Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

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Notre dossier : L'environnement

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'-EDITORIAL

- 2 -Abondance et gaspillage, par M.-F. Vouilloz-8ekhechi

IJO~~IER

- 3 -, L'ENVIRONNEMENT», PAR LE DÉPARTEMENT DE L'ENVIRONNEMENT

Avant-propos Protection de l'environnement - Un défi de notre temps

Les causes du mal

s

Expansion démographique, énergétique et technologique

o M M A 1 R E

CE MOIS-CI

T

Définition Environnement et protection de l'environnement

Bibliographie Département de l'environnement

Poilu lion des eaux - Le cycle de l'eau - Pollution du Rhône et du Léman

par le mercure - Eutrophisation des lacs

Pollution de l'air Ol'igine et nature des polluants atmosphériques Etat de la pollution de l'ail' Le problème du fluor en Valais Effets de la pollution atmosphérique

Protection de l'environnemenl Qne faire? - Tâches de la Confédération

et des cantons - Efforts individuels

Bibliographie commentée Une invite à la méditation

Acquisitions ORDP Nonvelles acquisitions

D'accord 1 pas d'accord La parole aux lecteurs

Ecole Tiers Monde Biblioscopie du Service é3m

PI\GES Clll:rLRELLF.S

- 31 Jean Follonier Journal Ecole romande Mouvements et musique 1989 Lecture Jeunesse Les meilleures nouveautés Noël 1988

8 10

13 15 18 20

22 22

24

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27

29

31 32 33

33

DIDACTIQUE

- 34 ((Faux pas» Résumé du synopsis Une nouvelle calte scolaire du Valais, pal' A. Mudry

34

36

INFORMATION CORPORATIVE

- 37 -Le CC informe, par F.-L. Décaillet . 37

INFORMATIO:-JS OFFICIELLES

- 38 -Inscription au brevet pédagogique 38

1

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

É D 1 T o R 1 A PAR MARIE-FRANCE VOUILLOZ-BEKHECHI

ABONDANCE ET GASPILLAGE

«Gomme la société du Moyen Age s'équilibrait sur Dieu et sur le diable, ainsi la lIôtre s'équilibre sur la COIISomma­lion et sur sa dénonciation.»

Baudrillard 1

Le malaise des pays riches réside dans les conséquences des sociétés d'abondance. De la prise de conscience des dégrada­

tions infligées au cadre collectif par les activités économiques sont nés les services de protec­tion de l'environnement et les associations écolo­gistes. Les activités pro­ductives de ces services ne sont que des pallia­tifs aux nuisances d'un système basé sur la croissance à outrance. Le bruit, la pollution de l'air et de l'eau, la des­truction des sites, la perturbation des zones résidentielles par des aé­roports ou des autorou­tes ne sont que les résul­tats des progrès de l'abondance.

Or, dans nos sociétés, l'abondance est devenue une valeur en soi puisque la production écono­mique est telle qu'elle ne produit plus le néces­saire mais le superflu. Ainsi , le problème de l'in­dustrie automobile ne consiste plus à savoir comment faire des voitures mais plutôt à savoir comment les vendre.

Dès lors, le gaspillage n'est plus considéré com­me un comportement dément mais obéit à une

nouvelle logique sociale où il prend une fonc­tion positive car «c'est dans la consommation d'un excédent, d'un superflu que l'individu comme la société se sentent non seulement exis­ter mais vivre comme si le gaspillage était pro­ducteur des valeurs, des différences, du sens». 2

La survie de l'être humain ne nécessite pas les productions et dépenses considérées comme un

devoir par la société de consommation mais el­les obéissent aux pro­cessus de démonstration de soi, de sa propre mise en scène; ainsi en est-il de la mode vestimentai­re, de la poubelle ali­mentaire, du suréquipe­ment agricole, du renouvellement indus­triel croissant, des jeux militaires et du monde politique.

Les contraintes de la surproduction écono­mique se vérifient sitôt que la consommation et le gaspillage sont deve­

nus une obligation quotidienne des sociétés où l'excédent s'érige en règle.

Marie-Prance Vouilloz-Bekhechi

1 rt2 BAUDRILLARD, j. - La société de consommation. Paris, Gallimard, 1970. (Collection .Idée .. ).

Le n.éparten~elll de l'eIJvj~orlnemen l a vivem~'lt SOUhll!t~ ~I/e ~e ,/Ilmero de decembre de RESONANCES 50l( comacre a "envI­

ronnement: la rédaction lui laisse la parole.

R~NANCIlS OÉCBM8RE 19BB

A v A N T p R o p o s

PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

UN DÉFI DE NOTRE TEMPS

,L'intelligence est camcté'risée par une incompréhension de la vie .•

Bergson

RÉSONANCES OfA:EM8HE 1988

Il ne se passe pratiquement pas de jour sans que les médias fassent état de ca­tastrophes écologiques: accidents nu­cléaires ou chimiques, marées noires, pollution des mers, mort des phoques, dépérissement des forêts, etc ...

S'agit-il de mode ou de sensibilité mo­mentanée? A cette question, et sur la base de constats objectifs, il faut répon­dre non. Le milieu vital, les cycles natu­rels, ont été profondément perturbés par l'homme, les ressources naturelles exploitées à un rythme qui ne tient au­cun compte de leur disponibilité.

La civilisation des loisirs que nous pré­disent les futurologues ne pourrait bien, sans prise de conscience collective, n'être que celle des déchets. La protec­tion de l'environnement est l'un des plus importants défis de ce siècle. Il appartient à chacun de tenter de le rele­ver. Ce que nous faisons pour l'environ­nement, nous le faisons pour nous­mêmes, car nous y vivons!

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------- ENVIRONNEMENT'-- - - - --

Les causes du mal

t s causes principales des atteintes à l'en­vironnement sont au

nombre de trois, la part relative de responsabilité de chacune de ces causes dépendant évidemment du contexte local. Il s'agit: - de l'expansion démographique, pri·

mordiale dans la plupart des pays en développement. La population mondiale croît selon une courbe ex· ponentielle, la période de double· ment de la population étant d'envi· ron 30 ans. Ce phénomène pose, de manière cruciale, la question de la production de biens alimentaires et des réserves de matières premières disponibles, comme chacun le sait, en quantités limitées sur notre pla· nète;

- de l'expansion énergétique, parti.' culièrement marquée dans les pays développés, qui est induite par l'ac· croissement de la productivité et du bien· être. La plupart des atteintes à l'environnement, telles Que bruit -pollution atmosphérique - déchets -utilisation de l'espace - destruction de milieux naturels, sont directe· ment liées à la consommation crois· sante d'énergie.

A titre de comparaison, indiquons que les besoins énergétiques de J'homme, essentiellement sa nourri· ture, représentent 2 à 3000 kilocalo· ries par jour, alors que la consom· mat ion d'é nergie des pays industrialisés se situe à 400 000 ki· localories par personne et par jour;

- les mutations technologiques, qui permettent la production, en quanti· tés toujours croissantes, de produits de synthèse entièrement artificiels -c'est·à·dire n'existant pas à J'état naturel - dont la nocivité et le com· portement à long terme dans l'envi· ronnement sont très souvent mal connus.

L'exemple du pesticide DDT illustre parfaitement le problème des substan· ces de synthèse.

Considéré comme un bienfaiteur de J'humanité, le Suisse Paul Hermann Müller se voyait décerner, en 1948, le prix Nobel de médecine, pour la dé· couverte du DDT.

RÉSONANCES . DÉCEMBR~ 1988

Utilisé massivement, ce pesticide orga· no.chloré à permis de lutter effica~e.

ent contre le paludisme (destructIOn ~e moustiques) et d'augmenter très sensiblement la production céréalière.

Soluble dans les graisses et non biodé· gradable, le DDT se retrouve aujour· d'hui en quantités importantes dans les mammi fères supérieurs. Il est présent,

Rf:SONANCES . DtŒMHNE t988

par exemple, dans le lait maternel, ainsi que dans la graisse des animaux antarctiques, où cette substance n'a pourtant jamais été util isée.

Le DDT est aujourd'hui in terdi t dans la plupart des pays développés; il continue à être vendu et utilisé dans bon nombre de pays dits «en dévelop· pement».

Les pays industrialisés, quant à eux, ont développé de nouveaux moyens de lutte inoffensifs pour l'environnement, ainsi que le démontre l'exemple valai· san de la réserve «Pouta Fontana»:

La réserve de

Pouta Fontana

Située sur le territoire des commu· nes de Grône et SielTe, la réserve de Pouta Fontana s'étend sur une superficie d'environ 32 hectares. Elle constitue l'un des derniers té· moins de ce qu'était la plaine du Rhône marécageuse, tributaire, pour J'essentiel, des caprices du fleuve.

Ti'ès vite se posèrent des problèmes de cohabitation entre zones habi· tées proches et proli fération de moustiques dans les parties inon· dées de la réserve.

Le problème nécessitait une solu· tion efficace et respectueuse du mi· lieu. Après quelques années d'étu· des et de rec herches en collaboration entre mi lieux universi· taires et Service de la protection de l'environnement, les mesures sui· vantes furent prises:

- mise en place d'une écluse pero mettant la régulation du niveau des eaux et la «programmation» de l'éclosion des moustiques as· surant un traitement .efficace;

- développement d'une bactérie spécifique «Bacillus th1!1'ingien· sis. qui est épandue SUI' les plans d'eau au moment de l'éclo· sion des moustiques. Cette bacté· rie est un prédateur spécifique de la larve du moustique; elle ne s'attaque à aucun autre être vi· vant et ne cause par conséquent aucun dommage à l'environne· ment.

Ces types de traitement s'appli· quent chaque année, avec succès, depuis 1978.

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

-------ENVIRONNEMENT---- ---

Définitions

Pour le commun des mortels, l'envi ronnement est très souvent pris au sens de nature. à la­quelle sont associées les Ilotions de beauté, d'harmonie, parfois de rareté,

Le législateur a, pour sa part, une vision moins poétique de l'environnement qu'il définit comme suit:

- l'environnement, aussi appelé écosystème, se compose de quatre domaines en étroite interaction les lins avec les autres: l'air -l'eau - la terre - la vie, Les nèches de la fi gure ci -après indiquent les interactions ou relations de ces domaines entre eux.

La qualité d'un sol, par exemple, est liée à la qualité de l'air (retombées atmosphériques) et des eaux (précipitations ou eaux souterraines), mais aussi à la présence d'êtres vivants (mi­cro-organismes, vers, etc ... ) dont l'abondance et la diversité dépendent à leur tour de la qualité de l'air et des caux.

- La protedion de l'environnement relève de la maîtrise de toutes les composantes du milieu matériel qui exercent 011 peuvent exercer un effet délétère sur les quatre do­maines composant l'écosystème. Ces effets délétères sont aussi appelés atteintes nui si­bles ou incommodantes.

Au sens des dé finitions qui précèdent, la pro­tection de l'environnement doit donc se com­prendre comme la protection de l'homme, des animaux, des plantes, contre les atteintes qne sont la pollntion de l'air - des sols - des ean)(, le brui~ les déchets ou substances dangereuses pour l'environnement.

Seuls quelques aspects paliiculiers de la pollu­tion de l'environnement seront évoqués dans les chapitres suivants.

BIBLIOGRAPHIE

Les documents suivanls sont disponibles au Selvice de la protection de l'environnemenl:

- Réserve naturelle de Pouta Fontana; - Casse-moi pas la vie; - Compost: - Options cantonales en matière de protection de l'environnement; - Le Léman, un lac à protéger; - Charte de l'environnement: - Le Service de la protection de l'environnement, c'est qui , c'est quoi,

Keskifon ? - Le Valais et l'ann ée européenne de l'envi ronnement.

Rf:SONANŒS . DÉCKMBRF. 1988

---- - - ENVI RONNEME NT'- ------

La pollution des eaux

La plallèle lerre se distinUlle de ses voisines par la présence d'eau $""S ses trois fonlles physi­qlles: liqllide - solide - gazeuse.

La qual/tité totalt d'eau présente 8/,r la terre représente environ J 500 II/ill-iolls de km'. CeUe /liasse constante d'eau se répartit comme S1Ul:

- ea,Tt salée deb' mel's - eau. dOl/ce

97,4 J ; 2,6 J .

L'ea,u douce, direclement utilisa­ble po.r l'hall/Ille pOlir la. sMisfac­tiOlt de ses besoins, se trouve, pour les 3/4, sous 'orll/e de gu.­ce,

LE CYCLE DE L'EAU

Ce cyclt de t'ea" s'est déjà dé­raillé plus de ceut ",ült fois de·

puis que u, terre existe. A cha­que fois l'eau quitte les océans S0118 une forme pa1'faiiement pure, P01I,T se trolLver contaminée par les poU",,,,ts atllwsphéri· ques, pILis les rejets industriels et domestiques da11S les COUTS d'eau. De plus, l'ea" ,~tOltrlte à l'océan chargée de toutes les s"ostallces solubles qn'eUe a ar­rachées "" cOl/tineut. La plus connue de ces substa.'/lces est le chlo",,.e de sodiu", (ou sel de cuisine) el/t,'afné par les elLl"'. La répétition du cycle a prog,'es­sivemellt permls la salinisal1"on des eaux de mers.

Les polllltiOl/1l des eallx salit de trois origines:

- pollution organique: pm' dé­verselllent des égouts des I/g­glomél'utiolls dam; les C01L'1'S d'eau;

LE CYCLE DE L'EAU

VENT ••

RÉSONANC~ . DÉCF.MBRF. 1988

- pollution industrielle: SOl/S fO/'llte de produits chimiques dive/~ déve>'Sés par les iudl/s­tries ou .stockés. eIL fûts lm fond des océans;

- pollution agricole: par lessiva­ge des produits de trailement ou engrais épandus $ur les sol8.

Deux cas exempu.ires de poUu­tion des eallot concernant le Va­lais seront traités ci-ltp1'ès.

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

-------ENVIRONNEMENT'-------

Pollution du Rhône et du Léman par le mercure

Les campagnes de mesure et d'analyses effecluées au début des années 70 indiquaient des rejets de mercure d'orib"ne industrielle dans le Rhône atteignant 10 à 15 kg par jour. La dilution de cet· te quantité de mercure dans les eanx du neuve, dont le débit moyen est de 150000 litres! seconde. laissait penser que la concentration de ce polluant dans l'c8u était parfaitement inoffensi­ve.

Ces rejets, estimés acceptables en première analyse. curent cepen­dant pOlir conséquence une conta­mination très sérieuse du milieu lacustre. POUf comprend re ces phénomènes. nOlis ferons appel à quelques notions d'écologie.

CHAINES AUMEN1l\JRES ET

Pl'RAMIDES IiCOLOGIQUES

Seules les plantes vCites sont ca· paules de se nourrir elles-mêmes en sc passant de tout autre être vivnnt. cela grâce à la photosyn­thèse. TOlls les autres êtres vi­vants. herbivores ou carnivores sont liés entre eux par des dépen­dances Ilutritives. Les êtres liés par une dépendance nutritive ror­ment une chaîne alimentaire.

J'herbe pOlisse sll r le sol en tirant son énergie du soleil et ses élé­ments nutritifs du so l. Cette herbe est consommée par des insectes herbivores. Ces insectes sont à -leur tour consommés par des car­nivores (oiscaux) qui seront dévo­rés par des supercarnivorcs (rapa­ces).

Un cas d'école Exemple de chaîne alimentaire :

Pl'RAMIDE DBS

BIOMASSES

Cette figure montre qu'une tonne de végétaux assure la présence de 100 kilogrammes d'iusectes qui constitueront la nourriture de 10 kg de passereaux, à leur tour mangés pal' 1 kg d'éperviers.

Si J'on suppose que la tonne ini­tiale de végétaux est contaminée par uue certaine quanlité de pol· luants (hCl'bicides, pesticides. etc ... ). on réalise que cette même Quantité de polluanL, se trouvera finalement concentrée dans 1 uni­que kilogramme d·éperviers. Le dernier maillon de la chaîne ali· mentaire contiendra donc une concentration mille fois plus Îm­por'lanle en polluants que l'herbe qui constitue le maillon initial de cette c1mîne,

Revenons à notre exemple de contamination mercurielle en considérant maintenant la chaîne alimentaire présente dans un lac.

ABSORPTION DU MERCURE LE LONG

DE LA CIIAINE ALIMENTAIRE

Le phytoplancton ou plancton vé· gétal sc développera à partir' de l'énergie solaire et des èlémenfs nutriti fs en solution dans l'cau. Le phytoplancton correspoud à I·her· be de J'exemple précédent.

Le phytoplancton est mangé par le zooplancton (plancton animal), cO ITes!Jondant aux insectes du pre miel' exe mple, Les carnivores et supercarnÎvores sont les pois­sons et poissons carnivores, tels que le brochel. ou J'homme, consommateur de poissons.

Le mercure rejeté, bien que pré­sent en concentrations infimes, dans les caux, va se concentrer tout au long de eette chaîne ali­mentaire, ainsi que le montre la figure sllivante.

Ilf:SONANCgS . Of:CgM llm: 1988

Définition

Le ppm - qui signifie part par millions - est une unité de concentration qui donne le rapport de deux quantités ex· primées en poids,

1 ppm - 1 mill igramme par kilo

1 poisson contaminé par 1 pprn de mercure contient 1 mil ligramme de mercure par kilogramme de chair,

CHAINE DE CONCENTRATION DU MERCURE

Cet exemple montre qu'une très faible concentration de mercure dans les eaux, de l'ordre de un dix millionième de gramme par li· tre d'eau, se retrouve concentrée par un facleur de 2 200 000 dans l'homme; on trouverail donc 220

. milligrammes de mercure dans 1 kg de chair humaine. A noter que des maladies nerveuses ou embryonnaires sont possibles pour des concentrations attei­gnant 55 mi lligrammes par kg.

Les poissons de grande profon· deur que l'on trouve dans le Lé· man, par exem ple les lottes, ont présenté des concentrations en mercure atteignant 500 micl'o­grammes par ki lo, alors que la concentration en mercure de l'eau du lac ne dépasse pas 0,15 micro· gramme par litre.

D'importants efforts d'assainisse· ment dans les industries concer­nées ont permis de ramener les charges journalières de mercure rejetées de 15 kg à moins de 200 grammes, La concentration en mercure des poissons a également diminué de manière significative,

MILIEU OU ORGANISME

TENEUR EN MERCURE

FACTEUR DE CONCENTRATION

11 HOMME

~ POISSONS CARNIVORES

POISSONS ET INSECTES

@tr~ PLANcrON ANIMAL

PLANCTON VEGETAL

EAU

o A 527 ppm 2.200.000

4 ppm 40.000

0,5 At ppm 5000 A 10.000

0, 1 A O,S ppm 1000 A 5000

0.01 A 0,1 ppm 100 A 1000

0,0001 ppm

ÉVOLUTION DE LA TENEUR EN MERCURE

DES LOTTES DU LÉMAN

CONCENTRATION EN MERCURE EX PRIMEE EN MILLlO· NIEME DE GRAMME DE MERCURE PAR KG DE LOTIE

500 400 300

200 __ ~~ __ " __ ~~-IL-__ ~-IJ-~~~ 100--~Ir--jl--~~~ __ ~~-II-~I-~

CONTAM INATION DU MILlEU

. . "',', ' . ... *"' .~.' .. . .... . . '

POISSONS ET INSECTES

PLANCTON VEGETAL

EAU

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

-------ENVIRONNEMENT'-------

AUTRE EXEMPLE DE POLLUTION DES EAUX

L'eutrophisation des lacs DEFINITION

DE L'EUTROPHISATION

Une p(fT'sonne qui mange trop grossit; si elle p(fT'siste, elle de­vient obèse!

Un lac eutrophe est un lac obè­se, Il reçoit t?'Op de nourriture, sous forme d'azote et de phos­phO?'e, Ces substances p1'OVO­quent la prolifération de très grandes quantités d'algues. Lorsque ces algues meurent, el­les se déposent sur le fond du lac où elles se décomposent en consommant l'oo;ygène dissout dans l'eau_

1 kg de phosphore permet de produù'e 114 kg d'algues,

114 kg d'algues consomment 140 kg d'lJX'IJgène pour leur dé­composition.

1 litre d'eau à une température de 4° contient 10 milligrammes d'IJX'IJgène.

114 kg d'algues consomment donc tout l'oo;ygène contenu dans 14 millions de litres d'eau!

Comme nous J'avons vu dans l'exemple précé­dent, les végétaux constituent la base biologi­que d'une chaine alimentaire. Dans un lac, les

végétaux se présentent sous forme de plantes f10ttanles ou immergées, algues, organismes libres très petits (phytoplancton) .

Ces végétaux croissent et se développent en tirant leur énergie du soleil el en se nourris­sant du dioxyde de carbone, de l'azote ct du phosphore contenus dans les eaux. Si la teneur du lac en azote et phosphore est faible, la production de végétaux est réduite. Les orga­nismes vivants se nourri ssant de ces végétaux seront peu nombreux. C'est le cas typique de la plupart des lacs de montagne aux eaux transparentes, abritant quelques poissons du genre des salmonidés.

Lorsque de fortes quantités de nitrates et de phosphore parvienneut dans uu lac, suite au déversement d'eaux usées, au lessivage de sols agricoles, aux précipitations, on assistera, du· rant la bonne saison, à une prolifération anar­chique d'algues de toutes sortes et de végé­taux, peu agréables à l'œil , et gênant les baigneurs ou navigateurs dans leurs évolutions. Un lac recevant trop d'engrais est désigné sous le terme d'eutrophe. Examinons maintenant les phénomènes se dé­roulant dans un lac eutrophe durant l'été, puis l'him. La figure suivante indique la réparti­tion des températures dans un lac, en fonction de la profoudeul·.

EXEMPLES DE BRASSAGE DES EAUX DU LÉMAN

ETE: HIVER FROID: HIVER DOUX : STRATIFICATION BRASSAG E TOTAL BRASSAGE PARTIEL

En été, le lac est dit stratifié. La couche d'eau supérieure a une température élevée, du fait de l'ensoleillement. Les couches profondes du lac sont à température constante d'environ 5 • C. Rappelons que l'eau chaude a une den­sité plus faible que l'eau froide. L'eau de sur­face ne peut donc descendre au fond du lac. Il n'y a pas de mélange des eaux, mais des cou-

ches bien séparées, immobiles, d'où le terme de stratification.

La prolifération des algues a lieu dans la cou­che supérieure, exposée au soleil. Lorsque ces algues meurent, elles se déposent sur le fond du lac, sous forme d'une boue de matière orga­nique qui sera d'écomposée (minéralisée) par

RF,sONANCF,s . Df:CEMBH~; 1988

des organismes consommant de grandes quan­tités d'oxygène. Cet oxygène sera prélevé dans l'eau, qui contient cet élément en solution (en­viron 10 mg/l à 4· C). Si la quantité de matiè­re organique déposée sur le fond est trop im­portante, tout l'oxygène dissout sera consommé, particulièrement en été, où n'inter­vient pas de phénomène de brassage du lac_ Le lac s'asphyxie, la couche de vase organique augmente, sans être décomposée. On assiste progressivement à la transformation d'un lac limpide en maraIS. Les pOIssons nobles dISpa­raissent, les organismes anaérobies (vivant dans un milieu exempt d'oxygène) se dévelop­pent, il y a dégagement de gaz méthane ...

Si l'hiver est très froid et les vents violents, il peut y avoir brassage complet du lac. Les cou­ches d'eau supérieures deviennent plus denses, du fait de leur basse température, elles des­cendent au fond du lac, y apportant l'oxygène qui a fa it défaut durant l'été. La situation est momentanément sauvée. 11 ne faut, toutefois, pas trop compter sur les hivers froids, ainsi que le montre la figure ci-après pour le Lé­man.

CONCENTRATION EN OXYGENE (02) EN MILLIGRAMMES PAR LITRE D'EAU AU FOND DU LEMAN

_ 10.0

t t t t t HIVERS PARTICULIEREMENT FROIDS

, 1 1 1960 1965 1970 1975

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

LES HIVERS FROIDS ONT PERMIS UN BRASSAGE COMPLET DES EAUX ET UNE REOXYGENATION DU FOND.

Coût du phosphore et de son élimination

1980 1 1 r

Il convient plutôt de réduire autant que possi­ble les apporta d'éléments nutritifs au lac, en construisant les stations d'épuration nécessai­res et en incitant les agriculteurs à utiliser moins d'engrais. Si toutes ces mesures s'avè­rent insuffisantes, restent les mesures excep­tionnelles, internes au lac, telles que l'oxygé­nation des couches de fond et le pompage des eaux putrides de fond. De telles opérations ont été pratiques sur de petits lacs suisses, notam­mentie lac de Baldegg et de Sempach_

J kg de phosphore acheté en pharmacie. CoUt: moins de Fr. 1.-

Une mesure particulièrement efficace et dont I~s effets ont été spectaculaires a consisté en 1 Interdiction, par le Conseil fédéral, des phos­phates dans les lessives.

RÉSONANCES - DÉCEMBRE 1988

Les moyens techniques mis en œuvre pour l'éliminer après qu'il ait été rejeté dans les eaux représentent une dépense de Fr. 40.- par kg de phosphore!

R~SONANCBS Mensuel de l'école valalaanne.

BdjtiOD, adminiltntioD, rédaction Département de l'instruction publique (OIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP) Gravelone 6 19DO Sion ~Iéphone (027) 21 62 8 •.

Di_OIOP Jean·Pierre Salamin.

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Paruüoo lA 16 de chaque moia sauf juillet et aoIlt. DéIai ... nIIIioe .... tuteoet .... _ lA! 20 du mois prkédent.

atGIB DES ANNONCES PU8lJCI'IlIS, 1901 Sion méphone (027) 21 21 Il ~Ié"" (027) 23 56 60.

Imp....J •• , expédition VALPRINT SA, 1951 Sion ~Iéphone (027) 22 23 70 ~Iéfax (021) 220747.

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

La réduction des apports en phosphore au Lé· man depuis mi 1986, date de l'entrée en vi­gueur de l'in terdiction, est indiquée à la figure suivante.

Pour lutter contre la pollutiou organique et l'eutrophisation des lacs, près de 700 millions de francs ont été investis en Valais ces vinf,rt dernières années, pour la construction de 54 stations d'épuration (STEPl.

Ccs installations épurent près de 86 % des rejets d'eaux usées domestiques, mtisanales et industrielles. La pollution organique est élimi· née à raison de 86 % dans ces STEP, alors qne le phosphore y est retenu à 87 . Les 2 dia­grammes ci-après indiquent l'effet des stations d'épuration sur la réduction de la pollution orgauique et du phosphore.

EFFET DE L'INTERDICTION DES PHOSPHATES DANS LES LESSIVES DÈS LA MI 1986 EN SUISSE

ÉLIMINATION DES MATIÈRES ORGANIQUES DANS LES STEP

15500 TONNES - l'OLLUTION GLOBA.l''­(M ATI ERI:: ORGANIQUE)

REJETS DlRt:CTS

ISOOTQNNES

RI::JETS EAUX EPURIiES

1280 TONNES 12120 TONNES

ÉLIMINATION DU PIIOSPHORE DANS LES STEP

324 TONNES '" POL.LUTION GLOBALE (PHOSPHORE)

F.AUX REJETS BOUES [PUREES DIRECTS

1.8 TONNES 4.2 TONNES 74 TONNES

EAUX

11Mh ~

EPUREES BOUES 46.3 TONNES 198 TONNES

Rf:SONANCKI . DÉCEMBRE 1988

------ENVIRONNEMENT'- ------

La pollution de l'air

Avec l'apparition de la vie sur la terre, la corn· position originelle de la «soupe» brunâtre qui constituait l'atmosphère - gaz carbonique, mé­thane, ammoniac, eau - s'est peu à peu modi· fiée.

Duran! les derniers millénaires, la composition de l'air, 78 ~ d'azote et 21 ~ d'oxygène, n'a que peu varié. Seuls des phénomènes naturels tels qu'incendies de forêts ou grandes érup­tions volcaniques ont perturbé momentané­mentla qualité de l'air.

Lors de l'éruption du volcan Krakatoa en 1883, par exemple, les gaz et cendres rejetés ont atteint une altitude de près de 80 km.

C'est à l'avènement de l'ère industrielle et au développement du trafic motorisé que nons de· vons la pollution atmosphérique constatée à l'heure actuelle.

ORIGINE ET NATURE DES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES

La pollntion de l'air peut être définie ou quan· tifiée pal':

les émissions qui indiquent les quantités de polluants rejetées dans l'atmosphère par des insu!llations (industries - chauffages - voitu· res). Elles s 'exprimen~ le pins sonvent, en tonnes par an _

Les polluants rejetés par des installations se diluen~ se transformen~ se déplacent dans l'atmosphère sous l'effet du ven~ du soleil , etc.

Au lieu ou les polluants agissent sur l'environ­nement on définira:

les immissions qui indiquent les concentm­tions de l'atmosphère en ces différentes subs· tsnces polluantes.

RÉSONANCES . DF.cEMBRt: 1988

ÉMISSION - TRANSMISSION - IMMISSION

Les principales sources de polluants, ou émet­teurs, sont généralement au nombre de quatre. Il s'agit du trafic automobile, des industries, des usines d'incinération des ordures et des chauffages. Le tableau ci·après indique les polluants atmosphériques principaux émis par ces 4 sources, ainsi que la cause de ces émis­sions.

La combustion en bref:

Vers le milieu du 18ème siècle, le chimiste Lavoisier découvrait le rôle joué par l'oxy­gène dans la combustion. II est l'auteur de la célèbre formule: ((Rien ne se perd, rien ne se crée.»

Brûler une snbstance, c'est la trausformer à haute temllérature, en présence d'air, en cendres et gaz de combustion.

Toutes les substances contenues dans le combustible, par exemple soufre, plomb, etc. seront également présentes dans les gaz rejetés.

L'oxygène nécessaire à la combustion est prélevé dans l'air qui se compose de 78 % d'azote et 21 % d'oxygène. Les gaz de com· bustiou contiendront uue pmtie de l'azote de l'air, sons forme d'oxydes d'azote.

-

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

-------ENVIRONNEMENT'--- ----SOURCE POLLUANT CAUSE

'!Tafic automobile CO: monoxyde de carbone Combustion incomplète

NO,: oxydes d'azote Généralement lors de combustion

HC: hydrocarbures Evaporation, combustion incomplète L'état

Pb: plomb Combustion de benzine au plomb

Industries F: fluorures Fabrication d'aluminium

SO,: anhydride sulfi"eux Combustion de carburanu; contenant du de la pollution de l'air

soufre

Usine d'incinération des ordures NO,: oxydes d'azote Voir trafic automobile

HCL: acide chlorydrique Combustion de décheu; de plastique

HF: acide fluorhydrique Combustion des ordures

Métaux lourds Combustion des omures Concentrations annuelles moyennes des illlmissions

RÉGION Anhydride sulfureux SO, Oxydes d'azote NO, (Fmne 0, Chauffages domestiques SO,: anhydride sulfureux Combustion des hu iles de chauffage et

charbon Microgrammes pal' m3 d'air

NO,: oxydes d'azote Voir trafic automobile

1 - 3 1 - 3 60 - 80

6 - 12 20 - 30 40 - 70

25 - 40 30 - 50 30 - 50

30 - 60 50 - 100 20 - 40

Centres des villes

Normes à ne pas dépasser 30 30 100

RtsONANCES - DÉŒMURE 1988

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

Le législateur a défini des valeurs limites d'immission pour les qua­tre polluants amtosphériques les plus répandus: anhydride sulfu­reux SO, - oxydes d'azote NOx -monoxyde de carbone CO - ozone °3, ainsi que pour les relombées de poussière ct leur contenu en métaux lourds.

Lorsque ces valeurs limites ne sont pas dépassées. on peut consi­dérer que le milieu vivant n'est pas menacé.

Le tableau ci-dessus indique l'im­portance de la pollution atmos­phérique, par type de localisation, cn moyenne suisse.

La situation valaisanne ne di ffère pas sensiblement de celle généra· lement observée en Suisse, à savoir:

- faibles concentrations en anhy­dride sulfureux pour J'ensemble du canton (10 microgrammes / m' d'air):

- à la canl!)agne et à la monta­gne, concentrations très éle­vées cn ozone, dues à la pré­sence de certains polluants primaires et au fort ensoleille­ment (120 - 160 microgram· mes / m' d'air) :

- dans les agglomérations urbai­nes, dépassement des normes d'immission pour les poussières et les oxydes d'azote (25 - 50 microgrammes de NOt / m3

d'air).

Polluanls primaires, polluants s«ondaires

Les pollnants primaires sont ceux qui sont directement re­jetés par des installations, par exemple oxydes d'azote -plomb - dioxyde de carbone, ele.

Un polluant secondaire est ob­tenu à partir de la transfor­mation de polluants primaires dans l'atmosphère sous l'in­flnence de J'h umidité de J'aÏl', de la Inmière, ele.

L'Ozone 0, (trois atomes d'oxygène) est fOl·mé à partir des oxydes d'azote, sous l'in ­fluence dn soleil suivant les réactions suivantes:

NO, soleil NO + 0 ~

Le dioxyde d'azote se dissocie en monoxyde d'azote (NO) et oxygène atomique (0)

o + 0, ---+- 0, Cet oxygène atomique réagit irnmédialement avec l'oxygène de J'air pour former J'o,"ne 0,.

ÀlI cours des dernières années. le Service de la protection de J'envi ­ronnement a implanté et exploité divers réseaux fixes destinés à mesurer l'évolution des immis­sions de polluants spécifiques -fluor, anhydride sulfureux, pous­sières el particules solides - au cours du temps.

Labo1'Oloù'e mobile de meS1t1'e

des immissiolls. Il a, en outre, exploité, depuis 1980, un laboratoire mobile de mesure des immissions des princi­paux polluants atmosphériques et dès novembre 1987, deux de ces laboratoires. Ces systèmes doivent être complétés par un réseau fixe permettant la mesure permanente des immissions des po ll uants principaux, simultanément à la mesure des différentes données météorologiques. Le tableau suivant indique les ré­sultats des mesUl·es de la pollu­tion atmosphérique obtenus au cours de l'année 1987. Ces résul­tats sont à comparer à la norme OPair (ordonnance fédérale SU I· la protection de l'air) qui ne doi t pas être dépassée.

MESURE DES VALEURS D'lM MISSION

DURANT L'ANNÉE 1987

PERIODE NORME DE MESURE A NEPAS DEPASSER

100%

SIERRE S. 5.87 - 7. 6.87

FINGES 15. 6.81 - 18. 7.87

TURTMANN 28, 7.87 - 18. 8.87

VI.EGE 20. 8.87·24. 9.87

MASSONGEX 27.10.87 - 4.12.87

MONTHEY 1.1'2.87 · 22.12.87

MESURE DES VALEURS O'IMMI SSION DURANT L'ANNEE 1987

_ NOl OXYDES D'AZOTE

mm S02 ANHYDRIDE SULFUREUX ~ 0) OZONE

La carte du Valais schématisée ci­après représente la localisation du réseau de mesure des retombées de poussière. Les bâtonnets indi­quent la teneur en cadmium (mé­tal lourd toxique) de ces poussiè-

l'es, La norme à ne pas dépasser est de 2 mierogrammes de cad­mium par m1 de sol et par jour, Les résultats indiquent d'impor­tants dépassements dans les ré­gions fortement industrialisées.

RÉSEAU DE M~SURE DES RETOMBÉES DE POUSSIÈRE

Colttenu el! cadmium.

RÉSONANCES - DÉCEMHRE 1988

fi

Rf:SONANCf:S _ Di:CI:MHRf: 191U!

INFORMATION SUR LA POLLUTION DE L'AIR

Les deux quotidiens valaisans publient chaque semaine les valeurs de la pollution de l'air mesurées pal· les laboratoires du Service de la protection de J'environnement sous la forme suivante:

SNURFEUR COMMUNIQUE

~ Etatd.11 pollution

SION - Gare r- P- _0_U_3_I_o_3_.8_8_8U_2_1_.4_0_8-,8

Il/irrtJ

f- 200

f- 180

1- 160

1- 140

I-B 1- 100

r- 80

r- 60

OZONE 10:1)

~ 0

Nonne' .. .. ~r

Il/irrtJ 1- 200

1- 180

f- 160

1- 140

1- 120

[ !

DIOXYDE D'AZOTE

1N02)

~ ..

!JIIIrriJ

1- 200

r- 180

'- 160

100

ANHYDRIDE SULFUREUX

IS02)

'* = Moy,",,- mlnlrNI. Moyenne mu.lrNI. durant 1. P4rlodt duBnt 1. pMlode

oonoom'" concomft

Les graphiques indiquent les valeurs journalières maximale et minimale mesurées durant la semaine pour les trois pol­luants oxydes d'azote - ozone - anhydride sulfureux. Le chiffre inscrit dans la fenêtre correspond à la norme à ne pas dépasser.

Les dessins sY mbolisent les installations responsables de la pollution:

chauffage - automobile - industrie, ainsi que le soleil res­ponsable de la formation d'ozone.

-

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

-------ENVIRONNEMENT'------

Le problème du fluor en Valais

En 1908, débnte l'exploitatùm des usines d'ol",niuiu1II de Chippis et Martig.lY. Dès 1913, des dégâts à la végétation sont cO'Uitatés dans ta région de Chippis.

La respOlUiabilité des usines, relativement aux dégâts cO'Uitatés da.Ui l'agriculture, tes foréts et S'nr certailUi auin",ux, vaches en partieu· lier, fait l'objet de très nombrellses expertises contradictoires de la part des usines et des lésés.

Ce n'est finalement qu'en 1970, avec la création de l'Association de défmUie contre les émanations nocives des usines que les problèmes seront réellmnm.t empoignés. Suite à diverses meS'ures et estimati01Ui rela,/ives aux émissi01Ui fluorées en Valais, te COllseil d'Etat no",me, m. 1976, une Co",mission intm'départementale chargée d'examiner les problèmes d'émissi01Ui des industries. Cette cOl" .. ission regronpe des

représentants de l'agriculture, de ta protection des travaitlmtrs, des forestiers, U1L vétérinaire, le médecin ca1tto1tal elles chi11tistes respon­sabtes de la protection de l'environnemm.t. Le Sm'vice cantonal de la protection de l'environnement (SCPE) voit se cOlUitituer "ne section .Nuisances., composée d'm, chimisle et d'un [abarant. Les immis­~;ions fl'lwrées qlli étaient j11.Squ'aiors mesurées par des instances extérim/Tes au canton, le seront par le scn;.

Le Déparlement fédéral de l'intérienr no""ne, e1I 1977, 'Ille cOIII."is· sion chargée d'étndier la réduction des émlesi01'S fluorées de /,iud, .. · trie de l'alumiuium.

Cette commission dépose ses recommandations ['intention du Conseil d'Etat, en avril 1978.

RF,sONANCF,s . DÉCgMBRE 1988

En octobl'e de la même année, après examen du 1'ap1101't de la C011L­,ni83ion fédérale, la Commission interdépartementale cantonale pm· pose au COI!seit d'Etat d'ùllposer des limitatiolls des émissi01Ui fluo· rées auX 1lStUes COllcemees.

Les usines de Steg, Chippis et Ma/·tiglly se voiellt i'"poser "' .. timita· tian des émissions de fluor de 1,5 kg de fluor pal' tonue d'aluminium produite, alors q ... ces émission" atteigllaim.t j,u;qn 'à 15 kg de fluor avallt assaùtù;sclIlenl.

fJes (Iuantüés maxi11lal~ d'alwnini1l1n Que les trois ll.si1t~ 11altûSlI.Itlles sont à même de produit'e, s'élèvettt à:

STEG CHIPPlS MARTIGNY

48000 tOllnes 1 an 2H 000 tOllnes 1 an JO 000 tonnes 1 a Il

Allant assainissement, ces trois usines rejetaient donc eJl1'il'On

1900 tOlllles de flu01' dalls l'lLt1llosphère, chaque 'LImée.

Aujourd'hui, ce sout encore 35 tonnes de fluor au maximum Qui sont rejetées pll.f année.

Les instaliaLions de captage eL d'épuration des gaz sont mises en servi­ce entre 1980 et 1982. Les contrôles effectués chaqne année par le Service de la protection de l'environnement indiquenL que les quantités de fluor rejetées sont très inférieures aux normes.

Parallèlement aux mesnres d'émission, le SePE poursuit ses campagnes de mesure d'immission, soit directement aux environs des usines, soit dans certains vergers d'abricotiers ayant subi des dégâts par le passé.

Thutes les valeurs d'immission montrent une baisse sensible de la teneur en fluor de l'air depuis 1974. La réduction atteint, suivant les sites de mesures, de 40 ~ jusqu'à 80 ~.

Le graphique présenté ci-contre indique l'évolution des immissions fl uo­rées dans la région de Martigny, entre 1974 et 1987.

Les quantités de fluor mesurées sont celles recueillies durant 30 jours sur un disque de papi,,· spécialement préparé.

RiSONANCES _ DÉCgMHRt: 1988

IMMISSIONS FLUOREES DANS LA REGION DE MARTIGNY

POSTES DE MESURE AUTOUR DE L'USINE

BONVI N

FELLEY SUD

RANCO NNEX

ANEMOGRAPHE MARTIGNY

PASSAGE A NIVEAU

CHEMIN DES VORZIERS

CERAM

F LUX DE FLUOR EN mg/dm2 30 JOURS

0 0.5 1 Il Il 1 11111111

r r r r r-r J

1.5 Il

1976

1987

1974

1987

1974 --1987

1974

1987

1974

1987

1974

1987

1979

1986

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

----- - -ENVIRONNEMENT'- - ----

Les effets de la

pollution atmosphérique Les substances polluantes émises dans l'atmosphère agissent, soit directement, soit après transfor­mations physico-chimiques. sur le milieu, La figure ci·dessous indi· que les formes sous lesquelles agissent les polluants atmosphéri· ques.

DÉGAGEMENTS, TRANSFORMATION

ET DÉPOSITION DE POLLUANTS

La pollution atmosphérique est à l'origine d'effets dommageables sur l'envirollnement qui peuvent être regroupés en quatre catégo­ries: - Les risques pour la santé La pollution atmosphérique pro· voque des troubles sur certaines catégories sensi bles de popula·

tion : enfants. personnes âgées, asthmatiques, allergies, L'effet de la pollution se mani feste surtout au niveau des voies respiratoires: irritations, asthme, bronchi te chronique. dangers accrus de can­cer pulmonaire.

Selon les résultats de l'enquête Sanasilva, près de 60 ~ des ar· bres des forêts protectrices des alpes présentent des signes de dé, péri ssement.

Certains polluants - anhydride sulfureux, oxydes d'azote, ozone -agissent directement sur les fe uil· les ou aiguilles, alors que les pluies acides et retombées nocives perturbent l'équili bre des sols,

GAZ D'ECHAPPEMENT ET l'UMEES

- Les alteintes à la végétation

Les enquête. SANASILVA

L'Office fédéral des forêts et l'Institut fédéral de reeher, ches forestières de Birmens­dorf établissent chaque année lin inventaire des dégâts aux forêts suisses. Quelques dizaines de milliers d'arbres se situant dans les forêts publiques sont notés chaque année.

En 1987 deux arbres sur trois pl'ésentaient des dégâts dans les fo rêts des alpes, L'une des causes de ces atteintes est la pollution de l'air,

Les effets de la pollution atmos· phérique se manifestent sous les mêmes formes sur les surfaces agricoles et sont à l'origine de baisses de produclivit,; et de contamination des produits de consommation.

- La destruction du patrimoine

Les polluants atmosphériques ac i~ des rongent les monuments, im­meubles, ouvrages d'art. Les coûts de restauration sont consi· dérables, certains chefs·d'œuvre sont irrémédiablement perdus. Songeons que l'Acropole a subi plus de dégâts ces 40 dernières années que durant les deux millé· naires précédents.

_ Les modifications climatiques

Près du 90 % de l'énergie produi· te fait appel à des phénomènes de combustion à l'origine de dégage· ments de gaz carbonique CO" La courbe présentée ci·après illustre l'augmentation de la teneur en CO mesurée ces 40 dernières an­néis aux îles Hawaï. La mesure des concentrations en gaz carboni­que de l'air aux Iles Hawaï,

Le CO , gaz transparent, a pOlir particularité de retenir les rayons

L'Ile de Mauna Loa est située loin de toute concenlration in· dustrielle ou humaine, L'évo· lution de la concentration en CO" mesurée depuis fort longtemps sur cette ile, indi· que donc une tendance géné· raie de l'évolution de l'atmos· phèl'e terrestre,

infra-rouges, comme le fait le vi· trage de la serre du jardinier, Les scientifiques estiment qu'une te­neur en CO, de 400 ppm pourrait enlrainer un échauffement de la planète de 1 à 2" C, La nlSion des glaces consécutive à cette élé, vation de température occasionne­rait une surélévation du niveau des mers comprise entre 5 et 10 mètres. L'examen d'une carte de géographie permet de dresser la liste de tous les pays qui se re· trouveraient les pieds dans l'eau ...

AUGMENTATION DES CONCENTRATIONS DE GAZ CARBONIQUE DANS LES ILES HAWAI (MAUNA LAO)

315

1 1960 1965

1 1 1970

1 1 1975 1980

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

-------ENVIRONNEMENT-------

Protection de l'environnement QUE FAIRE?

Toutes les euquêtes démolltrellt qne la dégra­datiolt de l'euvi1'Ouncmcnl figure au rang des preoccupatio/ls prioritaires des Suisses. Les progrès ell la Tlwti .... salit loulefois peu per­ceptibles, ch,,,,,,,, eslimanl que c'esl à l'aulre - Elal, industrie - qu 'il apparUee!1 d'agir_

Si la protecliou de l'elwironnemcnt relJré$t::n­le efJ'ectù'cmcnl une tâche essentielle de '/totre Etat, elle '/le saurait être menée à bien sa?l$

la, participa_lion de chacun.

LES TACHES DE LA CONFEDERATION

j,a, contributioll de la COIl/ëdératim, relève essellt-iellemelll de l'élaboralioll d'ulle législa­lion-cadre el de prescripliO/Ui d'ap/llicalioll spécifiques recoltl'TCml les di fférents Mmai­nes de la pro/eelio" de l'elw';ronncmcnl. Le Conseil /ëdéral élabore, en outre, des slraté­gies de luUe contre la poUnlioll el établit des catalogues de mesures à prendre_ 011 peul citer, par e:rJ!mpte, l'iulroducliO/! du cataly­seur sur les Ilo i/ures, la baisse de la tcutur eet soufre des hlliles de chauffage, etc_ ..

LES TACHES DU CANTON

Pour l'Etat cantollal, la, mise en. Œ/lI're d'une politique IW"I/collieuse de la protectioll de l 'ew1irouucmenl 'IL 'est possible Qu'à !J'allers 1UW prise de couscùmce P(t1' chaque cUouen de ses respoJlsabilités pleillement assumées. Cette prise de conscience 11 'est réalisable Que dal/s la mesu.re oit fEtat iuforme complète­ment et régulièrement la populo lia" danl! les domaines sltirants: - état el évolution de l'elwironuement el des

mdsauces qui le grèveJlt; - dé/ïniti01t des exigences de la proteclion

de 1' .. ",irQ/mement et des objectifs à at­teindre;

- moyells à meUre Clt œuvre pour satisfaire a1/% exigences el pm'veltir a1lX objectifs fixés; .

- cout,'ôle dt, respect des exigences posées aux IJTOpriétaires d'illslaUati01l1! à l'origi· ne d'atteintes exc~si1Jes à l'envirolme· meut.

L'Elal doit, en ol/lre, à tral1ers ses adivités propres - projets, réalisatiolll!, octrois d'an­lorisaliolls ou de concessions, elc ... - c01lsidé· rer la protection de l'envù'mmement comme "'t but fondamenlal.

Les options (lmlollales en IIUZtière de protec· tion de 1'''!I'ironnement, récell,menl publiées par le Déplu'tement cantoual de l'environne· ment, détïllissenl le cadre de l'aclivilé élaN­que elL III. matière.

LES EFFORTS INDIVIDUELS

Toul être hulltaùt es~ par exceLLence, COl/som' /lutteur de bieus, d'espace, de lwtUl'e, d'éJler· yi~ d'eau, etc". Par de pelits efforts quoti­diens, il est possible de co"lribner efTicacement à l'améliorotion de la qualilé de la 11ie par:

- Des économies d'énergie, d'ean, de pro-duits de cOl/sommation, elc ...

Lerez le pied: rO'lIlez moius, moills /lite, IIWÙ/3 serû. Chaun .. fcntré: 1/1! pullO/'er de plus el n" degré de 11Ioius, Moills d'ord,ms: compostez les déchets organiques, triez le ver­,~, le p"pier, etc",

- Des choix de compOI'tements respeclueu" d. l'environnem .. nt (l""nsports, gaspilw­ge, etc".).

- Des engagemenls (professionnels, politi­ques, etc,_.! ayant valeur d'exemple pour la collect-i11ité.

Sontenez les projets politiques bénéfiques à l'envirO/",emenl. Défendez let qnalité de la vie dans ?Jot?'e commune, faites pm'tie d'asso· ciations a,ctives dans la. pl'Otection de l'envi· 1'Onnement.

Examinez les p1'Ojets de 10 collectivité (éco­les, piscines, etc"" d'nn œil critiqne __ .

QU'EST-CE QUE LE COMPOST!

Le compostage n'est pas une métllOde re­volutionnaire puisqu'il était déjà conuu dans l'Antiquité. C'est la décomposition des décheL<; Orb'lm iques qui, sous l'effet d'un apport d'oxygène et par des proces­sus biologiques, permet d'obteuir après quelque temps, un produit comparable au terreau fin, qui contient en plus des nulri· menL<; pour les plantes. C'esl le compost

- - LES OiCHETS TRi~5 (ORGANÏlillJE5) UNiQUEMENT! - Ri:SONANCES - DÉCEMBRE 1988

QUE PEUT-ON COMPOSTER?

Tous les matériaux organiques

Si votre jardin n'est pas clôture, organisez de préférence IIU compostage en silo polir ne pas attirer les chiens du voisinage!

Evitez de composter les mauvaises herbes grainées et laissez sécher I ~s mauvaises herbes vivaces (renoncules, liseron) avant de les ajouter à votre tas!

A noter:

Les orties constituent un très bon activa· teur de co mpost.

Déchels de cuisine:

- épluchures; - restes de repas; - coquilles d'œufs; - lliarc de calé; - tM

Déchels de jardin:

- fleurs fallées; - reuilles ",ortes; - oiguit/es de piu, de lhuya, etc", - guzon; - tailles de haies; - mu.1t1Jaises herbes (non gfU,minées) ; - résidus de récolte.

Litière pour chal. Cendres de bois.

INFORMATIONS ENVIRONNEMENT

Plastiques

Les ordures 1llénagères contiennent heaucoup de plastiques, essenliet/ellient des embaUa­ges,

Il a f"Un des millio,Ui d'années à la nat",,~ pour tntusfonner des déchets végétau" ell pé­trole, à p",'li,' duquel l'homme fabrique du plastique_

Evitez de cousommer des produits surembal­lés,

Aluminium

La falJ1'icatio1l d'une boîte d'aluminium né· cessite:

4 X pl,,,, d'énergie que la fabrication d'nue bouteille de même coutenu 18 X plus d'hICr­gie que la fabricalion d'une bouleille COl"';­gnée, util,sée 20 fois,

Tm", les méta,u" p .. tv .. tl êlre recyclés.

Evitez l'achat de boissons contenues dans des boites d'aluminium.

RF~ONANCES - mi.cEMBRE 1988

Déchels organiques

fi,iller de l'ean?

Les déchets organiques contiennent au moins 90 X d'eu".

Recyclez vos déchets m'ganiques ell hUI"'''',

Compostez-les Mm vot,'e jardin_

Organisez un compost de qum'tier.

Déchels spéciaux

Evilez nne-pot/ntioll de l'air inulile_

Ne jetez pas vos déchets spéciau-" (piles, peintures, .nédicaments, huiles . .) à la pou­belle.

Ne les jetez p"s UOll plus à l'égout

Des endroits sont prévus pour le ra11lassage de vos déchets spéciav:<.

Pneus

Les récupérat ... rs s'intéress .. li à vos vieux pU""', ne les brillez pas en plein air_

Leur destnlClioll sa,Ui pollution esl asmrée par u.ne âmenterie.

Chaque valaisan pl'Oduit 2,5 ,n' de déchets par an.

Ces déchets sont:

- bridés da.1S les qualre usines d'incinéra­tion des ordures du canton, à raison de pb", de 150 000 tonnes par an;

- mis el' décharge de manière plus ou 11Whl.S

anOl'chique sur plus de 300 emplace­ments;

- ee, partie recyclés (verre, papier, métau", bones, CO"tpost).

Papier

Les ordu,'es ménagères contiennent 25 % de papier et carloll. Ces déchets sonl ré."péra­bles pou.' la fabricatioll de papier et carlon recyclés,

Ne jetez pas les jourIlOlI-X et cartOlUi prop,'es dans votre poubeUe_

Verre

Les ordures ménagères cOlltiennenl 6 à 10 X de ven'e. Les verres triés par couleuT permet· t"tl la fobric"tion de nouveall-X verres en économisant beaucoup d'énergie.

Ulitisez de préférence des ven'es cOlUiignés, Vous contribuerez à une éC01lO1nie d'énergie encore plus grande,

POURQUOI COMPOSTER!

• Pour obtenir un amendement naturel:

c'est un moyen simple d'amender la ter­re en améliorant sa structure (aération, augmentation du taux de matières orga­niques et de la vie microbienne du sol) .

• Pour recycler biologiquement les décheL<; du jardin et de la cuisine dont on ne sait souvent que faire.

• Pour diminuer la quan~té d'ordures tou­jours croissantes à traiter dans les ins· tallations centralisées.

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

------------------- 0 RD P'------------------

Bibliographie commentée UNE INVITE À LA MÉDITATION

LE CLIMAT - NOTRE AVENIR? Seme, Commission suisse de recherche sur le climat et l'atmos·

phère, 1988.

Comment ceux qui détiennent le savoir peuvent· ils le communi· quer à un large public de manière intelligible et sans pour autant le tronquer? La question a reçu déjà de nombreuses réponses, plus ou moins bonnes, il faut le dire.

Celui qui sait porte une responsabilité. Le savoir, et donc la responsabilité, doivent· ils être réservés aux spécialistes et aux experts? Et si beaucoup prennent la fuite en prétextant qu'ils ne comprennent pas, n'est·ce pas devant la responsabilité qu'ils fuient? La science est aujourd'hui unanime à reconnaître que l'intervention incontrôlée de l'homme sur le bilan du rayonnement de la terre aura pour conséquence, dans les décennies à venir, des modifications climatiques à l'échelle du globe tout entier. Pourquoi? D'une part, il semble peu probable que l'on puisse sOltir du cercle vicieux «croissance démographique - besoins en énergie - modifications du climat» pendant qu'il en est encore temps. Et d'autre palt, les ressources en énergie proviennent à plus de 90 % de biomasses produisant du CO,. lequel renforce l'effet de serre.

Si nous voulons relever ce défi, probablement le plus important auquel nous nous trouverons confrontés au seuil du deuxième millénaire, il ne suffira pas que nous nous en remettions aux experts et aux politiciens: ce sera à nous de prendre nos respon· sabilités. Mais cela suppose le savoir et la conscience qui planent sur nous.

Le livre est une des formes susceptibles de transmettre le savoir. Mais, pour être lu, il doit surmonter deux obstacles: la crainte que peut avoir le lecteur de ne pas comprendre, s'il s'agit d'un ouvrage scientifique, et le manque de concentration de ce même lecteur, S'il veut avoir une chance, il faut que le texte, le sujet, la présentation, séduisent,

Le temps suscite souvent de l'intérêt, mais la simple notion de climat n'évoque rien de précis; Quant aux changements, à premiè· re vue, on s'en méfie, Si l'on a opté pour le langage des images, c'est pour qu'un public aussi large Que possible, sans préconnais· sances particulières, puisse aborder une matière très complexe dont l'objet influence de façon multiple sa vie quotidienne, On espère, au moyen de légendes concises et de textes courts, main· tenir en éveil la curiosité et l'intérêt; à de longues explications, on a la plupart du temps préféré des constatations lapidaires, dont le caractère parfois trop laconique est compensé par la force associative de l'image,

Le livre n'est pas uri manuel, et le scientifique restera certaine· ment sur sa faim. S'il souhaite en savoir davantage, il devra recourir à des publications spécialisées beaucoup moins accessi· bles au profane, Les graphiques et les dessins ont été réalisés par des jeunes gens confrontés pour la première fois au sujet Le professionnalisme scientifique a été remplacé par la spontanéité de l'expression. Nous espérons qu'elle saura toucher le lecteur et l'inciter à la réflexion. Le but recherché serait ainsi atteint: avoir composé un livre invitant chacun à méditer et à prendre conscien· ce que son environnement subira un jour de profondes modifica· tions.

U. Scholtlil'lil' Institut de physique Université de Berne

Hf;soNANCBS . DeCP.MHRt: 1988

• ------ACQUISITIONS ORDP'--- ---

Nouvelles acquisitions

ART

- CAPITAINE, J.·L. , ZAGRODSKI, Ch. - Le peintre et l'affiche: de Lautrec à Warhol, Paris, SPADEM . ADAGP / Adrien Maeght, 1988, 133 p. ill. Catalogue d'exposition.

- DEUCHLER, f , - L'économie artistique, Disentis, Pro Helvetia / Ed. Desertina, 1987, 230 p. ill.

- GAMBONI, D. - La géographie artistique, Disentis, Pro Helvetia / Ed. Desertina, 1987, 236 p. ill.

- GIRAUDY, O., BOURGEOIS, D. - Picasso linogra­veur, Antibes , Musée Picasso / SPADEM, 1988, 126 p. ill . Catalogue d'exposition.

- Jules Bissier, Mendrisio / Martigny, Museo d'arte / fondation Pierre Gianadda, 1988, 195 p. ill. Catalogue d'exposition.

- MAÎTRE, H. - Sources culturelles valaisannes, Mu· raz·Sierre, H, Maitre, 1988, 44 p. ill.

- 1788-1988 Sion la part du feu, Sion, Musées canto· naux / Archives communales , 1988, 287 p. ill. Catalo· gue d'exposition.

FRANÇAIS - LlTIÉRATURE - THÉÂTRE

- CLAVIEN, G. - Le Mulot, Pont·de·la·Morge, La Dourai· ne, 1988, 178 p.

LECTURES SUIVIES LS 8 - 10 ans

- LUTTEN , L.·P., HOWE, J. - Borie, le lynx, Strasbourg, Société nouvelle d'édition et de communication de · l'Est / Bueb et Reumaux, 1984,32 p. ill.

- TOURNIER, M. - Pierrot ou les secrets de la nuit, Paris, Gallimard, 1979, 37 p. ill.

LS 10 - 12 ans

- KIPLING, R. - Histoires comme ça, Paris, Gallimard, 1979, 188 p. ill. Collection Folio junior.

- SEMPE . GOSCINNY. - Le petit Nicolas, Paris, De· noël , 1960, 157 p. ill. Collection Folio ,

- SEMPE . GOSCINNY. - Le petit Nicolas et les co­pains, Paris, Denoël / Gallimard, 1963/1988, 184 p. ill. Collection Folio Junior.

- SEMPE . GOSCINNY. - Les récrés du petit Nicolas, Paris, Denoël / Gallimard, 1961 / 1987, 181 p, ill. Col· lection Folio Junior.

RÉSONANCt:S . DÉCEMBRE 1988

- SEMPE . GOSCINNY. - Les vacances du petit Nico­las, Paris, Denoël / Gallimard, 1962/ 1987, 186 p. ill. Collection Folio Junior.

- VAN WARCOM, D. - Perle et les ménestrels, Paris, Flammarion, 1983, 249 p. ill. Collection Castor poche.

- WILDSMITH, A. - Un hiver aux arpents, Paris, Flam· marion, 1981 , 219 p. ill. Collection Castor poche.

LS 12 - 16 ans

- BARJAVEL. - La nuit des temps, Paris, Presses de la Cité, 1968,381 p.

- BARJAVEL. - Ravage, Paris , Denoël , 1943/1972, 311 p. Collection Folio .

- CURIE, E. - Madame Curie, Paris, Gallimard, 1938/ 1975, 111 p. ill. Collection Cadet biographie.

- DAUDET, A. - Le petit chose, Paris, Gallimard , 1984, 280 p, ill.

- ETCHERELLI, C. - Elise ou la vraie vie, Paris , Galli· mard, 1982, 276 p. Coll. 1000 Soleils .

- JOFFO, J. - Simon et l'enfant, Paris , J.·C, Lattés / Librairie générale française, 1969/ 1985, 159 p. ill. Col· lection Le Livre de poche,

- GASTELLlER, M. - Comtesse de Ségur, Paris , Galli· mard, 1986, 62 p. ill. .

- GILBRETH, E. , et F. - Treize à la douzaine, Paris, Gallimard, 1988, 264 p. ill. Coll. Folio Junior.

- HEMINGWAY, E. - Le vieil homme et la mer, Paris, Gallimard, 1987, 160 p. ill. Coll. Folio Junior,

- LE ROY, E. - Jacquou le Croquant, Paris, Librairie générale française, 1985, 415 p. Collection Le Livre de poche.

- MÉRIMÉE, P. - Colomba, Paris , Gallimard, 1986, 211 p. ill. Collection Folio junior.

- PERGAUD, L. - La guerre des boutons, Paris , Mer· cure de France / Gallimard, 1912/ 1987, 330 p. ill. Col· lection Folio junior.

- ROSTAND, E. - Cyrano de Bergerac, Paris, Galli· mard, 1983, 359 p. Collection Folio.

- SABATIER, R. - Les allumettes suédoises, Paris, AI· bin Michel/Librairie générale française, 1969/1985, 383 p. Collection Le Livre de poche jeunesse.

- VOLTAIRE. - Candide, Paris, Librairie générale fran· çaise, 1983, 542 p. Collection Le Livre de poche.

- VOLTAIRE . - Zadig, Paris, Librairie générale françai· se , 1983, 536 p. Collection Le Livre de poche.

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

GÉOGRAPHIE

- L'Australie, Amsterdam, Time lite, 1987, 160 p. ill. Collection Peuples et nations.

- Israël, Amsterdam, Time lite. Collection Peuples et nations, 1986, 160 p. ill.

- L'Italie, Amsterdam, Time Lite. Collection Peuples et nations, 1985, 160 p. ill.

- RHYN, H., IMBER, W. - Voir nos Alpes, Lausanne, Mondo, 1988, 154 p. ill.

PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE SOCIOLOGIE - PHILOSOPHIE

ETHNOLOGIE

- AVVANZINO, P., HEUGEBAERT, S. - La sanction et le soin, Lausanne, Réalités sociales, 1987, 219 p. Col· lection Travail social.

- BORZYKOWSKI, R., ROUGEMEONT, M. - L'appren­tissage de l'autonomie: un moyen de différencier l'enseignement et de luller contre l'échec scolai­re, Genève, DIP / Service de la recherche pédagogi· que, 1986, 129 p.

- Education aux droits de l'homme, Paris , INRP, 1987, 372 p. Collection Rapports de recherche N' 13.

- L'Esprit de la fête populaire, Pully, Présences / AI · liance culturelle romande , 1988, 197 p. ill.

- FRYDMAN , M. - Les habitudes tabagiques, com­ment les démystifier, Bruxelles, Labor, 1987, 196 p. Collection Education 2000.

- GATHER·THURLER, M. , KOPMELS, D. - Innovation dans l'enseignement primaire: projet N', Conseil de l'Europe, Berne, CDIP, 1988, 12 p. ill.

- GATHER·THURLER, M., PERRENOUD, Ph. - Savoir évaluer pour mieux enseigner. Quelle formation des maîtres? Genève, Service de la recherche socio· logique, 1988, 142 p. Cahier N' 26.

- HELLER, G. - «Propre en ordre» éducation et vie domestique 1850-1930: l'exemple vaudois, Lau· sanne, Editions d 'En·Bas, 1979, 248 p, Collection His· toire populaire.

- HELLER, G, - «Tiens-toi droit!», l'enfant à l'école primaire au XIX· siècle: espace, morale, santé, L'exemple vaudois, Lausanne, Editions d'En·Bas, 1988, 292 p. ill.

- HUTIN, R. - Des chances pour tous, .. , Genève, DIP / Service de la recherche pédagogique, 1979, 191 p.

- LÉVY, R. - La vie au travail et son avenir, Lausan· ne, Réalités sociales, 1988, 196 p.

- MONTANDON, C., PERRENOUD, Ph, - Entre pa­rents et enseignants: un dialogue impossible?, Berne, Peter Lang, 1987, 229 p. Collection Explora. tion .

- Objectifs d'apprentissage pour un seul monde Zurich, UNICEF / Forum «Ecole pour un seul monde,' 1988, 178 p. '

- PANCHAUD, G. - Ces impossibles réformes sco­laires, Lausanne, Réalités sociales, 1983, 334 p.

VIE ET SANTÉ

- BURY, J.A. - Education pour la santé, concepts, enjeux, planification, Bruxelles, De Boeck / Wes­mael , 1988, 235 p. Collection Savoir el santé, Ques­tions.

Les corrigés du bac 1988 sont à la disposition des enseignants.

VACANCES DE

NOËL FERMETURE ORDP SION

du lundi 19 décembre 1988 au lundi 9 janvier 1989

ODiS SAINT-MAURICE

du jeudi 22 décembre 1988 au lundi 9 janvier 1989

1 téléphérique, 2 télécabines, 5 télésièges et 34 téléskis pour 200 km. de pistes balisées à

CHANDOLIN/ST.LUC - GRIMENTZ - VERCORIN - ZINAL

R~SONANCES . DIÎCt:MBRR 19BB

-----D'ACCORD / PAS D'ACCORD'-----

La parole aux lecteurs

CONCERNE LE NUMÉRO DE SEPTEMBRE

Après avoir lu votre joumal de seplembre je tieJ/1; à VOI/1; féliciter très viveJ/Lent:

- d'avoù' eu le courage de préseJ!ter le probliime des élèves 1Iligranœ eJ! premier nmnél'O;

- de l'avoir fait de façon aussi seJlsible et complète,

Vous auriez pu commenCe!' l'exisleJlce de votre journal par la pl'ésentation d'une école plus satisfaite d'eUe'1Ilême, pll/1; conventionnelle. Vous avez pl'éféré eJ! fai?'e voù' les difficultés quotidieJmes et nous com1llUniqueJ' vos soucis - ce n'est qu'à votre avantage,

Ainsi me ô'Uis·je permis de vous écrire sur une des c01/1;équen· ces de IlL préseJ!ce de ces élèves étrangers - notl'e pl'ésence: nous travaillons en Vall!is defJ'Uis 7 aI/1;. Les cours de llmgue et cultm'e portugaise fonetiomleJll mljol!l'd'lmi à Monthey, Martigny, Sion et Sierre sm/1; IlL resp01/1;abilité de trois et/1;ei· gnanœ, dont deux résideJ!t dans le canton. Ils ont eJ! charge plus de 200 élèves po1'lugais dal/1; la scolarité obligatoire (l'ins· cription et Ii'équeJ!tation des cours est volontaire). Les cm!rs sont organisés pour permettre aux élèves de maù!teJlù' une progl'cssion dal/1; leur IlLngue simultanément à la poul'ô'Uite d'études eJ! Suisse, et d'obtenir leur équivalence aux études portugaises une foi:! Telltrés (dans le cadre de la CEE cette équivaleJ!Ce prend déjà une valCl!r dont je ne sais si les pareJ!œ ont réalisé l'impol'tance .. .).

Malgré quelquéS contacœ ponctuels eJ!tl'e des maîtres suisses et portugais, notre eJ/1;eignement reste très éCal'té de la vie scollLi· re vallLisanne - nous obteJ!Ol/1; tl'ès SOUVeJlt avec difficulté tes dispel/ses nécessaires à des conrs intégrés - dans le meillew' des cas, eJ! début d'après·midi. D'autre Pal't, les parenœ l'eft!· sent SOIWeJ!t que les eJlfanœ manquet!t des heul'es de ctasse suisse pOUl' suivre celles de portugais. Cette séparation n'en· Courage pas les reJ!Contl'es.

Il Il 'existe pas non plus en Valais un lieu officiel de rencontl'e enll'e les respol/1;ables cantonaux et étrangers pOUl' IlL scolal'ité des enfanœ migranœ. Des contacœ sont pl'is avec le DI? et la cOmmunauté de tmvail Valais·E/:rangeJ's mais n01/1; n'aV01/1; jamais été sollicités pour une action commune,

R~ONANCF,s . DÉCEMBRE 1988

Nous comptm/1; ail/1;i sur la collaboration des directi01/1; d'éco· les qui nous cèdeJ!t les salles pour nos COUI~ - c'est déjà beaucoup, mais c'est tont,

Il me semble que n01/1; deVl'i01/1; nous domleJ', au nwil/1;, IlL possibilité de mieux nous connaître, Vous avez des difficultés avec les eJlfanls arrivés réceJl!llumt - que veut dire celte scola· rité portugaise? CommeJ!t les intélJl'eJ', à quel niveau? Com· meJ!t testeJ' leJm connaissances s'ils ne compl'eJ!Ilent pas le français? CmnmeJ!t eJ!trel' eJ! contact avec les parenœ pour qui le lIlaître(sse) est une autorité avec qui on n'ose pas discutel', expliqueJ' ses poinœ de vue? Nous sommes là pOUl' ça aussi.

Les seJ'vices de l'eJlseignement du Consulat sont à votre dispo· sition.

Maria José Seixas Respollsaule pédagouiqflf

COllsulado . Geai /Je Portugal 220, route de Feruell 1218 Grlllld-Sllcmmex

Areu, areu ... CONCERNE LE NUMÉRO D'OCTOBRE

Le mensuel de l'école valaisanne vient de faire peau neuve. Il se présen· te désormais sous le titre de • RÉSONANCES", un bulletin coloré nette· ment plus attrayant que l'ancien,

Ce mois·ci, . RÉSONANCES. consacre SOn dossier du mois à l'éduca· tion de la petite enfance, une éducation que le mensuel range dans le tiroir des attributions exclusivement maternelles si "on en juge d'après la diversité des titres: . Respect du rôle maternel ., . Entre mères et médecins», «Le. service des mères gardiennes», «Prise en charge du nourrisson et éducation maternelle li " . La seule rubrique consacrée au rôle du père s'intitule avec vaillance: (cL'éternel abscnb), Merci, on l'avait déjà constaté à la lecture des autres chapitres!

Pour le surplus, les conseils. maternalistes» et les sempiternelles défi· nitions des mères (les bonnes, les justes, les sérieuses, les tendres, bref, les vraies) ne manquent pas, On relèvera au passage quelques pedes du genre: «Une bonne mère (à ne pas confondre avec les autres) c'est

-- --

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

celle qui réussit à salisfaire les besoins de son enfant. qui sait dialoguer avec lui el comprendre ses demandes,)) «II faut que les mères appren­nenL à observer leur enfant.» ((C'est cela une mère: une femme heureuse que son enfant soit heureux .•• 11 faut qu 'elle accepte l' idée qu'elle doit prendre tout son temps pour son enfant. Dès qu'elle a compris ccla, elle supporte mieux le nourrisson et vit en symbiose avec lui .• (Propos de médecins. évidemment!) . Pour une mère, s'occuper de l'enfant doit être un plaisir. La mère doit vivre avec son enfant. Si la mère travaille, il ne faut pas être trop mOl'aliste (sic) mais lui demander d'essayer de garder son cnfant près d'elle le plus possible .•

On admet tout de même que la mère apprenne un métier, «avant de sc marie!'» , mais c'est uniquement ~( pour que, s' il arrive malh eur au mari , par la guerre, un accident ou une maladie, elle puisse co nlinuer à assurer à ses enfants vie et éducation qu'e lle et son mari préconisaient pour eux •. (Pl'ançoisc Dolto) .

Et voilà l'hymne à la maternité entonné une fois de plus, sur l'air du sacrifice et de la culpabil ité, modulé de conseils pertincnt.<;. On ose à peine se demander où la mère (la bonne, la vl'aie ... ) pourrait bicn trouver du temps pour elle. Question saugrcnuc, semble·t·iI, puisque

PAPETERIE

lorsque la petite dernière enu'cra au jardin d'enfant.<;, la seule grande question posée sera celle-ci: «Et pour vous maiJltcnan~ que faire de tout ce temps libre? SUltout ne prévoyez pas trop d'activités variées car la matinée file à une vitesse d'éclair», nous prévient-on gentimenL '

«RÉSONANCES. s'adresse smtout au personnel enseignant de cc cano ton. Les enseignantes constituent, aujourd 'hui encore, une majorité au sein de la profession. Une bonne partie d'entre elles sont non seulcment des femmes, mais aussi des mères de famil le qui assument leur rôle sol idairement avec le père de leurs enfant.<;, ce qui ne les empêche pas de trouver quelques autres joies dans l'existence.

Jusqu'à quand tentera-t-on de réduire leur univers à la scule relation mère-enfant? Jusqu'à quand continuera-t-on à prendre les mères pour des demi-demeurées qui ne trouveraient le bonheur qu'en vivant en 11symbiose» avec des nourrissons?

«RÉSONANCES» serait bien inspiré d'adapter son contenu au goût du jour et d'apporter au «fond» le soin qu'il voue depuis peu à la «forme».

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DES BANDES DESSINÉES

Partout dans le monde, le neuvième art s'est imposé à toutes et à tous.

Dans un supermarché de Sion, entre les rayons, des enfants allendentleurs parents en feuilletant des aibullls.

A Bangui, trois écoliers lisent les avenlUres de Tekoué, un héros local plein de défauts mais très sympathique.

Aux Philippines, dans des villages très reculés, la population apprend les principes de travail du CICR en lisant une BD réalisée par un artiste philippin.

Le Tiers Monde est largement présent dans les BD et 17 'est plus seulement un terrain de «chasse}) oû le héros blanc évolue. Des artistes du Tiers Monde nous font découvrir leurs problèmes. Des dessinateurs occidentaux racontent de véritables romans historiques sur la traite des Noirs.

Nous vous présentons un échantillon de ce qui existe à l'heure actuelle.

histoires et légendes

DERRIÈRE LA HAIE DE BAMBOUS

Vink, auteur vietnamien} nous pré­sente dans son premier album des légendes traditionnelles et des Contes inventés. Des récits vivants,

ReSONANCES . DÉCEMBRE 1988

hauts en cou leurs qui nous permet­tent de pénétrer (un peu) sa culture. Dans les ouvrages «Le moine fou» et «La mémoire de pierre» Vink in­vente He Pao, jeune Vietnamienne adepte des arts martiaux. Une évo­lution dans la BD, un auteur du Tiers Monde parle du Tiers Mon­de. A sui vre!

Villk, éd. dl/ Lombard et éd. Dar­gal/do

WALLAYE! KEMBLA ET KEBRA

EN AFRIQUE Lcjury international du Prix Philip Morris a distingué à l' unanimité le Wallaye de Jano pour la qualité du dessin et des textes, ainsi que pour le portrai t sans condescendance ni racisme qu' il donne d'une certaine Afrique contemporaine. Mais quel co ntraste avec l' imagerie africaine traditionnelle à laquelle on nous a habitués! Un portrait sans complaisance: scè­nes de gabegi e, corruption de fonc-

tionnaires, coups d'Etat, tout y pas­se .. . Mais la solidarité et l'amitié se retrouvent aussi dans cet album. Jallo, éd. Les Humalloïdes asso­ciés. A signaler du même auteur "Sur la piste du BOllgo)).

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

LES PASSAGERS DU VENT

L'auteur décrit avec rudesse et pré­cision le temps de la Marine royale sous Louis XVI, au XVIII' siècle. A travers son récit historiquement correct, on découvre la vie à bord des grands voi liers, les dures condi­tions de travail des matelots, la rigi­dité des rapports entre classes so­ciales. Et puis, dans les trois

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LA NUIT VA FERMER

Afrique de l'Ouest. Encore un coup d 'Etat. On retrouve un homme mort, sans blessures, dans la rue. Victime du putsch ou d'un sorcier? Ses proches s'interrogent. Parmi ses amis, un Noir et un Blanc: Pascal et Thomas. Ce ne sont pas des héros, mais ils prennent ensemble des ris­ques. Le besoin de comprendre ne les quitte pas et les mène dans une aventure passionnante.

Dessins de Mauro Frascotti, scéna­rio de Roger Joseph et Dominique­Samuel Bumat, éd. du Soc.

Disponible: fin 1988.

POUR EN SAVOIR PLUS

Villant Univers, janvier-février 1987, N' 367 «Bande dessinée et Tiers Monde» '. Remarquable tra­vail de recherche dans lequel vous trouverez des commentaires et des analyses sur l'évolution de la BD et de ses rapports avec le Tiers Mon­de. i'. signaler également le N' 49 de Terre nouvelle où un dossier est consacré au «Neuvième art et Tiers Monde» et à l'utilisation pédagogi­que de la BD.

Toujours disponible au Service Ecole Tiers Monde le dossier péda­gogique «Jonathan » accompagnant les BD de Cosey «Le Berceau du Bodhisattva» et « L'espace bleu en­tre les nuages». Ce dossier fait par­tie de la collection «Dis-moi com­ment ils vivent...».

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1 E~ prêt au Service Ecole Tiers Monde, Epmettes ID. 1007 Lausanne, té l. (021) 26 84 33.

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------PAGES CULTURELLES·------

Jean Follonier

Jean Follonier est lié en 1920 il Mache, haut village d1l ViII des Dix. Après ses écoles pri· maires, il Fréquente l'Beole 1Iorlllale de Sion.

A 24 ailS, il publie son premi"rli,"·. , Pellple des Moutagll.es ll. Une quinzaine de 1'01JtU1/S,

essais, 1'ecuei/s cle '/ul/welles on été édités de· 1mis, dont cel'laù/S t1'a.duiL~ en allelluwd. Jeun Follon-ier {/, églf.[emelll publié, en Suisse el à l'étrall!/tI', des centaines de nouvelles, COlites et ",·tic/es.

Ses pu!Jicaliol1s titi ont 1/alu prix et disti1tc· tiolls: P"il; Gaspani Vallette, Ullesco, rhoda· niell. Médeille d'm' d'Arts, Sci"nces et Let· tres de Paris; médaille d'arge1lt de l'Académie de L1tlèce; Commandeur à 1Jie de l'ordre "mJal de Saillt·Muhet de BeLgique.

Jeall FoLumier présidait l'Associatiou valai· sanne des écrivains.

Dans la richesse des traditions populaires et de la vie quotidienne, les récits de veillées ont alimenté la culture, les communautés, les fa· milles du Valais traditionnel. Très tôt, Jean Folloniel' leur a accordé ses instants privilé· giés. A écouter les sages d'hier, est née en lui

Rf:SONANCI:S· DÉŒMllKI: 1988

vocation de les transmettre aux génémlions Futures. Et c'est avec son grand talent d'écri · vain. sa mémoire el son affection pour ceux qui l'ont inspiré qu'il transcrit les contes, lé· gendes et récits comme on le ferait d'une mé­lodie chantonnée dans l'enFance. Les veillées, temps de travaux en commun, mais aussi pau· se après les dures journées de labeur, invi · taient à raconter, encore el encore, telle histoi· re de Fée ou de !"evenant ou tel récit diabolique animant l'émotion de ceux qui partageaient ces longlles soi rées. N'oublions pas les veillées de nos pères que l'auteur nOlis restitue avec bonheur et gmnd art.

LE PAYSAN DES ÉTOILES

Jean Folloflier

Jea" Follollier eDf/naît SOl1 pays comme pas lm, S'illfous l'a prouvé dans chawlJe de ses œuvres parI/es jusque-là, il le témoi­gne tille fois de plus da/Is ce roman tout entier baigné du climat, du pa1unI que l'otl respire dès qu'o1l sc hasarde da/ls fI 'importe quelle lIallée de ce canton.

AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT

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Jea.n !ollonler

C'est précisément dans l'une d'elles que l'autel" nom entraîne pour IlOUS inviter à Vioz, hameau d'une commune dont la terre, aballdolltlée par la jeune génération, est cOl/voitée par 1/11 promoteur immobi­lier, puis par lm liaI/ veau venu, jeulle Américaill pleill de jougue, mais aussi jéfl/ d'idées,

Le décor étan t piaf/té, les personnages étallt esquissés, que va-i-il dès lors se pas­ser dans ce CO;II de pays délaissé par les uns, et/vié par les aulres? Que va-t-il se passer surtout etltre le promoteur plus sou­cieux de ses il1térêts que du sort réservé aux ltabiltH!ts de ['el/droit el Je jeune Américai/l, jortullé, mais au cœur géné­reux?

C'est ce que vous saurez en lisant cet ou­vrage, captivant de la première à la der­nière page, qui est satlS doute J'un des plus réussis de Jean Follonier.

Ce romall est suivi d'llIIe flOuve/le, intitu­lée Louiset, empreinte de suspense et de mystère,

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

,A LA M~MOIRE DE JEAN FOLLONIER» (1920) Ancien président de J'Association valaisanne des écrivains ct maître COR retraité

Nombre d'exemplaires

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

PRINCIPAUX LIVRES DE L'AUfEUR

o o o o o o o o o o

Valais d'antrefois (éd. V. Attinger, Nenehâtel) Les racines du cœur (éd. V. Attinger, Neuchâtel) Les greniers vides (éd. V. Attinger, Neuchâtel) La sommelière (éd. V. Attinger, Neuchâtel) Le paysan des étoi les (éd. ,Mon Village», VuilienslVd) Testament d'un païeu (éd ... La Matze», Sion) Avaut J'oLrbli (collection ,Mémoire vivante», Si erre) La vigne 1I10Lte (éd. ,,13 étoiles», Sierre) Le Val des Dix · La Grande·Dixence (document historique) Valais des vignes (éd. «13 étoiles., Sierre)

Prix par pièce

21.-21.-17.50 15.-22.50 13.50 29.-12.-12.-12.-

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Un rabais de 15 ~ vous est accordé pour une commande de J'ensemble de la collection, soit Fr. 150.- net ponr la collection.

Pour aider le maintien des vieilles traditions valaisannes ct en souvenir de Jean Follonier, subitement décédé à l'âge de 67 ans.

A/Jec nos reme1'ciellleuts. Des ami/)'.

N. B. Pour des souscriptions ou des informations complémentaires, Michel Follonier 1961 Euseigne (VS) téléphone (027) 81 1024.

Journal «Ecole romande» CIters collègues romands,

Jj 'anuée prochaine, la. Société suisse de ira­vaU manuel et de té/orme scolail'e se lance dans u'Ile aventure trbi audacieuse.

Elle a décidé de faire paraître son journal en deux versions totalement séparées: l'une en français et l'autre en allemand.

La première ltnnée, pOW' des rawons finan­cières, l'abonnement romand comportera "seulement. six uuméros de 32 pages. Mal­gré celle cOlleentratioll, le "ombre total des pages en {tançais sera plus élelJé qu'avant!

Citers collègues romands, pour soutenir l'au­dace de la SSTM RS, vous devez aider la ré· dacUoli du journal «Ecole romande) d'au moills quoit'e manières différentes:

1. restez a.bonnés au journal «Ecole roman­de »l Vous serez agréablement surpris par set nouvelle pl'ésentatùm et par son conle-

tilt toujours busé sur une utilisation prati· que en classe;

2. parlez du j01l1'lLul «Ecole romande •• au­tour de ~IOliB et décidez MS collègues !l prendre un abonnement;

3. em'oyez des articles pédagogiques, des marches à. sUÏ11re, des plans, des photos, le (ndt de 110S expériences concrètes d'ensei­Ullunw aux l'édaclcll,1'S de «Ecole roman­de»;

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Plus il y au,," d'aI'ticles illtéressauls et plllS il 11 altl'a d'a.bounés. Plus il y aura d'abonnés (et de publicité) et plus les (rais génél'au" diminueront. Lorsque les frail; auront assez diminué, on pourra revenù' à une pa1'ution mensuelle ?/toins ouéteuse. Nous attendons beaucoup d 'ltue collabora· tion plus soutenue et plus eftïcace et nous

vous présentons, chers collèyu@ romands, nos salutations les meilüm1'es.

Pour la SSTM RS AlIi'ed P011'et

vice·président romand rue du Midi 15 I~OO Yv!'roon

'lëléphone (0241 21 62 77

Les rédacleu,'s romands:

Jürg von Dach rue du Mont-Tendre 14 1007 Lausanne, tél. (021) 275862.

André·Daniel Meylan chemin Crêt-Mouton 1603 Grandvaux, tél. (021) 7992883.

Le responsable de la publicité:

Olivier Rilliet «En Hons-Voisins)) 1812 Riva" tél. (021) 9463102.

RilsoNANCES . Df:CI:MRRf; 1988

MOlwement et musique 1989

But

Perfectionnement dans le domaine de l'éducation du mouvement.

Lieu

Bussigny-près-Lausanne (autoroute, sortie Crissier).

Dates

Semaine du mardi 28 mars au samedi 1" avril... 1989 (et ce n'est pas un gag!) après Pâques.

Enseignants principaux Fred Greder, musicien. Uschi Janowski, danseuse et chorégra­phe. Madeleine Mahler, formatrice aux uni­versités de Berne et de Zürich. Ateliers Uschi JanolVski, afro-jazz, niveau avan­cé, Patricia Juvet, eurythmie. Maria Keiser, mime, dans la vie de tous les jours ... Christian Mattis, mime corporel: ani­malier sans bestialité .. . Karla Weidlich, tentative de mettre en

rapport son ,<ÏntérieuJ'» avec son «ex­térieur» ...

Organisation

Philippe Vallotton Au Village, 1029 Villars Sainte·Croix 'Iëléphone (021) 701 06 79.

Coût Fr. 400.- pour 5 jours de stage, com­prenant 4 blocs d'enseignement et le repas de midi ( .. . sans boisson .. . ).

Délai 20 janvier 1989.

Les meilleures nouveautés Noël 1988

Dans l'avalanche des livres édités il t'occasion des fêles de fin d'année. certains utitisenl le Ill'étexte du thème de Noël pOUl' n'oFFrir par­fois qu'une couvertu re aguichante Ou un texte banal. Il l'essort heureusemenl quelques mer­veilles renélani une qualité littéraire et artisti­que que nous présentons aujourd'hui dans un esprit (]lIi va au-delà de toute intention publici· taire,

LE PETIT LOIR QUI VOULAIT RENCONTRER

SAINT-NICOLAS Ed. Nord-Sud

, •• 011 l'histoire de Gliris qu i interrompt son hibernation pour réaliser son rêve eL finir son long sommeil dans la poche de la houppelan­de. Les images d'F,léonore Schmid disent mer­veilleusement bien l'atmosphère d'une fin d'au­tomne ct d'une nuit d'hiver. Elles complètent I)arfaitement le texte et, parents ct enfants ne se lasseront pas de les lire en ct'Oisant tes regards d'un écureuil. d' un loir, d'un cerf char­gés d'expressions !..endres et rassurantes.

RP.80NANCES · Uf:Cf:MIIRE 1988

ET SI C'~TAIT VRAI Ed. Duculot

{fn 'tut reJ/unl et une 1JOule qt/. 'un moutolt el 1m (0117) fin 'Ult yénétal et son ((rmée

s'en altèrent une nuit vers t'étable oubliant les batailles ct les chasses? Un texte court, des vers libres encadrés d'espace, des mots en ri ­bambelles qui perpéluent l'écho de la Bonne Nonvelle. Si le message ct le texte n'ont rien d'original, ils sont rehaussés par la richesse de la mise en page el la magnificence des illus­trations. Des enluminures au charme coloré des manuscriLIi de la Henaissance.

LA NATIVITÉ Ed. Casterman

Enfin un livre qui ose trancher sur le confor· misme ct le traditionnel esprit de Noël. Il fal·

lail, pour donner une autre imagc d'une Marie en voiles et d'un Joseph tenant généralement du patriarche, couper dans le viF et prendre la route de l'humour tendre et quelque peu irré­vérencieux. Le texte, très proche de celu i de la Bible, telld la ·main à des il lustrations sur· prenantes, drôl es, qui amusent ei provoquent d'irrésistibles sou rires. Des personnages tou­chés d'amour et d'ironie. A découvrir.

AUTOUR DE L'ARBRE DE NoEL Ed. de l'Amitié

Revenons aux tradiiionnelles images de Noël. Guirlandes, boules et bougies aux couleurs de la joie, enchantements du sa!>in illuminé ei des cadeaux , ct, snrtout, un patchwork de chan· sons, de poèmes, de dictons et de comptines répé~s au cœur de la fête. Rn conclusion, des lettres d'adultes et d'ellfallts écrites au Père Noël. Des lettres qui le prennent vraimcnt pour Crésus!

ElisClbelh Sola

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

PA G E S DIDACTIQUES

«Faux pas» " " RESUME DU SYNOPSIS

Nicolas est un garçon de J 2-13 ans qui mène une vie sans histoire entre ses parents, ses camarades du cycle et ses entraînements de sport. JI fait la connaissance d'un nouveau grou­pe de copains dominé par un garçon fort en gueule et dominateur: Frédé­ric. Avec ses nouveaux amis, Nico­las traîne dans les rues et dans les magasins. On discu te des derniers disques sort is ...

Quelques jours plus tard, la bande l'invite à passer un mercredi après­midi chez Frédéric. Il hésite à s'y rendre à cause de Sail entraînement de volley-bail, puis finit par céder. Là il découvre une nouvelle am­biance (chambre équipée de gad­gets, stéréo, posters inédits .. .) et se trouve très gêné, car il se rend com­pte que ses copains ont volé des dis­ques...

Mais l'envie d'être " dans le coup» va le conduire à subtiliser lui aussi une cassetle dans un supermarché. Ensuite, c'est l'angoisse. On parle d'un vol à l'école et il se croit dé­masqué. Mais il ne s'agit pas de lui ...

Cependant Nicolas ne va pas s'arrê­ter là. Il a dangereusement mis le doigt dans l'engrenage. Pour les beaux yeux d'une jolie fille, Rosan­na, l'adolescent volera à nouveau. Dans un magasin, il dérobe un dis­que CD. Et c'est la catastrophe. Fil­mé par une caméra vidéo, le jeune garçon est pris sur lelait.JI s'échap­pe et, dans sa fuite, renverse une dame à vélo qui subit une grave blessure.

Conclusion du film: les conséquen­ces de l'acte de Nicolas.

Délinquance juvénile

UN FILM ... DES JEUNES ... UNE RÉFLEXION ...

Quand deux policiers et deux ci­néastes décident de se mettre au travail ensemble, qu'est-ce que cela peut bien donner?

Suivons du regard les agents de po­lice valaisans Patrick Rey et Ber­trand Fournier, ainsi que leurs «compl ices» Christian Decelière et Alexand re Bochatay (réalisateurs vidéo à Rackham, Sion) et voyons donc ce qu'ils ont concocté ...

Car, prenant le parti d'innover, Pa­tnck et Bertrand, sur leur initiative personnelle, ont décidé qu'il était

temps de tenir un autre langage aux jeunes. Foin de conseils ou de ré­primandes. Mais plutôt des images. Et une histoire. Pour qu' ils sachent ce qui peut arriver. Ce qu'ils peu­vent décider de faire. Comment forger leur malheur .. . ou leur bon­heur. .. et celui de tous ceux qui vi­vent près d'eux. Parfois, une secon­de peut décider d'une vie. Mais cette seconde-là, on peut la prépa­rer et y ré fl échir. Ou ne pas y pen­ser... Libre à chacun. Mais en connaissance de cause.

C'est suite à un séminaire organisé en Allemagne par l'International Police Association que cette idée est venue à Patrick Rey. Les repré­sentants de la police vaudoise avaient présenté un diaporama sur la délinquance juvénile, destiné aux

R~SONANC~:S . DÉCKMBRf. 1988

classes primaires. Et Patrick Rey se dit qu' il fallait aussi s'adresser aux adolescents, mais sur un autre ton .

Pendant des mois et des mois, il consacre tous ses loisi rs à son pro­jet. A l'origine, il songe à réaliser lui-même un film amateur.

Puis , c' est la rencontre avec Alexandre Bochatay, ancien vain­queur du «GRAND RAID» à la TV et ami de Patrick Rey, puis­qu'ils usèrent les bancs d'école en­semble.

Alexandre lui dit: «II faut faire un film professionnel.» Christian De­celière, réalisateur et conseiller ar­tist ique associé d'Alexandre s'en­thousiasme également.

Patrick Rey se met en quête de fonds. Pour tourner une fiction d'une vingtaine de minutes, avec des comédiens, des éclairages et du matériel pour effectuer des mouve­ments de caméra, il faut compter 150000 francs. Le projet convainc une série de sponsors non commer~ ciaux qui s'engagent à couvrir la plus grande partie du coût du film.

Deux psychologues, Elisabeth Bos­telmann, professeur à l'Ecole nor­male, et Jean-Claude Praz, qui œu­vre à l' Institut Saint-Raphaël, se mettent également à la tâche. Il s'agit de raconter comment un ado­lescent à la vie sans histoire va évo­luer imperceptiblement vers la «dé­linquance» . Le président du Tribunal des mineurs Jean Zermat­ten donne ses conseils pour l'élabo­ration du scénario qui est écrit par Huguette Genetti, avec la collabo­ration du réalisateur Christian De­celière. Le film se veut tremplin à la discussion, au dialogue, à la prise de conscience et sera accom pagné d'un dossier de travail à l'usage des présentateurs, élaboré par Cisca de Ceballos.

Des jeunes comédiens sont choisis et le 29 avril 1988, le premier tour de mani velle est donné. Les lieux de tournage varient du canton de Neuchâtel au Vieux-Pays. La scène où l'on voit le jeune «héros» du film, Nicolas (Emma nuel Beck, 12 ans, fi ls de Léon Beck, rédacteur sportif au «Matin») arriver en re­tard à son entraînement de volley­bail, parce qu' il s'est laissé influen­cer par quelques mauvais copains, a été filmée à Martigny-Croix. Ni­colas entre dans la salle de gym la

Rr,soNANCRS . DF.CEMHRE 1988

tête basse et bafouille une excuse. (de ne veux pas le savoir!» s'excla­me le moniteur (les dialogues ont été conçu par des jeunes de 12 à 17 ans). La caméra les filme en plon­gée, rendant la confusion du jeune garçon encore plus évidente. Les vi­sages sont cadrés à travers le fil et. Sa isissan t!

Vendredi 6 mai, rue de Conthey, à Sion, au poste de la police cantona­le valaisanne, se tenait une confé­rence de presse présentant le tour­nage. Les journalistes, ainsi que plusieurs personnalités (Jean-Pierre Rausis, du DIP, le juge Jean Zer­matten , le capitaine Zumthurm) et sponsors (BCV, Société valaisanne de patronage et de prophylaxie cri­minelle, Loterie romande, Commu­nauté des assureurs de choses, le Nouvelliste, Pro Juventute) ont pu assister à quelques prises de vues. En direct!

Souhaitons donc que cette vidéo puisse aider les jeunes à prendre conscience de certains processus et les amener à discuter des problè­mes de délinquance. Les CO valai­sans devraient être les premiers bé­néficiaires de la projection du film . JI pourra ensuite être diffusé dans les autres cantons.

Très musical, tourné et monté fa­çon clip, avec les images originales de Christian Decelière (qui s'est déjà distingué par une vingtaine de court s métrages dont une vidéo de prestige su r la Tribune de Genève, un récent reportage sur le rallye de Monte-Carlo et divers spots TV), ce film captivera certainement les jeunes, car il parle le langage de no­tre tem ps.

Aspects psychologiques

UN FILM MIROIR POUR QUE LES JEUNES

S'INTERROGENT

Le fi lm «Faux pas», fiction mon­trant comment un jeune garçon à l'existence sans histoire va basculer imperceptiblement vers la délin­quance, traite principalement du problème du vol. En effet, nous as­sistons aujourd'hui à une banalisa­tion , voire une «normalisation» du vol, phénomène grave en soi. Dans quelle société vivront demain nos

jeunes d'aujourd'hui? Quel est le monde qu' ils vont se forger?

Les enfants et les adolescents se trouvent essentiellement sous deu x types d' influence: celle du milieu familial et celle de l'école. C'est là que leur «image de soi» pourra être valorisée. Si tel n'est pas le cas, alors il s chercheront peut-être d'au­tres types d' identification, éven­tuellement dans des milieux sus­ceptibles de les entraîner vers. la délinquance. Il s'avère donc essen­tiel que parents et enseignants com­prennent à quel point les jeunes éprouvent le besoin de se créer une image positive d'eux-mêmes.

Mais les adolescents doivent égaie­ment prendre leur destin en main . Sont-ils toujours conscients du rôle que joue sur eux le groupe des «pai rs» (camarades du même âge)? Ont-ils un idéal de vie? Choisis­sent-ils leurs amis en fonction de ce qu' ils souhaitent devenir? Connais­sent-ils l' influence qu'eux-mêmes peuvent exercer sur leurs copains?

C'est toutes ces questions que les jeunes spectateurs seront à même de se poser après avoir vu le film . Celui-ci informe également sur le cheminement des procédures en cas de délit (arrestation, audition des inspecteurs, audition du juge des mineurs, confrontation avec les parents). Car, bien souvent, les adolescents n'établissent pas la re­lation entre un geste (malheureux) et ses conséquences ...

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Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

Une nouvelle carte scolaire du Valais

Depuis le 3 novembre dernier, la nouvelle car­te scolai re du Valais est disponible aux Dépôts du matériel scolaire de Sion et Brigue,

Si cette parution a quelque peu lardé, cela est dû au fait que la dernière mise à jour (1985) ne pouvait être dispon ible auprès du Service topographique qu'au début août 1988,

Ce document est sl>écia lemcnt conçu pour lcs élèves de 4f et de 5t primaires; pourtant cha­que classe des autres degrés devrait disposer de quelques exemplaires,

Cette carte se veut un document de référ·cnce utile et des plus riches: clans ce "ut, le recto a été tota lement aménagé.

Voici un bref inventaire du contenu de ce moyen d'enseignement:

AlI verso;

- un paysage élargi. permettant des «ouvertu­res» aux cantons et pays limilrolJhe.s;

- une échelle (1 : 200 000) dont la préci, ion donne encore une très bOlllle image du pay­sage;

- une légende indiquant immédiatement la si­gnification des sy mboles usnels;

- ulle carte thématique situant le Valais ainsi que les autres canlons dans la Confédél'a­Lion.

AlI recto:

- la couvel'turc symbolisant les moyens dont dispose le ((géographe )) de l'école primai­re;

- une photo satellite facilitaut la , lecture. d'un vaste paysage;

- une carte lol)Ob'l'aphique de l'ensemble de l'Arc alpin;

- deux extraits de cartes à échelles différen· tes (1 : 25 000 et 1 : 50000);

- deux situations météorologiques (vent d'ouest et vent du sud) penneUant la fami­liarisation avec les images du téléjournal;

- 1111 profil de pluviosité du Nord au Sud des Alpes;

- un schéma illustrant l'occupation du sol en Valais ct en Suisse;

- une carle thématique situant les barrages, les usines électriques ainsi que l'oléoduc et le ga,,"duc;

- un schéma indiquant les principales compo­santcs géologiqucs et leur situation ;

- Llne carte des voies de communication natio­nales et internationales;

- une carie des divisions polit.iques valaisan­nes (districts et communes) ainsi que les régions socio-économiques;

- unc carte mcttant en évidence le relief el l'hydrographie du canton,

Nous espérons a.1]oir, pm' l'éktbomüon de ce 1t00wea.1/. JII(ltériel, l'épandu à, l'aUeule de chacun.

Antoine MudlY

INFORMATIONS CORPORATIVES

Le CC informe

Associé aux présidents et présidentes de dis­trict, le CC a dépouillé les sondages reçus concernant la formation initiale des ensei­gnants ainsi que l'organisation de l'année sco­laire_

ORGANISNfION DE L'ANNÉE SCOLAIRE

11 est apparu qn'nne nette majorité se déga· geait pour une semaine de 9 demi-journées. Ceci nous a permis de prendre une position ferme à l'assemblée des délégués du 26 no, vembre à Collonges,

FORMNfION INITIALE DES ENSEIGNANTS

Remarques générales

Quel que soit le type de formation retenu, ce­lui-ci devrait répondre en premier lieu aux exi­gences suivantes:

MACINTOSH PLUS

a) que la formation soit reconnue au niveau fédéral, permettant une mobilité profes­sionnelle non seulement en période de plé­thore ou de pénurie;

b) que cette fo rmation soit plus solide qu'ac· tuellement.

ÉCOLE NORNALE SIX ANS + UNE ANNÉE PRATIQUE

+ Ouverture artistique et religieuse amenée progressivement;

+ unité dans l'enseignement; + meilleure sensibilisation aux branches artis­

tiques; + maturité de type D, celle où le côté artisti-

que est le moins négligé; - choix précoce; - sept ans dans la même maison; - maturité de type D dépréciée, féminisée; - ouverture vers les études supérieures quel ,

que peu restreinte; - fin d'études concentrée sur le soucis des ré­

sultats,

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RÉSONANCES , DÉCEMBRF. 1988

ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE (Maturité + Institut pédagogique)

+ Décentralisation; + brassage d'étudiants, bain social , relations

plus ouvertes; + vrai choix professionnel; + enseignants plus ouverts à tout (orientation

des élèves primaires favodsée); + mentalité d'adulte pour accéder à une meil­

leure approche de la pédagogie, de la p&)'­chologie, de la recherche;

+ passage à l'Institut avec des tests sérieux; - qui apl'ès une maturité en poche va aller à

l'Institut, semit-ce une voie de garage? - comment en deux ans arriver à une bonne

formation dans le domaine artistique,

Tous ces argnments figureront sur le sondage envoyé en retour au DI P et nous resterons attentifs à ce que dans les futures propositions il soit tenu compte au mieux de nos remar­ques,

F. -Louw DécaiUet

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

INFORMATIONS OFFICIELLES

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfahtine.

Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présen te formule et de la faire parvenir au Service can tonal de l'enseignement primaire et des écoles normales. Rawyl47. 1951 Sion, pour le 10 janvier 1989 au plus tard.

Ifs joindront à leur requête les photocopies des al/estations relatives aux trois pr,eSI!ati'ons > pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en concerne la délivrance du brevet pédagogique.

RAPPEL

1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de forma tion à l'école normale.

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d 'enseignement accomplie succès.

3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d'enseigner.

INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1988 - 1989

Nom: ___ _ Commune:

Prénom: Lieu :

Né(e) le: Année(s) de programme:

Rue:

Domici le (N° postal) : 3. Titres obtenus

- certificat de maturité pédagogique en

Tél. privé: - diplôme de maîtresse enfantine en

Tél. de l'école: _ _ ______ _ - autorisation d'enseigner en ' '' ______ _ .•

Etat civil : ___ _ _ _ _

célibataire 0 marié 0 veuf 0 séparé 0

Très important! Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse.

4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels).

Année scolaire

1.

2. _____ ._ _ __

3.

Lieu d'enseignement

-----------

----- .-_.----

- Entrée dans l'enseignement en Valais

CI. an. progr.

Jour

Nbre de semaines

Mois Année

- Interruption d'activité du ___________ ____ au ________ _

- Motif de l'interruption ____ _

Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)

Cours Lieu Nbre de jours

1.

2.

3. _____ _ _

4.

5. ______ _ _

6.

6. Remarques:

--_ . .- - ... _- ----

--- ------_._-------

Lieu et date: - --- .--- Signature : _ ________ _

retourner jusqu'au 10 janvier 1989, au plus tard, au Service cantonal de )U'emsei!gm~m'entprimaire et des écoles normales, Rawyl 47,1951 Sion . .

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, décembre 1988

Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner

RAPPEL

1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accomplie avec succès (90 jours d 'activité pour le personnel enseignant sans emploi fixe).

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1988 - 1989

Nom : ______________ __ Communes : _____________ __

Prénom : _________ ___________ _

Né(e) le : _______ ___ ___ _

Rue : _ _

Domicile (N° postal): _ Lieux: _____ _ _______ _

Tél. privé: ______________________ _

Tél. de l'école:

Etat civil: __________ _

cél ibataire D marié D veuf D séparé D Année(s) de programme :

3. Titre obtenu

- Certificat de maturité pédagogique en 19 __

TRÈS IMPORTANT!

Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance de ce titre.

Lieu et date: ______________________ _ Signature : ____ _ ___ _

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1989, au plus tard , au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl 47,1951 Sion.

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