L'Ecole valaisanne, octobre 1984
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Par la lecture des images et la découverte des textes adaptés au jeune lecteur, l'e~fant découvre la JOIE DE LIRE et enrichit ses connaissances dans différents domames.
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Prix spécial enseignant: Fr. 27.-
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Parution: 1 fois par mois (sauf juillet/août)
1er numéro: 15 décembre 1984
Public: enfants de 4 à 8 ans
1002 LAUSANNE
L'ÉCOLE VALAISANNE
RÉDACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONN EMENT ANNUEL
TARIF DE PUBLICITÉ
DONN ÉES, TECHNIQUES
RÉGI E DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Octobre 1984 XXlxe année
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
Imprimerie Valprint SA, Sion.
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture : 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-
Pages intérieures:
111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-
2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3200.-112 page Fr. 1650.-114 page Fr. 900.-118 page Fr. 500.-
Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois : 10 %.
~élai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.
Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
Les encarts sont acceptés. Priére de se renseigner de cas en cas au prés de Publicitas SA.
Sommaire
ÉDITORIAL
Jean-François Lovey
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ
SETM Marguerite Stœckli
. Anna T. Veuthey Alain Métral EV
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE
Henri Métrailler Francis KlotzjMichel Rothen EV EV EV
~ CV
DIDACTIQUE
Monique Oayer jCharly Oayer Renée Rey
VIE CORPORATIVE
Erasme Pitteloud Roland Revaz AEPSVR AVPES S.T. Jean-Marie Abbet
NOUVELLES ACQUISITIONS
OOIS CFPS
INFORMATIONS OFFICIELLES
OIP Encart
Le navire que l'on charge
«Peut-être sommes-nous frères» Médecins scolaires du Valais L'homme quotidien . . . . . Une grande famille pour des élèves en panne Vous avez dit: Suisse romande? . ....
L'audio-visuel .comme moyen d'enseignement En écho à certaines rumeurs OOIS : permanence de français . . . . . . OOIS: permanence d'environnement . . . . .. . Connaissance de l'environnement : cours sur le terrain Connaissance de l'environnement: méthodologie Journée d'étude 1984 . . . . . . . . . . . Connaissance de l'environnement ; sciences naturelles, objectifs . .. .... . .... .. . ... .
Agréables créations manuelles Le scrabble à l'école (suite)
Rapport du secrétaire fédératif de la FMEF Exposé du président de la FMEF Programme d'activité 1984-1985 Le mot du président Mademoiselle Marguerite Giroud Chronique SPVal ..... .
Sion, liste des récentes acquisitions Bulletin d'information .. ... .
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12 15 16
17 20 21 21 22 22 23
25
41 43
47 52 57 1 61 61 62
65 68 1
Avis de changement d'adresse, d 'état civil... . . ... . . 70 Notes historiques en marge d'un anniversaire . 40 ans d'orientation dans le Valais romand
Photo de couverture: Oswald Ruppen
Ce navire que l'on charge
Les sirènes sont nombreuses à courtiser l'école, à lui susurrer, entre lobe et idéal, des missions qui ne lui étaient pas initialement destinées.
On souhaiterait ainsi que l 'école se chargeât de l 'éducation à l 'hygiène, de l'éducation à la santé, de l'éducation sexuel/e, de l'éducation routière, de l'éducation physique, artistique, manuel/e, de l'éducation à la consommation, de l 'éducation aux mass~media et à l 'informatique, de l 'éducation aux problèmes de développement, de l 'éducation aux réalités politiques et économiques etc .. . , tâches qui sont toutes de réel/e importance certes, mais qui, juxtaposées, offrent à /'institution une multitude de visages qui ont pour ef'ftt, a"~x yeux de beaucoup, de la rendre protéiforme et méconnaisSable.
Ces souhaits n 'ont de sens et de consistance qu 'en convenant que l 'école a des tâches fondamentales, prioritaires, et que cel/es énumérées ci-dessus ne sauraient être conçues que dans une généreuse perspective de lucidité, d 'ouverture et de modernité. Un prolongement légitime en somme aux finalités essentiel/es et sans âge.
1/ faut forger à l'enfant des outils avant de lui offrir l 'infinité des champs où exercer ses talents et pleurer ses lacunes.
«Lire - écrire - compter», c 'est un peucour(
Mais dire que l 'école peut tout entreprendre, n'est-ce pas un peu long?
Jean-François Lovey
• ({ Peut-être sommes-nous frères })
Depuis quelques années nous commençons à réaliser que la survie de notre civilisation dépendra de plus en plus du développement d 'une attitude totalement différente à l 'égard de la nature. L'attitude fondamentalement utilitariste d 'exploitation à outrance de la nature, qui a été celle des sociétés industrielles, devra faire place à une attitude basée sur le respect de la nature - qui aura toujours le dernier mot. Le texte qui suit, prononcé par un grand chef amérindien il y a 130 ans, est étonnamment prophétique. Seveso, la pollution urbaine et tant d'autres nuisances avaient été clairement prévues par ce grand sage dont le peuple, mieux que nous, avait réalisé qu'on ne peut impunément violer les lois de la nature.
Le chef Seattle, qui en réalité s 'appelait Sealth, était l'un des grands chefs indiens qui vivaient à l 'époque où les Indiens étaient en train de perdre leurs terres à la suite de l'avance de l 'homme blanc vers l'ouest de l 'Amérique du Nord. Comme beaucoup d'autres de ses pairs, c 'était un orateur né et le discours qu'il prononça devant l'assemblée des tribus, en 1854, avant l'existence des Traités indiens, fut une occasion mémorable. On ignore si ce discours est textuellement celui qu 'il prononça ou bien s 'il s'agit d 'un assemblage de plusieurs allocutions faites en d'autres circonstances. Quoi qu'il en soit, c 'est un témoignage éloquent de la pensée de Sealth, dans lequel il exprime le pressentiment du sort qui attendait son peuple, mais aussi son espérance.
Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d'acheter notre terre . Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants . Il est très généreux, car nous savons bien qu'il n'a pas grand besoin de notre amitié en retour . Cependant, nous allons considérer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l'homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre .. Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre? Etrange idée pour nous! Si nous ne sommes pas propriétaires de la fraîcheur de l'air, ni du miroitement de l'eau, comment pouvez-vous nous l'acheter?
Le moindre recoin de cette terre est sacré pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairière, le bourdonnement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et la vie de mon peuple. La sève .qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l'homme rouge.
Les morts des hommes blancs , lorsqu 'ils se promènent au milieu des étoiles , oublient leur terre natale . Nos morts n'oublient jamais la beauté de cette terre, car elle est la mère de l'homme rouge; nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous.
Les fleurs parfumées sont nos sœurs , le cerf, le cheval , le grand aigle sont nos frères; les crêtes
des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l'homme lui-même, tous appartiennent à la même famille .
Ainsi , lorsqu'il nous demande d'acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beaucoup de nous .
Le Grand Chef nous a assurés qu 'il nous en réservait un coin, où nous pourrions vivre confortablement, nous et nos enfants, et qu'il serait notre père, et nous ses enfants .
Nous allons donc considérer votre offre d'acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile, car cette terre, pour nous, est sacrée.
L'eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n'est pas de l'eau seulement; elle est le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir qu'elle est sacrée, et vous devrez l'enseigner à vos enfants, et leur apprendre que chaque reflet spectral de l'eau claire des lacs raconte le passé et les souvenirs de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.
Les fleuves sont nos frères: ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que les fleuves sont nos frères et les vôtres , et l'enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur témoigner la bonté que vous auriez pour un frère .
L'homme rouge a toujours reculé devant l'homme blanc, comme la brume des montagnes s'enfuit devant le soleil levant. Mais les cendres de nos pères sont sacrées . Leurs tombes sont une terre sainte; ainsi, ces collines , ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux . Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui, un lopin de terre en vaut un autre, car il est l'étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. Le sol n'est pas son frère, mais
n
son ennemi, et quand il l'a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derrière lui les tombes de ses pères et ne s'en soucie pas. Il prend la terre de ses enfants et ne s'en soucie pas. Les tombes de ses pères et le patrimoine de ses enfants sont oubliés. Il traite la terre, sa mère, et le ciel, son frère, comme des objets qu'on achète, qu'on pille, qu'on vend , comme des moutons ou des perles brillantes. Son appétit va engloutir la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.
Je ne sais. Nos voies diffèrent de vos voies . La vue de vos villes blessent les yeux de l'homme rouge. Peut-être parce que l'homme rouge est un sauvage qui ne comprend pas.
Il n'y a pas de lieu calme dans les villes de l'homme blanc, pas de place où entendre les feuilles qui se déroulent, au printemps, ou le bruissement des ailes d'insectes. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage qui ne comprend pas. Le fracas qui règne seul insulte l'oreille. Et à quoi bon . vivre, si l'homme ne peut pas écouter le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres nocturnes des grenouilles autour de la mare? Je suis un homme rouge, et je ne comprends pas. L'Indien préfère le doux bruit du vent effleurant la surface d'un étang, et le parfum du vent, lavé par la pluie de midi ou chargé de la senteur des pins.
L'air est précieux à l'homme rouge , car toutes choses partagent le même souffle; les bêtes, les arbres, l'homme, tous participent au même souffle. L'homme blanc paraît indifférent à l'air qu 'il respire . Comme un homme à l'agonie depuis des jours, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que l'air nous est précieux, qu'à tous les êtres qu'il fait vivre il fait partager son esprit. Le vent qui a donné son premier souffle à notre aïeul reçoit aussi son dernier soupir . Et le vent doit aussi donner à nos enfants l'esprit de la vie . Si nous vous vendons notre terre, vous
devrez la conserver comme un lieu à part et sacré, où l'homme blanc lui-même puisse goûter la douceur du vent parfumé par les fleurs des prairies .
Nous allons donc considérer votre offre d'acheter notre terre . Si nous décidons de l'accepter, ce sera à une condition: l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères .
Je suis un sauvage et ne comprends pas les autres usages. J 'ai vu mille buffles pourrir sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train en marche. Je suis un sauvage qui ne comprends pas que
. le cheval de fer fumant puisse être plus important que le buffle, lui que nous ne tuons que pour rester en vie .
Qu 'est l'homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait de grande solitude de l'esprit. Car tout ce qui arrive aux bêtes ne tarde pas à arriver à l'homme. Toutes choses sont liées.
Vous devez enseigner à vos enfants que la terre, sous leurs pieds , est faite des cendres de nos grands-parents. Afin qu'ils la respectent, dites à vos enfants que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur euxmêmes .
Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme par le sang qui unit une même famille. Toutes choses sont liées.
Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre . L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même.
Mais nous allons considérer votre offre d'aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l'écart et en paix.
Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours . Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte; après la défaite, ils coulent des jours oisifs et souillent leurs corps de nourritures douces et de boissons fortes . Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures, quelques hivers , et il ne restera plus aucun des enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d'un peuple autrefois aussi puissant, aussi plein d'espérance que le vôtre . Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple? Les tribus sont faites d'hommes, pas davantage . Les hommes viennent et s'en vont, comme les vagues de la mer.
Même l'homme blanc, dont le Dieu Marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut-être sommes" nous frères malgré tout;. nous verrons . Mais nous savons une chose que l'homme blanc découvrira peut-être un jour : notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd'hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas . Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l'homme rouge et pour l'homme blanc.
La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mépris . Les blancs passeront, eux aussi, et peut-être avant les autres tribus . Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres déchets.
Mais dans votre perte, vous brillerez de feux éclatants, allumés par la puissance du Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l'homme rouge. Cette destinée est pour nous un
mystère; nous ne comprenons pas, lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauvages domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l'odeur d'hommes nombreux, l'aspect des collines mûres pour la moisson est abîmé par les câbles parlants.
Où est le fourré? Disparu. Où est l'aigle? Il n'est plus . Qu'est-ce que dire adieu au poney agile et à la chasse? C'est finir de vivre et se mettre à survivre.
Ainsi donc nous allons considérer votre offre d'acheter notre terre . Et si nous acceptons, ce
sera pour être bien sûrs de recevoir la réserve que vous nous avez promise. Là, peut-être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs . Et lorsque le dernier homme rouge aura disparu de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l'ombre d 'un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple . Car ils aiment cette terre comme le nouveau-né aime le battement du cœur de sa mère. Ainsi, nous vous vendons notre terre , aimez-la comme nous l'avons aimée. Prenez soin
d'elle comme nous en avons pris soin .
Gardez en mémoire le souvenir de ce pays , tel qu 'il est au moment où vous le prenez. Et de toute votre force, de toute votre pensée, de tout votre cœur, préservez-la pour vos enfants , et aimez-la comme Dieu vous aime tous .
Nous savons une chose: Notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L'homme blanc luimême ne peut pas échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères. Nous verrons .
Médecins scolaires du Valais
Dans notre édition de septembre, nous avons publié les directives médico-scolaires 1984-1985. pour compléter ce dossier, nous nous faisons un plaisir de donner ci-après la liste des médecins scolaires nommés par le Conseil d'Etat, de l'ensemble du Valais, avec la précision des communes attribuées à chacun d'eux.
Médecins scola ires du Vala is romand
Région Médecin Adresse {\JO de tél. Communes ou centres seo/aires attribués
Sierre Dr Berclaz J.-Paul Avenue des Alpes 21 (027) Chalais , Sierre école protestante, 3960 Sierre 555452 Chippis , Sierre CO
Dr Cordonier Alain Avenue de la Gare 4 (027) Miège, Veyras , Muraz/Sierre 3960 Sierre 558213
Dr Frochaux J.-Paul Avenue Général-Guisan 38 (027) Sierre: classes primaires 3960 Sierre 551313 et école de commerce,
Ecole des Nouveaux-Buissonnets
Dr Wiget Urs 3961 Vissaie (027) Vissoie : primaires et CO 6511 09
Dr Bonvin Gérard 3963 Crans (027) Chermignon, Lens 41 3535
Dr Barras Gilberte 3962 Montana (027) Randogne, Montana, Montana-Crans 41 21 67 (primaires et CO) , Venthône,
Ecole Les Coccinell.es
Dr Croisier Bernard 3941 Grône (027) Granges , Grône (primaires et CO), 5821 00 St-Léonard
Hérens Dr Lorenz Eric Rue du Rhône 25 (027) Les Agettes, Hérémence, Vex, 1950 Sion 233725 Euseigne CO
or Kuchler Henri Rue de Lausanne 35 (027) Nax, St-Martin 1950 Sion 222851
Dr Bernhard P. -Yves 1968 Evolène (027) Evolène 8311 22
Dr Lorenz Joseph Rue de la Cathédrale 16 (027) Ayent: primaires et CO 1950 Sion 225054
Sion Dr Lorenz Joseph Rue de la Cathédrale 16 (027) Arbaz, Grimisuat, Institut St-Raphaël 1950 Sion 225054
or Lorenz Eric Rue du Rhône 25 (027) Collèges de Sion : Creusets et Planta 1950 Sion 233725 Sion-Planta : primaires
Dr Spahr André Rue de Lausanne 20 (027) Sion : Sacré-Cœur, Sous-Ie-Sex, 1950 Sion 223891 Blancherie, Ste-Agnès
Dr Oélèze Guy Rue de Lausanne 35 (027) Sion-Collines : primaires et CO, 1950 Sion 222853 St-Guérin: primaires, CO, Ecole de
commerce , ENF, ENG, Ecole protestante, Ecole Montani
Dr de Wolff Emmanuelle Rue du ' Sanetsch 7 (027) Salins , Savièse, Sion : Bruyère, 1950 Sion 225316 Platta, Bramais , Châteauneuf ,
Pont -de-la-Morge
F l Médecins scolaires du Haut-Valais
Région Médecin Adresse fVO de tél. Communes ou centres scolaires attribués .--
Conthey Of de Wolff Emmanuelle Rue du Sanetsch 7 (027) Conthey, Vétroz 1950 Sion 225316
Region Arz t Adresse Tel Nr. Zu besuchende Gemeinden und Schulzentren
Of Carruzzo Pierre Porte-Neuve 33 (027) Nendaz, Veysonnaz 1950 Sion 222992
1--Goms Of Volken Bernhard 3984 Fiesch (028) Bellwald , Binn , Ernen , Fiesch ,
711731 Fieschertal, Lax, OS Fiesch
Of Held Jacques 1917 Ardon (027) Ardon 861858
Of Wirthner Hermann 3985 Münster (028) Biel , Blitzingen , Gluringen , 731414 Münster, Obergesteln, Oberwald ,
Reckingen, Ulrichen, OS Münster,
Of Kuchler Henri Rue de Lausanne 35 (027) Chamoson Geschinen
1950 Sion 222851 Oe. Of Imesch Beat 3983 Morel (028) Betten, Bitsch , Grengiols
Martigny Of Franzetti André Case postale 56 (027) Leytron : primaires 1912 Leytron 862488
Raroh 271027
Of Radovanovic Siav. 3983 Morel (028) Greich/Goppisberg , Morel ,
Of Roggo Joseph 1908 Riddes (027) Isérables, Riddes, Saillon, 862927 CO Leytron
271565 Ried-Morel, OS Morel
Brig Of Guntern Andreas Bahnhofstrasse 6 (028) Brig , Institut St. Ursula
Of Pasquier André 1907 Saxon (026) Saxon 62335
3900 Brig-Glis 236464
Of Peter Ulrich Belalpstrasse 6 (028) Ried-Brig , Termen
Of Bossi J.-Pierre Nouvelle-Poste 7 (026) Bovernier, Charrat, Fully 3904 Naters 236868
1920 Martigny 21077 Martigny-Combe, Martigny-Ville Of Pfammatter Theodor Bahnhofstrasse 8 (028) Birgisch, Mund
Of Meier Paul Gd-St-Bernard 28 (026) Martigny-Bourg 3904 Naters 235252
1920 Martigny 26633 + deux CO Martigny-Ville Of Schmidt Heinrich Bahnhofstrasse 20 (028) Gondo, Naters , Simplon-Oorf,
Of Moillen Marcel Avenue de la Gare 10 (026) Ecole supérieure de commerce 3904 Naters 231982 OS Naters, OS Simplon-Oorf
1920 Martigny 26464 de Martigny Of Verasani Diego Englisch-Gruss Str. 1 (028) Glis , Heilpadagogische Schule Glis,
Entre- Of Jost Marc 1934 Le Châble (026) Bagnes: primaires et CO 3900 Brig-Glis 234937 OS Brig
mont 71238 Visp Of Briza Franz 3925 Grachen (028) Grachen , St. Niklaus, OS St. Niklaus
Of Kniska Martin 1933 Sem brancher (026) Sembrancher, Vollèges 561526
88444 Of Fux Conrad 3922 Stalden (028) Embd/Kalpetran , Eisten , Stalden ,
Of Barada Marin 1937 Orsières (026) Orsières-ville : primaires et CO 522141 Staldenried , Torbel , OS Stalden
41264 Ecole Maya-Joie à La Fouly Praz-de-Fort , Prassurny, Chez-Ies-Reuses,
Of Imoberdorf Richard Haus Pasadena (028) Zermatt, OS Zermatt 3920 Zermatt 672779
Somlaproz , Liddes , Bourg-St-Pierre Of Jaeger Donat Kantonsstrassse 12 (028) Visp, OS Visp, Zeneggen
Saint- Of Urosevic Oragomir 1925 Finhaut (026) Finhaut , Salvan , Trient Maurice 471 70 Ecole Notre-Oame-des-Monts
3930 Visp 462428
Of Koenig Stefan Villenweg 17 (028) Ausserberg , Baltschieder, Bürchen
Of Uzel Haldun Terreaux 17 (025) Collonges , Oorénaz, Evionnaz, 3900 Brig-Glis 231055 Eggerberg , Lalden, Unterbach
1890 St-Maurice 6521 04 Massongex, Vernayaz , Vérossaz , St-Maurice : primaires
Of Ninck Martin 3901 Saas-Grund (028) Saas-Almagell. Saas-Balen , 572141 Saas-Grund , OS Saas-Grund
Of Coquoz Roland Avenue du Simplon 22 (025) St-Maurice : Collège Regina Pacis , 1890 St-Maurice 651427 Collège de l'Abbaye,
Of Schaller Werner Bahnhofstrasse (028) Randa, Tasch 3920 Zermatt 673020
Pensionnat Sacré-Cœur
Monthey Of Oelaloye Léonce Rue de Venise 14 (025) Monthey: primaires et CO 1870 Monthey 71 2733 du Pensionnat St-Joseph
Of Kuonen Eduard 3906 Saas-Fee (028) Saas-Fee 571932
Of Richard Dominique Rue du Martoret 29 (025) Monthey : primaires et CO ville Of Studer Peter-Josef 3931 Visperterminen (028) Visperterminen
462243 1870 Monthey 71 7571
Of Galletti Ch .-H. Route de Choëx 6 (025) Morgins, Troistorrents : primaires et CO 1870 Monthey 71 2343 Vai-d 'illiez, ColiombeycMuraz,
W. Of Bellwald Otto 3945 Gampel (028) Blatten/Lo, Ferden, Kipppel , Wiler Raron (ad interim) 422555 OS Kippel ,Steg ,Hohtenn, Eischoll
Champéry Of Perrig Stefan 3942 Raron (028) Raron , Niedergesteln/St. German, Ecole Alpina à Champéry 442333 OS Raron et Collège Alpin à Morgins
Leuk Of Bellwald Otto 3945 Gampel (028) Ergisch , Gampel , Niedergampel, Of Pilet François 1896 Vouvry (025) Vionnaz, Vouvry : primaires et CO
81 2101 Port-Valais , St-Gingolph , Le Bouveret 422555 Oberems , Turtmann , Unterems,
OS Gampel (Institut et Collège des Missions)
Of Loretan Guido 3952 Susten (027) Salgesch, Susten 632366
Of Zen-Ruffinen André 3953 Leuk-Stadt (027) Agarn , Bratsch, Erschmatt, Feschel, 631210 Guttet, Leuk, OS Leuk
Of Julier Arthur 3954 Leukerbad (027) Albinen , Leukerbad, Varen , 611150 OS Leukerbad
L'homme quotidien
Etrel Etrel Etrel Que signifie cela, être? Après tout, Madame, ne sommes-nous pas face à nos classes tous les jours de l'année prévus pour la scolarité? Nous désirons accomplir au mieux notre tâche. Que voulez-vous encore?
Ce que je veux? Que chacun l'accomplisse toujours mieux dans un perpétuel souci de progrès et cela, dans la même mesure pour le plus grand bien de sa classe que en vue de son plus grand bien à lui-même. Je voudrais que s'établisse dans chacune des classes de la région un courant de vie et vraie et profonde, basé,comme toute vie désireuse de ... vivre, sur l'échange, c'est-à-dire sur cet indispensable mouvement propre à toute vie qui s'effectue à double sens: celui du don et de la réception, celui de la réception et du don; mouvement sans lequel la vie stagne et se détériore ou s'éteint.
Mais, Madame! Vous déraillez! Nous vivons! Nous venons en classe, Madame; nous y venons pour les enfants! Nous avons été formés pour les enfants! Nous avons pour mission de les instruire! C'est cela notre tâche! Que peuvent nous donner à nous des êtres aussi jeunes? Ils doivent nous écouter, Madame! Ils doivent apprendre! Ils doivent obéir. Ils reçoivent et nous, nous leur donnons. Et c'est bien ainsi. Ils viennent à nous dans ce but et tout le monde pense ainsi.
Bien sûr qu'ils viennent dans ce but! Bien sûr qu'ils viennent pour apprendre! Bien sûr qu'ils devraient obéir! Bien sûr que, tout comme nous ... , ils ont besoin d'étudier et même ... d'apprendre à étudier. Bien sûr qu'ils ont besoin de recevoir! Tout cela, je ne le nie pas! J'ajoute simplement
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qu'aucune vie ne peut s'épanouir en vase clos ni à sens unique et que tout comme il existe de multiples manières d'apprêter une tranche de veau, il en existe de plus nombreuses encore d'enseigner tant à des adultes qu'à des enfants.
Ce que je voudrais peu à peu mettre en lumière et tel est mon but, c'est une manière plus complète d'envisager certaines manières d 'être, certaines manières de faire, certaines manières d'établir des relations afin, justement, de contribuer à former des individus plus solides, plus responsables, plus aptes à devenir aimants et donc réceptifs aux autres, réceptifs à la vie. Des individus vibrants, aimants à travers toutes les fibres de leur être et pas seulement en pensée, voire en intention.
Alors, avant d'expliquer en mots seuls et risquant de paraître trop théoriques ce que signifie «être», je vais essayer d'amorcer l'explication par l'illustration succinte hélas, des besoins de l'enfant pour son développement optimal et de ses inconscientes attentes.
Qu'est l'enfant?
Dès sa naissance et même avant elle, l'enfant est un être unique, en formation, venant dans ce monde pour y accomplir une tâche prévue pour lui et pour lui tout seul.
Sa tâche, quelle qu 'elle soit , il sera donc le seul à pouvoir la mener à terme. S'il ne peut l'accomplir, personne ne l'accomplira à sa place. En effet, l'enfant devenu adulte sera seul, unique, mais non isolé. Il ne sera pas isolé car, dès sa conception, il sera influencé par les autres et, dès sa naissance, tant pour sa survie que pour sa formation, il dépendra de manière et très large et très spécifique des autres .
Puis devenu adulte, sa vie se déroulera influencée par la société dans laquelle il vivra.
Petit, l'enfant aura besoin de beaucoup recevoir : il est terriblement démuni; il est .. . tragiquement dépendant.
Plus grand, il apprendra à donner et donnera en fonction de ce qu'il aura reçu et de la manière dont il lui aura été donné.
Souvenons-nous que, dans toute éducation entre une très grande 'part de mimétisme. Avec le temps, le jeune parviendra ou non à se dégager peu à peu des influences subies pour devenir toujours plus autonome.
Tel devrait être l'aboutissement de toute éducation.
A travers cette brève description de l'évolution de l'enfant, l'éducateur vrai c 'est-à-dire aimant, qu'il soit parent , enseignant ou ... les deux à la fois, devrait sentir déjà en toute priorité non ce qu 'il devrait faire pour «former» (??!!) cet enfant mais ce qu'il devrait être lui, éducateur, pour répondre de manière adéquate aux besoins de cet enfant.
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combien de lecteurs ont-ils ressenti à la lecture de ces lignes, la responsabilité formidable qui leur incombe?
Je souhaiterais les savoir nombreux.
Oui , lors de sa croissance, l'enfant, exemplaire unique, doté de ses propres besoins, de ses propres réactions dès un trés jeune âge, sent, pressent, attend, aperçoit ce qui l'entoure et, en chaque circonstance, développe ses propres réactions . Toujours plus il imite et reproduit ce qui le touche, se servant pour cela des exemples reçus. C'est ainsi qu'il apprend à vivre .
Il faudrait donc que la qualité de son entourage soit optimale. Cet optimum devrait se manifester dans le désir d'offrir à l'enfant un maximum de chances de devenir lui-même et non dans le souci de le rendre conforme à des critères pré-établis , trop superficiels et, de ce fait, toujours en plus ou moins rapide mutation .
En effet, l'enfant ayant eu la chance d 'avoir été vraiment aimé et donc reconnu comme individu unique, se développera conformément à sa nature. Il deviendra ce qu 'il doit et devrait être et pourra utiliser ses qualités personnelles pour répondre aux exigences tant éternelles que actuelles de notre monde en évolution.
Ces qualités développées, personne ne pourra les lui soustraire: elles sont lui.
Par contre, l'enfant que l'on aura voulu rendre conforme à un ou des modèles regardera en dehors de lui, se dirigera d'après des images, des exemples. Il puisera en quelque sorte sa nourriture exclusivement à l'extérieur de lui-même négligeant de développer ses capacités personnelles et de se laisser guider par elles, et ne pourra, de ce fait, devenir réellement lui-même, être unique. Il est, de cette manière,
tout à fait possible et, hélas, fréquent , d'entraver l'émergence des capacités personnelles d'un être et d'empêcher voire de fausser leur croissance. Contraindre ou éduquer un être à ajuster ses réactions à celles d 'exemples, de modèles, d'exigences uniquement extérieurs et donc étrangers à lui c'est limiter ou empê-
Photo Michel Eggs - Chine (1984)
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cher sa formation en tant qu'individu à capacités et vocation uniques.
Qu 'à l'enfant on présente des modèles, des images, c 'est bien . A condition qu'à la découverte du modèle bien choisi et donc choisi d'après les richesses de l'enfant et non des critères desti-
nés à le mouler d 'après des critères extérieurs, quelque chose de personnel , de profond puisse vi brer en cet enfant et que le modèle puisse l'aider à découvrir et développer de l'intérieur ses voies nouvelles personnelles pour apprendre à cultiver son capital personnel à lui.
C'est alors que, d'image, le modèle devient nourriture.
Il s'agit donc bien de former, non de copier, non de reproduire .
Et la satisfaction manifestée par l'adulte, le compliment fait à l'enfant devraient porter non sur la qualité de la reproduction conforme mais sur l'effort personnel et le progrès personnel accomplis pour développer un petit aspect de sa personne à la lumière de l'inspiration née de la découverte d'un élément valable tant dans le modèle présenté que dans .. . lui-même.
Voilà une approche bien différente de nombre d'autres et qui , de la part de l'enseignant exige un effort d'attention à l'enfant, d'acceptation de ce qu 'il est, de correspondance à ce qui, de lui, se révèle , en un mot comme en cent : un effort de véritable amour.
Cette approche crée cet échange que nous savons indispensable à toute vie: le maître propose et l'enfant fournit au maître ce qu'il est: sa réaction , sa découverte, sa difficulté de compréhension , ce quelque chose qui est lui et qui devient matériau, occasion d 'ouverture pour le professeur.
Ce quelque chose qui est l'enfant, le maître le découvre pour servir au mieux cet enfant, c 'est-à-dire le comprendre et chercher à contribuer à le développer.
Pour cela, 'le maître doit apprendre à comprendre l'élève: sans compréhension , il ne peut le servir; il ne peut l'aimer vraiment. Pour l'aider à croître à travers ce qu'il est, et non le stériliser en l'expédiant sur d'autres voies ou sur les voies des autres aussi sublimes soient-elles.
Le maître doit s'entraîner à aimer l'élève et pour lui et donc tel qu'il est.
Ainsi compris, guidé, soutenu, l'élève se développe et développe du même coup sa capacité d'amour, de compréhension, de communication, de confiance en ce qui lui est présenté de bon en l'homme.
Lui est offerte, lui sont offertes , de ce fait, les occasions de découvrir , d 'expérimenter la bonté, l'acceptation de l'autre tel qu'il est.
Ainsi soutenu par ces qualités, l'enfant, le jeune désirera les reproduire car elles l'auront soutenu, protégé, nourri, guidé; il les aura expérimentées comme bonnes.
Si par contre , il se sent rejeté au profit des principes, de modèles mêmes sublimes, comment, où, quand fera-t-il l'expérience et... l'apprentissage de ces qualités de base dont notre monde a tant besoin? Où, quand, comment les découvrira-t-il?
Nourri de fermeture , d'exigences incompatibles avec ses capacités , de reproches, de jugements, de modèles, de principes inatteignables, voire de méfiance, l'enfant , le jeune ne pourra que se fermer pour se défendre. Ignoré, suspecté, lui aussi , par la suite, ignorera, suspectera. Il se fermera au monde et aux autres à l'exemple de ceux qui se sont fermés à lui. Qu'aura-t-il connu d 'autre?
Et il continuera à ignorer cet Esprit dont on nous a appris qu'II souffle et partout et où Il veut et qu'on rend si souvent si compli qué, inaccessible alors qu'en fait, Il se trouve là, tout proche, présent partout et en chaque circonstance, à chaque manifestation d 'ouverture d 'un être, à cha> que marque d 'affection, à chaque appel, à chaque mouvement de confiance , à chaque souffrance révélée de si multiples façons .
Aussi, se fermant, tout éducateur contribue à fermer les autres et, au lieu de favoriser la communi-
cation entre les- êtres - cette communication naissant de l'amour et le développant -multiplie-t-illes occasions d 'ignorance au lieu de susciter l'éveil à toutes les formes de connaissance que chaque créature nous révèle si nous apprenons à la regarder.
A travers ces quelques exemples , nous pouvons «toucher du doigt» l'influence énorme qu'exercent les personnes que l'enfant côtoie et le rôle capital qu'elles jouent dans sa vie .
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Et c'est alors que nous pouvons prendre conscience du fait que les connaissances à transmettre, semblables dans toutes les éco- 1
les d 'une même région, ne varient pas mais que le succès de la transmission dépend, lui, en très grande partie des qualités humaines de l'enseignant qui prend la classe en charge.
Et qu 'à niveau de connaissances égal, la transmission s'opérera de manière optimale si l'enseignant est homme de cœur, ouvert au monde, ouvert à sa classe, soucieux autant de transmettre que d 'aimer pour former et se former.
Que de se former pour mieux former.
Anna T. Veuthey 1
Dans un cadre de verdure Une vallée verdoyante . Des villages pittoresques, sur la Oroite . Une grappe de mayens étalés ou clairsemés , sur la gauchë. Des alpages à la lisière des forêts . Plus haut, le profil accentué des Alpes en ceinture avec, pour issue, le col ... Dans l'écrin des prairies une station prestigieuse : CHAMPÉRY.
A l'entrée du village, perchée sur un promontoire, bénéficiant d'une situation exceptionnelle face aux Dents du Midi, une imposante bâtisse : l'Ecole Alpina.
Une maison familiale où l'on travaille ((Notre école est avant tout une maison familiale, où règne une ambiance de gaieté, de franchise, de confiance, de simplicité. Mais c 'est aussi une maison où l'on travaille». C'est ainsi que les responsables de l'Ecole AIpina, Madame Anita Malcotti et Monsieur Alain Métral parlent de leur établissement scolaire, fondé en 1927.
Les structures de l 'école
L'Ecole Alpina qui est à la fois internat et externat, accueille une quarantaine d 'élèves de 9 à 16 ans, filles et garçons. Les enseignants (une dizaine en tout) dispensent un enseignement très personnalisé puisque les enfants sont répartis dans des classes de 6 à 8 élèves au maximum. Ils suivent tous la filière de la scolarité obligatoire, comprenant les quatre derniers degrés primaires et le cycle d'orientation. Il y a, en outre, des classes de rattrapage et de préparation aux travaux de bureau. Une classe pré-
Une grande famille pour des élèves en panne
professionnelle prépare les élèves qui suivront un apprentissage. De plus, toutes les études sont surveillées et servent à une pédagogie de soutien .
Place au plein air et au sport Mais les études ne sont pas tout dans la vie de l'Ecole: il y a la vie au grand air, les randonnées et le sport: ski, patinage, natation, tennis, curling, etc ... Les horaires sont d'ailleurs conçus pour réserver au moins deux heures d'activités sportives par jour.
Quelle clientèle fréquente l'école? Avant tout, des enfants que l'on veut remettre sur les rails, car la plupart sont en panne dans l'enseignement public . Les raisons en sont diverses : difficultés familiales ou scolaires , déplacement d'un canton à l'autre, crise de croissance, absentéisme scolaire. Ils trouvent, au sein de l'Ecole Alpina, la stabilité qui leur
manque. Soixante pour cent d'entre eux sont placés par des services officiels , les autres par leur famille.
L'Ecole Alpina souhaiterait s'ou-, vrir plus largement aux Suisses romands en général, et aux Valaisans en particulier. A l'heure où l'on parle beaucoup de réformes scolaires, certains enfants se sentent parfois très anonymes dans un système qui ne leur convient pas toujours forcément.
L'Ecole Alpina pourrait alors constituer une solution pour des enfants dont le potentiel n'a pas pu être révélé dans la filière classique et qui, finalement, se sont bloqués.
APPRENDRE, d 'une part, COMPRENDRE, de l'autre.. . pour RÉUSSIR ensemble et susciter chez les jeunes un nouvel enthousiasme pour la vie : tel est le but de l'Ecole Alpina.
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Vous avez dit: «Suisse romande?»
L'Université de Lausanne, institut de science politique, avait organisé les 2 et 3 décembre derniers, à la salle du Sénat du Palais de Rumine, des conférences-débats sous le titre: «Suisse romande, quel avenir: intégration helvétique, cantonalisme ou Romandie?» 'Pour la première fois, des politologues, des économistes, des historiens et des critiques littéraires avaient confronté leurs analyses avec celles d'acteurs engagés.
Les textes vont être accessibles au public à partir de novembre prochain dans un ouvrage intitulé «Vous avez dit : Suisse romande?». Relevons parmi les auteurs Georges André, Gilbert·
Baechtold, Yves Bridel , Pierre Chèvre, Max Frenkel, René Knusel, Geneviève Grimm-Gobat, François Gross, Clovis Lugon, Alain Pichard, Laurent Rebaud.
Assiste-t-on à l'émergence d'une prise de conscience romande? Que deviendraient le système suisse et l'autonomie cantonale? C'est à ces questions parmi bien d'autres que tentent de répondre les différents auteurs de ce livre. Ce livre se veut ainsi une contribution à un débat passionné et passionnant. Sur un sujet encore souvent tabou, mais qui pourrait devenir brûlant.
On peut encore souscrire auprès de M. René Knusel, Institut de
science politique de l'Université de Lausanne, 5, rue de l'Université, 1005 Lausanne.
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L'audiovisuel comme moyen d'enseignement
L 'époque est sûrement révolue où l'image n 'entrait pas à l'école. Bien sûr, il reste quelques nostalgiques de la parole toute puissante, quelques irréductibles pour qui la culture de masse est indigne de passer le seuil de la classe. Mais leur engagement n'est plus qu 'un combat d'arrière-garde. Aujourd'hui, on peut parler d 'avènement de l'audiovisuel; l 'école a ouvert les bras à une série impressionnante d'appareils qui permettent à l'/mage d 'appuyer, par son impact} tel ou tel cours: rétroprojecteur, projecteur à diapositives} projecteur 16 mm, épiscope} magnétoscope, télévision.
Il faut remarquer une chose très importante: tous ces moyens n 'ont pas pour rôle de remplacer l 'enseignant, de le rendre à la limite inutile ou inexistant et cela même lors du visionnement d'une cassette vidéo où son inexistence devient quelquefois physique. Mais bien de permettre qu'il devienne un animateur} ayant à son service ou plutôt au service de ses élèves, toute une série d 'instruments qui permettent un meilleur usage de la pédagogie.
L'audiovisuel à l 'école: plus un problème pédagogique qu'un problème technique La tentation existe, de croire que la simple utilisation des moyens audiovisuels permet de modèrniser l'enseignement. Mais l'audiovisuel, en lui-même ne suffit pas à garantir une pédagogie active. Il ne peut être ajouté à la classe traditionnelle. Il faut, pour lui donner sa pleine signification, que son emploi soit pensé globalement dans la pratique pédagogique.
Piaget ne mettait pas en doute la supériorité de la pédagogie audiovisuelle sur la pédagogie traditionnelle, mais il démontrait que la technologie ne suffit pas à assurer une éducation rénovée ; à la technologie doit se joindre la pédagogie .
«En bref, écrivait-il, en 1968, l'image, le film, les procédés audiovisuels dont toute la pédagogie voulant se donner l'illusion d'être moderne nous rebat aujourd'hui les oreilles, sont des auxiliaires précieux à t itre d'adjuvants ou de béquilles spirituelles, et il est évident qu 'ils sont en nets progrès par rapport à un enseignement purement verbal. Mais il existe un verbalisme de l'image comme il existe un verbalisme du mot et les méthodes intuitives ne font que substituer, lorsqu'elles oublient le primat irréductible de l'activité spontanée et de la recherche personnelle ou autonome du vrai , ce verbalisme de l'image, ce verbalisme plus élégant et plus raffiné au verbalisme traditionnel. »*
* ln Psychologie et pédagogie, Gonthier, 1968, pages 106-107.
Cela implique qu 'une pédagogie basée sur l'audiovisuel , mais sans recours à une participation de l'élève , perd une très grande partie de ses avantages.
Considérations plus terre-à-terre On constate qu 'à certaines périodes de l'année scolaire l'utilisation de la télévision et de la vidéo en particulier est beaucoup plus intensive qu 'à d 'autres périodes. Regardez le plan d' occupation de la salle de projection avant les vacances de Noël ou lors de la dernière semaine de juin : surchargé! Pas question d 'y mettre les pieds avec une classe à moins d 'avoir fait la réservation un mois à l'avance. Alors que, à d'autres moments , au milieu d'un trimestre, il n'y a pas de problème d'occupation.
Il faut regretter , je pense, cette marginalisation dans le temps des médias audiovisuels : un court ou un long métrage de cinéma, une émission de télévision
Photo Serge Rappaz
peuvent normalement trouver leur place dans le courant de l'année scolaire.
Cela d 'autant plus qu 'à ce moment-là, il est possible d 'envisager des développements qui renforcent étonnamment les apports du visionnement seul.
Discuter d'un film de fiction, c'est lui donner vie une deuxième fois , c 'est partager avec les autres sa vision du film .
Quant aux courts métrages de cinéma et de télévision , leur durée idéale ne devrait pas dépasser vingt minutes - une demiheure. C'est d'ailleurs le cas , pour la plupart des émissions de la TV éducative . Et si la série «le monde en guerre», par exemple , dépasse largement ce minutage, pourquoi ne pas fragmenter en deux parties l'émission et la visionner sur deux cours d'histoire? La classe deviendra ainsi un lieu privilégié de communication où l'utilisation des moyens
audiovisuels s'accompagne d'un dialogue, d 'un échange, d'un enrichissement réciproque.
L'enseignant aura aussi la possibilité de faire des arrêts Sur l'image, de revenir en arrière, de lancer une discussion ou de prendre le temps de faire une recherche d'information complémentaire.
Et les élèves seront amenés à sortir de la torpeur qui les envahit quelquefois lorsqu'ils regardent sans arrêt une émission de 50 minutes, à devenir des chaînons actifs dans la boucle de la communication . Ils pourront reformuler, par exemple, à travers des mots qui leur sont propres, les idées exprimées , car souvent le niveau de langage des émissions-documents de la TV est trop élevé pour eux.
Il faut aussi penser à la facilité d'emploi des appareils existants. Non pas tant du point de vue technique, cela ne pose que peu ou pas de problèmes si l'on dé-
Photo Serge Rappaz
passe les premières craintes et maladresses, mais du point de vue rapidité de mise en utilisation .
Combien de fois ne doit-on pas regretter , pendant le déroulement d 'un cours, l'absence de moyens audiovisuels , simplement par le fait que le projecteur à dias se trouve encore dans son armoire ou que l'obscurité de la salle reste problématique? L'audiovisuel oblige l'enseignant à plus d'organisation et à une mise en place préalable du matériel.
Les contradictions d'une démarche Ces quelques considérations' sur l'audiovisuel comme moyen d'enseignement, ne font que mettre en évidence les contradictions d'une pédagogie qui mettrait la charrue devant les bœufs. C'est pourtant une telle démarche, imposée par le développement foudroyant de la technique, qui nous a fait enseigner par les médias, avant de savoir comment fonctionnaient ces mêmes médias.
Il s'agit maintenant de combler ce manque, et d'apprendre non seulement la géographie ou !'histoire par l'image, mais aussi l'image en elle-même, son fonctionnement; l'audiovisuel comme moyen , mais aussi comme objet d 'enseignement.
Mais cela est une autre question.
Henri Métrail/er Délégué cantonal
Radio- Télé vision éducative
L'ouvrage «A la découverte de la grammaire nouvelle)) qui s'adresse aux élèves de 5-6P est l'aboutissement d'une initiative privée.
Fallait-il attendre les ouvrages romands dont la gestation vient à peine de commencer et dont la procédure de confection est lente?
En nous mettant au travail, notre objectif principal était de faciliter le recyclage de nos collègues . Qu 'aurait-on dit si les animateurs s'étaient présentés sans moyens d'enseignement? En même temps , il s'agissait pour nous de combler une lacune car les ouvrages existant sur le marché sont soit incomplets soit inadaptés .
Notre ouvrage, nous I,'avons voulu transmissible pour réagir contre la tendance actuelle, mercantile et pédagogiquement désastreuse, qui consiste à inonder les classes de cahiers jetables, tels des stylos ou des briquets, dans lesquels le rôle des élèves se borne au pire à dessiner des croix ou noter des chiffres, au mieux à écrire quelques lignes dans des conditions peu propices à la calligraph ie.
Nous voulons, sans renier l'apport oral de la nouvelle méthodologie, que les élèves écrivent le plus possible, n'en déplaisent à certains.
Notre ouvrage, nous l'avons voulu structuré. Nous ne pensons pas, contrairement à la mode pernicieuse actuelle, que l'éparpillement, le papillonnage et le désordre, si fort prisés par
20
En écho à certaines rumeurs
des manuels qui vont jusqu 'à les ériger en système, soient des vertus. Nous estimons, au risque de passer pour rétrogrades, que la clarté et la progression méthodique vont de pair avec la bonne pédagogie .
-Aux maîtres et aux élèves , nous proposons 34 ateliers qui se présentent ainsi :
- des objectifs ; - des pistes méthodologiques; - 400 exercices ; - des encadrés intitulés ((Résu-
mons)}.
Les objectifs et les pistes méthodologiques figurent dans le livre de l'élève en petits caractères . Leur présence n'est pas gênante. Elle peut permettre en tout cas aux parents de se fam iliariser avec les nouvelles méthodes et terminologies. Qui s'en plaindrait?
Comme Bled, Gabet ou Galichet en leur temps, notre ouvrage concerne deux degrés. Nous avons laissé aux maîtres le choix des exercices à effectuer selon le programme propre à chaque degré et selon le niveau de leur classe. Quel est le maître qui annuellement inflige 400 exercices de grammaire à ses élèves?
De même les maîtres choisiront dans les encadrés ce qu'ils estimeront devoir être mémorisé par les élèves . Nous pensons, en contradiction avec certains spécialistes qui s'imaginent que les élèves savent tout sans rien avoir appris, que la maîtrise de la langue exige des connaissances et qu'il est mensonger d 'affirmer, sans rire, le contraire .
Enfin, dans sa phase de transition actuelle, nous formulons le vœu que notre ouvrage soit, pour les enseignants qui l'ont adopté, un outil de travail précieux.
Francis Klotz / Michel Rothen
pz
Permanence de français
Degrés concernés
3-4 primaires .
Lieu ODIS - Sion ; ODIS - Saint-Maurice.
Horaires Tous les mercredis de 13 h 30 à 17 h 30.
* Des contacts personnels peuvent avoir lieu, sur demande, pour ceux qui désirent s'arrêter sur un domaine plus précis (tél. (027) 21 6286) le lundi et le mercredi toute la journée.
Calendrier
St-Maurice
3 octobre 7 novembre 5 décembre 9 janvier 6 février 6 mars
17 avril 1 mai
Sion , tous
les autres mercredis
Vous pouvez y trouver
- Des ouvrages de référence permettant un approfondissement des connaissances dans les différents domaines du français ;
- une exposition des derniers ouvrages parus ;
- des travaux réalisés dans différentes classes ;
- une information concernant l'enseignement du français et les moyens d'enseignement;
- un lieu de rencontre , d 'échanges où toutes remarques , suggestions, expériences vécues dans sa classe, difficultés, réussites, réalisations, réflexions, problèmes sont les bienvenus.
Permanence environnement: Sion - Saint-Maurice
Vous trouverez à la permanence pédagogique des occasions de rencontres et d'échanges avec d 'autres enseignants, des conseils pédagogiques mais aussi:
- une exposition des derniers ouvrages parus dans le domaine de la connaissance de l'environnement;
- des ouvrages scientifiques: guides, clés de déterminations" .;
- des fiches de renseignements à l'usage de la classe;
- des monographies telles Univers, Okapi, Textes et documents , BT, La Hulotte, Panda, ,,. ;
- des collections d'enfants: Ecoramage, Ce que dit la nature, Thèmes Vuibert, ,, .;
- les cahiers d'environnement: ces réalisations de classes présentent dans le détail le déroulement complet d'une étude, ses étapes, ses objectifs, les comportements et réactions des enfants ainsi que les différentes activités que l'étude a suscitées; .
- un fichier sur l'animal: ces fi ches , réalisées par des maîtresses puis tirées sur papier couleur en vue d'une distribution; ces fiches présentent au recto quelques renseignements concernant la description, la nourriture, les ennemis , les petits, l'habitat de l'animal étudié; le verso permet le classement des documents apportés par les enfants: photo, dessins, billets des parents,,, .;
- un fichier sur la plante: ce fichier offre une série de fiches sur les différentes parties d 'une plante: la feuille, la fleur, la tige, le fruit , ainsi qu 'une fiche de renseignements pour le maître.
Horaires
Sion lundi matin, mardi et mercredi toute la journée, jeudi matin .
Saint-Maurice les mercredis 14 novembre
16 janvier 27 février 14 mars 7 mai.
Des contacts personnels peuvent avoir lieu en-dehors de ces heures, sur rendez-vous .
PROFESSEUR : S, EMMANNUELLE CARRUPT SUJET: LES FRUITS D'AUTOMNE DEGRÉS : ENFANTINES A 5P LIEU : DIOLL y SUR SION DATE: MERCREDI 17 OCTOBRE
A 14 H 00 INSCRIPTIONS: A L'ODIS DE SION
TÉL. (027) 21 52 86
e e e e e e e e e e e e e e e e e e. e e e'e e e Cet ouvrage, destiné aux titulaires des petits degrés, expose la pédagogie de la découverte, la démarche que préconise la connaissance de l'environnement ainsi que des suggestions méthodologiques pour aborder les différents domaines du programme: l'étude d 'un animal, d'une plante , d'un petit milieu (2P seulement) , d'une activité humaine, Les notions d 'espace et de temps sont succinctement présentées car il s'agit avant tout, dans les degrés concernés, d'une sensibilisation,
Cette méthodologie tente en outre de . répondre aux différents vœux émis par les enseignants au cours des années de recyclage en proposant .des sujets différents selon les années de programme, des objectifs précis tant au niveau des connaissances qu 'au niveau des comportements ,
Une dernière partie est réservée à des fiches d'informations, de
. suggestions diverses qui seront complétées au fur et à mesure de leur réalisation ,
En complément de la méthodologie, les maîtres trouveront à l'ODIS, les CAHIERS DE L'ENVI-
RONNEMENT. Le but de ces cahiers n'est pas de fournir des recettes pédagogiques mais des instruments de travail destinés à être utilisés de façon critique, Ces cahiers présentent le déroulement d'une étude, ses étapes, ses objectifs, les activités qui en ont découlé,
A long terme, ils nous aideraient à voir comment fonctionne la pensée enfantine, à définir les indicateurs de comportement, à dégager les critères de progrès et à montrer comment le maître saisit les situations, tente d'intervenir pour remédier à une· difficulté, de favoriser un regain d'intérêt. Quelques cahiers sont déjà réalisés, Nous attendons votre collaboration pour poursuivre leur publication,
Les remarques, critiques ou suggestions concernant la méthodologie ainsi que les travaux de classe en vue de la réalisation des CAHIERS DE L'ENVIRONNEMENT peuvent être envoyés à:
Jocelyne Gagliardi ODIS Gravelone 5 1950 SION
pz
Dès 09 h 15
09 h 45
09 h 50
10 h 20
10 h 50
11 h 20
11 h 50
12 h 20
13 h 15
15 h 00
15 h 30
ASSOCIATION EUROPÉENNE DES ENSEIGNANTS (AEDE) - SECTION SUISSE
Journée d'étude 1984 Samedi 17 novembre 1984 Hôtel Beaulac - Port de Neuchâtel
«L'INSERTION DES JEUNES DANS LA VIE ACTIVE»
Madame, Monsieur, Cher collègue,
La traditionnelle journée d 'étude organisée par l 'A EDE aura donc lieu à Neuchâtel,
Les conférenciers, représentants divers milieux, apporteront chacun une contribution originale dans l'approche de ce thème d 'actualité, Le débat devrait permettre un large échange d'idées et d'expériences,
Nous nous réjouissons de vous saluer à Neuchâtel, ce samedi matin 17 novembre 1984,
Inscriptions
Jusqu'au 10 novembre 1984, au moyen du bulletin annexé,
Programme Accueil des participants à l'Hôtel Beaulac, situé au Port de Neuchâtel, côté est. Parc sur les rives à l'est de l'hôtel ,
Ouverture du séminaire par M, René Copt, président de l'AEDE, section suisse,
Exposé de M, Jean-Pierre Markwalder, orienteur professionnel à Neuchâtel : «L'adolescent face au choix professionnel» ,
Exposé de M, Jacques Prod'hom, chef de la section Planification et Prospectives du Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation à Genève: «Evaluation récente et tendances de la formation professionnelle en Suisse»,
Exposé de M, Roger Cornut, conseiller au bureau inter-régional d'éducation, Université de Franche-Comté à Besançon : «L'université française face aux jeunes»,
Exposé de M, Benjamin Evéquoz, expert en formation et développement chez Nestlé à Vevey: «L'intégration des jeunes dans une grande entreprise», .
Débat.
AU MUSÉE D'HISTOIRE (en face de l'hôtel) Apéritif et salutations de M, André Buhler, conseiller communal de Neuchâtel ,
Repas à l'Hôtel Beaulac,
AU MUSÉE D'HISTOIRE Démonstration des automates Jaquet-Droz,
Clôture de la journée d'étude,
Inscriptions (pour le repas) jusqu'au 10 novembre 1984 - soit en retournant l'inscription à
Pierre Kernen Longschamps 42 2014 Bâle
- soit en téléphonant au N° (038) 42 59 21 (en dehors des heures de bureau).
Plan de situation
Arrêt du bus
·Oe Bienne : ~nue du 1er Mars prendre la présélection de gauche --+ P
..-.
11 Port H U
::J :~ea~'~as ,,:-~L..-r---I • , =b-'--e-.l --r-. p -EC01-' l'li
··D, ,.".:::': 1 8 S E E 1 A i a hauteur du .
P Gymnase Muma Oroz, ___ • p
prendre l a présélection de droite--.P
Remarque: pour d'autres renseignements s'adresser à:
René Copt Président suisse AEDE Place du Manoir 5 1920 Martigny Tél. (026) 2 2288.
Conditions habituelles de participation
Congé Les enseignants des cantons où l'école est ouverte le samedi pourront faire une demande de congé à l'autorité scolaire compétente.
AEOE J BEAULAC
Frais
La participation aux frais de déplacement et de repas par l'autorité scolaire varie d'un canton à l'autre. Les enseignants s'informeront à leur autorité compétente .
Information Le comité de l'AEDE informera les autorités scolaires cantonales compétentes de l'organisation de ce séminaire.
.~-------------------------------------------------
Bulletin d'inscription
Nom: ____________________________ __ Prénom: ____________________________ _
Adresse: _______________________________________________________ ___
NP: ________________ _ Localité: ________________ _ Tél. privé: ________________ _
Ecole: _________________________________________ __
D participera à la journée d'étude du 17 novembre 1984
D participera au repas (Fr. 20.-, service compris, sans boisson)
Noml;>re de personnes: ____ _
Signature: ______________ _
p
CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT
Sciences naturelles: objectifs
Ce document présente de façon succincte la répartition de la matière des activités et des principaux objectifs de chaque degré enfantin et primaire.
Ce travail répond à une triple nécessité:
nécessité d'expliciter et d'adapter le Plan d'études romand, à la suite d'une première période de mise en pratique et d'expérience;
nécessité de départager mieux les domaines de chaque année primaire afin d'éviter les répétitions (germination à tous les degrés) et assurer une continuité plus harmonieuse d'enfantines à 6P;
nécessité de donner aux enseignants un fil conducteur leur permettant de mieux situer l'insertion de leur programme dans l'ensemble; ce souhait a d'ailleurs été formulé à de nombreuses reprises par l'intermédiaire de la SPVal et des inspecteurs.
Nous espérons avoir répondu à ces diverses exigences et souhaitons que ce document soit également utile aux travaux de révision des objectifs du PER qui vont bientôt débuter pour se terminer en 1989. Nous pensons que votre collaboration pourrait être extrêmement précieuse pour enrichir de votre vécu et des réalités de la classe ces données, afin de fournir une base de réflexion solide aux travaux de la commission chargée de cette révision.
Remarques:
1. Ce document ne présente pas de précisions concernant la technologie, cette partie exigeant encore plus ample réflexion et expérience;
2. Nous renvoyons le lecteur désirant de plus amples informations aux diverses méthodologies propres à chaque degré.
SCIENCES NATURELLES REPARTITION DE l~ MATIERE 2
A TRAVERS lES DEGRES
w .... Z ~ ~
~ « ~ z «
X :::> w :::i ~
1 enfant. lp 2p 3p 4p 5P . 1 6p
plantes à fleurs l'arbre au cours quelques plantes du les plantes à fleurs l'arbre reproduction étude du milieu bien visibles des saisons petit milieu · principaux. types · types de feuilles chez les plantes à . place et rôle de corolles · · strates fleurs
· principales de la végétation · fleurs inflorescences · quelques familles d'ar- · fruits
· morphologie bres de la région · graines de la feu ille · dissémination
· conditions · pollen de germination
animaux familiers mammifères une petite bête oiseaux du village les invertébrés vie sauvages ET ou essentiellement et comportements chez
animaux ou un mollusque oiseaux domestiques les insectes les vertébrés : d'appartements domestiques OU · mœurs
un batracien · locomotion · nourriture · reproduction
étude caractéristiques d'un petit milieu des milieux naturels
choisis dans le milieu géographique : · exposition · altitude
1
[ENFANTINES BOTANIQUE PLANTES A FLEURS BIEN VISIBLES __ u ___ J G I ACTIVITÉS 11- OBJETS 11 CONNAISSANCES DE MÉTHODES Il CONNAI SSAN CES 1 ~TTITUDE 1
~I.
observer une plante simple, - méthode d'observation: - vocabulaire perceptif: facile à étudier regarder, toucher, respirer, utiliser les 5 sens, couleur, forme, toucher, odeur, grandeur
cueillir , rouler, casser, froisser. .. - vocabulaire spécifique: plante, tige, fleur, feu ille
UJ - méthode d'expression: ~ décrire, dessiner (facultatif) a .....J a :J:
CI) Cl.. c 0::: 0 a ~ :E: .3 ~ ën
CI)
collectionner des objets botaniques : (]) ""0
mousses , lichens, champignons, c 0 graines, fruits, feuilles ... n c
UJ .2 => c CI (])
~ ~ ~ <t
E :E: ~ 'UJ
~ classer - reconnaître la plante dans un milieu (ij en
Cl. >-en ën
·0 ~ .c
UJ ü -CIl
~ Ci) a expérimenter des graines à germination rapide - voir pousser - les graines poussent .....J ·c a ~ en ""0
>- -CIl :J: ~
UJ récolter des fleurs ; en observant a le milieu .....J a u
'UJ ---
IP . BOTANIQUE L'ARBRE AU COURS DES SAISONS o IACTIVIT~S Il OBJETS 1 UONNAISSANCE --;-;~HODES __ J l_~Q~NAISSANCES (SAVOIRS) 1 ~TTITUDE 1
r--
observer un arbre méthode d'observation: vocabulaire perceptif: regarder, respirer, toucher, récolter des échantil- grandeur, couleur, forme, odeur ... Ions, mesurer
méthode d'expression: vocabulaire spécifique:
1&.1 tronc, ramure, cime, branche, rameau, feuilles, - dessiner l'ensemble, les parties, présenter les nervures, bourgeon, feuillus, résineux, fruits C) échantillons 0
-J 0 :r: Q. CI: 0 en E: c ~ 0
~ collectionner des objets botaniques: réaliser un herbier de feuilles . connaître le nom des arbres étudiés .2
"Cn mousses, lichens, champignons, retrouver les arbres étudiés dans un herbier, reconnaître dans un milieu les arbres étudiés en graines, fruits, feuilles sur une planche ID
"0
1&.1 reconnaître une feuille sur un tableau de formes c . classer de manière justifiable 0 ::> :g CJ c - E ~
c ~ ID
111 ~ t- ~ fi) E >
fi) ~
aï ~ Q.
1&.1 '00
~ expérimenter des graines à germination rapide pour voir pousser . les graines poussent (5
.c ü
-Ctl
fi) Ci)
l 'c ~
~ "0 -Ctl
'" observer -C) le milieu 0 -J 0 U 111 --
1 2P BOTANIQUE QUELQUES PLANTES DU PETIT MILIEU o IACTlyIT~S Il OBJETS -- -li CONNAISSANCE DE M~THODES _J 1 CONNAISSANCES (SAVOIRS) 1 ~TTITUDE 1
....--observer une plante simple, méthode d'observation: vocabulaire descriptif:
facile à étudier regarder, respirer, toucher, disséquer, compter : couleur, forme, toucher, odeur, grandeur étamines pétales
vocabulaire spécifique: 1
1&.1 méthode d'expression: tige, feuille, fleur, corolle, pétale, étamine,pollen - dessiner l'ensemble, les détails, conserver, (sé- nervure C) cher, mettre sous autocollant) 0 -J 0 :r: Q. CI: 0 E:
1"-
collectionner des objets botaniques : retrouver la plante dans un herbier connaître le nom des fleurs étudiées mousses, lichens, champignons, réaliser un herbier reconnaître dans un milieu les fleurs étudiées feuilles, graines, fruits ... reconnaître la plante sur une planche en corolle, feuilles .. . utiliser un fichier c
I.&J 0
::> ~ CJ .2 - classer corolle, feuilles ... '00 ~ en ~ ID
"0 'UJ c t- 0 fi) g > CI) E
c
"-Q)
'00
'" '0
~ expérimenter . semer des graines à germination pour voir pousser les graines poussent .c ü
rapide -Ctl
Ci) Ci)
l 'c :t
1-- "0 ·Ctl
'" récolter des fleurs préciser le lieu de la cueillette connaître les plantes typiques d 'un milieu - en observànt remplir une fiche de récolte C) 0 le milieu -J 0 U 111 --
3P BOTANIQUE LES PLANTES A FLEURS o IACTIVI T~S Il OBJETS Il CONNAI SSANCE DE M~THODES l r CONNAI SSANCES ( SAVOIRS) IIATTITUDE 1
r--
observer plantes non composées des envi- rechercher par observation: vocabulaire spécifique: rons de l'école, faciles à travailler , observations systématiques ' plante, fleur , corolle, pétale, étamine, pistil , ca
(fleurs) , utilisation des 5 sens, du nombre, de mesures lice, sépale, tige, feuille, racine , dissection vocabulaire descriptif:
'" décrire ' dessin d 'usage courant, en rapport avec les formes , - utilisation du matériel les dimensions, les nombres, les couleurs, le C)
feuilles toucher, l'odorat 0 -l recherche par documentation: du botaniste : selon tableaux de référence 0 , apprendre à utiliser un tableau de référence vocabulaire spécifique: :J: consulter G.. pétiole, limbe, nervure a:: vocabulaire descriptif (idem fleurs) 0 X ~
1
(/)
c 0
~ 1 .2
1
1&1 classer des plantes à fleurs: utiliser le classement comme moyen d 'acquérir les principaux types de corolles 1
'ii) 1
, selon des critères pers,onnels (/) ~ des connaissances, comme moyen de forcer l'ob- Q)
01 selon la corolle servation les principaux types d'inflorescences 'D - c
~ reconnaître , selon l'inflorescence (une, plu- apprendre à construire un classement 0
~ sieurs, serrées, lâches) rechercher par documentation: quelques noms de fleurs , quelques plantes types 15 c
w quelques plantes des environs apprendre à utiliser un tableau de référence .2 ~ collectionner quelques plantes types utiliser des comparaisons techniques de séchage et de conservation c en Q) ;> des fleurs, des feuilles travailler avec du matériel approprié en 'ii)
'0 .r= - ü -al
1&1 Q)
~ expérimenter des graines germant rapidement rechercher par expérience : vivant - non vivant (semer) , plusieurs échantillons conditions de la germination c=
, essais selon hypothèses savoir semer quelques plantes ~ 'D en tenir un calendrier d 'observation -al
l ~
1&1 - récolter des plantes apprendre à prendre des notes savoir exprimer simplement les lieux C) 0 en observant apprendre à remplir un protocole des récoltes de cueillettes : -l prendre le milieu pré, jardin, forêt...la plante héberge des ani-0 u des notes maux qui s'y abritent ou s'en nourrissent UJ --
4P BOT AN 1 QUE L'ARBRE \ E] IACTIV IT~S Il OBJETS ) l' CONNAI SSANCE DE M~THODES Il CONNAI SSANCES ( SAVOIR S) 1 ~T~;;:-UDE-I
~
observer des arbres méthode d'observation: 'vocabulaire spécifique: du milieu géographique étudié , observation systématique tronc, tige, branche, rameau, bourgeon, écorce,
, observation comparée chaton , fleur, fruit, cœur, aubier 1&1 utilisation des 5 sens, nombre, mesures vocabulaire descriptif - décrire des feuilles , dessin ' d 'usage courant : formes, dimensions, couleur, C) 0 consulter ' utilisation du matériel (loupe .. ,) toucher, odorat -l du botaniste : selon tableaux de référence 0 méthodes d'expression vocabulaire spécifique: :J: G.. , apprendre à schématiser ' idem 3P + a:: 0 ' alterne-opposée, simple-composée X
1""-(/)
classer des feuilles utiliser le classement comme moyen les types de feuilles c 0
des arbres, des arbustes, des de connaissance les strates de la végétation ~ plantes herbacées quelques familles .2 du milieu géographique les termes nécessaires à la clé 'ii)
1&1 (/)
~ Q)
CJ 'D - c ~
0
~ TI-c
w .2 ~ c en Q)
;> '00 en déterminer des arbres, des arbustes utiliser une clé de détermination '0 .r= ü
~ ·al
1&1 Q)
~ expérimenter un cycle de vie: 'c , du bourgeon au bourgeon ~
en 'D
l observer des , rameaux mener une observation sur une longue période · al
~
1&1 récolter des surfaces déterminées techniques d 'inventaire vocabulaire descriptif des milieux natu-- en observant du milieu géographique techniques d'échantillonnage reis:
CJ - 100 m2 pour les arbres méthode d 'expression , de présentation . exposition , orientation , pente, sol. " 0 relations: végétation et situation: -l établir - 1 m2 pour les plantes herbacées méthode de comparaison 0 des panneaux végétation et pente, etc .. , U UJ comparatifs prise de conscience:
les plantes ne poussent pas n'importe où --
r--
IIJ -~ 0 ~ 0 x CL a: 0 ~ ~
IIJ ::l CI -~ ~ 'IIJ ~ (1)
> (1)
~
~ en i ~
IIJ -~ 0 ~ 0 u 'IIJ
~
UJ
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o -1 o :I: 0-c:: o :E:
UJ ::::> (JI
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~ ~ z z o
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UJ
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5P BOTANIQUE REPRODUCTION CHEZ LES PLANTES A FLEURS o l'ACT IVIT~S Il OBJETS Il CONNAISSANCE DE M~THODES Il CONNA I SSANCES (SAVOIRS ) 1 ~TTITUDE 1
observer des fleurs rechercher par l'observation: les parties de la fleur: . analyser, disséquer calice, sépale, corolle , pétale, étamine, anthère, . utiliser des instruments adéquats filet, pistil, ovaire, ovule, style, stigmate, pollen
(loupe, aiguille) les parties du fruit: fruits , représenter schématiquement des éléments graine, chair, noyau, pépin, pédoncule graines vocabulaire descriptif:
sec, charnu
décrire
comparer fleurs rechercher par l'observation : types de fleurs: utiliser diverses méthodes de classement , unisexuées ou non analyser un ensemble de données , avec ou sans pétales
1 d 'observation nom de quelques fleurs étudiées en c
fruits types de fruits 0
akène, capsule, baie, drupe ~ .3 'ëi5
1 en Q) '0 c 0 :g c
classer .2 c Q)
'ëi5 observer des graines et des fruits rechercher par l'observation: la reproduction: '(:;
.r: , pour émettre des hypothèses , organes mâle et femelle ü
-ro consulter l'évolution des fleurs , pour vérifier des hypothèses pollinisation Ci)
' cycle de reproduction des documents la maturation 'c
la dissémination ~ '0 -ro
la symbiose plante-animal: constater des relations pour la pollinisation pour la dissémination
6 p ETUDE DU MILIEU ECOLOGIE o [ ACT IVI TtS 1 OBJETS IICO-NNAI-SSANCES DE MtTHODES Il CONNAI SSANCES ( SAVO I RS) IATTITUDEI
observer un paysage rechercher par l'observation : identifier les milieux d'un paysage décrire des milieux description orale et illustrée utiliser le vocabulaire courant pour décrire et désigner inventorier les éléments d'un milieu les milieux et leurs éléments (couleur, forme, aspect...)
(plantes, sol, animaux) utiliser le vocabulaire acquis pour décrire plantes et animaux localisation des éléments dans le 'milieu
classer les milieux d 'un paysage rechercher par l'observation : classer les milieux selon leur aspect (typologie): récolter les éléments d 'un milieu préparer un plan de travail , pionnier, ouvert, boisé, humide, cultivé trier , composer des fiches guides techniques d'inventaire et de récolte (faune et flore) déterminer récolter avec précision nom de quelques plantes et animaux du milieu étudié
suivre les indications d 'une fiche , établir un classement
utiliser une clé de détermination gérer les résultats et les récoltes exprimer par un panneau de synthèse
en c 0
observer le fonctionnement et le rechercher par l'observation: besoin des plantes vertes en eau et en sels minéraux ~ .3 rechercher rôle des divers éléments , observation comme moyen de vérification évaporation et transpiration des plantes 'Ci)
du milieu (plantes, ani- d ' hypothèses décomposition des déchets par les champignons et en Q) maux, décomposeurs , rechercher par l'interview la faune '0
homme) rechercher par les documents du sol : de la feuille morte aux sels minéraux c 0 , trouver plusieurs sources le régime alimentaire, la place de quelques animaux :g
les relations entre les di- , regrouper diverses sources de renseigne- du milieu c .2 vers éléments du milieu ments (nourriture, abri , ennemis) c rechercher par l'expérience : action de l'homme sur les éléments du milieu (exploitation) Q)
, préparer et réaliser une expérience la relation entre : 'ëi5 imaginer et vérifier des hypothèses plante et sol (eau / sels minéraux) '0
.r: gérer : plante et climat (pluie / humidité) ü
-ro regrouper tous les éléments d 'une recher- , plante et animal (abri / nourriture) Ci) che selon un nouveau point de vue , animal et animal (compétition / prédation) déchets et sels minéraux (décomposition) 'c
~ homme et plantes '0 homme et animaux -ro homme et déchets
les séquences de relations entre les éléments du mi lieu : chaîne alimentaire cycle de la matière cycle de l'eau
ENFANTINE ZOOLOGIE UN ANIMAL FAMILIER OU UN ~ IACTlvIT~S Il OBJETS IIc~NN~!SSANCE DE M~THODES l r-CONNAI SSANCES (SAVOIRS) 1 ~TTITU';-J
r--
observer un animal familier méthode d 'observation : regarder (utiliser la grosse loupe) toucher
1&.1 mesurer à l'aide d 'un référent - méthode d'expression :
C) décrire 0
dessiner (facultatif) -J manipuler 0 lire une image x CL a:: 0 2: ~
CI) c 0
~ .3 'w
1&.1 collectionner des photos d 'animaux classer par «c'est comme» CI)
::) Q}
011 "0 c - 0 .-
classer t5 ~ c
'" .2 .- reconnaître reconnaître l'animal sur une planche c (1) Q}
>- 'w (1) :g ü --- -al
1&.1 expérimenter nourriture ID
8 réactions bruit, lumière", 'c d soigner traces laissées (souris/fromage) ~
en manière de se déplacer "0 -al
1 nourrir
~
1&.1 offrir des conditions de vie - à nécessaires à sa survie C)
l'animal 0 -J élevé 0 U UI --
IP ZOOLOGIE UN MAMMIFERE SAUVAGE OU DOMESTIQUE El ______ 11 CONNAISSANCE DE M~THODES Il CONNAISSANCES (SAVOIRS) -1 ~TTIT~~ 1
r--observer un mammifère sauvage méthode d 'observation : vocabulaire descriptif:
ou domestique , regarder (grosse loupe, compte-fils) , connaître la couleur, le toucher, la forme, la toucher grandeur", de l'animal étudié mesurer (ficelle ou autre référant) vocabulaire spécifique:
, compter, comparer des grandeurs connaître le vocabulaire lié à l'animal étudié 1&.1 utiliser une image retrouver l'animal étudié sur une planche d'ani - méthode d'expression : maux C) 0 décrire en général -J , dessiner en particulier 0 ~ comparer avec son propre corps , apprendre à utiliser la comparaison pour CL connaître a:: 0 ~ ~
collectionner des photos d'animaux classer selon les critères personnels ou proposés connaître quelques critères de classification CI)
des images utiliser le «c'est comme» reconnaître quelques animaux voisins c 0
utiliser le code d'un fichier pour comparer deux reconnaître quelques animaux qui ne ressem- ~ animaux blent pas à l'animal étudié .3 &al
retrouver, dans un fichier , l'animal étudié 'w ::) CI) 011 Q} - "0 .- c
~ classer 0
t5 '" c .- .2 (1)
c >- Q} (1)
ëii '0
~ ..c ü
1&.1 observer les comportements faire des expériences simples connaître : -al
8 (soigner, (si l'occasion en est donnée) utiliser un fichier la nourriture ID
d nourrir) consulter une documentation , la locomotion 'c lire une légende les comportements ~ en les petits "0
1 consulter une documentation -al
~
1&.1 - consulter une documentation lire les images, une légende connaître : C) 0 consulter un fichier , le milieu de vie -J des personnes questionner des personnes l'habitat 0 u les ennemis UI --
( 2P ZOOLOGIE UNE PETITE BETE ET UN MOLLUSQUE OU UN BATRACIEN El IACTIVI T~S Il OBJETS Il CONNAISSANCE DE ~THODES Ir ~ONNAISSAH~ES (-SAVOIRS)~ "TT 1 TUDE 1
r--observer une petite bête méthode d'observation : vocabulaire descriptif:
(observations ponctuelles) , regarder (grosse loupe, compte-fils) , connaître : couleur, forme, toucher, odeur .. , de ET , toucher l'animal observé un mollusque mesurer (avec ficelle, référent) vocabulaire spécifique: OU ' compter connaître, sur l'animal , les parties principales
w un batracien méthode d'expression : ' connaître les particularités de l'animal -(!) décrire en général un animal retrouver sur un schéma les caractéristiques de 0 comparer avec son propre corps dessiner en partie l'animal ~ X Cl.. ca:: 0 E ~
collectionner des petites bêtes classer selon des critères personnels connaître quelques critères de classification ou proposés connaître quelques noms de bêtes observées
reconnaître ces bêtes dans un milieu retrouver, dans un fichier , l'animal observé (/)
c W 0
~ classer des photos, dias, images .. , ~ a des animaux observés développer une technique .2 - '00 .- de classement (/)
~ (J)
'0
'" c .- 0 CI) 13 > c CI) .2
c (J)
1--w conduire un élevage utiliser le code d'un fichier poue retrouver des connaître : '00
'0 - renseignements sur un animal la nourriture ..c
1 ~ , la locomotion ü -co
observer comparer deux animaux les comportements Q) ;;; les comportements 1 i 'c
~ '0
~ -co offrir les conditions de vie remplir une fiche de récolte simple connaître:
w à l'animal nécessaires à sa survie les conditions de vie -(!) élevé les prédateurs 0 l'habitat ..J 0 U
'" --3 p OISEAUX DU VILLAGE OU OISEAUX DOMESTIQUES @J
~CTIVITt ~ f -~~Jns=J 1 CONNAISSANCES DE flÉTHODES Il CONNAISSANCES (SAVOIRS) IIATTITUDE) ~
observer des oiseaux méthode d'observation: vocabulaire spécifique (patte, doigt, corps, tête, queue, bec, plume, œil , croupion, nourrir du village ' observations systématiques aile) élever , utilisation des 5 sens, du nombre, vocabulaire descriptif:
LU des oiseaux de mesures d 'usage courant [forme, dimension (comparaison à d'autres animaux) nombre, <!) domestiques dissection couleur] 0 , dessin d 'observation , du zoologue [selon tableaux de référence] ...J 0 utilisation de matériel I consultation : a..
apprendre à utiliser un tableau de ~ 0 référence ~
~
i classer les oiseaux utiliser le classement comme moyen quelques oiseaux du village (moineau, merle .. ,) reconnaître du village d'apprentissage (déplacement, bec, d'après l'aspect extérieur
patte) d 'après le chant par catégories (migrateur ou non)
> ' par habitat Uardin, maison , forêt) V)
LU observer les comporte- protocole d'observation manière de marcher, de voler (/)
c
§ expérimen- ments individuels documentation manière de se nourrir 0
ter le rôle des plumes protocole d 'expérience la nourriture ~ d .2
les nids '00 Ci) les petits (/)
> (J)
I types de plumes '0 a.. c
io-- 0
n c
utiliser les documents : .2 les comporte- quelques comportements accompagnant la reproduction : parade, construction du nid c
table des matières (J)
ments sociaux lire un renseignement précis quelques comportements saisonniers : migration, erratisme, grégarisme
'00 les voisins utiliser les illustrations: quelques comportements de défense : contre un cnat... '0
le milieu hiérarchie à la table de nourrissage: compétition ..c lire une image ü
les ennemis utiliser une image pour s'exprimer signification du chant -co
méthode d 'observation amorce de chaîne alimentaire Q)
LU (voir sous physiologie) 'c 1
~ 1 -(!) '0
0 -co ...J 0 U 'UJ
-
1 - 4 P LES INVERTEBRES, ESSENTIELLEMENT LES INSECTES B
UJ -<.!)
o ...J o ~ Cl.. er o ~
UJ o ~ 1* ~
UJ -<.!)
o ...J o (1)
>~ Cl..
UJ -<.!)
o ...J o U 'UJ
~ Cl.. er
~
i (1)
>U)
UJ
<.!)
o ...J o -(1)
>~ Cl..
UJ
<.!)
o ...J o U
'UJ
1 ACT IVlTËS 1 1 OBJETS ] ICONNAISSANCES DE ~Tt-()DES 1 CONNAI SSANCES ( SAVOIRS ) Il ATTITUDE 1
observer rechercher par .. l'observation : vocabulaire d'usage courant: et préparer · descriptif [forme, couleur, toucher, nombre, position) avant-arrière, dessus, dessous)] comparer . utiliser les sens et les instruments · anatomique [tête, œil , bouche, patte, ventre, aile ... ]
adéquats vocabulaire scientifique simple: des insectes · mesurer, dénombrer les éléments · descriptif [opaque, membraneux, velu , antérieur-postérieur, supérieur-inférieur ... ]
exprimer · utiliser le dessin · anatomique [segment, appendice, pinces buccales, antenne, thorax, abdomen ... ] décrire exprimer : vocabulaire scientifique plus complexe:
· apprendre à schématiser · les pièces buccales, les pattes .. . (utiliser les termes d 'un tableau de référence) · utiliser le texte et le dessin pour
décrire
récolter utiliser des clés de déterm-ination tecnnlques de collection trier connaissance de quelques invertébrés courants ou remarquables classer (araignées', myriapodes, insectes ... groupes ou espèces) déterminer utiliser divers diagrammes pour le ::onnaissance de quelques critères de détermination (nombre de pattes, d 'ailes, etc ... ) reconnaître des invertébrés classement collec-
Cf)
tionner c 0
exprimer ~ _. .2
élever rechercher par l'expérience : faits et termes propres à l'espèce élevée (nutrition, reproduction , déplacement) 'ëj)
. penser, préparer un dispositif cycle de reproduction de l'espèce élevée (stades de croissance, durée ... ) Cf)
<ll
des insectes d 'élevage relation entre nourriture et pièces buccales chez l'espèce élevée "D
résoudre quelques problèmes sim- quelques techniques propres à l'élevage c 0
exprimer pies (préférences alimentaires ... ) ~ gérer dans le temps les événements
c .E
d 'une expérience, d 'une suite d'ob- c <ll
servations exprimer les résultats d'une
'ëj) '0
expérience .r::. ü
-(0
rechercher par les documents : la vie· d 'une espèce d 'insecte dans son milieu (1 ou 2 ... ): â)
élever des insectes 'c chercher ou groupes . consulter des ouvrages · la reproduction ~ des rensei- d'insectes sur les insectes · la nourriture "D
gnements · l'habitat -(0
exprimer les résultats d'une recherche la locomotion des larves
observer le comportement et des adultes
exprimer · les ennemis · influence du facteur température amorce de chaîne alimentaire
5 P VIE ET COMPORTEMENTS CHEZ LES VERTEBRES ~ ~CTIVi~t3 [-~~J-~~-S J ICONNAISSANCES DE MtTHODES Il CONNAISSANCES (SAVOIRS) Il ATT ITUDE 1
observer des organes rechercher par l'observation : vocabulaire anatomique: les parties des organes observés (mandibules, préparer un plan d'observation (ex.: machoire, incisive, canine, molaire, articulation ... ) membres ... ) . schématiser vocabulaire descriptif d'usage courant:
. dénombrer (ex.: rêche , pointu , acéré .. . )
ëlasser [selon diffé-
rechercher par l'observation : les 5 classes de vertébrés
rents types de régime alimentaire critères des vertébrés . utiliser le classement comme moyen modes de reproduction (aspect, d 'observation et de connaissance quelques modes de protection , de défense nourriture, quelques critères de classification petits, comporte-~)l
rechercher par l'observation: notion de régime alimentaire
Cf)
utiliser divers moyens d'observation c 0
comportements (directs ou indirects) mode de nutrition de quelques animaux: ~
observer rechercher par l'expérience : mode de capture, de broyage ... :::J
la nutrition les dangers menaçant les vertébrés (manque de nourriture, prédateurs, ' ëj)
se docu- utiliser des outils pour «faire Cf)
menter la reproduction comme» température ... ) <ll
les dangers les modes de défense (locomotion, mimétisme ... ) "D
exprimer rechercher par les documents : c les résultats préparer un plan de travail les modes de reproduction (ovipare, vivipare) 0
utiliser, interpréter des tableaux de les soins aux jeunes (abandon, protection, nid , nourrissage .. ) ~ c
données le rôle, la fonction des organes .E
exprimer : la relation entre organe et fonction : adaptation c <ll
confectionner des panneaux 'ëj) '0 .r::. ü
-(0
observer la vie la vie dans un milieu : â)
des vertébrés rechercher par les documents : lutte sur divers fronts (récolte de nourriture , défense ... ) 'c se docu- dans leur . regrouper diverses informations des armes pour survivre (adaptation générale de l'espèce aux conditions ~
"D menter milieu du milieu) -(0
-Agréables Créations Manuelles
pourquoi faire la différence entre ACM et ACT à l'école primaire?
Comment concilier ACT et ACM?
Ces réflexions ont déjà fait l 'objet de divers articles où les théories · s'échafaudent aisément. Les ACT deviennent des ACM et, partant de ce principe, la mixité devrait être introduite dans ce cours. Principe difficile à combattre jusque-là. Mais nous nous écartons de ces propositions lorsque, sous couvert d 'égalité homme-femme, le même programme est imposé aux garçons et aux fil/es des degrés supérieurs (voir EV juin 1984).
Utiliser le textile comme matériau d 'activités manuelles n'est pas nouveau . Asseoir un garçon de 6P devant une machine à coudre, donner un crochet ou une aiguille à un autre, c'est plus rare. Expérience vécue depuis plusieurs années dans le cadre de cours mixtes , temporaires ou occasionnels, nous avons pu constater l'intérêt du garçon pour la couture, par exemple dans la
réalisation d'un porte-revues.
Objectifs
Permettre l'application de maintes techniques tout en réalisant quelque chose d'utile, ce qui n'est pas la moindre des motivations .
Laisser créer forme et décoration .
Eduquer le raisonnement par des démarches techniques diverses (découpage - assemblage - décoration ... ).
Développer le sens de la mesure et de la précision, de la patience et de la volonté d 'endurance.
Cultiver le sens esthétique ...
Matériel
Bois contreplaqué de peuplier -baguettes de bois dur - taurillons d 'assemblage éventuellement -teintures et peintures - vernis ...
Tissu coton couleur neutre - nécessaire de couture et de broderie - coton pour crochet - nécessaire pour le pochoir ..
Démarche Répartition des cours : garçons, chaque semaine en ACM, maître titulaire; filles , 1 fois sur 2 en ACM , maîtresse spécialisée .
Suivant les techniques abordées dans les autres activités manuelles, les élèves travaillaient à la réalisation du porte-revues aussi, variant ainsi leur exercice. Un élève pouvait donc, durant le cours, tisser le rotin de son «poisson fourre-tout», découper du contreplaqué ou préparer ses motifs de décoration ,' un autre ponçait ses pièces de bois puis s 'en allait rejoindre le groupe ACT pour faufiler son tissu.
Travail sur bois: garçons et filles
Dessin d'une forme spécialisée des côtés du porte-revues, découpage , ponçage etc ...
Décoration au choix : teinte unie , fond préparé et peinture acryli que,teinture et pyrogravure ...
Le fait de couper en surface les fibres du bois avec le fer à pyrograver permet de jouer, de façon nette, avec plusieurs couleurs de teinture pour bois. Les plus astucieux ont trouvé cette technique et l'effet fut intéressant.
Préparation des traverses et des chevilles; essai de montage pour la mesure du tissu.
L'assemblage des éléments peut se faire de plusieurs manières. L 'élève est appelé à prendre conscience des difficultés d 'un tel montage et voit à quel point le sens de la précision est nécessaire.
Travail sur tissu: filles
Choix du thème de décoration, dessin du projet et simultanément choix des techniques .
Réalisations au crochet: en rond - à l'horizontal - mailles serrées -brides doubles, triples , ... - chaînettes.
Exécution de broderies selon les différents points choisis par l'élève suivant l'effet désiré ou le motif choisi .
Couture des réalisations sur le tissu de base .
Préparation et couture des ourlets .
Repassage et montage des divers éléments du châssis .
C 'est dans un tel travail que l'on s'aperçoit de l 'importance de la connaissance des techniques avant d 'entreprendre: autonomie de l 'élève et gain de temps.
Travail sur tissu: garçons
Choix du thème de décoration et préparation du projet définitif.
Décoration du tissu au pochoir .
Préparation et couture des ourlets .
Repassage et montage des divers éléments du châssis .
Découper les tissus, faufiler, coudre à la machine et repasser, ces différentes activités sur textile ont plu aux garçons parce qu 'elles étaient occasionnelles et nouvelles. Mais à leur dire, et notre impression fut telle, leur intérêt se porte plus naturellement sur d 'autres exercices avec des matériaux plus «durs )): rotin, bois, pierre, constructions diverses ...
Temps de réalisation difficile à déterminer en raison de la souplesse de l'organisation mais équivalent à environ :
~--------~~----------------~~--~~~~==~~--~~-=-------=~===--- ---
en ACT : filles , 10 cours garçons , 3 cours
en ACM: filles , 5 à 6 cours garçons, 4 à 5 cours.
Monique Dayer Charly Dayer
eeeeeeee
Le scrabble à l'école (suite)
Donnez à chaque verbe le ou les préfixes qui permettent de former d'autres verbes .
a de en con pro sur
céder
clouer
corder
couper
fier
gréer
filer
jeter
mener
piquer
venir
5 voyelles et 2 consonnes? Que faire?
Au scrabble, il est souvent possible d 'avoir les 5 voyelles et 2 consonnes. En général ces mots sont des formes verbales . Trouvez les scrabbles suivants:
A E 1 0 U + B C: A E 1 0 U + D N:
AEIOU+BG : A E 1 0 U + D R:
A E 1 0 U + B L :
A E 1 0 U + D V:
A E 10 U + F G :
A E 1 0 U + B T : A E 1 0 U + H R:
AEIOU+BR : A E 10 U + J R:
A E 1 0 U + C D :
AEIOU+CH : AEIOU+LR :
A E 1 0 U + C L :
AEIOU+CR : A E 10 U + L V :
A E 1 0 U + CS.: A El 0 U + M N:
A E 1 0 U + CT: A El 0 U + M P:
AEIOU+DJ: (à suivre)
Sachez jongler avec la lettre J
Partie jouée lors des 8 es championnats suisses juin 1984
Pour rejouer la partie ci-contre il vous suffit de mettre un cache sur la deuxième ligne et les suivantes et de prendre les lettres proposées lors du premier tirage. Accordez-vous trois minutes, comptez les points que rapporte votre mot en n'oubliant pas que le premier mot doit obligatoirement passer par l'étoile centrale. Poser sur votre jeu le mot retenu . Le joker est symbolisé par un point d'interrogation dans les tirages et la lettre qu 'il remplace est entre parenthèses dans le mot retenu . Sur la grille, les cases horizontales sont numérotées de 1 à 15 et les cases verticales sont représentées par des lettres de A à O. Lorsque la référence d'un mot (place du mot sur le jeu) commence par une lettre le mot est écrit horizontalement et si la référence commence par un chiffre le mot est écrit verticalement sur la grille.
1.Travail - 2.Percher - 3.Adapter - 4.Un repas - 5.Fleurs très odorantes - 6.Le plus jeune - l.Cuire lentement - 8.Jeune -9.Cuisse de porc - 1 a.Remettre en bonne place - 11.Danse -12.Sans cesse - 13.Fruit du jujubier - 14.Mécanique merveilleuse - 15.Salutation - 16.Espace de temps - 1l.D'humeur gaie -18.Envoyé au loin - 19.La plus grande partie - 20.Faculté de raisonner - 21.Franchis à grands pas - 22.Attraits de certains jeux
. - 23.Traître.
Coup Tirage Mot Réf. Pts Cumul {\JO retenu
1. AAILQT?
2. EEEGHPR LAQUAIT H2 92 3. E H+A BEN Y PEGRE 1 H 75 167 4. -E G 1 R S V Z RAYEE K 1 28 195 5. G S+A E E N T REVIEZ 4J 56 251 6. AEEFIOS NAGEATES 60 80 331 7. A E 0 S+A N R FIEZ 01 48 379 8. A O+B C EMU ARENES N2 22 401 9. M+A EH lOS ECOBUA 07 35 436
10. AH 1 O+F H 1 ECOBUAMES 07 42 478
11 . F H Il O+C 0 HAl M2 24 502 12. -II KRU W? FICHAI E2 28 530 13. R U+E M N ST KIWIS 8A 83 613 14. ADMOOTU STERNUMS 15 H 80 693 15. A 0 T+J N S U MOUD 14 J 24 717 16. T U+D L NO T AJONCS 4A 32 749 17. L U+D LOO P DOTANT A 1 21 770 18. DL 00 P+R U LU 9B 17 787 19. DL 0 0 +L R V REPU G5 19 806 20. L 0 V+E LN U LORD M6 14 820 21 . L U+A BEI S ENVOLA 12 J 18 838 22. B U+E T X LESAI 10 A 24 862 23. ETU BOX C3 28 890
TUE F 10 13 903
Solution du jeu:
Solution du jeu: Sachez jongler
Solution des mots avec les 5 voyelles
Céder: clouer: corder : couper: fier: gréer: filer: jeter: mener: piquer: venir:
AEIOU+
de-, re-, con-, pro-, de-, en-, re-, de-, en-, re-, con-, de-, re-, sur- , de-, con-, a-, de-, re-, con-, de-, en-, re-, pro-, sur-, de-, re-, pro-, sur-, a- , de-, pro-, sur-, a-, de-, re-, sur-, . de-, re-, con-, pro-, sur-,
BC= BG= BL=
BT= BR= CD= CH= CL= CR= CS= CT= DJ= DN= DR=
DV= FG= GN= HR= JR=
LR=
LV= MN= MP=
ECOBUAI BOUGEAI ABOULIE BOULAIE EBOULAI EBOUTAI EBROUAI ADOUCIE ECHOUAI ECOULAI ECROUAI SECOUAI ECOUTAI DEJOUAI DENOUAI DOUERAI DOUAIRE DEVOUAI FOUGEAI ENGOUAI HOUERAI JOUERAI REJOUAI LOUERAI RELOUAI EVOLUAI MOINEAU PAUMOIE
Rapport du secrétaire fédératif de la FMEF à l' assemblée des délégués 1984, Sion
1. 40 ans d'existence Notre association faîtière compte cette année 40 ans d'existence. C'est en effet le 16 avril 1944 qu'a été fondée la Fédération du personnel des services publics de l'Etat du Valais (FPSP).
Approuvée et reconnue utile déjà à cette époque par le Conseil d 'Etat, cette organisation comprenait :
- la Société valaisanne d'éducation;
- la Société des instituteurs du Haut-Valais;
- la Société des institutrices du Valais romand ;
- le corps professoral de Bri-gue ;
- le corps professoral de Sion; - la police cantonale; - l'association des employés
d'Etat.
Nous devons relever avec plaisir la présence dans notre assemblée de deux des membres fondateurs qui firent' partie du premier comité . Il s'agit de MM. Gaston Biderbost et René Delasoie.
Restructurée dans les années 1965-1966, pour s'adapter aux formes modernes de l'organisation professionnelle, la Fédération du personnel des services publics de l'Etat du Valais devint la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais (FMEF).
Poursuivant sa tâche avec une efficacité que l'ensemble des associations reconnaissent, la FMEF revisa et adapta ses statuts aux exigences actuelles en 1983. Après une augmentation réjouissante de ses effectifs durant ces dernières années, notre
Fédération regroupe aujourd 'hui quelque 5200 membres répartis dans 14 associations.
Il serait assez long et surtout difficile de relater ici toute l'activité déployée au cours de ces 40 années. On peut simplement constater que les actions entreprises tant sur le plan général que dans le domaine sectoriel ont contribué grandement à améliorer la situation salariale et sociale des agents de la fonction publique rétribués par l'Etat. Il faut également souligner que, durant ces années , le dialogue entre le gouvernement et les responsables de la Fédération a été constamment marqué par le sens de la mesure, la dignité, la fermeté et l'efficacité.
Il n'a pas été prévu en cette circonstance de fêter ce jubilé d'une manière particulière. Nous nous contenterons donc de souha.iter vie, force et succès à notre association faîtière en route vers le demi-siècle d'existence.
II. Situation générale
Après ce bref historique de notre Fédération, il importe de s'arrêter sur la plate-forme de nos préoccupations actuelles . Dans ce contexte, nous devons malheureusement constater qu'une reprise économique vigoureuse se fait encore attendre. Les facteurs d'incertitude qui planent sur l'économie mondiale ne permettent pas d 'escompter pour l'instant un essor prononcé. Une telle situation bloque non seulement les revalorisations si patiemment attendues, mais contribue à diminuer le pouvoir d'achat des salariés. De même, le taux de chômage dans certains secteurs
atteint des proportions intolérables. Si l'on peut saluer avec satisfaction une stabilisation relative du renchérissement, il faut admettre, par ailleurs, que les tendances récessives observées à l'étranger et la dégradation du marché du travail engendrent la perplexité , voire l'inquiétude.
Sur le front syndical, les manœuvres ne sont pas si faciles . En effet, le chômage structurel, la politique budgétaire empreinte d'austérité et l'attitude de certains parlements quant au plafonnement du personnel, entravent sérieusement l'action des organisations professionnelles et syndicales. Aussi, le grignotage continu des acquis sociaux, la suppression totale ou partielle de la compensation du renchérissement, la stagnation des salaires et la dégradation du marché de l'emploi sont autant d'éléments qui s'acharnent à détruire les fondements de 1a paix du travail.
III. Action de la FMEF
En relation avec le programme d'activité retenu lors de la dernière assemblée des délégués, les responsables de la FMEF ont adressé une requête au Conseil d'Etat, au début de l'année, afin de rappeler certaines questions en suspens, de proposer une rencontre et de soumettre des propositions visant à améliorer la qualité de la vie, voire le statut du personnel à la fonction publique rétribué par l'Etat. Cette démarche déboucha sur une rencontre entre le Conseil d'Etat et le comité directeur. La séance eut lieu le 21 mars 1984. Elle permit d'aborder avec sérénité et réalisme certains problèmes touchant l'ensemble du personnel, le corps enseignant et les divers secteurs des fonctionnaires.
1. Pour l'ensemble du person-nel .
Dans son dialogue avec le partenaire social, la FMEF tient à souligner divers points:
a) La revalorisation des salaires demeure l'un des objectifs constants de la Fédération. Elle
--------------~--------~--~cz .. --~~----------~~----~--==~==~--~=-~~~------~=--===--- ~~-
rappelle que le dernier résultat enregistré dans ce sens remonte aux années 1972-1973. Il s'agit de l ' alignem~nt à la moyenne suisse. Pourtant, durant cette longue décennie marquée chez nous par le règne de l'AGF et la stagnation des salaires , l'on constate, sur le plan suisse, que l'indice des salaires a progressé plus fortement que le renchérissement. Il serait donc temps, si l'on veut éviter la dégringolade fatale du pouvoir d'achat des salariés, de prévoir enfin une revalorisation . Il est d'ailleurs évident qu'aujourd'hui la situation économique et financière a tendance à évoluer de manière positive permettant ainsi ' d'envisager des améliorations . Les statistiques cantonales le prouvent. On ne peut indéfiniment refuser toute revalorisation salariale, surtout lorsque l'acquis a déjà subi de graves atteintes tantpar la législation que par les charges fiscales et les prix abusifs .
b) La nécessité d'un abaissement de l'horaire hebdomadaire de travail n'est plus à démontrer même s'il existe certains pays où l'on ne veut plus considérer le dimanche comme jour férié .
c) Il est urgent de remédier aux effets négatifs de la politique du {(Personalstop». Le blocage du personnel porte non seulement atteinte à la santé des employés mais détériore le climat de travail et perturbe l'application de la législation . Le «Personalstop» est également en contradiction avec la politique que l'on devrait actuellement adopter pour lutter contre le chômage et appliquer les données de la «Conception directrice cantonale)).
d) Des mesures doivent être prises afin que cesse l'application par trop restrictive des dispositions légales et réglementaires qui régissent le personnel:
Il convient de citer entre autres: - les retenues abusives opérées
sur les salaires des enseignants titulaires lors de remplacements;
- l'interprétation des directives concernant le règlement de la prime au mérite;
- la suppression de congés spéciaux et leurs conditions d'octroi.
2. Pour le corps enseignant
L'action de la FMEF au service du corps enseignant se heurte actuellement à des obstacles de taille. Après la vision des résultats positifs affichés par l'AGF et la triste disparition de ces derniers dans les oubliettes , les enseignants doivent subir les contraintes de la législation avec la crainte continuelle de perdre leur emploi et sous la rigoureuse discipline financière d'un parlement désireux de comprimer le budget impressionnant de l'instruction publique .
Leurs salaires, pourtant très convoités, s'affaissent bien endessous de la barre de la moyenne suisse, sans les cantons riches, et même en-dessous de celle des cantons romands. Par ailleurs, des modifications utiles devant intervenir lors de la mise en vigueur d 'une nouvelle loi scolaire sont momentanément bloquées. Pas d'espoir de résoudre rapidement les cas «criards)), par exemple le salaire des maÎtresses enfantines. Que dire de l'absence des deux primes d 'âge qui devaient faire pendant à la prime au mérite! .. .
Mais rien n'est aussi grave que la situation pléthorique qui règne sur le marché de l'emploi. Il importe de s 'attarder sur cette question qui figure dans tous nos rapports depuis 1976. En. effet, dans les assemblées ou face aux médias, certains responsables semblent ignorer les interventions faites par la FMEF et les associations face au spectre de la pléthore . Et pourtant, les documents que nous possédons et notre participation aux commissions ad hoc sont la preuve de nos préoccupations à ce sujet. Il faut rappeler que le rôle d'une organisation professionnelle ou syndicale n'est pas de procurer des places de travail mais bien de défendre ses
membres et de rechercher à améliorer leurs statuts. La création et le maintien des emplois sont de la compétence de l'autorité politique . Dans ce domaine, l'organisation professionnelle ne peut jouer qu'un rôle subsidiaire et surtout celui d'attirer l'attention de l'autorité reponsable. La Fédération et les associations ont accompli leur devoir, mais leur précieux conseils n'ont pas toujours été suivis au moment opportun. L'épineux problème de la pléthore nous mène à aborder celui du partage du travail et de la sauvegarde des droits de l'agent de la fonction publique rétribué par l'Etat. Dans ce contexte, nous maintenons la position définie et défendue dans notre rapport de 1978. La FMEF a toujours défendu et défendra toujours le droit fondamental au travail sans aucune discrimination. Toute autre solution, pour autant qu'on n'en montre pas l'exemple dans les autres secteurs d'activités, serait inopportune et porterait une grave atteinte à la liberté et au respect des travailleurs . Cependant, motivé par un sens du devoir envers les jeunes générations, par certains sentiments humains ou religieux, chacun peut sacrifier librement une part de son emploi par souci d'équité ou de justice ...
Il faut admettre qu'aujourd 'hui le nombre des enseignants, sans emploi fixe ou chômeurs, a atteint des proportions inquiétantes. Les mesures prises jusqu'à ce jour s'étant avérées insuffisantes, il importe d'envisager dorénavant d'autres mesures même si ces dernières impliquent un effort financier de plus grande importance. Il convient non seulement de maintenir ou de créer des emplois mais aussi d'organiser des cours de recyclage permettant de diriger les enseignants vers d'autres branches d'activités.
Enfin, nous estimons qu'il est inadmissible qu'une telle situation se maintienne dans notre canton, alors que les statistiques annoncent une nette reprise éco-
nomique illustrée, en 1984, par environ 1200 emplois supplémentaires occupés par des travailleurs étrangers et que les résultats des finances cantonales présentent, en 1983, un progrès réjouissant, voire de substantielles économies sur les frais de pe~sonnel.
Outre les problèmes évoqués, la FMEF demande la modification de quelques dispositions et certaines améliorations attendues. Ainsi, le mode de rétribution des remplaçants doit être revu pour toutes les catégories d'enseignants. Il convient de relever à ce propos que les maîtres primaires remplaçants sont, durant les premières années d'activité, moins bien rétribués que les manœuvres. L'incidence financière ne devrait pas être un obstacle à l'abolition de telles injustices.
Certains congés spéciaux indispensables, supprimés par souci d'uniformisation, devraient être réintroduits .
L'abaissement de l'horaire hebdomadaire déploierait ses effets bénéfiques dans la lutte contre la pléthore. Une décharge accordée aux titulaires de classes , en particulier dans les degrés supérieurs, contribuerait grandement à assainir le marché de l'emploi dans un proche avenir. Cela nous. mène à rappeler que la décharge de cours, prévue actuellement à partir de 58 ans, doit s'appliquer sans aucune discrimination, même pour les enseignants primaires .
Nos interventions touchent égaIement diverses questions relatives aux maîtresses ACM , à ; la participation de l'employeur à la prime de l'assurance obligatoire contre les accidents non professionnels, ainsi qu'à l'obtention d 'une couverture illimitée d'assurance responsabilité civile etc ...
3. Pour les fonctionnaires
L'action de la FMEF au service des fonctionnaires se trouve confrontée à deux éléments importants: le blocag~ du personnel et l'étude sur l'assainisse-
ment des structures de l'Administration cantonale par l'Institut Battelle . Nous ne reviendrons pas sur les conséquences du «Personalstop)) évoquées cidevant. Nous nous contenterons d'affirmer que les fonctionnaires
. commencent à en «avoir asseZ)) de toutes ces études qui, pour l'instant, n'ont pas apporté grand chose si ce n'est la méfiance , la discorde et la déception . Nous ne voyons pas d'inconvénients à ce que l'on améliore les structures de l'Administration, nous voulons simplement que les études entreprises ne dépendent pas uniquement de contraintes financières en oubliant l'essentiel: le respect du travailleur et le souci de lui donner le statut qu'il mérite. C'est la raison pour laquelle nous avons écrit au Conseil d'Etat le 18 mai 1984 la lettre suivante :
Au Conseil d'Etat du canton du Valais Palais du Gouvernement 1950 SION
Etude sur l'assainissement des structures de l'Administration cantonale
Monsieur le président, Messieurs les conseil/ers d 'Etat,
L'Office cantonal du personnel nous a transmis la circulaire ainsi que les photocopies des décisions relatives à l'objet précité, adressées aux chefs de services et aux directeurs des établissements cantonaux. Par ailleurs, la presse et la lecture du rapport de la commission de gestion nous ont permis de connaître les objectifs principaux du mandat confié à /'Institut Battelle de Genève.
Il va sans dire qu'une association faÎtière qui groupe la quasi totalité du personnel concerné suit avec un vif intérêt le déroulement de cette étude. Aussi, constatant que le partenaire social n'avait pas jugé utile de requérir la co//a-
boration de la FMEF, son comité directeur a délibéré de la réforme entreprise et de ses conséquences éventuelles.
Les responsables de la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais prennent note des objectifs retenus pour l 'étude confiée _ à /'Institut Battelle. Ils osent espérer qu 'un avant-projet leur sera soumis, avant la publication des résultats, afin que la FMEF puisse se prononcer.
Enfin, soucieux d'éviter des tensions -entre l'Autorité, le peuple et les travailleurs de la fonction publique, nous proposons la concertation et une franche collaboration dans la recherche d 'une amélioration des structures de l'Administration cantonale.
Veuillez croire ...
Le président : Le secrétaire fédératif:
Roland Revaz Erasme Pitteloud
Nous avons obtenu la réponse que voici:
FMEF M. Roland Revaz Rue Pré-Fleuri 9 1950 SION
Etude sur l'assainissement des structures de l'Administration cantonale
Monsieur le président,
Au nom du Conseil d 'Etat, nous avons l'honneur de répondre comme il suit à votre lettre du 18 mai 1984.
Tout d'abord, nous nous réjouissons de constater que vous suivez avec un vif intérêt le déroulement de l'étude citée en marge.
Comme un rapport intermédiaire a été annoncé pour la fin de ce.tte année à l'intention de la Commission des finances et de la Com-mission de gestion, nous saisirons l'occasion de vous informer également. 0 'autre part, . nOlJ;?
vous remettrons un rapport final en temps utile, rapport que nous discuterons avec vous en particulier de la question de son application. En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous prions d 'agréer, Monsieur le président, nos respectueuses salutations.
Le président: Le chancelier d'Etat:
Hans Wyer Gaston Moulin
Pour l'instant nous attendons les résultats et analysons les critères de crédibilité tout en constatant que, pour entreprendre des études coûteuses, les finances semblent ne pas faire défaut. Lors de ses démarches auprès du Conseil d'Etat, la FMEF a requis quelques améliorations pour les différentes catégories de fonctionnaires ...
a) Abaissement de la durée de l'horaire de travail hebdomadaire Notre Fédération demande de réduire la durée du travail hebdomadaire à 43 heures dès le 1.1.1985 et à 42 heures dès le 1.1.1986.
b) Amélioration de la classification du personnel féminin Depuis de nombreuses années, les responsables de la FMEF et des associations concernées réclament une revalorisation équitable de la classification du personnel féminin, voire l'égalité du choix pour l'exercice d'une fonction et sa rétribution. Le principe ayant été admis par le Conseil d'Etat dans sa décision du 12 octobre 1983, la FMEF a désigné un groupe de travail ad hoc mixte pour l'étude de cette question. Cette commission aurait souhaité traiter le problème du personnel globalement et dans le sens d'une revalorisation et d 'une possibilité de promotion générales. Cette conception étant freinée par les réserves qui figurent dans la décision du Conseil d'Etat précitée, le groupe de travail a dû se limiter à présenter dans son rapport des propositions visant des objectifs prioritaires .
La commission permanente de classification examinera cette année déjà les cas qui lui seront soumis, conformément aux instructions données par l'Office du personnel.
Il sera toutefois indispensable d'envisager dans les meilleures délais d 'autres mesures afin de compléter les améliorations urgentes proposées.
c) Etablissements: Malévoz et la Casta lie Dans ces établissements, on signale de nombreux cas de maladies dues aux difficultés particulières inhérentes à ces fonctions . Rares sont d'ailleurs les employés qui parviennent à l'âge de la retraite.
Les requêtes du personnel de ces établissements, défendues par la FMEF, visent la réintroduction d'une semaine de vacances supplémentaire, la révision du règlement d'exécution sur le versement de la prime au mérite, l'amélioration du montant des indemnités servies durant la nuit et les jours fériés ainsi que l'accélération du rythme de nomination du personnel.
d) Police cantonale La FMEF a apporté son appui aux requêtes des associations du corps de police concernant l'augmentation de l'effectif et le maintien de la situation acquise pour l'assurance-accidents.
e) Règlement d'exécution de la loi du 11 mai 1983 fixant le statut des fonctionnaires Même si la plupart des remarques émises lors de la consultation ont été acceptées, notre Fédération ne peut admettre la teneur de l'article 2 sur les congés spéciaux accordés aux fonctionnaires exerçant une charge publique.
Une lettre a été adressée au président du Conseil d'Etat à ce sujet. Nous estimons en effet, que cette disposition est une entrave aux droits des citoyens et qu'elle n'est pas conforme à l'esprit de la loi et à la volonté du législateur. Ce n'est pas en dépouillant le fonctionnaire de cettai-
nes prérogatives de citoyen, compatibles avec sa fonction, qu'on améliore son image de marque. Voilà , en résumé, quelques points principaux de l'activité de la FMEF durant la période écoulée, en rappelant également, sans propos alarmants ou revendicateurs , que le treizième salaire demeure toujours dans l'espoir des agents de la fonction publique rétribués par l'Etat.
Avant de conclure, permettezmoi tout de même d'affirmer au représentant du Gouvernement que les améliorations intervenues en 1983 ont été vivement appréciées par nos membres fédérés. C'est la raison pour laquelle je tiens à adresser en leur nom mes chaleureux remerciements à M. le conseiller d'Etat Hans Wyer, président du Gouvernement, ainsi qu'à ses collègues. Nous avons pu constater au coUrs de nos rencontres avec les chefs de Départements que la compréhension, la collaboration et la volonté d 'améliorer la participation n'étaient pas de vains mots. Nous attendons leurs réponses et sollicitons leur appui pour réaliser quelques modestes postulats -nécessaires au maintien d'un climat social serein et au règne de la paix du travail.
Durant ses quarante années d'existence, notre Fédération n'a jamais basé son action sur une politique animée par des slogans et pavée d'exagérations. Nos requêtes vont dans le sens de ce qui est possible pour un canton tel que le nôtre tout en respectant une saine évolution des autres secteurs économiques. Voilà ce que devraient comprendre l'Exécutif cantonal et les représentants du peuple face aux objectifs poursuivis par la FMEF.
Monsieur le président du Gouvernement, Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre attention et vous souhaite une agréable et enrichissante journée au cœur de ce beau Valais qu'il nous plaît de servir .
Erasme Pitteloud Secrétaire fédératif
Exposé du président de la FMEF à l'assemblée des délégués 1984
à Sion
Mesdames, Messieurs, Chers collègues,
Depuis notre dernière assemblée des délégués à Monthey, l 'activité de notre Fédération s 'est déployée exclusivement dans le domaine de la défense des intérêts de ses membres, en étroite collaboration avec ses associations, dans l'esprit et le cadre de ses nouveaux statuts, adoptés l'an dernier. La défense des intérêts de ses membres: une tâche essentielle qui fut la raison même qui incita ses fondateurs, il y a quarante ans, à unir leurs efforts. Tout à l'heure, notre secrétaire fédératif aura la tâche d'évoquer, pour votre information et celle des membres que vous représentez à cette assemblée, les principaux problèmes auxquels vos responsables ont voué une attention particulière durant l'année écoulée. Je le remercie sincèrement pour son engagement total, constant et efficace au service de notre Fédération, comme je remercie mes collègues des comités directeur et fédératif pour leur travail et leur franche collaboration et vous tous, chers délégués, pour votre appui. Mon propos laissera donc à l'arrière plan les aspects particuliers de notre action fédérative, pour aborder un problème plus généraI que plusieurs d'entre vous ont souhaité qu'il soit traité lors d 'une de nos assemblées : celui de la sécurité sociale. Ce souhait arrive à point nommé. L'année 1984, en effet, a vu l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur l'assurance-accidents et celle de la nouvelle loi sur l 'assurancechômage et, au premier janvier
1985, c'est la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle qui entrera en vigu~Ur. En outre, c'est au début de l 'année 1944, alors même que des pionniers clairvoyants jetaient les fondements de notre Fédération, que le Conseil fédéral chargeait le Département fédéral de l'intérieur de reprendre, après l'échec de 1931, l'examen des possibilités d'une AVS fédérale .
Pour ces motifs, j'ai donc décidé de donner une suite favorable aux vœux exprimés et je vous entretiendrai donc des assurances sociales. Certes, le sujet est vaste et il n'est pas possible dans le temps dont nous dispo- , sons d'en aborder tous les aspects. Je me limiterai donc à ce que j'estime essentiel pour une bonne compréhension de l'édifice de la sécurité sociale et de son organisation et vous prie de bien vouloir m'excuser si mon propos devait vous laisser sur votre faim de connaÎtre les détails chiffrés en la matière.
La sécurité sociale: une des réalisations marquantes de ce siècle
Lorsque, dans quelques années, on fera le bilan de ce siècle, on ne pourra ne pas retenir, p'armi les principales réalisations auxquelles il a donné le jour, celle de la sécurité sociale. Quels que soient les obstacles qui aient pu être mis à son développement et quelles que soient les vicissitudes qu'elle a pu subir et qu 'elle subit encore dans de nombreux pays, notamment en raison de la situation économique actuelle, la sécurité sociale a revêtu une ampleur qui en fait un des fondements de la structure de la so-
ciété moderne. Il n'est guère de pays où elle ne joue un rôle essentiel dans la vie de tous les jours.
En Suisse aussi, le développement de la sécurité sociale, qui s'est étendu sur de longues années, est devenu irrésistible. Deux referendums ont fait échouer les premières lois d'assurances sociales votées par le parlement: la loi Forrer sur l'assurance-maladie et accidents, en 1900, et la loi Schulthess sur l'assurance-vieillesse et survivants, en 1931. Mais, après l'écoulement d'un certain nombre d'années, gouvernement et parlement se sont remis à l'œuvre et il en est résulté la LAMA de 1911 et la LAVS de 1946. Ces deux lois ont, elles aussi, fait l'objet de referendums, mais elles ont subi victorieusement l'épreuve du feu ; le vote de la loi sur /'AVS, le 6 juillet 1947, a même été l'occasion pour le peuple de la plébisciter à une majorité écrasante (participation au scrutin 80 %, 80 % de oui).
L'élan était donné. Depuis lors, la création de l'assurancevieillesse et survivants a été suivie de celle de l'assuranceinvalidité en 1960, toutes deux complétées par les prestations complémentaires en 1965, l'assuranche-chômage a été rendue obligatoire pour tous les salariés, l'assurance-accidents a elle aussi été étendue à l'ensemble de ces derniers, les allocations familiales ont été rendues obligatoires dans tous les cantons et la loi sur la prévoyance professionnelle est à la veille de sa mise en vigueur. Seule, l 'assurancemaladie est demeurée, sans subir de grands changements,
dans l 'état qui était le sien sous le régime de la loi de 1911. A quoi il faut ajouter les autres régimes qui complètent la sécurité sociale en Suisse, comme l'assurance-militaire et les allocations auX militaires pour perte de gain.
La sécurité sociale: édifice construit à petits pas de manière pragmatique La sécurité sociale suisse ne forme actuellement pas un véritable systéme. Au contraire, la construction a été édifiée par petits pas d'une manière pragmatique.
pour bien comprendre les raisons de la lenteur du processus de développement d'une part, et de l'abs~nce de solution globale d'autre part, il faut se rappeler que la Confédération n 'a le droit de légiférer que si elle est autorisée à le faire par la Constitution fédérale . Aussi longtemps que des compétences ne sont pas transférées à l'Etat central, elles demeurent aux cantons. Or, la Constitution fédérale du 29 mai 1874, toujours en vigueur, ne contenait à l'origine aucune compétence relative à la sécurité sociale. Par la suite, les cantons n'ont pas voulu accorder une compétence générale àla Confédération en la matière, mais ont accepté progressiv?ment des transferts partiels qui ont chaque fois nécessité une révision de la Constitution, soumise à la double majorité du peuple et des cantons. Cette manière de procéder a d 'autant plus ralenti ou restreint le développement de la législation fédérale que les dispositions introduites dans la Constitution fédérale ont parfois laissé subsister des prérogatives cantonales ou imposé au législateur fédéral de tenir compte des institutions existantes.
Les transferts de compétences des cantons à la Confédération ont été opérés par 6 modifications de la Constitution fédérale entre 1890 et 1976.
Mais ces modifications de la Constitution ne représentent que la première étape, laquelle doit encore être suivie de l'adoption des lois:
- 1901: loi fédérale sur l'assurancemilitaire, remplacée par la loi actuelle en 1949,'
- 1911: loi fédérale sur /'assurancemaladie et accidents, remplacée in parte qua par "actuelle LAA du 20 mars 1981;
- 1946: loi fédérale sur l 'assurancevieillesse et survivants "
- 1951 : loi fédérale sur l'assurancechômage, remplacée par le régime transitoire de 1977 puis par la loi fédérale sur l 'assurance-chômage obligatoire et l'indemnité en cas d'insolvabilité du 25 juin 1982,'
- 1952: loi fédérale sur le régime des allocations pour perte de gain ,'
- 1959: loi fédérale sur l 'assuranceinvalidité "
- 1965: loi fédérale sur les prestations complémentaires à l'AVSjAI;
- 1982: loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité.
Il s 'écou/~ encore du temps entre l'adoption d'une loi et son entrée en vigueur au moins le temps imposé par le délai référendaire (90 jours) souvent davantage pour d'autres raisons. Ainsi la LPP, adoptée par le parlement le 25 juin 1982 ne déployera ses effets qu'à dater du premier janvier 1985.
Plusieurs de ces lois ont fait l'objet de révisions partielles. Ainsi, les neuf révisions de la LAVS ont considérablement amélioré l'assurance-vieillesse et survivants, de même que l 'assuranceinvalidité.
On voit ainsi que cette procédure en d?ux étapes, parfois en trois étapes lorsqu'un referendum est lancé, a pris beaucoup de
temps. Depuis 1976, la Confédération est compétente pour tous les domaines de la sécurité sociale, à l'exception cependant de l 'assistance sociale et de la santé, sous réserve de quelques pouvoirs en ces deux domaines. Il faut remarquer que jusqu'ici, elle a fait un usage très limité de sa compétence en ce qui concerne les allocations familia-
, les, domaine qui demeure principalement réglé par les vingt-six droits cantonaux. Pour clôre cette évocation des composantes principales du processus d 'élaboration de l'édifice, il convient de mentionner encore les effets de l 'initiative populaire et du referendum. L 'histoire de la sécurité sociale en Suisse montre que les initiatives populaires ont joué un rôle dynamique pour le développement de la législation en la matière, alors que le referendum .législatif a fortement' freiné la mise sur pied et le développement de la sécurité sociale dans notre pays et l'a parfois engagée dans d'autres directions que celles planifiées par les autorités.
La sécurité sociale: conséquences des transferts échelonnés des compétences
Les transferts de compétences, branche pas branche, échelonnés dans le temps, ont contribué à modeler la structure du droit en matière de sécurité sociale qui présente une très grande diversité et pose de nombreux problè-
'mes d'harmonisation et de coordination des divers régimes.
Cette diversité se trouve dans plusieurs domaines : celui de l'administration et des organes d 'application, celui du champ d'application personnel - des personnes assurées - celui des prestations.
Une des conséquences de ce processus est l'organisation administrative très diversifiée où l'on trouve un éventail très large d 'organes d'application :
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- service de l 'administration fé-dérale pour l 'assurance-militaire;
- établissement de droit public de la Confédération, la CNA, pour une partie de la gestion LAA ;
- caisses-maladies publiques et privées pour l 'assurance-maladie,'
- caisses publiques et privées d 'assurance-chômage;
- caisses de compensation fédérales, cantonales ·et professionnelles pour l 'AVS, l 'AI, les prestations complémentaires, les cotisations de l'assurancechômage, les allocations familiales en partie;
- caisses professionnelles et interprofessionnelles en ce qui concerne les allocations familiales aux salariés non occupés dans l'agriculture,'
- institutions de prévoyance publiques, semi-publiques et privées en ce qui concerne la prévoyance professionnelle;
- compagnies d 'assurances privées qui peuvent également intervenir dans l 'application de la LAA.
Même au niveau des organes de surveillance, de la Confédération, il y a diversité, car si l 'OFAS, rattaché au Département de l 'intérieur, exerce son action sur la plupart des domaines, on constate que l'OFIAMT, rattaché au Département de l 'économie publique, surveille les secteurs des prestations de l 'assurancechômage et que l 'OFAM, Office fédéral de l 'assurance-militaire rattaché au Département militaire fédéral, s 'occupe de l'assurance-militaire.
Cette diversité apparaÎt égaIement dans l'organisation financière qui va de la répartition des dépenses liée à la constitution d 'un fonds de garantie dans l 'assurance-maladie, l 'AVS, l'AI,. les APG, l 'assurance-chômage, à la capitalisation, technique principale de la LPP, en passant par la répartition des capitaux de couverture dans l'assuranceacciden ts LAA.
Diversité aussi au sujet de sources de financement où selon les régimes les modalités de financement sont multiples :
- impôts pour l 'assurance-militaire qui émarge au budget ordinaire de la Confédération,'
- subventions fédérales et cantonales pour les prestations complémentaires à l'AVSjAI, les allocations familiales fédérales aux petits paysans;
- subventions également et cotisations des assurés pour l 'assurance-maladie en ce qui concerne les soins;
- subventions et cotisations paritaires ou individuelles en ce qui concerne les domaines AVS, AI et les APG,'
- les seules cotisations des assurés et des employeurs en ce qui concerne l 'assurancechômage, la prévoyance professionnelle, l 'assurancemaladie indemnité journalière en vertu d 'un contrat de travail ou d'une convention collective dans ce dernier cas, paritairement pour l 'assurancechômage et au moins paritairement pour la LPP,'
- les cotisations des assurés seuls pour la couverture des accidents non professionnels LAA, sauf convention contraire ;
- les contributions des employeurs seuls pour la couverture des accidents et maladies professionnels, les allocations familiales .
Même l'organisation du contentieux n 'est pas unifiée. La procédure de première instance est réglée par les cantons eux-mêmes, mais les lois relatives aux assurances sociales leur imposent l 'observation de certains principes. En Valais, l'organe compétent est le Tribunal cantonal des assurances. En seconde instance, c 'est le Tribunal fédéral des assurances qui tranche les litiges.
Comme il n 'y a pas en Suisse de code de la sécurité sociale, le champ d'application personnel est défini par chaque loi,
.~~~------==~--~~~~--------------~------~~===-==~-----------------------==--=~~~~.~~
avec ou sans coordina tion avec les autres régimes. Pour les principaux de ceux-ci, il se présente comme suit:
a) Champ d 'application universel, c 'est-à-dire couvrant l 'ensemble de la population de manière obligatoire, avec une affiliation automatique selon la loi, pour l'AVS et l 'AI.
L 'AVS, en effet, est la plus importante des assurances sociales suisses. Elle englobe toute la population. C 'est donc une assurance populaire générale et obligatoire. Depuis la huitième révision, les prestations doivent, dans la plupart des cas, permettre de garantir un niveau de vie approprié, ceci conjointement avec les prestations de la prévoyance professionnelle (deuxième pilier) et, au besoin, avec celle de la prévoyance individuelle (troisième pilier).
L 'AI, est étroitement liée à l'AVS et constitue comme elle une assurance populaire, générale et obligatoire. Les deux assurances englobent l'ensemble de la population du pays. On a renoncé intentionnellement à n 'assurer que certaines catégories de la population. En effet, le nombre des invalides est relativement peu élevé, mais les conséquences économiques de l 'invalidité dans un cas particulier peuvent être très importantes, ce qui rend nécessaire une répartition des risques aussi étendue que possible et une protection de l 'assurance qui le soit égaIement. L 'AI représente à certains égards un préalable à l 'AVS. Car l'invalidité peut mener au décès et entraÎner alors le versement de prestations de l 'AVS aux survivants ou c'est alors l 'invalide qui, arrivé à l'âge terme, devient lui-même un rentier de l 'A VS. Pour ces motifs également, le cercle des personnes assurées dans l 'AI se recouvre avec celui des assurés dans l 'A VS.
b) Champ d 'application presque universel, mais facultatif sur le plan fédéral pour la branche des soins médicaux de l'assurance-maladie.
La LAMA donne le pouvoir aux seuls cantons, non à la Confédéraion, de déclarer l'assurancemaladie obligatoire en tout ou en partie pour l 'ensemble de la population. Les cantons peuvent déléguer cette compétence aux communes. Cette règle aboutit à créer une juridiction très diversifiée. Dans certains cantons, il n 'existe aucune obligation ,' dans de nombreux autres, une partie de la population, en général les personnes ayant des revenus modestes, est soumise à l 'obligation d 'assurance et, enfin, dans d 'autres cantons, l'obligation concerne presque l'ensemble de la population.
On estime que 25 % seulement de la population suisse sont soumis à une telle obligation, mais que 95 % sont assurés auprès d'une caisse-maladie pour les soins médicaux.
Le principe de l 'assurancemaladie est d 'être une assurance individuelle, mais la révision de la LAMA en 1964 a aussi accordé la possibilité d 'une assurance collective.
c) Champ d'application complètement généralisé c'est-à-dire couvrant l 'ensemble de la population exerçant une activité lucrative : néant.
d) Champ d 'application généralisé pour les salariés avec ou sans extension possible aux indépendants pour l 'assurancechômage (seulement pour les salariés), les allocations familiales (réglé principalement par les droits cantonaux) et pour la LAA.
e) Champ d 'application partiellement généralisé pour les salariés c'est-à-dire en couvrant une part importante de manière obligatoire dans le cas de la LPP. En vertu de la LPP l 'obligation d'assurance n'intervient qu 'après une certaine durée de l 'emploi et lorsque le salaire annuel atteint un montant déterminé.
f) Champ d 'application spécial dans le cas de l 'assurancemilitaire et des APG puisque limité aux personnes astreintes au service militaire ou au service de
protection civile pendant la durée de leurs obligations dans ces domaines.
L 'absence de véritable système de sécurité sociale a pour effet une complexité particulière dans le domaine des prestations également. On peut cependant, distinguer:
a) la couverture des soins médicaux (assurance-maladie, assurance-militaire, assuranceaccidents LAA, assurance-invalidité) ;
b) les prestations en espèces à court terme, soit les indemnités journalières (assurancemaladie, assurance-militaire, assurance-accidents LAA, assurance invalidité, assurance-chômage, APG);
c) les prestations en espèces à long terme, appelées rentes (AVS, AI, assurance-militaire, assurance-accidents LPP),'
d) les prestations liées à la prévention et à la réadaptation (AI, assurance-militaire, assurance-accidents, assurancechômage) ;
e) les prestations en espèces constituant un revenu social de compensation (allocations familiales, prestations complémentaires, allocations pour impotent de l'AVS, de l'AI, de la LAA).
La sécurité sociale: mesures d'harmonisation et de coordination
La réglementation des assurances sociales réalisée de façon pragmatique par l'adoption de lois particulières a, de plus 'en plus, laissé apparaÎtre, au cours des années, le manque de coordination et d 'harmonisation. Le développement continu de la législation en la matière depuis 1960 a démontré l'insuffisance existant en ce domaine.
Certes, l 'assurance-vieillesse et survivants et l 'assuranceinvalidité sont étroitement coordonnées : elles ont le même champ d 'application personnel,
les rentes AI correspondent aux rentes AVS, l'organisation administrative, financière et contentieuse est la même pour les deux régimes. D 'autre part, le régime des prestations complémentaires à l 'AVSjAI se superpose, en cas de besoin, à ceux-ci. Il y a également une coordination administrative, financière et contentieuse entre l'AVSjAI et les allocations pour perte de gain aux militaires, ainsi qu 'avec les allocations familiales fédérales dans l 'agriculture. Depuis l 'entrée en vigueur du régime transitoire d 'assurance-chômage en 1977, les caisses de compensation AVSjAI prélèvent aussi les cotisations de l 'assurance-chômage. Enfin, le Tribunal fédéral des assurances est l 'autorité judiciaire supérieure compétente pour connaÎtre en dernier ressort des litiges concernant les assurances sociales.
Il n 'en demeure pas moins que cette situation présente de nombreux inconvénients. Outre le fait qu 'il est extrêmement difficile au non-spécialiste de se faire une idée claire de ce qu'est la sécurité sociale en Suisse, les régimes, sous réserve de la coordination que je viens de mentionner, ont des champs d'application différents, les prestations font apparaÎtre des cumuls injustifiés ou, ce qui est plus grave, des lacunes dans la protection de base. D 'autre part, la protection peut considérablement varier selon la cause qui nécessite son octroi (grande disparité entre l 'assurance-maladie et l'assurance-accidents, par exemple).
Pour remédier à cette situation, le législateur s'efforce depuis plusieurs années d 'harmoniser et de coordonner. Voici quelques exemples qui permettent d'illustrer cette tendance :
a) les prestations en espèces à court terme (indemnités journalières) ont tendance à se rapprocher ou à atteindre le 80 % du revenu antérieur, avec un plafond prescrit. Ainsi, dans la LAA et la LACI
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Photo Oswald Ruppen
avec un plafond du revenu maximum assuré de Fr. 69600.-;
b) les rentes de l 'assuranceaccidents LAA revêtent la forme de rentes complémentaires lorsqu 'elles sont cumulées avec les rentes AVS ou AI;
c) afin d 'éviter des cas de surindemnisation, le principe du recours contre le tiers responsable a été introduit. Ainsi, l 'assurance est subrogée aux droits de l 'assuré et de ses survivants dans la mesure où les prestations qu 'elle ' verse, jointes à la réparation due par le tiers, excèdent le montant du dommage : ainsi dans l 'AVS, lAI et la LAMA.
d) les règles relatives à l 'adaptation des rentes au renchérissement sont identiques en ce qui concerne la fixation du ' moment de leur adaptation pour IAVS, l'AI et la LAA.
Certes, il faudra encore de nombreuses années pour que l 'on puisse parler d'harmonisation et de coordination idéales, mais le ton est donné. Il est à souhaiter que l 'on y parvienne le plus rapidement possible.
En choisissant de vous parler aujourd 'hui des assurances sociales dans notre pays, j'aurai pu y aborder successivement chaque branche et vous exposer, pour chacune d 'elle, les diverses prestations prévues avec la mention des divers montants y relatifs . Cela nous aurait emmenés trop loin . C 'est pourquoi, j'ai choisi de vous traiter le problème d 'une manière globale. Certes, le coup d 'œil peut vous paraÎtre critique, mettant en lumière davantage des ombres que les lumières. Je pense, cependant, qu 'une telle vision était utile pour bien saisir l 'ensemble de l 'édifice et s 'en faire une idée réelle .
Il n 'en demeure pas moins que les progrès accomplis depuis quelques années, notamment depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont impressionnants. Il suffit de penser qu 'il y a quarante ans, il n 'y avait 'ni assurance-vieillesse, ni assurance-survivants, qu 'il y a vingt-cinq ans, il n 'y avait pas encore d'assurance-invalidité, pour mesurer le chemin parcouru. Et si l 'on songe qu 'il y a quinze ans, la rente simple AVSj AI était de Fr. 200. - au minimum et de Fr. 400. - au maximum, alors qu 'elle est actuellement de Fr. 690.- au
minImum et de Fr. 1 380. - au maximum, alors que la rente pour 'couple passait au maximum de Fr. 640. - à Fr. 2070. -, soit une augmentation de 323 % alors que le renchérissement a été durant la même période de 98 %, on mesure alors le chemin parcouru dans le seul domaine de l 'AVS/ AI, sans parler de l 'assurance-chômage, de la LPP, des prestations complémentaires.
Progrès impressionnants! Or, et beaucoup d'observateurs étrangers s'en étonnent, ces progrès ont été réalisés grâce à une recherche constante du compromis si helvétique, sans qu 'il n 'y ait jamais eu d'affrontements.
N 'y aurait-il pas là un exemple pour notre action fédérative? Les. progrès sociaux peuvent aussI se réaliser en cultivant l 'art du compromis dans la concertation, plutôt qu'en prônant l 'af(rontement dans la discorde. Certes, la pratique de cet art est difficile , il y faut du temps et de la patienc~, mais n 'oublions pas que les resultats obtenus ainsi peuvent également constituer des conquêtes sociales.
Roland Revaz , président
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Association d'éducation physique scolaire du Valais romand
Programme d'activité 1984 - 1985
A Pour les enseignants
Samedi 20 octobre 1984 Samedi 15 décembre 1984 Février-mars 1985 Mercredi 27 mars 1985
Samedi 27 avril 1985 Samedi 4 mai 1985 Samedi 1 juin 1985
Attention
Relais des Berges Tournoi de basket à Monthey Tournoi de hockey à Martigny Tournoi de volleyball à Sion et Sierre
Cours de natation: Valais central
Tournoi de football à SaintMaurice
Pour les équipes qui participent aux tournois , une finance d 'inscription de 20 francs est à payer au CCP 19 - 838 AEPSVR Sion. Il faut joindre à l'inscription le récépissé postal . Aucune inscription incomplète ne sera prise en considération. Les matches seront arbitrés par des participants à ces tournois. Les équipes gagnantes recevront un jeu de pulls AEPSVR ; les viennent ensuite , d'autres petits prix.
B Pour les élèves
Samedi 20 octobre 1984 Mercredi 5 décembre 1984
Mercredi 13 février 1985
Mercredi 13 mars 1985 Mercredi 22 mai 1985
Mercredi 5 juin 1985
Attention
Relais des Berges Tournoi de basketball à Sierre pour les CO et à Sion pour les collèges Tournoi de volleyball intercollèges à Sion Tournoi de mini-volleyball à Sion Tournoi intercycle de football à Grône et Saint-Maurice Finale de football et rencontre d'athlétisme intercycles à Sion
Le nombre des joueurs licenciés participant à ces tournois sera limité dans le but de favoriser le véritable sport scolaire . L'AEPSVR prend en charge les frais de transport : billet collectif des transports publics.
Cours de l'AEPSVR Cette année l'AEPSVR n'organise pas de cours de ski . Cependant les membres de notre association peuvent participer à des cours de l'ASEP (Association suisse d 'éducation physique).
74 Préparation d'un camp de ski : CP J+S, 6/7-9.12, Verbier, Cuche. 75 Préparation d'un camp de ski: CP J+S, 12/13-15.12, Davos, Freu-
diger. 76 Ski de fond : CP 1 J+S / CP J+S, 26-31 .12, Glarus, Etter. 77 Ski : CF 3 J+S / partie l, 26-31.12, Laax, Gygli.
78 Ski : CF 1 J+S j CP J+S, 26-31 .12, Seebenalp , Ebneter. 79 Les différentes facettes du camp de ski : CP J+S (fjaji), 26-31 .12,
Les Crosets, Hirschi . 80 Sci alpino nella scuola : G+S CF 1 (i/f), 26-31.12, Airolo, Fiala. 81 Ski acrobatique à l'école : CF 1 J+S, 26-31 .12, Davos, Disler.
Remarques concernant les cours centraux
Participation Les objectifs des cours centraux déterminent les participants .
L'ASEP différencie généralement les cours poursuivant les buts suivants:
A) cours destinés au corps enseignant spécialiste travaillant à la formation ou au perfectionnement des maîtres .
B) cours ayant pour but l'amélioration des compétences didactiques des enseignants spécialistes .
Inscription Les inscriptions doivent parvenir au bureau d'inscription cantonal à l'association cantonale de l'EP à l'école ou aux instituts de formation .
Remarques concernant les cours destinés aux enseignants - Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent
à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles .
- Les étudiants et candidats des divers instituts de formation peuvent être admis si le nombre de places est suffisant.
- Les moniteurs de sport scolaire facultatif , non enseignants , peuvent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient.
- Les participants des cours des catégories A, B et C recevront une indemnité journalière et de logement de Fr. 10.- par jour.
- Pour les participants des cours de la catégorie D, cette indemnité n'existe pas .
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BULLETIN D'INSCRIPTION
Association suisse d'éducation physique à l'école Commission techniqLie
Inscription Cours N°
Titre
Nom
Prénom
Rue
Domicile
Canton
N° de téléphone
Prof.
pegre.~' ______________ ~ __________________________ ___
,~ iiestation des autorités seo/aires
Membre d 'une association cantonale : D oui nonD
Remarques :
Signature :
à renvoyer chez: Monsieur Michel Genolet 1961 Euseigne
L'AEPSVR
- encourage et développe l'éducation physique à l'école par la mise sur pied de tournois et concours en faveur de notre jeunesse; encourage et anime le perfectionnement des enseignants dans le domaine technique et pédagogique pour chaque discipline;
- offre les possibilités d'échanges entre collègues par le biais des tournois et camps.
Tous les collègues qui désirent collaborer à notre association et à son développement sont les bienvenus .
Encore une question? Demandez-vous lors de votre adhésion à l'AEPSVR les différents avantages que vous allez retirer, quelle est la signification de cette adhésion, comment vous allez collaborer, ce
-que vous allez apporter à l'éducation physique à l'école.
AEPSVR 1
Bulletin d'adhésion
Nom ________________ __ Prénom ______________ _
Rue _________ _ N° __________________ __
Domicile _____________ _
N° de tél . _____________ _
Au début septembre près de 550 enseignants des Iycéescollèges, des écoles de commerce, des écoles normales, des écoles de culture générale, et des instituts spécialisés ont retrouvé leur lieu de travail après un temps de repos mérité leur permettant de retrouver calme, sérénité et confiance dans leurs occupations auprès de la jeunesse.
Tous ces collègues se sont mis avec bonne humeur à la tâche.
Avec bonne humeur devant leurs élèves; avec regret aussi de constater dès l'abord qu 'ils ne pouvaient travailler avec profit dans des classes surchargées comprenant 27 voire 30 élèves.
Manque d 'enseignants? Manque de finances? Méconnaissance des réalités pédagogiques? Peut-être faudrait-il redéfinir des notions comme la démocratisation des études, la sélection,
t Mademoiselle
Marguerite Giroud
Le 28 août dernier, en la fête de Saint-Augustin, la population de Chamoson entourée d'amis et de membres de diverses congrégations religieuses, rendaient un émouvant hommage à Mademoiselle Marguerite Giroud.
La défunte, enfant de Chamoson , a «SERVI» avec fidélité et dévouement son école , sa famille et toute la communauté .
Jeune institutrice, elle fonda, s'inspirant du scoutisme, «Les Agnès» . On la trouva ensuite animatrice dans les diverses activi-
ASSOCIATION VALAISANNE DES PROFESSEURS DE L'ENSEIG NEMENT SECONDAIRE DU DEU XIÈME DEG RÉ
L'école a repris ...
l'orientation; ces notions n'ont certainement pas le même sens pour le politique, le corps enseignant, le corps parental.
Amère constatation donc aussi chez ces mêmes enseignants de se retrouver en 1984 tout au haut de l'échelle suisse en matière d'horaire de travail. Rien n'a changé depuis des décennies dans ce domaine, alors que tous les autres cantons suisses ont aménagé le temps de travail des enseignants pour le bien de l'école ...
Motifs économiques? A la question : L'Economie suisse va-t-elle mieux?, Kurt Bahnmuller répond dans son article : «Progression des chiffres d 'affaires et des bénéfices 1983» (Ed . UBS 1984) : «Au vu des résultats des entreprises industrielles , commerciales et des services en 1983, on peut l'affirmer, quoique cela ne soit pas valable pour toutes les
tés de l'Action catholique où sa bonne volonté, son entregent, son tact révélaient une âme attentive et disponible aux nécessités de chacun.
Le chant fit partie de sa vie , et le chœur mixte Sainte-Cécile la compta parmi ses membres les plus fidèles .
La retraite ayant sonné, c 'est dans sa famille qu'elle donna le meilleur d 'elle-même.
Enfants , parents , religieuses, prêtres, missionnaires , amis -sans oublier le démuni et le petit réfugié - se souviendront longtemps de l'accueillante maison où l'on fêtait les anniversaires, où
branches et tous les services . Néanmoins la progression des chiffres d'affaires, des cash-flow et des bénéfices nets indique une nette reprise .»
Alors le Valais ne figure-t-il pas dans ces statistiques? ...
Les enseignants s'efforceront, malgré cette situation défavorable à la qualité de la vie et à l'école de remplir leur mission : éduquer, enseigner, corriger, orienter, soutenir, dialoguer, partager, tout cela pour le bien des élèves, dans un contexte humain et non pas essentiellement économique et statistique.
A tous: courage , persévérance pour une année scolaire 1984-1985 fructueuse.
Association valaisanne des professeurs
de l'enseignement secondaire du deuxième degré
Le président: Albano Hugon
l'on chantait Noël autour de la Crèche, où son hospitalité légendaire se confondait avec la joie de «SERVIR». Une vie bien remplie. Une vie joyeuse. Une vie de partage. Telle fut Mademoiselle Marguerite Giraud.
Seigneur accueille-la au Banquet divin et inspire la génération montante à suivre le sillon tracé par Mademoiselle Marguerite.
S. T.
CHRONIQUE SPVAL
Un rapport d'activité: base de discussion
Chers collègues, vos responsables SPVal vous demandent avec insistance de prêter une vive attention au rapport d'activité paru en encart dans l'Ecole valaisanne de septembre.
Ce rapport suscitera sans nul doute quelques questions ou remarques; faites part de vos préoccupations ou suggestions à votre représentant SPVal qui se fera un devoir de les rapporter au comité cantonal.
Ce bilan de l'année écoulée nous amène tout naturellement à remercier et féliciter chaleureusement notre présidente M.-J. Solioz et notre secrétaire M. Albasini. Leur disponibilité et leur dynamisme permettent à notre association d'œuvrer avec efficacité et dans une ambiance des plus saines.
Instituteurs machistes?
Dans un récent article paru dans «Profils valaisans» et «L'Educateur», notre présidente M.-J. Solioz dénonçait avec une certaine pertinence le sexisme qui semble régner encore dans notre école. Manuels scolaires, pressions psychologiques, préjugés, mentalités contribueraient à revaloriser le sexe dit déjà fort. «Et Tarzan est heureux ... »
Qu'en est-il chez les enseignants? Nos collègues féminines qui représentent plus de 60 % de notre association seraient-elles également vouées aux gémonies masculines?
Il est en tout cas certain qu'elles paraissent sous représentées (2 sur 9 au CC et 2 sur 8 chez les
présidents de districts) parmi les responsables de la SPVal. Faut-il en chercher la raison dans la trop grande gourmandise des instituteurs en quête d'occupations extra-scolaires? Souhaitons que l'exhortation à l'engagement de notre présidente modérera la boulimie de ceux-ci et stimulera l'appétit de celles-là!
Qu'on se le dise lors du renouvellement des comités dans les assemblées de districts.
Chères collègues, passons à table!
J.-M. Abbet
La Damassine, vous connaissez? Non? Alors vous n'étiez pas du nombre des enseignants valaisans en périple cet été dans le Jura.
Eh oui! Grâce à l'heureuse initiative des responsables de l'enseignement de l'environnement et au concours aussi généreux qu'apprécié du DIP, 24 enseignants de 5e-6e primaire ont pu voyager 3 jours durant en terre jurassienne. Et alors, cette Damassine?
Je vous dirai, qu'au premier abord, sans crier gare, elle vous ouvre une cluse en travers de la gorge: elle détartre... C'est qu 'elle a du tempérament!
Averti, tenez-vous vigilant comme la sentinelle des Rangiers, car si vous en abusiez, d'un coup de bélier, elle vous ferait perdre la tête ...
Elle tient à sa liberté.
L'absorber généreusement tel un emposieux vous promettrait de sérieux ennuis de résurgences! Elle veut se faire apprécier. Par contre si vous l'accueillez avec délicatesse elle se montrera chaleureuse, cordiale même voluptueuse.
Mais quelle est donc cette ambassadrice de choc et de charme? Spécialité jurassienne, la Damassine est. .. une délicieuse eau-de-vie de prune.
Merci le Jura et les Jurassiens de votre accueil!
Programme de la semaine
Lundi: Préparation du séjour à Sion.
Semaine de perfectionnement au Jura
Sur le chemin de la Damassine ...
Photo Europhot
Mardi: Voyage Sion - Delémont. Arrêts à Pierre-Pertuis, cluse de Moutier, Béridier (point de vue au nord de Delémont), grotte SainteColombe, cluse de Pichoux. Visite d'une ferme aux Bosses dans les Franches-Montagnes. Mercredi: Conférence de M. Bloque du Département de l'économie: «Problèmes de développement économique». Visite de la coutellerie Wenger (250 ouvriers) à Delémont. Déplacement vers l'Ajoie. Arrêt à Saint-Ursanne. Causerie de M. Mbckli: «Développement culturel et régionalisation». Rentrée nocturne de Porrentruy en car (ou en taxi ... ). Jeudi: Conférence de M. Beuret, directeur de l'Ecole d'agriculture de Courtemelon: «Economie agricole jurassienne». Réception à la mairie de Delémont. Conférence de M. Sangsue: «Relations commune - Etat».
Nous adressons un merci reconnaissant au DIP, à notre professeur et guide M. Jean Wagner ainsi qu'au principal artisan de ce séjour fort réussi au Jura, M. Pierre Taramarcaz.
J.-M. Abbet
Nouvelles acquisitions OOIS
Pédagogie - Psychologie
- RONDAL, Pierre . - Votre enfant apprend à parler. Bruxelles, Pierre Mardaga, 1979, 104 pages . ((Psychologie et sciences humaines»).
- MOREAU, M.-L. et RICHELLE , M. - L 'acquisition du langage. Bruxelles, Pierre Mardaga, 1981, 261 pages. ((Psychologie et sciences humaines»).
- HAMON, Hervé et ROTMAN, Patrick. - Tant qu'il y aura des profs. Paris, Seuil, 1984, 367 pages. ((L'épreuve des faits») .
L'école est en procès . Tout le monde est concerné. Il faut dépasser la polémique. Hamon et Rotman rapportent de leur enquête la première description d'ensemble: entre le reportage, l'enquête et l'essai , une somme d'informations, une démonstration percutante .
Histoire
- ABRAHAM-THISSE, Simone. - Les conquis ta dors. Paris , Hachette, 1984, 29 pages ill. ((Histoire Juniors»).
- FAVRE, Michel. - Histoire de la paroisse d'Isérables. Saint-Maurice , Saint-Augustin , 1983, 88 pages ill. HACQUARD, G. - Guide mythologique de la Grèce et de Rome. Paris , Hachette, 1984,279 pages ((Faire le point / Références »). SAUVAN, Jean-Baptiste-Balthasar. - Le Rhône : description historique et pittoresque de son cours depuis sa source jusqu'à Genève. Genève, Edition Slatkine, 1984, 145 pages ill. Réédition d 'après l'édition de Paris de 1829.
- Chronique et images. La neutralité dans la guerre froide 1948-1949-1950. Prilly , André Eiselé, 1984, 288 pages.
Géographie
- BRUGGER, Ernst-A. , FURRER, Gerhard, MESSERLI , Bruno et MESSERLI , Paul. - Les régions de montagne en mutation. Le développement des régions de montagne en Suisse : autonomie et dépendance du point de vue économique et écologique. Berne, Verlag Paul Haupt, 1984, 107 pages. MENEN , Aubrey. - Venise. Amsterdam , Time Life, 1978,200 pages ill. ((Les grandes cités») . PRICE-JONES, David. - Vienne. Amsterdam, Time Life, 1978, 200 pages ill. (( Les grandes cités»).
Sciences
- BRUNELLI , François . - Champignon qui es-tu? Sion , 1984,57 pages.
- DELDIME, R. - L 'être humain. Bruxelles , A. de Boeck, 1983, 159 pages ill . ((J'aime découvrir») .
Art
- MEUNIER-THOURET, Marc. - La peinture en poésie. Paris, Gallimard , 1983, 143 pages ill. ((Folio Junior») .
- Rodin. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 1984, 239 pages ill.
Français
- ZECHERBONNIER, Bernard. - Dictionnaire actif de l 'école. Paris, Nathan, 1984,480 pages ill.
- HAYOZ, Chantal. - Bibliographie analytique des revues littéraires de Suisse romande (1900-1981). Lausanne, Le Front littéraire, 1984, 191 pages.
L'ODIS a acquis cet été une série d 'ouvrages des Editions Pierrot. En voici quelques titres:
- VAUTIER , Ghislaine. - Les lois du ciel. Lausanne, Edition Pierrot, 1982, 32 pages ill. ((Les légendes des constellations») .
- DICKMANN, .Miep. - Roule, roulons. Lausanne, Edition Pierrot , 1981,32 pages ill .
- WALTER, Marion. - Le livre miroir: Annette. Lausanne, Edition Pierrot, 1979, 29 pages ill.
- BAKER, Alan. - Benjamin revient. Lausanne, Edition Pierrot , 1982, 32 pages ill.
- FRANK, Hélène. - Je déménage. Lausanne, Edition Pierrot, 1983, 32 pages ill. (( Secret») .
- ROSEN , Rafi . - Adieu. Lausanne, Edition Pierrot, 1979,32 pages ill. ((Secreh) .
Informatique
- OBADIA, M., RAUSCH, A, FERRAGNE, D. - La microinformatique. Paris , Hachette, 1984, 64 pages. ((Porte ouverte sur .. . ») .
- SCHMIT, Jacques. - Eléments de programmation. Paris, Eyrolles, 1983,341 pages.
- Ministère américain de la défense . - Manuel de référence du langage de programmation : AoA, traduit par A et P. Krutchen , Paris, Eyrolles , 1982, 227 pages. MEYER, B. et BAUDOIN, C. - Méthodes de programmation. Paris, Eyrolles, 1984, 661 pages.
- KRUTCHEN, P. - Le langage de programmation Pascal. Paris, Eyrolles , 1984, 93 pages.
- KIEBURTZ, Richard B. - Introduction à la programmation avec Pascal. Paris, Eyrolles, 1983, 289 pages.
- LISTER, A -M. - Principes fondamentaux des systèmes d 'exploitation. Paris , Eyrolles, 1984, 178 pages .
- WEIDENFELD, G. , MATHIEU F. et PEROLAT, J.-D. - Logo. Paris, Eyrolles, 1983, 149 pages.
- AFNOR , CEPIA, SOL. - Pascal: initiation et pratique. Paris , Afnor, 1983, 246 pages. DAX, Philippe. - CP/M-et sa famil/e, guide d'utilisation. Paris , Eyrolles, 1983, 132 pages.
- DELANNOY, C. - Les fichiers en basic sur micro-ordinateur. Paris, Eyrolles, 1983, 156 pages.
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Lectures suivies
10 - 12 ans - DE FROMONT, Jean-Michel. - la bOÎte à musique. Paris, Edition
Science et service, 1981, 285 pages.
12 - 16 ans - GOLDONI, Carlo . - La locandiera. Lausanne, La Cité , 1964,
140 pages.
Articles de revues
- «Sait-on encore parler le français?». Dossier de l'Express du 24 août 1984, N° 1728, pp. 16-26.
- «Profs: l'ère du doute». Enquête de Philippe Cohen, dans le Monde de l 'Education, septembre 1984, N° 108.
**** Pour les diapositives, les cassettes, les cassettes vidéo ainsi que pour les lectures suivies acquises durant l'été, veuillez consulter le nouveau complément du catalogue de l'ODIS.
Les ouvrages de pédagogie et de psychologie ont été regroupés selon les thèmes suivants, à /'0015 de Sion.
1. Philosophie et éducation . 2. Théories et politiques de l'éducation. 3. Psychanalyse et éducation. 4. Psychologie sociale . 5. Piaget . 6. Decroly, Freinet, Ferrière, Claparède .. . 7. Histoire de la pédagogie - Repères . 8. Pédagogie - Généralités. 9. Pédagogie non directive.
10. Préscolarité - Ecole maternelle. 11. L'enfant: sa nature, son développement. 12. L'enfant et le langage. 13. L'enfant, le corps, le mouvement. 14. L'enfant et ses difficultés - Rééducation - Psy
chothérapie . 15. Créativité - Expression - Jeu. 16. L'adolescent : sa nature, son développe-
ment. 17. Enseignants : responsabilité ' - formation. 18. Formation permanente continue . 19. Pédagogie axée sur la personne - Enseigne
ment individualisé. Pédagogie et objectifs. Pédagogie axée sur le groupe.
22. Tests . 23. Evaluation . 24. Recherche et pédagogie expérimentale . 25. Didactique - Méthodologie. 26. Education sexuelle . 27. Ecoles et parents. 28. Difficultés scolaires - Echecs. 29. Pédagogie et éducation en Suisse - Quelques
repères.
30. Formation et orientation professionnelle. 31 . Psychologie - Généralités. 32. Psycho-p·édagogie .
33. Psychologie - Quelques thèmes . 34. Para-psychologie - Graphologie - Caractérolo-
gie. 35. Inadaptation.
36. Le normal et le pathologique. 37. Carences affectives. 38. La santé de l'enfant.
39. Bettelheim. 40. Toxicomanies et délinquances. 41. Enseignement spécialisé. 42. Les droits de l'homme.
Enregistrements vidéo Complément N° 6 au catalogue d'octobre 1983
Thème f\P Titre
Anthropologie VHS A 6 Claude Lévi-Strauss
Comportement VHS C 13 Histoire naturelle du sourire VHS C 14 Le conformiste
Education VHS E 25 Plus haut que père et mère Génétique· Biologie VHS G 12 Le miracle de la vie Handicaps physiques VHS H 24 Victoire sur le silence VHS H 25 Au-delà de la souffrance
Médical VHS M 55 VHS M 56
L'homéopathie Les maladies sexuellement transmissibles
Parapsychologie VHS Z 7 Parler en langues Philosophie VHS PH 7
P~y'chiatrie VHS y 22 P~y'cholollie VHS P 2U-22
La conviction de Jeanne Hersch
Les exclus de la raison
Psy-Show 4-6
Santé I!.ublique VHS SP 21 Ces bruits qui nous agressent Société VHS S 74 VHS S 75 Toxicomanie VHS T 29
Beaucoup de bruit pour rien Cet été la
Mon fils se drogue Troubles du comportement VHS TC 29 La délinquance en question VHS TC 30 La fontaine des innocentes VHS TC 31 La difficile réinsertion des
jeunes délinquants
Durée
75'
30' 105'
60'
55'
95' 80'
20'
90'
55'
50'
60'
60'-80'
65'
60' 75'
30'
165' 60'
50'
Fiche
Fiche Fiche
Fiche
Fiche Fiche
Fiche
Fiche
Fiche
Fiche
Fiche
Fiche
Fiche Fiche
Fiche
Fiche Fiche
Fiche
Méthodologie générale. Méthodes et techniques de travail intellectuel
MUCCHIELLI, Roger, - La formation à la concertation, - Paris, Edition ESF, 1977, 187 pages, 001,8 : 3 MUC
PUCHEU, René, - Savoir s'informer: comment se servir des mass media, -Paris , Edition du Centurion, 1980, 107 pa-ges , 001,8 : 659,3 PUC
MILLET, Gilbert. - La stratégie du verbe: le débat en public." et comment s'y préparer. - Paris, Dunod, 1981 . 221 pages.
001.8 : 82.085 MIL
Psychologie. Psychanalyse
DANSET, Alain. - Eléments de psychologie du développement. - Paris, A. Colin, 1983.239 pages. 159.922 DAN
Parlers masculins, parlers féminins? / Verrena Aebischer". - Neuchâtel , Delachaux et Niestlé, 1983. 197 pages,
159.922.1 : 8 PAR
L'ÉCUYER, René. - Le concept de soi. -Paris , PUF , 1983. 197 pages . (Psychologie d'aujourd 'hui), 159.923.2 LEC
LEMOINE-LUCCIONI, Eugénie. - La robe,' essai psychanalytique sur le vêtement. - Paris, Edition du Seuil, 1983. (Le Champ freudien). 159.964 LEM
JANOV, Arthur. - Empreintes: marqués pour la vie par les circonstances de la naissance, - Paris, R. Laffont , 1983. 360 pages . (Réponses) .
159.964 : 618 JAN
Drogue
OLiVENSTEIN, Claude: - La drogue ou la vie. - Paris, R, Laffont, 1983.260 pages. (Vécu). 178,8 OU
Sociologie. Psychologie sociale
LOUREAU, René, - Sociologue à plein temps : analyse institutionnelle et pédagogie. - Nouvelle édition. Paris, Edition Epi , 1976. 284 pages . 301 .08 LOU
BETTELHEIM, Bruno. Le cœur conscient. - Paris, R. Laffont, 1981. 331 pages . (Réponses) . 301 .151 BET
BIZOUARD, Colette. - Vivre la communication. - Lyon, Chronique sociale, 1980, 180 pages, (L 'essentiel). 301,151 BIZ
MILGRAM, Stanley. - Soumission à l'autorité . un point de vue expérimental. -Paris , Calmann-Lévy, 1982, 268 pages.
301.151 MIL Tu habites chez ton père ou chez ta mère? - Dans : Autrement. Série mutations , 46 (1983) , 204 pages ill.
301,151 : 392 .3 AUT
STIKER, Henri-Jacques . - Corps infirmes et sociétés. - Paris , Aubier- Montaigne, 1982, 250 pages. (Présence et pensée).
301 .174 STI
Travail social
BESSON-GLOOR, Christiane, - Dix ans de travail social de groupe en Suisse romande, - Genève, Edition lES , 1983, 170 pages, (Champs professionnels, 7) .
36.058 .97 BES
Un siècle de sécurité sociale 1881-1981 / édité par Peter A. Kahler. " - Lausanne, Edition Réalités sociales, 1983, 612 pages . 36,07 KOH
REY, Jean-Noël. - Trop d'état: essai sur la mise en cause de l 'état-protecteur en Suisse. - Lausanne, Edition Réalités sociales, 1983, 141 pages. (Recherche sociale) . 36.07 : 304 REY
BE~~ETON, Philippe, - Le fléau du bien : essai sur les politiques sociales occidentales (1960-1980). - Paris, R. Laffont, 1983,319 pages. (Libertés 2000) .
36.07 : 304 BEN
CHÂTEL, Liliane, - Placement familial: enjeux sociaux et formation des mères nourricières. - Genève, Edition lES, 1983, 111 pages . (Annales du Centre de recherche sociale, 15). 36.081 CHA
GOFFMANN, Erwing. - Asiles: études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus. - Paris, Edition de Minuit, 1979, 447 pages. (Le sens commun). 362.2 : 304 GOF
Enfants handicapés en centres de vacances : vers l 'intégration. - Paris, Edition de Scarabée, 1982, 152 pages. (Pratiques sociales pour demain). 362,8 ENF
CARUGATI, Felice. - Tenter le possible. - Berne, P. Lang, 1981 , 216 pages.
362.8 CAR
Education. Education spécialisée
Histoire mondiale de l'éducation / publiée sous la direction de Gaston Mialaret. -Paris , PUF, 1981 , 4 volumes ill. 37 HIS
KETELE, Jean-Marie, de , - Observer pour éduquer. - Berne, P. Lang , 1980, 214 pages. (Exploration) . 371.26 KET
BETTELHEIM, Bruno. - La lecture et l 'enfant. - Paris, R. Laffont, 1983,253 page?, (Réponses). 372.41 BET
BOUVET, Daniel. - La parole de l'enfant . sourd. - Paris, PUF, 1982,313 pages. (Le
fil rouge, section 2) . 376.33 BOU
Biologie. Gérontologie
LAPLANTINE, François. - Les cinquante mots-clés de l'anthropologie. - Toulouse, E. Privat , 1974,217 pages. 572 LAP
L'activité et la personne âgée / sous la direction de l 'Association nationale française des ergothérapeutes . - Lyon, Chronique sociale, 1983, 216 pages . (Formation). 577.71 ERG
Médecine. Psychothérapie. Psychiatrie
Le corps et ses fictions / par Ivan Almeida. - Paris, Edition de Minuit, 1983, 127 pages . (Arguments),
611: 301 .151 COR
MACLEOD, Sheila. - Anorexique. - Paris, Aubier-Montaigne , 1982, 235 pages .
613 .24 MAC
VALERE, Valérie . - Le pavillon des enfants fous. - Paris, Stock , 1978, 239 pages . (Elles-mêmes), 613.24 : 304 VAL
SCHLOGEL, Gilbert. - Vos vêtements et votre santé : comment faut-il s'habiller pour préserver sa santé? - Lausanne, Edition P,-M . Favre, 1983, 233 pages ,
613.4 SCH
ESCANDE, Jean-Paul . - La deuxième celIule : recherche sur la maladie appelée cancer. - Paris, B, Grasset, 1983, 301 pages. 615 : 616-006.6 ESC
Nouvelles tendances en psychothérapie / sous la direction de Pierre Pichot. - Paris , Masson, 1982, 139 pages.
615.851 NOU
ARFOUILLOUX, Jean-Claude. - L'entretien avec l'enfant: l 'approche de l'enfant à travers le dialogue, le jeu et le dessin , - Toulouse, Privat , 1978, 208 pages. (Educateurs) . 615 .851-053.2 ARF
LOUX, Françoise. - Traditions et soins d'aujourd'hui. - Paris, Inter-Editions, 1983,315 pages. 616-083: 391.6 LOU
SEARLES, Harold, - L 'effort pour rendre l'autre fou. - Paris , Gallimard , 1982, 439 pages. (Connaissance de l'inconscient). 616-89 SEA
MANZANO-GARRIDO, Juan. - Etude sur la psychose infantile. - Lyon, SIMEP, 1983, 184 pages . (Biologie et psychologie) . 616.89-053.2 MAN
1
1
AVIS DE CHANGEMENT D'ADRESSE
D'ÉTAT CIVIL DE SITUATION DE FAMILLE
Cet avis est nécessaire verser pour le traitement, les allocations familiales et de ménage
MaÎtre
Nom : (pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)
Prénom:
Date de naissance :
Profession:
(par ex .: instituteur, maître CO, maître(esse) ACM)
Lieu d 'enseignement:
Type d'école :
(par ex .: école primaire , école CO, école enfantine)
Année de programme:
1. Changement d'adresse
Ancienne adresse:
Rue:
NP 1 Localité:
Nouvelle adresse:
Rue :
NP 1 Localité :
Téléphone:
2. Changement d'état civil
(joindre le livret de famille)
Mariage 1 Date :
Nom et prénom du conjoint :
Date de naissance du conjoint:
Nouveau lieu d'origine de la maîtresse :
(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS)
Décès 1 Date :
(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)
3. Modification dans la situation familiale
(joindre le livret de famille)
Naissance : prénom de l'enfant:
Date de naissance:
jour
Décès :
jour
Lieu et date :
Signature:
mois
mois
année
année
A envoyer au : Service de l'enseignement primaire ou au Service de l'enseignement secondaire Planta 3 - 1950 SION
Pour la rentrée scolaire 1984
Cet ouvrage a été 'conçu et réalisé dans le cadre de l'enseignement du français qui s'accomplit actuellement en Suisse romande. «Son ambition, dans l'immédiat, est de contribuer à une transition harmonieuse: il doit permettre d'appliquer la nouvelle méthode, de comprendre et d'utiliser la nouvelle terminologie, tout en intégrant dans cette approche la matière complète des programmes en vigueur. » Il se veut «ouvert sur la nouveauté sans rejeter systématiquement le passé». On y trouvera l'ensemble des notions dont des élèves de 11-13 ans ont besoin - notions dont la maîtrise s'obtiendra essentiellement par des activités d'observation et d'expérimentation; une large part est faite à la communication orale. Chacune des propositions d'ateliers, au nombre de 34, comporte un
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Une nouveauté bienvenue!
Conçu et réalisé dans le cadre du renouvellement de l'enseignement du français, cet ouvrage intéressera toutes les institutrices et tous les instituteurs de Suisse romande.
Illustrations de Michel Gaillard. Unyolume de 268 pages. Fr. 26.-.
large choix d'exercices et des «encadrés» permettant de fixer les éléments essentiels. Selon les programmes en vigueur, les conceptions pédagogiques des maîtres et les besoins de l'activité-cadre, les pistes méthodologiques pourront être suivies ou non, les encadrés mémorisés ou non. Quel que soit le mode d'utilisation, l'ouvrage sera précieux grâce au soin apporté par ses auteurs à couvrir aussi largement que possible le champ des faits grammaticaux, et à le structurer très clairement; grâce aussi à la fantaisie et à la variété des thèmes proposés pour les divers ateliers, au caractère moderne, vivant et volontiers humoristique des exemples et des exercices - et des illustrations qui les accompagnent.
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