L'Ecole valaisanne, juin 1985

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Réductions pour les écoles

Renseignements: Direction MC - MO - 1920 Martigny - Tél. (026) 22061 Service auto MO 1937 Orsières - Tél. (026) 41143

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Page 2: L'Ecole valaisanne, juin 1985

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

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DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Juin 1985 XXlxe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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ÉDITORIAL Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Elisabeth Sola Pierre Pradervand Michel Vouilloz Anna T. Veuthey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE C.E. E.V. E.V. E.V.

Sommaire

Double visage

Année internationale de la jeunesse . . . . . . . . . . . Le lointain et le prochain . . . . . . . . . . . . . . . . Importance de la communication précoce avec le nouveau-né L'homme quotidien et la raison . . . . . . . . . . . . .

Géographie 3P, 6P . . .. .. . . ... .. . . Le service médico-pédagogique dans le Valais romand Informatique : communiqué . . . . . . Concours: les jeunes vus par les jeunes

NOUVEAUX MOYENS D 'ENSEIGNEMENT

VIE CORPORATIVE SPVal

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP DIP E.V. Vital Darbellay DIP

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS CFPS

Le CC informe

Communiqués . .... ... . . . . Extrait du rapport de gestion 1984 Organisation de l'année scolaire 1985-1986 Communiqué .. ... . Caisse de retraite - informons . Communiqué . . . . . . . .

Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information

Photo de couverture : Raoul Chédel

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Double visage

Un territoire peut se juger à sa manière d'apprivoiser l'avenir. Qu 'il le fasse avec crainte , défiance, et c 'est le repli frileux sur quelques acquis . Qu 'il l'envisage avec audace, sérénité , et c 'est l'ouverture aux promesses de l'horizon .

Le Valais a eu longtemps pour réputation de réserver au passé et aux traditions le plus vif respect. Canton d 'ancrage, d'enracinement, il s'est longtemps préservé des outrages de la modernité avec un zèle austère, vivant comme en marge du temps , lieu de permanen­ce, de répétition, de ritualisation lente, de saisons répétées rythmant seules les travaux et les jours avec un entêtement silencieux, lieu aussi profondément marqué par une topographie décharnée où le moindre élan est source d 'efforts . - Le Valaisan porte encore un peu, à l'extérieur de son canton , cette image quasi-médiévale qui a force de caricature et lui dessine un profil de Prométhée paysan- . Apparemment rien ne semblait devoir transformer ce portrait sécu­laire de fusain et de sueur rentrée. Peut-être le cœur du canton batt~it au rythme d'éternité ...

Le vingtième siècle l'a tiré du lit de ses habitudes et lui a ouvert les yeux sur demain . On doit probablement à la folle aventure des barra­ges, au rapide développement .des voies de comr:nunications, ~ l'explosion touristique, ce soudain afflux de populations , ce prodi­gieux mélange de mentalités et de désirs nouveaux. A ce contact forcé , le Valaisan découvrit l'autre ; il goûta des comportements et une liberté de lui inconnus. Cet appel d 'air eut valeur de désenclave­ment. Son visage et sa culture en furent modifiés.

Quiconque s'attarde quelque peu dans le canton , pour y flâner ou y humer les senteurs alpestres ; ne manquera pas d 'être frappé par la capacité qu 'a cette terre de célébrer une culture populaire , avec enthousiasme, et de convier une culture exigeante, avec défi. Dou­ble manière de rester fidèle à certaines coutumes et prêt à certaines témérités .

Car le Valais est ainsi: un œil attendri sur hier, un œil téméraire sur demain .

Jean-François Lovey

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Photo Raoul Chédel

Année internationale de la jeunesse

Des idées pour elle

Le Mouvement de la Jeunesse Suisse Romande est un organis­me d'entraide. Son slogan : des jeunes au service d'autres jeu­nes.

Les camps de vacances que ce Mouvement organise semblent être souvent la plus connue de ses activités .

A l'occasion de l'Année interna­tionale de la jeunesse, le MJSR se coupe en quatre pour offrir aux jeunes des possibilités d'échanges, de formation et de rencontres.

Avez-vous peut-être remarqué , dans plusieurs villes suisses ro­mandes, le passage d'un bus postal rénové et aménagé pour recevoir une exposition graphi­que et littéraire sur le thème de la violence, entièrement conçue par les jeunes? Autour du bus, des animations - bricolages, spectacles, jeux - un stand do­cumentation où le visiteur peut se renseigner sur les nombreu­ses activités du MJSR. Le bus et son équipe d'animation pren­dront un temps de repos du 7 juillet au 25 août et repartiront , dès la fin de l'été, à travers cols et vallons .1

Les classes sont chaleureuse­ment invitées à visiter l'exposi­tion et à participer aux après­midi récréatifs.

Passeport-carrefour

La jeunesse c'est aussi et d'abord l'avenir. Un aspect qui a retenu toute l'attention du MJSR.

Au seuil d'une période charnière dans leur existence, les adoles­cents sont souvent déboussolés devant cette grande porte ou-

verte qui s'appelle l'avenir, le choix. Certains hésitent et re­tournent sur leur enfance un re­gard perdu, d'autres foncent tête baissée et se cassent le nez au premier contour, d'autres en­core, trop prudents , avancent d'un pas et reculent de deux.

A gauche, le spectre du chôma­ge, à droite les professions en­gorgées, devant eux des ap­prentissages sélectifs, le stress de la vie urbaine, en eux, des angoisses, des sentiments am­bigus , la tension , la révolte . Un paysage tant extérieur qu'inté­rieur qui n'engage pas notre vail­lante jeunesse à partir sur le chemin de la vie, «une fleur au chapeau , à la bouche une chan­son»!

Le MJSR offre aux adolescents en mal de choix un passeport­carrefour. Une année sabbati­que, en somme. Un temps de ré­flexion pour s'occuper et s'enrichir dans l'attente d'une place d'apprentissage ou d 'une entrée dans une école . L'adoles­cent peut ainsi faire le point et expérimenter un milieu fort diffé­rent de celui qu 'il vient de quit­ter.

Le MJSR rappelle qu 'il ne s'in­clue pas dans une action théra­peutique relative à des ques­tions d'alcoolisme, de toxi­comanie ou de délinquance ...

C'est un espace de recherche qu'il offre aux jeunes en quête d'une bonne orientation.

Les adolescents s'engagent donc pour une année (de sep­tembre à juin). Ils prennent des responsabilités et mènent à ter­me les travaux qu'ils ont choisis avec la collaboration d'une équi­pe d 'animation .

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Selon qu'ils aiment travailler col ­lectivement, par petits groupes ou individuellement, les jeunes établiront un planning en début de programme.

Premier point, donc, une mise en route des groupes de travail et d'un programme de base en terme de «contrat» entre les par­ticipants et les animateurs.

Le jeune homme ou la jeune fille peut s'engager dans un travail de recherche, de réalisation ar­tistique ou technique selon ses intérêts personnels.

Il peut aussi bénéficier de plu­sieurs stages s'étendant sur deux ou trois semaines.:

Stage d'information: visite d'une institution sociale, médi­cale, culturelle. L'adolescent dé­couvre un milieu de vie, s'imprè­gne d'un climat et reçoit des informations . Bien sûr, sa partici­pation est faible , il est plus spec­tateur qu'acteur.

Stage de travail: chez un agri­culteur, il entrera, par la prati­que, en contact avec une pro­fession ou une activité économique.

Stage de formation: il va ac­quérir des connaissances par l'utilisation de la matière en s'en­gageant chez un artisan ou un artiste.

L'adolescent peut aussi choisir des stages dans divers milieux tels que les familles , les hôpi­taux, les centres de loisirs, les maisons d'enfants, l'industrie .. . Le MJSR propose au~si des chantiers, c'est-à-dire des servi­ces rendus à une population, à un paysan de montagne ou à une institution. Une autre façon de vivre, de collaborer à un tra-

vail tournée cette fois vers l'extérieur, sur la société des adultes.

Durant cette année, les jeunes restent domiciliés chez leurs pa­rents mais sont appelés à se dé­placer souvent pour participer à des rencontres d'une durée va­riable .

Les jeunes se retrouvent 5 fois par année pour vivre ensemble 4 à 15 jours d'animation en ch.alet, camping ou auberge de jeunes­se. Le premier regroupement a lieu en septembre. C'est le point de départ du programme.

Le passeport-carrefour n'est pas une année de vacances mais un temps riche d'événements de tout ordre .

Ce projet ne prétend pas résou­dre les problèmes «jeunesse -société» mais il se' veut Une ré­ponse concrète aux attentes d'une certaine catégorie d'ado­lescents.

Elisabeth Sola

1 Les visites dans chaque' ville seront communiquées par la presse ou la radio et par affiches.

Pour tous renseignements : Mouvement de la Jeunesse Suisse Romande, 8, rue Lissignol , 1201 Genève Téléphone (022) 31 2090

Coord ination du Passeport-Cafferour : Eddy Blandenier, animateur 2065 Savagnier Téléphone (038) 53 43 66

Passages en Valais :

12 septembre à Monthey 13 septembre à Saint-Maurice 17 septembre à Sierre 18 septembre à Sion 19 septembre à Martigny

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~ans le pr~cédent article (voir 1 Ecole valaisanne, mai 1985), nous avons présenté le problè­me du «Quart Monde» dans no­tre pays, ces 300000 familles suisses qui vivent complètement en marge de notre société connues des seuls services so~ ciaux, ces «services après-vente de la société de consommation» dont l'action, bien souvent, les maintient dans leur situation de marginalisés. Nous avons aussi ~ouli9né que la lutte pour l'amé­lioration des conditions de vie dans les Tiers Mondes passe né­cessairement aussi par la lutte pour les droits du Quart Monde.

Beaucoup de personnes qui sont prêtes à des gestes finan­ciers généreux pour aider leur (~Ioi~tain» (l'ouvrier agricole phi­lippin ou guatemaltèque, le petit lepreux sénégalais) deviennent tout à coup beaucoup plus réti­centes quand il s'agit de gestes de solidarité concrêts à l'égard de familles du Quart Monde dans leur quartier ou leur ville (leur «prochain»). Peut-être de­vrions-nous nous examiner, au vu de cette tendance que nous semblons avoir trop souvent à «aider» tant que cela ne dérange pas trop nos habitudes ou notre confort mental .

D~ns les lignes qui suivent, nous laissons le Mouvement Aide à Toute Détresse (ATD) Quart Monde, fer de lance de la lutte pour les plus opprimés, se pré­senter lui-même.

Service Ecole Tiers Monde

Objectifs

Le Mouvement ATD Quart Mon­de est un mouvement des Droits de l'Homme, ce qui le situe au niveau des organisations qui lut­tent pour la justice, pour la paix et pour la liberté . Porte-parole des familles du Quart Monde il est donc un mouvement de dé­fense des droits de la famille ce qui l'entraîne à donner prio~ité, dans son combat, aux droits so­ciau~ (le droit au logement, au saVOir, à la représentation ... ) sans lesquels aucune famille ne peut exister et assumer ses res­ponsabilités .

Ce combat est mené au côté des familles les plus défavori­sées, avec lesquelles les perma­nents du volontariat sont en contact direct. Il est aussi porté au plan national et international au sein de toutes les institutions politiques, sociales, économi­ques et spirituelles. Il concerne l'opinion publique, interpellée par les publications, les recher­ches entreprises par l'Institut du Mouvement, par des manifesta­tions publiques et par le canal des médias.

Implantations

Créé en 1957, le Mouvement in­ternational ATD Quart Monde rassemble des permanents, des membres actifs et des corres­pond~nts dans cent cinq pays des cinq continents.

Ses équipes de volontaires per­manents sont présentes en Eu­rope (France, Belgique, Suisse, Pays-Bas, Grande-Bretagne Lux~f'!lbourg, Allemagne) au~ I\menques (USA, Canada, Gua­temala, Haïti), en Afrique (Séné-

Le Mouvement ATD Quart Monde

gal, Côte d'Ivoire, Burkina-Faso Centrafrique) et en Asie · (Thaï~ lande) .

Représentations internationales

Le mouvement a un statut ~onsult~tif auprès d'organisa­tions Internationales diverses comme les Nations Unies, l'UNI­CEF, l'UNESCO, etc.

Options de base

Tout homme porte en lui une va­leur fondamentale inaliénable qui fait sa dignité d'homme. Quels que soient son mode de vie ou sa pensée, sa situation sociale ou ses moyens économi­q.ues, son origine ethnique ou ra­ciale, tout homme garde intacte cette valeur essentielle qui le si­tue d'emblée au rang de tous les hommes. Elle donne à cha­cun le même droit inaliénable d:agir librement pour son propre bien et pour celui de ses sem­blables.

L'existence, dans toutes les so­ciétés, d'un Quart Monde (per­sonnes, familles et groupes) in­capable de manifester cette valeur aux yeux de tous, prouve quAe tous ne reçoivent pas les memes moyens de l'utiliser consciemment, comme source d'énergie, point de départ de leur développement, justification de tous leurs droits d'homme.

Une société fondée sur cette conviction et cette analyse, ac­cordera nécessairement aux mi­norités les plus défavorisées la primauté en toute chose. Leurs intérêts seront les premiers et les mieux servis, afin d'égaliser leurs chances d'intégrité de la personne, d'autonomie et de participation à la vie des autres. Ferment de transformation de toute société, ils seront les experts de nos projets de civili­sation et leur promotion sera la mesure de notre progression vers une société réellement éga­litaire.

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Le Mouvement ATO Quart Mon­de a opté pour un projet de civili ­sation (et, par conséquent, de société) comportant le renverse­ment total de nos priorités, le ré­ajustement de tous nos moyens au profit du Quart Monde, et en particulier des plus défavorisés parmi ses membres.

La réalisation de ce projet repo­se sur un volontariat militant s'efforçant de partager avec le Quart Monde les moyens les plus éprouvés d'accès à la paro­le et à la culture. Ce volontariat poursuit le double objectif de permettre aux hommes du Quart Monde de développer toutes leurs virtualités et de devenir, à leur tour, militants pour les droits de plus défavorisés. Ils assume­ront ainsi pleinement leur rôle de bâtisseurs de société.

Trois idées-force animent le mouvement ATD Quart Monde

- La reconnaissance des plus défavorisés doit être garan­tie. Pour cela, le Mouvement ATD Quart Monde travaille à assurer leur représentation et leur défense auprès des insti­tutions nationales et interna­tionales, en préparant les conditions politiques, psycho­logiques, humanitaires néces­saires à leur prise en comp­te.

- La misère n'est pas fatale.

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Elle résulte des choix que font les Hommes dans les domai­nes de l'économie, de la poli­tique, de la science, de la culture, de la religion. Aussi, le Mouvement ATO Quart Monde tente-t-il de promou­voir une société qui accorde

une absolue priorité aux plus défavorisés parmi ses mem­bres.

- Tous les efforts pour cons­truire un monde de justice et de paix n'auront leur pleine efficacité que lorsqu'ils at­teindront les famil/es les plus démunies, celle qu'un long passé de misère main­tient hors de toute participa­tion. Le Mouvement ATO Quart Monde appelle, en conséquence, à faire de ces familles le point de jonction de toutes nos forces d'idéal.

Le sous-prolétariat, terre d'accueil des travailleurs paupérisés Le sous-prolétariat est issu de familles de travailleurs urbains et ruraux. Il appartient donc au monde du travail ; il a participé à

tous les aléas de son histoire. L'exclusion sociale et la misère, dont le monde ouvrier a su se libérer dans son ensemble, sont restées le lot de cette couche de travailleurs .

Le sous-prolétariat n'est pas sta­tique. A ce noyau dur, se joi­gnent ceux qu'une paupériation va jusqu'à marginaliser de leur groupe. Cela est vrai en particu­lier pour les populations d'origi­nes nomades, les immigrés ou d'autres groupes plus ou moins intégrés dans nos sociétés mo­dernes. Un certain nombre de travailleurs suisses, qui s'appau­vrissent aujourd'hui dans les rangs des chômeurs, risquent à leur tour de devenir sous­prolétaires. La crise les a at­teints et, à leur tour, ils sont de­venus victimes de processus d'aliénation qui les relèguent dans l'exclusion . Si la situation perdure, le danger est qu 'ils adoptent les manières de vivre et de penser du sous-prolétariat,

****** manières de vivre et de penser qui écartèrent ce dernier du monde des travailleurs recon­nus.

Ainsi s'est constitué - issu du monde du travail - un milieu hé­ritier d'une longue histoire de mi­sère . Ses membres se recon­naissent pour s'être rencontrés dans les mêmes circuits de l'exclusion , pour avoir vécu les mêmes privations, subi les mê­mes humiliations parfois même de la part des administrations et des organisations d'entraide.

Face à l'agression de la misère, ils ont acquis les mêmes attitu­des et les mêmes réponses.

Ainsi se perpétue un sous­prolétariat aux frontières mou­vantes que certains viendront rejoindre , que d 'autres quittent plus ou moins durablement pour y revenir dans une conjoncture défavorable comme c'est le cas , actuellement , d'une grande par­tie de ceux que l'on appelle les «nouveaux pauvres».

Le sous-prolétariat est, en quel­que sorte, la terre d'accueil de ceux qui se paupérisent.

La faiblesse des travaux statisti­ques concernant les familles de travailleurs les plus paupérisés rend très difficile l'évaluation du nombre de ménages actuelle­ment victimes de la misère en Suisse. Le Mouvement ATO Quart Monde, s'appuyant sur les données disponibles, estime ce nombre à plus de 30 000 famil­les. Aujourd'hui, l'attention est por­tée sur les «nouvelles pauvre­tés» que sécrète la crise écono­mique. A nouveau des familles que l'on croyait à l'abri du be­soin basculent dans la dépen-

dance, tombent elles aussi à tra­vers les mailles trop larges du filet de la protection sociale. Leur fragilité et leur situation de dépendance ne révèlent rien de nouveau : elles mettent en évi­dence la faiblesse d'une société sans «plancher», où les mem­bres les plus faibles peuvent tomber dans le non-droit et au­dessous du minimum d'existen­ce.

Cela, les famil/es les plus dé­munies nous l'avaient appris depuis bien longtemps, mais leur expérience de la misère n'a jamais été vue comme un enseignement pour notre so­ciété. Aujourd'hui , avec les «nouveaux pauvres», c'est une plus grande frange de la popula­tion qui sonne l'alarme.

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Que fait ATD Quart Monde

en Suisse?

Le Service Ecole Tiers Monde a interrogé Eugène Brandt, un des responsables du Mou­vement en Suisse.

é3m: Quelles sont les principales activités d'ATD Quart Monde?

Eugène Brandt: Un aspect fondamental de notre travail est d 'aider les familles à se réapproprier leur identité. Qui connaît , chez nous, en profondeur, la vie, l'histoire, les aspirations des populations les plus défavorisées?

Donc depuis ses origines le Mouvement recueille, par écrit, jour après jour, la vie , les espoirs, les luttes des familles de ce sous-prolétariat qu'est le Quart Monde.

é3m: N'existe-t-il pas un danger de devenir un peu des ethnologues de la pauvreté helvétique?

Eugène Brandt: Non, parce que nous exigeons un engagement réel de la part de ceux qui font ce travail. Nous avons créé un volontariat , et nos volontaires doivent vivre à côté des pauvres, les soutenir moralement. Souvent, il faut des années avant que certaines familles ne sortent de leur isolement et acceptent de participer à des activités de quartier organisées par les volontaires .

é3m: Qui sont ces volontaires? Quel rôle jouent-ils?

Eugène Brandt: Toute personne de bonne volonté sincèrement concernée par le problè­me du Quart Monde peut devenir volontaire. Ils jouent un rôle de «courroie de transmis­sion» vers la société, vers ceux que nous appelons les «alliés» - simples citoyens , méde­cins , syndicalistes, juristes, etc.

é3m: y a-t-il des enseignants parmi ces derniers?

Eugène Brandt: Oui. A Fribourg, un groupe d'enseignants se retrouve régulièrement pour réfléchir sur la question du Quart Monde - notamment par rapport à la nouvelle loi scolaire ou au mode d'enseignement. On y retrouve des jardinières d'enfants, des profes-seurs d'Ecole secondaire, des instituteurs .. . .

é3m: En lisant le livre d'Hélène Beyeler-von Burg'" on réalise qu'un des grands dra­mes du Quart Monde est que ses membres ne connaissent même pas leurs droits.

Eugène Brandt: Effectivement. Cela les désarme complètement face à l'arbitraire admi­nistratif qu'ils subissent si souvent. Aussi s'est constitué à Bâle ce que nous appelons des soirées de solidarité familiale où des gens du Quart Monde se retrouvent avec des juristes et des volontaires pour se poser des questions comme: qu'est-ce que nous vivons par rapport aux lois? En quoi doivent-elles changer? Chez nous, souvent, on n'a même pas droit au droit. On a seulement droit au droit si .. . ou à condition que. On a droit au logement à condition d 'être reconnu comme locataire et seulement à cette condition . Si les autres locataires signent une pétition contre vous ... on vous met dehors!

Certaines femmes n'ont pas toujours le droit de choisir le nombre d'enfants qu'elles veulent avoir. On les «exhorte» à accepter la stérilisation . Une femme aisée qui a 8 enfants est admirée. Une femme du Quart Monde qui en a autant est une «lapine» ...

Photo Michel Eggs

é3m: Et sur un plan plus «matériel}}, que faites-vous?

Eugène Brandt: Nous organisons par exemple des vacances familiales. Certaines famil­les n'ont jamais de leur vie passé des vacances ensemble. Nous soutenons les «combats témoins» des familles du Quart Monde, dans la mesure où elles sont significatives pour d 'autres. Ainsi cette famille qui a vécu 8 mois sous tente ... Quand elle fut relogée, ce fut la fête!

é3m: Pourquoi insistez-vous tellement sur le savoir, la connaissance?

Eugène Brandt: D'abord parce qu'apprendre est un des désirs les plus fondamentaux du Quart Monde. Ses membres savent par amère expérience qu'il n'y a aucune promo­tion sans savoir . Ensuite , cela permet d'aider à acquérir les moyens d'expression et de communication avec les autres : une des choses dont le Quart Monde souffre le plus, c 'est son isolement total. D'où par exemple les bibliothèques de rue que nous organi­sons. Les soirées où on apprend à lire et à écrire pour ceux - et il y en a en Suisse beaucoup plus qu 'on ne croit - qui n'ont jamais eu ce privilège. Pour les volontaires enfin, apprendre à connaître la vie des familles est un échange qui oblige à réévaluer ses propres valeurs . C'est d 'un partage du savoir dans les deux sens qu 'il s'agit!

* Des Suisses sans Nom - les heimatloses d'aujourd 'hui, Ed . Science et Service, 95480 Pierralaye (France) présenté dans le numéro précédent d'Ecole valaisanne.

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Et moi , que puis-je faire? Celui qui veut faire quelque chose trouve un moyen, Celui qui ne veut rien faire trouve une excuse. (Proverbe arabe)

1. Un enseignant ne peut connaître vraiment la situation du Quart Monde par les quel­ques rares cas qu 'il rencontre dans sa classe. Pourquoi ne pas former un groupe d'enseignants concernés par ce problème dans le Valais, à l'instar de ce qui se fait à Fribourg? Pourquoi ne seriez-vous pas, vous , ami lecteur, celui qui prend cette initiati­ve?

2. La sensibilisation sur le Quart Monde devrait commencer à l'Ecole Normale tout com­me celle sur les Tiers Mondes. Pour l'un comme pour l'autre , il ne s'agit pa~ d'ajouter une matière de plus, mais de sensibiliser les enseignants à des élèves que leur milieu familial rend souvent incapables d'une carrière scolaire normale .. . et que l'enseignant, trop souvent , étiquette dès l'abord, doublant par là un handicap déjà formidable .

3. Devenez un véritable ami pour une famille du Quart Monde dans votre commune. Il ne s'agit pas de les «assister», ou d'amener des cadeaux à Noël! Non, il s'agit d 'une démarche extrêmement exigeante: chercher à comprendre un système de valeurs souvent complètement différent du nôtre; entreprendre des démarches impopulaires auprès d'une burocratie communale qui se demandera «de quel droit vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas», et vous le fera savoir .. . et persévérer malgré tout, si possible avec le sourire . .

Adresse du Mouvement ATD Quart Monde 1711 Treyvaux - Téléphone (037) 33 11 66 auprès duquel on peut obtenir les livres d'Hélène Beyeler (Fr. 27 .-).

Importance de la communication précoce avec le nouveau-né

Pour leur 2e rencontre de l'année, les infirmières scolaires et celles chargées des consultations pour nourrissons ont écouté un brillant exposé présenté par le Dr Roberto Butinof, pédo-psychiatre, respon­sable médical du Service médico-pédagogique à Sion.

Plus d'une cinquantaine d'infirmières diplômées (dont plusieurs du Haut-Valais) ont suivi l'orateur avec le plus grand intérêt et ont parti­cipé activement aux débats qui suivirent la conférence.

Celle-ci fut d'ailleurs introduite par le Dr Michel Vouilloz, médecin cantonal, par l'allocution de bienvenue que nous reproduisons ci ­après, tout en souhaitant revenir en détail sur ce thème de si haute importance.

Allocution de bienvenue du médecin cantonal L'importance de la communica­tion chez l'être humain est évi­dente: les américains, qui ont parfois des idées fantasques, viennent d'imaginer un voyant lumineux tantôt rouge, tantôt vert, selon que l'individu souhai­te ou non entrer en contact avec des inconnus dans la rue, tant l'isolement des grandes villes pèse à certains habitants.

Plus que chez tout animal, la communication est primordiale chez l'être humain dès la nais­sance, voire avant la naissance.

Joe Dassin a une très jolie expression: «Quand il sera notre avenir, l'enfant qui nous viendra te regardera pour apprendre à sourire».

En effet, l'être humain dépend aissi bien de sa nature propre, transmise par héritage biologi­que (nature vient du participe la­tin natus, né, du verbe nascor), que de la culture communiquée par son environnement social (culture vient du participe latin cuita, cultivée, terre travaillée en vue d'être fertile).

La notion de culture implique un certain travail exécuté sur une nature donnée, une transforma-

tion de la nature susceptible de produire des propriétés nouvel­les ou tout au moins de dévelop­per des qualités d'abord virtuel­les, d 'actualiser certains pos­sibles .

De même que la terre, les corps et les esprits peuvent être culti­vés, c 'est-à-dire soumis à des exercices, à des apprentissages divers, afin de développer leur potentialité. Par extension, les sociologues identifient culture et civilisation: si la culture désigne tous les mo­des collectifs d'existence d'une société quelconque, il n'y a pas de sociétés «incultes» ; une telle expression serait contradictoire dans les termes. L'illusion ethno­centriste sous-estime ' l'enrichis­sement apporté par la diversité des cultures et peut même conduire au racisme, aberration qui tente d'explique"r la culture par la nature.

Alors que la nature biologique ne change pas, les cultures évo­luent dans le temps et dans l'es­pace, ce qui prouve bien le rôle majeur, de tout premier plan, de la culture dans les sociétés hu­maines, et, à fortiori, de l'ap­prentissage chez l'être humain, dès sa naissance, voire avant sa naissance.

Page 10: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Photo Oswald Ruppen

Tandis qu 'un animal, isolé de ses semblables à la naissance, conserve la plupart de ses ins­tincts et de ses habitudes spéci­fiques (et ceci d'autant plus qu'il est moins élevé dans l'échelle zoologique), un homme, privé de tout environnement culturel, n'est pas du tout «un homme à

l'état de nature», mais un mons­tre, un être dénaturé, tant il est vrai qu 'il n'y a pas de nature hu­maine en dehors de la culture.

La nature humaine n'est que vir­tualité, une simple «puissance» pour prendre le terme d'Aristote, que la formation, la culture pro-

pre à un tel milieu social , «actua­liseront» dans tel ou tel sens.

Conscients de l'importance de ces phénomènes, un comité d 'experts de l'OMS a défini, au début des années 50, les buts de la protection maternelle et in­fantile :

1. Sauvegarder la santé des femmes au cours de la gros­sesse, leur permettre d'ac­coucher normalement d'en­fants sains, et leur apprendre les soins à donner aux en­fants.

2. Faire en sorte que, dans tou­te la mesure du possible, chaque enfant vive et gran­disse dans un foyer familial, qu'il se sente aimé et en sé­curité, qu 'il soit nourri conve­nablement, qu'on veille sur sa santé et qu'on lui inculque les indispensables notions d'hy­giène de vie , ceci depuis /a conception jusqu 'à l 'âge adulte.

Je remercie donc très vivement M. le Dr Robertino Butinof, mé­decin spécialiste en psychiatrie infantile, d 'avoir bien voulu trai­ter ce thème si important de la communication précoce avec le nouveau-né.

Le médecin cantonal a Michel Vouilloz

••••••

Mais non! Je ne condamne pas «la logique»! Mais non! Je ne condamne pas «la raison»! Mais non! Je ne condamne pas «la science»!

Pas plus que je ne désire que tous, nous passions nos vies au sommet d 'un péristyle ou sur une planche à clous! .

Je dis simplement que la logique n'est pas tout, que la raison n'est pas tout, que la science n'est pas tout et qu'il nous faut apprendre

- à mieux les utiliser et, pour cela, - à les compléter .

Qu'il nous faut apprendre à les remettre au plus vite à une plus juste place.

Raison, logique, science sont utiles; elles sont, pour l'organi­sation de nos vies et extérieures et intérieures, et personnelles et collectives, indispensables. Elles doivent, néanmoins, dans' nos sociétés occidentales, occuper une place plus juste, c'est-à-dire une place plus branchée sur l'essentiel, une place plus incar­née. C'est cela et uniquement cela que je désire mettre en lu­mière. A cet effet, je désire dé­voiler et non dénigrer. Ceux qui ne le comprennent pas commet­tent de grosses erreurs d'inter­prétation et révèlent leur degré d'intoxication. Peut-être consen­ti ront-ils l'effort d'essayer de comprendre, parfois, mes écrits?

Certes, l'espace de quelques brèves pages n'autorise guère de longs développements. C'est la raison pour laquelle la période de vacances approchant, je me

L' homme quotidien et «la raison»

cantonnerai dans une explica­tion aussi brève et aussi concrè­te que possible dans l'espoir qu'elle pourra servir, au cours des mois à venir, à quelques uns, à se dé-couvrir un peu plus eux-mêmes. Dans l'espoir aussi que certaines dé-couvertes les inciteront à des réajustements dans leur manière de penser, d'être, de réagir. Et donc, bien sûr, d 'enseigner.

En fait, trop souvent car depuis trop longtemps en nos sociétés occidentales qui, de plus , expor­tent leurs habitudes (!!!) , nombre d 'éléments, de forces et de ri­chesses qui eussent dû

- servir de moyens, de voies d'accomplissement ont été utilisés et présentés

- comme buts à atteindre, com-me aboutissements.

De cette manière, la trop fameu­se économie présentée comme source principale et presque uni­que de la plupart de nos mal­heurs, sans perdre sa place dans le peloton de tête des rai­sons de bien des aberrations de notre société, peut retrouver une plus juste place: celle d 'élément parmi tant d'autres.

Car l 'utilisation erronée de la rai­son, de la logique et de la scien­ce joue un rôle important tant dans la formation que dans la déformation de l'homme.

Voyons rapidement quelle place nous devrions leur accorder, quelle place et quel rôle.

Considérons la logique. Elle de­vrait nous permettre et, si nous savons l'utiliser, nous permet d'exposer une idée, une décou­verte, une connaissance de ma­nière claire et ordonnée, de ma-

nière claire ... car ordonnée ... En ce sens elle est moyen.

Elle peut et doit être aussi ins­trument d'organisation de notre travail et , à cet effet, prendre en compte un maximum de don­nées concrètes émanant des ré­alités concrètes de la vie et NON des IDÉES qu 'à partir d'elles nous élaborons, ceci, pour nous aider à accomplir nos tâches d'une manière optimale .

S'ouvrant au-delà des seules idées aux réalités concrètes de la vie, l'esprit de l'homme utilise alors, la logique en qualité d'ins­truments d 'organisation et, grâ­ce à la permanence de son ou­verture aux réalités concrètes, il demeure apte à les remarquer et à les appréhender. Alors que, lorsqu'il se fixe sur un program­me, sur ,des concepts figés et sur eux seuls, son esprit se fer­me et ne peut s'enrichir à tra­vers les éléments nouveaux que lui fait rencontrer l'action. Or, à l'aide de ces éléments nou­veaux, il peut réajuster, en cas de besoin, sa manière d'agir, il peut la compléter en cours d 'exécution d'un programme ou lorsqu 'il parvient au terme de ce­lui-ci . Il le complète, alors , à par­tir de réalités concrètes et non à partir des seules idées glanées dans les livres, les réunions, dans le passé et, son action, branchée sur la vie, devient, à son tom, porteuse de vie.

C'est ainsi que, se référant à des situations concrètes, il enri­chit les théories qu'il propose sans, pour autant, pêcher contre la logique.

Dans cette optique, lorsqu'il fait appel à la raison pour opérer des choix, il sait qu'il choisit et

Page 11: L'Ecole valaisanne, juin 1985

donc, qu'il élimine. Alors, il choi­sit non en théoricien débranché de la vie mais en homme tou-

1 jours plus conscient tant de ses forces, de ses capacités, de ses limites personnelles que de cel­les de l'organisation, de l'institu­tion, du groupe pour lequel il tra­vaille, conscient aussi du bien des personnes qu'il prétend ser­vir. Il reste aussi conscient de son époque, de sa discipline, de sa région et de leurs particulari­tés .

Accomplis avec un maximum de conscience, procédant non par exclusion mais dans l'ouverture , ouverture grâce à laquelle réa­justements et progrès s'opèrent organiquement et donc sans problèmes majeurs, ses choix unifient au lieu de diviser.

Car élargissements, approfon­dissements et donc progrès sont alors ressentis en tout et partout comme aussi nécessai­res que souhaitables. Grâce à eux, en effet, s'enrichissent nos vies ; grâce à eux s'enrichit aussi la science.

C'est pourquoi , dans nos situa­tions de vie, les appels, les réfé­rences à «la science» devraient demeurer prudents, capables de discerner entre les données im­muables telles les dates de nais­sance des hommes célèbres, les voies empruntées par la circula­tion de notre sang, la composi ­tion des matériaux nouveaux que nous présente la technolo­gie moderne et les données su­jettes à enrichissement et modi­fication.

Ainsi, l'influence de l'homme cé­lèbre sur son époque, sur sa dis­cipline , sur sa région, se décou­vre avec le temps et , comme elle

relève de l'interprétation plus que des simples faits, sa pré­sentation ne peut être exhausti­ve : viendra un temps, viendra une personne . qui la complète­ront. Dans cette optique, les in­terprétations , les découvertes de générations montantes se présentent comme d'excellents révélateurs si nous savons les entendre .. . et les accepter ...

La circulation du sang, elle, se déroule toujours (sauf malforma­tion et/ou accident) selon le même schéma. Par contre, ses effets dépendent tant de la com­position de ce même sang que du «terrain» qu 'il irrigue et nourrit et qui, à l'intérieur de certaines constantes, varie à l'infini . Ces données s'influencent mutuelle­ment, s'enrichissent de ressour­ces toujours nouvelles . Nombre de découvertes en ce domaine encore bien matériel et donc concret modifient parfois radica­lement bien des affirmations de «la science»! Combien plus en des disciplines moins matériel­les ...

Là encore, l'affirmation se vou­lant «scientifique» devrait ouvrir et non fermer.

Elle ferme malheureusement en­core trop souvent et en trop de milieux. Elle se veut argument ir­réfutable. Il peut l'être, certes, mais à l'intérieur de limites bien précises et, somme toute, assez étroites .

C'est la raison pour laquelle je cherche à mettre bien des indivi­dus en garde contre la sécurité excessive que confère une cer­taine conception de la science et de la connaissance. J'espère, cette fois, avoir été mieux com­prise.

J'espère aussi qu'une partie au moins de mes lecteurs se pose­ra honnêtement la question de la part qu 'elle accorde dans sa vie à la logique, à la raison , à la science.

Sont-elles instruments de travail , d 'ouverture, de progrès ou buts désincarnés, théoriques ou dog­matiques à atteindre?

Se nourrissent-elles des apports de la vie ou rejettent-elles le mouvement permanent de cette vie pour l'insérer dans leurs schémas, dans leurs program­mes, dans leurs seules déci­sions?

Cherchent-elles à couler les êtres, à se couler elles-mêmes dans leurs moules ou servent­elles d 'instruments de travail au service du contrôle, de l'élargis­sement , de l'approfondissement même systématique des réalités de la Vie dont, peu à peu, elles apprennent, en bonnes servan­tes, à découvrir la logique?

Nous révèlent-elles, lorsque nous les utilisons avec amour pour faire croître cet amour en nous, les limites de nombre de sciences, des sciences dites «humaines» en particulier et nous invitent-elles à les dépas­ser pour rejoindre, pour retrou­ver la Source et le But de nos vies qui est l'Amour?

Nous révèlent-elles que tout tra­vail , toute découverte accomplis avec amour et par amour nous ouvrent à la vie, au monde et aux autres et nous enrichissent d 'un progrès en com-préhension et donc en amour quitte à déran­ger nos projets et nos habitudes et que tout travail, toute démar­che visant à imposer une idée,

un dogme, une doctrine nous ferment à la com-préhension, nous isolent et donc isolent?

Tout progrès de l'homme est changement: sans changement, aucun progrès ne peut se concevoir. Or, qui dit «homme» dit, bien sûr, toutes les compo­santes de l'homme. C'est ainsi que le progrès de l'homme doit associer, doit toucher la totalité de cet homme.

Si nous désirons que la période de vacances soit temps de res­sourcement profond et donc de progrès durable et si nous en prenons les moyens, toutes les dimensions de nos personnes seront, dans ce progrès, impli­quées et le résultat en sera sen­sible tant au niveau intellectuel que spirituel, qu'affectif et physi­que.

C'est bien ainsi que l'homme de­vrait progresser.

Les voies de ce progrès sont, au début surtout, très nombreuses : les uns commenceront par le re­pos intellectuel , d'autres, par le repos physique, d 'autres par l'isolement ou l'enrichissement affectif , d'autres encore par le ressourcement spirituel. A cha­cun d'opérer ses choix de ma­nière consciente, suivant ses ha­bitudes et son tempérament.

A chacun aussi de contrôler les résultats et cela, dans tous les aspects de sa vie.

A chacun d'accepter aussi avec honnêteté les découvertes per­sonnelles opérées qu'elles indi­quent des forces, des carences , des progrès, des capacités, des erreurs.

A chacun de prendre, peu à peu , conscience de ce qu 'il est réellement.

De ce qu'il est tel qu'il est, sans référence à la logique, sans réfé­rence à la raison , sans référence à la morale, sans référence à la science. C'est-à-dire en consta­tant tout simplement: «je suis» ainsi .

A chacun d'apprendre par la sui­te, c'est-à-dire avec le temps , à mettre ses découvertes en mots, avec ... logique; à chacun d'apprendre à opérer des choix d'action à l'aide d'une raison branchée sur la réalité et , s'il le désire, de voir à quelles don­nées de la science ses décou­vertes pourraient, éventuelle­ment, correspondre quitte à découvrir que, décidément , la science est limitée, que l'être humain aimant est infiniment plus simple que certains le di­sent et cela malgré tout ce qui peut l'influencer, que toute connaissance établie l'éclaire certes mais de manières plus variées que ce qui est établi et que, vu l'époque tardive à la­quelle sont nées les sciences di­tes humaines, vu le contexte dans lequel elles ont éclos, tout homme, à commencer par nous­mêmes, dépasse infiniment nos connaissances.

A chacun d 'apprendre que, vu ce qui précède et vu que la puis­sance de l'amour est infinie, c 'est par rapport à lui lorsqu 'il est vrai et profond que tout de­vrait s'orienter.

Et que c 'est là qu 'il nous reste bien des progrès bien des dé­couvertes à faire . Travail que nous pourrions induire et amor­cer en période de vacances .

Pourquoi n'essaierions-nous pas en faisant fi de toute logique, de toute raison, de toute science dans le seul but de nous trans­former un peu et, de ce fait, de les enrichir un peu, toutes?

Anna T Veuthey

Page 12: L'Ecole valaisanne, juin 1985

-. Connaissance de l' environnement

Dans le N° 2 de l'Ecole valaisanne du mois d'octobre 1984 était inséré un encart définissant le programme de sciences naturelles d'enfantine à 6P.

Le document suivant présente de façon succinte la répartition de la matière, des activités et des principaux objectifs de la

Géographie de la 3P à la 6P

L'essentiel est d'apporter à l'enfant des outils conceptuels pour l'ai­der à connaître et à comprendre un paysage, son pays et, plus tard , n'importe quel autre pays. Tout au long de l'étude, l'enfant dévelop­pera des moyens d'expression, riches et divers, pour communi­quer.

Il s'agira donc pour les élèves de progresser dans l'acquisition de ces outils à travers les espaces retenus pour chaque année:

3P le village, le quartier (et ses environs) 4P un milieu géographique et la région (LlM) 5P une région naturelle où vit l'enfant: les Alpes et le paysage ur-

bain 6P les deux autres régions naturelles: le Jura et le Moyen-Pays

Présentation

Les objectifs sont présentés sous forme de «recueil de progression» de la 3P à la 6P ou, selon les cas , de la 4P à la 6P seulement. En introduction, nous proposons les pages vertes du plan d'étude : pp. 1 et 2.

Puis les chapitres:

- les concepts géographiques de 4P à 6P: pp. 3 à 6 la progression dans l'acquisition des «outils du géographe» - la «lecture», l'observation du paysage (de 3P à 6P): p. 7 - la transcription des observations:

- les schémas, graphiques (3P à 6P): p. 8 - le plan , la carte (3P à 6P): p. 9

l'acquisition de : - la nomenclature: p. 10 - du lexique (3P à 6P) : p. 11

Ces deux derniers points complètent les «concepts du géogra­phe».

Responsable et animateurs 3 à 6P

• • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Page 13: L'Ecole valaisanne, juin 1985

La région

Géographie

Dès la 4e année, l'enseignement de la géographie a pour buts :

- de donner progressivement à l'enfant une connaissance aussi précise que possible de sa région, de son pays et du monde; de lui permettre de situer dans l'espace les événements qui par­viennent chaque jour plus nombreux à sa connaissance; de l'intéresser affectivement au mode d 'existence, aux conditions de vie d'autres communautés que la sienne et, par là, de contri­buer à une compréhension toujours meilleure entre les peuples;

- de lui donner le pouvoir de s'orienter dans le terrain; - de lui fournir les éléments de terminologie et de notation symboli-

que qui lui permettent d'utilier les différents modes de représen­tation conventionnelle; de lui faire acquérir une méthode de travail qui facilite l'étude de n'importe quelle région de la terre.

Les objectifs indiqués ci-dessus sont atteints:

- par l'observation directe et active des lieux et des phénomènes; - par l'observation indirecte (quand l'observation directe n'est plus

possible) de documents photographiques ou cartographiques ca­ractéristiques, par exemple;

- par la constatation que chaque élément géographique peut se subdiviser mais s'inscrit aussi dans un contexte plus général (la localité dans la région, par exemple) ;

- par la mise en évidence de l'interdépendance des différents faits géographiques (l'hydrographie et le climat, par exemple).

La géographie étudie les types d 'organisation de l'espace - dont l'aspect visible, directement perceptible, est le paysage - et leur répartition à la surface de la Terre.

Elle localise, elle décrit, elle explique, voire critique les faits obser­vés, puis les classe et les ordonne de façon logique, compréhensi­ble, cohérente.

Les faits analysés procèdent de deux types de facteurs:

- les facteurs naturels; - les facteurs humains.

C'est à la géographie qu'i l appartient de montrer la part de chacun d'eux et leur influence réciproque dans l'organisation de l'espace.

Au cours des 5e et 6e années, l'enfant

- approche la géographie de manière plus systématique que dans . les degrés précédents et améliore sa perception de l'espace;

•••••••• - dégage, après observation , les caractéristiques essentielles des paysages étudiés et établit des relations entre les phénomènes retenus ;

- transpose ces caractéristiques et ces relations à d'autres paysa­ges similaires en vue de connaître la Suisse dans son ensemble.

Il passe progressivement de la réalité au croquis et à la carte;

- localise les phénomènes étudiés sur des cartes à grande et à petite échelle ;

- s'exerce à lire des cartes, à utiliser leurs légendes, à reconnaître et à se représenter les phénomènes indiqués par des signes conventionnels ;

- s'exerce à cartographier schématiquement ses observations en vue d 'une communication;

- apprend à choisir, dans une documentation donnée, le matériel destiné à compléter les informations recueillies (cartes de diffé­rents types, plans cadastraux, photos aériennes, diapositives, sé­ries statistiques, textes, films, émissions de radio et de TV, etc.);

- enrichit ses moyens d'expression oraux et écrits par l'acquisition du vocabulaire géographique courant relatif aux notions étudiées et retient un certain nombre de noms propres.

- Il apprend à connaître et à mieux comprendre les comportements des diverses communautés vivant dans son pays et dans d'au­tres pays; il découvre en particulier les problèmes qui se posent aux membres de ces communautés et les solutions que ceux-ci peuvent envisager;

- il prend l'habitude de situer dans l'espace les événements, les lieux, les personnages évoqués par l'actualité.

- Dans toute la mesure du possible, le maître choitit d'étudier les paysages d'abord par l'observation directe. Il passe ·ensuite à l'observation indirecte. De toute façon , il opte pour une pédago­gie active qui entraîne l'enfant à la recherche et à la découverte personnelles.

- L'observation systématique d 'un paysage est à la base de l'éla­boration d'un système conceptuel correct et suffisant qui permet­te à l'enfant de comprendre les phénomènes étudiés.

- La complexité d'un paysage impose des étapes dans l'analyse. Le maître habitue donc l'enfant à observer d'abord des phénomè­nes simples et à établir des relations entre un nombre limité de faits .

- L'enfant s'exerce ensuite à des synthèses partielles . Pour com­pléter ses informations, pour établir des comparaisons avec d'au­tres paysages, il dispose d'un matériel documentaire plus vaste et plus général.

Page 14: L'Ecole valaisanne, juin 1985

situation

orientation

relief:

types

formation

agents de transforma­tion

hydrographie : types de

cours d'eau et étendue

climat:

éléments

relations

végétation :

éléments

types

relations

habitat:

types

critères de localis.

éléments

~ONCEPTS GEOGRAPHIQUES

§] E] G B - termes comme: devant, derrière , à

côtè, à l'intèrieur, à l'extèrieur

- les èlèments dans le village, le quar­tier

- droite, gauche, devant, derrière , haut, bas

- les points cardinaux

B

- vigne, forêt, prairie, jardin

- village, quartier

- maison, villa, église, bloc , magasin

- les éléments dans le milieu - le milieu dans la région - la région parmi d'~utres régions (VS)

- les paysages observés dans les Alpes (observation directe)

- le paysage alpin en Suisse et dans les pays voisins

- les paysages observés dans les deux autres régions naturelles

- le Jura et le Moyen Pays dans la Suisse et dans les pays voisins

Les éléments à relever dans la '3ituation doivent aider à mieux comprendre le paysage observé (altitude, ensoleillement, .... )

- les points cardinaux 1 - les points cardinau x avec nuance ... - orientati?n de .la carte grâce à quel- - orientation de la carte de la région

ques reperes vIsibles et marquants grâce au paysage du paysage

- plaine, montagne, colline, pied, val­lée , côte au, versant, sommet, arête, flanc, falaise, (selon le paysage)

- paysage alpin : chaîne , massif, col, vallèe, gorge, glacier, moraine, cône d 'alluvions

moraine, cône d'alluvions, d'éboulis

- prise de conscience de l'existence de 1- érosion par le glacier, le torrent, le l'érosion grâce à un exemple concret vent, l'eau, le gel/dégel, l'avalanche

- notion de cours d'eau, de rive, 1- source, ri vière, torrent, fleuve, mer d'amont, aval, étang, lac - débit et vitesse des cours d'eau en

liaiSQn avec le climat, les saisons, la pente et en fonction de la situation des points d'observation (près de la source ou de l'embouchure)

E] ~

herbe, prairie, culture, taillis, for ê t, résineux, feuillus

précipitations, humidité, température, vent

influence de l'al titude sur les éléments du climat

alpage

- mise en évidence des points de repères qui permettront l'orienta­tion précise de photos d'après la carte

- paysagef du Jura et du Moyen­Pays : pli, combe, mont, ru, cluse, vallée, doline, emposieu~ résurgence colline. méandre. plaine

Jura: constatations des plissements roches sédimentaires

M-Pays : formation par matériel flu­v io-glaciaire, roches sédimentaires

- érosion karstique - le cours d'eau: agent de transport

des alluvions

bassin méandre nappe phréatique

EJ préc ipitations, humidité , température , vent

influence de la situation sur le climàt

tourbière, marécage

na ture lle , culti vée les é tages de la végé tation prairie artificielle, naturelle, culture intensi ve

exposition, pente, sol

hameau , village, ville, quarti e r

altitude, relief, nature du sol, acti vitésl nature du sol, altitude, précipitations humaines

groupé (rue, tas) di spe rsé

notion d'agglomération

s ite : ensemble des éléments topograp . site et situation en re lation avec les comme méandre, colline .. besoins agricoles et industriels situation : position géographique par rapport au pays, à la région autres motifs: carrefour, noeud, pont , mine

Page 15: L'Ecole valaisanne, juin 1985

démographie : densité et répartition

communicatiofll'

types

hiérarchie

économie:

ressources naturelles

secteur

agriculture

industrie

tourisme

~

- route, rue, chemin, carrefour

~

rail, route

les types de communications locales, régionales

sensibilisation selon les possibilités régionales: forêt, eau, pierre

les principales cultures de la région (maïs, betterave, oignon)

quelques entreprises industrielles de la région (pôle d'attraction)

approche de la notion de tourisme par le vécu (chalet, promenade, ski, région)

[;]

~ opposition plaine/montagne différence ville/campagne

de type alpin: col, tunnel, lacet

nationales et internationales

notion de ressources naturelles: paysage, forêt, pierre, eau

- de plaine et de montagne _ pôle de production et pôle de con­

sommation

- hydroélectricité _ zone de concentration industrielle - relation avec l'agriculture (fromage,

vin, conserve)

exploitation du paysage alpin la station

[iJ

~ comparaison entre les trois régions naturelles

densité des communications (axe, noeud, réseau)

les trois secteurs

relations avec: climat, relief, nature du sol, besoins

- d'une matière première à un produit fini:

- les types d'industries - les critères de localisation

exploitation du paysage du Jura et du Moyen-Pays

~ citer et distinguer des commerces 10- lIa ville centre d'attraction commercial caux et régionaux (pôle d'attraction)

mode de vie:

coutumes culture vie quotid.

REMARQUE

- une coutume, une tradition du village

Les concepts se construisent petit El petit, les notions, les termes et les relations qui participent El leur enrichissement s 'étendent et s'élargissent au fil des années . Nous présentons , pour chaque degré , uniquement les nouveaux éléments .

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Page 16: L'Ecole valaisanne, juin 1985

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LA CARTE

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s'entraîner, à voir, à

dessiner en plan :

-des maisons, des routes,

des arbres, des ponts •••

retrouver grâce à un

plan

légende du village, du

thème

utilisation de repères

cCi'nprendre la nécessité

de la légende comme

moyen d'expression

connaissance et utilisa­

tion de symboles de la

vie courante

carte:

symboles des construc­

tions, de la forêt, de la

vigne, de quelques

routes

s'entraîner à voir, à des­

siner en plan:

-des reliefs comme des

collines, des vallées •••

légende de la carte en

relation avec les environs

de l'école, le milieu étu­

dié, le panorama

-falaises, pierrier •••

- forêt, vigne, arbres

isolés

-voies de communication:

modes, importance

ut i liser la brochure des

signes conventionnels

établir des légendes pour

le milieu étudié, la région

lia~'on avec le

étudié et la région :

représenter des

dans la caisse à

milieu

reliefs

sable

lire des cotes d'altitude

connaître le rôle de l'om­

bre dans la représenta­

t ion du relief (modelé

du paysage )

utiliser le plan pour ses

expressions

utiliser un plan de ville

légende de la carte en •

relation avec l'observation

directe et avec les do­

cuments sur la Ville et

sur les Alpes

utiliser la brochure des

signes convent ionnels

pour décrire des portions

de carte ou pour réaliser

des cartes à partir d'ob­

servations directes

utiliser la légende de la

carte au 1:500'000 (Cil/

à partir d'observations di­

rectes ou de documents :

modeler des reliefs dans

la caisse à sable

utiliser le plan pour ses

expressions

légende conventionnelle

"signes conventionnels"

pour un paysage non v isité

déc rire des portions de

cartes

établir des légendes pour

des cartes réalisées d'après

des photos

utiliser la légende de la

carte au 1:500'000 ', CH :

utiliser l'ombre pour exp ri­

mer le relief dans des

cartes construites à partir

de photos

interpréter le relief interpréter le relief d 'un e

d'une portion de carte portion de carte

selon cote j et ombre.s· courbes de ni vea u

aborder les courbes de

~r-------------------r-------------------~------------------4-------------------~

W ....J ....J W I U W

L--

adaptation du dessin au

format

tenir relativement comp­

te des proportions

passer des dimensions

subjectives à des dimen­

sions objectives

orienter un plan selon

la réalité

donner des directions,

des repères, pour orien­

ter un plan personnel

adaptation du dessin au

format en ajoutant ou en

retranchant des détails

( généralisation), travail

lié à la légende

consulter des cartes à

différentes échelles, y

rechercher le milieu étudié

et ~qnstater les différen-

: grandeur, qualité

des renseignements

orienter une carte selon

les éléments du paysage

orientation conventionnelle

de la carte (les points

cardinaux)

orienter les constructions,. orienter les cartes person-

les routes selon réalité nelles

orienter le plan selon

une photo et la photo

selon le plan

relation orientation-

ensoleillement

établir des cartes à

échelles

veau de

consulter

échelles

différentes (ni­

renseignements )

des cartes à

différentes

dégager des lois

idem 4p

utiliser des cartes du

1:25'000 1: lll0 ' CUU

calculer des distance')

orientation de p r'{) ' ::J')

d'après la carte

utiliser l'orienr il' , . ''' ,' t

l'ombre de la carte pl) Ur

tirer des déductluns

l'ensoleillement

1-:J CIl

lJ'1

Q >­o ~

NOMENCLA TURE

3p

- se repérer dans son vi llage son quartier et les environs immédiats

. réalité

. plan

4p

- se repérer dans sa région - donner des noms au x princi-

paux é léments visibles de sa région (dans le paysage)

. réalité

. carte

Sp

- si tuer région dans l'arc alpin

- se repérer, re lrou ver rapide­ment un li e u

- s ituer les principales vill es de la Suisse

, réalité/document . carte . ca rte muette

6p

- situer les deux autres régions naturelles de la Suisse

- situer les principaux repè­res pour se déplacer, re-trou ve r rapidement lieu

"image de la Suisse"

· document · carte · carte muette

- nom du vi llage, de quelques quarti ers, de la commune, de quelques localités voisi­nes (frontalières) ex. pour Ardon : Vétroz et Chamoson

- les localités, montagnes et cours d'eau importants, vi­sibles de l'écol e et quelques­uns importants de la région

- villes va laisannes

- pays, cantons, vi lles, stations, montagnes, vo ies de commu­nication, glaciers, cours d'eau, la cs principaux de l'arc alpin

- cantons, villes, montagnes, voies de communication, cours d'eau, lacs principaux du Jura et du Moyen-Pays (cf. méthodo. p. 4 et 28)

- le cours d'eau de la commune - liaisons importantes de

la région et quelques cols vala isans

- le Valais et ses 3 parties (Haut, Central, Bas)

LEXIQUE (liens évidents avec les concepts)

3p 4p

- principal e s vi lles de Suisse (cf. méthodo. pro 10)

5p 6p

termes en relation avec: termes en relation avec: termes relation avec: termes relation avec:

- la situation des objets dans l'espace (pa r rapport à soi, les objets entre eux, par rapport à une norme)

- le village, le quartier et leurs environs

- les moyens d'expression visuelle de l'espace ( dessin, plan, carte ... )

- la situation des objets dans - la situation - la situation l'espace

- la description - la description

- la description d'un paysage (c rête, flanc, pied ... ) - les agents d'érosion (g lacier, - la formation et l'érosion

torrent. .. ) du paysage

- les catégories d'objets du paysage (hydrographie, - l'habitat - l'hydrographie et l'écoule-relief ... ) ment des eaux

- le climat et la végéta tion - des agglomérations - le climat

- l'agri cu lture - des voies de communication - la végétation

- l'industrie - les communications

- les voies de communication - l'habitat

des Alpes - les ressources

- l'habitat - les secteurs économiques

- les communications - la démographie

- les activités

de la Ville du Jura et du Moyen-Pays

Utilisation du lexique dans les moyens ç1'expression (oraux, écrits)

Pour chaque mot, être capable de : l'utiliser à propos, le définir ou l'expliquer, lui trouver des illustrations correspondantes ou le schématiser

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Chef de service: M. Walter Schnyder, PI. du Midi 40, 1950 Sion Responsable régional: M. Maurice Nanchen, Hôtel de Ville, 3960 Sierre Responsable clinique: Dr Robert Butinof, PI. du Midi 40, 1950 Sion

Organisation de la collaboration avec l'école

Centre de Monthey

Régions

Monthey (classes primaires) Monthey et Choëx (classes enfantines) Collombey, _ Vionnaz et Monthey (cycle d'orientation) Champéry et Val d 'lIliez St-Maurice, Vérossaz, Massongex Vouvry, Port-Valais, St-Gingolph Troistorrents et Morgins

Centre de Martigny

Martigny-Ville, Martigny-Bourg, Martigny­Croix, Martigny-Combe, Ravoire Charrat, Leytron, Riddes, Isérables, Sail­Ion, Saxon, Collonges, Dorénaz, Evion­naz, Vernayaz Bovernier, Fully, Bagnes, Liddes, Bourg­St-Pierre, Orsières , Sembrancher, Vollè­ges, Trient, Finhaut, Salvan

Centre de Sion

Vétroz, Ardon, Savièse Chamoson, Leytron Conthey Ayen, Arbaz, Grimisuat St-Léonard, Evolène, Les Haudères Nendaz, Veysonnaz, Salins , Les Agettes Hérémence, Vex, Nax, Vernamiège, Mase, St-Martin

Centre de Sierre

Sierre et Grand Sierre Chalais, Vercorin, Grône, RandognejMollens Chippis Montana-Crans, Montana-Village, Carin , Ollon, Lens, Flanthey, Veyras, Chermi­gnon Vissoie, Miège, Venthône

Répondants

Elisabeth Lemaire Anne-Françoise Duc

Lucia Moura-Fortes Anne Gillioz Dominique Michellod Pierre Lalot Marie-Edith Sanna

Anne Hofmann Gilbert Lovey Anne-Françoise Duc Catherine Ebener

Claire Vuignier Françoise Poyetton

Gaby Moos Monique Fournier Nicole Marcanti Agnès Rossier Milenko Despot Jean-François Dorsaz

Philippe Digout

Ensemble de l'équipe

Sonia l'Graggen Eliane Kuhfuss

Asunciàn Pescador Dominique Jeanty

1870 Monthey, 37, avenue de France, tél. (025) 71 7711

1920 Martigny, 18, rue de l'Hôtel de Ville, tél. (026) 21836

1950 Sion, 3, rue St-Guérin , tél. (027) 232913

3960 Sierre Hôtel de Ville, nouveau numéro de tél. (027) 5541 21

3930 Viège, Rathausstrasse 5, tél. (028) 46 15 25

3900 Brigue, Spitalstrasse 1, tél. (028) 23 37 15

Informatique

Une exposition de matériel informatique,

avec démonstration des possibilités

des appareils actuels, sera organisée à l'Odis

pendant les 2 semaines pédagogiques

de cet été:

Oates: du 24 au 28 juin - du 19 au 23 août

Heures d'ouverture: chaque jour de 16 h 30 à 17 h 45

Lieu: OOIS 1 er étage

Gravelone 5 - Sion

Page 18: L'Ecole valaisanne, juin 1985

A l'occasion de l'année de la Jeunesse, la Jeune Chambre Economi­que de Martigny met sur pied un concours de photographie destiné à tous le jeunes de 12 à 18 ans habitant le Valais romand ,

A gagner

appareils photo, films , matériel photographique, livres, etc" ,

Règlement

- Thème du concours: «Les jeunes», - Travaux demandés: 1 à 5 copies noir-blanc ou couleur,

format 18 x 24 cm , - Les travaux seront envoyés non collés ; chaque photographie por­

tera au dos le nom, l'adresse et le numéro de téléphone exacts du concurrent.

- Les travaux sont à adresser à: Jeune Chambre Economique Case postale 199 1920 Martigny

- Le délai fixé pour l'envoi des travaux a été arrêté au 15 septembre 1985, le cachet de la poste faisant foi,

- Seuls les travaux répondant aux présentes conditions seront ap­préciés par le jury,

- Les différents vainqueurs seront avisés personnellement. - Toutes les photographies resteront propriété de la JCE Martigny,

qui organisera une exposition des meilleures photos à l'occasion de la remise des prix,

A tous les concurrents et concurrentes , nous souhaitons une bonne chasse à l'image, ainsi qu'un excellent été ,

JCE Martigny Commission «Jeunesse»

L'éducation à partir du mouve­ment occupe une place de choix en pédagogie : pour prendre conscience de son univers fami ­lier, l'enfant doit le vivre avec son corps ,

Ce matériel de coordination, as­sorti d'un disque, permet d'ac-_complir plus de quarante exerci-

Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire

ces jeux visuels . et audio-visuels, Il est conçu pour :

- développer l'équilibre, la vélo-cité, la souplesse, la maîtrise de soi, la connaissance des couleurs ;

- structurer l'organisation spa­tiale ;

- préciser la latéralité,

Ce matériel réalisé pour éduquer les facultés de discrimination perceptive, base des apprentis­sages futurs sera un précieux auxiliaire dans nos classes , Il peut être utilisé en première et deuxième enfantine comme jeu individuel ou collectif ,

Andrée Gauye

Manuel d'éducation physique à l'école enfantine

Il s'agit d'un ouvrage destiné spécialement aux enseignants à ce degré - maîtres d'éducation physique mais aussi et surtout aux maîtres et maîtresses ensei­gnant à ce niveau - ,

L'édition française a été adap­tée et leurs auteurs ont tenu compte du développement de l'éducation physique dans les classes enfantines et de la coor­dination déjà réalisée sur le plan romand, Ils ont également pris en considération les indications données par ClRCE en 1973 concernant l'éducation physique et l'école enfantine, " ,si l'·on résume : «L'éducation de la motricité est un domaine

fondamental de l'éducation phy­sique; elle permet d 'expérimen­ter l'espace, le temps; la force, la forme et offre des possibilités de création ", (E , Burger, in Edu­cation physique à l'Ecole, ma­nuel N° 5 p, 13),

Bien que le manuel ait pour titre «Education physique à l'Ecole enfantine», c 'est bien de l 'édu­cation de la motricité que trai ­tent la plupart des chapitres, Le titre a été choisi par souci de continuité et d'unité entre les différents degrés de la scolari-té "

Page 19: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Un nouveau manuel de religion pour les 5P sera introduit cet au­tomne. Il s'agit de Siloë, publié aux éditions Tardy. Cet ouvrage remplace Vous serez mon peu­ple. Siloë constitue le «Iivrf; du maέtre» et doit être utilisé avec d 'au­tres livrets dont certains sont in­dispensables et d'autres seulement conseillés . Les pre­miers f igurent sur le bulletin de commande, l'achat des autres est laissé au choix des parois­ses. Voici la liste de l'ensemble de ces moyens: 1. Siloë, Guide pédagogique

(obligatoire, 1 exemplaire par catéchiste).

2. Racontez-nous l'Ancien Testament (obligatoire, exemplaire par élève).

3. Parlez-nous de Jésus (obli ­gatoire, 1 exemplaire par ca­téchiste, 1 exemplaire par élève pour les classes à deux degrés qui util iseront Siloë deux années de suite).

4. Apprenez-nous à prier (conseillé, 1 exemplaire par catéchiste) .

5. Montrez-nous des chrétiens (conseillé, 1 exemplaire par

. catéchiste). 6: Pierres vivantes (conseillé, 1

exemplaire par catéchiste -on peut en outre suggérer aux parents cet ouvrage com­me cadeau à faire à leur en­fant à l'occasion de Noël, de la Confirmation, etc .).

Siloë contient , en fait, deux ou­vrages en un. Siloë 1 est davan­tage centré sur le Christ et le Nouveau Testament. Siloë 2 met l'accent sur l'histoire du salut et l'Ancien Testament. C'est donc Siloë 2 qui est à utiliser de préfé-

34

SILOE Un nouveau manuel de religion pour 5P

rence en 5ep. C'est en effet le degré où le programme prévoit une catéchèse qui explore l'An­cien Testament, et qui met les élèves en contact avec les gran­des figures et expériences du Peuple de Dieu.

Dans les classes à deux degrés, on pourra utiliser alternative­ment Siloë 1 et Siloë 2.

Le choix de Siloë résulte d'une expérimentation systématique menée pendant plus d'une an­née, confrontée avec d'autres manuels existants sur le mar­ché.

Le nouveau manuel présente les caractéristiques suivantes:

1. Offre une bonne initiation à la Bible, sérieuse, à jour, sans pour autant oublier la vie de l'enfant où la Parole de Dieu va s'enraciner.

2. Ménage une place importan­te à la communauté, au grou­pe de vie où vit l'enfant. Les prêtres et catéchistes trouve­ront dans Siloë des sugges­tions concrètes pour «mettre les parents dans le COuP» et pour relier la catéchèse des enfants à la vie paroissiale.

3. Présente un bon équilibre en­tre le contenu, qui est riche , et la pédagogie, intéressante et variée .

4. Peut être utilisé en tandem, catéchiste et titulaire, sans grande complication.

Il est vrai que Siloë a été conçu dans un contexte français, diffé­rent du nôtre. Quelques adapta­tions sont donc à prévoir. Des in­dications concrètes seront fournies par l'équipe de prêtres et de laïcs qui a bien voulu se charger de l'expérimentation et

de l'introduction de ce nouveau matériel. Qu'ils soient chaleureu­sement remerciés au passage!

L'introduction de Siloë compren­dra : une information à tous les intéressés, une session avec les auteurs du manuel dans le cadre des cours de perfectionnement de juin 1985, des journées ou demi-journées régionales pour une initiation pratique à l'usage de Siloë.

Pour le Centre de Catéchèse: Michel Salamolard

François-Xavier Attinger

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-Moyens d 'enseignement de mathématique Quoi de neuf à la rentrée?

Calcul mental 3 e année

Pour la rentrée, les classes de 3e

année pourront se procurer un ouvrage de calcul mental se pré­sentant sous la forme d'un fi­chier non transmissible d 'une centaine de pages format A5.

Bien qu 'il s'agisse d'une publi­cation à caractère cantonal, ce document propose un contenu et une démarche en cohésion avec les moyens d'enseigne­ment romands. Partant de sup­ports concrets (dessins , dia­grammes), les procédés de calcul s'enchaînent de façon structu­rée pour amener l'élève à une meilleure maîtrise de la décom­position des nombres. Ce nou­veau document de travail ne de­vrait pas être perçu comme «quelque-chose-à-faire-en-plus» mais plutôt comme un complé­ment à intégrer à la leçon de ma­thématique en vue de satisfaire plus efficacement à des objec­tifs spécifiques du programme.

Le mérite de cette réalisation re­vient à Messieurs Marcel Boven, Jean-Pierre Nater et Jean-Daniel Roten , animateurs en mathéma­tique, auxquels nous témoi­gnons notre gratitude.

Mathématique 6e année 2e

édition Dans les classes de 6e année, la rentrée sera marquée par l'arri­vée de la deuxième génération des ouvrages romands. En effet, suite à une évaluation prenant en compte l'avis des ensei­gnants et l'attitude des élèves face aux moyens d'enseigne­ment utilisés depuis 1977, de nouveaux livres du maître, ma­nuel et fichier de l'élève seront disponibles.

Si la première édition permit au maître de se familiariser avec l'aspect «technique» du renou­vellement et assura le passage des nouveaux contenus dans la pratique de la classe, la deuxiè­me édition , par ses accents nou­veaux, se veut essentiellement une aide dans la recherche d'une attitude méthodologique toujours mieux adaptée.

En se démarquant des scéna­rios détaillés d'activités, la conception du nouveau docu­ment destiné au maître est celle , ouverte, d'un OUVRAGE-RES­SOURCE dans le cadre du pro­gramme (les notions pédagogi­ques ne sont plus imposées par les activités proposées) . Cet ou­vrage offre un encadrement s.uf­fisant à l'enseignant qui souhai-te se référer à un ' «guide» méthodologique tout en ména­geant les ouvertures nécessai­res à celui qui aspire à une plus large autonomie par rapport aux moyens d'enseignement. Dans la grande variété des ' points de départ, exercices, recherches, suggestions' et développements proposés, il appartient au maître 1

de déterminer sa marche de tra- 1

vail et, par conséquent, les choix à opérer.

Mathématique CDM (classes à degrés multiples)

Dès les premières années d'ap­plication du nouveau program­me de mathématique, des diffi­cultés particulières ont été mises en évidence dans les classes de plus de deux degrés. Des enquêtes menées par l'IRDP ont montré clairement l'existence d'obstacles impor­tants à l'utilisation des moyens d'enseignement actuels dans

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1985

les classes à degrés multiples : organisation rendue difficile 'par la multiplicité des brochures, né­cessité de la présence constan­te du maître, impossibilité de si­tuer avec clarté et rapidité le travail effectué et celui qui reste à faire, etc. Dans le but de répondre aux be­soins de ce type de classe, un aménagement des moyens d'en­seignement existants et la créa­tion d'un fichier d'activités pour plusieurs degrés ont été entre­pris , en respectant les objectifs notionnels et comportementaux

. du programme ainsi que l'esprit

du nouvel enseignement de la m.athématique.

Ces nouveaux moyens d 'ensei­gnement comportent

pour l'élève: - un cahier de «fiches techni­

ques» pour un travail indivi­duel spécifique à chaque de­gré (de 1 P à 6P) ;

- un coffret de «fiches CDM» pour un travail commun à plu­sieurs degrés comprenant également des fiches d'aide et des fiches de correction (un coffret pour 4 à 5 élè­ves);

- un «Dictionnaire mathémati­que» pour les élèves de 5e et 6e anées (il s'agit de celui qui est intégré à la deuxième édi­tion du fichier «Mathématique 6e».

pour le maître: - une« Brochure méthodologi­

que» comprenant , pour cha­que thème, un plan de travail général et un plan de travail par degré, ainsi que des points de départ tirés des mé­thodologies romandes .

Yvan Mich/ig

••••• ••••• ••••• •••••

•••••

••••• ••••• ••••• ••••• •••••

SPVal Le CC informe

Loi sur le CO La première étape de consulta­tion a pris fin. Après réflexion, le CC SPVal a renvoyé à Monsieur Guntern , chef du Service dé l'enseignement secondaire un travail de synthèse accompagné d'une proposition d'organisation du CO.

Dans cette organisation, l'ac­cent a été mis principalement sur la valeur des objectifs à at­teindre :

- objectifs utiles, spécifiques à la scolarité obligatoire pour les élèves se préparant à un apprentissage ou à l'accès à une école à diplôme ;

- objectifs spécifiques aux ma­turités dès la l e primaire pour les élèves se destinant aux études longues.

La sélection dès la 6e primaire s'articulerait sur quatre points :

- un examen «enrichi» portant sur des connaissances , des notions d'aptitude, de savoir­faire, de comportement ; un entretien tripartite réunis­sant le maître, les parents et l'élève, entretien qui aiderait à l'orientation du choix futur;

- la moyenne des notes de 5e et 6e primaire;

- une appréciation du maÎre ti-tulaire.

Le passage d'une filière à l'autre devrait se passer aussi en l e, 8e

et ge année, moyennant une ap­préciation globale faite par le conseil de classe du CO.

Rapport de la commission pour l'étude de la mixité dans les ACM/ACT Cette commission s'est appuyée sur le Plan d 'études romand qui propose des objectifs à attein­dre plutôt que des programmes restrictifs et des techniques . De là découle le précieux avantage de travailler avec les mêmes ob­jectifs en ACM qu 'en ACT.

La proposition est faite d'organi­ser cet enseignement par ate­lier: maîtres et élèves choisi­raient selon leurs intérêts, l'atelier qu 'il veut diriger ou sui­vre.

Cette solution respecte pleine­ment le Plan d'études et convient très bien pour un ensei­gnement dans les classes mixtes . Certaines bonnes expé­riences démontrent que la mise en place d'un tel programme de­vrait se faire par palier .

Moyens d'enseignement français 3P Les travaux d'élaboration de ces ouvrages ayant subi quelques retards, les enseignants de 3P recevront les documents en sep­tembre 85 pour la première par­tie et en janvier pour la secon­de.

Production des moyens d'enseignement de l'envi­ronnement

Méthodologie 3P

Le premier ouvrage mis en consultation a été accepté dans son ensemble par les ensei­gnants. Cette méthodologie sera à leur disposition en sep­tembre 85.

Planification

Des délais relativement longs ont été fixés par les auteurs de manière à mettre à disposition de tous les enseignants des do­cuments définitifs qui auront été expérimentés avant.

Il y aurait lieu d'étudier si des moyens élaborés par d'autres cantons ne pourraient pas être utilisés dans nos classes.

Il est à noter que tous les docu­ments d'environnement de la Suisse romande sont réunis et exposés à l'ODIS.

F. -L. Oécail/et

Page 21: L'Ecole valaisanne, juin 1985

+'

Francis Klotz et Michel Rothen

A la découverte de la grammaire nouvelle 5e et 6e (Propositions d'ateliers)

Editions Payot Lausanne Conformément à l'accord passé avec le Département de l'instruction publique du canton du Valais, l'éditeur a fixé pour cet ouvrage un prix de faveur de Fr. 20,80 (au lieu de Fr. 26.- prix de vente public), appliqué aux seules commandes des communes valaisan­nes, et pour autant que ces commandes soient adressées à une librairie du canton . Le Département accordera à la commune la subvention habituelle de l'Etat du Valais sur les ouvrages scolaires, sur présentation au Service de l'enseignement primaire de la facture originale acquittée du libraire. Aucun retour ne sera accepté par l'éditeur sur de telles livraisons, à l'exception d'éven­tuels exemplaires défectueux.

eeeeeeee

Communication aux titulaires de 3P Les nouveaux moyens d'enseignement romands de français 3P seront Uvrés en deux phases séparées. .

1. La première livraison paraîtra en septembre 1985 et comprendra:

- une brochure de l'élève contenant des fiches relatives à toutes les activités de français (grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire, lecture) et couvrant le proÇ1ramme de quatre mois environ;

- le livre de l'élève complet; - une partie du livre du maître se rapportant aux fiches de l'élève.

2. La seconde livraison paraîtra en décembre 1985 et comprendra le solde des fiches de l'élève et du livre du maître.

Ces moyens d'enseignement feront l'objet de deux séances de présentation en septem­bre 1985 et janvier 1986.

Page 22: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Informations du DIP

Nous publions ci-après quelques extraits du « Rapport du ~épa:tement de l'instru~tion publique sur sa gestion durant 1 annee 1984», susceptibles de rencontrer attention et inté­rêt auprès des enseignants.

Coordination intercantonale Coordination suisse CDIP/ CH)

Au cours des trois séances qu'elle a tenu en 1984, la Confé­rence suisse des directeurs can­tonaux de l'instruction publique (CDIP jCH) a traité divers objets importants. Après avoir rappelé les efforts qu'elle a accomplis ces dernières années afin de promouvoir la coopération inter­cantonale et l'harmonisation qui en est résultée (âge d 'entrée à l'école, durée de la scolarité obli­gatoire, durée des études conduisant à la maturité) , la CDIPjCH s'est déclarée prête à soutenir les initiatives visant

, l'amélioration de l'école en Suis­se. Sous ce chapitre peuvent être énumérés les rapports por­tant respectivement sur la for­mation des enseignants , sur les gymnases, sur l'enseignement des mathématiques et des lan­gues vivantes durant la scolarité

: obligatoire, sur les écoles du de­gré diplôme, sur la scolarisation

1 des enfants de migrants, etc.

! Elle a voué une attention particu­lière aux problèmes découlant de la nouvelle répartition des tâ­

; ches entre la Confédération et les cantons . Consciente de l'im­

i portance croissante prise par les techniques modernes dans l'en­seignement, pour tenter de ca­

: naliser le développement de l'in­formatique dans les écoles

40

E.V.

professionnelles et dans les der­nières années de scolarité obli ­gatoire, elle a créé un groupe ad hoc «Informatique». Le groupe est chargé de dresser l'état ac­tuel de cet enseignement en Suisse, afin d'être en mesure de conseiller les cantons et les éco­les qui en sont au stade de l'expérimentation .

Le nouvel accord intercantonal sur le financement des universi­tés a été adopté après de dures négociations lors de l'assemblée annuelle des 25-26 octobre 1984 à Schaffhouse. Il fixe la contribu­tion annuelle par étudiant pour les années 1987 à 1992 et pré­voit une participation accrue de la part des cantons non universi­taires. Cet accord devra encore être soumis au peuple valaisan .

En relation avec la nouvelle ré­partition des tâches entre la Confédération et les cantons, le passage du système des bour­ses d 'études sous l'entière res­ponsabilité des cantons a été discuté.

Une réunion commune a été or­ganisée entre les chefs des Dé­partements cantonaux de l'ins­truction publique et les chefs des Départements cantonaux de l'économie publique. Les principaux points ci-après ont été traités par cette conférence élargie:

- le passage de l'école profes­sionnelle supérieure à l'école technique supérieure;

- l'informatique dans l'ensei­. gnement;

- la dixième année scolaire ; - les droits d'auteurs et ses

conséquences éventuelles pour les écoles ; les mesures d 'économie;

- les nouvelles exigences impo­sées à l'Etat par l'économie et la société.

Sur le plan organique, la CDIPj CH s'est restructurée . A partir du 1er août 1984, M. Peter Genti­netta assume la fonction de di­recteur du CES DOC (Centre suisse de documentation en ma­tière d 'enseignement et d'édu­cation) qui a été maintenu à Ge­nève, tandis que le secrétariat général a été transféré à Berne. M.' Moritz Arnet a été nommé se­crétaire général de la Conféren­ce suisse pour succéder à M. Eugène Egger.

Coordination avec la Suisse romande et le Tessin (CDIP/ SR/TI)

Les chefs des Départements de l'instruction publique de la Suis­se romande et du Tessin ont tenu trois séances en 1984. Ces rencontres sont préparées et suivies par les proches collabo­rateurs administratifs et pédago­giques des directeurs des Dé­partements: les secrétaires généraux (SG), les chefs de ser­vice et directeurs de l'enseigne­ment primaire (CSj1) et ceux de l'enseignement secondaire (CSj2) . La CSj1 et la CS/2 'sont actuellement présidées par M. Anselme Pannatier et par M. Jo­seph Guntern du canton du Va­lais.

M. Raymond Junod, qui présida pendant plus de dix ans aux

dest inées du Département de l'instruction publique du canton de Vaud et de la CDIPjSRjTI , s'est vu confier la responsabilité d'un nouveau département de­puis le début 1984. Son succes­seur au Département de l'ins­truction publique, M. Pierre Cevey, a repris également la présidence de la CDIP jSRjTI de­puis le 10 septembre 1984.

Après avoir suscité l'enthousias­me et provoqué beaucoup d'es­poirs , la coordination scolaire in­tercantonale s'est heurtée principalement aux difficultés provoquées par des structures différentes .

Malgré ces obstacles, la volonté d'une mise en commun des ef­forts subsiste . Elle se traduit par des rencontres régulières des responsables . La deuxième gé­nération des moyens d 'ensei­gnement de la mathématique en Suisse romande et les premiers ouvrages pour la langue mater­nelle ont été bien accueillis. C'est un révélateur éloquent.

En principe , la Conférence ro­mande traite également les pro­blèmes discutés par la CDIPj CH . Ainsi, elle a la possibilité de défendre les intérêts de la mino­rité linguistique. Dans le catalo­gue des problèmes scolaires, une attention particulière a été vouée aux questions touchant à l'enseignement du français re­nouvelé, aux projets de la deuxième langue et ses moyens d'enseignement. Au degré pri­maire, l'aménagement des pro­grammes communs se réalise d'une manière très satisfaisante. Les travaux finaux de CIRCE III sont attendus avec une certaine impatience. Les contacts avec la RTSR à propos de la radio-TV éducative se poursuivent régu­lièrement. Les travaux de l'IRDP ont été un peu perturbés par la démission du directeur du sec­teur des moyens d 'enseigne­ment.

Devant l'ampleur du développe­ment de l'informatique, l'école se doit d'adopter une attitude d 'ouverture et de prudence. Des échanges d'informations ont eu

lieu à ce sujet, également au ni­veau des responsables de l'en­seignement primaire de la Suis­se romande et du Tessin ainsi que de la Suisse centrale.

Coordination avec la Suisse centrale (IEDK) Les chefs des Départements des cantons d 'Uri , Schwytz, Ob­wald , Nidwald, Lucerne, Zoug et Valais se sont réunis cinq fois . De plus, au cours de la confé­rence de presse du 12 avril, les lignes directrices de l'école obli­gatoire (Leitideen für die Primar­schulen) ont été présentées au grand public. Cette information a rencontré un écho favorable. Même si la politique des petits pas prévaut dans le domaine scolaire, il est indispensable que les idées nouvelles soient discu­tées et analysées afin que les in­novations souhaitables puissent être apportées lors des modifi­cations de lois, de décrets ou de règlements . La collaboration avec l'IEDK revêt une importan-

. ce particulière pour la partie alé­manique du canton , surtout par les travaux du ZBS (Service de consultation de Suisse centrale en matière de politique scolaire). Des membres haut-valaisans œuvrent au sein des commis­sions qui nous intéressent. Le Valais a mis en consultation au­près des écoles primaires les plans d'études du ZBS pour l'enseignement des sciences na­turelles , de la géographie, de l'éducation à la santé, de l'écri­ture et de l'éducation à la circu­lation . Au cycle d'orientation, les nouveaux plans d'études d 'his­toire, d'éducation civique et de problèmes de vie sont expéri­mentés dans certaines écoles. Quant au programme de géo­graphie, il a été mis en consulta­tion. L'IEDK s'occupe également de la radio-TV éducative pour la partie alémanique.

Le Schweizer Sprachbuch est aussi le résultat d 'une bonne co­ordination scolaire en Suisse alé­manique. Le Haut-Valais en est largement bénéficiaire.

L'adjoint du Haut-Valais fut pré­sident pendant deux ans de la

commission de perfectionne­ment du corps enseignant pour la Suisse centrale .

Personnel enseignant Relations avec le service

Le personnel enseignant consti ­tue l'élément de base sur lequel se fonde le succès de l'école. Sans ' mésestimer l'importance des autres facteurs , il ne faut ja­mais perdre de vue cette affir­mation. Il est donc nécessaire que les maîtres puissent exercer leur activité dans les conditions optimales .

Parmi celles-ci , la qualité des re­lations avec le Département de l'instruction publique mérite une grande attention . Il est possible d'affirmer ici que les nombreux contacts qui ont eu lieu , tant au niveau des associations qu 'avec les enseignants eux-mêmes, ont permis , durant l'année 1984, l'amélioration d'une situation déjà favorable .

Traitements

Des demandes de réévaluation du statut matériel de certaines catégories d 'enseignants ont été étudiées par le Service can­tonal de l'enseignement primaire et des écoles normales et ont fait l'objet de rapports au chef du département. Il s'agit des re­quêtes relatives à

- l'aménagement des traite­ments des maîtresses d'acti­vité créatrices manyelles ;

- l'augmentation des tarifs pour les remplaçants ; la révision du statut profes­sionnel et matériel des maî­tresses d 'écoles enfantines.

Ces études ont conduit à la constatation générale suivante :

Si en 1972, les traitements de toutes les catégories d'ensei­gnants de notre canton avaient été élevés à la moyenne suisse, ils s'en écartent considérable­ment, douze ans plus tard , et se situent bien au-dessous de ce niveau.

Page 23: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Emploi

Durant certaines périodes de service militaire, tous les ensei­gnants disponibles sont enga­gés. Ce fut notamment le cas au début de l'année scolaire 1984-1985. Il n'en demeure pas moins qu'une centaine de maîtres des écoles primaires n'ont pas de postes permanents. Les mesu­res déployées durant l'année 1984 pour lutter contre cette si­tuation ont été les suivantes:

- maintien ou réouverture de classes dans certains villages de montagne (exemple Mex, Ried-Mbrel, Zeneggen);

- maintien de classes à effec­tifs réduits;

- nouvelle diminution des ad­missions dans les écoles nor­males;

- étude de l'élargissement des modalités et des possibilités de travail à temps partiel.

Coordination verticale

Depuis plus de dix ans, les en­seignants de l'école primaire ac­complissent des efforts considé­rables pour renouveler leur activité pédagogique. Ils atten­dent, dans un souci légitime de continuité et de coordination verticale, que ce même effort soit réalisé dans les degrés qui suivent.

Des commissions sont au travail cherchant à aménager les pas­

, sages, et les transitions entre les ordres d'enseignement. C'est notamment le cas pour la langue maternelle, pour la deuxième langue et pour l'envi­ronnement (dans ce dernier cas pour le Bas-Valais uniquement).

• Des résultats ont été atteints, d'autres sont attendus pour 1985.

Remplacements

On s'est étonné, ici et là de l'augmentation des remplace­ments. Au nombre des raisons déjà anciennes qui provoquent cette situation s'ajoutent mainte­nant les mesures plus généreu­ses acceptées par le Grand Conseil en ce qui concerne le congé de maternité des ensei-

42

gnantes. Il n'est point question de mettre en cause ici l'opportu­nité des dispositions arrêtées, mais seulement d'en souligner les conséque~ces.

On souhaiterait par ailleurs une meilleure planification des rem­placements. Celle-ci n'est possi­ble que dans la mesure où les communes et les enseignants eux-mêmes acceptent de fournir au Département de l'instruction publique, immédiatement et ré­gulièrement, tous les renseigne­ments nécessaires et d'accep­ter certaines contraintes. Ce qui n'est pas toujours le CRS.

Moyens d'enseignement

L'activité dans le domaine des moyens d'enseignement s'exer­ce sur le plan cantonal, dans chacune des deux parties lin­guistiques, et aussi en collabora­tion avec les autres régions du pays.

Des commissions sont chargées d'examiner la mise à jour, avant leur publication, des bulletins de commande des moyens d'ensei­gnement. Ces commissions tien­nent compte des sondages et des expérimentations qui précè­dent l'adoption de certains ma­nuels.

A partir des éventails qui sont ainsi donnés, il appartient aux commissions scolaires et aux enseignants d'opérer des choix, compte tenu des nécessités pé­dagogiques et de l'aspect finan­cier du problème.

On établit de plus en plus la dis­tinction entre les moyens trans­missibles et ceux dits non trans­missibles. Chacune de ces deux catégories comporte avantages et inconvénients qu'il faut analy­ser de manière attentive.

Efficacité de l'enseignement

Plus qu'autrefois, l'école primai­re d'aujourd'hui est placée de­vant un dilemme crucial: s'ouvrir au monde qui l'entoure, recher­cher la formation totale et équili­brée de l'enfant au risque de ne plus porter les accents suffi­sants sur l'essentiel, ou au contraire, resserrer le champ de

son action et privilégier, au détri­ment du reste, les disciplines instrumentales qui doivent per­mettre, plus tard, l'acquisition des autres connaissances.

Qui résoudra ces choix à la sa­tisfaction générale? C'est toute la problématique de l'école ac­tuelle.

De plus, la préoccupation de l'éducation doit être constam­ment présente à l'esprit des en­seignants à une époque où la fa­mille ne joue pas toujours dans ce domaine le rôle primordial qui est le sien.

Le phénomène de la dispersion

Un danger sournois et bien réel peut compromettre l'efficacité de l'école si l'on n'y prend pas' garde: celui de la dispersion. Toutes les heures prises sur le temps d'enseignement et pas­sées par les élèves sur les champs de neige - il en faut, mais pas trop - dans des mani­festations parascolaires, sporti­ves ou totalement étrangères à l'école sont des heures en défi­nitive perdues ou en partie com­promises. A l'heure du bilan, el­les s'inscrivent en chiffres rouges, en déficit souvent mal compensé par les quelques pro­fits qui en sont retirés. L'atten­tion des autorités scolaires doit être constamment mobilisées sur ce point.

Doivent aussi être prises en considération toutes les don­nées qui précèdent lorsque l'on veut établir des comparaisons -toujours aléatoires - entre les résultats de l'école d'aujourd'hui et ceux de l'école d'une époque à laquelle on se réfère volon­tiers, celle de notre propre en­fance et de notre jeunesse.

Conclusions

Les considérations qui prece­dent constituent un essai de ré­flexion limitée qui a sa place dans un rapport de gestion. Au­tant, sinon plus que les bilans chiffrés, elles permettent une appréciation de la valeur de l'en­seignement et, au besoin, les

• corrections de trajectoires qui s'imposent.

Conférence et commissions Les inspecteurs de l'enseigne­ment primaire se réunissent une fois par mois. Les rencontres avec le service intéressé ont pour but de définir constamment la conduite de l'école jusque dans les détails. Le travail qui s'y accomplit est un véritable travail d'état-major. Il consiste à apprécier les situations qui se présentent, à prendre ou à pro­poser des décisions et à en contrôler l'exécution.

Des commissions permanentes, ou à mandat limité, étudient les problèmes particuliers et adres­sent leurs rapports au départe­ment. Elles sont généralement composées d'inspecteurs, de responsables de branches et d'enseignants. Ainsi toutes les parties intéressées par un pro­blème donné ont voix au chapi­tre avant la prise de décision qui demeure affaire du service, du chef du Département de l'ins­truction publique ou du Conseil d'Etat.

Dans le Haut-Valais, une com­mission permanente des pro­grammes a été créée à l'inté­rieur de laquelle est intégrée dès maintenant l'ancienne commis­sion des moyens d'enseigne­ment.

Formation des enseignants Formation initiale Ecoles normales

En raison de l'échec de la loi sur l'i nstruction publique devant le peuple, en décembre 1983, les études relatives à la formation des enseignants ont subi un ar­rêt. Il n'a pas été possible, en particulier, de décider des me­sures de prolongation éventuelle de la formation de base. Celles­ci auraient permis une plus gran­de ouverture et auraient contri­bué d'une manière non négligeable à résorber la plétho­re des enseignants.

Les renseignements chiffrés et les graphiques qui accompa­gnent ce texte montrent que les effectifs des candidates et des candidats à l'enseignement ont subi une nouvelle baisse. Une classe mixte de première année a été ouverte à l'Ecole normale des instituteurs en septembre 1984 afin de réunir des effectifs qui, séparément, auraient été trop faibles.

Depuis 1976, le département ne cesse de renseigner les jeunes gens et les filles des cycles d'orientation du Valais romand sur les difficultés de l'emploi dans l'enseignement primaire. Les conséquences apparaissent dans le sens d'une diminution du nombre de candidates et de candidats aux examens d'ad­mission, diminution qui peut également porter préjudice à la qualité des candidatures.

Disons enfin qu'une politique qui consisterait à restreindre exces­sivement les possibilités d'en­trée en formation des jeunes dans quelque domaine que ce soit, pour des raisons d'emploi ultérieur, serait néfaste. Des jeu­nes gens et des jeunes filles

bien formés sur le plan profes­sionnel affronteront avec plus de chances les difficultés de l'exis­tence. La formation est un capi­tal personnel inaliénable, quelles que soient les difficultés conjoncturelles ou structurelles qui se présenteront sur le mar­ché du travail.

Formation continue

Rendons hommage, une fois de plus, aux enseignants de l'école primaire pour leur souci de for­mation continue. Celle-ci s'est organisée, durant l'été 1984, sur deux voies principales, la forma­tion directement axée sur les né­cessités pédagogiques et la for­mation plus générale portant sur les domaines nombreux et di­vers de l'économie, de l'art et des sciences. Un . effort a été accompli pour éviter dans la mesure du possi­ble que la formation pédagogi­que coïncide avec l'horaire sco­laire. Toutes les séances de présentation de nouveaux ou­vrages se sont déroulées en de­hors du temps de classe. Facul­tatives, ou obligatoires dans le Haut-Valais, elles furent partout bien fréquentées.

Nombre d'enfants et de classes avec moyenne par classe

Langue allemande Langue française Total canton

Année Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre Moyenne scolaire d'éleves de classes par classe d'éleves de classes par classe d 'élèves de classes par classe

Elèves de scolarité enfantine

1973/ 1974 1908 66 28.9 5133 203 25.3 7041 269 26.2 1974/1975 2073 83 25 5861 237 24.8 7934 320 24.2 1975/ 1976 2210 89 24 .8 5659 238 23.7 7869 327 24 1976/ 1977 2086 91 22.9 4910 223 22 6996 314 22.3 1977 / 1978 1867 90 20.7 4457 213 20.9 6324 303 20.9 1978/1979 1862 89 20 .9 4318 205 21 6180 294 21 1979/ 1980 1746 86 20.3 3985 205 19.3 5731 292 19.6 1980/1981 1693 87 19.4 3730 203 18.3 5423 290 18.7 1981 / 1982 1670 89 18.7 3540 194 18.2 5210 283 18.4 1982/ 1983 1656 91 18.2 3574 193 18.5 5230 284 18.4 1983/ 1984 1676 93 18.0 3480 195 17.8 5156 288 17.9 1984 / 1985 1742 101 17.3 3439 195 17.6 5181 296 17.5

Elèves de scolarité primaire seulement

1973/1974 9208 357 25.9 15957 602 26.5 25165 959 26.2 1974/ 1975 8707 345 25.2 15717 612 25.7 24424 953 25.5 1975/ 1976 8798 350 25.1 16241 635 25.5 25039 985 25.4 1976/ 1977 8821 355 24 .8 16535 662 25 25356 1017 24.9 1977/ 1978 8785 370 23.7 16794 692 24.4 25579 1062 24.3 1978/ 1979 8387 374 22.4 16653 712 23.4 25040 1086 23.1 1979/ 1980 8074 374 21 .6 16621 721 23 24695 1095 22.2 1980/1981 7638 369 20.7 16276 727 22.3 23914 1096 21.8 1981 / 1982 7022 353 19.9 15598 730 21.4 22620 1083 20.9 1982/ 1983 6380 340 18.7 14611 722 20.2 20991 1063 19.7 1983/ 1984 5821 326 17.9 13709 719 19.1 19530 1045 18.7 1984/ 1985 5623 322 17.4 13263 713 18.6 18886 1035 18.2

Page 24: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Nombre d'enfants et de classes avec moyenne par classe

Langue allemande Langue française Tolal canlon

Année Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre Moyenne scolaire d 'élèves de classes par classe d 'élèves de classes par classe d'élèves de classes par classe

Elèves de scolarité primaire et enfantine

1973/ 1974 881 42 20.9 881 42 20.9 1974/ 1975 417 23 18.5 417 23 18.5 1975/ 1976 409 22 18.5 409 22 18.5 1976/ 1977 328 17 19.3 328 17 19.3 1977 / 1978 302 17 17.8 302 17 17.8 1978/ 1979 257 17 15.7 267 17 15.7 1979/ 1980 178 12 14.8 178 12 14.8 1980/ 1981 182 13 14 182 13 14 1981 / 1982 166 11 15 166 11 15 1982/ 1983 149 12 12.4 149 12 12.4 1983/ 1984 152 12 12.6 152 12 12.6 1984/1985 135 12 11 .2 135 12 11 .2

Elèves de classes spéciales

1973/ 1974 303 33 9. 897 90 9.9 1200 123 9.8 1974/ 1975 375 36 10.4 955 102 9.3 1330 138 9.5 1975/ 1976 355 35 10.1 933 109 8.6 1288 144 9 1976/ 1977 335 35 9.6 902 110 8.2 1237 145 8.5 1977/ 1978 319 35 9.1 799 108 7.4 1118 143 7.8 1978/ 1979 307 36 8.5 758 107 7.1 1065 143 7.4 1979/1 980 288 35 8.2 737 105 7 1025 140 7.3 1980/ 1981 259 31 8.3 616 85 7.1 875 116 7.5 198111982 233 29 8.0 610 82 7.3 843 111 7.6 1982/ 1983 228 29 7.8 587 84 7.0 815 113 7.2

Effectitmoyenparclasse-Oegréprimaire19B3/B4 1983/ 1984 213 28 7.6 579 82 7.1 792 110 7.2 1984/ 1985 187 25 7.5 536 79 6.8 723 104 6.9

Total

1;; 1974/ 1975 11155 465 24 22950 974 23.6 34105 1439 23 .7

1 ~ 1975 / 1976 11363 474 24 23242 1004 23.1 34605 1478 23 .4

1976/ 1977 11242 481 23.4 22675 1012 22.4 33917 1493 22.7

I~ 1977/ 1978 10971 495 22 .2 22352 1030 21.8 33323 1525 21.9

I~ 1978/ 1979 10556 499 21.2 21996 1041 21.1 32552 1540 21 .1

1979/ 1980 10108 495 20.4 21521 1044 20.6 31629 1539 20.6

1 I~ 1980 / 1981 9590 488 19.6 20804 1028 20.2 30394 1516 20 1981 / 1982 8925 471 18.9 19914 1017 19.6 28839 1488 19.4

1 1 ~ 1982/ 1983 8264 460 17.9 18921 1012 18.7 27185 1472 18.4

1;:: 1983/ 1984 7710 447 17.2 17920 1008 17.8 25630 1455 17.6 1984 / 1985 7552 448 16.8 17373 999 17.4 24925 1447 17.2

I tô

1 ~ e e e e Nombre d'élèves dans les écoles normales e e e e ENF ENF ENG Tolal

Brigue Sion Sion

1 1967 149 113 180 442

r 1968 146 142 204 492 1969 164 148 210 522

1 1970 187 203 209 599 1971 192 240 237 669

1 1972 219 239 272 730

1 1973 258 294 319 871 1974 247 313 318 878

1 1975 252 344 314 910

1

1976 219 306 326 851 1977 191 284 293 768

[ 1978 182 242 262 686 1979 153 234 232 619

r 1980 164 224 207 595

1 -~~ 1981 177 212 179 568

1982 195 238 154 587

1 ~ e e e e 1983 192 209 142 543 e e e e 6 1984 177 176 130 483

Page 25: L'Ecole valaisanne, juin 1985

------------------------------------------------~----~--------qp~~~~--~------~------------ ~~------------------------------=====

:~~~7:til~~ des âges du personnel enseignant des classes enfantines, primaires et

Nés en

- 1920

- 1945

- 1950

- 1955

- 1960

- 1965

Nés en

1920

BAS-VALAIS

HAUT-VALAIS

Cycle d'orientation Evolution des effectifs et des classes

L'effectif des élèves scolarisés au cycle d 'orientation (11 593) a connu une première diminution de 554 (- 4,5 %) à la rentrée de septembre 1984 par rapport à l'année précédente. Ce fléchis­sement, qui devrait encore s'ac­centuer ces prochaines années, est la conséquence de la déna­talité et du retour à des volées d'élèves de douze au lieu de quinze mois .

Quant au nombre de classes, il a passé de 568 en 1983 à 559, soit une diminution de 9 classes (- 1,6 %) . Ce mouvement de ré­gression s'est fait sentir pour l'instant dans le Haut-Valais: -10 classes et - 308 élèves . Dans la partie romande du canton , une classe supplémentaire a été ouverte bien que le nombre d'élèves ait diminué de 246. L'effectif moyen par classe est légèrement inférieur à 21 élèves, classes terminales comprises. La diminution réelle du nombre d'élèves (- 554) a été partielle­ment compensée par l'allége­ment de certaines classes trop chargées jusqu 'ici.

l

Malgré une légère régression (- 2 %) par rapport à l'année 1983, le pourcentage (52,3 %) d'élèves admis en première an­née de division A du cycle d'orientation est encore trop éle­vé. Seule une sélection un peu plus rigoureuse permettra de re­valoriser les deux divisions en éliminant les élèves qui n 'ont ni les aptitudes, ni la motivation suffisante pour la division A et en attribuant à la division B cer­tains éléments-moteurs . Les dis­positions concernant les trans­ferts et les cours d 'appui ont été adaptées.

Coordination et harmonisa­tion des programmes et des moyens d'enseignement

La commission permanente des programmes et des moyens d'enseignement a poursuivi ses efforts pour coordonner les pro­grammes et harmoniser les mé­thodes et les moyens d' ensei­gnement entre les divers ordres d'enseignement dans le Haut et le Bas-Valais.

L'introduction progressive de l'enseignement renouvelé du français au niveau primaire aura des incidences sur le cycle d'orientation, sur le secondaire

Pourcentage d'élèves en 1 re A du cycle d'orientation

Valais romand Haut-Valais

Canton

1re CO A

Nbre %

1575 680

51,35 54,65

2255 52,30

1reCO B + BT

Nbre %

1491 564

48,65 45,35

Total

Nbre %

3066 100 1244 100

2055 47,70 4310 100

du deuxième degré et l'ensei­gnement professionnel ensuite. Dans cette perspective, les pro­grammes, les objectifs et les moyens d 'enseignement de­vront être revus ; les maîtres de­vront être préparés par des cours de recyclage et de forma­tion continue à enseigner aux élèves formés dans ce nouvel esprit pour garantir la continuité . Un manuel d 'histoire de la Suis­se a été adopté dans toutes les classes de première année du cycle d'orientation du Valais ro­mand. Son utilisation sera géné­ralisé ces deux prochaines an­nées en parallèle avec le manuel d 'histoire générale. En mathé­matique, les ouvrages 1 A et 1 B sont en voie de refonte .

Dans le Haut-Valais, un nouveau livre de géographie a été intro­duit , en septembre 1984, en pre­mière année du cycle d 'orienta­tion; son usage sera étendu progressivement à toutes les classes ces deux prochaines an­nées.

Enseignement secondaire " du deuxième degré Ecoles préparant à la maturité

A la rentrée de septembre 1984, 3344 élèves suivaient l'ensei­gnement dans une classe conduisant à la maturité contre 3294 l'année précédente, soit une augmentation de 1 ,5 % envi­ron. L'effectif moyen par classe s 'élevait à 22 élèves. 428 certifi­cats de maturité ont été déli­vrés.

A la demande du Conseil d'Etat, un bureau spécialisé a procédé une étude sur la planification

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Photo Oswald Ruppen

des écoles valaisannes de l'en­seignement secondaire du deuxième degré pour évaluer les effectifs scolarisés entre 1985 et l'an 2000 environ et le taux d 'oc­cupation des bâtiments scolai­res existants. Le rapport intitulé «Planification de l'enseignement secondaire du deuxième degré

~ en Valais» a été analysé par une l\i commission à l'intention du Dé­la partement et du Conseil d'Etat. !~ En principe, le nombre d'élèves I~ devrait rester assez stable jus­!" qu'en 1989-1990. La question de

,-.~~ la décentralisation de l'ensei­:~ gnement est extrêmement com-

l'~ plexe et il appartient donc à l'au­.: torité politique compétente de

;1 prendre une décision en prenant It en compte les divers paramè-

~\'I, ... t res pour mesurer les incidences

pédagogiques, financières, éco­~ nomiques , culturelles et sociales f liées à ce problème. La viabilité

des sdlutions retenues à moyen et à long terme est d 'une impor­tance capitale .

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Les Départements de l'instruc­tion publique et les cantons ont été invités à prendre position sur le projet de révision de l'ordon­nance fédérale sur la reconnais­sance de certificats de maturité (ORM).

Divers objets se rapportant aux écoles préparant à la maturité sont en discussion :

- l'enseignement de l'informati­que ;

l'enseignement de la philoso­phie et son importance dans les classes de maturité ; l'éventuel remplacement des trimestres par des semes­tres ;

la révision de la grille horaire ; les conditions de promotion en première et deuxième an­nées de la section scientifi­que ;

la reconnaissance fédérale des premiers certificats de maturité langues modernes

(type 0) délivrés en juin 1986 dans les trois collèges de Bri­gue, de Sion et de Saint­Maurice.

Ecoles supérieures de commerce

1244 élèves , 839 filles et 405 garçons, fréquentaient l'école de commerce à la rentrée de ~eptembre 1984. L'augmenta­tIon de 161 élèves par rapport à l 'année ,précédente a nécessité l'ouverture de cinq nouvelles classes: 57 en 1984 contre 52 en 1983. L'effectif moyen par clas­se s'élevait à 22 élèves environ. En juin 1984, 205 jeunes filles et 85 jeunes gens ont obtenu le di­plôme commercial reconnu par l'OFIAMT.

Par son arrêté du 3 octobre 1984, le Conseil d 'Etat a modifié l'article 6 du règlement du 25 août 1982 des écoles supérieu­res de commerce. L'exigence de la double moyenne de 4,0 -pour l'ensemble des branches et pour le groupe des cinq bran­ches spécifiques - a été réintro­duite à la demande unanime des directions d 'écoles et du corps professoral. Ces nouvelles conditions de promotion sont applicables en 1984-1985 déjà, dans les classes de 1 re et 2e an­nées, et à partir du 1 er septem­bre 1985 dans les classes de 3e

année.

L'amélioration de l'équipement des écoles pour l'enseignement de l'informatique qui constitue u~e discipline obligatoire pres­cnte par l'OFIAMT, se fait pro­gressivement. Le fait que toutes les écoles du Valais romand aient opté pour le même type de micro-ordinateurs facilite les échanges. Le Conseil d 'Etat a

chargé une personne de coor­donner et d 'harmoniser cet en­seignement au niveau de l'équi­pement, du matériel , des programmes, des objectifs , de la formation des maîtres et des échanges d 'expériences.

Centre valaisan de formation touristique (CVFT)

L'objectif du CV FT consiste à former et à perfectionner par la théorie (école) et par la pratique (stages) des personnes se desti­nant à une carrière dans les acti­vités du secteur touristique. C'est une école bilingue ratta­chée au Département de l'ins­truction publique, placée sous la responsabilité du conseil d 'éco­le , dont certaines compétences sont déléguées au bureau). Deux voies de formation y sont offer­tes: un enseignement par unités capitalisables comprenant qua­tre cours de six semaines au printemps et en automne pen­dant deux ans . Au besoin, le perfectionnement dans le do­maine touristique y est égaie­ment organisé.

La reprise de septembre 1984 a été marquée par l'ouverture de la première classe allemande avec un effectif de 14 élèves provenant pour 70 % du Haut­Valais et pour 30 % de la Suisse allemande. La classe française compte 28 élèves : 60 % de Va­laisans, 30 % de Confédérés (VD, TI, BE) et 10 % d'étrangers (France, Italie, Pays-Bas, Ma­roc) .

Les contacts avec les représen­tants de l'OFIAMT, de l'Associa­tion suisse des directeurs d'offi­ces de tourisme et de l'Association suisse des cam­pings laissent espérer une re-

connaissance prochaine sur le plan suisse du Centre qui sera ainsi en mesure de répondre aux demandes de perfectionnement émanant des divers milieux tou­ristiques suisses.

Les visites des élèves accom­plissant leur stage obligatoire pendant l'été ont permis de véri­fier l'utilité de l'aspect «prati­que» de l'enseignement et de renforcer les relations directes avec les entreprises du touris­me.

Ecoles du degré diplôme (EDO)

A la rentrée 1984-1985, 160 élè­ves (131 filles et 29 garçons) fré­quentaient l'école préprofession­nelle et 205 élèves (201 filles et 4 garçons) l'école de culture gé­nérale.

La conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publi­que (CDIP) a proposé des pro­grammes cadres pour les EDO.

Ces derniers sont conçus pour favoriser une coordination bien comprise; ils fixent les points fondamentaux des branches obligatoires seulement. Ainsi , une marge suffisante de liberté est laissée aux cantons, aux écoles, aux enseignants et aux élèves. Dans ses grandes li­gnes, le modèle recommandé prévoit une action pédagogique qui s'exerce sous quatre formes différentes mais complémentai­res . a) un tronc commun de discipli­

nes obligatoires ; b) des activités éducatives à

l'intention de tous les élèves: travaux personnels, projets, stages ;

c) des options préprofessionnel­les à caractère paramédical, socio-éducatif ou administra­tif;

d) des options personnelles : langue III, langue IV, théâtre, ateliers d 'activités créatri­ces .

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L'enseignement de l'informati­que y est prévu pour les élèves qui se destinent à des profes­sions paramédicales ou adminis­tratives. L'introduction de ces programmes cadres devrait faci­liter une reconnaissance des di­plômes entre les cantons.

Education aux mass media

L'éducation aux mass media reste toujours au stade d'expéri­mentation dans les classes du cycle d'orientation .

i·· ~ ' école prépare-t-elle les jeunes

a comprendre le monde dans le-

I quel ils vivent? Pas seulement celui d'hier, mais aussi celui

, d'aujourd 'hui et de demain . Ap-prendre à communiquer en véri­

= té, appréhender la complexité = du fonctionnement des moyens 1 de communication de masse,

tout cela peut contribuer à une meilleure intégration de l'école à la vie.

Au niveau du cycle d'orientation , les activités du commissaire cantonal de radio-TV éducative ont consisté en des rencontres et en des mises en commun avec les enseignants qui ont conduit l'expérimentation et en l'élaboration d'un rapport faisant état du cadre de l'expérience, de la méthodologie, de la dota­tion horaire et des conclusions. En accord avec les directeurs, un enseignant par centre a été désigné pour enseigner les mass media. Parler d'éducation aux médias à l'école, c 'est d'abord évoquer le problème crucial de la formation des en­seignants. Durant l'été 1984, 23 enseignants du cycle d'orienta­tion ont suivi un cours sur les moyens de communication de masse afin de se préparer à sur­monter les problèmes rencon­trés en classe. Actuellement 25 maîtres et une quarantaine de classes de première année expérimentent le cours à raison

d 'une heure par semaine pen-, dant approximativement deux

trimestres.

Les documents d'exploitation des émissions de la TV éducati­ve romande sont à la charge des centres cantonaux de télévision éducative . Ils doivent être pro­duits et distribués assez tôt pour permettre aux enseignants et aux classes d'exploiter au mieux les documents : fiches, textes, diapositives, enregistre­ments .

Le commissaire cantonal partici­pe régulièrement aux séances de sous-commissions et de groupes de travail sur le plan ro­mand.

Dans le Haut-Valais , l'enseigne- · ment des mass media est inté­gré dans les cours de langue maternelle . Deux enseignants partiellement déchargés appor­tent appui et soutien à leurs col­lègues dans ce domaine.

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+

Organisation de l'année scolaire 1985-1986

Dispositions générales 1. Plan de scolarité

Nous remercions les administrations communales qui nous ont fait parvenir le plan de scolarité pour l'année 1985/1986 avant le 10 avril et prions celles qui ne se sont pas encore acquittées de cette tâ­che de le faire incessamment.

2. Ouverture de nouvelles classes Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année scolaire 1985/1986 doi­vent parvenir dès que possible au Service canto­nal de l'enseignement primaire et des écoles nor­males, Planta 3, 1950 Sion, mais au plus tard pour le 31 mai 1985.

Un nouveau poste d'enseignement ne peut être mis au concours officiellement qu'après avoir été admis par le Département.

Les communes sont également responsables de la suppression de classes lorsque les effectifs sont devenus insuffisants . Elles doivent en infor­mer le Département au plus tôt.

3. Nomination du personnel enseignant Chaque poste vacant doit être mis au concours :

- poste à plein temps: démission ou nouveau poste

- poste à temps partiel: démission ou nouveau poste enseignement des ACM : démission ou nouveau poste

- remplacement annuel: congé du titulaire

Les communes sont invitées à procéder aux nomi­nations dès que possible et sans attendre les der­niers délais .

Elles respecteront les dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d 'enga­gement du personnel enseignant.

Double emploi ou double revenu En cette période de pléthore des enseignants , il importe de procéder à une répartition du travail équitable, par exemple en évitant , dans la mesure du possible, le double emploi ou le double revenu.

Nous remercions les autorités de nomination des mesures qui seront prises dans le sens indiqué.

Nous joignons au dossier l'arrêté du Conseil d 'Etat du 30 janvier 1985 concernant l'enseignement à temps partiel et vous demandons d'en appliquer les dispositions si les circonstances le requièrent .

5. Titres pédagogiques

Les enseignants doivent être au bénéfice des ti­tres spécifiques délivrés ou reconnus équivalents par l'Etat du Valais .

6. Réintégration dans l'enseignement

Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d'une maîtresse qui désire réintégrer l'enseigne­ment après une interruption d'activité de trois an­nées consécutives et plus, l'annonce doit en être faite immédiatement, avant toute nomination, au Département de l 'instruction publique.

7. Enseignants âgés de 58 ans révolus avant le 1 er septembre 1985

Selon les dispositions du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel ensei­gnant, le titulaire d'une classe primaire âgé de 58 ans révolus peut être déchargé par le Départe­ment de l'instruction publique de trois heures d'enseignement par semaine, sans préjudice pour son traitement, s'il a assuré un horaire hebdoma­daire de 20 heures au moins, durant les cinq der­nières années.

En principe, la décharge ne porte que sur l'ensei­gnement des activités créatrices manuell~s ou de l'éducation physique. '

La demande de décharge doit être présentée au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales par l'intéressé avec le pré­avis de la commission scolaire ou de la direction d'école, pour le 31 mai 1985 au plus tard. Proposi­tion est faite sur les mesures envisagées pour la prise en charge de ces trois heures par un maÎtre auxiliaire. Le chef du Département de l'instruction publique décide sur préavis du Service.

8. Etat nominatif du personnel ensei-gnant

Les administrations communales sont priées de remplir ces formules dans le détail avec liste des maîtres et maîtresses dressée selon les catégories et dans l'ordre suivant:

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a) classes enfantines

b) classes primaires , dans l'ordre des degrés de 1e à 6e P

c) classes de développement

d) enseignement des ACM et ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement: voir directives ' annexées)

Les communes ont l'obligation formelle de com­muniquer au Service cantonal .de l'enseignement primaire et des écoles normales avant l'ouverture des classes , le nom des titulaires empêchés de co~mencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant).

Tout remplacement, même de courte durée, est en outre signalé à l ' inspecteur scolaire.

e) enseignement des branches spéciales ou ap­puis pédagogiques: (chant, gymnastique, etc. .. . ).

Important : Ne pas oublier d 'indiquer dans la co­lonne observation le nombre d'heures hebdomadaires pour les enseignants qui n'ont pas un horaire complet -exemple: 27/30, etc . ...

Ce .document doit être retourné dès que possible, mais au plus tard pour le 10 juillet 1985, en trois exemplaires.

CE DÉLAI EST IMPÉRATIF

Le traitement du personnel enseignant est cal­culé sur la base de ces informations. L'adminis­tration communale peut être tenue pour respon­sable des indications erronées entraînant des conséquences dommageables.

9. Remplacements

En vertu des dispositions réglementaires , les rem­placements survenant en cours d'année scolaire et n'impliquant pas d'engagement ultérieur sont du ressort de la commission scolaire, respective­ment de la Direction d'école, sous réserve d'ap­probation par le Département de l'instruction pu­blique.

Nous rappelons que tout remplacement doit être annoncé au Service cantonal de l'ensei­gnement primaire et des écoles normales au moyen de la formule adéquate avant qu'il ne de­vienne effectif.

Selon les dispositions de la décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 (annexe N° 16), les commis­sions scolaires doivent faire appel en priorité aux enseignants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1985 en raison de la pléthore.

Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se se­ront annoncées en temps opportun sera envoyée aux commissions scolaires.

En conséquence, les autorités responsables sont priées de prendre contact avec le service susmentionné (tél. 027/21 6280) avant de pro­céder à l'engagement d'un remplaçant pendant la prochaine année scolaire.

Pour les communes qui ne se conformeraient pas aux présentes directives, l'Etat ne prendra pas à sa charge les salaires des remplaçants. 52

10. Congés spéciaux

Selon l'article 18, alinéa 3 du règlement du 30 sep­tembre 1983, l'octroi de congés personnels pour de justes motifs est du ressort de l'autorité de no­mination , sous réserve de l'approbation du Dépar­tement de l'instruction publique. Ces congés ne sont pas payés , mais les frais de remplacement sont pris en charge par l'Etat.

En aucun cas l'enseignant n'a le droit de rétribuer son remplaçant.

Les autori tés scolaires sont priées de soumet­tre au Département de l'instruction publique toutes les décisions relatives à ces congés, pour approbation.

11. Classes spéciales

Ces classes doivent disposer de locaux normaux et ne pas être défavorisées sur ce point.

12. Utilisation du temps de classe

Afin que soit évitée la dispersion, phénomène dont souffre l'école d'aujourd 'hui, nous invitons les autorités scolaires à une grande rigueur dans l'utilisation optimale du temps de classe.

13. Photographes et représentants

Les commissions scolaires et les directions d'éco­les ne toléreront pas que les photographes, les représentants ou toute autre personne s'introdui­sent dans les écoles sans une autorisation préala­ble de l'autorité scolaire locale.

Dans ce même sens, il faut éviter les abus de la publicité à l'école.

14. Remarque finale

, L :orga.nisatiC?n de l'année scolaire exige une reflex/on prealable approfondie. Une fois arrê­tées, les mesures décidées ne doivent plus être modifiées.

Classes à horaire réduit

1. Classes enfantines

Ces classes ont un horaire hebdomadaire normal de 20 heures, temps de récréation non compris . Il importe que cet horaire soit scrupuleusement res­,pecté. De plus , les maîtresses ont l'obligation d'une présence supplémentaire à l'école de trente

• minutes au minimum par demi-journée pour la pré­paration des cours, l'accueil des enfants et des parents.

Nous prions les commissions scolaires et les di­rections d'école de veiller à la stricte application de ces dispositions.

2. Classes de 1 P

En règle générale, les classes ont un horaire allégé d' une heure par jour par rapport aux degrés sui­vants . Par contre, la titulaire est tenue au même horaire que celui de ses collègues des autres de­grés de la scolarité primaire.

Il importe que cette heure soit utilisée rationnelle­ment par la maîtresse. L'accueil, l'appui à des élè­ves plus faibles, l'occupation de ceux qui arrivent plus tôt doivent constituer l'essentiel de ce temps dont il faut tirer le meilleur parti .

Les commissions scolaires et les directions d'éco­le sont invitées à vouer une attention particulière à cette question .

Directives concernant les élèves qui désirent

«sauter» une classe Règle

Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primai­re, suivre les classes dans leur succession norma­le et que le fait d 'en «sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit.

Exception

Lorsque les parents d'un élève désirent que celui­ci «saute» une classe, ils doivent en faire la de­mande écrite auprès de la commission scolaire, respectivement de la direction d'école.

L' autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête , sollicite l'avis du maître ou de la maî­tresse intéressé et celui du Service médico­pédagogique .

Si les deux avis sont négatifs ou divergents , elle communique sa réponse négative aux parents.

Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dos­sier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondisse­ment. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruc­tion publique.

Indications relatives aux enfants protestants

Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves, il est impor­tant que les commissions scolaires , les directions

d'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire.

S'il s 'avère que des enfants appartiennent à l ' égli ~ se réformée , il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'existence d'écoles protestantes (Monthey, Martigny, Sion, Sierre et Brigue) . Les paroisses protestantes et les commis­sions scolaires de ces écoles renseigneront volon­tiers les parents sur la spécificité de l'école protes­tante.

Si, pour des raisons géographiques ou autres, les Iparents d 'enfants protestants tiennent à inscrire leur enfant dans une école publique, les commis­sions scolaire's, directions, secrétariat et ensei­gnants veilleront à:

- faire connaître aux parents le document «L'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans l' Ecole valaisanne de septembre 1975, document que le Départe­ment fournira volontiers à ceux qui en feront la demande; signaler immédiatement la présence de l'en­fant à la paroisse protestante la plus proche;

- grouper, dans la mesure du possible, les élè­ves protestants dans les mêmes classes pour faciliter leur propre enseignement reli ­gieux.

Enfants en difficulté C'est dans le domaine de la prévention que doit se situer principalement l'action à l'égard des en­fants en difficulté.

Une observation précoce et continue de tous les élèves devrait permettre à l'enseignant d 'effectuer les remédiations qui s'imposent et de répondre ainsi aux besoins spécifiques des élèves. Lorsque les adaptations entreprises dans la classe par le titulaire sont vaines, il faut se référer à l'Office can­tonal de l ' enseign~ment spécialisé .

Toute décision de redoublement d 'une classe ne doit être prise qu 'à la condition d 'être accompa­gnée d'un rapport détaillé signalant les mesures propres à garantir le succès de l 'année à recom­mencer.

Les commissions scolaires ont ensuite l 'obligation formelle de veiller à l 'application des mesures pro­posées.

Les promotions pour raison d'âge non accompa­gnées de mesures psychopédagogiques adap­tées engendrent de nouvelles difficultés et déve­loppent le phénomène de rejet.

En cas de difficultés majeures, les inspecteurs, les spécialistes responsables et le Département de l'instruction publique sont à disposition pour re­chercher, avec les autorités scolaires communa­les, les solutions les mieux appropriées.

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Tout placement en institution spécialisée doit faire l'objet d 'une autorisation accordée par le Départe­ment de l'instruction publique .

Nous rappelons pour terminer, que la responsabili­té des maîtres englobe tous les élèves, quels que soient les troubles et les problèmes des uns ou des autres

Dispositions concernant le redoublement de

certaines classes primaires dans la perspective

de l'entrée au cycle d'orientation

1. Règle

Les élèves sont admis au cycle d 'orientation conformément aux dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 pa­rues dans «l'Ecole valaisanne» de décembre 1981 et à celles du 24 janvier 1985.

2 . Exceptions

a) Sur demande circonstanciée adressée par les parents à la commission scolaire respective­ment à la direction d'école , des élèves nés entre le 1er octobre 1971 et le 30 septembre 1972 en retard sur leur programme peuvent être autorisés à fréquenter la 6e primai­re, ou à la redoubler, si leur retard est dû:

- à la maladie ; - au fait que l'enfant n 'étudie pas dans sa

langue maternelle;

- et s'il apparaît que cette mesure profitera mieux à l'enfant.

b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement.

Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs précis aux parents avec copie: - à la commission scolaire ;

- au Service cantonal de l'enseignement secondaire ;

- au Service cantonal de l'enseignement pri­maire .

c) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisation décrite sous point a) , les parents doivent pren­dre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d 'études au cycle d'orientation .

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Activités créatrices manuelles

à l'école primaire

1. Personnel enseignant

a) Les cours d 'activités créatrices manuelles (des­sin et peinture non compris) sont assurés par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Départe­ment.

b) Les cours d'activités créatrices sur textiles sont assurés par des maîtresses spécialisées.

Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des activités créatrices manuelles (ACD) et des activités créatrices sur textiles (ACT).

c) La collaboration entre titulaires de classe et maÎtresses spécialisées porte sur: - les activités à programmer

- les thèmes à développer

- les matériaux à utiliser - les techniques à apprendre

d) Les échanges d 'élèves se pratiquent de la ma­nière suivante:

- le titulaire réalise une activité avec un groupe d'élèves

- la maîtresse spécialisée en réalise une autre avec l'autre groupe d'élèves

- et vice-versa.

Chaque groupe travaille séparément dans sa propre salle.

2 . Temps he bdomadaire impa rti a ux ACM et aux ACT

a) La durée des cours d'ACM en 1 P et 2P est de 3 heures par semaine (2 h 30 en 1 P, si l 'horaire de classe est réduit à 25 heures hebdomadai­res) .

b) La durée des cours d'ACM et d'ACT en 3P, 4P, 5P et 6P est de 3 heures par semaine, soit 165 minutes + 15 minutes de récréation .

Remarque

En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACM , le titulaire doit assurer lui-même l'ensei­gnement du dessin et de la peinture (Education artistique) à la classe entière (cf grille horaire).

3 . Dispositions généra les

Les effectifs d 'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réor­ganisation de ces cours.

En principe, le cours d 'ACM doit réunir un effectif minimal de:

- 12 élèves pour les classes primaires

- 8 élèves pour les classes spéciales ou de dé-veloppement.

4. Organisation des c lasses de 1 P et 2P

a) Le titulaire d'une classe de 1 P ou 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe.

b) Cependant, dès qu 'une classe compte :

- 18 élèves d 'un seul degré - 16 élèves de deux degrés,

la commission scolaire procède à /'allègement* du cours par l'engagement d'une maîtresse spécial isée. * Allègement: somme des effectifs de deux classes répartie

en trois groupes d 'élèves , dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le troisième à une maîtresse spécialisée.

c) Les classes de 1 P ou de 2P comptant au moins 26 élèves d'un degré font l'objet de disposi­tions particulières approuvées par le Départe­ment.

5 . Organisation des c lasses de 3P, 4P, 5P et 6P

a) Dans les classes de 3P, 4P, 5P, 6P, les pro­grammes d'ACM et d'ACT peuv~~t êtr~ les m~­mes pour filles et garçons, les eleves etant re­partis en groupe mixte, confiés a~ternati~ement au titulaire de classe (ACM) et a la maltresse spécialisée (ACT + ACM).

b) Lorsqu 'une classe compte au moins :

- 18 élèves d'un seul degré '

- 16 élèves de deux degrés,

la commission scolaire procède à l'allègement du cours, selon les dispositions générales, cha­pitre 3, par l'engagement d 'une maîtresse spé­cialisée .

c) Le (la) titulaire d'une classe comptant:

- moins de 18 élèves d'un seul degré

- moins de 16 élèves de deux degrés,

assure les cours d'ACM:

- soit aux élèves de sa classe - soit à une partie des élèves de deux classes

réunies .

Dans ces classes, seuls les cours d'ACT sont assurés par une maîtresse spécialisée.

d) Les élèves sont regroupés au besoin et consti­tués en cours dont l'allègement survient dès que l'effectif atteint:

18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés - 14 élèves de trois degrés et plus

6. Organisation des classes à deux de-grés et plus

Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 22 élèves de deux degrés est déchargé (e) des cours d'ACM.

Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un seul degré.

7. Organisation des classes à trois de­grés et plus

a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé (e) des cours d 'ACM.

Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un ou de deux degrés.

b) Les cas de classes à trois degrés et plus comptant moins de 12 élèves font l'objet de dispositions particulières approuvées par le Département.

8 . Remarques

Les commissions scolaires ou les directions d'éco­les ont la responsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT.

Pour la répartition des élèves, elles doivent cepen­dant faire appel à l'inspectrice des ACM et des ACT de leur arrondissement et lui indiquer le nom­bre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe.

9 . Renseignements

Les commissions scolaires et les directions d 'éco­les recevront ultérieurement les formules néces­saires à l'engagement des maîtresses spéciali­sées.

Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être en­voyées en trois exemplaires à l'inspectrice des ACM et ACT de l'arrondissement :

Arrondissements 1 et Il: Mme Suzanne DUbois Rue des Epineys 27 1920 Martigny Téléphone 026/2 17 52

Arrondissements III et IV: Mme Maria Jean 1966 Ayent/Saxonne Téléphone 027/381347 ou (027) 38 15 15

Après-midi sportifs: ski Directives

1. Classes concernées Les après-midi de ski ne devraient être réservées qu'aux classes de 3e, 4e, 5e et 6e années primaires.

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Page 30: L'Ecole valaisanne, juin 1985

2. Nombre d 'après-m id i

En principe, les classes qui disposent d'une salle de gymnastique pour leurs leçons régulières font quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre après-midi mensuels de sport. Dans certains cas, ces sorties peuvent être groupées dans une semaine ou une période favorable.

Les classes dépourvues de salles de gymnastique peuvent remplacer les cours ordinaires d'éduca­tion physique par des leçons de ski lorsqu 'elles sont à proximité des pistes de ski et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents.

3 . Horaire

Deux heures ou deux heures et demie de ski (l'après-midi) représente une activité suffisante. Par conséquent, la majeure partie de la matinée reste consacrée à l'école.

4 . Elèves non skieurs

Ils méritent une attention particulière. L'école doit leur offrir une activité sportive de remplacement intéressante : ski de fond, natation, patinage, luge, marche, etc . ...

On aura soin de limiter les frais.

5 . Organisation

Il est difficile d'organiser un après-midi de ski sans la collaboration de parents ou de connaissances.

6 . Information

Avant chaque sortie à ski, il est indispensable d'en informer la commission scolaire, respectivement la direction d'école, et l'inspecteur scolaire de l'ar­rondissement, ceci au moins deux ou trois jours à l'avance.

7. Remarque générale

, Il ne faut pas attacher une importance excessi­ve au ski à l'école, les occasions de pratiquer

i ce sport, étant devenues suffisamment nom­breuses, en dehors de l'horaire scolaire. 56

Education physique

1. Plans-horaires

Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique. Si les sal­Ies de gymnastique et les piscines ne suffisent pas à abriter ces cours, les heures complémentai ­res se donnent en plein air lorsque les conditions ~thmosphériques le permettent. Elles peuvent eventuellement, dans une mesure raisonnable être groupées en après-midi de sport supplémen~ taires.

Ces heures doivent également figurer sur le plan­horaire .

2. Plans d 'occupation des salles

Les commissions scolaires ou les directions d;écoles s.ont responsables d'organiser un plan d. occupa~/on, des saI/es de gymnastique. Celui­CI est affiche sur la porte d'entrée du local et envoyé au début de chaque année scolaire' en deux exemplaires à

Monsieur Erwin EYER Inspecteur cantonal

d'éducation physique 3900 Brigue - Tél. 028/2341 41

N.B. Les leçons d'éducation physique données dans les agglomérations ne disposant pas de salles de gymnastique figureront égaie­ment sur ces plans qui doivent être envoyés à la même adresse.

3. Revis ion des engins de gymnastique

Les communes sont rendues attentives au fait que les engins de gymnastique - fixes ou mobiles -doivent être contrôlés périodiquement par les four­nisseurs afin de prévenir au maximum les acci­dents.(Contrat de révision à conclure éventuelle­ment.)

Procédure à suivre pour les mutations d'élèves

Différents cas à envisager Documents à transmettre par la com­m ission scolaire ou la direction d 'éco­le (livret scolaire et, pour se et 6 e pri­maire, dossier scolaire)

t a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans ~ au nouveau titulaire de classe

une autre classe de la même localité (ou commune)

b) l'élève se rend dans une autre commune ~ à la commission scolaire ou à la direction d'éco­le du nouveau domicile

c) l'élève se rend dans un établissement d'en- ~ à la commission scolaire ou à la direction seignement spécialisé (Bouveret, St- d'école de l'établissement en question Raphaël, Ste-Agnès, Notre-Dame-de-Lourdes ; Don Bosco)

d) l'élève quitte la localité pour se rendre dans ~ au Service de l'enseignement primaire ou se-une école publique d'un autre canton condaire (Planta 3, 1950 Sion) selon les cas

e) l'élève quitte la Suisse ~ le livret scolaire aux parents de l'élève

-.. le dossier scolaire au DIP

Assurance du personnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels et non professionnels

Nous prions les autorités communales et scolaires respon~ables de se référer

a) à la décision du Conseil d 'Etat relative à cet objet du 21 décembre 1983;

b) à l'information communiquée à tous les ensei­gnants le 13 janvier 1984 et dont vous avez reçu copie.

Procédure à suivre en cas d 'accidents

a) Retrait par l'autorité communale de la formule «Déclaration d'accidents» auprès de la compa­gnie d'assurance ;

b) envoi de cette formule, dûment remplie, (à l'exception de la rubrique «salaire») à l'adminis­tration cantonale des finances, Section traite­ment du PE, Planta 1, 1950 Sion ;

c) retour de ce document à l'assureur par les soins de l'administration cantonale des finan­ces.

Remarque Cette procédure concerne aussi bien les rempla­çants et les enseignants à temps partiel que les titulaires de classe.

Page 31: L'Ecole valaisanne, juin 1985

ODIS

HORAIRE DURANT L'ÉTÉ

Pour effectuer les travaux de contrôle et de classement,

l'horaire de l'DOIS de Sion, durant l'été, sera le suivant:

Fermeture des locaux Du 1 er juillet au 12 août.

Ouverture des locaux Dès le 12 août de 10 h à 12 h

de 13 h 1 5 à 1 8 h

Toutes les personnes qui ont emprunté du matériel à l'DOIS

auront l'obligeance de bien vouloir nous le rendre avant le 30 juin 1984.

Cela faciliterait notre travail.

Merci et bonnes vacances.

La Direction de l'DOIS

Page 32: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Caisse de retraite - Informons

Aux personnes qui interrompent l'enseignement ou diminuent leur horaire.

1. Interruption de l'enseignement Selon l'article 6 des statuts les personnes qui quittent l'enseignement ont la possibilité de rester membres de la Caisse.

Si elles ne cotisent plus, elles recevront au moment de la retraite une rente proportionnel­le au nombre d 'années de cotisations .

Toutefois si le nombre d 'années de cotisation est inférieur à 10, les prestations de la Caisse sont versées en capital .

En ce qui concerne l'incapacité de travail ou la rente aux survivants, l'assuré peut mainte­nir intégralement les droits qu'il avait durant la dernière année d 'enseignement , moyen­nant une prime égale au 1 % du salaire assuré.

Prenons l'exemple d'un enseignant dont le salaire assuré se monte à Fr. 40000.- et les années possibles de sociétariat à 40. Sa rente potentielle pour incapacité de travail s'élève à Fr. 24000.-, la rente de veuve à Fr. 18000.-, la rente de veuf à Fr. 9600.- et la rente d 'enfant à Fr. 4800.-. En s'acquittant annuellement d'une prime de Fr. 400.- , il maintient son droit complet aux prestations susmentionnées. En cas de décès, ses survivants reçoivent immédiatement les rentes prévues, en cas d 'incapacité de travail, la Caisse intervient dès le début du 7e

mois.

A noter que cette prime est une couverture pour risques , elle n'est pas remboursable et ne modifie en rien les droits à la rente de retraite .

2 . Diminution de l'horaire

Le problème se pose d'une manière semblable pour la personne qui diminue son horaire d 'enseignement. Elle continue à cotiser normalement sur le salaire qu 'elle perçoit et , elle peut assurer la partie manquante pour l'incapacité de travail et les rentes aux survivants .

Ainsi une personne qui aurait enseigné un certain nombre d 'années à plein-temps et qui passerait à un demi-horaire, pourrait maintenir une assurance complète pour les risques mentionnés ci-dessus .

En adaptant l'exemple cité sous ch. 1, on aurait un traitement cotisant de Fr. 20 000.­et une prime de Fr. 200.- serait versée pour l'assurance de l'autre moitié du salaire.

Le salaire assuré est adapté annuellement au coût de la vie.

Sion , le 12 avril 1985

Vital Oarbellay

Communiqué du Service cantonal

de l'enseignement primaire et des écoles normales

Les examens de promotion de fin d'année scolaire ont eu lieu les 11 et 12 juin. Dans le plus grand nombre des communes, la clôture des écoles est ~ixée au 22 juin . Il reste donc dans ces cas une dizaine de jours entre les examens et la fin des classes .

Nous demandons avec insistance aux enseignantes et aux enseignants de poursuivre leur travail avec intensité et efficacité jusqu'à la clôture officielle de l'année scolaire. De trop nombreux cas nous sont signalés , qui font état d 'un ralentisse~ent inacceptable, voire d'une suspension prématurée de l'activité dans les classes apres les examens de promotion.

Que les commissions scolaires et les directions d 'écoles veuillent bien de leur côté veiller au maintien du travail dans le sens de ce qui est demandé ci-dessus .

Service cantonal de l 'enseignement primaire

et des écoles normales

Page 33: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Offre de la Bibliothèque pour tous 800 livres tout neufs

Etes-vous désireux ou sur le point d'ouvrir une bibliothèque pour les enfants dans votre commune ou dans votre école?

La BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS (BPT) tient à la disposition de 3 nouvelles bibliothèques de Suisse romande

- 600 livres documentaires, en tous domaines , pour enfants et adolescents . Il s'agit de livres neufs, récents , répondant à toutes les questions que se posent les jeunes .

- 200 livres récréatifs, neufs aussi, pour la jeunesse.

La BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS est heureuse de pouvoir mar­quer l'année 1985 par cette action de promotion.

Pour tenter votre chance, et pour plus de détails sur les condi­tions à remplir, écrivez immédiatement ou jusqu'au 15 septembre au plus tard, ou téléphonez au 021/202326.

BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS Bibliocentre de la Suisse romande

responsable : Monique Favre Case postale 9 - 1000 Lausanne 4

Dès la rentrée 1985 la BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS

mettra en circulation deux collections d 'une soixantaine d'ouvrages sur le thème :

L'ACQUISITION DU LANGAGE

Ces livres, retenus dans la production internationale par les spécia­listes de l'IBBY (international Board on Books for Young people =

Union internationale du livre pour la jeunesse), doivent, par la riches­se de leur illustration, avec et sans l'aide d'un adulte-médiateur, aider les enfants en difficulté dans l'acquisition d'un vocabulaire de base, et dans la construction de leur langage.

Durée du prêt: un mois.

Renseigne,ments complémentaires , insriptions: BIBLIOTHEQUE POUR TOUS - Case postale 9 1000 Lausanne 4 - Téléphone 021/202326

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS

PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE - SOCIOLOGIE PHILOSOPHIE - DOISE Willem et MUGNY Gabriel , Le développement social de

l'intelligence, Paris, Inter Editions, 1981, 199 p. Les auteurs de ce livre se proposent de retrouver, à travers le développement de l'intelligence selon Piaget, une dynamique des relations sociales capable d'en rendre compte .

- BRAZELTON Berry T., La naissance d'une famille ou comment se tissent les liens, Paris, Stock/L. Pernoud, 1983, 318 p. Pour Brazelton , les liens se tissent dès avant la naissance puis dans les heures qui suivent, et vont se former. dans un I?ng ap­prentissage où chacun (enfan~ .et parents), f~lt I~ connal,~sance de l'autre, le modifie et se modifie selon les m.ecanlsmes d Interre,­lations. Il ne s'agit plus de parler de la relation parents-enfant a sens unique. La compétence du nouveau-né est un des grands messages de ce livre. . . . , . , . Les sciences occultes et l'art dIVInatoire: 1 L art diVinatoire. - 2 La magie. - 3 Les sociétés secrètes. 4 Les médecines secrètes, Borgo San Dalmazzo, 1977, 374 + ~70 + 357 + 379. ~. !II.

- Au fond de la classe .. . près du radiateur ... , une reallte a changer, Chaux-de-Fonds, ASI, mars 1985, 115 p.

FRANÇAIS - CLERINO Alex et Bruno, Fichier de lecture pour les enfants ne

sachant encore pas lire, CP, Paris, l'Ecole, 1984. . - ROSENSTIEHL Agnès , Le Larousse des tout-petits. Les noms,

Paris Larousse, 1985, 190 p. RAIMOND Michel, Le roman depuis la Révolution, Paris, Armand Colin, 1978. . Du roman noir au Nouveau Roman: les p,rin,cipales orientatlo~~ du genre, l'histoire des thèmes et des procede~ romanesques, 1 evo­lution de la sensibilité et des goûts du publiC. La critique littéraire, Paris, l'Ecole des Let~res, 1985, 99 p. Revue Ecole des Lettres, N° spécial, N° 11, 1 aVril 1985. . . CORAN Pierre, Le moulin à images, Paris, Ecole des LOISirs, 1977, 16 p. (Coll. Poètes contempor~ins) . . . .

- JALLAIS Denise, Poèmes de Vie, Paris, Ecole des LOISirs, 1977, 16 p. (Coll. Poètes contemporains). . .. GAMARRA Pierre, La tarte aux pommes, Paris, Ecole des LOISirs, 1977, 16 p. (Coll. Poètes contemporains) . . .

- CANUT Jacques, A fleur d'étoiles, Paris, Ecole des LOISirs, 16 p. . (Coll. Poètes contemporains) . . - ANSELME Jean, Qui parle encore de bonheur, Paris, Ecole des

Loisirs, 1977, 16 p. (Coll. Poètes contemporains) . , . , _ RAYNAUD Fernand, GUERRINI Dominique, 25 sketches a lire et a

jouer, Paris, Ecoles des Loisirs, 1984, 78 p. ill. (Coll. Nouvelles et

Romans). . d ' t' BERTOUY Edouard, Orthographe et autocorrectlon: vers la IC ee sans faute, CE1 ., Paris, L'Ecole, 1985, 61 p.

Page 34: L'Ecole valaisanne, juin 1985

ART - GARD Jean-Michel, Trois moments de l'art abstrait: L. Doyer

sculpteur, C. Prin a peintre, B. Viglino peintre., Martigny, Manoir, 1985, 36 p. ill. (Catalogue d'exposition) .

- COUTY Daniel et REY Alain, Le théâtre, Paris, Bordas, 1980, 253 p. ill.

- FOURNEL Paul, Les marionnettes, Paris, Bordas, 1982, 159 p. ill. - Beethoven: sa musique, un ouragan, Paris, Bayard-Presse/Okapi,

1985, 15 p. ill.

GÉOGRAPHIE - BOTTING Douglas, Rio de Janeiro, Amsterdam, Time Life, 1977,

200 p. ill. - Paysages genevois, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1984, 160 p.

ill. - Portrait du Jura, Porrentruy, Sté jurassienne d'émulation, 1979,

220 p. «Panorama du pays jurassien 1». . - Pays de Neuchâtel, Neuchâtel, Chancellerie d 'Etat, 1982, 144 p.

ill. Coll. «Présence et réalités». - La Suisse en cantons, Neuchâtel , Avanti, 1977/1984, 18 vol. à 127

p. ill. - Découverte de la Suisse, Neuchâtel , Avanti , 1983, 3 vol. à 127 p.

ill. - Amérique latine, Paris, Hachette, 1980, 15 p. ill. (Coll. En savoir

plus) .

HISTOIRE - ROTHBERG Abraham, Histoire vécue de la seconde guerre mon­

diale, Verviers , Marabout, 1982,4 vol. , 960 p. En 960 pages et 500 photos, l'Histoire vécue de la seconde guer­re mondiale déroule le film des événements qui, de la «paix man­quée» du 11 novembre 1918 à Hiroshima, plongèrent le monde dans le conflit le plus tragique de l'histoire de l'humanité.

- LESCAZE Bernard et LOCHNER Barbara, Genève 1842 - 1942, chronique photographique d 'une ville en mutation, Lausanne, Payot, 1976, 207 p.

- FAVRE Michel, Essai d'histoire de la commune d 'Isérables, Sion, 1984, 127 p. ill.

- Moyen-Age : de l'église à l'état, Paris, Hachette, 1980, 15 p. ill. (Coll. En savoir plus) .

- Luther: les origines du protestantisme, Paris, Bayard-Presse/ Okapi, 1984, 15 p. ill.

- Grimisuat: Monographie de la commune de Grimisuat du 1ee siè­cle à nos jours, Grimisuat, Municipalité, 1984, 203 p. ill. Grandes découvertes, 15e-1f3e siècles, Paris, Hachette, 1981, 15 p. ill. (Coll. En savoir plus).

ENVIRONNEMENT - PELLAY Maryvonne, La météo, qu 'en dit-on?, Paris, Ed. d 'AU,

1984, 32 p. ill. - Bulletin de la Murithienne, 102/1984, Sion, Murithienne, 1984,

209 p. - ATTENBOROUGH David et DORST Jean, La plafJète vivante, de

l'insolite au merveilleux, Paris , Delachaux et Niestlé, 1985, 333 p. ill. Comment s'y prend la vie pour .. . vivre et survivre? Voilà ce que cet ouvrage nous apprend grâce à la description d'une multitude de phénomènes naturels qui, souvent frisent la fiction tellement ils sont extraordinaires.

- Arbres, Paris, Hachette, 1981, 15 p. ill. (Coll. En savoir plus) . - Poissons, Paris, Hachette, 1981, 15 p. ill. (Coll. En savoir plus).

L 'hibernation : le sommeil des animaux en hiver, Paris, Bayard­Presse/Okapi, 1984, 15 p. ill.

SCIENCES - PANINI GIORGIO P., Le monde des animaux, Paris, GP, 1985,

80 p. ill. Encyclopédie Pélican . - COUSINS M., VERDET J.-P., Edison, toute une vie d'inventions,

Paris, Gallimard, 1985, 110 p. ill. Coll. Cadet Biographie. - WARD Peter, Darwin, un savant autour du monde, Paris, Galli­

mard, 1985, 112 p. ill. Coll . Cadet Biographie. - CURIE Eve, Madame Curie, Paris, Gallimard, 112 p. ill. Coll. Cadet

Biographie. - Les robots, Paris/Tournai/Montréal, Ed . GammalLes Editions Eco­

le Active, 1984, 30 p. ill. Coll. Mini-Documentation . - Les ordinateurs, Paris/Tournai/Montréal, Ed. Gamma/Les Editions

Ecole Active, 1984, 30 p. ill. Coll. Mini-Documentation . - Les satellites, Paris/Tournai/Montréal, Ed. Gamma/Les Editions

Ecole Active, 1984,30 p. ill. Coll. Mini-Documentation. - BURROUGHS W., CARLIER F., Les lasers, Tournai, Ed. Gamma,

1985, 37 p. ill. Coll. «Les secrets de». - HAWKES N., CARLIER F., L 'énergie nucléaire, Tournai , Ed . Gam­

ma, 1985,37 p. ill. Coll. «Les secrets de». - Les hommes sur la terre, Paris, Hachette, 1981, 15 p. ill, (Coll. En

savoir plus). - La vie des étoiles: de leur naissance à leur mort, Paris, Bayard­

Presse/Okapi , 1984, 15 p. ill .

LANGUES ÉTRANGÈRES - Tra parole e imagini 1, Lugano, Gaggini-Bizzozero, 1984, 158 p. ill.

AUDIOVISUEL - JAMIAN Michel, Filmez vidéo, Paris , Ed. VM , 1985, 175 p. ill.

LECTURE SUIVIE LS 6 - 8 ans - GRAVES Robert , SENDAK Maurice, Le grand livre vert, Paris, Gal­

limard , 1979, 60 p. ill . Coll. Enfantimages. Quels tours Jack jouera-t-il à sa famille en appliquant les formules magiques du grand livre vert?

LS 8 - 10 ans - MEYNIER Yvonne, Un cambriolage pour rire, Paris, Magnard,

1980, 91 p. ill. Coll. Tire-lire poche.

LS 10 - 12 ans - DRUON Maurice, Tistou les pouces verts, Paris, M. Druon/Livre

de Poche Jeunesse, 1968, 188 p. ill. Comment Tistou, ce petit homme, emploie-t-illes fleurs pour rap­peler aux anciens enfants que nous sommes qu 'ils peuvent vivre plus heureux? C'est ce que ce conte merveilleux va nous appren­dre.

- WILDSMITH Alan, Un été aux Arpents, Paris, Flammarion, 1980, 212 p. ill. Coll. Castor Poche. Quand la famille quitte la ville pour habiter une vieille ferme , les aînés se réjouissent d'explorer le territoire des «Arpents», au mi­lieu de la forêt canadienne . Mais John va faire une étrange décou­verte dans la vieille cabane de la propriété . Comment les enfants réussiront-ils à percer ce secret?

LS 12 - 16 ans - RACINE, Phèdre, Paris, Nouveaux Classiques Illustrés Hachette,

1976, 176 p. ill. - CORNEILLE , Le Cid, Nouveaux Classiques Illustrés Hachette,

1976, 176 p. ill.

Page 35: L'Ecole valaisanne, juin 1985

- MOLIÈRE, Le Bourgeois gentilhomme, Paris, Nouveaux Classi­ques Illustrés Hachette, 1976, 175 p. ill. + livre du maître , 1981, 96 p.

- MOLIÈRE, L 'Avare, Paris, Nouveaux Classiques Illustrés Hachette, 1976, 144 p. ill. + livre du maître, 1979, 44 p.

- BAZIN Hervé, Vipère au poing, Paris, Grasset/Livre de Poche, 1948, 256 p.

ARTICLES DE REVUES - «La lecture, plate-forme pour une pédagogie», dans Cahiers pé­

dagogiques N° 232, mars 1985. - «Valais: Christine Aymon, tisserande», dans Suisse, N° 4, 1985. - «Questions de politique culturel/e», M.-C. Morand, Conservateur

des musées cantonaux, dans Profils Valaisans, N° 8, avril 1985. - «Les jeunes des années 80», dans Vers l'éducation nouvelle,

N° 391, mars 1985. - «L'information scolaire et professionnel/e», dans Co Parents,

N° 107, avril 1985.

TEXTES ET DOCUMENTS - 375 Les pôles. - 376 La France en 1984. - 377 Pirates et corsaires. - 378 La Poste se modernise. - 379 N° spécial: L'école de la République . - 380 Bonaparte en Egypte. - 381 Le 8 mai 1945. - 382 L'orchestre symphonique.

BIBLIOTHÈQUE DE TRAVAIL - BT 964: Avec Jean-Loup Chrétien, cosmonaute - L'air liquide -

les dimensions de l'univers. BT 956: Instruments de musique traditionnelle en Bretagne -

Les dinosaures'en France - Les spirales . BTj 260: L'eau autrefois - Histoire de notre école - La ClBI. BT2 173: Récits de toutes les couleurs - Cordes à compter -

Coiffures. BT2 174:Avec les paysans sans terre d'Emile Guillaumin - Le

bavardage - Prétexte.

DIAPOSITIVES Géographie

GAF 47 Yacine, petite fille du Sénégal 40 dias +C

GAF 48 Adama, enfant du Sahel 40 dias +C

GA 09 Cambodge, Japon, Tunisie, Cameroun 12 dias

GE 09 Danemark, Norvège, Islande 15 dias GE 11 Le Groënland 20 dias GE 45 URSS, agriculture , élevage, pêche 12 dias GE 175 L'île de la Réunion 12 dias GE 176 Mutation d'une vallée alpestre: Orcières-Merlette 12 dias

GL 01 GL 02 GL 03

GL 04 GL 05

Les roches calcaires 12 dias Roches granitiques et paysages correspondants 12 dias Tectonique des plaques, obduction, collision, transformantes 12 dias Les roches argileuses 12 dias Histoire de la terre, histoire de la vie 12 dias

"'F' Français LF 29 Le Paris de François Villon LF 45 Boris Vian, aujourd'hui

Transports, communication, médias TCM 56 Les vidéo-clips

Sciences techniques ST 71 Le poisson: du chalutier à votre table

18 dias 12 dias

20 dias

12 dias

Zoologie SZ 238 Faune africaine: safari-photo en Afrique orientale 12 dias

CASSETTES Bruitage

CE 46 CE 47 CE 48 CE 49 CE 50 CE 51 CE 52 CE 53 CE 54 CE 55 CE 56 CE 64

Art

Bruits d'animaux, d'insectes, d'oiseaux Bruits d'eau et phénomènes atmosphériques Bruits d'enfants Bruits de foules Bruits de la marine Bruits divers Bruits d'industrie, bruits familiers Le monde des bruits 1

Le monde des bruits Il Bruits de trains Bruits d'avions Environnement: Allo l'anneau! Mille-pattes et compagnie ... (Suite et fin) (RE 6-10 ans).

CA 21 Actualité: Derborence, réminiscences d'un tournage (RE 10-16 ans).

CA 22 Les tableaux à histoires: Ce que la bulle de verre de A. Giacometti vous a raconté (RE 6-10 ans).

Camc 161 A vous la chanson: Le géant, par Maxime Piolot (RE 10-16 ans).

Cami 370 Initiation musicale: «L'apprenti sorcier» commenté par E. Ansermet (RE 6-10 ans).

Littérature CFI 131 Anthologie: Ramuz par les témoins de son temps (RE

10-16 ans) .

Pédagogie-Psychologie Cp 276 Comprendre l'analyse transactionnelle. Cp 277 Réussir l'exposé oral.

Télévision éducative - CVe 84 Documentaire: Physique appliquée: La radioactivité 1. - CVe 85 Documentaire: La terre, la métamorphose.

Page 36: L'Ecole valaisanne, juin 1985

Bulletin d'information de la bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)

DANON-BOILEAU, Henri . -Les études et l'échec : de l'adolescence à l'âge adulte. -Paris : Payot , 1984. - 235 p. 371 .212.72: 374.4 DAN

N° 25, mai 1985 Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 23 40 04

SOMMAIRE 1. Liste des acquisitions récentes de la

Bibliothèque

HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CENTRE DE FORMATION PÉDAGOGIQUE ET SOCIALE (CFPS) Le matin du lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h 00

L'après-midi mardi et vendredi de 16 h 00 à 18 h 00

Remarque : 1) La bibliothèque n'envoie ni livres ni

cassettes à domicile. 2) Elle est fermée durant les vacances

scolaires officielles .

Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque du CFPS

Psychologie PIAGET, Jean. - L 'épistémologie généti­que. -Paris : PUF, 1979. - 126 p. - (Que sais-je? 1399). 159.922 PIA PIAGET, Jean. - Problèmes de psycholo­gie génétique. - Paris: Denoël, 1972. -174 p. - (Médiations, 95) . 159.922 PIA

Téléphone (026) 2 21 58

1920 MARTIGNY

DOLTO, Françoise. - L 'image inconscien­te du corps. - Paris : Ed. du Seuil, 1984. -375 p. 159.923.2 DOL L 'observation / sous la dir. de M.-P. Mi­chiels-Philippe. - Neuchâtel : Delachaux & Niestlé, 1984. - 259 p. 159.9430BS

Sociologie· Psychologie sociale STEINER, Claude M. - Des scénarios et des hommes. -Paris: Epi, 1984. - 445 p. -(Hommes et groupes) 301 .151:615.81 STE CANGUILHEM, Georges . - Le normal et le pathologique. - Paris : PUF, 1975. - 224 p. -3e éd . 301 .151 :616CAN

Droit GISEL-BUGNION, Monique. - Punir sans prison. - Genève : Labor et fides, 1984. -229 p. 343.81 : 304 GIS WALDER-de MONTMOLLlN, Simone. -Vos droits de femmes . - Lausanne : Payot, 1984. - 164 p. - (Guides juridiques pratiques). 347: 396 WAL

Education Education spécialisée POEYDOMENGE, Marie-Louise - L 'édu­cation selon Rogers. - Paris :Dunod, 1984. - 194 p. 37.013 POE

TAPPOLET, Ursula. - La poupée au petit. nez: la marionnette dans l 'éducation. -LAUSANNE: Delachaux et Niestlé, 1979. - 118 p. : ill. 371 .695 TAP GAETNER, Rose - Le corps mis en mots: scolarité et psychoses. - Neuchâ­tel : Delachaux et Niestlé, 1983. - 230 p. 375 : 616.89-053.2 GAE GUINDON, Jeannine. - Les étapes de la rééducation des jeunes délinquants ... et des autres. - Paris : Fleurus, 1977. - 327 p. 376.58 GUI

Médecine· psychothérapie HUG, Markus. - Sexualité adolescente et éducation sexuelle: réalités et souhaits des jeunes jurassiens. - Sierre, 1984. -188 p. - (Thèse: Médecine : Lausanne) 613.88-053.7 VERSPIEREN, Patrick. - Face à celui qui meurt: euthanasie ... - Paris : Desclée de Brouwer, 1984. - 205 p. - (3e éd.) . 614.253 VER PETIT, Marie. - La Gestalt. - Paris . Ed. ESF, 1984. - 156 p. 615.851 PET ABREZOL, Raymond. - Vaincre par la so­phrologie. - Genève: Ed . Soleil, 1984. -241 p. 615 .8 ABR GEISSMANN, C. et P. - L'enfant et sa psychose. - Paris : Dunod, 1984. - 334 p. - (Psychismes) 616.89-053.2 GEl HOCHMANN, Jacques. - Pour soigner l'enfant psychotique. - Paris : Privat, 1984. 326 p. - (Education et culture) . 616.89-053.2 HOC

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