L'Ecole valaisanne, mai 1982

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mai 1982 XXVle année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint S.A., Sion ,

Fr, 25 ,-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel en­seignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas . auprès de Publicitas S,A.

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Sommaire ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Elisabeth Sola Anna T. Veuthey Veerle Duyver

EV

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Jocelyne Gagliardi

Isabelle Quinodoz SSM 0 section valaisanne Georges Pillet

HORIZON LlTIÉRAIRE

Maurice Zermatten

DIDACTIQUE

ACM

VI E CORPORATIVE

Anne-Marie Moulin CARESP

Contre la carie des vaines croyances .. . . . ...... .... ..... .... .

J'ai rencontré Maya-Joie ... . .. ............ ...... .... ... . L'homme quotidien Activité de physiothérapie dans le cadre du service médical scolaire de la ville de Sion (1 re partie) 10 Spectacle « L'enflant qui avait deux yeux» 11

Connaissance de l'environnement : documents pour une bibliothèque de classe ou de centre scolaire 12 Présentation d'une bibliothèque de cycle 17 Education artistique 19 Valais - Toujours - Les jeunes veillent sur notre patrimoine culturel 24

Avez-vous lu « La pêche miraculeuse»?

Galets - maisons

15e assemblée générale des délégués SPVal (suite) Journées romandes de débats et consultation CARESP

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NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE

Mmes Savioz, Dubuis, M . Petit

NOUVELLES ACQUISITIONS

ODIS CFPS

Présentation des nouveaux moyens d'enseignement (1 re pa rtie)

Liste des récentes acqu is itions Bulletin d'information

LES MOTS CROISÉS DE L'ÉCOLE VALAISANNE

INFORMATIONS OFFICIELLES

Le Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat

DIP DIP DIP

DIP

Inspectrices ACM Vital Darbellay ODIS

Décision du 31 mars 1982 concernant les maîtres qui accomplissent un stage ... ' ... Décision du 31 mars 1982 concernant le calcul de la prime de fidélité .................... ..... ......... .. .............. ...... . Décision du 31 mars 1982 concernant le problème des rem plaça nts Introduction du programme romand d'écriture en 6P Cahiers conseillés à l'école primaire Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au CO Inscription pour des remplacements durant l'année sco­laire 1982-1983 Organisation des cours d'ACM à l'école primaire Caisse de retraite: informons Horaire durant l'été

Photos: Oswald Ruppen, Robert Hofer, Serge Rappaz, Isabelle Ouinodoz, Suzanne Dubois 2

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Contre la carle des vaines croyances

Un choix m'a frappé dernièrement, bien plus révélateur, il me semble, des sensibilités profondes de notre canton que ce que pourraient montrer une histoire des mentalités ou une sociologie de nos rites coutumiers: la volonté, largement confirmée par une enquête de la Fédération des associations de parents du Valais romand et par la publication de l'avant-projet de loi sur l'instruc­tion publique, de maintenir l'enseignement religieux dans le cadre des programmes officiels.

Au ciel de l'éducation, on désire nombreux que la religion garde une place de choix, étoilée, nimbée de respect, azurée d'impor­tance, et qu'une authentique formation, humaine et complète, soit imprégnée de sa présence.

A l'heure où les phénomènes sociaux se sécularisent tranquille­ment, où les vocations voient leur indice côtoyer la crise, où les passions se veulent plus politiques que spirituelles, au moment où la tristesse des nations nous offre davantage de princes à honnir que de vérités à révérer, il se trouve chez nous une probable majorité de citoyens et de parents désireux de conserver à l'école un réel enracinement au sol de la foi.

Est-ce surprenant? y a-t-il lieu d'écarquiller les paupières à la lecture d'un tel vœu, clairement manifesté de surcroÎt? Croyions­nous vraiment le Valais rongé par /'indifférence religieuse? Pen­sions-nous déjà la tiédeur déposée en holocauste au pied des oratoires?

- Certes non. Mais il faut bien avouer qu'il s'agit là d'un des rares domaines où le réflexe de la tradition à perpétuer et du flambeau à transmettre fonctionne encore pleinement. Car notre canton a beaucoup changé en quelques années; il a mûri, il s'est ouvert, il s'est enrichi de multiples nouveautés,' par ailleurs il a souligné de fard ses indéniables beautés, il s'est voulu aguichant, attrayant et a revêtu des parures cha­toyantes sous lesquelles on ne reconnaÎt pas toujours son squelette de roches, de glaces et de légendes. Mais malgré ces changements et ces transformations, bienvenus ou non, il est une vertu sur laquelle il ne tergiverse pas: son insertion dans une riche tradition religieuse. Il ya là comme un rempart, comme une ancre contre les dérives.

j'aime à croire, quant à moi, qu'au-delà de la tradition, au-delà du phénomène culturel, au-delà de la stricte conservation de princi­pes vitaux, on a voulu aussi ce maintien de l'enseignement religieux comme un défi à /'indifférence, à l'anesthésie ou mieux encore, comme un remède à la carie des croyances idéologiques, de droite et de gauche.

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Mais au fond je sais bien que l'important n 'est pas qu'un cam se dise .ch,rét~én, mai~ que les individus qui l'habitent, les perso~~ 1

ne.s qU!. 1 antr:'ent, vIVent leur foi, leur acte d'espérance de la raIson insuffIsante, comme un appel, un engagement et u promesse de libération. ne

Jean-François Lovey

J'ai rencontré Maya-Joie

Sous un ciel hivernal dégradé de bleu, si près des montagnes qu'il faut les retenir, frôlant les sapins bousculés par le vent ou caressés par la neige, Maya­Joie se niche au cœur de la nature. Là où les hommes et les éléments s'apprivoisent, une école privée a bâti solidement ses murs d'enseignement et de pédagogie.

- Vous dites? Ecole privée?

Les sourcils se haussent, une moue dédaigneuse se dessine, le mépris se broche sur le tout.

«- On connaît leur réputation! Des écoles de luxe pour enfants de millionnaires, des programmes élasti­ques au goût des élèves ou des enseignants, des «professeurs - marrons» munis d'une moitié de licence ou d'ennuis étatisés et un directeur qui encaisse!»

Le jugement est hermétique . Pas la moindre faille pour racon­ter Maya-Joie. Les phrases lapi­daires, lancées à juste titre

. quand on connaît certaines éco­les privées, étouffent grain et Ivraie. En supposant que tout un chacun ait eu vent de Grévisse et ses exceptions, l'honnêteté force la recherche .

Monsieur Jacques Darbellay, fondateur et directeur de Maya­Joie, enseigna durant 5 ans à l'école primaire dans une classe à degrés multiples. Au cours de ses études universitaires , il ef­fectua des stages et des rem­placements dans divers collè­ges et lycées. De retour au pays il professa 9 ans à l'école se­condaire d'Orsières.

Monsieur Darbellay est non seulement licencié en lettres mais aussi poète et écrivain .

Pourquoi une école privée?

L'école publique ne résout pas tous les problèmes. Un accroc

de parcours et l'avenir de l'élève est remis en question ..

Sa passivité durant les cours, fondue dans la douce chaleur des radiateurs endort l'enfant qui se réveille cancre .

L'enseignant n'a guère le temps de s'en occuper. Le «sacro­saint-programme» dicte sa loi .

«L'élève est caché derrière un menu imposé; celui-ci ne colle pas à la réalité de l'enfant. L'école n'est pas pour tous un lieu où l'on se crée .»

Le moule est standard . Aux élè­ves de s'y couler. Ce qui dé­passe est rasé. Pour les récalci­trants en mal d'adaptation, on leur déniche un moule de for­tune qui ne correspond pas à leurs exigences.

Que se passe-t-il pour Didier, Anne et les autres cramponnés aux barbelés clôturant la sévère entrée du cycle? C'est à coups de «fameux 5», sésame triste­ment célèbre, que la porte s'ou-

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vrira . Ils n'y parviennent pas? Tant pis! Ils grossiront les rangs de l'élite manuelle, laissant ac­crochés au grillage des mor­ceaux de peau et de cœur.

Oue se passe-t-il pour Laure et Nicolas, parachutés de Vaud ou Genève en Valais? Le pro­gramme romand se creuse de précipices infranchissables à certains enfants .

D'un canton à l'autre, les fron­tières sont invisibles, mais le barrage scolaire remet les pieds sur terre.

Oue se passe-t-il pour Yves et Pierre, marginaux du système, qui refusent le nivellement l'anonymat et la discipline sco­laire? Ils s'intègrent clopin-clo­pant boîtant de plus en plus au fil des jours.

Et pour Sophie, au cœur du divorce de ses parents? Com­ment prendre de la distance pendant cette période?

Là où l'école publique est im­puissante, le collège privé par­vient à résoudre une partie des problèmes.

Une ou deux années de vaches maigres attendent les parents, mais l'avenir d'un enfant vaut bien une mise.

Le succès de Maya-Joie

Où se cache le sorcier dont «la poudre - pédagogique - miracle» assure le succès de Maya-Joie? J'ai cherché «le truc», j'ai trouvé la simplicité: la prise en charge et le respect de l'élève.

Des classes à effectifs réduits (une quinzaine d'élèves) per­mettent un travail de groupes

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ou individuel . Par conséquent le nombre de professeurs est dou­blé .

Les repas en commun, l'internat contribuent au difficile appren­tissage de la connaissance des autres . De nouvelles valeurs se découvrent.

L'étude est surveillée, non pas par des «gardes-chiourmes», mais par des maîtres compé­tents et attentifs aux difficultés de chacun.

Le «clow>, l'originalité de Maya­Joie tient au merveilleux équili­bre du travail et de la détente . Deux heures journalières de sport sont prévues dans le pro­gramme.

Sur les pentes neigeuses, sur les rocs, sur les chemins de forêt les élèves se défoulent. En glissant à ski le long de ces immensités blanches, l'enfant oublie sa rancune, l'im mole au soleil, la libère au vent d'hiver; surtout si le professeur inculpé s'étale de tout son long!

«Le sport est une mise à terre de la tension et de l'agressivité . En ville, certains jeunes, bous­culés par la vie quotidienne, s'abrutissent dans leurs loisirs . L'accélérateur du vélomoteur, les boutons des machines à sous, la musique assourdis­sante recréent une surcharge d'agressivité. Ils se croient libé­rés, ils ne font que s'enfoncer.»

Un engagement

A Maya-Joie, on n'enseigne pas seulement on s'engage. Le cours «vite fait, bien fait», «bon­jour Messieurs», «Au revoir Messieurs» n'existe pas. Les professeurs et les élèves vivent

en communauté. Pas question de se défiler à la fin d'une leçon 1

pour corriger des épreuves . Les adolescents invitent les ensei­gnants à partager leurs problè­mes, a philosopher sur le sens de la vie ou à disputer une partie d'échecs . Les maîtres sont disponibles . Tant dans les loisirs qu'à l'étude, le contact étroit aide à connaître et à aimer les élèves .

Le directeur et sa famille logent sous le même toit que les étu­diants. Ils peuvent être déran­gés au milieu de la nuit. L'enfant a besoin de constance et de sécurité et: à Maya-Joie, cinq jours par semaine, l'école rem­place la famille.

Les professeurs de Maya-Joie sont titrés comme n'importe quel maître de l'école publique, qu'ils peuvent réintégrer, du res­te, quand bon leu~ semble.

Une collaboration très étroite unit les enseignants, les élèves et les parents . Ces derniers sont tenus au courant des progrès et des échecs de leur enfant par des appréciations hebdomadai­,res et un bulletin de notes tou­Jes les cinq semaines.

~ Ils paient, direz-vous . Ils ont droit de regard!

Alors? Faut-il payer pour ouvrir les yeux sur son enfant?

A utorisée ou reconnue?

Le retour à l'école publique est malheureusement basé sur le résultat d'examens organisés hors de l'école . Les notes obte­nues en cours d'année ne sont pas prises en considération. Les meilleurs élèves ne sont pas à l'abri d'un faux pas.

Quant on connaît l'intérêt repré­senté par l'école privée pour l'école publique, .on po~rr~lt imaginer que certaines facilites soient octroyées.

C'est ce que propose l'avant­projet de loi sur l'instruction pu­blique .

En effet l'article 29 affirme:

((L'Etat reconnaît l'intérêt que re­présentent les écoles privées comme alternative à l'école pu­blique .»

Il est précisé ailleurs que <<l'a~­torisation d'ouvrir une école pri­vée recevant des élèves as-

treints à la scolarité obligatoire entraîne nécessairement la re­connaissance de l'enseigne­ment».

Puisqu'on parle dans cet avant­projet de favoriser, mieux que ce n'est le cas, les circulations et les transferts , constatons avec satisfaction que l'école privée est englobée dans cet assou­plissement.

Ou'elle soit publique ou privée, l'école n'a qu 'une mission: favo­riser au mieux l'épanouisse­ment de l'enfant.

Guy Béart dit si bien: «Chaque enfant est merveilleux en quel­que chose et l'école doit magni­fier ce don. Si l'enfant sait qu'on lui permettra d'exprimer ce qu'il a de divin en lui, ce sera un stimulant pour lui et pour les autres .».

E. Sola

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L'homme quotidien

Il ressort de ce que j'ai écrit qu'il existe des sensibilités variées, formées par des circonstances de vie aussi différentes que les êtres humains et les situations dans lesquelles ils évoluent.

Il faut donc chercher à les con­naître, à les comprendre.

Cela signifie-t-il pour autant que toutes les réactions, toutes les options soient d'égale valeur, louables 7

Certes non, et se retrancher der­rière ses «expériences» et sur­tout... des monceaux de «bon­nes raisons» pour justifier ses erreurs, ses lâchetés, ses dure­tés, est loin de répondre aux critères destinés à forger des hommes de cœur.

Constater que des «sensibilités sont différentes» et s'endormir sur cette constatation au lieu de l'utiliser pour analyser ces sen­sibilités et voir en quoi elles peuvent êtres améliorées, en quoi elles peuvent et doivent s'enrichir, est une réaction indi­gne d'un être humain responsa­ble.

Que faire alors 7

a) Découvrir en effet ces sen­sibilités, apprendre à les con­naître;

b) analyser - dans la mesure du possible - le cours de leurs évolutions, les influen­ces subies;

c) estimer en quoi elles peu­vent être constructives, de quoi elles doivent s'enrichir.

Ainsi, et dans tous les cas, la sensibilité peut-elle devenir fac­teur de progrès pour soi-même et les autres .

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Faut-il encore le vouloir. Et le vouloir en vérité, non à travers des intentions jamais réalisées, pour les innombrables raisons qui peuplent les cimetières de bonnes intentions.

Si l'analyse des influences su­bies peut se révéler, pour l'hom­me quotidien, fort difficile, celle de l'estimation des fruits de sa sensibilité me semble, pour au­tant qu'elle soit approchée avec une grande honnêteté, plus ai­sée.

En effet, il suffit:

a) de constater ce qui nous blesse et les reponses que nous donnons aux diverses agressions;

b) de chercher à découvrir, lors­qu'elles ne sont pas éviden­tes, les réactions de notre entourage à notre manière de vivre . Et nos réactions aux leurs.

Mais, me direz-vous, c'est du nombrilisme! Il ne faut pas tant se regarder: «le moi est haïssa-

_ ble!»

Le moi gonflé, arrogant, dur, suffisant, moqueur, oui, est haïssable, car destructeur.

Le moi cherchant à découvrir ses faiblesses dans l'intention de progresser pour aider 'à hu­maniser le monde est un moi conscient, responsable, parfai­tement respectable.

En effet. Regardons autour de nous et... un peu plus loin.

Que constatons-nous 7

De beaux discours, de beaux sourires, de beaux écrits, de beaux serments - publics .

Et dans la vie concrète, quoti­dienne, personnelle 7 ... rien de très beau. Sortis des fion-fions de la fonction, que reste-t-il? A quoi ressemblent les actes, les faits 7 Com ment traite-t-on Son plus proche prochain : époux, enfants, collègues, confrères, subordonnés 7 ... Les beaux dis­cours leur servent-ils, à eux? Oui, chez certains, mais .. si ra­rement...

Or, s'agit-il de pérorer ou s'agit-il de vivre 7

Et qui en définitive est crédible, qui marque réellement son en­tourage et son temps 7 Celui dont le discours sonne vrai car il est pétri de vie et ne se dérobe pas aux questions, aux interro­gations, aux mises en cause. Celui pour qui elles constituent non des outrages mais autant de facteurs, d'occasions de progrès. Celui qui les recherche au lieu de les fuir, et s'emploie à e'n appliquer, dans le modeste quotidien, les exigences . Recon­naissant tout autant ses défail­lances que ses progrès . Celui­là, oui, est crédible et collabore au progrès de l'humanité.

En notre fin de siècle, no.uS devenons conscients de nom­bre de problèmes à travers notre planète. Ils ne manquent pas .

Et nous accusons, y compris dans les discours les plus offi­ciels, le matérialisme, la techni­que, les bouleversements so­ciaux, mondiaux, et j'en passe.

Tout. Tout sauf nous-mêmes, nos manières de vivre, nos lâ­chetés, nos jugements, nos re­jets.

Tout, sauf le manque d'amour effarant dont, quotidienne­ment, dans notre . plus proche entourage, nous faisons preuve; manque d'amour, cause pre­mière de tous les déséquilibres de notre monde, cause pre­mière de toutes les limitations dont sont affligés tant d'êtres devenus incapables d'un plein épanouissement; manque d'amour, cause première et uni-' que du refus des responsabili­tés, et de l'incapacité à les as­sumer, puisqu'il est impossible d'aller vers l'extérieur et d'y ac­complir correctement sa tâche si l'on manque de forces . Or, la première source de forces, nous le savons bien, c'est... l'amour. Et après seulement, la nourri­ture : un nourrisson mal aimé assimile mal - des études l'ônt prouvé.'si besoin était...

Si nous prenions la ferme déci­sion - non avec nos têtes et nos cerveaux mais avec notre cœur, du plus profond de nous-mê­mes - d'aimer vraiment pour réchauffer le petit bout de mon­de que nous occupons, nQus trouverions et accepterions les moyens nécessaires pour progresser et, croyez-moi, une grande quantité de foyers ré­chauffants contribueraient à changer l'atmosphère de cette planète. Bien des problèmes, alors ne surgiraient même pas, car le propre de l'amour est de vouloir rayonner, servir. Et les serviteurs apparaîtraient.

Pour cela, il faut laisser parler son cœur en toute priorité, le cultiver à travers les diverses circonstances de la vie, et non rechercher et resasser toutes les «bonnes raisons» qui nous empêchent de nous humaniser.

Mais, voilà, si le Christ a dit de Marie-Madeleine qu'il lui serait beaucoup pardonné parce qu'elle a beaucoup aimé, nous avons, en notre siècle de ratio­nalisme, une curieuse propen­tion à ridiculiser tout ce qui est sentiment, quitte ensuite à créer homes, fondations, centres d'accueil, actions pour le tiers monde.

Oui, nous nous scandalisons car le tiers monde meurt de faim - pourquoi 7 - car matéria­lisme et technique nous assu­jettisent. Pourquoi ne mourrait-il pas, pourquoi le matérialisme ne nous assujettirait-il pas, puisque non seulement nous perdons mais luttons pour per­dre de vue l'essentiel. Il faut bien le remplacer.

Ne pourrions-nous, enfin, mou­rir à nos conforts immédiats, à nos «bonnes raisons», à nos conformismes rationalistes et si visiblement destructeurs, pour naître enfin, peu à peu, à cette nouvelle vie que tous désirent, recherchent, et dont le Christ nous a montré la voie. Jusqu'à mourir pour nous montrer de quoi l'être humain est capable ...

De clouer sur une croix quel­qu'un qui n'avait fait aucun mal, mais ... qui dérangeait. C'était aussi une question de ... sensibi­lité ..

""" , ".y"""""",y",~.~~ ••• "y,y,.".W... ~ --~-1 1 \ 1 j 1 1

A ' force de l'adorer, n'oublions pas tout ce que la Croix révèle aussi de cécités volontaires, de lâchetés, de duretés, d'injusti­ces 7

Anna T Veuthey

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Avant-propos

En collaboration avec le Service medical scolaire de la ville de Sion, je me presente à vous aujourd'hui en tant que physio­therapeute au service des eco­les primaires.

Mon travail consiste depuis bientôt six ans à pratiquer avec les elèves la gymnastique cor­rective du dos. Ceci unique­ment pour les sujets souffrant de la colonne vertebrale.

Je voudrais avec votre collabo­ration aujourd'hui developper mon activite au niveau de la prevention. Nous constatons, lors de nos contrôles effectues avec les medecins scolaires, ' la mauvaise tenue en classe des enfants en general.

Une attention regulière, voire journalière du corps enseignant pourrait être très favorable au developpement harmonieux des elèves sur le plan physique et non seulement intellectuel.

J'ai pu remarquer lors de mes traitements qu'une therapie ou gymnastique du dos à raison d 'une demi-heure par semaine reste tout à fait insuffisante si l'on veut obtenir des résultats satisfaisants avec les cas qui nous sont signalés.

L'information et la collaboration des parents restent à ce stade toujours difficiles. C'est pour­quoi, je me permets aujourd'hui de solliciter votre attention par ce petit exposé qui vise à vous renseigner sur la gymnastique de maintien du dos.

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Activité de physiothérapie dans le cadre du Service médical scolaire de la ville de Sion (1 re partie)

par Mlle Veerle Duyver, physiothérapeute

La gymnastique du dos

1. Lors de la visite médicale scolaire, faite en 1 re enfan­tine - 1 re et 4e primaires, le médecin scolaire contrôle spécialement aussi le dos.

2 . S'il s'agit d'une déformation légère, il signale l'enfant à la physiothérapeute. Avec l'ac­cord des parents, la gym­nastique du dos peut être pratiquée dans le cadre du Service médical scolaire.

3 . Cette gymnastique est don­née dans toutes les écoles primair~s de la ville de Sion.

4. Elle se fait par gr_oupes de 4 à 6 élèves.

5. L'enseignement choisi est adapté aux déformations in­dividuelles .

6. La fréquence: 1 fois par semaine 30 minutes, ceci durant toute l'année sco­laire.

7. Pour être utile les exercices pratiqués lors de cette gym­nastique doivent être répé­tés à la maison .

8. Les contrôles s'effectuent par le médecin scolaire pour tous les enfants en traite­ment, à la fin de chaque année.

9 . A titre préventif certains exercices pourraient être pratiqués dans l'école par toute la classe.

10. S'il s'agit d'une déformation grave, le médecin scolaire l'adresse au pédiatre ou au spécialiste.

Attention

Chaque enfant traité reçoit une feu ille avec quelques exercices appropriés à son cas, pour s'en­traîner à la maison et en classe ceci chaque jour '

Vous, les maîtres, veillez à ce que vos élèves les appliquent. Stimulez-les!

Quels sont les enfants en traitement?

La gymnastique du dos est ré­servée aux enfants qui ont ten­dance à une déviation, des alté­rations dégénératrices de la co­lonne vertébrale. Il s'agit surtout d'enfants asthéniques! Pour ceux-là, la gymnastique ordi­naire est trop souvent exigente, trop difficile et trop fatigante. D'autant plus que le maître n'a pas la possibilité de porter son attention au maximum sur l'en­fant en question durant la leçon de gymnastique; par exemple, en ce qu i concerne les correc­tions d'attitude et dans l'ap­prentissage de certaines coordi­~ations spécifiques.

~es enfants faibles représentent une prédestination pour certai­nés déviations de la colonne vertébrale parce qu'ils ont une musculature dorsale et ventrale pas assez développée. C'est pour cette raison que nous met­tons l'accent sur les exercices qui renforcent les muscles de­vant travailler contre la gravité.

- Les enfants qui souffrent de maux de dos .

- Les enfants chez qui on trou­ve une exagération des cam­brures normales de la co­lonne vertébrale, c'est-à-dire

une lordose lombaire et une cyphose dorsale plus accen­tuée .

_ Les enfants chez qui on re­marque une raideur bien fixée et localisée dans la colonne vertébrale .

_ Les enfants chez qui on trou­ve une asymétrie très nette : l'attitude scoliotique .

- Les enfants chez qui on a un renversement des cambrures normales .

- Les enfants qui ont une capa­cité vitale minime et un thorax pas assez développé (thorax en entonnoir).

- Les enfants avec des pieds plats, creux ou d'autres défor­mations .

Déroulement d'une lecon de gymnastique .

a) Assouplissement de toutes les parties de la colonne ver­tébrale: cervicale, dorsale et lombaire . Exécution des exercices de rotation, de laté­roflç!xion et d'antéroflexion de la colonne et ceci tou­jours dans une position de départ qui corrige déjà plus ou moins la déformation;

b) une tonification de la mus­culature dorsale pour ceux qui souffrent d'une cyphose dorsale et d'une scoliose; ventrale pour ceux qui souf­frent d'une lordose lombaire;

c) exercices de respiration; d) élongation et érection de la

colonne vertébrale; e) correction de la tenue de­

vant ou sans miroir.

Lieu des rééducations

Suivant la situation des diffé­rents centres scolaires, je grou-

pe les enfants et je donne les traitements physiothérapeuti­ques :

- le lundi au service social pour les enfants des centres La Blancherie, Les Creu­sets, Sous-Ie-Scex, Châ­teauneuf et Pont-de-Ia­Morge;

- le mardi à Platta et à Bra­mais;

- le mercredi à Champsec età l'école primaire de la Planta;

- le jeudi au service social pour les enfants des centres du Sacré-Cœur et de St­Guérin;

- le vendredi à l'école primaire de la Planta pour les enfants des classes d'application fil­les et garçons et du centre des Collines, à l'école d'Uvrier.

Service social de l'Association valaisanne en faveur des handicapés physiques et mentaux

SPECTACLE

«L'enflant qUI avait deux yeux»

Vous aurez appris par la presse quotidienne qu'à l'occasion de l'année des handicapés un spectacle a été mis sur pied avec des handicapés et des tra­vailleurs sociaux, animé par Pascal Dayer, comédien profes­sionnel.

La troupe vient de commencer sa tournée avec un réel succès notamment à Savièse et à Vis­soie et va se produire à:

CHÂBLE : Centre scolaire ' 28.4 à 20 h.

MONTHEY : Salle de Malévoz, 5 .5 à 20 h . .

SIERRE: Salle de gym., 10.5. à 20 h.

NENDAZ: Salle de gym ., 12.5 à 20 h.

AYENT : Salle de gym., 19 .5 à 20 h.

SION: Salle de gym ., 26 .5 à 20 h.

VEX : Salle de gym., 28.5 à 20 h. 15

MARTIGNY : Salle du Bourg, 16.6 ou 17 .6 à 20 h.

Il s'agit d'un jeu scénique où les acteurs handicapés et non han­dicapés racontent une histoire surprenante où il en va des atti­tudes et des relations entre les handicapés et où chacun s'ex­prime dans un langage qui lui est propre.

11

Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1982

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1 I l

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12

Connaissance de l'environnement

Documents pour une bibliothèque de classe ou de centre scolaire

A la demande de nombreux enseignants qui préfèrent obtenir quelques-unes des publications régulières relatives aux sciences de l'environnement plutôt que de s 'abonner à des revues, nous vous présentons aujourd'hui trois collections parmi lesquelles vous pouvez choisir d 'ici au 70 juin les titres qui vous intéressent et nous en faire parvenir la liste à l'adresse suivante:

Permanence Environnement, DOIS, route de Gravelone 5, 7950 Sion.

Nous nous chargeons de la suite des opérations. (Cochez ce qui convient).

ST

Les BT permettent de constituer une véritable bibliothèque de travail, analogue à celle qu'utili­sent les étudiants et les cher­cheurs. Les revues Bibliothèque de travail proposent aux enfants une documentation sérieuse à leur portée, correspondant à leurs intérêts et leur permettant de mener une recherche per­sonnelle, de préparer une confé­rence. Ce qui fait l'originalité et le succès de la BT, c'est qu'elle est née généralement dans une classe, qu'elle est toujours sou­mise à des groupes d'enfants afin de ne livrer à l'édition qu'une documentation compré­hensible directement par les

jeunes lecteurs. Autre caracté­ristique, le souci n'a pas été de découper en tranches un pro­gramme préétabli, mais de trai­ter tous les sujets auxquels peu­vent s'intéresser les enfants, même lorsque cela n'est pas inscrit dans les programmes of­ficiels.

La liste des BT est trop grande pour être publiée ici. Nous avons donc chois i les titres liés aux sciences naturelles et aux activités humaines .

Les BT sont d'un niveau varia­ble: facilement utilisables en 1 P, ils rendent de précieux servi­ces iusqu'en 4P.

Prix: Fr. 2.30 le numéro.

Bibliothèque de travail Mammifères 43 Cochon 0 BTj 45 Ecureuil 0

55 Sanglier 0 11 Le hamster D 49 Lapins 0 15 Le hérisson D 58 Hermines + belettes 0 20 La souris D 61 Cobaye 0 23 Le taureau D 67 Taupe 0 27 Chèvres, chevreaux D 74 Furet 0 29 Cerfs, biches, faons D 82 Renard 0 36 Le castor D 84 Marmotte 0 41 Bouquetins D 91 Caniche 0

l""" " ~""""""",,~ •••••••••• ~~.y •••• w

104 Blaireau D Mollusques et crustacés 108 Lérot et loir D BTj 126 Moutons D 176 L'escargot D BT BT 539 Chauves-souris D 880 L'esca rgot D 808 Rat apprivoisé D 628 L'écrevisse D

Insectes Oiseaux BTj BTj 2 Les guêpes 0

6 Poule d'eau D 133 La mante religieuse D 13 Chouettes et hiboux D BT 32 Bécasse D 507 52 Faisans + perdrix D 508 Barbacane le grillon 63 Corbeaux D des champs D 87 Colvert D 509 96 Mésanges D 550 Dans le pré D

102 Tourterelles D 544 Elevage d'insectes D 110 Epervier D 576 Les bou rdons D 113 Naissance 612 Les guêpes D

dans basse-cour D 706 Les libellules D 115 Les oiseaux D 714 Le ver à soie D 157 Beaux cygnes D 739 Les fourmis D 166 Can~ri D 745 Les papillons D 187 Pies D 752 Les papillons D BT 762 Les papillons D 654 Quelques oiseaux 805 Les papillons D

des marais D 843 Les chenilles D 727 Rapaces diurnes D 847 Les chenilles D 760 Vie de la mouette D 890 La souche 806 Elevage de poules du bois à l'humus D

pondeuses D 892 La souche les petits habitants D

Un milieu Reptiles et batraciens

BT BTj 682 Dans les étangs D

40 La tortue D 901 Le marais D 69 La grenouille D 83 Les lézards D Plantes 89 Tortues aquatiques D

BTj 98 J'ai vu naître D des salamandres D 88 La châtaigne

BT 116 La noix D

733 Serpents de France D 170 Des semis D

781 Serpents de France D BT 786 Tritons 750 Les fruits sauvages

et salamandres D rouges D 13

• 1 1

Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1982

813 Galles et végétaux D 826 Les fruits sauvages

bleus et noirs D 769 Le maïs D 772 Les champignons

vénéneux D 791 Les fruits sauvages

rouges D 832 Les fougères D

A ctivités humaines

BTj 33 Papa est résinier D 59 Le miel D 64 Maman est ven-

deuse dans un grand magasin D

70 Papa est palefrenier D 71 Papa

élève des vaches D 92 Papa est sculpteur D 97 Visite

d'une porcherie D 103 La la iterie D 129 Chez un imprimeur D 105 Papa est tonnelier D 111 Chez le photographe D 117 Papa est médecin D 145 Avec les pompiers D 186 Papa cultive les plan-

tes d'ornement D 195 Nous avons fait

du beurre D 199 Le pain de la ferme D 201 Le potier, la terre D BT 268 269 La pisciculture D 487 La pisciculture D 884 François Stahly

sculpteur D 894 Le roulier D 903 Dans l'atelier

d'un peintre D 905 Travailler dans une

usine de chaussuresD

WWF

Le WWF (Fonds mondial pour la nature) a pour mission de proté­ger la nature sous toutes ses formes. Afin de fournir une infor­mation au public, le WWF pu­blie 4 à 5 fois par an sa revue PANDA qui traite de manière détaillée d'un sujet (les rapaces, les chauves-souris, la forêt.. .). En outre, le WWF dispose d'un service - enseignants dont le rôle est de créer et diffuser du matériel pédagogique : films, diapositives, expositions, revues et doss iers d'enseignement.

Certaines de ces revues trou­vent leur place dans une biblio­thèque de classe:

D Les zones humides. D Le soleil .

D Les rapaces . D Les castors . D La forêt. D Les lecons de la nature. D Les chauves-souris .

Prix: Fr. 80 ct. l'exemplaire pour les membres du service - ensei­gnants

Fr. 2.- l'exemplaire pour les non membres .

Parmi les dossiers d'enseigne­ment :

D Les rapaces (dès 12 ans, 80 pages) Fr. 9.50

D Les chauves-souris (dès 10 ans, 16 pages) Fr. 3.-.

D Les zones humides et la vie (dès 12 ans, 40 pages) Fr. 5.-.

D Les arbres de la forêt (de 5 à 10 ans, 9 pages) Fr. 3.-.

D Découvrir la forêt par ses sens (de 5 à 12 ans, 25 pages) Fr. 4 .- .

LA HULOTTE

Cette publication époustou­flante est réalisée dans sa tota­lité par un seul homme qui nous livre des pages bourrées de ren­seignements parmi lesquels même les plus ardents scientifi­ques n'ont jamais décelé la moindre erreur. A ces informa­tions s'ajoutent des dessins in­solites, inédits, cocasses sur tout ce que nos régions comp­tent d'animaux, de fleurs, d'in­'sectes, d'arbres . L'humour de fauteur est constamment pré­s.·ent dans cette revue qui se lit comme une bande dessinée. Jusqu'en 4P, les enfants s'attar­dent surtout sur les croquis et les légendes . Les enseignants des petits degrés peuvent se servir de la revue pour réaliser des fiches à l'usage de leurs élèves . Dès la 5P, La Hulotte est dévorée. et chaque établis­sement scolaire, pour ne pas dire chaque classe, devrait pos­séder la collection complète de ces mines d'informations . Le prix est suffisamment bas pour

't

permettre à chaque enseignant de disposer de ces revues plus généreuses en renseignements que les encyclopédies les plus luxueuses . Jusqu'au N° 45, les fascicules ne peuvent s'obtenir séparément. Le prix d'une col­lection est de Fr. 1 5.- .

Liste des principaux sujets traités dans les numéros de «La Hulotte»

N° 1 à 5: épuisés .

o 1 re collection: N° 6: Le faucon

crécerelle Journal d'une jeune hirondelle

N° 7 : «Spécial arbres» Guide des 40 ar­bres les plus cou­rants de la forêt

N° 8: Les oiseaux de l'hi­ver (guide)

Les numéros 46/47 (Fr. 3.-), 48, 49, 50 (Fr. 2.50) peuvent s'obtenir séparément.

*= -~:r~~i1~1

* Les prix indiqués peuvent varier légère­

ment.

N° 9 : Le lérot Le baguage des oiseaux

N° 10: Le cingle plongeur Dossier «spécial nichoirs»

N° 11 : Le pic épeiche La fouine

N° 12: La chouette effraie Le chat sauvage

N° 13 : La libellule Le martinet Le sondage des forêts

N° 14: «Spécial champi­gnons» (guide)

N° 15 : Le lièvre Le balanin de la noisette Guide des fruits sauvages

D 2 e collection: N° 16: La pie

Le cynips de l'églantier L'oreillard (chauve-souris 1)

N° 17: L'oreillard Il Le hibou moyen-duc Petit guide des ani­maux protégés

N° 18 : La foulque La loutre Guide des oiseaux du bord de l'eau en hiver

N° 19 : La mésange à lon­gue queue La chrysope Le procès des ra­masseurs de gre­nouilles

N° 20: Les oiseaux de bord de route (guide)

N° 21 : Les habitants de la mare (guide)

N° 22 : « Mal heu rs du chêne»

N° 23: Le sanglier N° 24 : L'hermine

La migration des oies sauvages

N° 25 : La chouette hu lotte Les pelottes de ré­jection des rapaces (guide)

D 3 e collection: N° 26: Le blaireau

Les aventu res de Psikoda La «prise d'em­preintes» 1

15

Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1982

Il

- ------------------------------------------~ .. ~------------~~~~~~~~--~~=========

N° 27: La chlorophylle L'autour

N° 28-

«Prise d'emprein­tes» Il

29: «Spécial mouches à miel»

N° 30 : Le héron Le brochet 1

N° 31 : Le campagnol des champs L'affaire «mulot» Le brochet Il

N° 32: «Spécial rage» 1 : .

Les aventu res du virus rabique

N° 33-34 : «Spécial rage» Il :

Les · malheu rs de Goupil

N° 35: La mésange char­bonnière Comment planter un arbre? (guide)

o 4 e collection:

N° 36-. 37: «Spécia 1 épicéa»

L'écureuil Le grand procès des épicéas

N° 38: Le coucou 1

L'ips typographe N° 39: Le coucou JI

Le droséra (plante carnivore)

N° 40: Le cahier de do­léances des «nui­sibles» La couleuvre La buse Le hérisson

. N° 41 : La belette L'hermine

N° 42-43: Vie et mort du fau­

con pèlerin (1 : l'oi­seau-bombe)

~-------

o

o o o

N° 44 : Le doss ier secret des animaux «malfaisants et nuisibles»

N° 45 : Vie et mort du fau­con pèlerin (II: la malédiction

N0 46- J'Horus)

47: Vie et mort du fau-con pèlerin

N° 48 : Legui N° 29:Legui N° 50 : Les corbeaux

Rectificatif au sujet du cours d'ete N° 24: ((Connaissance de l'environnement, recyclage des maÎtresses enfantines)): Ce cours est donné par les ani­matrices des différents arron­dissements, Mmes Catherine Fa­vre, Chantal Mayoraz, Anne Rey et Dominique Sauthier.

Jocelyne Gagliardi

Présentation d'une bibliothèque de cycle

Le groupement valaisan des bibliothèques de lecture publique dans le cadre de son programme d 'activite 1982, en collaboration avec les responsables de la bibliothèque des jeunes de Sion, nous invitait le 17 fevrier dernier à une conference-debat sur le thème: «Présentation d'une bibliothèque de cycle: les relations ensei­gnants - bibliothécaires».

La conférence qui s'est donnée dans la bibliothèque même du CO des filles à St-Guérin, a été animée avec bonheur par Janou Helg, directrice de la bibliothè­que du CO «La Florence» à Ge­nève. Cette soirée a été très appréciée par le public, elle a permis aux participants de se rendre compte notamment de ce qui se fait ailleurs et ce qu'il est possible d'introduire, en par­tie, chez nous . Aussi , avons­nous pensé qu'il serait intéres­sant d'en donner un bref comp­te rendu.

Le cycle de La Florence a été créé en 1962, c'est un des trois plus anciens CO de Genève. Réservé aux filles avant de deve­nir mixte, en 1967 ; il compte en moyenne' 750 élèves pour 90 professeurs et se situe dans le quartier de Champel, cosmopo­lite et international.

Organisation de la bibliothèque

Deux bibliothécaires diplômées assurent un horaire continu (non stop à midi) tous les jours de classe; pendant les récréa­tions les bibliothécaires sont à la disposition des professeurs . Les bibliothécaires dépendent de la directrice de l'école, des quatre doyens pour les problè­mes scàlaires et du chef du personnel administratif. Une grande liberté leur est accordée

dans le travail qui . se fait dans un climat de confiance, ce qui n'est pas évident dans tous les CO!

A chat des livres

Chaque bibliothécaire choisit li­brement les livres et les maîtres apportent leurs suggestions . Le budget annuel s'élève à 8000 francs pour l'achat de livres et à 2000 francs pour les abonne­ments aux revues et pour la reliure. La bibliothèque compte environ 8500 volumes.

Choix des livres

Revues, bibliographies et cata­logues sont la source du choix et les libraires proposent les nouveautés. La bibliothécaire se fait un devoir d'examiner cha­que ouvrage avant de l'acheter. Janou Helg nous dit qu'elle a lu entièrement tous les romans et lecture de loisirs de sa bibliothè­que! Le choix des documentai­res s'oriente en fonction du pro­gramme scolaire .

Les maîtres proposent des titres de livres en vue des travaux de groupe.

Les suggestions des élèves qui désirent trouver tel ouvrage dans leur bibliothèque ne sont pas négligées . On préfère se procurer plusieurs monogra­phies que de gros ouvrages, les encyclopédies étant souvent dif­ficiles à consulter.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1982

Lieu de travail

Janou Helg pense qu'il doit être avant tout neutre, un endroit privilégié, un centre d'accueil pour les élèves qui ne rentrent pas chez eux à midi, certains apportent discrètement leur pi­que-nique, ils peuvent fureter tranquillement, laisser couler le temps . La bibliothécaire est par­fois sollicitée pour les petits ser­vices de dépannage: couture, aspirine, argent, etc . Les biblio­thécaires ont à cœur de favori­ser la rencontre entre les jeunes élèves et les livres, dans une ambiance détendue.

Les lecteurs

Les lecteurs sont des adoles­cents de 11-12 ans à 15-16 ans de toute langue et de toute na·tionalité . . L'accès de la biblio­thèque étant ouvert à chacun, on y voit l'élève «volant» avec une heure de libre, celui qui est en punition. Mais, bien entendu, surtout le vrai lecteur qui vient chercher, bouquiner, et deman­der de la documentation pour un travail de conférence. Ces élèves viennent sans leur maέtre .

Travaux de groupe

La capacité d'accueil étant limi­tée, les classes doivent s'ins­crire à l'avance: on peut travail­ler avec deux classes, trois au maximum. Les travaux de grou­pes ont été instaurés peu à peu avec les nouvelles méthodes d'enseignement. Il ya deux ans on y consacrait en moyenne 15 à 20 heures par semaine et aujourd'hui entre 25 et 30 heu­res ..

18-

On y traite de grands sujets. On fait des recherches sur l'actua­lité, avec des coupures de jour­naux, films, etc. On écrit pour obtenir des renseignements sur l'histoire de 1789 à nos jours, l'Amérique latine, le Chili, les droits de l'homme, etc. Toute cette documentation sert pour les travaux des élèves, et leur permet de constituer des dos­siers qui ensuite feront la ri­chesse de la bibliothèque et de l'école.

Les maÎtres

Le maître idéal vient voir les livres, chois it les sujets, prépare d'abord en classe les fiches bi­bliographiques, mais il reste l'exception ..

D'autres apportent la liste de sujets désirés et les bibliothé­caires préparent les livres, ce qui signifie pour les maîtres gain de temps mais empêche une recherche personnelle éla­borée.

Certains s'annoncent avec leur classe et alors il ya haro sur les livres, des élèves accaparent plusieurs exemplaires tandis que d'autres choisissent un seul ouvrage.

En définitive, l'existence de so­lutions satisfaisantes tient donc ici à l'initiative de chacun et surtout au dynamisme des pro­fesseurs et au savoir-faire des bibliothécaires!

Préparation du voyage d'étude

Les bibliothécaires font la re­cherche pour tout ce qui con­cerne le lieu choisi: Venise, Flo­rence, Arles, Bourgogne, etc. et

constituent un dossier pour la direction .

En conclusion la conférencière a souligné les échanges fruc­tueux issus de la collaboration des bibliothécaires avec les en­seignants qui savent utiliser la bibliothèque comme un instru­ment de travail indispensable.

Voilà résumé en quelques li­gnes un exposé qui nous a en­thousiasmés. Janou Helg a su parler avec une telle chaleur qu'il n'est pas loin le jour où c~ ne sera plus vers l'école que les élèves iront volontiers mais vers la bibliothèque.

D'après la conférence:

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SSfD SOCléTE SUISSE DE.S MAÎTRES DED~SSIN SECTION VAlAISANNE

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1982

Réflexions sur les buts de l'éducation artistique

Créer est une fonction fondamentale et essentielle de l'homme. L'attitude créative est une attitude générale face à l'existence qui se retrouve dans tous les domaines, qu'il s'agisse des sciences, de la technologie, de la communication, des arts ... Cette attitude active favorise la faculté d'adaptation de l'individu à de nouvelles situations.

L'enseignement du dessin (EA) à l'école peut favoriser grande­ment cette attitude créative de même que le développement des mécanismes de la percep­tion et de la communication visuelle. Il existe cependant un malentendu fréquent quant à la finalité de cet enseignement; malentendu qui assimile et li­mite ces cours à un gentil pas­se-temps, où l'on peut appren­dre à réaliser de «jolies petites choses». Il ne vient à personne l'idée que l'on veut former des écrivains par l'enseignement de la langue ou des sportifs de pointe par l'enseignement du sport à l'école. Cette confusion existe parfois pour le dessin (EA) «Mon fils ne sera de toute façon jamais un artiste! A quoi ça sert 7».

Il est fondamental de vouloir développer toutes les facultés de l'individu et les dessin (EA) y contribue pour une part impor­tante: observation, compréhen­sion, intériorisation, expression, attitude créative, acceptation de langages autres que le sien .

L'éducation artistique contribue à former des individus équili­brés, à éviter que certaines fa­cultés ne soient complètement atrophiées au détriment de quelques autres.

20

Conception générale de l'éducation artistique

((La créativité n'est possible que sur la base de capacités et de connaissances solides)).

(SSMD 78)

Cette phrase résume le fait qu'il n'est pas possible de s'exprimer si l'on n'a pas les moyens de faire . Une comparaison avec le langage verbal : un élève dispo­sant de cinquante mots de vo­cabulaire n'aura pas la même faculté de s'exprimer que celui qui en possède mille ou plus. S'il semble évident que le lan­gage verbal est à enrichir, à développer de rpanière structu­rée au fur et à mesure de la croissance de l'élève, cela n'a été que rarement le cas dans le domaine du langage plastique. Et pourtant! Spontanée chez le jeune enfant, l'expression par l'image ne demande qu'à être développée; sans quoi l'intérêt pour cette forme d'expression baisse au fur et à mesure que le sens critique de l'enfant se dé­veloppe . Vers 10-11 ans, il me­sure de façon aiguë la diffé­rence qu'il y a entre sa réalisa­tion et l'intention qu'il avait au départ. Il se rend compte qu'il est désespérant d'essayer s'il n'a pas acquis les moyens de ses ambitions.

Quelques échecs répétés et l'élève rejoindra la masse des gens qui pensent que le dessin la peinture sont l'affaire de quel~ ques doués. Sans vouloir esca­m.oter le fait que certains élèves ont plus de facilité que d'autres (cela est vrai pour toutes les branches) il est néanmoins pos­sible par une éducation structu­rée, adaptée au degré de déve­loppement, d'atteindre un ni­veau enrichissant pour chaque élève .

Notre propos n'est pas de vou­loir ici développer largement no­tre méthode de travail, mais d'en expliquer quelques points :

- La connaissance des moyens plastiques

La connaissance des différen­tes techniques de la branche ne présente pas de difficultés ma­jeures . On peut résumer le mé­canisme d'acquisition de ces techniques de la façon sui­vante :

a) une phase d'expérimentation durant laquelle l'élève décou­vre au maximum par lui­même dans un cadre donné;

'ob) une phase de consolidation durant laquelle le maître complète, précise, résume

" les découvertes de l'expéri­mentation;

c) enfin une phase d'exploita­tion des nouvelles notions acquises.

- La capacité de réaliser une image (conception - imagination -visualisation) .

La technique ne suffit pas a s'exprimer par /'image,' le con­tenu de celle-ci dépend de «l'imagination» de son créateur.

Il doit être capable de penser en images .

_ Voyons quelles sont les diffé­rentes phases qui peuvent amener l'élève à créer une image personnelle, expres­sive.

plutôt de susciter l'intérêt chez l'élève, lui ouvrir des horizons nouveaux, lui faire découvrir qu'en art, il n'y a pas le juste, le faux, mais des manières diffé­rentes de s'exprimer selon sa sensibilité .

De l'imagination à la visualisation

A. Image intérieure existante = observation + émotions intérieures

C. personnal~sation du sujet Domaine d'intervention

B. ObserVati~ns récentes J + du maître

D. Moyens graphiques (plastiques)

+ E. Force créatrice de l'élève

Capacité de visualisation

1 [ . IMAGE d

Le maltre qUI se contente e donner un thème à ses élèves les priv~ d'une source impor­tante dé sensations, d'informa­tions . Il néglige le développe­ment de la perception et de la communication visuelle. Il ac­centue encore l'écart entre les élèves dont la «source d'images intérieures» est plus importante et les autres.

- L'initiation à l'œuvre d'art

L'approche d'œuvres d'art à l'école peut être parfaitement intégré à un cours d'EA (comme support d'une leçon par exem­ple) .

Cette initiation n'a pas pour but de faire classer, étiqueter des œuvres par des «ismes» mais

Cette sensibilisation permet également de mieux compren­dre la pensée d'une époque, d'avoir une vue globale en liai­son avec d'autres disciplines, telles, que l'histoire, la littéra­ture, la musique .. .

L'éducation artistique à récole primaire

Jusqu'à la fin de la scolarité primaire, les créations des en­fants proviennent presque uni­quement de leur imagination (pouvoir de former des images intérieures). Chacune de ces créations est donc une appro­che de la réalité,

L'enrichissement de leur imagi­nation et de leur expression constituent les éléments fonda­mentaux de l'éducation artisti­que du degré primaire.

Pour atteindre ces buts l'ensei­gnement sera adapté au déve­loppement de l'enfant. Il fera

donc appel à un degré d'abs­traction faible,

- se basera sur le vécu de l'élè­ve, en particulier dans les pre­miers degrés;

- procurera à l'enfant de nom­breuses techniques et de nombreux matériaux qui amé­lioreront ses capacités d'ex­pressions et stimuleront son intérêt;

- veillera à créer des enchaîne­ments simples de leçons .

Remarques sur la situation actuelle

- Le dessin et les ACM poursui­vent le même but (la diffé­rence réside dans les moyens utilisés); pourtant rares sont les maîtres qui établissent un lien entre ces deux branches;

- il existe une mauvaise com­préhension de ce qu'est la créativité (souvent synonyme de «laisser faire»);

- nous constatons que les exi­gences de l'entrée au cycle d'orientation poussent parfois les maîtres à laisser le dessin de côté ou à l'assimiler à l'apprentissage d'autres bran­ches, comme celles de l'envi­ronnement.

Education artistique au cycle d'orientation (CO)

L'élève du degré secondaire in­férieur face au monde artisti­que :

Contexte psychologique:

l'adolescent vit un passage dif­ficile entre une vision esthéti­que enfantine et une vision es­thétique adulte.

- Il rejette le monde visuel en­fantin qu'il estime simpliste

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1982

(par ses représentations, ses thèmes ... ) trop naïf, peu «ob­jectif» pas «réel». Son esprit est encore meublé d'images enfantines, alors qu'il aimerait puiser à d'autres sources d'inspiration . Il ne veut plus se fier uniquement à son in­tuition, ce qui explique sa spontanéité émoussée;

- son sens critique en éveil s'exerce tout en manquant de valeurs et de connaissances esthétiques solides sur les­quelles appuyer son juge­ment. Une confrontation ré­gulière, une intuition progres­sive au monde artistique, à l'œuvre d'art lui font défaut;

- l'habileté technique le motive bien plus que l'expression. Le réalisme «plus vrai que photo» le fascine au détriment de la liberté de transposition et d'abstraction qui fonde l'acti­vité artistique;

- il doute de la nécessité de l'éducation artistique et per­coit mal son utilité immédiate ét lointaine.

L'éducation artistique au CO, tout en préservant l'intérêt de l'adolescent, l'amènera à une vision esthétique adulte par les moyens suivants:

- approfondissement, élargis­sement et maîtrise des tech­niques abordées en primai­res;

- contact avec de nouvelles techniques;

- acquisition d'un vocabulaire et d'une échelle de valeur ar­tistique qui facilite la compré­hension des règles régissant le monde de l'image (compo­sition, perspective, domaine de la couleur, mouvement...);

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- analyse plus systématique des phénomènes de visuali­sation; développement du pouvoir de perception cons­ciente de l'environnement es­thétique;

- découverte et recherche des moyens de figuration, d'illus­tration de transposition et d'abstraction;

- initiation aux médias visant à la lecture, au décodage de l'image, à la démystification de l'audio-visuel.

«Quand l'élève quitte l'école se­condaire, il doit être capable de faire face, avec un esprit criti­que, aux sollicitations et phéno­mènes visuels de son environ­nement. Il doit pouvoir s'expri­mer de façon compréhensible et conforme à ses sentiments.»

(SSMD 78)

Educaûonarlisûque au secondaire du 2 e degré

La formation donnée au niveau secondaire prédestine l'étudiant à l'université.

C'est en raison d'une certaine hiérarchie fondée sur l'utilité fu­ture des branches, que l'éduca­tion artistique, est considérée comme secondaire. Cette ma­tière en effet ne procure que peu de débouchés pratiques et les connaissances qu'elle apporte sont difficilement calculables .' C'est pourquoi, noyée dans la foule des matières jugées im­portantes, celle-ci ne suscite que peu d'intérêt. On se heurte trop souvent à une sous-esti­mation de ses possibilités, de la part de l'élève, et à un refus de vouloir acquérir un bagage, allé­guant que le .goût est subjectif et le talent inné.

Ce cours est certes inscrit et coté sur le diplôme de maturité mais l'exercice de cette disci­pline cesse deux ans avant l'examen final. Or, c'est précisé­ment à cet âge que débute la prise de conscience des rap­ports entre les arts plastiques et d'autres branches telles que lit­térature, histoire, etc ..

En résumé, le contact avec l'art est reconnu de tous comme nécessaire dans la formation d'un homme cultivé et équilibré mais rarement utile dans notre type de société.

A défaut de pouvoir augmenter le nombre d'heures d'éducation artistique, il serait judicieux d'imposer un regroupement de ces dernières et prévoir au même titre que pour la gymnas­tique, un après-midi culturel tous les 15 jours qui favoriserait l'organisation de visites de mu­sées, d'expositions et des tra­vaux de longue haleine qui né­cessitent une mise en train la­borieuse.

Si les programmes consen­taient à donner à l'histoire de l'art la place qui lui revient jus-'qu'au bout dans une formation :classique, peut-être que nos é.l$ves comprendraient que les connaissances artistiques s'ac­quièrent de la même façon et au même titre que d'autres. Pas plus que la «bosse des maths.» n'est reconnue comme condi­tion première pour l'étude de cette branche, le talent n'est nécessaire pour comprendre ce qui nous a _ précédé, apprécier ce qui nous entoure et juger ce qui nous conditionne .

Le secondaire ne forme pas d'artistes mais de futurs «con-

sommateurs» que seule une culture profonde et non lJn ver­nis culurel peut éclairer.

Cette ouverture doit se faire à l'adolescence; ni l'université avec sa spécification ni l'exer­cice d'une profession avec ses centres d'intérêt plus axés sur l'action que sur la contempla­tion ne recréeront un tel mo­ment privilégié. Que sert-il d'en­courager la vie culturelle s'il n'y a pas «d'amateurs».

En une période où l'on parle tant de qualité de vie, de loisirs, nous répondrions à tous ceux qui af­firment pouvoir fort bien vivre sans connaissance artistiques particulières:

Oui, mais moins bien!

SSMD Société suisse des maÎtres de dessin Section valaisanne/mars 1982

Groupe de travail: Michel Gaillard, Bruno Clivaz, Eva Ruppen, Jacques Rey, Jean-Pierre Coutaz

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1982

1 . Intention

A l'occasion de son 75e anniver­saire, l'Imprimerie Pillet SA, Martigny, veut faire œuvre utile et d'intérêt public dans le do­maine culturel.

2. But

Sur le thème «Valais - Toujours - Les jeunes veillent sur notre patrimoine culturel», inciter les jeunes (12 à 17 ans), de toutes les régions du Valais romand, à proposer les demeures, mo­numents ou sites de leur loca­lité à sauvegarder - et à prendre ainsi conscience des valeurs in­signes de notre patrimoine.

3. Réalisation

Les propositions sont faites dans le cadre d'un concours de dessins en couleurs, orga­nisé en collaboration avec les services du Département de l'instruction publique du canton du Valais .

4 . Règlement du concours

- Tous les élèves du Valais ro­mand, des écoles et instituts officiels et privés, sont adm is à participer au concours .

- Les travaux sont à réaliser en couleurs sur papier blanc de format A4 (210 x 297 mm .) et doivent comporter au verso les indications suivan­tes:

- désignation du sujet représenté ;

- nom, prénom, âge et adresse de l'élève;

- école . et classe.

CONCOURS VALAIS-TOUJOURS Les jeunes veillent sur notre patrimoine culturel

- Les travaux de concours (éventuellement réunis par classe - un seul dessin par participant) sont à expédier pour le 25 juin 1982 à l'adresse suivante :

Concours «Valais-Toujours» Imprimerie Pillet SA Avenue de la Gare 19 1920 Martigny 1.

- Le jury sélectionnera les œu­vres les plus représentatives pour l'édition d'une plaquette diffusée à fin 1982.

5. Prix - Les auteurs des travaux sé­

lectionnés par le jury rece­vront Fr. 300.- chacun. Ils seront invités à assister au ti­rage de l'édition de cette pla­quette sur les nouvelles pres­ses offset 4 couleurs de l'Im­primerie Pillet SA, à Martigny.

- Tous les participants au con­cours recevront un exemplaire de la plaquette «Valais - Tou­jours».

- Les gagnants seront informés personnellement, toute autre correspondance sur le con­cours étant exclue.

- Les travaux de concours sont cédés avec tous droits de re­production. Les décisions du jury sont définitives et sans appel.

6 . Résultats

- La plaquette « Valais - Tou-jours», éditée par l'Imprime­rie Pillet SA, Martigny, réunira une sélection représentative des demeures, monuments ou sites que les jeunes sou­haitent protéger.

- Une exposition de tous les travaux de concours présen­tera au public - en images - un aperçu des vœux de notre jeunesse dans ce do­maine.

- L'inventaire des demeures, monuments ou sites propo­sés sera remis aux services compétents du Département de l'instruction publique du­canton du Valais .

7 . Approbation et appui

Compte tenu de l'intérêt général du sujet de ce concours, les organisateurs souhaitent béné­ficier de la collaboration active du corps enseignant.

Imprimerie Pillet SA, Martigny Georges Pillet

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Avez-vous lu La Pêche miraculeuse?

On finit par s'apercevoir, à la faveur d'un centenaire, que c'est un chef-d'œuvre . Et je m 'aperçois, en interrogeant mes voisins, que tout le monde prétend l'avoir lu mais personne n'est capable d'en dire un mot. Un potit mensonge qui est peut-être le signe d'un regret. Alors, n'attendez plus: lisez La Pêche miraculeuse.!

L'auteur : il est un peu valaisan ce Guy de Pourtalès qui se vou­lut et qui fut un Européen. La famille est d'origine cévenole. Jérémie Pourtalès vint à Genève vers 1715; c'est un huguenot qui échappe à la persécution consécutive à la Révocation de l'Edit de Nantes . De Genève, en 1717, il passe à Neuchâtel, s'y installe, devient Neuchâtelois, c'est-à-dire sujet du roi de Prus­se Frédéric 1. Sa descendance est nombreuse et bénie, selon la Bible. Une branche deviendra tout à fait pruss ienne; une au­tre, francaise ; une troisième de­meurera suisse, neuchâteloise et genevoise. La branche neu­châteloise fut anoblie sous Fré­déric II. Guy, l'auteur de La Pê­che miraculeuse, naît à Berlin, en 1881 . Hermann de Pourta­lès, son père, y est au service de l'empereur Guillaume 1. Mais, en 1887, il revient en Suisse. Ayant épousé une Genevoise, il s'établit à Genève. Voilà bien des complications .

Guy, de la rue des Granges, le Saint des Saints de l'aristocratie genevoise, va donc à l'école à Genève et passe ses vacances dans la campagne genevoise, du côté de Malagny. Puis il est placé dans une é.cole privée à Vevey, enfin envoyé à Neuchâtel où il se prépare aux épreuves du baccalauréat. Après quoi, il se rend en Allemagne, où il pour­suit surtout des études de mu­sique . Après la mort de son

père, il se tourne vers la France et la littérature. Dès 1912, il recouvre la nationalité francaise abandonnée par l'ancêtre Jéré­mie . Citoyen français, il est en­voyé au front. En sa qualité d'agent de liaison avec une grande unité anglaise, en 1915, il respire des gaz asphyxiants à Ypres (l'hypérite). Ses poumons en restent affaiblis. D'où, dès 1932, ses séjours de plus en plus fréquents, de plus en plus longs, à la clinique La Moubra, du Dr Ducrey, à Montana - et la présence du Valais dans son œuvre. Cette esquisse d'une biogra­phie est nécessaire à une bon­ne compréhension de la Pêche miraculeuse. Les romans de Guy de Pourtalès sont des am­plifications, des approfondisse­ments de ·sa propre expérience, de son vécu, dit le jargon criti­que d'aujourd'hui . Le premier dont il est utile de parler, Marins d'eau douce, évoque l'enfance et l'adolescence, Genève et Ma­lagny, le lac surtout, les naviga­tions quotidiennes, la décou­verte d'une vie enchantée. C'est un livre plein de poésie; à peine un roman, à la vérité, mais les commencements d'une vie dans la grâce de merveilleux paysages et la douceur d'un milieu familial riche, savant, compréhensif, ouvert aux déli­catesses de la musique.

La publication de Marins d'eau douce fut retardée par la guerre.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1982

La paix revenue, Pourtalès pu­blie des biographies de grands musiciens romantiques dont le succès fut très considérable . Son Wagner, en particulier, con­nut plus de cent trente éditions; on le traduisit en je ne sais combien de langues .

Mais le romancier ne pouvait se satisfaire de ces travaux de se­conde main. Pendant une di­zaine d'années, il mûrit en lui ce qui sera la grande œuvre de sa vie et qui paraîtra enfin sous le titre longtemps cherché : La Pêche miraculeuse.

Le titre évoque le célèbre ta­bleau de Conrad Witz qui se trouve au Musée de Genève. Les poissons que Pourtalès re­monte du fond des eaux ce sont ses souvenirs . L'enfance, l'ado­lescence, les débuts de l'âge mûr ressuscitent sous la plume de l'homme de cinquante ans qui cherche à comprendre la significatiqn de son destin . Mais, en même temps, l'écri­vain anime une immense fres­que qui se développe sur plu­sieurs plans comme le paysage qui se lit sur le tableau de Con­rad Witz, paysage qui s'élève du lac genevois au sommet du Mont-Blanc par les collines du Voiron et les premières chaînes de la montagne. Genève, Neu­châtel, l'Allemagne, la France .. . Mais derrière cette géographie physique, on découvre toute une géographie sentimentale; davantage encore : la chronique des grands événements con­temporains, le Paris de l'avant­guerre, l'état des esprits devant la montée des périls, les orien­tations politiques des Genevois, celui, en particulier, des ban­quiers chers à Jean Ziegler, et la

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guerre ... Des pages inoubliables sur la guerre dans les Flandres; et les hôpitaux. Et la paix. J us­qu 'à la première séance de la Société des Nations ..

La Pêche miraculeuse c'est en­core bien autre chose . Sur ces éléments biographiques, le ro­mancier construit sa vision du monde intérieur. La prospection psychologique est d'une rare fi­nesse; elle laisse au flou des cœurs la marge qui leur appar­tient. Le personnage de Louise, la fille du pasteur neuchâtelois, premier amour de Paul de Vil­lars, est une parfaite réussite de complexité et d'autant plus atta­chant que ses apparentes con­tradictions sont celles mêmes de la vie.

Le tout exprimé dans une lan­gue souple, mobile comme les personnages, et s'adaptant aux circonstances avec une aisance irréprochable . On comprend dès lors le succès remarquable du livre, en 1937, lors de sa publication . Un succès que la seconde guerre allait malheu­reusement, interrompre.

Et le Valais, en tout cela? D'abord, un séjour à Montana, le premier, en 1932. Pourtalès achève son Wagner et le date de là-haut. C'est aussi à la Mou­bra qu'il recommence la Xe ver­sion du roman. Puis, à partir de 1934, les séjours à la monta­gne se succèdent. Une série de six articles, donnés au Petit Pari­sien, établissent une sorte d'éthique de la vie en solitude, à la montagne. Une Histoire de la montagne, que l'on trouve dans les Contes du milieu du monde nous révèle que Pourtalès con­naissait nos légendes . Surtout,

c'est à la Moubra, en 1940, que l'écrivain noue avec Gonzague de Reynold un dialogue sur l'union des chrétiens, prélude à la formation d'une Europe unie. De là naîtra un livre jusqu'ici inédit, mais que l'on nous an­nonce pour ce printemps : La Tunique sans couture, un tard venu que la préface du frère Max Thurian, de Taizé, présente comme l'un des ouvrages les plus généreux de notre bonne volonté d'œcuménisme.

Mais, d 'abord, et tout de suite, lisez La Pêche miraculeuse. 1

Maurice Zermatten

1 Gallimard.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1982

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1 5e assemblée générale ordinaire des dél.égués de la SPVal Sierre, le 28 novembre 1981 (suite)

8. RapportSPR: allocution de M . Jean-Jacques Maspéro

Dans son exposé, M . Maspéro, président de la SPR, tient tout d'abord à mettre en évidence notre engagement profession­nel, signifié par notre présence à l'assemblée de ce jour. Il défi­nit ensuite le sens de notre mission de délégué qui se situe, dans notre statut professionnel, à deux dimensions : la première, d'ordre personnel, est la pré­sence quotidienne dans la clas­se, faite de relations avec les enfants et les parents ; la deu­xième d'ordre collectif, est celle qui nous intéresse ici: Il s'agit du faisceau de relations que nous entretenons avec nos col­lègues, les autorités scol.aires, la société en général . La dlmen­s ion collective de notre profes­sion n'est pas toujours com­prise et adm ise. Elle est parfois source d'ingratitude parce qu'el­le .ne donne pas des résultats immédiatement perceptibles et qu'elle fait appel à l'esprit de solidarité que l'on peut se per­mettre d'ignorer sans pour au­tant s'en porter plus mal . Voilà dans quel contexte psy­chologique la SPR doit exister et œuvrer en des temps diffic iles où les attaques de tous ordres ne manquent pas. Pourtant, pré­cîse M . Maspéro, les adhésions à la SPR sont difficiles à obtenir en Valais; ceci, en particulier en raison du système d'affiliation séparée, section cantonal~ et SPR, admis provisoirement Il ya plus de 10 ans, lors de l'entrée de la SPVal à la SPR.

Notre président romand lance un appel à l'assemblée afin que la SPVal étudie la possibilité de

se conformer aux statuts de la SPR, prévoyant que chaque membre d'une SP cantonale est automatiquement affilié à la SPR. Cette mesure épargnerait au comité cantonal les rappels à faire, renforcerait la position de la SPVal au sein de la SPR et serait pour cette ' dern ière un appui des plus précieux .

M . Maspéro annonce ensuite qu'il ne commentera pas le rap~ port d'activité de la SPR . C~lui-cl va paraître dans le prochain nu­méro de « L'Educateur». Il ter­mine son intervention par des remerciements et des félic ita­tions chaleureuses à l'adresse de notre comité cantonal et en particulier de sa préside~te . Il relève aussi tout le plaiSir res­senti à collaborer avec les repré­sentants de la SPVal et avec les autorités valaisannes . Il se tient maintenant à disposition pour répondre à d'éventuelles ques­t ions de la part des délégués . Concernant l'affiliation à la SPR, M . Michel Abbet demande s'il ne suffirait pas d'être cot isant pour être membre de la SPR . Le fait de se baser sur l'abonne­ment à «L'Educateur», n'est-il pas la cause de la sous-repré­sentation du Valais? D'autre part, pourrait-il y avoir collabora­tion entre « L'Educateur» et « L'Ecole valaisanne»? Dans sa réponse, M. Maspéro précise qu'il est clairement notifié ~ans les statuts de notre organls me romand, qu'aucun membre de la SPR ne peut éviter l'abonne­ment à « L'Educateur», moyen de communication essentiel, en particulier pour les diverses con­vocations , les procès-verbaux, les programmes nouveaux sou­mis à consultat ion .

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1982

1 \

Il

D'autre part, la SPVal est effecti­vement sous-représentée à la SPR et cela pour les · raisons citées auparavant Quant à la collaboration proposée, Mon­sieur Maspéro l'accepte sur le champ.

M . Michel Abbet propose alors que fassent partie de notre «Ecole valaisanne», toute convo­cation, tout texte publié dans «L'Educateur» et susceptible d'intéresser tous les ensei­gnants.

M. Maspéro répond que la col­laboration ainsi présentée ne peut que favoriser de la part des Valaisans, le non abonnement à «L'Educateur» ce qui nuirait grandement à la gestion de ce journal.

9 . Rapport d'activité de la Commission pédagogique

La parole est donnée à M. Jac­ques Vuignier, président, qui nous fait part des sujets traités .

1. La sélection à l'école oblIga-toire :

c'est le thème choisi par la SPR pour son congrès de 1983 qui se déroulera à Sion. Le rapport relatif à ce congrès est préparé par Mme Madeleine Rabaud de Sion et M. Jean-Charles Pon­cioni de Martigny.

Lorsque l'on parle de sélection l'on ne peut que constater I~ diversité des modes de faire dans les structures scolaires de la Suisse romande. La sélection doit être maintenue et amélio­rée entre autres en retardant l'âge où elle se pratique et en

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tenant compte de la possibilité d'une maturité plus tardive de certains enfants.

2. ,La loi scolaire de 1983: en souhaitant que chaque en­seignant se sente concerné par cette future loi scolaire, la com­mission nous invite à réfléchir aux principes pédagogiques re­latifs à cette loi et contenus dans le précédent rapport de la SPVal.

3. Enquête faite auprès des en­seIgnants concernant les contacts pa­rents-enselgnants:

les 1 58 réponses recues relè­vent les avantages des réunions de parents, soit:

- la possibilité pour le maître de faire connaissance avec les parents des élèves '

- une meilleure compréhension pour lui, des problèmes affec­tifs et sociaux;

- la possibilité d'expliquer cer­taines démarches, ainsi que les méthodes de travail et les changements intervenus dans les programmes;

- l'occasion pour les parents de se rapprocher du lieu de tra­vail de leur enfant ·

- l'occasion de s~sciter des rencontres individuelles .

En regard de ces avantages, les inconvénients signalés sont fai­bles.

En résumé, l'on peut dire que ce moyen de communication réci­proque est enrichissant et per­met d'aplanir certaines difficul­tés dues à la méconnaissance des problèmes. Les réunions de parents so~t appréciées , par ceux et celles qui les organisent

et ~onnaissent une belle partici­patlon: 75% dans la majorité des cas .

~ep~ndant, ce sont les contacts 1n?lvlduels qui permettent de ~Ie~~ cerner les difficultés par­tlculleres de l'enfant

D'autre part, l'enquête nous ap­prend, que dans le but d'instau­rer une véritable collaboration les enseignants sont favorable~ à la création d'associations de parents.

4 . Réponse à la circulaire adressée par le DIP aux titu­laires de 5 e et 6 e,

concernant le nombre élevé d:él~ves ~yant accédé au cycle d onentatlon A, l'an dernier.

«L'Ecole valaisanne» et «L'Edu­cateur» en ont relaté les faits . Nous n'y reviendrons donc que pour affirmer : les problèmes que connaît le cycle ne doivent en aucun cas être imputés aux maîtres de 5e et 6e années .

(A suivre) . A. -M. Moulin

CARESP

Journées romandes de débats et consultation CARESP

La Commission plénière de CIRCE III a soumis à la consultation de tous les milieux concernés les rapports concernant les program­mes-cadres pour les degrés 7, 8 et 9 de mathématique, de français, d'allemand (cf. bulletin «Coordination» numéro spécial CIRCE III) .

Dans le but d'animer cette consultation et pour que sa prise de position soit cohérente, le Cartel romand des associations du corps enseignant secondaire et professionnel (CARESP) organise trois journées d'échange et de consultation ouvertes à toutes les délégations des associations membres .

Programme des journées

(La date de parution habituelle de notre revue nous oblIge à ne publier le contenu de cette pre­mière journée que pour infor­mation. E. V.)

1. Journée de consultation sur le projet de programme de mathématique : . le mercredi 5 mai 1982 dès 9 h. 45 à Neuchâtel (Cité universitaire, salle 4 et 5, rue de Clos-Brochet 10)

Information sur la situation actuelle en Suisse romande en ce qui concerne l'ensei­gnement de la mathématique aux degrés 7, 8 et 9: les contacts et collaborations in­tercantonaux, les travaux de réalisation de la CR M, les dif­férents moyens d'enseigne­ment utilisés dans les can­tons romands;

- présentation du rapport de la sous-commission de mathé­matique de CI RCE III : les commentaires et complé­ments d'information donnés par les auteurs;

- les points de vue et position des différentes associations cantonales du CARESP à pro­pos du projet de programme CI RCE III. (Chaque délégation

présentera un bref compte­rendu des débats et consulta­tions organisés dans son canton) ;

- discussion générale .

Renseignements pour l'organi­sation:

F. Jaquet, 21, rue de Recorne 2300 La Chaux-de-Fonds Téléphone (039) 266042.

2 . Journée de consultation sur le projet de programme d'al­lemand: le mardi 18 mai 1982 à Lausanne dès 9 h. 30 (Collège de l'Elysée, avenue de l'Elysée 6)

Au programme

- Intervention de M . J .-R . Car­nal sur l'enseignement pré­coce de l'allemand en Suisse romande;

- brève discussion; - Intervention de M. J.-P. Rau-

sis (IRDP) sur les moyens d'enseignement qui devraient être mis en œuvre pour l'en­seignement de l'allemand aux degrés 6, 7,8 et 9;

- brève discussion; - Intervention de M. G. Merkt

sur ce que peut devenir «la

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1982

compétence de communica­tion» au degré gymnasial;

- brève discussion; - commentaires de M. G. AffaI-

ter, président de la sous-com­mission d'allemand, sur le projet de programme CI RCE III;

- rapports . des délégués des associations cantonales;

- discussion générale .

Renseignements pour l'organi­sation :

M. J. -L. Bellenot Rue du Chapeau Râblé 15 2300 La Chaux-de-Fonds Téléphone (039) 2694 18.

3. Journée de consultation sur le projet de programme de francais : le mardi 25 mai 1982 à Laus{3nne dès 9 h. 30 (Collège des Bergières, ave­nue des Bergières 44)

Au programme

- Intervention de M. B. Lipp sur l'enseignement renouvelé du français à l'école primaire;

- brève discussion; - intervention de M. J . Weiss

(IRDP) sur l'évaluation de l'enseignement renouvelé à l'école primaire;

- brève discussion; - présentation du film d'infor-

mation pour l'introduction de l'enseignement cité ci-des­sus;

- brève discussion; - commentaires de M. M. Cor-

bellari, président de la sous­commission de CIRCE III, sur le projet de programme CIRCE III;

- rapports des délégués des associations cantonales;

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- discussion générale; - adoption éventuelle d'une ré-

solution CARESP.

Renseignements pour l'organi­sation:

M. J. -L. Bellenot Rue du Chapeau Râblé 15 2300 La Chaux-de-Fonds Téléphone (039) 2694 18.

La conférence romande des chefs de service de l'enseigne­ment secondaire des Départe­ments de l'instruction publique (CS 2) a donné son accord pour les demandes de congé des délégués (la voie de service doit être utilisée d'entente avec les associations' cantonales). Les frais de déplacement sont à charge des associations canto­nales.

Pour le CARESP Le bureau

Communiqué A VPES Il

Dans le cadre de la consultation de CIRCE III sur les rapports concernant les projets de pro­grammes pour les degrés 7, 8 et 9 de mathématiques, de fran­çais et d'allemand, l'Association valaisanne de l'enseignement secondaire prie tous les mem­bres intéressés de bien vouloir faire parvenir leurs remarques à la Commission pédagogique ou aux groupes de branches qui travaillent sur ces rapports avant les dates fixées pour la consul­tation .

Commission pédagogique: Mme Rita Perraudin 19, Petit-Chasseur 1950 Sion Téléphone (027) 2271 54

Groupe de français: M . Thierry Bueche 1891 Les Evouettes Téléphone (025) 811706

Groupe de mathématiques: M. Philippe Maret Fusion 114 1920 Martigny Téléphone (026) 23622

'Groupe d'allemand: '. M. Michel Clavien Anchettes 3961 Venthône Téléphone (027) 554651

Pour l'AVPES Il Le comité

Nouveaux moyens au dépôt

d'enseignement scolaire

Introduction plus précoce de la lecture et de la graphie dans le processus d'acquisition de la seconde langue

Les travaux entrepris relatifs au sujet précité arrivant à chef, nous avons le plaisir d'annoncer leur parution .

NouS ne · saurions mieux faire en guise de présentation que de céder la parole à leur auteur dans un «avant-propos» pour situer leur

1 opportunité, énoncer leurs objectifs et préparer leur utilisation .

Avant-propos

La majorité des utilisateurs de ((Sing' und spiele mit!)) ont for­mulé le vœu de pouvoir intro­duire la lecture et la graphie plus tôt qu'initialement projeté par les auteurs (sketches 80 à 85). La vitesse de progression obser­vée dans l'exploitation de nos documents était généralement un peu plus lente que prévu et justifiait cette requête. Il appa­raissait en effet difficile de maintenir nos élèves sans lec­ture ni graphie au-delà d'une durée de deux ans après le dé­marrage de notre enseigne­ment.

D'autre part, les résultats obte­nus sur le plan phonique et scientifiquement contrôlés dqns la cellule expérimentale bisontine se sont révélés suffi­samment probants et stables pour ne pas être compromis par une introduction plus. précoce des problèmes de lecture et de

1 graphie.

C'est ainsi que nous avons éla­boré ces documents (jeux 61',

1 62', 63' et 64') destinés à être utilisés après le sketche 6D. Après leur utilisation, la pro­gression pourra reprendre et se poursuivre normalement à com­pter du sketche 61.

Nous avons renoncé à élaborer des planches particulières pour illustrer ces jeux 61', 62', 63' et 64'. Les situations qui s'y trou­vent mises en œuvre sont en effet assez proches de celles se présentant effectivement dans la classe pour que cette renon­ciation n'entraÎne aucune con­séquence fâcheuse sur le plan pédagogique.

Par contre, de nouveaux enre­gistrements nous sont apparus indispensables, en considéra­tion de l'importance des diffi­cultés abordées. L'introduction de la lecture et de la graphie pouvant provoquer dans un pre­mier temps une légère régres­sion du niveau orthophonique atteint, il était essentiel, pour préserver optimalement cet ac­quis, de pouvoir disposer de références sûres sur le plan phonique.

/! n'a pas été évidemment pos­sible de retrouver les (( voix)) de nos enregistrements initiaux. Elles n 'auraient d'ailleurs plus présenté le timbre de leur pre­mière jeunesse. L'utilisation de nouvelles voix ne constituait toutefois qu'un inconvénient mineur en regard des avantages apportés par des documents

phoniques dont la réalisation a été entourée de tous les soins indispensables.

Et nous saisissons cette occa­sion pour présenter à tous ceux qui, en Suisse et en France, œuvrent, dans des conditions parfois difficiles, pour assurer la survie et la promotion de la langue et de la culture alleman­des au cycle élémentaire, l'ex­pression de notre admiration, de notre reconnaissance et de notre confraternelle estime.

Jean Petit Professeur

à l'Université de Reims Champagne

P.-S . Des séances d'informa­tion préparatoires à la mise en application seront organisées dans les différentes régions' du Valais romand selon un pro­gramme à paraître .

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1982

A qui s'adresse ce nouvel ou­vrage, consacré aux activités créatrices manuelles, selon le plan d'études romand (CI RCE 1) ?

A tous les enseignants, institu­trices, instituteurs , maîtresses d 'ACM , des degrés 1 E, 2E et 1 P à 4P.

Dans sa première partie, cet ouvrage enrichi de nombreuses illustrations en couleur, souli­gne l'importance des activites crea.trices manuelles pour l'epa­noU/ssement de l'enfant.

" attire plus particulièrement l'attention des enseignants sur les moyens qui leur permettront d'atteindre les objectifs propo­sés .

Qu'entend-on par «créativité»?

Expériences de créativité - situation vécue dans une

classe enfantine ; - situation vécue dans une

classe primaire.

Les objectifs - à moyen terme ; - à court terme .

L'enfant créateur : «c'est à l'acti­vité même que l'enfant s'inté­resse en premier lieu; le résultat peut surprendre, décevoir, ren­dre heureux .. . »

Rôle et présence du maître «L'enfa'nt a besoin de l'adulte pour apprendre à se passer de lui».

Organisation dans la classe protection: séchage, range~ ment, affichage, relation avec autrui .

Le travail de groupe, sugges­tions, organisation .

36

Activités créatrices manuelles

Editions L.E.P. Loisirs et Pédagogie Actiyité~ .

L"/ .... 7. rUp.Silln t·Ma rtl n creatrices . // 1003 Lallsan np.

Tp.102 1/22 4 527 Il Tp lex24797 manue es

• Nombreuses illustrations en couleur • Ouvrages format 21,7 x 29,7 • 144 pages '

Une exposit ion , pourquoi? Co~ment? Préparation, organi­sation.

L'interd isciplinarité.

L~ seconde partie présente plu­sieurs techniques appliquées dans de multiples réalisations :

- introduction à la technique du batik, quelques expériences (1 P à 4P);

- les bijoux, plusieurs techni­ques et différents matériaux (1 E, 2 E et 1 P à 4P);

- réalisations avec le bois (3P et 4P);

- le brou de noix (1 E, 2 E et 1 P à 4P) ;

- la bruine (1 Pà 4P); - le croquis (3P, 4P); - la peinture; - réalisations avec la gouache; - collages, œuvres individuel-

les, œuvres collectives ' - le papier mâché, prép~ration,

technique, réalisations ' - I~ «p~piétage» : bandes' de pa­

pier Journal, trempées dans une solution de colle d'ami­don et d'eau; les clichés papier, colle, fi­celle, végétal .. .

- les bougies, moulage, déco­ration;

- les pâtes à modeler : farine + sel, sciure + colle d 'amidon sable + colle .. . '

- approche de la technique du macramé, œuvres collectives '

- le tissage, divers métiers è tisser;

- les marionnettes diverses techniques; ,

- utilisation d'emballages per­dus, matériaux à récupérer, etc .

Un dernier chapitre traite du matériel et de l'outillage; colles, pinceaux pour peinture, pinceau à colle, pinceau à pochoir, cou­teau di,t «japonais », couteau à lame coulissante, ébauchoirs, mirettes , scies, chignole, petit établi, serre-joint, peigne, etc .. .

Le.$ deux dernières pages 143 et 144 présentent une intéres­sante bibliographie dans la­quelle on retrouve des auteurs bien connus : Marthe Seguin­Fontes et son excellent ouvrage «Le second souffle de la créati­vité», Gottfried Tritten avec «Mains d 'enfants, mains créatri­ces», Pierre Gisling avec «L'œil apprivoisé», «L'imagination au galop» et «Un regard s'arrête».

Suzanne Dubois inspectrice ACM

Le DIP a chargé une commis­sion de maîtresses enfantines de réétudier les fiches de ma­thématique pour les deux an­nées préscolaires .

Après enquête auprès des en­seignantes concernées, la com­mis sion a jugé plus opportun de remplacer toutes les fiches de

1 1re année par une série de plan­ches en couleur, carton fort plastifié, format 35/50.

La réalisation de ce matériel a été confiée à Mme Suzy Brunet, institutrice à Monthey.

Ce matériel permet des activités individuelles ou de groupes en rapport avec le programme de mathématique.

«Eveil à la mathématique» en 1 re a n née enfa nti ne

Composition du matériel

- 20 planches en couleur, dont 2 formées d'éléments à dé­couper;

- 2 séries d'objets (animaux, véhicules) en plastic incassa­ble de plusieurs couleurs;

- fiches explicatives sur le con­cept travaillé et suggestions d'exercices pour chaque plan­che .

Ce matériel constitue un tout. Ses éléments ne peuvent être obtenus séparément. 1/ figure sur le bulletin de commande du dépôt . scolaire pour l'année 82/83.

. Fiches de 2 e année

La commission poursuit son travail et vous informera en tant voulu de la parution de la nou­velle édition .

Yvonne Savioz inspectrice

37

Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1982

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Nouvelles acquisitions

Ouvrages

- BRU CE, Bernard . - Chefs-d 'œuvre de l'histoire de la photographie - 1840 _ 1940. Albin Michel.

- HUGUES, Jill, WILSON, Maurice. _ Les Eskimos. Coll . Reportage. Ed . du Chat perché, Flammarion.

- HUGUES, Jill. - Les Aztèques. Coll Reportage Ed. du Chat perché, Flam­marion.

- Cohen, David . - Faut-il brûler Piaget? Ed. Retz.

- LAZORTHES, Guy. - Le cerveau et l'esprit. Complexité et malléabilité. Flammarion.

- FEJTO, François . - 1956 la mémoire du siècle. Budapest, l'insurrection. ' Ed . Complexe.

- RAGEAU, Jean-Pierre . -:- 1948 la mé­moire du siècle, Prague 1948. Le rideau de fer s'est abattu. Ed. Com­plexe.

- POMIAN, Krzysztof. - Pologne : défi à l'impossible? De la révolte de Poznan à Solidarité. 1956- 1981. Ed. Ouvriè­res .

- BAYEN, Jeanne-Francaise. - Adoles­cents, aujourd'hui. ' Leurs visages, leurs difficultés, leurs choix. Robert Laffont

- ALFAENGER, Peter K. - La musique buissonnière. Le Chat éditeur.

- ALFAENGER, Peter K. - Recréer la danse. Le Chat éditeur.

- ALFAENGER, Peter K. - Faire ensem­ble le théâtre. Le Chat éditeur.

- ALFAENGER, Peter K. - Faire ensem­ble le cirque, Le ' Chat éditeur.

- LABIN, Edouard . - Comprendre la pé­dagogie, Bordas Initiation .

- STADELHOFEN, Martine de, SMITH, Mignot et Claude. - Droits des handi­capés mentaux. Guide juridique ASA Genève.

- HERSCH, Jeanne. - Antithèses aux ((thèses)) de la Commission fédérale pour la jeunesse. Georg .

- KEMPF, c., BALESTRI, A., ,WOTSCHI­KOWSKY, U., FERNEX, M.-Cheznous le lynx? Mythes et réalités? Guides Gesta .

- MORIN, Edgar. - Pour sortir du ving­tième siècle. Fernand Nathan.

- Principes fondamentaux de la Croix­Rouge. Documents pédagogiques .

- JACQUARD, Albert . .:... Au péril de la science. Interrogations d 'un généti­tien. Seuil.

- FRISCH, Karl von. - Vie et mœurs des abeilles. Albin Michel.

- WH ITLOCK, Ralph . - Les papillons. Chat perché Flammarion.

_. HALSTEAD, Beverly. - L'aube de la vie. Chat perché Flammarion.

- STI L, André . - J'étais enfant en pays minier. Ed . du Sorbier.

- SCHULBERG, Lucie. - L'Inde classi­que. Time Life 1969.

- FEIBLEMAN, Peter S. - Les Bayous de la Louisiane. Time Life.

- CHRISTINGER, R. et BORGEAUD, W - Mythologie de la Suisse ancienne. Georg t 1 et 2 .

- DESMAISON René. - Protégeons la montagne. Fernand Nathan.

- VICTOR, Paul-Emile. - Du Groenland à Tahiti. Fernand Nathan.

- CHAPUIS, Jacques, WESTPHAL, Béa­trice. - Sur les pas d'Edgar Willems, une vie, une œuvre, un idéal. Ed. Pro Musica .

- DURAND, Jacques.-Les formes dela communication. Dunod.

- PIGNON, Jacques . - Enquête au cœur des centrales nucléaires. Fernand Na­than .

- DUCROCQ, Albert. - Vers une société de communication. Hachette

- CUILLERET, Monique. - Les Trisomi­ques parmi nous ou les Mongoliens ne sont plus. Ed. Simep.

- PIGASSE, Jean-Paul. - Les sept portes du futur. Des clés pour déchiffrer l'avenir. Albin Michel.

- MARI ET, Francois . - L'audio-visuel et les médias à j'école élémentaire. Pé­dagogie des médias et pédagogie par les médias. Armand Colin .

- HEMARDINGER, Pierre. - Technique des effets spéciaux pour le film et la vidéo. Ed. Dujarrir.

- SULTAN, Josette. - Ecrire le cinéma. , Le temps et l'espace d 'un film. Bor­.. ·das . - . REEVES, Hubert. - Patience dans

Iazur. L'évolution cosmique. Seuil. - L'encyclopédie en bandes dessinées.

Tomes 1 à 7. Ed . Philippe Auzou.

Lecture suivie (6-8 ans)

- SOUTIER-PERROT, Andrienne . - Le crapaud. Gallimard-Tourneso l.

- SOUTIER-PERROT, Andrienne . - Le moucheron. Gallimard-Tournesol.

Articles de revues

- Le langage à la matemelle, doss ier du mois de l'Education enfantine, N° 6, mars 1982 et N° 7, avril 1982.

_ Réflexions d'un psychanalyste inter­pellé par l'école, dossier de l'Ecole et la vie N° 7, aVril 1982.

_ CHAI LLET, Daniel. - Petite' histoire de l'école primaire des origines à nos jours, ddssier de I:Ecole maternelle française, N° 8, mal 1982.

_ L'espace scolaire, dans l'Educateur N° 2, février 1982.

_ L'éducation physique et l'école élé­mentaire, dossier de l'Ecole et la vie, N° 6, mars 1982.

- La classe au musée dans le Journal des instituteurs et des institutrices, N° 6, mars 1982.

- FRADKINE, Josette - Laurence. - Le développement biologique de l'en­fant, dossier de l'école maternelle française, N° 7, avril 1982.

Diapositives HG 4 1 L'homme et la mer autre­

fo is. 12 dias. SB,58 La forêt : une société végé­

tale . 12 dias .

Cassettes

EIP 13811 Jacques Bofford avec Ulla : la révolte des prostituées .

EIP 13812 Emmanueli Xavier, fonda­teur de «Médecin sans frontières».

EIP 13990 Les invités de Jacques Bofford: Charles Delamare et Pierre Solignac.

P 1 - P 43 Les étonnements de la philosophie : Jeanne Hersch .

Cassettes vidéo Art, littérature, musique

CV alm 44 Don Juan ou le festin de pierre, avec Michel Piccoli et Claude Brasseur. 1 h. 45' (VHS).

CV alm 45 Britannicus de Jean Ra­cine . 2 h. 15 (VHS) .

CV alm 46 La guerre de. Troie n'aura pas lieu, de"Jean Girau­doux. 1 h. 50 (VHS) .

CV alm 47 Les acteurs de bonne foi de Marivaux. 1 h. 25 (VHS) .

CV alm 48 L'aventure de l'art mo­derne : l'expression de l'abstraction. 50'.

CV alm 49 Le romantisme ou la révo­lution romantique . Fureurs du théâtre romantique . 50' .

CV alm 50 Electre de Jean Giraudoux. 2 h. 10 (VHS) .

CV alm 51 Les serments indiscrets de Marivaux. (VHS) ..

Télévision éducative

CVE 28 Téléactualité : Made in Hong Kong : l'histoire de la confection d'une veste .

CVE 29 Fais-nous une grosse tête 2: un corps pour une tête .

CVE 30 Série V : les amis de mes

CVE 31

CVE 32

CVE 33

CVE 34

amis . Téléactualité : L'événe­ment du mois: le carnaval. TV-scopie : Ici Berne . Le travail des journalistes par­lementaires. Série V : les amis de mes amis . Téléactualité : l'événement du mois : le pacifisme.

Géographie, environnement, faune

CVG 86 Temps présent: la pollu­tion de l'air. 1 h. 35.

CVG 84 Série: Les grands déserts: 4. Le désert de Dieu . 50' .

CVG 85 Téléscope : les araignées . 50'.

Histoire

CVH 68

Religion

CVR 83

Sciences

CVS 55

CVS 56

CVS 57

CVS 58 CVS 83

CVS 87

CVS 88

L'histoire en question : Bu­dapest 1956. BO' (VHS) .

L'histoire en question : la science et le suaire . 80' .

L'aventure des plantes 1 : Aux origines de la vie , les algues . 27'. L'aventure des plantes 2 : La conquête de la terre et l'invention du bois . 26 '. A la rencontre de Saturne: les anneaux. 47'. Charter pour l'enfer. 63' . Téléscope : Le laser Aventure . d'une goutte de sang Pollution automobile . L'aventure des plantes B : Le contrat avec les insec­tes . 25' . 2002: L'odyssée du futur. 55' .

CVS 89

CVS 90

CVS 91

CVS 92

CVS 93

CVS 94 CVS 95

L'aventure des plantes 9: La communication avec l'extra-végétal. L'uranium, séquence men­suelle d'information scien­tifique . 20' . La terre en héritage : les cris du métal. 55' . L'aventure des plantes 10 : La protection maternelle et infantile. 25 '. L'aventure des plantes 7 : Le bal des oiseaux et des vampires . 30' . Téléscope : La leucém ie. Téléscope : Les déchets

. atomiques . 60' .

Bulletin d'information de la Bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N° 3, avril 1982 et N° 4, mai 1982 Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (027) 234004

Liste des acquisitions récentes de la Bibliothèque du CFPS

Méthodologie générale . Méthodes et techniques de travail intellectuel Analyse et théorie systémiques

BERTALANFFY, Ludwig von. - Théorie générale des systèmes. - Nouveau ti­rage revu et corrigé . - Paris : Dunod, 1980. - XIII, 298 p. - Trad . de l'anglais .

*001.8BER

CHARLOPEAU, Nicole, CHOSSON, Jean~ Francois. - 52 fiches de méthodo­logie du ~aisonnement p~r l'entraÎne­ment mental. - Paris : Ed. d organisation, 1980. - 151 p. - (Collection EO. Forma­tion permanente) . 001 .8 : 374.7CHA

* Symbolise la cote du livre, qui elle-même désigne l'emplacement du livre au rayon d'après la cI~s s lflca­tian décimale universelle (C.D.U.), notre systeme de classement. . Les trois lettres à la fin de la cote sont les troIs premières du nom de l'auteur I?rsque l'ouvrage en compte de un à trois, ou du titre s Il en compte plus de tro iS

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1982

DESVALS, Hélène. - Comment organiser sa documentation scientifique. - 2e édi­tion revue et augmentée. - Paris : Gau­thier-Villars, 1980. - 271 p.

001 .8 : 002DES MUCCHIELLI, Roger. - La conduite des réunions. - 8e édition revue et augmen­tée. - Paris: Ed . E.S.F. / Entreprise mo­derne d'éd.: Libr. techniques, 1980. -111,57 p . - (Formation permanente en sciences humaines) . 001.8 : 061 MUC

R~B.OUL, J~cquette . -Du bon usage des blbltographles. - Paris : Gauthier-Villars, 1976. - 238 p. 001 .8 : 002REB

ROSNAY, Joël de. -Le macroscope : vers une vision globale. - Nouvelle éd. -Paris : Ed. du Seuil, 1977. - 305 p. ­Traite de différents systèmes et de l'ap­proche systémique. 001 .8ROS

Sciences de l'éducation Education spécialisée. Enseignement spécial Education permanente

AUFAUVRE, Marie-Renée. -Apprendre à jouer. apprendre à vivre : le jeu, le jouet pour l'enfant handicapé : option pédago­gique et thérapeutique. - Neuchâtel; Paris : Delachaux et Niestlé, 1980. -295 p. - (Actualités pédagogiques et psychologiques) . 376.2/.5AUF

AVANZINI, Guy. - Introduction aux scien­ces de l'éducation. - Toulouse : E. Privat, 1976. - 200 p. - (Mésopé: bibliothèque de l'action sociale) . 37 AVA

BOLTANSKI, Etienne. - L'enfant handi­capé physique et son devenir: perspecti­ves de sa vie scolaire et professionnelle. - Toulouse: E. Privat. 1974. - 160 p. -(Mésopé). 376.2BOL

DELDIME, Roger, DEMOULlN, Richard. - Introduction à la psychopédagogie: à l'usage des étudiants. - Bruxelles: Ed. A. De Boeck, 1975. -307 p.

37.0 15.3DEL MORIN, Michel. - L ;imàginaire dans l'éducation permanente : analyse du dis­cours des formateurs. - Paris: Gauthier­Villars, /976. -XXXIX 192 p. -(Hom­mes et organisations). 374.7MOR

PINEAU, Gaston (éd.). - Education ou aliénation permanente? - Paris : Dunod; Montréal : Ed. Sciences et culture, 1977. - XI , 296 p. - (Organisation et sciences humaines; 17). 374.7EDU

Féminisme. Conditions de la femme

FAVRE, Adeline. - Moi, Adeline, accou­cheuse. - Sie rrc : Ed ~.~O"'0Clr"1rhir · 1 "111-

40

sanne: Ed. d'En Bas, 1981. - 203 p.

La FEMME soignante. - Paris: g;s~~a~ tion Pénélope, 1981 . - 118 p - (Péné­lope: pour l'histoire des femmes; cahier N° 5). 396FEM

GARAU DY. Roger. - Pour l'avènement de la femme. - Paris : A. Michel, 1980, cop. 1981 . - 175 p. 396GAR

MÉTRAILLER, Marie. - La poudre de sourire. - Lausanne : Ed. Clin d'Œil 1980. - 227 p. 396MET

OLIVIER, Christiane. - Les enfants de Jocaste: l'empreinte de la mère. - Paris : Denoël-Gonthier, 1981 . - 192 p.

396 : 159.964.20Ll

OUÈRE, France. - La femme avenir. -Paris: Ed. du Seuil, 1976. - 156 p.

3960UE Psychothérapie Thérapie familiale

La CURE en institution : l'enfant l'équi­pe, la famille. - Paris: Ed . E.S.F., 1980.-134 p. - (La vie de l'enfant).

362 .2: 615.851CUR

2. Enregistrements vidéo

GARNIER, Philippe, BONNOT-MATHE_ RON, Syl~iane . - Le psychodréJme, une psychotherapIe analytIque. - Paris : Ed. E.S.F., 1981 . - 91 p. 615.851 GAR

PAGES, Max. - L'orientation non-direc_ tive .en psychothérapie et en psychologie socIale. - 2e éd. - Paris: Dunocj. 1979.­XIV, 1.82 p. - (Organisation et siences humaines). 615 .. 851 PAG

PRUSCHY, Ruth, STORA. Renée. - So­cialiser les pulsions: nouvel!es voies pour la psychothérapie et la pédagogie. - Pa;is: Ed . Fleurus, 1975.-Xvfll, 301 p. - (Pedagogie psychosociale; 23) .

615 ~851PRU

THÉRAPIE familiale . - Genève : Institut d'études sociales, 1981 . - 239 p. _ (Champs professionnels; N° 3) .

615.851 : 392 .3THE

Les THÉRAPIES familiales sur Je terrain. - Paris: Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs, 1981 . -103 p. (Le groupe familial N° 93 octo­bre-décembre). 615.851 : 392 .3THE

Complément N° 3 - Nouveaux enregistrements: février-mars 1982 c: ~~

Thème N° Titre Q) .~ ~ at3

Psychologie ::J . u O:::J Cl LJ::Cl<ll

VCR P 9 On cherche une mère et on prend femme 60 '

Psychiatrie

VHS Y 13 Ames perdues (folie) 95 ' (f)

Handicapés

VHS H 15 Des gens comme nous VHS H 16 Des poneys pour handicapés - Mésothérapie 60 ' (f)

Médical " .

VHS M 19 Les bébés éprouvettes 70 ' (f) VHS M 20 Le nanisme 60' (f) VCR M 21 Ouelle conception? Pour qui? 60' VHS M 22 Les greffes (film) 90' (f)

(débat) 90' VHS M 23 La leucémie 60 ' (f) VHS M 24 L'asthme 45 ' (f)

Santé publique

VHS SP 4 Malaise à l'hôpital 60 ' (f)

Société

VHS S 38 La libération de la femme 50 ' (f)

Toxicomanie

VHS T 16 Agora: l'alcoolisme 150' (f)

Toxicomanie

Alcoolisme

HMS, Raymond-Michel. - Comment je soigne les alcooliques: médecin du ba­(eau ivre. - Nouvelle édition revue et augmentée. - Paris: B. Grasset, 1979. -322p. 178.1 :615.851HM

Drogue

CHRISTIANE, F. -Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée. - Paris : Mer­cure de France, 1981. - 273 p. - Trad. de : Wir, Kinder vom Bahnhof Zoo.

178.8CHR

DOMENEGHINI, Dani et Jean-Baptiste. - Territoires de la défonce. - Paris : Ha­chette littérature, 1980. - 122 p.

178.8DOM

GROUPEMENT ROMAND D'ÉTUDES SUR L'ALCOOLISME ET LES TOXICO­MAN 1 ES. - Jeunesse, drogue, société en Suisse : 1970-1972. - Genève : Ed. Mé­decine et Hygiène, 1972. - 322 p.

178.8GRO

NAHAS, Gabriel. - Histoire du ((H)) . -Paris : Ed. R. Laffont, 1979. - 308 p., 8 p. de pl. 178.8NAH

OUGHOURLlAN, Jean-Michel. - La per­sonne du toxicomane: psychosociologie des toxicomanies actuelles dans la jeu­nesse occidentale. - Toulouse: Privat. 1978. - 355 p. - (Eppsos : études de psychiatrie et de psychologie sociales) .

178.8: 301.1510UG

Sciences sociales: sociologie Psychologie sociale

BOU DON, Raymond. - L'inégalité des chances : la mobilité sociale dans les sociétés industrielles. - [2e éd.]. - Paris : A. Colin, 1978. - VIII, 235 p. - (U . Socio­logie) . 30 : 37BOU

CASTELLAN, Yvonne. - La famille, du groupe à la cellule. - Paris: Dunod, 1980. - XIV, 202 p. - (Psychismes) .

301.151 : 392 .3CAS

DESCOMBES, J.-P. - Les mouvements de révolte juvénile aux Etats-Unis et en

1 Suisse. - Lausanne : Nouvelle imprimerie du Léman, 1981. - 32 p.

30-053.7DES

DUTRENIT. Jean-Marc (dir.). - Sociolo­gie et compréhension du travail social. -Toulouse: Privat, 1980. - 296 p. -(Sciences de l'homme) . 36 : 30S0C

LECLERC, Gérard. - L'observation de l'homme: une histoire des enquêtes so­ciales. - Paris : Ed. du Seuil. 1979. -362 p. - (Sociologie) . 3LEC

MENETREY, Anne-Catherine. - La vie .. vite: ((Lausanne bouge)) 1980-1981, une chronique. - Lausanne : Ed. d'En Bas, 1982. - 195 p. 323MEN

MOSCOVIC!. Serge. - L'âge des foules : un traité historique de psychologie des masses. - Paris : Fayard, 1981 . - 503 p.

301.151MOS

SENNETI, Richard. -Autorité. - Trad. de l'anglais. - Paris : Fayard, 1982. - 286 p.

301.151 SEN

TOURAINE, Alain . - Production de la société. - Paris : Ed . du Seuil, 1981, cop. 1973. - 542 p. - (Sociologie). 30TOU

Travail social

DU RANOUET. Mathilde. - L'approche en service social: intervention auprès des personnes et des familles. - [S.1.]: EDISEM; [Paris] : Le Centurion, cop. 1981.-351 p. -(Socioguides; 22) .

36.058.9DUR

Enfants en souffrance / Françoise Dolto [et al.]. - Paris : Stock, 1981. - 229 p. -(Laurence Pernoud) . 362.7ENF

KNIBIEHLER, Yvonne (éd.) . - Nous, les assistantes sociales: naissance d'une profession: trente ans de souvenirs d'as­sistantes sociales francaises (1930-1960). - Paris: A. Monta igne, 1980. - 383 p. 36.08.42NOU

POUJOL, Geneviève. - Le métier d 'ani­mateur. - Toulouse : Privat, 1978. -216 p. 36.08.44POU

SAUVIN, Alain. - Questions posées par les pratiques parallèles dans le domaine du travail social. - Genève : Faculté de psychologie et des sciences de l'éduca­tion ,de l'Université, 1981. - 128 p. -

2. Enregistrements vidéo

(Cahiers de la Section des sciences de l'éducation ; N° 23 . Série mémoires de licence; N° 11). 36 : 304SAU

Psychopathologie - Psychiatrie Déficience mentale

BOUJU, Martine. - Vous avez dit pauvres d'esprit? : [10 ans avec les handicapés mentaux). - Paris : Ed. Fleurus, 1980. -167 p. 301 .174BOU

CARDINAUX, Anne-Marie . - Un homme, Bruno Bettelheim : le traitement des troubles affectifs graves chez l'enfant. -

. Neuchâtel: 1 nstitut romand de recher­ches et de documentation pédagogi­ques, 1976. - 17 f. - (Synthèse. docu­mentaire; N° 1). 616.89-053.2CAR

CASTETS, Bruno. - La loi, l'enfant et la mort: essai de psychopathologie de l'en­fant. - Nouvelle édition revue et aug­mentée. - Paris: Ed . Fleurus, 1979. -263 p., 4 p. de pl. - (Pédagogie psycho­sociale; 15). 616.89-053.2CAS

DROITS des handicapés mentaux: guide juridique. - Genève: Université : Associa­tion suisse d'aide aux handicapés men­taux, 1981 . -111,245 p.

616.899 : 34DRO

FOUCAULT. Michel. - Histoire de la folie à l'âge classique. - [Paris] : Gallimard, 1981, cop. 1972. - 583 p. 616.89FOU

MIRABAIL, Michel (dir.). - La débilité mentale de l'enfant: connaissance et éducation des enfants déficients intel­lectuels: recueil de textes avec notices introductives et études critiques. - T ou­lause : Privat, 1979. - 328 p. - (Educa­teurs) .

616.899DEB

ZAZZO, René (dir.) . - Les débilités men­tales. - [3e éd.]. - Paris : A. Colin, 1979.-473p.-(U) . 616.899DEB

Complément N° 4 - Nouveaux enregistrements: mars-avril 1982 c: Thème Titre N° Education

VCR E 9 Educateurs spécialisés

Psychologie

VCR P 10 Un enfant de 59 ans

Assistant social

VHS AS 9

Comportement

VHS C 6

Film

VHS F 16

Joëlle Mazard (4 premiers épisodes)

L'école de la torture

Mérette

Q) Eb':

.~ ~at5 ::J .u a ::J Cl LJ::Cl<tl

15'

45 ' (f)

4x60' (f)

60' (f)

90' (f)

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1982

1 \

1

Solution du dernier numéro

Verticalement 1. Fleur. 2. Secrétion. 3 . Département français. 4 . Représentées . 5. Occupe toute la soirée romaine . 6. Entièrement déchaussée. 7. N'en manque pas quand on le rentre.

Horizontalement

1. Engranger de ci de là . 2. Ecole de recrue - procédé . 3 . Bohémiennes. 4. Pronom - individus . 5. Couche froide - Table ouverte . 6. Changer d'air. 7. Mieux vaut ne pas en prendre de trop grands

conjonction.

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Horizontalement

1. De nature floue. 2 . Peut-être la fourmi .

4 ~

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3. Article - Poète à ne pas mettre entre toutes les mains - Au début de la folie .

4. Le bœuf l'est toujours devant la charrue - Tout fantôme qui se respecte en a un .

5. Salpêtre - Royaume. 6. Parfois déchirant et parfois rapide . 7. Révolution solaire - Se penche sur le berceau

des princesses . 8 . Exprime la sur::face du point géométrique. 9 . Pronom - A tous les points de vue : squelette.

Verticalement

1. D'un pays en feu. 2 . Prénom . 3 . Dette - Toutes les télécommunications

l'envers. 4 . Espérance verbale vivante. 5. Incendiées par la commune. 6. Va au hasard - Notre Seigneur. 7. Métropole - Prénom . 8 . Jouait avec des haricots - ·Note. 9. Fin d'infinitif - Double consonne - Sacré, il est"

la passion . 10. Attribut des jours de deuil. 11. Conteur, fabuliste - Durée.

Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat

Séance du 31 mars 1982

LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu sa décision du 22 mars 1978, relative aux maîtres de l'enseignement primaire qui ac­complissent un stage d'une an­née au minimum en vue de leur perfectionnement profession­nel ;

considérant que cette décision est maintenant caduque;

vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de la plé­thore qui touche le secteur de l'enseignement primaire;

sur la proposition du Départe­ment de l'instruction publique,

décide:

de proroger au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant les maî­tres de l'enseignement primaire qui accomplissent un stage d'une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Seance du 22 mars 1978 LE CONSEIL D'ÉTA T,

ouï le rapport de M . le chef du Département· de l'instruction publique concernant les mesu­res destinées à éviter la pléthore de maÎtres dans renseignement primaire;

considérant qu'il convient, dans le cadre des dispositions à pren­dre, de favoriser le perfection­nement des jeunes enseignants surtout, principalement dans la connaissance d 'une deuxième langue nationale, en leur re­commandant des stages dans des pays étrangers;

attendu qu'une telle mesure, fa­vorable sur le plan pédagogique et professionnel, aurait aussi pour effet de procurer de m.ei/~ leures possibilités de travail a des maÎtres qui seraient sans emploi,'

considérant qu'il y a lieu d'ac­corder des avantages aux maέtres de renseignement primaire qui suivraient les présentes re­commandations;

sur la proposition du Départe­ment de /'instruction publique,

décide:

1. Les maÎtres de renseigne­ment primaire qui accomplis­sent un stage d 'une année au minimum en vue de leur perfec­tionnement professionnel, no­tamment dans le domaine de la connaissance d 'une deuxième langue nationale, bénéficient des avantages suivants:

a) les années de stage co,!,p­tent comme années de servIce - pour l'obtention de la prime

d'ancienneté; - pour l'obtention des· titres pé.­

dagogiques suivant le c~rttfl­cat de maturité pédagogIque;

b) ces années de stage ne font pas perdre le bénéfice des années antérieures dans le cal­cul de la prime de fidélité.

2 . Pour être mis au bénéfice des avantages précités, les maέtres concernés doivent s'annon­cer préalablement au Départe­ment de l'instruction publique, en lui communiquant les indi­cations relatives au stage envi­sagé (lieu, nature, durée) et en obtenir l'autorisation. A la fin de celui-ci, une attestation sera transmise au Département.

3 . La présente décision prend effet au 1 er septembre 1978. Elle vaut jusqu'au 31 août 1982. A la fin de cette période

. de quatre ans, la situation dans le domaine de remploi des en­seignants primaires, l'effet des mesures arrêtées ci-dessus per­mettront de décider de la proro­gation éventuelle des présentes dispositions.

4 . Le Service cantonal de ren­seignement primaire et de~ écoles normales et la comptabI­lité générale de l'Etat sont char­gés de l'application des présen­tes dispositions.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 31 mars 1982 LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu sa décidion du 22 mars 1978 relative au calcul de la prime de fidélité pour les ensei­gnants du degré pr~m~ire qui interrompent provIsoirement leur activité;

considérant que cette décision est maintenant caduque';

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1982

vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de l'aggra­vation de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des éco­les primaires;

sur la proposition du Départe­ment de l'instruction publique,

décide :

de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant le calcul de la prime de fidélité pour les enseignants des écoles primaires qui interrompent pro­visoirement leur activité.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 22 mars 1978 LE CONSEIL D'ÉTAT,

ouï le rapport de M. le chef du Département de l'instruction publique sur les mesures desti­nées à éviter la pléthore de maέtres dans l'enseignement pri­maire;

considérant qu'il y a lieu, entre autres, dans la situation ac­tuelle, de permettre et de favori­ser les interruptions d'activité pour procurer des possibilités de travail aux nouveaux ensei­gnants qui sortent des écoles normales;

attendu que le règlement sur la prime de fidélité a pour effet d'empêcher ou de limiter ces interruptions, dans le sens qu'un arrêt de travail d 'une an­née fait perdre tout le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime;

44

considérant toutefois que la fi­délité à la profession est un élément positif qu'il importe de sauvegarder, et que les mesu­res prises en vertu de la pré­sente décision ne doivent revêtir qu 'un caractère exceptionnel et transitoire, applicable à un sec­teur nettement délimité de la fonction publique;

sur la proposition du Départe­ment de l'istruction publique,

décide :

1. Les interruptions de travail survenant dans l'enseignement primaire entre le 1er mars 1978 et le 31 août 1982 ne suppri­ment pas le bénéfice des an­nées antérieures pour le calcul de la prime de fidélité . Cette clause est subordonnée à la condition que les maÎtres con­cernés suivent au minimum une semaine par année de cours de perfectionnement agréés par le Département de l'instruction publique.

2. La présente décision est prise à titre exceptionnel en vue de libérer des postes de travail. 3. La situation dans le do­maine de l'emploi des ensei­gnants primaires sera revue en 1982 et pourra conduire le Con­seil d'Etat à proroger les dispo­sitions ci-dessus.

4 . Le Servicè cantonal de l'en­seignement primaire et des écoles normales et la comptabi­lité générale de l'Etat sont char­gés de l'application des présen­tes dispositions.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 31 mars 1982

LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu sa décision du 9 juin 1978 relative aux enseignants sans poste fixe en raison de la plé­thore ;

considérant que cette décision est maintenant caduque;

vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de l'aggra­vation de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des éco­les primaires ;

sur la proposition du Départe­ment de l'instruction publique,

décide:

de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 9 juin 1978 concernant les instituteurs et institutrices for­més en Valais qui ne pourraient en raison de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1982 et qui de ce fait s'engage­raient en qualité de rempla­çants.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

Séance du 9 juin 1978

~LE CONSEIL D'ÉTA T,

vu la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 chargeant le Département de l'instruction publique d 'étudier un statut par­ticulier pour les maÎtres qui n 'auront pas un emploi perma­nent au début de l'année sco­laire 1978-1979 et qui seront engagés dans des remplace­ments;

considérant qu'il y a lieu d 'éta­blir une distinction entre les maÎtres qui accomplissent des remplacements occasionnels et ceux qui ne pourront obtenir un poste fixe en raison de la plé­thore ;

vu les mesures générales adop­tées par le Conseil d'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à éviter les effets d'une trop grave pléthore de maÎtres dans l'enseignement primaire;

sur la proposition des Départe­ments de l'instruction publique et des finances,

décide :

1. Les institutrices et les insti­tuteurs formés en Valais, qui ne pourraient en raison de la plé­thore occuper un poste fixe dès l'automne 1978 et qui de ce fait s'engageraient en qualité de remplaçants bénéficient des dispositions arrêtées ci-après :

1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du règle­ment concernant le traitement

, du personnel enseignant auxi­liaire et des remplaçants;

1 .2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionnellement à la durée de leur activité les allo­cations de ·ménage et les allo­cations familiales prévues pour les titulaires de classes;

1.3 En cas de maladie ou d'accident survenant en cours d'activité, les remplaçants dont il est ici question sont mis au bénéfice des dispositions de l'article 10 du décret du 7 fé­vrier 1973 concernant le traite­ment du personnel enseignant des écoles primaires et secon­daires.

Le calcul du traitement de ma- 1.7 Tout remplacement dont ladie est basé sur celui d 'un la durée effective dépasse 90 maÎtre titulaire et doit corres- jours (congés d'été, de la Tous­pondre aux années de service saint, de Noël, de Carnaval et du remplaçant et à la durée de de Pâques non compris) comp­la scolarité en vigueur dans la te comme année de service dé­commune où celui-ci a exercé terminante pour le calcul de la sa dernière activité; ce traite- prime d'âge et de la prime de ment est servi pour une période - fidélité. maximale de 6 mois;

, 2 . Les instituteurs et les insti-1.4 Les communes, respecti-vement les commissions scolai- tutrices concernés par cette dé-

cision ont l'obligation de s'an­res des écoles régionales assu- noncer par écrit au Départe-rent les remplaçants contre les ment de l'instruction publique, risques d'accidents profession- Service de l'enseignement pri­nels, au même titre que les maire et des écoles normales, titulaires des classes; jusqu'au 20 août qui précède 1.5 En cas d'interruption de l'ouverture de l'année scolaire. travail pour cause de grossesse et d 'accouchement, le traite­ment prévu pour les titulaires est versé à la remplaçante dont il est ici question durant trois semaines au maximum, confor­mément aux dispositions figu­rant sous chiffre 8 de la déci­sion du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision;

1.6 Lors de l'accomplisse­ment d'un service militaire, obligatoire ou non obligatoire, l'Etat sert au remplaçant dont il s'agit ici, s'il est engagé depuis plus d'une année au service de l'Etat, le traitement complet du titulaire d 'une classe jusqu'à concurrence de 6 mois confor­mément aux dispositions pré­vues sous chiffre 1.3, paragra­phe 2 de la présente décision.

Si la durée de l'engagement, avant le service militaire, est inférieure à l'année, la part du traitement à payer est détermi­née par la décision du Conseil d'Etat du 9 juillet 1969;

3 . D'entente avec les commis­sions scolaires et les directions d 'écoles, le Service de l'ensei­gnement primaire et des écoles normales s'efforce de fournir en priorité des activités de rempla­cement aux maÎtres sans em­ploi permanent, désignés sous chiffre 1 de la présente déci­sion.

Demeurent réservées les ques­tions relatives aux qualifications professionnelles.

4 . Conformément aux disposi­tions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d 'engagement du personnel en­seignant, les commissions sco­laires et les directions d'écoles sont tenues de signaler au Dé­partement de l'instruction publi­que tous les cas de remplace­ment. Elles font appel en prio­rité aux enseignants désignés sous chiffre 1 de la présente décision: la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique.

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1982

5. La ((Caisse de retraite et de prévoyance du personnel en sei­gnantJ) est priée d'étudier des possibilités d'adhésion pour les maÎtres et les maÎtresses d'éco­le dont il est ici question et de présenter ses propositions au Département de /'instruction publique si possible avant l'ou­verture de la prochaine année scolaire.

6. Les institutrices et les insti­tuteurs qui n'accomplissent que des remplacements occasion­nels sans être à la recherche d'un emploi permanent demeu­rent soumis aux anciennes dis­positions les concernant. Celles

contenues dans la présente dé­cision ne leur sont pas applica­bles.

7 . Les mesures d'application et autres dispositions de détail non contenues dans la présente décision sont prises d 'entente entre le Département de /'ins­truction publique et le Départe­ment des finances.

8. La présente décision qui entre en vigueur le 1 er septem­bre 1978 est valable jusqu 'au 31 août 1982.

Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

1 ntroduction du program me romand d'écriture en 6P

Le programme romand d'écriture a été introduit en 1977 dans les classes de 1 P. Les élèves qui ont appliqué ce nouveau programme depuis le début de leur scolarité obligatoire constituent donc l'année prochaine l'effectif des classes de 6P.

La tâche de l'enseignant en ce domaine étant avant tout con­sacrée à un approfondisse­ment, il n'a pas été prévu de séance d'introduction du pro­gramme d'écriture.· Toutefois, les titulaires de ces classes sont invités à se préparer à dispenser cet enseignement en tenant compte des changements inter­venus .

Programme:

Plan d'études de Suisse ro­mande classes de 5P - 6P p. 39.

46

Méthodologie: Les documents méthodologi­ques mis à la disposition des maîtres au dépôt des livres sco­laires traitent de l'apprentissage de l'écriture proprement dit.

Nous conseillons vivement aux enseignants de se les procurer, plus particulièrement les docu­ments :

1. Méthodologie. III. Didactique,

écriture liée droite.

Ces documents contiennent notamment :

- des précisions intéressantes sur la posture, la tenu e de l'instrument, l'attitude du maî­tre, l'organisation du travai l en classe;

- un tableau de l'ensemble des caractères de l'écriture liée droite .

Matériel de classe:

2 tableaux format A2 (majuscu­les et minuscules) disponibles au dépôt des livres scolaires .

L'écriture liée penchée n'a pas été introduite dans notre can­ton. Toutefois, les enfants pré­disposés à incliner leur écriture vers la droite ne sont pas systé­matiquement contrariés, pour autant que la posture, la tenue de l'instrument et l'inclinaison du cahier soient correcte . En revanche, les écritures pen­chées vers la gauche sdnt re­dressées.

Les graphies défectueuses, pri­ses séparément sont corrigées en commençant par celles qui enlaidissent le plus l'écriture.

En plus des exercices effectués dans les cahiers, la méthodolo­gie insiste sur la valeur de la mise en page réalisée sur feuil­les blanches. L'élève doit être particulièrement attentif aux points suivants: m ise en valeur de la date, du titre, des marges, des intervalles entre les mots, des interlignes; il veillera égaie­ment à bien calibrer ses lettres et à bien centrer son texte.

Nous espérons que les maîtres auront à cœur d'accorder tout au long de l'année une attention particulière à la bienfacture des travaux écrits .

Département de l'instruCtion publ ique

Cahiers conseillés à l'école primaire

tre primaire

Ecriture: cahier format oblong, réglure spéc iale 7 mm ., interligne 8 à 10 mm .

Copie : cahier format oblong, réglure spéciale 5 mm ., interligne 8 à 10 mm .

Math: cahier format oblong, carrés 7 mm .

2e primaire

Ecriture: cah ier format oblong, réglure spéciale 5 mm ., interligne 8 à 10 mm .

Francais : * cahier format quarto, réglure 4 mm ., interligne 8 mm .

Math : cahier format oblong, carrés 7 mm .

3e primaire

1 Ecriture : cahier format quarto, réglure 4 mm. interligne 8 mm .

1

Francais : * c~hier sténo à gros carrés (N° 155 ou N° 23 selon les four­nis seurs) .

Math : cahier quadrillé 6 mm .

4e primaire

, Ecriture et francais : cahier sténo ' à gros carrés (N° 155 ou N° 23 selon les four­nisseurs) .

1

Math : cahier quadrillé 5 mm .

5 e et 6e primaires et les réglures présentés ci-des­sus .

Francais : stén; normal ou ligné 20 lignes .

Math: cahier quadrillé 5 mm .

* Au début de l'année on peut, selon les aptitudes des élèves, utiliser les cahiers conseillés pour le degré précédent.

Des feuilles détachées perfo­rées existent dans les formats

Commiss ion cantonale des moyens d'enseignement

Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au cycle d'orientation

1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire

1.1 Calcul de la moyenne annuelle par branche

Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen : la somme est divisée par 4 .

Ex. grammaire - orthographe : 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8 = 4 5

4 '

Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres ; la somme est divisée par 3 .

Ex. ACM : 4,9 + 5,3 + 5,2 3

5,1

1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe

Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e co­lonne) de chaque ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes.

Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 4,6 7

1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale

Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e co­lonne) de chaque ligne (éviter d'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe) ; la somme est divisée par le nombre de lignes .

Ex.: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 + 5,3 + 5,2 = 49

12 '

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1982

48

II. Admission au cycle d'orientation

2 .1 Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observa­. tion (5e + 6e Pl, obtiennent une note entre 4,0 et 6 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale, sont admis au cycle d'orientation pour autant qu'ils aient réussi la 6e primaire.

2 .2 Ils peuvent, moyennant la réussite d'un examen d'admission accéder à la division A du CO . Cet examen a lieu le jeudi 17 jui~ 1982 dans chaque CO du canton .

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1982-1983

2.3 Les élèves dont la moyenne générale (% pour la 5e Pet:r5 pour Le(la) soussigné(e): la 6e P) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, sont dispensés de cet examen. Nom: Prénom:

2.4 Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 de moyenne du Date de naissance : premier groupe et de moyenne générale, redoublent la '6e P s'il

N° de téléphone (indispensable):

leur reste plus de deux années de scolarité obligatoire à Dom icile: accomplir.

Adresse exacte:

2 .5 Les élèves qui ne sont pas promus au sens du point 2.1 ci-devant et qui n'ont plus que deux années de sco'larité à Titres pédagogiques obtenus: accomplir, sont admis en classe terminale de la division B du

o Certificat de maturité pédagogique en 19

cycle d'orientation.

Les cas particuliers (langue étrangère, maladie prolongée etc ... ) doivent être soumis pour examen et décision à l'inspec­teur de l'enseignement primaire concerné.

III . Moyenne de passage au cycle d'orientation

3 .1 La moyenne de passage au CO est calculée comme suit:

- moyennes annuelles (1 er groupe et générale) de fin de 5e p affectées du coefficient 2;

- moyennes annuelles (1 er groupe et générale) de fin de 6e p affectées du coefficient 3; ,

- résultat moyen des classes. d'observation (5 e et 6e P): total divisé par 5. . .

3.2 Comme pour toutes les autres ~~tes, la moyenne de passage au CO se calcule au centième avant d'être arrondie au dixième supérieur ou inférieur. .

Ex.: 5,29 = 5,3 4,25 = 4,3 3.54 = 3,5.

Dépanement de l'instruction publique SeNice cantonal

de l'enseignement primaire et des écoles normales

o Autorisation d'enseign6r en 19 .. .. ... .. .... ..... ..

o Brevet pédagogique en 19 ..

(Marquer un x dans la case qui convient)

lest disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1982-1983 aux conditions approximatives sUivantes :

Périodes: 1

Durée: du

[DegréS:

Lieu et date :

au

Régions:

Signature:

REMARQUES:

' Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, maisà la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 1951 SION

Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1982

ZURICH ASSURANCES

AGENCE GÉNÉRALE

BRUCHEZ et ZRYD PLACE DE LA GARE 1950 SION

TÉLÉPHONE (027) 233812

ORGANISATION DES COURS D'ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES

À L'ÉCOLE PRIMAIRE

1. Personnel enseignant

a) Les cours d'activités créa­trices manuelles (dessin et peinture non compris) sont as­surés par le titulaire de la classe et le cas échéant, par une maέtresse spécialisée en posses­sion d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département.

b) Les cours d'activités créa­trices sur textiles (ancienne­ment travaux à l'aiguille) sont assurés par une maÎtresse spécialisée.

c) Ces maîtresses doivent avo i r été formées ou recyclées pour l'enseignement des activi­tés créatrices manuelles com­munes aux filles et aux garçons (ACM) et pour l'enseignement des activités créatrices sur texti­les (ACT) aux filles.

d) La collaboration entre ti­tulaires de classe et maÎtres­ses spécialisées est absolu­ment indispensable . Elle porte sur :

- les thèmes à développer; - les activités à choisir; - les matériaux à utiliser; - les techniques à apprendre .

e) Des échanges d'élèves peuvent se pratiquer, de ma­nière occasionnelle ou systé­matique :

- le titulaire réalisant une acti­vité avec les filles;

- la maîtresse spécialisée en réalisant une autre avec les garçons ;

- et vice-versa .

Chaque groupe travaille séparé­ment dans sa propre ·salle .

Ces échanges d'élèves permet­tent à chaque enseignant de se charger des activités créatrices

ANNÉE SCOLAIRE 1982-1983

manuelles pour lesquelles il se sent mieux formé.

2. Temps hebdomadaire imparti aux ACM et aux ACT

Les ACM et les ACT sont ensei­gnées en fonction du temps hebdomada'ire suivant:

- filles et garçons de 1 P et 2 P: 3 heures d'ACM (2 h. 30 en 1 P si l'horaire de classe est réduit à 25 heures par se­maine);

- garçons de 3P, 4P, 5P et 6P : 3 heures d'ACM, soit 165 minutes + 15 minutes de ré­création;

- filles de 3P, 4P, 5P et 6P: alterner une semaine, 3 heures d'ACM une semaine, 3 heures d'ACT.

Remarque:

En plus des trois heures hebdo­madaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (éduca­tion artistique) à sa classe en­tière (cf. grille horaire 1982-1983).

3. Dispositions générales

Les effectifs d'élèves à J'ouver­ture des classes sont déterm i­nants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours .

En principe, le cours dACM doit réunir un effectif minimal de:

- 72 élèves pour les classes primaires;

- 8 élèves pour les classes spé­ciales ou de développement.

4. Organisation des classes de 1P et 2P

a) Le titulaire d'une classe de 1 P ou 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe, le programme, selon le plan d'études romand, étant le même pour les filles et garçons de chacun de ces deux degrés.

b) Cependant, dès qu'une classe compte:

- 18 élèves d'un seul degré; - 16 élèves de deux degrés;

la Commission scolaire procède à J'allégement (*) du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée .

c) Les classes de 1 re ou de 2e P comptant au moins 28 élè­ves d'un degré font l'objet de dispositions particulières ap­prouvées par le Département.

5. Organisation des classes . de 3P, 4P, 5P et 6P

a) Lorsqu'une classe compte au moins

- 18 élèves d'un seul degré; - 16 élèves de deux degrés;

la Commission scolaire procède à J'allégement du cours, selon les dispos itions générales, cha­pitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spécialisée .

b) Les élèves, filles ou gar­çons, sont regroupés au besoin

* Allégement: somme des effectifs de deux classes répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur

titulaire respectif et le troisième à une maîtresse spécialisée.

Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1982

et constitués en cours dont l'al­légement survient dès que l'ef­fectif atteint :

- 18 élèves d'un seul degré; - 16 élèves de deux degrés; - 14 élèves de trois degrés et

plus.

c) Le(la) titulaire d'une classe comptant :

- moins de 18 élèves d'un seul degré;

- moins de 16 élèves de deux degrés;

est déchargé(e) des cours d 'ACT aux filles , à raison de trois heures par quinzaine. " (elle) assure les cours d'A CM:

- soit aux filles et aux garçons de sa classe;

- soit aux garçons de deux clas ­ses réunies ;

- soit, en alternance, à deux groupes de filles de deux classes différentes .

d) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 22 élèves de deux degrés est déchar­gé(e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe.

" (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un seul degré.

6. Organisation des classes à trois degrés et plus

a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est dé­chargé(e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe .

" (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres

52

branches avec les élèves d'un ou de deux degrés .

b) Les cas de classes à tro is degrés et plus comptant moins de 12 élèves font l'objet de dispositions particulières ap­prouvées par le Département.

7. Remarques

Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l' inspectrice des ACM et des ACT, de leur arrondissement, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe.

8. Renseignements

Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules né­cessaires à l'engagement des maîtresses spécialisées .

Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maÎtresse spécialisée, doivent être envoyées à l'inspectrice des ACM et des ACT de l'arrondis­sement: Arrondissements 1 et Il: M me Suzanne Dubois Rue des Epineys 27 1920 Martigny Téléphone (026) 2 17 52 Arrondissements III et IV: M me Maria Jean 1966 Ayent, Saxonne Téléphone (027) 381347 ou 381515.

Caisse de retraite INFORMONS

Assemblée des délégués du 24 mars 1982

Siégeant à Sion le 24 mars 1982, l'assemblée des délégués a adopté les comptes et le rapport de gestion de l'année 1981 .

Du rapport annuel, nous retenons que la Commission a siégé 6 fois en 1981; elle a eu à se prononcer sur 183 admissions et réadmissions, 5 demandes de rentes pour incapacité de travail et 33 demandes de mise à la retraite, dont 5 provenaient de personnes âgées de moins de 60 ans et 15 d'enseignants ayant 60 ou 61 ans .

Ainsi 20 personnes ont pu prendre leur retraite en faisant usage des nouvelles dispositions statutaires, libérarit autant de postes pour des forces jeunes .

Les rentes pour incapacité de travail sont en diminution: 1,3 million, contre 1,7 l'année précédente . C'est de bon augure. L'abaissement de l'âge de la retraite n'est d'ailleurs point étranger à

ce phénomène. Nous servions, au 31 décembre 1981, 54 rentes pour incapacité de travail, ce qui représente à peu près exactement le 2 % de nos 2600 membres actifs .

Le total des rentes versées en 1981 a, pour la première fois, dépassé la moyenne de 1 million par mois, pour s'élever à Fr. 12060000.-. Notre fortune qui approche les cent millions permet de couvrir 8 fois les rentes annuelles . Cette proportion est constante depuis 1975, c'est dire que notre institution évolue normalement.

Les comptes sont encore peu influencés par les nouveaux statuts, l'augmentation du nombre de retraités n'exerçant ses effets que sur les 4 derniers mois de l'année .

20 retraités en plus, cela représente Fr. 575000.- de rentes annuelles et un supplément de Fr. 150000.- pour le pont AVS. Les comptes 1981 ont donc été grevés du Y3 de cette somme, soit Fr. 240000.- environ.

L'expertise technique, qui _ interviendra au 1 er janvier 1984, soit 2 ans et 4 mois après la mise en application des statuts, pourra en apprécier les effets avec plus de précision et nous dire si nous pouvons maintenir le gouvernail sur le même cap.

V. Darbellay

53

Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1982

ODIS

Horaire durant l'été Pour effectuer les travaux de contrôle et de classement l'horaire de l'ODIS de Sion,

durant l'été, sera le suivant:

JUILLET: Fermeture des locaux

AOÛT: Ouverture de 10 h. 30 à 12 h. et de 14 h. à 17 h.

SEMAINE PÉDAGOGIQUE: Ouverture habituelle: 1017. 30 à 12. h .. et 13 h. 15 à 17 h. 45

* * * Toutes les personnes qui ont emprunte du materiel à l'ODIS auront l'obligeance de bien vouloir

nous le rendre avant le 30 juin 1982

Cela faciliterait notre travail Merci

La direction de l'ODIS

Projets de courses d'écoles 1982 Lieu 20 places 30 places 40 places 50 places

Derbarence - Rawyl- Ovrannaz Evalène - Siviez - Thyan - Aralia Col des Planches - G rimentz - St-Luc Zinal - Loèche-Ies-Bains - Marécottes 280.-

Champex - Champéry - Verbier - Fauly Fionnay - Betten - Morgins - Morel Fafleralp 340.-

Bouveret - Fiesch - Saas-Fee Tasch - G rachen 370.-

Col des Mosses - Chamonix Col de la Croix - G letsch 420.-

Val d'Abondance - Evian - Sauvabelin Servion 470.-

Signal de Bougy - Col du Jaun Pillon - La Gruyère 510.-

Château de Grandson - Zoo de Garenne - Les Grottes de l'Orbe M usée de l'Auberson - Morat - Fri-bourg - Avenches - Estavayer-Ie-Lac 540.-

Berne - Tour du Lac - Stresa Annecy - Interlaken Pillon et Mosses 610.-

OFFRES SPÉCIALES

Arona - Orta (Safari zoo à Pombia) 720.-

Zoo de Bâle - Melide Suisse miniature 790.-

Aoste (y compris tunnel) 540.-

Tour du Mont-Blanc (y compris tunnel) 660.-

320.- 370.- 420.-

390.- 440.- 490.-

420.- 470.- 520.-

470.- 520.- 520.-

520.- 570.- 620.-

590.- 650.- 720.-

600.- 670.- 750.-

670.- 740.- 810.-

770.- 820.- 870.-

850.- 920.- 1000.-

600.- 660.- 740.-

720.- 780.- 850.-

Les tarifs mentionnés ci-dessus sont valables au départ de Sion

VOYAGES DUBUIS LATHION THEYTAZ l'Oiseau bleu

EXCURSIONS VOYAGES EXCURSIONS Les Fils d'A. Melly

SAVIÈSE SION SION SIERRE ~ (027)221301 ~ (027) 224822 ~ (027) 221801 ~ (027) 550150

Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1982

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Grottes de Saint- Béat Curiosité naturelle au bord du lac de Thoune (à 6 km. d'Interlaken) tout spécialement appréciée par le Personnel enseignant du canton du Valais pour des courses d'école.

Reconstitution d'une habitation préhistorique.

Cellule de saint Béat d'où il répandit l'Evangile dans l'Oberland bernois.

Durée de la visite: 1 heure . . Les prix d'entrée sont: pour élèves de 6 à 16 ans: Fr, 2.-au-dessus de 16 ans: Fr. 3.-personnes accompagnant les écoles: Fr. 4.-1 maître par classe de 20 élèves au moins: libre entrée. A proxjmité de l'entrée: Restaurant où les écoles sont bien servies.

Prlère d'annoncer votre visite à (Administration des Grottes de Saint-Béat (BEATUSHOHLEN-GENOSSENSCHAFT)

38.0 1 Sundlauenen (Tel. (036) 41 1643)

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