L'Ecole valaisanne, février 1978
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1 1
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t
L'ECOLE VALAISANNE
REDACTEUR
DELAI DE REDACTION
EDITION, ADMINISTRATION, REDACTION
IMPRESSlON, EXPEDITION
ABONNEMENT ANNUEL
TARIF DE PUBLICITE
DONNEES TECHNIQUES
REGIE DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Février 1978 XX Ile année No 6
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-Pierre Rausis.
Le 25 de chaque mois.
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 53 65.
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .
Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible
1/1 page Fr. 3 500.-1/2 page Fr. 1 800.-1/4 page Fr. 1 000.-1/8 page Fr. 600.-
Pages intérieures 1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-
2e et 3e pages avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
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Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, lOfais: 10 %.
Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression: offset.
Publicitas S.A., Sion. tél. (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny. Monthey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Sommaire
A. Pannatier
J.-P. Salamin
J . -F. Perret
EV D. Bex J.-P. Salamin P. Cornut
O. Lagger P. Glassey F. Robert M.-T. Fauth
R. Delattre P. Cornut J .-C. Poncioni G. Moret
A. Pannatier Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Le chef du DIP
DIP
G. Moulin, chancelier
SSMG P. Curdy
EV ODIS
Pro Filia ODIS CDEP
EDITORIAL
De la théorie à la réalité .
EDUCATION ET SOCIETE
Epreuve commune de mathématique 5 P - 6 P -novembre 1976
ACTUALITE PEDAGOGIQUE
A propos de l'aspect cyclique du programme romand de mathématique Le cycle d'orientation du val d'Hérens . Il faut savoir raison garder. Enquête grille-horaire 1976-1977 . Synthèse du colloque du 18 novembre à Martigny
DIDACTIQUE
Leçon de chant: «Grenouillette» . Travail du rotin à l'école primaire III . Des décors de théâtre. Une journée avec la famille Floc
VIE CORPORATIVE
Rapport du président de l'AECOBT
Du pain et des élèves .... Réflexion (suite)
INFORMATIONS OFFICIELLES
Cours de perfectionnement de l'été 1978 Instructions concernant le calcul des moyennes sur le nouveau livret scolaire .
Vacances et congés spéciaux pour l'année scolaire 1978 - 1979 . Inscriptions en vue de l'obtention du brevet pédagogique Décisions du Conseil d'Etat concernant des congés spéciaux Pu blication des cours de printemps 1978 Rapport sur l'éducation physique dans les écoles En hommage à Georges Haenni Cours pour responsables et animateurs de bibliothèques La jeune fille au pair . 7ge fête des musiciens suisses . Ille forum suisse sur l'enseignement des mathématiques
3
6
15 19 24 26 29
32 34 35 38
39
41 43
45
48
50
51
53 57
59 60
63 64 65
66
y
2 3
De la théorie à la réalité
Dans son numéro de janvier, <d'Ecole valaisanne » s'honore d'un article sur les classes à plusieurs degrés. L'obligation est ainsi faite au Département de l'instruction publique d'exposer son point de vue sur la question. Y a-t-il, à l'Etat, volonté détenminée de recourir à la centralisation, d'y pousser les communes, pour éliminer ce « méchant problème » ? Assez curieusement la réponse se trouve à l'article 10 des «Normes et directives concernant les constructions scolaires », document accepté par le Conseil d'Etat le 30 jUlillet 1975: «La centralisation n'est pas une fin en soi,' elle peut être imposée par les circonstances. »
Ce sont en effet les circonstances, c'.est-à-dire le dépeuplement des hameaux et des petits villages, la chute du taux de la natalité, qui ont contraint à la suppression de nombreuses classes. Nous citons, au risque d'en oublier, toute une série de cas: Illarsaz, Revereulaz, Epinassey, Les Rasses, La Balmaz, Miéville, Le Trétien, Les Granges, Les Marécottes, Commeire, La Rosière, Reppaz, Soulalex, Issert, Chandonne, Rive-Haute, Dranse, Yens, Fionnay, Médières, Cotterg, Villette, Montagnier, Buitonnaz, ,Montagnon, Produit, Le Grugnay, Daillon, Aven, Sarclentz, Clèbes, Riod, Mâche, La Luette, Praz-Jean, Eison, Mase, Vernamiège, Loye, Loc, Fang et tous les villages de la vallée d'Anniviers à l'exception de Vissoie.
Lorsque la population scolaire d'une localité passe, en l'espace d'une décennie, d'une soixantaine d'enfants à une douzaine d'élèves, qu'y a-t-il lieu de faire: maintenir une seule classe, à tous les degrés, ou, au contraire, envisager des groupements régionaux. Placée devant les deux termes de cette alternative, on peut comprendre qu'une commune opte pour le deuxième. Il faut en effet avoir vu se succéder dans ces petites classes vidées de leurs effectifs de jeunes maîtres inexpérimentés ou des stagiaires que l'on forçait à occuper ces postes pour qu'une telle décision ne surprenne point. Les parents eux-mêmes ne s'y trompaient pas, qui demandaient ou souhaitaient souvent la concentration.
Certes, les transports d'élèves, des plus jeunes surtout présentent des difficultés de tous ordres, pour les enfants d'abord. Ils obligent aussi les commissions scolaires à des tâches d'organisation 'ingrates. Pour diminuer ces complications, le Conseil d'Etat a accepté un règlement qui rend possible, à l'école enfantine, la formation d'entités réduites, la maîtresse allant de l'une à l'autre,
sur leurs propres emplacements.
A l'école primaire, les classes réunissant jusqu'à trois degrés ne représentent pas, pour le Département, «des survivances archaïques dont il faut hâter la disparition en les ignorant ». Elles sont admises nonobstant les soucis qu'elles occasionnent à leurs titu-
laires.
Que dire des programmes dont on déclare qu'Us sont étroitement« fixés » par année et dont il serait né une étanchéité qui rend souvent impossibles les regroupements de divisions? De tout temps, les programme j, qui sont définitions d'objectifs, ont été construits pour chaque âge séparément. Le contraire étonnerait. Un élève de neuf ans ne parcourt pas le chemin d'un enfant de
sept ans.
Il est juste cependant qu'avec une plus grande spécialisation de l'enseignement et des moyens didactiques le danger d'un cloisonnement augmente. Nous y avons songé. Mais il fallait commencer par le commencement, c'est-à-dire former les maîtres en fonction des degrés respectifs d'abord, puis donner une vue plus globale des choses. Cela s'est fait pour la mathématique. Il en sera de même des autres disciplines, et pour l'enseignant lui-même et pour les moyens qui seront mis à sa disposition.
Qu'on se rassure donc. Les classés à plusieurs divlsions ne sont pas ignorées. Au contraire. Récemment, à deux reprises, des séances intercantonales se sont tenues sur cet objet. Une suite sera données aux décisions de base qui y ont été prises. De son côté, l'école normale s'en préoccupe. N'entretient-elle pas à dessein des classes d'application à deux, voire à quatre divisions?
Il reste beaucoup à faire en ce domaine, nous n'en disconvenons pas. La statistique publiée ci-dessous montre à l'évidence qu'il fallait s'occuper d'abord des problèmes généraux avant d'en venir aux cas d'espèce, numériquement de moindre importance.
Rendons hommage, en terminant, aux titulaires des classes à degrés multiples, à leur volonté de dominer une situation moins simple, à leur esprit de synthèse, à leur génie inventif et à leur 4
sens pratique. Ces enseignants savent qu'il faut commencer par laider soi-même. Ce qui ne dispense pas le Département de les seconder à son tour. IMais le temps de la réflexion, des contacts, des décisions et de l'application n'est pas court et doit être ménagé dès qu'il s'agit d'une œuvre d'une certaine envergure. En attendant, les maîtres concernés sauront trouver en eux les ressources garantissant le succès de leur travail éducatif et pédagogique.
A. Pannatier
STATISTIQUE DES CLASSES EN FONCTION DES DEGRES QU'ELLES COMPORTENT
SITUATION AU DEBUT DE L'ANNEE SCOLAIRE 1977 -1978
Classes enfantines homogènes à 1 degré à 2 degrés
Classes enfantines et primaires à 2 degrés à 3 degrés à 4 degrés à 5 degrés à 6 degrés
Classes primaires homogènes à 1 degré à 2 degrés à 3 degrés à 4 degrés à 5 degrés à 6 dégrés
Bas-Valais
43 47
211
96 51 4 4 4
460
Haut-Valais Total
152 61
3 8 3 1 2
541 132
19
922
195 108
3 8 3
2
752 228 70 4 4 4
1382
Epreuve commune de mathématique 5 - 6 P Novembre 1978
1. RESULTATS GENERAUX
1.1 Se année primaire Maximum de points: 40 Premier (1er) : 40 points
Quartile supérieur (25e) : 35 points Médian (50e) : 30 points Quartile inférieur (75e): 24 points Dernier (100e) : 5 points
Nombre d'élèves (Nb) : 2028 Moyenne: Ecart-type: Rendement:
Pts Nb Rg/ 100
40 76 1 39 85 6 38 ~08 11 37 95 16 36 12 21 35 05 26 34 03 31 33 14 37 32 94 42 31 09 47 30 09 52 29 96 58 28 88 62 27 90 66 26 87 71 25 65 74 24 63 77 23 58 80 22 47 83 21 34 85 20 48 87 19 52 ti9 18 30 91 17 22 93 16 26 94 15 23 95 14 22 96 13 14 97 12 10 98 11 13 98 10 7 99
9 6 99 8 3 99 7 4 99 6 4 100 5 2 100
Note
6
f---
5
~
4
1---
3
~
2
1--
1
29,6 7,47
73 0/0
UNE ET OILE = 2 ELEVES
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6 7
1.2 6e année primaire
Maximum de points: 40 . 1 727 30,77 7,25
770/0
Premier (ler) : 40 points Quartile supérieur (25e) : 36 points Médian (50e) : 32 points Quartile inférieur (75e) : 26 points Dernier (l OOe) : 5 points
Nombre d'élèves (Nb) : Moyenne: Ecart -type : Rendement:
0 ts Nb
40 1 28 39 119 38 99 37 112 36 100 35 81 34 108 33 80 32 76 31 94 30 86 29 70 28 68 27 54 26 55 25 55 24 51 23 4 2 22 4 0 21 38 20 33 19 22 18 23 17 23 16 1 2 1 5 14 14 9 13 1 0 1 2 5 11 3 10 3
9 4 8 0 7 1 6 3 5 2
Rg / Note 100 UNE ETOILE 2 ELE VES
l ~ . ~ . " ~ j .. .., ~ '#' ) 7'~' ~ l' : '~ ... ,.- • ~ .; ~ l ' " • '. ~ ... ., ? 1: ,. '; '!"" ~ '1' '~ " ., ',. .. ..,.. '~ ' . '" ';. ., 'r .,. ". * r I> ;; .. Jo J, ., '* 'f
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69 72 75 79 8 2
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97 2 98
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9 9 99 99 1 99 99
100 100
Les résultats de chacune des deux épreuves sont présentés avec les indications suivantes: _ représentation graphique des résultats
de l'ensemble des travaux des élèves du canton;
_ moyenne et rendement général de cha-que épreuve;
_ échelle des notes basée sur la position des élèves sur la courbe des résultats.
Pour attribuer l'échelle de note à chacune des épreuves, nous avons tenu compte, dans un premier temps, de la difficulté relative des travaux ainsi que de normes théoriques faisant appel à la courbe de Gauss, selon cette répartition:
6 120/0 5 230/0 4 300/0 3 23 0/0 2,1 120/0'
Pour faciliter cette répartition des notes, nous avons classé les élèves du 1er au 100e Rg / 100) et ainsi nous pouvons donner une note
6 aux élèves du 1er au 5 aux élèves du 13e au 4 aux élèves du 36e au 3 aux élèves du 66e au 2 aux élèves du 8ge au 1 aux élèves du 98e au
12e -rang, 35e rang, 65e rang, 88e rang, 97e rang,
100e rang.
Dans un deuxième temps, nous avons estimé trop sévère cette façon de procéder, en particulier dans l'attribution des notes insuffisantes (3,2 et 1 = 35 % des élèves). Nous avons donc procédé différemment en calculant statistiquement le nombre de points significativement différents de la moyenne générale de l'épreuve: la note 3 est attribuée au résultat qui se trouve éloigné de la moyenne par un espace de la valeur de un écart-type ou sigma. Ainsi en 5 P, cette note est mise dès 21 points (29,26 - 7,47) et en 6 P dès 23 points (30,77 - 7,25). Par rapport au classement des élèves, cette note est attribuée aux élèves qui se trouvent au-delà du 85e rang.
Par ce système de calcul des notes, les élèves sont jugés non par rapport à leurs connaissances mais par leur position comparée à l'ensemble des sujets interrogés.
2. COURBES DE RENDEMENT
2.1 Se année primaire
20 %_ 1 ,.L,~,.jL".<g.L,....g..L,,.4..L~~,.4L,.4L:;>'-1 - Note 3,2 e t l
Le rendement général de cette épreuve est de 73 0/0'
Pour obtenir la note 5, un élève doit réussir environ 83 % des points de l'épreuve. Les résultats d'un élève sont jugés insuffisants s'il obtient moins de 55 % des points.
2.2 6e année primaire
80 %-I7.;;~~~~~-+-+-t-+- 1
1 1 1 1 20e 40. 60e 80e
Le rendement général de cette épreuve est de 77 0/0 '
Pour obtenir une note supérieure à 5, un élève doit réussir environ 88 % des points de l'épreuve.
Les résultats d'un élève sont jugés insuffisants s'il obtient moins de 58 % des points. 9
3. ANALYSE DES ITEMS ECHANTILLON
DE LA POPULATION TOTALE
Un échantillon stratifié de 100 travaux, tiré des classes de 5 P et de 6 P, a été analysé en détail afin de déterminer la difficulté relative des questions posées ainsi que les erreurs les plus fréquemment commises.
3.1 Se année primaire
ITEM 1
300 20 4 324
30 9000 600 120 9720
8 2400 160 32 2592
38 11400 760 152
Utilise les r enseignements que te donne le tableau ci - dessus po ur compl éter l es exprl!5sions suivantes:
1.1 81 % de réussite
Un 7 % des élèves a considéré l'entête du tableau (324) comme un terme de l'addition:
324 9720
+ 2592
12636
1.2 70 % de réussite
Un 4 % des élèves n'a considéré qu'un seul terme de la somme (9600) : 9600 + 2560 = 320 - 30. Un 10 0/0 n'a pas répondu.
1.3 88 % de réussite
1.4 74 % de réussite
Ici. les erreurs sont dues à une mauvaise interprétation du tableau
Le taux de réussite de 78 % enregistré par cet exercice révèle que la distributivité de la multiplication est bien assimilée.
ITEM 2
Complète!
Dividende Diviseu r Quotien t Reste
130 16
260 16
1040 16
2.1 64 % de réussite En divisant 108 par 2, un 5 % des élèves a estimé que le quotient doublant. le dividende devenait 2 fois plus petit (1re et 3e lignes du tableau).
2.2 70 % de réussite Un 6 % des élèves a réalisé que le quotient ne change pas lorsque le dividende et le diviseur sont multipliés par un même nombre (2 premières lignes du tableau). mais n'est pas parvenu à réaliser le travail inverse proposé à la dernière ligne.
2.3 45 % de réussite
3
Un 28 % n'a pas réalisé que dans une division le reste ne peut être égal (ou supérieur) au diviseur. Il apparaît que les modifications subies par le reste lorsque le dividende est multiplié par un nombre donné alors que le diviseur ne change pas) sont plus difficiles à percevoir que celles apportées au quotient.
ITEM 3
ecOtéspara l lèle
l es deux paires de cOtl§s paral l èle
ang l e droit
:~~~:n~:~ 5 l e diagramme l es l ett r es dé s igna n t les q uadril atè r es
1
.mlillIII 55 % de réussite
Un 20 % des élèves ne distingue pas le parallélisme des côtés si ceux-ci ne sont pas confondus avec des lignes du quadrillage (lettres désignant le losange et la parallélogramme mal placées).
ITEM 4 4 Comp l ète !
a)
~".sures
enm e n cm e n mm
__ _ __ 21,4 _ _ __ _
3 , 5 _________ _
' 60
b)
a) 56 % de réussite La présence de la colonne dm dans le tableau aurait réduit de 20 % les erreurs.
b) 61 % de réussite Un 15 % des élèves échoue totalement dans cette partie de l'exercice.
ITEM 5
5 Un ph armacien prépare 5 litres de sirop Dour la gorge .
Ilpcutr emp l ir ____ bouteil l esdeS d l
Seul un 30 % des élèves réussit entièrement l'exercice. 5.! 46 % de réussite
Le 30 % trouve 50 bouteilles de 5 dl, ce qui correspondrait à la transformation de 5 1 en 50 dl.
5.2 30 % de réussite Le faible taux de réussite enregistré par cet exercice révèle la difficulté qu'il ya d'opérer des transformations d'unités de capacité ou autres) dans le cadre d'un problème de la vie courante.
ITEM 6
6 " ____ ~
D:l n ::. c haque cas e vÎde , in sc ris un nombre qLJi convient!
Un 61 % des élèves réussit entièrement l'exercice. Il semble qu'il est plus difficile de trouver un nombre compris entre 12 et 12,1 que d'en trouver un compris entre 12,1 et 12,2.
ITEM 7
S;)uine o 5sède21 , SO frd' ::! conomics . Avec: cet arg e nt . clledé!iirr. :'lr'llctc r l es q ua t re livre s quimanquentàsa c:o l l ection •
"' 1 IPri' lenfd
'J L ' Ilemyro t é deu s e 1 8 . 50
2 1 -1 6, 25
3 j Les J f.lous quelaire s l 7,75
Il 1 Le ca p ilainerracasse l 5 . 15
a) Qu e lui manque - l - il pour acheter l es Qualtelivres ?
b) ~~~~s~~u~ achet.er trois livres . Lesquels peut - elle
Elle pe u t c ho i sir le!i ~h ___ ' N: _ _ _ et th _ __ car e n -
~c"b le ils I:o ût enl fI' .
a) 77 % de réussite Le 11 % des élèves commet une erreur dans la soustraction tandis qu'un 8 0/0 ne parvient pas à trouver la somme.
b) 81 % de réussite Un 9 % commet des erreurs dans l'addition. Il est intéressant de relever qu'un 54 % propose l'achat des livres No 1, 2 et 4 Fr. 20.50) et qu'un 27 0/0 choisit l'autre solution possible, à savoir l'achat des livres No 2, 3 et 4 (Fr. 19.75).
3.2 6e année primaire
ITEM 1
1 Comp! ù tc l es ex pressions suivan teS:
1.1 62 % de réussite 1.2 82 % de réussite 1.3 75 % de réussite 1.4 84 % de réussite Le taux de réussite de l'exercice (75 0/0) révèle que les propriétés des opérations sont 10 11
bien assimilées. Cependant, il est intéressant de relever que quelques élèves (100/0) semblent ignorer ce qu'est une égalité et commettent des erreurs telles que:
4672 + 3421 = 8093 + 93 = 8186 2400 + 240 + 24 = 24 - 2664 = 63936 3620 - 362 = 362 - 3458 = 1251796 24 - 19 = 480 - 456' = 24
ITEM 2
Cor.lp l èle le tableau:
500 90 50
90 10
500 45
45 13
520 70
45 10
87 % de réussite
A ce niveau la division euclidienne semble ne plus présenter de difficultés. C'est la recherche du diviseur (avant-dernière ligne de l'exercice) qui a occasionné le plus d'erreurs (20 0/0)'
ITEM 3
_ 2dsacsdeciment oesantc:ha c: unSOk g .
Lac amionnetteaunechdrqeutilr.de l dDOl< g .
Ccm~ie n de vo y a ges dei l - il faire?
Le 58 % des élèves a interprété correctement le résultat de la division en prenant en considération le reste. Un 7 % des élèves a effectué la division exacte et mentionné 3,5 voyages, tandis qu'un 6 % a négligé le reste et n'a indiqué que le nombre de voyages ' à charge pleine (voyages « complets »). Si l'algorithme de la division est acquis, il n'en va de même pour l'interprétation correcte du ré,sultat obtenu. Enfin des erreurs au niveau des transformations des unités de masse ont pénalisé le 29 % des élèves.
ITEM 4
75 % de réussite
Un 10 % des élèves a mal interprété le libellé et a multiplié par 10, par 100, par 1000 les nombres donnés. Un 19 % des élèves échoue totalement.
ITEM 5 5 a ) C!>t ime me nlale ment le quotient de s d i visions p ro pos é es da ns la
p artieAdulableauc:i - dessous , pu i sencad r elerê5ul tat e xal:l
b) Retro u ve le dividende des divisions de lapa.lrt ie Bdutab l e au!
A 37 , 6
~ d5 .:150 B ------ ' il , S w:J .:150
5 a) 78 % de réussite Une forte majorité des élèves parvient donc a estimer correctement le quotient dans l'ensemble des décimaux.
5 b) 66 % de réussite Il est difficile de déceler si les propriétés de la division (modifications su bies par le dividende ou le diviseur) ont été exploitées par les élèves. Des erreurs dans les opérations portent à croire que quelques élèves ont effectué la multiplication (q - d = D) pour trouver le dividende.'
ITEM 6 6 Un Il!'w nd magasin "rOOD!'; e rl~s lIlp.lIb l~ !'i i <'il i ntH ltS q ue l ' ;:, c h ~ teu: p rou'
6. Un 56 % des élèves réussit entièrement l'exercice. Beaucoup de fautes dans les opérations sont à déplorer. Un seul élève a déterminé l'arrangement le moins onéreux de la façon la plus rationnelle en procédant ainsi: (36,50 - 2) - 53,70 = 19,30.
ITEM 7
7 Compl Uel
al
bl
S.am2
dm2
6400cm2::. m2
J2.6dm2
;;; 326 0
d6 DOOmm2
0= 4 , 6
a) 86 % de réussite b) 57 % de réussite
8 .
Les changements d'unités d'aire demandent à être entraînés. Les correspondances entre le cm2 et le m2, entre le mm2 et le dm2 ont présenté quelques difficultés.
ITEM 8
Monsie ur Du bois d~ - 1<-1 -~--s ire recouvri r de l moq uette le c or ridor deson.ppart • •• nt. 1 ,2
Calc ulesa d é pe n s l! , s i le m~tre carr é de moquette c o Ot e 22 ,50 fr .
Ll1;::=1 ,=2 :::::;jl;::====;il
1·,
Un 45 % des · élèves réussit entièrement l'exercice. Un 6 % ne trouve que l'aire totale du corridor. Beaucoup confondent périmètre et aire. Ici aussi il faut signaler
d'abondantes erreurs dans les opérations (multiplication). De rapides estimations auraient permis d'éviter certaines de ces erreurs.
4. REMARQUES FINALES
Pour établir les résultats présentés, nous n'avons tenu compte que des classes ayant normalement participé à l'épreuve. Chaque fois qu'un maître nous disait avoir du retard dans le programme ou indiquait d'autres raisons entraînant une passation relativement bonne de l'épreuve, nous avons écarté sa classe de la distribution des résultats.
Les rendements obtenus en 5e et en 6e sont élevés, particulièrement en 6 P. Si dans cette dernière l'épreuve est un bon échantillon de ce que doivent savoir les élèves, nous sommes en droit d'affirmer que la majorité d'entre eux ont acquis les notions qu'ils devaient apprendre à la fin du 1 er trimestre.
Au cas où un enseignant voudrait estimer la position de sa classe par rapport aux résultats du canton, il n'a qu'à reporter sur la distribution des résultats, en faisant une croix par exemple, les points de ses élèves. Le nombre d'élèves au-dessus ou en-dessous de la moyenne générale lui indiquera si sa classe est plutôt forte, faible ou moyenne. Il peut aussi, par ce moyen, tester sa propre manière d'évaluer le travail effectué par ses élèves; cela ne peut que lui être utile au moment où ceux-ci passeront au cycle d'orientation.
Nous osons demander aux enseignants qui ont des élèves particulièrement faibles de s'employer à bien examiner ces cas-là et de prendre toutes les mesures possibles pour améliorer leur situation. Les élèves ayant, à notre barème, obtenu une note entre 3 et 2 ont besoin d'un sérieux appui ou d'un rattrapage en mathématique. Les élèves qui obtiennent une note 1 sont considérés du point de vue statistique comme aberrants quant à leurs résultats: une analyse approfondie de leur cas doit être faite pour situer les causes de pareils échecs et prendre à votre niveau les mesures adéquates. 12 13
L'analyse des items a permis aux responsables cantonaux d'apporter les correctifs nécessaires à la mise en place de l'enseignement renouvelé de la mathématique, notamment lors des séances de recyclage. Nous remercions ici MM. B. Genoud et Y. Michlig, animateurs de mathématique ainsi que M, R. Sauthier, d'avoir élaboré les épreuv~s et d'avoir consacré une partie de leurs loisirs (vacances de Noël) pour analyser en détailles réponses des élèves à qui nous avions demandé les travaux.
Nous souhaitons vivement que les enseignants utilisant ces quelques données pédagogiques et docimologiques nous fassent partager leurs remarques éventuelles.
Nous restons à votre disposition pour tous renseignements utiles à l'adresse suivante:
DIP, Planta 3, 1950 Sion Tél. (027) 21 56 17.
Jean-Pierre Salamin conseiller pédagogique
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1·1~ltAt;ttt;ltPIII~
A propos de l'aspect cyclique du programme romand de · mathématique.
1. Une composante essentielle du nouvel enseignement
L'aspect cyclique du programme de mathématique est présenté dans les introductions aux notes méthodologiques (document du maître) comme une caractéristique du nouvel enseignement. Quelle signification et quel poids exact donner à cette particularité? S'agit-il d'une nouveauté qui vient s'ajouter aux autres composantes de l'innovation (changements de contenu, de méthode) et dont à la limite il serait possible de faire l'économie ou présente-t-elle un caractère plus fondamental?
Nous pensons pouvoir affirmer que la nature cyclique du programme de mathématique est une composante essentielle du nouvel enseignement. En effet, cette composante apparaît comme très étroitement liée aux conceptions pédagogiques et psychologiques de base sur lesquelles se fonde le nouvel enseignement.
Dans cette perspective, notre intention est de dégager ici quelques éléments de réflexion qui puissent contribuer à uhe meilleure compréhension de la nature même d'un programme cyclique. Quelle est exactement la nouveauté d'un tel enseignement? Comment situer celle-ci par rapport aux anciens programmes?
2. Deux {( modèles» de progression
Pour répondre à ces questions, nous distinguerons deux « modèles» de progression sur lesquels peut s'appuyer un pro-
gramme d'enseignement. Ces modèles, par définition, sont de nature simplifiante et schématique, leur fonction est de clarifier les différentes tendances que l'on retrouve à divers degrés dans tout programme scolaire.
2.1 Progression linéaire: Le premier modèle de progression repose sur un dé;;.coupage de la matière en unités ou chapitres -successifs. Un ordre précis d'apprentissage est ainsi déterminé. Le passage d'un chapitre à l'autre suppose la maîtrise complète du premier. Notons que la dimension des unités d'apprentissage peut être diverse selon que le contenu de l'enseignement est découpé en quelques grands chapitres ou ~n unités très réduites comme cela est le cas dans l'enseignement programmé.
2.2 Progression cyclique: Le deuxième modèle de progression que l'on qualifie de cyclique consiste fondamentalement en un élargissement continu des connaissances-de l'élève. Toutes les activités mathématiques proposées aux élèves apparaissent comme une occasion de prolongement et d'approfondissement de ce qui a été acquis précédemment. Cette intégration permanente des nouvelles connaissances aux connaissances antérieurement acquises élimine les ruptures dans le passage d'une notion à une autre ; nous parIons de ruptures dans le sens que l'on «tourne la page» pour aborder un nouveau point. Ainsi, lorsqu'il y a reprise d'une activité mathématique ce n'est pas dans la perspective d'une répétition ou d'une «révision », mais dàns
le but de montrer qu'en repartant d'une activité connue de l'élève, il est possible d'en poursuivre l'exploitation en allant plus loin dans la découverte de nouvelles relations et propriétés aussi bien que dans l'utilisation de nouvelles représentations (schémas, diagrammes).
Les deux modèles de progression dont nous venons d'esquisser les caractéristiques générales peuvent être représentés par les schémas suivants:
temps
Modèle 1 : progression linéaire de nature additive
Modèle 2: progression cyclique: de nature intégrative
temps
3. Les fondements d'un programme cyclique Nous pensons qu'il est indispensable
d'examiner les fondements mêmes d'un tel modèle. Sur quoi s'appuie cette conception radicalement nouvelle d'un programme? Qu'est-ce qui motive et justifie une telle innovation ?
Les raisons qui ont amené à repenser un programme d'enseignement sous forme cyclique au sens où nous l'avons défini, sont d'origine à la fois mathématique et psycho-logique.
3.1 Fondements mathématiques: La mathématique contemporaine est issue
d'un long travail de restructuration des concepts mathématiques qui a abouti à dégager l'unité et l'architecture de ce corps de connaissances. Par la mise en évidence des structures et propriétés communes entre domaines jusque-là restés isolés, la mathématique contemporaine a permis un· réexamen des programmes scolaires axé sur l'inter-relation étroite qui existe entre les différents chapitres et notions du programme, et par là même, indirectement, a ouvert la voie à de nouvelles conceptions d'un programme d'enseignement telle la conception cyclique.
Au cloisonnement des différents chapitres des mathématiques traditionnelles ne pouvait correspondre au niveau de l'enseignement qu'un découpage de chapitres enseignés successivement. La restructuration de la mathématique elle-même a ainsi ouvert la voie à d'autres modèles de progressions.
3.2 Fondements psychologiques: Examinons maintenant les raisons d'ordre psychologique qui ont pu conduire à l'adoption d'un programme cyclique. Dans cette optique, nous partirons des difficultés que soulève la recherche d'un ordre adéquat de présentation des notions dans un enseignement de type linéaire. Dans son article intitulé « La transmission des connaissances: problèmes psychologiques et pédagogiques» 1, P . Oléron souligne à propos de l'enseignement programmé les difficultés que rencontre la recherche d'un ordre parfait de présentation des différentes unités d'apprentissage. La détermination de cet ordre garde toujours un aspect intuitif et subjectif. La conclusion à laquelle l'auteur arrive et qui dépasse à notre avis la problématique spécifique de l'enseignement programmé est que « la recherche minutieuse d'un enchaînement rigoureux, logique, fondé sur la structure de
1 Oléron, Pierre. - La transmission des connaissances: problèmes psychologiques et pédagogiques. In : Bulletin de Psychologie. Paris, Tome XXV, No 295, 1971-1972,2-4, p. 65-71, bibl. 16 17
la matière qui serait, soit le reflet de cette stru~tur~, soit directement guidée par elle, es~ mutile. Elle procède de l'idée qu'il eXIste une structure en soi de la matière à enseigner. Il existe au contraire de multiples structurations de cette matière ». Plus loin, l'auteur ajoute: «il n'y a pas pour le sujet qui apprend de structures absolues: le s.uje~ construit lui-même sa propre orgalllsatlOn ».
~a recherche de l'ordre parfait conduit, t~uJo.u~s , selon Oléron, « à oublier la part ~ act~vIte q~e le sujet doit dépenser pour etabhr des liens dans ce qui lui est appris ».
Ce rôle déterminant de l'activité intellectuelle de l'enfant dans le processus ~'~pprentissage a été mis de plus en plus en eVIdence par les tra va ux de Piaget et de ses collaborateurs. L'enfant n'acquiert et n'assimile une nouvelle notion que si celleci se relie ou s'articule aux connaissances antérieures de l'enfant. C'est le problème de l'assimilation des connaissances qui est posé par Piaget au niveau pédagogique de la façon suivante: «Lorsqu'il s'agit de la parole adulte transmettant ou cherchant à transmettre des connaissances déjà structurées par le langage ou par l'intelligence des parents ou des maîtres eux-mêmes on ima?ine que cette assimilation préal~ ble suffit et que l'enfant n'a plus qu'à incorporer ces nourritures intellectuelles déjà digérées comme si la transmission n'exigeait pas une nouvelle assimilation, c'est-àdi:e une restructuration dépendant cette fOlS des activités de l'auditeur» 2.
Un programme cyclique basé sur l'élargissement et l'approfondissement continu des activités mathématiques facilite les mises en relation et les correspondances que l'élève peut établir entre les différentes activités mathématiques. L'objectif d'une progression cyclique est de favoriser le processus d'assimilation en permettant à l'élève d'intégrer, de relier ses nouvelles expériences et connaissances en mathématique
2 Piaget Jean. - Psychologie et pédagogie. Paris, Denoël, 1969, 270 p.
aux connaissances antérieures, les unes devenant ainsi le prolongement naturel des autres.
4. La notion d'approfondissement
Que fa~t-il entendre exactement par approfondIssement et prolongement? Une manière d'aborder cette question est de considérer que tout approfondissement a pour objet la maîtrise de situations de plus en plus complexes.
. ~,uelle? sont les caractéristiques qui dIfferencient deux tâches de différents niveaux de complexité et qui permettent d'affirmer que la deuxième conduit à un approfondissement d'une notion abordée dans la première tâche?
Plusieurs facteurs ou dimensions semblent déterminer la complexité d'une tâche. Par exemple, selon la nature des éléments (éléments familier ou non, figuratif ~u abstr~it) sur lesquels porte une opératiOn logIque (telle l'intersection de deux ensembles), celle-ci est plus ou moins bien réussie.
Il apparaît également que la grandeur des nombres influence la réussite aux opération arithmétiques. De même les différentes représentations (schémas, diagrammes) que l'élève est amené à utiliser s'avèrent lui poser plus ou moins de difficultés. Une même activité mathématique, tel un classement logique, n'est pas m(l.îtrisée de façon identique selon le type de représentation utilisé comme support au raisonnement (Venn, CarroI, diagramme en arbre). La diversité des représentations utilisables détermine ainsi une dimension de la complexité d'une tâche.
Par rapport au dernier point, un aspect de l'approfondissement consiste à développer la maîtrise progressive des différentes représentations, une activité de classement pouvant être considérée comme pleinement maîtrisée lorsque l'élève est capa ble de se servir indifféremment des divers supports représentatifs en passant notamment de l'un à l'autre sans difficulté.
5. Conclusions
Dans les introductions aux notes méthodologiques, nous trouvons, en ce qui concerne l'aspect cyclique du programme, le paragraphe suivant:
({ Le programm.e romand de mathématique étant cyclique, la totalité des matières prévue pour une année scolaire déterminée peut n'être pas complètement assimilée (c 'est nous qui soulignons) par certains élèves cl la fin de cette période sans, pour autant, compromettre les acquisitions ultérieures» (Mathématique III, p. V).
Nous pensons que l'approfondissement, tel que nous venons de le définir plus haut, permet de mieux comprendre la signification à accorder à la notion d'assimilation incomplète utilisée par les auteurs de la méthodologie.
En effet, si la nature cyclique du programme ({ permet d'une part de revoir les notions abordées les années précédentes et, d'autre part, de les approfondir et d'en prolonger l'étude », c'est afin que chaque · élève puisse progressivement et, finalement, à son rythme maîtriser des tâches de plus en plus complexes.
Un enseignement cyclique devrait favoriser chez l'élève le passage d'un niveau
de maîtrise à un autre. Prenons, par exemple, les activités de regroupement dans le domaine de la numération: en 3e année, la compréhension du caractère répétitif (itératif) des groupements successifs ne peut se fonder que sur une bonne compréhension des activités effectuées en 1re et 2e années. Dans ce domaine, le programme de 3e année propose un approfondissement de la notion de regroupement qui suppose pleinement maîtrisées les activités effectuées précédemment, d'où la pertinence de les reprendre avant même de les aborder à un nouveau degré de complexité, d'approfondissement.
Au lieu, comme le craignent quelques enseignants, de conduire à un apprentissage peu solide chez certains élèves, nous pensons qu'un programme cyclique, s'il est compris dans la perspective d'une pédagogie de la maîtrise, favorise au contraire une construction progressive et cohérente des connaissances mathématiques.
J.-F. Perret
Ce texte est un condensé de : J.-F. Perret. - A propos de l'aspect cy
clique du programme romand de mathématique. Neuchâtel, Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, .1977. 15 p. fig. bibl.
18 19
Le cycle d'orientation du val d'Hérens Dans le cadre de la mise en place du
cycle d'orientation la construction des bâtime~t~ scolaires revêt une importance consId~rable. Pour marquer cette étape que VIvent actuellement plusieurs communes de notre canton, nous avons choisi de présenter aux lecteurs de l'Ecole valaisanne une réalisation: le CO du val d'Hé~ens: Occupé par les élèves depuis le 4 ]a~lVier 1978, le collège St-Georges à EuseIgne sera inauguré officiellement le 10 juin prochain.
~ous v~u~ons à travers un cycle d'orientatIOn ChOISI au hasard présenter quelques reflets de la vie de notre école valaisanne. Nous serions heureux de pouvoir envisager . d'autres reportages de ce genre car nous sommes persuadés qu'une meilleure connaissances de nos différentes régions ne peut qu'engendrer de riches et fructueux échanges.
L'organisation de l'enseignement secondaire avant la construction du cycle à Euseigne
Précisons tout d'abord que notre propos concerne les quatre communes de Vex, Hérémence, St-Martin et Evolène; les autres communes du val d'Hérens soit, .Nax, ~ernamiège, Mase Les Agettes, contmuent a envoyer leurs élèves à Sion.
Avant l'introduction du cycle d'orientation, l'enseignement secondaire inférieur des quatre communes mentionnées ci-dessus était organisé de la manière suivante:
- une école secondaire à Evolène pour les élèves d'Evolène et de St-Martin,
- une école secondaire à Hérémence pour les élèves de Vex et d'Hérémence,
- une école ménagère à St-Martin, - une école ménagère à Hérémence, - une classe de promotion à La Luette
pour les jeunes de St-Martin et d'Evolène.
- une classe de promotion à Hérémence pour les jeunes de Vex et d'Hérémence.
Une salle de classe
Cette situation se transformait en 1974 avec l'introduction du CO. Les classes se répartissaient à ce moment-là de la manière suivante:
< < < = = = ~ ~ N tf') ~ N tf')
Hérémence 1 1 1 1
Euseigne 1 1
La Luette 1 1 1 1
Evolène 1 1
Le centre scolaire d'Euseigne
Cette répartition posait bien évidemment des problèmes considérables à différents niveaux (locaux, déplacements, horaire, repas, etc ... ). On comprend donc fort
. bien la décision prise par les communes concernées de créer un cycle régional situé au centre géographique de la vallée c'est-àdire à Euseigne.
Le CO - Hérens, Collège St-Georges
Le bâtiment
C'est donc dans l'optique d'une politique scolaire commune avec comme objectifs de consolider une identité de la région et le souci de doter leurs enfants de moyens de formation valable que le cycle d'orientation d'Hérens a été conçu par les autorités locales. Il en résulte une construction fonctionnelle agréable, située dans un cadre propice à l'éducation et à l'enseignement. Le bâtiment principal comprend une vingtaine de salles (salles de classes et salles spéciales) ainsi que le réfectoire où sont servis journellement
plus de 200 repas. La salle de gymnastique avec les abris amén~gés pour différentes activités scolaires et parascolaires composent la deuxième partie du centre. De conception sobre, l' ensem ble de la construction engendre une certaine intimité d'où se dégage une ambiance calme et détendue. Des espaces de déplacement restreints, des teintes discrètes et reposantes ne sont certainement pas étrangers à cette impression que nous laisse l'ensemble des locaux. A parcourir les différentes salles l'on ne peut que se réjouir de voir les enfants de la montagne bénéficier d'un cadre d'étude qui n'a rien à envier aux équipements scolaires des villes.
L'administration Le pouvoir de décision appartient à l'as
semblée générale régionale composée de deux comimssions: la commission de gestion regroupant les présidents de~ communes concernées et la commission scolaire formée des présidents des commissions scolaires primaires. C'est à cette assemblée générale régionale que revient le
choix des options principales ainsi que les décisions importantes concernant, entre autres, les comptes et le budget; c'est en fait le pouvoir législatif du CO-Hérens. La gestion administrative et pédagogique a été confiée à un directeur, Monsieur Georges Bonvin à qui nous avons posé quelques questions:
- Monsieur le directeur, comment concevez-vous votre rôle de direction dans le cadre d'un cycle d'orientation régional tel que celui du val d'Hérens ?
- A mon avis, le rôle d'un directeur de CO est à considérer de façon différente selon que VOliS êtes responsable d'un petit ou d'un grand cycle d'orientation. En effet, pour un cycle de moins de 450 élèves environ - ce qui est le cas du CO-Hérens
puisque notre effectif se monte cette année à 237 élèves - le directeur a un rôle capital à jouer au niveau de l'animation pédagogique bien sûr mais également et surtout sur le plan de l'ambiance générale qui doit se dégager d'un CO régional. Il s'agit donc, à côté des tâches administratives qu'il faut aborder avec tout le sérieux nécessaire, de créer une animation pédagogique favorisant la recherche et permettant aux enseignants de trouver ensemble des solutions à leurs problèmes.
- Comment s'organise cette animation pédagogique?
- Nous attachons une très grande importance à cet aspect. Un premier principe nous guide dans cette tâche, c'est celui de ne pas considérer le directeur comme le
Le réfectoire où plus de 200 repas sont servis chaque jour
Les travaux manuels
seul maître à bord mais de former une équipe de responsables. Nous avons donc mis sur pied des groupes de travail. Les professeurs enseignant la même branche, que ce soit en division A ou B, se réunissent sous la responsabilité de l'un d'entre eux pour réfléchir aux prpblèmes communs à leur enseignement.
Au début de l'année scolaire chacun des groupes à pour tâche de fixer ses objectifs. Dans le cadre de cette animation, il incombe au directeur de définir les lignes directrices et de veiller à ce que des problèmes d'organisation n'entravent pas le déroulement des travaux de recherche et de réflexion pédagogiques.
- Nous avons parlé de la. nécessité d'une bonne ambiance générale. Comment envisagez-vous favoriser un tel climat?
_ Il faut dire tout d'abord que sur ce plan nous en sommes au stade des projets
puisque nous occupons les locaux depuis deux mois seulement. En ce qui concerne les élèves, nous envisageons développer cette ambiance en favorisant des activités parascolaires dans trois directions soit: animation spirituelle, culturelle et sportive.
La situation de semi-internat que nous connaissons - 216 élèves sur 237 vivent au centre durant toute la journée - nous permet d'envisager cette mise sur pied sous les meilleures augures. Notre désir va dans
. la possibilité d'offrir ces activités en option, tout en espérant que la prise en charge, d'une partie dll moins, de l'animation puisse se faire par les élèves eux-mêmes. Si nous envisageons le problème sous l'angle des relations avec le sapernts, nous projetons la création d'un journal trimestriel qui tout en jouant le rôle de diffusion d'informations administratives et pédagogiques pourrait devenir un l1'lerveilleux livre ouvert sur la vie de notre CO. Enfin, nous espérons bien que notre CO devienne
Les travaux ménagers 22 23
un jour un centre d'animation culturelle pour l'ensemble des habitants de la vallée: les locaux pourraient être mis à la disposition des adultes pour diverses activités tels que conférences, forums, activités artistiques, concerts etc ... Nous aurions ainsi atteint les objectifs essentiels qui ont été à l'origine de la décision de construire un
tel centre scolaire: doter notre vallée de moyens valables pour la formation de notre jeunesse, développer les échanges et ainsi favoriser une prise de conscience toujours plus grande de notre identité régionale.
EV
Travail en salle de science
Il faut savoir raison garder
On parle beaucoup de la nouvelle organisation scolaire valaisanne, mais pas toujours avec bienveillance et objectivité. Cela est regrettable.
Responsable scolaire depuis de nombreuses années, j'ai vécu tout le cheminement accompli par l'école valaisanne. Je puis donc en parler en connaissance de cause, en toute objectivité et en toute liberté. Je me souviens de la fameuse école valaisanne des années 1915-1950, soit comme élève d'abord et soit comme responsable scolaire ensuite. Dans les régions rurales, c'était vraiment encore l'école de l'âge de la pierre: une scolarité annuelle de 6 mois, des classes mixtes de 40 à 50 élèves de tous les degrés, entassés dans des salles basses, étroites, mal éclairées et miséra blement équipées; des maîtres dévoués 'essayaient de se faire jour là dedans, sans toujours y réussir. On peut vraiment dire que le personnel enseignant de cette époque a fait sa saison en enfer: employé six mois par année, misérablement payé et travaillant dans les pires conditions. Et pendant ce temps, les autres Confédérés continuaient à parler des crétins de valaisans.
Ne fallait-il pas sortir de cet âge de la pierre? C'est ce à quoi se sont employés nos chefs du Département de l'instruction publique, appuyés par l'Etat et aidés par leurs collaborateurs. En 25 ans, notre école valaisanne a passé de l'âge de la pierre à l'âge moderne. Cela fait un grand saut, mais un saut qu'il fallait absolument faire si nous voulions rattraper la moyenne scolaire suisse, pour l'organisation, l'équipement, la qualité de l'enseignement et le temps de scolarité. Cet exploit a été réalisé. En effet, actuellement, l'école valaisanne se classe dans la bonne moyenne suisse. Nous devons en être reconnaissants à tous ceux qui ont œuvré à la modernisation et à la rationalisatioh de notre école valaisanne.
Mais on ne peut pas réaliser un pareil travail sans s'attirer de nombreuses critiques. Celles-ci, actuellement, s'acharnent spécialement sur le dernier né de l'organisation scolaire: le cycle d'orientation. C'est lui ce pelé, ce galeux d'où vient tout le mal. Qu'est-ce qui se dit sur son compte? C'est un système scolaire encore en friche, inadapté à notre canton, copié chez nos voisins, antidémocratique, coûteux et j'en passe. Voilà, selon certains, un bébé bien indésirable et à qui il aurait fallu appliquer la solution du délai. En attendant, il existe, il vit, grandit et donne déjà bien des satisfactions à ceux qui veulent bien le reconnaître. Nos collèges et nos centres professionnels sont là pour en témoigner.
Qu'en est-il des accusations qu'on porte contre le cycle d'orientation? Si l'on a une bonne connaissance d'un cycle d'orientation et si l'on veut porter, à son sujet, un jugement honnête, objectif et sans passion partisane, l'on remarque tout de suite que les critiques faites ne résistent pas à une analyse rigoureuse et ne sont pas fondées.
Je ne m'arrêterai qu'à cette critique -elle serait grave si elle était fondée - qui proclame que le cycle d'orientation est un système scolaire sélectif et antidémocratique.
Le cycle d'orientation en lui-même et la volonté expresse des responsables se situent vraiment à l'opposé de cette critique. En effet le premier souci des responsables a été d'introduire un système scolaire au service de toutes les couches sociales de la population et de toutes les catégories d'élèves, depuis les plus doués jusqu'aux handicapés physiques et mentaux. On a introduit des centres scolaires dans les. vallées, pour ne pas défavoriser les populations dispersées et éloignées des centres et pour garder, autant que possible, les élèves dans leur milieu naturel et familial. 24 25
Pour mieux situer chaque élève au point de vue scolaire, soit pour sa réussite et soit pour son épanouissement, on a mis à la disposition des centres scolaires un personnel enseignant qualifié ainsi que des pédagogues, des psychologues et des orienteurs qui travaillent en étroite collaboration, pour apporter le maximum à l'élève, sur le plan scolaire, sur le plan de la personnalité et sur le plan de sa future profession.
Ceux qui ont le souffle et l'audace d'appeler ce système scolaire sélectif et antidémocratique sont: ou bien totalement ignorants de ce qu'est un cycle d'orientation et de ce qu'on y fait, ou bien de mauvaise foi.
Sans doute, un tel changement en 25 ans, cela dérange, bouscule, demande effort, argent et une grosse adaptation; tout renouvellement, dans n'importe quelle branche, a de nombreuses exigences. Ce
serait trop beau et trop facile si cela ne dérangeait en rien et personne. Et puis ce système scolaire est perfectible; les responsables en sont conscients mieux que quiconque. Il faudra encore mettre la main à la pâte pour amener ce bébé à sa jeunesse et à son âge adulte. Bien des retouches sont encore nécessaires: dans la structuration, dans les programmes, dans l'équilibre à établir entre les différentes branches du savoir, dans la distinction à faire entre la formation des garçons et des filles pour que chacun se développe et s'épanouisse selon son caractère propre et en vue des tâches futures. Mais de grâce, soyons un peu patients et faisons confiance. Sachons raison garder dans nos jugements et nos critiques. Il n'est pas nécessaire de conserver jalousement cette manie valaisanne de tout critiquer, cela nous a fait tant de mal.
Damien Bex responsa ble scolaire
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Enquête grille-horaire 1976 -1977 (Suite)
11. Organisez-vous des après-midi de sport?
IP 1-2P 2P Aucun 1 0/0 40/0 50/0 1 fois par mois 70% 89 % 78 % 2 fois par mois 140/0 40/0 90/0 Autre réponse 7% 60/0
12. - Quelles sont les difficultés rencontrées par les enseignants de classes à plusieurs degrés dans l'application de la grille-horaire?
Les deux difficultés invoquées par les enseignants sont la conciliation du temps et de la matière (25 0/0) ainsi que la différence d'âge des élèves (30 0/0) principalement dans les classes de 1 P à 4 P.
13. - Si vous pouviez changer quelque chose par rapport à la grille-horaire ou au programme, quelle(s) proposition(s) feriezvous pour les branches suivantes?
Toutes les réponses données à cette question correspondent à celles déjà obtenues aux questions 7 et 8.
14. - Dans les remarques enreglsrees (5 0/0) à cette question, il est surtout fait mention du temps qui semble ne pas être calculé dans la grille-horaire pour les récitations, les corrections ou les taches administratives de la classe ...
15. - 1re P 2e P L'intégration des activités d'éveil et
d'expression dans le programme, leur répartition dans le semaine vous posent-elles ou vous ont-elles posé des problèmes?
Les réponses affirmatives et négatives se contrebalancent. Nous avons dénombré 47 % de oui pour 51 % de non.
16. - 1re P + 2e P Si oui, de quelle nature sont ces problè
mes? Pour la plupart. des maîtres ayant ren
contré des difficultés dans les activités
3P 3-4P 4P 5P 5-6P 6P 40/0 11% 50/0
67 % 90% 70% 81 0/0 750/0 700/0 50/0 12% 7% 11% 230/0
140/0 5% 120/0 7% 40/0
d'éveil cela provient d'un manque de formation surtout en 1re année primaire (400/0)' D'autres (18 0/0)' à part le manque de temps pour enseigner un programme, ont eu de la peine à intégrer ces activités aux autres branches car ou bien ils ne savaient pas comment le faire ou ils trouvaient qu'elles étaient déjà inclues dans les autres activités de la classe ( ex. : activités artistiq ues).
17. - Pensez-vous qu'en ce qui concerne la durée de présence des élèves à l'école en première P, des solutions différenciées pourraient être appliquées selon les commimes, Ol! estimez-vous que ce temps doit être le même dans tout le canton?
Cette question n'a pas trouvé de tendance dominante. Toutes les personnes ayant répondu à cette question ont donné dans 33 % des cas une réponse affirmative, dans 35 % des cas une réponse négative ou n'ont pas d'opinion dans 32 % des cas. Les commissions scolaires ainsi que les enseignants de 1re P ont eu tendance à préférer une solution différenciée (55 0/0)'
18. - Considérez-vous que l'arrivée échelonnée des élèves dans un centre scolaire, si des horaires différenciés étaient pratiqués, serait de nature à perturber l'enseignement?
Le 47 % des réponses indique qu'une arrivée échelonnée ne perturberait pas les classes alors que le 22 % pense le contraire. Les commissions scolaires sont un peu plus catégoriques et estiment dans le 60 % des cas que cela ne perturberait en rien les autres classes. 26 27
19. - Cette arrivée échelonnée seraitelle de nature à compliquer l'organisation des transports et à en augmenter le coût?
A cette question où seules les commissions scolaires étaient appelées à répondre, nous avons dénonmbré 65 % de réponses affirmatives.
20. -1re P La suppression des travaux écrits à do
micile, en ire P, a-t-elle, selon vous, des conséquences fâcheuses ou heureuses pour l'enseignement? (Soulignez le nwt qui convient).
Les maîtres de 1re P, dans 68 % des cas, estiment que la suppression des devoirs à domicile a des conséquences heureuses sur l'enseignement. Un 20 % seulement trouve que cette mesure a des conséquences fâcheuses.
21. -1re P Quelle(s) raison(s) vous fait (font) don
ner votre réponse?
Les réponses données à cette question invoquent surtout le plaisir de vivre des enfants après l'école (40 0/0) ou une meilleure réceptivité (17 0/0) en classe. Les maîtres (12 0/0) qui estiment que la suppression des devoirs a une influence négative sur l'enseignement le pensent surtout en fonction des parents: ils trouvent en effet dommage que les parents n'aient plus de contrôle possible sur l'activité de leurs enfants.
22. - 2e P Estimez-vous qll'il soit possible et indi
qué de supprimer les tâches à domicile en 2e P?
Les réponses se partagent entre les maîtres qui trouvent qu'une telle mesure est possible mais non indiquée (45 0/0) et ceux qui donnent deux réponses négatives (35 0/0)' Le 10 % des maîtres seulement
. pensent que cela est possible et indiqué.
23. - Les motivations des réponses viennent d'abord du souci du contrôle du travail par les parents (34 0/0) ; ensuite le 30 % estime que les enfants doivent être
responsabilisés et habitués à l'effort; enfin pour le 10 % des maîtres les travaux à domicile ne peuvent être supprimés car c'est un excellent moyen de consolider les connaissances acquises en classe.
24. -1re P Avez-vous objectivement constaté une
fatigue scolaire excessive chez vos élèves en 1re P ? (précisez).
Aux 28 % des maîtres qui ont donné une réponse affirmative à cette question, il faut encore prendre en compte ceux qui spécifient (15 0/0) que cette fatigue est surtout constatée en fin de trimestre.
Pour d'autres, le constat de fatigue se fait au travers d'un manque d'attention (12 0/0) ou d'un besoin de dormir (4 0/0)'
25. -1re P Pouvez-vous dire si cette fatigue est due
exclusivement, principalement ou accessoirement à des raisons d'ordre scolaire? (Soulignez et précisez).
Le 40 % des maîtres pense que cette fatigue est principalement due à des raisons scolaires alors qu'un 10 % estiment qu'elle n'est qu'exclusivement due à l'école.
Le 30 % des enseignants estiment au contraire que cette fatigue n'est qu'accessoirement due à l'école. Le 25 % des maîtres enseignant en 1 re et en 2e trouve que les causes sont tout à fait extra-scolaires.
26. -1re P Au cas où vous aimeriez donner votre
opinion sur un sujet ne figurant pas dans ce questionnaire, utilisez l'espace ci-dessous.
Le 80 % des maîtres ayant répondu à ce questionnaire n'ont pas utilisé la possibili té offerte de donner ici leur a vis.
Quelques maîtres de 1 P (70/0) aimeraient pouvoir disposer de matériel pour les élèves rapides et d'un peu de temps (8 0/0) à l'administration journalière de la classe (ranger la classe, nettoyer le tableau etc ... )
""""""."""""",y""""""""""",.",,. ~YYYW ••• Y ••••••• Y ••••••• ~Y~ ,1... '1Ij,j~, ·~it.~.J 1 • 1 ~;'~~,:I .
En guise de remarques finales, nous pouvans ressortir de cette enquête les points suivants:
1. L'application de la grille-horaire, en général, n'a pas posé de trop grandes difficultés, à l'exception des classes à plus de deux degrés.
2. Le temps total hebdomadaire de la 1 P est estimé trop élevé aussi bien par les enseignants que par les commissions scolaires. Une solution à ce problème a été donnée au début de cette année scolaire '1977-1978 : une décision du Conseil d'Etat prise le 6 juillet 1977, a apporté une grande souplesse dans l'horaire de 1 P.
3. La difficulté principale de l'introduction de la grille-horaire provient des programmes: chaque année il est ajouté de nouvelles matières sans qu'aucune autre en soit supprimée.
4. Les mathématiques et la géographie sont les branches qui causent le plus de souci au personnel enseignant. Si les mathématiques font l'objet d'une étude d'adaptation continue par le canton et l'IRDP, la géographie ainsi que le français et l'histoire font l'objet d'une étude de leur programme durant cette année scolaire.
5. Certains maîtres estiment que le temps imparti aux activités artistiques et physiques est trop élevé: ils oublient que cette répartition ne dépend pas de notre canton. Le temps hebdomadaire d'éducation physique est fixé par la Confédération et celui des activités artistiques est soumis à la coordination scolaire intercantonale. Il en est de même pour le français, la mathématique et la connaissance de l'environnement. Ces indications accompagnaient la grille-horaire.
Nous remercions les enseignants qui ont participé à cette enquête en souhaitant toutefois que cette participation soit un peu plus élevée à l'occasion de prochains sondages: le 60 % seulement du corps enseignant nous a fait part de ses expériences ...
Nous nous plaisons à adresser un merci particulier aux personnes qui nous ont aidé à mener à bien l'enquête notamment au moment de l'élaboration du questionnaire, à sa voir : Mme Marie-Josèphe Solioz, M. Jacques Vuignier, représentant de la SPVal ainsi que M. Michel Pellaud, inspecteur scolaire.
Nous restons à l'entière disposition des enseignants qui aimeraient obtenir des renseignements complémentaires.
J.-P. Salam in
28 29
Synthèse du colloque du 18 novembre à Martigny
Colloque regroupant: * Le centre professionnel de Martigny, représenté par son directeur, Monsieur Vital Darbellay, Messieurs Giraud et Coppex, professeurs. * Le comité de la section des classes terminales, représenté par: Messieurs Mittaz, De Lattre, Bonvin, Cornut et Mademoiselle Philipp oz. * Madame Marion Salamin, conseillère pédagogique, nous a rejoints en cours de réunion.
BUTS DE CETTE REUNION
1. Les buts de cette entrevue étaient, d'une part, pour les directeurs et professeurs de l'école professionnelle, de mieux connaître nos classes et notre enseignement et d'autre part, pour les enseignants des classes terminales de connaître et de comprendre les exigences du centre professionnel afin de mieux préparer les élèves à leur futur a p pren tissage.
2. Nous voulons harmoniser nos objectifs pédagogiques et normaliser nos procédés didactiques pour qu'il n'y ait pas de rupture entre notre enseignement et celui des centres professionnels. Nos adolescents et adolescentes de terminales, défavorisés sur le plan intellectuel, scolaire et parfois caractériel, ont droit, tout autant que les autres jeunes, à une vie SOCIALE ET PROFESSIONNELLE normale.
Les points suivants furent l'objet du colloque: - l'allemand - le français - le dessin technique - le contrat d'apprentissage.
Nous allons les passer rapidement en revue. Nous nous permettons de citer, sans autre, les propos des divers participants, en particulier les remarques et suggestions de Messieurs DARBELLA Y, GIROUD et COPPEX. Nous les plaçons simplement entre guillements.
L'ALLEMAND
«Vos élèves de terminales n'entreprendront probablement jamais des études ou une formation professionnelle exigeant une bonne connaissance de l'allemand; ils n'en auront besoin, ni à l'école professionnelle, ni dans leur métier. Il est donc inutile de leur infliger des leçons d'allemand, d'autant plus qu'une heure hebdomadaire prévue à votre programme est nettement insuffisante. Pour vos élèves de T., il y a des choses bien plus importantes à acquérir en priorité. »
« Qu'on laisse donc aux maîtres et maîtresses la possibilité d'en faire une branche à option suivant les circonstances.»
LE CALCUL
Voici un programme minimal que nos élèves devraient avoir étudié et assimilé afin de suivre avec profit le programme de l'école professionnelle. (Ceci concerne seulement certaines professions accessibles à nos jeunes de T.)
1. Les 4 opérations et la manipulation des nombres.
2. De nombreux exercices d'approximation, d'estimation (prix, mesures ... ).
3. La proportionnalité - « c'est le point essentiel» - : règle de trois, % etc ... , fractions simples ...
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4. Connaître à fond les fractions décimales.
5. Représentation et concrétisation des mesures de longueur, des aires, des volumes ...
6. Quelques connaissances pratiques: CCP, note, etc ...
7. Exercices de raisonnement pratique (très nombreux).
8. Nombreux problèmes concrets et vivants.
La mathématique moderne paraît absente du programme ci-dessus. Il n'en est rien. Voici ce qu'en dit R. Albert dans l'Ecole valaisanne d'avril 1977 : ({ ... l'école professionnelle ne boude pas la mathématique moderne. Elle ne désire que consolider les connaissances acquises à l'école primaire et au CO en les appliquant aux calculs professionnels et à la vie pratique. » En définitive, ce qui importe, c'est de résoudre le problème, quels que soient le CHEMINEMENT ET LA METHODE UTILISEE. Nous espérons que tous les maîtres des écoles professionnelles tra-vailleront dans cet esprit. .
Quant à la calculatrice électronique, elle doit être utilisée avec prudence, comme moyen de contrôle et d'appui surtout. Mais ne condamnons pas cet outil de l'avenir! A l'école professionnelle, on autorise la calculatrice à partir de la 2e année!
LE FRANÇAIS
Même en notre siècle d'images, le langage parlé et écrit garde toute son importance. «Nous ne demandons pas à nos élèves, pour entrer à l'école professionnelle, de sa voir écrire comme des écrivains et de parler comme des avocats, mais d'exprimer, par des phrases claires et simples, le contenu de leurs pensées. Ils devront écrire durant toute leur vie, ne fût-ce que pour postuler un emploi, rédiger une réclamation, etc ... Ils auront à parler à leur patron, devant une assemblée, au téléphone, à la banque, etc. INUTILE d'étudier un trop grand nombre de règles grammaticales; insistons surtout sur les accords
fondamentaux et sur l'orthographe d'usage simple: - accord du verbe avec son sujet - accord de l'adjectif avec nom et pro-
nom - terminaisons des verbes conjugués ...
Nous devons apprendre à nos jeunes à être moins dépendants de l'adulte; l'apprenti doit trouver et exécuter les corrections nécessaires, sa voir faire des recherches personnelles, en faire de petits résumés, etc ..
Les livres de la bibliothèque scolaire~ à condition qu'ils soient bien choisis et bien présentés, constituent un outil essentiel pour acquérir l'orthographe, le vocabulaire, une certaine culture générale et un élargissement de la pensée. Nous conseillons les collections suivantes, qui nous semblent adaptées à l'âge et au niveau de nos élèves: Bibliothèque verte, rouge, B. de l'amitié et Marabout junior ...
LE DESSIN
Quand nous parlons de dessin, nous pensons surtout au dessin technique. A l'école professionnelle, c'est de loin la branche la plus importante (certaines professions mises à part).
Voici le matériel de base que chaque élève de nos classes terminales devrait a voir à sa disposition : - planche simple
2 équerres - fixpencyl (deux si possible)
compas - mines HB - 2H
règle plastique graduée ... - T en plastique et long
Exercices proposés par Messieurs Giroud et Coppex: - exercices· d'assouplissement du poignet
et de la main (traits forts, moyens, fins, motifs attrayants)
- exiger une présentation correcte et propre
- insister sur l'écriture technique (nombreux exercices courts) 30 31
- adopter les formats A4 ou A3 - a border prudemment les projections - utiliser des modèles concrets (en rap-
port avec la menuiserie ou le cartonnage, par exemple)
- commencer l'enseignement du dessin technique en T. 1 déjà
- si le dessin technique semble moins important pour les filles, il ne faut pas le supprimer pour autant, mais donner peut-être plus d'importance au dessin artistique.
Le classeur de dessin technique à l'usage des classes de T. est un excellent outil de références pour les maîtres.
« Pour nos élèves de T., le dessin technique semble un moyen puissant de revalorisation. »
LE CONTRAT D'APPRENTISSAGE
Les élèves peu ou sous-doués ou encore mal adaptés peuvent, grâce à une clause spéciale de leur contrat d'apprentissage, suivre un APPRENTISSAGE PRATIQUE, après une période d'essai de 6 mois. Faut-il en parler à nos élèves? Monsieur
Darbellay nous répond: « Il faut être prudent. Il serait en effet dommage de priver les apprentis peu doués de toute une formation professionnelle dont ils ont besoin autant, si ce n'est plus encore que les autres ». Il serait plus judicieux d'aborder ce problème des apprentissages pratiques après une année entière d'apprentissage, dans un esprit de compréhension et avec souplesse. »
Le comité préconise l'organisation de cours d'appui pour les apprentis en difficulté. Dans chaque région, une personne serait habilitée à donner ces cours.
« Plusieurs foispar semaine, nos anciens élèves nous téléphonent pour nous demander des renseignements, des explications ... » Ce problème reste posé.
·Le comité de l'AECOBT remercie Monsieur Vital Darbellay et ses collaborateurs Messieurs Coppex et Giroud. Nous sommes heureux d'affirmer qu'il n'y a pas de divergences de vue entre nous. Au contraire. Le colloque de Martigny nous a pleinement rassurés. Pour se comprendre, il fa u t se Gonnaître !
P. Cornu!
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1
LEÇON DE CHANT « GRENOUILLETTE» de Francis Cockenpot
Cette chanson est destinée aux enfants des 1re et 2e années primaires. Les enfants
A... Pa r audition
II~~S , /,G a) KFr Quand donc i- ras - tu sau-ter,
b). CG 1 ET-Cri Q Gre-nouil - let-te, Grenouillette,
c) (tsf Au
1 CJ FJlj~j bal des da-mes M1neTIes
dl ff~ r ide J' Qi 1
Quand donc i- ras- tu sau- te r?
La juxtaposition des différents éléments entre eux permet de remarquer que: b) est égal à f) d) est égal à h) a) est quasi-égal à c) e) est quasi-égal à g) b) et f) sont semblables à d) et h)
Il serait bon de faire découvrir ces égalités et similitudes aux élèves eux-mêmes, avant même de les faire chanter. Pour cela, écrire la mélodie au tableau dans la forme que nous proposons ici.
Le maître chante a) avec le texte, les enfants répètent a) puis immédiatement c), son quasi-égal. Procéder de la même manière avec les autres éléments.
Tant d'égalités et de similitudes permet
des classes pré-primaires auront, eux aussi, beaucoup de plaisir à la chanter.
rD El Il je sau- rai dan- ser
f) kt! r 3 1 fJ r 1 r--= 1
Sur la tê- te , sur la tê- te ,
c Corn-me les da-mes ttai-net-tes
'l$4 1 1 G EJ 1
2.
3.
Qui pOl'- tent vel'-te li - vrée.
Quand donc voudras-tu chanter, Grenouillette, Grenouillette, Avec tes sœurs sur l'herbette Quand donc voudras-tu chanter? - Lorsque mon cousin crapaud Qui sommeille, qui sommeille Dans le puits, près de la treille, Voudra bien sortir de l'eau.
Que veux-tu donc au crapaud, Grenouillette, Grenouillette, Ne fais-tu pas la coquette A vec ce cousin crapaud? - Oui, mais il me fait danser Sur la tête, sur la tête, Et c'est lui qui, sur l' herbette, M'apprend aussi à chanter.
tront aux enfants d'apprendre la mélodie 4. Avec lui j'irai danser très rapidement. Souvenons-nous cepen- Quelle fête, quelle fête! dant que le plaisir vient, chez l'enfant, Au bal des dames Rainettes, lorsqu'il chante par cœur. Avec lui j'irai sauter.
N. B. - A la 4e strophe, la seconde partie de la mélodie n'est pas chantée. 32 33
B. Par la Méthode~ard (l=G ou F') 'l'ou
a) 1 3 l 3 l 3 ·1 Quand donc i - ra - u sau- ter,
b)I~1 Gre- nouil-let- te, Gre-nouil-let-te
c) ~l 3 ~"i 51 A~ bal ~s ~i-~S
d)~·1 Quand donc i - ra s- tu sau- te Po
Cette chanson peu t être assimilée par la Méthode dès que les enfants connaissent les 2e et 3e exercices d'orientation et le geste IV (2).
1. Vocalises (1 = G ou F) a) Tenues sur 1, 3 et 5, avec «Nu» b) 2e et 3e exercice d'orientation, avec
«Nu».
2. Intonation a) Exercices préparatoires: 2e et 3e
exercice d'orientation avec nom des notes
b) Assimilation de la mélodie a) Dictée mélodique b) Au diagramme (notes pensées)
c) Comparaison avec a) d) Comparaison avec b) e) Observation visuelle
f) Comparaison avec b) g) Comparaison avec c) h) Comparaison d)
6, 5 {4 3
e)un~1 -Lorsque je sau- rai dan- ser
f)~ ::lur la tê - te,sur la te- te,
g) ~13~1"i ~I crom-m~ ~ da-~ &i-~
h)~11 Qui pOl'-tent ver-te li - vree.
Laisser aux enfants le plaisir de découvrir l'égalité ou la similitude des éléments entre eux.
3. Rythme
Laisser déterminer aux élèves les arsis et thésis de a), b), d) et e). Puis ils viennent à tour de rôle dessiner la courbe rythmique au tableau.
Ce travail se fait au fur et à mesure que les éléments apparaissent au tableau.
4. Assimilation du texte
Lorsque, deux ou trois jours après, les notes seront chantées par cœur, le texte sera aisément assimilé. Chanter d'abord avec geste, puis sans geste, mais avec tout autant de vie et de souplesse.
Il est évident que, si les enfants ne connaissent pas encore les exercices d'orientation et le geste IV (2), -cette mélodie peut tout de même leur être présentée par audition. En effet, toute nouveauté, pour être comprise aisément, doit avoir été chantée intuitivement par l'élève souvent et longtemps à l'avance.
Au nom de l'équipe qui s'occupe dans l'Ecole valaisanne de pédagogie musicale, je souhaite à tous mes collègues dans l'enseignement un plein succès dans leur travail.
Oscar Lagger
Travail du rotin à ,~ école primaire POUR FILLES ET GARÇONS DE Se ET6e
Je rappelle aux lecteurs de l'Ecole valaisanne, amateurs de vannerie, qu'avec de jeunes élèves de Se et 6e primaires, il faut débuter par des objets simples à réaliser, tels que: Rotin (1) Ecole valaisanne No 1, septem· bre 1976 « Plateaux à liquides », pages 19-20-21 Rotin (II) Ecole valaisanne No 6, février 1977 « Dessous de verre », pages 37-38
Voici, en respectant une sage progression dans l'apprentissage technique, Rotin (III) qui vous propose ce mois:
HABILLAGE D'UN VERRE A TUE
Le tissage s'effectue cette fois-ci avec de l'Eclisse.
Verre à thé En Duralex que l'on peut obtenir dans
les commerces ou verre fumé chez Keel, articles de vannerie, 9113 Degersheim. Prix Fr. 1.- à Fr. 1.20.
Fond Le fond est confectionné en bois con tre
plaqué de 4 mm d'épaisseur, de la façon suivante: mesurer le diamètre du fond du verre. Ajouter 1 7'i cm pour obtenir le diamètre du fond de bois. Tracer au compas la circonférence correspondante. Découper soigneusement à la scie à main, Poncer au papier de verre.
Tracer une ligne à 5 mm du bord et marquer au crayon sur cette ligne 15 intersections uniformément réparties.
Pointer ces traits à l'aide d'un poinçon, percer les 15 trous à l'aide d'un~ chignolle et d'une mèche de 2,5 mm. N'oublions pas de protéger le banc à l'aide d'une planchette de Novopan.
Montants Rotin de 2 mm. Longueur provisoire
30 cm. Enfiler ces montants après les avoir
mouillé sur 3 - 4 cm. Laisser dépasser 3,5 cm et confectionner le pied en tissant «dev. 1 derr. 1 ».
Tissage A l'aide d'une éclisse de rotin fumée de
5 mm de large. L'extrémité de l'éclisse sera au préala
ble coupée en bizeau sur 4 ou 5 cm de longueur.
Tremper l'éclisse et tisser «devant 1, derrière 1 » 10 à 12 tours. Maintenir les montants verticaux. Le tissage doit s'effectuer avec le verre posé sur le fond.
Une fois la hauteur de· tissage obtenue, couper l'éclisse en bizeau sur 4 à 5 cm.
Bordure En arceaux, sur 2 ou 3 intervalles. Me
surer la longueur nécessaire des montants, les couper avant de confectionner les arceaux. L'extrémité des montants doit pénétrer jusqu'au fond du tissage.
Flamber à l'alcool à brûler (réchaud à fondue) et vernir si possible.
Paul Glassey 34 35
lJ)es décors Au printemps 1977, quelques maîtres du
CO Goubing à Sierre ont formé une équipe théâtrale dans le but d'initier leurs élèves à la réalisation d'un spectacle. Le succès obtenu a dépassé nettement ce qu'on pouvait en attendre. D.-H. Zufferey vous a apporté quelques réflexions et commentaires à ce sujet dans l'Ecole valaisanne No 2, 1977, page 42.
Voici maintenant quelques notes au sujet de la confection des décors.
3 pièces de théâtre, 3 décors
Lors de cette première expérience, nous avons décidé de réaliser un décor complet pour chacune des 3 pièces choisies ~ notre but était de faire participer un maximum d'élèves à cet effort afin qu'il représente l'activité de tout le collège. Ainsi, aux 25 acteurs inscrits sont venus se joindre une trentaine de décorateurs, machinistes, accessoiristes ou ... déménageurs.
Travail de groupe
Un des problèmes majeurs a été de mettre à la place qui lui convient chacun des élèves inscrits. En effet, on fait appel, pour la réalisation des décors, à des qualités personnelles qui sont en général peu connues des maîtres, parce que les notes ne les révèlent pas forcément, et parce qu'une discipline librement choisie n'est pas envisagée de la même manière qu'une branche imposée. A part quelques travaux qui demandent des aptitudes précises (dessin, travaux manuels), il en est d'autres, tout aussi importants qui demandent du soin, de la ponctualité, de la rapidité, de la fidélité, de la sociabilité et de la maîtrise de soi. Il a donc fallu apprendre à connaître nos élèves sous ces ra"pports et organiser des groupes indépendants. " Pour ce qui est de la construction et de la décoration, nous avons travaillé avec 4 groupes de 2 ou 3 élèves.
de ~héâtre Pour un travail efficace, il ne faut pas
être trop nombreux ~ 4 groupes c'est la meilleure solution pour que le maître responsable puisse surveiller et participer à chacun des chantiers, 2 ou 3 élèves est la meilleure solution pour que le travail se fasse proprement et rapidement.
Qu'est-ce qu'un décor de théâtre?
Bien sûr, vous savez que c'est une image permettant de situer le lieu d'une action. Vous savez qu'il y a du carton, du bois et de la peinture. Des jeunes gens ont souvent regardé un décor de théâtre sans y prendre garde: la TV, le cinéma nous montrent des décors tout faits, très proches de la réalité photographique, si « vrais,» qu'on ne les remarque pas. Au théâtre par contre, le décor est d'un tout autre type ~ il doit suggérer un certain nombre d'éléments plutôt que les décrire, il doit appuyer très fortement un certain nombre d'idéesclef, surtout lorsqu'il s'agit de situer l'action d'une pièce de boulevard: il peut être proche de la caricature! De cela le spectateur n'est pas vraiment conscient, les élèves encore moins ~ et peu de gens se rendent compte de ce que cela sous-entend en élaboration, en ingéniosité et en fabrication.
La seule chose qui intéresse un élève au départ, c'est de savoir quels seront les effets lumineux qu'on utilisera et comment on y parviendra ...
""""""""""""",.",."""""".,.",.", "",., - .......•.•••...... , t •
Le projet
Il s'agissait de faire sentir l'atmosphère qu'on trouve dans les bureaux de l'administration. Nous avons cherché à concevoir un projet en commun. Pour trouver des idées, nous avons réalisé en dessin une vue générale de la scène, de face, comme si l'on se trouvait au centre de la salle. Il fallait prévoir des panneaux à assembler. Il fallait créer des formes qui soient à la fois suggestives, harmonieuses et qui· soient une véritable composition: l'aspect plastique ne doit pas être négligé. Ce n'est pas un travail facile, car les élèves sont sensibles beaucoup plus aux accessoires (téléphones, machines à écrire, fichiers, classeurs, etc ... ) qu'à l'impression générale que peut laisser un milieu.
Une maquette
Le projet a pris forme au moment où nous avons entrepris la fabrication d'une maquette représentant la scène avec mise en place des décor.s (matériel utilisé: papier fort (de dessin), ciseaux, colle, couleurs). C'est un travail très intéressant à réaliser, car on peut mettre en évidence
les problèmes de géométrie spatiale et utiliser les connaissances acquises en mathématiques au sujet des échelles. Ce bricolage a permis aux élèves de comprendre qu'un décor de théâtre doit occuper un certain volume et qu'il doit permettre à des acteurs d'évoluer. Il a aussi fallu penser à certains problèmes techniques: comment faire tenir debout les divers éléments du décor?
A va nt de passer à la réalisation
La réalisation n'est pas l'étape la plus difficile; c'est la préparation qui demande beaucoup de travail. En effet, le projet doit être poussé jusque dans ses moindres détails; au moment de passer à l'action tous les problèmes doivent avoir été résolus.
Voici dans l'ordre les décisions globales qu'il a fallu prendre.
Choix des matériaux : avec des élèves, prévoir du solide: Pavatex, lambourdes, planches, clous, peinture.
Grandeur du décor: choisir d'abord la salle de spectacle.
36 37
Local de montage: il y a rarement des salles inutilisées dans un collège, or il faut de la place pour faire travailler les équipes d'élèves et pour entreposer les décors à l'a bri des mains indiscrètes et maladroites.
Achat du matériel: où ? et à quel prix? Budget: grâce à la compréhension de la
direction des écoles nous avons pu construire nos 3 décors avec un montant de Fr. 750.- environ. Mais en simplifiant, on peut arriver à moins.
Plans de montage: établis en détail pour chaque élément.
Répartition du travail: il faut que chaque groupe d'élèves puisse travailler sans in terru pti on.
Liste des accessoires... et le moyen de se les procurer. Il nous a fallu 40 espèces d'objets.
Technique de montage: il faut que cela tienne!
Horaire de montage: pendant l'école ou en dehors des heures d'école?
Conclusion: une véritable fête Un tel travail peut apporter beaucoup
si l'on sait créer l'ambiance qui lui convient. Il permet aux élèves et au maître de vivre une expérience peu ordinaire et de créer entre les artisans des traits d'union sympathiques.
Ce doit être une véritable fête qui atteint
son point culminant lors des séances publiques.
Mais on ne doit pas oublier la somme de travail consenti par chacun, presque toujours en dehors des heures de classe. Nous avons travaillé aux décors pendant 80 heures, soit 6 heures de préparation, 22 heures de dessin et de bricolage (projets et maquettes), 34 heures de construction, et 18 heures de mise en place (déménagement, assistance aux représentations).
Pour terminer un encouragement! Une telle activité ne pourrait-elle pas
conduire à une meilleure collaboration entre les différents maîtres de votre école?
Au maître de français, la diction, cela va de soi!
Au maître de dessin, le projet artistique.
Au maître de physique, le projet technique, l'éclairage, la sonorisation et la conception des machines à créer.
Au maître de travaux manuels, la construction.
Au maître de chant, l'accompagnement musical... et le bruitage.
Et il y a encore des postes à pourvoir: Pour qui la régie? Pour qui la comptabilité? Pour qui la couture? Et le manager?
F. Robert
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ACTIVITES CREATRICES MANUELLES
Une journée avec la lamille FLOC Techniques utilisées: pompons, glands, chaînettes, cordons, points de broderie ... Sur un panneau de toile de jute (50 x 70 cm), chaque élève anime une journée de la famille FLOC en vacances. Quelle imagination! Pour Viviane, c'est la cueillette des champignons en forêt.
Chez Chantal, on cueille des pommes. Sabine a conduit sa famille au bord de la mer. Une autre scène se passe au chalet, où Madame FLOC arrose ses fleurs. Chez Valérie, c'est tout un programme, une «sortie» bien préparée: Madame FLOC tricotte ; Floquette alimente le feu de la grillade; installé dans une barque, Monsieur FLOC pêche ... une belle truite! Une autre famille visite le zoo.
... Autant d'élèves, autant d'idées! Pour réaliser celles-ci, les élèves appliquent des techniques simples: - les personnages, Madame et Monsieur
FLOC, les enfants FLOC, sont créés à partir de glands ;
- les cordons dessinent une montagne, un barrage, un nuage ...
- les chaînettes sont les branches des sapins, les montants d'une échelle ...
- des brins de laine collés font apparaître un lac, un arbre, un canard ...
- herbes et fleurs poussent au point lancé;
- les maisons se construisent au point de piqûre ou au point de tige;
- les pompons se transforment en soleil, pommes, arbres ...
Il ne reste plus qu'à glisser une baguette dans l'ourlet du haut qui aura été cousu par les filles ou agrafé par les garçons. Tous les panneaux sont ensuite suspendus en classe et... chaque élève raconte l'histoire qu'il a illustrée avec conviction et enthousiasme!
Marie-Thérèse Fauth, Sion 38 39
Assemblée générale de l'AECOB à Sierre le 12-11-1977
Synthèse du rapport du président de la section JECOBT (terminales)
Le 19 octobre 1976, les maîtres et maî tresses des classes terminales du Valais romand étaient invités à se réunir à l'hôtel Parking à Martigny dans le but de fon der une section des enseignants des classes terminales, section devant faire partie de l'association faîtière de l'AECOB.
Adoptée à l'unanimité, la nouvelle section est baptisée AECOBT. Elle est immédiatement entérinée par l'associationmère et homologuée par le DIP.
Tenant compte des désirs et suggestions des membres de notre jeune section, le comité de celle-ci s'est fixé un certain nombre d'objectifs. Les voici avec quelques remarques concernant l'avancement ou le résultat des travaux en cours.
1. Contacts étroits entre les membres de la section par le truchement de l'E.V., de rencontres, de cours de formation ou de perfectionnement...
2. Mise sur pied d'un cours de didactique de math. moderne dont le succès a été réjouissant. Des journées-séminaires seront organisées prochainement afin de mettre nos expériences en commun et en tirer des conclusions.
3. Un formulaire contenant une liste du matériel de base qui devrait équiper toutes les classes terminales a été élaboré et présenté au DIP.
4. Un projet de budget pour les classes terminales est en chantier. Nous proposons que toutes les terminales puissent bénéficier, en dehors du crédit habituel alloué à toutes les classes, d'un crédit extraordinaire de 1000 francs par an au minimum. Ce crédit permettrait aux maîtres de terminales de développer l'équipement de leurs classes en créant des bibliothèques, des fichiers de travail individuel, des ateliers d'imprimerie etc., etc. Il ne faut pas oublier que nous n'utilisons que peu de livres et de cahiers et que ceci compense cela.
Une classe terminale, si elle se veut efficace, motivante pour les élèves, exige beaucoup plus de matériel didactique que les autres classes du cycle.
Nous savons pouvoir compter sur l'appui efficace de l'AECOB pour promouvoir ces budgets auprès des centres scolaires et des commissions régionales.
5. Le DIP nous a accordé, officieusement pour le moment, la possibilité d'organiser des stages professionnels pour nos élèves. Ces stages d'une durée de 2 fois une semaine au maximum, auront lieu durant la SCOLARITE. Les élèves d'une même classe seront placés en même temps dans leurs lieux de stage, ceci afin de permettre aux maîtres de visiter les établissements dans lesquels travailleront leurs élèves, de prendre
contact avec les patrons et les stagiaires, de procéder à un contrôle sérieux des présences, etc.
6. Une concertation entre les directeurs et professeurs de centres professionnels d'une part et les enseignants de terminales d'autre part nous semble urgente. Des démarches ont été faites dans ce sens et sont en voie de réalisation.
Pour terminer son rapport, le président de la section émet quelques remarques et pose quelques questions au comité de l'AECOB. Qu'en est-il des classes terminales? Leur avenir est-il assuré?
Nous avons appris, avec effarement, officieusement, bien entendu, que dans certains centres, on faisait systématiquement passer les élèves sous-doués ou inadaptés en classe de type B, en surestimant leurs travaux, en «gonflant leurs notes», vidant par ces pratiques malheureuses nos classes términales et alourdissant par le fait même les classes dites de type B.
En agissant ainsi, on dévalorise hélas nos classes terminales et le cycle tout entier.
Nous prétendons qu'une classe terminale, bien conçue, bien comprise, bien équipée, animée par des enseignants compétents, dévoués et motivés permet
SEULE une pédagogie exactement adaptée aux adolescents peu ou sous-doués et mal adaptés, une pédagogie basée, non seulement sur les connaissances et les notes, mais aussi et surtout sur le développement harmonieux de toute la personnalité des adolescentes et adolescents dont nous avons la charge.
Nous avons aussi appris avec surprise et déception, par notre délégué au sein de l'AECOB, qu'une commission d'évaluation des programmes a été constituée et qu'aucun représentant des classes terminales n'en fait partie.
Nous demandons à l'AECOB de bien vouloir prendre ces remarques en considération et de condamner avec vigueur certains agissements nuisibles à notre cycle d'orientation.
Pour terminer son rapport, le président remercie le DIP, son chef, Monsieur le conseiller d'Etat Antoine Zufferey, Messieurs Guntern, Pannatier et Berclaz, les inspecteurs et les directeurs de centres. Il remercie tout particulièrement son comité, le comité de l'AECOB et son président Monsieur Raphy Héritier.
Le président: Pierre Cornu!
Le représentant auprès de l'E.V. :
Roland Delattre
,
40 41
Du pain et des élèves ...
C'est ce que scanderont les maîtres des classes terminales, affirment certains, si leurs collègues de 5e et 6e primaire persistent à troquer un 3,9 contre un 4 : ({ Manière d'agir qui n'est pas sans danger puisqu'elle conduit à une diminution des effectifs des classes terminales créées spécialement pour une catégorie d'élèves moins doués qui vont, de ce fait, alourdir les classes de la division B » (Ecole valaisanne, janvier 1978, p. 51).
La question me semble être de savoir dans quel esprit ces classes terminales ont été créées spécialement pour les moins doués, puisque l'AECOBT a pour objectifs entre autres :
- détermination du matériel de base pour l'équipement des classes terminales;
demande d'un crédit supplémentaire permettant l'achat d'un matériel adapté à l'enseignement spécifique de ces classes.
Ces deux objectifs, extrêmement importants, mais non encore atteints puisque des praticiens les poursuivent actuellement, me permettent d'affirmer que ce sont ces élèves moins doués qui ont amené l'ouverture de ces classes et non, comme la logique l'aurait voulu, le C.O. qui avait prévu et adapté des classes à cette catégorie d'élèves. En conséquence, tant qu'une ({ détermination du matériel de base» ni que ({ l'achat d'un matériel adapté» ne seront faits, je dis aux maîtres de 5e et 6e primaire qui s'efforcent tant que faire se peut, d'aiguiller leurs élèves ailleurs qu'en terminales. ({ Continuez! »
J'ajouterais que, si par un heureux hasard, les classes terminales devaient se vider, nous n'aurions qu'à nous en réjouir; car il ne faut pas, à mon sens, remplir les hôpitaux de malades fabriqués pour don-
ner du travail aux médecins. Et dans cet ordre d'idée, si l'on peut mettre 4 à un élève qui a une moyenne mathématique de 3,9 et lui éviter ainsi les classe terminales de la division B du cycle d'orientation, c'est tant mieux!
Que les maîtres des classes terminales se rassurent : les recyclages, ça existe et c'est même à la mode; l'éducation permanente, on en parle et ce sera probablement le pain de demain pour ceux qui pensent plus à donner qu'à recevoir; les élèves alors ne leur manqueront pas.
J.-C. Poncioni
AUX MEMBRES DE L'ENSEIGNEMENT SPECIALISE
A la suite du renouvellement de son comité, l'Association des maîtres de l'enseignement spécialisé soumet un bulletin d'inscription aux personnes intéressées par son groupement. Pour tous vos problèmes, pédagogiques ou autres, l'AMES défend vos intérêts. Inscrivez-vous.
L'UNION FAIT LA FORCE ...
AMES - Bulletin d'inscription
- - - - - -,-~ \ .
1 ~::o~:·· ·" · ,, ,,··· ,,·· · ·,,· 1 Adresse : .. .... , ............. , ......... , ... .......... , ..... .. ................ ,."" .. .. , ...... , ..
1 ~~~~.~ ... ~.~ .. ~.~~~.~~ .. ; ...................... ' ................. '.'.' ......... ' .... ,',., ... , .. ',.,., ....................... , .......................... ' .... .
1 Lieu d'enseignement: .... .. ........ .. .... ........... .... .. .......... .
A renvoyer à l'adresse suivante: M.-BI. Cordonnier, route de Bluche, Montana.
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-----------------------------
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RÉFLEXION
Avant d 'entamer cette deuxième réflexion, je tiens à remercier le rédacteur de notre revue, mon ancien collègue J eanPierre Rausis, pour la place de choix qu'il a réservée à mon premier article et pour sa présentation impeccable. Je sais qu'il a toujours encouragé les enseignants du canton à écrire dans l'Ecole valaisanne qui, ne l'oublions pas, est d'abord «leur revue ». J'ose espérer qu'ils combleront plus souvent son vœu.
C'est de la note « 5» que je voudrais parler aujourd'hui. Permettez-moi, pour introduire mon propos, de faire une incursion dans le monde sportif. Vous savez que tous les 4 ans, nous vivons une année olympique. Cette année-là est terrible pour les athlètes: il leur faut obtenir des minima pour assurer leur participation aux jeux. Quelle tension extrême, quelles âpres luttes, quelles amères déceptions parfois!
C'est un peu dans cette situation que se trouvent nos enfants de 5e et 6e primaires. C'est cette tension continuelle qui habite la plupart d'entre eux. Tout leur trayail en est imprégné. Il leur faut obtenir un 5 pour assurer leur place en A sans examen de rattrapage. Et, leurs deux dernières années primaires, ils vont lutter, encouragés par leurs parents et leurs maîtres, pour glâner ce 5. Notez, en passant que la lutte est pareille pour celui qui atteint péniblement le 4! Car, malheureusement, l'opinion publique regarde d'un mauvais œil la classe terminale et il faut l'éviter à tout prix.
En définitive, peu d'élèves vivent leurs ultimes années primaires, tranquilles, sûrs de la victoire. Peut-on supprimer cette tension, cette angoisse? Difficilement, en gardant le système actuel de sélection. Alors, peut-on l'atténuer? Certainement. Pour cela, il faut en premier lieu que l'enseignant ne brandisse pas cette note 5
(Suite)
comme une épée de Damoclès, dès la rentrée de septembre. Qu'il en parle le moins possible. Qu'il fasse comprendre à ses élèves et à leurs parents surtout, que le but de la 5e et de la 6e année, c'est, avant tout, de bien les préparer à 'choisir leur place pour le cycle, en fonction de leurs moyens respectifs.
La maman d'une fille de ma classe me demandait si je connaissais une personne donnant des cours particuliers. Son fils, élève de 4e lui causait du souci avec son 4,70 de moyenne. Elle voulait absolument le voir atteindre le 5. Un exemple parmi tant d'autres, qui prouve que la tension dont je parlais plus haut a déjà gagné les petites classes. Car, bien sûr, beaucoup de parents ont des enfants et en 6e et dans les classes de degré inférieur.
D'autres ont des enfants en primaire et au cycle. Jugeant le travail fourni en section B, le peu de motivation qu'on y trouve, ils encouragent leurs gosses à réussir ce 5 qui leur ouvre les portes du A. Et, qui, plus tard, leur garantira encore plus de portes!
Lors d'une séance de commission scolaire, à laquelle j'assistais en tant que représentant du personnel enseignant, un membre déclara: «Un magasin de la place cherchait deux apprenties vendeuses. 7 candidates se sont présentées. Les 5 venant du B ont été éliminées d'office par le gérant ».
Ces agissements se redisent entre parents et les bruits vont vite. On assiste ainsi à une lutte farouche pour une place au soleil.
Je crois qu'il faut, plus que jamais, informer les parents. Qu'ils sachent qu'un maître de 6e, après une année d'observation complétée par celle de son collègue de 5e, peut dire si tel élément est prêt pour
telle section. Il ne faut pas brusquer, l'enfant n'est pas une machine, et tôt ou tard la cassure se fera, dramatique.
C'est déjà un immense service que l'on rendra à J'enfant. Çar, pour l'instant, c'est lui qui su bit cette extrême tension.
Autrefois, on entrait au collège à la suite d'un examen. C'était une journée de peur, un point c'est tout. Aujourd'hui, ce sont deux années de luttes continuelles. Faudra-t-il revenir à l'ancien système? Faudra-t-il reculer le moment du choix pour libérer le primaire de cette tension? Quel sort sera réservé, à ce sujet, à la motion déposée par notre collègue-député Madame Cilette Cretton ? Il est heureux, ou navrant, de constater à ce propos, qu'il reste encore un enseignant (ou deux, ou trois) au sein de la Haute Assemblée. Car, en définitive, qui vote les lois, les décrets scolaires? Le jour où les parents ont donné les pouvoirs au Grand Conseil en matière scolaire, ont-ils fait un bon calcul?
Au sein de la SPVal, je le sais, toutes ces questions, tous ces problèmes sont discutés, étudiés avec sérieux. Mais les tonclusions que ses différentes commissions tirent - et en particulier celles de la Commission pédagogique - reçoivent-elles toujours un écho favorable? .
On a publié dernièrement un rapport fort intéressant sur la situation de l'élève du cycle. On devrait proposer le même
questionnaire à celui du primaire. Et préparer un autre sondage pour les maîtres et les parents qui ont des enfants confrontés à ces problèmes.
Je voudrais préciser tout dabord, que ces réflexions ne sont que le résumé de nombreuses discussions que nous avons entre collègues; ensuite, que je les écris surtout en tant que père de famille! Il ne faut pas que nos enfants deviennent des robots souriant à 5 et plus et grimaçant en-dessous! Elle est belle cette phrase affichée dans la classe d'une collègue: «L'enfant n'est pas un vase à remplir, mais une fleur à épanouir!» Je crains de ne pouvoir toujours la mettre en pratique. Voilà pourquoi j'ai écrit ces deux réflexions.
En conclusion, je voudrais encore ajouter un point qui me paraît très important: la collaboration des parents. Elle n'est plus, elle ne peut plus être aujourd'hui ce qu'elle était autrefois. Les parents, et encore plus les étrangers, sont dépassés par les événements -lire des programmes, les méthodes - et ils ne constituent plus, dans la majeure partie des cas, l'appui précieux ;ur lequel l'enfant et l'enseignant pouvaient compter jadis. Il faudra, plus que jamais, à l'avenir, dans l'élaboration des programmes de chaque degré, tenir compte de cet immense changement.
Georges Moret
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Aux enseignants du Valais romand
Nous vous invitons à prendre connaissance du tableau concernant les cours de per
fectionnement de l'été 1978.
C'est pour vous permettre d'organiser à temps vos vacances que nous publions déjà
ces premiers renseignements.
Le programme définitif et détaillé des cours paraîtra dans le No d'avril de« l'Ecole valaisanne » . .Il contiendra toutes les indications utiles ainsi que les bulletins d'inscrip-
tion.
De légères modifications dues à des circonstances imprévisibles pourront éventuellement être apportées au document que nous vous présentons dans le présent No de
« l'Ecole valaisanne ».
Nous vous faisons remarquer qu'en ce qui concerne l'environnement l'introduction généralisée aura lieu dans toutes les classes de 2e année primaire dès l'autom
ne 1978.
Pour les renseignements qui vous seront encore nécessaires, vous voudrez bien vous
référer au No d'avril de «l'Ecole valaisanne ».
Département de l'instruction publique Le chef
du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
A. Pannatier
COURS DE PERFECTIONNEMENT 1978
A. COU~S DE FIN JUI N - DEBUT JUILLET
Al 26 juin - 30 juin
- Rythroi que et expression corporelle - Activités créatrices manuelles - Les l1Iarottes : confecti on et uti 1 i sati on -Des perceptions à la pensée abstraite - Hâle et développement du langage - Activités créatri ces manuelles - Mathématique -Mathématique - Chant et audi tion musicale - Chant et audition musi cale - Connaissance de l'environnement (recycI2ge) - Dessin - Ecologie - Botanique - Natation - Education physi que, i ntr. man. Il et 111 - Ali emand ni veaux 1 et Il, 1ère semai ne
A2 3 jui llet - 7 jui llet
- Allemand, niveau III, 1ère semai ne
B. COURS DU MOIS D'AOUT
BI 7 août -11 août
- Allemand, niveaux 1 et Il, 2e semaine
82 lE août - 19 août
- Allemand, ni veau III, 2e semaine
- Cours pour martres et maîtresses di pl âmés en 1978
lieu
Martigny Sion St-li1aurice Sion Martigny Sion- .St-li1aurice Martigny Sion Martigny Martigny Marti gny Sion Sion Sion 8rigerbad Sion Sion
Sion - Monthey
Sion
Sion -Monthey
Sion
1 E 2 E 1 P 2 P 3P 4 P 5 P 6 P
X X X X X X X X X X
X X X X X X
X X X X
X X
X X X X
X X
X X X
X X X X X X X X X X X X X X X X
X X X X X X X X X X X X
X X X X X X
1 X
1 1 1 1 1 1 1 1 1
83 21 août au 25 août à Sion: SESSION PEDAGOGIOOE
1 E 2 E 1 P 2 P 3P 4 P 5 P 6P CO
- Découvri r et vivre son corps par l'éducation physi que X X
- Evei 1 religieux X X
- Education musi cale et rondes X X
- Des perceptions à la pensée abstraite X X
- Râ1 e et développement du langage à l'école enfantine X X
- Connaissance de l'enfant: observati on X X X X
- Apprentissage de la lecture X
- Le français en 2e primaire X
- Environnement (rp,cyclage) X
- Environnement X
- Mathématique X X X X X X
- Chant et audition musicale X X
- A vous la chanson, été des chansons X X X X
- Evaluation du travai 1 scolaire X X X X
- Education physi Que, natation: i ntr. man. Il et III X X X X X X
- Dessin X X X
- Soi ns aux blessés X X X X X X X X
- Mycologie X X X X X X X X
- Uti 1 isation des moyens audio-visuels X X X X X X X X
- Rotin X X X
- Modelage X X X X X X X X
- Pébéo : activités créatri ces manuelles X X X X
- Travai 1 des texti les: tissage et macramé X X X X
- Travaux à l 'ai gui 11 e X X X X
- Cours pour maîtres de classes spéciales X X X X X X
- Création poétique: création dramatique X X X X X X
- Cours pour maîtres d'éducation physi que X X X
- La Grèce: source de notre culture: histoire,pensée,liH.,art X X X X X X X ;( X
- Le Tiers-Monde à l' éco 1 e - Littérature afri cai ne X X X X X X X X X
- L'enseignement des problèmes d'environnement X X X
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"~"~t"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~, •••• yy.y.~.yy •••••• yy •• ~ •• y ••• y. I~~~~ril ""llt~".r,~,jll~'.""f.'.'" .llltt~rlll tllt'I.~Jll
Instructions concernant le calcul des moyennes sur le nouveau livret scolaire
Comme on le sait, un livret scolaire unique est introduit dès maintenant, dans toutes les classes primaires et dans celles du cycle d'orientation. Il importe dès lors que le calcul des moyennes de fin d'année se fasse de la même manière dans l'un et dans l'autre des deux ordres d 'enseignement.
Pour faciliter la compréhension de ces directives, nous publions à titre d'exemple une page de livret scolaire dûment remplie.
1. Calcul de la moyenne annuelle par branche 1.1 Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles
de l'examen; la somme est divisée par 4.
Ex. grammaire-orthographe: 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8 4 = 4,5
1.2 Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3. Ex. ACM: 4,9 + 5,3 + 5,2
3 = 5,1
1.3 Cas particuliers du français et de la mathématique pour l'année en cours. L'examen de fin d'année dans ces deux disciplines, ne comporte qu'une seule note moyenne pour chacune des branches. Pour conserver à l'examen sa valeur relative cette note sera répétée trois fois pour le français et deux fois pour la mathématique (cf. exemple ci-contre).
2.
3.
Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle gne; la somme est divisée par le nom bre de lignes.
(5e colonne) de chaque li-
Ex. 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 7
Calcul de la moyenne annuelle générale
= 4,5
Le ca}c~l se !ai~ en additionnant la moyenne annuelle (5e colonne) de chaque ligne (evlter d y mclure la moyenne annuelle du premier groupe)' la somme est divisée par le nombre de lignes. ' Ex. 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 + 5,3 + 5,2
12 4,9
4. Cas particuliers L'exemple d?nné se rapP?rte à une ~la~se de 6e P. Pour les autrès degrés les maîtres concernes sauront faIre, le cas echeant, les adaptations nécessaires.
CALCUL DE LA MOYENNE POUR LE PASSAGE AU CO
Cette moyenne est calculée comme suit:
- moyenne d~ ~romotion de fin d~ 5e P affectée du coefficient 2 (anc. livr. sco1.); moyenne generale annuelle de fm de 6e P affectée du coefficient 3 (nouveau livr. seo!.) ; 48 49
- résultat moyen des classes d'observation (5e P et 6e P) : total divisé par 5. Les élèves de 6e P ayant obtenu la note 4 ou une note supérieure dans le calcul
de la, moyenne pour le passage au CO sont promus, même si leur moyenne annuelle du premier groupe est inférieure à 4.
Remarques Un nouveau document de synthèse (du dossier scolaire) sera adressé à tous les maî
tres de 5e P et de 6e P. Pour les élèves de 5e P, le dossier scolaire sera adressé avant la fin de l'année scolaire.
Voir aussi: «Ecole valaisanne» octobre 1977, pages 7, 8 et 9.
Ecole prima ire 6' ANNEE
G -; ànne~:: :" :' -;"C;:r:lme .:. "":r~e~co~ire 19 71 l..L ~ieu d 'enseigne::"".':"": .S/I,,'/(é - c..~PéUR ::lI':'Imune: ~/l?../!! _
Inst ruction religieuse
MOYENNE GENERA LE ft? '1 5 1 1 ft. 9
1 Application 5 '~- -,,- S/>- ~J 1 Conduite 6 t:- t:-
Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
[ Absences en dcmi· joumêes
le - - -- -
justifiées
non justifiées:
le 19 ----~~---- - -- - - - -
ius tiliées _: __
non justifiées:
le ----
Moyennedupremiergrouoe ~~
Moyenne générale : 4"9
promu(e) --~
"" .. "" .. ".",,''"'' """'.' , ... " ~
LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
VU les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire,
décide:
1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1978-1979 sont fixés comme suit:
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1.6
Début des congés Reprise des cours Congés effectifs
Toussaint: Vendredi 27 octobre 1978 Lundi 6 novembre 1978 le matin 5 jours au soir
Noël: Vendredi 22 décembre 1978 Lundi 8 janvier 1979 le matin 8 jours au soir
Carnaval: Vendredi 23 février 1979 Jeudi 1er mars 1979 le matin 3 jours au soir
Pâques: Mercredi Il avril 1979 à midi Mardi 24 avril 1979 le matin 8 jours
Pentecôte: Lundi 4 juin 1979 : congé officiel jour
Autres congés: (Art. 5 du règlement précité)
En plus des jours de congé et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément. 4 jours
Total 30 jours
12
12
1.7 (Art. 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières.
1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.
2. Les examens de promotion pour les écoles primaires ont lieu aux dates suivantes: Mardi 12 juin 1979 le matin (congé l'après-midi) } Mercredi 13 juin 1979 le matin (congé l'après-midi) pour toutes les classes
Le chef du Département de l'instruction publique:
A. Zufferey 50
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Inscription en vne de )' obtention du brevet pédagogique Le Grand Conseil vient d'approuver la modification de quelques articles du règle
ment de l'école normale, en particulier celui ayant trait à la délivrance du brevet pé~ dagogique.
Ce titre sera délivré dorénavant trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique.
Par conséqllent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois et quatre ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la formule ci-dessous et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 15 mars 1978 au plus tard.
,Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois, respectivement quatre prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compen-
satoire). Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les dé
lais impartis ci-dessus, le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.
RAPPEL _ Le certificat de maturité pédagogique et le diplôme de maîtresse enfantine sont dé
livrés après 5 ans, respectivement 4 ans de formation cl l'école normale. _ L'autorisation d'enseigner est obtenue a près la 1re année d'enseignement accompbie
avec succès (l'année d'enseignement en qualité de stagiaire n'est pas prise en consi-dération).
_ Le brevet pédagogique est délivré 2 ans après l'autorisation d'enseigner.
Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique
1. Curriculum
Nom .. : ...... .. .. .. ..... .... .......... .. ·· .. ........ .. .. .... .... · .......... · .... ····· .... .
Prénom .... ........ .... ..... .. .. .... ............ .. ... .. ...... ... .... .
Né(e) le .... .. .. .... .... ............ .. .. ..................... .. .. ... .. .. ..
Rue ... .. ...... .. .. .. .. ........... ... .... ... .... .......... .... .... .
Domicile (No postal) .. .......... .. .. ......... .. .. .. ........ .
Tél. privé ...... ......................... .. ........... .................. ...... ... .
Tél. de l'école ...... ......... ... .... .. .. .. .. .... .. .......... ... .. .... .... .. ..
Etat civil: .... ... célibataire 0
Très important:
marié 0 veuf ,0
Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse.
2. Lieu d'enseignement en 1977-1978 .
Commune
Lieu -... ...... ..... ................. .. ... .. ..... .... .. .................. ... ... ... .. ........ .
Degré ........ .............. ....................... .. .... .... .. ........ ..... ...... .
Année de programme .... .. ................ .. .. ...... .
3. Titres
Obtention:
- du certificat de maturité pédagogique à la fin de l'école normale en 19, .... .... ;
de l'autorisation d'enseigner à la fin de l'année scolaire 19, .. .. .. .. - 19 ........ .
4. Années de service (indiquer également l'année d'enseignement en qualité de sta· giaire et les remplacements éventuels) .
Année scolaire Lieu d'enseignement Classe année de progr. Nbre de semaines
1 ......... .. .. ........ .. .. .... ......... .. ..
2 ....... .... ... .......................... ..
3 .......... .......... .. ........ .......... ..
4 . ............. .............. ...... ....... .
5 . .......................... .. ............ .
- Entrée dans l'enseignement en Valais (sans la dernière année d'école normale)
Jour Mois Année
- Interruption d'activité du ................................. .. ................. .. .... au ...... ............................... .. .................... .
- Motif de l'interruption .... .. .............. .. .. ........ .. .. ...... ............................... ... .. .. ................ ... .. ....... .. ..... ......... .. .. ...................... ..
5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)
Année Cours Lieu Nbre de jours
1 ........................ .............. .
2 . .... .............. .. .......... ..... .
3 . .......... ........................ ..
4 . ......... .......... ................ ..
5 . ................ .................... .. .. ... .. ............................ ..
6 . ................................... ..
7 .................................... ..
6. Remarques
Lieu, date: .. .......... ......... .......... ....... .. ... ........................ . Signature : ......... ........ ................................... ..... , ............. ..
Inscription à retourner jusqu'au 15 mars 1978, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion. 52 53
DECISION DU CONSEIL D'ETAT du Il janvier 1978
Vu sa décision du 19 novembre 1969 accordant au personnel de l'administration cantonale des congés spéciaux pour les cas de décès, de mariage et de naissance;
Vu les dispositions des art. 14 et 15 du règlement du 20.6.1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant;
Sur la proposition du Département de J'instruction publique,
décide:
A. Des congés spéciaux (à ne pas déduire des congés réglementaires) sont accordés au personnel enseignant des écoles primaires et secondaires, conformément au barème suivant:
1. En cas de décès : - père ou mère - époux ou épouse - enfants - beau-père ou belle-mère. - petits-enfants - grand-père ou grand-mère - frère ou sœur - beau-frère ou belle-sœur. - oncle ou tante . - neveu ou nièce . - cousin ou cousine du 1er degré (y compris cousin
germain par alliance) . - grand-oncle ou grand-tante .
- parent proche d'un collègue (la commission scolaire ou le directeur forme une délégation) .
- collègue en activité (pour le degré primaire, tous les collègues du même district assistent à l'ensevelissement ; pour les degrés secondaires, une décision est prise de cas en cas par le Service compétent)
- collègue à la retraite (la commission scolaire ou le directeur désigne une délégation) .
- collègue en activité dans un autre district (les collègues de sa classe de diplôme assistent à l'ensevelissement)
2. En cas de mariage pendant la période scolaire:
. 3 jours ouvrables 3 jours ouvrables 3 jours ouvrables 2 jours 1 jour
jour jour jour jour jour
Yz jour Yz jour
Yz jour
Yz jour
Yz jour
Yz jour
- congé personnel. 3 jours ouvrables - ascendant ou descendant (enfants et petits-enfants,
frère ou sœur, beau-frère ou belle-sœur), à con-dition que la cérémonie ait lieu un jour ouvrable 1 jour
- neveu ou nièce (même condition) . 1 jour Le congé personnel accordé en cas de mariage doit être remplacé aux frais de l'intéressé, sous déduction de 3 jours.
3. Naissance dans sa propre famille 2 jours ouvrables
B. Dans le cas de maladie d'un proche vivant dans le même ménage, la commission scolaire, respectivement le recteur ou le directeur d'école, peuvent, si des circonstances particulières l'exigent, accorder 2 jours de congé spéciaux, ces jours de congé devant être compensés ultérieurement par des tâches ou par des travaux administratifs en rapport avec l'école.
C. Pour tous les cas non prévus dans la présente décision, la commission scolaire, respectivement le recteur ou le directeur sont compétents pour accorder des congés ne dépassant pas un jour, ces congés devant être compensés par des tâches ou des travaux administratifs en rapport avec l'école.
D. La présente décision qui abroge celle du 17.4.1964, entre en vigueur le 1er novembre 1977.
Pour copie conforme, le chancelier d'Etat: G. Moulin
FORTE REDUCTION POUR ECOLES
1 téléphérique (grande cabine), 1 télécabine (2 sections), 4 téléskis à Torrent et 4 à Leukerbad
30 km. de pistes préparées, descente directe à Loècheles-Bains
Nouveau restaurant moderne - Service sur assiettes très avantageux - Terrasse ensoleillée de 1100 m2
Abonnement d'hiver région 2 (Fr. 380. -) Fr. 310.
Carte journalière région 2 (Fr. 24. -) Fr. 20.Carte demi-journée région 2 (Fr. 18.-) Fr. 16.-Enfants de 6 à 16 ans: réduction 50 010 55
87e COURS NORMAL SUISSE. Officiel
REMARQUE concernant la participation financière de l'Etat pour la fréquentation du cours normal suisse. En règle générale, les thèmes figurant au programme du cours normal suisse sont traités dans le cadre des différents cours de perfectionnement organisés en Valais durant l'été. Ces derniers doivent bénéficier de la préférence des maîtres. Les cours normaux suisses ne sont donc pas subventionnés, à l'exception de cas particuliers qui devront faire l'objet d'une demande préalable écrite et motivée et qui seront examinés par le Département.
DIP Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Programmes des cours
Dessin technlque- Disegno lecnico (Cours en français et en Itallen,corsolnfranceseeln Italiano) Chef de cours : Sig. Marino Pedrioli, Via Cantonale. 6518 GordunoTI
Le programme de ce cours prévoit tout ce qui est nécessai re à une formation personnelle poussée, en vue de l'enseignement de cette branche et également pour les besoins journaliersdu maitre. Il s'adresse donc aussi bien à ceux qui ont besoin d'une lormation de base, qu 'à ceux qui désirent se perfectionner, ~: i~~~:~ , sera donné en frança is, mais il sera possible de s'exprimer de part et d'autre
Le programme détaillé sera envoyé à chaque participant. Il programma dl questo corso prevede cio che à necessarÎo ad una formazione personare più approtondita, in vista dell'insegnamenlo di questa maleria e ugualmenle per il bisogno giornaliero dei maestro. Questo corso si indirizza quindi a coloro che han no bisogno di una tormazione di base eaquellichedesideranoperfezionarsi. Questo corso sarà dato in trancese, ma ci sarà anche la possibililà di essprimersi in itaHano, Il programmadettagliato saràinviatoadogni participente,
Cours 92 Découverte et observation de la nature Chef de cours: M, Henri Thorens, Saint-Maurice, 1222 Vésenaz
Ce cours tend à promouvoir une méthode de connaissance de la nature basée sur les principes de l'écologie. Il comprendra: 1. Généralités sur les structures fondamentales d'un écosystème. 2,Observation de la flore. de la faune de divers milieux naturels : milieu de plaine,
milieux subalpin et alpin (Santis), en liaison avec 'les caractéristiques physiques et chimiques de ces milieux (géologie, tectonique, minéralogie).
3.En laboratoire : des expériences destinées à mettre en évidence quelques lois écologiques,
Cours 93 Premières activités manuelles (degré Inférieur) Chef de cours: Mlle VerenaStauffer, Vieux-Patriotes 46, 2300 La Chaux-de·Fonds
Des petits doigts malhabiles, un budget limité, une base technique à fa ire acquérir tout en développant un esprit créatif . , . comment concilier tous ces éléments et exploiter valablement les nombreuses leçons d'activités créatrices mise sànoshoraires? Ce cours n'a pas la prétention de résoudre tous les problèmes, ni de donner des solutions toutes faites, mais il veut être un stimulant et encourager ceux qui n'osent pas se lancer ou qui manquent d'idées, Des suggestions seront faites, des modèles seront présentés, des matériaux tout simples tels que le papier, la carte, les objets de récupération, serviront de base. Par des travaux pratiques laissant beaucoup de place à l'interp rétationpersonnelle,par res contacts et les échanges, chacun pourra récolter une moisson d'idées toul en perfectionnantson habileté manuelle
Cours 94 Activités créatrices manuelles (degré Inférieur el/ardlnd'enfanls) Chef de cours: Mme Madeleine Moro, Milieu du vi ll age, 2115 Buttes
Confection et création de mobiles, jouets et objets utilitaires ou décoratifs, Le matériau de base sera : rouleaux de papier de toilelte. boites de fromage de divers formats , boites d'allumettes, resles de tissus et menus matériaux. Personnages, an imaux, véhicules, trains, voiliers seront les thèmes qu i se partageront le
De nombreux modéles serviront d'amorceà la création personnelle,
Cours 95 Danses populaires -Technique et expression corporelles 10,7.-15.7. Chefs de cours : Mme Monette Perrier, 1143 Apples : Mlle lise-Claire Inaebnit, 1171 Féchy-Dessus
Le cours s'adresse aux maîtres et maitresses primaires, secondaires et aux professeurs de gymnastique, - Travail du matin: Technique corporelle et détente, Percussion et expression cor
porelle - Travail de l'aprés-mid i : Danses populaires, approche pédagogique de la musique des
danses, des pas, des figures, de l'aspect social. Apprentissage de danses de diflérentspaysenrapportavecl'âgedesélèves
- l~e:n~~rticiPanls sont répartis en 2 classes: élèves de 7 à 10 ans - élèves de 11 à
Cours 96 Cours de marlonnetles Chef de cours: Mlle Claudia Mayer, Ch. de la Flondine 6, 1820 Montreux
Si les personnages à dimensions réduites vous fascinent, pourquoi ne seriez-vous pas vous aussi le père Geppetto? Qu'ils soient à fils, à gaine, ou à tiges, une fois sciés, modelés, poncés, peints, et cousus, entre vos mains ils deviendront d'altachants collaboraleurs. La construction d'un petit théâtre ou d'un castelet s'imposera pour leur permettre d'évoluer dans leur milieu , Vous serez à tour de rôle, manipulateur, décorateur, machiniste, sur un thème de votre choix (ex. comédie musicale, opérette, sketch, etc,), lors de la présentation des spectacles, Ces petits acteurs vous prouveront que le fantastique est illimité par leur jeu,
Cours 97 Batik Chef de cours: Mme JacqueHne Sandoz, 2054 Chézard
Etude pratique de diverses techniques de teinture à la réserve: pla ngi,tritik, pincettes, nouages, très riches en possibil ités parce qu'elles se font sans l'emploi de cire, avec trois couleurs de base seulement - mais à variations multiples - techniques utilisables facilement à tous les degrés et avec peu de matériel. Etude intensive du batik, destinée à l'enseignement moyen et supérieur. Travail au pinceauetautjanting,avecdesciresdifférentes,sursoieetcoton,etsurpapierJapon, et des colorants adaptés au matériel de base. Exécution: écharpes, carré, panneau mural, abat-jour, carte de vœux, panoplie de démonstration,
Cours 98 Peinture paysanne sur bols Chef de cours : Mme Françoise Stephani. 59, Av. de Champe!, 1206 Genève •
But: Retrouver et renouer avec les tradi lions paysannes de chez nous et des pays d'Europe centra le. Savoir enjoliver un objet usuel sans charme afin de lui donner un petit air Joyeux. Ces travaux faciles à exécuter par des élèves des classes primaires seront une sou rce de fantaisie et feront des objets charmanls pour les fëtes , Programme: A partir d'objets que les participants apporteront, nous adapterons les techniques de préparation : - préparation sur bois neuf ou usagé,décapage, mastiquage, ponç age ; - exécution d'après modèles ou au gré de la fantaisie du participant ; vernissage.
encaustiquageelpetils"trucs"pourdeplusbellesfinitions
Cours 99 Préparation de la laine el tissage élémentaire Chef de cours : Mlle LisetleRossat, Grenade 12, 1510 Moudon
~r~v~~~~:~a~~on~ ~~u~a sl:~:~bl~er:~t t~~s~o~n~!~:i~:e~ral:;i~u ;,~e~u~i,~!:redn~e~a é,l:i~:~ ~~ matière première est la la ine brute, lavée, brune ou écrue, La préparation comprend : ledétirage, le cardage, le filage au fuse au. Ti.ssageélémentalre Tisser . . . c'est construire, c'est créer une surface vivante au moyen de fils vert icaux : chaine et de fils horizontaux qui s'entrelacent : trame, Nous travaillons su r un cadre, celu i-ci est porteur de la chaine, Cet outil rudimentaire permet l'apprentissage des bases du tissage, il est de maniement simple. Dans un premier temps, nous utilisons les laines que nous avons préparées, L'accent Est mis sur la compréhension des tons dans une texture de base, Dans la 2e phase, nous aborderons l'apprentissage d'autres textures ainsi que d'une technique ancienne de tapisse rie, le kilim.
Cours 100 Préparation de la laine et lissage élémentaire Chef de cours : Mlle Lisette Rossat. Grenade 12, 1510 Moudon
La préparation de la laine permet de connaitre . le matériau ; les différentes êta,pes du travail rendenl plus sensible aux tons, à l'éparsseuret à laqualit édelalarne.La matièrepremiéreest la laine brute, lavée, brune ou écrue, Laprêparation comprend : ledétirage, le cardage, le filage au fuseau . Tissage élémentaire Tisser, ., c 'est construire. c'est créer une surface vivante au moyen de fils vert icaux : chaine et de fils horizontaux qui s'entrelacent: trame. Nous travaillons sur un cadre, celui-ci est porteur de la chaine, Cet outil rudimentaire
6:~~e~~ a~;:~~!~s~:~ep~,e~:~:e~t ~i~~~s:~~:, li~i~:ts d~u~a~~:~e;~os~~P~~épa rées. L'accent
~:tn~i~eS~:lap~~~:r~~~~s~b:~::r~~:s I~:;;r~~~s~e:~~red~:t~::e;extures ainsi que d'une technique ancienne de tapisserie, le kilim.
Cours 101 Tissage-Tapisserie 17. 7.-22.7. Chel de cou rs: Mme Claire Jobin, 5, Rte. de la Brûlée, 1024 Ecublens
~:II~r~~ ~a~oé~i: ~u~ ~:~~e:e~j~~ s~: r 'meann ~è~: ~:Xt~~~~~r a~~stts~~~~~' i~~~e e~te d ~~~:~~ cde~
un lissage ou une tapisserie, il faut décider du matériau que l'on veut uti liser: de lUI dépend l'écartement des fils. Ou 'on dispose d'un métier à tisser perfectionné, ou d'un simple cadre, illaut un cerlain nombre de connaissances de base pour obten ir un travail soigné. L 'an imatrice mettra avant tout l'accent sur la préparation correcte du mélier, sur la manière de poser les matériaux, selon le résultat que l'on veut obtenir. Les participants pourront par contre choisir librement parmi les malériaux tres divers (couleurs, grosseurs, textures) qui seront mis à leur disposition, et donner la préférence à l'une ou l'autre technique, ou les deux successivement.
~~::~~~~ .sur métier de table, mais qui permet de passer par les mêmes étapes qu'un
Tapisserie: Sur un cad re, surun métier, ou sur un support improvisé.
Cours 102 Emaux sur cuivre Chef de cours: M.Jean-Paul Paccaud, Rives de la Morges 6, 1110 Morges
Ce cours a pour but : l'acquisition par les participants des différentes techniques et des principes fondamentaux de l'émaillage sur cuivre, ainsi que la maitrise de J'outillage et des matières de cet .. art du feu .. que l'on exerçait déjà avant l'ère chrétienne Nous étud ierons surtou t les problèmes pratiques, l'aspect artist ique étant laissé à l'inspiration de chacun. Nous verrons plus spécialement: les fours, les matériaux, les caractéristiques des émaux, leurs altérations et les remèdes à y apporter, et les techniques particulières telles que l'émaillage, le contre-émaillage, le c loisonnage, l'étirage le grattage, le champlevé, l'émail-marqueterie, les marbrures, la peinture-éma il, la dorure, etc. La plupart des pièces que nous émaillerons auront été fabriquées dans le cadre du cours. Les participants auront ainsi un bagage suffisant pour enseigner l'éma il· lage sur cuivre et, su rtout, s'adonner à ce passe-temps p~ssionnanL
Cours 103 Eléments de bijouterie rustique ou Bijouterie 1 Chef de cou rs: M. Pierre-Alain Pingoud, Vernand-Dessous, 1033 Cheseaux
Initi ation à la bijouterie rustique. Connaissance des matières premières (cuivre et alliages en filou en plaque). Utilisation de l'outillage spécifique, Confection de bagues, pendentifs, bracelets et chaines divers. Sur la base des techni ques apprises, une grande liberté de création est offerte aux par ticipants. Ce cours est spécialemen t destiné au x personnes n'ayant pas ou peu de connaissances des travaux sur mëtaux ou disposanl d'un outillage restreinl.
Cours 104 Eléments de bijouterie ruslique ou Bijouterie 1
;Oh3~ ~~;~eu:~~ M. Pierre-Alain Pingoud , Vernand~Dessous,
Initiation à la bijouterie rustique. Connaissance des matières premières (cuivre et all iages en fil ou en plaque) . Utilisation de l'outi l lage spécifique. Confection de bagues pendentifs, bracelets et chaînes divers , Sur la base des techniques apprises. une grande liberté de créalion esl offerte aux participants, Ce cours est spécia lement destiné aux personnes n'ayant pas ou peu de connaissances des travaux sur métaux cu disposant d'un outillage res treint
Cours 105 Bijouterie Il (Pour matlres ayant des connaissances en travaux sur métaux) . Chef de cours : M. Armand Frascarolo, Grand-Donzel 19, 1234 Vessy 022-430419
Bijoux rustiques exécutés en cuivre, laiton, maillechort. Techniques de décoration diverses, fabrication de chaînes, sertissage simple de pierres (cristaux, galets, pièces de monnaie). Le but de ce cours sera la recherche esthétique et réalisable d'un bijou rustique dans nos ateliers scolaires.
Cours 106 Sérigraphie (cour. en italien el en français) (corso ln Itallanoe ln Irancese) Chef de cours: Sig. Enzo Lupi, via Franchini 17,6850 Mendrisio
Aspetti e possibilità dellastampa in serigrafia. Esempi dl applicazione dellatecnica serigrafica nei settori dell 'arte, della publicità e della scuola. Alla serigrafia nella scuola sa rà dedicata particolare attenzione: verranno approfondile le sue molteplici possibilltà diappllcazione nellapreparazionedisussidididattici (schedep erillavoroindividuale, cartelloni , manifesti, iIIustrazione di edizoni scolasliche ecc.). IIlavoro della setlimana inizieràconlacostruzioneepreparazionedeltelaioepassandoattraversoivaristadidi apprendimento delle tee niche di stampa, approderà ad un lavoro finale individuale 0 di gruppo. Se Il tempo a disposizione 10 permetterà si potranno eseguire, a seconda dei desideri e dei suggerimenti dei partecipantl, stampe su supporti di materiale differente: s tolla(es, maglielle),plast ica (es, aulocollanli) ecc,
Aspects et possibilités de l' impression en sérigraphie. Exemples de l'application de la technique sérigraphique dans les secteurs de l'art, de la publicité et de l'école. Une attention particulière sera appliquée à la sérigraphie au service de l'école, On approfondira les multiples possibilités de cette technique pour la préparat ion de moyens didactiques (fiches pour le travail individuel, panneaux, textes, illustrations d'éditions scolalres,elc,). Le travai l de la semaine débutera avec la construction et la préparation du métier en passant par les différents stades de J'apprentissage des techniques d'impression, aboutissant à un travail final individuel! ou de groupes. Si le temps disponible le permet, on pourra exécuter, selon les désirs et les suggestions des participants, des impressions s ur supports de matières dillerenles: élolle (maillots), plas lique (auIOcollants), etc,
Cours 107 Technique el créativité Chel de cours: M,Marcel Rulll, Les Pralaz 30,2034 Peseux
Bula: a) par la pratique de diverses activités adaptables aux degrés moyen et supérieur, con
cilierl'apprentissagetechnlque rigoureux avec la stimulation d elacréativité; b)parlaréflexionetl'observaUon,prendreconsciencedel'attitude pédagogique per
mettant d'éviter tant l'appauvrissement et l'uniformité des réalisations trop dirigées que l'à peu près, lafragilité,le farfelu du bricolage improvisé;
d) par des limites matérielles, par l 'étude de prOduits artisanaux authentiques, favoriser l'émulation, la recherche de solutions divergentes, l'originalité et la modestie du prix de revient.
Contenu: Quelques réalisations en papier, carte, carton et toile; pratique et perfectionnement du croquis d'objets et d'animaux; utilisation de ces croquis pour l'enrichissement des travaux personnels, décoratifs, collectifs etseml-collectifs, basés sur la pratique du découpage, du modelage, du batik; usage de matériel récupéré el de produits de la nature; analyse de leçons d'activité créatrice; entrainement aux dive rs types de créativité.
Cours 108 Vannerie, travail du rotin Chef de cours: M. Gérald Develey, Terrasses 1, 1110 Morges
~eu~~~:a~~éda~i~~t~ne ~s~;~r:u~C~~ij~tsq~:if~:r~e~Î~:;n~;e technique de base accessible à
~{;~~~~;~f;;f~~fi~liri~~j::,:,!~!~~~:::~:s: ;:;e~~~:::~~~~:uàf:,i::~:~:~:~gn: Cours 109 Modelage (Cours de base)
Chef de cours : M. Marc Mousson, Rue Roger-de-Guimps 32, 1400 Yverdon
A I. 'ai~e, d'un outil!age restreint , nous donnerons une formation de base aux enseignants qUI deslrent travailler la terre à modeler avec des élèves du degré moyen et supérieur.
~~:I~~~~Ci~:~~:t!~n~~~~~~~e~~~~:~:~t d~~~n;~Str~~s ~~~~sd~e ~~~:l:~eauar~en~ :~~~ae;ll~s~ ~~~t~~s~~ ~~~~~e~see:~:~~n~q:~;~~:r:':~t~~:er~~~I:~~Sr'é;~~~ ~~I~~q~~~~~.I~sC~~~r~~; metlre en œuvre toute leur imagination et leur créativité, aussi bien dans le domaine de la scu lpt~re et du relief décoratif que dans celui de la poterie.
~~e~x:a~~~~~en~e~~~:~:~~~~~~~ ilf,i~tt~~)~ s sur terre cuite ou crue (engobe, lait, gouache,
~~~o::~~~e;:se:~~::~~:~ont le prétexte à des échanges de vue d'ordre technique, métho-
Cours 110 Première approche du bols 10. 7.-15. 7, Chef de cours: M. Gustave Brocard, Languedoc9, 1007 Lausanne
But du cours : Donner aux partiCipants l'occasion d'aborder le vaste domaine des tra. vaux sur bois avec un outillage et une installation modestes. Programme: Tailler, scier, limer, percer, clouer, poncer, colier, vernir, décorer .,. Utillsalion de lattes, planchettes, chevilles rondes,conlre-plaqué,bo Isdeplacage. ~~~i~,e~t~~ .. s.~~Ple, décou pages divers (puzzle, boite ronde, coupe-papier, girouette,
Cours 111 Sculpture sur bols Chef de cours: M. Emile Mayoraz, sculpteur, 1961 Hérémence
But : Etude des diverses techniques traditionnelles utilisées dan slasculpturesurbois. Aiguisage et entretien des outils. Connaissance des bois.
~~~:~:~:n~: ;~~I~~U~:e e~,~~cbho~:: ~~\~e~~~~s:~~~~~~it:r~~. ;;;;isS~~~~~r:u s~: ~~~~r~il~e~U~ Sculpture en bas-relief: Scènes, ornements, lettres, rosaces. - Sculpture en relief :
~~~uf~~~~8~:e~,0~i~~~~~.I~~~i~t~~~:i~::t~ou~f:~ess~u~~!~;:. d'animaux, personnages, formes
Cours 112 Carlonnage Chef de cours: M_ Maurice Robert, Montagne 15 c, 2300 La Chaux-d e-Fonds
But : Faire acquérir les techniques et les connaissances nécessaires à l'enseignement du cartonnaQ e. Ce cours doit perm ettre aux partic ipants de co nnaître les différentes ma-
~~:I~::a~i:~'r ~:r~:~~a~~~~'ri~~~'d~o~:~ Ue~~ 'd;~a ~~~~Rb:.sera son enseignement prin-
~~~~~~x~;~~~~:::~ti~~v~;~~~e:~ 1~~V:~~:g~n~i~nO~t ~::~ ~:~s b~::a::~~~r ~~é~a~~~~~i~~~:
Cours 113 Travaux sur bols (Cours de base) Chef de cours: M. Gaston Cornioley,' Jonchère 13 A, 2208 Les Hauts-Geneveys
But: Enseigner les travaux manuels sur bois aux élèves du degrés upérieur. Acquérir l ' h~bileté manuelle, le sens du travai l bien réalisé, le goüt de la matière, la for· mationthéonqueetsurtoutpratiquedumaitre. Programme: La confection d'objets divers, selon la marche à suivre normale, soit : le débitage, lecorroyage,l'assemblage,lecollage, lesurfaçage, les finitions. ~~~~~~~il~;.anuel à l'établi et la démonstration d'utilisation de machines (voir mach ines
Connaissance des différentes espèces de bois indigènes et bois manufactu rés
Cours 114 Travaux sur bois (Cours de base) Chef de cours: M, Jean Cugno, Chevrier, 1249 Choulex
~~~~~;:::;~:i;i:~~r~:;~~~~:~~:~:~~: It;:~:t;i:~s ~éua~:2.'~:":o~:e~;, la malière, la
Programme: La confection d'objets divers, selon la marche à suivre normale, soit: le débitage, le corroyage, l'assemblage, le collage, lesurfaçage , Iesfinitions.
~7s~~an~:ille~~n~~~nàar'~:~anb~~ e~~: ~~f~~:~!~:ti~~p~'~!i!iS~~0~01se i~:i~~~:: Zt°i~o~a~!~~~ facturés ,
Cours 115 Travaux sur mélaux (Cours de base) Chefdecours:M. Paul Walter, lmpassedePierrefleur6, 1530Payerne
!~I~t cdeesc~~~:a~~t ~:~~~is a:~ ~~=~~g;~~~~i::, ~~:~r:~t s;u S~~~~~Ii::~ad~~: ~~~s:~gu~:: ment su r les techniques de travail, mais aussi su r l'organisation et l'ordre dans l 'atelier scolaire.
~~~e:~tti~~~~~:s~~~t~~ ~~~~~:~~;n,d~7Xj:~~~I~~~;, ~~ér~ti7~~~o~~~:e s=~:n ~:s ~:~on~~u;~ "pas à pas n •
::':~Xmf:~~~xO~~~i~~af:~~e~~~~:~~I~~~u:ts d:e St~~v~~t~~:~ed~~~C~!i~:r,d~Oebjl:t~Ô~:ee~ ~::
~i:~~I::i.r~~~:!~~f:~{~o!~:~~la~~~:~~;~~li~:~,:~~~~;~;smg~~!~~~~~V:i:~~~;C~:~~:: tion est disponible.
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Publication des cours de printemps 1978 SSMG - Commission technique
No 31 Formation de moniteur de ski scolaire 2 (J + S 2) 2/3 - 8 avril, langue: a et fr Andermatt
Prière d'indiquer la note de qualification obtenue au cours l.
No 32 Excursions et plein-air (formation de moniteur J + S 1 et 2
32a 3 - 8 avril CM 1 32b 2/3 - 8 avril CM 2
langue : a et fr Tenero
No 33 Natation en bassin scolaire; utilisation du nouveau manuel 4 ; CP - J + S 1, 2, 3 28 - 31 mars, langue: fr
Neuchâtel Buts du cours: méthodologie en bassin scolaire, perfectionnement personnel. Ce cours est reconnu comme cours de perfectionnement J +S ainsi que ISN.
No 34 Voir la publication dans No 1 de la revue « Education physique à l'Ecole.
No 35 J + S - CI, Gymnastique A, pour maîtres d'EP diplômés 1 et II 29 - 30 avril langue: fr
Yverdon Introduction pratique et théorique de cette nouvelle branche J +S; éducation du mouvement et de la tenue, création. L'intégration dans les différents niveaux J +S se fera selon les directives et les aptitudes personnelles. Le cours est réservé aux porteurs des diplômes de maître d'éducation physique 1 et II. Les autres maîtres intéressés sont priés de s'inscrire au cours d'été No 51. Prière d'utiliser le formulaire officiel J +S.
No 36 Voir la publication dans No 1 de la revue « Education physique à l'école ».
No 37 Ski alpin ou ski acrobatique ou
38 excursions à ski et volleyball ou danse folklorique 37: 27.3 - 1.4 ; 38: 3 - 8.4 langue: a et fr Davos
Thème: Perfectionnement en ski et en volley, Prière d'indiquer dans l'inscription le groupe de ski choisi et si on désire volleybaIl ou danse folklorique.
No 39 Direction de camps et d'excursions à ski - 27 mars au 1 avril, langue: fr - GD-ST-BERNARD
Il est indispensable de se présenter à ce cours en bonne condition physique et au bénéfice d'une connaissance moyenne de la technique de ski.
No 40 Cours de ski, pour débutants et maîtres plus âgés 40a: 28.3 - 1.4 ; 40b: 1 - 5.4 ; 40c : 5 - 9.4 ; 40d : 9 - 13.4
St-Moritz
Sont considérés comme débutants: des maîtres dont la pratique du ski est inférieure à deux saisons ou qui recommencent à skier après un arrêt prolongé.
Sont considérés comme maîtres moins jeunes: ceux qui dépassent 45 ans. Ces cours seront organisés conjointement avec les semaines de ski de printemps de l'association st-galloise.
No 69 Education rythmique (2 fins de semaine) - 29 - 30 avril et 20·21 mai, langue: a Bâle
Les enseignants de la Suisse romande qui s'intéressent à ce cours sont priés de voir la publication allemande.
Délai: 5 mars.
Remarques:
1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus).
2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport.
3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours.
4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un a vis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée.
5. Dans tous les cours (J +S inclus !) seule une petite subvention de logement et de
pension sera versée aux participants; les frais de voyage ne seront pas remboursés.
6. Dans les cours de moniteur J + S 2 et 3 il faut joindre à l'inscription une attestation de la note de recommandation du cours J +S précédé.
7. Les inscriptions tardives ou incomplètes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération.
Inscriptions: toujours au moyen d'une carte d'inscription auprès de Hansjorg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstrasse 16, 9010 St-Gall.
Les cartes peuvent être obtenues auprès de M. Paul Curdy, inspecteur, Gravelone 12, 1950 Sion.
SSMG - CT - Le président: Hansjorg Würmli
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V ALAIS ROMAND
RAPPORT SUR L'EDUCATION PHYSIQUE OBLIGATOIRE DANS LES ECOLES PRI ..
MAIRES ET SECONDAIRES INFERIEURES ET SUPERIEURES:
ANNEE SCOLAIRE 76-77
Ecole Ile primaire CO degré
1. Cours réguliers d'éducation physique: - Classes faisant 3 h. hebdomadaires ou plus 292} 151 - Classes faisant 3 h. hebdomadaires en partie
248 696 18
sous forme d'après-midi de sport - Classes faisant moins de 3 h. hebdomadaires 156 181 115
2. Conditions de travail - Classes disposant d 'un local (salle, bassin) pour
toutes les heures d'éducation physique 361] 311 102 - Classes ne disposant d'un local que pour une
partie des leçons 227 696 28 8 - Classes ne disposant d'aucun local 108 11 5
3. Natation - Classes faisant plus de 18 h. de cours par an 49} 48 - Classes faisant de 8 à 18 h . par an 129 696 50 - Classes faisant de 1 à 7 h. par an 203 116 75
- . Classes ne faisant pas de natation 315 136 40
4. Patinage - Classes faisant plus de 8 h . par an 116 J 49 - Classes faisant de 1 à 8 h. par an 250 696 133 36
- Classes ne faisant pas de patinage 330 168 79
5. Ski - Classes faisant un camp de ski obligatoire
50) 28
- Classes faisant des 1/2 ou 1/1 journées 312 109 - Classes faisant un camp facultatif durant les 696
vacances 6
- Classes ne faisant pas de ski 181 10
6. Après-midi de sport complémentaires - Classes faisant plus de 8 après-midi par an
54 ~ 5 - Classes faisant de 3 à 8 après-midi par an 587 696 304 52 - Classes faisant un ou deux après-midi par an 55 41 63 - Classes ne faisant pas d'après-midi de sport N ombre de classes au total 696 350 115
7. Camps de sport (ski exclu) - Classes faisant pendant le semestre d'école un
camp avec sport au moins à mi-temps 18 9 P. Curdy
Georges HAENNI En hommage , a
Le Conservatoire cantonal de musique - Sion, sous le patronage de ,Monsieur Jean Vogt, président du Grand Conseil et de Monsieur Antoine Zufferey, conseiller d'Etat, organise cl l'Aula du Collège de Sion, vendredi 3 mars 1978, cl 20 h. 15, un récital Daisy Bacca - Lydie Barkef, pianistes. Nous nous faisons un plaisir d'annoncer à nos lecteurs ce concert en publiant ci-dessous les textes contenus dans la carte des programmes. Nous ne pouvons qu'encourager les enseignants à participer à cette manifestation en l'honneur d'une personne qui a l1wrqué la vie musicale de notre canton. Nous nous plaisons à relever que le bénéfice intégral de ce concert sera affecté au « Fonds Georges Haenni » destiné ail financement de concerts exécutés exclusivement par des élèves ou des professeurs du Conservatoire cantonal de musique.
Monsieur Georges Haenni,
Vous allez fêter cette année votre 82e anniversaire. Et pourtant vos passages réguliers au Conservatoire nous apportent toujours votre autorité, votre savoir et votre enthousiasme; vos conseils et votre jugement sont pour nous la meilleure des garanties.
Déjà du vivant de vos parents vous poursuiviez tenacement l'idée de créer notre Conservatoire; vous sentiez qu'il répondrait à un profond besoin des valaisans. Enfin en 1949, vous inauguriez le Conservatoire cantonal de musique en Valais; près de 1400 élèves en fréquentent aujourd'hui les cours.
Veuillez accepter le récital que nous organisons en votre honneur comme la marque modeste de notre attachement solide à votre personnalité.
C'est avec votre appui et grâce à l'existence du Conservatoire que put éclore le Festival Tibor Varga. Votre activité musicale imprégna le Chœur mixte de la Cathédrale de Sion dont vous avez été le directeur, les élèves du Séminaire Episcopal, du Collège de Sion et de l'Ecole Normale; en 1932 vous fondiez votre « Chanson Valaisanne» qui fit connaître le Valais au monde. En 1928 vous fondiez la société des amis de l'art et en 1946 la société du théâtre.
EV
Monsieur Georges Haenni, vous entrez dans l'histoire culturelle valaisanne; c'est toute une population qui vous remercie.
Joseph Blatter président du comité du Conservatoire
Monsieur Georges Haenni,
L'activité du Conservatoire de Sion se développe de façon réjouissante grâce à l'état d'esprit que vous avez su y créer. Je vous en suis profondément reconnaissant.
Une de vos dernières décisions fut d'instaurer l'examen et la licence de concert, titre le plus élevé qui puisse être décerné.
A ce jour, seuls Piero Lo Faro, Daisy Bacca, Lydie Barkef ont obtenu cette licence. Tous les 3 sont élèves de la classe 60 61
Jean Micault, maître talentueux que le Conservatoire de Sion remercie et à qui il rend hommage.
J'aurais voulu que les 3 licenciés unissent leurs talents en votre honneur. Mais pour des raisons indépendantes de ma volonté, le pianiste Piero Lo Faro n'est pas disponible. J'ai donc prié Daisy Bacca et Lydie Barkef de se produire pour yous.
Vous connaissez mieux que personne ces deux interprètes de renom international puisque c'est grâce à vous qu'elles font partie du corps professoral de notre Conservatoire.
Lors de ses récitals, Daisy Bacca démontre toujours une sensibilité musicale très fine, un tempérament vigoureux et la sûreté que confère une conscience professionnelle stricte.
Lydie Barkef caractérise ses concerts par une maîtrise souveraine et intransigeante du clavier; l'originalité de ses interprétations est d'autant plus remarquable qu'elle respecte toujours scrupuleusement les intentions du compositeur.
Je sais d'avance, Monsieur Georges Haenni, que vous serez remercié selon votre goût.
Cécil Rudaz Directeur du Conservatoire
Programme
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) SONATE EN MI BEMOL POUR DEUX PIANOS: Allegro moderato - Adagio - Allegro
L'Allegro moderato est un exemple admirable de la richesse d'écriture de Bach qui établit toujours un juste équilibre entre l'abondance et la concision.
Des arabesques expressives mettent en valeur un très bel Adagio durant lequel les deux pianos se répondent harmonieusement.
L'Allegro final, en forme de Fugue, séduit par sa légèreté bondissante.
Serge RACHMANINOFF (1873-1943) SUITE No 2 POUR DEUX PIANOS, op. 17 : Introduction, Valse, Romance, Tarentelle
Dans cette Suite, les caractères des différentes Danses se complètent habilement; la vigoureuse Marche d'introduction est suivie d'une Valse à l'élégance racée et pétillante " la Romance, sorte de grand Nocturne plein de charme et de nostalgie, fait place à une Tarentelle qui n'a rien à envier à la {{ furia » napolitaine.
L' œuvre utilise toutes les ressources pianistiques chatoyantes à souhait et donne une idée de la grande facilité d'invention de Rachmaninoff.
ENTRACTE
Germaine TAILLEFERRE SONATE POUR DEUX PIANOS (en création suisse) Allegretto, Andantino, Allegro
Dans le domaine contemporain, Daisy Bacca et Lydie Barkef présentent en création suisse la Sonate pour deux pianos de Germaine Tailleferre, œuvre qu'elles ont jouées en création mondiale à Paris en avril 1976.
Le compositeur fit partie du célèbre Groupe des Six, avec Honegger, Milhaud, Auric, Durey et Poulenc. Son œuvre, où la douceur de l'lle-de-France tempère une rigueur toute classique, occupe une place particl/lière dans notre siècle grâce à son charme discret et à sa recherche pleine de fraîcheur.
Germaine Tailleferre a reçu en décembre 1977 le Grand Prix musical de la Ville de Paris, qui honore ainsi une musicienne restée fidèle à la grande tradition française faite d'équilibre et de clarté.
Serge RACHMANINOFF (1873-1943) RHAPSODIE POUR DEUX PIANOS SUR UN THEME DE PAGANINI, op. 43
Cette Rhapsodie, comme la Suite No 2, font étinceler toutes les facettes de l'art de Rachmaninoff,' elles restituent fidèlement
le climat de romantisme tardif propre au compositeur.
Ici , la virtuosité la plus diabolique se développe tout au long des Variations, faisant place tantôt à des intermèdes d'un lyrisme chaleureux, tantôt à des éclats menaçants où se reconnaissent les notes du Dies Irae.
PRIX DES PLACES: Fr: 20.- (non numérotées) .
LOCATION:
Sierre, Librairie Amacker
Sion, Conserva toire,
Hallenbarter Musique
Martigny,
tél. (027) 55 13 32
(027) 2225 82
(027) 22 10 63
Office rég. du Tourisme (026) 2 10 18
62 63
COURS POUR RESPONSABLES ET ANIMATEURS DE BIBLIOTHEQUES
La bibliothèque ODIS de St-Maurice organise ce cours à l'intention des personnes s'occupant d'une bibliothèque, scolaire, paroissiale ou communale, désireuses de parfaire leurs connaissances en la matière.
Dates:
mercredi 1.3.78 et samedi 11.3.78.
Horaire:
0830 - 1130 - 1400 - 1700.
Lieu:
Bibliothèque ODIS St-Maurice.
Programme:
- Les bibliothèques de lecture publique en Valais;
- Service de la Bibliothèque Pour Tous (BPT) ;
- Servic~ suisse aux Bibliothèques (SSB);
- «J'organise ma bibliothèque» (selon l'ouvrage du Groupe de Travail des Bibliothèques de lecture publique) ;
- Choix des livres et équipement;
- Catalogage et système de prêt;
- Animation d'une bibliothèque;
- Visites de bibliothèques.
Collaboration:
M. Anton Gattlen, bibliothécaire cantonal
Mme Calpini, bibliothécaire
Mme Berthouzoz, bibliothécaire
Mlle Tripet (BPT)
Mlle Woeffray (ODIS).
Organisation :
M. Parvex, ODIS de St-Maurice.
Renseignements :
ODIS de St-Maurice, case postale 38, 1890 St-Maurice, tél. (025) 3 79 23.
Le cours est gratuit. Les frais de déplacement et le repas de midi sont à la charge des participants.
Délai d'inscription :
25 février 1978.
- - - - - - - - - A détacher et à renvoyer à :
ODIS, case postale 38, 1890 St-Maurice. Téléphone: .. ................. .. .. .... .... .. .. ...... .... .. ............... . ..
Je m'inscris au cours de bibliothécaire de Localité:
mars 1978 : .............. .. .. .. ...... .................. .. .. .. .. .... .......... .. .. .. .. .. .... Fonction actuelle dans la bibliothèque:
Nom:
Prénom: Projets d'activité:
Adresse:
La volontaire, l'apprentie ménagère, la jeune fille au pair, ou comment apprendre une langue étrangère sans bourse délier
Actuellement la connaissance de langues étrangères est indispensable, tant sur le plan professionnel que social. Des connaissances de base en sont données à l'école, insuffisantes, si elles ne sont pas perfectionnées. Rien ne vaut un séjour dans une région étrangère, pour mettre en pratique et améliorer les notions acquises. Ce séjour reviendrait très cher aux parents, s'il n'existait pas les solutions suivantes, qui, en plus ont l'avantage d'étendre la culture et de développer la personnalité de leur enfant. Les jeunes filles suisses, dans ce domaine, ont plus de chance que les garçons. Elles peuvent, mieux qu'eux, choisir une des possibilités suivantes:
La VOLONTAIRE est une jeune fille de 15 à 17 ans, libérée de la scolarité obligatoire, qui se rend pour une année dans l'une des régions suisses de langue étrangère, afin d'y parfaire ses connaissances linguistiques et, par la même occasion, s'initier aux travaux du ménage.
Elle est reçue dans une famille qui s'engage, en contrepartie de certain services, à lui assurer une rétribution équitable fixée par la loi prestation en nature, nourriture et logement, argent de poche: environ Fr. 250.- par mois):
C'est une adolescente en pleine formation, souvent presque encore une enfant, à qui doit être assurée la vie de famille et dont les employeurs ont la responsabilité morale, comme si elle était leur propre enfant. Son statut est fixé par des directives cantonales qui doivent obligatoirement être respectées.
L'APPRENTIE MENAGERE, comme la volontaire, est une jeune fille de 15 à 17 ans, libérée de la scolarité obligatoire, et qui se rend pour une année dans une
région suisse de langue étrangère. Elle désire parfaire ses connaissances linguistiques et apprendre la bonne tenue d'un ménage. Sa formation est assurée par la maîtresse de maison, et par des cours donnés par l'Office cantonal de formation professionnelle. A la fin de son stage, elle doit passer des examens, dont la réussite est sanctionnée par un diplôme. Ce dernier est exigé pour être admise dans certaines écoles de nurse, infirmière, etc.
Elle est reçue dans une famille qui s'engage, en contrepartie de ses services, à lui assurer la nourriture, le logement et une rétribution fixée par la loi. La maîtresse de maison doit obtenir l'autorisation de former une apprentie ménagère, délivrée par l'Office cantonal d'orientation et de formation professionnelle.
Comme la volontaire, c'est une adolescente, à qui doit être assurée une vie de famille et dont les employeurs ont la responsabilité.
La JEUNE FILLE AU PAIR est une jeune fille de 18 ans au moins et de 25 ans au plus, qui se rend dans une région suisse ou un pays de langue étrangère pour y parfaire ses connaissances linguistiques et culturelles. Elle y est reçue « au pair », c'est-à-dire en égale, et participe à la vie familiale. Elle s'engage, dans le cadre des travaux ménagers n'exigeant aucune compétence spéciale (ménage, garde des enfants, cuisine, etc.) à assumer certaines tâches déterminées, ou à participer à l'ensemble des occupations ménagères, à l'exclusion des gros travaux.
Le temps consacré au travail par la-jeune fille au pair sera de 7 heures par jour, heures de repas incluses. Elle disposera donc de loisirs suffisants pour parfaire sa 64 65
culture et ses connaissances linguistiques ~ elle devra être nécessairement inscrite dans une école.
En contrepartie de son travail, la jeune fille au pair recevra à titre d'argent de poche une certaine somme dont le montant devra être fixé entre elle et la famille d'accueil (en Suisse Fr. 300.- à 350.-).
Obligations et avantages: il est dans l'intérêt de chacun de bien comprendre tout ce que comporte un engagement dans une famille. En àucun cas ce séjour ne doit être considéré comme des vacances. De même que la famille d'accueil ne doit pas penser engager une aide domestique au rabais, la jeune fille au pair doit savoir qu'au moins la moitié des maîtresses de maisons étrangères exercent une profession à temps partiel ou même à plein temps. La jeune fille au pair doit donc être prête à assumer des responsabilités pendant l'absence de la mère.
Chaque région a ses côtés positifs et négatifs: la nourriture, les horaires, les habitudes par exemple. C'est à la jeune fille de savoir s'adapter. Etre traitée comme membre de la famille dépendra beaucoup du comportement de chacune. Il est
7ge FETE DES MUSICIENS SUISSES (11 au 13 août 1978 à Lucerne)
La Fête mentionnée en titre sera consacrée à l'étude approfondie des deux sujets suivants: « Musique à l'école» et « Musique à l'église ». Les manifestations suivantes, qui se dérouleront dans la Kantonsschule, Alpenquai 46-50 à Lucerne, seront ouvertes gratuitement au public:
Vendredi Il août (Aula de l'école) - 14 heures:
six démonstrations publiques sur la musique à l'école (atelier musical, œuvre pour les élèves, rythmique, modèle de cours, synthèses des divers domaines d'enseignements, film) avec diverses classes de toute la Suisse;
nécessaire de sa voir respecter l'intimité et la vie privée de la famille d'accueil, mais d'être assez ouverte pour parler de ses problèmes, de ses intérêts ou de son pays. Le séjour doit être enrichissant pour les deux parties; la jeune fille doit en profiter pour étendre sa culture et développer sa personnalité. Pendant cette année elle trouvera le temps de réflexion qui lui permettra de mieux orienter son avenir.
Bureaux de placement pour l'étrager : Pro Filia: Weiherweg 22, 4054 Bâle Basteiplatz 1, 8001 Zurich 6, rue du Conseil-Général, 1205 Genève. AJF: 2, rue du Simplon, 1006 Lausanne Kapfsteig 44, 8032 Zurich.
Renseignements complémentaires et placements: il existe dans chaque canton des Offices d'orientation et de formation professionnelles ainsi que des bureaux de placement AJF et Pro Filia. Pour tous renseignements, veuillez vous adresser à : Bureau de placement Pro Filia (ACSS.TF), tél. (022) 29 84 62, 6, rue du Conseil-Général, 1205 Genève.
Rédigé par AJF et Pro Filia Tiré de FEMMES SUISSES No 2 - Février 1977.
20 h. 15 : table ronde dans l'aula sur le même sujet, discussion et analyse critique des démonstrations de l'après-midi;
- 22 h. 15: Petit concert de 1'« Akademie für Schul- und Kirchenmusik» de Lucerne.
Samedi 12 août 1978 - 9 h. 30 à 11 h. 45 :
trois groupes de travail simultanés dans des salles de classe sur divers aspects particuliers de la musique à l'école, travail pratique et discussion précédés en règle générale par une démonstration avec une classe. Trois autres groupes de travail simultanés se dérouleront en outre de 14 h. à 16 h. 15, tou-
jours sous la direction de personnalités spécialisées dans ce domaine;
- 10 h. 30: table ronde sur la musique à l'église (a vec des compositeurs et des écrivains de Suisse et de l'étranger), suivis, après la pause de midi, d'une discussion générale;
Ille FORUM SUISSE SUR L'ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES
(COIRE, 5 - 7 DECEMBRE 1977)
L'utilisation de la calculatrice de poche durant la scolarité obligatoire
Le 3e Forum suisse sur l'enseignement des mathématiques durant la scolarité obligatoire a réuni cette année 120 enseignants, inspecteurs scolaires et responsables du renouvellement de l'enseignement mathématique en Suisse. Le thème traité « L'utilisation de la calculatrice de poche durant la scolarité obligatoire» avait déjà été abordé, en octobre dernier, lors d'un cours de perfectionnement de la Société suisse des professeurs de mathématique et de physique où l'on avait examiné l'emploi des petites calculatrices dans l'enseignement postobligatoire ainsi que dans celui qui le précède.
Répartis en 9 groupes de travail, les participants à ce 3e Forum se sont efforcés de répondre aux questions suivantes:
- Quelles premières constatations est-on amené à faire à la suite de l'utilisation des petites calculatrices dans un nombre limité de classes en Suisse:
Quels sont les problèmes que semblent devoir poser un emploi plus généralisé de cet outil et quelle influence exercerait-il sur l'enseignement (celui des mathématiques en particulier) ?
- 16 h. 45: assemblée plénière de tous les participants sur les deux sujets traités, résumé des travaux et des discussions, résolutions éventuelles.
N. B. - A 20 h. 15, dans la Hofkirche, aura lieu en outre un concert de musique à l'église (avec entrée payante, retransmis par les trois studios de la SSR).
La synthèse des rapports des groupes a mis en évidence les idées-forces suivantes:
Bien que la petite calculatrice se trouve déjà entre les mains de beaucoup d'élèves, les expériences menées systématiquement en vue de son utilisation dans l'enseignement obligatoire sont encore rares.
- Par contre, après la scolarité obligatoire, la calculatrice de poche est d'un usage fréquent; aussi les participants au 3e Forum ont-ils estimé souhaitable l'emploi de la petite calculatrice, notamment à partir de la 7e année scolaire.
- L'utilisation de ce moyen auxiliaire d'enseignement devrait permettre d'améliorer la compréhension des concepts mathématiques et ne semble pas nécessiter, de prime abord, des modifications essentielle des plans d'études.
En conséquence, les participants au 3e Forum ont recommandé que des expériences soient effectuées systématiquement -à tous les degrés scolaires et dans toute la Suisse - afin de rassembler les éléments de réponses à diverses questions liées à l'utilisation de la calculatrice de poche. Ces recommandations ont été adressées à la Commission . pédagogique de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP).
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