs pour la psychologie . Deuxième édition . -Lyon, Presses universitaires, 1984. 221 pages.

La psychologie est-elle une science, une fonction ou un métier? Voilà les diffé­rents aspects abordés dans cet ouvra­ge.

MACClO, Charles . - Pour une éducation de la liberté: les étapes du développe­ment de la personnalité . - Lyon , Chroni­que sociale , 1984. 206 pages.

Ce livre voudrait aider chacun à se connaÎtre, à se comprendre, c'est la dé­marche permettant de connaÎtre et de comprendre les autres. Grâce à des fi­ches claires et précises, accompagnées de bibliographies, permettant d'aller plus loin, cet ouvrage se veut abordable pour tous les lecteurs.

ZAZZO, René. - Le paradoxe des ju­meaux. - Paris, Stock, 1984. 239 pages. (Laurence Pernoud) .

René, Zazzo, grand spécialiste de la psy­chologje des jumeaux, nous démontre deux idées fondamentales: les jumeaux sont des couples excessifs et non d 'exception; l'individuation des jumeaux est un paradoxe puisqu'elle s'affirme en dépit des pouvoirs de l'hérédité et du mi­lieu. Il nous montre enfin, comment la science des jumeaux ainsi rénovée re­trouve les vérités incluses dans la fiction légendaire et romanesque.

Toxicomanie

CHARPENTIER, Laure . - Dans l'enfer de l'alcool : histoire d 'une guérison . - Paris, Garancière, 1986. 253 pages .

Il s 'agit ici du troisième livre de l'auteur traitant de la maladie alcoolique. Car l'al­coolisme est une maladie. Et une mal­adie ça se soigne et on en guérit. ilL 'his­toire d'une guérison)) c'est l'histoire de l'auteur mais aussi celle de toute une brassée de témoignages.

Travail social

Les défis de la santé / travaux réunis par Pierre Gilliand et Jean-Pierre Fragnière. -Lausanne, Réalités sociales, 1986. 3 vo­lumes.

En 1985 un colloque a été organisé à Lausanne où une soixantaine de confé­renciers et rapporteurs ont livré leurs analyses et leurs observations sur la dé­mographie médicale et la santé publi­que. Ces contributions ont été réunies et complétées pour être publiées. Il en ré­sulte trois ouvrages qui constituent un dossier sur les problèmes actuels de la santé en Suisse.

MANNONI, Maud. - Bonneuil, seize ans après : comment échapper aux destins programmés . dans l'Etat-Providence. -Paris , Denoël, 1986. 268 pages. (L'espa­ce analytique) .

On peut découvrir les parcours d 'une institution entre la fondation ((sauvage) d'un lieu d 'accueil pour enfants et ado­lescents psychotiques et sa mise en pIa­ce progressive dans le cadre d'une tutel­le administrative. Dans ce /ivre se trouvent analysés, à plusieurs voix, les effets de l'irruption de l 'administratif dans l'espace thérapeutique.

67

Page 36: L'Ecole valaisanne, mars 1987

Education. Education spécialisée

MOYNE, Albert. - Le travail autonome : vers une autre pédagogie? - Paris , Fleu­rus , 1982. 395 pages. (Pédagogie psy­chosociale : 42) .

Cet ouvrage se veut l 'étude d'un ensem­ble d'expériences pédagogiques qui se regroupent sous l'appellation (!travail au­tonome». L'auteur nous fait part de sa propre expérience ainsi que d 'un bilan général sur ce problème.

MINDER, Michel. - Didactique fonction­nelle : objectifs , stratégies , évaluation . -Liège : Dessain, 1983.303 pages.

Cet ouvrage tente de concilier deux grands courants pédagogiques: l 'éduca­tion fonctionnelle et la technologie du comportement. L 'union de ces deux cou­rants paraÎt prometteuse d 'une grande fécondité et vous en découvrirez les bienfaits en lisant les différentes straté­gies.

CASPAR, P., VONDERSCHER, M.-J. -Profession responsable de formation . -Paris, Editions d'organisation , 1986. 211 pages .

Ce livre apporte un large éclairage sur la richesse, la diversité et les atouts de cet­te nouvelle profession. La fonction de responsable de formation en entreprise apparaÎt aujourd'hui comme un poste clé mais fort mal connu. Voici une occasion d 'en découvrir plus.

Médecine. Psychothérapie. Psychiatrie

SIRIM. - Alors survient la maladie / So­ciété internationale de recherche inter­disciplinaire sur la maladie. - Saint­Erme, Editions Empirika , 1985 . 484 pages.

Les auteurs de ce livre, grâce à de nom­breuses observations, ont cherché à cer­ner dans quelles circonstances la mal­adie peut se déclencher. Cette approche permet de faire la part entre l'apport .du médecin et le rôle du patient qui peut empoigner ses difficultés et prendre en main son destin dans chaque domaine de sa vie.

BELAIR, Michel. - Le massage en pro­fondeur. - Montréal, Le Jour édit., 1982. 190 pages. (Vivre son corps) .

L'intégration posturale relâche les postu­res rigides, les attitudes physiques émo-

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tives et mentales provoquées par le face à face quotidien avec la réalité. Le livre de J. Pain ter et M. Belair nous dit tout sur l'intégration posturale et nous en rend la pratique accessible.

NEUBURGER, Robert . - L'autre deman­de : psychanalyse et thérapie familiale sy­tématique. - Paris , Editions ESF, 1984. 107 pages ill.

L 'ouvrage rassemble un certain nombre d 'articles concernant la thérapie familiale systémique et plus particulièrement sur le sujet de la pathologie de la deman­de.

QUIDU, M. , GOT, R. - Marginaux de la santé : la réadaptation sociale en psychi­atrie. - Paris, Editions ESF, 1982. 129 pa­ges.

Deux médecins, à la lumière de leurs ex­périences, se penchent sur les problè­mes de réinsertion des malades men­taux dans la société. Tout d'abord en nous présentant la base théorique puis une application pratique: un centre de post-cure en Bretagne.

FABRE, Nicole. - L'enfant et le rêve­éveillé : une approche psycho-thérapique de l'enfant. - Paris , Editions ESF, 1982. 114 pages ill .

N. Fabre décrit de manière concrète, à travers son expérience de psychothéra­peute, les problèmes majeurs que pose tout abord imagé de l'affectivité. On trouvera ici des documents exception­nels et un travail exemplaire de psycho­thérapie de l'enfant névrotique.

AJURIAGUERRA, J. de. - Manuel de psychiatrie de l'enfant. Deuxième édi­tion . - Paris, Masson, 1980. 1089 pa­ges.

Réédition d 'un ouvrage de base, traité extrêmement complet sur la psychiatrie infantile qui est le compte-rendu d'un cours de psychiatrie donné à Genève par un grand professeur.

L'enfant déficient mental polyhandicapé : quelle réalité, quels projets. - Paris, Edi­tions ESF, 1985. 283 pages.

Cet ouvrage important constitue une vé­n'table somme des connaisances théori­ques mais aussi l'expérience quotidien­ne des équipes qui sont confrontées depuis longtemps aux enfants polyhan­dicapés.

Gestion d'entreprise

LUSSATO, Bruno. - Le défi informatique. - Paris , Fayard, 1981 . 253 pages.

Le débat actuel sur (( l'informatisation de la société» nous concerne tous. Le pro­fesseur Lussato nous montre dans ce /i­vre l'importance de la révolution informa­tique pour les années à venir et les réflexions que provoquent ces différents progrès.

FAUVET, J.-C., STEFANI , X. - La socio­dynamique : un art de gouverner. - Paris, Editions d'organisation, 1985. 210 pa­ges.

Les 60 règles de sociodynamique propo­sées dans ce livre déterminent les ac­tions probables et permettent donc d'an­ticiper et d'orienter le changement: une bonne connaissance des phénomènes nous permet d 'agir sur eux. Des docu­ments permettant la mise en œuvre sur le terrain complètent l'ouvrage qui inté­resse les responsables de toutes les or­ganisations privées ou publiques.

VIDÉOCASSETTES

Psychologie

Paroles d 'enfant. - Paris, TF1 [prad.], 1986. 1 vidéocassette [VHS] (2 x 60 mi­nutes). Diffusé les 22 et 29 décembre 1986.

Chaque fois que B. Martino réalise un re­portage on attend un événement. Ce dernier ne nous déçoit pas. L 'interview de 6 garçons et 6 filles (de 6 à 11 ans) glâné à travers la France, nous fait dé­couvrir un océan de souffrances et de lu­cidité.

Toxicomanie

Drogue en Suisse : une lutte difficile. -Genève : SSR [prod.], 1987. 1 vidéocas­sette [VHS] (65 minutes). - (Temps pré­sent). Diffusé le 22 janvier 1987.

Les journalistes de cette émission se sont penchés sur la lutte contre la dro­gue en Suisse et spécialement contre les gros trafiquants qui semblent utiliser notre pays comme une véritable plaque tournante.

Le crack. - Bruxelles : RTFB [prad.], 1987. 1 vidéocassette [VHS] (65 minu­tes). - (Temps présent). Diffusé le 29 jan­vier 1987 par la Télévision suisse roman­de.

Une équipe belge a mené l'enquête aux Etats-Unis sur le nouveau fléau arrivé en Europe : le crack. C'est-à-dire une varian­te de la cocaïne facile à fabriquer et bon marché qui a le défaut d'être la drogue la plus dangereuse qui soit.

Travail social

Les gaiétés de l'internat. - Genève: SSR [prad.], 1987. 1 vidéocassette [VHS] (65 minutes). - (Temps présent). Diffusé le 8 janvier 1987.

Temps présent est allé faire un tour dans différents pensionnats pour se rendre compte pourquoi l'on met, à l'heure ac­tuelle des enfants dans un établisse­ment en général religieux. Vous y décou­vrirez les côtés très humains et propices au travail de ces petites communautés.

LES DEUX DUFOND

Médecine

Le SIDA. Paris : TF1 [prod.], 1986. 1 vi­déocassette [VHS] (100 minutes). - (Mé­decine à la une). Diffusé le 16 décembre 1986.

Emission extrêmement complète sur un sujet d 'actualité : témoignages, table ron­de avec des médecins, questions des téléspectateurs, documentaires. Ces dif­férentes informations constituent une fa­çon de découvrir une maladie dont on parle beaucoup.

Le SIDA au bout de la seringue. - Genè­ve : SSR [prod.], 1986. (35 minutes). (Tell quel). Diffusé le 5 décembre 1986.

SIDA: comment prévenir la maladie. -Genève: SSR [prod.], 1986. (75 minutes). (Table ouverte). Diffusé le 7 décembre 1986. 1 vidéocassette [VHS).

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Tell quel évoque le facteur à haut risque que représentent les drogués dans la propagation du SIDA. Table ouverte se propose d 'élargir le débat à toute la po­pulation en s'attachant tout particulière­ment à la prévention de la maladie.

La sclérose en plaques. - Genève: SSR [prod.], 1986. 1 vidéocassette [VHS] (30 minutes). (Téléscope). Diffusé le 12 no­vembre 1986. 1 vidéocassette [VHS).

A travers la vie d'une jeune femme de 31 ans nous allons connaître une maladie

-qui atteint environ 10 000 . personnes en Suisse: la sclérose en plaques. Nous sui­vons la caméra sur les lieux de rééduca­tion et nous pouvons suivre les différents problèmes que rencontrent les malades souffrant de cette maladie.

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