L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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JANVIER 1~88 ~ CO/~ XXXII' annee e N° 5

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand .

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

Département de l'instruction publique Office de Recherche et de Documentation Pédagogiques (ORDP) Gravelone 5 1950 SION Téléphone (027) 21 6285

Directeur: Jean-Pierre Salamin.

RÉDACTEUR INTÉRIMAIRE

Jean-Pierre Salamin .

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois.

ABONNEMENT

Fr. 25.- - CCP 19 - 12 - 6 Etat du Valais Sion (abonnement retenu sur le salaire pour le per­sonnel enseignq.nt) .

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

IMPRESSION ET EXPÉDITION

Imprimerie Valprint SA, Sion .

SOMMAIRE

ÉDITORIAL Jean-Pierre Salamin Vœux pour 1988

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

EV

Gérald Arlettaz Charly Dayer EV Radio/TV éducative

Ecole supérieure de cadres pour l'économie et l'administration (ESCEA) Identité nationale et histoire

. GRAP : le deuxième souffle Hier: doutes historiques Information 88

4 6

12 13 16

INFORMATIONS OFFICIELLES

DIP Service de l'ensei­gnement primaire DIP Musées DIP / ORDp ·

CDIP

DIP / ORDP Sari té publique CEMEA ASEP

Centre valaisan de caté-

Cours de perfectionnement : lire, écrire, choisir 28 Musées: cartes pour enseignants 29 Cours de reproduction 30 Cours photo 31 Bulletin «langue 2»: défi 32 Le cours obligatoire d 'informatique dans les écoles de maturité : formation des enseignants 34 Cours fondu-enchaîné 36 Calendrier des cours 1988 37 Stages de formation 1988 38 Cours pour le corps enseignant , premier trimestre 1~8 ~ Cours de ski à Saas-Fee : Pâques 1988 40

chèse Cours de formation perm;qnente 42 Ligue suisse pour la pro-tection de la nature Catalogue d'articles 1987/1988

VIE CORPORATIVE

ACM/SPVal

SPVal SPVal AEPSVR AEDE

Liste des membres du comité de la· section ACM/ SPVal Le Comité informe L'anonyme vertueux et charitable Tournoi de hockey sur glace L'Europe . L'école: concours

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Service Ecole Tiers-Monde Association suisse de parents d'enfants asth­matiques et allergiques -section romande

Pro Juventute Didacta 88

MUBA 88

DIDACTIQUE

Jean-Claude Savoy

Tourisme chez nous, tourisme dans le Tiers-Monde

Asthme et allergie - Information pour éducateurs et enseignants Bulletin romand No 24 «Observer» Invitation du conseiller fédéral Flavio Cotti «Appren­dre sans frontières »: les micro-ordinateurs à l'école «Ton métier - Ton avenir»: information et divertisse­ment pour les élèves

L'interdisciplinarité dans les branches du français

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46 47 49 50 51

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en 5P 65 Elisabeth Sola Documentaires : des animaux et des hommes 68

NOUVELLES ACQUISITIONS DIP /ORDP Liste des nouvelles acquisitions DIP/CFPS Liste des acquisitions récentes

Photo de couverture : Oswald Ruppen

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A /' occasion de la parution du premier numéro 1988 de «L'Ecole valaisanne», le directeur et les collaborateurs de l'Office de Recherche et de Qocumentation Pédago­giques souhaitent à ses lecteurs les meilleurs vœux pour /' an nouveau.

Qu'est-ce qu'un vœu de bonne année? Une formule de simple politesse adressée au début d'une année civile ou des souhaits sincères qui ne se concrétisent que rare­ment parce que trop indéfinis ou trop abstraits! Peut­être ne prenons-nous pas suffisamment conscience que ' la réalisation de nos vœux est conditionnée, le plus sou­vent, par un changement d'attitude ou de comporte­ment de celui qui les prononce.

Aussi, en ce début d'année 1988, l'OROP tient-il à don­ner un peu plus de consistance à ses vœux en vous sou­haitant:

une animation et une recherche pédagogiques enco­re plus proche de la pratique scolaire quotidienne; un bulletin d'informations plus gai, plus dynamique et plus ouvert sur le formidable développement de l'école valaisanne;

- une documentation mieux structurée et adaptée aux besoins des enseignants de tous les degrés et ordres d'enseignement;

- un service de moyens d'enseignement et d'ouvrages scolaires plus riche et plus disponible pour les écoles de ce canton.

Avec votre appui et votre aide, nous tenterons de réaliser ces souhaits durant l'année 1988.

Bonne année!

Jean-Pierre Salamin

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1. Information générale

En 1985, le député Guy Voide déposait sur le bureau du Grand Conseil une motion concernant la création en Valais d'une école délivrant le titre d'économiste d'entreprise. En juin 1987, le Grand Conseil accepta cette motion et, sur la proposition du Conseil d'Etat, s'engagea sur la voie de la création de deux éco­les ESCEA: l'une à Viège pour la partie alémanique du canton et l'autre à Saint-Maurice pour la partie romande.

Les Ecoles Supérieures de Ca­dres pour l'Economie et l'Admi­nistration (ESCEA) déperldent de la législation fédérale et can­tonale sur la formation profes­sionnelle. Elles sont subvention­nées en grande partie par la Confédération et les titres déli­vrés sont reconnus sous l'appel­lation officielle d'économiste d'entreprise ESCEA.

Les Ecoles ESCEA occupent, dans le secteur commercial et administratif, une position analo­gue à celle des écoles d'ingé­nieurs ETS dans le secteur tech­nique. Les jeunes employés de commerce ont ainsi la possibilité d'acquérir un bagage scientifi­que leur permettant de remplir des rôles de cadre dans l'écono­mie et l'administration.

Il existe en Suisse une dizaine d'écoles ESCEA, créées entre 1968 et 1982. Elles sont locali­sées dans les principales villes du pays. En Romandie, elles sont situées jusqu'à présent à Lausanne et à Genève.

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2. Objectifs et programmes

L'ESCEA permet aux employés de commerce et aux titulaires du diplôme d'une école de commer­ce reconnue par la Confédéra­tion ou d'un certificat de maturi­té qui peuvent justifier d'une activité pratique de deux ans au moins (1 an pour les porteurs du CFC) dans l'économie ou l'admi­nistration de suivre un perfec­tionnement méthodique et repo­sant sur des bases solides.

La formation dure trois ans à plein temps , ou quatre ans en cours d'emploi.

Le plan de formation, les pro­grammes et les méthodes de travail préconisés reposent sur trois objectifs fondamentaux: .

- l'acquisition de connaissances professionnelles fondées sur des bases scientifiques et pra­tiques adaptées aux impéra­tifs de notre temps;

- l'approfondissement de la culture générale et le renforce­ment des connaissances lin­guistiques favorisant la com­préhension d'un monde dont les conditions économiques, sociales et politiques sont en constante mutation;

- la formation de l'esprit et le développement de la créativi­té dans l'optique d'une meil­leure organisation de travail et d'une prise de décision ration­nelle.

Le programme d'études met en évidence la dimension pluridisci­plinaire des problèmes et offre, par le biais des options, la possi­bilité de se spécialiser dans les domaines des techniques quantitatives de gestion (com-

ptabilité et finance), de la ventel marketing ou de l'administra. tion publique.

La préparation à l'examen de di. plôme comprend un cours préli· minaire et un cours principal:

- le cours préliminaire, qui re· couvre les deux premiers se· mestres, est consacré à l'ac· quisition des connaissances de base, des notions fonda· mentales des sciences écono· miques ainsi qu'à un élargis· sement de la culture générale. Une grande importance est déjà accordée aux exercices pratiques;

- le cours principal, ouvert aux étudiants qui ont réussi l'exa· men préliminaire, est résolu· ment orienté vers la pratique. Lès matières enseignées (éco· nomie d'entreprise, techni· ques quantitatives de gestion, économie nationale, informati· que, marketing, etc.) par des spécialistes et des praticiens font progressivement appel à une approche globale des dif· férents phénomènes économi· ques. L'enseignement des lan· gues et des mathématiques complète la formation dans les branches centrales.

3. Conditions d'admission

3. 1 Au cours préliminaire

Pour être admis sans examen, les candidats doivent:

- être titulaire d'un CFC (certifi­cat fédéral de capacité) d'em­ployé de commerce, d'un di­plôme d 'une école supérieure de commerce reconnue par la

confédération au sens de l'ar­ticle 47 LFPr du 19 avril 1978 oU d'un certificat de maturité de type E;

_ justifier en outre d'une prati­que d'au moins deux ans dans l'économie ou l'administration (l'apprentissage d'employé de commerce compte pour un an de pratique);

_ avoir obtenu, au terme de leur formation de base, la moyenne générale requise dans l'en­semble des branches suivan­tes : comptabilité, langue ma­ternelle correspondance incluse, mathématiques.

Les porteurs d'autres titres et di­plômes ainsi que les candidats ne remplissant pas les condi­tions d'admission d'office sont astreints à un examen d'admis­sion portant sur une partie des branches ou sur toutes les bran­ches prescrites .

3.2 Au cours principal

Tous les candidats qui ont suivi les deux premiers semestres d'enseignement et réussi l'exa­men préliminaire sont admis d'office au cours principal.

Les candidats ayant une solide formation commerciale et lin­guistique peuvent être autorisés exceptionnellement à se présen­ter à l'examen préliminaire sans avoir suivi le cours préliminaire.

4. Importance et nécessité des écoles ESCEA

L'économie et les administra­tions ont de plus en plus besoin d'un personnel hautement quali­fié, qui soit capable de faire face à la rapide évolution constatée dans tous les domaines écono­miques et de répondre aux exi­gences accrues des tâches qu'il doit accomplir.

Traitant du déséquilibre du mar­ché du travail, la «Conception di­rectrice-Valais constate «une Contradiction croissante entre l'offre d'emplois et la formation POfessionnelle de notre jeunes-

se. Il existe actuellement trop d'universitaires potentiels aux études pendant que l'économie se plaint d'un manque de ca­dres moyens.» Parlant plus loin de formation professionnelle, elle ajoute: «Un grand effort est à entreprendre afin de promou­voir des métiers et des profes­sions des secteurs économi­ques ayant plus de chance de développement, tels que les pro­fessions du tourisme et les ca­dres en général». Les lignes di­rectrices 1987-1990 reprennent ces constatations.

La création d'une ESCEA ré­pond donc pleinement aux sou­cis relevés ci-dessus . Elle s'ins-

. crit également dans le cadre des mesures d'encouragement à l'économie puisqu'il est démon­tré qu'une meilleure formation des cadres assure aux entrepri­ses un plus grand dynamisme.

L'ESCEA permettra aux Valai­sannes et Valaisans de recevoir un enseignement supérieur sans quitter notre canton. C'est pour la jeunesse valaisanne une chance nouvelle. L'ESCEA offri­ra aux porteurs d'un diplôme d'une école supérieure de com­merce, d'une maturité fédérale ou d'un certificat fédéral de ca­pacité d'employé de commerce la possibilité de poursuivre d'au­tres études que des études uni­versitai res.

5. Ouverture de l'école ESCEA à Saint-Maurice

Pour offrir aux jeunes Valaisans des possibilités de formation de niveau tertiaire non universitaire dans le domaine commercial et administratif, le Département de l'instruction publique et le Conseil d'Etat souhaite une ou­verture de l'ESCEA de Saint­Maurice en automne 1988 dans les locaux de l'ancien collège Regina Pacis . Les premiers di­plômes pourraient être décernés ainsi en 1991. La session proro­gée du Grand Conseil, qui aura lieu au mois de janvier, apporte­ra la décision définitive d'ouver­ture.

EV

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IDENTITÉ NATIONALE ET HISTOIRE En Suisse, comme dans l'en­semble du monde occidental, la notion d'identité nationale a été perçue pendant longtemps comme une valeur immuable, Reposant sur un ensemble de caractéristiques culturelles, voi­re raciales, dont on recherchait les origines jusque dans l'anti­quité, l'identité collective se présentait comme la justifica­tion du patriotisme et du natio­nalisme. Les conflits politiques et militaires apparus depuis la révolution jusqu'à la Deuxième guerre mondiale ont encore exacerbé cette quête effrénée de traits nationaux distinctifs et transmissibles, assimilant l'indi­vidu aux valeurs dominantes de son pays.

Aujourd'hui, après les désastres des deux guerres mondiales, à la suite de la décolonisation, l'identité nationale n'apparaît plus forcément comme quel­que chose d'immuable et d'in­discutable. Les minorités re­vendiquent le droit à leur histoire. D'autre part, les pays d'Europe, confrontés à un pro­blème migratoire de dimension planétaire, hésitent entre une

attitude défensive valorisant leur spécificité ancestrale et une tendance pluraliste plai­dant pour la coexistence des cultures .

Dans cette situation, il n'est scient ifiquement plus guère convaincant de penser que tout un chacun puisse se re­connaître indistinctement dans les mêmes symboles patrioti­ques. Au reste, le développe­ment des sciences sociales et de l'h istoire contribue à une certaine relativisation des «va­leurs culturelles ». De plus en plus de chercheurs ont pris conscience du fait que ces va­leurs, loin d'être immuables, se sont plutôt construites au cours des siècles et c'est la raison pour laquelle le nombre de pu­blicat ions et de recherches consacrées à la notion d' identi­té nationale est aujourd'hui part icu 1 ièrement im portant. Pour la Suisse, j'évoquerai deux rencontres, l'une à Lau­sanne en 1984, l'autre à Sigris­wil (BE) en 1985 dans le cadre de l'Académie suisse des scien­ces humaines1• Le Fonds natio­nal suisse de la recherche scient ifique a également élabo­ré un programme national inti­tulé «Pluralisme culturel et identi té nationale».

A la suite d'un certain nombre de travaux2, je distinguerai dans l'histoire suisse des deux der-

niers siècles, trois grandes pé­riodes de construction et d'évolution de l'identité natio­nale:

1. Une époque allant de la fin du XVIW siècle jusque vers 1900, qui se confond avec l'édification et avec la consoli ­dation de l'Etat fédéral. C'est une période de recherche où l'on élabore un système de va­leurs de dimension nationale.

2. La deuxième, qui corres­pond à peu près à la première moitié de ce siècle, est une pé­riode de crise. Elle est marquée par l'effritement du système culturel mis en place au Xlxe siècle et par son remplacement par un nouvel ensemble de re­présentations collectives, de nature très patriotique, ensem­ble devant permettre la forma­tion d'un nouveau consensus.

3. Enfin, la troisième période semble avoir commencé au cours des années 1960. Elle est caractérisée par une certaine remise en cause des certitudes acquises. De par son actualité, cette période est très difficile à appréhender, d'autant que les manifestations critiques coexis­tent avec d'autres tendances unanimistes et même forte­ment ethnocentriques. Cette dualité se manifeste non seule­ment dans les attitudes politi­ques et les choix culturels, mais dans tous les domaines de l'expression (les médias, la lit­térature, l'art, la recherche his­torique par exemple).

1. LA CONSTRUCTION DE L'IDENTITÉ SUISSE

Depuis le milieu du XVIW siè­cle, l'affaiblissement d'un ordre social fondé sur l'importance des collectivités locales,' conduit une élite fortement pé­nétrée de la philosophie des Lumières, puis de l'idéologie li­bérale, à élaborer un système de représentation collective permettant de souder la Confé­dération. Les grandes tendan­ces de cette construction natio­nale vont consister:

à lutter sur le plan politique pour parvenir à la création d'un Etat suisse (la Républi­que helvétique de 1798 et l'Etat fédéral de 1848);

- à valoriser l'existence d'une patrie suisse fondée sur un destin commun et sur les mythes entourant la naissan­ce de l'alliance confédérale;

- à multiplier les manifesta­tions patriotiques exaltant les pratiques culturelles et les habitudes des Suisses (commémorations, fêtes, so­ciétés, expositions nationa­les);

- à promouvoir un système économique fondé sur le marché libre;

- à insérer l'individu promu au rang de citoyen, dans une conception de l'ordre de type républicain où sa res­ponsabilité dans la vie publi­que lui permettra d'identifier ses intérêts avec ceux de la patrie;

- à promouvoir, voire à exal­ter, des symboles et des my­thes permettant le dévelop­pement d'un sentiment commun d'appartenance à un peuple. Ainsi, dès le XVIW siècle, apparaît l'idée que les Alpes représentent le cœur du pays. Le corollaire de cette idée trouve son ex­pression dans l'identification du peuple suisse à un peu­ple de bergers. Cette identi-

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fication peut paraître para ~ doxale dans un pays qui cherche surtout à promou­voir une multiplication des échanges commerciaux. En fait, au cours du Xlxe siècle, l'image de l'Alpe est essen­tiellement romantique. Elle valorise certes un cadre de références patriotiques mais sans y inclure nécessaire­ment le mode de vie des po­pulations alpines. La culture libérale se montre en effet sévère et même dépréciative à l'égard de collectivités lo­cales qui ne se reconnaissent pas dans la notion de pro­grès. Le discours politique de l'époque dénonce parfois lourdement le caractère ar­riéré des régions de monta­gne. Parfois, au contraire, il met .en évidence l'aspect stabilisateur des mentalités rurales.

Cette construction de l'identité apparaît donc comme un cu­rieux mélange de réalités histo­riques (multiplication des liens politiques et économiques au sein d'une nation) et de mythes (peuple des bergers, Guillaume Tell) qui par leur portée affecti­ve renforcent le sentiment commun.

Naturellement, cette culture s'exprime par un certain nom­bre de vecteurs agissant dans

des cercles plus ou moins vas­tes. Pour le Xlxe siècle, je re­tiendrai quelques exemples:

- D'abord, l'écriture de l'histoi­re. Depuis la fin du XVIW si~cle, l'étude de l'histoire suisse, considérée dans son ensemble, est dominée par une réflexion permanente sur la formation d'une idée suisse. De par leur statut culturel, les historiens en­dossent les finalités de la collectivité qu'ils étudient; ils ont foi dans cette collecti­vité de type national qui en­globe les particularismes lo­caux ou cantonaux.

- Autre vecteur, la presse, qui est d'abord une création de l'élite éclairée, républicaine

et libérale. Bien que régiona­le et parfois régionaliste, cet­te presse va fortement insis­ter sur la nécessité de promouvoir une identité na­tionale.

- Troisième vecteur, les socié­tés de toutes natures, d'utilité publique ou de bienfaisan­ce, de chant, de tir ou de gymnastique. Ces sociétés créent également un senti­ment d'appartenance à des groupes qui se réfèrent pres­que toujours à un idéal pa­triotique. Leur importance est telle que le professeur Jost va jusqu'à émettre l'hy­pothèse qu'elles jouent un rôle social et culturel plus important que celui tenu par les formations et partis politi­ques dont on connaît pour­tant la prétention à régir les choix collectifs, à partir de la deuxième moitié du Xlxe siè­cle tout au moins. 3

On pourrait certes évoquer d'autres vecteurs dans le do­maine des arts en particulier ou de la littérature: ainsi les ta­bleaux de Calame et de Anker qui valorisent l'Alpe ou la vie rurale et les écrits d'Eugène Rambert.

Ce sentiment national trouve un aboutissement dans la créa­tion de l'Etat fédéral de 1848 et dans les institutions d'une Suis­se radicale qui se développent

après la révision de la Constitu­tion de 1874. La République suisse de 1848, la seule de l'époque qui ait réussi, instaure un demi-siècle d'une culture politique se présentant sous un aspect parfaitement favorable à l'accomplissement d'une iden­tité nationale homogène.

2. LE PATRIOTISME CONSERVATEUR

Pourtant cette homogénéité n'est pas éternelle; elle contient en elle-même des fac­teurs de transformation qui vont ébranler la société. Repo­sant sur une valorisation du commerce et de l'industrie, sur la création d'un marché devant utiliser de plus en plus d'ou­vriers, la culture libérale engen­dre de forts déplacements de population.

Victime de ces transformations, la population agricole ne cesse de reculer. En 1900, un auteur lance ce cri d'alarme: «Nous ne sommes plus un peuple de paysans».4

Ces déplacements de la popu­lation agricole se font d'abord essentiellement vers l'étranger, d'où l'importance de l'émigra­tion pour l'Amérique, puis vers les principales villes suisses.

Le besoin de travailleurs provo­que d'autre part un afflux de population étrangère (en 1910, 15 % de la population suisse, c'est-à-dire de loin la plus forte proportion en Europe).

Ces facteurs démographiques se combinent avec d'autres phénomèmes (développement du tourisme, industrialisation du pays, revendications ouvriè­res).

De ce fait entre 1900 et 1914, l'intégration, réussie au siècle précédent, est l'objet de fortes tendances centrifuges. Les mu­tations démographiques et économiques provoquent un effet d'autant plus fort sur la psychologie collective qu'elles sont en quelque sorte l'émana­tion matérielle d'une remise en cause des valeurs communes. Ainsi la montée des nationalis­mes suscite une certaine dérive des parties linguistiques du pays: Suisses allemands se rap­prochant de l'Allemagne; Suis­ses romands de la France.

De plus, la multiplication des partis et des groupes d'intérêts, liée à une accentuation des re­vendications sociales, est l'expression d'un effritement de la culture politique consa­crée par le régime radical. Conservateurs catholiques, so­cialistes, Union suisse des pay­sans revendiquent d'autres ré­férences, d'autres symboles que ceux mis en place par une classe politique radicale et af­fairiste.

~ .. (~ . . ~ ~'AT~

~ .

L'ensemble de ces facteurs constitue un véritable trauma­tisme dans l'organisme natio­nal. Les notions de progrès, de modernité, célébrées pendant tout un siècle, ne font plus l'ad­hésion d'une génération qui critique, au contraire, le maté­rialisme des élites citadines. Nourrie d'une symbolique ter­rienne et passéiste, cette géné­ration dénonce radicalement le cosmopolitisme de la Belle Epoque avec ses hôtels et ses monuments inspirés d'une es­thétique venue d'on ne sait où. La banalité de la ville, transpor­tée jusque dans les centres tou­ristiques - ce que l'on appelle à l'époque «l'industrie des étrangers» - devient un thème de prédilection. C'est ainsi que décrivant Lausanne en 1909, Ramuz se demande s'il est à Bagdad, à Stockholm ou à Tom­bouctou. 5

De même, les étrangers de plus en plus nombreux, avec leur mode de vie, leurs goûts, de­viennent une menace pour les valeurs spécifiquement suisses,

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au nombre desquelles le jour­naliste Georges Rigassi met au premier plan la simplicité, la bonhomie, la ténacité, la conception sérieuse de la vie, la probité, la solidarité et la rus­ticité. 6 Où trouve-t-on encore ces qualités considérées com­me les «vertus de notre race»? La réponse s'impose: à la cam­pagne. Le vocabulaire suisse tend alors à s'enrichir de l'em­ploi de nouveaux concepts am­bigus, tels que «race», «Volks­tum », «Eigenart». Le terme de peuple utilisé jusqu'alors pour désigner l'ensemble des ci­toyens tend désormais à quali­fier des Suisses de pure souche opposés aux étrangers et aux naturalisés.

Dans le cadre de cette crise à la fois politique et culturelle, on voit surgir une démarche qui sera une des composantes les plus importantes de l'identité nationale de la première moitié du xxe siècle: ce que les histo­riens appellent «le nouvel hel­vétisme» par référence à la Nouvelle Société h~lvétique, fondée en 1914. Avec le Hei­matschutz, fondé en 1905, et d'autres associations culturel­les, la Nouvelle Société helvéti­que va devenir un des vecteurs privilégiés d'une volonté de re­dressement national, redresse-

10

ment encore accentué dans le contexte des menaces politi­ques et sociales vécu pendant la Première guerre.

conditions de vie de la po­pulation, améliorations in­dispensables à la formation d'un consensus social dé­bouchant sur la paix du tra-vail de 1937; L'entre-deux-guerres poursuit

ce redressement qui sera -conceptualisé par le terme de «défense spirituelle», consacré par l'arrêté fédéral du 9 décem­bre 1938 «visant à maintenir et

sur le plan culturel à mettre en évidence, par tous les moyens d'expression, «l' es­prit suisse et le caractère de notre peuple». Suivant le Message du Conseil fédéral du 9 décembre 1938: «JI faut que dans ses créations appa­raisse ce qui nous différencie de l'étranger, ce qui fait et qui conditionne notre origi­nalité ». Ainsi, «il faut assurer l'existence d'une littérature suisse indépendante de l'étranger et témoignant de notre autonomie spirituelle». La radio, par exemple, tra­vaillera à diffuser «l'idéal de sa région linguistique» et à l'unir «harmonieusement à celui des autres parties du pays».

à !a.ire connaître le patrimoine spirituel de la Confédération».

Les grandes tendances de cette nouvelle construction de l'identité suisse vont consister:

- à rendre la Suisse aux Suis-ses, c'est-à-dire à la protéger d'une immigration jugée t~op f?rte et de la propaga­tion d mfluences étrangères, qu'elles soient politiques ou culturelles. Après une pério­de dominée par l'internatio­nalisme, le parti socialiste lui-même tendra à suivre cette voie; à valoriser le rôle des Suisses de l'étranger considérés dé­sormais comme les ambassa­deurs de notre culture natio­nale;

- à renforcer les procédures de démocratie semi-directe de façon à assurer un nouvel équilibre entre les compo­~antes politiques du pays;

- a promouvoir un certain nombre d'améliorations des

- «Les manifestations théâtra­les issues du terroir peuvent avoir une force de rayonne­ment puissante. Nous son­geons par exemple au théâ­tre du Jorat à Mézières, au festival Jacques Dalcroze de l'année dernière à Genève, aux Tellsspiele d'Altdorf et d'Interlaken, au grand théâ­tre du monde d'Einsiedeln, à la passion de Lucerne et à celle de Selzach ».

Dans ce cadre général de mise en valeur d'une spécificité suis­se, l'opposition entre société rurale et société urbaine se fait à l'avantage de la première contrairement à ce qui s'était passé au XIXe siècle. L'idéolo­gie patriotique considère en ef­fet que le monde paysan assu­me la mission fondamentale, celle qui consiste à conserver les mœurs ancestrales et les traditions, c'est-à-dire «l' au­thenticité» du peuple et de la «race». La race? En Suisse, ce concept ne peut renvoyer à un ensemble de facteurs biologi­ques qui seraient communs au

peuple. Il n'en est pas moins fréquemment utilisé par le dis­cours patriotique pour valoriser les caractéristiques ethniques et culturelles des populations rurales. Cette promotion de traits spécifiques d'une identité est souvent décrite comme atemporelle: les valeurs «au­thentiques» seraient en quel­que sorte indépendantes du cours de l'histoire; elles se­raient pour le moins préalables aux transformations économi­ques et sociales qui ont boule­versé l'Europe dès la fin du Xlxe siècle.

En Suisse, le Valais est un des lieux par excellence de ce dis­cours patriotique et ethnocen­trique. Quels ont été les instru­ments de ce discours et, notamment, dans quelle mesu­re de nouveaux moyens d'expression comme le cinéma ont-ils répondu à ce «témoi­gnage de l'autonomie spirituel­le de notre terroir» pour re­prendre le langage du Conseil fédéral en 1938? C'est là le thè­me de la rencontre organisée par le Centre valaisan du film et par le Groupe valaisan de sciences humaines.

Gérald Arlettaz

1. Auf dem Weg zu einer schweizeri­schen Identitat 1848-1914, herausge­geben von François de Capitani und Georg Germann, 8. Kolloquium der Schweizerischen Akademie der Geisteswissenschaften (1985). Frei­burg, 1987.

2. Voir notamment Bernard Crettaz, Hans Ulrich Jost, Rémy Pithon: Peu­ples inanimés, avez-vous donc une âme? Images et identités suisses au xxe siècle, in «Histoire et société contemporaines», tome 6/87. Lau-sanne, 1987. . Voir également Gérald Arlettaz: Dé­mographie et identité nationale (1850-1914). La Suisse et «la question des étrangers», in «Etudes et Sour­ces», Revue des Archives fédérales suisses, N° 11, 1985.

3. Hans Ulrich Jost: Critique historique du parti politique, in «Annuaire suis­se de science politique», N° 26, 1986.

4. Gustave Vogt: «Population», in La Suisse au XIXe siècle, vol. III. Lausan­ne et Berne, 1901, p. 537.

5. Charles Ferdinand Ramuz: La Suisse actuelle et les artistes, in «Wissen und Leben», Il, 1909, p. 592.

6. Gazette de Lausanne, 12 septembre 1911.

I ,

Page 8: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

La Suisse romande enseignante se penche actuellement, à des niveaux divers, sur le projet GRAP mis en consultation-ob­servation dans tous les milieux intéressés. Pour les uns, il est devenu déjà un instrument de travail; pour d'autres, il n'est qu 'une référence possible .. .

~'enseiQnant le trouve utile, pra­tique, bienvenu ...

Certains méthodologues s'y ré­fèrent déjà.

., ..

"

GRAP Le deuxiènte souffle

Mais des «spécialistes» trouve le document «dangereusement pauvre»!

Alors que d'autres, moins puris­tes, l'accepteraient avec quel­ques modifications.

Et que dit notre mandant la Conférence des Chefs de Ser­vice?

Position ferme et décidée qui donne au GRAP son second souffle.

«L~s travaux de la commission dOIVent se poursuivre selon les termes du mandat. Concrète. ment, ils conduiront à une pré­sentation nouvelle des plans d'études. ».

Vous avez bien lu?

Présentation nouvelle et non pro­grammes nouveaux.

Mai~, bien sûr, après les pro­chains travaux de corrections et de pondération, ce projet peut espérer recevoir un titre tel que

PROGRAMMES CIRCE édition 1989

Axes de programmes Objectifs hiérarchisés

Nulle ambition de la part des au­teurs d'écrire un programme pour spécialistes, méthodolo­gues ou autres auteurs de moyens d'enseignement. A mo­deste mandat, modeste réalisa­tion. Un document à l'intention des enseignants . Un document qui deviendra notre contrat pé­dagogique.

Mais attention, la partie n'est pas terminée.

~ nous praticiens, de jouer tou­Jours le jeu en apportant des idées pour améliorer ce docu­ment.

Et au DIP de permettre ces tra­vaux en donnant effectivement décharge aux enseignants des Ecoles de Contact qui attendent toujours, mais qui, malheureuse­ment, se retireront bientôt de la course .. .

Ce serait dommage! mais espé­rons encore ...

Charly Dayer

&\\~~cG: ') / fi ~_'7.~IL-"W ~

Doutes historiques

L 'histoire nous dit qu'à la bataille de Nancy, Charles-Ie-Téméraire,

voyant la déroute de son armée, prit la fuite et s'engagea dans un

marais fangeux, et que là il fut tué par un Suisse auquel il dit :

«Epargne-moi, je suis le duc de Bourgogne.» Le Suisse, raconte-t-on,

était sourd; il n'entendit pas ces paroles, et grâce à cette infirmité

du terrible soldat, le malheureux duc perdit la vie sans avoir été

reconnu par celui qui l'avait frappé .

En s ' arrêtant à cet épisode et en y réfléchissant, on se pose les

questions suivantes:

1. La surdité ne constituait-elle pas dans ce temps-là un cas de

réforme, et n'était-elle pas, selon les circonstances, un danger, sur­

tout en temps de guerre, et était-il indifférent que la consigne, les

ordres et le commandement dans les manœuvres fussent entendus

ou non, compris ou non-compris?

2. Si le Suisse était sourd, et qu'il ne reconnut pas le duc, qu'il

n'entendit pas ses paroles, comment a-t-on pu connaître ces dé­tails? Il faut que les échos, favorisés par le hasard, les aient trans­

mis au lointain, ce qui n'est guère admissible . Peut-être y avait-il là

d'autres soldats qui, simples spectateurs, les bras croisés et muets,

abandonnèrent le duc à sa destinée? Il semblerait alors que cette attitude était condamnable, qu'elle était contraire aux lois de l'hu­

manité, au droit de la guerre, aux égards dus au malheureux vaincu,

à une grande infortune surtout, et que cette conduite était réprouvée

par le Convenant de Sempach. Si maintenant l'énigme n'est pas

éclairée, il ne nous reste plus que cette dernière hypothèse:

On sait que le baron de Crac, étant à la chasse un jour d'hiver, avait

beau souffler dans son cor, il n'en sortait aucun son. S'étant en vain

épuisé les poumons, il rentra chez lui, suspendit le cor à la paroi, et

se mit à réchauffer ses membres engourdis, auprès d'un bon feu qui

r

Page 9: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

flambait à la cheminée. Tout à coup il entend à ses côtés une musi­que joyeuse; il se retourne, et s'aperçoit que son cor de chasse, su­bissant l'influence d'une nouvelle température, rendait fidèlement

les sons qu'on lui avait confiés, et qui s'y étaient congelés pendant la partie cynégétique que le baron venait de faire. Maintenant, com­me la bataille de Nancy eut lieu le 5 janvier 1477, c'est-à-dire au

cœur de l'hiver, ne pourrait-il pas se faire que le Suisse n'était at­teint que d'une surdité passagère causée par une température rigou­reuse et que les paroles du duc, se congelant dans la trompe d'Eusta­che du héros de Nancy, se dégagèrent, prirent leur essor, et devinrent distinctes au dégel du conduit auditif, à la grande surprise

du propriétaire de celui-ci. Si cette supposition rencontre des incré­dules, à d'autres alors une solution plus admissible.

Nous lisons aussi qu'à l'affaire de Saint-Jacques sur la Birse, un ennemi acharné des Suisses, le chevalier Bourkars Monch, se pro­menait à cheval, à la fin de la bataille, sur le théâtre de la lutte, accompagné de quelques seigneurs, et qu'il dit à son entourage, en rayonnant de bonheur: «Aujourd'hui je me baigne dans les roses!» A ces paroles, le capitaine Arnold Schick, d'Uri, se soulevant au milieu des morts, saisit une pierre et la lança au front du chevalier en lui disant: «Baise encore cette rose-ci!» Et Bourkard tomba de cheval et mourut trois jours après.

On se demande main tenan t, puisque tous les Suisses sont restés sur le champ de bataille, qui a pu raconter ces paroles et rapporter cette scène? Les seigneurs qui accompagnaient le chevalier auront pu relater cet épisode que sera parvenu, par hasard, à la connaissance de quelque historien suisse. Passe encore cela. Mais comment a-t-on pu savoir que c'était le capitaine Arnold Schick qui avait si bien riposté? Les seigneurs présents le connaissaient-ils personnelle­

.ment? C'est fort douteux. Le capitaine uranais aurait-il en ce mo­

ment décliné ses noms et qualités à messieurs les Armagnacs? C'est encore douteux. Avant d'expirer, Arnold Schick reçut-il la visite de quelque compatriote? Toujours plus douteux, car les seuls qui au­raient pu le faire, au nombre de dix, prirent la fuite au passage de

r

la Birse, et ceux-là ne sont pas revenus sur leurs pas. Et quand les Bâlois se rendirent sur le théâtre du combat, soit par curiosité, soit pour donner la sépulture aux morts, tous les Suisses avaient cessé de vivre, Arnold Schick comme les autres. En attendant une solu­tion vraisemblable de cette nouvelle énigme, nous admettrons pro­

visoirement la croyance aux revenants.

Barry, le célèbre chien du Saint-Bernard, dans une de ses pérégrina­tions, rencontra un petit enfant à demi mort sur la neige, et sut si bien faire par ses caresses que l'enfant se remua; le chien put alors le saisir, le jeter sur son dos, et arriver triomphant avec ce fardeau

à l'hospice.

Puisque l'on dit que c'était un petit enfant, on peut supposer qu'il ne savait pas parler, qu'il n'avait pu arriver par lui-même au lieu où le chien l'avait trouvé, et qu'il avait été déposé là par des parents dénaturés pour s'en débarrasser. Si l'enfant n'a pu parler, ce n'est pas le chien non plus qui aura raconté l'aventure. S'il y avait eu des gens témoins de cette scène, ils seraient intervenus pour placer du moins le petit enfant sur le dos de Barry, car la besogne leur aurait

été plus aisée qu'à ce dernier; mais l'histoire ne dit rien de cela; les seuls acteurs et témoins sont Barry et l'enfant. Comment donc ces détails, s'ils sont véridiques, ont-ils pu nous parvenir? Que des per­sonnes, plus versées que nous dans l'histoire, veuillent bien nous tirer d' em barras!

C.W.

«Supplément valaisan» N° 6, mai 1881 r

Page 10: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

Dix ans déjà! La Télévi-sion éducative fête en 1988 ses dix ans d'existence. Que de chemin parcouru en cette décennie . Je me souviens des toutes premières émissions que nous visionnions alors que j'étais encore à l'école normale . A l'époque, le fait de trouver dans un établissement scolaire un téléviseur et un magnétoscope, relevait du « luxe », auquel beaucoup d'ensei­gnants n 'avaient pas droit. Depuis, une bonne partie des collègues romands sont équipés et la télévision est devenue pour beaucoup de collè­gues un outil pédagogique comme un autre. Les objectifs de la télévision éduca­tive paraissaient, il y a dix ans, révolu­tionnaires auprès de beaucoup d'or­ganismes européens. Qui aujour­d'hui oserait encore affirmer que l'éducation aux médias n'est pas indispensable? Devant la consom­mation effrénée de télévision que

SUPPLÉMENT À PERSPECTIVES

. N° 1/1988

font certains enfants, apprendre «à lire », à analyser une émission de TV, est un objectif auquel l'école doit consacrer le temps nécessaire. Que de chemin parcouru égal~ment dans l'offre des programmes télévi­suels . L'avènement des télévisions privées a multiplié les chaînes . A-t-il multiplié les choix? Où se situe une Télévision éducative dans cette tem­pête médiatique? Dix ans, c'est un anniversaire et c'est aussi une étape. Nous poursuivons notre réflexion sur le message que doit transmettre une émission éducative. Mais aujour­d 'hui plus que jamais, faut-il s'en réjouir ou le regretter, la forme d'un produit télévisuel joue un rôle très important. Là aussi , nous avons de nouveaux défis à relever et nous entendons bien réussir à « emballer» nos émissions dans du papier multi­colore.

Philippe Jacot

éléVision

Documentaire Voyage à travers le système solaire Voici vingt-six ans que l'homme effectuait son premier vol dans l'es­pace . Quelle évolution depuis l'époque héroïque! Voici plus d'un quart de siècle que des sondes habitées ou automatiques nous envoient une masse incroyable d'informations, lesquelles sont sto­ckées, répertoriées, analysées par des centaines de savants tout autour de la planète. Mettant à profit ces images et ces connaissances, les services éducatifs de la Nasa ont décidé de brosser, pour des adolescents, un portrait de notre système solaire, planète après pla­nète .

1988 : nouvel horaire Attention! Les heures de diffusion des émis­sions Imédias seront modifiées dès la rentrée . La diffusion principale passe du mardi après-midi au mardi matin à 10 h. 30. Pour les émissions Télactualité et TV-Scopie, la prédiffusion aura lieu le samedi après-midi à 15 h. 45 . La rediffusion est maintenue au samedi suivant la diffusion principale à 11 h. 25 .

Episode n° 1 .~~?-,,,) .. _. ,.. 'S;:"~,, .'." _; _ ... ;- Notre étoile: le Soleil

~.'-: :~.,{.:~:- ;;,. .... < ~-;.,.:, Diffusion: mardi 9 f évrier, \ ",,: '" . ~ JO h. 30

~-~:: ...... ~;'.:~. ' J ' 7 . . • - Episode n° 2

Mercure, exploration d'une planète

Diffusion: mardi 23 f évrier, 10 h. 30

Episode n° 3 Le voile de Vénus

Diffusion: mardi, 8 mars, 10 h. 30

Episode na 4 La Terre : la planète

D(ffusion: mardi 22 mars, 10 h. 30

Page 11: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

TV-Scopie «Jeunes et cinéastes» Diffusion: samedi 16 janvie/~ 15 h. 45 mardi 19 janvier, 10 h. 30 samedi 23 janvier, 11 h. 25 Nous allons raconter l'histoire de la création d'un sujet réalisé en vidéo par un groupe d'enfants d'une classe primaire, en vivant les différentes étapes de leur travail et en montrant les expériences et les connaissances qu'elles entraînent. En encourageant la pratique de la vidéo active à l'école, nous ne cher­chons pas à former des profession­nels de la télévision; nous souhaitons simplement donner aux élèves la pos­sibilité de mieux maîtriser un lan­gage. De la même façon qu'il est indispensable d'avoir écrit pour être un lecteur, il faut avoir filmé pour devenir un spectateur averti. Nous verrons que des activités bien menées peuvent honorer de nom­breux objectifs pédagogiques, en sus­citant l'enthousiasme des élèves et des professeurs.

Documentaire

L'œil scientifique Microbes et maladies Diffusion: mardi 12janvier, 10 h. 30

Au cours de ce neuvième épisode de la série « L'œil scientifique », nous verrons comment le microbe même qui a propagé une maladie a pu deve­nir un moyen de prévention. A la façon d'un dessin animé traditionnel, nous rappellerons l'histoire de l'in­vention du vaccin. Nous avons besoin de connaissances scientifiques de plus en plus appro­fondies pour lutter contre les ravages des microbes. Un autre moyen de se protéger des maladies consiste à observer une asepsie rigoureuse, c'est aujourd'hui un truisme. Il a fallu le découvrir, comme il a fallu mettre en évidence les utilisations possibles des micro­bes pour la production et la conserva­tion d'aliments, par exemple.

« Variétés TV: du music-hall au clip» Diffusion: samedi 13 févrie/~ 15 h. 45 mardi 16 février, 10 h. 30 samedi 20 févrie/~ 11 h. 25

Pour remonter le temps, nous aider à mieux nous représenter cette période, nous vous offrons une incur­sion dans les émissions de variétés de la Télévision Suisse romande, évo­quant ainsi tant l'évolution des spec­tacles qui nous divertissent, que la façon dont la télévision les saisit dans sa mémoire. Si les progrès de la technique vidéo permettent aujourd'hui de recourir abondamment aux trucages auxquels les clips nous ont habitués, nous constatons, dès les débuts de la télé­vision, une excellente mise en ima­ges de la musique. Aujourd'hui comme hier, l'imagina­tion et le talent sont les clés du succès.

L'œil scientifique Les solides

Diffusion: mardi 26janvier, 10 h. 30

Que faire avec un solide juste avant qu'il ne fonde? Pourquoi conserve­t-on l'azote liquide dans un thermos? Comment prendre la température d'une coulée de lave ou de la flamme d'une bougie? S'agit-il d'un solide mou ou d'un liquide épais? Com­ment les liquides gèlent-ils? Au travers d'une multitude de ques­tions, le dernier épisode de la série « L'œil scientifique» vous démon­trera que la plupart des solides fon­dent s'ils sont suffisamment chauffés et que les liquides gèlent s'ils sont exposés au froid.

«Un magazine» Diffusion: samedi 12 mars, 15 h. 45 mardi 15 mars, 10 h. 30 samedi 19 mars, 11 h. 25

Les magazines d'information ont gagné une place de choix sur le marché de la presse et sont devenus les indispensables compléments des journaux quotidiens. Quels sont les avantages et les caractéristiques pro­pres aux périodiques? Du choix des sujets, aux sources d'in­formation en passant par l'enquête journalistique jusqu'à la mise en forme, nous suivrons le chemin d'une information dans un tel magazine.

Télactualité Diffusion: samedi 30 janvie/~ 15 h. 45 mardi 2 févrie/~ 10 h. 30 samedi 6 février, 11 h. 25 samedi 27 févrie/~ 15 h. 45 mardi 1er mars, 10 h. 30 samedi'5 mars, 11 h. 25 samedi 26 mars, 15 h. 45 mardi 29 mars, 10 h. 30 samedi 2 avril, 11 h. 25

L'actualité pour les jeunes et par les jeunes! Télactualité: L'émission « fast food» de la Télévision éducative. En effet, quoi de plus fugace que l'ac­tualité. Pourtant, cette émission se consomme de plusieurs manières: - par les élèves seuls à qui l'on of-

fre un magazine d'informations conçu pour eux et, en partie, par eux' ave~ le maître, puisque nous sou­haitons la participation de certains élèves (commanditaires de repor­tages).

Rien de plus fugace que l'actualité, dit-on. Une comparaison vous sera offerte entre celle d'hier et celle d'au­jourd'hui. Une initiation de base à une analyse sociologique.

Rubrique «Festivals» et conseils auX vidéastes De nombreux festivals sont or~anisés n Suisse romande pour presenter

~es films d.'écol~er~ et d'~tudiants. NouS aimerIons InCiter les Jeunes et leurs professeurs à participer active­ment à ces rencontres et concours. pour bien comprendre l'audio-visuel, ses difficultés, ses contraintes.' ses limites, ses possibilités, le meilleur moyen, c'est encore de se mettre a l'ouvrage et de présenter ses œu.vres à un public aussi large que P,o~sl?le. C'est pourquoi nous avons declde de passer à l'antenne certains films d'amateurs retenus parmi les festi­vals suivants:

Mais, attention, filmer en vidéo ou e~ super-8, ce n'est pas si simple; auss~, pour vous éviter de commettre certai­nes erreurs typiques de débutants, nous vous avons préparé un certain nombre de conseils en image:

JURA: Institut pédagogique jurassien Centre Radio-TV éducative Rue du Banné 2 2900 Porrentruy

BERNE: Centre cantonal de Radio et Télévision éducatives Rue de l'Industrie 4 2720 Tramelan

FRIBOURG: Centre d'initiation aux mass media Case postale 7 1700 Fribourg

GENÈVE: Serv(ce des MA V Cité Vieusseux 9 Case postale 222 1211 Genève 28 ... _ lIolIml :tl

Ecole et cinéma Délai de remise des films: fin mars Dates: en mai, annuellement Adresse:

Centre d'initiation au cinéma Chemin du Levant 25 1005 Lausanne (021) 2212 82

Festival de la Cosma Délai de remise des films: fin mars Dates: en mai, annuellement Adresse:

ONDP M. Jean Martenet Champréveyres 3 2000 Neuchâtel (038) 223925

- Les différents plans - Zoom / Travelling - Utilisation du trépied - L'éclairage - Le son, etc.

Festival vidéo-jeunesse Festival romand de vidéo Délai de remise des films: mars Adresse:

Jeune Chambre Economique Case postale 313 3960 Sie/Te

Festival de Veyrier Délai de remise des films: sep­tembre Adresse:

SMAV Case postale 222 1211 Genève 28

Ces conseils seront diffusés à raison d'un par rubrique, mais l'ensemble de ces conseils est à disposition dans les centres de moyens audio-visuels cantonaux qui vous épauleront au maximum de leurs possibilités pour la réalisation de vos propres films.

NEUCHÂTEL: Centre neuchâte10is de documentation pédagogique Champréveyres 3 2000 Neuchâtel 8 Monruz

VALAIS: Office de documentation et d'information scolaires Gravelone 5 1950 Sion

VAUD: Centre d'initiation au ciriéma Chemin du Levant 25 1005 Lausanne

Philippe Jacot Paulette Magnenat

::iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiill TV éducative Boîte postale 234 1211 Genève 8

Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Conception graphique Philippe Aquoise, Lausanne.

Page 12: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

20

A vous la chanson par Bertrand J ayet

Ce trimestre, nous aurons le plaisir d'accueillir trois invités qui n'ont encore jamais participé à notre émission. Alain Milien, conseiller pédagogique et en éducation musicale à Aubagne, nous proposera des chansons d'une rare qualité musicale, extraites de son premier disque "La Puce à l'oreille". Une découverte ! François Imbert et Françoise Moreau nous inviterons à leur "Boum chocolat". Ainsi en leur compagnie, nous chanterons, danserons rondes, polkas et farandoles. Quant à notre collègue montreusienne Jacqueline Mani, qui nous avait déjà présenté sa chanson de Noël "Mettons nos bottes et nos manteaux", elle nous proposera cette fois de chanter de nouvelles créations

Chanson d'hiver

par Alain Milien pour les enfants de 8 à 10 ans

Un nouveau créateur au jardin de la chanson Alain Milien, ~ui d'em~~ée se place parmi les grands: parmi ceux qUI ont ChOISI de respecter l'enfant et de lui offrir des oeuvres alliant imagination mélodique et poésie. Alain Milien présentera au cours de l'émission quelques unes des cahansons extraites de son premier disque "La Puce à l'Oreille" (Disque SM 30 15 13). Les auditeurs auront l'occasion d'en chanter quelques unes. '

Tu!.: S<-:J' Id",

~IC;·mj ; . TI i • i (œH~";;'.;~~~ t quond lesmOt>I=d~,: ", se-rt:r>J _'Cr -Ii, . COr.r'" /ouf co./o - 0;'; J<w j, cù/ .9'i~

@tJmn ;1 ri 1: 1 JOlœ r. ] 1 t! .-J ~~ès 1~1~ cJ:,flS le cL.omp de J.,oId/leorJ , ~';" ,'- ro 10UJ .J<>m-ba.der 10,,1 à rIJ"'r~

I@tw J ! Î_' 1 1"~7 tin pl J !

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I,t 1 b 1 Sb 0 1 1;.;;; J! iCI C·' El ..fUr les bord! ge.!'" de5/lo- 90es d'eau, (}fi le -IV po.!,'_ ner To.Ta Hor-!fJI_

rp--i<~J 1 ml 2: (m·I :! J ] J t ~<~ rl ... ond les mon./lO<J.r ,i'I,;..v-Je - fl;nf.}Cr- As, Q:Jr- ,oS lvJ CO -/0 - ,éJ SM le de! yri. V rim ,.;"7 .soI~. '.;.., ""lm. " .. .soIM "',,, ,.;" .Do, .rA Ja{M'" .. '~ lAI ' .. ..,

I~t 1 1 1 J!! l ! j Il \ 1 j I! 1 !; 1 Re(: ChOn_ Jan d'hi-vv, J,on- JO" den-fa,,), c/'on·Jbn d'/,;- v<?r, ciJan-son dénlCl/l.l

2.

Si l'air se met à nous pincer un peu On lui inventera des tas de jeux Pique les joues rougies et les genoux Si on t'attrape on te met dans un trou

Dans les sentiers où la neige est restée TI ne faudra pas venir marcher Mousse au marron et mousse au chantilly On apportera le goûter ici

écrites à l'origine pour ses propres élèves. Chaque émission est accompagnée d'un dossier complémentaire comprenant les partitions des chansons proposées et les chorégraphies des danses. V?US pouvez l'obtenir gratuitement à l'adresse SUIvante:

A vous la chanson! Radio Suisse Romande - Espace 2 Boulevard Carl Vogt 66 1211 Genève 8

Merci de joindre à votre envoi une enveloppe dûment remplie et affranchie.

3.

Tapis de feuilles en marchant à grands pas Saute, un, deux, trois, on criera dans le bois Oiseaux tout noirs par dessus la forêt On vous regardera vous envoler

Quand tout le monde sera fatigué Echarpes, cagoules et bonnets mouillés Cheminée douce on pendra les manteaux On ira donnir chez Tata Margot

publié avec l'aimable autorisation d'Alain Milien et Serge Leleu

Alain Milien

Le vent, le vent

Un matin Enjanv!er Unmatm En janvier J'ai pendu au volet Des guirlan~es d'argent Qui balançaIent doucement Qui balançaient doucement

Un jour Au mois d'avril Un jour Au mois d'avril J'avais mis sur un fil Des ru bans à sécher lis étaient si légers lis étaient si légers

LE VENT LE VENT / LE VENT ME LES A EMPORTE (E)S LE VENT LE VENT LE VENT NE LAISSE RIEN TRAlNER

Un soir C'était septembre Un soir C'était septembre J'ai tendu dans ma chambre Des rideaux bien jolis Tout autour de mon lit Tout autour de mon lit

Une nuit TI y a bien longtemps Une nuit TI y a bien longtemps Une fée en passant Me laissa les étoiles Accrochées à son voile Accrochées à son voile Paroles Serge Leleu Musique : Alain Milien

Bilibo

A Paris Les souris Se marient Bilibo Bilibo Bilibi

A Marseille Les abeilles Se réveillent Bilibo Bilibo Bilibeille

A Colmar Les homards Se préparent Bilibo Bilibo Bilibar

A Calais Les poulets Sont gelés Bilibo Bilibo Bilibé

Paroles Serge Leleu Musique : Alain Milien

t\ Rouen Les harengs Nagent en rangs Bilibo Bilibo Biliban

A Boulogne Les cigognes Font la trogne Bilibo Bilibo Bilibogne

A Toulon Les frelons . Sont trop longs Bilibo Bilibo Bilibon

A Albi Les brebis Sont ravies Bilibo Bilibo Bilibi

(Publiée avpc l'aimable autorisation des auteurs-compositeurs)

Danse la polka avec François Imbert et Françoise Moreau (pour les enfants de 6 à 10 ans)

François Imbert, Françoise Moreau, mais aussi Jean N aty Boyer et Henri Dès proposent aux enfants de tous âges une sorte de bal très simple à danser, chanter et rythmer ensemble. En piste pour la p'tite polka, la ronde du moulin et la farandole !

Marianne Genton, professeur à l'Ecole Normale de Lausanne a préparé les fiches pédagogiques contenant les chorégraphies adaptées aux chansons. Disponible à notre secrétariat (voir adresse ci-dessous)

Discographie :

1. Imbert et Moreau: "La Boum chocolat" AUDNIS 4279

2. Jean Nat y Boyer: "Chansons à gestes NO.2" AUDIVIS 4260

3. Henri Dès: "Cache-cache No.4" DES 37671

4. Musique du Vieux Champéry "Danses valaisannes" COLUMBIA SEVZ 607

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(publié avec l'aimable autirisation des Editions AUDIVIS -Paris)

Remarques :

1. La mélodie pourrait se noter à 4/4, les doubles croches devenant des croches.

2. Dans la version chantée par Imbert et Moreau, il s'agit de pas chassés (et non glissés), car le rythme adopté par les chanteurs permet cette figure.

3. Si vous dansez cette petite polka en rond, vous pouvez remplacer les mots "en ligne" par "ensemble".

Page 13: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

La ronde du moulin par Jean Naty Boyer et Jean-Pierre Favotte

1. Tourne tourne tourne le moulin (bis) Frappe dans tes mains (bis) Fais donc un grand tour et Change de voisin (bis)

2. Tourne tourne tourne le moulin (bis) Frappe dans tes mains (bis) Fais un petit tour en lui donnant la main (bis)

3-4-5-6 ainsi de suite jusqu'à la fin de la danse ....

(publié avec l'aimable autorisation de Jean Naty Boyer)

Danse, danse, danse Paroles et musique Henri Dès

Danse danse danse (2x) Ça va danser dans les foyers

Tourne tourne tourne (2x) Ça va tourner les p'tits bonnets

Chauffe chauffe chauffe Ça va chauffer les p'tits mollets

(publié avec l'aimable autorisation des Editions du Mille-pattes -Echandens)

.Panse., dansl!, danse .

Les chansons du magiciens par Jacqueline Mani (pour les enfants de 6 à 8 ans)

Notre collègue montreusienne Jacqueline Mani écrit et compose des chansons pour ses propres élèves. PlUSIeurs de ses mélodies ont déjà été publiées dans les recueils "Le jardin aux chansons" et "La fête aux chansons" (Editions LEP). Elle nous avait également ~résenté précédemment une belle chanson de Noël 'Mettons nos bottes et nos manteaux" Au cours de la présente émission, elle nous propose ses nouvelles créations. Les enfants auront l'occasion d'en chanter quelques-unes avec l'orchestre.

Le magicien Paroles et musique de Jacqueline Mani

1. Tintin biscotin perlimpimpin Si j'étais magicIen Je frais w-andir les carrousels Pour qu'ils m'emportent jusqu'au ciel

Refrain Serpent à lunettes Danse ma baguette Oreilles de lapin Vole bien mon balai d'crins Serpent à lunettes Danse ma baguette Oreille de lapin Carabosse et pomm'de pin !

2. Tintin biscotin perlimpimpin Si j'étais magicIen Je frais grandir les escargots Pour aller à ch'vaI sur leur dos

3. Tintin biscotin perlimpimpin Si j'étais magicIen Je frais grandir les noix d'coco Pour fabriquer des grands bateaux

(publié avec l'aimable autorisation des Editions Jacqueline Mani)

Suggestions : Avant la chanson, on peut créer une ambiance mystérieuse avec des instruments à percussion: wood­block, maracas, castagnettes, triangles, etc. (ou tirer des bruits d'objets insolites), tenniner par un coup de cymbales.

La ronde des saisons

2. J'ai vu tomber dans mon jardin Des jolis flocons, des jolis flocons J'ai vu tomber dans mon jardin Des jolis flocons, des grêlons tout ronds

Refrain

3. J'ai découvert dans mon jardin Trois beaux oisillons, trois beaux oisillons J'ai découvert dans mon jardin Trois beaux oisillons avec leur chanson

Refrain

4. J'ai récolté dans mon jardin Un bouquet de thym, un bouquet de thym J'ai récolté dans mon jardin Un bouquet de thym, un panier de foin

Refrain

(publié avec l'aimable autorisation de Jacqueline Mani)

Remarque: On commencera la chanson par la saison dans laquelle on se trouve. Au début de chaque nouvelle saison, on présentera aux élèves le couplet correspondant.

Mon ami le lapin gris Paroles et musique Jacqueline Mani

Mon ami le lapin gris L'as-tu vu, l'as-tu reconnu ? Mon ami le lapin gris Est sorti la nuit venue

n a mis ses grandes bottes Ciré ses moustach' et pris sa hotte Lapin que fais-tu ? Me le diras-tu, me le diras-tu ?

2. n a fait des galipettes Grignoté trois feuill' de pâquerettes Lapin que fais-tu ? Me le diras-tu, me le diras-tu ?

3. n a cherché des cachettes Dans tous les coins de la forêt verte Lapin que fais-tu ? Me le diras-tu, me le diras-tu ?

4. n a caché des oeufs teints Dans la mouss' au pied des grands sapins Lapin ne dis rien Je devine bien, c'est Pâques demain.

(publié avec l'aimable autorisation des Editions Jacqueline Mani)

La boîte à musique Paroles et musiques Jacqueline Mani

Refrain : J'ai dans ma boîte à musique Une poupée mécanique Qui tourne, tourne et danse Et fait la révérence Mais il ne faut pas oublier Quoi donc? Quoi donc? Quoi donc? De remonter la clé

1. EU' balance la tête Comm'ci, comm'ci, comm'ça EUe arrondit les bras Comm'ci, comm'ci, comm'ça Holà! Holà!

2. EU' tourne ses menottes Comm'ci, comm'ci, comm'ça EU' compte sur ses doigts Comm'ci, comm'ci, comm'ça Holà! Holà!

3. Elle avance une jambe Comm'ci, comm'ci, comm'ça EU' marche à petits pas Comm'ci, comm'ci, comm'ça Holà! Holà!

(publié avec l'aimable autorisation des Editions Jacqueline Mani)

Page 14: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

ESPACE2

Dis, c'est quoi. .. Lucy? 4 janvier Quelque part en Eth'iopie dans les années 60. Une équipe d'archéolo­gues met au jour un squelette qui va révolutionner les données de la pré­histoire. Un transistor distille une des chansons fétiches des Beatles ... Lucy. Va pour Lucy! Avec beaucoup de teridresse, Yves Coppens raconte au micro de Ruth Scheps sa rencontre avec Lucy, cet australopithèque de 3,5 millions d'années, notre ancêtre à tous. On peut voir une exposition permanente de Lucy au Muséum de Genève.

La Radio raconte l'histoire Les années 1956 à 1958 8 janvie/~ 15 janvier Déstalinisation, un mot clé lancé par Khrouchtchev au début de l'année 1956. Politique encore, la nationalisa­tion du canal de Suez par Nasser débouchera sur la guerre entre l'Egypte et Israël en 1957. Pour la jeunesse, 1957 est marqué par l'avènement du King, Elvis Presley. Autre modèle, James Dean ses jeans, sa veste de cuir. Les blo~sons noirs entrent en scène. La décoloni­sation commence. Le 4 octobre le « bip, bip» de Spoutnik / fête le 40e anniversaire de la Révolution russe. En 1958, l'Algérie occupe la une Dalida chante « Bon voyage» qui fait écho au « Je vous ai compris» de De Gaule aux Français d'Algérie. Ce regard de Manuel Girardin sur les années 1956-1958 nous offre une nou­velle approche des événements d'au­jourd'hui. A ne manquer sous aucun prétexte.

Actualité 15 février

Pourquoi une histoire qui remonte à la nuit des temps passionne-t-elle encore les enfants citadins de l'ère informatique? . C'est que le conte nous parle de l'aventure intérieure de l'homme. L'enfant s'y projette et règle à travers les personnages les problèmes de sa propre vie. « Les plus beaux contes de Suisse », un superbe livre-cassettes est à la fois l'occasion d'écouter des contes, d'apprendre à les raconter et à les illustrer avec des professionnels tels Edith Montelle, Richard Wald­mann et Béat Brüsch.

Documentaire

L'air du temps 29 janvier, 26 févrie/~ 26 mars

Trois dates pour le magazine men­suel d'actualité de la Radio éducative. Inutile de rappeler la règle du jeu. Elle est simple. Il s'agit, au-delà de l'accidentel quotidien, d'essayer de mieux comprendre les mécanismes qui règlent l'événement pour avoir une meilleure prise sur l'information ponctuelle. pour essayer de vous arrêter, de réflé­chir, de dépasser le poids des mots et le choc des photos, humez «L'air du temps» de la Radio éducative. Thèmes ' traités le trimestre passé: - 30.10: « La Bof génération et

les élections fédérales»; - 27.11: « Boursicoti,

Boursicota ... quand la bourse dégringole».

Conte inachevé 11 janvier, 7 mars

Un invité surprise pour cette case désormais traditionnelle de la Radio éducative. A vos crayons donc et n'oubliez pas de nous envoyer vos épilogues jusqu'au 8 février à l'adresse habituelle:

Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Quand est-ce qu'on chante ... avec Souchon 19 février

Sou ch on la dérision! Souchon la ten­dresse! Une dégaine sympa, des chansons douces-amères . Alain Sou­chon crie à mi-voix « Allô maman bobo» dans l'univers souvent tran­chant du show-biz. Auteur, compositeur, interprète, il fait aussi l'acteur et se glisse, appa­remment sans à-coups, dans les rôles que lui offrent la variété et le cinéma. Qui est-il par-delà les apparences? Et, « Quand est-ce qu'on chante ... avec Souchon?» Cyril Azzam fera, tout spécialement pour vous, le tour de la question et, selon la tradition, vous offrira un play-back d'Alain Souchon. Pour chanter en classe s'il vous plaît.

Environnement Tête en l'air et ciel d'hiver et ciel de mars le/février, 14 mars Avec Charles Quartier et Carmen Algarada nous continuons notre voyage dans l'espace. Ce trimestre, c'est la lune qui occupera notre ciel, la lune et son cortège d'histoires bizarres, la lune dans toutes ses pha­ses. En un mot, nous allons tous être de plein droit « dans la lune ». Nous nous offrirons même le luxe d'être « lunatiques comme la lune ». Dans « Un soleil, des planètes », nous aurons beau scruter la nuit, impos­sible d'apercevoir les huit autres pla­nètes qui , comme nous, tournent autour du soleil. Bien calés entre V énus et Mars, il nous faudra, nous les terriens, laisser vagabonder notre imagination pour entrevoir ces mon­des que nos deux passionnés d'astro­nomie et d'environnement nous offriront... sur un plateau.

Initiation

Echec et mat l et II 5 et 12 février

Développer le sens des responsabili­tés, apprendre à assumer ses choix, comprendre que l'issue d'une partie ne dépend que de soi! Telles sont les finalités pédagogiques des échecs. Avec Norbert Engel, professeur de philosophie et arbitre international d'échecs, Thierry Fischer vous fera découvrir l'histoire, les enjeux et les stratégies de la pratique des échecs. Au terme des deux émissions, nous vous proposerons de jouer aux échecs par correspondance avec des élèves de Suisse, de France et d'ail­leurs. Une manière inédite de se créer de nouvelles relations. Vous êtes intéressé? Ecrivez-nous, nous vous mettrons en contact avec les autres joueurs. Notre adresse:

Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Page 15: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

5 mars

La monnaie plastique! Non, ce n'est pas du toc. Simplement, la Suisse n'échappe pas à la valse des cartes de

·crédit. Désormais n'importe quel porte-monnaie est agencé de manière à pouvoir en contenir un certain nombre. Comment ce nouveau moyen de paiement influence-t-il nos compor­tements ? Les - jeunes sont-ils touchés? Que ressentent-ils devant cette aseptisation de l'argent ? Un reportage et une enquête de Raphaël Guillet éclaireront bientôt notre lan­terne .

Initiation musicale Les tribulations du bandonéon 12 mars Qu'est-ce qui pousse un compositeur suisse romand dans les bras du ban­donéon? Patrick Mamie, professeur d 'accordéon, travaille depuis des années à donner à cet instrument ses lettres de noblesse classiq·ues . De l'accordéon au bandonéon, il n 'y a qu'un pas que Patrick Mamie, amou­reux de l'Argentine et du tango, a franchi allègrement. Avec son orchestre « Colegas » il joue et com­pose des musiques qui renouvellent la tradition du célèbre tango argentin. Quand on sait que Carlos Gardel, le père du tango, et le bandonéon sont tous deux nés en Europe, on mesure la force de récupération des Argen­tins; ils ont réussi à s'approprier, l'un et l'auÙe,jusqu'à en faire des symbo­les de l'Argentine. A écouter passion­nément.

Concours d'idées Un nouveau titre pour la Radio éducative Ouvert à tous, ce concours d'idées vise à trouver un titre susceptible d'offrir une identification rapide de l'émission. Le concours sera officiel­lement lancé en avril 1988 et sera doté de nombreux prix. En attendant , nous vous proposons de faire travailler vos méninges et d'écouter au moins trois émissions pour vous faire une opinion. En savoir plus:

. La Radio éducative est diffusée deux fois par semaine à 9 h . 30 sur Espace 2, chaque lundi et vendredi . Elle s'adresse aux enfants et aüx adoles­cents (âge 6 à 16 ans).

Ici, là-bas, les animaux et les hommes 18 janvie/~ 29 février

Amoureux de la nature, chasseurs de sons et voyageurs impénitents, Michel Faure et Christophe Boll­mann traitent un sujet de saison : « L'hibernation ou la vie en douce .»

Dans la mouvance du temps, la Radio éducative s'imprègne des formes radiophoniques de notre époque et réalise des émissions pédagogique­ment et formellement élaborées. La Radio éducative est une radio de professionnels où se préparent des émissions qui ouvrent l'école au monde. Elle offre: - des pistes de travail inédites ; - des ouvertures sur l'imaginaire; - des archives sonores inédites. Elle propose:

une lecture du médium; un apprentissage ludique de l'écoute et du son ; une sensibilisation à la musique d'hier et d'aujourd'hui; un traitement différent de l'actua­lité; une initiation aux médias.

Pas si douce , vous diront-ils. Bien sûr, qui dort dîne, mais comment les animaux luttent-ils contre le froid? Comment leur corps résiste-t-il à la baisse de la température? y a-t-il des petits qui naissent en hiver? Cette question nous amène à notre second sujet: « Vivre avec les ours .» Avec un vrai chasseur d'ours vous découvrirez un animal qui ne ressemble pas aux peluches des vitrines, pas plus qu 'au tueur sanguinaire des histoires fantastiques .

La Radio éducative: une vraie radio pour vous et pour l'école N'héSitez pas à jouer le jeu dès main­tenant avec vos copains, en famille, à l'école.

Envoyez-nous vos suggestions à l'adresse suivante:

Concours d'idées Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

•••• f)f)f)()()()OOOOOO . r Programme de janvier à mars 1988 .

Ja~~~e @ Radio Telévision Educative Romande. @ ~~~~/n1e n tai re : L'œ il scientifique (9) Micro· RTSR •

bes e t/:,~~' d/~:;~'(Ii 19 et samedi 2J

~~/~~~o Pi ~: Jeun es et cinéastes.

~~~:in~:ntaire : L'œil scientifique (10) Les

solides.

Février ~~;/~:~~~:;:; "" ier. mardi 2 el sam edi 6(évrier

~~~~in;e n ta ire: Voyage à traHrs le système

sol ,ire (1). Salll rdi IJ. mardi 16 el samedi 20 TV.Scopie: Variétés TV : du mUSic-hall au

cli p. Mardi lJ . Documenta ire: VOY'age à trarers le systeme sol,ire(2). Salllrdi 17. IlIlIdi l '" et samedi 5 mars Télactualité.

~~~~~~e n ta lle: V~yage à trayers le système 501 ,ire (3). Sallledi 12. mardi 15 el samedi 19 Tv-Scopie: Unmagazinc.

Mardi 11 Documenta ire : Voyage à trarers le système soloi .. (4). Samedi 26. mardi 29 et samedi 2 (tI'ril Télactualité.

Hrures de diffi /sio ll: Samrdi. ci 15 h. 45 Mardi. ri IOh. JO Samedi. ri "h. 15

L - LUlidi ri 9 h. JO (6· 10 ans) 1' - Velldredi ri JI) heures 110·16 ans)

Janvier L 4 Dis c'est quoi ... Lucy.

Un squelette qui change l'hi stoire JI 8 La Radio raconte l'hi stoire

Les années 1956 à 1958 (1 " part ie) L 11 Conte inachevé V 15 La Rad io raco nte l'hi stoire

Les années 1956 à 1958 (2' partie) L 18 Ici, lù·bas lesani mauxetles hommes

L'hibernation ou la "ie en donce V 22 Initiation musicale

Concours de jeunes musiciens L 2S A vous la chanson '

Chansons d'hiver par Alain Milien 1' 29 L'"ir du tcmps

En fonction de l'actualité

Février L 1 Tê te en l'air et ciel d'hi ve r

Lunatique comme la lune JI 5 Initi at ion

Echecs et mat: histoire de jeux (1 ) L 8 Magazine micro

Un magazine pour les 6-10 ans 1' 12 In itia ti on

Echecs etmat: enjeuxetstratégie( ll ) LIS Actuali té

Les plus beaux contes de Suisse V 19 Quand est qu 'ail chante ...

Avec Souchon L22 A vous la chanson !

~a;:~I~;o~:~k~I:~:~l~rançois Imbert

JI 26 L'ai r du temps En fonction de l'actualité

L 29 k i, lù·bas les animaux et les hommes Vine avec les ours

Mars Il S Actualite

La monnaic plastiquc L 7 Conte inachevé

Epilogues dcs enfants \1 12 Ini ti:uiollmusicak

Les tribulations du baudonéon L 14 Tête cn l'air ct ci el de mms

Un soleil et des planNcs 1' 19 Init iation

Images de la femml' L21 A vo us la chanson!

Les chansons du magicien avec Jacquclinel\lani

\1 26 L'airdu temps En fouctiou dc l'actualité

Page 16: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

Pour mieux connaître la littératu­re jeunesse dans sa diversité.

Pour une meilleure sélection.

Pour mieux développer le goût de lire.

Madame Jacqueline Tornay pro­pose à tous les enseignants des degrés 2 - 3 - 4 primaires qui le désirent une rencontre le mardi 23 février 1988 à 20 h 15, à l'Ecole normale de Sion, Pré d'Amédée 14.

Deux autres rencontres seront proposées:

- Comment animer le conte? - Comment animer le coin lectu-

re?

Matériel: prendre de quoi écrire.

Inscription à l'aide du bulletin ci­après.

x -----BULLETIN D'INSCRIPTION - - - - - - - -

o Madame o Mademoiselle o Monsieur

(marquer une x dans la case correspondante)

Nom: __________________________________________ ___

Prénom: ________________________________________ ___

Dom icile, NP: ____________________________________ _

Rue N°: __________________________________________ _

Téléphone N°: ______________ ~-----------------------

Degré d'enseignement: _____________________________ _

Lieu d' enseig nement: __________________________ _

Je m'inscris au cours «Lire ... c'est choisir» qui se déroulera à l'Ecole normale de Sion dès le mardi 23 février 1988.

Lieu et date: ______ _ Signature : ______ _

Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des EN, Rawyl 47, 1951 Sion, jusqu'au 5 février 1988, au plus tard.

c artes

Afin de favoriser l'accès des en­seignants aux expositions et col­lections, les musées cantonaux et la Fondation Pierre Gianadda à Martigny leur offrent une carte annuelle de libre entrée pour la modique somme de 15 francs.

Ces cartes sont valables une an­née à partir de la date d'achat.

Les personnes intéressées peu­vent l'obtenir directement aux caisses des musées cantonaux, auprès de la Fondation Pierre Gianadda à Martigny, ou à l'ODIS de Sion.

Liste des musées cantonaux avec leur adresse

Musée cantonal d'archéologie, rue des Châteaux 12, Sion.

Musée cantonal des Beaux-Arts, place de la Majorie, Sion.

Musée cantonal des Beaux-Arts, Grange-à-l'Evêque, 12, rue des Châteaux, Sion.

Musée cantonal d'histoire et d'ethnographie, Valère, Sion.

Musée cantonal d'histoire natu­relle, avenue de la Gare 40, Sion.

Musée militaire cantonal, Châ­teau, Saint-Maurice.

Les commandes groupées par établissement scolaire peuvent être transmises au secrétariat des Musées cantonaux, place de la Majorie, Sion.

CARTE ANNUELLE - PRIX DE VENTE FR. 15.-. FONDATION PIERRE GIANADDA MUSÉES CANTONAUX DU VALAIS

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

LA REPRODUCTION

- Photos, dessins, livres, diapositives, NB, couleur

Durée: Lieu: Participants: Date:

Délai d'inscription:

1 x 1 h 30 ORDP, Sion 6 me 3.2.1988

25.1.1988

de 14 h 00 à 15 h 30

~-------- - - - --- -- - --- - -- - -- ------ - -- -

BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Cours REPRO.

Nom: ___________ _ Prénom: __________ _

Adresse exacte: -----________________________________ _

N° postal: _ _ _ _ Domicile: _________________________ _

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.

r

LA PHOTO NOIR-BLANC AU LABORATOIRE

- Développement de films - Agrandissement sur papiers

Durée: Lieu: Participants: Dates:

Délai d'inscription:

2 x 1 h 30 ORDP, Sion 2-3 me 10.2.1988 me 24.2.1988

25.1.1988

Participation financière: Fr. 10.-

de 14 h 00 à 15 h 30 de 14 h 00 à 15 h 30

Condition: apporter avec soi un film noir-blanc exposé.

~- - - - - - - -- --- - -- -- - - -- - - - - -----

BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Cours PHOTO.

Nom: _ _ _______ _ __ Prénom: __________ _ _

Adresse exacte: _ ___________________ _______________ _

N° postal: _ __ _ Domicile: _ _ _ _ _________________ __

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.

Page 18: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

t

1 ~

Conférence suisse CDIP des directeurs cantonaux de l'instruction publique

BULLETIN «LANGUE 2}) Défi

Dans sa grande sagesse, la CDIP a choisi d'attendre la période postélectorale pour publier, dans nos trois langues officielles, un ouvrage qui vient à point en ces temps de recueillement et de problèmes-cadeaux:

LA SUISSE - UN DEFI

Il s'adresse aux doreurs d'éléphants. L'ex­pression se trouve dans une des chroniques d'Alexandre Vialatte, écrites entre 1953 et 1971, que Julliard réédite. Voici le passage en question:

"La reine Elisabeth vient d'entrer à Jaipur, au palais du maharajah. Dans un palanquin d'or, en robe d'or et de perles, sur un élé­phant peint en or~ en ocre, en rose, en ver­millon. Dorer les éléphants est un vrai métier de l'homme, le vrai métier de l'homme est de dorer les éléphants. Et aussi de les ocrer. De tracer sur leurs fronts des ronds et des spi­rales. Autour de leurs yeux des lunettes. Sur leurs flancs, des escargots bleus. En Serbie on orne les vaches de dessins rouges et vio­lets. Les grands magasins ne vendent plus que des essuie-mains peints de riches sujets: les jours de la semaine, les monuments de Paris, la recettes du boeuf aux morilles, le plus gros de la grammaire, le Serment du jeu de Paume, la décapitation de Landru; de fa­çon à distraire l'oeil et élevèr l'esprit. C'est ce qui prouve bien que la Création a été faite pour que l'homme s'y plaise et l'exalte, et s'y amuse comme dans un jardin. Dorer des·éléphants est la vraie fonction de l'hoinme. On ne le comprend jamais trop vite, on ne commence jamais assez tôt. Encore faut-il en avoir un."

Il y en a plusieurs dans les vastes jardins de l'instruction publique. Sur le chemin des Langues, la CDIP en a repéré un particuliè­rement bien camouflé en montagne - mais il avait bougé les oreillès. Rêvant de le faire dorer, elle l'a muni, par deux fois, de re­commandations à l'intention des doreurs 32

débutants ou confirmés. Et même, nouvelle_ ment, d'un vade-mecum à l'usage de ceux qui savent bien qu'un éléphant ne fait pas le 1

printemps, mais qu'il peut en cacher Un autre, lui ressemblant étonnamment.

"Dans trois siècles", lit-on dans la préface aux chroniques citées, ~'il faudra lire Vialatte pour savoir quel était l'aspect du monde au milieu du XXe siècle". Il faut lire LA SUISSE - UN DEFI pour sa­voir quel sera le paysage linguistique de la Suisse dans trente ans. Si le lecteur relève le défi ...

Nécessité des redites

Les chroniques de Vialatte, lit-on dans la préface à l'ouvrage cité plus haut, se 'ré­pètent. LA SUISSE - UN DEFI aussi. Car l'homme est sourd (un défi, vous dis-je !). Les profs de langue le savent bien, qui, eux­mêmes ... C'est pourquoi, devenus auteurs de manuels, ils répètent, après les avoir "revues et cor­rigées" à la lumière des connaissances scien­tifiques et en les adaptant au jargon de . leur temps, des vérités qui mettent une centaine d'années à être entendues. La preuve? Ce texte, écrit en 1891 ·· (un cadeau destiné à ceux qui apprécient les exercices de trans­position):

Plaisir de la répétition

A vec A TOUT FRANCE, pour améliorer votre français, Paris, Alliance Française, Didier /Hatier 1987, vous disposerez d'un 1

cahier d'exercices qui vous aideront précisément à développer votre sens du français tel' qu'il se vit et se parle. A conseiller aux formateurs de formateurs -zurichois, par exemple - ·et à tous ceux Qui aiment travailler seuls pour se poser des questions de vocabulaire, d'orthographe, de grammaire, de - civilisation et de compré­hension quand' ils en ont envie. Aux maîtres primaires qui se répètent, sans trop y croire, Qu'eux aussi peuvent s'exercer et se distraire

en même temps et qui, s~rtout , n'aimeraient pas perdre tout ce qu'ils ont appris pendant leur cours de perfectionnement ou leur séjour en France. Exemple (p.72):

A propos de séjour en France, peut-être en gagnerez vous un - ou alors, un disque, un livre? ATOUT FRANCE exerce aussi la pédagogie de la récompense: on Y trouve 40 questions dont les réponses ne sont pas données. Si cela vous tente, envoyez les vôtres à l'Alliance Française avant le 14 juillet 1988.

1aÇo"s '"e et u"e ofdfe

~\.es tIl' ",,,ef U" '-C-hO-iS-is-s-ez-d-a-ns-'-a -/is-te-c-,-c-o-n-tre-

. de dO" l'expression que vous jugez convenable dans les situations suivantes. Lieu uni­que; le bureau d'un directeur de banque.

1

1. - La porte! 2. - La porte s'il te plaît! 3. - Ferme la porte! 4. - Vous ne voulez pas fermer la porte? 5. - Ferme la porte s'il te plaît! 6. - Il faut fermer la porte! 7. - On ferme la porte! 8. - La porte est fermée? 9. - Il n'y a pas de porte chez vous?

10. - Une porte ne se ferme pas toute Il s'adresse à :

seule. a) Un ami qui lui fait une visite. Il. - Tu fermes la porte? 12. - Tu ne fermes pas la portè? b) Mme de Hautecourt, une riche cliente. 13. - Je dois fermer la porte moi-même? 14. - l'aimerais que la porte soit fermée. c) Son frère qui lui demande de l'argent. 15. - Je veux que tu fermes la porte! 16. - Si tu fermais la porte? d) Son fils. 17. ,- Je te demande d::: fermer la porte! 18. - N'oublie pas de fermer la porte! e) Une jeune et jolie caissière. 19. - Pense à fermer la porte. 20_ - Je te dis de fermer la pOrte! o Un portier. 21. - Je t'ordonne de fermer la porte! 22. - Tu ne vas pas fermer la porte? g) Son chef comptàble. 23. - Ayez l'obligeance de fermer la

1 porte . 1 24. - Ayez la gentillesse de fermer la h) La secrétaire de direction.

. porte. 25. - C'est moi qui dois fermer la porte? i) Un gros industriel. 26. - Vous voulez bien fermer la porte? 27. - Il n'y a pas moyen de fermer la j)

1 porte? Sa femme qu'il n'aime plus.

k) Un vieil employé. 1 28. - Une porte, ça se ferme! 1 29. - Et cette porte? , 30. - Pourquoi la porte est-elle ouverte? 1)

1'" - Je N'ux te demande< de fenne< la Un vendeur de journaux.

porte? 32. - On ne vous a pas appris à fermer les

portes?

m) Un client qui a perdu tout son argent.

Et à propos du chiffre 40, LA RUE EST A NOUS, Paris, Crédif, Hatier-Didier 1987 est un cahier d'exercices dont l'intérêt réside dans le choix des déclencheurs. Il s'agit de 40 reproductions d'enseignes, p'anneaux, inscriptions comme celle-ci, que tout étranger doit apprendre à interpréter.

CEllE PORTE N'EST PAS UNE ENTREE

MAIS UNE SORnE DE SECOURS

~ I 1 ~lll Vous qui savez de quel côté de la porte vous -1

êtes, offrez-vous LA SUISSE - UN DEFI, !' qui n'est pas une sortie, mais une entrée. De 1 secours.

Page 19: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

LE COURS OBLIGATOIRE D'INFORMATIQUE DANS LES ÉCOLES DE MATURITÉ: FORMATION DES ENSEIGNANTS

Formation des enseignants -plan d'études et moyen d'ensei­gnement - évaluation des connaissances en informatique - développement de la télémati­que et de l'intelligence artifi­cielle, tels étaient les sujets qui ont particulièrement animé les discussions des quelque cent professeurs de l'enseignement secondaire venus au XIe collo­que organisé les 30-31 octobre à Interlaken par le groupe de tra­vail «Informatique dans l'en­seignement secondaire II>>.

U ne nouvelle disposition de l'Ordonnance sur la reconnais­sance des certificats des maturi­tés (0 RM) prévoit un cours d'introduction à l'informati­que, obligatoire pour tous, ce qui place les élèves de tous les cantons et de tous les gymnases sur un pied d'égalité.

Les objectifs principaux de ce cours de base ont été formulés dans un plan d'études élaboré par le «Groupe de travail Infor-

i matique» de la CDIP. Un l, moyen d'enseignement est en :11) préparation, qui paraîtra au

I~ printemps. De leur côté, les

écoles sont de mieux en mieux équipées, tant d'ordinateurs personnels que d'appareils péri­! phériques complémentaires.

Les participants au colloque constatent cependant que le succès d'un cours d'introduc­tion à l'informatique tient avant t0ut à la formation des enseignants. Il s'avère que, dans ce domaine particulièrement important, il subsiste encore de sérieuses différences d'un can­ton et d'une région à l'autre. Dans bien des cas, le niveau de la formation ne soutient pas la comparaison avec celui qui ca­ractérise les autres disciplines. Ce déficit ne peut être comblé que si, d'une part, les responsa­bles mettent rapidement sur pied un système de cours de formation et si, d'autre part, les hautes écoles ainsi que le Cen­tre suisse pour le perfectionne­ment des professeurs de l'ensei­gnement secondaire étudient ce problème. Il faut enfin que les DIP mettent à disposition les moyens pour assurer aux ensei­gnants concernés les décharges nécessaires à leur perfectionne­ment.

Démonstrations et discussions ont permis aux ' participants d'être informés des plus récents développements en ce qui concerne les réseaux informati. ques, la télématique et l'intelli. gence artificielle. Ils en ont conclu que les contenus du pro. gramme d'informatique doi· vent être régulièrement révisés en fonction du développement rapide des nouvelles technolo· gies de l'information. Ce défi constant lancé à notre école et à notre société tout entière repré· sente en même temps une chance inouïe puisqu'il offre la possibilité de repenser et de ré· viser régulièrement les objectifs pédagogiques, didactiques et méthodologiques de nos écoles de maturité. On arrivera ainsi peut-être un jour à décloison· ner le système actuel et, par un enseignement plus interdiscipli­naire, plus orienté vers l'idée de réseau et donc vers les straté­gies globales de résolution de problèmes, à mettre davantage l'accent sur une formation tota­le de la personne, dans un mon­de où les jeunes adultes seront vraisemblablement appelés à promouvoir toujours mieux les qualités et les valeurs humaines et à défendre nos structures dé­mocratiques.

- --------------------------------------------

Personne à contacter:

Tél. (054) 21 72 37 34

Christian Jung, président Oberfeldstrasse 1 8500 FRAUENFELD

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Les Départements cantonaux de l'instruction et de l'écono­mie publiques sont convenus de doter l'orientation profes­sionnelle d'un réseau national moderne de traitement électro­nique des données. L'OFIAMT et l'OFAS s'associeront au pro­jet, qui portera dans un premier temps sur les années 1988 et 1989.

Du fait des profondes muta­tions qui affectent le monde du travail et des profession~ , l'orientation professionnelle doit plus que jamais pouvoir compter sur une information rapide, à jour et sans failles. Le recours à un système informati­que en mode conversationnel lui permettra de s'acquitter de sa mission en complétant ses instruments d'information ac­tuels, quitte à les remplacer en partie.

Tél. (031) 4683 13

Ce projet d'informatisation émane de la Conférence des chefs d'offices cantonaux d'orientation professionnelle et pourra s'appuyer sur les impor­tan tes études déj à en treprises dans le canton de Zurich. Il prévoit pour l'essentiel de dé­centraliser la saisie et la mise en forme de l'information, qui pourra ensuite être appelée sur les écrans des offices. Le finan­cement du projet est assuré grâ­ce à des contributions des can­tons et de la Confédération. La première étape des travaux por­tera sur une planification fine et une première expérimenta­tion. Selon toute probabilité, les cantons et les offices fédéraux compétents auront à se pronon­cer définitivement sur le projet en 1990.

La direction du projet sera as­surée par une équipe intercan­tonale, avec le concours, pour l'étude de planification, de l'Of­fice cantonal zurichois d'orien­tation professionnelle. Le projet bénéficiera par ailleurs de l'as­sistance d'une commission de supervision animée par M. Car­lo Schmid, landammann du canton d'Appenzell-Rhodes in­térieures et président de l'Asso­ciation suisse pour l'orientation scolaire et professionnelle.

Sekretariat Sulgeneckstrasse 70 3500 BERN

Page 20: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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36

LE MONTAGE AUDIO-VISUEL EN FONDU-ENCHAÎNÉ

- Photos f texte f musique Mixage f synchronisation

Durée: Lieu: Participants: Dates:

3x2h DROP, Sion 2-3 me 16.3.1988 de 14 h 00 à 16 h 00 me 13.4.1988 de 14 h 00 à 16 h 00 me 20.4.1988 de 14 h 00 à 16 h 00'

Délai d'inscription: 4.3.1988

Participation financière: Fr. 25.-fpersonne

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BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'DROP, Gravelone 5, 1950 Sion

Cours FONDU-ENCHAÎNÉ.

Nom: __________ _ Prénom: __________ _

Adresse exacte: -----------------------

N° postal: ___ _ Domicile: ________________ _

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.

f . d' ' bl· S· servIce e.a sante pu Ique - Ion

CALENDRIER DES COURS 1988 à l'intention des infirmières scolaires et des infirmières chargées des consultations pour nourrissons.

cycle d'exposés sur le thèm e central

PROBLÈMES RESPIRATOIRES à tous les âges

traités par divers spécialistes sous les aspects physiologi­ques, psychologiques, sociaux.

Ce cycle de conférences est or­ganisé, cette année, en collab.o­ration avec la Ligue contre la tu­berculose et les maladies pulmonaires.

Lundi 25 janvier 1988 14 h 00 - 17 h 30 Martigny.

Lundi 25 avril 1988 14 h 00 - 17 h 30 Sion.

Lundi 31 octobre 1988 14 h 00 - 17 h 30 Sierre.

Page 21: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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DIRECTION, ORGANISATION, ANIMATION DE CENTRES DE VACANCES Arzier (Jura vaudois), du 20 au 27 février

Conditions d'admission: 20 ans et avoir des expériences d'animation

Finance de participation: à négocier entre Fr. 300.- et Fr. 500.-

ANIMATION DE CENTRES DE VACANCES POUR ENFANTS Arzier (Jura vaudois), du 20 au 27 février

Condition d'admission: 17 ans dans l'année en cours

Finance de participation: à négocier entre Fr. 250.- et Fr. 450.-

Les deux stages ont lieu dans la même maison et collaborent

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bilité d'un centre de vacances.

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Déjà il est temps de penser aux centres de vacances de l'été.

, De nombreuses personnes s'y engageront en qualité de moni-

1 teursjtrices ou responsables,

SOI mais ce travail ne s'improvise

: pas et une formation adéquate ~ est vivement conseillée.

l' C'est pourquoi les centres d'en-

.

j traînement aux méthodes d'édu-

axes: vie collective; informations 0

et réflexion pédagogiques; acti­vités de développement person­nel; activités retransmissibles.

B. Direction, organisation, animation

La formation aborde l'élabora­tion d'un projet pédagogique et les moyens de le garantir, l'ani­mation d'une équipe de moni- \ teurs, les contacts avec l'orga­nisme et les parents et divers aspects techniques tels que la gestion du camp ou la responsa­bilité juridique.

o cation active (CEMEA) organi­sent, à Arzier (Jura vaudois) du 20 au 27 février 1988, deux sta­

; ges de formation.

A. Stage de formation à l'animation de centres de vacances pour enfants

-! Ce stage s'adresse aux futurs l ' moniteurs d'au moins 17 ans f 0 dans l'année en cours. La forma-

. tion s'articule autour de quatre 38

de centres de vacances

Ce stage s'adresse plus particu­lièrement aux personnes d'au moins 20 ans et ayant déjà des expériences d'animation, qui souhaient assumer la responsa-

Pour tout renseignement, s'adresser à

Philippe Lentillon, tél. (022) 27 33 35, ou Jacques Wurgler, tél. (021) 277945.

Pour les inscriptions, contacter

l'Association suisse des CEMEA, case postale 895, 1211 Genève 3, tél. (022) 27 33 35.

ASEP Association suisse d'éducation physique à l'école

I&~ D-u-i.

COURS POUR LE CORPS ENSEIGNANT

CATÉGORIE B - PREMIER TRIMESTRE

ND Thème Date Lieu Direction

21 Ski: CM J+S 3A (première et deuxième 2-7.1 Elm Gygli partie) 4-9.4 Les Crosets

22 Camp de ski : cours polysportif ouest j ski - 4-9.4 Saas Fee Métrailler danse - tennis

23 Semaine polysportive: ski - acro - volley - 4-9.4 Davos Huwyler badminton - unihockey - danse de jazz

24 Judo et jiu-jitsu à l'école, introduction 6-10.4 Berne Santschi technique, méthodologique et didactique

25 Semaine polysportive (voir cours N° 23) 10-15.4 Davos Huwyler

26 Vivre un camp de ski (cours polysportif 10-16.4 Engelberg Winkler d'hiver)

27 Du rythme à la musique en EP 14-15.4 Sion Repond + 21-22.4

28 Natation: cours combiné CP J+S B2 SSS j 30.4-1.5 Kilchberg SpringjGubser CP J+S

Délai d'inscription: 6 semaines avant le cours.

Cours centraux pour enseignants

Remarques

Ces cours s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles.

Les étudiants et candidats des divers instituts de formation peuvent être admis si le nombre de places est suffisant.

Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non-enseignants, peuvent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient.

Les cours traitent de matières ou de problèmes de gestion, d'intérêt fédéral ou régional, en rapport avec l'activité et la place correspondantes dans le domaine professionnel scolaire.

Après réception de l'inscription par le secrétariat il faut verser un droit d'inscription de Fr. 50.- sur le compte de chèque postal 40 - 5605 - 8 du Crédit Suisse, Reinach BL, pour compte N° 4596-558644-30-1, ASEP, «Einschreibegebühren», après quoi l'inscription deviendra définitive.

Page 22: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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ASSOCIATION SUISSE D'ÉDUCATION PHYSIQUE À L'ÉCOLE (ASEP)

Pâques 88: ski à Saas Fee cours de

L'ASEP organise un cours de ski pour les enseignants à Saas Fee du 4 au 9 avril 1988. .

Entrée au cours : lundi soir 4 avril 1988 vers 17 h 00. Souper à 18 h 30. Ouverture du cours à 20 h 00.

Fin du cours : samedi 9 avril 1988 vers midi.

Logement: Hôtel Astoria (centre du village, à proximité des pistes).

Thème principal: de 8 h 00 à 15 h 00: ski : amélioration de la tech­nique personnelle depuis le virage parallèle de base jusqu'au pédalage.

Activités annexes: de 17 h 00 à 19 h 00 : tennis: perfectionnement p~~so.nnel et formes d 'organisation scolaires ; Initiation au golf en salle; initiation à l'escrime ' utilisation des installations du Centre sportif d~ ~aas Fee : piscine, whirlpool, bain turc, sauna, fltness .

Direction du cours: Nicolas Métrailler, Vieux-Canal 14, 1950 Sion, téléphone (027) 23 27 56.

Délai d'inscription: 25 février 1988 au moyen du bulletin d'inscrip­tion ci-joint auprès du :

Secrétariat de l'ASEP ETH Zentrum 8092 Zürich.

Bulletin d'inscription

Association suisse d'éducation physique à l'école

Commission technique

Prix du cours :

Remarques:

Fr. 500.- environ (1-2 pension, logement, abon­nement de ski , activités annexes) .

- ce cours n'est pas destiné aux débutants, mais aux skieurs moyens à avancés. Les par­ticipants doivent au moins savoir exécuter le virage parallèle de base. Pour tout rensei­gnement complémentaire, téléphoner à Nico­las Métrailler (027) 23 27 56.

- Ce cours s'adresse à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles pu­bliques ou reconnues comme tel!es!

- Les étudiants des divers instituts de forma­tion peuvent être admis si le nombre de pla­ces est suffisant.

Après réception de l 'inscription par le secrétariat il faut verser un droit d 'inscription de Fr. 50. - à titre de garantie, sur le compte de chèque postal 40 - 5605 - 8 du Crédit Suisse, Reinach BL, pour com­pte fJO 0596-558644-30-1, ASEp, «Einschreibegebühren», après quoi l'inscription deviendra définitive.

Ces 50 francs seront remboursés par /'ASEP

Inscription Cours N° _ _ _ _ _

Titre : ______________ _

Ne pas remplir!

Réception le:

Nom : _______ _______ ___ Prénom: __________ _____ _

Rue : __________ __________ _____ __

Domicile : ____________ _________ _ _ Canton: _______ _

N° de tél. : ______ _________ _ N° AVS : _________ ___ ___ _

Profession: Degré : _____ _ ____ ____ _

Attestation des autorités scolaires : Membre d 'une association cantonale :

Oui D Non D

Remarques: __________ _

Signature : _______ _____ _

Ad resse : Secrétariat ASEP, ETH-Zentrum, 8092 Zürich .

Page 23: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

CENTRE DE CATÉCHÈSE

ation permanente . cours de fo~m éducateurs

1: pour catéCh/~::~eignant et personne

Sujet:

Destinataires:

Animateurs:

Oates:

Lieu:

Horaire:

Inscriptions:

«COMMENT INTÉGRER UN OU DES ENFANTS HANDICAPÉS DANS UN GROUPE DE CATÉCHÈ. SE?»

Lors de la préparation de cette session , il nous est apparu important de prendre du temps pour d'abord apprendre à connaître ces deux réalités: catéchèse ordinaire et catéchèse spécialisée.

En effet, elles recouvrent des richesses qu'il serait intéressant de partager et d'échanger.

Dans un deuxième temps, nous aborderons la question de l'intégration - que mettons-nous der. rière une telle expression? - est-ce possible? à quelles conditions?

Enfin, dans un dernier temps, nous tenterons d'es­quisser ensemble une démarche commune pour l'avenir.

Catéchistes, enseignants, éducateurs des milieux spécialisés, catéchistes et enseignants des écoles primaires.

L'Abbé Firmin Rudaz, Sœur Colette Marthouret, Madame Marie-Rose Biollay et Mademoiselle Syl­viane Salzmann .

23 et 24 janvier 1988.

Ecole supérieure de commerce, rue des Bonnes Luites 8, Martigny.

Samedi de 14 h à 17 h; dimanche de 9 h à 12 h et de14hà17h.

Jusqu'au 20 janvier 1988 au moyen du bulletin ci-après.

x -----BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom: __________________________ ~----------------

Prénom: _______________________________________ __

Adresse: ________________________________________ _

Téléphone: ______________________________________ __

s'inscrit à la session des 23 et 24 janvier 1988.

Je suis catéchiste Je suis éducateur jtrice Je suis instituteur jtrice

dans les classes primaires en milieu spécialisé

(biffer ce qui ne convient pas) .

OUI NON OUI NON

Prière de renvoyer ce bulletin d'inscription à l'adresse suivante:

Centre de catéchèse formation permanente 10, rue des Erables 1950 SION.

Page 24: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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Membre de la LSPN: indiquez votre numéro de membre s.v.p

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Localité: 1 No postal:

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No. de l'art.: Nombre: 1 Remarques éventuelles concernant titre:série, langue etc.

Signature (celle des parents pour les moins de 18ans)

Les prix indiqués du catalogue courant sont valables dès le 1 octobre 1987, port et emballage en plus. Sous réserve de changement des prix. L ____ _ ____ ---1

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Devenez membre

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Section du canton de mon domicile. O C9t~Sation annuelle .

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Je désire lebul/etin 0 en F1t4NÇAIS Ich wiillsche die 0 Zeitschrift

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Marquer d'une (X) la mention juste La Signature des parents est exige'e p 1 é. ZUtreffendes ankreuzen (X)

OUr es collers.

Cette carte n est valable qUe POUr de nOUvelles adhésionsl

Page 25: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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Liste des membres du comité de la section ACM-SPVal pour les années 1988-1989.

Présidente Madame Francine Conti 1961 Haute-Nendaz (027) 88 20 37.

Vice-présidente Mademoiselle Dorothée Balet 3960 Sierre route de Rossfeld 24 (027) 56 21 14.

Secrétaire Monsieur Jean-Pierre Rey 1870 Monthey Europe 32 A (025) 71 4650.

Commission d'animation Mademoiselle Muriel Torrent 1961 Arbaz (027) 382644.

Caissière Madame Christiane Bruchez 1907 Saxon Les Champys (026) 62880.

Membres Mademoiselle Marie-Noëlle Berthod 1931 Praz-de-Fort (026) 41414.

Madame Muriel Raymond 1913 Saillon (026) 6 24 22.

Madame Danièle Salamin 3961 Saint-Luc (027) 552409.

Rencontre DIP - SPVal

Le DIP représenté par M. Panna­tier, chef de service, accompa­gné de M. Theytaz et de Mme Sa­lamin de l'Office de l'enseigne­ment spécialisé, et de MM. Bes­se et Germanier, collaborateurs au DIP, a invité le CC SPVal à une rencontre à la mi-décembre dans les murs de l'ancienne éco­le normale.

Voici rapportés quelques-uns des différents points discutés lors de cette séance.

Appuis pédagogiques

Des divergences d'interprétation du décret sur l'enseignement spécialisé semblent apparaître selon qu'on en fasse une appli­cation stricte ou plutôt que l'on travaille dans l'esprit de ce dé­cret. Une application stricte fa­voriserait les villes et les gran­des agglomérations qui seules pourraient bénéficier des amélio­rations voulues car elles possè­dent les structures matérielles et le potentiel humain nécessaires à cette application. De fait, et compte tenu des diversités géo­graphiques de notre canton, le DIP a clarifié la situation sur de­mande de la SPVal, en précisant les points suivants:

1. les classes d'adaptation, d'observation, à effectif réduit sont confiées à des ensei­gnants spécialisés diplômés;

2. l'appui pédagogique intégré est confié soit à des ensei­gnants spécialisés, soit à des enseignants primaires qui peuvent parfaire leur forma­tion par un perfectionnement lors des semaines pédagogi­ques;

3. l'ensemble de ces cours doit être donnés en priorité à des enseignants spécialisés; 4. l'appui pédagogique est ré­

servé à des élèves qui n'ont pas la possibilité de suivre normalement les cours . Les normes de sélection de 5 à 8 % ont un aspect préventif. Si on les dépasse, cela cor­respond à du rattrapage sco­laire nécessitant du temps pris hors de l'horaire scolaire;

5. les critères permettant d'ai­guiller les élèves vers ces cours d'appui devraient être les suivants: . évaluation des besoins sur

la base des signalements des enseignants; itinéraire des enfants dans · la scolarité; difficultés de l'enfant à di­vers niveaux.

Ces observations sont à dis­cuter ensuite avec des repré­sentants de l'Office de l'ensei­gnement spécialisé et l'inspecteur d'arrondissement qui donnent leur préavis quant à la possibilité de la mise en place de structures d'appui pédagogique intégré.

Appui aux enfants de langue étrangère

Les enseignants chargés de classes dispensant des cours dans le cadre de l'intégration des enfants de langue étrangère dans les classes normales, se­ront réunis prochainement pour mettre en commun les problè­mes liés à leur engagement per­sonnel, liés aux moyens didacti­ques mis à leur disposition, liés aux expériences vécues dans le but d'améliorer les conditions de leur travail.

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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Soutien pédagogique: rémunération

Les critères définis pour la rému­nération des enseignants enga­gés pour le soutien pédagogi­que sont les suivants:

- à l'heure si cet engagement correspond à une durée de moins de 21 semaines sur l'ensemble de l'année;

- selon un salaire mensuel si l'engagement est d'au moins 21 semaines, au prorata de la durée de l'engagement.

Informations diverses

Education routière Compte tenu du nombre tou­jours plus grand de jeunes victi­mes de la route et pour sensibili­ser encore plus cette tranche de population, il a été décidé d'in­troduire 5 heures de cours d'éducation routière intégrés aux branches scolaires afin de ne pas alourdir le programme actuel.

Décharge dès 58 ans Les enseignants primaires ont droit dès l'âge de 58 ans à une décharge hebdomadaire de 3 heures. Ce règlement stipule que seuls ont droit à cette dé­charge les titulaires de classe dès 20 heures d'enseignement hebdomadaire. De fait, les maέtresses enfantines et ACM ne ré­pondant pas à ces deux critères n'ont pas droit à cette déchar­ge.

Note de religion Des différents existent encore entre les Eglises et l'Etat qui ne permettent pas encore de sup­primer la note de religion com­ptant dans l'établissement de la moyenne générale.

+

Le souci de gérer au mieux la marche de l'école actuelle avec 1

une prospective prévaut dans chacune de ces rencontres DIP-SPVal. C'est en œuvrant dans cet esprit que les partenai­res peuvent attendre des amé­liorations sensibles dans leur en­gagement quotidien au service de l'école.

François-Louis Décaillet

La SPVal estime toujours à leur juste valeur ceux qui ont le cou­rage de s'exprimer, de donner leur opinion, ceux qui acceptent de s'engager pour représenter leurs collègues ou leur profes­sion. Elle défend aussi la franchi­se et la transparence.

L'anonyme vertueux et charitable (REVUE DE PRESSE: NF 6.1 .88)

La SPVal apprécie divers styles rédactionnels ou littéraires, mais elle n 'attache guère d'intérêt aux figures de style qui n'ont pas de visa­ge. Il est des gens qui masquent leur physionomie par jeu, à carna­val et il en est d'autres, malheureusement, qui masquent leur «per­sonne» parce qu'ils n 'ont pas de personnalité.

La SPVal ne déterre pas la hache de guerre,' elle défend - accom­plissant par là une de ses tâches - les revendications légitimes présentées par ses membres depuis de nombreuses années,' elles les défend à visage découvert, sans se soucier de l'Ordre chevale­resque de nos conseil/ers d 'Etat.

Les membres de la SPVal ont des droits et des devoirs, comme tout instituteur. Ils ont notamment le devoir de respecter leurs collègues et la profession qu 'ils assument. Celui qui «étale» des arguments pour dénigrer son labeur montre bien quelle estime il porte à sa profession et fait même douter ... s 'il la mérite.

Le comité cantonal de la SPVal juge bien superflu d'alimenter la «grande presse» en répondant à ces propos fielleux. Ce serait ac­corder de l'importance au procédé choisi et à un auteur qui ne se reconnaÎt même pas. Ce «jeune instituteur» a toujours, et comme chacun de nous, en temps opportun, le droit de soutenir toute œu­vre de biehfaisance.

Hubert Grenon Président de la SPVal

Page 27: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

Association d'éducation physique scolaire du Valais romand - 1950 Sion

Tournoi de hockey sur glace

L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants son traditionnel tournoi de hockey sur glace.

Chaque centre scolaire est invité à y participer.

Date: Février 1988 (confirmation téléphonique) .

Lieu:

Horaire :

Equipement:

Patinoire de Martigny.

De 14 h 00 jusqu'à la fermeture de la patinoi­re .

Le plus complet possible. Au minimum : cas­que, coudières, jambières, gants.

L'Association décline toute responsabilité en cas d'accidents.

Information complémentaire : au (026) 54642.

Inscription: A l'aide du talon-réponse, après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19 - 838 AEPSVR à Sion.

Indiquez au dos du coupon: «Tournoi de hockey».

x -------TALON - RÉPONSE

Tournoi de hockey sur glace du à envoyer à Monsieur

Délai

Roland Carron Maître d 'éducation physique 1926 FULLY

(joindre le récépissé du bulletin de versement).

Nom de l'équipe : _____ _______ _ ____ _

Responsable de l'équipe: _ _____ ________ _

Nom : _______ ____ __________ ___

Prénom: _________ _________ _ __ ___

Adresse: _______ _______________ _

Téléphone: _____ _ _ ____ ____________ __ ___

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1

* * * * ASSOCIATION EUROPÉENNE DES ENSEIGNANTS ~~m~: EUROPEAN ASSOCIATION OF TEACHERS

* * * ll-}~(lJJ [Ri(Q)~~ &., [!}~©(Q)[L~ CONCOURS

à l'intention des élèves des écoles valaisannes dès la cinquième primaire

Dans le cadre de la Journée eu­ropéenne des écoles et grâce à un don de la Loterie romande, la Fondation Jean Monnet pour l'Europe organise avec la colla­boration des sections des can­tons de Suisse romande de l'As­soci at ion européenne des enseignants, ainsi que du Cen­tre d'éducation européenne un concours pour la jeunesse de 10 à 21 ans.

Objectifs

- Susciter chez les jeunes une réflexion sur l'intégration euro­péenne passée, présente et fu­ture. - Encourager la création artisti­que, l'établissement de docu­ments audio-visuels et de jeux informatiques.

RÈGLEMENT DU CONCOURS

1. Catégorie du concours

1.1 Travaux écrits . 1.2 Travaux artistiques (dessins,

bandes dessinées, photos). 1.3 Travaux audio-visuels (diapo­

sitives , films vidéos) . 1.4 Travaux sur ordinateur.

2. Conditions de participation

Peuvent participer au concours les élèves des écoles primaires, secondaires et professionnelles.

4. Présentation des travaux

Travaux

Travaux écrits

Dessins (max. 40x60 cm)

Bandes dessinées (max. 40x60 cm)

Photos 18x24 cm

Diapositives

Les travaux peuvent être - individuels; - de groupe (2 ou 3 partici-

pants) ; - de classe .

3. Thème

3.1 Travaux écrits

3.1 .1 Les Communautés euro­péennes ont 30 ans.

3.1.2 Quel programme de télé­vision proposeriez-vous pour une meilleure entente entre les Européens?

3.1.3 A l'occasion du centenai­re de la naissance de Jean Mon­net, dites ce que signifient sa pensée et son action.

3.1.4 Qu~ pensez-vous de la phrase de Jean Monnet au sujet de la construction européenne : «Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des hom­mes»?

3.1 .5 Les pionniers de l'Europe communautaire.

3.1.6 Le rôle de la Suisse au sein du Conseil de l'Europe.

3.1.7 La participation de la Suisse au programme spatial eu­ropéen.

individuels de groupe

3.1.8 Dans le cadre d'une clas­se multinationale, qui sommes­nous, que connaissons-nous les uns des autres?

3.2 Travaux artistiques

Thème général: L'année euro­péenne du film et de la télévi­sion .

Imaginez un spot publicitaire pour une compétition sportive, un spectacle, une foire euro­péenne, ou imaginez le généri­que d'une émission de télévision telle que la Coupe d 'Europe de football, une émission européen­ne de jeux télévisés, ou un concours et un spectacle euro­péens.

Remarque didactique: Les spots TV ou le générique peuvent être présentés sous forme de des­sins illustrant les diverses sé­quences, accompagnés d'un bref commentaire, ou sous for­me de bandes vidéo ou de pro­grammes informatiques.

max. 1000 mots max. 2000 mots

de classe

max. 15 pages

1 dessin

1 planche

1 photo

max. 12

2-3 dessins

2-3 planches

2-3 photos

max. 24

1 dessin par élève

1 planche par élève

1 photo par élève

montage audio-visuel

51

Page 28: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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1

Films vidéo (VHS ou U-Matic) max. 1 min. max. 1 min .

max. 1 min . Travaux sur ordinateur (com­patible IBM, floppy 5 1/4")

Les travaux seront présentés sous un pseudonyme. Les noms et les adresses des élèves et le nom de l'école se trouveront dans une enveloppe fermée qui ne sera ouverte qu'après la déci­sion du jury.

Les travaux devront parvenir avant le 30 mars 1988 à l'adres­se suivante:

Fondation Jean Monnet pour l'Europe Concours «L'Europe à l'école» Ferme de Dorigny 1015 Lausanne.

LES DEUX DUFOND

Évi D€HH€NT, CARoLe NE:

SAiT PAS!

max. 1 min.

5. Jury

Le jury du concours est formé de représentants de la Fonda­tion Jean Monnet pour l'Europe, de l'Association européenne des enseignants et du Centre d'édu­cation européenne. Ses déci­sions sont sans appel. Aucune correspondance ne sera échan­gée au sujet du concours. Les travaux restent propriété des or­ganisateurs.

6. Prix

Un premier prix est prévu dans chaque catégorie. Il est de

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36! C'esT PAS Lf: pi~LJ!

Fr. 4000.- pour les travaux de classe

Fr. 2000.- pour les travaux de groupe

Fr. 1000.- pour les travaux indi-viduels.

Le jury peut décider de ne pas attribuer de premier prix au vu de la qualité des travaux présen­tés. En cas d'ex aequo, le prix est partagé.

Par ailleurs, il y aura divers prix dans chaque catégorie dont des voyages dans différents pays d'Europe (rencontres de jeu­nes).

TOURISME CHEZ NOUS, TOURISME DANS LE TIERS MONDE

La tempête de réactions suscitées en Valais par la votation de décembre dernier nous incite à parler du tourisme, chez nous et dans le Tiers Monde.

Le tourisme ailleurs, et tout particulièrement dans le Tiers Monde, soulève égaie­ment des questions portant sur les choix de développement d'une société. Notre regard porté sur une situation vécue ailleurs nous aidera peut-être à clari-fier notre propre situation. \

C'est notre but dans ce numéro: quelques flashes sur le tourisme dans le Tiers Monde, dès activités pratiques pour l'élève qui permettent de mieux se situer dans son propre environnement économique, culturel et politique.

Votations fed raies A DÉSARÇONNER LA CHRONIQUE et cantonales

TOU RISME VALAISAN

Une grande chance galvaudée .

L 'acqulsltlon d Immeubtes par des elra.'1gers

DU DELIRE

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Page 29: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

DANS LE TIERS MONDE TOURISME des tai\s ...

es opinions, oes nashes, d

Le touriste dépense-t-il de l'argent dans le pays visité?

L'Institut de recherches sur le tourisme de l'Uni­versité de Berne a organisé un voyage-test au Ke­nya pour lequel toutes dépenses des participants ont été comptabilisées suivant qu'elles restent dans le pays d'origine ou dans le pays d'accueil.

Répartition pour une somme moyenne engagée pour le séjour au Kenya de FS. 2530.-.

1. Part qui reste en Suisse 47,4 % 1200.-2. Part de devises qui

sortent du Kenya 8,7% 220.-3. Part qui revient aux Ke-

nyans 33,6% 850.-4. Part qui revient à l'Etat

du Kenya 10,3% 260.-

100,0% 2530.-

(Source : Pierre Rossel , Tourisme et Tiers Monde, un mariage en blanc, Cetim / P.-M. Favre, Lausanne, 1984, p. 98) .

Le tourisme crée-t-il des emplois?

Les uns disent: «Le tourisme crée des emplois: - emplois directs dans les hôtels, les restaurants,

les services de transports et les commerces; - emplois indirects stimulés par les dépenses des

touristes (industrie agro-alimentaire, biens et services);

- emplois en rapport avec l'investissement dans le bâtiment et l'industrie.»

(Jeune Afrique Economie 17, février 1983, «Les défis du tou­risme africain »).

- «L'hôtellerie, par l'encouragement à la construc­tion, par l'utilisation d'une main-d'œuvre abon­dante et moyennement qualifiée, s'est révélée très vite capable d'atténuer les effets fâcheux du problème grave et chronique du sous-emploi. En effet, la création d'un emploi dans le secteur touristique revient jusqu'à vingt fois moins cher que dans le secteur industriel classique».

(Bouhdiba Abdelwahab (1981), «Le tourisme , une rencontre manquée? Les effets socio-culturels du tourisme moderne )) , le Courrier de l'Unesco, Paris, février 1981).

Les autres disent : «Cependant, selon plusieurs experts, aucune étu­de sérieuse ne permet d'affirmer que le tourisme crée davantage d'emplois qu'une autre entreprise. A taux d'investissement égal, il en crée même beaucoup moins, ou, pour le dire autrement, c'est dans le secteur touristique que la création d'un emploi exige la plus grosse mise de capitaux. Au surplus, ces emplois ont un caractère saisonnier ou limité dans le temps (construction d'un hôtel).»

CETIM (1981) , Tourisme dans le Tiers Monde, mythes et réalités, Genève: Centre Europe Tiers Monde.

La rencontre des touristes et des popu­lations indigènes

Un complexe hôtelier vu par un Sénégalais ( .. . ) «On se dirait dans une enclave coloniale. De hautes barrières métalliques - quel symbole - en­ferme jalousement ce petit monde de touristes blancs derrière leur épais grillage ... Des installa­tions superbement luxueuses, climatisées, bien sOr. Des plages, des bars, des pelouses impecca­bles d'où les Africains sont absents .. . sauf dans le rôle de serviteur. Pourquoi pas un petit flirt avec l'instructeur-animateur [qui est si beau et musclé, en enfant de la nature, si naïf et poli, comme tous les Africains]?

)) Le club appartient à une des plus grandes com­pagnies de tourisme du monde ayant des ramifica­tions sur l'ensemble du globe».

Famille et développement, N° 16/1978.

Tourisme et publicité

Catalogues et publicités touristiques vantent le soleil , la joie de vivre, l'exotisme et le pittoresque. Le tourisme dans le Tiers Monde est un «produit!> qui se vend comme n'importe quel produit , selon les règles du marketing . La différence pourtant c'est qu'au-delà des prestations du voyage, ce sont des gens, un pays et une réalité sociale par­fois douloureuse qui sont réduits à un slogan . Ain­si, bien souvent, des clichés éculés sont renforcés par la publicité.

Houphouët Boigny s'exclamait en 1974 déjà: «Nous en avons assez de voir résumer l'Afrique aux regards intéressés d 'observateurs futiles, à une terre de soleil , de rythmes et de folklore gen­til ».

Quelques exemples tirés de catalogues touristi­ques :

* ( ... ) «Vous serez certainement surpris par leur attitude amicale et empreinte de curiosité naï­ve et leurs décorations corporelles».

* ( ... ) «Suivez les traces de 007. La fameuse pla­ge près de Phuket qui vous a tant fasciné dans le film de James Bond [The man with the Gol­den Gun] fait maintenant partie du programme balnéaire. Un décor en technicolor, parfait pour vos v~cances asiatiques».

* ( ... ) «Vous allez découvrir avec des guides sûrs et expérimentés, les tribus Aucas, restées pri­mitives par leur refus d'entrer en contact avec la civilisation. Ce sont les derniers grands sei­gneurs de la forêt!>.

* ( ... ) «Ainsi, à Carthagène (Colombie), le touriste appréciera l'agitation bruyante de ses habi­tants joyeux et insouciants) .

* ( ... ) «Au Togo, le client est roi! - A l'hôtel X, le personnel nous comble de gentillesse et nous entoure de mille petits soins. C'est qu'on y a institué [Les semaines de l'amitié]. Au dernier jour des vacances, le client attribue ses points au personnel») .

Page 30: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

TOURISME MONDE DANS LE TIERS

EN CARICATURES

LE NOIR LÀ-DEVANT NE SE MI/NGE PAS /

Activités pour les élèves

• Par groupe. Vous êtes chargés de réaliser un panneau touristique de votre région, village ou quartier . Ce panneau doit être attractif et vi­vant.

• Matériel: feutres, grandes feuilles, colle, appa­reil de photo Polaroïd . Comparez vos réalisa­tions. Choisissez la meilleure en expliquant vos critères de choix. Comparez votre travail avec les publications de l'Office de tourisme de vo­tre région.

• Observe bien les caricatures ci-dessus. Elles illustrent certains traits du tourisme dans le Tiers Monde. A toi de réaliser une caricature du tourisme dans ta région!

• Au Kenya (voir ci-dessus) l'argent investi pour les vacances profite à différents acteurs.

Représente ces données graphiquement. Ré­dige en quelques phrases tes conclusions.

• En ce qui concerne «Tourisme et emploi», les textes ci-dessus donnent des avis divergents. Qu 'en est-il dans ta région? Enumère tous les secteurs liés au tourisme qui créent des em­plois. Essaie de les classer par ordre d'impor­tance .

• La publicité touristique utilise des slogans qui sont plus ou moins proches de la réalité. Cher­che de la documentation touristique de ta ré­gion et relève tous les slogans ou phrases qui ne te semblent pas correspondre à la réalité. Pourquoi?

• A toi maintenant de composer des slogans vantant ta région. Pense que tu dois attirer par exemple: des Français, des Hollandais, des Al­lemands, des Américains à différentes pério­des de l'année. Compose des slogans pour ces différents publics.

Service Ecole Tiers Monde

(Les textes et exercices sont inspirés de «Vacances dans le Tiers Monde», Groupe Tourisme et Développement, Lausan­ne, 1987 et d 'un dossier pédagogique du même groupe qui paraîtra prochainement).

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Page 31: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

1:

ASTHME ET ALLERGIE Information pour éducateurs et enseignants

Définition

L'asthme bronchique est une maladie qui est caractérisée par une disposition accrue des voies respiratoires et des bron­ches à réagir à différentes in­fluences irritantes. La maladie se manifeste par une difficulté à respirer (dyspnée) à la suite d'un rétrécissement généralisé des voies respiratoires inférieu­res, souvent aussi par un man­que de souffle permanent lors d'efforts physiques, de temps à autre enfin par des crises aiguës d'asthme pouvant mettre la vie en danger. D'autres symptômes fréquents sont l'engorgement des voies respiratoires, la toux, parfois des expectorations et un état général déficient.

Signification socio-médicale

L'asthme bronchique est la plus fréquente des maladies chroni­ques des enfants en âge de sco­larité. Selon des évaluations ré­centes, 5 à 12 % des enfants des écoles souffrent d'asthme par intermittence ou de manière permanente. L'asthme bronchi­que est la cause d'environ 25 % des jours d'absence pour raison de maladie chronique.

Origine

L'asthme bronchique infantile se rattache le plus souvent au groupe des maladies dites <<ato­piques», tout comme par exem­ple le rhume des foins ou la neurodermite (eczéma infanti­le). Ces maladies trouvent leur origine dans une sensibilité ex­cessive, souvent héréditaire, de la muqueuse des voies respira-58

La crise respiratoire de l'asth­matique est déclenchée par trois processus

J. La musculature bronchique se contracte.

2. L,a muqueuse bronchique se conges­tIOnne.

3. Des bouchons de mucosités rétrécis- Résultat: crise respiratoire. sent les bronches. Conséquence: le ca-nal des voies respiratoires est rétréci et l'air ne peut plus circuler libremen/

toires et de la peau à d'innom­brables allergènes du milieu tels que la poussière domestique, les poils d'animaux et les pol­lens. D'autres facteurs suscepti­bles de déclencher les troubles peuvent surgir au cours de la maladie:

- des infections fréquentes des voies respiratoires;

- des facteurs am bian ts irri­tants non spécifiques (brouil­lard, odeurs, gaz d'échappe­ment, sprays, smog);

- des efforts physiques; - des facteurs de stress psychi-

ques.

Traitement et perspective de gué­rison

L'asthme bronchique est une maladie qui tend à devenir chronique. Si elle n'est pas soi-

gnée, ou soignée trop tard, ou encore traitée de manière inap­propriée, les voies respiratoires peuvent subir des dommages ir­réversibles. Ceux-ci s'accompa­gnent parfois d'handicaps gra­ves pouvant conduire à une invalidité à 100 %. Si les causes de la maladie sont identifiées à temps et si la thérapie est opti­male, les chances d'améliora­tion et de guérison sont bonnes, au cours des premières années de la maladie précisément. Le plan de traitement s'étend sur des années et comprend avant tout les facteurs suivants:

- carence d'allergènes: préven­tion consistant à éviter tous les allergènes susceptibles de déclencher la maladie;

- inhalation régulière pour pro­téger la muqueuse des voies respiratoires contre les aller-

gènes inhalés et réduire l'hy­persensibilité générale des tis­sus ;

_ application suffisamment précoce du traitement spécial en cas de menace de crise ai­guë;

- physiothérapie et mesures destinées à «endurcir» le pa­tient telles que: exercices res­piratoires, gymnastique respi­ratoire, entraînement corpo­rel bien choisi, alimentation riche en vitamines, natation, etc.;

- traitement stationnaire régu­lier en clinique spécialisée dans des conditions climati­ques favorables.

Aide de la part de l'école

En tant que maîtres ou maîtres­ses d'école, vous assumez une responsabilité particulière à l'égard de l'enfant allergique et asthmatique. Par votre manque de compréhension, vous pou­vez rendre plus difficile encore la vie de l'enfant malade - déjà suffisamment cruelle. Par vos connaissances, votre compré­hension et votre intuition, vous avez au contraire la possibilité d'aider efficacement l'enfant dans son comportement à l'égard de ses camarades et dans la maîtrise des problèmes scolaires. Veuillez prendre gar­de aux points suivants:

- parlez à temps avec le parents d'enfants allergiques et asth­matiques des efforts possibles dans le domaine du sport, des excursions, des courses d'éco­les, ainsi que des fac~eurs psy­chiques de stress. Les parents se gênent souvent de vous soumettre de tels problèmes - mais ils savent dans la plu­part des cas très précisément ce que leur enfant peut encore supporter et ce qui dépasse ses forces;

- informez-vous auprès des pa­rents des mesures urgentes convenues avec le médecin en cas de crise aiguë. On ne soi­gne pas toutes les crises d'asthme de la même façon­l'enfant est généralement ha­bitué à ses médicaments, sprays, etc. N'hésitez pas le cas échéant à vous mettre en contact avec le médecin trai­tant ou une clinique spéciali­sée pour obtenir des informa­tions;

- les enfants allergiques et asth­matiques sont handicapés par leur maladie à de multiples égards. Faites votre possible pour égaliser les chances dans le cadre du sport, de l'école et du milieu social, évitez un plus grand isolement de l'en­fant, éveillez la compréhen­sion de ses camarades;

- montrez vous-même de la compréhension pour les ab­sences fréquentes de l'enfant dues à sa maladie, pour sa faiblesse et sa fatigue après des crises asthmatiques noc­turnes, sa nervosité et ses dif­ficultés de concentration cau­sées par les médicaments qui lui sont administrés régulière­ment;

- lorsque l'enfant doit se sou­mettre à des soins, cures, trai­tements en clinique, etc., ai­dez à combler autant que possible les lacunes dans le programme scolaire afin que l'enfant n'ait pas à répéter ses classes. On sait en effet que les enfants handicapés par l'asthme et les allergies ont encore plus de peine que d'autres à se sentir à l'aise dans une nouvelle classe;

- ne tolérez pas d'animaux en classe, car de nombreux en­fants sont allergiques aux poils d'animaux.

Pour l' Association suisse de parents d'enfants

asthmatiques et allergiques Section romande

Docteur J. Mansfeld, médecin-chef 7265 Davos- Wolfgang

Page 32: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

PRESSEDIENST - SERVICE DE PRESSE - SERVIZIO STAMPA

· romand bserver Bu\\et\n iance»~ 0 ((Petite en

Le bulletin romand «Petite enfan­ce» cherche à informer, partager des expériences, réfléchir en­semble, échanger des idées, en abordant la réalité quotidienne dans la famille, les crèches, les garderies, les jardins d'enfants.

Il désire sensibiliser à une meil­leure prise en charge de~ en­fants dans les lieux de vie et d'accueil.

Il est destiné aux parents, aux professionnels de la petite ~~­fance en Suisse romande: pueri­cultrices, infirmières en pédi­atrie nurses responsables de crèches, éducatrices et éduca­teurs de la petite enfance, à tou­tes celles et tous ceux qui vivent et travaillent auprès de petits enfants de la naissance à 6 ans.

N° 24 4/1987 Observer?

Nous avons posé la question:

«Qu'est-ce qu'observer» à quel­ques professionnels. Voici quel­ques réponses:

Observer, ce n'est pas regarder, c'est comprendre.

Observer, c'est s'assurer que ce que l'on a pensé se vérifie ou non.

Observer, ce n'est pas regarder, c'est voir.

Observer, ce n'est pas voir, c'est regarder.

Observer, ce n'est pas regarder mais découvrir l'enfant.

Et vous? Quelle est votre défini­tion?

Dans ce numéro: le développe_ ment du thème:

l'observation dans une institu­tion pour la petite enfance _ l'agressivité dans un milieu éducatif pour des enfants d'âge pré-scolaire - l'obser­vation dans un moment d'ac­tivité corporelle - prendre du «recul» - utilités et limites de l'observation en garderie - bi­bliographie «observation».

Les rubriques:

- la boîte à idées de l'équipe de rédaction - zoom sur ... la crè­che Beaulieu à Sierre - quel­ques adresses utiles d~ lieux de formation - informations.

Fondation Suisse Pro Juventute

Secrétariat général Département romand

1003 Lausanne Tél. (021) 235091

Invitation du Conseiller fédéral à la DIDACTA 88 à Bâle

L'ampleur des mutations éco­nomiques et sociales et, plus encore, les progrès fulgurants de la science au cours des dernières décennies nous obli­gent à constamment .repenser les objectifs de l'enseIgnement et les méthodes pédagogiques à tous les niveaux pour les adapter, lorsque cela s'avère

opportun, aux circonstances ' nouvelles. C 'est un défi que nous voulons, voire que nous devons relever si nous souhai­tons maintenir nos positions sur la scène internationale, sans cesse plus dynamique, et maîtriser les problèmes d'un futur difficile.

De toute évidence, l'évolution accélérée de notre société crée tm terrain propice pour les outils pédagogiques mo­dernes et pour les moyens techniques d' enseignemen t. Thutefois comme dans d'au­tres dom~ines de notre société sans cesse plus technique, il est essentiel que l'Homme res­te au cœur de l'éducation. Les moyens d' enseignemen ts mo­dernes ne doivent donc en au-

cun cas devenir le noyau de l'éducation, bien au contraire: à une époque où le temps est devenu une denrée rare, ils doivent permettre à l'utilisa­teur de se concentrer sur l'es­sentiel.

Une utilisation adéquate de ces outils techniques pré-sup­pose naturellement des connaissances étendues sur leurs avantages et leurs incon­vénients ainsi qu'une bonne vue d'ensemble de leurs possi­bilités d'engagement et de l'éventail de l'offre. C'est ici qu'intervient DIDACTA 88 (Foi­re suisse d'échantillons, Bâle, du 2 au 6 février 1988), qui of­fre précisément une possibilité unique de s'informer sur les plus récents développements du matériel didactique. Je sou­haite que tous les visiteurs y trouvent motivation et informa­tion.

Flavio Cotti Conseiller fédéral

Page 33: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

DIDACTA 88 «Apprendre sans frontières» Les micro-ordinateurs à l'école

La DIDACTA 88, Exposition internationale des matériels d'ensei­gnement et des systèmes de formation, qui aura lieu en février prochain à Bâle/Suisse, ne laisse pas de doute: l'ordinateur fait désormais partie intégrante de tous les degrés de formation. Un quart de l'Exposition, qui totalise plus de 17500 ma de surface nette, est occupé par des fournisseurs de logiciels et de maté­riel. Ceux-ci présenteront à la DIDACTA 88 leurs nouveautés destinées au domaine de la formation. Mais comme le texte ci­après nous l'indique, la percée de l'ordinateur dans les salles de classe du monde entier remonte déjà à une vingtaine d'an­nées.

Bien que l'informatique nous semble généralement venue d'outre-Atlantique, il faut savoir que c'est sur le vieux continent qu'elle est entrée tout d'abord à l'école. En effet, c'est en 1967/68 que l'Italie a réalisé les premiers projets pi­lotes en équipant de micro­ordinateurs huit instituts tech­niques. Son exemple fut suivi, 5 ans plus tard, par la Suède, puis en 1977, par la Grande­Bretagne. Ce n'est que plus de Il ans après la première initia­tive italienne que les U.S.A. se lançaient à leur tour, devan­çant encore l'Allemagne et les Pays-Bas d'une année.

Une telle entreprise ne pouvait se réaliser sans l'aide gouver­nementale de chaque pays. Ce fut donc tout naturellement l'Italie qui réagit en premier, car elle comprit tout de suite que l'enseignement des élèves devait être précédé par la for­mation des professeurs. Ainsi créa-t-elle 150 cours pilotes spéciaux. Le gouvernement suédois fournit des subven­tions pour la recherche dès 1971. La Grande-Bretagne commença par un plan de 6 ans. Les Pays-Bas ne supportè­rent vraiment l'introduction de la micro-informatique à l'école 62

qu'à partir de 1985, encore que 2 ans plus tôt ils aient commen­cé à fournir quelques subsi­des. Pour ce qui est de la RFA, une commission des Etats fé­déraux soutenue par le gou­vernemen t a élaboré un concept dit «squelettique». Un programme d'investissements a été mis sur pied pour l'achat d'ordinateurs pour les univer­sités. Pour la première étape, de 1985 à 1986, DM 120 Mio ont été débloqués afin de permet­tre l'achat de 539 ordinateurs. DM 130 Mio seront attribués à la deuxième étape. Il est à no­ter qu'en Grèce, en 1986, le gouvernemen t a libéré des crédits pour que soit facilité l'équipement des écoles, en particulier des écoles techni­ques ~t polyvalentes du secon­daire. L'informatique était déjà présente au niveau des études tertiaires. Quant aux U.S.A., le gouvernement fédéral distri­bue aux Etats des subventions que ceux-ci sont libres d'utili­ser pour équiper leurs écoles de micro-ordinateurs.

Bien que précurseur en la ma­tière, il semble que l'Italie soit restée assez réservée pour la généralisation de cette nouvel­le technique. Elle ne compte en effet que 1,7 % d'écoles pri-

maires et 38,4 % d'écoles se­condaires équipées de micro­ordinateurs . En Allemagne fédérale, par contre, dès 1980, 80 % des gymnases en furent peu à peu équipés alors qu'ils restaient très rares dans les autres écoles secondaires. Pour ce qui est du primaire, le phénomène débuta lentement à partir de 1984 et ne touche encore qu'environ 20 % des écoles. Bien que plus tardifs, les chiffres sont à peu près semblables ou légèrement in­férieurs pour les Pays-Bas où, dès 1983, on équipa 70 % des écoles secondaires et un an plus tard 15 % des écoles pri­maires. La Suède n'utilise pas de micro-ordinateurs dans les classes jusqu'à la 6e , mais, en 1985, elle introduisit le système dans 60 % des écoles primaires à partir de la 7e et dans 50 % des écoles secondaires supé­rieures. Le record est large­ment battu par la Grande­Bretagne qui, en 1980, avait déjà une moyenne de 12 appa­reils par école secondaire et dès 1982, 2,5 appareils dans chaque école primaire . Aux Etats-Unis, ce n'est qu'en 1985 que la micro-informatique s'est répandue dans les écoles, tou­chant 50 % des écoles primai­res jusqu'à la 6e classe, 90 % du secondaire de la 7e à la ge et 65 à 79 % de la 10e à la 12e .

Au niveau des écoles profes­sionnelles, ce nouveau type d'enseignement reste un peu moins répandu, sauf pour la Grande-Bretagne où, dès 1980, il s'est développé parallèle­ment dans toutes les écoles. Aux Pays-Bas on trouve, à par­tir de 1981, des micro-ordina-

teurs dans 80 % des écoles professionnelles, alors que le chiffre tombe à 34 % pour l'Ita­lie et à 20 % à partir de 1985 en Suède, moins encore en Alle­magne où, cependant, il faut préciser que certaines écoles spécialisées sont équipées à 100 %. Viennent ensuite les U.S.A. qui, de 1984 à 1985, n'avaient équipé que 10 % des écoles professionnelles.

Pour ce qui est de l'introduc­tion des micro-ordinateurs dans les écoles pour handica­pés, à l'exception, une fois en­core de la Grande-Bretagne qui en compte en moyenne 2 par école, elle est encore très rare et très récente, da­tant au plus tôt de 1985 ou 1986 et atteignant au plus 5 % aux U.S. A. Il est à noter en passant qu'IBM Suisse a offert cette an­née 4 ordinateurs à la SALA­BIM, centre pour jeunes handi­capés à Coire.

Pour donner une figure plus exacte encore des pays que nous avons étudiés, nous préci­seront que si les USA viennent naturellement en tête en chif­fres absolus avec approximati­vement 1 million d'ordinateurs en service dans les écoles en 1986, on n'en comptait pas moins de 153 000 en Grande­Bretagne à la même époque, 25000 en RFA, 16000 en Italie et en Suède et 15000 aux Pays­Bas. Les marques les plus ré­pandues étant Apple, Commo­dore et IBM, entre autres.

Nous mentionnerons encore l'U.R.S.S. qui, en 1985, a intro­duit la nouvelle branche «Infor­matique et ordinatique élé­mentaires » dans tous les

établissements scolaires de degré moyen, touchant ainsi plus de 53 mio. d'élèves. Des ordinateurs personnels ont été largement diffusés, en particu­lier le modèle «Agat,», premier ordinateur personnel scolaire soviétique et, au cours de l'été 1985, des dizaines de milliers d'enseignants ont été formés dans des cours spéciaux. De plus, l'Union soviétique a l'in­tention d'ouvrir dans les 5 pro­chaines années, quelques mil­liers de laboratoires spécialisés en technique infor­matique et tous équipés d'ordi­nateurs modernes. D'ici l'an 2000, un réseau complet de ces laboratoires assurera l'infor­matisation totale des écoles et des établissements d'ensei­gnement technique.

Enfin, un tel article ne saurait être complet sans qu'il ne soit fait mention de l'effort fourni par les pays du Tiers Monde pour accéder aux techniques les plus modernes. Nous ne ci­terons à titre d'exemple que le Maroc qui projette la création et la modernisation de 33 cen­tres de qualification profes­sionnelle informatisés, et la TUrquie qui vient de décider de consacrer 20 mio. de US$ du prêt que lui a accordé la Banque internationale pour la Reconstitution et le développe­ment à l'achat d'équipements électroniques, électriques et informatiques.

Car tous les pays, qu'ils soient encore en développement où déjà industrialisés, savent qu'ils ne pourront devenir ou rester compétitifs que s 'ils donnen t à leurs enfants la pos-

sibilité de maîtriser cette nou­velle branche qui est en train de révolutionner notre mode de vie. C'est en introduisant la micro-informatique à l'école que l'homme d'aujourd'hui pourra donner à l'homme de demain la clé qui lui ouvrira l'avenir.

Quel sera l'aspect de l'ordina­teur scolaire de demain, quel­le importance aura-t-il dans la formation - et quels sont les investissements nécessaires pour tel ou tel système? La DI­DACTA 88 apportera les ré­ponses du 2 au 6 février 1988, à la Foire suisse d'échantillons de Bâle.

Page 34: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

li

Medien-Information - MUBA 88 - Bâle 5.14 mars 1988

~(UJ[ID~ ®® TON MÉTIER - TON AVENIR

information et divertissement pour les élèves

Chaque année, des groupes scolaires venus des quatre coins de la Suisse, se rendent à Bâle pour visiter la Muba où ils ont l'occasion de s'informer sur les multiples possibilités d'orientation professionnelle. La Muba, qui accueille plus de 2000 exposants appartenant à tous les secteurs d'activité, devient ainsi la plate-forme par excellence de l'information sur les métiers. Une fois de plus, un programme anractif a été élaboré sous l'étiquene « Ton métier - Ton avenir». Les classes des établissements scolaires sont invitées, sous la conduite de leurs maÎtres, à découvrir ce secteur dans le cadre de la Muba 88, qui aura lieu du 5 au 14 mars 1988.

Les métiers les plus divers sont présentés dans un secteur spé­cial, et une documentation as­sistée par ordinateur renseigne sur 500 autres activités profes­sionnelles! En outre, des conseil­lères et conseillers d'orientation professionnelle seront à la dis­position de tous les jeunes sou­haitant recevoir des conseils et connaître les possibilités qui leur sont offertes. Diverses associa­tions, institutions publiques et entreprises auront soin de met­tre la pratique et la théorie sur un pied d'égalité - sur le dis­trayant parcours à travers la Foi­re, les jeunes visiteurs pourront d'ailleurs se familiariser avec de

nombreux métiers exercés sur place. Et comme Bâle, à côté de la Muba, offre également main­tes possibilités de se divertir, il sera facile d'y adjoindre une visi­te du jardin zoologique ou d'un musée.

Les possibilités ne manquent pas, cela est clair. Mais par quel chemin peut-on se rendre à Bâle? Là aussi, rien de plus sim­ple: l'intéressé - enseignant ou élève - commande le prospec­tus détaillé auprès de l'Office d'orientation professionnelle à Bâle. Les prix sont également in­diqués, des prix avantageux, s'entend. Un programme type

comprenant le voyage par le train - au départ de chaque gare - jusqu'à Bâle, le billet de tram et la carte Muba, sans ou­blier le paquet d'informations, est proposé à vingt francs seule­ment. Qui dit mieux?

Les prospectus sont disponibles à l'adresse suivante:

Amt für Berufsberatung des Kantons Basel-Stadt Rebgasse 4 4058 Basel Tél. (061) 21 8682.

Les inscriptions sont enregis­trées à la même adresse.

Bon amusement!

Ilf ~ ~, !Si

L' INTERO I0CIO LIN ARITÉ OAN0 LE0 5RANCHE0 DU fQANÇAI0

EN 50

S'il est difficile pour le maÎtre de trouver des Ii~ns évidents entre les différentes branches scolaIres afin de favoriser une interdisciplinarité voulue par de nombreux pédagogues, les branches du fran­çais sont bien le lieu privilégié d'une telle pratique.

Rappelons tout d'abord le rôle de l'activité-cadre dans ce domaine. Par son côté «libération», elle suscite l'indispensable motivation nécessaire au travail scolaire. Dans la rédaction d'un journal, ac­tivité souvent à l'honneur dans nos classes, il est inutile d 'expliquer aux élèves la nécessité d'une bonne orthographe. Dans l'activité théâtrale, l'élè­ve comprendra de lui-même ou en écoutant ses camarades la nécessité d'une élocution claire.

lES DEUX DUFOND

~~~-1!lLd~~~k._. ..... __ 1 __ - __________ -

Par son côté «structuration», l'activité-cadre per­met d'aborder, parfois dans le désordre, les diffé­rentes notions du programme scolaire. L'activité théâtrale fournira par exemple maintes occasions de se familiariser avec les actes de paroles. Sui­vant les difficultés des enfants, l'activité-cadre va déboucher sur un grand nombre de leçons possi­bles. La tâche du maÎtre est alors de dresser un inventaire des besoins en fonction des objectifs à atteindre.

Ainsi, dès l'élaboration de son plan de travail, le maÎtre doit tendre à mettre en relation les différen­tes notions qui seront à traiter.

.. ~.1a~ ~A ••• - - - - - -...;.. - - - --"

Page 35: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

Voici à titre d 'exemple un essai élaboré sur la base du programme SP.

GRAMMAIRE 1

ORTHOGRAPHE CONJUGAISON 1 COMPOSITION 1 1 ----1 1 1 --LES ACTES DE PAROLES Petites scènes de théâtre,

PHRASE OU NON-PHRASE sketches LA PHRASE DÉCLARATIVE Les signes de ponctuation La phrase simple GNs + GV,

« .. .... », ? ! une seule idée par phrase

LES TYPES DE PHRASE a) interrogatif Le sujet <<tU)) Elaboration d 'un questionnaire

Répondre à un questionnaire b) impératif Les terminaisons de l'impératif L'impératif présent Elaborer une recette,

un mode d 'emploi c) exclamatif Ex. «Si tu veux rester jeune .. . »

1

LES FORMES DE PHRASES a) négative On - On n' b) emphatique Le sujet «qui » Mise en valeur

de certains éléments, emphase

1 1

LES GROUPES La relation GNs-GV DE LA PHRASE Un ou plusieurs GNs

l Le passé composé Le récit familier = raconter un l Le sujet inversé

(révision de 4e) événement qui m'est arrivé

l'

1:

1 T ÉTUDE DU GN

Enrichir des phrases

1 a) les traits du nom genre et nombre des noms par des CP

Nom propre ou adjectif Les noms qui ne se mettent

b) les déterminants pas au pluriel ces-ses / les-l 'ai / l'a- l'as-la / vingt et cent Le conditionnel

a) l'avenir dans le passé Raconter ce que l'on-imaginait avant qu'un événement ne se produise

b) si + imparfait Imaginer une situation faisant appel au «si )) conditionnel. Ex. Si ma main était magique ...

1

c) mise en relation Les accords dans le GN Supprimer les répétitions des déterminants par l'usage et des pronoms

d) les compléments du nom Les accords dans le GN des pronoms Enrichissement de phrases par les compléments du nom

- Adj genre et nombre des adjectifs Ex. Le conte (de Noël) - GP -P le sujet «qui» (suite)

ou - où

1 1

ÉTUDE DU GV l'a, la le, la, les , devant le verbe leur, leur accord des suites de «être )) Le subjonctif présent

avec «II faut que ... ))

1 1

ÉTUDE DU COMPLÉMENT La virgule Enrichissement de phrases par DE PHRASE des CP

(lieu , temps, manière)

L'introduction

Relation Le récit familier imparfait-passé composé (suite)

Chapitres qui peuvent être bordés indépendamment des au res, suivant le temps à dispositic r ou les besoins des élèves

Utilisation du dictionnaire Les verbes du programme Compte-rendu d'enquête Phonèmes et graphèmes et les difficultés Création poétique Liste de base orthographiques La conclusion, le plan

qui s'y rattachent Autres activités suivant l'activité-cadre

I!

Il

Ce tableau n'est pas exhaustif, car il représente surtout les liaisons possibles à l'intérieur du pro­gramme de français . On pourrait aussi le conce­voir d 'une autre manière, car bien d'autres combi­naisons sont encore envisageables.

Néanmoins, cette organisation du travail semble présenter les avantages suivants:

-le programme apparaÎt comme cohérent et logi­que : l'élève sent l 'effort principal du maÎtre;

_ un gain de temps est possible. Il n 'est pas évi­den t qu 'il soit nécessaire de faire de nouvelles démarches pédagogiques pour aborder en or­thographe des difficultés apparues dans les le­çons de grammaire ou de composition;

-les différentes leçons se recouvrent et se com­plètent;

_ la rédaction devient un excellent moyen de contrôler l 'acquisition réelle des notions.

Introduire dans notre enseignement plus d'unité ne peut qu'améliorer la qualité de notre travail à un moment où le risque de se disperser est grand. Fixons des objectifs clairs, importants, mais peu nombreux, afin que les résultats obtenus soient à la mesure du capital-temps que nous gérons.

Dans un article ultérieur, nous nous permettrons de publier un tableau identique pour le program-me de 6P.

Jean-Claude Savoy 1 animateur

CEci csr UN ~CXJR­W(M~NT. OONN 61:. Vali. tI CAHI~:f~ OC V0CA5ULAI~ 1.

TSs~ TSS~ SOU$-iN~Hi, MONSi~uR LCTE:RRoR·,s-.d TOOTES ~ t\b1€5SfS SoN 1

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lEHP5~

Page 36: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

C'est un plaisir d'apprendre en feuilletant les documentaires conçus aujourd'hui pour la jeu­nesse. Grand ou petit format, re­liure cartonnée, riches illustra­tions et textes précis, ils délaient leurs connaissances dans l'hu­mour, la diversion ou l'attrait du dessin. En voici quelques-uns choisis parmi les dernières paru­tions .

AUTOUR DES BÊTES

Quelques deux cents mammifè­res sont répertoriés dans l' al­bum Animaux du Monde (Cas­termann). Une biographie sommaire pour chacun d'eux. Certains sont favorisés quant au résumé de leur vie et on décou­vre, les détails en moins, de bien curieux quadrupèdes tels que le bobcat, le markhor, le phaco­chère ou l'étrange ornithoryn­que. Classés par continent, ils sont dessinés par Takeo Ishida dont les illustrations prennent le pas sur le texte. Dans la même collection , du même artiste et

68

DOCUMENTAIRES

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[Q)~® [}={]@~~~®

avec le même principe d'élabo­ration, Oiseaux du Monde.

Rapprochons-nous de leurs ha­bitudes en lisant les Animaux et leur langage (Hachette Jeunes­se). Une dizaine d'entre eux -poissons, oiseaux, insectes, mammifères - sont étudiés. On regrette le choix quelque peu disparate des sujets proposés. Par contre, la qualité de chaque présentation est à relever. Après un tour d'horizon , la spécificité langagière de l'animal est fort bien relevée et se traduit pour la plupart en communications amoureuses. Le livre propose de petites expériences afin de mieux connaître les réactions des animaux familiers. En fin de volume, une carte d'identité per­met de classer les animaux pré­sentés . Dans la même collec­tion , les animaux bâtisseurs, les animaux qui piquent, les animaux de la nuit.

Les documentaires n'ont pas d'âge et si celui-ci s'adresse aux petits, le contenu intéressera et complètera les connaissances des plus grands: Quand les animaux se déguisent (Galli­mard. Découverte benjamin) ra­conte la métamorphose de l'her­mine ou du caméléon et insiste sur le camouflage des bêtes qui. se fondent à la couleur de leur biotope. Textes faciles et courts , excellente conception graphi­que. Dans la même collection , De la chenille au vol du papil­lon. Un cycle millénaire et tou­jours aussi surprenant. De quoi sensibiliser les enfants à la beauté et au respect du papillon quand on sait qu'aujourd 'hui, on parle de leur disparition.

AUTOUR DE L'HOMME

Ou plutôt de ce qu 'il en reste! Un spectaculaire atlas photogra­phique en couleurs présente le squelette humain en trois grands dépliants grandeur natu­re (vues de face, de dos et de côté). Il est complété par des doubles planches consacrées à des parties éclatées telles que la tête, les articulations, la colon­ne, etc. Le squelette que l'on di­rait «vivant» se détache sur un fond de papier glacé noir. Le pa­norama est exceptionnel et la qualité photographique excel­lente. Un outil de travail précieux pour les cours de sciences natu­relles. Il peut remplacer, à défaut (et à peu de frais) un squelette nature.

Le squelette humain . Editions A. Delcourt. Lausanne.

E. Sola

LIVRES

ACM

Art

Français Littérature Théâtre

ORDP SION - SECTEUR DE LA DOCUMENTATION

Nouvelles acquisitions

- BIESSE, Françoise. - Jouets en mousse (Loisirs plans). Paris, Fleurus, 1987. 48 p. illustrées . Collection «Fleurus Idées».

- HEFFINGER, Gudrun. - Le décor en pâte. Paris , Jacobs , 1982, 48 p. illustrées. Collection «Savoir faire».

- MATSUNAGA, Sachiko. - Ikebana dans le style Moribana. Paris, Jacobs, 1984, 48 p. illustrées. Collection «Savoir faire» .

- FAURE, Valérie. - Les mobiles de A à Z. Paris, Jacobs, 1980, 48 p. illustrées . Collection «Savoir faire» . CAURO, Roland et Dominique. - Merveilleux galets. Paris, Ja­cobs, 1978, 48 p. illustrées. Collection «Savoir faire». SCHMILL, Claude. - Petites choses pour avoir bien chaud (Loisirs plans). Paris, Fleurus, 1987, 48 p. illustrées. Collection «Fleurus Idées».

- JANVIER, Jacqueline. - Travaux en feutrine. Paris, Jacobs, 1974, 60 p. illustrées. Collection «Savoir faire».

- WILFER, Erika. - Modèles de serres à construire soi-même. Paris, Jacobs, 1984, 3 patrons . Collection «Savoir faire». GLENDE, Margret. - Modèles nouveaux en pinces à linge. Paris, Jacobs, 1985, 48 p. illustrées. Collection «Savoir faire» .

- POINTILLARD, Marie-Blanche. - Savoir faire des costumes en pa­pier crépon. Paris, Jacobs, 1972, 64 p. illustrées. Collection «Savoir faire» . MERIEL-BUSSY, Yves . - Le repoussage du métal. Paris, Ja­cobs ,1980, 52 p. illustrées. Collection «Savoir faire».

- STROESE, Suzanne. - Savoir faire et décorer des bougies. Paris, Jacobs, 1980, 48 p. illustrées. Collection «Savoir faire».

- KRONCKE, G. - L 'éclisse de rotin. Paris, Jacobs, 1976,48 p. illus­trées. Collection «Savoir faire».

- GALST, Annie. - Tressons avec du rotin. Paris, Jacobs, 1979, 48 p. illustrées. Collection «Savoir faire».

- Paul Delvaux. Martigny, Fondation P. Gianadda, 1987, Catalogue d'exposition. FIBICHER, Bernard . - Jacques Vieille. Sion, Musée cantonal des Beaux-Arts, 1987, 35 p. illustrées. Catalogue d'exposition .

- FIBICHER, Bernard . - Walter Eigenheer, Johannes Lorétan, René Rasez, Philippe Wenger. Sion, Musée cantonal des Beaux-Arts, 1987, Catalog ue d 'exposition .

- Dictionnaire de la peinture: la peinture occidentale du Moyen Age à nos jours. Paris, Larousse, 1987, 991 p. illustrées.

- LEWIS, David. - Les secrets de la peinture à l'huile. Paris, Fleu­rus, 1987, 142 p. illustrées. Collection«ldées».

- LEWIS, David. - Les secrets du paysage. Paris, Fleurus, 1987, 144 p. illustrées. Collection «Idées».

- Contes féeriques et merveilleux de l'Egypte ancienne au XXe siè­cle. Paris, Hatier, 1982, 127 p. illustrées. Collection «Oeuvres et thèmes» .

- BALPE, J. -P., BOUCHER, M. - Promenade en poésie CE-CM. Pa­ris, Magnard, 1986, 207 p. illustrées.

Page 37: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

Français Littérature Théâtre

Contes Littérature Jeunesse

Géographie

Histoire

Environnement

Sciences

- CHARPENTREAU, Jacques , - Loup y es-tu? Le livre des mons_ tres et des chimères: poèmes, chansons, contes, Paris, Editions Petite Enfance heureuse, 1987, 229 p, illustrées, CHARPENTREAU, Jacques, - Je pars en nuage, Des songes et des rêves : poèmes, chansons, dessins, Paris, Editions Petite En­fance heureuse, 1987, 233 p, illustrées,

- CHARPENTREAU, Jacques, - Le livre des fêtes et anniversaires , poèmes et dessins, Paris, Editions Petite Enfance heureuse, 198i 281 p , illustrées , '

- DE LA SALLE, Bruno, BATIGNE, Laurence , - Les petits pOUcets, Tournai, Castermann, 1987, 28 p , illustrées, Collection «Contes de toujours}) , DE LA SALLE, Bruno, - Le soleil rouge, Tournai, Castermann 1987, 28 p , illustrées, Collection «Contes de toujours}) , ' RAILLON, Madeleine, SALEMBIER, Philippe , - Bulle et ses amis, 8 histoires d 'animaux, Tournai, Castermann , 1987, 159 p, illus­trées ,

- TCHORNY, Sacha, IVANOVSKY, Elisabeth , - Petites histoires du jour et du soir, Tournai , Castermann, 1987,

- FUEHMANN, Franz, FUCHSHUBER, Annegert. - La fée qui cra­chait du feu, Tournai, Castermann, 1987, 30 p, illustrées,

- MARTIN, Jacques, FORNI, Pierre, - L'odyssée d 'Alix, Tournai, Castermann, 1987, 46 p, illustrées, HELD, Jacqueline, - Histoires à se raconter, Paris, L'Ecole , 1987, 163 p,

- Peuples et nations: Le Japon. Amsterdam, Time Life, 1987, 160 P, PSYCHOLOGIE illustrées,

Dictionnaire de l'histoire de France, Tournai, Castermann , 1987, 466 p, illustrées, EGLOFF, Wilhelm et Annemarie , - Les maisons rurales du Valais : Tome l, Le pays - La construction en bois - La maison d'habitation. Bâle, Société suisse des traditions populaires, 1987, 319 p, illus­trées,

- MAUCLER, Christian , MONIOT, Henri , - Les civilisations de l'Afri­que, Tournai , Castermann, 1987,77 p, illustrées , Collection «L 'His­toire des hommes}) ,

- DAVOT, François, PURIN, Sergio, - Les civilisations des Améri­ques, Tournai, Castermann, 1987, 77 p, illustrées, Collection «L'Histoire des hommes}), WELPY, Michael, SEFRIOUI, Anne , - Les civilisations islamiques, Tournai, Castermann, 1987, 77 p, illustrées , Collection «L'Histoire des hommes}),

- POPE, Joyce, HENNO, Jeannie, - J 'aime et je soigne mon chat, Paris/Tournai/Montréal, Gamma/Ecole active, 1987, 32 p, illus­trées ,

- POPE, Joyce, HENNO, Jeannie, - J 'aime et je soigne mon co­baye, Paris/Tournai/Montréal, Gamma/Ecole active, 1987, 32 p, il­lustrées,

ISHIDA, Takeo , SIMON, Paul. - Oiseaux du monde, Tournai, Cas­termann, 1987, 96 p , illustrées, '

- ROBY, ISHIDA, Takeo , - Animaux du monde, Tournai, Caster­mann , 1987, 96 p, illustrées,

DOLTO, Françoise,

OECH, Roger von,

KARLI, Pierre,

LEPAGE, Frédéric ,

Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie - Ethnologie

- MAUDET, Camille , - Approche didactique des apprentissages, Lyon, Editions Robert, 1987, 133 p,

Centre de formation pédagogique et sociale

HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS

Le matin du lundi au vendredi de la h 00 à 12 h 00,

L'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00,

Remarque: 1. La biblithèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile,

2, Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles,

LISTE DES ACQUISITIONS RÉCENTES DE LA BIBLIOTHÈQUE (Décembre 1987)

Tout est langage, - Paris: Vertiges du Nord, 1987, - 131 p,

Cet ouvrage, clair et pratique, est écrit d'après une conférence faite à des psychologues, des médecins et des travailleurs sociaux, F Dolto désire faire saisir à ceux qui s 'occupent d 'éducation, d'en­seignement, de soins aux enfants et aux jeunes en difficultés, l 'im­portance des paroles dites ou non dites, sur des événements qui marquent la vie d'un enfant, souvent à son insu,

Ne restez pas assis sur le meilleur de vous-même! : boîte à outils de la créativité, - Paris: InterEd,, 1987, - 163 p ,: ill ,

Dans ce livre l'auteur étudie le processus créatif en partant de l'idée qu'il n 'y a pas un seul type de pensée, mais au contraire toute une variété, Pour parvenir à être un penseur créatif, il faut qu 'à chaque étape du processus le lecteur se glisse dans la peau d'un personnage créatif d1fférent, Ce livre décr it ces d1fférents personnages,

L'homme agressif. - Paris : 0, Jacob, 1987, - 384 p ,

L'agressivité est-elle une fatalité biologique? Comment expliquer que, de tout temps, l'homme s 'est dressé contre l'homme? Som­mes-nous condamnés à la violence et parfois même au crime? Un livre capital pour comprendre les mécanismes de l'agressivité,

Les jumeaux : enquête. - Paris: R. Laffont , 1980, - 355 p , - (Répon­ses),

Que signifie «être jumeau» biologiquement et psychologiquement? F Lepage a mené ici une enquête d'une envergure exceptionnelle, 11 a interrogé des jumeaux, des jumelles, des vrais et des faux, 11 a écouté et tenté de comprendre, Et ce qu'il nous livre ici nous fas­cine,

Page 38: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

GÉRARD-NAEF, Josselyne.

YAGUELLO, Marina.

Savoir parler, savoir dire, savoir communiquer. - Neuchâtel: De lachaux et Niestlé, 1987. -

Quel. e~t l'instrument universel et polyvalent dont l'homme se sert quotidiennement pour entrer en contact et coopérer avec autrui? La langue, bien sûr, à condition toutefois de savoir communique; La communication langagière résulte donc de la «jonction» réussi~ d'une compétence linguistique et d'une compétence communicati_ ve qui ont chacune leur genèse propre.

Alice au pays du langage: pour comprendre la linguistique. _ Paris: Ed. du Seuil, 1981. - 207 p .

On peut tout apprendre du langage en général et des langues en particulier à travers l'humour, le jeu, la poésie. 'Ièlle est la convic_ tion qui porte ce livre: il propose aux non spécialistes une intro­duction inattendue mais rigoureuse à la science du langage.

SOCIOLOGIE. PSYCHOLOGIE SOCIALE

HOFFMANS-GOSSET, Marie-Agnès.

TRAVAIL SOCIAL

MORAND, Claire.

L'étude des représentations sociales / sous la dir. de W. Doise et A. Palmonari. - Neuchâtel: Delachaux et Niestlé, 1986. - 207 p. -(Textes de base en psychologie).

Dans CE présent volume, les réalités symboliques constituées par les représentations sociales sont décrites, la spécificité de leur étude est illustrée et une définition à la fois psychologique et so­ciologique est proposée.

Apprendre l'autonomie, apprendre la socialisation. - Lyon: Chro­nique sociale, 1987. - 161 p.

Avec l'autonomie, c'est une nouvelle façon de vivre qui se joue. Cet essai tente d'explorer tous les sens de l'autonomie face aux aspects affectifs, intellectuels, psychologiques et relationnels. Il montre les obstacles, propose des orientations et des moyens pour atteindre l'autonomie, favoriser notre socialisation et notre équilibre personnel.

Psychologie sociale du changement: vers de nouveaux espaces symboliques. - Lyon: Chronique sociale, 1982. - 121 p.

Avec cet ouvrage, la psychologie sociale apporte une contribution pour comprendre les changements conduisant à une autre maniè­re de vivre ensemble. Ce livre nous permet de déceler derrière une situation apparemment banale ce qu'elle représente comme transformation profonde des mentalités et des comportements.

Ce qu'il faut savoir sur le certificat de travail. - Lausanne: Ed. d'En Bas, 1987. - 90 p.

Voilà un petit guide qui aborde le thème du certificat de travail. Il traite de l'influence de ce dernier dans la vie professionnelle. il expose les bases légales en la matière. Indispensable pour ceUX qui veulent interpréter leurs certificats de travail... comme pour ceux qui doivent les rédiger!

Lectures sociologiques du travail social/sous la dir. de Francis Bailleau. - Paris: Ed. ouvrières, 1985. - 217 p.

Qu'est-ce que le travail social? Des chercheurs proposent leurs analyses des relations entre le champ des savoirs et celui de

BAPTISTE, René.

LE RU, Hervé.

l'action sociale. A un moment où la crise économique et la décen­tralisation multiplient les interrogations sur le sens et l'avenir du travail social, cet ouvrage aide à mieux comprendre les mouve­ments qui agitent ce secteur.

Le social est à vendre! : contribution à l'utilisation du Marketing dans les pratiques sociales. - Lyon: CREAI, 1986. - 86 p.

L'utilisation du marketing dans les pratiques sociales, proposées par l'auteur, s'inscrit dans une démarche organisée et offensive au service d'une recherche de cohérence entre les besoins des clients et les offres des prestataires de services. Ni nouvelle reli­gion, ni solution miracle, cette démarche se veut proposition pour améliorer ce qui existe et engager favorablement le devenir.

Minimum pour vivre: présentation de diverses normes. - Lausan­ne: Association des Centres sociaux prOtestants, 1987. - 39 p.

Le but de cette étude est de mettre à disposition des travailleurs sociaux et des personnes intéressées, les tableaux comparatifs des différents minimums vitaux pratiqués en Suisse romande. 11 ' s'agit d 'une photographie prise en 1985 des conditions économi­ques de nos concitoyens dispensant des plus petites ressources.

De l'amour au management: Emmaüs en héritage. - Paris : Ed. ouvrières, 1986. - 147 p.

L'auteur a vécu l'histoire des communautés d'Emmaüs de l'inté­rieur. 11 sait raconter la croissance sauvage et généreuse, mar­quée de fractures et de divisions. En prenant le recul nécessaire, il analyse avec finesse la situation actuelle du mouvement confron­té aux questions de fidélité, d'unité et d'efficacité.

ÉDUCATION. ÉDUCATION SPÉCIALISÉE

THEYTAZ, Philippe.

PERRENOUD, Philippe.

GÉRONTOLOGIE

COMBAZ, Christian.

Une école de la réussite par l'appui pédagogique. - Lucerne: Ed. du Secrétariat suisse de pédagogie curative, 1987. - 119 p.

Par le biais d'une recherche-action et à partir d'une étude statisti­que de l'échec scolaire, l'auteur, responsable de l'enseignement spécialisé du Valais romand, a contribué au développement d'une structure d'appui pédagogique, prétexte à un changement de pé­dagogie et à une dynamique réduisant les inadaptations de l'école.

La fabrication de l'excellence scolaire: du curriculum aux prati-ques d'évaluation. - Genève: Droz, 1984. - 326 p. .

Quelles sont les normes d'excellence et les règles guidant l'éva­luation? Quelles sont Jes fonctions de l'évaluation dans l'organisa­tion scolaire? A ces questions et à d'autres, cet ouvrage offre des réponses fondées sur plusieurs années d'observation dans les classes.

Eloge de l'âge dans un monde jeune et bronzé. - Paris: R. Laffont, 1987. - 236 p.

C. Combaz, romancier connu de 32 ans, s'insurge à travers ce livre contre notre société qui interdit à nos vieux d'être vieux. La vieillesse n'est pas une maladie, c'est un âge de la vie. La leçon principale de ce texte consiste à regarder devant soi calmement quelle que soit l'étape de notre vie.

Page 39: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

MÉDECINE. PSYCHIATRIE

GREEN, Martin 1.

BETTELHEIM, Bruno,

GESTION D'ENTREPRISE

BAAKE KELLY, Susan,

Comment sauver son enfant: guide des premières urgences, _ Paris: Pygmalion, 1981. - 191 p ,

Ce livre, abondamment illustré et pratique, se divise en deux par­ties, premièrement la prévention des accidents et deuxièmement ce qu 'il y a lieu de faire si un accident s'est produit, 11 ne fait pas de doute que les parents qui prendront au sérieux ce qu'ils Pour­ront lire dans cet ouvrage seront plus à même de protéger leurs enfants. Un livre à posséder dans tous les ménages ayant de jeunes enfants.

Evadés de la vie: le traitement des troubles affectifs chez l'en­fant. - 6e éd. - Paris: Fleurus, 1986, - 637p, - (Pédagogie psycho­sociale; 18),

Les quatre thérapies d'enfants que nous retrace ici B Bettelheim, nous décrivent le «retour à la vie» mais aussi la misérable existen­ce antérieure de trois garçons et d 'une fille à J'affectivité grave­ment perturbée, Passionnantes comme un roman sans rien sacri­fier de leur rigueur scientifique, ces pages nous permettent de discuter des problèmes de chaque enfant et de mieux connaître l'école orthogénique ainsi que les méthodes thérapeutiques d'un grand psychiatre.

Wordperfect par la pratique, - Paris: Sybex, 1987, - 141 p ,

Voici un ouvrage destiné aux utilisateurs désireux d 'acquérir une parfaite maîtrise de ce puissant logiciel de traitement de texte. Il s 'adresse à la fois aux utilisateurs novices ainsi qu 'à ceux expéri­mentés qui pourront trouver dans cet ouvrage un grand nombre de renseignements qui leur permettront d'accroître leur producti­vité,

\1IDÉOCASSETTES

PSYCHOLOGIE

TOXICOMANIE

TRAVAIL SOCIAL

GÉRONTOLOGIE

MÉDECINE

Mémoires d 'hommes, - Genève : TSR [prad.), 1987, - 1 vidéocas­sette [VHS] (30 min ,), - (Télescope), Diffusé le 25 novembre 1987,

Les idiots savants, - Londres: BBC [prad,), 1987, - 1 vidéocassette [VHS] (30 min,), - (Télescope), Diffusé le la novembre 1987,

Les jeunes et la drogue, - Paris: TF1 [prad,), 1987, ,- 1 vidéocasset­te [VHS] (75 min,), - (Santé à la une) . Diffusé le 2 novembre 1987,

Prends la 000 balles et casse-toi! : film de Mahmoud Zemmouri, Suivi d 'un débat: Les Beurs parlent français ", - Paris : A2 [prad.), 1987, - 1 vidéocassette [VHS] (2 x 90 min,) , - (Les Dossiers de l'écran), Diffusé le 3 novembre 1987.

Noces de papier, - Genève: SSR [prad,), 1987, - 1 vidéocassette [VHS] (35 min,) , - (Tell quel), Diffusé le 27 novembre 1987,

Le dernier printemps: film d 'Henry et Jacqueline Brandt. - Genè­ve: SSR [prad,), 1977, - 1 vidéocassette [VHS] (80 min,), Diffusé le la novembre 1987,

Vieillir où ne pas vieillir , - Paris: TF1 [prad,), 1987, - 1 vidéocas­sette [VHS] (75 min,), - (Santé à la une) , Diffusé le 5 octobre 1987,

L'ultime voyage de Marguerite, - Genève: SSR [prad,), 1987, -1 vidéocassette [VHS] (30 min,), - (Tell quel) , Diffusé le 25 septembre 1987.

Le ras-le-bol des blouses blanches, - Genève: SSR [prad,), 1977, - 1 vidéocassette [VHS] (35 min,), - (Tell quel). Diffusé le 20 novembre 1987.

Un enfant nommé désir. - Genève : SSR [prad,), 1987, - 1 vidéocas­sette [VHS] (35 min.) , - (Tell quel), Diffusé le 13 novembre 1987,

Page 40: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

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Il est possible de se procurer jusqu 'à épuisement, auprès de l'atelier pour handicapés, Bertastrasse 50, 8003 Zurich, le matériel d'enseignement suivant. (Prière de se servir de cette feuille comme bulletin de commande):

Pour les maÎtres et les élèves

expl. «L'histoire du papier», pour les maîtres

expl. «L'histoire du papier», pour les élèves

expl. «Les matières premières», pour les maîtres

expl. «Les matières premières», pour les élèves

expl. «Ainsi naît le papier», pour les maîtres

... .. expl. «Ainsi naît le papier», pour les élèves

... expl. «Le papier et les environnements», pour les maîtres

expl. «Le papier et les environnements», pour les élèves

expl. du jeu de fournitures pour réaliser du papier en classe *

Mémentos pour les enseignants

.. expl. «Le chemin du papier vers l'Europe»

.. expl. «Les événements politiques et culturels dans l'Europe du XIve au XVIUS siècle»

ex pl. «L'extension de la fabrication du papier en Europe du XIIIe au xxe siècle

expl. «L'art de la fabrication du papier en Suisse»

expl. «Histoire culturelle de la Suisse du xve au xxe siècle»

A l'adresse de l'Atelier pour handicapés, Bertastrasse 50, 8003 Zurich:

Nom:

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• La participation de Fr. 10.- au prix du matériel d'expérimentation, comprenant un tamis de bronce, est jointe à cette commande en timbres poste ( ); elle sera virée dès réception de la livraison. ( )

Page 41: L'Ecole valaisanne, janvier 1988

Macintosh fait école

Apple a toujours conçu ses ordinateurs en fonction des besoins essentiels de l'utilisateur: homogénéité,

programmes faciles à utiliser et, surtout, convivialité. Ainsi, grâce à la technologie innovatrice

de l'ordinateur personnel Macintosh, Apple a établi avec succès des normes nouvelles; bien d'autres

fabricants sont également tentés d'emboîter le pas.

Tous les logiciels Macintosh exploitent l'interface graphique/souris. C'est le dénominateur commun qui

d'apprentissage et libère ainsi un horaire que vous pouvez

dédier à l'approfondissement des ressources structurelles propres au logiciel de votre choix. Pour les étudiants, Macintosh

c'est le plaisir d'apprendre en plus du plaisir d'avoir un lien personnel avec l'ordinateur. C'est également la

possibilité d'incorporer dès maintenant les bases

permet de réduire le temps ~ ... _J... ~.

et les techniques de leurs futures professions. Il ést

vraisemblable aussi que l'enseignant consacrera quelques heures supplémentaires à son Macintosh.

De bien belles heures!

..... spmmd Macintosh fait école

'-• Apple Computer

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