L'Ecole valaisanne, décembre 1983

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Page 1: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

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Page 2: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

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DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Décembre 1983 XXVllie année No 4

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

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Sommaire

ÉDITORIAL Jocelyne Gagliardi

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Jean-François Lovey Un enseignant EV Pierre Pradervand Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli

ACTUALITÉ PÉDA GOGIQUE

Nicole Reynard } Jean-Pierre Salamin Henri Métrailler Pierre Taramarcaz Ferdinand 'Bétrisey

M.-Noëlle Fumeaux Jean-François Lovey EV Encart - FM EF

VIE CORPORATIVE AVPES J.-M. Abbet Raphy Oarbellay AEPSVR AEPSVR

René Copt

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES

OIP OOIS Vital Oarbellay

INFORMATIONS GÉNÉRALES

OIP

Frimas .. .. ........ . ..... . .......... . ... . ........ . ...

L'école obligatoire et la sélection scolaire .... . ........ . Congrès SPR 1983 ......... . ... . ..... ... .... . . . .... . . Résolutions du 35e congrès SPR .... .. ............ . .. . Eduquer sans école ............. . ......... . .. . ...... . L'homme Quotidien et Noël . ... . .......... .. . . ....... . Formation continue: personnel paramédical ........... .

Le bilan des savoir-faire .. . . . . . .... . .... . ..... . . . .... .

Equipement audio-visuel: le magnétoscope ..... . .. . .. . Un carrefour fructueux .... .. ....... . ................. . Expérimentation des moyens d'enseignement du français 4P ...... . ........... . ...... .. ......... . . . Maîtresses enfantines, du nouveau . . .... . .......... . . . Oes drames en blanc . ......... . ...... . .... . ..... . .. . Exposition de photos ... . ....... .. ........ .. ......... . Statuts Règlement du fonds de secours Règlement de protection juridique Organigramme

La situation de l'enseignant en Valais . . ............... . Assemblée des délégués de la SPVal ....... . .... . .... . L'andropopote ou la salade russe .... .. .......... . .. . . Cours de natation .............. . .... . .. . ....... . .... . AEPSVR 1934 - 1984 ... . .......... . .. . ....... . .. . ... . Programme des activités 1984 .. .. .. .. . ........ . ..... . L'AEOE: Pourquoi? ................. . . . ............. .

Liste des récentes acquisitions . ..................... . . Bulletin d'information . . ......... . ....... . .... . . . ..... .

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique. Horaire de Noël ............... . ..... . .... . ........ . . Caisse de retraite: Informons ..... ... ............... . .

Congés personnels des enseignants ........ . . . ... . .. . .

Photo de couverture: Oswald Ruppen

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~* Frimas

Décembre, mois de la vénéneuse ellébore dont la racine, en­châssée au creux des rocailles, guérit la folie. Mois des chocards affamés, ornant les argousiers de noirs présages tandis qu'à leurs côtés, les grêles épis de luzule attendent pour se briser le souffle inquiétant de la première tempête.

Décembre, temps où la navrance du dehors ajoutée à l'approche d'une fin d'année allume en nous d'antiques besoins de rencon­tres bientôt comblés par quelques nuits de sabbat. Noël, comme un fanal au carrefour des mille routes, rassemble inévitablement ceux que leur travail, leurs loisirs ou la secrète poursuite d 'un rêve poussent à vagabonder le reste de l'année. Convergence de destins parfois écrits de travers, la nuit des retrouvailles est pleine d 'euphories sages, de senteurs de résine et d'orange, d'incontinentes tendresses auxquelles se mêlera tout-à-coup une trouble nostalgie: on croyait RE-venir à Noël, plonger à nouveau dans cette torpeur de l'enfance qui nous faisait les yeux ahuris mais des épaules se sont obstinément voûtées, des rires de bébé joyeusement fait entendre, un regard s'est allumé de gemmes câlines, une main s'est gantée de larges éphélides navrées et quelqu'un, discrètement, a eu l'incroyable audace de disparaÎtre à jamais, s'imaginant peut-être que les trois milliards d'individus qui crapahutent sur la planète suffisent à combler une absence.

Réflecteur des escales, des allégresses ou des jours parfumés à la ciguë, des risques et des paris, Noël s'encombre de notre enfance et de notre adolescence comme d'un mythe lointain que seule consacre la mémoire. Ces pays immobiles dans lesquels le temps s'était laissé circonvenir deviennent, en s'éloignant chaque année, aussi mystérieux que les étoiles filantes. D'ail­leurs, y sommes-nous déjà allés?

Le fond de tout, c'est qu'il n'y a pas de grandes personnes, disait Malraux. Il avait tort.

Jocelyne Gagliardi

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«L'ECOLE OBLIGATOIRE ET LA

SÉLECTION SCOLAIRE»

Une réflexion à prolonger

Introduction

En décidant de porter leur attention sur l'école obligatoire et la sélection scolaire, les membres de la SPR ont manifestement touché un problème d'extrême actualité, dont la complexité a parfois valeur d'élément rébarbatif certes, mais dont l'importance ne saurait laisser indifférents les enseignants, les parents, les élèves et les divers milieux

responsables de l'éducation.

Ce thème de la sélection scolaire touche aussi bien aux fondements philosophiques et éthiques de l'école qu'aux aspects structurels et pratiques de sa quotidienneté. Par là il engage ses analystes à un très large regard et les méthodes qu'on emploie pour le cerner sont applicables souvent à bien d'autres facettes du prisme éducatit Réfléchir sur la sélection invite à réfléchir sur le rôle de l'école, sa finalité, ses buts, les moyens humains qu'elle met en œuvre pour y parvenir, ses limites, ses défaillances, ses exigences d'adaptation et de renouvellement, sa volonté de démocratisation et les obstacles dressés sur ce chemin par les autres secteurs de la société. L'angle d'étude choisi ne masque pas toutes les autres questions que nous formulons aujourd'hui,

mais il appelle plutôt une conception globale.

Là se trouve le mérite premier d'une telle publication: par son thème et par la vaste perspective qu'on dresse à l'horizon en la traitant, on soumet les concepts traditionnels

à une sérieuse remise en cause.

Le droit d'égalité

L'égalité n'est pas un concept biologique; on ne dit pas de deux arbres ou de deux ani­~aux qu 'ils sont égaux, mais Identiques. Et probablement l'égalité a-t-elle été inventée et voulue précisément parce que .

les êtres humains, eux, ne sont pas identiques. Sa valeur et son importance lui sont don­nées par l'infinie diversité des individus et sa forme est celle de la revendication .

L'exigence d'égalité n'est pas une notion vieille comme le

monde, inhérente à tout pro­cessus humain d'expression. Elle a une histoire, ses défen­seurs et ses adversaires et, dans le domaine de l'éduca­tion, -le rapport SPR le rappel­le - son histoire est assez ré­cente, jalonnée de faits recon­nus, tels, par exemple, la

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Constitution de 1793 ou la Dé­claration universelle des droits de l'homme.

Le fondement de cette exigen­ce n'est pas biologique mais juridique. Il repose sur le fait que l'instruction est un besoin commun à tous les êtres et que, par conséquent, tout doit être mis en œuvre pour que chacun , à titre individuel, ait droit au juste partage de la manne éducative. Ce qui nous semble aujourd'hui une évi­dence et une composante du droit naturel, suscite encore bien des débats où partisans du partage et de la hiérarchie se heurtent fréquemment, leurs volontés de construction d'une société meilleure ne passant pas par les mêmes présuppo­sés.

Malgré tout, on peut admettre que la plupart des sociétés oc­cidentales actuelles ont fait un effort considérable pour don­ner à ce droit d'égalité en ma­tière éducative de bonnes ba­ses empiriques et quelques inscriptions dans leurs consti­tutions. Le caractère d'obliga­tion et de gratuitè de l'ècole s'inscrit d'ailleurs dans cette li­gne et figure le premier remè­de efficace contre l'injustice criante d'une formation géné­rale réservée à quelques privi­légiés.

Contre ce constat de relatif op­timisme ·s'élèvent, hélas, tous les lieux d'analphabétisme et toutes les volontés politiques d'écarter ce fondamental pos­tulat. On ne saurait oublier que les régions sont encore nom­breuses où, par incurie, par faiblesse, par aveuglement, le savoir minimal reste encore une réserve gardée.

La volonté de sélection

L'école a semblé incarner longtemps la structure d'épa­nouissement idéal, celle où l'on proposait à tous ce qui pouvait être utile à chacun. Il faut bien reconnaître qu'elle a

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joué un peu ce rôle de régula­teur des injustices, qu'elle a suppléé aux carences des fa­milles et qu'elle a repoussé toujours plus loin les frontières de l'ignorance. Imaginons un instant le sort réservé aux ré­gions géographiquement recu­lées et aux familles déshéri­tées si l'école n'avait pas fait office d'élévateur des niveaux. En admettant, à l'entrée, tout le monde en son sein elle a ré­pondu partiellement à l'exigen­ce d'égalité. Cela mérite d'être souligné et peut-être le rapport de la SPR ne le relève-t-il pas assez.

Mais en refusant les inégalités de droit, l'école allait-elle éga­Iement éviter de créer ou de prolonger d'autres inégalités? En diffusant un enseignement caractérisé par sa relative uni­formité, l'école n'allait-elle pas oublier qu'elle s'adressait à des êtres fondamentalement différents? Dans le choix de ses méthodes et de ses règles, dans la définition de ses objec­tifs et de ses moyens, n'allait­elle pas privilégier cette cou­che de la société, déjà favori­sée par ailleurs?

Les études entreprises autour de la notion de démocratisa­tion montrent à la fois la géné­rosité quelque peu idéaliste de cette volonté et les limites qu'une société efficace et exi­geante a fixées à son accom­plissement. Ces limites pren­nent corps dans le concept de sélection. Sélection latente à travers l'appartenance à des classes sociales ou sélection ouverte à travers les proces­sus scolaires de quantification des résultats. Car - et c'est aujourd'hui une évidence -l'école trie. Elle fait la besogne à laquelle on ne la destinait pas dans sa définition et à la­quelle tout le monde répugne peu ou prou aujourd'hui. Elle réintroduit une certaine idée de la hiérarchie probablement calquée sur la société à laquel­le elle appartient et de plus en plus nombreux sont les milieux

professionnels, politiques ou économiques reconnaissants puisque cette tâche leur est partiellement ôtée.

Le rapport de la SPR est riche sur ce sujet, bien documenté citant de nombreux chiffres et de nombreuses manifestations de celle sélection scolaire re. produisant les effets de la sé. lection sociale avec de sem. blables lignes de partage.

Mais la question fondamentale reste posée: l..ne société qui inscrit le progrés à son ordre de marche doit-elle, à un mo­ment ou à un autre, opérer une sélection parmi les membres du corps social?

Et la question subsidiaire: l'école doit-elle être l'officiant de cette sélection ou non?

La sélection améliorée

Faire une constat d'échec ou de déviance est une chose; proposer de nouvelles pers­pectives en est une autre et le rapport de la SPR ne faillit pas à cette mission puisqu'il con­sacre plus de la moitié de ses développements à l'étude d'une sélection améliorée. Les auteurs reconnaissent qu'une innovation en la matière passe par des chemins complexes et on ne saurait les condamner légèrement d'avoir occulté les difficultés à rencontrer.

L'étude entreprise est placée sur le plan pédagogique autant que sur le plan structurel et montre bien que si change­ment il doit y avoir, c'est à ce double niveau qu'il convient de l'envisager.

La question initiale est posée, à partir de Roger Girod, des incidences de l'enseignement sur le savoir. Faut-il accorder à l'école un rôle primordial dans la formation des individus, au détriment des apports exté­rieurs et des sources inofficiel­les d'information? N'exagére­t-on pas la mission éducative de l'école? Questions qu'on ne

p voudrait clore en deux mouve­ments, tant le débat reste en­core ouvert à ce sujet, mais qui tendent à replacer l'école au sein d'un espace éducatif qu'elle n'est plus seule à occu­per et qu 'elle n'occupe même plus en priorité.

Mais si , malgré tout, l'école a un rôle que l'on croit encore d'importance, peut-être con­vient-il de redéfinir les objectifs pédagogiques et le contrôle de ceux-ci; peut-être faut-il déve­lopper une pédagogie plus axée sur des objectifs que sur des résultats comptables; peut-être faut-il revoir la classi­que notion de classe homogè­ne; peut-être convient-il de dé­velopper une pédagogie indivi­duelle et des stratégies d'ap­pui; peut-être faut-il donner à l'éducation continue une place de choix; peut-être convient-il de repenser la formation des enseignants; de compter da­vantage sur les parents-parte­naires; peut-être, surtout, sied­-il d'envisager d'autres modali­tés d'évaluation.

A toutes ces questions en de­mi-teintes, à toutes ces inter-

rogations fondamentales, les auteurs du rapport SPR répon­dent par un ton d'acquiesce­ment et d'affirmation. Avec pondération parfois, avec au­dace souvent, ils interpellent les canons traditionnels de la scolarisation actuelle et leur proposent rien moins qu'un changement complet de pers­pectives.

C'est là la partie la plus discu­table de leur texte, au sens où elle mérite d'être patiemment discutée. Sur ce terrain de re­cherche où aucun élément théorique n'a valeur de dogme, où tout est mouvance encore et susceptible d'être contrecar­ré par de nouveaux travaux en psychopédagogie, le débat ris­que d'être long et mouvemen­té.

Accepter, sans contrepoint, toutes les propositions du rap­port SPR équivaut à poser un jugement d'inefficacité totale sur l'école aujourd'hui et des maîtres ont déjà élevé la voix pour le faire entendre et le re­gretter. Ne pas prendre en compte les multiples pistes

b proposées comme matière à

Sous le terme générique «Les auteurs du rapport SPR», il faut bien sûr relever le travail et le mérite de Madame Made­leine Raboud-Deslarzes, qui a donné une forme à cette vaste réflexion et un horizon à nos interrogations.

réflexion profonde, serait pré­tendre que l'école a un impor­tant passé et point d'avenir.

Conclusion

Il faut savoir gré aux auteurs du rapport SPR d'avoir soumis à large analyse un thème qui contient en filigrane la plupart des options fondamentales que l'on a sur l'école et qui sont, en même temps, les indi­cateurs de nos choix de socié­té. L'école fait ici office de ré­vélateur; les couleurs qu'on lui attribue le seront également à la plupart de nos activités au sein du vaste corps social.

Il y a peut-être profusion d'in­formations en ce rapport. L'as­pect compilateur de sa con­ception et le nombre élevé des citations nous obligent à une certaine gymnastique intellec­tuelle qui se fait parfois au dé­triment de la clarté et de la compréhension, mais saurait­on reprocher aux auteurs de donner trop en ce domaine où nous regrettons souvent l'incli­naison au trop peu?

Jean-François Lovey

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Congrès SPR 1983 e fi @l' Il f~$)

La SPR: une association pluraliste

«Les idées ne doivent pas être pensées mais vécues.»

Cette citation d'André Malraux aurait pu être le fil conducteur du débat relatif au vote des résolutions proposées au con­grès SPR sur la base du rap­port de notre collègue Made­leine Raboud-Deslarzes. Or, force a été de constater que souvent les bons sentiments ont «flirté» allègrement avec l'idéalisme et l'utopie.

Si chacun s'accorde à recon­naître l'impossibilité pour notre école de se cantonner dans des normes pétrifiées, les moyens et les volontés de changement diffèrent considé­rablement. Certains préconi­sent «le gra.nd saut» et ce Congrès 1983 aurait dû servir d'élan, d'autres proposent la prudente politique des petits pas.

Plusieurs enseignants de notre canton ont souhaité voir paraî­tre dans la presse corporative les propositions d'amende­ment émanant de Valaisans.

Conviction et courage ...

Sans conteste, un grand mérite revient à notre collègue Charly Dayer, instituteur à Hérémen­ce. Par sa conviction, son cou­rage et sa ténacité il a insufflé vigueur et dynamisme aux dé­bats. Une analyse ,fouillée du rapport, d'inlassables recher­ches lui ont permis de réaliser un travail important.

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Tout d'abord, Charly Dayer in­sista pour que la SPR se dé­marque du rapport présenté au Congrès:

«Ce présent rapport, s'il relève un certain nombre d'expérien­~es réalisées dans la perspec­tive de trouver des réponses plus adéquates à la sélection sco.laire, n'en demeure pas mOins qu'un recueil de cita­tions, ou projets de soluti'ons qui n'ont qu'une lointaine pa­rent~ avec notre école. J'ajou­t,erals encore qu'il lui manque, a mon sens, une dimension fondamentale transcendante une dimension religieuse san~ laquelle l'intelligence ne se mesure qu'à l'intelligence: à tout vouloir expliquer, démon .. ter, disséquer et argumenter nous oublions ce que nou~ sommes ou devons être.

De ce fait, persuadé qu'il y a d'autres priorités que de chas­ser des «chimères », je ne peux demander à la SPR de fonder sa ligne de conduite fu­ture sur la base de ce docu­ment.»

Presque la majorité ...

Q~elle tournure au 'rait prise la sUite du Congrès si l'amende­ment présenté par Jean-Marie ,\bbe~, au nom d'un groupe de reflexlon, avait été agréé par la majorité de l'assemblée?

En voyant la large adhésion suscitée, le président Maspéro en eut tout d'abord les frissons dans le dos, puis, se ressaisis­s~nt, il sut relever le côté pas tres conforme à l'esprit du rap­port.

Evaluation et sélection

Si un rapport comme celui-ci se doit de proposer une école qui tende vers un idéal, il ne peut toutefois en écarter les contingences de la réalité qu'elles soient d'ordre pédago­gique, économique ou social.

«En matière d'évaluation et de sélection, mon point de vue diverge passablement de celui émis dans les résolutions pro­posées à ce Congrès.

Je pense qu'il est bon:

a) pour l'enfant; b) pour le maître; c) pour les parents;

de maintenir tout en l'amélio­rant, un système d'évaluation et de sélection dans nos clas­ses.

Evaluation et sélection par rapport à l'enfant

Toute forme d'évaluation chif­frée ou autre peut être stimu­lante: en effet, après une meil­leure connaissance de ses possibilités et de ses résultats, l'enfant bien encouragé et en­touré par ses parents et son maître, désirera mieux faire.

Toute forme d'évaluation et de sélection peut être éducative: éclairé par une évaluation hu­maine et positive, l'enfant prend conscience de ses po­tentialités. Face à ses réussi­tes: l'enfant peut acquérir con­fiance en lui. Face à ses échecs: il apprend à · se res­ponsabiliser, à s'assumer com­me un être humain en devenir.

Cette acceptation de soi-mê­me comme être imparfait mais

perfectible doit aussi figurer dans notre programme éduca­tif. Un système scolaire doit offrir à l'enfant la possibilité de se connaître, de s'apprécier par rapport à lui-même, mais aussi par référence au groupe. Ainsi l'enfant sera mieux pré­paré à entrer dans une société oÙ il est impossible de vivre en se référant à soi-même seule­ment. Un jour, il devra inévita­blement découvrir et accepter des normes de société, des contraintes pour Y vivre plus ou moins harmonieusement.

Evaluation par rapport au maÎtre

L'évaluation peut être pour l'enseignant un instrument pré­cieux dans son action pédago­gique. Elle permet un constat lucide et clair:

Photo Claude Vouilloz

- sur sa façon d'enseigner' - sur l'acquisition des conn~is-

sances face aux objectifs.

Elle permet aussi de mieux si­tue~ l'enfant et de déceler ses a~tlt~des. Le bilan cognitif éta­bli, Il restera à prévoir des struct~r.es d'appui adéquates pour 1 aider dans le développe­~e.n! harmonieux des poten­tialites morales, intellectuelles et affectives de l'enfant en diffi­culté.

Evaluation et sélection par rapport aux parents

Conscients que leurs enfants devront entrer demain dans u~e société où il sera fait quoti­diennement référence aux au­tr.es, nombre de parents dé­sirent (et c'est leur droit) situer leur enfant au moins par rap-

po;t à une norme objective qu est la note. Ceci dans le but d'une perception plus exacte des possibilités de leur enfant en vue d'exigences mieux adaptées et d'une orientation plus sûre.

J:mendement proposé (résolu­tion 1)

Promouvoir:

a) une école où chaque enfant puiss~ atteindre son «pro­pre niveau» de réussite'

b) une école où les mes~res d'évaluation cognitive per­dent leur caractère pénali­sant afin d'éviter de trans­fo~mer les difficultés tempo­raires ou permanentes d'un enfant en échecs succes­sifs.»

Un enseignant

Page 7: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

L'ÉCOLE OBLIGATOIRE ET LA SÉLECTION SCOLAIRE

35e CONGRÈS SPR 1983 SION 19 novembre 1983

p Résolutions 35e Congrès SPR 1983 Sion 19 novembre 1983

Sur la base du rapport intitulé «L'école obligatoire et la sélection scolaire», les participants au Congrés de la SPR, réunis à Sion , le 19 novembre 1983, demandent à la SPR de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs suivants afin de réaliser une école adaptée à l'enfant:

1. envisager la période scolaire comme une étape dans la perspective d'une véritable éducation permanente;

2. promouvoir une école de la réussite où l'on aide les enfants les moins avancés en renonçant à une attitude sélective qui transforme leurs difficultés en échecs;

3. promouvoir toutes les mesures visant à lutter contre l'échec scolaire, entre autres et dans l'ordre des priorités suivantes: - la limitation du nombre d'élèves par classe ou l'augmenta­

tion de l'encadrement pédagogique (équipes d'ensei­gnants, appui intégré);

- avant l'école même: la prévention par des mesures socia­les; à l'école enfantine: le dépistage précoce des difficultés susceptibles de compromettre un déroulement normal des étapes scolaires;

- les appuis; 4. maintenir des classes hétérogènes le plus longtemps possi­

ble; 5. mettre en place, à l'intention des enfants en difficulté, des

mesures diversifiées de prévention, de maintien, de forma­tion et de réintégration;

6. instaurer dans l'école un climat de liberté, de coopération et de responsabilité;

7. prévoir des mesures particulières concourant à l'intégration des enfants étrangers (immigrés - réfugiés) dans le respect de leur identité;

8. abandonner le classement des élèves et les épreuves de passage et résoudre les problèmes de promotion en termes d'objectifs atteints ou non atteints, au rythme propre à chaque élève;

9. mettre en place les mécanismes qui permettent une auto­orientation: former les élèves à se situer, à développer progressivement leur autonomie, à s'évaluer, à faire leur propre diagnostic et à s'accepter;

10. promouvoir, améliorer le dialogue avec les parents; instaurer ou améliorer la concertation école - famille - autorité - monde du travail;

11. poursuivre et améliorer la formation renouvelée et continue des enseignants afin que ceux-ci soient mieux préparés à l'enseignement différencié, au travavil coopératif, à l'auto­évaluation et à l'auto-orientation.

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Eduquer sans école

Famille et développement est un peu un phénomène journalisti- . que dans le Tiers Monde. Magazine éducatif créé en 1974 à Dakar et destiné aux pays francophones d'Afrique, «F + D» comme ses lecteurs l'appellent, atteignit en trois ans des ventes de pius de 40 000 exemplaires. Et cela sans les trois «5» sac~é~ du journalisme populaire (sexe, sport, scandale). Un des partIcI­pants de cette «aventure» éducative et journalistique raconte les premières années de cette revue, ce qu'elle représente pour ~es pays totalement démunis d'inforrr:ation qui che,:chent ne~nmoms à se «moderniser», et les questIOns que souleve notre mforma­tion par rapport à la sous-information de certains pays du «Tiers Monde».

«Désolé, nous n'avons pu faire parvenir le numéro 15 de F + 0 dans le Nord, la barque qui le transportait a été renversée par un hippopotame.» C'est le directeur de la Librairie popu­laire du Mali qui me parle. Dis­tribuer un journal dans les ré­gions les plus reculées de pays souvent presque sans routes et où les postiers «kid­nappaient» le journal au pas­sage, tellement il était devenu populaire, n'est pas une siné­cure. Au Tchad, en l'absence totale d'un réseau de distribu­tion de journaux, nous avions prévu de le faire distribuer avec ... la bière nationale Gala, qui atteignait les villages les plus reculés du pays. «Niax pexé, pexé le» dit un proverbe wolof (Sénégal): le manque de moyens est déjà un moyen. Nous en fîmes plusieurs fois l'expérience à F + 0 1

Mais commençons au début. Pourquoi un tel journal? Quels étaient les buts? Qui l'a réali­sé? Avec quels moyens?

Lorsque «F + 0» démarra en janvier 1975, certains pays de la région n'avaient pas un seul journal ou revue imprimé dans le pays. Les rares journaux lus

par une petite élite occidentali­sée provenaient surtout de France, qui n'offre guère un modèle de développement pour l'Afrique. Mais il est impossible de mo­derniser un pays sans circula­tion d'information - information sur de nouvelles techniques agricoles, sur la santé et l'hy­giène, sur la façon de construi­re un filtre à eau ou dès latri­nes, sur l'alimentation ou des technologies simples dite «ap­propriées» - la liste est infinie. Information sur les problèmes sociaux aussi: le problème de la dot, la drogue, la polygamie, etc. Dans une région de Hau­te-Volta où il n'y avait que 34 écoles dans une région de 33 000 km 2, sans une seule route goudronnée (la librairie la plus proche était dans la capitale à 240 km de là), l'ins­pecteur primaire me disait, «- J'espère me servir de votre revue pour redonner le goût de la lecture aux ... enseignants!» Complètement coupés du monde extérieur, ces derniers s'étiolaient intellectuellement dans des écoles de brous~~ reculées. A sa création, F + 0 visait avant tout les cadres de la

base: enseignants, personnel paramédical, travailleurs so­ciaux, animateurs ruraux, etc ayant tous reçu leur formation en français et capables de transmettre les informations et idées véhiculées par la reVUe dans les langues autochtones parlées par la population, et qui sont parfois au nombre de plusieurs dizaines par pays. Mais dès le départ, la revue connut un vif succès auprès de toutes les couches alphabéti­sées de la population, depuis les paysans alphabétisés des villages (qui parfois tradui­saient les articles en langues nationales pour leurs voisins) aux premiers ministres. Avec 10 lecteurs par numéro en moyenne, elle touchait dans les premières années après sa création 300 000 à 400 000 lecteurs. (Elle continue à paraî­tre aujourd'hui et on peul même s'y abonner en Suisse.)

Les buts du journal, sur le plan de l'information, sont de divers ordres:

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- transmettre une information pratique et immédiatement ap­plicable: comment préparer une bouillie pour bébé, cons­truire des latrines, soigner un enfant atteint de diarrhée. Ainsi des millions d'enfants meurent chaque année des suites de la déshydratation qui accompa­gne cette maladie alors, qu'il suffirait, pour les sauver, de leur donner un peu d'eau addi­tionnée de sel et de sucre ... si la mère disposait de cette in- 1

formation.

F + 0 fut ainsi la première re­vue de la région à introduire une rubrique sur la pharmaco­pée traditionnelle, en vue d'a~­prendre aux gens à se serVIr de plantes locales, la médeci­ne moderne étant, pour la plu­part, trop chère ou inaccessi­ble· - d'onner une information et engager un débat sur des pro­blèmes socio-culturels. F + D fut ainsi le premier journal de la région à ouvrir publiquement le d$ba~. sur l'excision féminine,

coutume encore très ~épandue et physiqueme~t m,u~llante c~­ractérisée p~r 1 excl~lon .du. cll~ taris. Suite a un article Intitule «Le tourisme, nouveau colo­nialisme», les rédacteurs d,e l'émission de TV Temps pre­sent téléphonèrent au journal à Dakar et s'assurèrent la colla­boration de l'équipe de ce der­nier pour le tournage d'une émission sur ce thème qui connut un succès international remarqué .

_ Transmettre une information souvent considérée comme «tabou»: ainsi la revue fit un grand reportage sur les pri­sons et souleva le problème de l'éducation sexuelle des jeunes. Traditionnellement, cette éducation était donnée au cours des cérémonies d'ini­tiation au village, mais avec l'exode massif vers la ville et la disparition de ces cérémonies, les jeunes sont livrés à eux­mêmes, tout en étant soumis aux influences de l'érotisme bon marché de films occiden­taux et de certaines formes de tourisme.

Cette liste est loin d'être ex­haustive. Ce périodique tri­mestriel a aussi des rubriques scientifiques et littéraires, une 1

revue de presse. Financé et ' publié au début par un orga­nisme canadien, il est mainte­nant soutenu par diverses or­ganisations, dont les services de développement de la Con­fédération suisse et l'Action de Carême, et publié par un orga­nisme africain non-gouverne­mental.

Le critère ultime du succès d'un journal est constitué par les lettres des lecteurs. Celles qui couvrent des pages entiè­res du journal montrent quel besoin profond remplit ce jour­nal, véritable instituteur sans é?ole de l'Afrique francophone. Signe de son adoption immé­diate par ses lecteurs ces der­niers en parlaient ~n disant «notre» journal, et ce dès le premier numéro.

Quel intérêt cette expenence peut-elle revêtir · pour nous? Peut-être entre autres de nous faire réfléchir sur le juste équili­bre en matière d'information. Entre une situation de sous­information où, par ignorance, des femmes utilisent des pesti­cides comme abortif, mettent de la bouse de vache sur le nombril du nouveau-né, bref, où les informations les plus élémentaires manquent, et la situation de désinformation par surinformation que nous vi­vons tous les jours, où est le juste milieu?

Comment informer dans une société où l'information se re­nouvelle si vite que la vérité d'aujourd'hui, dans de plus en plus de domaines, est l'erreur de demain? Comment distin­guer l'information utile du su-

perflu? Déjà aux Etats-Unis, à la fin de leur scolarité, les en­fants auront passé 30 % de plus de leur temps devant la télévision que sur les bancs de l'école, et on estime en Europe que 70 % de l'information «emmagasinée» par un jeune à la fin de la scolarité obligatoi­re est d'origine extra-scolaire. Qu'en sera-t-il lorsque ce pour­centage montera à 80 %? 90 %? ... Recommencera-t-on à «éduquer sans école» ... -mais parce que l'école sera superflue? Déjà, aux Etats­Unis, on parle d'une société où l'école aura été rendue inutile par les progrès de l'informati­que. L'école n'est pas une ins­titution de droit divin, et l'hu­manité a malgré tout survécu trois à quatre millions d'années sans l'institution de l'école pu­blique.

Page 9: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Photo Michel Eggs

Dans une remarquable étude intitulée «L'information démo­bilisatrice» le directeur de l'Ins­titut romand des recherches et de documentation pédagogi­que, Jacques 2 Tschoumy sou-

14

ligne les dangers réels que fait courir à une démocratie la dé­mobilisation des citoyens due en grande partie à un torrent d'informations qui les noie, et qui a pour conséquence de

pousser au «chacun pour soi». «L'école prépare-t-elle vrai­ment les enfants à comprendre le monde dans lequel ils vi­vent?» demande-t-il, repre­nant une question déjà posée à plusieurs reprises dans cette rubrique. Et si non, comment l'adapter à notre époque?

Une réponse confortable est un peu comme un fauteuil - on risque aisément de s'y endor­mir. «Notre société ne peut se passer d'école»: une évidence indiscutable - ou un bon fau­teuil?

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Quelle information l'école doit-elle transmettre? Qu'est­ce qu'une information «utile»? Peut-on éduquer sans école? Si oui, comment? Une bonne question est comme un tabou­ret de vacher: on peut s'y tenir en équilibre, mais gare à celui qui s'endort dessus.

Sachons préférer l'équilibre peut-être précaire mais plus revigorant des . tabourets au confort soporifique des véri­tés-fauteuil reçues.

Pierre Pradervand

1 Malheureusement, la guerre civile em· pêcha au Tchad la réalisation de ce projet.

2 Jacques-André Tschoumy.

On peut s'abonner à «Famille et Développement» (4 numé­ros par an) au prix de Fr. 40.­au CCP 12 - 23 544 Genève, Famille et Développement, Mi­chel Schaller.

Noël! Une fois encore! Une fois encore la crèch-e, les chants, les cadeaux, la fête calme et gentillette au milieu de laquelle «le petit Jésus» (principalement pour enfants ... ) est presque réduit au rôle de décor.

On cherche effectivement en certains lieux,à le moderniser, à imaginer Jésus naissant dans un faubourg, une cité ou­vrière, sous d'autres latitudes. Mais, on le présente - et pour cause, ce fut aussi un nou­veau-né - couché «gentiment» et plus ou moins confortable­ment sur une couche de fortu­ne, entouré, pour le moins, de Ses parents. On essaie d'ima­giner ce qu'II aurait fait et on l'imagine. On pense à Marie; on pense à Joseph; on pense aux anges. On écoute la musi­que.

Parfois ces idées ajoutées à un sermon entendu entraînent une suite dans la vie, quelques réalisations concrètes, quel­ques gestes. Souvent, rien. On a prié - ou,... on s'imagine avoir prié ... -, on éprouve de bons sentiments, quelques élans d'amour peut-être, vite réprimés car «cela ne se fait pas», «on ne veut pas déran­ger», «il faut être maître de ses sentiments », «il faut relativi­ser». Alors, on sort de l'église, on distribue les cadeaux, on mange, puis l'on continue - un peu alourdi peut-être ... - à vi­vre comme avant.

Ainsi Noël se passe pour la p!upart. Dans les vapeurs d une naissance qui émeut un peu, dans celle des chants des cadeaux, des bons repas .. :

L'homme quotidien et 'Noël

De Noël, de la Nativité, de l'In­carnation, l'Eglise a fait un mystère. Un des mystères cen­traux de la religion catholique. Mais, en fait, en notre fin de XXe siècle, malgré toute l'im-

Photo Oswald Ruppen

portance, tout le poids que de­vrait représenter un mystère, elle-même semble traÎter la Nativité, face au grand public du moins, avec une légèreté étonnante.

Page 10: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Pâques, oui, mystère devenu central car suffisamment ex­plosif pour frapper les imagina­tions à commencer par celles des apôtres ... , Pâques, oui, frappe. Les morts ne sont pas coutumiers de résurrections! Comme ces apôtres braves mais parfois, jusque-là, faibli­chons, les hommes se sont saisis de cette preuve frappan­te destinée à les remuer suffi­samment pour qu'enfin ils croient, pour en faire la preuve de la divinité du Christ et de la validité de Son message qui, enfin, est devenu sérieux.

Tandis que la modeste nais­sance, malgré tout ce qu'elle supposait d'amour et de cou­rage, elle les émeut, certes, mais «ne fait pas le poids» ...

Il fallait plus, tout de même, à nos cœurs durcis par nos cer­veaux et nos raisonnements!

Et pourtant, si nous croyons vraiment que le Christ était Dieu, avec quel amour, avec quelle reconnaissance, avec quelle admiration ne devrions­nous pas regarder cet Enfant!

Lui qui possédait la plénitude de la vie, pour nous montrer comment il fallait vivre, s'est transformé en petite chose fai­ble, dépendante, démunie; s'est laissé enfermer pendant 9 mois dans un utérus, a dû su­bir les inconforts d'un déplace­ment, d'un accouchement, de la pauvreté, d'une fuite de Son pays, d'une vie de village au milieu d'êtres qui, à Lui si com­plet, devaient paraître bien frustes et limités. Capable, cultivé Il l'était et l'a montré en discutant, enfant,

dans le Temple avec les doc­teurs de la loi. Et pourtant, Il a vécu comme les autres pen­dant 30 ans.

A la suite de quoi, Il est entré dans Sa vie publique non en recherchant le pouvoir, les ti­tres . les honneurs, mais en mo~trant et, à l'occasion, di­sant comment il fallait vivre.

Vivre non en théorie, en dis­cours, en connaissances, mais dans le quotidien, tous les jours, à chaque instant, au mi­lieu d'êtres, par rapport à Lui le Tout-Puissant, si primitifs .. .

Lui qui savait tout, Lui qui ai­mait à fond et jusqu'au bout, s'est entouré d'humains bra­ves, certes, mais attachés en­core à tant de mesquineries ...

Lui, capable de tout - Il l'a prouvé! - Il a non accepté mais choisi cela. Lui qui avait tout a abandonné tout pour cela. Cela, c'est-à-dire la vie modeste au milieu d'une popu­lation encore très primitive. Lui, le Tout-Puissant. Cela, dès avant Sa conception, étant Dieu, Il le savait. Ne Lui a-t-il pas fallu bien du courage pour naître?

Mais aux hommes, aux apô­tres même qui L'ont accompa­gné pendant 3 ans, tout cela n'a pas suffi. Il a fallu, en plus de tout, en plus de cette bonté, de cette simp\.icité, de cette force de Son inépuisable Amour, de Son rayonnement, et la Passion et la Résurrec­tion ... Le courage de la Nativité n'a pas suffi , ne suffit pas et ne semble guère nous remuer au­delà de l'image romantique du moment.

Si nous essayions de restaurer cette Nativité dans nos vies. Si, dans ce monde où ne comp­tent plus, n'intéressent plus que les réalisations spectacu­laires, nous commencions à voir, grâce à cet Enfant, toute l'importance de la vie quoti­dienne vécue comme elle de­vrait l'être, dans chaque ins­tant, dans chaque détail. Dans

. chaque instant vécu avec amour; dans chaque détail chargé d'amour.

N'y trouverions-nous pas une grande richesse dont se déga­geraient ces forces d'amour seules capables de transfor­mer un monde fou d'orgueil, de vanité, d'égoïsme, et ridicu­lisant, «relativisant» ces ges­tes quotidiens qui représentent pourtant et la nourriture et la trame dont se forme le tissu de vie de chacun de nous?

Les grandes déclarations, les grands discours peuvent, bien sûr, contribuer à éveiller les cœurs.

p

Pourtant, vu les contextes et de ceux qui parlent et de ceux qui écoutent dans lesquels ils sont prononcés, leur impact devient de plus en plus mini­me. Sans doute est-ce la rai­son pour laquelle ils se multi­plient.

Par contre, des gestes d'amour répétés, eux, si nous apprenons à les voir - visio~ et attention qui naissent aussI de l'amour et sont donc amour­réchauffent des instants de vie, rapprochent, ouvrent et invitent à l'amour qu'ils éveillent.

Ces gestes, l'Enfant-Jésu~, l'adolescent-Jésus, l'adulte-Je­sus les a multipliés. Peu ont su le voir, le comprendre car déj.à alors le spectaculaire était roI.

Or ces gestes, celui de la Nati­vité les contenait tous car dans la crèche était couché un En: fa nt peut-être mais qui avait décidé de quitter Son confort pour réchauffer nos cœurs et nous montrer la voie.

Saurons-nous Le voir avec des yeUX renouvelés, voir ce cou­rage fO,rmidable,. découvrir l'Amour enorme qUI sous-ten­dait tout cela ~t,. jour a~rès jour, instant apres Ins~ant" JUS­qu'à pâques, nous en Inspirer?

Afin que Noël retrouve peut­être le poids, la densité, la for­ce de ce qui, pour la dureté de nos cœurs , ne peut que rester un mystère dont pourtant, nombre d'aspects s'éclairent si on cesse de «relativiser» les modestes et quotidiennes ma­nifestations de l'Amour, là ou encore elles se pratiquent.

Alors, peut-être, au lieu de noUS bercer, Noël nous réveil ­lera-t-il, nous secouera-t-il par la chaleur et la force qu'il dé­gage et deviendrons-nous, en­fin, aptes à les capter.

Alors peut-être, Noël nous per­mettra-t- il de regarder avec les yeux du cœur tant de ces frè­res que nous considérons comme des gêneurs.

Plus qu'en théorie, plus qu'en beaux discours, dans le con­cret de la vie .

A l'image de cet Enfant si sim­ple, si démuni et si puissant car fruit d'un Amour si formida­ble.

Anna T. Veuthey

Calendrier 1984

Participants

Formation continue Personnel paramédical

Les cours et rencontres assurés aux collaboratrices et collabora­teurs engagés par les centres médico-sociaux ont les objectifs suivants: .

- assurer une liaison permanente entre le personnel des centres médico-sociaux (équipes pluridisciplinaires) de tout le canton;

- offrir une formation continue dans les domaines spècifiques de la prévention, de l'éducation sanitaire des adultes, ainsi que de l'aide et des soins apportés à la population locale;

- assurer une information et une mise à jour dans le domaine mèdico-social au sens large du terme;

- permettre des échanges d'expérience et de réflexion au niveau du vécu quotidien sur le terrain dans ces divers secteurs d'activités.

Pour l'annèe 1984, le calendrier ci-dessous a été retenu. Les thèmes et conférenciers seront précisés ultérieurement. Ces rencontres sont donc réservées au personnel engagé par les centres médico-sociaux du Valais, ainsi qu'aux infirmières sco­laires et celles chargées des consultations pour nourrissons.

Lundi 30 janvier 14 h 1 5 - 1 7 h 00 Lieu de rencontre

Infirmières scolaires et nourrissons Martigny

Lundi 9 avril 14 h 1 5 - 1 7 h 00

Lundi 3 septembre 16 h 00 - 1 8 h 00

Jeudi 2 7 septembre 10 h 00 - 1 7 h 00

Participants Lieu de rencontre

Participants Lieu de rencontre Thème

Lieu de rencontre

Infirmières scolaires et nourrissons Sion

Infirmières scolaires régionales Sion Séance d'information sur les directives médico-sco­laires 1984-1985

8e journée valaisanne du personnel des CMS Sion

SERVICE CANTONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE Section médico-sociale et paramédicale

Marguerite Stœckli

Page 11: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Une expérience à l'école «La Bruyère»

Contribution à l'élaboration de documents pédagogiques à l'intention des enfants éducables sur le plan pratique

Notre démarche trouve son origine dans la demande émise par le canton du Valais en août 1980 d'approfondir la réflexion et l'expérimentation du cadre de référen?e (CR) *. D'~mblée: il ~st apparu que celui-ci est plus un document de référence, une sorte de soutien global qu un outil directement

utilisable dans la pratique quotidienne de l'enseignant spécialisé.

Toute stratégie pédagogique doit, nous sem­ble-t-il, partir de l'observation concrète de l'enfant. Afin de posséder une vue d'ensemble de chaque élève nous avons imaginé un bilan fonctionnel qui mettrait en évidence ses capa­cités et ses talents, ses déficiences et ses défauts. Ce bilan devrait permettre aux ensei­gnants d'adapter leur démarche pédagogique aux besoins de l'enfant. En effet, l'absence de données et surtout le manque de systématisa­tion de ces données, représente l'une des carences les plus importantes dont souffre l'enseignement aux handicapés.

Partant de ces considérations, nous avons formé un groupe de travail, composé principale­ment de praticiens valaisans, qui fonctionne maintenant depuis plus de deux ans. Notre première réalisation, le bilan des savoir-faire (BSF), a les visées suivantes:

- observation de l'enfant, sur le terrain; - définition d'un itinéraire pédagogiqu.e par

l'enseignant; constat des progrès de l'enfant, de son évolu-tion (dossier scolaire);

- soutien à l'élaboration d'un matériel didac­tique (Banque d'exercices pédagogiques à l'intention des enseignants).

Par le BSF, nous espérons définir:

un langage commun · soit entre les personnes s'occupant d'en­fants handicapés mentaux;

· soit entre les instruments utilisés dans la prise en charge de ces mêmes enfants;

- une unité d'action pédagogique au moyen · d'une observation commune; · d'une méthodologie commune; · d'une didactique commune.

Le bilan des savoir-faire

Dans sa première conception, le BSF se pré- 1

sente sous la forme d'un inventaire de savoir­faire ou mieux d'indicateurs d'apprentissage, répartis en cinq domaines comportementaux, chacun de ces domaines se subdivisant à son tour:

1. Autonomie: Alimentation Habillement Toilette

2. Psychomotricité: Motricité globale Motricité fine Schéma corporel Organisation spatiale Organisation temporelle

(25 items) (26 items) (15 items)

(38 items) (28 items) (17 items) (18 items) (14 items)

3. Langage: . Langage compris (20 items) Langage parlé (40 items) Communication non-verbale (17 items)

4. Perceptions et développement cognitifs: Perception visuelle (9 items) Perception des couleurs (7 items) Perception des formes (8 items) Perception auditive (11 items) Perception des grandeurs (7 items) Notion du nombre (18 items) Lecture (15 items) Ecriture (14 items)

5. Socialisation et découverte du milieu (32 items)

retenus l'ont été dans la perspective d'une pro­gression qui suit, dans la mesure du possible, le développement génétique de l'enfant normal. A l'intérieur de cette progression, certains items ont été soulignés (ici: 1, 2, 10, 19), ceux-ci étant considérés comme des paliers ou des étapes plus importantes.

L'observation des savoir-faire permet trois niveaux de notation:

non acquis en voie d'acquisition acquis.

Trois évaluations sont prévues au début, en cours et à la fin de l'année scolaire.

TABLEAU 1

BILAN OES SAVOIR-fAIRE Date .. , ........ Date 1 •••• 0 •••• Date .., .......

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[ c: > :J cr cr DOMICILE DES PARENTS : ........................ No de tél. : ...... .

AUTONOMIE

Allmentatlon

1. fait le mouvement de succion. 2. rait le mouvement de déolutition. ,. Reconn.1it la nourriture. 4. Accepte la nourriture semi-sol1de à la cuillère. S. tlarque ses préférences. 6. Tient seul son biberon. 7. ManC]e avec les doiqts. 8. Promène la cuillère dans l·as5iettt~. la porte à la bouche

pou r la lécher. 9. Nâche la nourriture.

10. Hang!! avec une cuil J ère sans néC~Gsj ter bp.illJcoua cl' a ide . ll. '-lange seul avec une cuillère. 12. Boit seul dans un verre. IJ. [rnploi e une rourchette. 14. [st capable de oeler (banane) ou de déballer (bonbon). 1~. Est capable de se servir à boire seul. 16. Rest e à table pendant tout le repas. 17. Emploi e un couteau pour étaler (co"fiture) et couper. 18. Util ise un couteau et une fourchette correcte"1""t. 19. Se sert lui-mème et ma"'ge sans réela,.,er benuclJuo d'aidp.. 20. Se sert e" fonction de ses besoin9. 21. Hanoe proprement et St" tient correc tament. 22. IJtil ise r1es ustensi les courants tels Que déc<lnr, ' J!p.'Jr.

ouvre-baltes ••• 2'. ~;Jit commander un repas dans IJn self-service ou un rf~ S­

taurant. 24. Organ! SI" 50" platealJ en 'onet ion de l' espace drJnt il I\iS­

pose. 25. Po,e -!'Ion plà~ealJ 11 sa table.

Remargu"g 1

BSF - Première version Autonomie - Alimentation

Un exemple concret facilitera la compréhension du contenu et des buts du BSF. Prenons, dans le domaine «Autonomie », la subdivision «Ali­mentation» (Tableau 1). Les vingt-cinq items

5 u c: 0 U ID ID c: GI

-----f---~~

!

Pour le comJ)léter, nous avons adjoint au BSF une feuille qui autorise la synthèse des observa­tions . Cette feuille décrit un itinéraire pédago­gique souple, pouvant varier au gré des progrès ou de la stagnation de l'enfant jugés au cours des bilans effectués tout au long de l'année.

Page 12: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

L'expérimentation du BSF a eu lieu durant l'année scolaire 81-82 dans 2 établissements du canton:

1. à la Bruyére (Sion et Martigny) sur l'ensem­ble de la population, soit 60 enfants, à 3 reprises;

2. à la Castalie (Monthey) sur un échantillon de 50 enfants la première fois, de 10 enfants la seconde fois.

Il s'est immédiatement avéré que le BSF est mieux adapté à un établissement du type de la Bruyère. Plusieurs raisons permettent d'expli­quer ce phénomène: d'une part la population de la Bruyère est plus homogène, d'autre part elle entre mieux dans le cadre de ce qu'il convient d'appeler des enfants éducables sur le plan pratique. En outre, l'enseignant spécialisé res­sent peut-être de façon plus aiguë le besoin d'un soutien pour son observation parce qu'il est le seul responsable de sa classe et qu'il ne dépend pas d'une équipe pluridisciplinaire.

Ga : acquis

L'analyse montre, comme nous pouvons le constater dans l'exemple choisi (tableau Il), qUe l'échelon de départ du BSF était fixé trop bas. En effet, le bilan n'a pas de valeur discrimina~ toire puisque la quasi-totalité des enfants ont acquis les premiers points et que, de plus, les zones intermédiaires et finales sont très peu développées. Nous constatons ensuite que le BSF manque de sensibilité. Effectivement, la différence entre les résultats des enfants les plus jeunes et les plus âgés est relativement faible, autrement dit les acquisitions nouvelles entre l'âge de cinq ans et celui de douze ans sont peu importantes. Enfin, les items consi~ dérés comme «en voie d'acquisition» sont équi~ voques: ils offrent trop souvent la possibilité d'éviter une question essentielle, à savoir: quel est le niveau réel d'acquisition de l'élève?

Muni de ces considérations d'ordre général, notre groupe de travail en a fait la synthèse:

1. le besoin d'une échelle d'évaluation comme point d'encrage est admis par tous;

.: en voie d'acquisition 0: pas ' acquis

TABLEAU Il

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BSF - Résultats - Première passation Autonomie: alimentation

2. les buts globaux que nous cherchons à atteindre avec les enfants éducables sur le plan pratique sont à clarifier,' de même que ceux propres à chacun des cinq domaines comportementaux en particulier, d'où la

Nous avons donc limité l'évaluation du BSF aux résultats obtenus à la Bruyère. .

20

p nécessité de préciser au début de chaque chapitre quelles sont les priorités visées'

3. plutôt que d'insister sur la recherche d,'une progression génétique absolue, d'ailleurs toujours remise en question, l'attention doit être portée sur la qualité de l'évaluation. C'est pourquoi nous avons envisagé une échelle qui ne s'allonge pas obligatoirement en nombre d'items, mais qui se diversifie dans le genre des appréciations choisies. Dans ce but, nous avons introduit (cf. tableau III) les termes «avec guidance totale - avec aide physique et verbale - avec aide verbale - avec incitation physique ou verbale - seul », précisant ainsi les conditions de réalisation d'une acquisition;

4. Dans la perspective d'une intégration future des handicapés, les activités ménagères et le travail d'atelier, que nous avons délibéré­ment la~ssés d~ côté dans un premier temps, vont faire maintenant partie intégrante du BSF.

A ?e sta~e du travail, il nous est permis d'entre­vOir la sUite. Une nouvelle version du BSF est en voie d'élaboration et voici, à titre d'exemple, le domaine Autonomie: alimentation, revu et corrigé.

BSF - Deuxième version Autonomie pratique: alimentation

Parallèlement au maniement du BSF, nous envi­sageons de récolter et de répertorier les exer­cices et les moyens utilisés dans la pratique, concernant chacun des cinq domaines compor­t,ementaux. Nous espérons, par ce biais, aboutir a un nouveau cadre de référence.

En c.onclusion, l'aspect le plus important à retenir dans notre expérience est cette cons­t~nte attitude de recherche, de remise en ques­tion, de partage collectif qui est sans nul doute le moteur de toute institution.

TABLEAU III

Bllan dl! dt<part et l'vol uUon Bilan de fln d'"nm" 1 PI U TON 0 M ] t: PRA T l Cl -~I ~ ----.----.----,,.--4I-:~-~

': H: 1. Mâche la nOU~r1 turt'

2. Manoe Il la cUlllère 1. 2 . ~t-+-+--+--I

3 . BOl t dans un _ vc-rrt' 4 . Piqul' la nour'_lturt' av('c unI' fourchette

3 . 4 . t---~-+--+--l

~ : f---t-----1f--+-+--1

7. 8 . 1--+---1--+--+--1

9. 10. I--+---I--+--L--I

Il. 12. I---~---I---+--I

11. Prt<oarp son couvt:Tt

12. Porte son plau·a " ·cr.droé 1. J '""tprlcur

~~~~~::';~t,'{.:·;-;~,-:~,~,-r,-;~-I. u_r-----------t--t---j.--+------i----~--l 13. 14 . I---~-+__l--

* Essai de d.éfinition des activités~cadres pour le travail avec les enfants educables sur le plan pratique.

LA SICILE AU MOIS DE MAI! Près de Messina, au bord de la mer nous organisons ' du 7 mai au 2 juin 1984, un

COURS DE CÉRAMIQUE Notre devise: TRAVAIL INTENSIF, ATMOSPHÈRE DÉTENDUE, LOISIRS

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d'occasion

Page 13: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

'" Equipement audio-visuel

LE MAGNÉTOSCOPE

* * *

La premlere génération de magnétoscopes a fait son temps et de nombreux centres scolaires songent, s'ils ne l'ont pas déjà fait, à s'équiper de nouveaux appareils. Et comme le marché de la vidéo est en pleine effervescence, il n'est pas facile de savoir exactement quel type de magnétoscope convient plus spéciale­ment à l'enseignement. A cet effet, le GRAVE l, propose, entre autres, une série de

dossiers sur un équipement audio-visuel spécifique.

Voici celui qui traite des magnétoscopes à cassettes. Il peut intéresser les enseignants à titre aussi bien professionnel que privé.

1983

A. Types d'àppareils

Il existe actuellement sur le marché suisse plu­sieurs systémes, incompatibles entre eux: les systèmes grand public, de dimensions de bande 1/2 pouce, comme le VHS (le plus répandu pour l'instant), le V-2000, le Betamax et le VCR (en­core utilisé mais plus commercialisé) et le sys­tème semi-professionnel, plus cher, mais plus performant et plus durable, l'U-Matic, de dimen­sion de 3/4 de pouce.

A vant de choisir un système pour un usage sco­laire, il est important de consulter d'abord l'un de

vos centres cantonaux (rubrique 2) afin de connaέtre le système utilisé dans votre canton et de recevoir toutes les recommandations utiles.

Si l'utilisation prévue est la lecture de vidéocas­settes, l'enregistrement et la rediffusion d'émis­sions de TV, l'enregistrement de séquences grâce à une caméra (voir B, ci-aprés) avec montages simples (assemblage), les systémes grand public conviendront parfaitement.

Par contre, si l'on désire se lancer dans la production de qualité, avec montages plus pré­cis, il sera nécessaire d'opter pour le matériel semi-professionnel U-Matic.

1 Le GRAVE (Groupe de travail Romand et tessinois en matiére d'Audio-Visuel à l'Ecole) réunit les responsables du secteur audio-visuel de chaque canton et de l'IRDP. Il est un organe d'information, de réflexion et de propositions sur tout ce qui touche aux nécessités et à l'emploi de l'audio-visuel en Suisse romande. Un classeur regroupe ces renseignements et se trouve dans les bibliothéques des centres scolaires.

Henri Métrailler Délégué cantonal auprés du GRAVE

22

RACCORDEMENTS Enregistrement d'émissions télévisées avec un magnétoscope « sédentaire»

Avec tuner TV incorporé Téléviseur

.~ ~ DI Il r--L:tateut~

Caméra ~. 41 _ ' - - - f

couleur MOo' ~-- ~ -- '. ,

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~

Réalisez votre programme avec une caméra et un magnétoscope portable

B. Usages à l'école

L~ magnétoscop~ est un appareil qui enre­g.istre. et reprodUit des émissions de télévi­sion (Images et son) sur ruban magnétique en cassette.

Il. permet,. e~ u~ilisation pédagogique, l'exploita­tion d~s .emlsslons de TVE et des documentai­res, ainsI que la réalisation d'émissions origina­les.

Rac,cordé, selon les cas, à un téléviseur normal ou a un moniteur, il peut:

- e~registrer les émissions de télévision' - d~ffuser à. ~'ir:nporte quel moment un~ émis-

sion d~ televlslon et répéter cette opération à volonte;

C. Critères pour l'utilisation pédagogique

- rn,0difie~ l'?rd.re ou le rythme des séquences ~ une emlsslon par le recours à l'arrêt sur Im~ge, le retour en arrière, le ralenti l'accélé-ration ou la répétition. '

Raccordé à une caméra électronique, il permet:

- l'enregistrement de conférenciers, d'artistes de tra~au~ ?~ séminaires, d'activités de grou~ ~es, d aC~lvltes sportives, etc.;

- 1 exploratIon du milieu, la réalisation d'enquê­tes, d'inter~iew~, de reportages, etc. (connais­sance de 1 environnement);

- la présentation d'expériences ou de démons­trati?ns c0l!1p!iquées, de documents, de ~ch~mB:s anlme.s, etc. (sciences); -

- 1 am~atlon de figures géométriques (mathé­matiques);

- la réalisation de messages, le travail sur le son et l'i~a~e (éducation aux médias);

- l? cre~tlon de fi,lms de fiction, en vidéo; - 1 entra~n~ment a l'e.xpression orale et corpo-

relle, a 1 art dramatique, et les échanges inter­classes (français);

- l'analyse ?es m.ouvements ou des performan­ces sportives (education physique); _

- pour la formation des enseignants, l'analyse des ~omportements (autoscopie) ou le micro­enseignement.

Conditions d'emploi Contraintes techniques minimales

Autres fonctions utiles

a) Magnétoscope de table (Voir dessin sous A)

- Normes NTSC 1. Lecture de cassettes - Binorme PAL-SECAM BG - SECAM L

- Arrêt sur image - Lecture au ralenti - Compte-tours très visible - Lecture en accéléré - Recherche visuelle rapide - Lecture image par image - Télécommande - Recherche automatique

de séquences numérotées - Rembobinage automatique

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

2. Enregistrement

3. Avec caméra

b) Magnétoscope portable

- Tuner (avec canaux S pour raccordement au téléréseau)

- Programmable ,

- Entrée caméra - Commutateur automatique

TV-vidéo

(voir dessin sous A) - Convertisseur HF incorporé - Adaptateur-secteur /

rechargeur d'accus - Bloc d'accus supplémentaire - Micro supplémentaire

(avec long câble) - Sacoche - Touche audio Dubling

(doublage son)

- Tuner multinormes

- Quelques per.formances possibles d'horloge de programmation: - durée de programmation

de 7 jours et plus - 4, 8, 9 émissions

programmables - répétition quotidienne

ou hebdomadaire (mode d'enregistrement

par série) - etc.

(voir conseils et remar­ques pages suivantes)

- Maintien de la programma­tion si coupure de courant

- Adaptateur-batterie de voiture

- Insert - Sorties normalisées

vidéo-audio

QI

D. Conseils et remarques

_ Il existe de nombreuses sophistications tech­niques (notamment en ce qui concerne les performances de programmation) qui n'ont aucune valeur pédagogique.

- A éviter: les commandes à touches «Sen­sor», à cause de leur trop grande sensibilité à la chaleur et à la lumière ambiantes.

_ Lorsque l'on veut travailler avec une caméra (voir B), il est préférable d'avoir un magnétos­cope portable et un magnétoscope de table.

_ Tout achat de magnétoscope portable néces­sitera une batterie d'équipement (micros, ca­méra, fiches, etc.) compatible et adapté.

- S'assurer que le modèle de magnétoscope acheté est un modèle récent.

E. Prix La plupart des appareils des systèmes 1/2 pouce, répondant aux critères 'techniques minimaux présentés ci-dessus, coûtent entre Fr. 2000.- et Fr. 3000.-.

Les systèmes 3/4 de pouce varient, eux, entre Fr. 4000.- pour les lecteurs seuls et dès Fr. 9000 .- pour les magnétoscopes permettant le montage.

Un carrefour fructueux ~

L'été dernier, la connaissance de l'environnement a mis sur pied 3 cours visant la réalisation de moyens par les participants. Ils s'intitulaient: l'enseignement de la zoologie et de la botanique en 5e primaire, la connaissance de l'environnement dans les classes à degrés multiples et l'étude du milieu en 6e primaire. Ils ont rencontré beaucoup de succès et suscité nom­breuses demandes de cours allant dans ce sens.

plusieurs idées et constata­tions ont inspiré la démarche utilisée.

Les premières sont issues de notre conception globale qui attribue au recyclage trois fonctions (cf. tableau) .

- une fonction pratique répon­dant au souci de l'utile;

- une fonction culturelle en amenant des connaissances nouvelles;

- une fonction sociale enfavo­risant les échanges, l'entrai­de.

L'analyse des tendances des deux types d'acteurs en place amènent les secondes. Leur classement en deux catégo­ries est artificiel et n'est là que par souci de clarification du débat. D'un côté, les anima­teurs tendent, quoiqu'ils en di­sent, à se spécialiser. Ils n'ont pas à en rougir car c'est je crois leur devoir. Ils ne sont pas déchargés pour contem­pler les pâquerettes mais bien pour décanter les problèmes et amener des solutions. Ils le font par des expérimentations en classe et par des recher­ches théoriques. De l'autre, I.eurs collègues séduits peut­etre par les théories mais pré­occupés essentiellement de pratique. Les élèves sont là ils attendent. " ,

Les troi sièmes résident dans la valeur que nous attribuons à la p~rticipation. Un produit fini li­v~e .un beau matin par un spé­cialiste ne lui laisse que peu de

place. L'élaboration commune de moyens d'enseignement veut par contre être l'occasion de formation mutuelle et de collaboration. Cette activité permet également de mettre en valeur les' richesses que chacun a accumulées dans sa pratique quotidienne, elle don­ne un but à atteindre et permet ainsi d'éviter les envolées théoriques, les trop longues discussions.

La mise en application de ces idées exige des animateurs des activités et des attitudes bien précises. Ils doivent être le moteur du groupe réuni en vue de réaliser des moyens. Personne aujourd'hui ne croit encore au «miracle du grou­pe». Ceux qui y croyaient pen­saient qu'il suffisait de réunir des personnes ayant les mê­mes problèmes, de leur don­ner des locaux et du temps pour s,urgir mille et une solu­tions. Les groupes ainsi non­dirigés se sont généralement égarés dans de grandes dis­cussions et n'ont pas toujours trouvé le temps d'élaborer des propositions.

Pour que la séance de travail soit fructueuse, les participants

. doivent donc avant son dérou­lement

- se renseigner sur les besoins et les problèmes ressentis par les futurs participants;

- se former au mieux sur les contenus dans la littérature, auprès d'autres cantons ou institutions;

- réunir une documentation, des exemples;

- préparer des fiches de travail, des canevas;

- préparer et structurer globa-lement le cours.

Durant la séance, ils ont selon la situation et les moments des rôles différents:

- ils passent des informations en utilisant diverses métho­des: le cours, le travail sur questionnaires, l'analyse commune de matériaux existants, des lectures (mo­ments assez brefs);

- ils jouent un rôle d'anima­teurs dans les débats com­muns, les choix d'activités, les prises de décision;

- ils jouent un rôle de facilita­teurs lors des travaux de groupes. A ces moments, ils aident à faire le point, à clari­fier les positions par l'apport de mots-phares, de mots­clés, à matérialiser la discus­sion, les tendances en réali­sant des tableaux, des sché­mas. Ils favorisent l'émer­gence des richesses de cha­cun et les canalisent dans l'action commune.

En résumé, les animateurs mettent , leur compétence au service de leurs collègues, au service d'une volonté de travail correspondant à des besoins ressentis pour atteindre les ob­jectifs. Ce n'est pas de leurs cours qu'il s'agit, mais de celui des participants.

Les premières mises en appli­cation de ces idées ont donc eu cet été beaucoup de suc­cès et apporté des résultats concrets qui seront naturelle­ment évalués: Que les partici­pants soient félicités ' pour leur énergie, leur collaboration et les nombreux travaux réalisés . Nous animateurs, encouragés par ces résultats, continuons de penser que la formule èst bonne, qu'elle mérite de faire tâche d'huile. Ainsi organisés nos cours d'été sont très fruc­tueux.

Pierre Taramarcaz

Page 15: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Les trois fonctions d'un recyclage

1. PRATIQUE 2. CULTURELLE 3. SOCIALE

- Introduction du PR - Connaissances - Favoriser les échanges - Définitions sur les enfants, - au niveau - Connaissance les matières (géo + sc.) des expériences

du programme - Poser des bases efficaces - au niveau - Connaissance d'une formation continue des connaissances

des objectifs - prise en charge - au niveau du matériel - Connaissance par les participants - Favoriser les travaux

des moyens - réponses aux besoins et les réalisations - officiels; des participants de groupes

du commerce; - Amener et permettre - Favoriser la participation à créer un certain dynamisme, de chacun

- Méthodes une aptitude au change- à l'enrichissement - Démarches ment, à l'adaptation de l'enseignement

(exemples d'application) - Développer une attitude de la CE - Travaux pratiques sur pédagogique -

des exemples concrets :- plus tournée sur l'en- -

tirés du programme fant, ses réactions, - Exemples d'attitude ses intérêts

pédagogique - plus centrée sur des - Rôle du maître objectifs que sur - des programmes-- catalogues

- Réflexion sur les objectifs

--

- Approche structurée - Approche plus libre - Travaux sortie séquences télévisées par petits groupes réalisation matérielle réflexions renseignements polycopies, fiches sur les objectifs à rechercher exposés vie de «situations .. fiches à réaliser activités en liaison pédagogiques» ....

directe et réflexions sur avec le programme leurs déroulements

exposés, lectures

- Répondre au souci - Aménager - Se faciliter la tâche; de l'utile des moments gratuits s'épauler

p

-

-

Expérimentati"on des moyens d'enseignement de francais LEP - 4P

Les moyens d'enseignement LEP - 4P émanent d'une col­lection privée. Certains can­tons romands, dont le Valais, ont accepté l'expérimentation de ces moyens, sans pour au­tant les officialiser.

Afin de répondre aux modali­tés fixées par la Commission romande des moyens d'ensei­gnement (COROME), le DIP de notre canton a nommé un groupe de travail chargé de l'expérimentation de ces moyens en 4e primaire. Le même procédé avait été adop­té pour les degrés précédents.

Le groupe cantonal recueille les informations sur les possi­bilités d'utilisation des moyens précités, relève les lacunes ou les difficultés que ces moyens pourraient présenter, analyse les réajustements que les en-

. seignants souhaitent voir ap­porter. Un rapport d'enquête contenant les remarques et les

~ORDAN .JACGUES & FILS

propositions transmises par les enseignants sera remis en juin 1984 à l'IRDP qui établira un rapport de synthèse des rapports cantonaux. Une com­mission d'étude intercantonale statuera sur la base de ce rap­port et fera des propositions définitives à COROME. Les en­seignants forment le premier maillon de cette chaîne.

Je souhaite que l'observation de ces moyens soit l'affaire de tous les enseignants qui les utilisent. Nous sommes les plus compétents pour juger pratiquement de la conformité de ces moyens avec notre en­seignement. L'occasion de nous exprimer nous est offerte, il serait regrettable de ne pas en profiter. Si vous avez des remarques à formuler sur les ouvrages LEP - 4P, je vous serais reconnaissant de bien vouloir les transmettre à un des membres du groupe can­tonal. Je vous remercie pour l'intérêt que vous apporterez à ce sujet.

Ferdinand Bétrisey

Groupe cantonal d'expérimentation

Ferdinand Bétrisey, président, arr. IV Christiane Gex, secrétaire, arr. III Didier Jacquier, arr. 1

Alain Schonbett, arr. 1

Bernard Meizoz, arr. Il Gérard Abbet, arr. Il Jacquy Fumeaux, arr. Il Walter Bucher, arr. III M.-Madeleine de Chastonay, arr. IV

Page 16: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

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Maîtresses enfantines

Enseignement renouvelé du français

Bref historique de la Commission « Petite Enfance »

La Commission «Petite Enfan­ce» fut créée durant l'année scolaire 1980/1981. Membre de la SPVal, elle travaille en rapport avec la Commission Petite Enfance romande et étu­die les problèmes spécifiqUèS à l'école enfantine valaisanne.

pour sa première année de travail, la Commission «Petite Enfance» avait effectué auprès

des maîtresses une enquête concernant les recyclages de français. Suite à cette enquête et conformément à son man­dat, la Commission s'est pen­chée sur le problème des moyens d'enseignement au ni­veau des écoles enfantines. Constatant: 1. qu'il n'existe à ce jour aucun

organe s'occupant spécia­lement des moyens d'ensei­gnement du français renou­velé pour les écoles enfanti­nes;

2. que les maîtresses concer­nées ressentent ce manque et que nombre d'entre elles sont en recherche indivi­duelle et ont déjà créé quantité de jeux très inté­ressants afin de mieux ap­pliquer les théories présen­tées lors des recyclages;

La Commission «Petite Enfan­ce» a proposé au DIP la créa­tion d'un groupe de recherche mandaté par le département pour répertorier et compléter les moyens d'enseignement du français. La proposition a été acceptée, les membres de la commission veilleront à effec­tuer au mieux leur mandat.

Composition de la Commission «Petite Enfance»

Présidente et déléguée du CC SPVal: • • e e e ••••••••• e e e Bernadette Roten

Des drames en blanc Si l'hiver est la saison des plaisirs retrouvés, il est également hélas la période des accidents dûs au ski et aux avalanches.

Depuis quelque temps, la Commission cantonale de secours en montagne s'est chargée de la prévention de ces accidents. Car la prévention est un remède à l'efficacité reconnue.

Ladite commission a réalisé un montage audio-visuel, d'une durée de 30 à 40 minutes, à l'intention du personnel enseignant et des élèves de primaire et du secondaire. La version française initiale est due à la section Monte-Rosa du Club alpin et la version allemande à la section de Zermatt.

Les ODIS de Brigue (tél. 028/ 23 42 23), de Saint-Maurice (tél. 025 / 65 11 80) et de Sion (tél. 027 / 21 62 86) tiendront, dès janvier, à la disposition de ceux qu i le désirent une mallette comprenant: un appareil de projection et un lecteur de cassettes combiné, une cassette-son et une série de diapositives.

Ce matériel est en prêt.

Un tel appui pédagogique et didactique prend tout son sens avant les grandes sorties à ski. De nombreux accidents pourront ainsi être évités et les jeunes sensibilisés aux imprudences qu'ils seraient tentés de commettre.

Que les enseignants, éducateurs ou élèves intéressés - et nous les espérons nombreux - se le disent!

Jean-François Lovey

Déléguées à la SPR: Marie-Paule Roh Andrée Gauye

Membres, représentantes des districts: Yvonne Payot Claudine Hebeisen Germaine Marquis Rose Copt M.-Noëlle Fumeaux Catherine Bruttin Anne Rey Janine Travelletti

Animatrices de français, dont le rôle est de guider nos tra­vaux face à «Maîtrise du fran­çais» : Janine Travelletti Corinne Morisod Marie-Odile Luyet.

La Commission «Petite Enfan­ce» compte sur la participation et la collaboration de chacune dans son travail.

Elle remercie encore le DIP pour son sécurisant appui et son écoute attentive aux pro­blèmes de l'école enfantine, ainsi que la Commission des inspecteurs.

Page 17: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

EXPOSITION SUR

LE THÈME DE

VENISE

Du 15 décembre au 30 janvier sont exposées aux cimaises de l'Office de documentation et d'information scolaires, d'admi­rables photos réalisées sur la ville flottante la plus célèbre d'Europe par MM. Serge Rap-

paz et Bruno Clivaz.

Ne ratez pas cette occasion d'un poétique dépaysement.

La Direction

ODIS DE

SION

Page 18: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Le CC de la SPVal se fait ùn plaisir de souhaiter

de Joyeuses Fêtes aux responsables du DIP et à tous les enseignants

f

Dénomination et siège

Membres

Principes

But

Adhésion

Démission

Libération du sociétariat

STATUTS de la Fédération des magistrats, des enseignants

et des fonctionnaires de l'Etat du Valais

Nom, siège et but

Article premier

La Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais est, au sens des articles 60 et suivants du c.C.S., une association de sociétés groupant le personnel soumis à une loi ou à un règlement cantonal.

Le siège de la Fédération est à Sion.

Art. 2

Sont membres de la Fédération, sous réserve de l'article 5, les magistrats, les fonctionnaires, les employés, les enseignants affiliés à ses associations.

Art. 3

La Fédération s'inspire des principes chrétiens. Elle est interconfession­nelle et indépendante des partis politiques.

Art. 4

La Fédération a pour but la défense des intérêts moraux, sociaux, professionnels et matériels de ses membres.

Ce but est atteint par:

a) le développement de la législation sociale; b) l'obtention de traitements et salaires justes et de conditions de travail

équitables; c) le versement de secours; d) la protection juridique.

Il. Sociétariat

Art. 5

La qualité de membre de la Fédération est acquise par l'adhésion à l'une de ses associations.

Chaque association transmet annuellement à la Fédération la liste de ses membres. Le membre d'une association qui ne désire pas donner son adhésion à la Fédération doit le faire par déclaration écrite dûment signée et remise au secrétariat de la Fédération par l'intermédiaire de l'associa­tion.

Art. 6

La démission ne peut être donnée à la Fédération que pour la fin d'une année civile, moyennant avis écrit préalable de six mois. La démission doit être transmise au secrétariat fédératif par lettre recommandée, jusqu'au 30 juin au plus tard (art. 70 du c.C.S.).

Art. 7

Les membres qui cessent leur activité dans l'administration cantonale ou l'enseignement sont considérés comme démissionnaires pour la date de cessation des rapports de service.

Les retraités qui demeurent membres de leur association peuvent conserver leur qualité de membres de la FMEF. Leur cotisation s'élève à 50 % de la cotisation fédérative.

Page 19: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

==:=:;;:;::::;;~~~=~========:==::=:========~~~~~;;Lre prononcée que par le comité comité directeur lui-même ou sur

tertissement préalable, un membre

Exclusion

Obligation et cessation des droits

Ressource financière

Fixation de la cotisation

Mode de perception

Mode de paiement

Fonds de secours et protection juridique

Organes

L'exclusion d'un membre ne p,ts et les dispositions d'exécution, directeur. Elle peut être provoquée 10U s'il agit contrairement à ses

proposition des associations si, apn n'observe pas les statuts, les règlE recourir contre son exclusion à s'il nuit aux intérêts de la Fédér~finitivement. Ce recours doit être principes. ~eption de la décision du comité

Le membre exclu a la facultlmt de la Fédération.

l'assemblée des délégués qui stat'intégré qu'avec l'assentiment de formé dans le délai d'un mois dè directeur et doit être adressé au pl

Le membre exclu ne peut êt

l'assemblée des délégués. est tenu de remplir ses obligations squ'à l'expiration de sa qualité de

Jon cessent dès le moment où la

Le membre exclu ou démission ive. envers la Fédération et l'associatit membre. Les droits envers la Féct ions démission ou l'exclusion devient d o

III. CI Fédération.

Le membre paie une cotisation 1

A

ion est fixée par l'assemblée des :inanciers.

La cotisation ordinaire à la Fé( délégués, compte tenu de ses besf

la cotisation de ses membres et

A

Chaque association fixe elle-m3 son mode de perception. !lIement.

A

Les cotisations sont payées mE spéciales

4

IV. Prestates, conformément aux règlements

mtes: fJ

La Fédération accorde à ses mi; spéciaux y relatifs, les prestations

a) les prestations du fonds de se administration

b) la protection juridique. 5

V. Organisatio

Les organes de la Fédération s

a) l'assemblée des délégués; b) le comité fédératif;

a) Assemblée des délégués

Art. 16

Convocation et organisation L'assemblée des délégués a lieu chaque année. La convocation ' à l'assemblée ainsi que son organisation sont du ressort du comité fédératif qui en fixe la date, le lieu.

Art. 17

Composition et nombre de délégués L'assemblée des délégués se compose:

a) des délégués des sections; b) des membres du comité fédératif; c) du secrétaire fédératif.

Chaque association a droit à un délégué par vingt membres cotisants à la Fédération selon l'état au 31 décembre précédant l'assemblée des délégués. Chaque association a droit au moins à un délégué et chaque délégué a droit à une voix.

Art. 18

Frais Les frais de voyage et de repas des délégués sont pris en charge par

Compétences

Propositions, délai de communication

Election et votation

la caisse de la Fédération.

Art. 19

L'assemblée des délégués, dirigée par le président de la fédération, traite des objets suivants:

a) examen et approbation du rapport d'activité et des comptes annuels; b) prise de position sur les propositions soumises par le comité fédératif

et par les associations; c) modification des statuts; d) élection :

a) du président de la Fédération; b) du comité directeur; c) du comité fédératif; d) du secrétaire fédératif; e) de la commission de vérification;

e) création de postes administratifs; f) liquidation des recours; g) désignation des membres d'honneur.

Art. 20

Les propositions des associations doivent parvenir au comité directeur au moins trente jours avant l'assemblée des délégués. Les propositions du comité directeur et des associations doivent être communiquées aux associations au moins quinze jours avant l'assemblée des délégués.

Les propositions qui n'ont pas été soumises dans les délais prévus ne sont pas prises en considération.

Art. 21

Les votations se font à la majorité absolue; en cas d'égalité des voix, ' le président de la Fédération tranche en dernier ressort.

Les élections ont lieu à main levée à moins que la majorité des délégués présents décide le vote au bulletin secret. Les élections se font à la majorité relative au deuxième tour. En cas d'égalité des voix, un tirage au sort intervient.

3

c) le comité directeur; d) la commission de vérification. .~.'YYY •• Y." , ".y, -."""y.~yl

2 Il'tttlj.t.~ tl ••••••• 1 \t""f •••

Page 20: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Assemblée extraordinaire

Corn position

Attributions

Art. 22

Une assemblée extraordinaire des délégués doit être convoquée si quatre associations au moins le demandent ou sur décision du comité fédératif.

b) Comité fédératif

Art. 23

Le comité fédératif se compose:

a) des membres du comité directeur; b) des présidents des associations ou de leurs représentants.

Le secrétaire fédératif a voix consultative aux séances du comité fédératif.

Art. 24

Le comité fédératif:

a) prend position sur les problèmes importants concernant l'action sociale et l'organisation de la Fédération;

b) élabore, modifie ou complète les règlements découlant des présents statuts;

c) examine, approuve les comptes et le programme d'activité et fait des propositions à l'assemblée des délégués;

d) propose à l'assemblée des délégués la création de postes administra-tifs;

e) désigne les membres des commissions spéciales; f) décide du placement des fonds de la Fédération; g) prépare l'assemblée des délégués et la convoque; h) contrôle l'activité du comité directeur.

Art. 25

Durée du mandat et délibérations Le comité fédératif est élu pour une période de 4 ans. Il est rééligible.

Composition

Attributions

4

Il se réunit au moins trois fois par an, sous la direction du président de la Fédération. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents. Les frais de séance sont pris en charge par la caisse de la fédération.

c) Comité directeur

Art. 26

Le comité directeur se compose:

a) du président de la Fédération; b) de six autres membres.

Le secrétaire fédératif participe aux séances avec voix consultative.

Le comité directeur se constitue lui-même. Le Haut-Valais ainsi que le personnel féminin doivent être représentés.

Chaque membre est élu pour 4 ans et est rééligible pour une période de 4 ans. Le président est élu pour 4 ans et est rééligible.

Art. 27 Le comité directeur:

a) se charge de l'organisation et de l'administration de la Fédération; b) prend toute mesure utile pour assurer la bonne marche des affaires; c) établit le cahier des charges du secrétaire fédératif; d) prépare les séances du comité fédératif; e) exécute les tâches qui lui sont confiées par le comité fédératif; f) fixe les salaires et les conditions de travail du personnel de la

Fédération.

Représentation

Signature

Composition, attributions, durée du mandat

Election et fonction

Nombre

Autonomie et relation avec la fédération

Règlements et statuts

Dissolution et communication

Art. 28

Le comité directeur et le secrétaire fédératif représentent la Fédération envers les tiers.

Art. 29

La Fédération est engagée juridiquement par la signature collective du président de la Fédération et du secrétaire fédératif, à défaut de l'un d'eux, d'un autre membre du comité directeur.

d) Commission de vénfication

Art. 30

La commission de vérification se compose de trois membres et de deux suppléants qui ne sont ni du comité fédératif ni du comité directeur. La commission de vérification contrôle chaque année tous les comptes de la Fédération et de ses institutions. Elle présente, au comité fédératif, à l'assemblée des délégués, un rapport écrit avec ses propositions. Elle peut s'adjoindre un spécialiste pour ses vérifications.

Il lui est interdit de faire part de ses constatations à des membres ou à des tiers. Les vérificateurs sont nommés pour quatre ans. Ils sont rééligibles.

VI. Secrétaire fédératif

Art. 31

Un secrétaire fédératif est élu par l'assemblée des délégués sur présentation et préavis du comité fédératif.

Le secrétaire fédératif est chargé, en collaboration avec les organes de la Fédération, de la défense des intérêts professionnels de l'ensemble de la Fédération. Cette défense se réalise dans la ligne générale fixée par l'article 4 des statuts.

V Il. Associations

Art. 32

La FMEF se compose au maximum de 14 associations. Celles-ci groupent les membres désignés à l'art. 2.

Art. 33

Chaque association possède son administration autonome, ses statuts et règlements.

Les associations étudient leurs problèmes spécifiques et en établissent un rapport à l'intention de la FMEF, conformément aux dispositions du règlement interne de la Fédération.

Art. 34

Les règlements et statuts des associations ne doivent pas être contraires aux règlements et statuts de la Fédération. Ils mentionnent l'appartenance à la FMEF et lui sont remis.

Art. 35

La dissolution d'une association doit être annoncée au secrétariat de la FM EF à l'intention des comités.

Page 21: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Art. 36

Participation aux séances Sur invitation des associations, le président et le secrétaire fédératif assistent, dans la mesure du possible, à leurs séances ou assemblées.

Responsabilité

Dissolution

Nom

But

VIII. Dispositions générales

Art. 37

Les engagements de la Fédération sont uniquement couverts par la fortune de la Fédération. Toute responsabilité personnelle des membres ou des associations est exclue.

Art. 38

La dissolution de la FMEF ne peut intervenir que par un vote général d'une assemblée extraordinaire des délégués convoquée uniquement à cet effet.

Elle ne sera effective que si les 4/5 des délégués convoqués le décident.

En cas de dissolution de la Fédération, la fortune est confiée à l'Etat du Valais qui est tenu de la restituer lors de la constitution d'une nouvelle fédération à but analogue.

IX. Dispositions finales

Art. 39

Les statuts de la FMEF du 12 décembre 1965, modifiés par l'assemblée des délégués du 27 août 1983, entrent en vigueur le 1 er janvier 1984.

Sion, le 27 août 1983.

Le président: Le secrétaire fédératif: R o/and R evaz Erasme Pitte/oud

Règlement du fonds de secours de la Fédération des magistrats, des enseignants

et des fonctionnaires de l'Etat du Valais

Article premier

Sous le nom de « Fonds de secours de la Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais», il est créé une institution d'entraide régie par le présent règlement et appelée dans la suite «fonds de secours».

Art. 2

Le fonds de secours a pour but:

a) de venir en aide aux membres de la Fédération ou à leurs survivants qui risqueraient de tomber dans le besoin à la suite d'épreuves morales ou matérielles, notamment en cas de décès, de maladie grave et prolongée du chef de famille, de l'épouse, d'enfants ou de parents à charge;

constitution du fonds de secours

Gestion

Comptes et contrôle des comptes

Dissolution

Application et revision du règlement

b) de financer la protection juridique; c) d'accorder aide à des œuvres charitables.

Art. 3

Chaque membre paie une cotisation mensuelle prélevée sur la cotisa- . tion fédérative et fixée annuellement.

Le fonds de secours peut aussi être alimenté par des dons, des legs, des souscriptions extraordinaires.

Art. 4

Le fonds de secours est géré par le comité fédératif.

Les secours sont accordés aux membres de la Fédération par le comité directeur sur préavis du président de l'association intéressée.

Ils sont accordés par le comité fédératif aux institutions et œuvres d'entraide en dehors de la Fédération.

Art. 5

Le caissier de la Fédération tient des comptes séparés pour le fonds de secours.

Pour les secours aux membres de la Fédération, les comptes ne mentionneront que le total des secours octroyés. Seuls les membres du comité directeur et les reviseurs des comptes de la Fédération peuvent prendre connaissance des dossiers, sous le sceau du secret.

Les dons accordés à des tiers non membres de la Fédération sont mentionnés, en détail, dans les comptes.

Les comptes bouclés chaque année au 31 décembre sont approuvés par l'assemblée des délégués de la Fédération, après vérification des reviseurs de comptes de la Fédération.

Art. 6

La dissolution du fonds de secours peut être décidée par l'assemblée des délégués de la Fédération à la majorité des 4/5 des délégués présents.

En cas de dissolution, l'assemblée des délégués de la Fédération décide de l'utilisation des fonds.

Art. 7

Le présent règlement, modifié par l'assemblée des délégués du 27 août 1983, remplace celui du 5 juin 1966.

Il entre en vigueur le 1 er janvier 1984.

Il pourra être modifié en tout temps par l'assemblée des délégués de la Fédération qui se prononce à la majorité absolue des délégués présents.

Sion, le 27 août 1 983.

Le président: Le secrétaire fédératif : Ro/and Revaz Erasme Pitte/oud

Page 22: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Principe

Exceptions

Nature

Etendue

8

Règlement de protection juridique

de la Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais

1. Bénéficiaires

Article premier

La FM EF accorde la protection juridique à ses membres qui ont rempli à son égard toutes leurs obligations et qui ont un litige en rapport avec leur activité professionnelle.

La protection juridique est également accordée aux héritiers légaux de membres décédés à l'occasion de litiges se rapportant à la fonction du défunt.

Art. 2

La protection juridique n'est pas accordée:

a) dans les différends qui ont surgi avant l'entrée du membre à la FMEF; b) dans les différends personnels entre membres de la FM EF; c) dans les différends entre un membre et l'une des associations fédé­

rées; d) dans les cas de classification.

II. Protection

Art. 3

La protection juridique comprend toutes les interventions qui sont de nature à défendre les intérêts du demandeur, en particulier:

a) les renseignements juridiques fournis par le secrétariat de la FMEF; b) l'obtention éventuelle d'un avis de droit; c) l'intervention du secrétariat ou d'une personne mandatée par celui-ci

auprès de l'instance saisie; d) le mandat donné à un avocat pour la défense des intérêts du membre.

Art. 4

En règle générale, la protection juridique est assurée jusqu'au jugement de première instance ou jusqu'à décision de l'autorité de recours. Excep­tionnellement, le comité directeur de la FM EF peut décider la prise en charge totale ou partielle des frais d'appel ou de recours d~ droit administratif sous réserve de l'article 5.

Le secrétariat de la FMEF peut proposer après avoir entendu le bénéficiaire intéressé :

a) le recours à une transaction judiciaire ou extrajudiciaire; b) un arrangement équitable.

F Limitation financière

Demande

Délais

Contrôle

Décision

Avocat

Renseignements

Art. 5

Le montant maximum des frais de protection juridique pris en charge par la FM EF est fixé à Fr. 3000.- par cas et globalement pout toutes les interventions, montant indexé au coût de la vie dès le 1 er janvier 1983.

Le comité directeur est compétent pour déroger au montant prévu ci-dessus en cas d'appel de la partie adverse ou lorsque le cas est de nature à intéresser tout un secteur professionnel et qu'il peut faire ju ris prudence.

III. Procédure d'octroi

Art. 6

La demande de protection juridique doit être adressée sous pli recom­mandé au secrétariat de la FMEF, elle contiendra un exposé complet des faits et motifs.

Un double de la demande est transmis à l'association à laquelle appartient le requérant.

Art. 7

La demande intervenant après décision d'une autorité doit être adressée dans les 10 jours dès que commence le délai de recours.

Dans les autres cas, elle doit être formulée très rapidement dès la survenance ou la connaissance des faits pouvant conduire à l'assistance juridique. .

Toute demande qui ne respectera pas le délai prévu à l'alinéa 1 ou qui parviendra tardivement, rendant dès lors impossible l'intervention de la FMEF, ne sera plus prise en considération.

Art. 8

Les organes responsables des associations examinent la requête, vérifient si le requérant s'est acquitté des cotisations et adressent immé­diatement un rapport à la FMEF.

Art. 9

Le président et le secrétaire de la FMEF examinent le dossier, prennent le cas échéant les mesures d'urgence commandées par les circonstances, le requérant entendu, et f~nt rapport au comité directeur.

Celui-ci décide de l'octroi de la protection juridique et des modalités y relatives.

La décision est communiquée immédiatement au requérant et à l'association concernée.

Art. 10

Le comité directeur de la FMEF, tout en tenant compte en principe des propositions du requérant, désigne l'avocat sous réserve des dispositions de l'art. 3.

Art. 11

Le secrétariat de la FM EF doit être tenu au courant de la marche de la procédure soit par le requérant, soit par son avocat. Il peut en tout temps demander les renseignements et les pièces qui l'intéressent.

Les documents les plus importants, le jugement complet ou la décision, doivent être adressés au secrétariat de la FM EF.

Page 23: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Retrait

Remboursement

, 10

IV. Retrait et remboursement

Art. 12

La protection juridique est retirée:

a) lorsqu'il est établi qu'elle a été obtenue à la suite de fausses déclara_ tions du requérant;

b) lorsque le requérant est exclu de la FMEF; c) lorsque le requérant refuse l'avocat désigné, l'intervention en procé­

dure des instances de la FMEF, la procédure proposée ou un arrange_ ment envisagé par elle;

d) lorsqu' il est établi que le requérant a ,commis un délit ou un crime en rapport avec les faits qui ont motivé la demande de protection

~.~ ridique.

Art. 13

Les personnes bénéficiaires de la protection juridique sont tenues de rembourser les frais de procédure occasionnés à la FMEF;

a) en cas de retrait de la protection juridique pour les motifs ment ionnés à l'article 12 a et d;

b) au cas où elles obtiennent gain de cause, les montants reçus de la partie adverse jusqu'à concurrence des avances payées par la FMEF, à l'exception de celles concernant les frais personnels, notamment frais de déplacement, indemnité pour tort moral.

V. Disposit ions finales

Art. 14

Les montants nécessaires à la protection juridique sont prélevés sur le fonds de secours de la FM EF.

Art. 15

Le présent règlement approuvé par l'assemblée des délégués du 27 août 1983 abroge le règlement du 5 juin 1966 et entre en vigueur le 1 er ja'nvier 1984.

Sion, le 27 août 1983.

Le président : Le secrétaire fédératif: Ra/and Revaz Erasme Pitte/oud

p

FMEF: ORGANIGRAMME

Comité directeur

- Président - 6 membres

Commissions Secrétaire fédératif

Comité fédératif

- 1 représentant par association - Comité directeur

Assemblée des délégués

- 1 délégué pour 20 membres

14 ASSOCIATIONS FÉDÉRÉES

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Page 24: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Association des magistrats, fonctionnaires et employés de l'Etat du Valais

Société pédagogique valaisanne (SPval)

Lehrerverein Oberwallis

Katholischer Lehrerinnenverein Oberwallis

Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 2 e degré (AVPES 2 e)

Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 1 er degré (COA)

Association des enseignants du cycle d'orientation B (AECOB)

Association de la gendarmerie valaisanne

Association du personnel de la Sûreté valaisanne

Association libre des professeurs de l'enseignement secondaire (ALPES)

Association valaisanne de l'enseignement professionnel

Association du personnel de l'Hôpital psychiatrique de Malévoz

Association valaisanne des cantonniers

Association du personnel de « La Casta lie »

La situation de l'enseignement en Valais

L'enseignant entre l'école et ses autorités, les parents, les élèves ... Où se situe-t-il? Qui est-il? L'article qui suit essaie de présenter le maître dans son contexte professionnel et dans sa réalité sociale et humaine.

Comme dans tous les cantons, l'opinion publique semble par­tagée quand elle parle de la profession des enseignants. Ceux-ci sont souvent appré­ciés pour le travail qu'ils ac­complissent, mais ils sont aus­si enviés pour leur situation sociale (beaucoup de vacan­ces et de temps libre, salaires élevés, etc.).

Il est banal mais nécessaire de dire que la profession est gé­néralement méconnue par une large part de la population. Tout le monde a passé par l'école, et pense en consé­quence savoir ce qu'elle est ou devrait être, et l'on prodigue généreusement toutes sortes de conseils aux spécialistes.

L'enseignement offre sans doute des avantages et une situation intéressante. Les en­seignants le savent, puisqu'ils ont choisi ce métier qui en ou­tre les passionne. Mais il y a des exigences et des servitu­des qui échappent - tout natu­rellement - au simple observa­teur. De fait, le maître se trouve dans la position inconfortable d'un homme qui doit affirmer sa liberté pour permettre à ses élèves d'épanouir la leur. Il doit en outre soutenir la personnali­té de tous ses élèves et ne peut le faire que dans le cadre rigide d'une législation contrai­gnante et de programmes sou­vent trop chargés.

Les enseignants valaisans jouissent certes de libertés dont apparemment peu de leurs collègues romands jouis­sent. Les conditions pratiques de l'enseignement empêchent malheureusement souvent l'usage de cette liberté néces­saire à la profession. A vrai dire, les professeurs valaisans doivent, dans la situation ac­tuelle, avoir cette gratitude à l'adresse des autorités scolai­res d'avoir compris que la pro­fession ne pouvait s'exercer avec succès que dans un con­texte de rapports humains. Mais cette attitude ne semble être que trop peu la ligne de force de la loi scolaire en ges­tation dans le canton. Même si de notables améliorations ont été apportées aux projets qui précédaient, la version actuelle du projet ne laisse pas d'in­quiéter les enseignants.

Restons au présent. L'année scolaire vient de s'ouvrir, et les enseignants du secondaire 28 degré ont reçu leur program­me: 26 heures hebdomadaires sans décharge d'aucune sorte pour maîtrise de classe ou au­tres activités particulières. Des classes nombreuses même si la moyenne s'est abaissée de­puis quelques années: 150 -250 élèves pour chaque maî­tre; autant d'individualités que l'enseignant souhaite connaître et aider. Quelle épreuve tita­nesque! Et le salaire, s'il n'est

33

Page 25: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

pas l'objet de véritable mauvai­se humeur, ne fait en aucune façon la balance des inconvé­nients structuraux puisqu'il se situe nettement au-dessous de la moyenne suisse. Quoi de plus normal dès lors que cer­tains baissent les bras, ayant par trop conscience de leur impuissance à accomplir ce qu'ils pensent être leur devoir. (La pédagogie moderne prône, à juste titre, l'individualisation de l'enseignement. Mais les structures ne sont pas don­nées, qui permettraient au maέtre valaisan de par exemple « perdre du temps» avec ses élèves).

Les enseignants valaisans du secondaire 2e degré peuvent sans doute dire égoïstement qu'ils sont assurés d'emploi pour quelques années encore. Il n'y a pas de problème immé­diat de pléthore au degré où ils enseignent. Toutefois quelques

ombres planent sur cette heu­reuse situation. En effet plu­sieurs collègues qui ensei­gnent à plein temps ne sont nommés qu'à mi-temps, d'au­tres collègues, qui enseignent depuis plusieurs années atten­dent toujours l'assurance même limitée que procure une nomination en bonne et due forme, les effectifs du secon­daire premier degré sont à la baisse; la garantie d'emploi est .

.. :donc assez précaire pour beaucoup.

A tout prendre, la situation des enseignants valaisans est loin d'être l'idéal qu'imaginent cer­tains; même s'il y a bien évi­demment des avantages dans le contexte actuel, il y a bien des points d'interrogation. Et l'ensemble des professeurs va­laisans doit donner son accord aux propos du secrétaire syn­dical des corporations de la fonction publique (Assemblée

*** Assemblée des délégués de. la SPVal Samedi 12 novembre, plus de 120 délégués de la Société pé­dagogique valaisanne (SPVal) se réunissaient en assemblée générale à Sem brancher. La petite bourgade de l'Entremont se fit un honneur d'accueillir dans ses murs les représen­tants du corps enseignant pri­maire valaisan.

Cette assemblée des délégués présidée avec beaucoup de brio et de compétence par Mlle Anne-Marie Moulin eut le privi­lège de compter parmi ses in­vités MM. Bernard Comby chef du DIP, Anselme Pannatier chef de l'enseignement primai­re, Clément Métroz' président de la commune de Sem bran­cher, Jean-Jacques Maspéro

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président de la Société péda­gogique romande (SPR), Geor­ges Revaz président de la FMEF et Jean-François Lovey directeur de l'ODIS.

1. Partie administrative

Assurance accident (LAA)

Après l'approbation des comp­tes clairement présentés par la caissière Mme Albasini, les dé­légués ont manifesté une at­tention particuliére à la nouvel­le loi fédérale sur l'assurance accident. Tour à tour, MM. Bonnemain, fondé de pouvoir de la Caisse Condordia, Geor­ges Revaz, président de la FMEF et Antoine Mudry prési­dent de la Commission des

des délégués de la FMEF du 27.8.1983).

« ~epuis une décennie, cer­tains groupes et .certains Parle­mentaires s'acharnent Sur les agents de la fonction pUblique accusés d'être les mieux loti~ et les parasites des finances cantonales. Cela devient las­sant et inquiétant.»

Le Cartel romand des associa­tions d'enseignants secondai­res et professionnels (CA­RESP) avait demandé à l'AV­PES (secondaire 2e degré va­laisan) de brosser un portrait du maître valaisan. Il a en conséquence été croqué POur un public non-valaisan. Nous pensons toutefois que la page peut intéresser aussi bien un public valaisan.

Association valaisanne des professeurs

de l'enseignement secondaire

Commission de presse

intérêts matériels ont apporté une nécessaire information sur les changements qui entreront en vigueur au premier janvier 1984.

Nominations

Au chapitre des nominations, les délégués ont approuvé le prochain bureau de l'Assem­blée des délégués 1984 à sa­voir:

Président: M. Bernard Jacquod, de Grimi­suat; Vice-président: Mme Josy Pont d'Ardon; Secrétai re : M. Narcisse Beney d'Ayent.

Activité du comité cantonal

L'assemblée a suivi avec un vif intérêt le rapport d'activité du comité cantonal développé par la présidente de la SPVal, Mme Marie-Josèphe Solioz.

Mme Solioz évoqua entre au­tres, les problèmes. inhérents aux changements Incessants dans le domaine scolaire. Cet­te évolution accélé.rée à la­quelle chaque enseignant est. confronté, provoque chez cer­tains collèg~es de. l'inquiét~de, voire du desarr~1 ce ~UI se traduit par un repli sur SOI et un désengagement.

«Or, plus que jamais, notre or­ganisation professionnelle a besoin d'adhérents dynami­ques qui expriment leurs opi­nions, analysent sereinement les situations et font part de leur point de vue.»

Mme Solioz mentionna égaie­ment l'enquête organisée au­près des enseignants de 1 P et 2P sur un sujet d'actualité pé­dagogique soit: l'introduction du français renouvelé. Tenant compte des résultats de cette consultation et d'une étude ap­profondie de la question, le co­mité cantonal établit un rapport qui fut remis à l'autorité scolai­re. « L'introduction du français renouvelé est une opération délicate sur laquelle nous de­vons tous nous pencher et de­mander un temps de réflexion. Bien sûr, nous ne sommes pas des philosophes ni des linguis­tes mais en tant que praticiens, nous savons ce qu'est une classe et je crois qu'à ce ni­veau, bien des spécialistes de­vraient davantage écouter nos remarques. »

;1. Partie informative

Allocution de M. Maspéro, président de la SPR

Le président de la Société pé­dagogique ·,romande, M. Jean­Jacques Maspéro fit part des problèmes immédiats que ren­contre la profession d'ensei­gnant à l'heure actuelle. Une des préoccupations majeures est sans conteste le maintien de l'emploi. Dans tous nos cantons, des classes se fer­ment et nos jeunes collègues

ne trouvent pas tous un poste de travail à la fin de leur forma­tion.

Contrairement à ce que l'on pensait, notre profess.ion est très vulnérable aux aléas de la conjoncture, ceci du fait de son extrême spécificité. Il est en effet difficile de trouver dans d'autres secteurs une activité équivalente.

Bien évidemment les mesures permettant de maintenir ou d'augmenter les possibilités d'emploi demandent des in­vestissements supplémentai­res et c'est là que le bât bles­se. Mais, selon M. Maspéro, il s'agit de démontrer qu'une meilleure utilisation du poten­tiel d'intelligence et de créativi­té de nos élèves est l'un des moyens pour faire face à la crise économique et qu'il doit être considéré comme priori­taire pour l'avenir et le déve­loppement de la Suisse ro­mande.

Congrès SPR à Sion

Samedi 19 novembre un grand nombre d'enseignants de toute la Suisse romande se déplace­ront à Sion pour le congrès SPR. A ce sujet, Mme Madelei­ne Raboud-Deslarzes, auteur de la plaquette « L'école obli­gatoire et la sélection scolai­re» adressera quelques paro­les aux délégués. « Un tel rap­port se veut une base de ré­flexion conduisant au dialogue, un enchaînement d'idées ve­nant d'horizons divers et sou­mis à l'appréciation des ensei­gnants.

Le jeu démocratique permettra à chacun de l'apprécier selon son échelle personnelle des valeurs et les concepts qu'il se fait d'une pédagogie efficace.»

Mme Raboud souhaite donc que samedi à Sion, ce rapport 83 alimente de fructueuses discussions et amène, pour­quoi pas, quelques sérieuses controverses.

Loi scolaire

Nul n'ignore, à fortiori les en­seignants, l'imminence et l'im­portance de la votation de la Loi sur l'instruction publique. Qui mieux que le chef du DIP, M. Bernard Comby pouvait présenter, développer et dé­fendre cette loi qu'il a faite un peu sienne. .

Avec une clarté et une aisance remarquables, M. Comby fit un tour d'horizon aussi précis que complet mettant en évidence quatre principes qu'il juge fon­damentaux:

-:- égalité des chances (mixité); - respect de la liberté de

conscience et de croyance; - intégration des enfants

(structures d'appui, passage au secondaire;

- maintien des classes dans les petites communes de montagne.

Par la suite un débat nourri s'installa et les enseignants, par de nombreuses questions, firent part de leurs préoccupa­tions: l'évaluation globale, au­tonomie de l'enseignant, im­portance des règlements d'ap­plication non établis.

M. Comby précisa que lors de l'élaboration de ces règle­ments d'application les ensei­gnants, par leur association, seraient évidemment consul­tés et représentés au sein des commissions.

Conclusion

Il appartint à M. Clément Mé­troz, président de la commune, de . clore cette assemblée en adressant de chaleureux pro­pos à l'assemblée avant de lui offrir l'apéritif au nom de la mu­nicipalité de Sem brancher.

Pour la SPVal J.-M. Abbet

Page 26: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

La popote, vous savez tous ce que c'est : un peu de tout dans la casserole, des condiments, quelques minutes de cuisson et le tour est joué. Un méli­mélo culinaire vite préparé, sans apprêt, sans saveur.

Et l'andropopote alors?

Patience, le maître queux de Fully, M. Gérard Abbet vous en donne la véritable recette:

«Prenez les membres du Dis­triktburo, mettez-les tous dans la même marmite, saupoudrez de syndicalisme en abondan­ce, ajoutez du socialisme à vo­lonté, quelques zestes de communisme, laissez cuire à petit feu sur la plaque gauche de votre fourneau et l'andropo­pote est prête.»

Du n'importe quoi, camarade, du prêchi-prêcha, de la petite cuisine, de la salade russe!

Ma formation marxiste fondée sur le matérialisme dialectique m'oblige à te répondre sous forme de sentences très très concrètes. J'en ai choisi deux, tirées du petit livre rouge de mes frères communistes chi­nois.

1. Quand le doigt montre la lune, l'imbécile regarde le doigt

Traduit en «langage fulliérain» cela signifie tout simplement ceci: lorsque des enseignants essaient de redéfinir leur iden­tité et qu'ils utilisent un docu­ment audio-visuel pour lancer le débat, tu te bloques sur la personnalité, pourtant trop anonyme, de cette maîtresse de Haute-Savoie. Tu me fais

36

L'andropopote OU

la salade russe '

*

CAMARADES

DU DISTRICT

~UPF\ËMé "'

étrangement penser à ce mi­sérable cobra qui demeure sourd à la mélopée de son charmeur pour ne s'emballer qu'aux premières oscillations de sa flûte.

*

2. Qui peint des diables SUr toutes les murailles, ne peut y admirer des anges

Il y a une quinzaine d'années un diable rouge venu d'Outre­Oural s'était glissé entre les pages de la méthodologie de maths. Puis ne trouvant pas très intéressant ce livre truffé de chiffres il alla déverser son bidon de teinture rougeâtre sur Maîtrise du français " Sans dou­te ne trouva-t-il pas non plus cette pitance à sa convenance puisque le voilà tout soudain assis parmi les membres du Comité du district.

Est-ce moi, Seigneur, disaient les apôtres?

Est-ce moi, ô Zoïle fulliérain, que l'on m'enferme au lazaret?

Permets-mois encore ces deux petites suggestions.

Pour ne choquer personne, l'an prochain, le comité a déci­dé de projeter la cassette «Le petit chaperon rouge ». Nous pensions à toi pour remanier quelque peu le scénario. Tu comprends, la pauvre petite elle porte une coiffe rouge ...

D'autre part j'aimerais' juste te donner ce petit conseil péda­gogique. Par les temps qui courent (eux au moins sont en­core vivants) il sera peut-être bien nécessaire d'avoir des bois de wapiti pour expliquer ce qu'était le cerf de nos ré­gions.

Un des membres du Distriktburo

Le camarade Darbellay Raphitch

TALON-RÉPONSE e

Cours de natation

Tous les enseignants: les instituteurs, les professeurs de l'ensei­gnement secondaire du 1 er ou 2e degré, les maîtres d'éducation physique, sont invités à participer à un cours de natation ayant comme thème le crawl dos et qui aura lieu à Grône le samedi 28 janvier 1984 de 14 h à 17 h.

Le but de ce cours est d'améliorer votre technique personnelle et de vous donner des indications méthodologiques qui vous aideront dans la pratique de votre profession . Les meilleurs films que possède la cinémathèque de Macolin vous seront présentés en complément. Les cours pratiques seront dirigés par des instructeurs suisses de natation .

Laissez-vous tenter et renvoyez immédiatement votre inscription. Encouragez aussi vos collègues à participer.

. Cours de natation pour les enseignants, Grône

à envoyer à: Nicolas Métrailler Aéroport 13 1950 Sion

j'usqu 'au vendredi 20 janvier 1984

Nom:

Prénom:

Adresse:

Téléphone:

Page 27: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Association d'éducation physique scolaire du Valais romand

Programme des activités en 1 984

Pour les enseignants

Samedi 28 janvier: Natation (crawl dos) à Grône

Samedi 18 février: Natation (dauphin) à Saint-Maurice

Samedi 25 février: Tournoi de Hockey sur glace à Martigny

Dimanche 26 février: Concours de ski (slalom géant) à Veysonnaz

Mercredi 4 avril: Tournoi de volleyball: équipes mixtes à Sierre équipes masculines et féminines à Sion

Lundi 23 au samedi 28 avril: Camp de ski à Saas-Fee

Samedi 26 mai: Tournoi de football à Saint-Maurice

Attention

Les équipes qui prennent part à des tournois payent une finance d'inscription de Fr. 20. au CCP 19-838 AEPSVR SION. (Joindre à l'inscription le récépissé du bulletin de versement.) Cette somme sera restituée le jour de la manifestation à toute équipe essentiel­lement formée de membres de l'AEPSVR.

Pour le concours de ski et les cours de natation, les non­membres paient une finance de Fr. 15.-.

Programme d'activité en 1984

Pour les élèves

Mercredi 28 mars:

r

Tournoi de volleyball (minivolley) intercycles à Sion (1 licencié par équipe)

Mercredi 11 avril: Tournoi de volleyball pour les écoles secondaires du 2e degré à Saint-Maurice (2 licenciés par équipe)

Mercredi 2 mai: Tournoi de football intercycles à Grône et à Saint-Maurice (aucun licencié)

Mercredi 6 juin: - journée d'athlétisme à Sion (1 licencié par équipe) - tournoi de football intercycles (finales) à Sion (aucun licencié)

Attention

Pour favoriser le véritable sport scolaire le nombre de licenciés sur le terrain est limité. Les équipes qui enfreindront cette règle seront éliminées du tournoi. Pour chaque manifestation, il sera établi, -par le responsable de l'équipe, une liste nominative des joueurs qui servira pour le contrôle auprès des fédérations.

L'AEPSVR prend en charge les frais de déplacement (billet collectif) ou les frais d'organisation justifiés lors de ces manifesta­tions.

Page 28: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

AEPSVR 1934 - 1984 a

Dans le cadre des manifestations marquant le 50e anniversaire de sa fondation , l'Association d'éducation physique scolaire du Valais romand invite tous les enseignants à participer au

premier concours de ski AEPSVR

Deux manches de slalom géant permettront de désigner l'ensei­gnant le plus rapide.

Vous pouvez vous inscrire dans les catégories suivantes:

A. Dames - moins de 35 ans

B. Dames - 35 ans et plus

C. Messieurs - moins de 35 ans

D. Messieurs - 35 ans et plus

Le concours se déroulera le 26 février 1984 sur les pentes de la piste de l'Ours à Veysonnaz.

Finances d'inscription: Fr. 30.-, abonnement journalier, prix et agape compris, à verser au CCP 19-838 AEPSVR SION. .

Délai d'inscription: au 15 janvier 1984

Renseignements complémentaires: Denis Métrailler Gravelone 12 1 950 Sion - tél. (027) 23 45 64

Suite à votre inscription, vous recevrez toutes les informations utiles.

Bulletin d'inscription

Nom:

Prénom:

Catégorie: ......... . .......... . ................. . ........ .

Adresse:

No de téléphone: ........ ' ................ . ............... .

* * ***

L'AEDE pourquoi? '

L'Association européenne des enseignants (AEDE) fait partie des nombreuses organisations non gouvernementales au si­gle européen.

Depuis plus de 25 ans, elle rassemble tous les ensei­gnants de bonne volonté afin de faire passer à travers l'école et la jeunesse l'idée de l'Euro­pe unie et fédérée.

Elle n'est pas une institution qui veut concurrencer les as­sociations professionnelles d'enseignants. Elle se veut le moteur d'un esprit ouvert sur le devenir de l'Europe.

Ses objectifs sont clairs:

- approfondir chez l'ensei-gnant la connaissance des problémes européens;

- travailler à mieux faire con­naître les caractères fonda­mentaux communs de la civi­lisation européenne et en as­surer la défense;

- développer les mêmes con­naissances chez les élèves et dans tous les milieux;

- soutenir toute initiative visant à atteindre la formation d'une fédération des états euro­péens.

Pour atteindre ces buts l'AEDE organise des rencontres, sémi­naires, conférences, des con­grès et publie des documents qui sont remis aux membres et aux écoles afin d'en assurer une large diffusion.

Les thèmes suivants ont été étudiés ces dernières années:

- dimension européenne dans l'enseignement;

- formation des jeunes à l'em­ploi;

- éducation des enfants de tra­vailleurs migrants;

- parents et enseignants en Europe.

D'autre part, notre Association bénéficie de nombreuses liai­sons avec des organisations européennes, ce qui lui permet d'être entendue au plus haut niveau et de participer active­ment aux études réalisées au plan européen.

Nos relations s'étendent avec le Conseil de l'Europe, la Com­mission de liaison des ONG du Conseil de l'Europe, les Com­munautés européennes, le Mouvement européen, l'Union des fédéralistes européens, le Centre international de forma­tion européenne .. .

Cette politique de présence n'est freinée que par les limites qu'imposent les disponibilités de temps des responsables bénévoles d'une part et la mo­destie des ressources financiè­res d'autre part.

C'est pourquoi il conviendrait que d'autres collègues vien­nent grossir les rangs de la section suisse qui compte 300 membres essentiellement en Suisse romande. Il faudrait que dans chaque canton se forme un groupement de collègues convaincus et actifs dans les diverses écoles. Alors nos ob­jectifs, notre documentation, nos informations et la partici­pation de nos collègues aux diverses manifestations en Suisse et en Europe contribue­raient encore davantage à sensibiliser notre jeunesse aux thèses européennes.

Page 29: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Je compte spécialement sur nos membres et plus particu­lièrement sur nos collègues qui suivent fidèlement nos activi­tés et qui participent chaque année à notre journée d'étude pour que chacun motive ses amis, afin que nous puissions fêter bientôt le 500e membre de la section suisse de l'AEDE.

Alors nous aurons apporté no­tre pierre à l'édification de l'Eu­rope fédéraliste qui, comme notre Association, a sérieuse­ment besoin d'un second souf­fle. Sans relève, il n'y a pas d'avenir.

Inspirons-nous des Schur-mann, des Gasperi, des Spaak, des Adenauer pour sti­muler l'éveil des consciences de nos collègues.

Jean Monnet disait avec rai­son: «Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des \ hommes».

Que voilà un beau programme à faire passer dans nos éco­les!

Le président suisse AEDE

René Copt

~----------- - --- Bulletin d'adhésion -- ---------- - - - ---

42

Madame, Mademoiselle, Monsieur (souligner ce qui convient)

Nom:

Prénom:

Fonctions:

Rue:

No postal: Lieu:

Langues parlées:

Disciplines enseignées:

donne son adhésion à la section suisse de l'Association euro­péenne des enseignants et versera la cotisation annuelle à la réception du bulletin de versement.

Signature:

A envoyer à: AEDE / M. J.-P. Thiébaud La Riollaz 5 1530 Payerne / V d

Nouvelles acquisitions 0018

- MAGNIN, Charles. - La naissance de l'école dans la Genève médiévale. De l'enseignement cathédral à l'école communale (1179-1429). Genève, Cahiers du service de la recherche sociologique, sept. 1983, 232 p.

- FERRIERE, Ad. - Le grand cœur maternel de Pestalozzi, suivi d'extraits de lettres, inédites en français, de Henri Pestalozzi aux jeunes mères, Yverdon-Les-Bains, Centre de documenta­tion et de recherche Pestalozzi , 1983, 62 p.

- PESTALOZZI. - Fables choisies et mises en français par Jean Moser, Yverdon-Les-Bains, Ed . du Centre de documentation et de recherche Pestalozzi , 1983, 137 p.

- PANCHAUD, Georges. - Ces impossibles réformes scolaires, Lausanne, Ed. Réalités sociales, 1983, 335 p.

Géographie

- BINDER, Thomas. - Brésil, Vénézuela, les Guyanes, Fribourg, Office du livre, 1979, 354 p. (Guide Mondial) .

- BINDER, Thomas. - Amérique du Sud, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Fribourg, Office du Livre, 1977, 354 p. (Guide Mondial).

- La Suisse en diagrammes, Dornach , Ed. Economica SA, septembre 1983, 56 p.

- ALBERTINI, Jean-Marie. - Mécanismes du sous-développe­ment et développements, Paris, Ed. Ouvrières, 1981, 320 p. (Initiation économique).

- DE RAVIGNAN, François. - La faim, pourquoi?, Paris, Ed. Syros, 1983, 127 p. (Alternatives économiques).

Histoire

- REICHARDT, Hans. - L'ère glaciaire. Les hommes et les animaux de l'ère glaciaire, Ed. Chantecler, 48 p. (Coll. Qui? Pourquoi ?) .

- Chronique et images 1: La Suisse et la montée des périls, 1939, 1940, 1941, Prilly, André Eiselé, 1982, 286 p. .

- Chronique et images 2: L'isolement 1942-1943-1944, Prilly, André Eiselé, 1983, 286 p.

- Chronique et images 3: La Suisse en 1945, 1946, 1947, Prilly, André Eiselé, 1983, 288 p.

- CHABOT, Louis. - Histoire de nos écritures, Paris, Hachette, 1983, 62 p. (En savoir plus).

- GRIN, Micha. - Terre et violence ou l'itinéraire de Maurice Zermatten, Lausanne, Pierre-Marcel Favre, 1983, 186 p.

43

Page 30: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Cassettes vidéo

Diapositives

44

Histoire CVh 113 Téléscope: Midi net à 14 heures:

Histoire de la quête du temps CVh 114 Elections fédérales: débat 5

Musique CVaim 31 Ernest Ansermet

Littérature CVfr 28 Kafka: la métamorphose

Sociologie CVpse 10 La Suisse au fil du temps: La

tradition des jeux d'enfants (2)

Environnement CVenv 03 Un biotope: Les graviéres CVenv 04 La tonte des moutons à Evolène

Sciences CVs 03 A la recherche du temps présent:

La terre vivante (tectonique des plaques)

Télévision éducative CVe 37

CVe 38

CVe 39

CVe 40

Français FR 17

Géologie

Evénement du mois: Sur les élections fédérales (Débat TV à Saxon) TV-scopie: Les images historiques Documentaire: Le temps des machines Téléactualité: La course autour de chez soi

Nef vivante, vagues fertiles: Approche poétique de la nature

GL 38 Modelé d'origine glaciaire

Zoologie: approche écologique de l'oiseau SZ 127 La classification des oiseaux SZ 128 L'étude et la protection

des oiseaux SZ 129 Les nids et la reproduction

chez les oiseaux SZ 130 Les étapes successives de la vie

des oiseaux SZ 131 Les oiseaux de la ville,

des jardins et des parcs SZ 132 Le cycle annuel des oiseaux

d'un étang de la plaine de Forez ou de la Dombes

Transports - Communication TCM 49 Mongolfières et ballons 1:

TCM 50 TCM 51 TCM 52

De la mongolfière au dirigeable Mongolfières et ballons Un colis à la poste Une lettre à la poste

40' 120'

55'

15'

60'

48 dias + C

30 dias

20 dias

20 dias

20 dias

20 dias

20 dias

20 dias

20 dias 20 dias 13 dias 14 dias

-~~

Contes et légendes Collection «Littérature enfantine»

ECL 66 Histoire des animaux qui cher-chaient l'été 30 dias

ECL 67 Le plus petit des oiseaux (cont.e de Noël) 18 dias

ECL 68 Histoire du vieux, de la vieille, du pois et du haricot (conte de Noël) 30 dias

ECL 69 Histoire du chien qui apprenait à lire (conte de Noël) 30 dias

« Histoires sans paroles» ECL 39 Le bain 6 dias ECL 40 Le beau ballon 6 dias ECL 41 Portraits de famille 6 dias

« Jeunes auteurs» ECL 64 Doudou-Blanc et l'ours brun 25 dias ECL 70 Le petit ours du père Noël 18 dias ECL 71 Le père Noël dans le bois 24 dias ECL 72 Le petit papillon et le mimosa 21 dias

« Devinettes» ECL 42 La brouette 9 dias ECL 43 Le ballon 9 dias ECL 62 Le cochon 9 dias ECL 63 La coccinelle 9 dias

« loni, le petit Troll» ECL 44 loni, Isabelle et la plante magique 9 dias ECL 60 La graine de courage 9 dias

VOUS POURREZ TROUVER AUSSI À L'ODIS "e G

Littérature

Diapositives

4x LF 2815/16 1. Paragraphe - II. Récit 18 dias + C 4x LE 2817/18 III. Le dialogue - IV. La description 18 dias

Moyen-Age LF 54 Le roman de Renart 24 dias

Le XIVe et XVe siècle LF 4688 Froissard, chroniqueur (1337-1404) 24 dias LF 4689 La littérature sous les ducs de Bourgogne 21 dias LF 29 François Villon (1431-1465) 26 dias LF 4695 Com mynes et son temps (1447-1511) 21 dias

Le XVIe siècle LF 34 Les sources d'inspiration au XVIe siècle 10 dias LF 01 Rabelais (1494-1553) 20 dias LF 02 Ronsard (1524-1585) 24 dias LF 2419 Ronsard Pierre 12 dias LF 03 Montaigne (1533-1592) 19 dias LF 35 Du Bellay (1522-1560) 10 dias

Le XVIIe siècle LF 55 ·Pierre Corneille : Le Cid 24 dias LF 04 Corneille Pierre (1606-1684) 24 dias LF 05 1. II. La Fontaine, fabuliste (1621-1695) 35 dias LF 2420 Jean de La Fontaine 12 dias + C

Page 31: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Fables de La Fontaine LF 51 - Le lièvre et la tortue LF 36 - La laitière et le pot au lait LF 37 - Le hèron LF 38 - Le chien qui lâche sa proie pour l'ombre LF 39 - L'ours et les deux compagnons LF 40 - Le corbeau et le renard LF 41 - Les animaux malades de la peste LF 42 - Le chat, la belette et le lapin LF 42 - Le chat, la belette et le lapin LF 43 - La grenouille qui voulait se faire aussi

grosse que le bœuf LF 44 - Le meunier, son fils et l'âne LF 06 Pascal (1623-1662) et Port Royal LF 07 Molière (1622-1673) et la Comédie fran-

çaise LF 4646 Molière et la Comédie française LF 56 Molière: L'avare LF 10 Bossuet, L'aigle de Meaux (1627-1704) LF 09 Racine (1639-1699) LF 08 1. II. Madame de Sévigné, aux Rochers

(1626-1696) LF 2421 La marquise de Sévigné LF 4647 La plaisante solitude de Racan (1598-1670)

Le XVIIIe siècle LF 12 Voltaire (1694-1778)

2x LF 13 L'itinéraire de J.-J. Rousseau (1712-1778) 2x LF 14 Madame de Staël (1776-1817)

LF 11 Marivaux (1688-1763) LF 5520 Beaumarchais (1732-1799) LF 5519 Buffon (1707-1788) LF 4687 Le Prince de Ligne (1735-1814) LF 4649 Montesquieu (1689-1755)

Le XIXe siècle LF 5521 Stendhal (1783-1842) LF 15 Chateaubriand (1768-1848) LF 2422 Chateaubriand LF 16 Pélerinages lamartiniens (1790-1869) LF 17 De Vigni Alfred (1797-1863) LF 18 Balzac (1799-1850) LF 19 Victor Hugo (1802-1885) LF 2427 Victor Hugo LF 20 Georges Sand (1804-1876) et ses familiers LF 4644 George Sand et ses familiers LF 2423 George Sand LF 21 Alfred de Musset (1810-1857) LF 22 Flaubert (1821-1880) LF 2424 Flaubert

2x LF 23 Baudelaire (1821-1867) LF 30 Arthur Rimbaud (1854-1891) LF 31 Rimbaud LF 53 Paul Verlaine (1844-1896) LF 24 Stéphane Mallarmé et son époque

(1842-1898) LF 5648 Gérard de Nerval (1808-1855) LF 4690 Charles de Coster (1827-1879) LF 28 Proust et la maison de tante Léonie à Illiers

(1871-1922) LF 2418 Marcel Proust et Illiers-Combray LF 32 Guillaume Apollinaire et son époque

(1880-1918) LF 25 Pierre Loti (1850-1923) LF 26 Au pays des pêcheurs d'Islande

avec P. Loti LF 27 Anton Tchékhov (1860-1904)

Alphonse Daudet (1840-1897) LF 46 - Tartarin de Tarascon LF 47/48 - La mule du pape ' LF 49 - La chèvre de M. Seguin LF 50 - Le secret de Maître Cornille LF 2428 Em ile Zola (1840-1902) LF 4645 Ernest Renand (1823-1892)

2x LF 4652 Emile Verhaeren (1855-1916) 2x LF 4653 Octave Pirmez (1832-1884) 2x LF 4654 Charles Van Lerberghe (1861-1907)

46

24 dias 17 dias 20 dias 9 dias

24 dias 13 dias 30 dias 22 dias 22 dias

9 dias 24 dias 24 dias

37 dias 14 dias 24 dias 18 dias 24 dias

37 dias 12 dias + C

15 dias

35 dias 22 dias 21 dias 17 dias 10 dias 11 dias

. 19 dias 10 dias

11 dias 44 dias

12 dias +e 37 dias 32 dias 36 dias 35 dias

12 dias + e 22 dias 23 dias

12 dias +e 35 dias 24 dias

12 dias + e 23 dias 15 dias 22 dias 21 dias

17 dias 21 'dias 21 dias

15 dias 12 dias + e

26 dias 17 dias

21 dias 40 dias

34 dias 61 dias 35 dias 34 dias

12 dias + C 21 dias 22 dias 11 dias 16 dias

LF 33 LF 52 LF 4648 LF 2426

Cassettes-Son Cf! 01 Cfl 02 Cfl 03 Cfl 04 Cfl113 Cfl114 Cfl115 Cfl116

Cfl 05 Cfl 06 Cfl 07 Cfl 08 Cfl 09

Cfl 10 Cfl 11 Cfl 12

Cfl 13 Cfl 14 Cfl 15 Cfl 16 Cfl 17 Cf! 18 Cfl 19 Cfl 20 Cfl 21

2x Cfl 22 2x Cfl 23

Cfl 24 3x Cfl 25

Cfl 26 Cfl 27 Cfl 28 Cfl 29 Cf! 30 Cfl 31 Cfl 32 Cfl123 Cfl 33

Cfl 34 Cfl 35 Cfl124 Cfl 37

Cfl 38 Cfl 39 Cfl 40 Cfl 41

2x Cfl 42 Cfl 43

2x Cfl 44 2x Cfl 45

Cfl 46 Cf! 47

Cfl 48

Cfl 36 Cfl127 Cfl 49

Le XXe siècle Paul Valéry (1871-1945) Albert Camus (1913-1960) Maurice Maeterlinck (1862-1949) Jean Giono (1885-1970)

26 dias 21 dias 22 dias

12 dias + C

Les poètes en France (2 cassettes) Rutebeuf à Michaux Romantisme et Parnasse Les symbolistes Trésors de la poésie lyrique française La science-fiction 1. La science-fiction II. Eveil de la conscience: poésie ésotérique Initiation théâtrale: 1. Un théâtre de spectateurs

Moyen-Age Moyen-Age La chanson de Roland Le roman de Renart Le roman de Renart Villon

Le XVIe siècle La littérature française du XVIe siècle Rabelais Ronsard

Le XVIIe siècle La littérature française du XVIIe siècle Bossuet: Discours sur la mort Corneille: Horace Corneille: Le Cid (2 cassettes) Anthologie: Le Cid Visages de La Fontaine La Fontaine: Premier récital de fables La Fontaine: Deuxième récital de fables La Fontaine: Fables (3 cassettes) La Fontaine: Fables Molière: Le Bourgois gentilhomme (3 cassettes) Molière: Les femmes savantes (2 cassettes) Molière: L'avare (2 cassettes) Molière: Le médecin malgré lui Molière: Le médecin malgré lui (extraits) Molière: Tartuffe Molière: Les précieuses ridicules Molière : Le malade imaginaire (2 cassettes) Molière, texte de Jean Meyer Racine: Phèdre Racine: Andromaque Molière, Racine, Beaumarchais: Tirades célèbres

Le XVIIIe siècle La littérature française du XVIIIe siècle Denis Diderot: Le neveu de Rameau Beaumarchais: Le mariage de Figaro Marivaux: Le jeu de l'amour et du hasard

Le XIXe siècle La littérature française du XIXe siècle (1800-1850) La littérature française du XIXe siècle (1851-1900) Baudelaire Charles Baudelaire dit par Jean Dessailly, Denis Manuel et Jean Vilar Daudet : La chèvre de M. Seguin, La mort du dauphin Daudet: La chèvre de M. Seguin Daudet: Le curé de Cucugnan Daudet: Les vieux Daudet: Le secret de Maître Cornille Daudet: Lettres de mon moulin, La chèvre de M. Seguin, La mule du pape, Le curé de Cucugnan, Le sous-préfet aux champs, Les trois messes basses, L'élixir du révérend père Gaucher Alphonse Daudet: Lettres de mon moulin dites par Fer­nandel, La mule du pape, L'Arlésienne, Les étoiles Alexandre Dumas: Les trois mousquetaires Victor Hugo: Ruy Bias Gustave Flaubert: Le château, Extrait de la légende de St-Julien, L'hospitalier

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Page 32: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Cfl 50 Cfl122 Cfl 51 Cfl 52 Cfi 53 Cfl 54

Cfl 55 2x Cfl 56

Cfl 57 Cfl 58 Cfl 59 Cfl 60

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Cfl117

Théophile Gautier: Le capitaine Fracasse La biche : Le voyage de M. Perrichon Stéphane Mallarmé dit par Jean Vilar et Pierre Berlin Musset : Lorenzaccio (2 cassettes) Musset: Un caprice Gérard de Nerval dit par Jean Dessailly, Denis Manuel et Jean Vilar Rimbaud Jules Renard : Poil de carotte Verlaine Jules Verne: La Jangada Jules Verne : 20000 lieues sous les mers Rimbaud , Verlaine, Baudelaire, Nerval, Lautreamont : Les Maudits Alfred de Vigny: Moïse, La Frégate «La Sérieuse », La Maréchale d'Ancre, Chatterton, Les Destinées Connaissez-vous Kipling?

Le XXe siècle M. Achard : Voulez-vous jouer avec moâ? Aragon dit par J.-L. Barrault et Gérard Philippe André Breton dit par Rogin Blin Dis-moi Blaise : Extraits du spectacle créé au théâtre Edouard VII par Simone Valère, Michel Bertay, Jean Desailly et Jean Juillard d'après l'œuvre de Blaise Cendras Un certain Blaise Cendras Une œuvre littéraire : L'or de Blaise Cendras Le monde : Ce qu'évoque pour l'écrivain le mot «monde» Mai 68 : La révolte contre la société de consommation Les voyages et l'autre voyage La fo i ou 2 et 2 ne font pas 4 Les enfants terribles de Jean Cocteau par Simone Signoret et le pays où l'on n'arrive jamais d'André Dhôtel La voix humaine de Jean Cocteau par Simone Signoret Eluard dit par J.-L. Barrault et Gérard Philippe Une œuvre littéraire : Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli Extrait du journal d'Anne Frank L'enfance d'un écrivain raconté par lui-même : Giono Jean Giono, sa vie, son œuvre Eugène Ionesco : extraits de La Cantatrice chauve, La Leçon, Les chaises, Victimes du devoir, Jacques ou la soumission, Le Rh inocéros, Le Roi se meurt, Notes et contre-notes A travers un roman : Allegra de Françoise Mallet-Joris Une œuvre littéraire, un interprète : La condition humaine de Malraux La condition humaine d'André Malraux Henri Michaux dit par Michel Bouquet Philippe Monnier: Blaise Enfances d'écrivains: Marcel Pagnol Péguy : La passion Péguy: La passion (extraits) Pèlerinage à Notre-Dame-de-Chartres Charles Péguy : Choix de textes de Pierre Sipriot Benjamin Peret dit par Pierre Brasseur Prévert : Chanson dans le sang Prévert Prévert dit par Roget Blin et Jacques Prévert Marlène Jobert dit Prévert Queneau dit par Philippe Noiret Ramuz par lui-même Ramuz: Le livret de famille et autres poèmes L'enfance d'un écrivain raconté par lui-même : Ramuz La grande guerre du Sondrebond de C.-F. Ramuz La voix de C.-F. Ramuz Farinet de Ramuz Personnage à livre ouvert: Hannebarde de W. Renfer J. Romains: Knock 1. + II. Le Petit Prince de St-Exupéry Extrait de Terre des hommes de St-Exupéry George Sand : Correspondance, La mare au diable Tristan Tzara dit par François Maîstre Paul Valéry dit par Jean Vilar et Pierre Bertin Textes et poèmes de Boris Vian dits par Jean Rochefort. Chansons de Boris Vian Mouloudji chante les poètes (Ronsard , Anonyme, Rimbaud, Renoir, Vian , Giraudoux)

Cfl118

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Brassens chante les poètes (Hugo, De Banuille - P. Fort -Corneille, Aragon , Verlaine) Gréco chante les poètes (R. Queneau , P. Eluard, F. Carco, Sartre, Prévert) Montand chante les poètes (Aragon, Hugo, Prévert, Baude­laire, B. Dimay) Les jeunes poètes de la Suisse romande

Cassettes-Vidéo VHS CVfr 01 Dom Juan ou le festin de pierre - 1 h 45' -CVfr 02 Jean Racine : Britannicus - 2 h 15' -CVfr 03 Emmenez-moi au théâtre : Phèdre de Racine - 2 h 15' CVfr 04 Molière: Le bourgeois gentilhomme - 2 h 15' CVfr 05 Paul Claudel ou l'espérance sauvage - 65' -CVfr 06 Marivaux : La double inconstance - 2 h 15' CVfr 07 Marivaux : Les acteurs de bonne foi - 1 h 25' CVfr 08 Marivaux : Les serments indiscrets - 1 h 25' CVfr 09 Le mariage de Figaro - Beaumarchais - 2 h 50' CVfr 10 Rousseau 1. CVfr 11 Rousseau II. CVfr 12 Alphonse Daudet:

CVfr 13

CVfr 14 CVfr 15 CVfr 16 CVfr 17 CVfr 18 CVfr 19 CVfr 20 CVfr 21 CVfr 22 CVfr 23 CVfr 24 CVfr 25 CVfr 26

CVfr 27 CVfr 28

Lettres de mon moulin: le curé de Cucugnan Alphonse Daudet : Lettres de mon moulin: Le secret de Maître Cornille - 30' Giraudoux: Amphitryon 38 - 1 h 30' -Giraudoux : Electre - 2 h 10' -Giraudoux : La guerre de Troie n'aura pas lieu - 1 h 50'­Sartre - 1 h 20' -Sartre: Les séquestrés d'Aiton a - 1 h 55' -Sartre par lui-même - 3 h -La boîte à rêves : Les troubadours - 25' Moi, Tintin - 1 h 30' -Contes et légendes du Valais - 2 h 55' -Sur les traces de Don Quichotte - 45' -José Herrera Petere, évocation du poète espagnol - 30' -Molière: L'Avare Le Tartuffe: comédie en 5 actes et en vers de Molière -2 h 10'-Charles-Albert Cingria - 50' -Kafka: La métamorphose

Cassettes-Vidéo VCR CVfr 01 CVfr 02 CVfr 03 CVfr 04 CVfr 05 CVfr 06 CVfr 07 CVfr 08 CVfr 09 CVfr 10

CVfr 11 CVfr 12 CVfr 13 CVfr 14 CVfr 15

CVfr 16 CVfr 17 CVfr 18 CVfr 19 CVfr 20 CVfr 21 CVfr 22

Soljenitsyne (auto-portrait-littéraire) Moi Tintin 1. Moi Tintin II. Jean-Jacques Rousseau 1. Jean-Jacques Rousseau II. Jean-Jacques Rousseau III. Jean-Jacques Rousseau IV. Le Bourgeois gentilhomme a+b de Molière Lettres de Mon Moulin de Daudet a+b+c Chefs-d'œuvre de la littérature de toujours: Sur les traces de Don Quichotte Sartre a+b José Herrera Petere : évocation du poète espagnol Amphitryon de Giraudoux a+b Les mains sales de Sartre a+b+c Les séquestrés d'Altona de Sartre, précédé d'un hommage de H. Guillemin Les séquestrés d'Altona de Sartre II. + Sartre par lui-même 1. Sartre par lui-même II. Sartre par lui-même III. Sartre par lui-même IV. Paul Claudel ou L'espérance sauvage Marius 1. de Marcel Pagnol Le romantisme ou la révolution romantique, Les fureurs du théâtre romantique

Page 33: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N0 14, novembre 1983

Gravelone 5, 1950 Sion, Téléphone (027) 234004

Sommaire 1. Liste des enregistrements

vidéos. 2. Liste des acquisitions ré­

centes de la bibliothèque.

ESPAGNAT, Bernard d'. - A la recher­che du réel: Le regard d 'un physicien. -2e éd . - Paris: Ed . Gauthier-Villars/Bor­das, 1981 . -191 p. 113 :530.1ESP

GIRARD, René. - Des choses cachées depuis la fondation du monde. - Paris: Grasset, 1981. - 492 p. 113 :572GIR

PRIGOGINE, Ilya. - La nouvelle al­liance: Métamorphose de la science. -Paris: NRF Gallimard, 1979. - 302 p. ­(Bibliothèque des sciences humaines).

113: 501 PRI

Systèmes philosophiques GARAUDY, Roger. - Appel aux vivants. - Paris: Ed. du Seuil , 1979. - 397 p.

14GAR

1. Liste des enregistrements vidéos

Génétique - Biologie VHS G 11 Le vieillissement / La biothechnologie 55' fiche

Anthropologie VHS G 11 Mutations valaisannes

(sur le plan de la religion) 30' fiche

Les homosexuels 60' fiche Société VHS S 67 VHS S 68 Association pour le droit de mourir dans la

dignité 20' fiche

Toxicomanie VHS T 23 Claude Olivenstein 15' fiche

Psychologie VHS P 16 Le clown, le psychiatre

VHS P 17

Sociologie VHS 0 11 VHS 0 12

et l'enfant (la période de latence) Psy-show 1 et à propos de psy-show

fiche 60+50' fiche

La science de la pub Malaise au bout du filtre

65' fiche 70' fiche

Médical VHS M 47a) Les grandes maladies (rhumatisme,

cancer, vivre avec cancer)

50' fiche 60' fiche 50' fiche

Santé publique VHS SP 17 VHS SP 18

La retraite (film + débat) Vieillir

165' fiche 60' fiche

2. Liste des acquisition récentes de la bibliothèque du CFPS

Méthodologie BELLENGER, Lionel. - L'argumentation. - Paris: Ed. ESF/Entreprise moderne d'éd: Librairies techniques, 1980. -1 00, 41 p. - (Formation permanente en sciences humaines. Séminaire de Lio­nel Bellenger). 001 .8BEL

FUSTIER, Michel. - Pratique de la dia­lectique. - Paris: Ed. ESF/Entreprise moderne d'éd.: Librairies techniques, 1980. - 131, 27 p. - (Formation perma­nente en sciences humaines. Séminaire de Michel Fustier). 001 .8FUS

Philosophie de la nature CASTORIADIS, Cornélius. - L'institution imaginaire de la société. - 4e éd. - Ed . du Seuil, 1975. - 503 p. (Esprit) .

113CAS

50 ,

Phychologie DOISE, Willem . - Le développement social de l'intelligence. - Paris: Inter Editions, 1981, - 199 p.

159.922 : 301 .151 DOl

ESPERET, Eric. - Langage et origine sociale des éléves. - Berne; Franc­fort/M.: P. Lang, cop. 1979. - 281 p. (Exploration. Recherches en sciences de l'éducation). 159.946.3 :301.16ESP

GIRARD, René. - La violence et le sacré. - Paris: Grasset, 1972. - 451 p. (Ouvrage imprimé en 1982).

159.943 :398G 1 R

PRADAL, Henri. - Le marché de l'an­goisse. - Paris : Ed . du Seuil, 1977. -189 p. 159.972PRA

RONDAL, Jean .-A. - Phycholinguisti­que et handicap mental: recherches récentes et perspectives. - Bruxelles:

Mardaga, 1981 . - 244 p. - (Psychologi et sciences humaines ; 102). e

159.946.3 :616.899RON

Morale et tempérance VUYLSTEEK, K. - Education Pour la santé, tabagisme, alcoolisme et dra­gues: Analyse d'un choix de program_ mes destinés aux enfants d'âge Sco­laire et à leurs parents. - Copenhague. Bureau régional de l'OMS, 1979. - 66 p. - (Rapports et études EURO; 10). .

Sciences sociales - Droit Administration

178VUy

LEAVITI HAROLD, J. - PSYChologie des fonctions de direction dans l'entre­prise : Données psychologiques du comportement des individus, des grou­pes et des collectivités. - Puteaux : Ed. Hommes et Techniques, 1973. - 304 p. - (Trad . de: Managerial Psychology).

3 :001.8LEA

Sociologie MACCIO, Charles. - Autorité, pouvoir responsabilité, du conflit à l'affronte~ ment, la prise de décision. - Lyon Chronique Sociale de France, 1980. ~ 203 p. - (Synthèse). 301.151MAC

NIZARD, Georges. - Analyse transac­tionnelle et soin infirmier. - Bruxelles: Mardaga, 1982. -188 p. - (Psychologie et sciences humaines; 109).

301.151 :616-083NIZ

PAGES, Max. - Le travail amoureux: Eloge de l'incertitude. - Paris : Dunôd Bordas, 1977. -132 p. 301.151 PAG

RONDEAU, Roger. - Les groupes en crise? - Bruxelles : Mardaga, 1980.-210 p. - (Psychologie et sciences hu­maines; 85). 301.151 :301.1RON

VEIL, Claude. - Vivre dans la diffé­rence : Handicap et réadaptation dans la société d'aujourd'hui. - Toulouse: Pri­vat, 1982. - 312 p. - (Sciences de l'homme). 301.174VEI

DONZELOT, Jacques. - La police des familles. - Paris: Ed. de Minuit, 1977. -220 p. - (Critique). 304DON

GOSSELlN, Gabriel. - Changer le pro­grés. - Paris: Ed. du Seuil , 1979. - 217 p. - (Esprit). 304G08

MEYER, Philippe. - L'enfant et la raison d'Etat. - Paris: Ed. du Seuil, 1977. -185 p. - (Points. Politique; 88).304MEY

Page 34: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

1 nscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

Années de service (ind iquer également les remplacements éventuels) . 4.

Année scolaire

1 . . ,

2.

3 . .. · .

4.

Lieu d'enseignement

_ Entrée dans l'enseignement en Valais

_ Interruption d'activité du

CI. an. progr.

Jour

.............. ...... au .

Nbre de semaines

Mois Année

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique Ou ~~0me~ma~sseen~n~~ _ Mot~del'interruption ............. .... .......... ............... _ ...... . ..... .. .. .... .. ............... ...... ...... .... ....... .

Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1984 au plus tard

Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogi. ques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

Pour les ayants-droit qui n 'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de /ïnstruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du bre. vet pédagogique.

RAPPEL

1. Le certfficat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2 . L'autorisation d'enseigner est obtenue après la 1 re année d 'enseignement accomplie avec succès.

3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d 'enseigner.

INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE

1. Curriculum 2 . Lieu d'enseignement en 1983 - 1984

Nom: ....... . Commune :

Prénom : Lieu : ....

Né(e) le : ........ ... .. .. ........ .... .... .......... . Année(s) de programme :

Rue : . ' ....... ... . ... .. ..... .. .... . 3 . Titres obtenus

Domicile (N° postal): - certificat de maturité pédagogique en 19

- diplôme de maîtresse enfantine en 19

Tél . privé - autorisation d 'enseigner en 19 .

Tél. de l'école .

Etat civil : ..

célibataire 0 ·marié 0 veuf 0 séparé 0

Très important Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse. 52

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)

Année

1 . ....... .. .............. ... .... .

2 .. .

3 . ................... .......... . .

4 . ..... .................. .. ... . .

5.

6.

6. Remarques:

Lieu et date :

Cours Lieu

. Signature:

Nbre de jours

Inscription à retourner jusqu 'au 10 janvier 1984, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement pri­maire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion .

Page 35: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Avis

à envoyer à la suite de changement d'adresse, d'état civil ou de situation de famille MaÎtre:

Nom: 2. Changement d'état civ!Ï: 1

~---~-J (joindre le livret de famille):

(pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fill e) _M_a_r_ia--,-,g,--,-e---,--/_D_a:..c..:t:...:..e-,-: __________ _

Prénom: Nom et prénom du conjoint :

Date de naissance:

Profession:

(par ex. : instituteur, maître CO, maître ACM)

Lieu d 'enseignement:

Type d'école :

(par ex.: école primaire, école CO, école enfanti­ne)

Année de programme :

1. Changement d'adresse:

A ncienne adresse:

Rue :

NP / Localité :

Nouvelle adresse:

Rue :

NP / Localité :

Téléphone:

54 .

Date de naissance du conjoint :

Nouveau lieu d 'origine de la maîtresse :

(en cas de mariage de l' institutrice, joindre le cer­tificat AVS)

Décès / Date:

(communication par les soins du recteur, du di­recteur ou encore du président de la commission scolaire)

3. Modification dans la situation familiale:

(joindre le livret de famille)

Naissance : prénom de l'enfant :

Date de naissance :

jour mois

Décès :

jour mois

Lieu et date :

Signature :

année

année

Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations fam!Ïiales et de ménage.

A envoyer au Service de renseignement primaire ou au

Service de renseignement secondaire, Planta 3 1950 Sion

ODIS Horaire de Noël

Photo Claude Vouilloz

L'office de Sion sera fermé du jeudi 22 décembre à 1 7 h 45 jusqu'au lundi 2 janvier à 10 h 30

Entre ces deux dates, une permanence sera assurée

BONNES FÊTES La Direction

Page 36: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du canton du Valais

Caisse de retraite 1 .ç Le pontAVS n,ormons Alors que la retraite pour le personnel enseignant est pos­sible, sans préjudice pour le montant de la rente, dès l'âge de 60 ans, l'AVS n'intervient qu'à partir de 62 ans pour les femmes et de 65 ans révolus pour les hommes.

La Commission de gestion de la Caisse de retraite et, avec elle, les délégués ont voulu que la retraite à 60 ans ne reste pas un vœu pie, mais que chacun puisse la prendre sans avoir à redouter des ri­gueurs économiques.

C'est la raison pour laquelle il a été prévu entre 60 ans et l'âge donnant droit à l'AVS, un sup­plément de rente désigné communément sous le nom de pont AVS.

Ce supplément est fixé en % de la rente présumée et dé­pend à la fois de l'âge du re­traité et du nombre d'années de sociétariat.

Pour l'enseignant totalisant 41 années de sociétariat ou 64 ans d'âge, le supplément est égal au 90 % de la rente AVS présumée (art. 21 des statuts).

Pour celui qui n'aurait que 37 années de sociétariat et 60 ans, le pont AVS se monterait au 50 % de la rente AVS présu­mée.

Entre les deux, on peut imagi­ner toutes les solutions inter­médiaires, ainsi, à l'âge de 60 ans, avec 40 années de socié­tariat le pont AVS serait de 80%.

A l'âge de 64 ans, avec 37 années de sociétariat, le pont AVS serait de 90 0/0.

Pour une rente AVS présumée de Fr. 16 560.- par année, le supplément compris entre 50 % et 90 %, serait de Fr. 8260.- à Fr. 14 904.- par année ou de Fr. 690.- à Fr. 1242.- par mois.

Ajoutés aux Fr. 2500.- corres­pondant à la rente mensuelle ordinaire, ils permettent d'envi­sager l'avenir avec sérénité. Quitte, entre 60 et 65 ans, à faire appel à l'occasion au troi­sième pilier.

V. Darbé/lay

Connaissance de l'environnement GÉOGRAPHIE 6- ANNÉE

Est disponible à partir du 20 janvier 1984 au dépôt des livres scolaires l'ouvrage du bulletin de commande:

ÉLÉMENTS DE DOCUMENTATION POUR L'ÉTUDE DU MOYEN-PAYS

Auteur: Groupe Connaissance de l'environnement

Les communes peuvent se les procurer à partir de cette date directement au dépôt des livres scolaires.

Page 37: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

CONGÉS PERSONNELS DES ENSEIGNANTS

58

Nous rappelons que selon les articles 18 et 19 du règlement du 30 septembre 1983

concernant le traitement du personnel enseignant, publié dans le numéro de novembre

de «l'Ecole valaisanne», l'octroi de congés personnels pour de justes motifs

est du ressort de l'autorité de nomination, sous réserve de l'approbation

du Département de l'instruction publique. Ces congés ne sont pas payés,

mais les frais de remplacement sont pris en charge par l'Etat

sur présentation de la formule officielle. En aucun cas l'enseignant

n'a le droit de rétribuer lui-même son remplaçant.

La requête doit être présentée au moins quinze jours à l'avance,

sauf cas de force majeure.

Sion, le 29 novembre 1983.

Olympiades de

l'animation

Olympiades de l'animation

Le Comité d'organisation des Jeux Olympiques, Los Angeles 1984, l'Association internatio­nale du cinéma d'animation (ASIFA), l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (Hollywood), organisent des Olympiades de l'animation ou­vertes:

aux films de professionnels de l'animation, aux films d'enfants et de jeunes, sur le thème de l'esprit olympique et des Jeux Olympiques.

Le CIC a été désigné comme organisateur suisse du secteur «films faits par enfants et ado­lescents». Il enverra à sa char­ge à Hollywood une sélection de films d'enfants et de jeunes suisses.

Si vous voulez faire un film d'animation, si vous voulez le présenter aux «Olympiades du film d'animation », envoyez vo­tre film au CIC, avant le 1er mars 1984 . .

Pour tout renseignement, pré­cisions et appui, écrivez ou té­léphonez au

CIC, chemin du Levant 25, 1005 Lausanne, Tél. 021/22 1282

qui vous fera parvenir les for­mules d'inscription.

Pour un appui en matériel adressez-vous à votre Centre cantonal, pour Vaud: CIC, ch. du Levant 25, 1005 Lausanne.

Faites un film pour les Olympiades de l'anima­tion

Règlement du secteur «Jeu­nesse»

1. Le concours est ouvert à tous les films d'animation réalisés par des enfants et adolescents, sans participa­tion d'adulte.

2. Les films doivent être ré­cents (1982, 1983, 1984).

3. Ils doivent durer au maxi­mum 8 minutes.

4. Ils ne doivent pas avoir été proposés à d'autres con­cours, avant les Olympia­des.

5. Ils doivent être adressés au Centre d'initiation au ciné­ma et aux communications (CIC), ch. du Levant 25, 1005 Lausanne avant le 1er mars 1984.

6. Avant le 1er février 1984, les auteurs enverront au CIC une formule d'inscription remplie et signée (formule à disposition au CIC).

Tous les films acceptés aux Olympiades de l'animation re­cevront un certificat de partici­pation; le titre et le nom des auteurs seront publiés dans le Programme-Souvenir des Olympiades 1984 de Los An­geles.

Conseils

Si le film a des dialogues ou des inscriptions indispensa­bles à la compréhension, il est conseillé d'en donner une ver­sion en anglais, par sous-titre ou autre solution astucieuse.

Le CIC et la Télévision éducative pourront décerner un prix spé­cial à certains films suisses des Olympiades et les diffuser sur l'antenne (tarif habituel).

59

Il

Page 38: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

Enfants dans la circulation :

l'A ST édite une brochure

*** «Prudence! Priorité aux en­fants.» Tel est le titre d'une brochure que vient de publier l'Association suisse des trans­ports (le Club AST). L'AST ne peut se résoudre à accepter le nombre d'enfants sacrifié sur l'autel de la mobilité. Elle rap­pelle à ce propos qu'un enfant perd la vie dans un accident de la circulation tous les quatre jours tandis que 8 autres sont blessés quotidiennement dans les mêmes circonstances.

Le document publié par l'AST comporte des témoignages de parents et d'enfants, une ana­lyse de la situation actuelle ainsi que de nombreuses pro­positions visant à augmenter la sécurité des enfants dans la circulation. Les auteurs plai­dent notamment pour un ralen­tissement de la circulation à l'intérieur des localités et pour des méthodes d'éducation routière qui ne s'arrêtent pas au simple «dressage» des en­fants.

Auteur de l'éditorial de la bro­chure «Prudence! Priorité aux enfants» le professeur Pierre Emile Ferrier, de la clinique de pédiatrie de Genève, souligne que «le nombre des accidents du trafic dont sont victimes des enfants est beaucoup trop éle-

60

ASY·YCS ASSOCIATION SUISSE DES TRANSPORTS VERKEHRS-CLUB DER SCHWEIZ ASSOCIAZIONE SVIZZERA DEL TRAFFICQ

vé en Suisse, et notre réflexion nous incline à penser que les moyens de réduire ce nombre existent, qu'ils sont nombreux, mais que la volonté de les ap­pliquer, bien . que lentement grandissante, est encore trop faible» .

Cette brochure, réalisée avec la participation financière du Fonds suisse pour la préven­tion des accidehts de la route peut être commandée au se­crétariat romand de l'AST, rue Franche 15, 2800 Delémont (tél. 066 / 22 88 88).

~ PRO

SENECME

Information Communiqué

de presse

Les vieux vus

par les livres d'école!

Les vieux sont empotés, inca­pables de se débrouiller et en­têtés .. . ceci selon une enquête réalisée sur les livres d'école de 1971 en République fédéra­le allemande. Cela vaut-il éga­Iement pour la Suisse? C'est ce que Pro Senectute a voulu savoir eu égard à l'importance que les livres d'école ont quant à l'aptitude que les jeunes d'aujourd'hui auront à surmon­ter les futurs aléas de l'existen­ce, à leur attitude et à leur comportement vis-à-vis des vieilles générations.

Inspirés par la Fondation, deux étudiants, Beatrice Hunziker et Armin Manser ont analysé en détail 72 livres d'école primaire de Suisse alémanique, ceci sous la direction du professeur H. Tuggener de l'Institut péda­gogique de l'Université de Zu­rich . Les résultats qui ressor­tent de ce travail de licence volumineux et fouillé de 321 pages * ont été dévoilés au cours de la conférence de presse tenue le 9 novembre 1983 par le professeur Tugge­ner et les deux auteurs, sous les auspices du président du Comité de direction de Pro Se­nectute Suisse.

En bref, et contrairement aux craintes que l'on pouvait avoir, le vieillard tel que décrit par les livres d'école primaire de Suis­se alémanique est bon, ouvert, actif et satisfait. Le portrait de nos vieux concitoyens qui est ainsi présenté aux élèves de nos écoles primaires est donc très positif. Les caractéristi­qUes de la situation actuelle

des vieilles personnes au sein de la société, toutefois, ne sont que peu mentionnées dans ces ouvrages: retraite, activi­tés, veuvage, solitude, loge­ment, santè, mort, assurance sociale, aide à la vieillesse sont des thèmes peu abordés. La vieillesse est à vrai dire souvent décrite, mais le pro­cessus du vieillissement - qui commence déjà dans les jeu­nes années - est passé sous silence.

Cet état de choses a incité Pro Senectute Suisse à adresser des recom mandations aux res­ponsables de l'instruction et du matériel d'enseignement d'une part et aux milieux pédagogi­ques d'autre part: les particula­rités essentielles de la vieilles­se devraient être présentées de manière concrète dans les cours; il faudrait montrer que la vieillesse est une phase au­tonome de la vie, le vieillisse­ment un processus qui s'étend de la naissance à la mort; il

__ iFl MW.

faudrait contrer l'actuelle mar­ginalisation des gens âgés en s'efforçant de les intégrer.

Un appel est adressé à chacun pour mettre en pratique ces recommandations en collabo- . ration avec les milieux profes­sionnels et la population âgée, de manière à jeter un pont en­tre la recherche et la pratique.

Pro Senectute Suisse s'efforce actuellement de réaliser une enquête identique en Suisse romande.

L'ouvrage publié * sur l'enquê­te réalisée en Suisse alémani­que (Fr. 32.-), un résumé des résultats (Fr. 5.-) ou les recom­mandations citées ci-dessus (gratuites) peuvent être com­mandés à Pro Senectute Suis­se, service de documentation, Lavaterstrasse 60, case post­ale, 8027 Zurich .

* Der alte Mensch : Ein Vergleich der Darstellung in Primar-Schullesebüchern der deutschen Schweiz mit der gegen­wartigen Situation (1983).

~VSEJ ucs Union

des centrales suisses d'électricité

(UCS) - Les statistiques sont souvent utilisées et on en abu­se même. Selon la forme de présentation, le lecteur se voit imposer une aide d'interpréta­tion variable et quasi manipu­lée. A ce propos, le «Bulletin ASE/UCS» (Edition «Economie électrique» du 19 novembre 1983) publie l'exemple suivant.

Pour l'année 1982, la Suisse enregistre une consommation finale d'électricité de 36,7 tera­wattheure (TWH) ou 0,13 exa­joule (EJ). Est-ce beaucoup -est-ce peu? Cela correspond à 36 700 millions de kilowattheu­res - cela fait déjà ·plus. Et si

. l'on utilise les unités SI officiel­les Joule (J), on obtient un chif­fre presque astronomique de 132 000 billions. Cela fait déjà beaucoup.

A l'EPF de Zurich, la consom­mation d'électricité annuelle d'un étudiant s'élève à environ 9000 KWh, avec en tête l'étu­diant en chimie qui consomme 24 000 KWh. Est-ce beaucoup - est-ce peu? En comptant avec 12 centimes par Kilowa­ttheure, chaque étudiant à l'EPF consomme en moyenne pour plus de Fr. 1000. d'électri­cité, environ le double de sa cotisation d'étude annuelle. Cela paraît beaucoup.

A titre de comparaison subjec­tive, voici encore quelques chiffres supplémentaires:

Page 39: L'Ecole valaisanne, décembre 1983

1 Consommation d'électricité

annuelle 1982 KWh

Par employé dans l'industrie textile 30 000 Par lit d'hôpital 6 000 Par habitant 5700 Consommation d'un ménage 3900 Tunnel routier du St-Gothard par mètre 900

Des autres chiffres à titre de comparaison?

Un employé travaillant dans la branche du fromage en boîte consomme par année une moyenne d'environ 6000 KWh, une unité de bétail laitier (trai­te, réfrigération, stockage du fourrage , aération du foin 22 q) environ 650 KWh. Du point de vue statistique, un étudiant de l'EPF correspond donc à envi­ron 14 unités de gros bétail. Les chiffres de consommation des apiculteurs et des oppo­sants à l'énergie nucléaire n'ont pas pu être établis jus­qu'à la mise sous presse de ce numéro. L'apiculture devrait se contenter de très peu, le miel d'abeille est respectueux de l'environnement. En ce qui concerne les opposants au nu­cléaire, il faudrait encore voir.

Croissance de 3,4 % des besoins en électricité durant l'été Qu'en sera-t-il cet hiver?

La croissance de 3,4 % des besoins en électricité de l'été dernier est due au léger essor enregistré dans quelques branches économiques: c'est ce que constate l'Union des centrales suisses d'électricité (UCS) dans un commentaire à propos des chiffres officiels pu­bliés sur la production et la consommation d'électricité jusqu'à la fin septembre de cette année.

Depuis le début du semestre d'hiver, la consommation d'électricité a enregistré une nette hausse en raison du temps froid, et elle continuera d'augmenter si les basses températures et la reprise

62 ,

conjoncturelle se maintien­nent. L'économie électrique suisse est certaine de pouvoir couvrir les besoins grâce à ses réserves de production sou­vent critiquées, pour autant qu'il ne survienne pas de gra­ves perturbations techniques.

L'automne, cependant, ne s'est pas seulement manifesté par un recul de la température, mais aussi par une extrême sécheresse - il est encore im­possible de dire si ceci annon­ce la fin de la longue période de plusieurs années caractéri­sée par une excellente hydrau­licité. Toujours est-il que les réserves hydrauliques des lacs d'accumulation ont déjà été plus sollicitées qu'en automne 1982, et leur degré de remplis­sage n'atteint plus que 83 %, contre 88 % pour l'année pré­cédente.

Les centrales à accumulation ne peuvent de toute façon as­surer qu'un tiers à peine de la production d'hiver du pays.

Les centrales au fil de l'eau (sur les rivières) contribuent en hiver à environ un quart de la production totale - à condition cependant que la situation mé­téorologique soit «moyenne » .

Au cours des dernières semai­nes, le débit du Rhin a diminué de presque la moitié par rap­port à la moyenne multiannuel­le et en même temps un excé­dent d'importation a déjà été nécessaire pour couvrir les be­soins du pays.

Etant donné que l'électricité ne peut être stockée en grandes quantités, les échanges d'élec­tricité avec les partenaires des pays voisins servent à la com-

pensation saisonnière. Les ex-f cedents provenant des réser, ves d~ production suisses, qui se presentent surtout en été peuvent être exportés, et si en hiver, la consommation d'éiec, tri cité dépasse la production nationale, ce sont des importa, tions qui comblent le déficit. Il en résulte temporairement un solde importateur, comme ce fut le cas pendant quatre mois de l'hiver 1979/80.

Si l'on jette un coup d'œil sur l'été qui vient de s'achever, on constate que la production na, tionale d'origine hydraulique a atteint avec 21 860 GWh (1 giga-wattheure = 1 million de Kilowattheure) un nouveau re­cord (été 1982: 21 636 GWh). La contribution des centrales nucléaires, qui, en été, sont mises à l'arrêt par étape pour révision et remplacement du combustible, a atteint 6461 GWh, dépassant ainsi la valeur de l'année précédente qui était de 5961 GWh. La production nationale nette a atteint 27 461 GWh, soit une augmentation de 3,2 %, tandis que la con­sommation nationale s'élevait à 18 919 GWh, soit une hausse de 3,4 % et le solde exporta­teur a atteint 8542 GWh, soit une augmentation de 2,6 %.

Pour tous ceux qui doivent se maintenir dans la foulée du développement du matériel didactique: Didacta 84. Didacta Bâle, du 20 au 24 mars 1984 20e Foire Internationale du Matériel Didactique, dans les halles de la Foire Suisse d'Echantillons. Tous les jours de 9 à 18 heures. Renseignements: Foire Suisse d 'Echantillons, CH-4021 Bâle/ Suisse, Téléphone 061 262020

Fabrique d'engins de gymnastique, de sports et de jeux

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