L'Ecole valaisanne, septembre 1984

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SEPTEMBRE 1984 1

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SEPTEMBRE 1984 N° 1

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Septembre 1984 XXlxe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

111 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50 .-

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

111 page Fr. 3200.-112 page Fr. 1650.-1/4 page Fr. 900.-1/8 page Fr. 500.-

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Jean-François Lovey Bernard Crettaz Jacques-André Tschoumy Marguerite Stceckli

Anna T. Veuthey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Elisabeth Sola EV Marco Bonvin EV EV Geneviève Jaggi EV

Sommaire

Sous le signe de la balance

L'école et l'économie valaisanne . Culture et instruction publique en l'an 2000 L'information démobilisatrice . . . . Directives concernant les examens médico-scolaires 1984-1985 L'homme quotidien

Enfin! ... des livres pour les enfants Radio - tv éducative ; information . Enseignement renouvelé du français . Communication du centre ((Ward Suisse» Bibliothèque des jeunes de Sion . . Un projet national télévisé : opération rencontre Exposition et visite pour les classes

SPVAL - RAPPORT D'ACTIVITÉ 1983 - 1984 (encart)

VIE CORPORATIVE

EV ACM - SPVal

NOUVELLES ACQUISITIONS

OOIS

INFORMATIONS OFFICIELLES

OIP Service de la formation professionnelle Police cantonale OOIS OOIS OIP IROP OOIS

INFORMATIONS GÉNÉRALES

EV Daniel Schlup EV Peter A. Erhard LSPN

Des enseignants au chômage s'interrogent; lettre au OIP Programme du deuxième semestre 1984 ... . . .

Liste des récentes acquisitions

Congés personnels des enseignants

Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand Rentrée des classes . .... L'abonnement à l'Ecole valaisanne Catalogue de l'OOIS de Sion Communiqué .... . . Communiqué . . . Sion et St-Maurice : heures d'ouverture

L'électricité - l'énergie clé . ....... . Service scolaire du Musée suisse des transports Aimeriez-vous enseigner en Afrique? Enseignement ((langue 2» et échange scolaire Communiqué

Photo de couverture: un enseignant

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Sous le signe de la balance'

La balance de l 'offre et de la demande est mutine, capricieuse et ses penchants sont funestes .

Si elle peut figurer, par son patient équilibre, une certaine harmonie sociale et une certaine réussite économique, elle tend aussi hélas à fléchir tantôt d'un côté, tantôt de l 'autre, sans trop avertir, attirant dans son mouvement subit les aspirations du plus léger à se vouloir plus de poids et ses regrets à être ainsi soulevé, sans répit ni repos.

Il est vrai qu'une balance à jamais immobile ne ferait le bonheur que des esthètes et des mystiques.

Les humeurs de la conjoncture font au Valais une âme pendulaire. Trop de raisins ,' le plateau descend avec colère d 'un côté. Trop d 'en­seignants ,' le plateau chemine avec amertume de l'autre côté.

Sous le laconisme de l 'énoncé sommeille une situation d 'une dramati­que complexité qui pousse parfois, par excès, à maudire le ciel pour sa générosité, la terre pour son abondance, la nature pour ses prodi­galités, l'Etat pour ses choix, les autorités pour leurs décisions, les concitoyens pour leur passivité, les voisins pour leur indolence ... et le diable pour son entêtement. Manière de brûler aujourd'hui ce que l 'on vénérait hier?

En vérité, vaches grasses et vaches maigres ruminent en pâturages voisins, et contenir l 'abondance de biens n 'est guère plus aisé que gérer la disette .

Jean-François Lovey

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L'école et l' économie valaisanne

On pourrait à première vue et d 'un regard sommaire, faire du monde de la pédagogie et de celui de l 'économie deux vases qui n 'auraient de communicants que quelques volontés éparses et quelques pro­jets avortés. En effet ce que l 'un revendique en termes d'efficacité, l 'autre l'inscrit en termes d'épanouissement et le langage des deux n 'a que peu de couleurs communes. Pour un peu on pousserait la naïveté jusqu 'à croire que ce qui se conjugue en pureté d 'un côté se décline en profit de l 'autre. Et si cette attitude de réciproque indifférence était erronée, malencontreuse, préjudiciable à une bonne harmonie sociale?

Espérance de «réconciliation»

Dans le cadre de la session pé­dagogique d 'août 1984, M. Guy Genoud, conseiller d'Etat, chef du Département de l'économie publique, a plaidé, dans sa conférence intitulée : «L'école et l'économie valaisanne» , pour une «réconciliation » entre ces deux notions que les habitudes de partage et les volontés de spé­cialisation nous avaient habitué à séparer ou à ne mêler qu'avec circonspection.

Certes il n'y a point de foncière animosité entre les deux et, si l'économie sait ce qu'elle doit à l'école en matière de formation des personnes , l'école sait éga­Iement à quel point ses objectifs ne peuvent ignorer les rigueurs de l'environnement économique. Malgré tout des passerelles doi­vent encore être consolidées en­tre ces deux rives et des efforts continus sont souhaitables en la matière. L'économie est une toile de fond, imposante, incon'tourna­ble ; l'école s'y détache mais ne peut faire l'impasse sur les hori­zons que celle-ci lui dessine.

Changements profonds

Le Valais a profondément changé depuis un siècle, plus encore durant ces vingt derniè-

res années , et il est banal d'ad­mettre que nos manières de sur­vivre, de vivre et de croître se sont transformées . Peut-être l'est-il moins de savoir , par exem­ple , qu 'il y a cent ans plus du 70 % de la population cantonale vivait de l'agriculture, à son rythme, reconduisant patiem­ment des gestes et des priva­tions probablement ancestraux. Cette même agriculture qui n'oc­cupe plus aujourd 'hui que le 5 % de la population pour une pro­duction plus sélective et plus va­riée .

Ce glissement de modernité in­déniable - qu'on applaudisse à sa réussite ou qu 'on prédise sa faillite prochaine - est plus sensi­ble encore dans les domaines de l'industrie , du tourisme, de la construction , des voies de com­munication, de l'énergie. Ensem­ble ces différents secteurs et leur histoire constituent des faits de société et l'école est peut­être coupable de ne les prendre en compte que du bout du ta­bleau noir.

Information progressive

Il ne s'agit pas de créer une nou­velle -discipline scolaire, de char­ger encore une grille et un pro­gramme qui exigent déjà du maître une disponibilité totale et

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un très large éventail de capaci­tés . Mais plutôt d'une sensibilisa­tion permanente, d 'une informa- ' tion progressive, bien dosée, bien adaptée, qui permettraient aux enseignants et aux élèves de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent quotidien­nement et qui est ou sera leur probable lieu d'insertion profes­sionnelle .

N'est-il pas en effet regrettable de tant connaître les sortilèges de l'Europe et d 'ignorer à ce point les réalités du Valais?

Cela sans esprit de clocher, sans repli sur un régionalisme désuet, sans appel au vase clos, sans politique de l'œillère et de la ser­rure, sans rétrécissement du re­gard . Les yeux ouverts . Le cœur aux étoiles et les pieds sur terre.

Jean-François Lovey

Culture et instruction publique en l' an 2000

Le texte que nous publions ci-après est celui de la conférence don­née par M. Bernard Crettaz, le 2 mai 1984, lors de la journée réservée aux enseignants dans le cadre de Sion-Expo.

Pour plus de fraÎcheur, de spontanéité et de transparence, ce docu­ment est publié tel quel, c'est-à-dire sous la forme de notes pour un exposé oral.

La lisibilité ne s 'en trouve en rien gênée, nous semble-t-il. Nous remer­cions M. Crettaz pour son amabilité et pour sa précieuse collabora­tion à dévoiler avec nous les formes possibles de l 'avenir.

Lorsque vous m'avez proposé de tenir, à l'occasion de cette ren­contre, quelques propos sur la culture et l'instruction publique à l'horizon de l'an 2000, j'ai immé­diatement accepté parce que vo­tre demande me touchait et parce que le sujet me paraissait important. Mais ensuite les dou­tes sont venus:

- quelle compétence avais-je en la matière?

- comment proposer une ré­flexion à des compatriotes parmi lesquels tant de vieilles connaissances et d 'amis, plus compétents que moi , sans avoir prétentieusement l'air de faire la leçon de celui qui vient (( du dehors?»

A ces doutes personnels, pour lesquels , en tant qu'intellectuel tout moyen, je réclame la bien­veillance de l'assemblée et lui demande de ne voir dans mon exposé qu'un témoignage parmi d 'autres, sont ajoutées d 'autres questions:

- qui peut aujourd'hui, sur des sujets tels que la culture et l'instruction prétendre dire quoi que ce soit de neuf et d'inédit?

- n'y a-t-il pas, au sein de nous­mêmes et de la société dans laquelle nous vivons , comme

Jean-François Lovey

une fatigue face aux perspecti­ves d'avenir et aux plans d 'in­novation?

Voyez-vous! La répétition las­sante des discours et la lassi­tude face aux programmes de changement se sont imposées à moi et je me suis dit: c 'est préci­sément de cette répétition et de cette lassitude qu 'il faut partir et non d'un nouveau programme!

C'est donc de notre présent et de notre passé que je partirai pour évoquer le futur . Il y a en­core une dizaine d'années, sur un thème tel que celui de la culture et de l'instruction, le conférencier débarquait souvent avec des allures de prophètes et pouvait prétendre sans rire: tout ce que nous avons fait jusqu'ici c'est de la vieille histoire, c'est dépassé, terminé. Ce qui sera dans l'avenir, grâce aux muta­tions de la troisième révolution in­dustrielle, n'aura plus rien à voir avec ce que nous connaissons! Seulement voilà! Les faits sont têtus . Les sociétés se sont révé­lées plus conservatrices qu'on pouvait le penser et les prophè­tes du grand bouleversement technologique et culturel se sont étrangement tus . Et l'on a vu alors comme un repli, un retour en arrière dans une sorte de si­tuation bloquée.

L'an 2000 - il ne reste que seize ans d'ici là - nous savons tous qu'il offre cette étonnante ambi­guité de n'être qu'une date ba­nale parmi d'autres mais qu 'il constitue un extraordinaire sym­bole et fantasme de notre avenir! Eh bien! cet an 2000 nous l'ap­prochons avec une singulière fa­çon de nous réfugier dans des attitudes fermées, passéistes et réactionnaires . Je ne désigne ici aucun bouc émissaire car c'est en chacun de nous, et en moi d'abord, que cela se passe de même que c'est au sein de la so­ciété où nous sommes que s'est opéré un gigantesque blocage ou distorsion entre les exigences d'avenir et le refuge dans un ac­quis figé. Voici un exemple . Dans la prépa­ration de la prochaine exposition nationale de 1991, à l'entrée de l'an 2000, j 'ai été frappé de notre incapacité à dégager un projet crédible d'avenir et , devant la né­cessaire gestion de l'imprévisi­ble, de la tendance à nous réfu­gier dans des formules du passé, malgré les apparences de mo­dernité .

En 1964, en pleine haute conjoncture, l'Expo de Lausanne témoignait du renouvellement de la conscience helvétique. En 1984, en basse conjoncture , il y a un projet éminemment géné­reux mais qui n'est encore qu'une structure vide parce que personne n'a osé tenter, ne fut-ce que l'esquisse de la Su isse en l'an 2000.

Alors que nous reste-t-il comme solution? Pour ma part, dans une situation de blocage et de so­ciété bloquée, je ne vois qu'une démarche simple en trois temps :

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premier temps : redescendre lucidement dans notre présent pour comprendre notre impasse et notre déchire­ment entre la conservation de l'acquis et le changement néces­saire;

deuxième temps : repérer dans ce présent les si­gnes de nos possibilités et de nos désirs profonds ;

troisième temps: remonter en essayant de mieux regarder l'avenir.

Premier temps: redescendre dans notre situation et relire le présent pour mieux comprendre l'impasse actuelle

Pour chacun de nous, face au mystère du temps, le mouve­ment presque naturel consiste à vivre avec son passé. Car ce qui s'est passé peut devenir objet de connaissance, de relecture, d'apprivoisement. C'est un lieu de repos, une oasis de rêve. On est ici en terrain connu, donc sé­curisant, malgré les drames qui ont pu se produire . Avec le passé , nous réécrivons sans cesse notre roman. A l'inverse, le futur , c'est le non-connu, l'incer­tain qui n'a pas encore de visage et qui n'a pas fait ses preuves. Ce n'est que du possible, masse obscure qui agit comme menace ou accomplissement, salut ou damnation. Cette masse sans vi­sage dans l'infinité du temps, est attirante ou fait peur, incite à l'exploration ou au retrait.

Or, si nous passons maintenant de notre perception subjective du temps aux conditions sociolo­giques dans lesquelles nous vi­vons, nous voyons que le mo­ment présent est au retrait. On le comprend bien dans le rythme de ces vingt dernières années. Dans les années 60, c'est le bond en avant, l'enrichissement général, la modernisation tous azimuts. Dans le dernier de nos village.s, comme à l'échelle glo­bale, il y a un prodigieux décol­lage vers la modernité . Au niveau de l'esprit, à l'échelle microsco-

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pique de nos paroisses comme à l'échelle universelle de Vatican Il, la voie est à l'aggiornamento et au renouvellement.

Aujourd 'hui on peut prendre les premiers reculs avec cette pé­riode audacieuse et l'on s'aper­çoit de quelques ombres qui vont peser lourd:

- la nouvelle expansion s'accom­pagne d'un grand désordre ;

- la maîtrise des nouvelles tech­nologies a son contraire dans le sentiment de pouvoir de moins en moins maîtriser un monde anarchique;

- la centralisation des décisions fait échec à la participation;

- et dans cette période de haute conjoncture aucun des grands problèmes n'a reçu de solution satisfaisante depuis la justice sociale, la démocratie, l'inté­gration des étrangers ou, d 'une façon plus large, la paix et le développement.

Arrive la crise dans le sillage des années 70. La dernière décennie voit s'amorcer le grand arrêt et parfois le saut en arrière . Dans tous les domaines, de l'économi­que au culturel, on perçoit trois arrêts ou trois fins:

- fin des grands projets qui étaient nés d'un vouloir indivi­duel et collectif vers l'avant;

Photo Oswald Ruppen

- fin des grandes utopies où l'on avait imaginé d'autres formes et d'autres finalités de vie ;

- fin des grands rêves où , de droite à gauche, on avait ima­giné de vivre autrement et de gérer autrement la commu­nauté humaine.

Mais, alors que le vieux problème de l'emploi et du chômage que l'on croyait résolus à jamais se posent avec gravité , on voit bien qu 'une personne, comme une société , ne peut vivre sans pro­jet , sans rêve et sans utopie. On va dès lors assister à toute une série de réactions et d 'attitudes de retrait et de blocage. Et si cela peut choquer quelques-uns, j'avouerai d 'abord que c 'est en moi que je sens parfois poindre ces attitudes. Je n'en citerai que quelques-unes qui me parais­sent significatives:

- mise au tiroir de nombreux pro­grammes et de multiples pro­jets nécessaires mais qui de­meurent en suspens ;

- réflexes de peur.et de panique avec refuge dans la vie privée coupée du reste comme dans une sorte d 'isolement bétonné et résigné ;

- du haut en bas de l'échelle so­ciale (et ceci me paraît un point essentiel) retour en force des attitudes conservatrices et

proclamations autoritaires de principes et de doctrines qui se sentent menacés ;

- montées des isolationismes et des égoïsmes locaux, canto­naux et nationaux.

Je voudrais enfin ajouter deux faits que pour ma part je trouve inquiétants . Contre tout ce qu 'elle avait affirmé, notre so­ciété fait apparaître en son sein , des formes insoupçonnées d 'in­tolérance. Par ailleurs , contre tous les discours sur l'ouverture de notre temps , ' on voit se pro­duire des attitudes de refus sys­tématique et non raisonné .

Bien sûr tout ceci devrait être nuancé selon les régions ou les pays ou encore les secteurs, mais je pense que le mouvement est assez général pour être constaté partout et pour com­prendre que l'école et l'instruc­tion publique se soient trouvés au centre de l'affrontement entre la modernisation et le blocage.

Avec des grands décalages chro­nologiques selon les cantons, ces vingt et trente dernières an­nées onf fait éclore les grandes réorientations modernes de l'ins­truction . Autour de deux axes l'école a redéfini ses objectifs . ' Il s'agissait d'abord , en chan­geant les mécanismes de sélec­tion , d 'assurer une meilleure dé­mocratisation face au droit et au devoir d'apprendre et de savoir. Il s'agissait ensuite d 'opérer un bouleversement pédagogique au niveau des méthodes, des programmes et des modes d 'évaluation.

Quel prodigieux changement! Mais en même temps quel prodi­gieux affrontement! Car l'école est l'une des plus grandes cages de résonnance de ce qui se passe à l'intérieur de la personne comme au sein de la société . Tous les acteurs sociaux s'y don­nent rendez-vous avec leurs doc­trines , principes et méthodes : Etat , enseignants, parents , par­tis, groupes économiques , Egli­ses et médias .

Et aujourd'hui, parce qu'il yale blocage général et parce que sur

aucun des deux points fonda­mentaux - sélection et pédago­gie - on ne parvient réellement à se mettre d 'accord sur les esti­mations, l'école est à son tour et en partie bloquée. Ici comme ail­leurs, l'ouverture et l'expérimen­tation font les frais des attitudes de refus, d'intolérance, d'incom­préhension ou de peur. (J 'ai ici une pensée pour des en­seignants partis enthousiastes dans ce qui paraissait être une gestion nouvelle et un accom­plissement nouveau du savoir et qui se sentent comme exilés dans un conservatisme peureux. A mes yeux, l'une des graves menaces de l'école me paraît être constituée par le fait que l'on fait trop fréquemment jouer aux enseignants le rôle de boucs émissaires , lorsque l'on est insa­tisfait des performances de l'école . Cette espèce d'attitude anti-enseignants ne pourra que produire un isolement et une passivité de ces derniers. Et dans ce cas , l'école serait morte!)

Pour bien comprendre les rela­tions entre l'école et la société il nous faut situer leur lien da~s une perspective plus générale. L'école est l'un des instruments principaux par lesquels la so­ciété assure sa reproduction , sa survie et son renouvellement. Dans ce sens , et selon les mo­ments historiques, la société os­cille entre la conservation et l'in­novation . Que l'une de ces deux fonctions domine totalement l'autre et c 'est la mort de la so­ciété elle-même. Actuellement en prenant une image, on pour­rait dire qu 'après une période où la société a joué face à l'école le rôle de .l'ère moderne, libérale, ouverte , disant à ses enfants: ((Allez au-delà de moi-même» , cette même société se vit comme une mère honteuse et re­pentie qui , dans sa mauvaise conscience , rappelle à l'ordre et à l'immobilisme ses enfants à qui elle fait payer son propre désor­dre et sa propre incohérence. Mais quoi qu'il en soit de l'école et de la société, nous sommes dans un moment d'incohérence

et d 'éclatement qui nécessite le deuxième moment de notre dé­marche.

Deuxième temps: repérer dans le présent les signes de nos pOSSibilités et de nos désirs Il est vrai que notre temps est éclaté, incohérent et contradic­toire ce qui, je le redis, conduit certains à se bloquer et à blo­quer la part d'innovation, mais il nous faut faire avec cette disper­sion. Et pour qui sait voir, quelle extraordinaire richesse cultu­relle/ Et ce fut souvent comme cela dans l'histoire : l'incertitude des temps a débordé d'explo-sions culturelles. .

Sous nos yeux, ici même dans notre pays, plusieurs cultures sont en bouillonnements et en in­vention. Je voudrais simplement noter quelques formes qui me paraissent essentielles :

1. Il ya d'abord à signaler un élar­gissement prodigieux de la culture générale, scolaire et pa­ra-scolaire , professionnelle ou non, à travers l'éducation perma­nente, l'éducation des adultes les universités populaires ou cel~ les du 3e âge, grâce aussi aux initiatives privées.

2. Il Y a ensuite le phénomène de la culture de masse grâce à tous les médias modernes et qui n'est pas seulement un phénomène massif et passivisant qui agit de l'intérieur, mais qui peut aussi être un grand "agent de fermenta­tion positive et de renouvelle­ment des mentalités et de leur élarg issement.

3. Puis il y a, liées à la culture de masse, toutes les micro-cultures dont les groupes de jeunes sont souvent les créateurs et les por­teurs et que notre génération a un peu tendance à mépriser comme n'étant qu 'un phéno­mène de mode. Alors que nous savons que la mode, sous la su­perficialité apparente, nous concerne tous comme moyen d'identification culturelle et d'ap­partenance à notre temps.

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4. Evidemment , dans cette énu­mération somrr ~.i re, il y a à signa­ler la place érninente de la nou­velle culture technologique . Non pas demain, mais aujourd'hui , l 'ordinateur peut faire partie de mon environnement quotidien, métamorphosant des notions aussi capitales que celles de mé­moire , de calcul et de combinai­son .

5. Et pour finir , au moment où s 'opère sous nos yeux - malgré nos conservatismes - la révolu­tion de l'informatique, voici qu'une explosion surgit, celle de la reviviscence des vieilles cultu­res locales, régionales et populai­res . Au moment où le satellite mondialise l'information et où le câble la l,ocalise , le tout vieux pa­trimoine est revisité et réactua­lisé. Et le risque certain de folklo­risation et d'utilisation com­merciale de ce phénomène ne doit pas cacher ce qu'il y a de riche dans la redécouverte de l'artisanat, des patois, des fêtes , des combats de reines, des chansons , de la musique et du théâtre sur les tréteaux du vil­lage.

Quel étonnant mélange que celui de nos cultures éclatées! Et quelle richesse de possibilités s'ouvrent devant nous. Mais pour que la diversité culturelle éclatée devienne condition positive, en­core est-il nécessaire de remon­ter dans notre présent et ses choix pour selon le troisième mo­ment de ma démarche.

Troisième temps: affronter le présent et libérer le futur

Pour que l'éclatement culturel qui fait si peur à certains et qui les bloque devienne creuset po­sitif d'un nouveau démarrage , trois conditions me paraissent nécessaires :

- assurer le métabolisme ; - libérer une vision dynamique et

positive de notre temps ; - opérer courageusement des

choix .

Le métabolisme consiste en cette fonction capitale de l'orga­nisme qui change - métabolise

- des matières en substances vi ­vantes . Et si le métabolisme ne se fait pas , c'est le rejet .

Et bien! dans notre constitution personnelle comme dans celle de la société il n 'y a pas de fonc­tion plus importante que celle du métabolisme . Les attitudes de rejet auquel j'ai fait allusion plus haut ont ici, pour une part , leur cause. Entre le moderne et le tra­ditionnel , entre la nouvelle culture technique , la nouvelle culture de masse et la vieille culture populaire, le lien n'a pas été suffisamment assuré . Dans la période de changement accé­léré , on n 'a pas assez pris garde et respect face à l'épaisseur des mentalités ancestrales , au poids culturel du patrimoine , au sens de la tradition. Alors celle-ci s 'est vengée et s 'est bloquée , et nous vivons avec pathologie dans une dichotomie entre des partisans du retrait et des partisans de l'in­novation. Le métabolisme consiste en notre capacité de re­descendre dans le socle du passé, non par conservatisme , mais pour en faire la matière d 'une incessante invention cultu­relle. Autrefois, en des temps aussi troublés que les nôtres, ce mélange synthétique qui méta­bolisait des cultures avait pris le nom de Renaissance . L'école doit être l'un des agents princi­paux du métabolisme qui assure au passé son éminente dignité et au futur sa chance.

Deuxième condition , et j'ose ici employer un grand mot , libérer une vision positive de l'homme et du monde pour demain. La mienne, sans prétention , repre­nant celle de tant d 'autres avant moi, dirait à peu près ceci :

Au cœur de notre temps déchiré, nous vivons une nouvelle étape de l 'aventure humaine. Pràgres­sivement, l 'individu privé et la personne s 'affirment comme su­jet pour lequel des possibilités et des libertés s 'ouvrent presque infinies. Mais cette personne, sortie ou éjectée des enracine­ments traditionnels, se sent fra­gile et livrée à tous les condition­nements nouveaux. La tentation est grande, dès lors, de chercher

la sécurité dans les nostalgies. Mais nous ne sommes les té­moins et les acteurs que d 'un seul temps. Il faut que ce temps soit l 'enfantement de nos possi­bilités nouvelles. Me méfiant du mot «humanisme» si galvaudé, je dirai quand même que s 'il y a une transcendance verticale de l 'homme il y en a une autre hori­zontale et qui exige que l'homme soit en constant devenir.

Vouloir le futur , c 'est prendre sa place et sa chance au cœur d 'un destin individuel et collectif . Les menaces de conditionnement et de destruction qui pèsent sur nous , ne doivent pas nous ca­cher le pouvoir , entre généra­tions , d 'inventer la différence. L'un des défis majeurs de la so­ciété actuelle , c 'est la gestion des différences ce qui nécessite un sens nouveau de la tolé­rance .

Troisième condition : opérer des choix. Il ne s 'agit pas pour moi ici d 'énoncer un programme, car je crois que tous les programmes sont clairement devant nous . Il s 'agit d'énoncer deux princi­pes : - l'avènement du sujet pose

avec plus d'acuité que jamais la question du «qui décide» et «qui décide de moi ». On n'as­surera le métabolisme des cultures que par une participa­tion renouvelée. Il y a ici une nécessaire réappropriation du pouvoir. C'est un tout vieux problème devenu plus urgent que jamais ;

- au niveau des options , il ne peut y avoir à l'avenir une pol iti­que scolaire séparée d 'une po­litique de la culture , laquelle est aujourd 'hui en Suisse en­core sous-développée. Parmi les multiples secteurs d'inter­ventions à ce sujet, je voudrais n'évoquer que celui-ci . L 'un des plus graves déséquilibres de notre temps consiste dans la dangereuse rupture démo­graphique qui voit les vieux prendre le pas sur les jeunes . Entre autres mesures, il y a lieu d 'opérer un lien entre une poli­tique de la vieillesse et une po­litique de la jeunesse

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sortir les uns de leur ghetto pour qu'ils puissent livrer leur capital de mémoire aux géné­rations nouvel/es.

Ce serait un métabolisme excep­tionnel. Dans le concret, c 'est dif­ficile mais c'est possible .

En conclusion de ce petit exposé, où comme je vous l'avais dit, il n'y a pas une seule prétention de nouveauté ou d'ori­ginalité mais simplement l'aveu d'un examen de conscience, je dirais ceci. Venant d'un musée, je suis chaque jour étonné de l'annonce des nouveaux mu­sées. Tout devient musée! C'est un signe d'une société de conservation qui a peur de la mort . En cette fin de siècle, l'ob­session de la mort revient. L'une des attitudes peureuses et frileu­ses consiste à se refermer sur soi. L'autre , ouverte, généreuse et plus modeste, consiste à pen­ser que dans la trajectoire hu­maine, les nouvelles générations, à condition qu'elles puissent in­nover dans le métabolisme fon­damental, assureront la péren­nité.

Tout ceci vous a peut-être paru un peu théorique parce que je n'avais pas plus de temps. Je n'avais cependant aucune autre prétention que d 'indiquer mes pauvres efforts de lucidité en des temps 'aussi troublés et aussi créateurs.

Bernard Crettaz

L'information démobilisatrice

«Nous vivons au siècle de l'information. » Que recouvre cette expression maintenant banale? Sans que nous le réalisions, la masse d'informations dont nous sommes bombardés quotidien­nement suscite des transformations profondes de nos attitudes, souvent à notre insu. En plus de la désinformation par malinformation, trop de nos contemporains deviennent des témoins passifs d 'événements qu'ils ne pensent plus pouvoir contribuer à influencer. D'où un fatalisme et une passivité de plus en plus largement répandues - 40 % des Suisses, selon une enquête récente, se sentent impuissants face à l'évolution du monde contemporain.

Cette question concerne l'école de façon prioritaire. A quoi sert-il d'éduquer de futurs citoyens si ceux-ci se sentent impuissants devant le monde qui les entoure? Une fois de plus, le rôle de l'enseignant(e), ses attitudes et son engagement personnel sont irremplaçables. Lors d'une session de formation de trois jours à l 'Ecole normale des institutrices à Sion, l'animateur a commencé le stage en posant la question suivante:

Le monde contemporain est plein de grands problèmes: un environnement qui se détériore, le chômage qui s'accroît, la faim et la pauvreté dans le Tiers Monde, les risques de guerre atomique, pour n'en mentionner que quelques-uns. Face à ces problèmes, vous sentez-vous

presque totalement impuissant(e) ________ _

assez impuissant(e) ________ _

ou sentez-vous que vous pouvez personnellement contribuer en quelque chose à leur solution, même si c'est une contribution très modeste

-----------

autre réponse ________ __

Les deux tiers des participants avouaient se sentir impuissants. Au bout de trois jours, les proportions étaient renversées. Une information qui sait décoder intelligemment l 'événement peut être mobilisatrice plutôt que le contraire,

Dans les lignes suivantes, Monsieur Jacques-A. Tschoumy, directeur de /'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques de Neuchâtel aborde cette question qui nous concerne tous. A nous de décider si nous voulons être un élément du problème ou un élément de la solution.

Pierre Pradervand

Page 9: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

Automne 1982, la même se­maine: Sabra et Chatila; acci­dent ferroviaire en Suisse; chute d 'un hélicoptère en Allemagne; assassinat de Béchir Gemajel; mort tragique de Grace Kelly.

Nous savons tout, tout le temps, tout de suite, partout . A 5 ans comme à 75 ans. C'est l'explo­sion des média. Le supermarché de l'information.

Mais observez-vous! Vous écou­tez sans entendre. Un sentiment d'impuissance s'empare de vous. D'indifférence. De scepti­cisme. Et de banalisation du spectacle du monde.

Le débrayage social et politique est à la clé de cette situation. Ce débrayage pourrait devenir un réel cancer pour nos sociétés. Or, il n'est pas qu'affaire de jour­nalistes.

Dix à douze millions d'êtres hu­mains vont mourir de faim cette année dans vingt-trois pays -surtout en Afrique - rongés par la sécheresse. Le Bangladesh, le Biafra, le S.ahel ont-ils éteint no­tre sensibilité?

«L'étrange silence qui amortit les appels au secours est inquié­tant», déclare Fernand Gigon.

«Arrêtez de décoder!», répond le «Journal d'Yverdon».

Voyons les faits.

Observez-vous! Tout devient normal. Même l'anormal!

Branchés en direct sur les muta­tions et les soubresauts de notre société, sur ses crises, ses dra­mes, ses angoisses, nous som­mes livrés aux agressions du monde entier. C'est l'univers tout entier qui s'offre à nous comme un spectacle permanent, fasci­nant et lassant à la fois. Un spec­tacle où le futile le dispute à l'es­sentiel , le tragique au burlesque. Le générique final du «Téléjour­nal» ou de «Temps présent» à peine a-t-il effacé les dernières images des massacres de Sabra et Chatila que déjà un spot publi­citaire nous incite au rêve et

nous fait pénétrer dans un monde idyllique. Tout cela faisant appel aux mêmes émotions, jouant des mêmes sentiments, des mêmes pulsions .

Conséquence: la banalisation. Nous sommes de moins en moins surpris . Tout devient nor­mal. Même l'anormal. Habitués au pire, nous ne réagissons plus devant ce qui est inadmissible. La misère du Tiers Monde nous apparaît comme une fatalité de­vant laquelle nous sommes im­puissants et la famine comme le destin normal de centaines de millions d'hommes.

Nous croyons tout savoir, mais en fait nous ne faisons qu'effleu­rer la réalité . Alors que les mes­sages que nous recevons de­vraient passer au crible du sens critique, de la connaissance et de l'imagination, le plus souvent nous les écoutons sans les en­tendre. Le filtre de la critique per­sonnelle et de la simple vigilance est emporté par le flot des mes­sages et leur renouvellement constant. Phénomène accentué par la présentation fragmentée de l'actualité, par la juxtaposition d'événements qui n'ont aucun lien direct entre eux et que le téléspectateur moyen est inca­pable de comprendre sans une présentation de leur véritable contexte. D'où la fuite dans l'anecdotique. Pour nous sur­prendre, l'information s'attache à l'insolite, au marginal, au superfi­ciel et au clinquant. Il faut sur­prendre et étonner des consom­mateurs repus de nouvelles.

Ce qui frappe le plus est le senti­ment d'impuissance de chacun. La distance croissante entre le spectacle de l'information et le téléspectateur est d 'autant plus grande que chacun a le senti­ment que les nouvelles qu'il voit et entend ne présentent aucun intérêt direct et immédiat pour lui et, surtout, qu'il n'a aucune prise sur elles . Alors, à peine enten­dues, on s'en désintéresse et cette accumulation de drames et de crises entraîne un repli sur soi, une crispation égoïste.

On devient frileux, prudent, conservateur, devant cette image permanente d'un monde qui donne l'impression d'être au bord du gouffre. C'est le refus du changel'!1ent, ' la préservation de l'acquis, le refus de participer aussi. On se passionne pour «Ro­land Garros» ou la finale du Mun­dial, mais on déserte les urnes. Le temps de l'indifférence et du scepticisme est venu . Le temps aussi du chacun pour soi.

En lisant ces propos, certains s'écrieront que tout cela est le résultat de la surinformation. «Ne nous parlez plus de ce qui ne va pas. Montrez-nous des gens heureux de vivre!» Erreur! En réa­lité, on n'est jamais trop informé. La seule question qui se pose est de savoir comment on maîtrise cette information. Comment évi­ter, comme c'est le cas actuelle­ment, qu'un grand nombre de nouvelles demeurent incompré­hensibles pour la majorité de ceux à qui elles sont destinées.

Comment éviter que les télé­spectateurs et les auditeurs réa­gissent plus par réflexe que par réflexion?

Comment éviter la démobilisa­tion du «citoyen-spectateur» et installer la réflexion à la place de son réflexe?

Par une prise de conscience d'abord . Une évolution significa­tive du rôle de journalistes est en train de s'amorcer. Les signes précurseurs d'une évolution heu­reuse sont annoncés, dont il va être question.

Mais la question interroge avant tout les enseignants qui de­vraient se demander si l'école prépare vraiment les gens à comprendre le monde dans le­quel ils vivent et à décoder l'infor­mation. Ce sera le deuxième vo­let.

Un nouveau type d'infor­mation est attendu

Le citoyen téléspectateur sou­haite-t-il agir par réflexion et non par réflexe?

C'est là une question qui inter­pelle les journalistes. A eux de ne pas simplifie~, mais de clarifier. A

eux de ne pas se laisser porter par le flot des nouvelles, mais de le contrôler. Et le dominer. A eux de multiplier les analyses et de fournir aux téléspectateurs les clés indispensables pour com­prendre.

Notre organisme attend une nou­velle forme d'information . Au­delà de la relation d'un fait, qu'il convient de transmettre fidèle­ment, l'auditeur attend une prise de position personnelle, subjec­tive du journaliste. Mais au-delà, encore, il veut comprendre et at­tend qu'on lui fournisse les clés qui lui permettront de décoder l'information, de la cadrer, de la situer, de la dominer. Face à la masse galopante d'information, il a besoin de clés pour compren­dre . De clés qui ouvrent des liai­sons entre Chatila, Oradour et le cœur humain. Entre l'information et le commentaire, il y a un vide où stagne la compréhension. L'information, ce n'est pas le fait plus le commentaire. C'est le fait assorti de clés pour le compren­dre. De clés intersubjectives.

Il s'agit d'une offre de communi­cation nouvelle avec le public, de la création d'un lien d'échange fécond entre un média et l'opi­nion publique, entre un média et des personnes prêtes non seule­ment à écouter, mais à entendre, à réfléchir, à se laisser interpeller, et qui n'attendent qu'un signe pour cela. «A une écoute respon­sable doit répondre une parole responsable», déclare le corres­pondant suisse de la Radio suisse romande à Paris 1.

Un média a un triple rapport à la société. Il la reflète, la forme et l'aide à se former . Chez nous le miroir l'emporte. Circonstance aggravante, le respect de la rè­gle démocratique fournit l'excuse de n'offrir au public que le plus près de son image. Et les sondages d'écoute renforcent tous les jours cet abus démocra­tique. Le rapport entre le média et le public, il faut le saisir dans le mouvement, et non pas dans l'immobilité où l'offre et la de­mande s'annulent en se dégra­dant mutuellement, le média ren-

voyant au public une image de lui-même tronquée, dans laquelle le public croit se reconnaître, après quoi il suscite un reflet plus sommaire encore ..

Quand au fond, l'objectivité, il y a longtemps qu'on sait qu'elle n'existe pas . L'objectivité est l'Arlésienne de l'information . Tout le monde en parle et personne ne l'a jamais rencontrée, sinon dans la pluralité des opinions. Or les opinions m'assaillent du bout du monde et mon prochain n'est plus au bout de la rue, il est à mon poste TV, il est au bout du monde où il m'est donné à voir et à entendre .

Une pédagogie plus mobilisatrice est requise

Et l'école?

De nombreux groupes d'experts se sont prononcés pour une mo­bilisation des énergies contre une information démobilisatrice, cancer pour nos sociétés démo­cratiques, basées - on le sait -sur la responsabilité éclairée des citoyens.

Est donc venu le temps des pé­dagogues, appelés à définir un programme et des stratégies d'action en matière d'éducation sociale.

Divers essais - ponctuels - sont à l'essai et méritent attention, compte tenu d'une pédagogie axée sur le désir d'insertion so­ciale et de compréhension du monde.

Tel ce découpage nouveau de la carte du monde chez cette insti­tutrice qui prend le soin de pla­cer l'Afrique au centre - et non plus l'Europe, ni la Suisse - puis l'Asie, puis l'Amérique. Cette dé­centration, pour simple qu'elle paraisse, est sans doute por­teuse d'avenir.

Telle cette mise à l'écart - délibé­rée - du 60 % des enfants d'une classe, toute une matinée . A 11 heures, l'institutrice débat avec ses élèves de l'expérience vécue le matin: c'est celle du 60 % anal­phabète de l'enfance du monde. Le droit à l'éducation est un texte

de l'Unesco. Il y a sa grande place quand on sait cette injus­tice. «On la connaît mieux après l'avoir vécue», ont dit les en­fants.

Quelle pédagogie conviendra-t-il donc de mettre en place? Une pédagogie de communication, avant tout, et dont les axes pour­raient être les suivants, schéma­tiquement esquissés:

- l'action à conduire va au-delà d'une préparation aux média liée aux seuls aspects techniques, esthétiques ou économiques. Elle est une préparation à la com­munication;

- un média est un lieu qu'il faut laisser battre par les vagues de toutes les mers. Ainsi une éduca­tion à la communication axée sur une dimension de globalité, de continuité ou de cohérence, à partir de toutes les sources de communication réelle de la vie, en coopération entre les ensei­gnants eux-mêmes, mais aussi entre les enseignants, les pa­rents et la collectivité, sera-t-elle de nature à provoquer la mobili­sation des énergies attendues, face au défoulement débilitant de l'information actuelle, et au débrayage social.

En d'autres termes, une action ponctuelle n'est pas de nature à répondre à l'attente; la prise en charge d'une formation aux mé­dia ne devrait pas revenir à l'école seulement. C'est l'ensem­ble de la communauté éducative qui doit être mobilisée, c'est-à­dire les parents, les enseignants, les formateurs du secteur extra­scolaire;

- l'enseignement sera centré sur l'apprenant. Cette affirmation est simple, mais prenez garde. Elle va à contre-sens des méthodes traditionnelles de l'école. La mé­thode traditionnelle de l'école se­rait de constituer un savoir mini­mum sur les médias et, une fois celui-ci légitimé par son insertion dans les programmes scolaires, d'en assurer l'enseignement.

1«Ecoutez-voir», Louis-Albert Zbinden, Edition de l'Aire , 1982, page 73.

Page 10: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

Photo Service Ecole Tiers Monde

Cette manière de faire est conforme au principe de l'ensei­gnement scolaire qui transmet des connaissances organisées en un savoir structuré, et selon un mode d'apprentisage essen­tiellement basé sur l'écrit. Or, le jeune, sujet de son apprentis­sage, est mis aujourd'hui en pré­sence de comportements et d'in­formations livrés dans des modes d 'expression souvent graphique et audiovisuel. Il y a donc une profonde disparité en­tre les modes d 'accès aux connaissances , l'un basé sur l'écrit, l'autre ayant essentielle­ment recours à la perception sensible mobilisant l'affectivité de chaque individu . De plus, à supposer que le mode d 'appro­priation de ces informations soit résolu, il resterait à former le jeune à exprimer ses besoins propres en matière d 'informa­tion, et à les intégrer dans les pratiques de la vie active de ci ­toyen .

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En bref, la formation des jeunes en matière de communication me paraît appeler un décentre­ment de l'institution scolaire ;

- il ne faudra pas scolariser le plaisir. En Suisse romande, les émissions de Radio-Télévision éducative romande sont diffu­sées sur le réseau normal à des heures normales, car elles sont destinées autant au grand public qu'aux élèves;

- l'approche de la communica­tion est avant tout interdiscipli­naire. Or les enseignants ont des compétences marquées par leurs études et leur enseigne­ment, soit par une connotation de discipline très forte . Cette dif­ficulté n'est pas à minimiser;

- de plus, cette approche ne sera pas neutre. Elle sera peut­être présentée honnêtement, fi­dèlement, et dans le respect des forces antagonistes, mais elle ne sera jamais neutre. Par néces­sité.

C'est d'une nouvelle place de l'école dans la place du village qu 'il s'agira ;

- en fin de compte, il s'agira avant tout de ne pas enseigner, mais d 'interroger. Avez-vous déjà songé à l'incohérence du ci­toyen qui défile en mai pour une juste revendication sociale , puis , en juillet , s'agglutine sur la route du Tour de France pour crier : «Vas-y, Hinault!)} Deux univers sont vécus par deux êtres diffé­rents . Absence de cohérence . Absence de globalité . Absence de continuité dans les attitu­des.

Notre monde, noyé dans l'infor­mation , destructure la personne. Il convient de la restructurer. Par le mode d'interrogation d'abord ;

- mais il y a urgence .

Jacques-A. T schoumy

' 1

Directives concernant les examens médico-scolaires

pour l'année 1984 - 1985 émises par le chef des Départements de la santé et de l'instruction publiques

en août 1984 et adressées aux médecins scolaires et aux infirmières scolaires du Valais

Le Service cantonal de la santé publique se tient bien volontiers à disposition pour tout renseignement complémentaire désiré.

Sur proposition de la Chambre médicale scolaire et sur préavis du médecin cantonal, les présentes directives se rapportent aux contrô­les médicaux à accomplir pendant l'année scolaire 1984-1985 dans les classes des communes respectives. Les contrôles médico­scolaires et les vaccinations doivent être terminées au 1er avri/ 1985 au plus tard.

Les médecins scolaires organisent les examens médico-scolaires en collaboration avec les centres médico-sociaux.

1. Bases légales

Le Service médical scolaire est mis en place conjointement par les Départements de la santé et de l'instruction publiques, en ap­plication des dispositions de la loi sur la santé publique (articles 74 et 75) et de la loi sur l'instruc­tion publique (articles 116 et 117).

Il . Buts

La tâche essentielle du Service médical scolaire consiste, d'une part , dans le maintien et dans la promotion de la santé des élèves et, d 'autre part , dans la lutte et la prévention des atteintes à la santé des élèves. Cette tâche a un caractère principalement pré­ventif , les traitements des mala­dies ou autres insuffisances dé­couvertes par le médecin scolaire restent du domaine d'un médecin librement choisi .

III. Activités générales du Service médical scolaire

- Promotion de l'éducation de la santé : soutien des maîtres dans leur rôle pour l'éducation à la santé ;

- contrôle de l'hygiène dans les locaux scolaires ;

- conseils des autorités, des en­seignants, des parents et des élèves dans les questions de santé (conditions d'hygiène, ma­ladies contagieuses, etc .. . );

- collaboration dans l'organisa­tion générale du temps scolaire et du temps libre de l'élève dans la mesure où cette organisation a une action sur la santé de l'élève;

- collaboration avec toutes les personnes qui , au sens de la loi , s'occupent de la santé des en­fants.

IV. Activités de l'infirmière scolaire

1. Généralités

1.2 L'infirmière scolaire se soucie de la suite donnée aux cas signa­lés aux parents par le médecin scolaire et en informe celui -ci , qu 'il s'agisse de cas organiques ou psychologiques. 1.3 Elle assure la liaison avec le corps enseignant et les institu­tions spécialisées , notamment le Service médico-pédagogique. 1 .4 Elle collabore avec les méde­cins scolaires , notamment pour les vaccinations.

1.5 Elle s'assure qu'à la fin de la scolarité obligatoire , le dossiér médical de chaque enfant soit détruit. 1.6 Elle assume l'administration des documents à caractère mé­dical. Elle prépare notamment les statistiques et rapports an­nuels, de même que les avis expédiés aux parents .

1.7 Elle doit s'assurer que tous les élèves aient été examinés par le médecin scolaire .

2. Activités spécifiques

2.1 Ecoles enfantines L'infirmière scolaire signale au médecin scolaire tous les cas suspects de troubles organiques ou psychologiques.

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2.2 Ecoles primaires, classes de développ~rnent, classes spéciales, tJcoles privées: élèves de la première et qua­trième années.

2.2.1 Examens à effectuer par l'infirmière scolaire avant la visite médicale - examen de l'ouïe à l'aide de

l'audiomètre; - examen de la vue à l'aide de

l' optotype; - contrôle du poids et de la taille

et calcul du percentil avec ins­cription sur graphique;

- contrôle de la tension arté­rielle;

- établissement, tenue à jour et élimination du dossier nominatif de chaque élève (cf. point IV. 1.4).

V. Activités du médecin scolaire

1. Généralités

1.2 Le médecin scolaire effectue ses tâches dans les classes préalablement visitées par l'infir­mière scolaire (cf. ch. IV. 1.1).

1.3 Le contrôle médical s'effec­tue selon un horaire établi par le médecin scolaire en collabora­tion avec l'infirmière scolaire et après entente avec les maîtres de classes .

1.4 Le médecin scolaire établit un avis qui est envoyé, sous pli fermé, aux parents dont les en­fants nécessitent un contrôle. La formule prévue à cet effet est mise à sa disposition par le Dé­partement de la santé publique.

1.5Le médecin scolaire est res­ponsable de la tenue à jour des statistiques des déficiences dé­couvertes.

2. Activités spécifiques

2.1 Ecoles enfantines 2.1.1 L'examen médico-scolaire est recommandé.

2.1.2 En cas de difficultés impor­tantes d'adaptation scolaire, troubles du comportement ou troubles du langage parlé ou écrit, le Service médico­pédagogique est à la disposition des médecins scolaires, des en­seignants et des parents.

Le médecin peut procéder selon l'une des deux modalités suivan­tes:

- soit de la même manière que pour les troubles organiques: message informant les parents que leur enfant nécesite un ap­pui médico-pédagogique et mes­sage sous pli fermé transmis par les parents au Servicè médico­pédagogique;

- soit en recommandant à l'en­seignant de prendre contact avec le Service médico­pédagogique pour discuter dans un premier temps de la stratégie à suivre.

Lorsque l'examen de l'enfant par un agent du Service mdico­pédagogique s'avère néces­saire, et à fortiori lorsque la prise en charge de l'enfant est indi­quée, l'agrément des parents est indispensable.

2.2 Ecoles primaires publi­ques et privées, classes de développement et classes spéciales

- Statut somatique et psycho­moteur: élèves de première et quatrième années;

- développement psychologi­que: le Service médico­pédagogique est à la disposition des médecins scolaires et du corps enseignant;

- vaccinations: selon instruc­tions du médecin cantonal.

2.3 Cycles d'orientation et écoles secondaires' du deuxième degré (collèges, écoles normales, écoles su­périeures de commerce, éco­les de culture générale; éco­les pré-professionnelles mix­tes, écoles privées):

a) le médecin scolaire assume le mandat de médecin-conseil dans le sens des activités géné­rales décrites sous chapitre III;

b) il organise et effectue les vac­cinations selon les instructions du médecin cantonal.

VI. Examens radiophotograpiques

Un mandat est confié dans ce domaine à la Ligue valaisanne pour la lutte contre la tubercu­lose et les maladies pulmonaires: cette ligue adressera les directi­ves utiles.

VII . Locaux

Pour des raisons de discrétion et de secret de fonction, les exa­mens se dérouleront dans deux locaux séparés, mis à disposition par les administrations commu­nales . Celles-ci doivent fournir dans chaque secteur principal des locaux appropriés, c'est-à­dire tranquilles (les tests de l'ouïe ne peuvent s'exécuter que dans un local silencieux), vastes (les tests de l'acuité visuelle né­cessitent une distance de 6 mè­tres), chauffés, bien éclairés, confortables et munis d 'un mobi­lier adéquat.

VIII . Equipeme~t

1. L'infirmière scolaire responsa­ble s'occupe de l'achat, de la surveillance et de l'entretien du matériel indispensable dont elle assume la responsabilité , soit:

a) un audiomètre ; b) une table d'otoptype; c) un tensiomètre; d) un stétoscope; e) un dossier nominatif pour cha- 1

que élève; f) un graphique pour le calcul du

percentil pour chaque élève (tables de Prader de ZH);

2. le matériel mentionné sous points 1. a), e), f) est fourni par le Service cantonal de la santé publique . Pour le reste, l'infir­mière scolaire s'adresse à la commune.

Page 12: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

L' homme quotidien

Et voici qu'approche la rentrée! L'air fraîchit. Les matinées s'obs­curcissent. D'éclatantes, imper­ceptiblement, les teintes se ter­nissent annonçant l'ultime flamboiement de l'automne.

La nature se prépare aux derniè­res récoltes avant le ralentisse­ment de la saison hivernale.

Et , dans cette nature, que de­vient l'homme, l'enseignant se trouvant au seuil de la reprise?

Quels sont les fruits de ses va­cances?

Cette période a-t-elle été pour­suite des habitudes, rupture bé­néfique ou exténuante? Pour­rions-nous l'appeler re-création?

De ce que nos vacances ont été dépendra en grande partie notre rentrée, dependra donc, pour nous et nos jeunes, le déroule­ment de l'année à venir.

L'enseignant reposé , nourri intér­ieurement, re-créé retrouvera avec joie cette jeunesse affamée de vie et pourra, dès l'abord , contribuer à créer une atmos­phère propice à une heureuse évolution d~ la vie de sa classe .

L'enseignant peu soucieux du progrès de sa vie personnelle c 'est-à-dire du progrès de sa pro­pre personne reprendra . lui, ses habitudes avec ... ses idées et ses manières d'agir et de réa­gir ... , habitudes annonçant déjà l'atmosphère 'qui, peu à peu, s'installera pour la durée de l'an­née dans sa classe.

Quel que soit son degré de sa­voir , l'enseignant , comme cha­cun de nous, transmet , avant tout, ce qu'il est. Et ce qu'il est conditionne autant sa capacité de transmettre le savoir que la 20

somme des connaissances qu'il peut avoir acquises . Et , plus en­core, l 'utilisation qui sera faite de ces connaissances .

Oui! La responsabilité de l 'ensei­gnant est TRÈS grande.

Sans doute plus encore qu'autre­fois en notre monde où les possi­bil ités d 'acquisition des connais­sances se multiplient et où , de la formation de la personne et de la personne totale dépendra l'utili ­sation constructive ou non pour l'homme et la société de ces connaissances.

Oui! Le rôle et la place de l'ensei­gnant changent imperceptible­ment (?) et se modifient avec les années.

Il serait heureux que des indivi­dus toujours plus nombreux en prennent conscience afin de por­ter cette conscience sur la né­cessité grandissante du temps à consacrer à la formation pro­fonde de leur personne.

Car, si les possibilités d 'acquisi­tion du savoir se multiplient, l'in­dividu doit devenir apte non seu­lement à acquérir mais aussi et principalement à traiter (c'est-à­dire assimiler pour utiliser) un maximum de ces connaissan­ces .

, II faut donc développer en lui

- des capacités mécaniques d'acquisition ;

- des capacités de décodage de ces acquisitions;

- un haut degré de conscience afin de lui permettre de les utili­ser en vue d 'un progrès constant de l'humanité et donc du petit bout de monde dans lequel il habite, en conscience c'est-à-dire en humanisation .

Nous savons tous en notre fin de siècle à quoi tant connaissances que moyens techniques peuvent être utilisés .

Mon souci de la formation de la personne qui séduit certains et irrite, sans doute, nombre d'au­tres , émane donc d'un très so­lide fondement... et... de la connaissance de la souffrance humaine tout comme des limita­tions qu'elle entraîne.

Oui! Il nous faut tant des hom­mes capables de saisir les roua­ges de ce monde, capacité qui s'acquiert avec la connaissance , que des hommes à la conscience suffisamment raffi ­née pour résister aux pièges que de manière souvent subtile et parfois même très visible, ce même monde nous tend à cha­que coin de rue.

Il nous faut donc, utilisant notre conscience, découvrir

- la nécessité de la rigueur du savoir à commencer par la ri­gueur dans l'acquisition et la formation des facultés d'expression , cette dernière représentant, pour l'être hu­main, le véhicule habituel de la communication ;

- tout comme la nécessité de ... la réalité d 'un progrès en conscience à l'aide de ces ac­quisitions et en vue des acqui­sitions futures.

Je m'explique.

La langue parlée dans chaque pays sert de moyen de communi­cation habituel entre les indivi­dus.

Il est donc souhaitable, vu la di­versité des situations dans les­quelles se trouvent et vivent ces

individus , que cette communica­tion s'établisse de la manière la plus précise possible.

A cet effet , un apprentissage ri­goureux, systématique et appro­fondi de la langue est indispen­sable (et... , beaucoup trop négligé .. . ).

Comme cette langue sert à dé­crire des situations quelles qu'el ­les soient (personnelles , socia­les , techniques , spirituelles , etc .. . ), ces situations servent donc de matériau à l'apprentis­sage de la langue. Ils servent donc à découvrir, à former la lan­gue tand is qu 'elle les découvre à son tour pour les verbaliser .

C'est ainsi que croissent et connaissances et conscience, le maniement de la langue exigeant l'acquisition des premières et l'ajustement judicieux des deux.

Plus s'accroît la précision, plus s'accroît la conscience et plus s'approfondit la connaissance tandis que s'accroît le désir de précision et, par là même, la qua­lité de la communication.

Ni laxisme ni autoritarisme ne Contribueront à ces résultats.

Seuls y parviennent des êtres vi­vant et cherchant toujours plus à vivre conscients de leurs capaci­tés et de leurs limites et désireux d'accéder à un niveau de conscience toujours plus grand.

Un enseignant peu soucieux de sa qualité d'être, de l'affinement de sa conscience , un enseignant cumulant des connaissances peu ou mal digérées peut-il trans­mettre ce qu'il n'est pas et ne peut devenir faute de le vouloir?

Peut-il assurer cette formation de tout l'être, base indispensable à l'évolution d'hommes équilibrés et responsables?

Peut-il élever la conscience en vue d'améliorer la communica­tion et, par l'amélioration de la communication contribuer à éle­ver le niveau de conscience?

Là comme ailleurs , le résultat est fonction de l'effort consenti .

Il requiert souvent une profonde modification des habitudes . No­tre Occident vise , en effet beau­coup la quantité, l'apparence ...

L'enseignant capable de sentir ses capacités et ses limites, l'en­seignant conscient de l'impor­tance de l'amélioration de sa conscience personnelle prendra les moyens, réservera du temps à cette re-création . Peu à peu , les résultats qu 'il obtiendra l'encou­rageront dans cette voie.

Et ses élèves se souviendront que les vacances peuvent être re-création .

Une re-création entraînant une véritable amélioration de la qua­lité de leur vie . De la qualité de tout état de vie.

Pour cela, Madame, il faut du temps, objecterez-vous une fois encore!

C'est bien certain : il faut du temps! Et l'établissement d'un choix entre la poursuite du mara­thon de la quantité ou l'accepta­tion des exigences d 'une matu­ration assurant la progression vers la qualité.

Et , lorsque habitude, qualité, conscience progressent , tout ce travail se fait spontanément et .. . la quantité peut augmenter, sans déperdition de qualité!

Alors , une très bonne année sco­laire à tous!

Anna T. Veuthey

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Enfin! III des livres pour les enfants!

C'est au 22 de la rue Saint-Joseph, à Carouge, que la Nacelle s 'est posée pour offrir aux passants le monde merveilleux du livre d 'en~

fants . La Nacelle, organisation à but non lucratif, veut augmenter l 'audience dans le public des livres pour la jeunesse.

Véronique de Sépibus et Jacqueline Tornay organisent des rencon­tres avec des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs et publient des ouvrages de références ou des créations intéressantes. Des mallet­tes de livres et des animations sur un thème sont à la disposition des enseignants. En outre, des ateliers et des stages de formation proposent à tout un chacun l 'amélioration de ses connaissances dans le livre d 'enfants.

Grâce à l'énergie des deux jeu­nes femmes , la Nacelle a prouvé sa raison d 'exister et s'impose de plus en plus dans le domaine de la littérature enfantine. Leurs réalisations ne manqueront pas d'intéresser tous ceux quï'travail­lent auprès des enfants .

La Nacelle a effectué un premier vol au-dessus des chaumières et, c'est à la rue du Bourg, à Mar­tigny , qu 'elle a lâché du lest et des livres! Dans la petite rue pa­vée qui sent bon la Foire au lard , Jacqueline Tornay s'est installée au milieu de romans, d 'albums il­lustrés, d,e contes, de poèmes à lire et à relire . Déjà elle fourmille d 'idées originales pour permettre aux enfants de se plonger dans un livre et de n'en plus ressor­tir!

Son objectif est d 'offrir , non seu­lement aux jeunes lecteurs, mais aussi aux adultes (enseignants , éducateurs , parents) les don­nées pédagogiques d 'une bonne lecture.

Jacqueline Tornay connaît bien le milieu scolaire . Enseignante au­près d'enfants présentant des retards scolaires , elle s'est peu à peu éloignée des manuels de classe pour résoudre une partie des problèmes de l'apprentis­sage du français et de la lecture par les albums illustrés. Les ré­sultats obtenus l'encouragent à perfectionner ses connaissances et , abandonnant son métier, elle se tourne définitivement vers la littérature enfantine.

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Après dix ans d'expérience, elle revient en Valais proposer ses animations aux enfants captivés ou non par le livre; «Car, dit-elle, la lecture n'est pas seulement le privilège du bon élève et le non­lecteur peut aussi pénétrer le monde magique du livre d'ima­ges.»

Jacqueline Tornay propose donc des animations dans les écoles, pratiquées avec succès dans le milieu scolaire genevois . Quand il s'agit , par exemple, de monter une bibliothèque scolaire, l'en­seignant n'est pas toujours au courant des dernières parutions . On demande trop souvent à ces généralistes de devenir des spé­cialistes dans chaque matière!

La Nacelle est à la disposition des enseignants qui se posent le problème de donner à leurs élè­ves de bons livres.

Le temps des «Martine» et autres bibliothèques Rose et Verte est révolu. Aujourd'hui les éditeurs ont réuni leurs efforts pour offrir au public des livres écrits et illus­trés par des artistes de talent.

Pour ce dernier trimestre 1984, la Nacelle de Martigny propose une première sélection de romans, de contes, d'albums illustrés, de documentaires pour les degrés

primaires. Un programme dé­taillé des animations de la Na­celle sera envoyé sur demande. On peut également devenir membre de la Nacelle et partici­per de plus près aux animations , aux ateliers, aux rencontres .. .

Parallèlement à la Nacelle, la li­brairie «Point Virgule;» spéciali ­sée dans le livre d'enfants, per­met aux intéressés de consulter les livres proposés par la sélec­tion.

Dans le cadre des cours d'été organisés par l'instruction publi­que, Jacqueline Tornay a donné deux semaines d'information (Martigny et Sion) sur la lecture -plaisir en milieu scolaire. Le nom­bre de participants a prouvé le réel intérêt des enseignants.

A tous ceux qui veulent découvrir la richesse du monde magique de l'enfance, les portes de la Na­celle leur sont ouvertes .

Adresse : La Nacelle 33, rue du Bourg 1920 Martigny.

E. Sola

Dessins tirés du «Grand Livre vert» de Graves.

« Opération rencontre» « Operation Begegnung» « Operazione incontro» Que pensent les écoliers romands de leurs voisins alémaniques et tes­sinois? Il semble bien que le fossé géographi­que, linguistique et culturel favorise la méconnaissance des uns et des autres, laissant ainsi la place aux pré­jugés, aux mythes et à l'imagerie hé­rités. Pour tenter de surmonter cette situa­tion, les producteurs de la Télévision éducative romande (SSR), de la Schulfernsehen (SRG) et de la Tele­scuola (TSI) proposent un concours de communications audio-visuelles et d'échanges entre les écoliers suisses. Ne manquez pas de suivre cet automne l'émission:

«OPÉRATION RENCONTRE» les 8 et 9 octobre à la Télévision romande; «OPERATION BEGEGNUNG» les 5 et 23 octobre à la Télévision suisse alémanique; «OPERAZIONE INCONTRO» les 4 et 20 octobre à la Télévision suisse italienne.

Six diffusions de la même émission! Six occasions de prendre connais­sance du concours proposé. Lors de cette émission, les écoliers (11 à 16 ans) seront incités à se présenter de manière originale à leurs voisins linguistiques. Ils pourront choisir de réaliser un message télégénique qui leur convienne: films super 8 ou vidéo, reportage photographique, affiches, etc. Les meilleurs travaux seront présen­tés à la télévision des trois régions en mars 1985 et leurs auteurs récompen­sés par des « bons de voyage». His­toire d'aller comparer chez les « voi­sins» image et réalité! Des papillons indiquant les condi­tions de participation peuvent être obtenus auprès des centres canto­naux de radio et télévision éducatives ou à « OPÉRATION RENCONTRE»

Télévision éducative Télévision suisse romande Case postale 234 1211 Genève 8

Geneviève Jaggi Productrice

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Télévision éducative TV-Scopie

«Billy, vedette du rock à 12 ans» 24 et 25 septembre Sa carrière avance à la manière d'un jeu de l'oie. Au départ Billy a des dons: une voix, le sens du rythme, une certaine allure . Prochaine case: rencontre avec un producteur musi­cal et, quelques coups de dés plus tard, le succès. Les copains sont jaloux : recule de trois cases . Eh ! oui, ce n'est pas si facile d'exercer le métier de chanteur de rock quand on est encore écolier. Toutes ses activi­tés du « show business» sont concen­trées sur les vacances scolaires: voya­ger, donner des concerts, enregistrer un disque, participer à une émission de télévision. Ça fait rêver? Billy, lui , rêve d'Elvis Presley. (Référence du disque de Billy~: Poly­dor, 33 tours, 817.861-1.)

«Un générique» 22 et 23 octobre « Vous avez trente secondes pour dire et montrer la Télévision éducative. Trente secondes pour signifier son identité !»

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C'est à peu près la consigne que nous avons donnée aux créateurs du nou­veau générique de la TVE. Cette émission résume les principa­les phases de création et de réalisa­tion de ce générique. A commencer par le travail des graphistes: Michel Genoud et Stéphane Feil. Pour suivre avec la musique de Ulrich Kohler, des premières notes à l'enre­gistrement. Pour s'attarder enfin à l'étroite collaboration entre Michel Genoud et un spéciali ste de l'image électronique; Gilbert Modoux, de la Maison Audio-Film à Fribourg. De cette collaboration naîtront les ima­ges que l'on peut voir avant chaque émission de la TVE. Pour la classe une excellente occasion de décorti­quer un message à la fois complet et concis; informatif et symbolique. Toute une leçon d'audio-visuel!

«ATS, une agence de presse» 5 et 6 novembre (ats), ce sigle au début ou en fin des articles de journaux ; cette phrase que nous entendons à la radio ou à la TV:

« selon une dépêche de l'Agence télé­graph iqu e suisse ... »; journellement nous côtoyons l'ATS sans bien la con ­naître. Nous vous proposons une visite à notre agence de presse natio­nale pour mieux comprendre son uti­lité et son fonctionnement, pour con­naître les personnes qui collaborent à ce réseau ou qui l'utilisent:

les correspondants locaux qui fournissent les informations; les rédacteurs de l'ATS qui lisent, trient, traduisent et distribuent les « news»; les informaticiens qui procèdent à l'archivage; les journalistes des différents médias qui rédigent sur la base de ces informations.

Fournir dans les plus brefs délais des informations nationales et internatio­nales dûment vérifiées; filtrer sans censurer; tels sont les principaux rôles de l'Agence télégraphique suisse.

«Des gros sous pour la BD?» 3 et 4 décembre Lorsque Pierre Culliford dessinait, en 1958, son premier petit lutin bleu, pouvait-il imaginer que vingt-six ans plus tard ses «Schtroumpfs» envahi­raient l'univers de notre consomma­tion? Moins connu, mais en passe de rejoindre les Schtroumpfs sur toutes sortes de produits dérivés, « Yakari» est né, lui, de la complicité de Claude de Ribaupierre (Derib) et André Jobin (Job). Cinquante-deux épiso­des de télévision l'ont arraché de son journal et des album s pour le lancer dans l'aventure du «merchandising» (en français, l'exploitation et la com­mercialisation d'un personnage pour des produits dérivés). A l'écoute de Peyo et Derib, rencontrés au Festival de BD à Sierre, nous apprendrons que BD et «gros sous » peuvent faire bon ménage pour le meilleur et pour le pire. A nous, consommateurs, lec­teurs, d'en décider aussi .

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Telactualité 10 et 11 septembre; 8 et 9 octobre; 19 et 20 novembre Imaginez une classe où maître et élè­ves consacrent une heure, une fois par trimestre, à suivre ensemble la présentation d'un événement ou d'un thème d'actualité. Quinze à vingt minutes suffisent pour visionner l'émission de la TVE. Les vingt à trente minutes restantes (selon la «nouvelle mathématique» des périodes) sont réservées à des activités d'approfondissement du thème. Eh bien, c'est précisément pour cette classe que la TVE diffuse les émis­sions Telactualité. Ce pourrait être la vôtre!

«La course autour de chez soi 84» Il est encore temps! Tous ceux qui veulent participer cette année peu­vent le faire en nous envoyant leurs reportages en film super 8, avant le 28 septembre. Ces films (durée maxi­mum: 5 minutes) seront accompa­gnés de fiches techniques que l'on peut obtenir à : TV éducative; Télévi­sion suisse romande, case postale 234, 1211 Genève 8.

Journée de visionnement Mercredi 10 octobre, à l'Auia du Col­lège de l'Elysée à Lausanne, la projec­tion des films envoyés pour la «Course 84» est ouverte gratuite­ment à tous. Nous invitons les clas­ses, les maîtres et les élèves à parti ci-

pel' à cette séance de visionnement qui prolonge les « Rencontres Ecole et Cinéma » (du 6 au 9 octobre) . Lors de ce visionnement deux jurys (jeunes et adultes) choisiront les quelques films qui seront diffusés sur l'antenne de la Télévision suisse romande dès la fin de cette année (émission Telactualité des 19 et 20 novembre).

Documentaire

2, 16 et 30 octobre; 13 et 27 novembre; 11 décembre

Physique appliquée 2 octobre: L'électrostatique (1). 30 octobre: L'électrostatique (2). 27 novembre: La production de l'électricité (1). Une remarquable série de 9 émis­sions de 20 minutes produite par la Granada Television, une des chaînes anglaises indépendantes. La pa'rticu­larité de ces émissions très didacti­ques (au bon sens du terme), est d'of­frir à la fois des expériences de labora­toire, pas toujours faciles à réaliser en classe et des exemples d'application pratique des principes physiques expliqués. Ces exemples sont choisis dans le monde de tous les jours, du commerce ou de l'industrie. Les centres cantonaux de radio et télé­vision éducatives possèdent des synop­sis détaillés de chaque émission qui permettent à l'enseignant de se faire une idée très précise du contenu.

«Les Boissonnas» 16 octobre Un excellent document sur plusieurs générations de la même famille de photographes talentueux. Un fantas­tique enrichissement de notre icono­graphie, du siècle dernier à nos jours. (Première diffusion, TVR «Diman­che soir » du 14.11.82.)

« ~agriculture à quatre mains» 13 novembre (Une émission de la série« Tell quel» déjà diffusée le 30.1.79.) I..;association de deux paysans dans une même exploitation agricole per­met de surmonter toutes sortes de difficultés inhérentes à ce métier.

«Louis Crelier» 11 décembre De la série «Portraits d'artistes suis­ses}) (première diffusion le 8.11.81) cette émission nous présente le chef d'orchestre et compositeur neuchâte­lois; le milieu de musici~ns et de mélomanes favorable à la création; ainsi que des moments de répétition d'orchestre et d'enregistrement en studio. Plusieurs émissions « Documen­taire» ont une durée de 20 minutes. Leurs diffusions seront complétées par de courtes séquences « Techno flash» qui sont des petits sujets d'image sur les choses de la vie quotidienne et de ce fait autant d'illustration ou de motivation pour des activités pratiques en classe.

Promotion (De cas en cas nous proposons sous ce titre des émissions des programmes généraux de la RTSR qui nous paraissent présenter un intérêt évident pour l'école.) Pour cet automne nous avons choisi une émission du réalisateur Yvan Dalain. Une émission consacrée au racisme. A l'heure où les réfugiés, la situation économique mondiale, la démographie galopante de certains pays agitent bonnes et mauvaises consciences, cette émission vient à point pour inciter à la discussion et à la réflexion. Enfermés pendant quel­ques jours dans une cabane de mon­tagne, des personnes de races et d'opinions différentes se sont trou­vées contraintes de partager le quoti­dien sous l'œil de la caméra. Il eri est résulté près de vingt heures d'enre­gistrement. Yvan Dalain a choisi de

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nous montrer, en deux heures, les moments qui nous mènent:

«Au cœur du racisme », une émission spéciale du Départe­ment de l'information et des maga­zines diffusée mercredi 5 septembre de 20 h. 15 à 22 h. 15.

Enquête et concours Dans la dernière feuille de promotion (84-2) nous sollicitions vos avis au moyen d'une « carte-réponse». Nous tenons à remercier ici tous ceux, ils furent nombreux, qui nous ont fait part de leur point de vue en retour­nant cette carte dans les délais. Chose promise, chose due! Le 20 juin, vers 18 h. 30, Claudette, speake­rine à la Télévision suisse romande, avait l'amabilité de procéder pour nous au tirage au sort de douze cartes. Les gagnants ont reçu le nouveau livre de Pierre Gisling:« Les Aiguilla­ges du Rêve ». II s'agit de : Jean-Luc Gilliéron à Moudon; Frieda Dokma­novic à Courtelary; Willy Burri à Mouti er; Claude Jaquet à Buttes; Claude Steiner à Cre­mines; Monique Chèvre à Delémont ; Mi chel Widmer à Belfaux ; Danielle Bourguet à Fri­bourg; Jean-Pierre Widmer à Malleray; Benito Artal à Petit-Lancy; Maurice Salzmann à Saint-Prex et Grégoire Testaz à Epalinges. Nous sommes certains qu'ils sauront en faire profiter leur classe et leur famille.

Radio éducative Préambule La saison 84/85 de la Radio éducative a délibérément été placée sous le thème du voyage. Voyage dans le temps, dans l'espace, dans l' imaginaire. Pas question d' iti­néraires fléchés avec haltes obligatoi­res organisées. Mais plutôt un fil invisible qui, d'ap­prentissage '~n découvertes et de découvertes en apprentissage, élargit l'horizon culturel, social et intellec­tuel des enfants, aiguise leur sens cri­tique, développe leur capacité d'ap­préhension d'un monde en mouve­ment et stimule par une participation active, leurs facultés créatrices et leur capacité de communication.

Initiation musicale 5 septembre

Ecoute le jazz Avec le si bémol, la note bleue, la note de la nostalgie, Gaëlle vous fait découvrir le jazz. D'où vient cette musique, comment a-t-elle évolué depuis le début du siècle? Ce fut d'abord le blues, ce cri de révolte des esclaves noirs . Le

Dixieland, inspiré des quadrilles et des polkas venus d'Europe. Le rag­time, genre dans lequel les Noirs ont développé des trésors d'ingéniosité pour inventer des instruments comme le « washboard », la célèbre planche à laver. Cette anthologie nous permettra de rencontrer Fletcher Henderson, le créateur des Big Bands, ces orches­tres de 13 à 20 musiciens , Louis Ams­trong, le roi des jazzmen, et Benny Goodman, l'inventeur du swing. Une émission tirée d'un livre-disque qui fait partie d'une collection intitu­lée : « Ecoute ... ». Elle a le mérite d'offrir aux enseignants une foule de renseignements et d'ouvrir large­ment le champ des investigations musicales mais aussi de la réflexion, sur les problèmes raciaux ou de l'en­vironnement.

Anthologie 12 septembre

Les tableaux à histoires ... ou des histoires de tableaux. Deux émissions qui allient le son et l'image et ouvrent dans une démarche active, liée à l'enseignement du français, une lucarne sur le monde des beaux-arts . Pour animer ces tableaux, l'idée nous

(Suite en page 9.)

Karolinka et 'autres chants populaires de Pologne par Marek Mogilewicz « J'ai appris à dire bonjour J'ai trouvé le pain de chaque jour J'ai trouvé l'amour, la liberté Et je veux encore rêver .. . » D'une voix grave et puissante, Marek Mogilewicz chante la Pologne d'hier et d'aujourd'hui . Celle qu'il a quittée pour des vacances en Suisse, sa guitare sous le bras, un jour de juillet 1978, avec au fond du cœur un espoir fou: celui d'y chanter librement.

Gilberte Favre (<<Le Matin»)

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2. Qu'as-tu donc, la belle, Pour t'enfuir ainsi, Comme une infidèle, Loin de ton ami? Mais elle a sa tête, Et cent fois répète: - Je n'ai rien promis! 3. Laisse-moi tranquille: Je saurai trouver Là-bas dans la ville Des garçons plus gais! Nicolas supplie: - Reviens, je t'en prie, Vers nos invités!

4. Mais la Karolinka Court plus vite encore: - Avec toi, dit-elle Je m'ennuie à mort! Si vraiment tu m'aimes, Tu diras toi-même Que je n'ai pas tort! 5. Nicolas, mon frère, Ne sois pas un sot, Laisse là ta belle, Ne dis plus un mot. Puisqu'elle a sa tête, Fais la pirouette, Tourne lui le dos!

(Adaplation Fal/çaise: Edmond Pidoux) Cr Chal/son Vole 1 - Editions Payot, Lausanne Texte publié avec l 'aimable autorisation des Editions Payot, Lau­sanne

Mes Sabots Air traditionnel de Pologne

1. Tes sabots, mes sabots, sur la planche de sapin Mes sabots, tes sabots, dansent le dimanche. Je suis jeune et je n'ai rien - dans les poches Si demain je pleure, je veux rire aujourd'hui, 2. Tes sabots, mes sabots, se connaissent mieux que nous Mes sabots, tes sabots, dansent dans la grange. Tes parents sont contre nous - mais ils dorment Si demain je pleure, je veux rire aujourd'hui. 3. Tes sabots, mes sabots s'en iront par les chemins Mes sabots, tes sabots, iront voir le monde. Je suis riche de ta main - dans la mienne A demain la peine, Je veux rire aujourd'hui. (Adaptation Fançaise: Emile Gardaz) Chanson Vole 1/ - Editions Payot, Lausanne

Boule roule Air traditionnel de Pologne

1. Viens à la rivière Lancer des cailloux - ronds! Tu verras mon frère Naviguer sur un - tronc! Refrain: BOULE ROULE! RONDE TOURNE LA DERNIÈRE RESTERA - LÀ C'EST LES PETITS QUI FONT LES GRANDS VOYAGES QUAND JE SERAI PARTI, TU ME REGRETTE­RAS 2. Viens à la montagne Tu verras le Mont - blanc! Les doucès campagnes S'étirer sur ses - flancs! 3, Viens dans ma nacelle Suivons les oiseaux - bleus! La terre est plus belle Quand on la voit des - cieux! 4. Viens dans mon école Apprendre l'A-B - C! Tu verras Nicole Et ses cheveux tres - sés!

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5. Viens dans la grand 'ville Tu verras des gens - fous! Se fair ' de la bile Et courir n'importe - où! 6. ... selon votre fantaisie. (Adaptationji"anç-aise: Em ile Gardaz) Chanson Vole 1 - Editions Payot, Lausanne Texte publié avec l 'aimable autorisation des Editions Payot, Lau­sanne

17 octobre

Christiane Oriol Je chante ... parce que c'est ma vie. Une drôle de vie, que j'ai dénichée un peu par hasard, mais que je ne peux plus, maintenant, imaginer autre ... surtout après avoir sage­ment appris et pratiqué, pendant plusieurs années, quel­ques-uns de ces métiers sérieux (ou presque!) qui ravis­sent les gens raisonnables. Il paraît qu 'on a du mal à me cataloguer, à « définir mon style». Tant mieux et pourvu que ça dure!

~Ecole de Madame Nicole Paroles et musique: Christiane Oriol

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1. Ma table est en chocolat Ma chaise en barbe à papa Et celle d'Emmanuel Est en caramel.

C'est pas vrai! Si, c'est vrai! T'as le nez qui bouge Tu deviens tout rouge!

Refrain: A l'école, à l'école de Madam'Nicole A l'école, à l'école, on s'amuse bien 2. J'ai près de moi mon cartable Il connaît toutes les tables Il sait bien que trois fois deux Ça fait trente-deux.

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3. On a beaucoup de copains Des kangourous, des requins Et même un rhinocéros Pas du tout féroce. 4. La maîtresse est très gentille Pour les garçons et les filles Quand on joue dans les couloirs Ell' fait nos devoirs. 5. Si tu sais bien ta leçon On te donne des bonbons Et si tu ne la sais pas Tu as du nougat. 6. On apprend beaucoup de choses Que les éléphants sont roses Et que les œufs de cochons Sont en saucisson. 7. Dans la cour on joue au foot Et chaque fois que l'on shoote En plein milieu d'un carreau On gagne un gâteau. (Publié avec l 'aimable autorisation de Christiane Oriol) Discographie : « Christiane Oriol en direct» © 4284 disponible chez Christiane Oriol - Cédex 239 - 38190 Crolles (France).

Le disque comprend un livret avec les lignes mélodiques, les paroles, les accords de guitare des chansons. NB: même adresse pour animation scolaire de Christiane Oriol.

Maison .Citrouille Paroles et musique : Christiane Oriol

1. J'habite une maison citrouille Rapetipeton - le soleil est rond J'aime les grenouilles Et la pluie qui mouille Et l'omelette aux hannetons (bis) Refrain: Tap' tes g'noux Frapp' tes mains Claqu' tes doigts Et! ! ! (trois claquements de langue) 2. J'habite une maison baignoire Rapetipeto - dansent les crapauds J'aime les histoires Les pomm's et les poires Et le bon gigot d'asticot (bis) 3. J'habite une rpaison chaussette Rapetipeti - tous les chats sont gris J'aime les noisettes Et les cacahuètes Et je tir' la queue des souris (bis)

bis

bis

bis

4. J'habite une maison chaussure Rapetipetou - le renard est roux Je peins les voitures A la confiture J'les fais lécher par les matous (bis) 5. J'habite une maison patate Rapetipeta - vive mon papa J'ai une cravate Et du poil aux pattes

bis

bis

Ça me tient chaud quand il fait froid (bis) (Publié avec l'aimable autorisation de Christiane Oriol)

Propositions d'animation: Maison Citrouille Création de chanson Sur la partie instrumentale, chercher à trouver d'autres paroles en inventant une maison amusante permettant à l' imagination de se débrider librement. On peut bien sûr réinventer entièrement une nouvelle chanson en faisant abstraction des paroles originales.

Dessin et tableau collectif Peindre ou dessiner des maisons imaginaires . Les décou­per ensuite et faire une composition collective pour obte­nir un village extraordinaire. Ne pas oublier le décor, les personnages, etc.

Jeu dansé Evolution libre sur la musique des couplets . Au refrain, on se retrouve par deux:

on tape du pied (2 ou 3 fois, à définir ensemble); on frappe dans ses mains; on claque des doigts (2 ou 4 fois par exemple); on frappe dans les mains de son vis-à-vis.

19 octobre

«Hommage à Georges Brassens» Brassens Georges, chanteur français né à Sète en 1921, mort en octobre 1981. Auteur de chansons poétiques, plei­nes de verve et de non-conformisme. (Petit Larousse illustré) . En hommage à Georges Brassens, mort en octobre 1981, nous vous proposons de chanter neuf de ses chansons avec des accompagnements orchestraux dus à Roby Seidel et réalisés par le GIR (Groupe instrumental romand) . Les chansons choisies ont déjà fait l'objet de précédentes émissions « A vous la chanson! », à l'exception du « Para­pluie».

Nouveau! Important! Les chœurs d 'enfants, les classes qui souhaitent enregis­trer en nos studios, avec l'accompagnement du GIR, une ou plusieurs chansons de cette émission sont priés de s'an­noncer le plus vite possible à l'adresse suivante: « A vous la chanson!» Em ission de Radio éducative Radio suisse romande La Sallaz 1010 Lausanne

NB. Les prestations ainsi réalisées seront diffusées ulté­rieurement dans les programmes SSR.

28 Ilovembre

«Chantons Noël nouvelet» Emission composée de sept chants de Noël édités dans les nouveaux recueils destinés aux petits (4 à 8 ans). - Le jardin des chansons (enfantines) - La fête aux chansons (1 P-2 P) disponibles auprès des Fournitures et Editions scolaires du canton de Vaud - Département de l' instruction publi­que - Case postale - Lausanne. Chaque chant sera interprété par un chœur d'enfants, puis par l'orchestre qui jouera l'accompagnement instrumen­tal. En outre, le flûtiste Pan Syrinx proposera à chaque fois sa version instrumentale. A noter que Syrinx a déjà enre­gistré sur disque d'autres chants de Noël: Noël en musi­que - Lazer Carrère CA 671-67267 .

Guillot,prends ton Tambourin Noël traditionnel

1. Guillot prends ton tambourin Et toi ton flûtiau Robin * Au son de ces instruments Tu-re-lu-re-lu, Pa-ta-pa-ta-pan! Au son de ces instruments Chanterons Noël gaîment. 2. C'était la mode autrefois De louer le Roi des rois Au son de ces instruments Tu-re-lu-re-lu, Pa-ta-pa-ta-pan! Au son de ces instruments Il nous faut en faire autant. 3. Chantons Dieu avec amour De la flûte et du tambour Au son de ces instruments Tu-re-lu-re-lu, Pa-ta-pa-ta-pan! Au son de ces instruments Chantons et dansons gaîment * Variante: Prends ta flûte, toi Robin . (Cf Le jardin des chansons, p. 164)

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Les Rois Mages Germaine Duparc 1. Ils sont venus de loin, tous les trois, Pour voir le petit Roi. Sont allés au palais, s'il vous plaît, Personn' ne le connaît. Où est-il caché, Où est-il caché? 2. Ils sont allés plus loin, tous les trois, Cherchant le petit Roi. Ouvrez donc votre port', s'il vous plaît, Nous voulons voir le Roi; Non il n'est pas là, Non il n'est pas là! 3. Dans la plus pauvre établ', tous les trois, Ont vu le petit Roi. Acceptez nos hommag's, s'il vous plaît, Nous sommes les rois mag's: Voici nos cadeaux Pour l'Enfant nouveau. 4. Sont repartis bien loin, tous les trois, Par un autre chemin, Chantant à pleine voix, tous les trois, Nous avons vu le Roi, Nous l'avons trouvé, Nous l'avons trouvé. (C/ La jéle aux chansons, n(l 44)

Noël nouvelet Noël traditionnel

1. Noël nouvelet, Noël chantons ici Dévotes gens crions à Dieu merci! Chantons Noël pour le Roi nouvelet Chantons la Noël, oh Noël nouvelet. 2. Quand m'éveillai et j'eus assez dormi, Ouvris mes yeux, vis un arbre fleuri Dont il sortait un bouton merveillet, Chantons la Noël, oh! Noël nouvelet! 3. D'un oiselet après le chant ouï Qui aux pasteurs disait: Partez d'ici En Bethléem trouvèrent l'agnelet. Chantons la Noël, oh! Noël nouvelet! 4. En Bethléem Marie et Joseph vis, Câne et le bœuf, l'enfant couché au lit. La crèche était au lieu d'un bercelet. Chantons la Noël, oh! Noël nouvelet! (Les syllabes soulignées se chantent sur deux notes.) (CI: La f êle au.\" chal/SOI/S. 1/" 49)

32

Les Trois Rois Noël traditionnel

1. Melchior et Balthazar Sont partis d'Afrique. (bis) Melchior et Balthazar Sont partis d'Afrique avec le roi Gaspard. 2. Les bergers les ont suivis Jouant de la flûte. (bis) Les bergers les ont suivis Menant devant eux leurs troupeaux de brebis. 3. Sont allés chercher pour nous, Guidés par l'étoile. (bis) Sont allés chercher pour nous Mille beaux bijoux, et mille beaux joujoux! (C/ La jéle aux chansons, n(l 43)

Noël bourguignon Noël traditionnel

1. Où t'en vas-tu donc si vite, Pierrot sans chapeau? Courre, cours aussi Nanette, Laisse tes agneaux. 2. Un enfant plein de lumière Est né cette nuit. Il repose sur la paille Dans un vieil abri. (CI: La jéle aux chansons, n(l 45)

bis

bis

Entre le Bœuf et l'Ane gris Noël traditionnel

1. Entre le bœuf et l'âne gris, Dort, dort, dort le petit fils Refrain: Mille anges divins, Mille séraphins Volent à l'entour De ce grand Dieu d'amour 2. Entre les roses et les lys, Dort, dort, dort le petit fils Refrain 3. Entre les pastoureaux jolis, Dort, dort, dort le petit fils Refrain 4. Entre les deux bras de Marie, Dort, dort, dort le petit fils Refrain (CI: Lejardill des chansol/s. p. 156)

est venue d'in vit er les enfants à entrer dans « l'image», de faire con­naissance avec les personnages, de jouer avec les formes, de jongler avec les couleurs et de s'en servir pour raconter une histoire. Le moyen d'y parvenir? Un montage sonore, des bruitages, des musiques, des anecdotes .. . Sylla de Rawski, ani­matrice d'un cours de théâtre au Musée d'art et d'histoire de Genève, a mis au point cette démarche origi­nale d'initiati6n à l'art. Elle situera l'époque, présentera le peintre et décrira, à sa manière très communicative, l'œuvre de Rodol­phe Tœppfer que nous présentons ici. A partir de ces éléments sonores et visuels, les enfants racontent le tableau en s'inspirant directement de l'œuvre ou en laissant vagabonder leur imagination. Les travaux peuvent nous être envoyés jusqu'au ID octobre 1984 à Radio éducative Maison de la Radio La Sallaz lOlO Lausanne Les histoires choisies seront diffu­sées dans l'émission du 31 octobre avant la présentation d'une nouvelle œuvre dont nous vous réservons la surprise. La semame précédant chaque émis­sion vous découvrirez dans le Radio­TV Je vois tout, la reproduction de l'œuvre choisie pour vous conduire dans les dédales de l'art et du merveil­leux.

Actualité: Un pays - 26 capitales 14 septembre

Lucerne «A la vue de Lucerne,j'ai été forcé de constater que jamais, dans aucune autre partie du mOnde, spectacle plus harmonieux dans l'ensemble et dans le détail ne s'était offert à mes yeux.}) (Alexandre Dumas) Chaque année des centaines de mil­liers de touristes de toutes classes et de tous horizons découvrent la métropole du lac des Quatre­Cantons: ses ponts, ses tours et ses remparts moyenâgeux, son Hôtel de Ville magnifique au bord de la Reuss, ses musées et ses collections célè­bres, son carnaval, etc. De « La Danse de la Mort}) au « Monument du Lion» en passant par le Planétarium du Musée suisse des transports, nous parcourons les ruel­les et les quais de Lucerne à la recherche d'éléments peut-être moins connus: les partitions de

Folklore, rondes et comptines 26 septembre

Chante avec nous En 1979, année de l'enfance, l'UNI­CEF avait invité les enfants du monde entier à créer des chansons, refiet de notre époque. Dans une ronde de 25 chansons, les enfants de 25 pays ont mis en pratique par la parole et par le geste, le dixième prin­cipe de la déclaration des droits de l'enfant qui postule la protection contre toute discrimination et le droit à l'éducation dans un esprit de frater­nité et de paix. La Radio éducative poursuit la démarche initiale par deux émissions « Chante avec nous », une approche ludique du monde à l'usage des petits.

Spécial fantastique 7 septembre, 5 octobre, 2 novembre

Ecrire! Ce qui est parfois à l'école un devoir fastidieux peut devenir une passionnante aventure lorsque « l'œuvre» d'un élève, écri­vain en herbe, sort du champ scolaire et trouve un écho ailleurs, dans un journal, dans un livre, sur les ondes. La Radio éducative offre aux écoliers une chance d'aborder théoriquement

et pratiquement l'écriture, en lançant des opérations de sensibilisation à des genres aussi divers que le conte, l'histoire policière ou le fantastique . C'est avec un maître du genre, Gre­gory Frank, bien connu pour son tra­vail avec Pierre Bellemare et ses fameux feuilletons sur Radio suisse romande l, que nous tenterons cette année une synthèse des apprentissa­ges réalisés à partir de l'étude du conte en 1980 et du genre policier en 1982. Comme à l'accoutumée, la Radio éducative va au-devant des ensei­gnants avec des documents méthodo­logiques susceptibles de leur faciliter la tâche et leur permettant ainsi d'en­trer avec leurs élèves de plain-pied dans le vif du sujet. La nouvelle autant que le conte se prêtent particulièrement au genre fantastique et la réalité, par la grâce de l'imaginaire, bascule tout à coup et nous plonge dans des ambiances irréelles. Bâtir l'irréel à partir du réel. Le document pédagogique proposé par Gregory Frank sera complété par une série de 3 émissions illustrant divers aspects du fantastique. Ces histoires dites par Gregory Frank dans une réalisation de Claude Blanc seront donc diffusées sur RSR 2 à 9 h. 30 les vendredis: 7 septembre, 5 octobre, 2 novembre. Parallèlement et à la suite de cette écoute chacun pourra, en connais­sance de cause, se lancer dans l'aven­ture et nous envoyer jusqu'au 31 jan­vier 1985 des histoires fantastiques «à faire frémir les auditeurs de RSR 2».

Page 19: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

Conte inachevé la octobre

La Patte du Chat de Marcel Aymé Quelques-uns des Contes rouges du Chat perché de Marcel Aymé ont obtenu un tel succès que nous n'avons pas résisté au plaisir de vous offrir encore un de ces chefs-d'œuvre d'humour et d'analyse des comporte­ments sous forme de conte inachevé. « La Patte du Chat» met une nouvelle fois en scène les héroïnes de Marcel Aymé, Delphine et Marinette, qui vivent à la campagne avec leurs parents et tous les animaux de la ferme.

A l'ombre tutélaire d'Alphonse, le chat, leur complice et leur ami pré­féré qui a le pouvoir de faire pleuvoir en se grattant derrière l'oreille, les deux petites filles fort délurées ne pensent qu'à jouer et font évidem­ment quelques bêtises. Les parents excédés décident alors de se séparer de ce matou décidément trop imperti­nent. Delphine et Marinette réunissent dans la cuisine le conseil des animaux pour mettre au point la tactique de sauvetage du malheureux Alphonse. Parviendront-elles à leurs fins? Telle est la question à laquelle les enfants devront répondre. Leurs solutions sèront diffusées avec l'épilogue de l'auteur dans une seconde émission. Il est évident que ce conte se prête en plus parfaitement à l'analyse des caractères très facilement accessible pour les enfants.

Actualité -Anthologie 12 octobre /984

Derborence « Derborence, le mot chante doux; il vous chante doux et un peu triste dans la tête. Il commence assez dur et marqué, puis hésite et retombe, pen­dant qu'on se le chante encore, Der­borence, et finit à vide, comme s'il voulait signifier par là la ruine, l'isole­ment, l'oubli.» (C.F. Ramuz) Pour entrer dans l'univers de Ramuz, la Radio éducative saisit le prétexte d'une actualité cinématographique,

réparation et le tournage d'un

J

crée au célèbre écrivain romand. Ramuz, l'homme, l'écrivain, con­fronté aux témoins de son temps émergera des documents d'archives précieusement conservés par la SSR. Une autre vision utile à notre regard d'aujourd'hui.

Evénements d'hier et d'aujourd'hui 26 octobre

Le train Détrôné par la voiture, le train? D'une certaine manière, mais il pré­pare peut-être sa revanche. Le fait est que si son image s'est un peu ternie depuis le début du siècle, ses adeptes restent des inconditionnels. A notre époque, la banalité des trans­ports en commun l'emporte sur le rêve. Mais Thomas Serti langes a recréé pour vous l'atmosphère oua­tée des premiers grands trains, Le

Transsibérien, l'Orient Express, autant d'appellations syno­

nymes de luxe, de .~.~""-- paysages de rêve,

d'aventures

~~~~~;I~~~~!!!~i~nsolites .

usser qui en assume la réalisation le présente ainsi:

« Un film dont le moteur est une catastrophe. Une aventure en montagne. Un bras de fer entre les hommes et les dieux. Camour d'une femme. La renaissance d'un homme. Le mouvement désordonné de l'his­toire. Des personnages rendus à leur racine, la terre. Un film sur le paradis à portée de main et l'enfer tout proche. Un film d'après et autour du roman de c.F. Ramuz: « Derborence.» A Evolène depuis des mois, avec les assistants, régisseurs, secrétaires, producteurs, il vit, travaille, parle, rêve, baigne dans l'aura de Ramuz et de ses héros. Tous ensemble, ils pré­parent l'entrée en scène des acteurs. Damien Rudin nous fera découvrir la face cachée d'un film jusqu'au magi­que premier « clap» et au non moins célèbre « moteur» avec une petite incursion chez les vedettes. Après cet apéritif cinématographique une deuxième émission sera consa-

Alors n'oubliez pas nos rendez-vous: départ pour Constantinople avec l'Orient Express dont le premier voyage eut lieu en octobre 1883. Pour joindre la Sibérie, tenez-vous prêts sur le quai de la gare de Strasbourg à Paris, le 2 août 1897. Bien calé dans votre compartiment, c'est le Nord Express qui vous emmènera avec vos compagnons de voyage jusqu'à Che­liabiusk. Nous quitterons bientôt l'Europe et découvrirons l'Orient dans le mythique Transsibérien. En route pour Vladivostock ...

A la découverte ... Généralités Suite de la série qui pourrait tout aussi bien s'intituler « A vous la radio», puisqu'elle offre la possibilité aux classes de réaliser elles-mêmes une émission de 20-25 minutes. Le choix des sujets, la présentation, l'organisation du planning et du tra­vail, l'enregistrement sont du ressort des reporters en herbe. La Radio édu­cative se contente de mettre à dis po-

sition le personnel et le matériel tech­nique nécessaires. Les classes intéressées par l'expé­rience peuvent s'adresser à la Radio éducative « A la découverte ... » Maison de la Radio /211 Genève 8 sachant que les thèmes suivants ont déjà été traités: A la découverte de Soulce, d'Yver­don, du Léman, des cadeaux, de l'aviation de ligne.

Initiation musicale 7 novembre

Ecoute l'Orient Nous avons choisi Cyril Azzam, musicien libanais dont la jeunesse a baigné dans la culture orientale pour vous parler de l'Orient. Quel meilleur moyen d'habituer nos oreilles occidentales à des sonorités nouvelles, que d'entrer dans l'uni­vers magique des Contes des Mille et Une Nuits avec un conteur, Sharif Alaoui, et tout un orchestre de musi­ciens arabes.

Evénements d'hier et d'aujourd'hui 23 novembre

Sur les traces de ... Richard Wagner « Sur les traces de .. . » est une nou­velle série d'émissions qui nous per­mettront de faire revivre de grands personnages, des événements ou des figures marquantes de tous les hori­zons, politiques, culturels, économi­ques, scientifiques ou même sportifs-, au travers de documents, de témoi­gnages et de reportages sur les lieux « historiques ».

Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Août 1984 Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise, Lausanne

Pour la première de « Sur les traces de ... », nous suivrons Richard Wagner dans ses pérégrinations hel­vétiques . Trois étapes majeures mar­queront notre parcours: Zurich, qui accueillit en 1848 le réfugié Wagner, porteur d'un faux passeport que lui avait donné Franz Liszt, Lucerne et le Schweizerhof où le grand composi­teur allemand était descendu en 1859 pour y achever le 3c acte de «Tristan et Isolde», Tribschen enfin où il séjourna six ans dans l'ancien domaine de la famille am Ryhn. Années heureuses et fécondes pour l'auteur de 1'« Anneau du Nibelung», que celles passées dans la campagne de Tribschen sous la protection de

Louis Il de Bavière qui lui allouait rente et domestiques. Non seule­

.ment Wagner y mit la dernière main aux « Maîtres chanteurs» et com­mença la composition du « Crépus­cule des Dieux », mais surtout il y dirigea la première de « Siegfried­Idyll», le 25 décembre 1870 pour le 33° anniversaire de sa felJ1me Cosima.

Conte 19 décembre 1984

Lauréats du concours UER A partir d'une bande sonore, de brui­tages et d'ambiances diverses, l'UER (Union européenne de radiodiffu­sion), a lancé au printemps dernier un

concours de narrations enfantines, le troisième du genre. Ce concours a pour objectif de favoriser la réalisa­tion de programmes radiophoniques pour enfants, de développer les échanges internationaux, d'amélio­rer la compréhension entre les enfants des pays d'Europe et surtout de stimuler l'imagination des enfants. La Radio éducative a diffusé sa propre sélection avant d'envoyer cinq travaux suisses au jury interna­tional. A l'heure où nous mettons sous presse, nous ne connaissons pas encore le choix du jury de l'UER et aurons avec vous le plaisir de la sur­prise!

en et en images «Finir en beauté» Point d'orgue et non des moindres pour l'exposition « Des contes en mots et en images », qui a tourné pen­dant plus d'une année dans toute la Suisse romande. Les dessins qui n'auront pas été récla­més par les classes jusqu'au 15 sep­tembre, seront mis en vente lors de la GRANDE KERMESSE organisée par le Lions Club de Lausanne, au profit d'enfants sourds. Ainsi les écoliers et les enseignants contribueront à la fondation d'un centre culturel des sourds qui per­mettra l'organisation de:

rencontre entre sourds et enten­dants,

- loisirs culturels, - éducation permanente, - cours de langue des signes. Quelle plus grande récompense pour tous les participants à cette aventure à rebondissements! Une manière bien sympathique d'inscrire le mot fin.

Page 20: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

~ .Radio Telévision Educative Romande. ~ Septembre 1./II/"illl('II//(II'''il/ Tc la L't ualit ~ : il 1.·~ \ l· nl·lIll· lIt du Illuis : QU\'IrriI­n'qul,rONLI '!u :\\I.' (unlillllptJurk,plu"jl,.'u -11.::-. 1:-: ;",121111',)

+ Lt.: '\ ill\ it..: ,ùuillu r. Mal'''i 18 . Document: Il I.'ONU t'n Arriqlll'H. En (omp l ~" m~nt tk " ":-m ission Td;u.:tualil~· U~, 10':1 Il s.:p­h.:mhr~ . ' .1l1llIi } -!('{IJ/(/rcli.'5 T V-SL'opie: cc Hill~ . \l'dl'tll' du rock ~, 12 ans Il, L~s dlOS"': S th: la vi...: pri \' '':...: ...:1 profcss io l1ndk lfull lOu l j...:u ncrod...:rillanHl{h .. ' +L...:sin\'i t t= s dujour.

TElI~V I S ION EDUCATI VE IJirrusions:lundi \' ers I7 h. 15:

mardi vers I~ h. 15

M - Mercredi 9 h. JO (6-10 ans) RSR (( V- Vendredi 9 h. J() (10-16 ans) RSR (( !of 5 Initialionmusicale

Et:ou te lejazz

V 7 Spécial fantastique Un conIe de Grego ry Frank : ((Conva lesce nce ~)

M 12 Anthologie Les tahlcauxil histoires

V I~ Actualité Un pays. 26capi lales: Lucerne

,If 19 Emüonnement Cha nts d 'oiseaux

JI 21 Initialion musicale Folklo re brcsilicn avec Jose Barrensc­Dias

M26 F'olklore, rondes et complines Chante avel: nous

V 28 E,'énem.nl, d'hier et d'aujourd'hui Le Tmnssibcricn

Portes ouvertes sur l'école Lundi Radio suisse ro mand e (( I lIh.-IIJh.3IJ

J Les tâches annexes de l'école ((1 L'audio-risu~I , un outil pédagogiqu~ 17 Emission spi'ciale 2~ Ilranches principales, branches

sl'cundairl's

Programme de septembre à décembre 1984

Octobre ~ \Iardi _" Doc um entaire : fl Physiqlll' ~lppli"lIh' ll

l :l' l l'l' lnl~ I~li"lIl' (1). + " T~l:hno Ilash" l .lfllcli,\' ClmarclilJ TdactllalilC t0mi, ,,;ion " Il ê l' i ; d~ ) : ff ()pl'mliull rl' Il l'Unt rl' U •• Opl'ril/.iulIl' illcunlru ll

'I Opt' r:lliunBl'J.:l'gllllllg " L;lnü' I1l~1l1 lrun l"{)IH:our:-. i ntêrr~'giClnal (j'êdlanC L' :I\L'l: k " êl·{) li ~ r .. f il il 16 an ,, ) d~ la Sui" s ~ ;;lêman illUL' 1..' 1 du TL· .. "in . .\lal'''ilf>

Novembre Lundi 5L'llllitrdih TV-Scopit:: fi ArS. \Jllt' aJ.!l·f1('(· dl' prt's."i:l· u.

TrCl i .. lL'lIrL" qui ... igni liL'nt AgL'Il l"L' tê lêgraph i · qUL' .. u is"L' . + Le,Îm itê,dujour.

,\II/l'di 13 Documentaire: ffL';1 J.! rÎrulturl' ;1 tlUaln'

l1Iailt~ H. DL'lJ\ p;t~ ' '' a,,, d,ms ulle 1ll(o!1lL' L'"\:llltli ­talio!1 agrh:ok. + " TL'l"hl1o Ila .;; h " 1./lI/lli l') l'llIIardi 111 Tdactuillitc: .cLa

DOL'lIll1t!nlairL': le Ll'S BCliss unn~ls". Un...: X-I li . Pr":'Ô\.' nl:llioll .;; up(' r X dHlisi.s par dc'\ êl:oliL'r, t1Yllaslk li...: ph()lO~raplh.· ,,; laknllll'LI\ . parmi k'i rl'portagL's

1.1I11l1i J! ('( /IIartli 23 rIIlllillllh

TV-Scopie: (f Un J.!rnrriqlll' Il . La nêation du nou \'.:all gên ~ rillllL' lI..: la T\ï~ : nol .: par not .:: i l11<1!:!L'pttrÎl1w!:!L' . + Les Î!1 \' itês dujour. tlfl/I'di311 DocUI11Cnlair\!: (fPh~'siqlll' :lppIiIIUrt')I -L"i..·ll·r lrnslati tlll l· (2 ). + "Tt.:l: hno Ilash ..

+ LL'S in \' i lês du jour. Mardi l 7 !)ot'umcntaire: H Ph~ s iqut, :lpp1itltH:'l')I - La pruducliulldl'I 'l, ll'l' lricitr(l). + Il Tt."'t:hno Ilash n

Telévision Educative

Octobre tif J Actualité

En l' ,"lsd-"rrique Il S Spécial fanlaslique

u l;lnlliloulc.st:hoses .)ltlcG.Fr;.IOk

MIO Conteinache"é La Pattcllu Chat de Ma rt:cl "yme

JI 12 Aclualilé Derhorcnt:e, Il' tournage d'lIn nlm" approche dl' Ramuz

M 17 Anlus la chanson A l' Ecole de Madame Nicok. de Chris­

V 19 A rous la cbanson HommagciJ Brassen s

M24 Inilialionàlapoésie Les l1lolsmagiqllcs

V 26 Erénements d'hi~r ~I d'aujourd'hui L'Orie nl Exprt."'s s

M JI Anthologie LestahiL';llIx ;lhi.slOirL's

Portes ouvertes sur l'école 1 Actualité 8 L' informalique :lU jardin d'enfants?

IS L'école donne-t-~lIe des cartes pour lefutllr?

22 Vocabulaire à la baisse? 29 Image de l'écol,'

Novembre JI 2 Spécial fanl aslique

.. La dernière l:Ïga re nc n de G . Frank

M 7 Initialionl1lllsicalc Ecou te l 'O r iL'llt

JI 9 Anthologie ((am ll l

tH 14 A la décourerte de ... V 16 A rous la chanson

Karolink<l Cl Llulrcs cha nt s dc Po logn e par lvfa rck Rogilewicz

M2 1 Conte inache"é La Palle du Chal de Marce l Al'me. cpi logues

Il 2J E"énemenls d'hier et d'aujourd'hui Sur les trat:cs de \Vagncr

M2H A,'ous laebanson Noë l nou\'ekt

JI JO Radio~raphic Le métier dt! n1cttcur\!n ondes

Portes ouvertes sur l'école S Echanges scolaires

12 Actualité ou sujel de remplacement L\:ga lil c hOI1HllC.s - fL'lllr1lcS

19 L'acharnellleni pédagugi'iue ou r~ussir il tout pri "\:

26 L' innuence d~ la musique

Ph ilipp\" ,·\lIlII11 !'> ~. L:IU\anlll:

Décembre I. I(I/di 3 ('1 mardi -l TV-Scopi e: '1 l) l'sgrossous pnurhl BD '.1" . LI ( ollllllL'rciali , at illndc la BD L' IUL' sL"s prodllit .; tI ~' ri \ L· ",. dL'''; HSrhtrnllllllll: .. ·, ,, ,, Yabri u. ,\Iardi 1/ Documentaire: (j I.Cllli~ ('rl'lil'r U • eth.' !" d"o r­dlL'strL' L'1l:oT1lp(lsiICU r ncudlùIL'\nis

Décembre M S AetualHé

Yak"ri a 10ans V 7 Actualité

Rendez-vous aux Sai nt es-Maries-de­la-McrparGeorges Glalz

M 12 Folklore, rondes et complines Chant e .lVec nous

V 14 Chemin faisant LI vic d"un j()urn~ll

M 19 RésultaIs concours UER In vcn l c une histoirc: les lau rcals intc rnationau x

JI 21 Initi ation musicale Les T/.iganl's

Portes ouvertes sur 'l'école J Pruteclion de l'enfance

10 Cours à options, ré,'él.teur d'aptitudes

eeeee.ee

Enseignement renouvelé du français

La presse a déjà eu l'occasion de nous servir plusieurs ré­flexions concernant <(j'enseigne­ment renouvelé du français» , Ce­pendant, force nous est de constater que les opinions émi­ses nous offrent des divergences qui , certainement , créent un doute sérieux auprès des parte­naires de l'école , Ce doute de­vient , aujourd'hui , crainte , car cet enseignement touche de plus près les élèves de fin de scolarité en classes primaires . Nous pou­vons relever et comprendre le souci des enseignants de ces degrés qui , à juste titre, récla­ment des renseignements clairs et précis situant l'organisation de l'introduction de cet enseigne­ment au CO et , surtout, une unité d'action dans l'apprentissage de la langue maternelle.

Cependant , après avoir appliqué et testé ce nouvel enseignement pendant plus d 'une année en cinquième primaire, je tiens à préciser que ce n'est point (<le français)) qui est modifié, mais (<l'enseignement)) du français qui est renouvelé , Par conséquent, malgré les termes un peu techni­ques tirés des théories linguisti­ques, au niveau pratique , les connaissances ne sont que très peu modifiées. L'apprentissage de la langue est, en réalité , mieux adapté à une civilisation en' per­pétuelle mutation , civilisation qui, aujourd'hui, favorise des attitu­des plus variées au niveau des relations humaines ,

En effet , si nous analysons les situations auxquelles l'individu doit faire face, nous découvrons rapidement deux aspects qui doivent mûrir parallèlement chez l'être qui tend à la liberté person­nelle ,

1. S'il est vrai que l'apprentis­sage de la langue écrite a été la principale préoccupation de l'école , s'il est vrai que la lecture et l'orthographe gardent toute leur importance , il est néanmoins nécessaire de développer le lan­gage oral , car : - d'une part , les hommes sont

de plus en plus amenés à rece­voir des messages oraux;

- d 'autre part, notre société nous appelle à émettre des idées lors de débats et à traiter des affaires aussi souvent par contacts téléphoniques que par correspondances écrites ,

2, Tant au niveau du langage oral que du langage écrit, l'individu doit se sentir libre. Pour atteindre ce but , chaque homme doit: - connaître le fonctionnement de

la langue par un apprentissage structuré , (ateliers : exercices de structuration) ;

- développer son esprit de juge­ment en fonction des choix qui lui sont offerts (presse , mé­dias, télévision , etc ", ), d'où une nécessité d'exercices de libération,

En conclusion, l'enseignement renouvelé du français ne veut en aucun cas supplanter l'enseigne­ment traditionnel , mais le com­pléter par des attitudes appro­priées qui permettront à chaque individu de réaliser librement tou­tes les possibilités de relations offertes par notre société,

Marco Bonvin

Article publié dans le «Journal de Sierre» et «Valais Demain ».

Page 21: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

Communications du Centre

«Ward Suisse»

Comme l'an dernier, à raison d'une à deux heures de travail sur une soirée et par semaine, le Centre suisse de la méthodolo­gie «Ward», organise dès le dé­but octobre et jusqu'à fin mai , trois cours de formation portant sur les degrés 1, 2, 4.

L'enseignement sera assuré par trois maîtres expérimentés et pratiquant la méthode à savoir :

Premier degré, Sion: M. Claude Lamon , 3941 Flan­they téléphone (027) 58 17 47.

Bibliothèque des jeunes

de Sion

«La joie par les livres»

Deuxième degré, Martigny: M. Léon Jordan, 1891 Vérossaz téléphone (025) 65 27 03.

Quatrième degré, Sion : M. Paul Bourban, route du Mont 29, Sion téléphone (027) 228809 .

Les personnes intéressées par l'un de ces cours doivent pren­dre contact avec le professeur concerné. De ce contact dépen­dront l'heure, le jour et la date du début du cours .

Heureux de l'expérience réussie l'an dernier le Centre Ward sou­haite plein succès à tous les intéressés.

Avec la rentrée scolaire , toutes les activités reprennent. La Bj vous rappelle son horaire :

Lundi 16 h 00 à 18 h 00 Mercredi 9 h 30 à 11 h 30 et vendredi 14 h 00 à 18 h 30

Elle est ouverte à tous les jeunes de Sion et environs, à tous les amis de la lecture. Le prêt est gratuit , les livres sont prêtés pour quatre semaines.

Nos collections se sont enrichies de nouvelles bandes dessinées car devant les demandes tou­jours plus nombreuses et la place prise par ce moyen d 'expression dans la littérature contemporaine , les bibliothécai­res ont décidé de faire l'acquisi­tion de BD en vue de les prêter aux enfants . Malgré le stock en­core restreint (une centaine de volumes) et la limitation du prêt à une BD par lecteur, nous espé­rons que cette initiative fera le bonheur des jeunes.

Les bibliothécaires de jeunes

OPERATION RENCONTRE

OPÉRATION RENCONTRE

Un projet national télévisé: opération rencontre

Les secteurs éducatifs de la Télévision suisse

Télévision éducative romande, SSR Schulfernsehen, SRG Telescuola, TSI

préparent un projet national qui sera programmé sur les anten­nes alémanique, tessinoise et ro­mande en octobre 1984.

Adressé à un public cible de 11 à 16 ans (6 - 7 - 8 - ge année), il a pour but principal de favoriser , par le canal de la télévision , la communication audiovisuelle et des échanges entre les jeunes des différentes régions linguisti­ques de notre pays.

Une première émission sera dif­fusée sur les antennes suisses en automne prochain .

En Suisse romande

lundi 8 octobre 1984 à 17 h 15 mardi 9 octobre 1984à 14 h 15

Cette émission lancera un concours suggérant aux jeunes d'entrer en communication avec leurs voisins en se présentant à l'aide de

- film super 8 / vidéo ; - reportage photos (noir-blanc

ou couleur); - montage dias ; - affiche; - dépliant; - etc.

répondant à la question de

«Qui êtes-vous?» «Où habitez-vous?» (Présentez-vous en images à des voisins inconnus, qui ne com­prennent pas votre langue, ne savent pas où vous vivez et igno­rent tout de vos préoccupations personnelles) .

Les travaux devront être remis avant le 20 décembre 1984 à

OPÉRATION RENCONTRE BP 234 1211 GENÈVE 8

Les créations les meilleures se­ront présentées à l'antenne lors d'émissions diffusées dans le courant de février-mars 1985, leurs auteurs invités à participer à la réalisation studio des émis­sions, et à aller rencontrer des co-gagnants dans leurs cantons respectifs, car ils recevront des «bons de voyage » leur permet­tant de rendre visite à une classe alémanique, romande ou tessi­noise, histoire d 'opposer à des images médiatisées des images de la réalité .. . !

Dès septembre, vous pourrez obtenir à l'adresse ci-dessus ou auprès de votre Centre cantonal de RTVE un papillon décrivant les conditions de participation et indications pratiques.

Télévision éducative romande Geneviève Jaggi

Page 22: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

Des enseignants au chômage s'interrogent

Durant l'année scolaire 1984-1985, plus d 'une centaine d 'ensei ­gnants et d 'enseignantes du Valais romand ne seront pas titulaires d 'une classe . Ils reprendront le rythme quasi journalier du timbrage attendant qu 'on les sollicite pour un remplacement , bref ou long , durant lequel ils n 'auront l'impression , malgré un travail honnête , de n'être pourtant que des demi-instituteurs .

Remuer le passé n'apporte aucun intérêt concret . Certaines erreurs ne devraient tout simplement plus se reproduire . D'ailleurs , le but de la lettre ouverte qui suit est bien plutôt de s'en tenir au présent et de profiter des solutions qu 'il apporte pour améliorer notre avenir.

Nous sommes persuadés que ces solutions sont applicables . Néan­moins , elles demandent de la part de l'Etat du Valais , des communes et des enseignants et enseignantes titulaires un effort uniforme.

Nous pensons mériter cet effort à l'heure où , un peu partout dans le monde et même en Suisse , la notion de solidarité devient une notion essentielle pour la bonne marche et l'équilibre d 'une société.

LETTRE OUVERTE au Département de l'instruction publique

Madame) Monsieur,

En tant qu 'enseignants(es) au chômage, nous nous permettons de vous faire part de quelques idées susceptibles d 'améliorer notre statut de remplaçants(es) et de chômeurs(euses) :

- favoriser le travail à temps par­tiel en assouplissant ses condi­tions et en ouvrant plus large­ment des possibilités de travail aux jeunes enseignants ,'

- informer les communes sur les possibilités de réduction des ef­fectifs;

- s 'attacher à une meilleure in­formation sur les possibilités de travail des enseignants au chô­mage (travail à l'étranger notam­ment .. .) ,'

- envisager la créa tion d 'écoles pour des jeunes Suisses ou étrangers désireux d 'apprendre le français. Mise à disposition de locaux non utilisés (ENF) ENG) .. .) ,'

- attribuer les cours d 'appui et les cours d 'été pour les élèves en difficulté aux enseignants au chômage ,'

- subventionner la formation des enseignants au chômage dans d 'autres domaines (informatique) secrétariat) tourisme) .. .). Se réfé­rer à la loi sur l 'assurance­chômage) chapitre 6, articles 59 et suivants ,'

- ramener à 60 (au lieu de 90) le nombre de jours d 'enseignement nécessaires à la validation d 'une année scolaire (primes d 'âge, ac­quisition du brevet) )·

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- ne pas pénaliser les ensei­gnants qui sont contraints d 'exercer, durant la période de crise, une autre profession (exa­men pédagogique à refaire, .. .) ;

- planifier, dans la mesure du possible, les remplacements au niveau du DIP de manière à ce

Section ACM 1 SPVal

Programme du

deuxième semestre 1984

l , ,

UN })&HI - /NST/ pIALL.ER T/I1BRER 1

qu 'ils soient mieux répartis entre les enseignants au chômage (il semblerait que certains ensei­gnants soient favorisés) .

Madeleine Balleys Carmen Bruchez Marina Charvet Sandra Duc

1er septembre, Grimisuat : Expérience de peinture sur tissu . Animateur : G. Tritten .

19 septembre, Grimisuat, 20 h DO, centre scolaire : «Valentine», un peintre (Hodler) devant l'amour et la mort. Film documentaire retraçant de ma­nière poétique la violence boule­versante de cette passion de Hodler pour son modèle parisien Valentine Godé-Darel.

22 septembre, Genève, 10 h 00 : Visite du Grand Théâtre et des ateliers de couture et décoration. Organisation SPR.

Michèle Grandjean Sabine Mabillard Serge Andenmatten Bertrand Bandolier Pascal Clivaz Thierry Germanier Jean-Vincent Glassey Serge Rey Jean-Marc Roduit

Septembre - octobre, Sion : Cours de dessin. Animateur : Pierre-Alain Zuber. Thème : ap­proche des valeurs , des structu­res , de l'espace. Les jeudis 20 et 27 septembre, 4, 11 , 18 et 25 oc­tobre , de 19 h 30 à 21 h 30.

Début novembre, Martigny: «L'esthétique dans l'art abs­trait» , origines psychologiques des couleurs. Conférencier: G. Fassin , physicien.

30 novembre, Sion : Assemblée générale et souper.

Nouvelles acquisitions OOIS

Pédagogie - Psychologie

- EVÉQUOZ, Grégoire. - Le contexte scolaire et ses otages. Vers une approche systématique des difficultés scolaires. Paris ESF, 1984, 142 pages (collection «Sciences humaines appliquées») .

ROMILLY , Jacqueline de. - L 'enseignement en détresse. Paris , Julliard, 1984, 219 pages . Où en est notre enseignement , où va-t-il? Le livre est un constat, parfois sévère . Il est aussi un plaidoyer pour tout ce que la politisa­tion croissante de l'enseignement risque de remettre en cause. Il insiste sur les symptomes les plus alarmants et sur les domaines les plus atteints: sur la langue française et les études littéraires en général , mais avant tout sur la culture , considérée comme formation intellectuelle et morale.

- JUMILHAC, Michel. - Le massacre des innocents . France que fais-tu de ta jeunesse? Paris, Plon , 1984, 168 pages. Réflexion sur cette longue expérience de l'enseignement vécue dans la ferveur , puis dans l'amertume. Dans ces pages tendres , drôles , féroces, consacrées aux parents , aux instituteurs et aux professeurs, à la jeunesse et à l'école, l'auteur retrace et explique l'agonie d 'un enseignement qui fit jadis l'admiration du monde et dit à quelle condition une renaissance est possible.

- CHATEAU, Jean . - L 'intelligence ou les intelligences? Bruxelles, Pierre Mardaga, 1983, 233 pages. Vision plus large et plus exacte des problèmes posés par l'intelli­gence dans la ligne d 'une philosophie génétique que l'auteur considère comme seule philosophie valable .

- MILGRAM, Stanley. - Soumission à l'autorité. Paris, Calmann-Lévy, 1974, 268 pages. . Où finit la soumission à l'autorité et où commence la responsabilité de l'individu? A la lumière d 'un modèle emprunté à la cybernéti­que, Milgram nous propose une analyse originale des processus d'obéissance et de désobéissance. Un formidable document sur le comportement humain .

- FOUCAULT, Alain , et WUCHNER, Philippe. - Si lire m 'était per­mis .. . Tournai, Casterman, 1984, 128 pages (collection «E3 en­fance, éducation, enseignement))). Ils lisent, c 'est bien. Ils ne lisent pas? Les questions se posent et restent bien souvent suspendues au fil des mots ... Pourtant aujour­d 'hui, des aides à la lecture existent. Elles sont présentes dans notre environnement: le jeu, les médias sous toutes ses formes, l 'informatique.

- MILNER, Jean-Claude. - De l'école . Paris, Seuil, 1984, 153 pa­ges. L'école en France : pour la comprendre, il a fallu parler d 'un pays, de ses savoirs et de ses paradoxes constituants.

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Environnement

SCHAUENBERG , Paul , et GILLlÉRO'N, Jacques. - La vie étonnante de nos oiseaux. Lausanne , Editions Mondo, 1982, 151 pages .

- CUISIN , Michel . - La vie secrète des bêtes dans les montagnes, Paris , Hachette , 1978, 52 pages .

- CUISIN, Michel. - La vie secrète des bêtes : les rapaces d 'Europe. Paris, Hachette, 1979, 52 pages,

- DUPUTET, Michel. - Comprendre l'écologie . Lyon, Chronique so­ciale, 1984, 302 pages (collection (( Synthèse»). Itinéraire des fondements de l 'écologie science à l 'élaboration de la philosophie de l'écologisme et son entrée en politique.

- MORRIS, Pat. - Toute la nature. Paris, Bordas, 1984, 320 pages (collection (( Un multiguide d 'initiation»).

- PETERSON, Roger, MONTFORT, Guy, et HOLLOM, PA.D. - Guide des oiseaux d'Europe. Paris, Delachaux et Niestlé, 1984, 460 pa­ges (collection ((Les guides du naturaliste ))).

- GÉROUDET, Paul. - Les palmipèdes. Paris, Delachaux et Niestlé, 1982, 285 pages (collection ((Les beautés de la nature ))).

- POL UNI, Oleg, et EVERARD, Barbara. - Arbres et arbustes d'Eu­rope. Paris , Delachaux et Niestlé, 1983, 208 pages (collection «Les guides du naturaliste») .

- D[ETL, Ulla. - La main verte. Paris , Casterman , 1984, 47 pages .

- ARNOLD , Nei[ . - L 'apprenti naturaliste. Paris , Casterman, 1984, 48 pages .

- FÉLIX , J., et HISEK, K. - Oiseaux des pays d 'Europe. - Paris , Gründ , 1978, 320 pages .

- SEGU[N-FONTES, Marthe. - Le bouquet. Paris , Gautier­Languereau , 1984, 29 pages (collection «J'ai descendu dans mon jardim».

Art

- G[SLlNG , Pierre . - Les aiguillages du rêve . Editions de [à Tour, 1984, 196 pages. Ce livre retrace une aventure authentique , vécue par vingt jeunes à la faveur d'un périple en train , en Suisse et en Alsace. Il suscite en nous ['envie de créer , de découvrir un passé plein de poésie et de vivre activement notre temps . [[ nous invite à porter un regard neuf et sensible aussi bien sur [es fascinantes machines à vapeur d 'autrefois que sur [es métamorphoses de notre vision grâce à [a vitesse d 'aujourd 'hui . [[ suggère d 'autres façons de voyager , en notant ses impressions par le dessin , l'écriture ou [a photographie . Ce [ivre stimule [es multiples possibilités créatrices qui sommeil ­lent en chacun de nous.

- STR[KER , Susan , et KIMMEL, Edward . - Le livre d 'anti-coloriage. Paris , Seuil , 1982, 94 pages . 45 scénarios inattendus que chacun, enfant comme adulte, pourra développer et il[ustrer selon sa fantaisie . Premier livre de dessin «différent », i[ redonne ses droits à la créativité , c 'est-à-dire à ['expression libre et à [a dynamique de soi .

- SEABRA, Cateri ne de. - Dessine-moi un poème. Tou[ouse , Edi­tions Mi[an - Toboggan-Magazine , 1982, 23 pages .

- REGN[ER , Max, et FERRARY, Pierre . - Un client difficile. Comédie en un acte . Paris , Librairie théâtrale , 14 pages (co[lection «Chan­sonniers »).

- Adaptation de ANTOINETTE, Charles . - Ecoutez la nouvel/e! Un acte de Lady Gregory, Paris, Librairie théâtrale , 1980, 22 pages (col[ection «Education et théâtre») .

- ANOU[LH , Jean, et AURENCHE , Jean. - Humulus le muet. Paris, Librairie théâtrale, 20 pages (collection «Olivier Hussenoh) .

- GREN[ER, Jean-Pierre. - Jofroy. D'après une nouve[le de Jean Giono, Paris, Librairie théâtrale, 1979,32 pages (co[lection «Olivier Hussenoh).

Mathématiques - LANG , Serge. - Serge Lang fait des maths en public. Trois débats

au Palais de [a découverte, Paris , Belin, 1984, 126 pages .

- LANG, Serge. - Serge Lang, des jeunes et des maths. Un cher­cheur rencontre des collégiens, Paris, Belin, 1984, 127 pages.

- BOULANGER, Philippe. - La fête des petits matheux. Paris , Be[ in, 1984, 94 pages . Des enfants racontent leur classe de mathématiques, leurs difficul­tés , leurs joies ...

Français - BEAUMARCHA[S , J.-P. de, COUTY, Daniel , et REY, Alain. - Dic­

tionnaire des littératures de langue française . Volume l, Paris, Bor­das, 1984, 859 pages.

- SEGUIN-FONTES, Marthe. - Par quatre chemins . Paris, Larousse, 1984, 13 pages (collection ((Eveil))) . Si on jouait avec les mots? A les couper en deux morceaux et à les recoller: les phrases auraient des bifurcations. 1/ y aurait des croisements de mots, des carrefours et des giratoires de lignes.

Page 25: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

CONGÉS PERSONNELS DES ENSEIGNANTS

Nous rappelons que selon les articles 18 et 19 du règlement du 30 septembre 1983

concernant le traitement du personnel enseignant publié dans le numéro de novembre

de «l'Ecole valaisanne», l'octroi de congés personnels pour de justes motifs

est du ressort de l'autorité de nomination, sous réserve de l'approbation

du Département de l'instruction publique. Ces congés ne sont pas payés,

mais les frais de remplacement sont pris en charge par l'Etat

sur présentation de la formule officielle. En aucun cas l'enseignant

n'a le droit de rétribuer lui-même son remplaçant

La requête doit être présentée au moins quinze jours à l'avance sauf cas de force majeure.

Page 26: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand

Les cours de l'année scolaire 1984 - 1985 s'ouvriront selon les indications ci-dessous:

Année scolaire: du 27 août 1984 au 22 juin 1985.

Vacances de Noël : du 24 décembre 1984 au soir au 7 janvier 1985 au matin.

Congés de Carnaval: du 16 février 1985 au soir au 25 février 1985 au matin.

Vacances de Pâques : du 29 mars 1985 au soir au 15 avril 1985 au matin.

La fréquentation des cours est obligatoire pour tous les appren­tis, même pendant le temps d'essai, dès l'ouverture de l'an­née scolaire.

L'admission au cours de pre­mière année est subordonnée à la présentation du contrat d'aprentissage homologué par le Service cantonal de la formation professionnelle ou, à défaut, d'une attestation du patron. L'élève qui n'en possède pas re­cevra de la direction de l'école une formule de demande d'ad­mission; il la rapportera lors des prochains cours hebdomadaires dûment signée par le patron et le représentant légal.

Tous les nouveaux apprentis se présenteront aux cours, à la date indiquée par la publication offi­cielle, munis du matériel usuel et du dernier certificat scolaire ob­tenu .

Les apprentis des 2e , 3e et 4e an­nées déposeront à l'ouverture des cours leur livret de notes si­gné par les parents et par le pa­tron.

Tous les apprentis appelés à sui­vre les cours professionnels en un lieu autre que celui de leur domicile ou du domicile de leur patron peuvent se procurer une carte spéciale pour l'inscription de leurs frais d'itinéraires . Cette carte est délivrée par les CFF et les PTT, sur présentation de la carte d 'apprenti et permet l'ins­cription des abonnements Série 26 (dix courses en trois mois) afin d'en obtenir le remboursement à la fin de l'année scolaire; elle de­vra être remise à la direction de l'école dans le courant du mois de mai 1985.

Important

Les apprentis de première année au bénéfice d 'une autorisation ou d'un contrat peuvent deman­der à l'école professionnelle où ils suivront l'enseignement obli­gatoire, leur carte d'apprenti. Ils joindront à leur demande deux photos au dos desquelle.s ils mentionneront leur nom et leur prénom. Ils fourniront, en outre, les renseignements suivants :

- date de naissance (jour, mois, année);

- profession; - dates du début et de la fin de

l'apprentissage; - domicile ; - domicile des parents; - lieu d'apprentissage.

Le programme détaillé de l'ouverture des cours de cha­que profession est publié dans le Bulletin officiel du canton du Valais.

Service cantonal de la

formation professionnelle

RENTRÉE DES CLASSES

• • • • • • • • • •

Le commandant de la Police can­tonale communique :

En ce tte période de ren trée sco­laire dans notre canton, nous de­mandons une fois de plus, à tous les usagers de la route de faire preuve d 'une extrême prudence à l'intérieur des agglomérations, à proximité des bâtiments scolai­res, des passages de sécurité ainsi qu'aux arrêts des bus sco­laires .

Nous rappelons également à chaque conducteur qu'il est tenu de se conformer aux signes des patrouilleurs scolaires.

En collaboration avec les polices municipales, la prévention rou­tière de la Police cantonale lance une campagne de sécurité sous la forme d 'une affiche diffusée sur l 'ensemble du canton avec comme slogan:

Abonnement à l'Ecole valaisa nne

L'abonnement est valable de septembre à juin (année sco­laire) .

Pour la suppression de l'abonne­ment, veuillez nous avertir avant le 1 er décembre 1984 soit par téléphone (027) 21 6286 soit par lettre.

((Attention école ((L)) rentrée scolaire)).

A la vue de cette affiche, chaque usager de la route saura se sou­venir que l'enfant a confiance dans la sagesse des grands.

Tout conducteur digne de ce nom, par ailleurs souvent papa ou maman, prouvera qu'il est conscient de ses responsabilités en se montrant compréhensif, in­dulgent et prudent.

La sécurité des enfants dans la rue est l'affaire de tous.

Chacun doit se sentir person­nellement responsable.

Le commandant de la Police cantonale

Marcel Coutaz

• • • • • • • • • • 49

Page 27: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

CATALOGUE (ODIS DE SION)

Vous pouvez acheter à l 'OOIS de Sion, prix Fr. 10.-, le catalogue du matériel pédagogique en prêt (à l'exclusion des livres).

Vous y trouverez :

- les diapositives - les cassettes - son

les cassettes vidéo et bientôt les lectures suivies

susceptibles de faciliter votre tâche et de la rendre plus attrayante.

Je désire recevoir _____ exemplaire(s) du catalogue du matériel en prêt à l'OOIS.

Nom : ________________________________________________________ __

Prénom: ______________________________________________________ _

Adresse: ____________________________________________________ _

A retourner à: OOIS Route de Gravelone 5 1950 SION

Le titulaire ayant été appelé à as­sumer une responsabilité canto­nale , le poste de

chef du service de la documentation

et des moyens d'enseignement

est mis au concours.

Exigences:

- Pratique en responsabilité de l'enseignement dans un can­ton romand ;

Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques Neuchâtel

- goût pour l'initiative ;

- qualités d'animateur et d'admi-nistrateur (création de groupes de travail ; coordination; contrôle) ;

- intérêt pour le développement des moyens d 'enseignement , des moyens d 'apprentissage, des méthodes pédagogiques et de la documentation péda­gogique;

- connaissances de la coordina­tion et de l'innovation scolaires en Suisse romande .

Remarque: une réorganisat ion des tâches est réservée .

Traitement : à convenir .

Postulation: à envoyer à

M. Jacques-A. Tschoumy Directeur de l'IRDP 43, Faubourg de l'Hôpital 2000 Neuchâtel

Téléphone (038) 2441 91

qui répondra aux demandes de renseignements.

Délai: 10 septembre 1984 (pro­longé au 20 septembre 1984).

l

Page 28: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

HEURES D'OUVERTURE

ODIS DE SION

Du lundi au vendredi:

de 10 h 30 à 12 h 00 et

de 13 h 15 à 17 h 45

HEURES D'OUVERTURE

ODIS DE SAINT -MAURICE

Lundi, mardi, jeudi et vendredi :

de 15 h 00 à 18 h 30

mercredi et samedi :

de 14 h 00 à 17 h 30

Page 29: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

«L'électricité -l'énergie clé»

(UCS) . - Quelle est la relation en­tre le fromage de l'Emmental et l'électricité? Pourquoi la consom­mation d'électricité augmente-t­elle aussi dans le canton du so­leil, ' le Tessin? C'est à ces questions et à de nombreuses autres encore que répond le nou­veau magazine de l'électricité de l'Union des centrales suisses d'électricité (UCS), «Le Kilowatt­heure». Divers articles largement illustrés et provenant des sec­teurs industriel, tertiaire et des ménages montrent que l'électri­cité est désignée à juste titre comme énergie clé. Cette éner­gie pratique qui sort de la prise électrique doit cependant être au préalable produite . Un autre article est donc consacré aux principaux types d'«usines d'électricité en Suisse». Le nu­méro 1 0 du «Kilowattheure» pré­sente en outre de nombreux su­jets intéressants tournant autour de l'électricité .

L'édition 1984 du « Kilowatt­heure» (16 pages, format maga­zine) est disponible auprès de la majorité des entreprises d'élec­tricité ou auprès de l'Office d'électricité de la Suisse ro­mande (OFEL), case postale 307, 1000 Lausanne 9.

Service scolaire du

Musée suisse des transports

à Lucerne

Un enseignant au service des en­seignants, au Musée suisse des transports, à Lucerne.

Chaque année, plus de 2500 classes, avec un total d'environ 75 000 élèves, visitent le Musée suisse des transports à Lucerne. Pour de nombreux maîtres , notre musée est plus qu'un simple but ou une attraction de course d'école ; dans nos expositions , ils ont trouvé matières à de vivantes leçons de choses et de la vie. Afin de faciliter la tâche à ces collègues , le Musée suisse des transports a engagé un maître dont la mission principale est de s 'occuper de toutes les ques­tions de pédagogie en liaison avec le musée. A cet effet , il tient à la disposition des intéressés

- du matériel informatif; - du matériel d 'enseignement se

rapportant aux transports, communications et astrono­mie .

Nous recommandons aux maî­tres intéressés de commander auprès du Musée suisse des transports, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne , téléphone (041) 31 4444, les deux prospectus suivants:

- « Le Musée suisse des trans­ports .. . une école! »

- «Ecole et planétarium ».

Daniel Schlup chef du service scolaire

WOULD VOU LlKE Ta TEACH IN AFRICA?

AFS INTERNATIONAL 5 INTERCULTURAL

PROGRAMMS IS OFFERING A TEACHING EXPÉRIENCE IN GHANA FOR ONE YEAR OR

LONGER.

Are you open to a genuine cross-cultural teachingj livingj learning experience? Are you a secondary school teacher whose background preferably is in the field of science, French, voca­tional arts or agriculture?

The AFS Ghana Teachers programm offers regular em­ployment in the Ghanaian schoolsystem. The teachers will stay with families or in boarding schools and will receive a regular Ghanaian salary. AFS will provide for orientation, travel costs and support by local volunteers.

Participants must have teaching credentials and at least two years of teaching experience. They must have a good com­mand of the English language. During the pilot phase of this pro­grams , there is no provision that teachers can bring along their families, however teacher cou­ples are welcome. The program year starts in August.

Application deadline : october 15, 1984.

For more information please con­tact :

AFS INTERCULTURAL PRO­GRAMS Rennweg 15 8001 Zürich Tel . (01) 211 60 41

Page 30: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

ENSEIGNEMENT «LANGUE 2 »

ET ÉCHANGE SCOLAIRE

C'est le thème du cours 473 qui aura lieu du 14 au 17 novembre 1984 à Locarno-Minusio. Il fera suite au 2e Colloque national «L'école - trait d'union entre les régions linguistiques de la Suisse» (Les Avants, 1982). Or­ganisé à la fois par la Centrale de coordination de l'échange de jeu­nes en Suisse et la sous­commission «Langue 2» de la Commission pédagogique de la CDIP, ce cours mettra l'accent sur le travail pratique en ateliers . Il s'adresse par conséquent à un public très large : enseignants de toutes les disciplines et de tous les niveaux, responsables des programmes scolaires et de la formation pédagogique et continue, coordinateurs canto­naux «Langue 2», auteurs de mé­thodologie et de manuels , repré­sentants d'associations des parents d 'élèves et, enfin , hom­mes politiques qui s'occupent tout particulièrement d 'une meil­leure compréhension entre les différentes régions linguisti­ques .

Dans cinq ateliers , les partici­pants traiteront les problèmes suivants:

1. objectifs didactiques des échanges scolaires;

2. élaboration de leçons modèles pour l'enseignement en grou­pes linguistiquement mixtes dans les différentes bran­ches ;

3. jeux de rôles «Echange de do­cuments authentiques» pour l'enseignement de la deuxième (et de la troisième) langue nationale;

4. institutionalisation des échan­ges d 'élèves et d'ensei­gnants;

5. relations publiques et informa­tion (l 'échange scolaire et les mass media).

La présence d'élèves en échange scolaire à Locarno per­mettra d 'ailleurs aux participants d 'expérimenter immédiatement le matériel élaboré.

De caractère interdiscipli­naire, ce cours ne s'adresse pas exclusivement aux professeurs de langue (langues étrangères et langue maternelle) , mais égaIe­ment aux enseignants des au­tres branches, qui , à l'occasion de chaque échange, sont appe­lés à collaborer de manière effi­cace. L'intégration de l'échange dans toutes les matières scolai­res pose en effet des problèmes particuliers qu 'on devrait s'effor­cer de résoudre à l'avenir. Les organisateurs souhaitent donc une participation nombreuse de représentants de branches aussi diverses que possible.

Une documentation détaillée sera délivrée gracieusement à tous les intéressés. Veuillez vous adresser au CPS à Lucerne ou à l'Echange de jeunes en Suisse, Hauptgasse 70, 4500 Soleure.

Peter A. Ehrhard

LA SAUVEGARDE DE NOTRE NATURE ...

QUI EST-CE?

~ r;:J

La nature, chacun veut en profi­ter: les broches le dimanche, les promenades en forêt, les bords de lacs, la belle excursion avec son traditionnel pique-nique, et tous les sports liés directement aux éléments du paysage ...

Nous avons la chance de pouvoir jouir d 'une' nature encore mer­veilleuse, pour un petit pays bien en mal de contenir une popula­tion remuante et un béton enva­hissant.

Mais qui donc a fait que notre nature et notre paysage puissent se maintenir de manière si agréa­ble et acceptable jusqu'à nos jours?

Au début de ce siècle , quelques pionniers conscients des mena­ces provoquées par la montée des «temps modernes» fondè­rent en 1909, il y a donc 75 ans, la Ligue suisse pour la protection de la nature LSPN. On aurait bien voulu, à l'époque, que la protec­tion de la nature fût une affaire romantique, lyrique et poétique de sauvegarde de belles fleurs, de gentils bouquetins et de char­mants oiseaux clamant dans leur ramage les qualités hospitalières des réserves ' naturelles .. . Les amoureux de la nature bien pen­sants en eussent été béatement satisfaits , et voguent le tricouni, les jumelles et le rucksack ... L'évolution terrifiante de notre xxe siècle en a voulu autrement et a tracé un chemin beaucoup plus dur avec un cortège de piè­ges et d'embûches , parsemé de grignoteurs de paysages et d'avides intérêts contre lesquels une lutte incessante et ardue ne laisse que peu de place à l'œil tendre de la biche .

On a souvent reproché à la LSPN d'être une «dame très sérieuse, mais trop discrète» , et son travail en profondeur, toujours accompli par des spécialistes avérés, est peu connu du peuple suisse. La grande association , qui compte aujourd'hui 100 000 membres, est constituée en sections cant6-nales qui ont leur propre comité et travaillent de manière auto­nome, soutenues par un secréta­riat central qui a son siège à Bâle. Depuis 1974, ce siège de Bâle a mis en place un bureau romand d 'information romand , à Pully. .. . La LSPN entretient et gère

plus de 400 réserves naturel­les .

... La LSPN intervient par des re-cours et des oppositions contre les atteintes au pay­sage et à la nature.

... La LSPN fait œuvre d 'éduca­tion par ses Centres d'Aletsch et de Champ-Pittet à Yverdon, mais aussi par ses Camps de jeunesse «A la découverte de la nature» et ses groupes Jeune + Nature.

Dans le cadre de son 75e anniver­saire , la Ligue su isse pour la pro­tection de la nature, pour se faire connaître d 'un plus large public, lance une campagne «tous mé­nages» dans toute la Suisse, personnalisée au nom de chaque section. Par de belles cartes postales, elle veut symboliser son·travail de gardienne de notre nature et l'apporter dans tous les foyers . Nous avons tous besoin de la na­ture, mais chacun doit s'en pré­occuper. La protection de la na­ture a besoin de l'aide de tous , si nous voulons conserver notre faune et notre flore si menacées, ainsi que leur milieu de vie dans notre patrimoine national.

Page 31: L'Ecole valaisanne, septembre 1984
Page 32: L'Ecole valaisanne, septembre 1984

du «sur mesure» pour toute la scolarité

Dictionnaires de la langue française Adaptés aux besoins de chaque âge, les auxiliaires d'un bon apprentissage du français.

DE 7 À 10 ANS NOUVEAU LAROUSSE DES DÉBUTANTS (édition 1984, enrichie) Plus de 17000 mots, illustrés par des exem­ples concrets présentés dans des phrases simples, aide-mémoire de grammaire et d'orthographe, tableaux de conjugaison. 104 planches thématiques en couleurs. Cartonné 114 x 19 cm). ... et son cahier, adapté aux options péda­gogiques romandes : EXPLORONS LE DICTIONNAIRE découvertes, jeux, exercices Pour s'initier à l'usage du dictionnaire et faire des progrès en français, tout en s'amusant. Un cahier (17 x 24 cm), 80 pages.

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DE lOÀ 12 ANS NOUVEAU LAROUSSE ÉLÉMENTAIRE Plus de 44000 artic les régulièrement mis à jour (vocabulaire et noms propres séparés!. notices encyclopédiques ; très illustré, planches et cartes hors-texte en couleurs. Relié 114,5 x 20 cm).

DE 11 À 15 ANS PLURIDICTIONNAIRE 1985 Édition mise à jour. Dictionnaire de la langue avec de longs développements encyclopédiques un dictionnaire unique en son genre, qui aide à mieux comprendre les nouvelles disci­plines de l'enseignement. Nombreux tableaux récapitulatifs, schémas, hors­texte en couleurs. Cartonné (15,5 x 23 cm).

TOUS NIVEAUX

... ET LES 3 GUIDES PRATIQUES DU FRANÇAiS

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