L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

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DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Janvier 1986 xxxe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture : 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

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Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10%.

Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.

Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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ÉDITORIAL

Jocelyne Gagliardi

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Magali Lonfat Jean Simonazzi G. Vionnet et M. Defago François-Louis Décaillet Elisabeth Sola CE Lise Ferrari Groupe CE Jocelyne Gagliardi E.V. LSPN F. Turrian et C. Pont Responsables langue Il ODIS

INFORMATIONS OFFICIELLES

DIP DIP DIP DIP DIP

DIP

VIE CORPORATIVE

Marie-Josèphe Solioz AVPES AEPSVR AEPSVR

DIDACTIQUE

Catherine Favre Maurice Moulin Pierre Theytaz

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Anna T. Veuthey Pierre Pradervand Marie-Marguerite Wilkinson

NOUVELLES ACQUISITIONS

ODIS CFPS

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Sommaire

Ordalie

Le virage informatique; attention aux dérapages L'informatique, une approche raisonnable De la biosphère à l'informatique, l'homme est-il menacé? Vers une introduction de l'informatique à l'école? Rencontres avec des parents; des enseignants racontent Communiqués . . . . . . Ecoles des parents en association de parents d'élèves? Pour une bibliothèque de centre scolaire SOS Forêt Exposition «Forêts en péril» Qu'est-ce qui tue la forêt? Les camps du WWF; une expérience enrichissante Enseignement de la deuxième langue: constats et consignes Cours: moyens audio-visuels

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner Memento complémentaire pour les enseignants au chômage Dispositions relatives à l'orientation scolaire et professionnelle Nouveau programme romand de français; avis aux ensei­gnants de 3P Avis de changement d'adresse, d'état civil, de situation de famille

L'enfant pour enjeu . . . . . . . . . . . . . Cours organisés durant l'année scolaire 1985-1986 Tournoi de volleyball inter-collèges Tournoi de hockey sur glace (enseignants)

Connaissance de l'environnement: le lapin ACM: chien assis . . . . . . . La neige : ses plaisirs, ses dangers

L'homme quotidien Le monde en musique à l'école Activité de l'infirmière scolaire

Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information

Photo de couverture: R. Chedel

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Ordalie

... et je tiens une invisible coupe levée, dites ce que je suis venu faire en ce médiocre banquet du fonds des âges infinis ... 1

Dix-sept ans, l'âge des métamorphoses . Après seize ans de balbu­tiements , d'émotions tamisées, de désirs bâillonnés, l'adolescent découvrait en vrac et en rafales l'illusoire vertige de la musique, les hommes fous d'argent ou de transcendance, l'impétueuse beauté des paysages encore intacts. Il avait, cette année-là, deviné dans le développement des roses sauvages sculptant toutes les formes du baiser, l'éblouissement somptueux des passions, préféré aux biscÇ)­taux de Rambo les maux de Rimbaud, flairé dans les créations des musiciens, des écrivains ou des peintres, la dangereuse intelligence en quête d'absolu.

Et maintenant, défroqué de l'enfance à jamais, il disposait de quel­ques dizaines de mille et une nuits, pas davantage, pour glisser vers les plus lointains cercueils en tentant avec acharnement de devenir. Devenir? Mais qui donc? Mozart et Van Gogh occupaient toute la place, rapaces. Lawrence d 'Arabie avait déjà planté ses sept piliers de la sagesse à l'est de la Mecque . Conteur à la cour du Grand Moghol ne nourrissait plus personne et monsieur Bidochon n'était pas le modèle idéalement ajusté à ses rêves. Il n'était même plus envisageable, par les temps qui couraient, d'être benêt comme le sublime Julien Sorel.

Restait quant même à affronter l'envers des étoiles et leur future tombée en quenouille prédite par les Ecritt Ires.

A moins de calancher d'une dose excess ive de chocolat, ce qui serait une façon gourmande, juvénile et fort pudique de répondre à la question d'Hamlet.

Jocelyne Gagliardi

1 Infime extrait de Belle du Seigneur, roman dans lequel Albert Cohen fait preuve d'une rapacité crasse puisque sa superbe tirade sur le sort de l'homme, sans point; sans virgule et sans souffle, ne compte qu'une trentaine de pages alors qu'il pourrait en pondre des centaines de cette puissance là. Sale Cohen! (Belle du Seigneur, Gallimard , 845 pages.)

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Photo R. Chedel

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ASSOCIATION VALAISANNE DES PROFESSEURS DE L'ENS~IGNEMENT, SECONDAIRE DU ·OEUXIEME DEGRE

Le virage informatique attention aux dérapages

«poursuivant notre tour d 'horizon sur la SEMAINE PÉDAGOGIQUE DE DAVOS 1985 - et lui mettant un terme - nous proposons aujour­d'hui à nos lecteurs quelques réflexions sur les rapports entre la culture et certains phénomènes de mode auxquels il convient de porter l 'attention qu'ils méritent sans les ériger en panacée.

Car ce n 'est que de cette manière que la SEMAINE aura répondu aux promesses qu 'elle avait faites: mettre à sa juste place la RE­CHERCHE dans un ENSEIGNEMENT actuel.»

Madame Jaggi avait judicieuse­ment choisi le titre de sa confé­rence donnée à Davos le 7 octo­bre.

Le virage informatique : attention aux dérapages!

Certains n'ont pas aimé le ton tranché et convaincu; mais pou­vons-nous reprocher à la confé­rencière d'être ce qu'elle est: une femme politique?

Madame Jaggi a voulu aborder son sujet avec lucidité et laisser de côté l'enthousiasme incondi­tionnel des débuts de l'informati­que. Et la mise en garde du titre éclairait déjà tout l'exposé! Faut­il sans réserves prendre le vira­ge informatique? Ne devons­nous pas «imaginer» tous les dérapages possibles pour maέtriser ce nouvel outil et lui assi­gner ses limites?

Qu'est-ce qu'un écran, nous de­mande Madame Jaggi dans son introduction? Ne retrouvons­nous pas dans le double sens de ce mot l'ambiguïté des rap­ports que l'homme entretient avec la machine? Si l'enthousiasme du début (comme pour chaque progrès technique d 'ailleurs) fait place à des réserves de plus en 'plus nombreuses, n'est-ce pas parce que les possibilités d'application de cette science représentent de très graves dangers pour l'homme?

Madame Jaggi a voulu s'interro­ger et nous interroger sur les dé­rapages de ce nouveau «jouet» dans trois domaines : marché du travail, valeurs culturelles et li­bertés personnelles . Nous n'en retiendrons qu'un, les deux au­tr,es ayant une place de choix dans les critiques économico­sociale et juridique.

En revanche , nous nous attarde­rons quelque peu sur ce que la conseillère nationale a dit à pro­pos des valeurs culturelles.

«Avec son langage binaire et ses programmes décomposant par le menu les opérations à effec­tuer, l'ordinateur induit une men­talité qui bannit le flou subjectif et le doute intuitif, éléments constitutifs de notre culture. Il est trop tôt pour prévoir le déve­loppement de plusieurs généra­tions d'esprits formés par l'en­seignement programmé et par la théorie des ensembles; mais on peut imaginer que l'analyse et la combinaison l'emporteront sur la synthèse et la démarche intuiti­ve. Plus généralement, la télé­matique et les nouveaux media tendent à unifier l'offre - et donc les goûts - en matière d 'expres­sion culturelle, dont la diversité est condition de survie.» (Extrait du résumé de la conférence du 7 octobre, Davos.)

Comme la machine ne tolère ni le flou , ni le désordre, le subjec-

tif, l'équivoque du langage dis­paraissent. Comment , dès lors , faire face au doute, à l'incertain? Nous le voyons : si l 'apparition d'un langage «universel» laisse rêveur et permet de simplifier la communication avec autrui (dis­parition des barrières linguisti­ques), ne devons-nous pas trembler à l'idée de ce langage normalisé» dans lequel chacun s'exprimera, rêvera? Comment ferons-nous pour être diffé­rents? Et notre richesse, la diver­sité, que deviendra-t-elle?

Mais Madame Jaggi nous le re­dit : la machine est neutre . C 'est l'homme qui doit la diriger. Où? La question est ouverte mais no­tre conseillère nationale s'inquiè­te de la nouvelle répartition des pouvoirs que l'informatique fait naître entre ceux qui savent utili­ser l'ordinateur et les autres.

Si les dérapages de l'informati­que apparaissent aujourd'hui, ils nous permettent d'être «moins éblouis qu 'éclairés face à un ins­trument-ordinateur. Ainsi opte­rons-nous pour une informatique consciente! »

Souhaitons que l'espoir de Ma­dame Jaggi se réalise!

Magali Lonfat

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L'informatique, une approche raisonnable

D'ordinateur, il fut naturellement beaucoup question au cours de ce congrès . Au service des uns, sublimé ou méprisé par les au­tres , plutôt méconnu qu 'ignoré, il ne laisse pas indifférent. Si la relative nouveauté peut encore gêner, elle crée aussi le doute. D'abord méfiant, car l'inconnu l'inquiète ou aussi le dérange, l'enseignant réalise bien pour­tant qu'il ne peut plus l'ignorer aujourd'hui. Le virage informati ­que est pris, il s'agit de garder la maîtrise, une maîtrise indispen­sable s'il ne veut pas déraper .

Au service de l'école, il s'érige en auxiliaire puissant. Il déchar­ge l'enseignant de tâches répé­titives, lui fournit un matériel di­dactique et l'aide dans ses efforts de contrôle et de recher­che. Prolongeant la capacité de travail de l'élève, il peut susciter son goût d'apprendre et stimu­ler sa curiosité . Il recule ses limi­tes, guide et soutient ses ef­forts. Au service de l'un comme de l'autre , il offre son immense capacité de mémorisation , sa ra­pidité d'analyse et de résolution, la perfection de son édition et ses multiples combinaisons . Il permet de simuler des expérien­ces impossibles en milieu scolai­re et de faire d'intéressantes projections.

Un serviteur certes efficace mais dont il convient de se méfier tout de même car des dangers dé­sormais bien connus guettent. Viol de la sphère privée d'indivi­dus «pris en charge» par les gros systèmes, appauvrisse­ment culturel de générations «branchées» sur leurs petits écrans, utilisations à des fins

discutables, dépersonnalisation des contacts et nous en pas­sons .. .

Comme pour toute invention, le rôle de l'ordinateur doit être rela­tivisé. La politique de l'autruche ou de rejet n'est plus de mise. Pour rester le maître et pouvoir en apprécier les services, l'hom­me doit savoir le maîtriser . Ces «drôles de machines» ne devien­dront vraiment inquiétantes que lorsqu'elles pourront s'auto-gé­nérer et ce n'est heureusement pas demain la veille! .. .

Jean Simonazzi

De la biosphère à l'informatique, l' homme est-il menacé?

Une menace écologique?

L'homme se situe dans la nature à l'intérieur d'un équilibre écolo­gique essentiel à sa vie et à son développement. Cet équilibre peut-être rompu par une crois­sance technologique et écono­mique trop rapide pour l'harmo­nie de tous les êtres vivants . La mort des forêts est un triste exemple du déséquilibre de la biosphère. La combustion des carburants provoque l'acidifica­tion des pluies qui atteignent parfois, en Suisse, une acidité voisine de celle du jus de citron. Ces pluies détruisent le délicat équilibre potassium-nitrate qui permet à l'arbre de résister aux aggressions (bactéries, champi­gnons, bostryches, etc .). C'est pourquoi notre forêt meurt et en­traînera si on n 'y prend garde l'exode d'une partie des popula­tions alpines avec toutes les conséquences économiques et humaines qui en résultent (bais­se de la production agricole , ef­fondrement du tourisme , déraci­nement des individus et chôma­ge) .

Une menace technologique?

Notre société a développé des instruments qui satisfont les dé­sirs des individus et qui permet­tent un accroissement rapide des connaissances humaines. Ces instruments sont d'une utili­sation aisée. En effet il n'est pas nécessaire de comprendre le fonctionnement d'un téléviseur pour l'utiliser. Par conséquent, l'efficacité de la culture indivi­duelle diminue. «La modernité rend le savoir inutile» (R . Girod: conférence sur l'évolution réelle des connaissances), les

connaissances individuelles s'af­faiblissent . L'homme peut être condamné à devenir un simple utilisateur de la machine ou pire à y être soumis .

Une menace sociale?

L'accroissement des connais­sances a créé un système com­plexe qui s'autostructure . Une recherche aboutit à une décou­verte qui révèle d'autres voies de recherche . La société n'a plus le pouvoir d 'orienter la re­cherche vers des secteurs choi­sis . Elle est entraînée dans une spirale vicieuse où les applica­tions bénéfiques et mauvaises lui échappent con piètement . Fi­nalement, toute découverte est retournée utilisée dans le but de fabriquer des instruments de mort et de destruction .

L 'homme est-il menacé?

L'homme doit prendre conscien­ce de toutes les menaces qui pèsent sur son existence. Il a le pouvoir de dire non aux mauvai­ses utilisations des technolo­gies; certes il ne peut arrêter la science fondamentale mais il doit l'utiliser dans ce qu'elle a de plus noble. L'homme peut aider la forêt à retrouver son équilibre et sa vigueur en limitant par tous les moyens techniques et so­ciaux les émissions nocives. L'homme est-il menacé? Non , si l'ensemble des citoyens dispose des informations nécessaires à sa prise de conscience.

Georges Vionnet et

Michel Oéfago

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Vers une introduction de l'informatique à l'école?

Dans la perspective d'une intro­duction de l'informatique à l'éco­le, voire d'un enseignement de l'informatique à l'école, il est créé une commission chargée d'étudier les problèmes liés à l'introduction d'un tel enseigne­ment et de présenter des propo­sitions au Département de l'ins­truction publique.

Cette commission regroupe les représentants de tous les sec­teurs de l'enseignement pour avoir une vue d 'ensemble de ce problème et l'envisager dès le départ dans le souci d'une coor­dination verticale .

La mission qui lui est dévolue re­pose principalement sur cinq points:

- situation actuelle de cet en­seignement (inventaire) sur le plan cantonal , régional (Suis­se romande et Suisse centra­le) et suisse;

- programmes et horaires à en­visager en vue de cet ensei­gnement en fonction des dif­férents degrés;

- information et formation des enseignants à prévoir;

- politique générale de l'équi­pement en matériel informati­que;

- avis quant à l'opportunité éventuelle d'une phase expé­rimentale et évaluation des expériences qui pourraient être organisées.

Afin de répondre aux délais qui sont impartis, et qui demandent à la commission de déposer un rapport pour le mois de juin 1986, les groupes de travail sui­vants sont mis sur pied: - école primaire; - secondaire 1er degré; - secondaire 2e degré;

- formation professionnelle; - écoles de commerce; - matériel.

La sous-commission «Ecole pri· maire» est présidée par M. Clau· de Vouilloz et regroupe les per­sonnes suivantes: M. Anselme Pannatier, Mme Chastonay et M. Sauthier (pour les écoles norma· les); Mme Leiggener (pour les as­sociations de parents); M. Geor· ges Antille, M. François-Louis Décaillet et M. Vouilloz (repré· sentants des ensei~nants) .

Les premiers travaux de la cam· mission pléniaire ont mis en évi· dence les points suivants :

- à l'école primaire, l'intérêt des enseignants manifesté par la participation à des cours de perfectionnement et à des conférences organisées par les associations est grand;

- dans l'enseignement secon· daire les maîtres désirent une information à l'informatique, mais pas nécessairement l'enseigner;

- les cours d'informatique sont soit facultatifs soit obligatoi. 1

res dans les collèges et les écoles de commerce;

- dans les écoles professionnel· les, les besoins étant plus

. spécifiques, des équipements sont déjà acquis.

Voilà résumés les travaux effec· tués par la commission qui sou· haite mener à bien la mission fixée par le DIP dans les délais les plus brefs , mais en ayant soin de ne négliger aucun des aspects liés à l'introduction de l'informatique dans les écoles.

François-Louis Oécaillet

Photo Oswald Ruppen

Rencontres avec les parents Des enseignants racontent ...

Aujourd'hui, les parents ne peuvent plus ignorer le milieu scolaire de leurs enfants. L'école les appelle à participer activement, et il n'est pas rare de voir des pères, des mères ouvrir aux classes les portes de leurs ateliers ou partager leurs connaissances avec les élèves.

Les enseignants genevois ont raconté leurs expériences réunissant l'école et la famil/e .

Liliane Palandella, chargée de recherches en section des sciences de l'éducation à l'uni­versité de Genève, les a consi­gnées dans une brochure intitu­lée «les enseignants ra­content» 1. Elle relève le style descriptif et familier du polyco­pié : «II s'agit de témoignages de la vie pratique vécus dans les classes primaires genevoises. Exposer de façon spontanée ses hésitations , ses tentatives, ses sentiments, c 'est aussi s'exposer à la critique, en se pri­vant des défenses subtiles qui fonctionnent dans un code plus sophistiqué. C'est pourquoi les enseignants qui ont participé à cette entreprise doivent être par­ticulièrement remerciés pour le travail et la franchise qu'ils lui ont apportés.»

Les nombreux liens tissés entre l'école et la famille passent par des formes de contacts très di­versifiés. Les parents sont invi­tés et la personnalité de l'ensei­gnant fait de la rencontre un moment de plaisir et d'échanges ou un discours ex cathedra! Cet­te dernière méthode disparaît des mœurs pédagogiques gene­voises. En effet, depuis quel­ques années, les associations d'enseignants et de parents , les responsables pédagogiques et politiques insistent sur la néces­sité d 'une collaboration entre le milieu scolaire et le milieu fami­lial. Et Liliane Palendella de souli­gner: «Plus encore que la forme de communication, c'est l'esprit d'ouverture, de tolérance et de dialogue de tous les partenaires qui conditionne la réussite des

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relations entre l'école et la famil­le.»

Les expériences rapportées par les enseignants sont très diver­ses. Elles passent de la prépara­tion de la fête du village à l'en­tretien individuel ou de la visite de classe à la rédaction d 'un journal.

Il est à remarquer que souvent les enseignants sont déçus par la réunion de parents et cher­chent d'autres formules à exploi ­ter. Le samedi matin paraît une solution favorable .

L'appel à la participation est quelquefois mal ressenti, notam­ment dans les milieux socio­culturels défavorisés. Un maître de 6e , travaillant avec cette po­pu lation de parents, relève le peu d'intérêt qu 'ils portent à la scolarité de leur enfant . Difficul­tés de langue et de contact. Cet enseignant a donc abandonné la réunion de parents pour leur permettre de découvrir la classe le samedi matin. La participation a nettement augmenté . Une au­tre maîtresse de 2e a inauguré le petit déjeuner en classe, le sa­medi matin . Les enfants ont fa­briqué le pain et les tartes . Un parent s'exprime : «L'initiative nous a surpris et ravis . Enfin, une rencontre non formelle! »

Noël est aussi l'occasion d'un rendez-vous: une fête où les en­fants se produisent, un buffet froid et du champagne, de quoi détendre les parents, l'ensei­gnant et les élèves! Dans une autre école, les maîtresses en­fantines ont monté une biblio­thèque et ont engagé des pa­rents au service de prêt. Ils se retrouvent ainsi à l'école pour un travail important qui, sans eux,

n'aurait pas lieu . «Certaines mè· res , constatent les enseignan­tes, ont tellement pris à cœur cette occupation qu'elles conti· nuent, bien que leurs enfants ne soient plus à l'école enfantine.)) D'autres centres scolaires invi· tent les parents à des pique· niques ou des repas en com· mun . Ils accompagnent aussi les classes vertes et les camps de neige. Une bonne collaboration assure souvent une nouvelle amitié entre les parents et l'en· seignant. L'école de Lully a ou· vert ses portes aux parents en les conviant à participer à des ateliers dont ils étaient respon· sables. Sport, cuisine, travaux manuels ont rencontré l'adhé· sion des parents et, bien sûr, celle des enfants.

Tous ces récits d 'activités mon· trent un véritable besoin d 'asso· cier la famille à l 'école . Cette brochure est aussi une source d'idées pour les enseignants dé· sireux de renouveler leurs contacts avec les parents .

Elisabeth Sola

1 Des enseignants racontent. Réalisation Liliane Palandella. Section des Sciences de l'éducation , Centrale des polycopiés, 1985, Université de Genève - 1211 Ge· nève 4

p

CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

COMMUNIQUÉS

AUX MAÎTRESSES ENFANTINES

Les maîtresses des classes enfantines qui souhaiteraient un échange sur la connaissance de l'environnement à l'école enfantine

pourront se retrouver le

mardi 28 janvier, à 17 h 00, à l'ODIS de Sion

La rencontre sera animée par Madame Catherine Favre.

LES BATRACIENS DU VALAIS

La Murithienne publie un inventaire des batraciens du Valais. La brochure, d'une trentaine de pages, est à commander

à l'DOIS de Sion pour le prix de Fr. 8. -

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Ecoles des parents ou associations de parents d'élèves?

Dans l'esprit du public, parfois même dans celui des journalis­tes, école de parents ou asso­ciation de parents sont souvent prises l'une pour l'autre. Preuve en est un article des «Pages de la rentrée)} du NF du 28 août qui entretenaient gaiement cette confusion en attribuant à l'Ecole de parents la présidente de la Fédération des associations de parents du Valais romand .

Sœurs, elles le sont, mais pas sœurs jumelles! En fait, ces deux organisations sont complé­mentaires: nées du même souci d 'aider et d 'informer les parents, elles poursuivent chacune des objectifs spécifiques: l'une est plutôt orientée sur la vie familia­le, sur les relations humaines au sein de la famille; c'est l'Ecole des parents . L'autre s'intéresse prioritairement à la vie scolaire de l'enfant, aux relations entre la famille et l'école; c'est l'Associa­tion de parents (APE) .

Aucune rivalité ne les sépare , bien au contraire! Il leur arrive même de jouer le rôle l'une de l'autre, tout spécialement dans les régions où n'existe qu'une d'entre elles . Participer à l'une ne rend pas superflu d'adhérer à l'autre . Pour le démontrer, il est aisé de mettre en parallèle les caractéristiques de chacune :

A qui s'adressent-elles?

- Pour l'Ecole des parents, aux futurs parents, à ceux qui ont des enfants de 0 à 20 ans , aux grands-parents, à toute personne s'intéressant à la vie des enfants.

- Pour les Associations de pa­rents, à tous les parents dont les enfants sont en âge de scolarité.

Quels sont leurs objecti fs?

- Pour l'Ecole des parents, ils sont du domaine de la pré. vention:

aider parents et jeunes à améliorer leurs relations hu· maines et familiales, présen· tes et futures ; soutenir les parents et éduca­teurs préoccupés par des dif­ficultés dans leur vie familiale sociale ; , informer toute personne s'oc­cupant d'éducation sur l'évo­lution des problèmes de la fa­mille , sur les transformations de notre société en rapport avec la personne ; créer des contacts entre per­sonnes vivant des expérien­ces comparables en vue d'un enrichissement mutuel ; valoriser le rôle des parents.

- Pour les Associations de pa­rents, il s'agit de

favoriser l'information des pa­rents sur tout ce qui touche à l 'école et leur offrir un lieu où partager leur expérience de parents d'élèves ; leur permettre de faire enten­dre leurs avis sur les ques­tions scolaires qui les préoc­cupent; les représenter auprès des autorités scolaires , faciliter les relations avec les enseignants par l'intermédiaire de leurs as­sociations pour intensifier la collaboration entre l'école et la famille.

Comment sont-elles organisées?

- Le Valais romand, qui com­prend quatre Ecoles de parents, fait partie de la Communauté ro­mande, de la Fédération suisse

des Ecoles de parents et partici­pe activement au travail de la Fédération suisse pour l'éduca­tion des adultes (FSEA) .

- Au nombre de douze actuelle­ment dans le Valais romand , les Associations de parents d 'élè­ves sont autonomes ; pour coor­donner leurs travaux sur le plan cantonal , elles sont réunies en une fédération , qui elle-même est affiliée à la Fédération des APE de Suisse romande et du Tessil1 .

Quelles sont leurs activités principales?

- Pour les Ecoles de parents: envoi des «Messages aux jeu­nes parents)} (abonnements); cours «Dialogue Ecoute»; conférences, débats, groupes de discussion entre parents, ludothèques, haltes-garderie, babysitting , ateliers de brico­lage, ventes-échanges, etc.

- Pour les Associations de pa­rents d 'élèves, information orale ou écrite sur le renouvel­lement des méthodes et moyens d'enseignement (conférences , débats, bulle­tins, etc .), enquêtes, consul­tation des parents tant sur le plan communal que cantonal, participation à des commis­sions du DIP, etc.

Où obtenir de plus amples informations?

- Pour les Ecoles de parents: auprès des responsables lo­caux (Sion, Martigny, Mon­they, Vouvry) ou de la prési­dente de la Fédération valaisanne : Marinette Merminod , Chavalon , 1896 Vouvry.

Pour la Fédération des Asso­ciations de parents du Valais romand, case postale 447, 1920 Martigny; ou auprès de sa présidente: Lise Ferrari, rue des Alpes 1, 1920 Martigny.

L. Ferrari

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Page 9: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

Connaissance de l'environnement

Pour une bibliothèque de centre scolaire

Afin de répondre à différentes demandes de bibliographies en vue de l 'équipement d'une bibliothèque communale ou d'un centre scolaire, nous vous présentons, ci-dessous, une liste, non exhaustive, de documents utiles aux enfants des classes primaires et . liés aux disciplines de la connaissance de l'environnement: la géographie, les sciences et l'histoire.

La liste des ouvrages étant infinie, nous les avons triés selon leur manière de présenter la matière et leurs liaisons avec les programmes. Avant de les choisir et de les acheter, il vaut la peine de les consul· ter.

Ces ouvrages vous seront donc présentés à 1'00lS de Sion pendant le mois de février, au premier étage, salle des travaux manuels.

Groupe connaissance de l'environnement

Sciences naturelles

La hulotte

collection complète, une soixantaine de numéros à commander cio André Eiselé, 17 rue de Cossonay - 1000 Prilly

Les guides

Certains d 'entre eux figurent sur la liste de commande du dépôt scolaire. A consulter. D'autres guides sont utiles:

Guide du promeneur dans la forêt, Hatier Guide nature jeunesse, Hachette Toute la nature, Bordas Multiguide nature des traces d 'animaux, Bordas Guide des petits animaux sauvages de nos maisons et jardins, Delachaux & Niestlé Guide du terrarium, Delachaux & Niestlé Guide des amphibiens et reptiles d'Europe, Delachaux & Niestlé Guide des insectes, Hatier Guides des oiseaux d 'Europe, Delachaux & Niestlé Guide du promeneur dans la nature, Hatier Guide des arbres et arbustes d 'Europe Guide des fleurs sauvages, Delachaux & Niestlé Pierres et minéraux, Delachaux & Niestlé

Ouvrages généraux

La naturaliste 'en campagne La vie de la montagne

Revues Panda

Les rapaces, les poissons des eaux suisses, le lynx, les hirondelles, le cas­tor, Je sanglier, la forêt, SOS forêt, les tourbières, ...

Ces revues peuvent être commandées à l'ODIS de Sion 14

Fr. 150.-

Fr. 32.90 Fr. 16.90 Fr. 28.10 Fr. 33.-

Fr. 33.-Fr. 33.-Fr. 33.-Fr. 31.10 Fr. 39.-Fr. 33.-Fr. 48.-

Fr. 55.­Fr. 132.-

Fr. 1.-

Les collections

Ecoramage, Etudes vivantes Sur le pré inondé, Dans la haie, Autour de notre pommier, Dans les orties, Sur la feuille, Dans l'arbre creux, Dans le champ de blé, Les fossoyeurs de la nature, Dans l'étang, Dans l'étable, Dans la grange,,, .

Ce que dit la nature, Hatier Dans le bois, Dans le pré, Dans la montagne, Dans la vil/e, 0 'étangs en marais, ...

La vie secrète des bêtes, Hachette Dans les lacs et les rivières, Dans les bois et les forêts, Dans les monta­gnes, A la campagne

Bornancin, 8112, doc Nathan Des animaux bien installés, Le peuple des insectes, Petite faune, Obser­vons la vie des plantes, Les plantes de la haie, Portraits d'arbres,,, .

La bibliothèque de travail, (BT, BTj) Les numéros de la bibliothèque de travail paraissent deux fois par mois et touchent tous les domaines des sciences naturelles, de la géographie, de l 'histoire et des activités humaines. Ils peuvent aussi être commandés à l'exemplaire à l 'adresse suivante : BT, BP 251, 06406 Cannes, France

Histoire

Editions {(24 Heures»

La Suisse préhistorique Des chasseurs de l'époque glaciaire aux premiers agriculteurs (vol. 1) De l'âge du Bronze aux Helvètes (vol. 2)

La Suisse antique L 'Helvétie au temps des Romains

Coll. : {(Les jours de l'histoire» , Castermann Alesia St-Louis

Coll. «La vie privée des hommes», Hachette Les temps préhistoriques Au temps des Gaulois Au temps de Romains A Pompéi' Au temps des chevaliers et des châteaux forts A l'abri des châteaux au Moyen-Age Au temps des grandes découvertes Au temps des mousquetaires

Histoire de la Confédération, par le texte et par /'image [)' Eugène-Th . Rinli, Ed. Stauffacher SAIZürich

D?cuments et civilisation (Hachette) Livre du maÎtre : «Ou Moyen-Age à 1944»

Fr. 15.- la pièce

Fr. 30.-la pièce

Fr. 16. - la pièce

Fr. 8.- la pièce

Fr. 3.- la pièce

Fr. 40.-

Fr. 20.-

Fr. 70 à 80.-

15

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Page 10: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

Livre du maÎtre: «Ou Moyen-Age au XXe siècle» Toute la collection : Monde en Poche, chez Nathan Toute la collection: Histoire/poche, chez Bordas Collection: ((Comment vivaient ... » Nathan Les Romains, les Celtes, les Vikings Le Valais, 1475-1569, Henri Michelet

Géographie Suisse, pays alpin au cœur de J'Europe, Jeanneret, Kümmerly, Frey, La Suisse et ses glaciers, Fredy Knorr, éd. 24 Heures, 1982 Grand atlas suisse, François Jeanneret, Kümmerly + Frey, 1982 La Suisse vue d 'avion, Valentin Binggeli, Ingold, 1980 Panorama Swiss, Emil Schultess, Artemis, 1982 Portrait du Jura l, Société jurassienne d'émulation, 1979 Des travaux et des hommes, Société jurassienne d'émulation, 1981 Le Saint-Gothard, Lüond + Iten, Ringier, 1980 Swiss Panorama, Emil Schultess, Weber, 1982 La Suisse à vol d 'oiseau, sélection du Reader's Digest, 1976 Valais, jours d 'œuvre, M. Darbellay, Payot, 1981 Valais, cimes et vallées, Olsommer, éd. 24 Heures, 1983 Châteaux du Valais, Donnet & Blondel, éd. Pillet, 1982 Témoins du passé dans le Valais moderne année européenne du patrimoine architectural 1975, Ecole valaisanne Le torrent agent d 'érosion, BT 970

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Fr. 6.50 la pièce Fr. 7.50 Fr. 13.80

1979 Fr. 88.-Fr. 46.50 Fr. 101.-Fr. 180.-Fr. 145.-Fr. 46.-Fr. 46.-Fr. 52.80 Fr. 145.-Fr. 50.-Fr. 88.-Fr. 49.50 Fr. 60.-

Fr. 5.-

SOS Forêt!

De tout temps refuge des espèces sauvages. Berceau de la population helvétique. Marraine de notre industrie. Sans elle, la Suisse

~ ne serait pas ce qu'elle est.

SOS Forêt

Dans l'Ecole valaisanne de no­vembre, nous vous présentions le classeur Découvrir et com­prendre la forêt. Découverte et compréhension étant soumises aux turbulences du dépérisse­ment, le Service-Enseignant du WWF publie , en collaboration avec l'Office fédéral des forêts , deux documents pédagogiques destinés aux élèves âgés de 10 ans et plus .

Sauve qui peut la forêt informe les élèves , au moyen de cartes , schémas et textes, de la situa­tion actuelle des forêts roman­des. Pour le faire, il se base sur une publication du DIP de Thur­govie, adaptée, sur le plan di­dactique aux besoins francopho­nes.

Observer pour comprendre le dépérissement des forêts a été élaboré sur la base d'expérien­ces faites par des enseignants . Le dossier propose une informa­tion générale , des suggestions variées et des activités concrè­tes liées, entre autres, au pro­gramme de sciences de 6P, tel­les que:

- la forêt filtre la poussière ; - effets des toxiques de l'air sur

la germination des graines de cresson ; .

- maquette d 'une zone de forêt malade;

- les bostryches: pullulement sur les arbres affaiblis ;

Ces dossiers, outre leur apport scientifique non négligeable, font découvrir à l'enfant les rela­tions entre ses actes et son en­vironnement et, implicitement, contribuent à le rendre cons­cient des conséquences de ses choix.

Vous trouverez à l'ODIS de Sion :

- La Forêt , revue PANDA, 111/79, Fr. 2.- .

- SOS Forêt, revue PANDA 11/84, Fr. 2.- .

- Sauve qui peut la forêt. Fr. 8.50.

- Observer pour comprendre le dépérissement des forêts , Fr. 8.-.

Vous pouvez aussi les comman­der au Service-Enseignants du WWF, Case postale 8037 Zürich

Jocelyne Gagliardi

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Page 11: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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Photo Bruno Clivaz

Pour votre école, exposition «Forêts en péril))

Dans le contexte du dépérissement des forêts, l'Association suisse des transports , en collaboration avec l'Office fédéral des forêts et de la protection du paysage, la ligue suisse pour la protection de la nature et le WWF, a mis sur pied une exposition itinérante destinée à sensibiliser notre population à ce problème important.

En 1985, la version française a circulé dans la plupart des cantons romands. Actuellement cette exposi­tion est en Valais; les Ecoles , Centres scolaires et Collèges qui désirent l'installer dans leurs locaux peuvent la résèrver auprès de l'Inspection cantonale des forêts, à Sion, tél. (027) 21 68 39. Cette exposition est composée de 20 panneaux de 2m x 0,9 m chacun et de quelques objets didactiques tels que pièges à bostryches, bostryches, écorces, troncs, branches d'arbres , etc. La surface nécessai­re pour son installation doit être au minimum de 100 m2.

18

Qu 'est-ce qui tue la forêt?

Extraits d'une étude de Dr Hünerwadel paru dans le bulle­tin de la Ligue suisse pour la protection de la nature N° 8/85 que l'on peut obtenir à:LSPN, case postale 73, 4020 Bâle. (Fr. 2.- en timbres.)

Comment vont nos forêts? D'après les impressions des fo­restiers, confirmées par le rap­port Sanasilva 1985 apparu à fin novembre, l'état des feuillus, hê­tres, frènes, érables et tilleuls , s'est aggravé et rejoint celui des conifères, qui se serait stabilisé (à l'exception des hautes ré­gions et du Tessin) chez le sapin et le pin et aurait peut-être même connu une amélioration minime chez l'épicéa.

Les recherches se poursuivent , . mais malgré la diversité des ef­forts, il ne faut pas s'étonner qu'on ne connaisse pas encore la cause du phénomène, car le nombre des hypothèses s'ac­croît constamment. Suivant les objectifs politiques, économi­ques ou personnels poursuivis, on choisit parmi les explications plausibles du dépérissement des forêts celle qui convient le mieux. Finalement, on court le risque qu'elles découragent les gens à prendre leurs responsa­bilités et à consentir aux sacrifi­ces personnels inéluctables. Il convient donc d'examiner les théories formulées par les fores­tiers, les biologistes et les écolo­gues .

Le dépérissement du sapin, une maladie classique

Depuis 400 ans, les forestiers s'alarment périodiquement à la vue de sapins maladifs, dont ces 40 dernières années. Actuel-

lement, on constate que le dé­périssement des sapins frappe de plus en plus des massifs d 'âge multiple , issus de régéné­ration naturelle et même des fo­rêts jardinées, sans cause appa­rente. Depuis que le fléau frappe non seulement tous les conifè­res , mais aussi les feüillus, les forestiers doivent chercher d'au­tres explications.

Dégâts dus aux fumées

On a observé depuis des siècles des dégâts à la végétation pro­che des foyers de combustion, par l'action de l'anhydride sulfu­reux . La relation de cause à effet a conduit à construire des che­minées très hautes et les dégâts à proximité ont pu être limités. Mais par contre, on les a injectés dans des cycles d'une échelle beaucoup plus vaste.

Les pluies acides

Dans notre pays , les pluies sont au moins dix fois trop acides. On a supposé que les pluies acides étaient toxiques pour les radicel­les des arbres, mais cette hypo­thèse ne rend pas compte des dommages à grande échelle dans les Alpes . Par ailleurs, on n'a mesuré jusqu'ici aucune aci­dification notable des sols cal­caires entre le Jura et le nord des Alpes. Leur capacité de tampon leur a permis de mainte­nir leur équilibre chimique.

Erreurs de sylviculture ?

Les peuplements surannés sont plus fréquemment atteints que les jeunes mais pas beaucoup plus que les autres vieux bois, par contre ils présentent parfois des signes de ruine et sont un

19.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

terrain favorable aux bostryches dans des peuplements d'épi­céas. Mais aussi bien au niveau fédéral que cantonal, les relevés ne révèlent pas de corrélation entre les dégâts et un traitement sylvicole inadéquat.

L'ozone et les oxydants pho­tochimiques

Les polluants dégagés en gran­de quantité dans l'atmosphère par les gaz d'échappement se transforment sous l'effet du rayonnement solaire intense en oxydants photochimiques phyto­toxiques. Ceux-ci s'accumulent dans l'air et sont entraînés dans les vallées alpestres par les cou­rants aériens. A la longue, diver­ses perturbations de la croissan­ce (lésions aux feuilles et aux aiguilles, assoiffement de l'ar­bre, conditions d'acidité) au ni­veau des racines et des parties aériennes déséquilibrent l'arbre et diminuent sa résistance au vent .

Fumure azotée excessive

Des quantités considérables d'azote tombent du ciel sur nos forêts et provoquent le même ef­fet qu'une fumure excessive. Cet excès réduit la résistance à la sécheresse et au gel et aug­mente la prédisposition aux ma­ladies et aux attaques de dépré­dateurs.

Influences climatologiques

On a souvent incriminé ces phé­nomènes. Or ils auraient dû être extrêmes au niveau international pour expliquer le dépérissement des forêts à une aussi grande échelle . Les facteurs les plus probables sont les mois d'été chauds et secs; les chutes de température brutales en hiver; les gels précoces ou tardifs. Les recherches entreprises jusqu'ici font penser que les influences climatologiques pourraient jouer un rôle dans le déclenchement du mal , mais sans qu'elles en soient la cause première.

Champignons et insectes

Ces organismes font partie inté­grante de la forêt et y remplis­sent des fonctions variées, pas forcément nuisibles . Au contrai­re leur action est globalement positive. Mais les champignons défoliateurs, les bostryches, l'or­cheste du hêtre et d'autres sont plus fréquents dans les forêts endommagées ou affaiblies et deviennent dangereux seule­ment parce que d'autres fac­teurs ont préalablement réduit la résistance des arbres.

Radioactivité

L'augmentation de la radioactivi­té artificielle (autour des centra-

les atomiques, exploitations mi­nières, essais nucléaires) coïncide avec l'aggravation de la pollution atmosphérique, si bien que l'action des divers facteurs ne peut pas être séparée. Les exemples enseignent que la ra­dioactivité joue un rôle secondai­re dans le déclenchement du dépérissement des forêts.

Agents infectieux non identi· fiés

Depuis quelques temps, la mi­crobiologie entre en jeu et on s'est mis à rechercher des virus, des microbes et d'autres agents infectieux inconnus, accusés d'être responsables du mai. Mais on n'a pas encore prouvé l'existence d'une relation entre ces nouveaux agents pathogè· nes et l'apparition des dégâts. Le dépérissement des forêts pourrait être déclenché par des bactéries et virus favorisés dans leur action par certains facteurs nocifs, parmi lesquels la pollu­tion atmosphérique jouerait un rôle primordial, mais on est en­core assez peu au clair sur leur mécanisme.

Plus on avance, plus on se rend compte que le dépérissement des forêts a de nombreuses causes. Les différentes hypothè­ses formulées expliquent une partie des faits, mais pas l'en­semble du phénomène. Néan­moins, vu la convergence des symptômes, vouloir réduire considérablement la pollution de l'air pour guérir les forêts de leur dépérissement, c'est choisir la voie présentant le maximum de chances de succès.

Nous n'avons rien à perdre, tout à gagner, Mettons-nous à l'ou­vrage!

Dans le cadre des occupations extra-scolaires pour enfants et adolescents, les camps de va­cances orientés vers un ou plu­sieurs thèmes particuliers connaissent un succès de plus en plus grand. Révolu 'ou pres­que, le temps des (~colos}) de 80 participants sans fil conducteur véritable . Le charme existait sans doute mais force est de constater que de petites unités d'une vingtaine d'enfants offrent des possibilités supérieures. Aussi bien sur le plan de la prati­que de ces activités orientées que sur le plan des contacts personnels.

C'est dans ' ce contexte que le WWF a développé ces dernières années des camps-nature du­rant les périodes des vacances scolaires. En Suisse romande, 19 camps ont été organisés en 1985 permettant à 400 jeunes de 8 à 17 ans d'y participer. Les lieux de camp sont choisis en fonction de l'intérêt qu'ils pré­sentent pour une approche faci­le du milieu naturel. Il s'agit sur­tout des différentes régions encore préservées des atteintes excessives . Près de nous, les membres du PANDA-CLUB ont ainsi la possibilité d'explorer les tourbières et les forêts du JUra, les pâturages et les pelouses sub-alpines, les roselières de la Grande Cariçaie, sur la rive du lac de Neuchâtel. En France, les garrigues provençales et les ri ­vages bretons reçoivent aussi la visite des jeunes explorateurs . Il ne s'agit pas, malgré les appa­rences, de camps scientifiques. L'enfant découvre la nature au gré de ses envies et de sa sensi­bilité. Le moniteur est surtout là pour canaliser quelque peu les

Les camps du WWF Une expérience enrichissante!

élans parfois un peu brouillons des participants en matière d'observation de terrain. Par la suite, il s'efforce d'inculquer cer­taines méthodes de prospection et d'utilisation de l'information récoltée dans le biotope. Une large part est consacrée aux jeux et aux activités qui permet­tent le plus souvent de forger, en quinze jours, une petite com­munauté où les sentiments posi­tifs ressentis au contact des au­tres ont pu s'amplifier avec la complicité de la nature.

Dans ce contexte, l'encadre­ment s'avère évidemment pri­mordial. Pour un camp de 20 jeu­nes, l'équipe d'animation se compose de 5 personnes, dont un responsable. Cette propor­tion d'un moniteur pour quatre participants permet de former sur le terrain de petits groupes, condition indispensable à l'ob­servation de la vie sauvage dans de bonnes conditions.

Même ainsi, la patience reste de mise pour pouvoir surprendre le martin-pêcheur à l'affût ou le chamois broutant.

L'enfant apprend très vite que la nature ne se laisse pas percer d'un coup , sans rémission .. .

Les 90 moniteurs et responsa­bles qui prennent part chaque année à ces camps sont tous des bénévoles. Ils touchent seu­lement une petite somme d'ar­gent de poche. Leur motivation: la découverte de la nature avec des enfants plein de vie et curio­sité, une expérience souvent dif­ficile à vivre dans le cadre estu­diantin ou professionnel. Les personnes intéressées à partici­per à des camps PANDA-CLUB en tant que moniteurs peuvent

prendre contact avec Christine Pont au Secrétariat romand du WWF, Case postale 2995, 1211 Genève 2, tél.(022) 345930.

D'autre part un cours de forma­tion à l'intention de tous les mo­niteurs , nouveaux et anciens, se tiendra du 14 au 16 février 1986 aux Geneveys-sur-Coffrane. Les techniques d'organisation des camps, leur spécificité et les clefs de leur succès seront abor­dées , de même que certaines notions de pédagogie . En outre, des ateliers reflétant des activi­tés de camp, seront mis sur pied.

WWF PANDA CLUB François Turrian Christine Pont

Page 13: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

Un périple dans les classes a permis aux autorités scolaires de dresser en connaissance de cause un bilan , d'établir un bul­letin de santé relatif à l'ensei­gnement de l'allemand dans les écoles du Valais romand.

Il est dès lors possible d'affirmer que ledit enseignement, est, dans une large mesure, bien dis­pensé et consciencieusement assumé.

A l'instar de ce qui peut s'obser­ver en d 'autres disciplines, il existe dans chaque arrondisse­ment quelques cas d'exception, d 'insuffisance. Des mesures ponctuelles et appropriées se­ront prises en vue de rectifier ou d'améliorer les prestations ainsi jugées.

Il faut par ailleurs relever ce qui suit: tout maître qui s'investit obtient de bons résultats. La discipline est alors aimée, prisée par les enfants .

Une bonne accentuation et une correction phonétique sont constatables dans l'ensemble du canton et ce, dès la 3e primai­re . Un vocabulaire de base, des structures et une certaine aisan­ce langagière sont des acquis bien en place et peuvent s' ob­server dans la grande majorité des classes .

L'œuvre au demeurant est per­fectible et de substantielles améliorations pourraient s'obte­nir moyennant l'observance des conseils et préceptes ci-après : - pour la majorité des ensei-

22

gnants, intensifier l'effort de s'exprimer en allemand du­rant la leçon ;

# Enseignement de la deuxième langue, retour d'informations, Constats et consignes

- placer la compréhension des enfants en premier objectif . (Tous moyens devant servir cette fin sont utiles, la traduc­tion restant le moins souhaita­ble ;

- la répétition imitative sans compréhension étant à extir­per des écoles ;

- pratiquer un rebrassage cons­tant des notions apprises (mise en œuvre des jeux lexi­caux-structuraux) ;

- se soucier d 'enrichir l'image­rie de la méthode par l'apport d 'autres illustrations ou objets servant le dialogue (décoller les enfants de l'image);

- exploiter l'apport de chaque jeu ;

- organiser le réemploi du voca­bulaire et des structures ap­prises dans des situations di-verses (questions réponses);

- exercer l'élocution jusqu 'à ob­tenir la fluidité, l'aisance

. d'expression de la langue courante;

- en 5e et 6e années, utiliser la lecture et la graphie comme soutien des activités d'expression et non comme objectif prioritaire et essen­tiel .

La matière étant prête et fournie par la méthode (cassette , texte , planches)

- s'appliquer à la présenter d 'une façon originale;

- s'ingénier à varier le proces­sus d 'enseignement ;

- exercer un esprit inventif dans l'exploitation des jeux, ce qui aura pour corollaire de pro­mouvoir l'intérêt des élèves et par là même d 'augmenter le profit qu'ils tireront de cet en­seignement.

Que chaque enseignant concer- . né tire des préceptes ci-dessus énoncés ce qu 'il jugerait (après une franche remise en question de ses procédés) devoir lui être utile ou nécessaire pour amélio­rer encore la qualité et l'impact de son action enseignante.

Les avis et suggestions formulés par les maîtres lors des rencon­tres et discussions qui ont suivi ces visites ont été soigneuse­ment recueillis et notés. Ils fe­ront l'objet d'une réflexion ap­profondie de l'autorité scolaire qui conduira son action compte tenu de ces avis.

A la demande de la conférence des inspecteurs

Les responsables langue 2

ODIS

COURS: MOYENS AUDIO-VISUELS

Cours Durée Nbre de part. Remarques ...-

1. La rétro projection 1 h 1/2 6 part. fin. : Fr. 15.-

2. Faire ses dias 1 h 1/2 6 part. fin .: Fr. 20.-

3. Le son 2 x 1 h 1/2 6 4. Introduction à la vidéo 1 h 1/2 10 5. Initiation à la vidéo 2 x 1 h 1/2 6 6. Vidéo pratique 1 4 x 1 h 1/2 6 7. Vidéo pratique Il 4 x 1 h 1/2 6 pour part. de vidéo prat. 1

8. Vidéo 3/4 pouce 4 x 1 h 1/2 3-4 pour part. vidéo 1 et Il ou session

9. Photo noir - blanc : au labo 2 x 1 h 1/2 2 - 3

Horaire: le mercredi après-midi de 14 h à 15 h 30.

Programme détaillé dans l'Ecole valaisanne N° 3, novembre 1985.

Je m'inscris au cours N°: _____ _ __________ ___________ _

Titre : _ _ _ ~ _ ___ _ _ _ _ ____ _ ___ ______________ _

Nom: _ ____ __________ _ Prénom: _______________ _

Adresse : _ ___ _ _ ____ ___________ _ _ ___ _ ___ ___ _

Téléphone : ____ _ ___ _ _____ _ _ _ _________ ____ __ _

Remarques: La date du cours est communiquée dès que le nombre de participants est suffisant.

Moyens audio-visuels de l 'OOIS Gravelone 5 - 1950 SION

23

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Page 14: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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24 Photo Bruno Clivaz

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

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111'r~lk-Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfantine.

Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 31 janvier 1986 au plus tard.

/ls joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.

RAPPEL

1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d'enseignement accomplie avec succès.

3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d'enseigner.

INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1985 - 1986 Nom : __________________________ _ Commune: ______________________ _

Prénom: ________________________ _ Lieu : __________________________ _

Né(e) le: ________________________ _ Année(s) de programme : _______ _

Rue : _______________ _

Domicile (N° postal): ________ _ 3. Titres obtenus

- certificat de maturité pédagogique en 19_

Tél. privé: ________________________ _ - diplôme de maîtresse enfantine en 19 __

Tél. de l'école : ___________________ _ - autorisation d'enseigner en 19 ____ _

Etat civil: ______________ _

célibataire D marié D veuf D séparé D

Très important Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels).

Année seo/aire

1.

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4 .

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Lieu d'enseignement

- Entrée dans l'enseignement en Valais

- 1 nterruption d'activité du

- Motif de l'interruption

CI. an. progr.

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)

Année

1.

2 .

3 .

4 .

5.

6 .

6. Remarques:

Cours Lieu

Jour

au

Nbre de semaines

Mois Année

Nbre de jours

~ .. .... . ... .... .. .. .. .

~ ~ ...

Lieu et date: Signature :

Inscription à retourner jusqu'au 31 janvier 1986, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion. .

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c Inscription

en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner

RAPPEL 1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accom­plie avec succès (90 jours d'activité pour le personnel enseignant sans emploi fixe).

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1985 - 1986

Nom : ----__________ _ Communes: ___________ _

Prénom: _____________ _

Né(e) le: ____________ _

Rue: ______________ _

Domicile (N° postal): ________ _ Lieux: _____________ _

Tél. privé: ____________ _

Tél. de l'école: __________ _

Etat civil : ____________ _

célibataire D marié D séparé D Année(s) de programme: _______ _

3. Titre obtenu

- Certificat de maturité pédagogique en 19_

TRÈS IMPORTANT

P~ur les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis cI-dessous le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance de ce titre .

Lieu et date: ____________ _ Signature: _____________ _

Inscription à retourner jusqu'au 31 janvier 1986, au plus tard, au Service cantonal de l'enseigne­ment primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion.

27

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Page 16: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

28

ASSURANCE-CHÔMAGE (AC) " C

Memento complémentaire pour les enseignants au chômage

Le présent mémento a été éla­boré en étroite collaboration avec le Secrétariat de la Confé­rence suisse des chefs des dé­partements cantonaux de l'ins­truction publique et avec la Conférence suisse des organisa­tions d'enseignants . Il répond aux questions spéciales qui peu­vent se poser aux enseignants au chômage en tout ou partie.

Ce mémento s'adresse égaIe­ment aux départements canto­naux de l'instruction publique et aux autorités scolaires, afin que les uns et les autres puissent te­nir compte, dans leurs déci­sions, des principaux aspects ju­ridiques de l'assurance-chô­mage.

En tant qu'enseignant êtes­vous assuré contre le chôma­ge?

En principe, tous les ensei­gnants qui ont un rapport de tra­vail d 'au moins six mois et qui sont assujettis au paiement des cotisations AVS/ AI/ APG/ AC sont assurés contre le chôma­ge.

La protection conférée par l'as­surance est également effective lorsque vous avez fréquenté une école normale avant de tomber au chômage et ne pouvez donc apporter la preuve d'avoir exer­cé, durant six mois au moins, une activité soumise à cotisa­tion.

Quelles sont les principales conditions que vous devez remplir pour avoir droit à des indemnités de chômage?

- Vous devez être apte au pla­cement.

En tant qu'enseignant au chô­mage, vous avez droit aux in­demnités de chômage si vous êtes disposé à accepter un tra­vail convenable dans votre pro­fession ou en dehors de celle-ci (occupation à plein temps) et si vous êtes en mesure et en droit de le faire. Vous ne devez pas seulement être prêt à, mais en­core en mesure de travailler nor­malement comme l'exige tout employeur.

En tant qu'enseignant partielle­ment au chômage, vous êtes en principe apte au placement si vous êtes disponible chaque se­maine durant au moins deux jours entiers ou quatre demi­jours de travail (matin ou après­midi) ou encore durant un jour entier et deux demi-jours de tra­vail . Durant ces périodes, votre disponibilité sur le marché du travail ne doit pas subir de res­triction. Est déterminant à cet égard votre horaire d'enseigne­ment en vigueur au moment donné et qui aurait été confirmG par la direction de l'école.

Vous n'êtes plus obligé de rem­plir ces conditions lorsqu'après vous être annoncé à l'Office du travail, vous acceptez une occu­pation provisoire ou un travail de remplacement pour éviter le chômage.

- Vous devez subir une perte de travail à prendre en considération.

La perte de travail doit avoir duré au moins deux journées en­tières de travail consécutives.

Pour les enseignants partielle­ment sans emploi, la perte de travail minimale doit s'élever à deux jours entiers de travail en l'espace de deux semaines.

Durant les jours pour lesquels vous avez reçu une indemnité de vacances ou si une telle in­demnité était comprise dans vo­tre salaire, vous ne pouvez en principe pas prétendre à l'in­demnité de chômage. Cepen­dant, 3 jours de vacances ne sont pas pris en considération et peuvent être dès lorsindemni­sés par l'assurance-chômage.

- Vous devez faire des efforts personnels pour trouver un travail convenable, au be­soin même en dehors de la profession d'enseignant que vous avez exercée jusqu'à présent.

Comme tout autre assuré, vous êtes tenu de chercher du travail dans votre profession et en de­hors de celle-ci. Chaque mois, la caisse de chômage examinera vos efforts. Des efforts insuffi­sants pour chercher du travail entraîneront pour vous des ré­ductions des prestations allant jusqu 'à 40 indemnités journaliè­res.

Est réputé travail convenable l'acceptation d'un remplace­ment, d'un travail de maÎtre­assistant, etc. (heures d'ensei­gnement à temps partiel ou à plein temps). Même un travail dans votre profession ou en de­hors de celle-ci dans un autre canton serait réputé travail convenable . A titre temporaire et dans certaines circonstances, vous pouvez même être tenu d'accepter un travail qui ne cor­respond pas à votre formation .

Aussi longtemps ' que vous de­mandez des indemnités de chô­mage en qualité d'assuré libéré du paiement des cotisations (vous venez de terminer votre

école normale ou d'être diplômé d'un établissement d'enseigne­ment), un travail est aussi réputé convenable dans votre cas lors­que le salaire correspondant est plus bas que l'indemnité de chô­mage.

L'Office du travail ne peut toute­fois vous enjoindre d'accepter un travail donné que pour autant que celui-ci corresponde aux usages locaux et professionnels en ce qui concerne le salaire.

- Vous devez observer les prescriptions relatives au contrôle.

Si vous demandez le versement d'indemnités de chômage, vous êtes tenu, dès le jour où vous vous présentez à l'Office du tra­vail, de faire apposer le timbre de contrôle deux fois par semai­ne, conformément aux prescrip­tions . Font exception les cas d'incapacité de travail pour cau­se de service militaire ou de pro­tection civile; il Y a également le cas de la fréquentation d'un cours pour lequel il est possible d'être dispensé par l'Office can­tonal du travail de l'obligation de contrôle.

Il est recommandé aux ensei­gnants qui sont annoncés à l'Of­fice du travail comme chômeurs à temps complet ou partiel de continuer à faire apposer le tim­bre de contrôle lorsqu'ils accep­tent un remplacement , un poste de maître-assistant ou quelques heures d'enseignement, de telle façon que la caisse puisse pren­dre en considération le gain qu'ils retireront de cette activité comme gain intermédiaire, occu­pation provisoire ou occupation à temps partiel. Des absences

de contrôle peuvent entraîner des pertes d'indemnités.

Dans quel cas devez-vous su­bir un délai d'attente avant de toucher des indemnités de chômage?

Si vous ne pouvez pas apporter la preuve d'avoir exercé une acti­vité lucrative au cours des deux dernières années précédant vo­tre premier chômage (en règle générale, il s'agit de personnes sortant de l'école normale), vous aurez à subir un délai d'attente de 20 jours en raison de l'absen­ce de cotisations de votre part. Seuls seront pris en compte pour le calcul de ce délai d'at­tente, les jours pour lesquels vous remplirez toutes les condi­tions dont dépend le droit à l'in­demnité. Cela signifie notam­ment que vous ne pourrez subir les jours d'attente prescrits qu'à la condition de vous soumettre aux obligations de contrôle au­près de l'Office du travail (appo­sition du timbre).

A combien s'élèvera votre in­demnité de chômage?

L'indemnité de chômage vous sera versée sous forme d'indem­nités journalières (5 par semai­ne) . L'indemnité journalière est calculée sur la base du gain as­suré. Est généralement réputé gain assuré le dernier salaire reçu avant le début de la pre­mière mise au chômage (déduc­tion faite des indemnités de va­cances).

Pour les personnes qui sortent . d'un établissement d'enseigne­ment et qui sont donc dispen­sées d'apporter la preuve d'une période de cotisation antérieure,

29

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Page 17: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

30

un montant forfaitaire de Fr. 120.- est admis comme gain as­suré.

Dans ces conditions , l'indemnité journalière se calcule comme il suit:

- pour les assurés célibataires : 70 % de Fr. 120.- = Fr. 84.­d'indemnité journalière.

- pour les assurés mariés et les personnes qui leur sont assi­milées: 80 % de Fr. 120.- =

Fr. 96.- d 'indemnité journaliè­re.

Pendant combien de temps toucherez-vous des indemni­tés de chômage?

Les personnes qui n'ont pas co­tisé durant les périodes néces­saires ont droit à 85 indemnités journalières dans les limites d 'un délai cadre de deux ans.

Que devez-vous savoir de plus au sujet de vos droits? - Prestations en cas de fré-

quentation de cours

Celui qui désire fréquenter un cours de formation continue ou de reconversion dans une autre profession pendant qu'il est au chômage, peut demander à l'Of­fice du travail de son domicile la formule «Demande d'assenti­ment de fréquentation d'un cours}) . Cette formule et les do­cuments nécessaires doivent être remis à l'Office communal du travail au plus tard 1 0 jours avant le début du cours. L'auto­rité cantonale donne son assen­timent à la fréquentation du cours lorsque les conditions sont remplies.

Les personnes qui fréquentent des cours et qui bénéficient des

prestations de l'assurance-chô_ mage doivent présenter à la di­rection du cours la formule «At­testation de la direction du cours à l'intention du participant au cours}) à la fin de chaque mois civil et la transmettre ensui­te à leur caisse de chômage. Pour leurs dépenses, ils doivent faire parvenir leur décompte chaque mois à la caisse.

Celui qui commence des études ou débute dans une nouvelle for­mation professionnelle de base ne reçoit pas d'indemnités jour­nalières. En revanche, dans cer­tains cantons, il peut demander des bourses d 'études à l'autori­té compétente.

Que devez-vous faire après avoir épuisé tous vos droits aux indemnités de chômage?

Celui qui a complètement épui­sé ses droits à l'indemnisation par l'assurance-chômage peut, selon le canton , recevoir des prestations complémentaires de l'assistance aux chômeurs. L'Of­fice cantonal du travail et l'Office communal du travail de votre lieu de domicile vous fourniront tous les renseignements néces­saires.

Remarque importante

Seules les dispositions léga­les sont déterminantes pour l'appréciation des cas d'es­pèce.

c Dispositions du 29 novembre 1985

relatives aux permanences d'orientation et à l'information scolaire et professionnelle dans les centres du cycle d'orientation

1. Conseillers en orientation

Conformément aux nouvelles dispositions sur l'orientation , les salaires et les frais de déplace­ment demeurent à la charge de l'Etat.

2. Permanences / Locaux de consultations

Les écoles mettent à disposition les locaux nécessaires, équipés. Leur entretien et les charges sont du ressort des écoles .

Le matériel technique (test, do­cumentation, etc.) et le matériel de bureau, sont mis à disposi­tion par l'Office d 'orientation .

3. Manuels d'information scolaire et professionnelle

Les manuels destinés aux cours de préparation au choix profes­sionnel sont diffusés par l'Eco­nomat, dépôt des manuels sco­laires. Les commandes s'inscrivent par le bulletin de commande ad hoc.

4. Séances d'information ani­mées par des représen­tants de milieux profes­sionnels ou d'écoles et les conseillers d'orientation

Si les écoles sollicitent l'organi­sation de tels forums, les frais qui en découlent n'incombent pas à l'Etat mais aux écoles.

Le but de ces séances est de compléter l'information dispen­sée par les programmes scolai­res.

Les conseillers d'orientation as­sument la responsabilité de ces séances, en collaboration avec les Directions des écoles.

La collaboration des milieux pro­fessionnels est requise dans le contexte d'une information ob­jective et systématique.

Les présentes dispositions an­nulent les

- instructions aux directions et maîtres des écoles secondai­res du premier et du deuxiè­me degrés du 25 avril 1974;

- dispositions financières et ad­ministratives adressées aux co'mmissions scolaires et aux directions des écoles du cy­cle d'orientation le 11 novem­bre 1981 .

Le chef du Département de l 'instruction publique

Bernard Comby

31

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Page 18: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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Madame, Mademoiselle, Monsieur,

L'introduction, en automne 1985, du programme romand (<<Plan d 'Etudes» ClRCE 1) de français dans les classes de troi­sième année primaire a suscité , de la part d'enseignants, quel­ques questions que nous nous plaisons à traiter ci-contre.

32

Aux titulaires des classes de 3P

1. Généralités

Nous rappelons que dorénavant le contenu du «Plan d'Etudes» remplace dans ses généralités celui des «Programmes transitoi­res» pour tout ce qui concerne le français dans les degrés 1 P, 2P , et 3P. En complément, nous donnons ci-après quelques indi­cations particulières.

2. Conjugaison

Pour ce qui a trait à la morpho­syntaxe du verbe en 3P, on dis­tinguera deux éléments du pro­gramme soit:

a) sensibilisation

- L'enfant s'entraîne à l'emploi oral correct des formes verba­les qu'il utilise. Il procède à des manipulations de ces for­mes verbales.

- Le maître fait intervenir des exercices plus systématiques sur les variations graphiques.

- On observera en particulier que le radical peut changer, selon la personne et le temps employés dans les verbes ve­nir, vouloir, savoir, faire, voir et mettre.

b) Fondamentum (maîtrise ou acquisition systématique)

- L'étude plus systématique de la conjugaison porte sur les verbes «types» ci -dessous, présentant à l'oral et à l'écrit des variations de radical.

- Lorsqu'un verbe, présentant une difficulté orthographique nouvelle, est maîtrisé, tous les verbes contenant cette même difficulté sont implicitement maîtrisés .

- L'élève doit être capable de situer des énoncés en fonc­tion des trois moments chro-

nologiques (passé, mainte­nant, avenir) . Il doit également être capable de maîtriser au présent, à l'im­parfait et au futur les verbes déjà étudiés ainsi que finir, entendre, sortir, croire, dire.

3. Orthographe

Pour ce qui a trait à l'étude du genre et du nombre des noms et des adjectifs, on s'en tiendra aux indications du «Programme transitoire» (pages 35 et suivan­tes).

4. Grammaire

Pour ce chapitre, on se référera au contenu du «Plan d'Etudes)) et notamment aux exemples des pages FE 44 et 45.

Nous rappelons toutefois que les termes de «Complément 1

(CI)) et «Complément Il (Cil))) sont à remplacer par «Complé­ment de verbe» (suite du verbe) et «Complément de phrase)) (groupe facultatif et mobile).

Nous vous prions de prendre bonne note des indications ci­dessus, en espérant qu'elles se­ront utiles à la conduite de votre enseignement.

Veuillez agréer, Madame, Made­moiselle, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.

Département de l'instruction publique

Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

Anselme Pannatier

o

AVIS DE CHANGEMENT D'ADRESSE

D'ÉTAT CIVIL DE SITUATION DE FAMILLE

Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations familiales et de ménage

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Nom: (pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)

Prénom :

Date de naissance:

Profession:

(par ex.: instituteur, maître CO, maître(esse) ACM)

Lieu d'enseignement:

Type d'école:

(par ex.: école primaire, école CO, école enfantine)

Année de programme :

1. Changement d'adresse

Ancienne adresse:

Rue:

NP ! Localité:

Nouvelle adresse:

Rue:

NP ! Localité:

2. Changement d'état civil

(joindre le livret de famille)

Mariage ! Date:

Nom et prénom du conjoint:

Date de naissance du conjoint :

Nouveau lieu d 'origine de la maîtresse:

(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS)

Décès ! Date:

(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)

3. ~odification dans la situation familiale

(joindre le livret de famille)

Naissance : prénom de l'enfant :

Date de naissance :

jour mois

Décès :

jour mois

Lieu et date :

année

année

Téléphone: ~S~ig~n~a~tu=r~e~: __________________________ ___

A envoyer au: Service de l'enseignement primaire ou au Service de l'enseignement secondaire Planta 3 - 1951 SION

33

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Page 19: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

Au début de chaque année, la coutume veut que les autorités présentent des vœux à leurs ad­ministrés, que les Eglises sou­mettent à la réflexion de tous les fidèles les grands problèmes de notre époque. 1986 a été décla­rée «Année de la paix».

La paix, ce bien précieux que tout homme a le devoir de conserver, de développer, d'éta­blir d'abord chez lui dans sa fa­mille, puis dans son milieu, dans son pays.

Cette paix qui donne à la vie de l'être humain une qualité dont on ne mesure pas toujours l'im­portance, ne peut exister que dans le respect des autres, de leurs différences. Cette paix ne peut exister que si l'on accepte de substituer aux rapports de force, la volonté de dialoguer, la recherche du consensus.

Cette année encore l'école sera projetée sous les feux de l'ac­tualité. En effet la loi sur l'organi­sation du CO sera présentée déjà à la fin janvier ·· au Parle­ment. Espérons que le temps des pas­sions, des affrontements sera passé et que chaque député aura présent à l'esprit lors de cette session, que chaque en­fant est un être unique, qu'il mé­rite un enseignement adapté à ses possibilités. Les capacités intellectuelles, la maturité psy­chique, les motivations des élè­ves sont aussi diverses que les traits physiques des individus.

Il semble que toutes les person­nes qui se sont penchées sé­rieusement sur le difficile problè­me de la sélection sont d'accord de rechercher un système de sélection plus souple, plus large,

34

L'enfant pour enjeu

prenant en compte, en plus des notes, l'avis des maîtres, des pa­rents et les véritables intérêts et intentions d'avenir des élèves.

Si l'on veut permettre au CO de remplir sa mission - orienter les adolescents progressivement vers les études et les apprentis­sages - il est nécessaire d'envi­sager des améliorations sur le plan du fonctionnement du CO notamment en ce qui concerne les programmes, les objectifs, les démarches pédagogiques. Ces améliorations sont aussi fondamentales que la réfo·rme des structures. En ce qui concerne les structures, croire qu'un seul système est valable est une erreur et repose plus. sur des positions de principes in­transigeants qui risquent de ral­lumer «la guerre du CO» plutôt que sur une analyse pédagogi­que sérieuse.

On doit rendre hommage à la clairvoyance et au courage du Conseil d'Etat qui a tiré la leçon du grand débat politique sur le tronc commun, qui avait divisé le canton . Le Gouvernement a opté pour une solution de com­promis: consécration du princi­pe général des deux sections dès la première année du CO tout en prévoyant de laisser aux communes la possibilité d'orga­niser des classes d'observation (tronc commun) pour ' des rai­sons pédagogiques et d'effec­tifs. Un projet qui dit clairemè'nt NON A L'AVENTURE mais aussi OUI A L'OUVERTURE. Sans doute ce projet sera beaucoup discuté au Parlement, et fera couler encore beaucoup d'en­cre.

Pour nous, enseignants, qui connaissons l'école de l'inté­rieur, efforçons-nous de vivre ce débat dans un esprit de paix en rappelant à tous et à toutes oc­casions que l'enjeu véritable de cette loi ce sont les enfants -leurs chances, leur avenir ...

Bonne année.

Marie-Josèphe Sa/ioz

• Pour les maÎtres du cycle d 'orientation

Cours organisés durant l'année scolaire 1985 - 1986 par l'AVPES 1

1. Initiation au langage BASIC

Professeur: François Carron (Dorsaz), chemin de Provence 1926 Fully - Tél. (026) 54406.

Nombre de cours: 10.

Lieu: Collège Sainte-Marie, Martigny.

Jour et heure: lundi de 17 h 15 à 19 h 45.

Début du cours: lundi 3 février 1986.

Maximum 10 participants.

2. Gestion de données et traitement de textes

Professeurs Mie Marie-Noëlle Fontannaz, rue des Vignerons 1963 Vétroz - Tél. (027) 361402 Mie Marylène Wuest, Les Frênes, 1961 Vex - Tél. (027) 225724.

Nombre de cours: 10.

Lieu: Ecole de commerce, Saint-Guérin : Sion.

Jour et heure: vendredi de 17 h 15 à 19 h 15.

Début du cours: vendredi 7 février 1986.

Maximum 16 participants.

Cours organisés par l'AVPES 1

Titre du cours choisi _______________ _

Nom et prénom de l'enseignant ___________ _

Lieu d'enseignement _______________ _

Division A, B ou T? ________________ _

Date et signature ________________ _

à retourner pour le mercredi 22 janvier 1986 à Guy-Pierre Pont, Rte de Muraz 108, 3964 MurazjSierre.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

36

Tournoi de Volleyball inter-collèges

L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des écoles secon­daires du 2e degré un tournoi de volleyball.

Date: mercredi 26 février 1986 de 13 h 30 à 18 h 00.

Lieu: Sion, salle omnisport du collège des Creusets

Equipes: par collège 1 ou 2 équipes masculines ou féminines

Frais: l'organisateur prend en charge les frais de déplacement de chacune des équipes .

Inscriptions: jusqu'au mercredi 19 février chez Monsieur Ernest Lamon Rue de Conthey 10, 1950 Sion .

Remarque: il n'est autorisé que 2 joueurs licenciés par équipe.

TALON-RÉPONSE

Tournoi de Volleyball inter-collèges du mercredi 26 février

à envoyer chez Monsieur Ernest Lamon Rue de Conthey 10 - 1950 Sion

Nom de l'école _________________ _

Adresse du responsable _____________ _

N° de téléphone ________________ _

o équipe masculine

o équipe féminine

c

Tournoi de hockey sur glace (enseignants)

Cette année encore, l'AEPSVR organise le tournoi de hockey sur glace pour les enseignants.

Chaque centre scolaire ou groupe sportif est invité à y partici­per.

Date: samedi 8 février 1986.

Lieu: patinoire de Martigny.

Horaire: de 14 h jusqu 'à la fermeture de la patinoire.

Nombre de joueurs: 5 joueurs de champ et un gardien au minimum.

Equipement: le plus complet possible, mais au minimum: casque, coudières , jambières , gants, canne .

Mode de jeu: à déterminer selon le nombre d 'équipes, mais en principe les matches ont une durée fixe (non effect if).

Arbitrage: assuré par les organisateurs , selon les règles officielles.

Information complémentaire: Téléphone (026) 54642.

Inscription: à l'aide du talon-réponse , après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19-838 AEPSVR Sion . Indiquez au dos du cou­pon: Tournoi de hockey sur glace.

TALON-RÉPONSE

Tournoi de hockey sur glace du 8 février 1986 à envoyer à : Roland Carron, maître de sports - 1926 Fully

- (Joindre le récépissé du bulletin de versement.)

Nom de l'équipe : ________________ _

Responsable de l'équipe: _____________ _

Nom: ________ _ Prénom : ________ _

Adresse: ___________________ __

Téléphone : ____________________ _

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Page 21: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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• CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

Etude d 'un animal: le lapin Classe: 1 re et 2e enfantines.

Juan-Carlos, un élève du cycle voisin , nous propose de garder son lapin pendant 2 ou 3 semai­nes. Nous sommes très contents.

Avant l'arrivée du lapin qui s'ap­pelle Tobby, nous essayons de le dessiner, nous cherchons des renseignements dans les livres de notre bibliothèque, chez nos parents, à la maison .

Nous savons déjà beaucoup de choses sur les lapins, nous pour­rons vérifier sur le lapin vivant si c'est exact:

- il a de longues oreilles ; - il a 2 pattes , non, il en a 3 (Lio-

nel) , non, il en a 4 (Léonard) (à vérifier);

- il mange de la salade et des carottes ;

- il a une queue ronde; - il mange de la terre; - quand il court , il a le dos qui

monte ; - il habite dans un terrier.

Renseignements dans les livres

Nous avons trouvé des rensei­gnements :

- dans le 8T 49, les lapins ; - dans le dictionnaire ; - dans d'autres livres pour les

enfants: Les animaux fami­liers, J'élève des animaux, Pe­tit Tom et les animaux domes­tiques, Faune de nos régions .

Renseignements par les parents

Les parents nous ont donné beaucoup de renseignements , même en allemand et en espa­gnol ...

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Le papa de Yasmine nous a des­siné un superbe lapin au fusain .

Juan nous présente son lapin et répond à nos questions

Juan-Carlos vient répondre à nos questions, il nous explique

comment soigner Tobby, com­ment nettoyer sa cage .

-Pourquoi le lapin a de grandes oreilles? Pour mieux entendre , l'ouïe est très développée chez les la­pins à l'état sauvage, c 'est le

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

1

seul moyen de se défendre: «prévenir en entendant le moindre bruit» des chasseurs , des animaux ennemis .

- Pourquoi le lapin se tient tou- ' jours «comme assis»? Parce que les pattes arrières sont plus grandes que celles de devant.

- Combien le lapin a-t-il de pat­tes? Observe sur Tobby et tu ver­ras qu'il a 4 pattes, 2 derrière, bien grandes qui lui permet­tent de prendre son élan pour sauter, 2 devant plus cour­tes .

Pourquoi le lapin remue tou­jours le nez et la bouche? Tu vois que sa lèvre est fen­due, donc reliée au nez. Le la­pin est un rongeur, il a besoin de «ronger» tout le temps pour user ses dents. A part les carottes et la sala­de, qu'est-ce qu'il mange? C'est un herbivore, il aime l'herbe, certains légumes, des graines.

Installation et habitat

Dans sa cage, nous mettons de la sciure, une litière, du foin, une mangeoire double avec de l'eau et des graines.

Nous lui apportons à manger de la nourriture variée. Il préfère: le chou, la salade, l'herbe, les pom­mes, le foin, des graines. Il aime

40

un peu: les carottes et le pain sec. Il n'aime pas du tout : le chocolat, les mandarines la viande. '

La taille du lapin

Nous ne pouvons pas tenir le la­pin dans une main, il est trop grand. Pour le porter, nous de-

il est plus lourd qu'une pomme ou qu'un feutre . .

Observation détaillée

Nous dessinons chaque partie du lapin:

- les oreilles; - la tête avec un grand œil et la

lèvre fendue;

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vons employer les deux mains. Nous trouvons que notre lapin est de grandeur moyenne, un peu plus petit qu 'un chat, mais un peu plus grand que Françoi­se notre poupée.

Le poids du lapin

Tobby n'est pas lourd. Il est moins lourd qu'une chaise mais

- une petite queue; le corps recouvert de poils doux ;

- la patte avant courte ; - la patte arrière plus longue.

Hygiène

Tobby fait ses crottes dures, brunes, toujours au même en­droit. Plusieurs fois par jour, Tob­by se lèche, fait sa toilette, il est très propre, il nettoie très sou­vent ses pattes.

Comportement

Ce matin, Tobby a mordu Léo­nard . Sur sa main, il y a les tra­ces de ses dents.

Tobby aime qu'on le sorte de sa cage, il fait une petite promena­de, puis nous montre qu'il veut rentrer en se dressant sur ses pattes arrières.

Le lapin est peureux . Ses deux longues oreilles bougent tout le temps. Quand le maîtresse tape sur son tambourin, il sursaute et ses oreilles se plient et se dé­plient. Toute sa tête est toujours

en mouvement, ses yeux ronds, son nez et même ses mousta­ches.

Expériences

NouS savons que le lapin a des dents très coupantes. Nous l'avons remarqué quand il nous mord ou quand il ronge une ca­rotte. Nous lui donnons des ficel­les de différentes épaisseurs . Il les coupes en quelques secon­des.

Particularités Tobby fait toujours ses crottes au même endroit. Un jour, nous avons changé la cage d'orienta­tion . C'était intéressant de cons-

tater que Tobby a fait ses crot­tes dans la mangeoire, c'est-à-dire où il avait l'habitude à gauche. '

Le. lapin est un rongeur, il a be­SOin de ronger tout le temps car ses dents poussent sans arrêt. Les dents du lapin sont taillées en biseau, le lapin a deux sortes de dents.

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Le lièvre cousin du lapin

Le lièvre vit à l'état sauvage, il habite dans un terrier appelé le gîte. Les lapins et les lièvres ont des petits plusieurs fois par an­née.

Dans la nature

Dans la nature, le lièvre, cousin du lapin, est surtout menacé par

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les chasseurs, les renards, les chiens, les fouines.

Utilisation du lapin

La chair du lapin sert à notre nourriture, c'est très apprécié.

Avec la peau des lapins, on fait des manteaux, des jouets, du tissu avec certains poils «ango­ra» .

D'autres rongeurs que je connais

La souris, l'écureuil.

Catherine Favre

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Page 23: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

1

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ACTIVITÉ CRÉATRICE MANUELLE

Chien assis Classe de 6P

1. Observation

- Observation directe: un élève a certainement un chien que l'on fait asseoir et que l'on observe de face .

- Observation de photos de chiens assis.

(Commentaires des élèves: oreil­les pendantes, yeux ronds, mu­seau pointu , tête enfoncée dans les épaules , air triste, etc.)

2. Dessin

- L'enfant dessine un chien de face ;

- sur son dessin , il fait ressortir les pièces qu'il découpera dans le bois en tenant com­pte du volume qu 'il devra donner à l'animal.

3. Découpe dans le bois

- choix du bois (épaisseur 5 mm) ;

- découpe, ponçage, etc .

4. Teinture

Teinture au brou de noix (3 ou 4 bains différents pour accentuer l'effet de profondeur, de relief) .

5. Préparation du fond

- Collage d 'un tissu (échantillon de tissu d'ameublement) sur une planche de bois;

- collage de baguettes pour le cadre.

6. Montage

7. Autres thèmes

Le singe, le chat , les félins, une tête de cheval, etc.

Maurice Moulin Instituteur

Classe de 6P

Remarque: Les travaux d'élèves présentés ici ont été photographiés avant d'être encadrés.

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La neige

ses plaisirs ...

ses dangers!

Selon les statistiques de l'Office fédéral pour l'étude de la neige et des avalanches, l'hiver 1984-1985 a été l'un des plus meurtriers de ces dernières années.

Dus en partie à la fatalité , à la méconnaissance de la montagne ou tout simplement à l'imprudence, ces accidents ont causé la mort de plus de 50 personnes dans les Alpes suisses uniquement.

Le ski étant devenu un véritable sport de masse, un effort est main­tenant réalisé à tous les niveaux afin d 'éduquer les skieurs .

Le texte ci-après décrit une approche de l'étude de la neige et des avalanches pour des élèves de 4e-5e primaires . L'accent a été mis avant tout sur les dangers encourus par le «non-respect» des balisa­ges ainsi que sur l'attitude à avoir en cas d'accident.

Ce travail peut être complété en classe par un montage audio-visuel mis en prêt à l'OOIS ainsi que par un film 16 mm de l'armée ((Kara­cho» N° 805) montrant tous les moyens développés pour retrouver un blessé enseveli sous une avalanche.

Afin que ce fasciculè soit utilisable dans plusieurs degrés, le texte in itial des élèves a été complété et n'est donc pas l'exact reflet du travail réalisé en classe .

La neige

La neige: elle se forme en altitude grâce à de fines gouttelettes d'eau qui se condensent (se rassemblent) au contact de minuscules particules (poussières ... ) lorsque la température est d 'au moins -12°C. Si la température est de O°C maximum, il neige, sinon les cristaux fondent en arrivant au sol.

Les flocons sont formés en général d'étoiles à 6 branches qui se cassent, se déforment, se coincent les unes avec les autres en s'en­tassant.

La cohésion dépendra donc de la manière dont les cristaux de neige sont retenus les uns aux autres .

Trois facteurs jouent un rôle important:

- la température : la neige froide se tasse moins ... - le vent: casse les branches ... - l'épaisseur de la couche: le poids tasse la neige.

Mais cette neige ne va pas rester tout l'hiver comme ça. Elle va se transformer continuellement sous l'influence surtout de la tempéra­ture et du vent.

Il faut également noter une certaine plasticité dans les couches nei­geuses. Les flocons ne sont pas collés les uns aux autres, mais seulement retenus par leurs branches.

Exemple: neige sur les toits . 43

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Copyright by Oswald Ruppen

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Avantages

Dans les points positifs que nous apporte la neige il faut relever par exemple:

- protection de la campagne contre le froid intense; - immense réservoir d 'eau (glaciers ); - possibilités de sports d'hiver.

Désavantages

A relever surtout: - danger sur les routes (ralentissement, chaussées glissantes ... );

gêne c?n~idérable'pour les animaux (déplacement, nourriture ... ); - gros degats parfoIs mortels dus aux avalanches (villages, rou-

tes ... ); - accidents de toutes sortes (jambes cassées .. . ). Mais parmi ces nombreux désavantages, il en est qu'on peut éviter ou en tout cas atténuer!

Le ski

Sur les pistes, le balisage est assuré par le personnel des remon­tées mécaniques. On peut donc skier en toute sécurité si l'on res­pecte les quelques règles élémentaires de prudence suivantes :

- ne pas se surestimer ; - s'échauffer avant de partir; - respecter les autres skieurs, etc.

/

• Au sommet de chaque piste des panneaux indiquent le degré de difficulté de celle-ci ainsi que tous autres renseignements utiles pour le skieur: il faut les lire attentivement et les respecter.

En ignorant volontairement ces conseils vous pouvez mettre en dan­ger votre vie et celle des autres.

Voici les principaux signaux que tu peux rencontrer:

cf. : fascicule FSS disponible aux caisses des installations.

En ce qui concerne le ski hors des pistes il apporte beaucoup de nuisances et de dangers.

Nuisances

Pour la forêt: la croissance des jeunes arbres est de plus en plus compromise car les skieurs cassent les pointes rendant ainsi de grandes zones inexploitables.

Pour -les animaux: constamment dérangés, ils fuyent la région et cela peut créer un déséquilibre (trop d'animaux dans d'autres ré­gions) . Exemple : le chevreuil doit se nourrir plusieurs fois par jour = difficul­tés en hiver. La dépense d'énergie est 10 fois supérieure à celle d'un déplacement sans neige.

Dangers

Pour vous - Pour les autres skieurs et même parfois pour les habitations (ava­

lanches), les routes ...

Il faut éviter absolument de sortir des pistes

L'accident

Que faire?

En cas d'accident sur les pistes il faut essayer:

de porter secours sans trop bouger le blessé (enlever le ski, ne pas déboucler les chaussures, essayer de le réconforter (paro­les) .. . Ne rien donner à boire;

- signaler l'endroit avec des skis, bâtons en croix ... pour éviter d'au­tres collisions ;

- protéger du froid en essayant d'isoler le corps de la neige (veste, gants .. . pas ceux du blessé!);

- aller chercher du secours à 2 si c'est possible au fond de l'instal­lation; les autres restant sur place pour réconforter le blessé . * ne pas descendre trop vite et se casser aussi la jambe! * si vous devez laisser le blessé seul, ne pas oublier de marquer

l'endroit! * prendre des points de repères (numéro de balise, ... cabane) .

Sur piste balisée le secours vient rapidement car les sociétés de remontées mécaniques sont équipées de tout le matériel nécessai­re.

SKIER SUR PISTE = SÉCURITÉ

Observe les règles de la Fédération internationale de ski! (FIS)

Voici les plus importantes: 45

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1. Respect d'autrui

Tout skieur doit se comporter de manière à ne pas exposer autrui au danger, ni lui porter préjudice,

2. MaÎtrise de la vitesse et du comportement

Tout skieur doit adapter sa vitesse et son comportement à ses capa­cités personnelles ainsi qu'aux conditions générales du terrain et du temps,

3. MaÎtrise de la direction

Le skieur amont, dont la position permet le choix d'une trajectoire doit prévoir une direction qui assure la sécurité du skieur aval , '

L'avalanche

Qu'est-ct: que c'est?

Une avalanche est le déplacement d'une masse neigeuse vers le bas d'une pente,

Pourquoi?

Quand il neige, les flocons s'imbriquent plus ou moins bien, La mas­se qui en résulte sera donc stable à des degrés divers suivant: la température, le vent, la quantité de neige, l'exposition , la pente et aussi la métamorphose de l'ancienne couche,

Il est donc souvent difficile d'évaluer le risque d'avalanche,

Exemple: Si la neige tombe dans de bonnes conditions (froid) mais que la pente est herbeuse, le danger d'avalanches sera grand: il faut connaître la nature du terrain,

De même une chute de neige qui survient sur une ancienne couche dure forme une masse très instable,

Une précipitation trop importante empêche une bonne cohésion des cristaux, provoque une surcharge et augmente ainsi le danger,

Quand?

En hiver le risque d'avalanche est surtout important lors de nouvelles chutes de neige,

Au printemps c'est la chaleur qui influence la stabilité des pentes,

Mais une avalanche peut se déclencher à n'importe quel mo­ment.

Où?

Sur chaque pente située entre 25° et 50°, il existe un danger d'ava­lanche et ceci même en forêt, ou si la pente est déjà en partie tracée (les premiers skieurs déstabilisant la masse neigeuse sans toutefois la faire partir) ,

De plus il ne faut pas oublier qu'un skieur peut provoquer une ava­lanche même en coupant la pente au fond (la trace provoquant une rupture d'équilibre),

Dès que la pente est suffisante une avalanche peut se déclen­cher n'importe où.

Types d'avalanches

Très schématiquement il existe 2 grandes sortes d'avalanches:

a) L'avalanche de neige poudreuse ou de surface: elle se produit en hiver et est dévastatrice surtout par le déplace­ment d'air qu'elle occasionne ,

Causes du déclenchement: - rupture de corniche; - tassement trop brutal (chutes de neige); - traces de skieur;

b) L'avalanche de neige mouillée ou de fond: déclenchée par la chaleur du printemps, elle ramasse tout sur son passage (cailloux, bois",)

Causes du déclenchement: - transformation de la neige; - chaleur;

cailloux, boules de neige.,,;

L'accident

Si malgré les précautions prises par votre guide, des camarades sont surpris par une avalanche essayez d'observer les quelques points suivants :

- regarder s'il y a encore du danger; - chercher rapidement sur l'avalanche en criant, appelant.., (écou-

tant); - aller chercher du secours (à 2 si possible) en n'oubliant pas de

marquer l'endroit (branches",); - si vous retrouvez quelqu'un, tout de suite il faut le dégager puis

l'isoler du froid (veste, gants, bonnets" ,); - 3 questions: répond-il, respire-t-il, saigne-t-il? mesures,

Mais dans le cas d'un accident dû à une avalanche, il ne faut pas oublier que les secours sont généralement plus lents et donc les chances de survie des blessés plus faibles ,

Votre vie vaut beaucoup plus qu'une dernière descente dans la poudreuse.

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Es-tu un bon skieur?

1. Essaie de répondre aux questions suivantes:

a) Vrai ou faux?

- Les flocons de neige sont formés en général de 10 cristaux .

- La neige se transforme continuellement.

- La température de l'air doit être de 0° ou moins pour qu'il puisse neiger.

- La neige est «élastique». _____________ _

2. Classe les événements suivants dans la bonne colonne:

a) les routes sont bloquées b) les gens peuvent se détendre sur les pistes c) les animaux éprouvent des difficultés à se déplacer et à se nourrir d) les enfants peuvent jouer aux boules de neige e) la neige constitue une grande réserve d'eau f) la campagne est protégée du grand froid

Avantages Désavantages

3. Trouve les bons dessins (entoure la réponse)

- Dans laquelle de ces pentes y a-t-il souvent danger d'avalanches pour le skieur?

b)

- Au printemps une petite boule de neige, un caillou .. peuvent dé­clencher une grosse avalanche.

a)

4. Réponds aux questions (par une phrase ou par: vrai/faux

- Quand je skie, où n'y a-t-il pas de danger d'avalanches?

- En forêt je ne risque jamais rien car les arbres me protègent et empêchent la neige de glisser.

- Lorsqu'une piste est fermée , je peux quand même l'emprunter en faisant attention.

- Lorsque je skie hors piste je mets en danger ma vie, celle des autres et de plus je cause des dégâts à la naturè.

Ecris 2 dommages

a) ______________________ __

b) __________________________________________ _

Dans une pente de neige profonde où il y a quelques traces, je ne risque rien.

- Les signaux posés au sommet des pistes sont de simples conseils pour les skieurs débutants.

- Sur la piste je dois être très attentif vis à vis des skieurs débu­tants.

- Au départ des installations je peux devancer tout le monde car je skie bien.

- Je ne dois pas traverser une pente de neige profonde même au bas de celle-ci .

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Pourquoi?

En cas d'accident si vous êtes plusieurs skieurs , 2 au moins ~ chercher du secours et les autres restent sur place pour essay de réchauffer et de réconforter le blessé. er

- Il n ' ~st pas nécessaire de signaler l'endroit où se trouve le ble~ car Il y a de toute façon du monde.

Sur la piste

1. Choi~is .Ia bonne trace de montée pour ce skieur qui doit rejoin­dre a pIed le sommet de la piste.

(

2. Cette personne s'est-elle arrêtée convenablement?

Pourquoi?

Si non fais une croix où elle devrait s'arrêter

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Question N° 5

3. Entoure le skieur qui commet une faute .

4. Que dois-tu faire en arrivant sur la piste principale?

5. Ce skieur est respectueux des consignes données par les remon­tées mécaniques . Que va-t-il faire?

Pourquoi?

6) Lorsque tu aperçois un signal jaune tu penses que: (souligne la bonne réponse)

a) il faut se dépêcher de passer

b) il Y a un danger et il faut être très attentif

c) c'est le numéro de la piste

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7. A chaque signal attribue sa significationl

L'accident

point temrorairement dangerelJx

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1 c L' 0 i se m e Il t 1

s igna l gén éra l de d.:Jnl]er

croisemp.nt avec t é l l~ski

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/. En cas d'accident i/ faut: reconstitue l'ordre logique

a) partir chercher du secours

+

b) mettre le blessé dans une situation plus confortable et le proté­ger du froid

c) marquer l'endroit pour éviter les collisions et retrouver plus rapi­dement le blessé.

Il. Si vous êtes avec une personne expérimentée et que quelques amis sont pris sous une avalanche qu'el/es sont les choses à fai­re?

a) regarder s'il y a encore du danger

b) marquer l'endroit

c) partir chercher du secours

d) chercher en criant , appelant.. . (en écoutant aussi)

e) dégager le blessé le plus vite possible puis le tenir au chaud

Le ski est un très beau sport qui doit se pratiquer sur les pistes; seules des personnes expérimentées peuvent s'aventurer hors des chemins battus.

+

;- -- -,

~.

Photo Oswald Ruppen

Et voilà , Madame, que vous vous en prenez à nos crèches! Existe-t- il quelque chose en ce monde qui trouve grâce à vos yeux?

Mais, Monsieur! Prenez donc la peine de me lire! Je ne m'atta­que pas à «vos» crèches! J'es­saie tout simplement de mettre en lumière l'habituelle insuffisan­ce de préparation intérieure per­sonnelle profonde tant de ceux qui les installent que de ceux ve­nant les regarder.

Qu'en savez-vous madame? Ces crèches sont, tout de même, exécutées avec beau­coup de bonne volonté!

Certes , je ne doute pas un seul instant de la très réelle bonne volonté de la grande majorité de ceux qu i les préparent ; il est évi­dent aussi que certaines crè­ches sont exécutées avec beau­coup d'amour mais, si vous regardez et écoutez mieux vos propres mobiles et les réflexions

L'homme quotidien

d'un trop grand nombre des per­sonnes sortant des églises et autres lieux dotés de crèches, vous découvrirez ce qui les ani­me, ce qui est l 'objet principal de leur souci.

A cet effet , prenez conscience, cher Monsieur, de vos propres réactions , de vos propres ré­flexions : sur quoi portent-elles? A cet effet, entendez les ré­flexions d'un grand nombre de nos contemporains: à quoi s'adressent-elles? Peut-être ce petit exercice éveillera-t-il en vous la conscience de tant de carences , de tant d 'insuffisan­ces dirigeant un monde oh, com­bien affamé, dirigeant un monde entretenant , élargissant et ag­gravant ses faims .

Alors , là, Madame, vous déraillez totalement! Nous, ici, en Suisse, nous dans notre Occident, nous affamés? Allez donc, Madame, si vous habitez Sion, vous pro­mener à la Coop-City, à la Pla­cette, à la Migros! Ne devriez­vous pas, vous-même, ouvrir un peu les yeux?

Je connais ces magasins, Mon­sieur, et je connais aussi les li­brairies , les bibliothèques dont nous disposons ; je connais bien d'autres magasins , plus petits et plus grands. Ces magasins , oui , contiennent de réelles riches­ses. Ils contiennent aussi et cela, à l'intérieur même de leur richesse , les éléments de nos excès , les éléments de notre possibilité de destruction de nombre d 'aspects de nos vies .

Mais, Monsieur, je ne suis pas idiote! Je ne dis pas que nos ma­gasins nous détruisent! Les ri-

chesses demeurent richesses et il est heureux qu 'elles existent! Je veux simplement dire que ces richesses comme toute richesse peuvent être utilisées en vue du bien, tout comme elles peuvent être utilisées en vue du mal. El­les peuvent être issues du bien , elles peuvent être issues du mal. Comme pour les crèches, les fruits que portent tant les maga­sins que les crèches , les fruits que portent les richesses dont chacun nous disposons dépen­dent non de ces richesses mê­mes, mais de l'emploi que nous en faisons c'est-à-dire de l 'esprit qui anime chacune de nos ac­tions. Tout comme un cadeau de grand prix, tout comme le ca­deau le plus modeste tire sa va­leur première de la part de cœur et non d 'habitude ou de conven­tion qui a mû son donateur.

Le même objet, la même riches­se peuvent donc être ou devenir source et ferment d 'amour tout comme source ou ferment d'in­différence, de souffrance et par­fois même de haine.

Dans le cas des crèches et des réalisations destinées au public , leur impact dépend avant tout de l'esprit avec lequel elles sont préparées , exécutées. Il dépend aussi de l'esprit dans lequel el­les sont regardées , utilisées par le public. Cet esprit-là aussi, ce qui est une évidence, contribue à leur permettre de livrer leur message et même de le complé­ter.

Souvenons-nous , toutefois , que l'esprit du grand public dépend dans une très , très grande me­sure de celui que lui insufflent ses «responsables».

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Page 29: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

Ces «responsables» modèlent en quelque sorte l'atmosphère dans laquelle baignent et de la­quelle émanent les réalisations collectives. Ils contribuent donc en très grande partie à la créa­tion d'une atmosphère. D'eux dépendent non seulement l'at­mosphère qui se dégage de leurs réalisations, mais leur im­pact et les fruits qu'eUes porte­ront.

C'est bien l'une des raisons ma­jeures pour lesquelles chacun devrait contrôler av?c grande honnêteté ses propres mobiles et les fruits que portent ses mo­biles pour le moins ... dans sa propre vie. En tenant bien com­pte du fait qu'il s'agit ici des mo­biles profonds, personnels, non des seules déclarations formu­lées en paroles et destinées à la «galerie», déclarations visant bien plus à présenter une image qu'à être les reflets d'une réali­té.

Comprenez-vous un peu 'mieux, cher Monsieur, ce que je cher­chais à dire?

Oui, Madame, en partie sans doute. Et je me demande, à la suite de ces explications, en quoi vous estimez que tant l'ins­tallation de nos crèches que nombre de nos actions man­quent de cette vie que vous in­voquez fréquemment? Ne ré­pondons-nous pas plus souvent que vous ne semblez le penser à ce qui nous est demandé?

J'en suis très sincèrement per­suadée, Monsieur, et c'est bien là que je décèle un grand dan­ger! En effet, la plupart d'entre nous répondent à ce qui leur est demandé. C'est ainsi que, cher­chant à correspondre à une de-

mande, ils fixent leur esprit sur l'ordre reçu et, l'esprit ainsi fixé sur cet ordre, ne voient guère, n'entendent guère les réalités auxquelles ils s'adressent, réali­tés qu'ils tentent de couler dans le moule d'un certain ordre au lieu de découvrir ces réalités pour trouver les moyens de leur donner vie et, ainsi, compléter les lois, compléter, pour le moins, l'esprit des ordres. C'est ainsi que sont refusés, au profit des lois, les progrès auxquels in­vitent les réalités, et que la ma­jeure partie des hommes en arri­vent à refuser les lueurs qui s'éveillent en eux, à refuser les questions, les objections même si autour d'eux et en eux ces questions, ces objections se font pressantes, se transforment en appels .

Dans cet Occident où un certain type d'obéissance aveugle, un certain type de «raison» ont été érigés en vertu, nous avons telle­ment l'habitude de nous plier à cette obéissance, à la loi d'un certain type de raison que nous en sommes arrivés à ignorer, dé­nigrer, étouffer les autres as­pects de l'homme ceux qui, au même titre, sont lui, travaillent en lui et sont déposés en lui en vue de le conduire à un progrès régulier sur la voie de la plénitu­de de nos humanisations .

La vie déposée en nous dès no­tre naissance, de diverses ma­nières, appelle. Il peut lui être ré­pondu ou non. Elle peut donc être amenée à la vie ou non. Elle peut l'être dans un maximum de plénitude; elle peut l'être très partiellement.

Amener l'homme à un maximum de vie, faire croître cette vie, la

faire progresser en nous et au­tour de nous est notre responsa­bilité.

Afin de permettre à cette vie à croître, nous devons nous sou­venir que l'homme est un tout et que ce tout de l'homme doit pro­gresser conjointement, que cha­cune des dimensions de l'hom­me dépend des autres et que toutes les autres dépendent d'elle.

Ce souvenir doit no,us inciter à porter et reporter notre attention sur les dimensions que l'homme, la civilisation cherchent le moins à développer, voire, occultent du fait des difficultés de développe­ment variées qu'elles présen­tent. Et qu'ils rencontrent...

A cet effet, nous devons, par l'observation, bien nous rendre compte que tout aspect de la vie développé pour lui-même, développé comme fin en soi et nigligeant voire rejetant un seul des autres à son propre profit, devient porteur de déséquilibre et de mort. Que nous dévelop­pions l'esprit, l'intellect, le cœur ou le corps à leur propre profit, sans tenir compte conjointe­ment et consciemment du déve­loppement des autres aspects de la personne, un déséquilibre se crée, et nous devrions le savoir, tout déséquilibre installé, entretenu est difficile à corriger.

Comme l'équilibre à rétablir est exigeant d'effort, d'attention, d'exercice attentif, la plupart d'entre nous préfèrent y renon­cer. Et, comme il est difficile d'admettre ses erreurs, on les érige en normes!!! ... C'est ainsi que la voie du déséquilibre de­vient norme, devient... loi ... Au point que les plus lucides, ceuX

qui, percevant, sentant les ap­pels des autres dimensions de l'homme soit en eux soit autour d'eux, eS~18:j ent de timides ou plus puissantes mises en garde sont vite considérés et traÎtés comme des illuminés, des attar­dés, des sous-développés. Non du fait des éventuelles insuffi­sances de leurs propos, de ces propos que l'on n'étudie même pas: du fait de la conversion qu'exigerait l'étude attentive et honnête de leurs remarques et de leurs propositions.

L'apport au monde de notre civi­lisation occidentale est très im­portant. Il est, néanmoins, très partiel, très insuffisant, visible­ment peu équilibrant: les consé­quences de ses insuffisances sautent tristement aux yeux du coeur pour qui accepte de regar­der.

S'il découvre ces insuffisances, l'occidental éprouve bien des difficultés à poursuivre sa re­cherche jusqu'au bout du ... ((problème». Il l'ampute, la plu­part du temps; il l'édulcore. Il se contente d'analyses psycho-so­cio-bio ... iques et se cantonne, en grande majorité dans sa dé­couverte.

Car, s'il acceptait comme le font certains de la poursuivre jus­qu'au bout, de la poursuivre jus­qu'au fond, il découvrirait que, malgré toutes ses innombrables richesses et du fait de son refus de tenir compte de la dimension centrale de l'homme qui est son ((cœur», l'occidental a réussi à développer, en contournant ce ((cœur», tant son intellect que, POur certains, son physique, voi­r~, des aspects de sa spirituali­te; que, jusqu'à un certain sta-

de, ces aspects peuvent se développer indépendamment sans entraîner de catastrophes majeures et qu'il a pu en retirer de grandes même si froides, déshumanisées et partiellement mortelles satisfactions.

Il constaterait que, nourri d'une certaine philosophie ayant in­fluencé l'élaboration de certai­nes religions dont il a inspiré son mode de vie, il a refusé sous de très brillantes et attirantes théo­ries, d'œuvrer à la formation de ce cœur, clef pourtant de la né­cessaire jonction, de l'indispen­sable unité à créer. Et qu'il continue à vivre, œuvrer, exécuter, ... s'agiter en contour­nant les appels de ce cœur, cœur tellement étouffé, durci, déformé qu'il entrave quand il ne les arrête pas totalement, les inspirations et les appels des au­tres dimensions de la personne .

Or, qu'il s'agisse de vie physi­que, intellectuelle, spirituelle ou affective, connaissances nées d'un certain savoir autant que de l'expérience autant que vérifi­cations et réajustements dans le concret de la réalité sont indis­pensables à l'être humain dési­rant atteindre une certaine har­monie.

A cet effet, nombre de connais­sances, nombre de méthodes sont à notre disposition. Les exercices pour développer nos muscles, nos mémoires, nos psychismes abondent.

Manquent tragiquement ceux destinées à transformer et for­mer nos cœurs.

Pour s'améliorer sur cette voie il faut ce courage que seul peut conférer un début d'amour.

Est-ce la raison pour laquelle si rares sont ceux qui s'y décident bien concrètement et non seule­ment en mots et en belles décla­rations?

Ce travail, cette recherche tout comme l'acceptation honnête de ce travail sont pourtant les seules voies qui permettront à notre Occident de retrouver, peu à peu, l'équilibre qu'il a telle­ment compromis et dont l'insuffi­sance est à la source de tant de limitations, de tant de souffran­ces.

C'est une voie rude, obscure, dépourvue de tout panache, de tout brillant. C'est une voie sou­vent douloureuse car elle exige de sérieuses et très profondes ré-adaptations. C'est pourtant la seule qui permette d 'avancer sur la voie de l'unité de l'homme, sur la voie de la découverte du seul moteur solide, stable, per­manent et puiss,ant, puissant au point de favoriser le démarrage et la poursuite envers et contre tout de l'avancée sur cette route encore peu explorée par les hu­mains.

C'est pourtant alors et alors seu­lement que ses actes, ses mots, ses prises de position portent la marque de l'homme accompli.

C'est alors et alors seulement qu'il entraîne les affamés et... ir­rite les riches .

Comprenez-vous un peu mieux, cher Monsieur, de quoi je voulais parler?

Anna T Veuthey

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Toto Ca Momposina

Je me rappelle qu 'une fois je vi­sitai les fresques du Hoggar au centre du Sahara, à pied, en compagnie d'une vingtaine de touristes - c'est l'unique fois de ma vie que j 'entrepris un voyage touristique en groupe, parce qu 'à l'époque ce n'était pas pos­sible autrement. Un soir , les tou ­ristes demandèrent à nos ac­compagnateurs et guides touaregs de danser pour eux . J 'en souffre encore - ces hom­mes mitraillés par des Bolex et autre Nikon, dansant sans aucu­ne joie . J'en ressentis une telle gêne que je me retirai du cercle et me dirigeai vers le feu de camp des touaregs.

Et plus tard, une fois les touris­tes plus ou moins douillettement blottis dans les bras de . Mor­phée, je sortis une guitare - je crois que certains des touaregs n'en avaient jamais vu une -

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Le monde en musique - à l'école

avec un désir d'échanger et de donner . J'ai rarement été aussi touché par un partage musical que ce soir-là : malgré l'étrange­té (pour eux) des sons qui sor­taient de l'instrument , ils étaient suspendus à la musique. Il y avait don, échange, partage, joie, un sens de la fête que je n'oublierai jamais.

La musique est, avec l'amour, le langage le plus universel aujour­d 'hui . Peu de formes expriment mieux le génie d 'un peuple que sa musique. Peu d 'expressions artistiques permettent de saisi r aussi spontanément, intimement et joyeusement l'âme et l'i denti­té d'une culture que sa musi­que. Et où l'extraordinaire ri­chesse de la famille humaine ressortirait-elle mieux qu'à tra­vers cet hymne à la créativité qu 'est la musique traditionnelle du monde? De la musique sa­crée ind ienne au «reggae» qui est souvent un instrument d 'expression politique , de la mé­lopée monodique de la flute sa­harienne jouée sans interruption aucune, même pour le souffle , pendant des heures, aux danses rituelles des Dayak, de l'imzad touareg au tambour africain dont vous recevez les puissantes pul­sations en plein plexus , des ryth­mes andins déjà si populaires chez nous à la musique créole de l'Océan indien ou de la côte créole de Colombie , des mélo­pées maori - peut-être la musi­que folklorique la plus douce au monde - au «bluegrass» des Appalaches, du bouzouki grec immortalisé par Théodorakis au .. . , mais la liste est intermina­ble.

La musique est une pédagogie du cœur et de l'oreille, une ou-

verture à autrui, à d 'autres fa­çons de voir , sentir , se mouvoir, vibrer, percevoir, aimer, parta­ger. Et quel pédagogue ne rêve pas d 'une pédagogie qui serait dominée par le sens de la fête et qui donnerait envie d'apprendre, de s'ouvrir à autrui, au monde?

Quelle autre manifestation hu­maine s'identifierait-elle plus spontanément au sens de la fête que la musique - qu 'elle soit tra­ditionnelle , religieuse ou moder­ne? Je me rappelle un extraordi­naire 31 janvier passé dans un petit «caféion » grec au bord de la mer Egée. Nous étions quel­ques amis de différents pays, avec deux guitares. Nous avons d'abord mangé une friture de rougets à faire pâlir le cuisinier­chef de chez Maxims , arrosé d 'un petit retsina à faire venir des larmes aux yeux de mes bons voisins vignerons de Char­donne. Puis nous avons com­mencé à danser, au son d 'instru­ments traditionnels . Soudain tout le café dansait. Ah , mes amis , jamais de ma vie je n'ai vécu un pareil sens de la fête ... Les verres étaient lancés au sol avec fracas, et le patron à sa caisse comptabilisait soigneuse­ment cette «casse » si tradition­nelle en Grèce.

Mais voilà, cette extraordinaire richesse - comme celle des plantes, des animaux (une espè­ce disparaît chaque jour de la planète), celle des fruits (trois ty­pes de pommes représentent 70 % des ventes dans nos su­permarchés , alors qu'on dénom­brait 109 types de pommes en Suisse romande au début du siècle), celle des façons de vivre et d'être, et j'en passe - est me­nacée par le rouleau compres-

+

seur de la société industrielle qui uniformise tout sur son passage. La musique traditionnelle , sur­tout, en prend un coup avec la vulgari sation universelle du tran­sistor. Ainsi un article de l'Heb­do consacré à l'ethnomusicolo­gie parlait de cet explorateur parti à Bornéo pour échapper à la civilisation, rêvant d'orangs­outangs et surtout des nobles, farouches et peut-être dange­reux Dayaks . Soudain, il entend des bruits rythmés .. . son cœur palpite, il doit toucher au but. IIL'explorateur s 'approche... et découvre, au milieu d 'une clairiè­re, un jeune Dayak demi-nu, tout seul , en train de danser. L'oreille collée à un transistor, il écoute le Hit-parade de Radio Singa­pour ... »

Mais ce rouleau compresseur n'a rien d'inévitable , contraire­ment à ce que nous nous com­plaisons trop souvent à vouloir croire .

L'ARC organise seule ou en par­ticipation, des festivals, des concerts , des stages et ateliers musicaux et surtout des tour-

Bolivia Manta

nées d'écoles par de groupes de musiciens de tous les pays, y compris bien sûr les pays euro­péens : il ne s'agit pas encore une fois d'introduire une dicho­tomie absurde entre pays des Tiers Mondes et ceux d 'ici dans un domaine où s'exprime, plus que dans tout autre , l'unité dans

C'est ce qu'ont compris les fondateurs de l'ARC - Association Racines Culturelles - Lin groupement romand récemment constitué qui se fixe les buts suivants:

- favoriser l'expression des musiques populaires; - stimuler les échanges et les rencontres entre ceux qui font

de la musique et qui l'envisagent dans un rapport avec ses racines;

- faciliter l'accès aux moyens de diffusion des musiques mar­ginalisées;

- défendre la propriété intellectuelle collective; - lutter contre la standardisation croissante de l'environne-

ment musical et culturel ; - défendre les droits de chaque groupe et de chaque société

à évoluer en harmonie avec ses coutumes, sa langue et sa sensibilité .

la diversité de la famille humai­ne.

L'ARC diffuse aussi des dis­ques, cassettes et publications ayant trait aux musiques popu­laires.

En collaboration avec les écoles valaisannes, l'ARC serait dispo­sée à organiser des tournées d 'écoles pour des groupes musi­caux de différents pays. Le Ser­vice Ecole Tiers Monde serait heureux d'appuyer ce travail par la constitution de dossiers de­vant aider les enseignants à si­tuer la musique des groupe­ments en question dans leur cadre culturel, social et natio­nal.

De telles tournées ont déjà été organisées dans une série de pays européens et d'autres can­tons romands, où elles ont connu un grand écho. Pour pren­dre sa pleine valeur, une telle

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tournée mérite d'être soigneuse­ment préparée, Il s'agit de beau­coup plus que de simplement écouter de la musique, Le but est bien de pénétrer une autre façon de voir le monde, de vivre, de s'exprimer; d'apprendre à connaître un autre peuple, une autre culture, ses joies et aussi ses souffrances, (que l'on pense au reggae qui exprime si sou­vent la misère et la révolte des jeunes jamaïcains),

Les enseignants qui seraient in­téressés par une telle démarche sont encouragés à entrer direc­tement en contact avec l'ARC: Case postale, 1241 Puplinge, Président, François-Régis Mah­rer , Tél, (022) 49 43 97

Pierre Pradervand Service Ecole Tiers Monde

Pour faire connaÎtre la musique noire

Le Service Ecole a préparé un dossier accompagné de deux cassettes de musique et intitulé, «Le long voyage de la musique noire», le tout au prix très avan­tageux de Fr,24,- (dossier Fr, 10,-, les deux cassettes Fr, 14,-), Ce dossier fait partie d'une série plus large de 8 dos­siers de la série Amérique déjà présentés dans L'Ecole valai­sanne de novembre 1984 (pages 31-35),

Ce dossier comprend trois par­ties:

- Une série de fiches indépen­dantes, réalisées à l'intention des élèves,

- Une sélection de documents bibliographiques, vidéogra-

phiques et discographiques utiles à l'approfondissement ou à l'illustration du sujet.

- Deux cassettes de 60 minu­tes, illustrations musicales des différents moments de l'histoire du peuple noir améri­cain,

Ce dossier peut être considéré comme un tout ou alors comme un prolongement du dossier sur l'esclavage, «Le trafic triangulai­re»,

Il a ceci de particulier dans la sé­rie qu'il est le seul à s'appuyer sur une documentation auditive,

Nous avons choisi de présenter ici l'épopée du peuple noir amé­ricain à travers sa musique, la­quelle est en relation constante avec les événements politiques, culturels, historiques, Ce dossier comprend onze fiches, chacune d'elle est illustrée d'un ou plu­sieurs exemples musicaux enre­gistrés sur cassette, Il serait donc inadéquat d'utiliser les fi­ches sans illustration sonore,

Les fiches portent sur les thè­mes suivants: de la brousse afri­caine aux champs de coton -les «work-songs» - les negro­spirituals - le blues - le new or­léans - jazz et racisme - be-bop et black power - rock, pop et free jazz - le reggae - retour à l'Afrique,

Dossiers disponibles au Service Ecole Tiers Monde, Epinette 10, 1007 Lausanne Tél. (021) 268433,

Activité de 17infirmière scolaire

Madame Marie-Marguerite Wilkinson, infirmière scolaire au Service médical scolaire de Sion, a mis aimablement à notre disposition son rapport d 'activité portant sur l'année 1984-1985,

Nous pensons intéresser nos lectrices et lecteurs en partageant les expériences intéressantes et enrichissantes faites par cette infirmiè­re scolaire , que nous remercions vivement de ce partage,

1. Education à la santé

Durant cette année scolaire 1984-1985 mon effort s'est porté tout particulièrement sur: «La prévention et l'éducation à la santé.»

Les tranches d'âges concernées par mon activité se situent entre 4 et 16 ans. '

Le message d 'éducation à la santé est bien reçu par l'enfant et il peut encore facilement quit­ter ses mauvaises habitudes.

Voici les objectifs que je me suis fixés :

- aider les enfants à conserver un état de santé satisfaisant, leur faire découvrir une meil­leure qualité de vie; leur permettre de faire le meil­leur choix , orienter leur com­portement et par là même, modifier celui de leur famille.

Cette année, j'ai pu réaliser plu­sieurs actions d'éducation à la santé : en classe - au Service médical scolaire, lors des bilans de santé et de l'examen avec le médecin scolaire .

1. 1 En classe

- Lors de vaccination contre la poliomyélite, j'ai préparé un document à l'intention des en­seignants de 1 re et 6e primaires ,

Avec leur accord, je suis passée dans toutes les classes de 6e

primaire, afin d'exposer mon su-

jet, pendant 20 à 30 minutes en­viron , La qualité et la forme des questions posées m'ont permis de découvrir à quel point les en­fants étaient intéressés, mais aussi , combien leurs connais­sances étaient floues et incom­plètes .

Le document resté à disposition a suscité l'intérêt et la poursuite de la discussion en classe après mon intervention ,

Le jour de la vaccination , j'ai constaté que la majorité des élè­ves et des enseignants était pré­parée et connaissait bien le su­jet.

- L'examen du cuir chevelu a lieu dans toutes les classes pri­maires et enfantines.

Après une petite introduction sur le parasite, j 'examine tous les enfants.

Les photos et le matériel didacti­que, supports indispensables à mon action, provoquent le dialo­gue et les interrogations dans la classe. L'évaluation des con­naissances est immédiate.

Cette manière de procéder pro­voque une prise de conscience des enfants et par-là même de la famille.

De nombreux entretiens avec les parents ont confirmé ce point de vue ,

- Le vaccin contre la rubéole a été administré aux jeunes filles

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de 1971 (227 vaccins).

Par l'intermédiaire des ensei­gnants, je leur fais parvenir une information détaillée, ainsi qu'à leurs parents.

Le jour de la vaccination:

- je vérifie et réajuste les connaissances des élèves;

- je leur rappelle l'importance de cette vaccination pour leur vie future de mère;

- j'essaie de leur faire exprimer leur peur de la piqûre et leur donne le moyen de la dépas­ser.

1.2 Au Service médical scolaire

Les enfants sont examinés pour la vue, l'ouïe et la tension arté­rielle à 4 ans, 7 ans et 10 ans . Dès le premier contact, le dialo­gue s'installe immédiatement avec l'enfant.

- Je lui explique le déroulement de l'examen, son utilité et son importance.

- J'apprécie ses connaissan­ces.

- Je le fais participer tant au ni­veau pratique qu'au niveau émotionnel.

- Je lui donne les résultats ainsi qu'à ses parents.

Pour moi, ces instants avec l'en­fant sont privilégiés et me per­mettent une observation globale et riche de son attitude, de son langage et de son comporte­ment.

L'écoute me paraît indispensa­ble car l'enfant, dans la majorité des cas, discute facilement de ses expériences à l'école, en fa­mille, dans ses loisirs.

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L'enseignant est toujours pré­sent à ces examens et cela per­met des échanges fructueux pouvant apporter aide et soutien aux enfants qui en ont besoin .

2. Observations

Toutes les actions entreprises cette année dans le cadre de mon activité, m'ont donné satis­faction.

La réussite dépend de la prépa­ration et des besoins recensés ou exprimés .

Pour les plus petits : c'est un jeu et beaucoup de plaisir! Parfois c'est l'angoisse et les larmes!

Pour les plus grands: c'est la dé­couverte du corps avec ses or­ganes et ses fonctions .

Si l'enfant est bien préparé à l'action, il est motivé et montre de l'intérêt. Il se sent alors dans un climat de confiance et fait part de ses appréhensions et de ses connaissances.

Ensuite il participe de façon acti­ve et questionne de manière adéquate. Parfois il est même nécessaire de freiner la discus­sion!

L'enfant influence son environ­nement immédiat : camarades de classe, famille . Cela permet­tra peut-être de favoriser des comportements nouveaux et des changements dans les atti­tudes et les habitudes relatives à la santé.

Les enseignants ont été partie prenante des actions entrepri­ses. Ils ont montré un intérêt pour la vaccination contre la po­liomyélite.Certains même ont apporté leur carnet de vaccina­tions pour une mise à jour.

D'autres thèmes très importants me tiennent tout particulière_ ment à cœur. Par exemple: l'hy­giène corporelle, l'alimentation le sommeil, la fatigue scolaire. '

Certains enseignants ,m'ont déjà fait part de leurs préoccupations à ce sujet.

3. Perspectives

- Continuer ma formation en éducation à la santé.

- Proposer chaque année ((un thème de santé» à traiter dans certaines classes, selon l'intérêt des enseignnts et les besoins des élèves.

4. Quelques statistiques

Bilans de santé par l'infirmière: 854

Examen par le médecin scolaire : 808 Signalements aux parents : 110 (13,8%)

Réponses des parents: 96 (87,2 %)

L'efficacité de mon travail dé­pend avant tout des relations harmonieuses établies avec les élèves et le corps enseignant.

A mon avis , l'un des premiers facteurs à prendre en considéra­tion est la famille de l'enfant.

L'infirmière scolaire doit entrete­nir des rapports étroits avec les parents pendant toute la scolari­té de l'enfant.

Marie-Marguerite Wilkinson Infirmière de santé publique

• Activités créatrices manuelles

Travaux sur bois Partie théorique, Editions Paul Haupt Berne, publication de la Socié­té suisse de travail manuel et de réforme scolaire, 58 pages ill.

Travaux sur bois Partie pratique, Editions Paul Haupt Berne, publication de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, nombreuses fiches illustrées .

Météorologie Beat Suter : construction d'appareils de mesure. Christian Rohrer: principes théoriques. Aux éditions de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire. Aux éditions de la Conférence des maîtres zurichois pour le degré moyen, 1984, 179 pages ill.

Techniques d'impression Rottmeier Peter. Aux éditions de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire. Aux éditions de la Conférence des maîtres zurichois pour le degré moyen , 1983, collection Eléments de créativi­té. Manuel pratique contenant 30 techniques d'impression variées à l'usage des écoles, de la maison et des loisirs.

Papier Mousson Georges . Editeur : Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, 1982, 157 pages ill. Collection Eléments de l'activi­té créatrice manuelle.

Cartonnage Hans Lienhard - Robert Meylan . Aux éditions de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire , 1978, 162 pages ill ., manuel composé d'une partie théorique et d'une partie pratique.

Activités manuelles et créatrices Travaux pour les 1 re - 4e années scolaires . Editions de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, 1985, 81 pages ill.

Vannerie en rotin

Editions de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolai­re , 1983, 168 pages ill.

L'art du papier découpé

Roland Moser. Paris, Editions Fleurus, 1985, 91 pages ill. Collection Fleurus Idées.

Avec de la pâte à modeler Revenu Muriel. Paris, Editions Fleurus , 1985, 60 pages ill. Collection Fleurus Idées, série 112.

Avec du papier et des végétaux séchés Michèle Duplin-Girod . Paris, Editions Fleurus, 1985, 60 pages ill. Col­lection Fleurus Idées, série 112.

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Bouteilles de sable colo ré

Geneviève Ploquin. Paris, Editions Fleurus , 1985, 94 pages ill . Collec­tion Fleurus Idées, série 101 .

Tout décorer à la cuve

Vincent Rougier. Paris, Editions Fleurus, 1985, 93 pages ill . Collec­tion Fleurus Idées, série 101 .

Animaux de chiffons

Schmill Claude. Paris, Editions Fleurus, 48 pages ill . Collection Loi­sirs-Pians .

ARTICLES DE REVUES

- ((Le premier qui m 'embête reçoit une baffe» (à propos de l'agres­sivité chez l'enfant), dans Cahiers Cemea, N° 150, 4e trimestre 1985.

- Les volcans, dans Actualquarto N° 7, 1985.

FRANÇAIS - LITTÉRATURE - THÉÂTRE

- Le tour du mot, dictionnaire (8-12 ans), Paris, Bordas, 1985, 858 pages ill .

CONTES

- WELLS, Rosemary. - Le petit déjeuner de Max. Paris, Ecole des Loisirs , 1985, 8 p. ill. Le bain de Max. Paris , Ecole des Loisirs, 1985, 8 p. ill.

- LUCAS , M. -Madeleine et Yves . - Redécouvrir le chat. Paris, Ecole des Loisirs , 142 p . ill . Collection Bibl. documentaire . Recueil de textes reflétant la fascination que le chat a toujours exercée sur l'homme, et en même temps, livre de sciences, guide pratique nous permettant de mieux comprendre qui est le chat et comment vivre avec lui . RAYON: environnement N° 6.

- CORMIER , Robert. - Après la première mort. Paris, Ecole des Loisirs , 1985,237 p. ill.

Une histoire de terrorisme avec, pour otages, des enfants. Un monde de cauchemar, où l'innocence peut être monstrueuse, le courage lâcheté et où le patriotisme engendre son propre mal . Un monde plus proche de nous qu'on ne veut l'admettre.

- KEMP, Gene. - Tout doit changer. Paris , Ecole des Loisirs, 1985, 140 p .

Histoire d'une famille qui a beaucoup d'aventures . - MORGENSTERN, Susie et Aliyah. - Terminale, tout le monde des­

cend. Paris, Ecole des Loisirs, 1985, 160 p. ill .

Le drame du couple mère-fille raconté «à quatre mains» tantôt par la mère, tantôt par la fille . Par ce jeu d 'écritures, elles tentent d'apprendre à vivre leur amour.

- GODDEN, Rumer. - Les enfants du jeudi. Paris, Ecole des Loisirs, 1985,287 p .

Histoire d'une passion, d'une vocation que rien ne va pouvoir in­fléchir .

Un petit garçon découvre la danse en accompagnant sa sœur à ses cours, et veut en faire son métier, sa vie . Il devra lutter contre bien des obstacles, dont l'opposition de ses propres parents, pour arriver au but qu'il s'est fixé.

- SENS, Suzanne. - Les compagnons. Paris, Ecole des Loisirs, 1985, 185 p.

1665, au sein des villes, les corporations sont toutes puissantes.

• Dans la ville de Varviers, des artisans soumis aux corporations et des ouvriers indépendants se jalousent , se haïssent, s'affron­tent.

- GREENE , Bette . - L 'été de mon soldat allemand. Paris , Ecole des Loisi rs, 1985. 231 p .

Naissance d 'une amit ié dangereuse entre une jeune juive de dou­ze ans et un soldat allemand à cette époque où les sentiments patriotiques étaient exacerbés.

- BUISSON, Denise . - Phoque, viens par ici! Paris, Ecole des Loi­sirs , 1985, 143 p . ill .

L'expédition P.V.P.I. part camper en Islande avec l'espoir d'y ren­contrer des phoques .

- BLUME, Judy. - Œil de tigre. Paris , Ecole des Loisirs , 1985, 246 pages.

Depuis la mort de son père , Davey a peur. Des amis la guideront doucement hors de sa peur.

- DAUFRESNE, Michelle. - La sardine et le poisson clown. Paris, Ecole des Loisirs , 1985, 24 p . ill .

- LlONNI , Léo . - C 'est à moi. Paris , Ecole des Loisirs , 1985,30 p. ill .

LANGUES ÉTRANGÈRES

- MÉTHODE DE FRANÇAIS :

Niveau 1: Sans Frontière1 : lIvre du professeur, 191 p.; lIvre de l'élève, 159 p . III exercIces mdlvlduels, 79 p III . + 3 cassettes son.

Niveau 2: Sans Frontière 2 : livre du professeur, 192 p .; livre de l 'élève, 176 p .; exercices et textes complémentaires, 176 p . ill. + 3 cassettes son.

Niveau 3: Sans Frontière 3 : livre du professeur, 213 p. ; livre de l'élève, 221 p . ill.; exercices complémentaires, 120 p. ill . + 2 cas­settes son.

Editions Clé international, Paris, 1982/1983/1984.

GÉOGRAPHIE

Collection ((Des Pays et des Hommes», Paris , Larousse, 1983/1985, 15 volumes ill .:

L'U.R.S.S. - L'Espagne, le Portugal - Les Iles Britanniques - La Scan­dinavie - L'Inde , le Népal et Sri Lanka - La Chine - L'Insulinde: les Philippines - l'Indonésie - la Malaisie - Le Japon, la Corée - L'Egyp­te, Israël - Les Etats-Unis d 'Amérique - Le Canada - Le Mexique, le Guatemala - Les Antilles - Le Brésil - L 'Australie , la Nouvelle Zélande. - KRAFT, Katia et Maurice. - Volcans et tremblements de terre.

Paris , 1984, Les Deux Coqs d 'Or, 78 p. ill.

HISTOIRE

- Annales valaisanne. Bulletin annuel de la Société d'Histoire du Valais romand, 2e série, 60e année, 1985, 216 p.

- Les communes valaisannes et leurs armoiries. Chapelle-sur­Moudon , Ed . Ketty & Alexandre, 1985, 168 p. ill.

- Les cahiers de l'Histoire : 1948-1954, la guerre froide en Suisse. Supplément au magazine l'Hebdo, 5.12.1985, 24 p. ill.

- DUBUIS, Pierre-Olivier, LUGON, Antoine . - Sion jusqu 'au Xlte siè­cle, Extrait de «Vallesia», tome XL, Sion , 1985, 60 p.

ENVIRONNEMENT

- LUCAS, M.-Madeleine et Yves . - Redécouvrir le chat. Paris Ecole des Loisirs, 1985. 142 p. ill. Collection bibl. documentaire. '

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Page 34: L'Ecole valaisanne, janvier 1986

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PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE - SOCIOLOGIE - PHILOSOPHIE

- Penseurs pour aujourd'hui. Lyon, Chronique Sociale, 1985, 198 p. Comment se situer dans le monde contemporain? Comment Se situer parmi les théories explicatives de celui-ci? Ces théories rendent-elles vraiment compte du monde contemporain? C'est dans cette perspective qu'ont réfléchi des auteurs aussi diffé­rents que P. Clastres, R. Girard, M. Foucault, L. Althusser, C. Castoriadis et J. Baudrillard .

- L 'école avant six ans. Paris, Bordas, 1984,270 p. ill. Coll. R. Taver­nier.

TEXTES ET DOCUMENTS

394 L'Inde 395 Les choix technologiques 396 Les nouveaux matériaux 397 Les métaux non ferreux .

CFPS Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque MÉTHODOLOGIE GÉNÉRALE

- GAMONNET, François. - Savoir mieux gérer son temps. Paris: Les Editions d'organisation, 1984, 144 p. A une époque où nous manquons tous de temps, vous pourrez, grâce à ce livre, prendre conscience de la valeur de votre temps et vous arriverez à l 'organiser efficacement.

- SAMSON, Pierre. - Conduire efficacement sa pensée : de l'idée au projet. Paris, Les Ed. d 'organisation , 1984, 169 p. Ce livre a pour but de fournir à chacun sa propre méthodologie du travail intellectuel et d'améliorer son efficacité personnelle en appliquant des principes simples.

- CHANDEZON, Gérard. - 46 fiches de formation à l'animation de réunion. Paris , Les Ed. d 'organisation, 1984, 159 p. (Fiches EO -formation permanente). Les fiches proposées par les auteurs ont pour objectif d'aider les formateurs à concevoir des réunions de travail bien structurées, bien conduites et bien suivies.

- LOCHARD, Jean. - Animer un système pédagogique. Paris, P. Dubois, 1984, 111 p. L'animation de groupes n 'aura plus de secrets pour vous après avoir lu cet ouvrage. De nombreux tableaux et exercices très clairs vous apprendront à ne plus jamais être ennuyeux.

- BOJIN, Jacques. - Documents et exposés efficaces: messages, structures du raisonnement... Paris , Les Ed . d'organisation, 1982, 198 p. Le lecteur trouvera dans ce livre un ensemble de méthodes et de techniques de communication, développées à partir de l'expé­rience du conseil et appliquées dans de nombreux séminaires de formation.

- LAVERRIÈRE, Jacques. - 100 fiches d 'expression écrite et orale. Paris, Les Ed. d'organisation, 1983, 17, 242 p. (Fiches EO - forma­tion permanente) . Ouvrage très pratique, contenant' de multiples exercices pour ap­prendre à s 'exprimer.

PHILOSOPHIE

- CANGUILHEM, Georges. - Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie. 2e éd . Paris, J. Vrin, 1981, 144 p. Etude philosophique sur les idéologies scientifiques et médicales du Xlxe et xxe siècles.

- MOUNIER, Emmanuel. - Le personnalisme. 13e éd . Paris , PUF, 1978, 127 p. (Que sais-je? 395). L'auteur examine les différentes structures de l'univers person­nel.

PSYCHOLOGIE

- BRAZELTON, T. Berry. - La naissance d'une famille : ou comment se tissent les liens. Paris, Stock, 1985, 318 p. (Laurence Pernoud). Un pédiatre américain nous montre en étudiant parents et enfants comment se tissent les liens familiaux et à travers différents té­moignages le rôle actif du bébé.

- WINNICOTT, Donald W. - L'enfant et le monde extérieur. Paris , Payot, 1982, 177 p . (Petite bibliothèque Payot, 205) . L'enfant et.sa famille . Paris, Payot , 1984, 214 p. (Petite bibliothè­que Payot 182). Deux ouvrages classiques rassemblant des entretiens destinés aux parents et aux éducateurs illustrant l 'œuvre d 'un psychana­lyste célèbre. Ethologie et développement de l'enfant / sous la dir. de RE . Tremblay ... Paris , Stock, 1985, 473 p. (Laurence Pernoud). Premier livre en français consacré à l 'éthologie humaine c'est-à­dire l 'observation des comportements du jeune enfant, avec un chapitre consacré aux problèmes d 'adaptation et de rééducation des handicapés.

- DOLTO, Françoise. - La difficulté de vivre. Paris, Inter Ed. 1981, 349 p. F. Dolto rassemble un certain nombre de conseils pratiques re­cueillis au cours de sa carrière de psychanalyste.

PSYCHOLOGIE SOCIALE

- BUCHER, Werner. - La vie d 'un autre. Lausanne, Ed. d 'en bas , 1985, 163 p. Bilan de la vie d 'un père par son fils, vie misérable d 'un maÎtre tailleur devenu. sourd, vie d'ouvrier du début du siècle.

- RICHOZ, Claudine. - Profession infirme. 1re éd. Lausanne, Ed . d'en bas, 1985, 158 p. (La parole est au peuple). On a déjà beaucoup parlé du témoignage de cette infirme puis­qu 'il a été censuré en justice. Ce texte recueilli par un sociologue O. Froidevaux, me paraÎt cependant représentatif de la vie des handicapés profonds.

TRAVAIL SOCIAL

- CEVEY, Nicole. - La boîte à jouets . Genève, Centre de recherche de documentation et d'information sociales de l'Hospice général, 1984, 158 p. (Cahier Credis, 9).

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Une éducatrice spécialisée s 'interroge sur le devenir des jeunes placés en institution au cours de leur enfance. A partir des SOUve­nirs qu'ils évoquent, l'auteur a pu réaliser un bilan de plusieurs années de direction à Pierre Grise, institution genevoise.

EDUCATION - EDUCATION SPÉCIALISÉE

- Recherche-action: interrogations et stratégies émergentes / Jean­Claude Calpini ... Genève, Université de Genève, 1981, 149 p. Un groupe de travail s'est penché sur le thème de «l'observation interactive dans la recherche-action». A la suite de ces échanges, on a pu réunir une série de textes qui reflètent des points de vue personnels et l 'apport des discussions communes.

- PRISS-ZINDEL, Béatrice. - Regarder, cuisiner, manger .. . Zürich, SABE Verlagsinstitut für Lehrmittel, 1983, 62 p. Comment expliquer des recettes à des enfants ne sachant pas lire, car handicapés, B. Priss-Zindel a su créer un cours de cuisi­ne, basé sur l'image, leur permettant de préparer des repas de façon autonome. Les conditions d'intégration des enfants en difficulté d'adaptation et d'apprentissage ... / sous la dir. de Marcel Lavallée. Montréal, Educo-Inter, 1984, 231 p. Dans ce livre un groupe de recherches canadien étudie les condi­tions d'intégration scolaire de plusieurs types d'handicaps. But de cet ouvrage une meilleure connaissance des problèmes d'inté­gration.

GÉRONTOLOGIE

- QUENON, René. - Guide de la retraite dans le canton de Vaud. Lausanne, Pro-Senectute, 1983, 185 p. Voici une abondante source de renseignements pour les person­nes âgées du canton de Vaud mais avec de nombreux chapitres sur des problèmes généraux: A VS, santé, logements ...

MÉDECINE - PSYCHOTHÉRAPIE

- MICHELONI, Marlène. - Portrait de famille: les infirmiers(ières) en psychiatrie en Suisse romande .. . Neuchâtel, Université de Neu­châtel, 1984, VII, 380 p. Enquête sur l'histoire, la représentation sociale et la dynamique actuelle des infirmiers(ières) en psychiatrie.

- ELMIGER, Jean. - La médecine retrouvée ou les ambitions nou­velles de l'homéopathie. Lausanne, Chez l'auteur, 1985, 285 p. Ouvrage critique sur la médecine et étude approfondie de l'ho­méopathie. Dans les coulisses de l'organisation / Mara Selvini Palazzoli ... Pa­ris, Ed. ESF, 1984, 228 p. (Sciences humaines appliquées). En étudiant les applications des perspectives systémiques auX

ensembles vivants et aux interactions concrètes dans les organi­sations humaines, ce livre représente un pas de plus dans l'évolu­tion systémique.

- RICHOZ, Jean-Claude. - Introduction à la didactique générale: théorie et exemples pour l'enseignement des soins infirmiers. Fri­bourg, Institut de pédagogie de l'Université de Fribourg, 1983, 142 p. L'auteur a établi ce dossier d'introduction à la didactique généra­le pour traduire dans la pratique des soins infirmiers l'enseigne­ment de certaines notions fondamentales. Il a été réalisé après de nombreux cours.

- MOISAN-DUBOIS, Danièle. - L'épilepsie sans complexe: sortez de l'ombre de cette maladie. Montréal, Super Magazine, 1984, 64 p. ill. Une jeune femme eXpfique dans ce petit livre tout ce qu'il faut savoir sur l'épilepsie. Cet excellent ouvrage permet de démystifier une terrible maladie.

- SAUVAGE, D. - Autisme du nourrisson et du jeune enfant (0-3 ans): signes précoces et diagnostic. Paris, Masson, 1984, 193 p. Cette étude cherche avant tout à améliorer la reconnaissance des signes d'autisme de façon précoce afin d'établir des programmes médicaux et éducatifs adaptés. Il s'agit d'un rapport de psy­chiatrie présenté à un Congrès.

GESTION D'ENTREPRISE

- GRANJEAN, Etienne. - Précis d'ergonomie. Paris, Les Ed. d'orga­nisation, 1985,416 p. L'ergonomie est l'étude du comportement de l'homme dans son travail. Le sujet du présent ouvrage est l'étude des relations entre l'homme au travail et son environnement.

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