L'Ecole valaisanne, octobre 1984

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OCTOBRE 1984 N°2

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Page 2: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

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Parution: 1 fois par mois (sauf juillet/août)

1er numéro: 15 décembre 1984

Public: enfants de 4 à 8 ans

1002 LAUSANNE

L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

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IMPRESSION, EXPÉDITION

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DONN ÉES, TECHNIQUES

RÉGI E DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Octobre 1984 XXlxe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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Page 3: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Sommaire

ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

SETM Marguerite Stœckli

. Anna T. Veuthey Alain Métral EV

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Henri Métrailler Francis KlotzjMichel Rothen EV EV EV

~ CV

DIDACTIQUE

Monique Oayer jCharly Oayer Renée Rey

VIE CORPORATIVE

Erasme Pitteloud Roland Revaz AEPSVR AVPES S.T. Jean-Marie Abbet

NOUVELLES ACQUISITIONS

OOIS CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES

OIP Encart

Le navire que l'on charge

«Peut-être sommes-nous frères» Médecins scolaires du Valais L'homme quotidien . . . . . Une grande famille pour des élèves en panne Vous avez dit: Suisse romande? . ....

L'audio-visuel .comme moyen d'enseignement En écho à certaines rumeurs OOIS : permanence de français . . . . . . OOIS: permanence d'environnement . . . . .. . Connaissance de l'environnement : cours sur le terrain Connaissance de l'environnement: méthodologie Journée d'étude 1984 . . . . . . . . . . . Connaissance de l'environnement ; sciences naturelles, objectifs . .. .... . .... .. . ... .

Agréables créations manuelles Le scrabble à l'école (suite)

Rapport du secrétaire fédératif de la FMEF Exposé du président de la FMEF Programme d'activité 1984-1985 Le mot du président Mademoiselle Marguerite Giroud Chronique SPVal ..... .

Sion, liste des récentes acquisitions Bulletin d'information .. ... .

5 9

12 15 16

17 20 21 21 22 22 23

25

41 43

47 52 57 1 61 61 62

65 68 1

Avis de changement d'adresse, d 'état civil... . . ... . . 70 Notes historiques en marge d'un anniversaire . 40 ans d'orientation dans le Valais romand

Photo de couverture: Oswald Ruppen

Ce navire que l'on charge

Les sirènes sont nombreuses à courtiser l'école, à lui susurrer, entre lobe et idéal, des missions qui ne lui étaient pas initialement desti­nées.

On souhaiterait ainsi que l 'école se chargeât de l 'éducation à l 'hy­giène, de l'éducation à la santé, de l'éducation sexuel/e, de l'éduca­tion routière, de l'éducation physique, artistique, manuel/e, de l'édu­cation à la consommation, de l 'éducation aux mass~media et à l 'informatique, de l 'éducation aux problèmes de développement, de l 'éducation aux réalités politiques et économiques etc .. . , tâches qui sont toutes de réel/e importance certes, mais qui, juxtaposées, of­frent à /'institution une multitude de visages qui ont pour ef'ftt, a"~x yeux de beaucoup, de la rendre protéiforme et méconnaisSable.

Ces souhaits n 'ont de sens et de consistance qu 'en convenant que l 'école a des tâches fondamentales, prioritaires, et que cel/es énumé­rées ci-dessus ne sauraient être conçues que dans une généreuse perspective de lucidité, d 'ouverture et de modernité. Un prolonge­ment légitime en somme aux finalités essentiel/es et sans âge.

1/ faut forger à l'enfant des outils avant de lui offrir l 'infinité des champs où exercer ses talents et pleurer ses lacunes.

«Lire - écrire - compter», c 'est un peucour(

Mais dire que l 'école peut tout entreprendre, n'est-ce pas un peu long?

Jean-François Lovey

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• ({ Peut-être sommes-nous frères })

Depuis quelques années nous commençons à réaliser que la survie de notre civilisation dépendra de plus en plus du développement d 'une attitude totalement différente à l 'égard de la nature. L'attitude fondamentalement utilitariste d 'exploitation à outrance de la nature, qui a été celle des sociétés industrielles, devra faire place à une attitude basée sur le respect de la nature - qui aura toujours le dernier mot. Le texte qui suit, prononcé par un grand chef amérindien il y a 130 ans, est étonnamment prophétique. Seveso, la pollution urbaine et tant d'autres nuisances avaient été clairement prévues par ce grand sage dont le peuple, mieux que nous, avait réalisé qu'on ne peut impunément violer les lois de la nature.

Le chef Seattle, qui en réalité s 'appelait Sealth, était l'un des grands chefs indiens qui vivaient à l 'époque où les Indiens étaient en train de perdre leurs terres à la suite de l'avance de l 'homme blanc vers l'ouest de l 'Amérique du Nord. Comme beaucoup d'autres de ses pairs, c 'était un orateur né et le discours qu'il prononça devant l'as­semblée des tribus, en 1854, avant l'existence des Traités indiens, fut une occasion mémorable. On ignore si ce discours est textuelle­ment celui qu 'il prononça ou bien s 'il s'agit d 'un assemblage de plusieurs allocutions faites en d'autres circonstances. Quoi qu'il en soit, c 'est un témoignage éloquent de la pensée de Sealth, dans lequel il exprime le pressentiment du sort qui attendait son peuple, mais aussi son espérance.

Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d'acheter notre terre . Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses senti­ments bienveillants . Il est très gé­néreux, car nous savons bien qu'il n'a pas grand besoin de no­tre amitié en retour . Cependant, nous allons considé­rer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l'homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre .. Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre? Etrange idée pour nous! Si nous ne sommes pas proprié­taires de la fraîcheur de l'air, ni du miroitement de l'eau, com­ment pouvez-vous nous l'ache­ter?

Le moindre recoin de cette terre est sacré pour mon peuple. Cha­que aiguille de pin luisante, cha­que grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairière, le bourdon­nement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et la vie de mon peuple. La sève .qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l'homme rouge.

Les morts des hommes blancs , lorsqu 'ils se promènent au milieu des étoiles , oublient leur terre na­tale . Nos morts n'oublient jamais la beauté de cette terre, car elle est la mère de l'homme rouge; nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous.

Les fleurs parfumées sont nos sœurs , le cerf, le cheval , le grand aigle sont nos frères; les crêtes

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des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du po­ney, et l'homme lui-même, tous appartiennent à la même fa­mille .

Ainsi , lorsqu'il nous demande d'acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beau­coup de nous .

Le Grand Chef nous a assurés qu 'il nous en réservait un coin, où nous pourrions vivre conforta­blement, nous et nos enfants, et qu'il serait notre père, et nous ses enfants .

Nous allons donc considérer vo­tre offre d'acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile, car cette terre, pour nous, est sa­crée.

L'eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n'est pas de l'eau seulement; elle est le sang de nos ancêtres. Si nous vous ven­dons notre terre, vous devrez vous souvenir qu'elle est sacrée, et vous devrez l'enseigner à vos enfants, et leur apprendre que chaque reflet spectral de l'eau claire des lacs raconte le passé et les souvenirs de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

Les fleuves sont nos frères: ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourris­sent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que les fleuves sont nos frères et les vôtres , et l'enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur té­moigner la bonté que vous auriez pour un frère .

L'homme rouge a toujours reculé devant l'homme blanc, comme la brume des montagnes s'enfuit devant le soleil levant. Mais les cendres de nos pères sont sa­crées . Leurs tombes sont une terre sainte; ainsi, ces collines , ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux . Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui, un lo­pin de terre en vaut un autre, car il est l'étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. Le sol n'est pas son frère, mais

n

son ennemi, et quand il l'a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derrière lui les tombes de ses pères et ne s'en soucie pas. Il prend la terre de ses enfants et ne s'en soucie pas. Les tom­bes de ses pères et le patrimoine de ses enfants sont oubliés. Il traite la terre, sa mère, et le ciel, son frère, comme des objets qu'on achète, qu'on pille, qu'on vend , comme des moutons ou des perles brillantes. Son appétit va engloutir la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

Je ne sais. Nos voies diffèrent de vos voies . La vue de vos villes blessent les yeux de l'homme rouge. Peut-être parce que l'homme rouge est un sauvage qui ne comprend pas.

Il n'y a pas de lieu calme dans les villes de l'homme blanc, pas de place où entendre les feuilles qui se déroulent, au printemps, ou le bruissement des ailes d'in­sectes. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage qui ne comprend pas. Le fracas qui règne seul insulte l'oreille. Et à quoi bon . vivre, si l'homme ne peut pas écouter le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres nocturnes des grenouilles autour de la mare? Je suis un homme rouge, et je ne comprends pas. L'Indien préfère le doux bruit du vent effleurant la surface d'un étang, et le parfum du vent, lavé par la pluie de midi ou chargé de la senteur des pins.

L'air est précieux à l'homme rouge , car toutes choses parta­gent le même souffle; les bêtes, les arbres, l'homme, tous partici­pent au même souffle. L'homme blanc paraît indifférent à l'air qu 'il respire . Comme un homme à l'agonie depuis des jours, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que l'air nous est précieux, qu'à tous les êtres qu'il fait vivre il fait partager son esprit. Le vent qui a donné son premier souffle à notre aïeul reçoit aussi son dernier soupir . Et le vent doit aussi donner à nos enfants l'esprit de la vie . Si nous vous vendons notre terre, vous

devrez la conserver comme un lieu à part et sacré, où l'homme blanc lui-même puisse goûter la douceur du vent parfumé par les fleurs des prairies .

Nous allons donc considérer vo­tre offre d'acheter notre terre . Si nous décidons de l'accepter, ce sera à une condition: l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères .

Je suis un sauvage et ne com­prends pas les autres usages. J 'ai vu mille buffles pourrir sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train en marche. Je suis un sau­vage qui ne comprends pas que

. le cheval de fer fumant puisse être plus important que le buffle, lui que nous ne tuons que pour rester en vie .

Qu 'est l'homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparais­saient, l'homme mourrait de grande solitude de l'esprit. Car tout ce qui arrive aux bêtes ne tarde pas à arriver à l'homme. Toutes choses sont liées.

Vous devez enseigner à vos en­fants que la terre, sous leurs pieds , est faite des cendres de nos grands-parents. Afin qu'ils la respectent, dites à vos enfants que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos en­fants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est no­tre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux­mêmes .

Nous le savons: la terre n'appar­tient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme par le sang qui unit une même famille. Toutes choses sont liées.

Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre . L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même.

Mais nous allons considérer vo­tre offre d'aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l'écart et en paix.

Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours . Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte; après la défaite, ils coulent des jours oisifs et souillent leurs corps de nourritu­res douces et de boissons fortes . Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures, quelques hivers , et il ne restera plus aucun des enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d'un peuple autrefois aussi puissant, aussi plein d'espérance que le vôtre . Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple? Les tribus sont faites d'hommes, pas da­vantage . Les hommes viennent et s'en vont, comme les vagues de la mer.

Même l'homme blanc, dont le Dieu Marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut-être sommes" nous frères malgré tout;. nous verrons . Mais nous savons une chose que l'homme blanc décou­vrira peut-être un jour : notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd'hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas . Il est le Dieu des hommes, et sa compas­sion est la même pour l'homme rouge et pour l'homme blanc.

La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mé­pris . Les blancs passeront, eux aussi, et peut-être avant les au­tres tribus . Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres dé­chets.

Mais dans votre perte, vous bril­lerez de feux éclatants, allumés par la puissance du Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l'homme rouge. Cette destinée est pour nous un

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mystère; nous ne comprenons pas, lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauva­ges domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l'odeur d'hommes nombreux, l'aspect des collines mûres pour la moisson est abîmé par les câ­bles parlants.

Où est le fourré? Disparu. Où est l'aigle? Il n'est plus . Qu'est-ce que dire adieu au poney agile et à la chasse? C'est finir de vivre et se mettre à survivre.

Ainsi donc nous allons considé­rer votre offre d'acheter notre terre . Et si nous acceptons, ce

sera pour être bien sûrs de rece­voir la réserve que vous nous avez promise. Là, peut-être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs . Et lorsque le dernier homme rouge aura dis­paru de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l'om­bre d 'un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple . Car ils aiment cette terre comme le nouveau-né aime le battement du cœur de sa mère. Ainsi, nous vous vendons notre terre , aimez-la comme nous l'avons aimée. Prenez soin

d'elle comme nous en avons pris soin .

Gardez en mémoire le souvenir de ce pays , tel qu 'il est au mo­ment où vous le prenez. Et de toute votre force, de toute votre pensée, de tout votre cœur, pré­servez-la pour vos enfants , et ai­mez-la comme Dieu vous aime tous .

Nous savons une chose: Notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L'homme blanc lui­même ne peut pas échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères. Nous verrons .

Médecins scolaires du Valais

Dans notre édition de septembre, nous avons publié les directives médico-scolaires 1984-1985. pour compléter ce dossier, nous nous faisons un plaisir de donner ci-après la liste des médecins scolaires nommés par le Conseil d'Etat, de l'ensemble du Valais, avec la précision des commu­nes attribuées à chacun d'eux.

Médecins scola ires du Vala is romand

Région Médecin Adresse {\JO de tél. Communes ou centres seo/aires attribués

Sierre Dr Berclaz J.-Paul Avenue des Alpes 21 (027) Chalais , Sierre école protestante, 3960 Sierre 555452 Chippis , Sierre CO

Dr Cordonier Alain Avenue de la Gare 4 (027) Miège, Veyras , Muraz/Sierre 3960 Sierre 558213

Dr Frochaux J.-Paul Avenue Général-Guisan 38 (027) Sierre: classes primaires 3960 Sierre 551313 et école de commerce,

Ecole des Nouveaux-Buissonnets

Dr Wiget Urs 3961 Vissaie (027) Vissoie : primaires et CO 6511 09

Dr Bonvin Gérard 3963 Crans (027) Chermignon, Lens 41 3535

Dr Barras Gilberte 3962 Montana (027) Randogne, Montana, Montana-Crans 41 21 67 (primaires et CO) , Venthône,

Ecole Les Coccinell.es

Dr Croisier Bernard 3941 Grône (027) Granges , Grône (primaires et CO), 5821 00 St-Léonard

Hérens Dr Lorenz Eric Rue du Rhône 25 (027) Les Agettes, Hérémence, Vex, 1950 Sion 233725 Euseigne CO

or Kuchler Henri Rue de Lausanne 35 (027) Nax, St-Martin 1950 Sion 222851

Dr Bernhard P. -Yves 1968 Evolène (027) Evolène 8311 22

Dr Lorenz Joseph Rue de la Cathédrale 16 (027) Ayent: primaires et CO 1950 Sion 225054

Sion Dr Lorenz Joseph Rue de la Cathédrale 16 (027) Arbaz, Grimisuat, Institut St-Raphaël 1950 Sion 225054

or Lorenz Eric Rue du Rhône 25 (027) Collèges de Sion : Creusets et Planta 1950 Sion 233725 Sion-Planta : primaires

Dr Spahr André Rue de Lausanne 20 (027) Sion : Sacré-Cœur, Sous-Ie-Sex, 1950 Sion 223891 Blancherie, Ste-Agnès

Dr Oélèze Guy Rue de Lausanne 35 (027) Sion-Collines : primaires et CO, 1950 Sion 222853 St-Guérin: primaires, CO, Ecole de

commerce , ENF, ENG, Ecole protestante, Ecole Montani

Dr de Wolff Emmanuelle Rue du ' Sanetsch 7 (027) Salins , Savièse, Sion : Bruyère, 1950 Sion 225316 Platta, Bramais , Châteauneuf ,

Pont -de-la-Morge

Page 7: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

F l Médecins scolaires du Haut-Valais

Région Médecin Adresse fVO de tél. Communes ou centres scolaires attribués .--

Conthey Of de Wolff Emmanuelle Rue du Sanetsch 7 (027) Conthey, Vétroz 1950 Sion 225316

Region Arz t Adresse Tel Nr. Zu besuchende Gemeinden und Schulzentren

Of Carruzzo Pierre Porte-Neuve 33 (027) Nendaz, Veysonnaz 1950 Sion 222992

1--Goms Of Volken Bernhard 3984 Fiesch (028) Bellwald , Binn , Ernen , Fiesch ,

711731 Fieschertal, Lax, OS Fiesch

Of Held Jacques 1917 Ardon (027) Ardon 861858

Of Wirthner Hermann 3985 Münster (028) Biel , Blitzingen , Gluringen , 731414 Münster, Obergesteln, Oberwald ,

Reckingen, Ulrichen, OS Münster,

Of Kuchler Henri Rue de Lausanne 35 (027) Chamoson Geschinen

1950 Sion 222851 Oe. Of Imesch Beat 3983 Morel (028) Betten, Bitsch , Grengiols

Martigny Of Franzetti André Case postale 56 (027) Leytron : primaires 1912 Leytron 862488

Raroh 271027

Of Radovanovic Siav. 3983 Morel (028) Greich/Goppisberg , Morel ,

Of Roggo Joseph 1908 Riddes (027) Isérables, Riddes, Saillon, 862927 CO Leytron

271565 Ried-Morel, OS Morel

Brig Of Guntern Andreas Bahnhofstrasse 6 (028) Brig , Institut St. Ursula

Of Pasquier André 1907 Saxon (026) Saxon 62335

3900 Brig-Glis 236464

Of Peter Ulrich Belalpstrasse 6 (028) Ried-Brig , Termen

Of Bossi J.-Pierre Nouvelle-Poste 7 (026) Bovernier, Charrat, Fully 3904 Naters 236868

1920 Martigny 21077 Martigny-Combe, Martigny-Ville Of Pfammatter Theodor Bahnhofstrasse 8 (028) Birgisch, Mund

Of Meier Paul Gd-St-Bernard 28 (026) Martigny-Bourg 3904 Naters 235252

1920 Martigny 26633 + deux CO Martigny-Ville Of Schmidt Heinrich Bahnhofstrasse 20 (028) Gondo, Naters , Simplon-Oorf,

Of Moillen Marcel Avenue de la Gare 10 (026) Ecole supérieure de commerce 3904 Naters 231982 OS Naters, OS Simplon-Oorf

1920 Martigny 26464 de Martigny Of Verasani Diego Englisch-Gruss Str. 1 (028) Glis , Heilpadagogische Schule Glis,

Entre- Of Jost Marc 1934 Le Châble (026) Bagnes: primaires et CO 3900 Brig-Glis 234937 OS Brig

mont 71238 Visp Of Briza Franz 3925 Grachen (028) Grachen , St. Niklaus, OS St. Niklaus

Of Kniska Martin 1933 Sem brancher (026) Sembrancher, Vollèges 561526

88444 Of Fux Conrad 3922 Stalden (028) Embd/Kalpetran , Eisten , Stalden ,

Of Barada Marin 1937 Orsières (026) Orsières-ville : primaires et CO 522141 Staldenried , Torbel , OS Stalden

41264 Ecole Maya-Joie à La Fouly Praz-de-Fort , Prassurny, Chez-Ies-Reuses,

Of Imoberdorf Richard Haus Pasadena (028) Zermatt, OS Zermatt 3920 Zermatt 672779

Somlaproz , Liddes , Bourg-St-Pierre Of Jaeger Donat Kantonsstrassse 12 (028) Visp, OS Visp, Zeneggen

Saint- Of Urosevic Oragomir 1925 Finhaut (026) Finhaut , Salvan , Trient Maurice 471 70 Ecole Notre-Oame-des-Monts

3930 Visp 462428

Of Koenig Stefan Villenweg 17 (028) Ausserberg , Baltschieder, Bürchen

Of Uzel Haldun Terreaux 17 (025) Collonges , Oorénaz, Evionnaz, 3900 Brig-Glis 231055 Eggerberg , Lalden, Unterbach

1890 St-Maurice 6521 04 Massongex, Vernayaz , Vérossaz , St-Maurice : primaires

Of Ninck Martin 3901 Saas-Grund (028) Saas-Almagell. Saas-Balen , 572141 Saas-Grund , OS Saas-Grund

Of Coquoz Roland Avenue du Simplon 22 (025) St-Maurice : Collège Regina Pacis , 1890 St-Maurice 651427 Collège de l'Abbaye,

Of Schaller Werner Bahnhofstrasse (028) Randa, Tasch 3920 Zermatt 673020

Pensionnat Sacré-Cœur

Monthey Of Oelaloye Léonce Rue de Venise 14 (025) Monthey: primaires et CO 1870 Monthey 71 2733 du Pensionnat St-Joseph

Of Kuonen Eduard 3906 Saas-Fee (028) Saas-Fee 571932

Of Richard Dominique Rue du Martoret 29 (025) Monthey : primaires et CO ville Of Studer Peter-Josef 3931 Visperterminen (028) Visperterminen

462243 1870 Monthey 71 7571

Of Galletti Ch .-H. Route de Choëx 6 (025) Morgins, Troistorrents : primaires et CO 1870 Monthey 71 2343 Vai-d 'illiez, ColiombeycMuraz,

W. Of Bellwald Otto 3945 Gampel (028) Blatten/Lo, Ferden, Kipppel , Wiler Raron (ad interim) 422555 OS Kippel ,Steg ,Hohtenn, Eischoll

Champéry Of Perrig Stefan 3942 Raron (028) Raron , Niedergesteln/St. German, Ecole Alpina à Champéry 442333 OS Raron et Collège Alpin à Morgins

Leuk Of Bellwald Otto 3945 Gampel (028) Ergisch , Gampel , Niedergampel, Of Pilet François 1896 Vouvry (025) Vionnaz, Vouvry : primaires et CO

81 2101 Port-Valais , St-Gingolph , Le Bouveret 422555 Oberems , Turtmann , Unterems,

OS Gampel (Institut et Collège des Missions)

Of Loretan Guido 3952 Susten (027) Salgesch, Susten 632366

Of Zen-Ruffinen André 3953 Leuk-Stadt (027) Agarn , Bratsch, Erschmatt, Feschel, 631210 Guttet, Leuk, OS Leuk

Of Julier Arthur 3954 Leukerbad (027) Albinen , Leukerbad, Varen , 611150 OS Leukerbad

Page 8: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

L'homme quotidien

Etrel Etrel Etrel Que signifie cela, être? Après tout, Madame, ne sommes-nous pas face à nos classes tous les jours de l'année prévus pour la scolarité? Nous désirons accomplir au mieux notre tâche. Que voulez-vous encore?

Ce que je veux? Que chacun l'accomplisse toujours mieux dans un perpétuel souci de pro­grès et cela, dans la même me­sure pour le plus grand bien de sa classe que en vue de son plus grand bien à lui-même. Je vou­drais que s'établisse dans cha­cune des classes de la région un courant de vie et vraie et pro­fonde, basé,comme toute vie dé­sireuse de ... vivre, sur l'échange, c'est-à-dire sur cet indispensa­ble mouvement propre à toute vie qui s'effectue à double sens: celui du don et de la réception, celui de la réception et du don; mouvement sans lequel la vie stagne et se détériore ou s'éteint.

Mais, Madame! Vous déraillez! Nous vivons! Nous venons en classe, Madame; nous y venons pour les enfants! Nous avons été formés pour les enfants! Nous avons pour mission de les ins­truire! C'est cela notre tâche! Que peuvent nous donner à nous des êtres aussi jeunes? Ils doi­vent nous écouter, Madame! Ils doivent apprendre! Ils doivent obéir. Ils reçoivent et nous, nous leur donnons. Et c'est bien ainsi. Ils viennent à nous dans ce but et tout le monde pense ainsi.

Bien sûr qu'ils viennent dans ce but! Bien sûr qu'ils viennent pour apprendre! Bien sûr qu'ils de­vraient obéir! Bien sûr que, tout comme nous ... , ils ont besoin d'étudier et même ... d'apprendre à étudier. Bien sûr qu'ils ont be­soin de recevoir! Tout cela, je ne le nie pas! J'ajoute simplement

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qu'aucune vie ne peut s'épa­nouir en vase clos ni à sens uni­que et que tout comme il existe de multiples manières d'apprêter une tranche de veau, il en existe de plus nombreuses encore d'enseigner tant à des adultes qu'à des enfants.

Ce que je voudrais peu à peu mettre en lumière et tel est mon but, c'est une manière plus complète d'envisager certaines manières d 'être, certaines ma­nières de faire, certaines maniè­res d'établir des relations afin, justement, de contribuer à for­mer des individus plus solides, plus responsables, plus aptes à devenir aimants et donc récep­tifs aux autres, réceptifs à la vie. Des individus vibrants, aimants à travers toutes les fibres de leur être et pas seulement en pen­sée, voire en intention.

Alors, avant d'expliquer en mots seuls et risquant de paraître trop théoriques ce que signifie «être», je vais essayer d'amorcer l'expli­cation par l'illustration succinte hélas, des besoins de l'enfant pour son développement optimal et de ses inconscientes atten­tes.

Qu'est l'enfant?

Dès sa naissance et même avant elle, l'enfant est un être unique, en formation, venant dans ce monde pour y accomplir une tâ­che prévue pour lui et pour lui tout seul.

Sa tâche, quelle qu 'elle soit , il sera donc le seul à pouvoir la me­ner à terme. S'il ne peut l'accom­plir, personne ne l'accomplira à sa place. En effet, l'enfant devenu adulte sera seul, unique, mais non isolé. Il ne sera pas isolé car, dès sa conception, il sera influencé par les autres et, dès sa naissance, tant pour sa survie que pour sa formation, il dépendra de ma­nière et très large et très spécifi­que des autres .

Puis devenu adulte, sa vie se dé­roulera influencée par la société dans laquelle il vivra.

Petit, l'enfant aura besoin de beaucoup recevoir : il est terrible­ment démuni; il est .. . tragique­ment dépendant.

Plus grand, il apprendra à donner et donnera en fonction de ce qu'il aura reçu et de la manière dont il lui aura été donné.

Souvenons-nous que, dans toute éducation entre une très grande 'part de mimétisme. Avec le temps, le jeune parvien­dra ou non à se dégager peu à peu des influences subies pour devenir toujours plus autonome.

Tel devrait être l'aboutissement de toute éducation.

A travers cette brève description de l'évolution de l'enfant, l'édu­cateur vrai c 'est-à-dire aimant, qu'il soit parent , enseignant ou ... les deux à la fois, devrait sentir déjà en toute priorité non ce qu 'il devrait faire pour «former» (??!!) cet enfant mais ce qu'il devrait être lui, éducateur, pour répon­dre de manière adéquate aux be­soins de cet enfant.

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combien de lecteurs ont-ils res­senti à la lecture de ces lignes, la responsabilité formidable qui leur incombe?

Je souhaiterais les savoir nom­breux.

Oui , lors de sa croissance, l'en­fant, exemplaire unique, doté de ses propres besoins, de ses pro­pres réactions dès un trés jeune âge, sent, pressent, attend, aperçoit ce qui l'entoure et, en chaque circonstance, développe ses propres réactions . Toujours plus il imite et reproduit ce qui le touche, se servant pour cela des exemples reçus. C'est ainsi qu'il apprend à vivre .

Il faudrait donc que la qualité de son entourage soit opti­male. Cet optimum devrait se manifes­ter dans le désir d'offrir à l'enfant un maximum de chances de de­venir lui-même et non dans le souci de le rendre conforme à des critères pré-établis , trop su­perficiels et, de ce fait, toujours en plus ou moins rapide muta­tion .

En effet, l'enfant ayant eu la chance d 'avoir été vraiment aimé et donc reconnu comme indi­vidu unique, se développera conformément à sa nature. Il de­viendra ce qu 'il doit et devrait être et pourra utiliser ses quali­tés personnelles pour répondre aux exigences tant éternelles que actuelles de notre monde en évolution.

Ces qualités développées, per­sonne ne pourra les lui sous­traire: elles sont lui.

Par contre, l'enfant que l'on aura voulu rendre conforme à un ou des modèles regardera en de­hors de lui, se dirigera d'après des images, des exemples. Il pui­sera en quelque sorte sa nourri­ture exclusivement à l'extérieur de lui-même négligeant de déve­lopper ses capacités personnel­les et de se laisser guider par elles, et ne pourra, de ce fait, de­venir réellement lui-même, être unique. Il est, de cette manière,

tout à fait possible et, hélas, fré­quent , d'entraver l'émergence des capacités personnelles d'un être et d'empêcher voire de faus­ser leur croissance. Contraindre ou éduquer un être à ajuster ses réactions à celles d 'exemples, de modèles, d'exigences unique­ment extérieurs et donc étran­gers à lui c'est limiter ou empê-

Photo Michel Eggs - Chine (1984)

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cher sa formation en tant qu'individu à capacités et voca­tion uniques.

Qu 'à l'enfant on présente des modèles, des images, c 'est bien . A condition qu'à la découverte du modèle bien choisi et donc choisi d'après les richesses de l'enfant et non des critères desti-

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nés à le mouler d 'après des critè­res extérieurs, quelque chose de personnel , de profond puisse vi ­brer en cet enfant et que le mo­dèle puisse l'aider à découvrir et développer de l'intérieur ses voies nouvelles personnelles pour apprendre à cultiver son ca­pital personnel à lui.

C'est alors que, d'image, le mo­dèle devient nourriture.

Il s'agit donc bien de former, non de copier, non de reproduire .

Et la satisfaction manifestée par l'adulte, le compliment fait à l'en­fant devraient porter non sur la qualité de la reproduction conforme mais sur l'effort per­sonnel et le progrès personnel accomplis pour développer un petit aspect de sa personne à la lumière de l'inspiration née de la découverte d'un élément valable tant dans le modèle présenté que dans .. . lui-même.

Voilà une approche bien diffé­rente de nombre d'autres et qui , de la part de l'enseignant exige un effort d'attention à l'enfant, d'acceptation de ce qu 'il est, de correspondance à ce qui, de lui, se révèle , en un mot comme en cent : un effort de véritable amour.

Cette approche crée cet échange que nous savons indis­pensable à toute vie: le maître propose et l'enfant fournit au maître ce qu'il est: sa réaction , sa découverte, sa difficulté de compréhension , ce quelque chose qui est lui et qui devient matériau, occasion d 'ouverture pour le professeur.

Ce quelque chose qui est l'en­fant, le maître le découvre pour servir au mieux cet enfant, c 'est­-à-dire le comprendre et cher­cher à contribuer à le dévelop­per.

Pour cela, 'le maître doit appren­dre à comprendre l'élève: sans compréhension , il ne peut le ser­vir; il ne peut l'aimer vraiment. Pour l'aider à croître à travers ce qu'il est, et non le stériliser en l'expédiant sur d'autres voies ou sur les voies des autres aussi sublimes soient-elles.

Le maître doit s'entraîner à ai­mer l'élève et pour lui et donc tel qu'il est.

Ainsi compris, guidé, soutenu, l'élève se développe et déve­loppe du même coup sa capacité d'amour, de compréhension, de communication, de confiance en ce qui lui est présenté de bon en l'homme.

Lui est offerte, lui sont offertes , de ce fait, les occasions de dé­couvrir , d 'expérimenter la bonté, l'acceptation de l'autre tel qu'il est.

Ainsi soutenu par ces qualités, l'enfant, le jeune désirera les re­produire car elles l'auront sou­tenu, protégé, nourri, guidé; il les aura expérimentées comme bonnes.

Si par contre , il se sent rejeté au profit des principes, de modèles mêmes sublimes, comment, où, quand fera-t-il l'expérience et... l'apprentissage de ces qualités de base dont notre monde a tant besoin? Où, quand, comment les découvrira-t-il?

Nourri de fermeture , d'exigences incompatibles avec ses capaci­tés , de reproches, de jugements, de modèles, de principes inattei­gnables, voire de méfiance, l'en­fant , le jeune ne pourra que se fermer pour se défendre. Ignoré, suspecté, lui aussi , par la suite, ignorera, suspectera. Il se fer­mera au monde et aux autres à l'exemple de ceux qui se sont fermés à lui. Qu'aura-t-il connu d 'autre?

Et il continuera à ignorer cet Es­prit dont on nous a appris qu'II souffle et partout et où Il veut et qu'on rend si souvent si compli ­qué, inaccessible alors qu'en fait, Il se trouve là, tout proche, présent partout et en chaque cir­constance, à chaque manifesta­tion d 'ouverture d 'un être, à cha> que marque d 'affection, à chaque appel, à chaque mouve­ment de confiance , à chaque souffrance révélée de si multi­ples façons .

Aussi, se fermant, tout éducateur contribue à fermer les autres et, au lieu de favoriser la communi-

cation entre les- êtres - cette communication naissant de l'amour et le développant -multiplie-t-illes occasions d 'igno­rance au lieu de susciter l'éveil à toutes les formes de connais­sance que chaque créature nous révèle si nous apprenons à la re­garder.

A travers ces quelques exem­ples , nous pouvons «toucher du doigt» l'influence énorme qu'exercent les personnes que l'enfant côtoie et le rôle capital qu'elles jouent dans sa vie .

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Et c'est alors que nous pouvons prendre conscience du fait que les connaissances à transmettre, semblables dans toutes les éco- 1

les d 'une même région, ne va­rient pas mais que le succès de la transmission dépend, lui, en très grande partie des qualités humaines de l'enseignant qui prend la classe en charge.

Et qu 'à niveau de connaissances égal, la transmission s'opérera de manière optimale si l'ensei­gnant est homme de cœur, ou­vert au monde, ouvert à sa classe, soucieux autant de trans­mettre que d 'aimer pour former et se former.

Que de se former pour mieux for­mer.

Anna T. Veuthey 1

Dans un cadre de verdure Une vallée verdoyante . Des villa­ges pittoresques, sur la Oroite . Une grappe de mayens étalés ou clairsemés , sur la gauchë. Des alpages à la lisière des forêts . Plus haut, le profil accentué des Alpes en ceinture avec, pour is­sue, le col ... Dans l'écrin des prai­ries une station prestigieuse : CHAMPÉRY.

A l'entrée du village, perchée sur un promontoire, bénéficiant d'une situation exceptionnelle face aux Dents du Midi, une im­posante bâtisse : l'Ecole Alpina.

Une maison familiale où l'on travaille ((Notre école est avant tout une maison familiale, où règne une ambiance de gaieté, de fran­chise, de confiance, de simpli­cité. Mais c 'est aussi une maison où l'on travaille». C'est ainsi que les responsables de l'Ecole AI­pina, Madame Anita Malcotti et Monsieur Alain Métral parlent de leur établissement scolaire, fondé en 1927.

Les structures de l 'école

L'Ecole Alpina qui est à la fois internat et externat, accueille une quarantaine d 'élèves de 9 à 16 ans, filles et garçons. Les en­seignants (une dizaine en tout) dispensent un enseignement très personnalisé puisque les en­fants sont répartis dans des clas­ses de 6 à 8 élèves au maximum. Ils suivent tous la filière de la sco­larité obligatoire, comprenant les quatre derniers degrés primaires et le cycle d'orientation. Il y a, en outre, des classes de rattrapage et de préparation aux travaux de bureau. Une classe pré-

Une grande famille pour des élèves en panne

professionnelle prépare les élè­ves qui suivront un apprentis­sage. De plus, toutes les études sont surveillées et servent à une pédagogie de soutien .

Place au plein air et au sport Mais les études ne sont pas tout dans la vie de l'Ecole: il y a la vie au grand air, les randonnées et le sport: ski, patinage, natation, tennis, curling, etc ... Les horaires sont d'ailleurs conçus pour réser­ver au moins deux heures d'acti­vités sportives par jour.

Quelle clientèle fréquente l'école? Avant tout, des enfants que l'on veut remettre sur les rails, car la plupart sont en panne dans l'en­seignement public . Les raisons en sont diverses : difficultés fami­liales ou scolaires , déplacement d'un canton à l'autre, crise de croissance, absentéisme sco­laire. Ils trouvent, au sein de l'Ecole Alpina, la stabilité qui leur

manque. Soixante pour cent d'entre eux sont placés par des services officiels , les autres par leur famille.

L'Ecole Alpina souhaiterait s'ou-, vrir plus largement aux Suisses romands en général, et aux Valai­sans en particulier. A l'heure où l'on parle beaucoup de réformes scolaires, certains enfants se sentent parfois très anonymes dans un système qui ne leur convient pas toujours forcé­ment.

L'Ecole Alpina pourrait alors constituer une solution pour des enfants dont le potentiel n'a pas pu être révélé dans la filière clas­sique et qui, finalement, se sont bloqués.

APPRENDRE, d 'une part, COM­PRENDRE, de l'autre.. . pour RÉUSSIR ensemble et susciter chez les jeunes un nouvel en­thousiasme pour la vie : tel est le but de l'Ecole Alpina.

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Vous avez dit: «Suisse romande?»

L'Université de Lausanne, insti­tut de science politique, avait or­ganisé les 2 et 3 décembre der­niers, à la salle du Sénat du Palais de Rumine, des conféren­ces-débats sous le titre: «Suisse romande, quel avenir: intégration helvétique, cantonalisme ou Ro­mandie?» 'Pour la première fois, des politologues, des économis­tes, des historiens et des criti­ques littéraires avaient confronté leurs analyses avec celles d'ac­teurs engagés.

Les textes vont être accessibles au public à partir de novembre prochain dans un ouvrage intitulé «Vous avez dit : Suisse ro­mande?». Relevons parmi les au­teurs Georges André, Gilbert·

Baechtold, Yves Bridel , Pierre Chèvre, Max Frenkel, René Knu­sel, Geneviève Grimm-Gobat, François Gross, Clovis Lugon, Alain Pichard, Laurent Rebaud.

Assiste-t-on à l'émergence d'une prise de conscience romande? Que deviendraient le système suisse et l'autonomie cantonale? C'est à ces questions parmi bien d'autres que tentent de répon­dre les différents auteurs de ce livre. Ce livre se veut ainsi une contribution à un débat pas­sionné et passionnant. Sur un su­jet encore souvent tabou, mais qui pourrait devenir brûlant.

On peut encore souscrire auprès de M. René Knusel, Institut de

science politique de l'Université de Lausanne, 5, rue de l'Univer­sité, 1005 Lausanne.

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L'audiovisuel comme moyen d'enseignement

L 'époque est sûrement révolue où l'image n 'entrait pas à l'école. Bien sûr, il reste quelques nostalgiques de la parole toute puissante, quelques irréductibles pour qui la culture de masse est indigne de passer le seuil de la classe. Mais leur engagement n'est plus qu 'un combat d'arrière-garde. Aujour­d'hui, on peut parler d 'avènement de l'audiovisuel; l 'école a ouvert les bras à une série impressionnante d'appareils qui permettent à l'/mage d 'appuyer, par son impact} tel ou tel cours: rétroprojecteur, projecteur à diapositives} projecteur 16 mm, épiscope} magnétoscope, télévision.

Il faut remarquer une chose très importante: tous ces moyens n 'ont pas pour rôle de remplacer l 'enseignant, de le rendre à la limite inutile ou inexistant et cela même lors du visionnement d'une cassette vidéo où son inexistence devient quelquefois physique. Mais bien de permettre qu'il devienne un animateur} ayant à son service ou plutôt au service de ses élèves, toute une série d 'instruments qui permettent un meilleur usage de la pédagogie.

L'audiovisuel à l 'école: plus un problème pédago­gique qu'un problème techni­que La tentation existe, de croire que la simple utilisation des moyens audiovisuels permet de modèrni­ser l'enseignement. Mais l'audio­visuel, en lui-même ne suffit pas à garantir une pédagogie active. Il ne peut être ajouté à la classe traditionnelle. Il faut, pour lui don­ner sa pleine signification, que son emploi soit pensé globale­ment dans la pratique pédagogi­que.

Piaget ne mettait pas en doute la supériorité de la pédagogie au­diovisuelle sur la pédagogie tra­ditionnelle, mais il démontrait que la technologie ne suffit pas à assurer une éducation réno­vée ; à la technologie doit se join­dre la pédagogie .

«En bref, écrivait-il, en 1968, l'image, le film, les procédés au­diovisuels dont toute la pédago­gie voulant se donner l'illusion d'être moderne nous rebat au­jourd'hui les oreilles, sont des auxiliaires précieux à t itre d'adju­vants ou de béquilles spirituelles, et il est évident qu 'ils sont en nets progrès par rapport à un en­seignement purement verbal. Mais il existe un verbalisme de l'image comme il existe un verba­lisme du mot et les méthodes in­tuitives ne font que substituer, lorsqu'elles oublient le primat ir­réductible de l'activité sponta­née et de la recherche person­nelle ou autonome du vrai , ce verbalisme de l'image, ce verba­lisme plus élégant et plus raffiné au verbalisme traditionnel. »*

* ln Psychologie et pédagogie, Gonthier, 1968, pages 106-107.

Page 11: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Cela implique qu 'une pédagogie basée sur l'audiovisuel , mais sans recours à une participation de l'élève , perd une très grande partie de ses avantages.

Considérations plus terre-à-terre On constate qu 'à certaines pé­riodes de l'année scolaire l'utili­sation de la télévision et de la vidéo en particulier est beau­coup plus intensive qu 'à d 'autres périodes. Regardez le plan d' oc­cupation de la salle de projection avant les vacances de Noël ou lors de la dernière semaine de juin : surchargé! Pas question d 'y mettre les pieds avec une classe à moins d 'avoir fait la réservation un mois à l'avance. Alors que, à d'autres moments , au milieu d'un trimestre, il n'y a pas de pro­blème d'occupation.

Il faut regretter , je pense, cette marginalisation dans le temps des médias audiovisuels : un court ou un long métrage de ci­néma, une émission de télévision

Photo Serge Rappaz

peuvent normalement trouver leur place dans le courant de l'année scolaire.

Cela d 'autant plus qu 'à ce mo­ment-là, il est possible d 'envisa­ger des développements qui ren­forcent étonnamment les apports du visionnement seul.

Discuter d'un film de fiction, c'est lui donner vie une deuxième fois , c 'est partager avec les autres sa vision du film .

Quant aux courts métrages de cinéma et de télévision , leur du­rée idéale ne devrait pas dépas­ser vingt minutes - une demi­heure. C'est d'ailleurs le cas , pour la plupart des émissions de la TV éducative . Et si la série «le monde en guerre», par exemple , dépasse largement ce minutage, pourquoi ne pas fragmenter en deux parties l'émission et la vi­sionner sur deux cours d'his­toire? La classe deviendra ainsi un lieu privilégié de communica­tion où l'utilisation des moyens

audiovisuels s'accompagne d'un dialogue, d 'un échange, d'un en­richissement réciproque.

L'enseignant aura aussi la possi­bilité de faire des arrêts Sur l'image, de revenir en arrière, de lancer une discussion ou de prendre le temps de faire une re­cherche d'information complé­mentaire.

Et les élèves seront amenés à sortir de la torpeur qui les envahit quelquefois lorsqu'ils regardent sans arrêt une émission de 50 mi­nutes, à devenir des chaînons actifs dans la boucle de la com­munication . Ils pourront reformu­ler, par exemple, à travers des mots qui leur sont propres, les idées exprimées , car souvent le niveau de langage des émis­sions-documents de la TV est trop élevé pour eux.

Il faut aussi penser à la facilité d'emploi des appareils existants. Non pas tant du point de vue technique, cela ne pose que peu ou pas de problèmes si l'on dé-

Photo Serge Rappaz

passe les premières craintes et maladresses, mais du point de vue rapidité de mise en utilisa­tion .

Combien de fois ne doit-on pas regretter , pendant le déroule­ment d 'un cours, l'absence de moyens audiovisuels , simple­ment par le fait que le projecteur à dias se trouve encore dans son armoire ou que l'obscurité de la salle reste problématique? L'au­diovisuel oblige l'enseignant à plus d'organisation et à une mise en place préalable du matériel.

Les contradictions d'une démarche Ces quelques considérations' sur l'audiovisuel comme moyen d'enseignement, ne font que mettre en évidence les contra­dictions d'une pédagogie qui mettrait la charrue devant les bœufs. C'est pourtant une telle démarche, imposée par le déve­loppement foudroyant de la tech­nique, qui nous a fait enseigner par les médias, avant de savoir comment fonctionnaient ces mê­mes médias.

Il s'agit maintenant de combler ce manque, et d'apprendre non seulement la géographie ou !'his­toire par l'image, mais aussi l'image en elle-même, son fonc­tionnement; l'audiovisuel comme moyen , mais aussi comme objet d 'enseignement.

Mais cela est une autre ques­tion.

Henri Métrail/er Délégué cantonal

Radio- Télé vision éducative

Page 12: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

L'ouvrage «A la découverte de la grammaire nouvelle)) qui s'adresse aux élèves de 5-6P est l'aboutissement d'une initiative privée.

Fallait-il attendre les ouvrages ro­mands dont la gestation vient à peine de commencer et dont la procédure de confection est lente?

En nous mettant au travail, notre objectif principal était de faciliter le recyclage de nos collègues . Qu 'aurait-on dit si les animateurs s'étaient présentés sans moyens d'enseignement? En même temps , il s'agissait pour nous de combler une lacune car les ou­vrages existant sur le marché sont soit incomplets soit inadap­tés .

Notre ouvrage, nous I,'avons voulu transmissible pour réagir contre la tendance actuelle, mer­cantile et pédagogiquement dé­sastreuse, qui consiste à inonder les classes de cahiers jetables, tels des stylos ou des briquets, dans lesquels le rôle des élèves se borne au pire à dessiner des croix ou noter des chiffres, au mieux à écrire quelques lignes dans des conditions peu propi­ces à la calligraph ie.

Nous voulons, sans renier l'ap­port oral de la nouvelle méthodo­logie, que les élèves écrivent le plus possible, n'en déplaisent à certains.

Notre ouvrage, nous l'avons voulu structuré. Nous ne pen­sons pas, contrairement à la mode pernicieuse actuelle, que l'éparpillement, le papillonnage et le désordre, si fort prisés par

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En écho à certaines rumeurs

des manuels qui vont jusqu 'à les ériger en système, soient des vertus. Nous estimons, au risque de passer pour rétrogrades, que la clarté et la progression métho­dique vont de pair avec la bonne pédagogie .

-Aux maîtres et aux élèves , nous proposons 34 ateliers qui se pré­sentent ainsi :

- des objectifs ; - des pistes méthodologiques; - 400 exercices ; - des encadrés intitulés ((Résu-

mons)}.

Les objectifs et les pistes métho­dologiques figurent dans le livre de l'élève en petits caractères . Leur présence n'est pas gê­nante. Elle peut permettre en tout cas aux parents de se fam i­liariser avec les nouvelles métho­des et terminologies. Qui s'en plaindrait?

Comme Bled, Gabet ou Galichet en leur temps, notre ouvrage concerne deux degrés. Nous avons laissé aux maîtres le choix des exercices à effectuer selon le programme propre à chaque degré et selon le niveau de leur classe. Quel est le maître qui an­nuellement inflige 400 exercices de grammaire à ses élèves?

De même les maîtres choisiront dans les encadrés ce qu'ils esti­meront devoir être mémorisé par les élèves . Nous pensons, en contradiction avec certains spé­cialistes qui s'imaginent que les élèves savent tout sans rien avoir appris, que la maîtrise de la lan­gue exige des connaissances et qu'il est mensonger d 'affirmer, sans rire, le contraire .

Enfin, dans sa phase de transi­tion actuelle, nous formulons le vœu que notre ouvrage soit, pour les enseignants qui l'ont adopté, un outil de travail précieux.

Francis Klotz / Michel Rothen

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Permanence de français

Degrés concernés

3-4 primaires .

Lieu ODIS - Sion ; ODIS - Saint-Maurice.

Horaires Tous les mercredis de 13 h 30 à 17 h 30.

* Des contacts personnels peu­vent avoir lieu, sur demande, pour ceux qui désirent s'arrêter sur un domaine plus précis (tél. (027) 21 6286) le lundi et le mer­credi toute la journée.

Calendrier

St-Maurice

3 octobre 7 novembre 5 décembre 9 janvier 6 février 6 mars

17 avril 1 mai

Sion , tous

les autres mercredis

Vous pouvez y trouver

- Des ouvrages de référence per­mettant un approfondissement des connaissances dans les dif­férents domaines du français ;

- une exposition des derniers ou­vrages parus ;

- des travaux réalisés dans diffé­rentes classes ;

- une information concernant l'enseignement du français et les moyens d'enseignement;

- un lieu de rencontre , d 'échan­ges où toutes remarques , sug­gestions, expériences vécues dans sa classe, difficultés, réus­sites, réalisations, réflexions, problèmes sont les bienvenus.

Permanence environnement: Sion - Saint-Maurice

Vous trouverez à la permanence pédagogique des occasions de rencontres et d'échanges avec d 'autres enseignants, des conseils pédagogiques mais aussi:

- une exposition des derniers ouvrages parus dans le do­maine de la connaissance de l'environnement;

- des ouvrages scientifiques: guides, clés de détermina­tions" .;

- des fiches de renseigne­ments à l'usage de la classe;

- des monographies telles Uni­vers, Okapi, Textes et docu­ments , BT, La Hulotte, Panda, ,,. ;

- des collections d'enfants: Ecoramage, Ce que dit la na­ture, Thèmes Vuibert, ,, .;

- les cahiers d'environnement: ces réalisations de classes pré­sentent dans le détail le dérou­lement complet d'une étude, ses étapes, ses objectifs, les comportements et réactions des enfants ainsi que les diffé­rentes activités que l'étude a suscitées; .

- un fichier sur l'animal: ces fi ­ches , réalisées par des maîtres­ses puis tirées sur papier cou­leur en vue d'une distribution; ces fiches présentent au recto quelques renseignements concernant la description, la nourriture, les ennemis , les pe­tits, l'habitat de l'animal étudié; le verso permet le classement des documents apportés par les enfants: photo, dessins, bil­lets des parents,,, .;

- un fichier sur la plante: ce fi­chier offre une série de fiches sur les différentes parties d 'une plante: la feuille, la fleur, la tige, le fruit , ainsi qu 'une fiche de renseignements pour le maî­tre.

Horaires

Sion lundi matin, mardi et mercredi toute la journée, jeudi matin .

Saint-Maurice les mercredis 14 novembre

16 janvier 27 février 14 mars 7 mai.

Des contacts personnels peu­vent avoir lieu en-dehors de ces heures, sur rendez-vous .

Page 13: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

PROFESSEUR : S, EMMANNUELLE CARRUPT SUJET: LES FRUITS D'AUTOMNE DEGRÉS : ENFANTINES A 5P LIEU : DIOLL y SUR SION DATE: MERCREDI 17 OCTOBRE

A 14 H 00 INSCRIPTIONS: A L'ODIS DE SION

TÉL. (027) 21 52 86

e e e e e e e e e e e e e e e e e e. e e e'e e e Cet ouvrage, destiné aux titulai­res des petits degrés, expose la pédagogie de la découverte, la démarche que préconise la connaissance de l'environne­ment ainsi que des suggestions méthodologiques pour aborder les différents domaines du pro­gramme: l'étude d 'un animal, d'une plante , d'un petit milieu (2P seulement) , d'une activité humaine, Les notions d 'espace et de temps sont succinctement présentées car il s'agit avant tout, dans les degrés concernés, d'une sensibilisation,

Cette méthodologie tente en ou­tre de . répondre aux différents vœux émis par les enseignants au cours des années de recy­clage en proposant .des sujets différents selon les années de programme, des objectifs précis tant au niveau des connaissan­ces qu 'au niveau des comporte­ments ,

Une dernière partie est réservée à des fiches d'informations, de

. suggestions diverses qui seront complétées au fur et à mesure de leur réalisation ,

En complément de la méthodolo­gie, les maîtres trouveront à l'ODIS, les CAHIERS DE L'ENVI-

RONNEMENT. Le but de ces ca­hiers n'est pas de fournir des re­cettes pédagogiques mais des instruments de travail destinés à être utilisés de façon critique, Ces cahiers présentent le dérou­lement d'une étude, ses étapes, ses objectifs, les activités qui en ont découlé,

A long terme, ils nous aideraient à voir comment fonctionne la pensée enfantine, à définir les in­dicateurs de comportement, à dégager les critères de progrès et à montrer comment le maître saisit les situations, tente d'inter­venir pour remédier à une· diffi­culté, de favoriser un regain d'in­térêt. Quelques cahiers sont déjà réalisés, Nous attendons votre collaboration pour poursuivre leur publication,

Les remarques, critiques ou sug­gestions concernant la méthodo­logie ainsi que les travaux de classe en vue de la réalisation des CAHIERS DE L'ENVIRONNE­MENT peuvent être envoyés à:

Jocelyne Gagliardi ODIS Gravelone 5 1950 SION

pz

Dès 09 h 15

09 h 45

09 h 50

10 h 20

10 h 50

11 h 20

11 h 50

12 h 20

13 h 15

15 h 00

15 h 30

ASSOCIATION EUROPÉENNE DES ENSEIGNANTS (AEDE) - SECTION SUISSE

Journée d'étude 1984 Samedi 17 novembre 1984 Hôtel Beaulac - Port de Neuchâtel

«L'INSERTION DES JEUNES DANS LA VIE ACTIVE»

Madame, Monsieur, Cher collègue,

La traditionnelle journée d 'étude organisée par l 'A EDE aura donc lieu à Neuchâtel,

Les conférenciers, représentants divers milieux, apporteront chacun une contribution originale dans l'approche de ce thème d 'actualité, Le débat devrait permettre un large échange d'idées et d'expérien­ces,

Nous nous réjouissons de vous saluer à Neuchâtel, ce samedi matin 17 novembre 1984,

Inscriptions

Jusqu'au 10 novembre 1984, au moyen du bulletin annexé,

Programme Accueil des participants à l'Hôtel Beaulac, situé au Port de Neuchâtel, côté est. Parc sur les rives à l'est de l'hôtel ,

Ouverture du séminaire par M, René Copt, président de l'AEDE, section suisse,

Exposé de M, Jean-Pierre Markwalder, orienteur professionnel à Neu­châtel : «L'adolescent face au choix professionnel» ,

Exposé de M, Jacques Prod'hom, chef de la section Planification et Prospectives du Centre suisse de documentation en matière d'ensei­gnement et d'éducation à Genève: «Evaluation récente et tendances de la formation professionnelle en Suisse»,

Exposé de M, Roger Cornut, conseiller au bureau inter-régional d'édu­cation, Université de Franche-Comté à Besançon : «L'université fran­çaise face aux jeunes»,

Exposé de M, Benjamin Evéquoz, expert en formation et développe­ment chez Nestlé à Vevey: «L'intégration des jeunes dans une grande entreprise», .

Débat.

AU MUSÉE D'HISTOIRE (en face de l'hôtel) Apéritif et salutations de M, André Buhler, conseiller communal de Neuchâtel ,

Repas à l'Hôtel Beaulac,

AU MUSÉE D'HISTOIRE Démonstration des automates Jaquet-Droz,

Clôture de la journée d'étude,

Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Inscriptions (pour le repas) jusqu'au 10 novembre 1984 - soit en retournant l'inscription à

Pierre Kernen Longschamps 42 2014 Bâle

- soit en téléphonant au N° (038) 42 59 21 (en dehors des heures de bu­reau).

Plan de situation

Arrêt du bus

·Oe Bienne : ~nue du 1er Mars prendre la présélection de gauche --+ P

..-.

11 Port H U

::J :~ea~'~as ,,:-~L..-r---I • , =b-'--e-.l --r-. p -EC01-' l'li

··D, ,.".:::': 1 8 S E E 1 A i a hauteur du .

P Gymnase Muma Oroz, ___ • p

prendre l a présélec­tion de droite--.P

Remarque: pour d'autres ren­seignements s'adresser à:

René Copt Président suisse AEDE Place du Manoir 5 1920 Martigny Tél. (026) 2 2288.

Conditions habituelles de participation

Congé Les enseignants des cantons où l'école est ouverte le samedi pourront faire une demande de congé à l'autorité scolaire com­pétente.

AEOE J BEAULAC

Frais

La participation aux frais de dé­placement et de repas par l'auto­rité scolaire varie d'un canton à l'autre. Les enseignants s'infor­meront à leur autorité compé­tente .

Information Le comité de l'AEDE informera les autorités scolaires cantona­les compétentes de l'organisa­tion de ce séminaire.

.~-------------------------------------------------

Bulletin d'inscription

Nom: ____________________________ __ Prénom: ____________________________ _

Adresse: _______________________________________________________ ___

NP: ________________ _ Localité: ________________ _ Tél. privé: ________________ _

Ecole: _________________________________________ __

D participera à la journée d'étude du 17 novembre 1984

D participera au repas (Fr. 20.-, service compris, sans boisson)

Noml;>re de personnes: ____ _

Signature: ______________ _

p

CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

Sciences naturelles: objectifs

Ce document présente de façon succincte la répartition de la matière des activités et des principaux objectifs de chaque degré enfantin et primaire.

Ce travail répond à une triple nécessité:

nécessité d'expliciter et d'adapter le Plan d'études ro­mand, à la suite d'une première période de mise en pratique et d'expérience;

nécessité de départager mieux les domaines de cha­que année primaire afin d'éviter les répétitions (germi­nation à tous les degrés) et assurer une continuité plus harmonieuse d'enfantines à 6P;

nécessité de donner aux enseignants un fil conducteur leur permettant de mieux situer l'insertion de leur pro­gramme dans l'ensemble; ce souhait a d'ailleurs été formulé à de nombreuses reprises par l'intermédiaire de la SPVal et des inspecteurs.

Nous espérons avoir répondu à ces diverses exigences et souhaitons que ce document soit également utile aux travaux de révision des objectifs du PER qui vont bientôt débuter pour se terminer en 1989. Nous pensons que votre collaboration pourrait être extrêmement précieuse pour enrichir de votre vécu et des réalités de la classe ces données, afin de fournir une base de réflexion solide aux travaux de la commission chargée de cette révision.

Remarques:

1. Ce document ne présente pas de précisions concer­nant la technologie, cette partie exigeant encore plus ample réflexion et expérience;

2. Nous renvoyons le lecteur désirant de plus amples informations aux diverses méthodologies propres à chaque degré.

Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

SCIENCES NATURELLES REPARTITION DE l~ MATIERE 2

A TRAVERS lES DEGRES

w .... Z ~ ~

~ « ~ z «

X :::> w :::i ~

1 enfant. lp 2p 3p 4p 5P . 1 6p

plantes à fleurs l'arbre au cours quelques plantes du les plantes à fleurs l'arbre reproduction étude du milieu bien visibles des saisons petit milieu · principaux. types · types de feuilles chez les plantes à . place et rôle de corolles · · strates fleurs

· principales de la végétation · fleurs inflorescences · quelques familles d'ar- · fruits

· morphologie bres de la région · graines de la feu ille · dissémination

· conditions · pollen de germination

animaux familiers mammifères une petite bête oiseaux du village les invertébrés vie sauvages ET ou essentiellement et comportements chez

animaux ou un mollusque oiseaux domestiques les insectes les vertébrés : d'appartements domestiques OU · mœurs

un batracien · locomotion · nourriture · reproduction

étude caractéristiques d'un petit milieu des milieux naturels

choisis dans le milieu géographique : · exposition · altitude

1

[ENFANTINES BOTANIQUE PLANTES A FLEURS BIEN VISIBLES __ u ___ J G I ACTIVITÉS 11- OBJETS 11 CONNAISSANCES DE MÉTHODES Il CONNAI SSAN CES 1 ~TTITUDE 1

~I.

observer une plante simple, - méthode d'observation: - vocabulaire perceptif: facile à étudier regarder, toucher, respirer, utiliser les 5 sens, couleur, forme, toucher, odeur, grandeur

cueillir , rouler, casser, froisser. .. - vocabulaire spécifique: plante, tige, fleur, feu ille

UJ - méthode d'expression: ~ décrire, dessiner (facultatif) a .....J a :J:

CI) Cl.. c 0::: 0 a ~ :E: .3 ~ ën

CI)

collectionner des objets botaniques : (]) ""0

mousses , lichens, champignons, c 0 graines, fruits, feuilles ... n c

UJ .2 => c CI (])

~ ~ ~ <t

E :E: ~ 'UJ

~ classer - reconnaître la plante dans un milieu (ij en

Cl. >-en ën

·0 ~ .c

UJ ü -CIl

~ Ci) a expérimenter des graines à germination rapide - voir pousser - les graines poussent .....J ·c a ~ en ""0

>- -CIl :J: ~

UJ récolter des fleurs ; en observant a le milieu .....J a u

'UJ ---

Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

IP . BOTANIQUE L'ARBRE AU COURS DES SAISONS o IACTIVIT~S Il OBJETS 1 UONNAISSANCE --;-;~HODES __ J l_~Q~NAISSANCES (SAVOIRS) 1 ~TTITUDE 1

r--

observer un arbre méthode d'observation: vocabulaire perceptif: regarder, respirer, toucher, récolter des échantil- grandeur, couleur, forme, odeur ... Ions, mesurer

méthode d'expression: vocabulaire spécifique:

1&.1 tronc, ramure, cime, branche, rameau, feuilles, - dessiner l'ensemble, les parties, présenter les nervures, bourgeon, feuillus, résineux, fruits C) échantillons 0

-J 0 :r: Q. CI: 0 en E: c ~ 0

~ collectionner des objets botaniques: réaliser un herbier de feuilles . connaître le nom des arbres étudiés .2

"Cn mousses, lichens, champignons, retrouver les arbres étudiés dans un herbier, reconnaître dans un milieu les arbres étudiés en graines, fruits, feuilles sur une planche ID

"0

1&.1 reconnaître une feuille sur un tableau de formes c . classer de manière justifiable 0 ::> :g CJ c - E ~

c ~ ID

111 ~ t- ~ fi) E >

fi) ~

aï ~ Q.

1&.1 '00

~ expérimenter des graines à germination rapide pour voir pousser . les graines poussent (5

.c ü

-Ctl

fi) Ci)

l 'c ~

~ "0 -Ctl

'" observer -C) le milieu 0 -J 0 U 111 --

1 2P BOTANIQUE QUELQUES PLANTES DU PETIT MILIEU o IACTlyIT~S Il OBJETS -- -li CONNAISSANCE DE M~THODES _J 1 CONNAISSANCES (SAVOIRS) 1 ~TTITUDE 1

....--observer une plante simple, méthode d'observation: vocabulaire descriptif:

facile à étudier regarder, respirer, toucher, disséquer, compter : couleur, forme, toucher, odeur, grandeur étamines pétales

vocabulaire spécifique: 1

1&.1 méthode d'expression: tige, feuille, fleur, corolle, pétale, étamine,pollen - dessiner l'ensemble, les détails, conserver, (sé- nervure C) cher, mettre sous autocollant) 0 -J 0 :r: Q. CI: 0 E:

1"-

collectionner des objets botaniques : retrouver la plante dans un herbier connaître le nom des fleurs étudiées mousses, lichens, champignons, réaliser un herbier reconnaître dans un milieu les fleurs étudiées feuilles, graines, fruits ... reconnaître la plante sur une planche en corolle, feuilles .. . utiliser un fichier c

I.&J 0

::> ~ CJ .2 - classer corolle, feuilles ... '00 ~ en ~ ID

"0 'UJ c t- 0 fi) g > CI) E

c

"-Q)

'00

'" '0

~ expérimenter . semer des graines à germination pour voir pousser les graines poussent .c ü

rapide -Ctl

Ci) Ci)

l 'c :t

1-- "0 ·Ctl

'" récolter des fleurs préciser le lieu de la cueillette connaître les plantes typiques d 'un milieu - en observànt remplir une fiche de récolte C) 0 le milieu -J 0 U 111 --

Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

3P BOTANIQUE LES PLANTES A FLEURS o IACTIVI T~S Il OBJETS Il CONNAI SSANCE DE M~THODES l r CONNAI SSANCES ( SAVOIRS) IIATTITUDE 1

r--

observer plantes non composées des envi- rechercher par observation: vocabulaire spécifique: rons de l'école, faciles à travailler , observations systématiques ' plante, fleur , corolle, pétale, étamine, pistil , ca

(fleurs) , utilisation des 5 sens, du nombre, de mesures lice, sépale, tige, feuille, racine , dissection vocabulaire descriptif:

'" décrire ' dessin d 'usage courant, en rapport avec les formes , - utilisation du matériel les dimensions, les nombres, les couleurs, le C)

feuilles toucher, l'odorat 0 -l recherche par documentation: du botaniste : selon tableaux de référence 0 , apprendre à utiliser un tableau de référence vocabulaire spécifique: :J: consulter G.. pétiole, limbe, nervure a:: vocabulaire descriptif (idem fleurs) 0 X ~

1

(/)

c 0

~ 1 .2

1

1&1 classer des plantes à fleurs: utiliser le classement comme moyen d 'acquérir les principaux types de corolles 1

'ii) 1

, selon des critères pers,onnels (/) ~ des connaissances, comme moyen de forcer l'ob- Q)

01 selon la corolle servation les principaux types d'inflorescences 'D - c

~ reconnaître , selon l'inflorescence (une, plu- apprendre à construire un classement 0

~ sieurs, serrées, lâches) rechercher par documentation: quelques noms de fleurs , quelques plantes types 15 c

w quelques plantes des environs apprendre à utiliser un tableau de référence .2 ~ collectionner quelques plantes types utiliser des comparaisons techniques de séchage et de conservation c en Q) ;> des fleurs, des feuilles travailler avec du matériel approprié en 'ii)

'0 .r= - ü -al

1&1 Q)

~ expérimenter des graines germant rapidement rechercher par expérience : vivant - non vivant (semer) , plusieurs échantillons conditions de la germination c=

, essais selon hypothèses savoir semer quelques plantes ~ 'D en tenir un calendrier d 'observation -al

l ~

1&1 - récolter des plantes apprendre à prendre des notes savoir exprimer simplement les lieux C) 0 en observant apprendre à remplir un protocole des récoltes de cueillettes : -l prendre le milieu pré, jardin, forêt...la plante héberge des ani-0 u des notes maux qui s'y abritent ou s'en nourrissent UJ --

4P BOT AN 1 QUE L'ARBRE \ E] IACTIV IT~S Il OBJETS ) l' CONNAI SSANCE DE M~THODES Il CONNAI SSANCES ( SAVOIR S) 1 ~T~;;:-UDE-I

~

observer des arbres méthode d'observation: 'vocabulaire spécifique: du milieu géographique étudié , observation systématique tronc, tige, branche, rameau, bourgeon, écorce,

, observation comparée chaton , fleur, fruit, cœur, aubier 1&1 utilisation des 5 sens, nombre, mesures vocabulaire descriptif - décrire des feuilles , dessin ' d 'usage courant : formes, dimensions, couleur, C) 0 consulter ' utilisation du matériel (loupe .. ,) toucher, odorat -l du botaniste : selon tableaux de référence 0 méthodes d'expression vocabulaire spécifique: :J: G.. , apprendre à schématiser ' idem 3P + a:: 0 ' alterne-opposée, simple-composée X

1""-(/)

classer des feuilles utiliser le classement comme moyen les types de feuilles c 0

des arbres, des arbustes, des de connaissance les strates de la végétation ~ plantes herbacées quelques familles .2 du milieu géographique les termes nécessaires à la clé 'ii)

1&1 (/)

~ Q)

CJ 'D - c ~

0

~ TI-c

w .2 ~ c en Q)

;> '00 en déterminer des arbres, des arbustes utiliser une clé de détermination '0 .r= ü

~ ·al

1&1 Q)

~ expérimenter un cycle de vie: 'c , du bourgeon au bourgeon ~

en 'D

l observer des , rameaux mener une observation sur une longue période · al

~

1&1 récolter des surfaces déterminées techniques d 'inventaire vocabulaire descriptif des milieux natu-- en observant du milieu géographique techniques d'échantillonnage reis:

CJ - 100 m2 pour les arbres méthode d 'expression , de présentation . exposition , orientation , pente, sol. " 0 relations: végétation et situation: -l établir - 1 m2 pour les plantes herbacées méthode de comparaison 0 des panneaux végétation et pente, etc .. , U UJ comparatifs prise de conscience:

les plantes ne poussent pas n'importe où --

Page 18: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

r--

IIJ -~ 0 ~ 0 x CL a: 0 ~ ~

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5P BOTANIQUE REPRODUCTION CHEZ LES PLANTES A FLEURS o l'ACT IVIT~S Il OBJETS Il CONNAISSANCE DE M~THODES Il CONNA I SSANCES (SAVOIRS ) 1 ~TTITUDE 1

observer des fleurs rechercher par l'observation: les parties de la fleur: . analyser, disséquer calice, sépale, corolle , pétale, étamine, anthère, . utiliser des instruments adéquats filet, pistil, ovaire, ovule, style, stigmate, pollen

(loupe, aiguille) les parties du fruit: fruits , représenter schématiquement des éléments graine, chair, noyau, pépin, pédoncule graines vocabulaire descriptif:

sec, charnu

décrire

comparer fleurs rechercher par l'observation : types de fleurs: utiliser diverses méthodes de classement , unisexuées ou non analyser un ensemble de données , avec ou sans pétales

1 d 'observation nom de quelques fleurs étudiées en c

fruits types de fruits 0

akène, capsule, baie, drupe ~ .3 'ëi5

1 en Q) '0 c 0 :g c

classer .2 c Q)

'ëi5 observer des graines et des fruits rechercher par l'observation: la reproduction: '(:;

.r: , pour émettre des hypothèses , organes mâle et femelle ü

-ro consulter l'évolution des fleurs , pour vérifier des hypothèses pollinisation Ci)

' cycle de reproduction des documents la maturation 'c

la dissémination ~ '0 -ro

la symbiose plante-animal: constater des relations pour la pollinisation pour la dissémination

6 p ETUDE DU MILIEU ECOLOGIE o [ ACT IVI TtS 1 OBJETS IICO-NNAI-SSANCES DE MtTHODES Il CONNAI SSANCES ( SAVO I RS) IATTITUDEI

observer un paysage rechercher par l'observation : identifier les milieux d'un paysage décrire des milieux description orale et illustrée utiliser le vocabulaire courant pour décrire et désigner inventorier les éléments d'un milieu les milieux et leurs éléments (couleur, forme, aspect...)

(plantes, sol, animaux) utiliser le vocabulaire acquis pour décrire plantes et animaux localisation des éléments dans le 'milieu

classer les milieux d 'un paysage rechercher par l'observation : classer les milieux selon leur aspect (typologie): récolter les éléments d 'un milieu préparer un plan de travail , pionnier, ouvert, boisé, humide, cultivé trier , composer des fiches guides techniques d'inventaire et de récolte (faune et flore) déterminer récolter avec précision nom de quelques plantes et animaux du milieu étudié

suivre les indications d 'une fiche , établir un classement

utiliser une clé de détermination gérer les résultats et les récoltes exprimer par un panneau de synthèse

en c 0

observer le fonctionnement et le rechercher par l'observation: besoin des plantes vertes en eau et en sels minéraux ~ .3 rechercher rôle des divers éléments , observation comme moyen de vérification évaporation et transpiration des plantes 'Ci)

du milieu (plantes, ani- d ' hypothèses décomposition des déchets par les champignons et en Q) maux, décomposeurs , rechercher par l'interview la faune '0

homme) rechercher par les documents du sol : de la feuille morte aux sels minéraux c 0 , trouver plusieurs sources le régime alimentaire, la place de quelques animaux :g

les relations entre les di- , regrouper diverses sources de renseigne- du milieu c .2 vers éléments du milieu ments (nourriture, abri , ennemis) c rechercher par l'expérience : action de l'homme sur les éléments du milieu (exploitation) Q)

, préparer et réaliser une expérience la relation entre : 'ëi5 imaginer et vérifier des hypothèses plante et sol (eau / sels minéraux) '0

.r: gérer : plante et climat (pluie / humidité) ü

-ro regrouper tous les éléments d 'une recher- , plante et animal (abri / nourriture) Ci) che selon un nouveau point de vue , animal et animal (compétition / prédation) déchets et sels minéraux (décomposition) 'c

~ homme et plantes '0 homme et animaux -ro homme et déchets

les séquences de relations entre les éléments du mi lieu : chaîne alimentaire cycle de la matière cycle de l'eau

Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

ENFANTINE ZOOLOGIE UN ANIMAL FAMILIER OU UN ~ IACTlvIT~S Il OBJETS IIc~NN~!SSANCE DE M~THODES l r-CONNAI SSANCES (SAVOIRS) 1 ~TTITU';-J

r--

observer un animal familier méthode d 'observation : regarder (utiliser la grosse loupe) toucher

1&.1 mesurer à l'aide d 'un référent - méthode d'expression :

C) décrire 0

dessiner (facultatif) -J manipuler 0 lire une image x CL a:: 0 2: ~

CI) c 0

~ .3 'w

1&.1 collectionner des photos d 'animaux classer par «c'est comme» CI)

::) Q}

011 "0 c - 0 .-

classer t5 ~ c

'" .2 .- reconnaître reconnaître l'animal sur une planche c (1) Q}

>- 'w (1) :g ü --- -al

1&.1 expérimenter nourriture ID

8 réactions bruit, lumière", 'c d soigner traces laissées (souris/fromage) ~

en manière de se déplacer "0 -al

1 nourrir

~

1&.1 offrir des conditions de vie - à nécessaires à sa survie C)

l'animal 0 -J élevé 0 U UI --

IP ZOOLOGIE UN MAMMIFERE SAUVAGE OU DOMESTIQUE El ______ 11 CONNAISSANCE DE M~THODES Il CONNAISSANCES (SAVOIRS) -1 ~TTIT~~ 1

r--observer un mammifère sauvage méthode d 'observation : vocabulaire descriptif:

ou domestique , regarder (grosse loupe, compte-fils) , connaître la couleur, le toucher, la forme, la toucher grandeur", de l'animal étudié mesurer (ficelle ou autre référant) vocabulaire spécifique:

, compter, comparer des grandeurs connaître le vocabulaire lié à l'animal étudié 1&.1 utiliser une image retrouver l'animal étudié sur une planche d'ani - méthode d'expression : maux C) 0 décrire en général -J , dessiner en particulier 0 ~ comparer avec son propre corps , apprendre à utiliser la comparaison pour CL connaître a:: 0 ~ ~

collectionner des photos d'animaux classer selon les critères personnels ou proposés connaître quelques critères de classification CI)

des images utiliser le «c'est comme» reconnaître quelques animaux voisins c 0

utiliser le code d'un fichier pour comparer deux reconnaître quelques animaux qui ne ressem- ~ animaux blent pas à l'animal étudié .3 &al

retrouver, dans un fichier , l'animal étudié 'w ::) CI) 011 Q} - "0 .- c

~ classer 0

t5 '" c .- .2 (1)

c >- Q} (1)

ëii '0

~ ..c ü

1&.1 observer les comportements faire des expériences simples connaître : -al

8 (soigner, (si l'occasion en est donnée) utiliser un fichier la nourriture ID

d nourrir) consulter une documentation , la locomotion 'c lire une légende les comportements ~ en les petits "0

1 consulter une documentation -al

~

1&.1 - consulter une documentation lire les images, une légende connaître : C) 0 consulter un fichier , le milieu de vie -J des personnes questionner des personnes l'habitat 0 u les ennemis UI --

Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

( 2P ZOOLOGIE UNE PETITE BETE ET UN MOLLUSQUE OU UN BATRACIEN El IACTIVI T~S Il OBJETS Il CONNAISSANCE DE ~THODES Ir ~ONNAISSAH~ES (-SAVOIRS)~ "TT 1 TUDE 1

r--observer une petite bête méthode d'observation : vocabulaire descriptif:

(observations ponctuelles) , regarder (grosse loupe, compte-fils) , connaître : couleur, forme, toucher, odeur .. , de ET , toucher l'animal observé un mollusque mesurer (avec ficelle, référent) vocabulaire spécifique: OU ' compter connaître, sur l'animal , les parties principales

w un batracien méthode d'expression : ' connaître les particularités de l'animal -(!) décrire en général un animal retrouver sur un schéma les caractéristiques de 0 comparer avec son propre corps dessiner en partie l'animal ~ X Cl.. ca:: 0 E ~

collectionner des petites bêtes classer selon des critères personnels connaître quelques critères de classification ou proposés connaître quelques noms de bêtes observées

reconnaître ces bêtes dans un milieu retrouver, dans un fichier , l'animal observé (/)

c W 0

~ classer des photos, dias, images .. , ~ a des animaux observés développer une technique .2 - '00 .- de classement (/)

~ (J)

'0

'" c .- 0 CI) 13 > c CI) .2

c (J)

1--w conduire un élevage utiliser le code d'un fichier poue retrouver des connaître : '00

'0 - renseignements sur un animal la nourriture ..c

1 ~ , la locomotion ü -co

observer comparer deux animaux les comportements Q) ;;; les comportements 1 i 'c

~ '0

~ -co offrir les conditions de vie remplir une fiche de récolte simple connaître:

w à l'animal nécessaires à sa survie les conditions de vie -(!) élevé les prédateurs 0 l'habitat ..J 0 U

'" --3 p OISEAUX DU VILLAGE OU OISEAUX DOMESTIQUES @J

~CTIVITt ~ f -~~Jns=J 1 CONNAISSANCES DE flÉTHODES Il CONNAISSANCES (SAVOIRS) IIATTITUDE) ~

observer des oiseaux méthode d'observation: vocabulaire spécifique (patte, doigt, corps, tête, queue, bec, plume, œil , croupion, nourrir du village ' observations systématiques aile) élever , utilisation des 5 sens, du nombre, vocabulaire descriptif:

LU des oiseaux de mesures d 'usage courant [forme, dimension (comparaison à d'autres animaux) nombre, <!) domestiques dissection couleur] 0 , dessin d 'observation , du zoologue [selon tableaux de référence] ...J 0 utilisation de matériel I consultation : a..

apprendre à utiliser un tableau de ~ 0 référence ~

~

i classer les oiseaux utiliser le classement comme moyen quelques oiseaux du village (moineau, merle .. ,) reconnaître du village d'apprentissage (déplacement, bec, d'après l'aspect extérieur

patte) d 'après le chant par catégories (migrateur ou non)

> ' par habitat Uardin, maison , forêt) V)

LU observer les comporte- protocole d'observation manière de marcher, de voler (/)

c

§ expérimen- ments individuels documentation manière de se nourrir 0

ter le rôle des plumes protocole d 'expérience la nourriture ~ d .2

les nids '00 Ci) les petits (/)

> (J)

I types de plumes '0 a.. c

io-- 0

n c

utiliser les documents : .2 les comporte- quelques comportements accompagnant la reproduction : parade, construction du nid c

table des matières (J)

ments sociaux lire un renseignement précis quelques comportements saisonniers : migration, erratisme, grégarisme

'00 les voisins utiliser les illustrations: quelques comportements de défense : contre un cnat... '0

le milieu hiérarchie à la table de nourrissage: compétition ..c lire une image ü

les ennemis utiliser une image pour s'exprimer signification du chant -co

méthode d 'observation amorce de chaîne alimentaire Q)

LU (voir sous physiologie) 'c 1

~ 1 -(!) '0

0 -co ...J 0 U 'UJ

-

Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

1 - 4 P LES INVERTEBRES, ESSENTIELLEMENT LES INSECTES B

UJ -<.!)

o ...J o ~ Cl.. er o ~

UJ o ~ 1* ~

UJ -<.!)

o ...J o (1)

>­~ Cl..

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o ...J o U 'UJ

~ Cl.. er

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o ...J o U

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1 ACT IVlTËS 1 1 OBJETS ] ICONNAISSANCES DE ~Tt-()DES 1 CONNAI SSANCES ( SAVOIRS ) Il ATTITUDE 1

observer rechercher par .. l'observation : vocabulaire d'usage courant: et préparer · descriptif [forme, couleur, toucher, nombre, position) avant-arrière, dessus, dessous)] comparer . utiliser les sens et les instruments · anatomique [tête, œil , bouche, patte, ventre, aile ... ]

adéquats vocabulaire scientifique simple: des insectes · mesurer, dénombrer les éléments · descriptif [opaque, membraneux, velu , antérieur-postérieur, supérieur-inférieur ... ]

exprimer · utiliser le dessin · anatomique [segment, appendice, pinces buccales, antenne, thorax, abdomen ... ] décrire exprimer : vocabulaire scientifique plus complexe:

· apprendre à schématiser · les pièces buccales, les pattes .. . (utiliser les termes d 'un tableau de référence) · utiliser le texte et le dessin pour

décrire

récolter utiliser des clés de déterm-ination tecnnlques de collection trier connaissance de quelques invertébrés courants ou remarquables classer (araignées', myriapodes, insectes ... groupes ou espèces) déterminer utiliser divers diagrammes pour le ::onnaissance de quelques critères de détermination (nombre de pattes, d 'ailes, etc ... ) reconnaître des invertébrés classement collec-

Cf)

tionner c 0

exprimer ~ _. .2

élever rechercher par l'expérience : faits et termes propres à l'espèce élevée (nutrition, reproduction , déplacement) 'ëj)

. penser, préparer un dispositif cycle de reproduction de l'espèce élevée (stades de croissance, durée ... ) Cf)

<ll

des insectes d 'élevage relation entre nourriture et pièces buccales chez l'espèce élevée "D

résoudre quelques problèmes sim- quelques techniques propres à l'élevage c 0

exprimer pies (préférences alimentaires ... ) ~ gérer dans le temps les événements

c .E

d 'une expérience, d 'une suite d'ob- c <ll

servations exprimer les résultats d'une

'ëj) '0

expérience .r::. ü

-(0

rechercher par les documents : la vie· d 'une espèce d 'insecte dans son milieu (1 ou 2 ... ): â)

élever des insectes 'c chercher ou groupes . consulter des ouvrages · la reproduction ~ des rensei- d'insectes sur les insectes · la nourriture "D

gnements · l'habitat -(0

exprimer les résultats d'une recherche la locomotion des larves

observer le comportement et des adultes

exprimer · les ennemis · influence du facteur température amorce de chaîne alimentaire

5 P VIE ET COMPORTEMENTS CHEZ LES VERTEBRES ~ ~CTIVi~t3 [-~~J-~~-S J ICONNAISSANCES DE MtTHODES Il CONNAISSANCES (SAVOIRS) Il ATT ITUDE 1

observer des organes rechercher par l'observation : vocabulaire anatomique: les parties des organes observés (mandibules, préparer un plan d'observation (ex.: machoire, incisive, canine, molaire, articulation ... ) membres ... ) . schématiser vocabulaire descriptif d'usage courant:

. dénombrer (ex.: rêche , pointu , acéré .. . )

ëlasser [selon diffé-

rechercher par l'observation : les 5 classes de vertébrés

rents types de régime alimentaire critères des vertébrés . utiliser le classement comme moyen modes de reproduction (aspect, d 'observation et de connaissance quelques modes de protection , de défense nourriture, quelques critères de classification petits, comporte-~)l

rechercher par l'observation: notion de régime alimentaire

Cf)

utiliser divers moyens d'observation c 0

comportements (directs ou indirects) mode de nutrition de quelques animaux: ~

observer rechercher par l'expérience : mode de capture, de broyage ... :::J

la nutrition les dangers menaçant les vertébrés (manque de nourriture, prédateurs, ' ëj)

se docu- utiliser des outils pour «faire Cf)

menter la reproduction comme» température ... ) <ll

les dangers les modes de défense (locomotion, mimétisme ... ) "D

exprimer rechercher par les documents : c les résultats préparer un plan de travail les modes de reproduction (ovipare, vivipare) 0

utiliser, interpréter des tableaux de les soins aux jeunes (abandon, protection, nid , nourrissage .. ) ~ c

données le rôle, la fonction des organes .E

exprimer : la relation entre organe et fonction : adaptation c <ll

confectionner des panneaux 'ëj) '0 .r::. ü

-(0

observer la vie la vie dans un milieu : â)

des vertébrés rechercher par les documents : lutte sur divers fronts (récolte de nourriture , défense ... ) 'c se docu- dans leur . regrouper diverses informations des armes pour survivre (adaptation générale de l'espèce aux conditions ~

"D menter milieu du milieu) -(0

Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

-Agréables Créations Manuelles

pourquoi faire la différence entre ACM et ACT à l'école primaire?

Comment concilier ACT et ACM?

Ces réflexions ont déjà fait l 'objet de divers articles où les théories · s'échafaudent aisément. Les ACT deviennent des ACM et, partant de ce principe, la mixité devrait être introduite dans ce cours. Principe difficile à combattre jusque-là. Mais nous nous écartons de ces pro­positions lorsque, sous couvert d 'égalité homme-femme, le même programme est imposé aux garçons et aux fil/es des degrés supé­rieurs (voir EV juin 1984).

Utiliser le textile comme matériau d 'activités manuelles n'est pas nouveau . Asseoir un garçon de 6P devant une machine à cou­dre, donner un crochet ou une aiguille à un autre, c'est plus rare. Expérience vécue depuis plusieurs années dans le cadre de cours mixtes , temporaires ou occasionnels, nous avons pu constater l'intérêt du garçon pour la couture, par exemple dans la

réalisation d'un porte-revues.

Objectifs

Permettre l'application de main­tes techniques tout en réalisant quelque chose d'utile, ce qui n'est pas la moindre des motiva­tions .

Laisser créer forme et décora­tion .

Eduquer le raisonnement par des démarches techniques diverses (découpage - assemblage - dé­coration ... ).

Développer le sens de la mesure et de la précision, de la patience et de la volonté d 'endurance.

Cultiver le sens esthétique ...

Matériel

Bois contreplaqué de peuplier -baguettes de bois dur - taurillons d 'assemblage éventuellement -teintures et peintures - vernis ...

Tissu coton couleur neutre - né­cessaire de couture et de brode­rie - coton pour crochet - néces­saire pour le pochoir ..

Page 23: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Démarche Répartition des cours : garçons, chaque semaine en ACM, maître titulaire; filles , 1 fois sur 2 en ACM , maîtresse spécialisée .

Suivant les techniques abordées dans les autres activités manuel­les, les élèves travaillaient à la réalisation du porte-revues aussi, variant ainsi leur exercice. Un élève pouvait donc, durant le cours, tisser le rotin de son «pois­son fourre-tout», découper du contreplaqué ou préparer ses motifs de décoration ,' un autre ponçait ses pièces de bois puis s 'en allait rejoindre le groupe ACT pour faufiler son tissu.

Travail sur bois: garçons et filles

Dessin d'une forme spécialisée des côtés du porte-revues, dé­coupage , ponçage etc ...

Décoration au choix : teinte unie , fond préparé et peinture acryli ­que,teinture et pyrogravure ...

Le fait de couper en surface les fibres du bois avec le fer à pyro­graver permet de jouer, de façon nette, avec plusieurs couleurs de teinture pour bois. Les plus astu­cieux ont trouvé cette technique et l'effet fut intéressant.

Préparation des traverses et des chevilles; essai de montage pour la mesure du tissu.

L'assemblage des éléments peut se faire de plusieurs maniè­res. L 'élève est appelé à prendre conscience des difficultés d 'un tel montage et voit à quel point le sens de la précision est néces­saire.

Travail sur tissu: filles

Choix du thème de décoration, dessin du projet et simultané­ment choix des techniques .

Réalisations au crochet: en rond - à l'horizontal - mailles serrées -brides doubles, triples , ... - chaî­nettes.

Exécution de broderies selon les différents points choisis par l'élève suivant l'effet désiré ou le motif choisi .

Couture des réalisations sur le tissu de base .

Préparation et couture des our­lets .

Repassage et montage des di­vers éléments du châssis .

C 'est dans un tel travail que l'on s'aperçoit de l 'importance de la connaissance des techniques avant d 'entreprendre: autonomie de l 'élève et gain de temps.

Travail sur tissu: garçons

Choix du thème de décoration et préparation du projet définitif.

Décoration du tissu au pochoir .

Préparation et couture des our­lets .

Repassage et montage des di­vers éléments du châssis .

Découper les tissus, faufiler, cou­dre à la machine et repasser, ces différentes activités sur textile ont plu aux garçons parce qu 'el­les étaient occasionnelles et nou­velles. Mais à leur dire, et notre impression fut telle, leur intérêt se porte plus naturellement sur d 'autres exercices avec des ma­tériaux plus «durs )): rotin, bois, pierre, constructions diverses ...

Temps de réalisation difficile à déterminer en raison de la sou­plesse de l'organisation mais équivalent à environ :

~--------~~----------------~~--~~~~==~~--~~-=-------=~===--- ---

en ACT : filles , 10 cours garçons , 3 cours

en ACM: filles , 5 à 6 cours garçons, 4 à 5 cours.

Monique Dayer Charly Dayer

eeeeeeee

Le scrabble à l'école (suite)

Donnez à chaque verbe le ou les préfixes qui permettent de former d'autres verbes .

a de en con pro sur

céder

clouer

corder

couper

fier

gréer

filer

jeter

mener

piquer

venir

5 voyelles et 2 consonnes? Que faire?

Au scrabble, il est souvent possible d 'avoir les 5 voyelles et 2 conson­nes. En général ces mots sont des formes verbales . Trouvez les scrabbles suivants:

A E 1 0 U + B C: A E 1 0 U + D N:

AEIOU+BG : A E 1 0 U + D R:

A E 1 0 U + B L :

A E 1 0 U + D V:

A E 10 U + F G :

A E 1 0 U + B T : A E 1 0 U + H R:

AEIOU+BR : A E 10 U + J R:

A E 1 0 U + C D :

AEIOU+CH : AEIOU+LR :

A E 1 0 U + C L :

AEIOU+CR : A E 10 U + L V :

A E 1 0 U + CS.: A El 0 U + M N:

Page 24: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

A E 1 0 U + CT: A El 0 U + M P:

AEIOU+DJ: (à suivre)

Sachez jongler avec la lettre J

Partie jouée lors des 8 es championnats suisses juin 1984

Pour rejouer la partie ci-contre il vous suf­fit de mettre un cache sur la deuxième ligne et les suivantes et de prendre les lettres proposées lors du premier tirage. Accordez-vous trois minutes, comptez les points que rapporte votre mot en n'oubliant pas que le premier mot doit obligatoirement passer par l'étoile cen­trale. Poser sur votre jeu le mot retenu . Le joker est symbolisé par un point d'in­terrogation dans les tirages et la lettre qu 'il remplace est entre parenthèses dans le mot retenu . Sur la grille, les cases horizontales sont numérotées de 1 à 15 et les cases verticales sont représentées par des lettres de A à O. Lorsque la réfé­rence d'un mot (place du mot sur le jeu) commence par une lettre le mot est écrit horizontalement et si la référence com­mence par un chiffre le mot est écrit verti­calement sur la grille.

1.Travail - 2.Percher - 3.Adapter - 4.Un repas - 5.Fleurs très odorantes - 6.Le plus jeune - l.Cuire lentement - 8.Jeune -9.Cuisse de porc - 1 a.Remettre en bonne place - 11.Danse -12.Sans cesse - 13.Fruit du jujubier - 14.Mécanique merveilleuse - 15.Salutation - 16.Espace de temps - 1l.D'humeur gaie -18.Envoyé au loin - 19.La plus grande partie - 20.Faculté de raisonner - 21.Franchis à grands pas - 22.Attraits de certains jeux

. - 23.Traître.

Coup Tirage Mot Réf. Pts Cumul {\JO retenu

1. AAILQT?

2. EEEGHPR LAQUAIT H2 92 3. E H+A BEN Y PEGRE 1 H 75 167 4. -E G 1 R S V Z RAYEE K 1 28 195 5. G S+A E E N T REVIEZ 4J 56 251 6. AEEFIOS NAGEATES 60 80 331 7. A E 0 S+A N R FIEZ 01 48 379 8. A O+B C EMU ARENES N2 22 401 9. M+A EH lOS ECOBUA 07 35 436

10. AH 1 O+F H 1 ECOBUAMES 07 42 478

11 . F H Il O+C 0 HAl M2 24 502 12. -II KRU W? FICHAI E2 28 530 13. R U+E M N ST KIWIS 8A 83 613 14. ADMOOTU STERNUMS 15 H 80 693 15. A 0 T+J N S U MOUD 14 J 24 717 16. T U+D L NO T AJONCS 4A 32 749 17. L U+D LOO P DOTANT A 1 21 770 18. DL 00 P+R U LU 9B 17 787 19. DL 0 0 +L R V REPU G5 19 806 20. L 0 V+E LN U LORD M6 14 820 21 . L U+A BEI S ENVOLA 12 J 18 838 22. B U+E T X LESAI 10 A 24 862 23. ETU BOX C3 28 890

TUE F 10 13 903

Solution du jeu:

Solution du jeu: Sachez jongler

Solution des mots avec les 5 voyelles

Céder: clouer: corder : couper: fier: gréer: filer: jeter: mener: piquer: venir:

AEIOU+

de-, re-, con-, pro-, de-, en-, re-, de-, en-, re-, con-, de-, re-, sur- , de-, con-, a-, de-, re-, con-, de-, en-, re-, pro-, sur-, de-, re-, pro-, sur-, a- , de-, pro-, sur-, a-, de-, re-, sur-, . de-, re-, con-, pro-, sur-,

BC= BG= BL=

BT= BR= CD= CH= CL= CR= CS= CT= DJ= DN= DR=

DV= FG= GN= HR= JR=

LR=

LV= MN= MP=

ECOBUAI BOUGEAI ABOULIE BOULAIE EBOULAI EBOUTAI EBROUAI ADOUCIE ECHOUAI ECOULAI ECROUAI SECOUAI ECOUTAI DEJOUAI DENOUAI DOUERAI DOUAIRE DEVOUAI FOUGEAI ENGOUAI HOUERAI JOUERAI REJOUAI LOUERAI RELOUAI EVOLUAI MOINEAU PAUMOIE

Page 25: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Rapport du secrétaire fédératif de la FMEF à l' assemblée des délégués 1984, Sion

1. 40 ans d'existence Notre association faîtière compte cette année 40 ans d'existence. C'est en effet le 16 avril 1944 qu'a été fondée la Fédération du personnel des services publics de l'Etat du Valais (FPSP).

Approuvée et reconnue utile déjà à cette époque par le Conseil d 'Etat, cette organisation com­prenait :

- la Société valaisanne d'éduca­tion;

- la Société des instituteurs du Haut-Valais;

- la Société des institutrices du Valais romand ;

- le corps professoral de Bri-gue ;

- le corps professoral de Sion; - la police cantonale; - l'association des employés

d'Etat.

Nous devons relever avec plaisir la présence dans notre assem­blée de deux des membres fon­dateurs qui firent' partie du pre­mier comité . Il s'agit de MM. Gaston Biderbost et René Dela­soie.

Restructurée dans les années 1965-1966, pour s'adapter aux formes modernes de l'organisa­tion professionnelle, la Fédéra­tion du personnel des services publics de l'Etat du Valais devint la Fédération des magistrats, en­seignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais (FMEF).

Poursuivant sa tâche avec une efficacité que l'ensemble des as­sociations reconnaissent, la FMEF revisa et adapta ses sta­tuts aux exigences actuelles en 1983. Après une augmentation réjouissante de ses effectifs du­rant ces dernières années, notre

Fédération regroupe aujourd 'hui quelque 5200 membres répartis dans 14 associations.

Il serait assez long et surtout dif­ficile de relater ici toute l'activité déployée au cours de ces 40 an­nées. On peut simplement constater que les actions entre­prises tant sur le plan général que dans le domaine sectoriel ont contribué grandement à améliorer la situation salariale et sociale des agents de la fonction publique rétribués par l'Etat. Il faut également souligner que, durant ces années , le dialogue entre le gouvernement et les res­ponsables de la Fédération a été constamment marqué par le sens de la mesure, la dignité, la fermeté et l'efficacité.

Il n'a pas été prévu en cette cir­constance de fêter ce jubilé d'une manière particulière. Nous nous contenterons donc de sou­ha.iter vie, force et succès à notre association faîtière en route vers le demi-siècle d'existence.

II. Situation générale

Après ce bref historique de notre Fédération, il importe de s'arrêter sur la plate-forme de nos préoc­cupations actuelles . Dans ce contexte, nous devons malheu­reusement constater qu'une re­prise économique vigoureuse se fait encore attendre. Les facteurs d'incertitude qui planent sur l'économie mondiale ne permet­tent pas d 'escompter pour l'ins­tant un essor prononcé. Une telle situation bloque non seulement les revalorisations si patiemment attendues, mais contribue à di­minuer le pouvoir d'achat des sa­lariés. De même, le taux de chô­mage dans certains secteurs

Page 26: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

atteint des proportions intoléra­bles. Si l'on peut saluer avec sa­tisfaction une stabilisation rela­tive du renchérissement, il faut admettre, par ailleurs, que les tendances récessives observées à l'étranger et la dégradation du marché du travail engendrent la perplexité , voire l'inquiétude.

Sur le front syndical, les manœu­vres ne sont pas si faciles . En effet, le chômage structurel, la politique budgétaire empreinte d'austérité et l'attitude de cer­tains parlements quant au pla­fonnement du personnel, entra­vent sérieusement l'action des organisations professionnelles et syndicales. Aussi, le grignotage continu des acquis sociaux, la suppression totale ou partielle de la compensation du renché­rissement, la stagnation des sa­laires et la dégradation du mar­ché de l'emploi sont autant d'éléments qui s'acharnent à dé­truire les fondements de 1a paix du travail.

III. Action de la FMEF

En relation avec le programme d'activité retenu lors de la der­nière assemblée des délégués, les responsables de la FMEF ont adressé une requête au Conseil d'Etat, au début de l'année, afin de rappeler certaines questions en suspens, de proposer une rencontre et de soumettre des propositions visant à améliorer la qualité de la vie, voire le statut du personnel à la fonction publi­que rétribué par l'Etat. Cette dé­marche déboucha sur une ren­contre entre le Conseil d'Etat et le comité directeur. La séance eut lieu le 21 mars 1984. Elle per­mit d'aborder avec sérénité et ré­alisme certains problèmes tou­chant l'ensemble du personnel, le corps enseignant et les divers secteurs des fonctionnaires.

1. Pour l'ensemble du person-nel .

Dans son dialogue avec le parte­naire social, la FMEF tient à souli­gner divers points:

a) La revalorisation des salai­res demeure l'un des objectifs constants de la Fédération. Elle

--------------~--------~--~cz .. --~~----------~~----~--==~==~--~=-~~~------~=--===--- ~~-

rappelle que le dernier résultat enregistré dans ce sens remonte aux années 1972-1973. Il s'agit de l ' alignem~nt à la moyenne suisse. Pourtant, durant cette longue décennie marquée chez nous par le règne de l'AGF et la stagnation des salaires , l'on constate, sur le plan suisse, que l'indice des salaires a progressé plus fortement que le renchéris­sement. Il serait donc temps, si l'on veut éviter la dégringolade fatale du pouvoir d'achat des sa­lariés, de prévoir enfin une reva­lorisation . Il est d'ailleurs évident qu'aujourd'hui la situation écono­mique et financière a tendance à évoluer de manière positive per­mettant ainsi ' d'envisager des améliorations . Les statistiques cantonales le prouvent. On ne peut indéfiniment refuser toute revalorisation salariale, surtout lorsque l'acquis a déjà subi de graves atteintes tantpar la légis­lation que par les charges fisca­les et les prix abusifs .

b) La nécessité d'un abaisse­ment de l'horaire hebdoma­daire de travail n'est plus à dé­montrer même s'il existe certains pays où l'on ne veut plus consi­dérer le dimanche comme jour férié .

c) Il est urgent de remédier aux effets négatifs de la politi­que du {(Personalstop». Le blo­cage du personnel porte non seulement atteinte à la santé des employés mais détériore le cli­mat de travail et perturbe l'appli­cation de la législation . Le «Per­sonalstop» est également en contradiction avec la politique que l'on devrait actuellement adopter pour lutter contre le chô­mage et appliquer les données de la «Conception directrice can­tonale)).

d) Des mesures doivent être pri­ses afin que cesse l'application par trop restrictive des dispo­sitions légales et réglementai­res qui régissent le personnel:

Il convient de citer entre autres: - les retenues abusives opérées

sur les salaires des ensei­gnants titulaires lors de rem­placements;

- l'interprétation des directives concernant le règlement de la prime au mérite;

- la suppression de congés spé­ciaux et leurs conditions d'oc­troi.

2. Pour le corps enseignant

L'action de la FMEF au service du corps enseignant se heurte actuellement à des obstacles de taille. Après la vision des résul­tats positifs affichés par l'AGF et la triste disparition de ces der­niers dans les oubliettes , les en­seignants doivent subir les contraintes de la législation avec la crainte continuelle de perdre leur emploi et sous la rigoureuse discipline financière d'un parle­ment désireux de comprimer le budget impressionnant de l'ins­truction publique .

Leurs salaires, pourtant très convoités, s'affaissent bien en­dessous de la barre de la moyenne suisse, sans les can­tons riches, et même en-dessous de celle des cantons romands. Par ailleurs, des modifications utiles devant intervenir lors de la mise en vigueur d 'une nouvelle loi scolaire sont momentanément bloquées. Pas d'espoir de résou­dre rapidement les cas «criards)), par exemple le salaire des maέtresses enfantines. Que dire de l'absence des deux primes d 'âge qui devaient faire pendant à la prime au mérite! .. .

Mais rien n'est aussi grave que la situation pléthorique qui règne sur le marché de l'emploi. Il im­porte de s 'attarder sur cette question qui figure dans tous nos rapports depuis 1976. En. effet, dans les assemblées ou face aux médias, certains responsables semblent ignorer les interven­tions faites par la FMEF et les associations face au spectre de la pléthore . Et pourtant, les docu­ments que nous possédons et notre participation aux commis­sions ad hoc sont la preuve de nos préoccupations à ce sujet. Il faut rappeler que le rôle d'une organisation professionnelle ou syndicale n'est pas de pro­curer des places de travail mais bien de défendre ses

membres et de rechercher à améliorer leurs statuts. La création et le maintien des em­plois sont de la compétence de l'autorité politique . Dans ce do­maine, l'organisation profession­nelle ne peut jouer qu'un rôle subsidiaire et surtout celui d'atti­rer l'attention de l'autorité repon­sable. La Fédération et les asso­ciations ont accompli leur devoir, mais leur précieux conseils n'ont pas toujours été suivis au mo­ment opportun. L'épineux problème de la plé­thore nous mène à aborder celui du partage du travail et de la sau­vegarde des droits de l'agent de la fonction publique rétribué par l'Etat. Dans ce contexte, nous maintenons la position définie et défendue dans notre rapport de 1978. La FMEF a toujours dé­fendu et défendra toujours le droit fondamental au travail sans aucune discrimination. Toute autre solution, pour autant qu'on n'en montre pas l'exemple dans les autres secteurs d'activi­tés, serait inopportune et porte­rait une grave atteinte à la liberté et au respect des travailleurs . Cependant, motivé par un sens du devoir envers les jeunes gé­nérations, par certains senti­ments humains ou religieux, cha­cun peut sacrifier librement une part de son emploi par souci d'équité ou de justice ...

Il faut admettre qu'aujourd 'hui le nombre des enseignants, sans emploi fixe ou chômeurs, a at­teint des proportions inquiétan­tes. Les mesures prises jusqu'à ce jour s'étant avérées insuffi­santes, il importe d'envisager do­rénavant d'autres mesures même si ces dernières impli­quent un effort financier de plus grande importance. Il convient non seulement de maintenir ou de créer des emplois mais aussi d'organiser des cours de recy­clage permettant de diriger les enseignants vers d'autres bran­ches d'activités.

Enfin, nous estimons qu'il est inadmissible qu'une telle situa­tion se maintienne dans notre canton, alors que les statistiques annoncent une nette reprise éco-

nomique illustrée, en 1984, par environ 1200 emplois supplé­mentaires occupés par des tra­vailleurs étrangers et que les ré­sultats des finances cantonales présentent, en 1983, un progrès réjouissant, voire de substantiel­les économies sur les frais de pe~sonnel.

Outre les problèmes évoqués, la FMEF demande la modification de quelques dispositions et cer­taines améliorations attendues. Ainsi, le mode de rétribution des remplaçants doit être revu pour toutes les catégories d'enseignants. Il convient de re­lever à ce propos que les maîtres primaires remplaçants sont, du­rant les premières années d'acti­vité, moins bien rétribués que les manœuvres. L'incidence finan­cière ne devrait pas être un obs­tacle à l'abolition de telles injusti­ces.

Certains congés spéciaux indis­pensables, supprimés par souci d'uniformisation, devraient être réintroduits .

L'abaissement de l'horaire heb­domadaire déploierait ses effets bénéfiques dans la lutte contre la pléthore. Une décharge accor­dée aux titulaires de classes , en particulier dans les degrés supé­rieurs, contribuerait grandement à assainir le marché de l'emploi dans un proche avenir. Cela nous. mène à rappeler que la décharge de cours, prévue actuellement à partir de 58 ans, doit s'appliquer sans aucune discrimination, même pour les enseignants pri­maires .

Nos interventions touchent éga­Iement diverses questions relati­ves aux maîtresses ACM , à ; la participation de l'employeur à la prime de l'assurance obligatoire contre les accidents non profes­sionnels, ainsi qu'à l'obtention d 'une couverture illimitée d'assu­rance responsabilité civile etc ...

3. Pour les fonctionnaires

L'action de la FMEF au service des fonctionnaires se trouve confrontée à deux éléments im­portants: le blocag~ du person­nel et l'étude sur l'assainisse-

ment des structures de l'Administration cantonale par l'Institut Battelle . Nous ne revien­drons pas sur les conséquences du «Personalstop)) évoquées ci­devant. Nous nous contenterons d'affirmer que les fonctionnaires

. commencent à en «avoir asseZ)) de toutes ces études qui, pour l'instant, n'ont pas apporté grand chose si ce n'est la mé­fiance , la discorde et la décep­tion . Nous ne voyons pas d'in­convénients à ce que l'on améliore les structures de l'Ad­ministration, nous voulons sim­plement que les études entrepri­ses ne dépendent pas uniquement de contraintes finan­cières en oubliant l'essentiel: le respect du travailleur et le souci de lui donner le statut qu'il mérite. C'est la raison pour laquelle nous avons écrit au Conseil d'Etat le 18 mai 1984 la lettre suivante :

Au Conseil d'Etat du canton du Valais Palais du Gouvernement 1950 SION

Etude sur l'assainissement des structures de l'Administration cantonale

Monsieur le président, Messieurs les conseil/ers d 'Etat,

L'Office cantonal du personnel nous a transmis la circulaire ainsi que les photocopies des déci­sions relatives à l'objet précité, adressées aux chefs de services et aux directeurs des établisse­ments cantonaux. Par ailleurs, la presse et la lecture du rapport de la commission de gestion nous ont permis de connaître les objectifs principaux du mandat confié à /'Institut Battelle de Ge­nève.

Il va sans dire qu'une association faÎtière qui groupe la quasi tota­lité du personnel concerné suit avec un vif intérêt le déroulement de cette étude. Aussi, constatant que le partenaire social n'avait pas jugé utile de requérir la co//a-

Page 27: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

boration de la FMEF, son comité directeur a délibéré de la réforme entreprise et de ses conséquen­ces éventuelles.

Les responsables de la Fédéra­tion des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Va­lais prennent note des objectifs retenus pour l 'étude confiée _ à /'Institut Battelle. Ils osent espé­rer qu 'un avant-projet leur sera soumis, avant la publication des résultats, afin que la FMEF puisse se prononcer.

Enfin, soucieux d'éviter des ten­sions -entre l'Autorité, le peuple et les travailleurs de la fonction publique, nous proposons la concertation et une franche col­laboration dans la recherche d 'une amélioration des structu­res de l'Administration canto­nale.

Veuillez croire ...

Le président : Le secrétaire fédé­ratif:

Roland Revaz Erasme Pitteloud

Nous avons obtenu la réponse que voici:

FMEF M. Roland Revaz Rue Pré-Fleuri 9 1950 SION

Etude sur l'assainissement des structures de l'Administration cantonale

Monsieur le président,

Au nom du Conseil d 'Etat, nous avons l'honneur de répondre comme il suit à votre lettre du 18 mai 1984.

Tout d'abord, nous nous réjouis­sons de constater que vous sui­vez avec un vif intérêt le déroule­ment de l'étude citée en marge.

Comme un rapport intermédiaire a été annoncé pour la fin de ce.tte année à l'intention de la Commis­sion des finances et de la Com-­mission de gestion, nous saisi­rons l'occasion de vous informer également. 0 'autre part, . nOlJ;?

vous remettrons un rapport final en temps utile, rapport que nous discuterons avec vous en parti­culier de la question de son ap­plication. En espérant avoir répondu à vo­tre attente, nous vous prions d 'agréer, Monsieur le président, nos respectueuses salutations.

Le président: Le chancelier d'Etat:

Hans Wyer Gaston Moulin

Pour l'instant nous attendons les résultats et analysons les critè­res de crédibilité tout en consta­tant que, pour entreprendre des études coûteuses, les finances semblent ne pas faire défaut. Lors de ses démarches auprès du Conseil d'Etat, la FMEF a re­quis quelques améliorations pour les différentes catégories de fonctionnaires ...

a) Abaissement de la durée de l'horaire de travail hebdoma­daire Notre Fédération demande de ré­duire la durée du travail hebdo­madaire à 43 heures dès le 1.1.1985 et à 42 heures dès le 1.1.1986.

b) Amélioration de la classifi­cation du personnel féminin Depuis de nombreuses années, les responsables de la FMEF et des associations concernées ré­clament une revalorisation équi­table de la classification du per­sonnel féminin, voire l'égalité du choix pour l'exercice d'une fonc­tion et sa rétribution. Le principe ayant été admis par le Conseil d'Etat dans sa décision du 12 oc­tobre 1983, la FMEF a désigné un groupe de travail ad hoc mixte pour l'étude de cette question. Cette commission aurait sou­haité traiter le problème du per­sonnel globalement et dans le sens d'une revalorisation et d 'une possibilité de promotion générales. Cette conception étant freinée par les réserves qui figurent dans la décision du Conseil d'Etat précitée, le groupe de travail a dû se limiter à présenter dans son rapport des propositions visant des ob­jectifs prioritaires .

La commission permanente de classification examinera cette année déjà les cas qui lui seront soumis, conformément aux ins­tructions données par l'Office du personnel.

Il sera toutefois indispensable d'envisager dans les meilleures délais d 'autres mesures afin de compléter les améliorations ur­gentes proposées.

c) Etablissements: Malévoz et la Casta lie Dans ces établissements, on si­gnale de nombreux cas de mala­dies dues aux difficultés particu­lières inhérentes à ces fonctions . Rares sont d'ailleurs les em­ployés qui parviennent à l'âge de la retraite.

Les requêtes du personnel de ces établissements, défendues par la FMEF, visent la réintroduc­tion d'une semaine de vacances supplémentaire, la révision du rè­glement d'exécution sur le verse­ment de la prime au mérite, l'amélioration du montant des in­demnités servies durant la nuit et les jours fériés ainsi que l'ac­célération du rythme de nomina­tion du personnel.

d) Police cantonale La FMEF a apporté son appui aux requêtes des associations du corps de police concernant l'augmentation de l'effectif et le maintien de la situation acquise pour l'assurance-accidents.

e) Règlement d'exécution de la loi du 11 mai 1983 fixant le statut des fonctionnaires Même si la plupart des remar­ques émises lors de la consulta­tion ont été acceptées, notre Fé­dération ne peut admettre la teneur de l'article 2 sur les congés spéciaux accordés aux fonctionnaires exerçant une charge publique.

Une lettre a été adressée au pré­sident du Conseil d'Etat à ce su­jet. Nous estimons en effet, que cette disposition est une entrave aux droits des citoyens et qu'elle n'est pas conforme à l'esprit de la loi et à la volonté du législa­teur. Ce n'est pas en dépouil­lant le fonctionnaire de cettai-

nes prérogatives de citoyen, compatibles avec sa fonction, qu'on améliore son image de marque. Voilà , en résumé, quelques points principaux de l'activité de la FMEF durant la période écou­lée, en rappelant également, sans propos alarmants ou reven­dicateurs , que le treizième sa­laire demeure toujours dans l'es­poir des agents de la fonction publique rétribués par l'Etat.

Avant de conclure, permettez­moi tout de même d'affirmer au représentant du Gouvernement que les améliorations interve­nues en 1983 ont été vivement appréciées par nos membres fé­dérés. C'est la raison pour la­quelle je tiens à adresser en leur nom mes chaleureux remercie­ments à M. le conseiller d'Etat Hans Wyer, président du Gou­vernement, ainsi qu'à ses collè­gues. Nous avons pu constater au coUrs de nos rencontres avec les chefs de Départements que la compréhension, la collabora­tion et la volonté d 'améliorer la participation n'étaient pas de vains mots. Nous attendons leurs réponses et sollicitons leur appui pour réaliser quelques mo­destes postulats -nécessaires au maintien d'un climat social serein et au règne de la paix du travail.

Durant ses quarante années d'existence, notre Fédération n'a jamais basé son action sur une politique animée par des slogans et pavée d'exagérations. Nos re­quêtes vont dans le sens de ce qui est possible pour un canton tel que le nôtre tout en respec­tant une saine évolution des au­tres secteurs économiques. Voilà ce que devraient comprendre l'Exécutif cantonal et les repré­sentants du peuple face aux ob­jectifs poursuivis par la FMEF.

Monsieur le président du Gouver­nement, Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre atten­tion et vous souhaite une agréa­ble et enrichissante journée au cœur de ce beau Valais qu'il nous plaît de servir .

Erasme Pitteloud Secrétaire fédératif

Page 28: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Exposé du président de la FMEF à l'assemblée des délégués 1984

à Sion

Mesdames, Messieurs, Chers collègues,

Depuis notre dernière assemblée des délégués à Monthey, l 'acti­vité de notre Fédération s 'est dé­ployée exclusivement dans le do­maine de la défense des intérêts de ses membres, en étroite colla­boration avec ses associations, dans l'esprit et le cadre de ses nouveaux statuts, adoptés l'an dernier. La défense des intérêts de ses membres: une tâche es­sentielle qui fut la raison même qui incita ses fondateurs, il y a quarante ans, à unir leurs ef­forts. Tout à l'heure, notre secrétaire fédératif aura la tâche d'évoquer, pour votre information et celle des membres que vous repré­sentez à cette assemblée, les principaux problèmes auxquels vos responsables ont voué une attention particulière durant l'an­née écoulée. Je le remercie sin­cèrement pour son engagement total, constant et efficace au ser­vice de notre Fédération, comme je remercie mes collègues des comités directeur et fédératif pour leur travail et leur franche collaboration et vous tous, chers délégués, pour votre appui. Mon propos laissera donc à l'ar­rière plan les aspects particuliers de notre action fédérative, pour aborder un problème plus géné­raI que plusieurs d'entre vous ont souhaité qu'il soit traité lors d 'une de nos assemblées : celui de la sécurité sociale. Ce souhait arrive à point nommé. L'année 1984, en effet, a vu l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur l'as­surance-accidents et celle de la nouvelle loi sur l 'assurance­chômage et, au premier janvier

1985, c'est la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle qui entrera en vigu~Ur. En outre, c'est au début de l 'année 1944, alors même que des pionniers clairvoyants jetaient les fonde­ments de notre Fédération, que le Conseil fédéral chargeait le Département fédéral de l'inté­rieur de reprendre, après l'échec de 1931, l'examen des possibili­tés d'une AVS fédérale .

Pour ces motifs, j'ai donc décidé de donner une suite favorable aux vœux exprimés et je vous entretiendrai donc des assuran­ces sociales. Certes, le sujet est vaste et il n'est pas possible dans le temps dont nous dispo- , sons d'en aborder tous les as­pects. Je me limiterai donc à ce que j'estime essentiel pour une bonne compréhension de l'édi­fice de la sécurité sociale et de son organisation et vous prie de bien vouloir m'excuser si mon propos devait vous laisser sur votre faim de connaÎtre les dé­tails chiffrés en la matière.

La sécurité sociale: une des réalisations mar­quantes de ce siècle

Lorsque, dans quelques années, on fera le bilan de ce siècle, on ne pourra ne pas retenir, p'armi les principales réalisations auxquelles il a donné le jour, celle de la sécurité sociale. Quels que soient les obstacles qui aient pu être mis à son développement et quelles que soient les vicissitu­des qu'elle a pu subir et qu 'elle subit encore dans de nombreux pays, notamment en raison de la situation économique actuelle, la sécurité sociale a revêtu une am­pleur qui en fait un des fonde­ments de la structure de la so-

ciété moderne. Il n'est guère de pays où elle ne joue un rôle es­sentiel dans la vie de tous les jours.

En Suisse aussi, le développe­ment de la sécurité sociale, qui s'est étendu sur de longues an­nées, est devenu irrésistible. Deux referendums ont fait échouer les premières lois d'as­surances sociales votées par le parlement: la loi Forrer sur l'assu­rance-maladie et accidents, en 1900, et la loi Schulthess sur l'as­surance-vieillesse et survivants, en 1931. Mais, après l'écoule­ment d'un certain nombre d'an­nées, gouvernement et parle­ment se sont remis à l'œuvre et il en est résulté la LAMA de 1911 et la LAVS de 1946. Ces deux lois ont, elles aussi, fait l'objet de re­ferendums, mais elles ont subi victorieusement l'épreuve du feu ; le vote de la loi sur /'AVS, le 6 juillet 1947, a même été l'occa­sion pour le peuple de la plébisci­ter à une majorité écrasante (par­ticipation au scrutin 80 %, 80 % de oui).

L'élan était donné. Depuis lors, la création de l'assurance­vieillesse et survivants a été sui­vie de celle de l'assurance­invalidité en 1960, toutes deux complétées par les prestations complémentaires en 1965, l'as­suranche-chômage a été rendue obligatoire pour tous les salariés, l'assurance-accidents a elle aussi été étendue à l'ensemble de ces derniers, les allocations familiales ont été rendues obliga­toires dans tous les cantons et la loi sur la prévoyance profession­nelle est à la veille de sa mise en vigueur. Seule, l 'assurance­maladie est demeurée, sans su­bir de grands changements,

dans l 'état qui était le sien sous le régime de la loi de 1911. A quoi il faut ajouter les autres régimes qui complètent la sécurité so­ciale en Suisse, comme l'assu­rance-militaire et les allocations auX militaires pour perte de gain.

La sécurité sociale: édifice construit à petits pas de manière pragmati­que La sécurité sociale suisse ne forme actuellement pas un véri­table systéme. Au contraire, la construction a été édifiée par pe­tits pas d'une manière pragmati­que.

pour bien comprendre les rai­sons de la lenteur du processus de développement d'une part, et de l'abs~nce de solution globale d'autre part, il faut se rappeler que la Confédération n 'a le droit de légiférer que si elle est autori­sée à le faire par la Constitution fédérale . Aussi longtemps que des compétences ne sont pas transférées à l'Etat central, elles demeurent aux cantons. Or, la Constitution fédérale du 29 mai 1874, toujours en vigueur, ne contenait à l'origine aucune com­pétence relative à la sécurité so­ciale. Par la suite, les cantons n'ont pas voulu accorder une compétence générale àla Confé­dération en la matière, mais ont accepté progressiv?ment des transferts partiels qui ont chaque fois nécessité une révision de la Constitution, soumise à la double majorité du peuple et des can­tons. Cette manière de procéder a d 'autant plus ralenti ou res­treint le développement de la lé­gislation fédérale que les dispo­sitions introduites dans la Constitution fédérale ont parfois laissé subsister des prérogatives cantonales ou imposé au législa­teur fédéral de tenir compte des institutions existantes.

Les transferts de compétences des cantons à la Confédération ont été opérés par 6 modifica­tions de la Constitution fédérale entre 1890 et 1976.

Mais ces modifications de la Constitution ne représentent que la première étape, laquelle doit encore être suivie de l'adoption des lois:

- 1901: loi fédérale sur l'assurance­militaire, remplacée par la loi actuelle en 1949,'

- 1911: loi fédérale sur /'assurance­maladie et accidents, rempla­cée in parte qua par "actuelle LAA du 20 mars 1981;

- 1946: loi fédérale sur l 'assurance­vieillesse et survivants "

- 1951 : loi fédérale sur l'assurance­chômage, remplacée par le ré­gime transitoire de 1977 puis par la loi fédérale sur l 'assuran­ce-chômage obligatoire et l'in­demnité en cas d'insolvabilité du 25 juin 1982,'

- 1952: loi fédérale sur le régime des allocations pour perte de gain ,'

- 1959: loi fédérale sur l 'assurance­invalidité "

- 1965: loi fédérale sur les prestations complémentaires à l'AVSjAI;

- 1982: loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, sur­vivants et invalidité.

Il s 'écou/~ encore du temps entre l'adoption d'une loi et son entrée en vigueur au moins le temps im­posé par le délai référendaire (90 jours) souvent davantage pour d'autres raisons. Ainsi la LPP, adoptée par le parlement le 25 juin 1982 ne déployera ses effets qu'à dater du premier janvier 1985.

Plusieurs de ces lois ont fait l'ob­jet de révisions partielles. Ainsi, les neuf révisions de la LAVS ont considérablement amélioré l'as­surance-vieillesse et survivants, de même que l 'assurance­invalidité.

On voit ainsi que cette procédure en d?ux étapes, parfois en trois étapes lorsqu'un referendum est lancé, a pris beaucoup de

temps. Depuis 1976, la Confédé­ration est compétente pour tous les domaines de la sécurité so­ciale, à l'exception cependant de l 'assistance sociale et de la santé, sous réserve de quelques pouvoirs en ces deux domaines. Il faut remarquer que jusqu'ici, elle a fait un usage très limité de sa compétence en ce qui concerne les allocations familia-

, les, domaine qui demeure princi­palement réglé par les vingt-six droits cantonaux. Pour clôre cette évocation des composantes principales du pro­cessus d 'élaboration de l'édifice, il convient de mentionner encore les effets de l 'initiative populaire et du referendum. L 'histoire de la sécurité sociale en Suisse mon­tre que les initiatives populaires ont joué un rôle dynamique pour le développement de la législa­tion en la matière, alors que le referendum .législatif a fortement' freiné la mise sur pied et le déve­loppement de la sécurité sociale dans notre pays et l'a parfois en­gagée dans d'autres directions que celles planifiées par les auto­rités.

La sécurité sociale: conséquences des trans­ferts échelonnés des com­pétences

Les transferts de compétences, branche pas branche, échelon­nés dans le temps, ont contribué à modeler la structure du droit en matière de sécurité sociale qui présente une très grande diver­sité et pose de nombreux problè-

'mes d'harmonisation et de coor­dination des divers régimes.

Cette diversité se trouve dans plusieurs domaines : celui de l'administration et des organes d 'application, celui du champ d'application personnel - des personnes assurées - celui des prestations.

Une des conséquences de ce processus est l'organisation administrative très diversifiée où l'on trouve un éventail très large d 'organes d'application :

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Page 29: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

- service de l 'administration fé-dérale pour l 'assurance-militaire;

- établissement de droit public de la Confédération, la CNA, pour une partie de la gestion LAA ;

- caisses-maladies publiques et privées pour l 'assurance-maladie,'

- caisses publiques et privées d 'assurance-chômage;

- caisses de compensation fé­dérales, cantonales ·et profes­sionnelles pour l 'AVS, l 'AI, les prestations complémentaires, les cotisations de l'assurance­chômage, les allocations fami­liales en partie;

- caisses professionnelles et in­terprofessionnelles en ce qui concerne les allocations fami­liales aux salariés non occupés dans l'agriculture,'

- institutions de prévoyance pu­bliques, semi-publiques et pri­vées en ce qui concerne la pré­voyance professionnelle;

- compagnies d 'assurances pri­vées qui peuvent également intervenir dans l 'application de la LAA.

Même au niveau des organes de surveillance, de la Confédéra­tion, il y a diversité, car si l 'OFAS, rattaché au Département de l 'in­térieur, exerce son action sur la plupart des domaines, on constate que l'OFIAMT, rattaché au Département de l 'économie publique, surveille les secteurs des prestations de l 'assurance­chômage et que l 'OFAM, Office fédéral de l 'assurance-militaire rattaché au Département mili­taire fédéral, s 'occupe de l'assu­rance-militaire.

Cette diversité apparaÎt égaIe­ment dans l'organisation fi­nancière qui va de la répartition des dépenses liée à la constitu­tion d 'un fonds de garantie dans l 'assurance-maladie, l 'AVS, l'AI,. les APG, l 'assurance-chômage, à la capitalisation, technique prin­cipale de la LPP, en passant par la répartition des capitaux de couverture dans l'assurance­acciden ts LAA.

Diversité aussi au sujet de sour­ces de financement où selon les régimes les modalités de fi­nancement sont multiples :

- impôts pour l 'assurance-militaire qui émarge au budget ordinaire de la Confédération,'

- subventions fédérales et can­tonales pour les prestations complémentaires à l'AVSjAI, les allocations familiales fédé­rales aux petits paysans;

- subventions également et coti­sations des assurés pour l 'as­surance-maladie en ce qui concerne les soins;

- subventions et cotisations pa­ritaires ou individuelles en ce qui concerne les domaines AVS, AI et les APG,'

- les seules cotisations des as­surés et des employeurs en ce qui concerne l 'assurance­chômage, la prévoyance pro­fessionnelle, l 'assurance­maladie indemnité journalière en vertu d 'un contrat de travail ou d'une convention collective dans ce dernier cas, paritaire­ment pour l 'assurance­chômage et au moins paritaire­ment pour la LPP,'

- les cotisations des assurés seuls pour la couverture des accidents non professionnels LAA, sauf convention contraire ;

- les contributions des em­ployeurs seuls pour la couver­ture des accidents et maladies professionnels, les allocations familiales .

Même l'organisation du contentieux n 'est pas unifiée. La procédure de première ins­tance est réglée par les cantons eux-mêmes, mais les lois relati­ves aux assurances sociales leur imposent l 'observation de cer­tains principes. En Valais, l'or­gane compétent est le Tribunal cantonal des assurances. En se­conde instance, c 'est le Tribunal fédéral des assurances qui tran­che les litiges.

Comme il n 'y a pas en Suisse de code de la sécurité sociale, le champ d'application person­nel est défini par chaque loi,

.~~~------==~--~~~~--------------~------~~===-==~-----------------------==--=~~~~.~~

avec ou sans coordina tion avec les autres régimes. Pour les prin­cipaux de ceux-ci, il se présente comme suit:

a) Champ d 'application univer­sel, c 'est-à-dire couvrant l 'en­semble de la population de ma­nière obligatoire, avec une affiliation automatique selon la loi, pour l'AVS et l 'AI.

L 'AVS, en effet, est la plus impor­tante des assurances sociales suisses. Elle englobe toute la po­pulation. C 'est donc une assu­rance populaire générale et obli­gatoire. Depuis la huitième révision, les prestations doivent, dans la plupart des cas, permet­tre de garantir un niveau de vie approprié, ceci conjointement avec les prestations de la pré­voyance professionnelle (deuxième pilier) et, au besoin, avec celle de la prévoyance indi­viduelle (troisième pilier).

L 'AI, est étroitement liée à l'AVS et constitue comme elle une as­surance populaire, générale et obligatoire. Les deux assurances englobent l'ensemble de la po­pulation du pays. On a renoncé intentionnellement à n 'assurer que certaines catégories de la population. En effet, le nombre des invalides est relativement peu élevé, mais les conséquen­ces économiques de l 'invalidité dans un cas particulier peuvent être très importantes, ce qui rend nécessaire une répartition des risques aussi étendue que possible et une protection de l 'assurance qui le soit égaIe­ment. L 'AI représente à certains égards un préalable à l 'AVS. Car l'invalidité peut mener au décès et entraÎner alors le versement de prestations de l 'AVS aux sur­vivants ou c'est alors l 'invalide qui, arrivé à l'âge terme, devient lui-même un rentier de l 'A VS. Pour ces motifs également, le cercle des personnes assurées dans l 'AI se recouvre avec celui des assurés dans l 'A VS.

b) Champ d 'application pres­que universel, mais facultatif sur le plan fédéral pour la bran­che des soins médicaux de l'as­surance-maladie.

La LAMA donne le pouvoir aux seuls cantons, non à la Confédé­raion, de déclarer l'assurance­maladie obligatoire en tout ou en partie pour l 'ensemble de la po­pulation. Les cantons peuvent déléguer cette compétence aux communes. Cette règle aboutit à créer une juridiction très diversi­fiée. Dans certains cantons, il n 'existe aucune obligation ,' dans de nombreux autres, une partie de la population, en général les personnes ayant des revenus modestes, est soumise à l 'obli­gation d 'assurance et, enfin, dans d 'autres cantons, l'obliga­tion concerne presque l'ensem­ble de la population.

On estime que 25 % seulement de la population suisse sont sou­mis à une telle obligation, mais que 95 % sont assurés auprès d'une caisse-maladie pour les soins médicaux.

Le principe de l 'assurance­maladie est d 'être une assu­rance individuelle, mais la révi­sion de la LAMA en 1964 a aussi accordé la possibilité d 'une as­surance collective.

c) Champ d'application complè­tement généralisé c'est-à-dire couvrant l 'ensemble de la popu­lation exerçant une activité lucra­tive : néant.

d) Champ d 'application généra­lisé pour les salariés avec ou sans extension possible aux in­dépendants pour l 'assurance­chômage (seulement pour les sa­lariés), les allocations familiales (réglé principalement par les droits cantonaux) et pour la LAA.

e) Champ d 'application partiel­lement généralisé pour les sa­lariés c'est-à-dire en couvrant une part importante de manière obligatoire dans le cas de la LPP. En vertu de la LPP l 'obligation d'assurance n'intervient qu 'a­près une certaine durée de l 'em­ploi et lorsque le salaire annuel atteint un montant déterminé.

f) Champ d 'application spécial dans le cas de l 'assurance­militaire et des APG puisque li­mité aux personnes astreintes au service militaire ou au service de

protection civile pendant la du­rée de leurs obligations dans ces domaines.

L 'absence de véritable système de sécurité sociale a pour effet une complexité particulière dans le domaine des presta­tions également. On peut ce­pendant, distinguer:

a) la couverture des soins médi­caux (assurance-maladie, as­surance-militaire, assurance­accidents LAA, assu­rance-invalidité) ;

b) les prestations en espèces à court terme, soit les indemni­tés journalières (assurance­maladie, assurance-militaire, assurance-accidents LAA, assurance invalidité, assuran­ce-chômage, APG);

c) les prestations en espèces à long terme, appelées rentes (AVS, AI, assurance-militaire, assurance-accidents LPP),'

d) les prestations liées à la pré­vention et à la réadaptation (AI, assurance-militaire, assu­rance-accidents, assurance­chômage) ;

e) les prestations en espèces constituant un revenu social de compensation (allocations familiales, prestations com­plémentaires, allocations pour impotent de l'AVS, de l'AI, de la LAA).

La sécurité sociale: mesures d'harmonisation et de coordination

La réglementation des assuran­ces sociales réalisée de façon pragmatique par l'adoption de lois particulières a, de plus 'en plus, laissé apparaÎtre, au cours des années, le manque de coor­dination et d 'harmonisation. Le développement continu de la lé­gislation en la matière depuis 1960 a démontré l'insuffisance existant en ce domaine.

Certes, l 'assurance-vieillesse et survivants et l 'assurance­invalidité sont étroitement coor­données : elles ont le même champ d 'application personnel,

les rentes AI correspondent aux rentes AVS, l'organisation admi­nistrative, financière et conten­tieuse est la même pour les deux régimes. D 'autre part, le régime des prestations complémentai­res à l 'AVSjAI se superpose, en cas de besoin, à ceux-ci. Il y a également une coordination ad­ministrative, financière et conten­tieuse entre l'AVSjAI et les allo­cations pour perte de gain aux militaires, ainsi qu 'avec les allo­cations familiales fédérales dans l 'agriculture. Depuis l 'entrée en vigueur du régime transitoire d 'assurance-chômage en 1977, les caisses de compensation AVSjAI prélèvent aussi les coti­sations de l 'assurance-chômage. Enfin, le Tribunal fédéral des as­surances est l 'autorité judiciaire supérieure compétente pour connaÎtre en dernier ressort des litiges concernant les assuran­ces sociales.

Il n 'en demeure pas moins que cette situation présente de nom­breux inconvénients. Outre le fait qu 'il est extrêmement difficile au non-spécialiste de se faire une idée claire de ce qu'est la sécu­rité sociale en Suisse, les régi­mes, sous réserve de la coordi­nation que je viens de mentionner, ont des champs d'application différents, les pres­tations font apparaÎtre des cu­muls injustifiés ou, ce qui est plus grave, des lacunes dans la protection de base. D 'autre part, la protection peut considérable­ment varier selon la cause qui né­cessite son octroi (grande dispa­rité entre l 'assurance-maladie et l'assurance-accidents, par exem­ple).

Pour remédier à cette situation, le législateur s'efforce depuis plusieurs années d 'harmoniser et de coordonner. Voici quelques exemples qui permettent d'illus­trer cette tendance :

a) les prestations en espèces à court terme (indemnités jour­nalières) ont tendance à se rapprocher ou à atteindre le 80 % du revenu antérieur, avec un plafond prescrit. Ainsi, dans la LAA et la LACI

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Page 30: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Photo Oswald Ruppen

avec un plafond du revenu maximum assuré de Fr. 69600.-;

b) les rentes de l 'assurance­accidents LAA revêtent la forme de rentes complémen­taires lorsqu 'elles sont cumu­lées avec les rentes AVS ou AI;

c) afin d 'éviter des cas de surin­demnisation, le principe du recours contre le tiers res­ponsable a été introduit. Ainsi, l 'assurance est subro­gée aux droits de l 'assuré et de ses survivants dans la me­sure où les prestations qu 'elle ' verse, jointes à la ré­paration due par le tiers, excèdent le montant du dom­mage : ainsi dans l 'AVS, lAI et la LAMA.

d) les règles relatives à l 'adapta­tion des rentes au renchéris­sement sont identiques en ce qui concerne la fixation du ' moment de leur adaptation pour IAVS, l'AI et la LAA.

Certes, il faudra encore de nom­breuses années pour que l 'on puisse parler d'harmonisation et de coordination idéales, mais le ton est donné. Il est à souhaiter que l 'on y parvienne le plus rapi­dement possible.

En choisissant de vous parler au­jourd 'hui des assurances socia­les dans notre pays, j'aurai pu y aborder successivement chaque branche et vous exposer, pour chacune d 'elle, les diverses pres­tations prévues avec la mention des divers montants y relatifs . Cela nous aurait emmenés trop loin . C 'est pourquoi, j'ai choisi de vous traiter le problème d 'une manière globale. Certes, le coup d 'œil peut vous paraÎtre critique, mettant en lumière davantage des ombres que les lumières. Je pense, cependant, qu 'une telle vision était utile pour bien saisir l 'ensemble de l 'édifice et s 'en faire une idée réelle .

Il n 'en demeure pas moins que les progrès accomplis depuis quelques années, notamment depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont impres­sionnants. Il suffit de penser qu 'il y a quarante ans, il n 'y avait 'ni assurance-vieillesse, ni assuran­ce-survivants, qu 'il y a vingt-cinq ans, il n 'y avait pas encore d'as­surance-invalidité, pour mesurer le chemin parcouru. Et si l 'on songe qu 'il y a quinze ans, la rente simple AVSj AI était de Fr. 200. - au minimum et de Fr. 400. - au maximum, alors qu 'elle est actuellement de Fr. 690.- au

minImum et de Fr. 1 380. - au maximum, alors que la rente pour 'couple passait au maximum de Fr. 640. - à Fr. 2070. -, soit une augmentation de 323 % alors que le renchérissement a été du­rant la même période de 98 %, on mesure alors le chemin par­couru dans le seul domaine de l 'AVS/ AI, sans parler de l 'assu­rance-chômage, de la LPP, des prestations complémentaires.

Progrès impressionnants! Or, et beaucoup d'observateurs étran­gers s'en étonnent, ces progrès ont été réalisés grâce à une re­cherche constante du compro­mis si helvétique, sans qu 'il n 'y ait jamais eu d'affrontements.

N 'y aurait-il pas là un exemple pour notre action fédérative? Les. progrès sociaux peuvent aussI se réaliser en cultivant l 'art du compromis dans la concertation, plutôt qu'en prônant l 'af(ronte­ment dans la discorde. Certes, la pratique de cet art est difficile , il y faut du temps et de la patienc~, mais n 'oublions pas que les re­sultats obtenus ainsi peuvent également constituer des conquêtes sociales.

Roland Revaz , président

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Association d'éducation physique scolaire du Valais romand

Programme d'activité 1984 - 1985

A Pour les enseignants

Samedi 20 octobre 1984 Samedi 15 décembre 1984 Février-mars 1985 Mercredi 27 mars 1985

Samedi 27 avril 1985 Samedi 4 mai 1985 Samedi 1 juin 1985

Attention

Relais des Berges Tournoi de basket à Monthey Tournoi de hockey à Martigny Tournoi de volleyball à Sion et Sierre

Cours de natation: Valais central

Tournoi de football à Saint­Maurice

Pour les équipes qui participent aux tournois , une finance d 'inscrip­tion de 20 francs est à payer au CCP 19 - 838 AEPSVR Sion. Il faut joindre à l'inscription le récépissé postal . Aucune inscription incom­plète ne sera prise en considération. Les matches seront arbitrés par des participants à ces tournois. Les équipes gagnantes recevront un jeu de pulls AEPSVR ; les viennent ensuite , d'autres petits prix.

B Pour les élèves

Samedi 20 octobre 1984 Mercredi 5 décembre 1984

Mercredi 13 février 1985

Mercredi 13 mars 1985 Mercredi 22 mai 1985

Mercredi 5 juin 1985

Attention

Relais des Berges Tournoi de basketball à Sierre pour les CO et à Sion pour les collèges Tournoi de volleyball intercollè­ges à Sion Tournoi de mini-volleyball à Sion Tournoi intercycle de football à Grône et Saint-Maurice Finale de football et rencontre d'athlétisme intercycles à Sion

Le nombre des joueurs licenciés participant à ces tournois sera limité dans le but de favoriser le véritable sport scolaire . L'AEPSVR prend en charge les frais de transport : billet collectif des transports publics.

Cours de l'AEPSVR Cette année l'AEPSVR n'organise pas de cours de ski . Cependant les membres de notre association peuvent participer à des cours de l'ASEP (Association suisse d 'éducation physique).

74 Préparation d'un camp de ski : CP J+S, 6/7-9.12, Verbier, Cuche. 75 Préparation d'un camp de ski: CP J+S, 12/13-15.12, Davos, Freu-

diger. 76 Ski de fond : CP 1 J+S / CP J+S, 26-31 .12, Glarus, Etter. 77 Ski : CF 3 J+S / partie l, 26-31.12, Laax, Gygli.

Page 31: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

78 Ski : CF 1 J+S j CP J+S, 26-31 .12, Seebenalp , Ebneter. 79 Les différentes facettes du camp de ski : CP J+S (fjaji), 26-31 .12,

Les Crosets, Hirschi . 80 Sci alpino nella scuola : G+S CF 1 (i/f), 26-31.12, Airolo, Fiala. 81 Ski acrobatique à l'école : CF 1 J+S, 26-31 .12, Davos, Disler.

Remarques concernant les cours centraux

Participation Les objectifs des cours centraux déterminent les participants .

L'ASEP différencie généralement les cours poursuivant les buts sui­vants:

A) cours destinés au corps enseignant spécialiste travaillant à la formation ou au perfectionnement des maîtres .

B) cours ayant pour but l'amélioration des compétences didactiques des enseignants spécialistes .

Inscription Les inscriptions doivent parvenir au bureau d'inscription cantonal à l'association cantonale de l'EP à l'école ou aux instituts de formation .

Remarques concernant les cours destinés aux enseignants - Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent

à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles .

- Les étudiants et candidats des divers instituts de formation peu­vent être admis si le nombre de places est suffisant.

- Les moniteurs de sport scolaire facultatif , non enseignants , peu­vent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient.

- Les participants des cours des catégories A, B et C recevront une indemnité journalière et de logement de Fr. 10.- par jour.

- Pour les participants des cours de la catégorie D, cette indemnité n'existe pas .

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BULLETIN D'INSCRIPTION

Association suisse d'éducation physique à l'école Commission techniqLie

Inscription Cours N°

Titre

Nom

Prénom

Rue

Domicile

Canton

N° de téléphone

Prof.

pegre.~' ______________ ~ __________________________ ___

,~ iiestation des autorités seo/aires

Membre d 'une association cantonale : D oui nonD

Remarques :

Signature :

Page 32: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

à renvoyer chez: Monsieur Michel Genolet 1961 Euseigne

L'AEPSVR

- encourage et développe l'éducation physique à l'école par la mise sur pied de tournois et concours en faveur de notre jeunesse; encourage et anime le perfectionnement des enseignants dans le domaine technique et pédagogique pour chaque discipline;

- offre les possibilités d'échanges entre collègues par le biais des tournois et camps.

Tous les collègues qui désirent collaborer à notre association et à son développement sont les bienvenus .

Encore une question? Demandez-vous lors de votre adhésion à l'AEPSVR les différents avantages que vous allez retirer, quelle est la signification de cette adhésion, comment vous allez collaborer, ce

-que vous allez apporter à l'éducation physique à l'école.

AEPSVR 1

Bulletin d'adhésion

Nom ________________ __ Prénom ______________ _

Rue _________ _ N° __________________ __

Domicile _____________ _

N° de tél . _____________ _

Au début septembre près de 550 enseignants des Iycées­collèges, des écoles de com­merce, des écoles normales, des écoles de culture générale, et des instituts spécialisés ont re­trouvé leur lieu de travail après un temps de repos mérité leur permettant de retrouver calme, sérénité et confiance dans leurs occupations auprès de la jeu­nesse.

Tous ces collègues se sont mis avec bonne humeur à la tâche.

Avec bonne humeur devant leurs élèves; avec regret aussi de constater dès l'abord qu 'ils ne pouvaient travailler avec profit dans des classes surchargées comprenant 27 voire 30 élèves.

Manque d 'enseignants? Manque de finances? Méconnaissance des réalités pédagogiques? Peut-être faudrait-il redéfinir des notions comme la démocratisa­tion des études, la sélection,

t Mademoiselle

Marguerite Giroud

Le 28 août dernier, en la fête de Saint-Augustin, la population de Chamoson entourée d'amis et de membres de diverses congréga­tions religieuses, rendaient un émouvant hommage à Mademoi­selle Marguerite Giroud.

La défunte, enfant de Chamo­son , a «SERVI» avec fidélité et dévouement son école , sa famille et toute la communauté .

Jeune institutrice, elle fonda, s'inspirant du scoutisme, «Les Agnès» . On la trouva ensuite ani­matrice dans les diverses activi-

ASSOCIATION VALAISANNE DES PROFESSEURS DE L'ENSEIG NEMENT SECONDAIRE DU DEU XIÈME DEG RÉ

L'école a repris ...

l'orientation; ces notions n'ont certainement pas le même sens pour le politique, le corps ensei­gnant, le corps parental.

Amère constatation donc aussi chez ces mêmes enseignants de se retrouver en 1984 tout au haut de l'échelle suisse en ma­tière d'horaire de travail. Rien n'a changé depuis des décennies dans ce domaine, alors que tous les autres cantons suisses ont aménagé le temps de travail des enseignants pour le bien de l'école ...

Motifs économiques? A la ques­tion : L'Economie suisse va-t-elle mieux?, Kurt Bahnmuller répond dans son article : «Progression des chiffres d 'affaires et des bé­néfices 1983» (Ed . UBS 1984) : «Au vu des résultats des entre­prises industrielles , commercia­les et des services en 1983, on peut l'affirmer, quoique cela ne soit pas valable pour toutes les

tés de l'Action catholique où sa bonne volonté, son entregent, son tact révélaient une âme at­tentive et disponible aux néces­sités de chacun.

Le chant fit partie de sa vie , et le chœur mixte Sainte-Cécile la compta parmi ses membres les plus fidèles .

La retraite ayant sonné, c 'est dans sa famille qu'elle donna le meilleur d 'elle-même.

Enfants , parents , religieuses, prêtres, missionnaires , amis -sans oublier le démuni et le petit réfugié - se souviendront long­temps de l'accueillante maison où l'on fêtait les anniversaires, où

branches et tous les services . Néanmoins la progression des chiffres d'affaires, des cash-flow et des bénéfices nets indique une nette reprise .»

Alors le Valais ne figure-t-il pas dans ces statistiques? ...

Les enseignants s'efforceront, malgré cette situation défavora­ble à la qualité de la vie et à l'école de remplir leur mission : éduquer, enseigner, corriger, orienter, soutenir, dialoguer, par­tager, tout cela pour le bien des élèves, dans un contexte humain et non pas essentiellement éco­nomique et statistique.

A tous: courage , persévérance pour une année scolaire 1984-1985 fructueuse.

Association valaisanne des professeurs

de l'enseignement secondaire du deuxième degré

Le président: Albano Hugon

l'on chantait Noël autour de la Crèche, où son hospitalité légen­daire se confondait avec la joie de «SERVIR». Une vie bien remplie. Une vie joyeuse. Une vie de partage. Telle fut Mademoiselle Margue­rite Giraud.

Seigneur accueille-la au Banquet divin et inspire la génération montante à suivre le sillon tracé par Mademoiselle Marguerite.

S. T.

Page 33: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

CHRONIQUE SPVAL

Un rapport d'activité: base de discussion

Chers collègues, vos responsa­bles SPVal vous demandent avec insistance de prêter une vive at­tention au rapport d'activité paru en encart dans l'Ecole valai­sanne de septembre.

Ce rapport suscitera sans nul doute quelques questions ou re­marques; faites part de vos pré­occupations ou suggestions à votre représentant SPVal qui se fera un devoir de les rapporter au comité cantonal.

Ce bilan de l'année écoulée nous amène tout naturellement à re­mercier et féliciter chaleureuse­ment notre présidente M.-J. So­lioz et notre secrétaire M. Albasini. Leur disponibilité et leur dynamisme permettent à notre association d'œuvrer avec effica­cité et dans une ambiance des plus saines.

Instituteurs machistes?

Dans un récent article paru dans «Profils valaisans» et «L'Educa­teur», notre présidente M.-J. So­lioz dénonçait avec une certaine pertinence le sexisme qui sem­ble régner encore dans notre école. Manuels scolaires, pres­sions psychologiques, préjugés, mentalités contribueraient à re­valoriser le sexe dit déjà fort. «Et Tarzan est heureux ... »

Qu'en est-il chez les ensei­gnants? Nos collègues féminines qui représentent plus de 60 % de notre association seraient-elles également vouées aux gémonies masculines?

Il est en tout cas certain qu'elles paraissent sous représentées (2 sur 9 au CC et 2 sur 8 chez les

présidents de districts) parmi les responsables de la SPVal. Faut-il en chercher la raison dans la trop grande gourmandise des institu­teurs en quête d'occupations extra-scolaires? Souhaitons que l'exhortation à l'engagement de notre présidente modérera la boulimie de ceux-ci et stimulera l'appétit de celles-là!

Qu'on se le dise lors du renouvel­lement des comités dans les as­semblées de districts.

Chères collègues, passons à ta­ble!

J.-M. Abbet

La Damassine, vous connais­sez? Non? Alors vous n'étiez pas du nombre des enseignants va­laisans en périple cet été dans le Jura.

Eh oui! Grâce à l'heureuse initia­tive des responsables de l'ensei­gnement de l'environnement et au concours aussi généreux qu'apprécié du DIP, 24 ensei­gnants de 5e-6e primaire ont pu voyager 3 jours durant en terre jurassienne. Et alors, cette Da­massine?

Je vous dirai, qu'au premier abord, sans crier gare, elle vous ouvre une cluse en travers de la gorge: elle détartre... C'est qu 'elle a du tempérament!

Averti, tenez-vous vigilant comme la sentinelle des Ran­giers, car si vous en abusiez, d'un coup de bélier, elle vous fe­rait perdre la tête ...

Elle tient à sa liberté.

L'absorber généreusement tel un emposieux vous promettrait de sérieux ennuis de résurgen­ces! Elle veut se faire apprécier. Par contre si vous l'accueillez avec délicatesse elle se mon­trera chaleureuse, cordiale même voluptueuse.

Mais quelle est donc cette am­bassadrice de choc et de charme? Spécialité jurassienne, la Damassine est. .. une déli­cieuse eau-de-vie de prune.

Merci le Jura et les Jurassiens de votre accueil!

Programme de la semaine

Lundi: Préparation du séjour à Sion.

Semaine de perfectionnement au Jura

Sur le chemin de la Damassine ...

Photo Europhot

Mardi: Voyage Sion - Delémont. Arrêts à Pierre-Pertuis, cluse de Moutier, Béridier (point de vue au nord de Delémont), grotte Sainte­Colombe, cluse de Pichoux. Vi­site d'une ferme aux Bosses dans les Franches-Montagnes. Mercredi: Conférence de M. Bloque du Dé­partement de l'économie: «Pro­blèmes de développement éco­nomique». Visite de la coutellerie Wenger (250 ouvriers) à Delé­mont. Déplacement vers l'Ajoie. Arrêt à Saint-Ursanne. Causerie de M. Mbckli: «Développement culturel et régionalisation». Ren­trée nocturne de Porrentruy en car (ou en taxi ... ). Jeudi: Conférence de M. Beuret, direc­teur de l'Ecole d'agriculture de Courtemelon: «Economie agri­cole jurassienne». Réception à la mairie de Delémont. Conférence de M. Sangsue: «Relations com­mune - Etat».

Nous adressons un merci recon­naissant au DIP, à notre profes­seur et guide M. Jean Wagner ainsi qu'au principal artisan de ce séjour fort réussi au Jura, M. Pierre Taramarcaz.

J.-M. Abbet

Page 34: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Nouvelles acquisitions OOIS

Pédagogie - Psychologie

- RONDAL, Pierre . - Votre enfant apprend à parler. Bruxelles, Pierre Mardaga, 1979, 104 pages . ((Psychologie et sciences humai­nes»).

- MOREAU, M.-L. et RICHELLE , M. - L 'acquisition du langage. Bruxelles, Pierre Mardaga, 1981, 261 pages. ((Psychologie et sciences humaines»).

- HAMON, Hervé et ROTMAN, Patrick. - Tant qu'il y aura des profs. Paris, Seuil, 1984, 367 pages. ((L'épreuve des faits») .

L'école est en procès . Tout le monde est concerné. Il faut dépasser la polémique. Hamon et Rotman rapportent de leur enquête la première description d'ensemble: entre le reportage, l'enquête et l'essai , une somme d'informations, une démonstration percu­tante .

Histoire

- ABRAHAM-THISSE, Simone. - Les conquis ta dors. Paris , Hachette, 1984, 29 pages ill. ((Histoire Juniors»).

- FAVRE, Michel. - Histoire de la paroisse d'Isérables. Saint-Maurice , Saint-Augustin , 1983, 88 pages ill. HACQUARD, G. - Guide mythologique de la Grèce et de Rome. Paris , Hachette, 1984,279 pages ((Faire le point / Références »). SAUVAN, Jean-Baptiste-Balthasar. - Le Rhône : description histori­que et pittoresque de son cours depuis sa source jusqu'à Genève. Genève, Edition Slatkine, 1984, 145 pages ill. Réédition d 'après l'édition de Paris de 1829.

- Chronique et images. La neutralité dans la guerre froide 1948-1949-1950. Prilly , André Eiselé, 1984, 288 pages.

Géographie

- BRUGGER, Ernst-A. , FURRER, Gerhard, MESSERLI , Bruno et MESSERLI , Paul. - Les régions de montagne en mutation. Le développement des régions de montagne en Suisse : autonomie et dépendance du point de vue économique et écologique. Berne, Verlag Paul Haupt, 1984, 107 pages. MENEN , Aubrey. - Venise. Amsterdam , Time Life, 1978,200 pages ill. ((Les grandes cités») . PRICE-JONES, David. - Vienne. Amsterdam, Time Life, 1978, 200 pages ill. (( Les grandes cités»).

Sciences

- BRUNELLI , François . - Champignon qui es-tu? Sion , 1984,57 pa­ges.

- DELDIME, R. - L 'être humain. Bruxelles , A. de Boeck, 1983, 159 pa­ges ill . ((J'aime découvrir») .

Page 35: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Art

- MEUNIER-THOURET, Marc. - La peinture en poésie. Paris, Galli­mard , 1983, 143 pages ill. ((Folio Junior») .

- Rodin. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 1984, 239 pages ill.

Français

- ZECHERBONNIER, Bernard. - Dictionnaire actif de l 'école. Paris, Nathan, 1984,480 pages ill.

- HAYOZ, Chantal. - Bibliographie analytique des revues littéraires de Suisse romande (1900-1981). Lausanne, Le Front littéraire, 1984, 191 pages.

L'ODIS a acquis cet été une série d 'ouvrages des Editions Pierrot. En voici quelques titres:

- VAUTIER , Ghislaine. - Les lois du ciel. Lausanne, Edition Pierrot, 1982, 32 pages ill. ((Les légendes des constellations») .

- DICKMANN, .Miep. - Roule, roulons. Lausanne, Edition Pierrot , 1981,32 pages ill .

- WALTER, Marion. - Le livre miroir: Annette. Lausanne, Edition Pier­rot, 1979, 29 pages ill.

- BAKER, Alan. - Benjamin revient. Lausanne, Edition Pierrot , 1982, 32 pages ill.

- FRANK, Hélène. - Je déménage. Lausanne, Edition Pierrot, 1983, 32 pages ill. (( Secret») .

- ROSEN , Rafi . - Adieu. Lausanne, Edition Pierrot, 1979,32 pages ill. ((Secreh) .

Informatique

- OBADIA, M., RAUSCH, A, FERRAGNE, D. - La micro­informatique. Paris , Hachette, 1984, 64 pages. ((Porte ouverte sur .. . ») .

- SCHMIT, Jacques. - Eléments de programmation. Paris, Eyrolles, 1983,341 pages.

- Ministère américain de la défense . - Manuel de référence du lan­gage de programmation : AoA, traduit par A et P. Krutchen , Paris, Eyrolles , 1982, 227 pages. MEYER, B. et BAUDOIN, C. - Méthodes de programmation. Paris, Eyrolles, 1984, 661 pages.

- KRUTCHEN, P. - Le langage de programmation Pascal. Paris, Eyrolles , 1984, 93 pages.

- KIEBURTZ, Richard B. - Introduction à la programmation avec Pascal. Paris, Eyrolles, 1983, 289 pages.

- LISTER, A -M. - Principes fondamentaux des systèmes d 'exploita­tion. Paris , Eyrolles, 1984, 178 pages .

- WEIDENFELD, G. , MATHIEU F. et PEROLAT, J.-D. - Logo. Paris, Eyrolles, 1983, 149 pages.

- AFNOR , CEPIA, SOL. - Pascal: initiation et pratique. Paris , Afnor, 1983, 246 pages. DAX, Philippe. - CP/M-et sa famil/e, guide d'utilisation. Paris , Eyrol­les, 1983, 132 pages.

- DELANNOY, C. - Les fichiers en basic sur micro-ordinateur. Paris, Eyrolles, 1983, 156 pages.

--~--- 9

Lectures suivies

10 - 12 ans - DE FROMONT, Jean-Michel. - la bOÎte à musique. Paris, Edition

Science et service, 1981, 285 pages.

12 - 16 ans - GOLDONI, Carlo . - La locandiera. Lausanne, La Cité , 1964,

140 pages.

Articles de revues

- «Sait-on encore parler le français?». Dossier de l'Express du 24 août 1984, N° 1728, pp. 16-26.

- «Profs: l'ère du doute». Enquête de Philippe Cohen, dans le Monde de l 'Education, septembre 1984, N° 108.

**** Pour les diapositives, les cassettes, les cassettes vidéo ainsi que pour les lectures suivies acquises durant l'été, veuillez consulter le nouveau complément du catalogue de l'ODIS.

Les ouvrages de pédagogie et de psychologie ont été regroupés selon les thèmes suivants, à /'0015 de Sion.

1. Philosophie et éducation . 2. Théories et politiques de l'éducation. 3. Psychanalyse et éducation. 4. Psychologie sociale . 5. Piaget . 6. Decroly, Freinet, Ferrière, Claparède .. . 7. Histoire de la pédagogie - Repères . 8. Pédagogie - Généralités. 9. Pédagogie non directive.

10. Préscolarité - Ecole maternelle. 11. L'enfant: sa nature, son développement. 12. L'enfant et le langage. 13. L'enfant, le corps, le mouvement. 14. L'enfant et ses difficultés - Rééducation - Psy­

chothérapie . 15. Créativité - Expression - Jeu. 16. L'adolescent : sa nature, son développe-

ment. 17. Enseignants : responsabilité ' - formation. 18. Formation permanente continue . 19. Pédagogie axée sur la personne - Enseigne­

ment individualisé. Pédagogie et objectifs. Pédagogie axée sur le groupe.

22. Tests . 23. Evaluation . 24. Recherche et pédagogie expérimentale . 25. Didactique - Méthodologie. 26. Education sexuelle . 27. Ecoles et parents. 28. Difficultés scolaires - Echecs. 29. Pédagogie et éducation en Suisse - Quelques

repères.

30. Formation et orientation professionnelle. 31 . Psychologie - Généralités. 32. Psycho-p·édagogie .

33. Psychologie - Quelques thèmes . 34. Para-psychologie - Graphologie - Caractérolo-

gie. 35. Inadaptation.

36. Le normal et le pathologique. 37. Carences affectives. 38. La santé de l'enfant.

39. Bettelheim. 40. Toxicomanies et délinquances. 41. Enseignement spécialisé. 42. Les droits de l'homme.

Page 36: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

Enregistrements vidéo Complément N° 6 au catalogue d'octobre 1983

Thème f\P Titre

Anthropologie VHS A 6 Claude Lévi-Strauss

Comportement VHS C 13 Histoire naturelle du sourire VHS C 14 Le conformiste

Education VHS E 25 Plus haut que père et mère Génétique· Biologie VHS G 12 Le miracle de la vie Handicaps physiques VHS H 24 Victoire sur le silence VHS H 25 Au-delà de la souffrance

Médical VHS M 55 VHS M 56

L'homéopathie Les maladies sexuellement transmissibles

Parapsychologie VHS Z 7 Parler en langues Philosophie VHS PH 7

P~y'chiatrie VHS y 22 P~y'cholollie VHS P 2U-22

La conviction de Jeanne Hersch

Les exclus de la raison

Psy-Show 4-6

Santé I!.ublique VHS SP 21 Ces bruits qui nous agressent Société VHS S 74 VHS S 75 Toxicomanie VHS T 29

Beaucoup de bruit pour rien Cet été la

Mon fils se drogue Troubles du comportement VHS TC 29 La délinquance en question VHS TC 30 La fontaine des innocentes VHS TC 31 La difficile réinsertion des

jeunes délinquants

Durée

75'

30' 105'

60'

55'

95' 80'

20'

90'

55'

50'

60'

60'-80'

65'

60' 75'

30'

165' 60'

50'

Fiche

Fiche Fiche

Fiche

Fiche Fiche

Fiche

Fiche

Fiche

Fiche

Fiche

Fiche

Fiche Fiche

Fiche

Fiche Fiche

Fiche

Méthodologie générale. Méthodes et techniques de travail intellectuel

MUCCHIELLI, Roger, - La formation à la concertation, - Paris, Edition ESF, 1977, 187 pages, 001,8 : 3 MUC

PUCHEU, René, - Savoir s'informer: comment se servir des mass media, -Paris , Edition du Centurion, 1980, 107 pa-ges , 001,8 : 659,3 PUC

MILLET, Gilbert. - La stratégie du verbe: le débat en public." et comment s'y pré­parer. - Paris, Dunod, 1981 . 221 pages.

001.8 : 82.085 MIL

Psychologie. Psychanalyse

DANSET, Alain. - Eléments de psycholo­gie du développement. - Paris, A. Colin, 1983.239 pages. 159.922 DAN

Parlers masculins, parlers féminins? / Verrena Aebischer". - Neuchâtel , Dela­chaux et Niestlé, 1983. 197 pages,

159.922.1 : 8 PAR

L'ÉCUYER, René. - Le concept de soi. -Paris , PUF , 1983. 197 pages . (Psycholo­gie d'aujourd 'hui), 159.923.2 LEC

LEMOINE-LUCCIONI, Eugénie. - La robe,' essai psychanalytique sur le vête­ment. - Paris, Edition du Seuil, 1983. (Le Champ freudien). 159.964 LEM

JANOV, Arthur. - Empreintes: marqués pour la vie par les circonstances de la naissance, - Paris, R. Laffont , 1983. 360 pages . (Réponses) .

159.964 : 618 JAN

Drogue

OLiVENSTEIN, Claude: - La drogue ou la vie. - Paris, R, Laffont, 1983.260 pages. (Vécu). 178,8 OU

Sociologie. Psychologie sociale

LOUREAU, René, - Sociologue à plein temps : analyse institutionnelle et péda­gogie. - Nouvelle édition. Paris, Edition Epi , 1976. 284 pages . 301 .08 LOU

BETTELHEIM, Bruno. Le cœur conscient. - Paris, R. Laffont, 1981. 331 pages . (Réponses) . 301 .151 BET

BIZOUARD, Colette. - Vivre la communi­cation. - Lyon, Chronique sociale, 1980, 180 pages, (L 'essentiel). 301,151 BIZ

MILGRAM, Stanley. - Soumission à l'au­torité . un point de vue expérimental. -Paris , Calmann-Lévy, 1982, 268 pages.

301.151 MIL Tu habites chez ton père ou chez ta mère? - Dans : Autrement. Série muta­tions , 46 (1983) , 204 pages ill.

301,151 : 392 .3 AUT

STIKER, Henri-Jacques . - Corps infirmes et sociétés. - Paris , Aubier- Montaigne, 1982, 250 pages. (Présence et pensée).

301 .174 STI

Travail social

BESSON-GLOOR, Christiane, - Dix ans de travail social de groupe en Suisse ro­mande, - Genève, Edition lES , 1983, 170 pages, (Champs professionnels, 7) .

36.058 .97 BES

Un siècle de sécurité sociale 1881-1981 / édité par Peter A. Kahler. " - Lausanne, Edition Réalités sociales, 1983, 612 pa­ges . 36,07 KOH

REY, Jean-Noël. - Trop d'état: essai sur la mise en cause de l 'état-protecteur en Suisse. - Lausanne, Edition Réalités so­ciales, 1983, 141 pages. (Recherche so­ciale) . 36.07 : 304 REY

BE~~ETON, Philippe, - Le fléau du bien : essai sur les politiques sociales occiden­tales (1960-1980). - Paris, R. Laffont, 1983,319 pages. (Libertés 2000) .

36.07 : 304 BEN

CHÂTEL, Liliane, - Placement familial: enjeux sociaux et formation des mères nourricières. - Genève, Edition lES, 1983, 111 pages . (Annales du Centre de re­cherche sociale, 15). 36.081 CHA

GOFFMANN, Erwing. - Asiles: études sur la condition sociale des malades men­taux et autres reclus. - Paris, Edition de Minuit, 1979, 447 pages. (Le sens com­mun). 362.2 : 304 GOF

Enfants handicapés en centres de vacan­ces : vers l 'intégration. - Paris, Edition de Scarabée, 1982, 152 pages. (Pratiques sociales pour demain). 362,8 ENF

CARUGATI, Felice. - Tenter le possible. - Berne, P. Lang, 1981 , 216 pages.

362.8 CAR

Education. Education spécialisée

Histoire mondiale de l'éducation / publiée sous la direction de Gaston Mialaret. -Paris , PUF, 1981 , 4 volumes ill. 37 HIS

KETELE, Jean-Marie, de , - Observer pour éduquer. - Berne, P. Lang , 1980, 214 pages. (Exploration) . 371.26 KET

BETTELHEIM, Bruno. - La lecture et l 'en­fant. - Paris, R. Laffont, 1983,253 page?, (Réponses). 372.41 BET

BOUVET, Daniel. - La parole de l'enfant . sourd. - Paris, PUF, 1982,313 pages. (Le

fil rouge, section 2) . 376.33 BOU

Biologie. Gérontologie

LAPLANTINE, François. - Les cinquante mots-clés de l'anthropologie. - Toulouse, E. Privat , 1974,217 pages. 572 LAP

L'activité et la personne âgée / sous la direction de l 'Association nationale fran­çaise des ergothérapeutes . - Lyon, Chro­nique sociale, 1983, 216 pages . (Forma­tion). 577.71 ERG

Médecine. Psychothérapie. Psychiatrie

Le corps et ses fictions / par Ivan Al­meida. - Paris, Edition de Minuit, 1983, 127 pages . (Arguments),

611: 301 .151 COR

MACLEOD, Sheila. - Anorexique. - Paris, Aubier-Montaigne , 1982, 235 pages .

613 .24 MAC

VALERE, Valérie . - Le pavillon des en­fants fous. - Paris, Stock , 1978, 239 pa­ges . (Elles-mêmes), 613.24 : 304 VAL

SCHLOGEL, Gilbert. - Vos vêtements et votre santé : comment faut-il s'habiller pour préserver sa santé? - Lausanne, Edition P,-M . Favre, 1983, 233 pages ,

613.4 SCH

ESCANDE, Jean-Paul . - La deuxième cel­Iule : recherche sur la maladie appelée cancer. - Paris, B, Grasset, 1983, 301 pa­ges. 615 : 616-006.6 ESC

Nouvelles tendances en psychothérapie / sous la direction de Pierre Pichot. - Pa­ris , Masson, 1982, 139 pages.

615.851 NOU

ARFOUILLOUX, Jean-Claude. - L'entre­tien avec l'enfant: l 'approche de l'enfant à travers le dialogue, le jeu et le dessin , - Toulouse, Privat , 1978, 208 pages. (Educateurs) . 615 .851-053.2 ARF

LOUX, Françoise. - Traditions et soins d'aujourd'hui. - Paris, Inter-Editions, 1983,315 pages. 616-083: 391.6 LOU

SEARLES, Harold, - L 'effort pour rendre l'autre fou. - Paris , Gallimard , 1982, 439 pages. (Connaissance de l'incons­cient). 616-89 SEA

MANZANO-GARRIDO, Juan. - Etude sur la psychose infantile. - Lyon, SIMEP, 1983, 184 pages . (Biologie et psycholo­gie) . 616.89-053.2 MAN

1

1

Page 37: L'Ecole valaisanne, octobre 1984

AVIS DE CHANGEMENT D'ADRESSE

D'ÉTAT CIVIL DE SITUATION DE FAMILLE

Cet avis est nécessaire verser pour le traitement, les allocations familiales et de ménage

MaÎtre

Nom : (pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)

Prénom:

Date de naissance :

Profession:

(par ex .: instituteur, maître CO, maître(esse) ACM)

Lieu d 'enseignement:

Type d'école :

(par ex .: école primaire , école CO, école enfantine)

Année de programme:

1. Changement d'adresse

Ancienne adresse:

Rue:

NP 1 Localité:

Nouvelle adresse:

Rue :

NP 1 Localité :

Téléphone:

2. Changement d'état civil

(joindre le livret de famille)

Mariage 1 Date :

Nom et prénom du conjoint :

Date de naissance du conjoint:

Nouveau lieu d'origine de la maîtresse :

(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS)

Décès 1 Date :

(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)

3. Modification dans la situation familiale

(joindre le livret de famille)

Naissance : prénom de l'enfant:

Date de naissance:

jour

Décès :

jour

Lieu et date :

Signature:

mois

mois

année

année

A envoyer au : Service de l'enseignement primaire ou au Service de l'enseignement secondaire Planta 3 - 1950 SION

Pour la rentrée scolaire 1984

Cet ouvrage a été 'conçu et réalisé dans le cadre de l'enseignement du français qui s'accomplit ac­tuellement en Suisse romande. «Son ambition, dans l'immédiat, est de contribuer à une transition harmonieuse: il doit permettre d'appliquer la nou­velle méthode, de comprendre et d'utiliser la nou­velle terminologie, tout en intégrant dans cette ap­proche la matière complète des programmes en vigueur. » Il se veut «ouvert sur la nouveauté sans rejeter systématiquement le passé». On y trouvera l'ensemble des notions dont des élèves de 11-13 ans ont besoin - notions dont la maîtrise s'obtien­dra essentiellement par des activités d'observa­tion et d'expérimentation; une large part est faite à la communication orale. Chacune des proposi­tions d'ateliers, au nombre de 34, comporte un

En vente chez tous les libraires

Une nouveauté bienvenue!

Conçu et réalisé dans le cadre du renouvellement de l'enseignement du français, cet ouvrage intéressera toutes les institutrices et tous les instituteurs de Suisse romande.

Illustrations de Michel Gaillard. Unyolume de 268 pages. Fr. 26.-.

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