L'Ecole valaisanne, avril 1975

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XIXe année Avril 1975 No 8

paraît à Sion le 15 de chaque mois, . juillet et août exceptés.

MM. Arthur Borloz, instituteur; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons ; J ea.n -Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; . Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis

Le 25 de chaque mois.

ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone (027) 2393 65.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais. Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture : 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) inais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3 500.-1/2 page Fr. 1 800.-1/4 page Fr. 1 000.-1/8 page Fr. 600.-

2e et 3e pages avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3200.-1/2 page Fr. 1650.-1/4 p~ge Fr. 900.-1/8 page Fr. 500.-

Pages intérieures 1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

Rabais pour ordres fermes : 5 fois: 5 %

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Page 3: L'Ecole valaisanne, avril 1975

Sommaire

EDITORIAL:

R. Chédel

EDUCATION ET SOCIETE:

M.-L. Bertrand

De l'enfant sauvage d'Itard à l'enseignement spécialisé .

Informations générales concernant le service médico-péda­gogique valaisan.

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ACTUALITE PEDAGOGIQUE:

P. Cornut

DIDACTIQUE:

M. Veuthey

J. Gay

P. Curdy

P. Morand

VIE CORPORATIVE:

R. Broccard

C. MabiHard

INFORMATION:

A. Zufferey

A. Zufferey

A. Chastonay

P. Curdy

J. Follonier

ODIS

Direction générale des PTT

Encart

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Propos sur les classes terminales .

Loèche: Chapelle de Ringacker . Sion : Eglise de Valère . Sierre : Château des vidomnes Loèche: Hôtel de Ville. . .

Travaux manuels" pour la fête des mères.

Lutte contre la mauvaise tenue

Le saut en longueur

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Chronique de la SPVal . 29

Appel aux enseignants concernant la Guilde de la SPR . JO

Dispositions concernant l'admission au Cycle d'orientation 31

Le cycle d'orientation: premier bilan. 33

Extrait du procès-verbal des séances de la caisse de re-traite 34

SMG : publication des cours d'été 1975 . 37

Prix du roman 1976 . 39

«Il sont des nôtres », exposition de Pro Infirmis et de l'AVHPM 40 Concours: «La jeunesse à l'âge de l'électronique» .

Cours de perfectionnement: août 1975.

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De l'enfant sauvage d'Itard à l'enseignement spécialisé

« ... PREMIERE VUE: L'attacher à la vie sociale en la lui rendant plus douce que celle qu'il menait alors, et surtout plus analogue à la vie qu'il venait de quitter.

DEUXIEME VUE: Réveiller la sensibilité nerveuse par les stimulants les plus énergiques et quelquefois par les vives affections de l'âme.

TROISIEME VUE: Etendre la sphère de ses idées en lui donnant des besoins nouveaux, et en multipliant les rapports avec les êtres en­vironnants.

QUATRIEME VUE: Le conduire à l'usage de la parole en déterminant l'exercice de l'imita­tion par la loi impérieuse de la nécessité.

CINQUIEME VUE: Exercer pendant quelque temps sur les objets de ses besoins physiques, les plus simples opérations de l'esprit en déter­minant ensuite l'application sUr des objets d'instruction ... »

Ainsi s'exprimait en 1801, Jean /tard * au sujet d'un enfant sauvage dont il avait décidé d'entreprendre la réédu­cation.

Qu'advient-il aujourd'hui d'un enfant présentant un trouble qui le différencie de ses semblables?

Du rejet des êtres «anormaux» souvent chargés de malé­dictions sataniques, on passa du stade de l'indifférence à celui de l'intérêt curieux. On tenta des expérie.nces isolées, conduites empiriquement, les bases scientifiques manquant.

Parallèlement, au début de ce siècle, se développaient si­multanément la pédagogie moderne, la psychologze, la psy­chanalyse, la médecine psychosomatique, le perfectionnement des tests, etc.

* Lucien MaISon: Les enfants sauvages. UGE 10/18 Philosophie et essais. Ed. 1964 p. 137.

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Cet essor servira la cause des enfants «anormaux ». En effet, de · par leur état particulier, ils permettront de mieux comprendre les mécanismes complexes du développement d'un individu, de son comportement. Ils en seront en retour, les bénéficiaires.

On est par ailleurs maintenant loin d'avoir tout découvert et tout compris dans ce domaine. Toutefois, nous pouvons actuellement dégager quelques points susceptibles de peu de changement.

- Les droits de l'enfant inadapté sont reconnus: Déclaration des droits de l'enfant, Nations Unies 1959 « [j'enfant physiquement, moralement ou socialement. désa­vantagé doit recevoir le traitement, l'éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.» Ce principe eSt appliqué. Les structures médicales, sociales, scolaires etc. sont en place pour répondre à la .plupart des besoins.

- On possède une connaissance de plus en plus précise des différents cas d'inadaptation. Du retard scolaire simple aux plus graves arriérations, une classification permet la diversification des modes de prise en charge. (D'où la spécialisation de l'enseignement).

- L'enseignement spécialisé est lui aussi défini selon des données scientifiques sûres. Bien quW ait ses racines dans l'enseignement traditionnel, il n'est plus un enseignement normal distribué à un rythme ralenti. Il s'est aussi détaché d'un paternalisme bienveillant mais peu efficace voire nocif. Il a défini ses objectifs généraux et spécifiques. Il a étendu ses applications aux domaines les plus variés, susceptibles de satisfaire les exigences que pose sa pédagogie.

- A ce niveau de l'éducation, la collaboration avec les or­ganes médicaux, médico-sociaux, avec les perSOnnes ou les institutions chargés de dépister, de tester, d'entreprendre des soutiens, des soins, des rééducations, est primordiale. Ce numéro vous propose d'ailleurs une information com­plète concernant ce secteur souvent mal connu ou mal compris.

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- Le choix, la formation, le perfectionnement, et le recy­clage du personnel enseignant spécialisé est actuellement l'objet d'une attention toute particulière de la part de nos autorités. En effet, le maître, spécialisé ou non, reste l'élé­ment déterminant de toute action éducative heureuse.

Précisons encore que les buts généraux que poursuit l'en-seignement spécialisé sont l'intégration ou la réi~tégration. sco':' laire ou sociale des enfants ayant perdu pour dIverses raISOns le contact avec la sphère socio-culturelle leur correspondant.

Que l'on se place sous l'angle humanitaire, '!l0ral ou, écono­mique, nul n'aura l'intention de contester le bien-fonde de cet enseignement.

Certes les structures, les moyens, l'homme même sont perfectibl;s. C'est là la tâche de tous. Tâche qui, comme~ce par une information objective et la plus , sompl~te possIble des éléments constituant cette branche de 1 educatIOn.

Nous souhaitons par ce numéro de l'Ecole valaisanne, amener le lecteur à parfaire cette connaissance indispensable, en vue d'une collaboration fructueuse au service de l'enfant.

Raoul Chedel

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Informations générales concernant le Service médico-pédagogique valaisan

L'école représente une part importante de la vie de l'enfant. Lorsqu'un problème sur­git dans l'existence de celui-ci, qui en per­turbe le déroulement normal, ce trouble se répercute presque inévitablement sur. son adaptation scolaire, sa disponibilité, son ap­pétance à acquérir de nouvelles connaissances. Ainsi lorsque le pédopsychiâtre ou le psycho­logue veut apprécier l'importance, la gravité de l'état pathologique chez un enfant en âge scolaire, les renseignements communiqués par l'école ont un grand intérêt.

Par ailleurs, on sait l'importance que re­présente l'image du maître aux yeux de l'écolier. Aussi, la compréhension de l'en­seignant face aux problèmes d'un enfant peut aider grandement ce dernier en ceci qu'il trouvera dans le milieu social de l'école une sécurité et un bien-être en eux-mêmes cons­tructifs et thérapeuthiques.

C'est assez dire combien une collabora­tion simple et franche entre le Service médico­pédagogique et le corps enseignant nous ap­paraît primordiale: aussi il nous a semblé utile de rafraîchir un peu les mémoires quant aux taches et à l'organisation de ce service.

NOTE HISTORIQUE

La création du Service médico-pédago­gique valaisan remonte à 1930 déjà lorsque le Docteur REPOND rentrant des Etats­Unis eut l'idée de créer en Valais un centre de consultation et de traitement sur le mo­dèle des «Cliniques de guidance infantile» existant dans plusieurs villes de ce pays. _

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Comme en témoignent les archives du service, dès cette époque, les Départements cantonaux intéressés accordèrent leur appui à la réalisation de ce projet.

Pour bien comprendre combien cette ins­titution était originale et audacieuse pour l'époque, il faut se souvenir qu'en ce temps­là, la psychologie et la psychiâtrie de l'en­fant étaient des sciences encore très jeunes. (Création par le Professeur Edouard CLA­,P AREDE de la première école suisse de psychologie en 1912). En fait, le Service médico-pédagogique a évolué au cours de ces décades parallèlement aux découvertes et tra­vaux réalisés dans ce domaine.

Au fur et à mesure que se construit la discipline psychologie et psychiâtrie de l'en­fant, la formation des spécialistes s'appro­fondit et se différencie, les méthodes d'inves­tigation et de traitement deviennent plus efficaces.

DEFINITION «Le Service médico-pédagogique est un

service cantonal de psychologie et de psy­chiâtrie infantiles qui a pour but le dépistage et le traitement des troubles psychiâtriques, psychologiques et des difficultés d'adaptation scolaire des enfants et des adolescents. » (Selon l'article 1 du projet de règlement du S.M.P.).

ORGANISATION «Le Service médico-pédagogique est orga­

nisé en centres de consultation et de traite­ment. Chaque centre dessert une région du

canton, regIOn prévue dans la mesure du possible dans le cadre de la planification cantonale. »

«Chaque centre est composé des spécia­listes nécessaires, pouvant assumer les fonc­tions de pédopsychiâtre, psychologue.' psycho­thérapeute, logopédiste, psychomotnClen, se-crétaire etc ... » .

«Le Service médico-pédagogique fonction­ne en étroite collaboration avec les instan­ces voisines: service médical scolaire, ser­vices médico-sociaux, services hospi~aliers, préposés aux handicapés, off~ce d~s. ~meu.rs, office régional de l'assurance-mvahdIte, offIce cantonal de l'orientation professionnelle, ~u: torités scolaires, personnel enseignant,. amSI qu'avec des spécialistes privés (médecm, 10-gopédistes etc ... ) ». .

Ces textes sont tirés égalemen.t du rr?Jet du nouveau règlement du SerVIce medlco­pédagogique et corresI?ondent,. ~ la structure actuelle du service qUI est deJa orgamse en six centres, soit: . Brigue - Viège - Sierre - Sion - Martigny -Monthey.

L'EQUIPE MEDICO-PEDAGOGIQUE Chaque centre est donc desservi par une

équipe selon les conceptions actuelles, cha­que spécialiste de l'équipe 'pouvant. appor~er sa contribution à l'élaboratIOn de diagnostIcs difficiles et permettant des prises en charge thérapeutiques plus variées et mieux adap-tées. .. 1

Mais il est peut-être utile de ' défImr p .us précisément la fonction de ch~que sI?ecIa­liste de l'équipe médico-pédagogique afm de mieux comprendre son rôle:

- Pédo-psychiâtre: médecin ayant une for­mation en psychiâtrie infantile.

- Psychologue clinicien: psychologue ayan't une compétence en psychopathologie et en

psychopédagogie. L'exa~en p~r le psy~ho­logue est un élément pn~ordial ,?u dIa~:­nostic à travers l'applIcation et 1 mterpre­tation des tests et l'entretien avec l'enfant et ses parents.

Psychologue - psychothérapeut.e: psycho­logue ayant complété sa formatIOn p~r une analyse didactique personnelle, la frequen­tation de séminaires et l'entraînement aux techniques thérapeutiques. 1.1 s'attac~e ,à résoudre, avec la collaboratIOn de .I mte­ressé, les conflits et problèmes qUI peu­vent perturber l'évolution normale d'un enfant ou d'un adolescent.

- Logopédiste (ou orthophoniste): rééduca­teur du langage parlé ou écrit. Sa forma­tion comprend entre autre des bases de pschologie, de physiologie et patholog~e du langage et l'entraînement aux techmques particulières de rééducation.

- Psychomotricien: spécialiste qui reçoit une formation centrée sur la psychologie, la psychopathologie, l'anatomie, la physio­logie etc ... ] 1 utilise des techniques réédu­catives comme la relaxation~ l'expression corporelle, la rythmique, la danse ... La psychomotricité peut s'appliquer avec succès à des enfants inhibés, tendus ou instables, à des enfants maladroits pré­sentant des retards moteurs ou mal laté­ralisés etc... Elle peut servir d'introduc­tion, de préparation à d'autres formes de thérapies comme la logopédie ou la psy­chothérapie.

Il faut ajouter pour la compréhension du ,travail de ces spécialistes que toutes les con­naissances professionnelles et · toutes l~s t.ech­niques demeureraient en grande partie mef­ficaces si elles n'étaient appliquées dans le

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cadre d'une relation personnelle très étroite et vécue entre le thérapeute et l'enfant et si elles n'étaient basées sur une compréhension profonde des troubles et des besoins de cha­que enfant.

En résumé les tâches de l'équipe médico­pédagogique sont les suivantes: Examens:

a) évaluation des possibilités intellectuelles qui sont souvent bien supérieures à ce qu~ le rendement scolaire laisse supposer ;

b) recherche de troubles spécifiques et de leurs causes, par exemple difficultés dans l'apprentissage de la lecture, difficultés motrices etc ... ;

c) examen de la personnalité; d) contrôles médicaux en rapport avec les

difficultés pour lesquelles l'enfant ou l'ado­l~scent est signalé.

Une fois le diagnostic posé, les mesures à prendre peuVent être aussi bien du ressort de l'école que de la famille. En ce qui nous concerne nous ' pouvons assumer principale-ment: .

a) psychothérapies dans certains cas de trou-bles de la personnalité ;

b) traitement logopédique ; c) rééducation psychomotrice ; d) traitement médicamenteux; e) démarches en vue de placement dans des

classes ou instituts spécialisés.

QUELS ENFANTS SONT A SIGNALER AU SERVICE MEDICO-PEDAGOGIQUE ?

Il est difficile de répondre à cette question car il n'est guère possible d'établir une liste de tous les symptômes que peut présenter un enfant ou un adolescent et chaque symp­tôme pouvant avoir des significations fort diverses selon le contexte dans lequel il s'ins­crit: ainsi une baisse du rendement sco­laire peut aussi bien être l'expression d'une

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perturbation passagère que l'un des premiers signes marquant l'apparition d'une maladie psychique.

C'est donc entre autre la persistance d'une difficulté qui peut alerter le maître: au ni­veau de l'école enfantine, par exemple, un retard de langage qui ne s'améliore pas après plusieurs mois de scolarité, une incapacité à se socialiser, à se lier avec des camarades, ou une instabilité excessive qui ne cède pas et freine les acquisitions scolaires etc ...

Il faut tenir compte naturellement aussi de la gravité du trouble: incapacité générale à assimiler les notions scolaires correspondant à l'âge de l'enfant, ou incapacité spécifique dans un domaine particulier '(apprentissage de la lecture, blocage en mathématique .. . ), difficultés marquées du comportement témoi­gnant d'un conflit de l'enfant vis-à-vis des autres et de lui-même. '

Une autre question que l'on doit aussi se poser, est celle de la souffrance que peut ressentir un enfant en difficulté, cette souf­france étant en soi un motif à y chercher remède.

RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

Que]]e est la démarche à entreprendre pour qu'un écolier soit examiné au Service médico­pédagogique? La voie la plus simple est sans doute de signaler le problème au direc­teur de l'école, là où cette fonction existe, ou à l'inspecteur scolaire qui transmettront la demande. Il est nécessaire dans tous les cas que les parents soient au préalable mis au courant des difficultés de leur enfant à l'école, de telle façon qu'ils puissent, s'ils le désirent, faire eux-mêmes la démarche. Car il est évi­dent que l'on ne peut rien entreprendre avec un enfant ou un adolescent sans l'assentiment et l'appui du milieu familial.

M.-L. BERTRAND

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PROPOS SUR LES CLASSE S TERMINALES Deux septembre 1974; 7 h. 45; ouverture

officielle de la classe terminale de Vouvry. Quinze adolescents, cinq filles, 10 garçons, assis au hasard des sièges ou des affinités ... Je les regarde. Ils me regardent. Inquiets ? Plus, . angoissés. Désabusés (déjà !), craintifs (encore !). Et moi? Plus inquiet, plus angoissé qu'eux. Le silerice règne, pénible, plein de réticence. Dans quelques secondes, je vais le rompre; je vais animer tout ce monde figé ... Quelle responsabilité! De cette ·première prise de contact va dépendre, j'en suis sûr, un bon démarrage de l'année scolaire.

Le cadre est prêt. Je le crois prêt du moins. J'ai essayé de l'animer lui aussi, de lui donner une chaleur humaine, de le rendre sympathique, accueillant. Ai-je réussi? Avais­je même le droit de le vouloir tellement sécurisant? Le cadre que la vie réserve à ces adolescents, le sera-t-il, lui? Dilemne du pé­dagogue. J'ai opté pour la chaleur, la bonté, l'accueil, le cadre rassurant et agréable. C'est dans ce cadre, tout de même que nous allons vivre ensemble pendant des jours et des jours. Plus tard, quand ils furent un peu app~ivoisés, mes élèves me confièrent leurs impreSSIOns du premier jour et j'ai su alors que j'avais eu raison.

C'est en pensant à mes collègues de clas­ses terminales que j'écris ces quelques propos. Ils ne m'en voudront pas si je ({ me raconte» un peu, si je parle en toute simplicité .de ce que nous avons vécu mes élèves et mm pen­dant cette première année, de cette tranche de vie de 16 individus: tout un monde prodigieu­sement complexe et... passionnant, que le hasard et la loi ont réuni entre les quatre murs d'une salle de classe.

Classe terminale. Deux mots! Qu'est-ce que c'est? Que faire? Comment faire? Com­ment bien faire? Avec qui, avec quoi? Pour qui, pourquoi? Toutes ces questions et bien d'autres encore, nous nous les sommes posées, maîtresses et maîtres de terminales, j'en suis certain.

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Nous avons un programme direz-vous. Oui. Et un bon programme, d'une grande richesse. Mais comment faire passer tout cela dans la réalité? Voilà quel fut mon grand problème.

Axes pédagogiques : développement des fonctions, épanouissement de la personnalité, acquisitions scolaires, autonomie, auto-ges­tion, participation, créativité, information, programmation, communication, EDUCA­TION ... Comment ne pas avoir le vertige. C'est tout cela qu'il nous faut concrétiser, faire passer dans la réalité de chaque jour. Mais comment? Avec qui? Avec quoi? Avec quelle méthode, quelle technique? Dot­trens, Ramain, Leboulch, Freinet, Lobrot, Cousinet, Decroly, Vasquez, Oury, Rogers, Zimmermann ... Qui choisir? Comment choi­sir? Comment les concilier? Autant de ques­tions, autant de problèmes.

.J e me permets- de citer un peu en vrac, pour les Ïivrer à notre réflexion, des idées de certains de ces pédagogues sur la péda­gogie dite institutionnelle, la seule, semble-t-il, qui convienne à nos terminales.

Pour Oury et Vasquez: la pédagogie ins­titutionnelle est un ensem hie de techniques, de méthodes de travail, d'institutions internes, nées de la pratique des classes actives qui placent les enfants et les adultes dans des situations nouvelles et variées demandant à chacun de nous (élèves et maîtres) un enga­gement personnel , de J'initiative, de l'action, de la continuité... Ces situations nouvelles débouchent naturellement sur des conflits qui non résolus, interdisent le développement af­fectif et intellectuel des participants. De là cette nécessité d'utiliser, outre des outils ma­tériels et des techniques pédagogiques, des ou­tils conceptuels et des institutions sociales internes capables de résoudre ces conflits par « la facilitation permanente des échanges matériels, affectifs et verbaux ». Ce n'est pas le moment de jouer les apprentis sorciers; c'est un jeu très dangereux, si les règles en sont mal ou insuffisamment connues et vé­cues.

pour le pédagogue Lobrot: je cite: « Le premier but de la pédagogie institutionnelle n'est pas de permettre l'~ssimilat.ion ,de telle ou telle connaissance, malS de faIre e~erger, à partir des intérêts exi~tants, de véntables intérêts intellectuels qUI pourront ULTE­RIEUREMENT donner le désir de faire cette assimilation.» Tout un programme!

Pour Freinet: l'éducation atteint d'aut~nt mieux ses objectifs qu'elle répond aux bes.o!ns de l'élève. L'école ne peut plus être un .mIlle,u clos sans lien avec l'exténeur, ell~ dOit pre­parer à la vie. (Tiré de G. Mar~zI). .

Nous cultiverons avant tout, dit ~remet, ce désir inné chez l'enfant de commumquer av~c d'autres personnes ... , de se faire des amIS. ({ Les hommes, a dit Saint-Exupéry, ~'ont plus le temps de rien connaître. Ils achetent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe pas de marchands d'amis, les hommes n'ont plus ?'amis ... » Commentaire désabusé. L'école dOit et peut donner aux jeunes le vrai sens de l'amitié.

Des divergences fondamentales existent pourtant entre ces pédagog~es, ~algr~ leur apparente unité de vue. RIen n est SImple: rien n'est définitif. Quelques exemples parmI d'autres, de ces divergences. « Il ne suff~t pas, dit Lobrot, d'introduire, comme FreI­net, des techniques éducatives. On peut se demander si l'expression libre ne perd pas sa valeur de création et de spontanéité dès l'instant où elle est utilisée dans un but sco­laire. » Zimmermann critique le paternalisme autoritaire de Freinet; il critique surtout les tenants de la ({ spontanéité» et de la créativité . « naturelle» qui supposent qu'il suffit d'at­tendre pour que naissent les « demandes» de l'écolier.

Un dernier encore de Lobrot: En fait, ({ ... bon nombre d'élèves n'ont tout simple- .-· ment pas envie de travailler.» Il ne suffit

donc pas de remplacer la pédagogie autori­taire par la pédagogie du sourire ...

Divergences au niveau de l'intervention de l'adulte. Zimmermann met en doute les mo­dèles sociaux élaborés par les adultes pour les enfants.

Ces convergences, ces divergences, c'est en vivant réellement avec nos élèves que nous les pressentons, que. nous infl~chissons s~ns cesse notre pédagogIe, cette SCience humame en perpétuel devenir.

Il serait utile qu'on parle de tout cela, simplement, sans jargon technique, sans vaine prétention ... Qu'on met~e ~n com~un nos soucis, nos échecs, nos reussltes aussI. Il fau­drait organiser des rencontres. Je pense aux jeunes tout particulièrement.

J'ai souffert, étant jeune maître, de (l'appa­rente) incompréhension ou ~ndiff~r~nce d~s aînés. Combien de fois m'est-Il arnve, le SOIr, après une journée harass.ant~, dans ,la, sall~ de classe vide, de me sentIr decourage, ecrase par une tâche ({ impossible ». Ce vide, sym­bole trop souvent de la solitude du jeune enseignant qui n'ose pas approcher ses aînés. Mais aussi solitude de l'aîné qui n'ose ou ne veut pas se pencher sur l'épaule de son cadet. Eternel clivage des générations ... ou ... ?

Qu'on me pardonne cette longue intro~uc­tian. Elle contient, il me semble, les questIOns fondamentales que nous nous posons ou que nous devrions nous poser. Je vous ferai part, dans un autre numéro de l'Ecole valaisanne, de quelques « expériences» de ({ pédagogie institutionnelle» que j'ai vécues avec mes élè­ves. Elles peuvent être utiles dans la mesure où elles sont relatées avec sincérité et objec­tivité. Utiles surtout comme bases futures de discussions, échanges de vues, mises en com­mun ...

Pierre Cornut

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Page 8: L'Ecole valaisanne, avril 1975

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Loèche : chapelle de Ringacker Située entre La Souste et Loèche, cette

vaste chapelle fut construite en 1694. c'èst un des édifices baroques les plus caractéristiques du Valais. Le chœur et la nef s'ornent de nombreux éléments décoratifs en stuc. Le maître-autel est l'œuvre de J. Ritter et J. Sigristen (début du XVIIIe s.). Les deux autels latéraux comportent des peintures de I. Reinold (autel de droite, 1803) et de A. Recht (autel de gauche, 1811). A part la chaire, en stuc, il faut mentionner encore l'orgue, construit au début ·du XVIIIe s. par M. Caden.

Invasion du décor

La ·chapelle de Ringacker constitue un bel exemple de l'esprit baroque. En soi, les formes architecturales sont très classiques:

- plan en forme de croix latine, - abside polygonale, - grands arcs à la croisée du transept, - voûtes d'arêtes.

Mais tous ces éléments sont envahis par le décor qui, loin de souligner les formes es­sentielles de l'édifice, s'ingénient au contraire à les contredire. A cet égard, le détail le plus caractéristique est constitué par les deux bouts de corniches surgissant de l'arc, au­dessus de l'entrée du chœur: ils viennent dé­libérément rompre le rythme des deux demi­.cercles.

L 'extérieur est beaucoup pius sage et mê­me assez massif.

Pourquoi le baroque? La sensibilité moderne recherche des for­

mes simples, des matériaux naturels, et re­joint donc plus l'art primitif que le baroque, contre lequel elle s'insurge assez souvent. Elle est rebutée par les exu bérances baroques. Une visite à la chapelle de Ringacker coi1stitue une bonne occasion pour s'initier à l'esprit baroque, pour essayer de comprendre ce be­soin de vitalité manifesté par toutes ces for­mes en mouvement.

Plusieurs faits expliquent ce besoin, mais le plus important est sans doute la réaction qui a suivi la Réforme. Dans son souci de purification et de retour à l'essentiel, la Ré­forme s'est faite austère. Elle dépouilla la liturgie - ses rites, sa musique, son cadre -des fastes que la fin du Moyen Age avait développés et multipliés. Comme toute réac­tion, celle de · la Réforme fut excessive, et engendra par son excès même les fastes ex­térieurs de l'art baroque.

M. V. Photos: J.-M. Biner.

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Sion: église de Valère Si l'origine de Valère reste obscure, on

sait que l'église qui domine la colline fut construite en 4 étapes, au XIIe et au XIIIe siècles, et mêle ainsi le style roman et le style gothique. Le château de Valère servait de résidence aux chanoines de Sion. D'où le nom de « collégiale» qu'on donne souvent à l'église de Valère.

La nef La nef à 4 travées date de la dernière

période de la construction (1235-1267). On y reconnaît les croisées d'ogives caractéristi­ques du style gothique. Mais il s'agit d'un gothique de province, ignorant partiellement ses règles et ses risques. Cela explique les poutres (et les barres récentes) qu'il fallut fixer dans les murs latéraux, pour empêcher l'écartèlement de la nef, vu l'absence de véri­tables arcs-boutants à l'extérieur. Dans un édifice gothique normal, le soutien des arcs­boutants permet, au contraire, de laisser libre tout l'espace intérieur, jusqu'à la voûte. On remarque d'autre part la passerelle faisant partie du chemin de ronde de la citadelle.

Le jubé Le jubé est un mur séparant, jusqu'à mi­

hauteur, la nef du chœur. Cette construction à l'intérieur d'une église était fréquente à la fin du Moyen Age, même si elle nous semble aujourd'hui peu liturgique: le jubé coupait visuellement les fidèles du clergé, comme si la célébration devait se dérouler à l'abri des regards des fidèles.

De belles fresques furent peintes en 1437 sur la partie intérieure du jubé, par Peter Maggenberg, mais elles sont malheureusement cachées par les stalles. On n'en voit qu'une minime partie, au-dessus des stalles du faRd.

14

Sur le jubé, tourné en direction des fidèles, un bel ensemble sculpté de 1526 représente le Christ en croix, entouré de la Vierge et de s. Jean.

Les stalles Les stalles elles-mêmes ne sauraient être

enlevées pour dégager la fresque, car elles sont tout aussi remarquables. Admirablement sculptées entre 1662 et 1664, elles utilisent, malgré cette époque tardive, des motifs orne­mentaux de la Renaissance, et représentent des scènes de la Passion.

·L'orgue Sur le mur du fond, on entrevoit le fameux

orgue de Valère. C'est le plus ancien orgue du monde encore jouable, puisqu'il date vrai­semblablement de 1390. Il proviendrait de l'abbaye de St-Jean d'Aulps, dont on connaît les relations avec le Valais: c'est là qu'on vénère les restes de s. Guérin, évêque de Sion.

Placé sur une élégante tribune carenee en mélèze, l'orgue possède encore ses jeux pri­mitifs, auxquels Mathias CarIen ajouta quel­ques jeux supplémentaires en 1718. Deux beaux volets, peints vers 1430, représentent la scène de l'Annonciation et, sur leurs faces intérieures, la Vierge et ste Catherine, à gauche, et le Christ et Marie-Madeleine, à droite.

De nombreux autres éléments, invisibles sur cette photo, font de l'église de Valère un des principaux édifices à visiter en Valais: le chœur avec ses fresques, les curieux cha­piteaux du transept, les autels d'époques di­verses, plusieurs sculptures et peintures très in téressan tes.

M. V. Photo: J.-M. Biner.

Page 10: L'Ecole valaisanne, avril 1975

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Sierre : Château des Vidomnes Tous les passants n'ont malheureusement

pas la chance du photographe: ils marchent dans la rue et lèvent rarement les yeux vers la partie haute de cet édifice.

Le château des vidomnes fut construit. au XVe s. par la famille de Chevron, dont on voit encore les armes dans l'escalier. Mal­heureusement, l'intérieur fut entièrement re­manié, ce qui ne permet guère de se repré­senter ce que fut son aspect primitif.

Masse et fantaisie

L'édifice se distingue surtout par sa 'com­plexité. Il est constitué essentiellement par une tour carrée, assez massive, surtout dans sa partie basse où elle est renforcée par de puis­sants contreforts. Mais de petits balcons cou­verts aux étages inférieurs, la structure de toute la partie orientale, manifestent une certaine fantaisie dans la conception. Dans la partie haute, l'architecte fait preuve d'une imagination encore plus féconde, notamment dans les diverses tourelles à meurtrières: la tour elle-même est flanquée d'une tourelle polygonale, tandis que quatre échauguettes saillantes, à plan circulaire, décorent les qua­tre angles. Leur partie surplombante est amé­nagée en mâchicoulis. Cheminées et girouettes ajoutent encore à la complexité de l'édifice.

Un château de conte de fées?

Les nombreux éléments verticaux accen­tuent l'aspect élevé du château par rapport aux dimensions modestes de la surface: il rappelle un peu ces images de châteaux qui illustraient les contes de notre enfance: c'est dans un édifice hérissé lui aussi de tourelles

16

et de cheminées que la plupart d'entre nous voyaient Barbe-bleue ou la Belle-au-bois dor­mant. Mais le château des anciens vidomnes de Sierre est situé en pleine ville. Préoccupé par le trafic, qui pense à lever les yeux vers ses tourelles? Que l'Année du patrimoine architectural soit l'occasion d'apprendre aux enfants à regarder: de tels édifices n'existent peut-être pour eux que dans un monde ima­ginaire, alors qu'ils se dressent parfois sous leurs yeux, témoins bien vivants de notre passé.

M.V.

Photo: Ch. Paris (Archives cantonales).

Page 11: L'Ecole valaisanne, avril 1975

Loèche : Hôtel de Ville L'hôtel de ville de Loèche fut autrefois' Je

château des vidomnes, mais il souffrit beau­coup durant les luttes qui opposèrent les Patriotes valaisans à la famille de Rarogne. L'édifice actuel fut donc passablement re­manié. L'évêque Adrien 1er de Riedmatten le mit à la disposition du dizain de Loèche et Ulrich Ruffiner le restaura entre 1541 et 1543, lui donnant l'aspect que nous lui connaissons maintenant.

Un plan original

Vu de la vallée du Rhône, l'édifice semble avoir un plan carré: l'angle sud-ouest, que nous ,voyon.s sur cette photo, et l'angle sud­est, a drOIte, sont des angles droits. Or ~'hôtel de vil1e de Loèche a une particularité; Il est pentagonal, car sa partie nord est di­visée en deux pans.

. Sa b~ll~ fa~ade méridionale s'orne de plu­Sieurs senes d ouvertures, réparties d'une ma­nière apparemment fantaisiste: fenêtres soli­taires, fenêtres jumelées, fenêtres triples. Elles répondent en réalité à la disposition des salles.

A .rin~éri~ur, les ~tages sont reliés par un escalIer a VIS, condUIsant aux diverses salles: une salle voûtée dans la partie · basse, les nervures retombant sur un pilier central' puis, au premier étage, la salle des Dizains: lam bris sée en mélèze, avec des portes garnies de fer forgé; la grande salle du deuxième étage - actuellement salle du Tribunal -aménagée seulement au XVIIe s., avec un plafond à caissons; enfin, au 3e étage, une seconde salle voûtée.

18

Force et élégance

Ce. qui frappe surtout dans cet édifice, c'est évidemment la partie haute. Si les murs pi­gnons comportent des redents comme de nom­breux édifices civils de la fin du Moyen Age, les quatre tourelles sont assez caractéristiques, par . leur position en surplomb, et surtout par leur toiture élégamment galbée, s'étirant en pointe. Ainsi, l'ensemble accorde harmonieu­sement la robuste solidité des murs en pierre de taille, avec leurs fenêtres austères, et le mouvement sinueux des arêtes des quatre tourelles.

La situation de l'édifice, construit hors du bourg et dominant la vallée, et l'agréable pronienade aux arbres séculaires sur laquelle il s'ouvre, facilitent l'arrêt de tous les prome­neurs se rendant à Loèche, à Loèche-Ies-Bains ou à la Gemmi.

M.V.

Phot? : J.-M. Biner.

Page 12: L'Ecole valaisanne, avril 1975

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Matériel 1 carton fort gris 47,5 X 25 cm. 6 attaches parisiennes, colle, 2 ru bans de toile de 4 cm. Pour la décoration, papier crêpes, feutrine ou peinture.

Préparation des éléments Le fond 1 rectangle de 9 X 16,5 cm. Les côtés 1 bande rectangu­laire de 47,5 X 9 cm. à en­tailler selon schéma. Le couvercle 1 rectangle 10 X 17 cm. La poignée 1 bande de 20 X 2,5 cm. à entailler selon sché­ma. On découpera les papiers né­cessaires pour recouvrir la boîte intérieure et extérieure. Les papiers seront posés à la colle.

Montage Replier les cinq côtés de ]a boîte et coller les parties en­taillées, ligaturer et laisser sé­cher, emboîter le fond après avoir enduit de colle. Replier les parties de la poignée, fi­xer sur le couvercle au moyen de deux attaches parisiennes. Le couvercle est fixé par deux charnières. Toutes les pièces' peuvent être décorées avant le moulage.

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Carte de vœux '

1 mi-carton noir 44 X 14 cm. 1 mi-carton rouge 14 X 10 cm. Du pa pier blanc pour les yeux et les moustaches.

Marche à suivre Plier en deux le mi -carton noir et découper selon le sché­ma en plaçant les oreilles sur le pli du mi-carton. Décou per deux nœuds dans le mi-carton rouge inscrire les vœux et coller respectivement devant et derrière. Pour le socle plier les deux

. parties du fond l'une vers l'autre en suivant la ligne pointillée et coller ces parties l'une sur l'autre. Découper les yeux et les moustaches da,ns du papier blanc et coller.

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Page 13: L'Ecole valaisanne, avril 1975

Mobile avec les cœurs

6 brins de paille ou du rotin pour le mobile. De la carte de couleur pour découper les cœurs. Du fil pour suspendre.

Marche à suivre

Découper dans la carte de couleur, plusieurs cœurs de différentes grandeurs.

Le mobile

Avec du fil, faire tenir ensem­ble 3 brins de paille pour ob­tenir un triangle, un deuxiè­me triangle superposé sera fi­xé sur le premier de manière à 0 btenir une étoile à 6 bran­ches' suspendre les cœurs aux pointes de l'étoile.

'Lutte contre la mauvaIse tenue

Nous attirons votre attention sur' les points suivants et vous demandons ùe les respecter afin de lutter contre la mauvaise tenue et ses effets catastrophiques:

1. Il est interdit de garder des élèves en classe pendant la récréation.

2. La disposition du mobilier dans la classe doit permettre à chaque élève de suivre

la leçon et d'exécuter son travail sans devoir adopter une mauvaise position.

3. Toutes les heures d'éducation physique doivent être données; le travail qui s'y fait doit améliorer la condition physique générale des enfants.

4. Eviter l'immobilité prolongée; interrom­pre les périodes de position assise par quelques mouvements selon suggestions ci­après.

5. Le schéma ci-dessous donne les indications vous permettant de corriger les mauvaises positions et d'adapter le mobilier dans la mesure du possible.

Le dossier soutient la partie lombaire de ~- la colonne vertébrale (il ne blesse pas les

omoplates, il est rigide).

-+ Les deux pieds .reposent entièrement sur '---------- le sol, les cuisses sont horizontales, les

jambes verticales.

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23

Page 14: L'Ecole valaisanne, avril 1975

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EXERCICES QUOTIDIENS DE GYMNASTIQUE DESTINES A INTERROMPRE LES PERIODES DE POSITION ASSISE PASSIVE

- Ces mouvements sont à exécuter en classe, si possible fenêtres ouvertes, au cours de la journée.

- Les exercices du groupe A seront choisis pendant les périodes de position assise, chaque fois que le besoin s'en fera sentir. Ceux du groupe B après une récréation.

- Chaque maître est à même de trouver d'autres exercices tout aussi efficaces.

A . Assouplir, décontracter et décharger la colonne vertébrale

1. Maintenir 2 à 3 secondes une extension complète: bras en haut, ventre rentré, fesses serrées, regard dirigé en avant (ins­piration). Puis relâchement total et chute jusqu'à une flexion profonde du corps (expiration). Répéter 8 à 10 fois.

LE SAUT EN LONGUEUR

Activité spontanée de l'enfant dans ses jeux, le saut en longueur, pratiqué souvent d'une façon très sommaire à l'école, peut être l'objet d'un entraînement très intéressant en salle et en plein air.

F ruit de la vitesse et de la détente, cette discipline développe aussi l'équilibre et la coordination de l'élève.

Voici quelques exercices d'entraînement en salle et au stade. En salle + entraînement général de la détente

- exécuter des sauts de course des sauts de galop

2. Crocher les mains dans le dos; répéter 8 à 10 fois en inversant la position des bras.

3. Déplacer les hanches latéralement et en cercle.

4. Balancer les bras en avant et en arrière; aussi en fléchissant les jambes à fond.

B. Fortifier le dos et le ventre 5. Assis sur le bord de la chaise, dos plat,

légèrement incliné vers l'avant: tendre et fléchir les bras; lors de la flexion, les coudes se rapprochent du corps, paumes des mains dirigées en avant. Répéter len­tement 6 à 8 fois.

6. Dos droit, pieds décollés du sol: déplacer les genoux vers la gauche et vers la droite. Exécuter 4 à 6 séries de trois aller-re­tour; quelques secondes de repos entre chaque série.

Respiration (fenêtres ouvertes) : Debout, bras légèrement écartés, paumes

des mains tournées en avant: respirer plu­sieurs . fois profondément.

- exécuter des pas marchés sautillés, des pas chassés de côté des sauts sur place avec ~ ~ ... tour, en écartant et en fermant les jam bes ... de~ sauts en mouvement sur un pied, en alternant pied g. et dr. des sauts de grenouille

- courir et sauter pour toucher des ob­jets suspendus. (anneaux ... )

- courir et franchir des obstacles en sau­tant (bancs-ballons ... )

- sauter à la corde

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Page 15: L'Ecole valaisanne, avril 1975

- tapis C1c:::::n:::::Jcu~~

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sauts sur un pied: ou sauts à pieds joints

- cerceaux

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sauts de course

sauts de course ou pieds joints ou sur un pied

- cannes suédoises (un camarade tient horizontalement la canne et l'autre saute par-dessus)

- etc ...

Tous ces exercices peuvent être inclus dans des mises en train.

+ entraînement de l'impulsion spécifique au saut en longueur

- pas marché · sautillé (par vagues) - extension complète de la jambe - montée du genou libre jusqu'à l'ho-

rizontale - buste droit - regard fixé devant soi - élévation des épaules et bras actifs

lors de la poussée.

26

- Saut de course - sur haies renversées - sur bancs - sur médecine-baIl ~ sur tapis

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exécuter les sauts de course sur des rythmes différents

rythme identique

rythme varié

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technique

- déroulement complet du pied au sol - extension totale de la jambe d'appel - et montée à l'horizontale du genou

libre - buste droit et regard fixé devant soi

- avancer le bassin et simultanément abaisser la jambe libre pour re­prendre contact avec le sol très souplement

m~~A~ ~

+ entraînement de l'impulsion (sur bancs avec élan)

- enchaînement de sauts de course avec impulsion sur banc

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- maîtrise du corps reprise de contact très souple avec le sol (ne pas casser le rythme par un bloca­ge sur la jambe qui prend contact avec le sol ou un affaissement trop pro­noncé du bassin)

+ le saut en longueur en salle se résume à la recherche d'une excel­lente coordination entre

- un élan de 5 à 6 foulées et une impul­sion complète (bonne élévation)

- élan, impulsion complète sur banc ou plinthe, maîtrise du corps (genou libre à l'horizontale, avancement du bassin : et abaissement de la jambe libre, ré-

ception des 2 pieds en un saut en profondeur actif sur un tapis)

- idem mais toucher avec la tête un sau­toir suspendu aux anneaux

- idem mais franchir un élastique à une certaine hauteur

+ organisation

- disposer la classe en 4 ou 6 colonnes (selon les installations). Les premiers élèves partent au signal du maître, les autres quand les précédents ont franchi un obstacle ou touché un tapis

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- retour sur les côtés pour ne pas gêne-;' ceux qui exécutent l'exercice

- mettre en place des situations qui per­mettent à l'élève de choisir des exer­cices dans ses possi bili tés

ex. sauts de course

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Page 16: L'Ecole valaisanne, avril 1975

le rythme restant identique, augmenter la distance inter-obstacles chaque élève choisit le couloir qui lui convient saut en longueur en touchant un sautoir avec la tête

hauteurs différentes

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sauts en longueur en franchissant un élastique

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+ la technique voir les exercices précédents

+ fautes à corriger . impulsion non complète lancer la jambe libre tendue appel sur la pointe des pieds buste en avant au moment de l'appel

+ dangers

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- un saut trop long (re"cherchez plutôt une "bonne impulsion et une bonne élévation)

- une mauvaise réception (exiger à la ré­ception un saut en profondeur actif)

- cambrure du dos lors de l'avancement du bassin (se c~ncentrer sur la contrac­tion des muscles abdominaux . lors de l'exercice - ventre creux)

+ la gymnastique spécifique

est inclue dans les exercices d'éducation du mouvement et de la tenue. Elle vise surtout en hiver au renforcement de la ceinture abdominale et à la prise de cons­cience des relations tronc-bassin

renforcement des abdominaux

le ciseau

~ ~ o les transverses

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(rapprocher g. droit et coude gauche)

la chandelle

- renforcement du dos

p' " Morand

Chronique de la SPVal

Nominations Voici la liste des charges et des personnes

proposées ou approuvées dans leurs fonctions par le Comité cantonal SPVal.

Au plan cantonal: Secrétariat de la SPVal : M. Alexis Emonet, Sembrancher. Jean-Charles Poncioni: délégué du comité cantonal à la commission pédagogique. Mme Maria Jean: déléguée du comité can­tonal à la commission des intérêts matériels. Mlle Lucette Perruchoud : déléguée à la com­mission d'appui langue II. Mlle Chantal Pignat: déléguée à la commis­sion cantonale de chant.,· M. Marcel Boven: délégué à l'information des problèmes de la vie et de l'amour humain. M. Réginald Broccard: correspondant du comité cantonal à l'Ecole valaisanne.

Au plan romand: M. Jean-Charles Poncioni : délégué au bureau SPR. Mme Stéphanie Coudray et M. Jean-Charles Poncioni: délégués à la commission d'étude pour une orientation syndicale éventuelle de la SPR. Mlle Josina Fel1ay et M. Pierre-Marie Ga­bioud : correspondants à l'Educateur. M. Roger Sauthier: membre de la commis­sion d'examen, mathématique, CIRCE II. M. Victor Joris: membre de la commission d'examen, environnement, CIRCE II. M. Michel Roten : meinbre de la commission: d'examen, géographie, CIRCE II,

SEANCE DE PRESENTATION AU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE dll comité de la SPVal, de la cOI11T11ision pédagogiqlle, de la commission des intérêts matériels

M. le président Carron salue M. Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruc­tion publique, et le remercie pour tout le soin qu'il voue à l'école et aux problèmes du personnel enseignant en particulier. Il associe à ses remerciements M. Anselme Pannatier, son aide très efficace.

Chacun des membres du comité et des commissions est alors présenté à M. le chef du Département.

Dans sa réponse, M. Zufferey est heureux de constater les bonnes relations existant entre le Département et la SPVal, il espère qu'elles continueront comme par le passé, avec le nouveau comité et les nouvelles com­missions.

M. Zufferey expose ensuite quelques-unes de ses préoccupations. Il définit le véritable rôle de l'école, qui ne consiste pas seulement à remplir des têtes, mais à éduquer aussi. Il précise ce que l'on entend par coordina­tion romande: il ne s'agit pas de faire de nos petits valaisans des élèves romands tous sur le même modèle, mais bien de garder à chacun les caractéristiques propres à son canton, tout en coordonnant les programmes enseignés.

Son grand souci demeure le recyclage des enseignants. Nous nous trouvons dans une période où de nombreuses modifications et de profondes transformations obligent à un recyclage total ou partiel des maîtres et maî­tresses de notre canton. Le chef du Départe­ment demande au personnel un effort pour comprendre la situation actuelle. Il assure que cet effort devra se poursuivre une à

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Page 17: L'Ecole valaisanne, avril 1975

deux années encore, avant que tout soit assimilé. Puis viendra une période plus tran­quille qui permettra la mise en place des nouvelles matières et des nouvelles méthodes. En conclusion il espère que tous les ensei­gnants poursuivront leurs tâches dans les meilleures conditions possibles; en effet, face à la récession qui se dessine, un nouveau souci se présente: la sécurité de l'emploi pour les enseignants.

A la suite de cet exposé, un entretien détendu et amical prolonge la rencontre, per­mettant à chacun de s'exprimer, questionner, donner son avis et faire plus ample connais­sance.

Impression favorable, donc, pour le premier contact entre l'autorité et les représentants du personnel enseignant. Prochainement, une rencontre de travail et d'échanges fructueux, nous l'espérons, aura lieu entre M. Pannatier et le comité cantonal.

Réginald Broccard

Appel aux enseignants de notre canton

La Guilde SPR, vous connaissez?

La Guilde de documentation SPR est une institution de la Société pédagogique ro­mande. Elle édite du matériel de documen­tation et d'enseignement.

Elle est à la disposition de tous les ensei­gnants de la Suisse romande. Il est possible de souscrire un abonnement à la Guilde et de recevoir toutes les nouvelles publications.

L'abonnement peut se faire auprès de

30

Monsieur Louis Morier-Genoud 1843 Vey taux

Une commission de la Guilde analyse les t~avaux présentés et en propose la publica­tIon. Notre canton est représenté dans cette commission par une enseignante qui serait heureuse de voir des collègues présenter leurs travaux.

C'est pourquoi un appel est lancé à tous ceux qui auraient préparés des travaux in­téressants pour leur classe. Qu'ils fassent bénéficier leurs collègues! Et qu'ils proposent leurs réalisations soit à

soit à

Monsieur André Maeder président de la commission ch. du Village 47

1012 Lausanne

Carmen Ma billard mem bre de la commission Ecoles 9

3965 Chippis

1

Communiqué officiel

Dispositions au cycle

concernant l'admission d'orientation 1975

Principe

Conditions d'admission en divisions A et B

Redoublement de la 6e primaire et admission en classe

terminale Limite de l'admission sans examen

Date de l'examen

Article premier Les élèves ayant terminé la sixième primaire sont admis

dans l'une des deux divisions du cycle d'orientation pour autant qu'ils aient satisfait aux conditions de promotion.

Art. 2 Les élèves dont la moyenne de promotion (5e et 6e années)

est de 5,0 et plus sont admis en principe sans examen en division A du cycle d'orientation.

Les élèves dont la moyenne de promotion est de 4,6 à 4,9 sont admis en division A s'ils réussisent l'examen complé­mentaire d'admission.

Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'ob­servation, obtiennent une note moyenne de promotion entre 4,0 et 4,5 sont admis en division B générale du cycle d'orien­tation.

Art. ' 3 Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 peuvent re­

doubler la 6e primaire s'il leur reste plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir.

Les élèves qui ne sont pas promus au sens de l'art. 2 ci-devant et qui n'ont plus qu'une ou deux années de scolarité obligatoire à accomplir sont admis en classe terminale de la division B du cycle d'orientation.

Art. 4 Dans les cas où les appréciations chiffrées du dossier sco­

laire sont manifestement trop généreuses, le Département de l'instruction publique fixe le pourcentage d'élèves admis au­tomatiquement en division A. A cette fin, l'inspecteur scolaire est chargé d'établir un rapport particulier sur les classes dans lesquelles plus du 41 % des élèves atteignent la moyenne de 5,0 et plus.

Art. 5 L'examen d'admission prévu est ouvert également aux

élèves des écoles privées et dans les cas particuliers définis par

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Page 18: L'Ecole valaisanne, avril 1975

Cas particuliers

Résultats

Examen complémentaire

Droit de regard

Inscription au cycle d'orientation

32

le Département de l'Instruction publique. Il a lieu le vendredi 13 juin 1975, à 0815 heures, dans chaque école du cycle d'orientation.

L'examen durera toute la journée. Les 'candidats, exception faite de ceux des écoles pnvees,

recevront une convocation personne]]e du centre scolaire du cycle d'orientation concerné.

Art. 6 Pour des raisons particulières (maladie, progrès évidents

en 6e, etc ... ) le Département de l'instruction publique peut, sur demande motivée des parents et sur la base des ren­seignements fournis par le dossier scolaire, admettre à l'exa­men des élèves dont la moyenne se situe entre 4,0 et 4,5.

L'élève dont la moyenne de promotion est suffisante pour accéder à la division B du cycle d'orientation ne peut redoubler la 6e primaire.

Art. 7 Les élèves qui obtiennent 120 points et plus sont admis

en division A, les autres en division B. Les cas particuliers sont de la compétence du Département

de l'instruction publique.

Art. 8 Les candidats qui, pour cause de maladie, ne peuvent pas.

participer aux examens, doivent, au préalable, faire parvenir un certificat médical au Service cantonal de l'enseignement secondaire qui les convoquera personnellement pour une n6u­velle session.

Le Département de l'instruction publique peut admettre d'autres exceptions dans des cas de force majeure.

Art. 9 Les parents, les maîtres de l'enseignement primaire et 'les

inspecteurs peuvent cànsulter les épreuves des élèves qui les concernent. Les directions d'établissements assurent une bonne information et un bon contact entre les instances intéressées.

Art. 10 Tous les élèves mentionnés à l'article premier doivent

être .inscrits au centre scolaire régional par .les communes intéressées . jusqu'au ·6 juin 1975.

Communiqué officiel L'inscription se fait au moyen d'une formule ad hoc qui

sera remise au personnel enseignant par les soins de la A com­mission scolaire qui est chargée de la retourner dument remplie et signée en trois exemplaires. ..

L'inscription parvient à la direction du cycle d'onentatIOn accompagnée du dossier de chaque élèv~. . .

La date du 6 juin ne supprime pas 1 oblIgatIOn, P?~r. les communes, d'annoncer les effectifs probab.les des ,dlv~sIOns A et B aux centres scolaires pour le 1er mal, selon 1 article 5 du règlement général du 15 novembre 1973.

Art. 11 . En cas de contestatiori, les parents du ca~d:dat pourr~nt

adresser une réclamation écrite, dûment motIvee. a~ Servlc~ cantonal de l'enseignement secondaire dans le~ dIX Jours q~l suivent la notification des résultats: .Il est pOSSIble de re~ounr dans le même délai contre la décISIOn du. Servlc~ aupres du Chef du Département de l'instruction publIque qm tranche en

Litiges

dernière instance.

Le cycle d'orientation Au terme du premier trimestre de l'année

scolaire 1974-1975 où furent introduites les premières classes du cycle d'orientatio~, il est déjà possible de tirer quelques enseigne­ments intéressants.

Dans leur très grande majorité, le corps enseignant, les directions d'écoles et les pa­rents reconnaissent le bien-fondé des inno­vations et des réformes apportées au système scolaire valaisan.

Dans les classes de la division B, on cons­tate avec satisfaction une nette amélioration du niveau scolaire comparativement à la si­tuation antérieure, là du moins où les classes terminales furent créées. Ces classes sont, rappelons-le, destinées aux élèves ayant des retards scolaires comme aux enfants scolari~· sables.

Le chef du DIP: A. Zufferey

Le regroupement de tous les élèves dans le même centre scolaire, s'il occasionne quel­ques transports, n'en répo?d pas ,~o!n.s ~~ but visé: atténuer le sentiment d mfenonte qui affligeait parfois les élèv~s d~s classes ~e promotion ou des écoles menager~s: !l cree en outre, entre les maîtres de divislon A, ceux de division B et les orienteurs profes­sionnels, une heureuse collaboration.

Les programmes et les manuels prévus donnent satisfaction. L'information profes­sionnelle est en général bien accueillie par les élèves.

Le personnel enseignant, par son souci constant de perfectionnement, prouve sa vo­lonté de répondre aux exigences nouvelles de notre enseignement.

L'intégration des élèves de 6e primaire dans les divisions A et B du cycle d'orientation, effectuée sur la base des résultats des deux années d'observation de 5e et 6e primaires,

33

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Page 19: L'Ecole valaisanne, avril 1975

s'est révélée meilleure que celle qui s'opérait autrefois par un simple examen d'entrée. Le travail consciencieux du personnel enseignant de ces classes mérite notre profonde recon­naissance.

Au début de l'année scolaire 1974-1975, les 5374 élèves des premières classes du cycle d'orientation valaisan se répartissaient de la manière suivante:

2392 élèves en division A, soit 44,500/0 2599 élèves en division B générale,

soit 48,40 0/0 383 élèves en division B terminale,

soit 7,10 0/0 Pendant le premier trimestre, les conseils

de classe, les directions d'écoles, les orien­teurs professionnels et les inspecteurs ont été invités à examiner avec la plus grande at­tention les cas d'élèves qui ne paraissaient pas à leur place. Cet examen aboutit aux tranferts suivants:

92 élèves de B en A 21 élèves de A en B 3 élèves de B terminale en B générale 5 élèves de B générale en B terminale

Il s'agira maintenant d'observer les résul­tats de ces transferts et d'aider les élèves éventuellement en difficulté par l'organisation de cours d'appui.

Il va de soi qu'en fin' d'année scolaire la possibilité reste, comme par le passé, ouverte aux élèves de division B, de se présenter à un examen d'entrée en division A.

La nouvelle organisation scolaire n'a révélé que des problèmes mineurs, dont la discussion avec les milieux intéressés permettra d'affiner le système au cours des années.

34

Le chef du Département de l'instruction pu blig.ue :

A . Zufferey

COMMISSION DE GESTION DE LA CAISSE DE RETRAITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DU CANTON DU VALAIS EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU 15.7.1974 1. Présentation, discussion et adoption des

comptes de l'exercice 1973 Les comptes de l'exercice 1973 sont pré­

sentés et commentés par M. A. Chastonay. L'augmentation de la fortune est de Fr. 5 312 645.28. Ce montant se répartit com­me suit: - Caisse de retraite - Caisse des déposants ~ Fonds de secours

Total

Fr. 5205 142.59 46 196.30 61 306.39

5312645.28 Les vérificateurs des comptes signalent la

parfaite tenue de la comptabilité et la pré­cision de toutes les écritures et proposent l'approbation des comptes de l'exercice 1973 et du bilan final (31.12.1973) et d'en donner décharge aux organes responsables. 2. Organisation des assemblées de district

Les assemblées de district auront lieu dès la rentrée des classes 1974-1975 et seront organisées et dirigées par les comités de dis­trict. Dans la mesure du possible, un membre de la commission de gestion assistera à ces assem blées.

Une contribution de Fr. 5.- sera versée par la Caisse pour chaque membre actif ou re­traité 'présent à l'assemblée de district. 3. Constructions et location

Les travaux de pilotage sur le chantier «Les Potences» accusent un retard de 10 à 15 jours sur le programme établi. Toutes les mesures ont été prises pour rattraper ce retard.

La publicité pour la location de l'immeuble « Beaumont» sera poursuivie et encore inten­sifiée.

4. Acquisition de meubles de bureau La commission vote un crédit de

Fr. 15000.- à Fr. 20000.- pour l'acquisi­tion de meubles de bureau. Dès le 1.9.1974, les bureaux de l'Administration de la caisse se trouveront dans le bâtiment « Beaumont », avenue Maurice-Troillet 5, Sion. 5. Engagement de la concierge de l'immeu­

ble «Beaumont» La commission prend connaissance des

conditions d'engagement et du cahier des charges de la conciergerie de l'immeuble « Beaumont» et décide de confier ce poste à Mme Marie-Claire Chapuis, Sion. 6. Admissions

a) Sans réserve: 9 b ) Avec réserve : 1 c) Caisse des déposants: 1

7. Maintien de la qualité de membre: 2 8. Mises à la retraite: 3 9. Octroi ou renouvellement d'une rente

d'invalidité : 10. Demande de secours

La seule demande de secours présentée est agréée.

Sion, le 26.7.1974. A. Chastonay

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU 28.9.1974

1.' Examen et adoption du rapport de ges­tion 1973

Le rapport présenté et commenté par M. Chastonay est adopté. 2. Rapport sur les entrevues des membres

du bureau avec la direction de la BCV Les entrevues qui ont eu lieu avec la

direction de la BCV portèrent essentielle­ment sur deux points: a) Financement des constructions «Beau-

mont» et « Les Potences» (réponse favo­rable et satisfaisante);

b) Prélèvement d'un montant supplémentaire de Fr. 5 millions sur le compte à terme de la Caisse afin de permettre à celle-ci d'accorder à l'Etat du Valais un prêt à court ou à long terme.

Se basant sur les dispositions de l'art. 58 des statuts, la commission procède à un échange de vu~s sur le problème du place­ment de la fortune et charge le bureau de lui présenter au plus tôt des propositions concrètes en vue d'une modification de la pra­tique actuelle (diminution des fonds placés à la BCV, intervention en faveur de l'Etat).

3. Octroi de prêts hypothécaires aux mem­bres actifs

La commission décide de continuer l'action entreprise en 1971 qui a connu beaucoup de succès et de soumettre en application de l'art. 58 des statuts, au Conseil d'Etat un nouveau règlement en la matière. Le bureau présentera le projet de ce règlement pour la prochaine séance.

4: Participation aux assem'blées de district M. Praplan invite les membres de la com­

mission à assister à ces assemblées et, le cas échéant, à se mettre à la disposition du comité de district pour les présider.

5. Admissions a) Sans réserve: 25 b ) Avec réserve: 2 c) Réadmissions sans réserve: 2 d) Caisse des déposants: 1

6. Maintien de la qualit éde membre: 2 7. Demandes de mises à la retraite: 6 8. Octroi ou renouvellement d'une rente

d'invalidité : 6 9. Demande de secours:

(réponse favorable).

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Page 20: L'Ecole valaisanne, avril 1975

La commISSIOn prend une décision de principe concernant le versement, par la Caisse, de l'allocation de renchérissement aux enseignants retraités qui continuent à exer­cer leur activité professionnelle et interprète les articles 7, 13, 20 et 31 des statuts.

Sion, le 5.10.1974.

A . Chastonay

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU 21.12.1974

1. Rapport sur le déroulement de l'assem­blée des délégués du 13.11.1974

M. Praplan rappelle les principaux points discutés lors de l'assemblée des délégués du 13.11.1974: approbation des comptes et du rapport de gestion de l'exercice 1973, no­mination d'un nouveau membre de la com­mission de gestion en la personne de M. Al­bert Fux, instiuteur à Gdichen, vœux et critiques émis au sujet de la réalisation des constructions de la Caisse et l'octroi de prêts hypothécaires aux membres actifs, adapta­tion éventuelle des statuts du 30.5.1973, conférence de M. E. Kaiser, professeur, sur les bases légales et l'organisation du 2e pilier, revendications du personnel enseignant du district de Sion.

2. Octroi de prêts hypothécaires aux mem­bres actifs

Un projet de règlement préparé par le bureau est remis aux membres de la com­mission. Celle-ci confirme ses décisions an­térieures. Un rapport sera adressé au Conseil d'Etat sur l'ensemble du problème du place­ment des fonds de la Caisse. La commission _

36

désigne une délégation de 4 membre,s en vue d'une prochaine discussion avec le Conseil d'Etat. 4. Libre passage

La convention de libre passage élaborée par la Caisse fédérale d'assurance étant très peu favorable à notre institution de prévoyance. la commission décide d 'appliquer, en atten­dant la mise en vigueur de la loi fédérale sur le 2e pilier, les dispositions de l'art. 331 du CO à condition que l'expert puisse sous­crire à cette solution.

5. Adaptation éventuelle des statuts de la Caisse

~. Pra plan donne connaissance du rapport déposé par le personnel enseignant du district de Sion en vue d'une amélioration des pres­tations de la Caisse et rappelle les dispositions de l'art. 16 des statuts. Le rapport men­tionné ci-dessus sera transmis à l'expert pour examen et propositions.

6. Admissions

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b) Avec réserve : 3

c) Caisse des déposants: 2 d) Réadmissions: 2

7. Maintien de la qualité de membre: 3

8. Demandes d'octroi de rentes d'invalidité : 5

9. Demande de secours: (réponse positive).

Sion, le 30.12.1974.

A. Chastona y

Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique

Publication des cours d'été 1975 No 41a Aarwangen Natation pour débutants 7 a u 12 juillet, en langue allemande (fran­çaise) Cours réservé aux enseignants désirant ap­prendre à nager ou perfectionner des con­naissances rudimentaires; ce cours est éga­lement recommandé aux enseignants plus âgés!

No 41b Baar Natation pour débutants 4 au 9 août, en langue allemande (française) Les mêmes conditions sont requises que pour le cours No 41a. Ce cours aura lieu parallèle­ment au No 44.

No 42 Lausanne Natation, plongeon, jeux 7 au 12 juillet, en langue française Accent sur la natation et le plongeon élé­mentaire; basketball et volleyball. Condition de participation: maîtrise d'au moins une technique de nage.

No 43 St-Gall Natation: sauvetage (brevet de sauveteur 1) 7 a u 10 juillet, en langue allemande (fran­çaise) Condition de participation: maîtrise des bras­ses poitrine et dos; plongeon, nage 400 m. Activité de compensation: éventuellement volleyball.

No 44 Natation en sport scolaire facultatif, formation J + S 1

Baar

4 au 9 août, en langue allemande (française) Des groupes d'aptitudes seront formés, en vue d'une éventuelle préparation du brevet ISN. Cette préparation comprend également les éléments de base du plongeon. Des formes d'entraînement convenant au sport scolaire facultatif seront présentées. Conditions de participation: maîtrise des nages de poitrine et de dos, connaissance du crawl. Prière d'indiquer sur la carte d'ins­cription si la formation J +S est désirée (né­cessaire pour la préparation ISN).

No 45 Kreuzlingen Création rythmique aux engins, en relation avec l'EMT et la danse 7 au 12 juillet en langue allemande (fran­çaise) Mouvements apparentés et travail selon des principes rythmiques dans ces trois disci­plines. Formation, consolidation et création au moyen d'enchaînements d'exercices et de suites d'engins avec accompagnement ryth­mique. Exploitant les possibilités d'enseigne­ment de cette matière aux différents degrés scolaires et pour garçons et filles, ce cours permettra également le perfectionnement per­sonnel à tous les niveaux. Activités complé­mentaires: danses, volleyball, natation.

No 46 . Arolla

Cours de formation de directeur de camps et d'excursions en montagne 12 au 18 juillet, en langue française Excursions avec guide, vie sous tente. A l'ins­cription, sous «remarque », le candidat au cours indiquera s'il choisit l'option: a) excursion b) excursions et technique alpine.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, avril 1975

No 47 Bern Athlétisme, formation J + S 1 ou 2, J + S CR 7 au 12 juillet, en langue allemande (fran­çaise) Perfectionnement personnel, didactique et mé­thodique. II faut annoncer sur la carte d'ins­cription, si on s'intéresse à J +S, J +S 1 ou 2 (en ce cas. joindre une photocopie du certi-ficat 1). '

No 48 ' Wetzikon Gymnastique féminine 7 au 12 juillet. en langue allemande (fran­çaise) Didactique et méthodologie; perfectionne­ment personnel dans les domaines suivants: EMT, éducation rythmique, gymnastique aux engins, volleyball. Ce cours s'adresse avant tout aux enseignants possédant une bonne expérience de l'éducation physique féminine; voir aussi le cours No 51 .

No 50 Hitzkirch Jeu et natation 14 au 17 juillet. en langue allemande (fran­çaise) a) méthodologie: possibilités offertes par le

jeu dans les différents degrés scolaires; b) perfectionnement personnel: football pour

débutants, prévu également pour maîtres­ses;

c) activité complémentaire: natation.

No 51 Guin FR Introduction à la gymnastique féminine 4 au 9 août, en langue allemande (française) Didactique et méthodologie, formation per­sonnelle dans les domaines suivants: EMT et gymnastique aux engins. Activités complé­mentaires : jeu et natation. Ce cours s'adresse avant tout aux enseignants ne possédant que peu ou pas d'expérience de l'éducation physique féminine.

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No 52 Herisau Hockey sur glace à l'école 4 au 9 août, en langue allemande (française) Technique du patinage, technique de base du hockey sur glace, méthodologie, arbitrage et conduite du jeu.

No 53 Genève Tennis dans le cadre du sport scolaire faculta­tif 14 au 18 juillet, en langue française Cours pour la formation de moniteurs J +S 1, destiné aux enseignants classés D (ou mieux classés). L'attestation doit être jointe à l'ins­cription. Les autres enseignants ayant des notions en tennis seront admis au cours dans la' mesure où le nombre de places le permet­tra ..

No 55 KreuzIing~n Gymnastique aux engins, filles et garçons, tous les degrés, J + S 1 et CP 4 au 9 août, en langue allemande (française) Approche méthodique d'un nouveau program­me pour la gymnastique scolaire et le sport facultatif. Perfectionnement personnel pour tous les ni­veaux d'aptitudes; accent sur le travail en rythme. Possibilité d'obtenir le diplôme J +S 1 ou d'effectuer un CP/J +S. Activités complémentaires: danses folklori­ques et modernes.

No 57 Langnau i. E. Handball (même) pour débutants 4 au 9 août, en langue allemande (française) a) perfectionnement personnel; prévu avant

tout pour débutants et maîtresses b) méthodologie: démonstrations avec les

élèves, illustration des possibilités d 'en­seignement à l'école.

No 59 Basel Gymnastique spéciale de maintien 18 au 23 août, en langue allemande Introduction théorique et pratique de la gym­nastique de maintien. Attention: cours en al­lemand!

Délai pour les cours 41a-57: 31 mai 1975 (pour cours 59 : 30 juin 1975)

Remarques: 1. Ces cours sont réservés aux membres du

corps enseignant des écoles officielles ou reconnues (les maîtres des écoles profes­sionnelles inclus).

2. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédé.ral d'éducation physique, au brevet secondaIr~, les maîtresses ménagères et de travaux a l'aiguille peuvent être ad~~ses a~x ,cour~, pour autant qu'elles partICIpent a 1 enseI­gnement du sport.

3. Seule une petite subvention de logement et de pension sera versée; les frais de voyage ne seront pas remboursés.

4. Le nom bre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits rece­vront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée.

5. Pour tous les cours de formation de moni­teurs J +S il faut remarquer sur la carte d'inscription si on désire formation ou

6. Les inscriptions tardives ou incomplètes ne pourront pas être prises en considération.

Inscription

Au moyen d'une inscription auprès de M. Hansjorg Würmli, président de la commission : technique, Schlatterstrasse 18, 9010 St-Gall.

Les cartes d'inscription peuvent être obte­nues auprès de

Paul Curdy Gravelone 12 1950 Sion

Société suisse des maîtres de gymnastique, commission technique Le président: Hansjorg Würmli

ASSOCIATION DES ECRIVAINS VALAISANS

Prix du Roman 1976 Grâce à une mécène, l'Associa tian des

Ecrivains valaisans ouvre un concours litté­raire. Tous les Valaisans, domiciliés ou non dans le canton, peuvent y prendre part.

Ce premier prix est réservé à un roman inédit de langue française. Par la suite seront institués des prix de poésie et des concou.rs de contes et nouvelles. Une année sur trOIS, les écrivains de langue allemande seront seuls invités à concourir.

Le jury pour le roman 1976 est composé de Mmes Yvette Z'Graggen, Genève, Anne Troillet-Boven, Le Châble, MM. André Guex, Lausanne, Jacques Darbellay, La Foul~. II est présidé par Jean Follonier, Eusel~ne, président des écrivains valaisans, à qUI le règlement du concours peut être dem~ndé.

Les œuvres présentées doivent parvemr au jury avant le 1er a;ril 1976, ,e~ les résultats seront publiés au debut de 1 ete 1976.

Par ce premier concours littéraire,. l' A~so­ciation des Ecrivains valaisans souhaite VIve­ment susciter de nouveaux talents, spéciale­ment parmi les jeunes. Elle espère aussi ren­contrer d'autres mécènes qui lui permettront de maintenir ce prix à l'avenir.

Jean F ollonier

39

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Page 22: L'Ecole valaisanne, avril 1975

Ils sont des nôtres L'assurance-invalidité fédérale et l'associa­

tion suisse Pro Infirmis se sont donné pour objectif la réadaptation des handicapés. Ancré dans la législation depuis 15 ans, ce concept l'est également dans nos statuts. Au point de vue matériel et social, le bien-être des handicapés paraît donc assuré. Les instances cantonales et la majorité de nos concitoyens souscrivent aux buts poursuivis par l'assu­rance-invalidité et Pro Infirmis.

Cette exposition ayant pour but de faciliter la rencontre a été présentée à Sierre et à Monthey. Sur une superficie de 300 m 2 , nous pouvions voir des panneaux qu'il serait sou­haitable de pouvoir montrer partout en Suisse, dans chaque ville, chaque commune, chaque grande école, chaque paroisse. Dans un deu­xième temps, une fois l'intérêt des specta­teurs éveillé, cette exposition suggérait une invitation à l'accueil authentique qui peut revêtir des formes diverses selon les possibi-

Concours La jeunesse à l'âge de l'électronique A L'OCCASION DE LA DEUXIEME EXPOSITION MON­DIALE DES TELECOMMUNICATIONS (TELECOM 75) A GENEVE CONDITIONS DE PARTICIPATION Age

Peuvent participer au concours tous les jeunes qui ont eu 8 ans révolus et qui n'ont pas encore atteint 18 ans le 1er janvier 1975. Deux classes d'âge sont prévues:

A = 8 à 12 ans B = 13 à 18 ans

Il est possible de présenter des travaux in­dividuels ou de groupes. Mais ils doivent être désignés comme tels. Sujets

Différents sujets peuvent être choisis, par exemple: - Les télécommunications de l'avenir (déve­

loppement, répercussions sur la famille, l'information, l'évolution économique et sociale, la compréhension entre les hom­mes); "

~ D'autres sujets qui sont étroitement liés aux télécommunications (télépho"ne, télé­graphe, satellites de télécommunications, radiodiffusion, télévision, etc.).

40

lités de chacun: Toute personne qui pense "pouvoir associer un handicapé à son travail, à ses loisirs, à sa vie familiale, est invitée à le faire. Elle découvrira la joie du partage, le bonheur qui consiste à recevoir et à donner. Le ghetto ne résoud rien. La participation de la personne handicapée aux activités de tous est la seule réponse valable. C'est ainsi que la réadaptation devrait être comprise.

Rappelons à cette occasion qu'un concours pour les enfants des degrés primaires du CO et du secondaire a été lancé. Le délai de par­ticipation échoit au 30 avril 1975. Pour toute personne intéressée, des renseignements peu­vent être obtenus à l'adresse suivante:

Concours « Ils sont des nôtres» Service social A VHPM Avenue du Midi 10 1950 Sion

Nou's aurons l'occasion de revenir plus en détail sur l'activité de Pro Infirmis et de l'AVHPM lors d'un prochain numéro de l'Ecole valaisanne.

Présentation Les travaux peuvent prendre la forme

d'exposés, d'images (photographies, films, des­sins), d'enregistrements sur bandes magnéti­ques, de modèles, de plastique. Documentation " Toutes les informations sur les télécom­

munications peuvent êtr~ utilisées. Choix des travaux

Les 10 meilleurs travaux de chaque classe d'âge seront choisis par la Direction générale des PTT qui les transmettra au jury de l'Union internationale des télécommunications (UIT) pour être primés. Prix

Livres, albums, appareils à transistors de toute sorte, radiorécepteurs, installations sté­réophoniques, voyages en avion, etc. La 1iste des prix définitive sera publiée le 17 mai 1975. Délai d'envoi et lieu: Pour le 15 juillet 1975 au plus tard à :

Direction générale des PTT Section de la publicité Viktoriastrasse 21 3000 Berne 33

Pu blication des résultats Pendant la deuxième expo;sition mondiale

des télécommunications (TELECOM 75) à Genève (2 - 8.10.1975).

Direction générale des PTT

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Le tableau noir*J esfaussi

indispensable que l'école

""" *) Le tableau noir" Maxima" conforme à ses fon ctior'ls: "" " " " tenant des aimants, inscriptions et nettoyage f aci les:

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par exemple dans la combina~<)"n par exemple complété par des écran inclinable, tableau noir "" panneaux à suspendre pour les réglable en hauteur et dispositif "I~cons en groupe (également de suspension pour cartes. a~~è' des surfaces à écrire ou en

1 i ège, ~~ ~,a:~ ~~:, ~~ :: ,f,e,utre )

par exemple tableaux réglables à surfaces multiples, avec ou sans dispositif ouvrant transparer:'t.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, avril 1975

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