L'Ecole valaisanne, avril 1971

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dijon: gargouHles de l'ég1l'i,se notre-dame

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avril 1971 - quinzième année 8

Page 2: L'Ecole valaisanne, avril 1971

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel 8 du personnel enseignant du Valais romand

XVe année Mars 1971 No

SOMMAIRE

Partie générale

M. Evéquoz J. Briguet

Un grand magistrat nous a quittés 2 4 6 A. Pannatier

M. Maquard M. Baglloud M. Salamin F. Deslarzes M. Michelet V. Dussex

Hommage de la SPVal à M. Cyrille Pitteloud . Le respect du temps . La logopédie et son objet A mathématique nouvelle ... matériel nouveau. Documents d'histoire valaisanne

10 12 15 19 38 40 42 43

Ce pays aux greniers vides «Les Greniers vides» Notre revue .

E. Métl'ailler Méthode de travail Communiqués

Partie couleur

D. Fournier F. Pralong

Travaux manuels pour la Fête des Mères. 21 27 33 E. Métrailler

Nouvelles diapositives pour l'enseignement religieux (1971) Géographie à l'usage des classes de 3ème année .

KENS EIG NEMENTS

«L'Ecole valaisaODe» paraît à Sion le 15 Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, de chaque mois, juillet et août exceptés. Sion, tél. (027) 3 71 11.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1 er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement aODuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-1/. page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Un grand Magistrat nous a quittés Pou'r entrer dans" sa maison d'éternité"

Au moment du décès de M. le consdUer d'Etat Cyrille PitJteloUd, la presse a relevé qu'avec le défunt -s'éteignait le dernier membre du Gouverne~ ment de la période de 1a guem;e mondiale.

En eff'et, M. Pvtrteloud, élu en 1928, a ocoupé ce poste jusqu'en 1953. C'est après les éleotions législatives de 1937 qu'il a pris l,a diifection du Département de l'instruction publique.

Il s'es{ tout de stü~e trouvé confronté à un des problèmes les plus land~ nants de l'époque: celui du chômage. Da . corpor~aJtion des instituteurs n'availt pas été épargnée puisque près d'une cen~aine d'entre eux n'avait pas d'emploi dans l'ens'eignement.

Heureusement, ill réalise immédi'atemenrt le danger qu'une telle situaJtion pouvait présenter à la longue elt, comme les difficultés ne rebutaient pas ce courageux magiS'Dfiat, il s'applique avec fermeté et ténacité à trouver une solution appropriée. Des mesuœs pressanltes prises ·dans différents domaines furent couronnées de succès putsque bientôt, chaque maître diplômé put enltrer dans la carrière.

Pendant la guerlre, :les mobilisations risquaient de pérturber l'école. Là encore, il fClllrlrut prendre des dis'positions de circonstance qui se révélèrent parlai,tement eff.ioaces.

Grâce à une o1airvoyance jamais prise ,en défaut, M. PirUtClloud s'est vite rendu compte que le pays -sortirait de l,a guerre profondément modifié et qu'en conséquence, il1 f'audrait le doter d'une école adaptée aux nouvelles silÛuati'Ons.

Pour ne pas êt,re pris au dépourvu, il se mit à la tâche avant ·mêmè que les hostilités ~us-sent tefiminées en Europe let aillsi, à p'eine les canons avaient­ils ces'sé leurs odieux massacres qu'un projelt de Joi scolliaiife était déposé sur le bureau de la Haute As,semblée après avoir reçu l'assentimenrt du Conseil d'Etat.

Si l'on voulait définir Il1es qualités de ce grand mlagist'f1at, on devrait citer ici Sla büJ:1anJte inrel!ligence, s·a perspicacité, sa fermeté, 'son courage, sa bonté et s'a foi profonde.

Ces qualités, ill les déploya tout au long de sa carrière tant sur le p}an de l'AdminÎ'str:ati'on oantonale que sur celui de s'On Département. Doue d'un esprit vif et pénétrant, i~ saisis'sait très vite les données ,es's'en'tÎeUes du ·pro­blème pos·é et en trouvait rIa ,solution immédiate.

Ave'c une intensité particulière, il .a manifesté 'S'es talents d'orateur au moment de la disoussion de la loi s·calaire, au cours de longs débats qui

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auraient découragé les plus braves. Mai's, M. PitJûeùoud n'était pas homme à abandonner des positions qu'iQ estimait néces'sair,es pour le bien dru pays. Avec une éloquence vive, 'ardente, convaincante, mai,s t'Oujours empreinte de bioo­veiHance, il arrivailt à enlever des positions qu'on aurait crues inexpugnables.

Ce fin magÏlstliat aWliit cependant un ·srens avi'Sé des réélllités. Lorsqu'on lui présrentait des proposi~ons a;c~eptablle:s, i'l.ne r.efusait jama!s de ~'es e~am.in~r et même de les f.aIre sl'ennes SI e1ies 'contnbucl:lenlf: au succes de ~a 101. AInSI, par e~e,?1ple, J'.avant-projet d~ l:oi pr~voyait rentrée à l'~o?!e. à 6 ans, une scd}iante plus longue, etc. Ma1's 111 a b1'en fanu 'se rendre a "1 eVldence que ks esprit s n'étaient, en règl'e générai'e, pas mûrs pour de t'CINes innovations.

C 'était .Je temps où l'on construi,sait force biteries dans ~es mayens pour tirer le m~rneur parti pos'Sible des dé'liCÏ'eux produits de ces régions éll'evées. II n'étai,t donc pas indiqué de perturber l'économie ruraJle en l'a privant d'une main-d'œuvre indtspensablre, c'est-à-dire oe:IDe des écoliers.

Monsieur Pittelo'l1d avait confiance en la popu!'élltion du Va/lais; il savait que la loi de 1946 n'·é1taÎlt: qU'ThIle étape sur le chemin de lIa normalisation. Et favenir lui a donné 'liailson pui'sque tous 'S'es postulats ont été réatisés par la loi de 1962.

Pour mettre en évidence les be~~es qualités de ce grand conseHcrer d'Etat, oU pourra1t dter qUiantité d'autres réalisations, mais un chapitre spécial est réservé à cette fin dans le présent num'éro. Un certain développement id risquerait de faire double emploi.

On ne peut cependant ololie ce modeslte aperçu san8 parIer de la gt'\ande bonté de ce ·chef. Toujouf'S et partout, ill vous acouein'élit avec son aimable sourire et une poignée de main bien cordilale. Il comprenait ses coHaborateurs; i1 partageait 1eUTS foies et }eurs peines. On ne dh-a Jamais assez combien de per:sonnes de tous les miHeux ont trouvé dans ce grand cœur aide et récon­fort. C~eSlt dans sa" foi profonde et agi'sslan:te qu'il pui1sait .les force:s nécess-aires pour accomplir joumClI:lement s·a mission de membre influent du Gouveif­nement.

Ce remarquable conseiUer d'Etat, ce grand chef de l'Instruction publique a aimé son pays; il l'a servi de 1:out son cœur et de toute 'Son âme. Il a aimé ce peuple valai~an qui ·tant de fors lui a marqué sa confi'ance et témoigné sa reconnaissance.

TI jouit maintenant de la beNe récompense ·accoifdée par le Seigneur à ce1ui qui s'est mis si généreusement au 'service de ses semb'l'ables.

Maxime Evéquoz, . '4iii!i$tI

ancien chef de service du D.I.P.

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Page 4: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Hommag~ de la SPVal à M. l'ancien conseiller d'Etat Cyrille Pitteloud, chef du Département de l'instruction publique

, .Le 2 mars. dernier s'éteignait à Sion, à l'âge de 82 ans, M. Cyrille PitteJoud, anCIen conseIUer d'Etat et ancien chef du Département de l'instruction publique. '

, Pour le personnel enseignant en activité, depuis queique1s dizaines d:années, cette disparition fai,t surgir tout un pas'sé et nous ramène à des temps o~, ~otre profession et notre situation n'étaient pas ce qu'elles sont -aujour. d hUi. Notre oanton ne connais's'ait pas alors l'ère de prospérité aotuel1e et tes ~oyens finanders dont l'Btat di'spO's/ai'ent étaient fort restreints. Diriger un departement d'une telle importance, dans des conditions si peu favorables n'a ce·rtainement pas été chO's'e a~sée. '

Evoquer le souvenir de celui qui fut notre chef, de 1937 à '1953, c'est rappeller d'abor~ l'h~mmle exoeptionnel qu'irl était, oar i,l avai1t reçu en paTtage tous les dons: mtelhgenoe briHante, distinction, amabilité, courtoisi'e. C'est relever ensuite s'es activités marquantes à la tête du Département de l'instruc. tion publique.

En 1944, sous la responsabilité de M. le conseilJ.Ier d'Et'at Pitteloud furent créés. l'es COUf,S cantonaux valaisans de perfectionnement pour le per~ sonnel enseIgnant. lil es.t l'auteur de la loi du 16 novembœ 1946 sur l'ensei. gnement primaire et ménager, 'ainsi que du règ,lement d'appJi.cartion dru 6 novembre 1947. Nous tenoIliS à relever l'importJance de cette loi, l'essor qu~eHe a donné à la form,ation ménagère, le climat qu'eUe a créé, l'effet precurseur qu'eHe a eu, en ce sens qu'el~e a rendu possible et faciHté l'éJabo­ratio,n et l'adoption de la loi de 1962 sur l'Instruction publique. De plus, la .101 ~e 1946 a donné au Grand ConseÏJ la possibiHoté d'adapter, par décret, les traItements du personnel enseignant «aux conditions particulières ou 4

'rcons'tancielles». Antérieurement, les waitements étaient fixés par la loi (~U 15,11.1930) et ne pouvaien1t être modifiés que par votation ' populaire. L'article 103 de la loi du 16.11.1/946 qui arrête ces .dispositions fut à l'épo9ue d'une importance capitalle. C'est egalement par la 101 de 1946 que furent mIses sur pied les ,4ispositions relattives à la cré~tion d'u!1 office de l'ensejgn~~ent, devenu p~us, tard l'ODIS. , . ' / / .. " '_. ' , . ' .. ' , En , 1948, le p:e1rsonne[ enS/eIgnant beneflcIe d une ~eva.}on~atlo~ ,,~es

traiû~mènts et, ç ièst 'là 1:ln' pre~i~ pas y.~~ l'amélio~.ation , de sa, , ~!tuat~~J?-' roujour:s soucieux de }'a bonne marche de 1 eco~e v~léllsanne" M, .le c~mseIl~e,r. d'Etat Pi~teloll'd prolongea d'une année la formatIOn des candIdats et .~e~ oandidates à l'enseignement primaire. C'est -encore. sous sa r.esponsablhte _u'est, né et s'es.t dévelQppé le service de la formatIOn prrores'SlOnneJlle, 'que &rent créés les cours d'information et d'orientation profes'sionneMe, dalI1s notre canton. Cette œuvre, à l'époque, fut une œuvre d'avant-garde. Pendant que ,M. Pitteloud était ch.ef du Dé'rarteil1len~ ?/e l,~instruction publique, /les subventions aux constructIOns ,scol'alres ont ete tre:s l'argement augmentees. C'est oe qui , a permis l'édifiClation de no~hre~x bâtime~ts.de.s'tinés/ à re~pla­c'er des édifices vétustes dans Ilesq~els 1 enseI.gnement et.aIt donne d~ns/ des conditions nettement insuffisantes. L'échedk de subventIOrtnement dlfferen­tiel a été mis'e sur pied après la ,loi de 1946, appHquée d'abord atlX' conslt:'~c­tians scolaires uniquement et élargie ensuite aux autres secteurs de l'admIllls-tration cantonale. ' . ' ,

La SPVal ' en rendant un ultime hommage à l'éminent disparu peut dire, saris 'risque d'ex,agération, qu~ yaction/ de. M. Cy~H!e ~itteJoud, diffidle p~rc~ que ' conduite dans les condItIOns precaires qUI etaient ceJ.les du ya;laIs a l'époque, demeura en' quelque sorte souter,~me et. peu spectac~la1fe. Elle n'en fut pas moins d'une importance primordIale pUisque, avec lU1, Jes bases étaient ,jetées _ qui permirent l~s réalisations futures, ceHes auxqueBes ~ous avons assis,té durant ces quinze dernière,s années, celles que nous souhaItons encore voir s'e réaliser à l'avenir.

Notre page de couverture Dijon': gargouilles de l'église Notre-Dame

Joséphine Briguet Présidente de la SPV'al

Si le sculpteur' 'gothique ne rtrouve plus dans l'elS chapi,teaux un l,feu 'privi­légié pour exeroer 'sont art figuraüf, id"autres é.l~il1le~lts s'offren~ ,a lm:, les pOfltau,s s'e dév'eloppent (vous'sures,. ,gltatues ;d~s pl'edro.IlDs); le ISOUCI de rejeter reau de pluie vers fextérieur SUs'cIte 11a creatIon de fIgures grote'sques de la plùs haute fantailsie. A l'erur sujet, -on pouf'fai1t 'Pr'~sq~'e p'~rler d'un «ar,t p~:~r l"avt», car, depui's l'es sciède.s lointains de leur 'ywaltIOn, 11 a f.al~u 'ar~ndr<~ la longue-vue et ,l,e téléobj1ootif pour perm'etûre. ,à des ye~x hum'3llns d admIifer ces chef-d'œuvl1e d'imagination 'et d"expreslsIOn,,, parm~ lœquell:s l~s . hommelS et les femmes, les démons 'elt 'les mons'tres, Jes etres reels eJt les ügures fan-tai'slstes 'se ~&uccèdent sans problème. '

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Page 5: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Le respect du temps

On se plaint génémJement -aujourd'hui de manquer de otemps. Tout ae moudre eStt bousculé. La mère àe familJ.:le occupée , en dehors dru royer, la ven_

-deUJSJe ·à .son rayon" i'automobHiste, le voyageux, le journadisiÛ~, le chef d'entre_ 'priJSe, J'homme d'-afi5aiTe, Je magi,stif-at, chacun, dans SOIll champ d'activité iIiène une lU'tJ~e 'ef:firénée coniDIe lia montre. ' " '

A la tête de sa das-8le, le maître n'échappe pas au vertige de la vit~e .audanger de la précipitaJtion: le nombre et l'import'ance des dÏ!scip1in~ al.lJgmen~ent, les exigences des programmes 'cr01ssrut pendant, que l'latJtention des . élèves, 'accaparée par d'autres pôles d'mtéifêt, s'emba~ faiblir ou ne pas qorre.spondr~ du moins aux nécessités nouveJilies èt grandissantes de la for­mation scolaire.

__ ,En ce siècle de rapidité, d'impétuosité et de frénésie, il} importe pourtant de réapprendre Je~ vertus de la sage lenteur, du , calme et de la pondéraJtion, C"est d,,ms, ce climat seul en effet que mûrissent les idées, les connaissances, que 'se constrqislellit Iles bas'elS du savoir 'et de ~aculttuve. Bnte:pJdons-nou:s bren 1 sur Les termes. Len!tewr ne signifie pas rci 1ndolence ou apathi'e, nonchalance ou pal.1es'Se. }Il s'agit au contraire du temps propice à la réflexion, à l'étude, au bon accomplis'slep1ent de ce qui doit être :Dait. «Rien ne sel!-'t de courir», {<patience et longueur de temps ... », «hâte-toi lentement», «cent fois sur le métier !l1emet,s ton ouvrage»" «qui veut ahler loin ménage sa monture», dit la sageSls'e popu~aire qui ne s'y trompe point.

Comment condlÏ!er dès lors [es 1mpératirfs de l'école , contemporaine, la pluralité de ses tâches, l'étonnante multiplicité des sollicitations qui l'assail­lent avec l"esprit de quiétuJde et de ,sérénilté dont on lSouha~~errait qU\~IIJe ne se départît point. ExisTe-t-ill, autrement dit, des possibilités et des moyens de gagner du .temps ou peut-êtTe de n'en point perdre? '

Supposons qu'un maître exerçant son activ1té dans une commune à durée de ISéolarité maximale (42 semaines), manque de ponctualité. Queie travail effectü~ . dans sa ol'ass'e oommence régurlièrement, matin et après-midi,avec dix minutes de, retard ce qui peut 'se, produire si l'on n'y prend pas garde. Qu'-~l y aÏJt en oUJtre, à la rentrée des ré créatioIliS , une perte totale de dix minutes égalemlent. C'est donc une amputation journalière d'une demi-heure que subirait 'l'horaire de cette m'alheureuS'e clias's'e. A un temps ,maximum de scolarité annue!l1e correspond en gros, vacances déduiTes, une duree , effective de 37 semaines ou de' 185 jours. En ce cas, les. élèves seraient flrustrés, glo­balement pendant l'année scolaire, de 92 heures ou de, 15 jours d'enseigne­ment. Avouons que c'est considérable. La rigueur, la précision constituent donc-l'un des premiers remèdes au gaspiHage du 'iVemps. Que chàcun s'e~a­mine ,d'abord 'en oe domaine a\"ant de vÏ'Dupérer -la srurab?ndance des pro­grammes,

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Le 'fespeot du 'temps ne s'e limite pas cependant à une 'Ohservance sem­pUll~use ,des heures i:mp,:rties Aà iJ.'ooseignem~nt, ~onslidér~ '~ous ce seuil ~sp~t~ ce ngoflisme pourrait meme .etre de ,mau~al's alloI. C~e .qUl Imp~~e aus'SI~ ~ est l'U1ti~ilS'ation j'l.:ldicieuse et ratlOnnel~e des Instants pre'CIeUX de l eco[e. D ou la uéce~sité d'une oflgani~tion ~réal'a!b~e du 'ÛravarI, d'un~ ,préparation ~ystéma­tique des cours. Le maltre qUI ,se prelsente, dev,antses .elev~, TIussen~-l'ls ~r'Ou­pés en un s'eul degré, ne peut préte'~d~'~ a un .emploi ratlOn~ell et l:fiJfuliligent de son temps s'iiI -se fie uniquement a ~ unt-:ro~I'S'atlOn. On obJec~~ non s'ans raison qu'il n'est pas possible de t'Out preVOl'r et de tout planifIer. Certes. MaL'S i'l convient ici, que l'on IsorrDe d'un nénaslte ilS'alement, que l'on Isache s',associer pour des tâches communes, que l'on Ultùl~,se au mieux ~es tech~q~es ct les moyens appropriés. La machine à pOllycopler à a!l~Oil, po~r ne CIter qu'un exemple, dev-mi.t avoi'r .s:~ pLao~ dans -chaque bâtiment d"ecole. Les commis-sions ,S'collaires, ,les -admInI's'tratl'ons communales ne ref:usent pas le matérÏte'l indispensable quand on Ile demande et quand on en faIt bon usage.

Dans le numéro de mars dernier de «L'Ecole val}laisanne», nous avons signa>lé les dang~rs de la l8ur~harge et de ,la di'sp~rs!?n non 'sans p:éco~iser les moyelIl!sd'y eohapper. PUls'que nous 'sommes a l ere de la matt'hematique nouvelle, -sachons créer des ensembles de disciplines dont ~ous devons ?éc~u­vrir les liens de par-enté, Jes caractères 'communs. Apphquons-ncrus a f~Ire gravi1:er autour '~'un thè~ne tixé, to.ute u,ne sér}re de branch~s, se-lo~ des orbItes différentes :peut .. ët,œ m'al!S len f'OnotI'On d'Ull1 merne 'ceJ1ltœ d 'aHr'actlOn.

Quanid un navire prend :le large, quand un avion de ligne s'envole, .il importe que la vitesse de croisièr~ soit attein~e dans Iles mein~ délais Cft rnaintJenue l'e plus 10ngtemps posslbl'e. La duree de parcours en. dep~nd. pe même, le 'l'ancOOl'ent d'une année s'col'aire, Ila bais'se de régime à i"app'foche du telime d'OÎ\l1en:t être tels que la période de -travail régudire!f puisse s'étendre au maximum. Ainsi s'eront gagnées des heuifes elt des journées précieuses.

Attardons-nous que~que peu :sur ce suj'et.

La mrse en :train rapide de septembre 'exige une organisation, :une pré­paration préallaljJ..es pour [esqueJlles i[ faut que [e Déparit~.ent de 11'iDi~ltructiO!ll pUiblique, l'es -administtiaJtiol1is comm:unrules, les commISISl?TI!S SCO~~l'res, les di'l'ections d'écoles let ile p'ersonneJ enseignant voue[}lt les ,mei1lleurs SOInS. · -- _

Idéal,ement dès la fin de l'année précédente, 1es nominations des maîtres, l',auvibution de's das's'es Ja répalftition des ,looaux, la disltriibution 'du matériel , ~ . le plus i,mpor.tant, pour la prochaine péri'Ode, devraienJt: êtr,e ohos~ l;aI~. Ainsi ohaque tÎltulai!fe désigné disposerait d~ te~ps et des m~yens necessal~ à 'la préparation lointaine, inteBectueJ11e, pUIS dIT'ecte et ~flaJtIque ~e s'On acti­vité ~uturre. Oe -qui n',empêcherait pas, bien au contralT'e, [Ja detente 'et l,a décontraction indispensalbles des guandes vacances.

'Pratiquement, cette lSÎ'tuation parf~aite . ne peut ê-tr~ "piantout réaHsée. , .~-a pénurie de pe-rsonnle[ -enseignant, [les defectlOll'S eJt 'les de'SlstemJents de derIllere heure, la méconnaissance des effectifs préds d'élèves constituent dels obs~laClles

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Page 6: L'Ecole valaisanne, avril 1971

avec lesqUells, il. 'faut compter et qu'on ne surmon<te pas ,slans y mettr~ le temps. I~L-impofo.t.e. néanmoins de déo}ancher.!1rès tôt le dispositif de mise en place de la pr.ochaine lannée 'scdlaire.

,:~, ,E~- ce sens', notre 'service 'aptocédé, â deux: 'reprisles;"eu' 1970 et 'dérhîè~ r'~hiépJt; à ' une' vas,be 'enquêre auprès du pei:s6i1nietl eIi~ëign'ant .. Cette recherche de renseigIienïent's doit nous pe!1m~ttre de cohnaître assez '.tôt Œ'e nQll1bte tQtal de 'départs, leurs rai,son$, 'en vue des mesures' adéqualtes à 'aHê~èT. NoUs PJj'ons une nQŒveHe foi!s routes 'l'els peTS'onhes ' 'concernées ~i:e "v6Ü'loir bien tépondœ au;i( 'questiorinaires qui 6.n:t été' d~striibu~s "'. ' "'-

" p.!;l.r 'ailleurs, il eSlt indi'spootSab1e que les commi's,sions sco~'aires, respecti_ Veinent les direttio'ns d'écales ,soi'ent rens'eignées dès que pO'ss'ilble et avaQ.t rliêmè 1'échéance du délai régl'e1mentaire fixé sur lels intentions die's tnaÎtrès qui onlt déoidé de prendœ -la retraite, d'interrompre momentanément ou dut'a­~J'en1:~nt 'leur 'acÜvité; de 'changer de poS'te ou ,de poursuivre Il'eùr~ étlÛdes. '

, ' ,

Ainsi, les au~torités communales disposent des éléments qui permettent d;e, 'Procéder aux nomtJ1lati'On's, de modifier , au 'besoiü oer.tainèS attributions de çl'a'ss'es 'elt de 'signaŒ'er Ia:U -Dépar'tement Ile,s P9stes non rep'Ourvus. Si toutes c'es dispQ'sitions ne 'surviennent qu"a.u dernier moment, ,l'année scolaire ne con-n'aFtm pas le, dé,niarrage rapide que l'on souhai:te. '

, Dans un: mê'me ordre d'idées, les temps morts 'et !1es hésitations du départ doivent êtl1e di,minués par une di,S'tfÏ1bution plus rapide des manuells et du ma/tériell 1scolaires. On n'Ous signale que des commandes de livres parviennent au dépôt cantonal lenc'Ore dans le c6ura.nt du 'mois de novembre. Pour éviter ces retards préjudici,abl,es, nous avons décidé" en accord 'aviec féconomat de J'Etat, d'avancer la publication de .J'a li,ste offiCieNe des ouvrages subvenl1:jon:­IJ.~s. Sauf difficuHés de dernière heure, celle-ci pa,raÎtra très cer,tainemen~ ~vant -la fin de ~a présenlte année 'sco'laiœ. En , même ,ten'1ps, des in'struct~ons 'S'eront données ' 'en vue de commandes avancées perm'f:ttant des délIais de ,livfiai'son 'suffisants.

'Rappel'Ons encore que h~'s commissions <s'colai'res ont !l'obligation de four­nir. au pelisonnel enseignant, avant l'ouV'el1ture ,des 'Olas'Se,s, la 'liste ,des élèves et ' que ,les 'admiillstrations doivent faire en SOTte ql).Ie Iles locaux 'sorent prêts et di,sponibl,es pour ,l'e moment de la r'entrée. ',.:

, VoilLà pour 'ce .qui conoerne}e début des COU!1S.

.. 'Il. 'es't 'aussi pos'sible de gagner du temps 'au terme d'tin t'rirùe:s'ûte .. ét de l'année scol:aire. Si 'le maître ne téag~t pas, S'lI Œa favorise QU IJoa permet,. ;très tôt§'instaure 'dans l,~ clas'se la psychose de la fin. Tout concourt,d'aiHeur,s à la prqvoquer: Ja perspeotive de Noël que ,les vilvrines annoncen:t, 'J',approche,.de 'P'âques et du printemps, les 'eX~'1)1-ens dont on ne peut repous'S~r ,lyS , d!l~es au~ uLtimes jaurnées, le passage 'de i'iil'speoteur, la fatigue, 'la promenade ët; toute pLeine de promes,s'es, l'ar,rivée ,des grande,s vacances 'tJant, attendues ~It dés,irées. Il f,aut du crran bien :sûr pour résislter à ces multiples s'O'l1lidtatioll's el{: mainte­nir j-us1qu'au dernier moment le Irythme de travail réguli'e.r ~t, so.l)l~~nu. ,ÇeSlt

',8

à ce prix que seront utiHsés au mÏ!eux même les moments ,les plus difficiles dont aucun ne devr,ait êtœ perdJu. ,

On Il'aura constaté, '1"ensembLe des me'sures propres a gag~er du temps à récole nécessite Jla collaboration très l~'rge du per'sonnel 'enselg~an.t et d~s autorités ,scolai,res. L'impoDtance de l'enjeu veut que oe'bte cooperatIon S~lt rech'erohée au màx~'lllum. Chacun à notre plaoe 'et tou~ .ens:emb}e accom1?!hs~ sons donc oe qui 'eS't en ~otre :pouvoir en vue d"~ne Ultll~ls:atl'On tO;~allle" ratlOn­neHe, judicieuse et intelligente du temps, ce bl'en precl'eux qu Il nest pas permis de di1lapider.

::: N. B. Nous donnons ci-dessous, à titre d'information, l'e Itableau du nombve de maîtres et de maÎtress'es qui ont. quitt~ l'~nSleignemen:t à 'l,a fin de chaoune çl'es 'qualtœ dernières années ,s'CO'llalifes, ams'l. que les ral~on~ de ces nombreux départs. Ces indioations concernent l"ens'ellgnement pnmal,re, sans les écol,es ménagères, let 'S'ont valables pour le Valais romand.

, .-.-", a b c d ' e f g

Fin 66/67 19 7 5 16

fin 67/68 17 9 10 18 2

Fin 68 /69 23 5 4 18 2 4 2

Fin. 69170 15 .9 6 14 6 4 3

"

a = b =

pour raison de mariage et de famÏll'le pour oause de'maladie et d'invalidité

c = en , ~'ai~on de poursuite d'études

h k m n 0

6 3 23 37 60 14

4 . 22 40 62 22

7 12 23 55 78 37

7 2 9 26 50 76 40

d , ', ''Yetraite e = dépar:ts e'n m1ssion " ' f = changements de profe'ssion, nomination à la fonotion d'inspeèteur g' = dépaJl1ts hors du ca~ton h,- " décès i = eu'gag~ment dans l'enseignement privé j = , '~mgagemenlts non l~enou velés par a .:I.,p . k' . mÛ'tifs 'divers ' ' l - , total, instituteurs fi = total ins ütutriJoes n ,= total général ' Q = .. classes supplémentaires (nombre net) ouve,rtes pour le début de

1'année suivante nombre totall de postes à pourvoir ou à repourvoiif au début de Î'année 'Suivante

p

74

88

115

116

'Ansoelme PannàtÏ'er

Page 7: L'Ecole valaisanne, avril 1971

La logopédie et son objet

Le langage est natre instrument le plus subtil pour communiquer avec autrui et pour approcher les connai'ssances de la société. Il nous permet de traduÎTe nos émotions et nos pensées, onlilement, si nos intedocuveur-s S'Ont pré,sents, et par écrit s'Hs s'Ont él'Oignés dans le temps ou dans J'espace.

Or certains individus, et en particUilier les enfants qui ont à appprendre puis perfectionner ce mode de c'Ommunioation, peuvent rencontrer des diffi­cultés.

Ces difficultés peuvent être la conséqueoce de perturbations au niveau des processus propres à l'établiSisement du verbe, car si Ile langage n'appara~t qu'à un momlent précis, il n'en est pas m'Oins - et c'est Jlà l'eslSentieJl - pré­paré par toutes les acqui'sitions antérieures à son déve:loppem-ent En effet, il ne peut s'insta!ller qu'au moment où les circuits neuro-physiologiques, le désir- d'écoute.r 'autrui et de lui tréllllsmettre quelque chose s'Ont constÏitués, les capacités int'eJllectueJl1es permettant de comprendre 'eJt d'uti'li'ser le système de symqole arbiüiaire de la langue.

-Mais à son tour l'apparition du langage et son acquisiti'On permettront de mieux s'adapter au m'Onde ambiant, de développer desoonnaissances en utili-sant lies mes-sages verbaux tra11lsmiIS et -en se dégageant du concret grâce à l'abstracti'On linguistique. Dès lors, des troubles dans l'é1aboration eit le maniement de lIa langue peuvent avoir des conséquences séri'ellses sur le développement inte-llectucl de 'l"enfant, en tronquant lS'es informations, et souvent sur son adaptation sociale et affectivle, du faÎlt que ses difficultés vont entraîner des réactions de is·a part et de oehle de son entDwrage.

c'èSlt l'école qui viendra particulièremént sanctionner ces problèmes car les connaisslanoes y sont transmises par 'le hmgage ora'! et écdt, la lecture étant mêmre le pœmirer apprentisisage proposé.

Il est donc très impofltéllllt que le plus précocement possÏ!ble les diffioultés soient dépistées, pour qu'on leur donne leur juste significati'On, afin d'amé­nager -les conduites nécesstakes à une meiHeure évo~ution.

C"(!JS't de tous -ces problèmes que s'occUipe lia logopédie (ou orthophonie).

Le l'Ogopédiste es-saie. de comprendre la varIeuT des difficuJtt'és dans l'acqui­sitiondru llangage oral ou écrit (ll1ecture - orthographe) pour 'l'enfant donné, c'est-à~dire en fonction de lSon développement, 'S'On âge, s-es capacités intel­leotueilles, :s'On adaptation s'Ocio-affeotive et s'On histoire qui influence son devenir. La langue n'est pas acqui'se d'emblée par rl'enfant. Il d'OH i'approo.dre et pas-se airnsi par difféfrentes étapes où son llangage n'est pas correClt par rapport à celui de l'adulte: les troubles de lacquisition ne se définissent pas seulement par J'.absence, if:a présence ou la déformatiDn de certaines formes veroo}es, mais plUJtôt par Ja pe1'sistance d'éiflapes antérieures du développement

10

verbal par rapport aux autI1es aspects du développement de l'enfant. L'inves~ tigation -eSlt donc faite en coUaborrution avec les autres s,~écialilS,t:es du dévelop­pement de l'enfant et de -s'es troubl1es: 'le neuro-psychl'atœ, le psychologue, l'audiopholl'ologilsrte, }te pédagogue, etc. .

Par ai Heu rs, le logopéd1sve traite les enfants, i,l s'occupe de ceux pour ' Jtesquels il est néces:saiTe de favari's'er une meirllkure évo1lution du langage aval -au niveau: de la prononciation -des sons, du respect de leur ordre dans les mo~s, de l'étendue et de la mobilité du vocabulaire, la forme et la correc­tion des phrases, l'ordœ et la f,luidi're du dis-cours compris et padé.

Un traitement peut aussi être nécessaire au niveau du llangage écrit pour établir les données de base propres à l'acquisition de la l'ecture et de l'ortho­gliaJphre.

L e logopédisre peut avoir à s'occuper des adultes qui ont -perdu l'uti1isa-tian correcte du langage. .

Ces trai/OOments ont lieu dans des cadres diver-s offioiels (Services Médico­P.sycho-Pédagogiques, Hôpitaux, Institutions) ou privés.

I1s sont pratiqués individueNement, ou en petilts groupes, seJlon les carac­téristiques propres à l'enJiant et à ses difficultés, en cO'Habo1'ation avec les parents et éventuellem!ent les enseignants.

On tenbe 'au maximum de maintenir l'enfant dans son mi~ieu ordinaire. Il suit pafiallèlement -s'On traivemoot, mlais si deoS rai,sons l'imposent, le prJtacement en institUltiDn Sipécialisée es't possilble. --

Oes spéciaHstes s'Ont formés déllll5 un oadre universirtaire où ils reçoivent une fDr-mation théorique dans les différentes dis-cipHne-s propres à une ' mdl­leure connaÎissance du langage et de ses conditions de production, et: une formation pratique quant aux techniques rééducatives.

Tous 'oes effüflDs doiv,ent rpe.rme1Jtve au mal-parlant d'Iacquédr, grâce à une communioation ai'sée, un équilibre va1labre et la plrace qui lui revient dans notre société très exigeante pour les indi'vidus handicarpés . .. _

Miohèle Maquard, logopédiste

Edité par l'Associatipn Romande des Logopédistes Diplômés (A R L, o.), rue Roger-de-quiffips 41, 1400' Yverdon

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, avril 1971

à .' mathématique nouvelle ... m,atériel nouveau

x x x ,x

-'-. -·-.(~lus)"·- ----

x . ><

x - x

x x

x

(Première illustration des exercices individuels avec les dominos-ensembles, décrits dans <<l'Ecole valaisanne» de mars 1971, No 7, page 14)

12

.-' -..... -- .---. -.-.-.-.. _( -r-1us )"'-'-'

'-'--.-{ rY\ oi n~ )A'-'-'

(Deuxième illustration des exercices individuels avec les dominos-ensembles)

Remarques

Il 'e~t bien 'en tendu que le's em,ant's connails's'ent tles noms des nombres jusqu"à cinq au moins.

Ces ex'ercices répétés développent ~es facu1tés de perception globale e1t de mémorisation des nombres.

Lorsque :l"enfant 'saura é'crke les chiffrelS, ,le maîtr'e lui demandera de placer les «étiquettes» et d'nrtiliself 'entœ eJles ,les s,i~e:s = '* - + < >.

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, avril 1971

L'un des objectifs de la rénovation aotueae de ,la ffi'athémati:que est de transformer le comportement des élèves devant des situations mathématiques en favorisant les recherches personnelles, comme lie demandent d'a~l1!eur's ~es dernières découverves de La psychologre.

Si d'une paT:t, no'UlS acceptons ce principe, et d'auDPe part nous cOfiisidé~ r011ls la grande V1ariété d'apütudes d'acquisiltions chez Les enfants, nous deVons aussi admettre lIa néces:srté, pour chacun de nos éJèves, de pouvoir travailler s~lon 'son rroRre rythme d',assimi,lation. Et comme '00 mathématique, ces dif~ ferences d aptl'budes sont lencore plus accentuées que dans d'autres sec'beurs ~e l',enseignement scolaire, i1 importe d'en :tenir compte ,l'Ors de i'appTen~ tl'Ssiage de -la numération.

POUl' atteindre cette indépendance dans la cadenee d'exécution des '(ra. v~ux, les enfan~s ,doivent disposer œun matériel personnel de valeur et par. faItement adapte a leul's · besoins, ear le mot «recherche» suppose des moyens techniques d'investigation.

Certes le.s appollts de la méthode dels ensembles perme'btent de résoudre opéflations 'et problèmes par des 'schémas gJ1aphiques, mais pour [es débutants i les ischémas graphiques s'Ont trop abstrairt:s; comme Les reilisembl'es dessinés ou les iHustl1ati'Ons, ~l,s ne donnent pas ,srufüsammell't la notion du nombl1e, Sur~ tout rpa~ce qu'ils S'Oilit «IS'DaJÜqUelS». Aus'si, le pa'ssage des elx'ercices numériques effectue.s avec des élémenûs concrets, à l'anaHys'e des situations sur des schémas gr1aphiques, doit être I3JTuené par l'utihlS,artion d'un matériel intermé~ dia~e Imaniable et mobile: n'impoTte quel matériel Ille f,a'CiJite pas ce chemine­ment veIiS l'abS'tmi,t. Si ces 'ens'embles s'Ont composés d'éléments conarets ou de signes. indépendranns l'es uns des lautfles, l'lenDant peIlsis'teTa, tout 'au long des exerCIces, dans un simple comptage; ,si au corutraiTe, ~es élémenûs sont groupés de m:anière à ne plus être lleconnaùs's'abl1es dilsltinotement dans l'ens'em-ble, 'l:ema?:t relCourra inévirtabllement à des procédés mnématechnique1s ex1m­maithemarNqUJes.

N'lest-Cie pas cette double idée de collections et d'éléments distincts, que }e psycholo'gue nrançaÏJs H. Derlacroix préc'Onise Ilorsqu'iil dit: «une collection n'est un nombre que si l'esprit est capable d'en remarquer successivement chaque unité.» Or, pour I,es débutants, les yeux et Iles doigts 'remplacent }'Iespri't, et ,J'es dominos-enslembhes constituent pour t}'inslvant 1'e 'seuQ matériel1 i/n~ermédia~r~ maniable et m'Obi,le présentant ce 'caractère oapHal «coHection­elemoots d1s'tmcts». C'est dans ce 's'ens qu'il ~aUJt comprendre «à mathématique nouvelle ... matériel nOUVeau».

,M. Bagnoud

Documents d'histoire valaisanne par Michel Salamin

La bastonnade de, Martigny (11 avri11833)

Le 17 juillet 1832, la diète des cantons suisses adopte le principe de la révision du Pacte fédéral du 7 août 1815. Dans le Valais, les partisans et les adversaires de la révision constitutionnelle manifestent avec vigueur leurs opinions. Les représentants du Valais à la Diète fédérale se prononcent en faveur du Pacte de 1815 et décident de ne plus siéger en compagnie du représentant de Bâle-Campagne. A cette nouvelle, les sections libérales du Bas-Valais organisent des manifestations de désapprobation. Dans l'intention de rédige'f un mémoire contenant les modifications à apporter au Pacte fédéral, et pour obliger les députés valaisans à participer aux délibérations relatives au nouveau pacte, les libéraux bas-valaisans décident de tenir une conférence à Martigny, le Il avril 1833, Leurs adversaires rassemblent aussitôt leurs troupes, Il en résulte la bastonnade plus fameuse qu'importante,

A. La relation du journal «Le Véridique»

Dans son numéro du mardi, 22 avril 1833, Le Véridique, de tendance conservatrice, publie une version, qui se veut impartiale, des événements du Il avril. Son opposition aux libéraux est cependant trop manifeste pour qu'on puisse lui faire totalement crédit.

Maintenant que les affaires de M'artigny s'Ont assises et que 1e résultat en est connu, l,es deux parüs racontent les ch'Oses avec plus de oalme. P1usieurrs jours avant la journée du Il, des émiss'aiil"es du dizain de Monthey avaient été envoyés dans l'Entremont pour recruter en fHveur du drapeau fédéfiaJl; des cocardes étaient diJStribuées pOUT signe de ralliement; le jour elt 1 'heure étaient convenus pour se rrencontrer à Martigny, et les patriotes des deux dizains espérant d'être bien supérieurs 00 nombre, ûen lue devait s'oppo'Sler à ce que le drlapeau fédéral fût 'a~boré. Marotigny gagné, tout le Bas-Valais serait ·gagné. Des cO.fJ1espondances de Zurich 'encourageaienJt ce mouvement. Unie lettre, entre autrels, de M. Monnand, député ,du :cancon de V,aud à Zurich, adressée à un conseiller de commune, ct Jue à qui voWl'ait 'l'entendre, disi3Jirt:, que si le Bas-Valais voulait envoyer des députés à la diète pour se faire repré­senter, c'était le moment. H n'y 'avait parr 'Conséquoot point de temps à perdre. Tout est disposé pour 'la journée du Il. Dès la veiUe, le bruit ,s'e, répand à Martigny que 'Iles Montheysans et les Entremontants devaient arriver le lendemain pour arborer le drapeau, et que t'Outes ].es communes voisines devaient 'accoufÎir pour ks s'e'conder. Cette nouveHe n'intimida point les Martignerains. Qu'ils viennent, disaiOO't-i[s, notre grand-cloche en fera l'affaire!

Page 10: L'Ecole valaisanne, avril 1971

!--es Montheysa?s 'a:rrivent en (eff.~t Il:e lendemain vers des 11 heures dq matIn au nombœ d 'envIr'On une c'entmne sur deux rangs bât'On 'Ou canne e' main, :drapeJau déployé, deux tr'OmpeltJtesen tête. Anivés ~u p'Ont de la Dr'ansen

le petit n'OmbJie des fédéra1Ï'ste:s de M3I1igny-Ville vinrent s'e joindre à eu' 'avec leur drapeau, et :se miœŒlt tous ensemble en mlarche p'Our entrer Ac x

ill A . A vn v ' ,e. us'Srtot la gl1and-cr'Oche 'se fla~t 'entendr'e 'et prés'ageaÎ't laüx féd6Valisrb

. 1 E es une re9ue ,'I?~u ~mI:ca~. n pas~s'ant devlant la place publique sur waquelle se trouvaIt d~Ja reUlll des 'le matIn grand n'Ombre d'habitants, le c'Ortège de drap~aux ht e~~endre des ods de j'Oie; et cette m'asse de peuple leur rép'Ond d! la ~eme malllere 'e~ 'sur J.e même t~n de musique. Le c'Ortège 'continue sa r'O llite , traverlse la vIlle, ent're dans Il auberge de Maçon dite La Tour quO f l' " 1 ut 'en un 0 In d'œill cernée par les masses qui arri'Vaieilit successivement d t'Outes parts. Quelques f'em/mes arri'Vlaient les unes armées de f'Ourches lp~

d 'd ' , v,] autres . e tn euts, ce qui oausaÎ't quelques m'Ouvemrents d'hil1arité et des applaudIs,sem.eruts, de l'assemblée. Auoun signe h'Osrtile ni d'attaque ne fut d ab'Ord manifes1te. On enrtllie en pourparl'er de par't et d'autre; 'On pr'Opose aux Montheysans de r'epartir de suite avec leur c'Ocarde et leur dr'apefau' Hs demandeilit un ~é}'~i, il. 'est acc'Ordé. Ils pr'Omettent de paTtir, ils ne partent pas. On pa.ss'e. aInSI trOIS heures de temps en nég'Ociati'On, en délIai, en pro­messe de partIrr sans .les effectuer parce qu'on c'Omptai,t sur l'arrivée d'un m'Omen~ ~ l'~u,tœ, d~s Entremontants; finalement 'On se fatiguait d'att~ndre, 'On. se .de~l'dmt a pal1tIr l'Orsqu'U1~e v'Oix se fit entendre parmi les Montheysans, ~UI dIs'alt: «Vamcre ou mourrr». Le o'Ombat s'engage daIlJS l'intérieur de l .auberge d'Ont Iles p'Ortes aussirtôt f'ermées, ans'sitôt enf'Oncées, permirent à la f'Oule d'aMler au s'ec'Ours de 'lieurs oamarades, et en m'Oins de quelques minutes, t'Ous les lappartem'ents de l'hôtel tUifent 'Occupés et évacués. C'est 'au mi,lieu de cevte f'Oul~ que M. le ouré du lieu et le Rme prévôt du Saint-Bernard Sont venus se Jeter p'Our oalmer ,J'indignalti'On, et 'Ont puiss'amment c'Ontribué, ainsi ~ue deu~ m'agifsrtrats, disrtingués par leur c'Ourage et lieur zèle tOllit charitable" a c'Onten~T dans les b'Or~es de la m'Odémti'On cette p'Opulace initée, qui s,ans eu~ auraIt pu se p'Opte~ a de graves excès. Les Entremontants s'Ont arrivés en petIt n'Ombre sur .la fin de la ba1Jai1Jle p'Our 'apprendre la déf'ai.te de leurs ami.s et 'PreJ1l~re. la fuite 'après av'Oir aband'Onné leur dra:pem,J. Ce peuple qui était enc'Ore a Jeun p'Our la plupart, après s'ê,tre cotisés p'OUif il,es frais, réunis ens~mble .sur la place publique, prirent en c'Ommun quelques verres de vin qu'I'l~ ~val'ent fai,t acheter ohez Elie Lugon, Fesel et Moret, ret 'après avoir acqUItte sa part, chaoun ·se retirre chez s'Oi dans 1e plus grand calme. La plus ?rande 'preuve ~ notre avis de la m'Odération de cre peuple eSlt qu'en parei,l cas hl ne ,smt pas arnvé de plus graves accidents.

B. Une l'elation libérale

, :' Plu~ qu't~-';'~. rei,ati~n, le document suivant est un pamphlet extrait des pp. 24-25 de 1~ , l?roç:pure, attflbuee a Jean-Baptiste Bandelier, Conduite politique du clergé valaisan pendant les almées 1832, 1833 et 1834, St-Marcel', Imprimerie de 'Lo'ngin, '1834, 36 pages.

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Le lendemain matin, 11 avrirl, les patri'Otes pal1tire?-t j'Oye.usement , a~~c les deux drapeaux p'Our s'e réunir à leurs c'Oncit'Oyens a Mar.tIgny. AUS'S 'Ito~ arrivés à l'entrée de Martigny, ÎÙs virent des attr'Oupe~l'ents de ?1'Ontiagn~rds des envir'Ons de Martigny, qui les reçurent avec des dem'OnsltratIOns. hostIles. Bientôt l,e tocsin 'sanguinaiœ s'Onna, 'e't l:harrib1,e ;scène d'On,t t?UiS les J'Ournaux uis's'es 'Ont retenti ' commença. Les patnotes de M'Onthey etaIlent sa~s armes,

:t ceux de l'Entrem'Ont n'étaient pas arrivés .. Les pays'a?s . ame:urt'e-s c'Ollit~e eUX étaient munis de bâ<t'Ons, de f'Ourches, de tnden1is; Ils etment Ivres de VIn et d"eau-de-vi'e qu''On leur distdbuait à profusion s~,r te champ, ~e rep'Os, sur l'asi~e de paix que la fieJligi'On a c'Onsacré 'aux dép'Ouilil'es. des chr~tIens','I'Orsque toutes les passions 'se taisent, et que des monsr~res avalent? ~e lo~r-'la,. t~aIl's­formé en un repaire de cannibales. 0 pr'OfanatIOn! 0 sacrIllege. J 'OulYlIa.lS ,d: di,re que Ire matin, avant 'l'arrivée ~s patriotes, une ~~s'se s'OlenneUe ~valrt <:te célébrée à J}'égli:se de MartÎlgny, 'Ou les so1dats fanal1ses de 1a .tyr~nme ~SIS­tèrent. La plume me 't'Ombe des mains en écrivant des a?'OmIn,at~'Ons. dIgnes de l'hist'Oire des cr'Oisades, au moyen âge, et d'Ont la cher'e patne VIent A de ren'OuvcleT '1e:s Iscènes 'en 1833. Peup1e's chrérüens, 'V'Ous v'Oyez ce d'Ont :le pretre est capable quand 'On lui permet de dire: «La religi'On c'els'~ moi!»

Durant cette journée d'inflernalJe mém'Oire, le t'OOSl1~ Is'Üm~a par qur~t:e différentes foi,s. Les d'Oches il'ec'Ommenç'aienlt lIeur harnble SIgnal aurs'sIt'Ot qu'on v'Oyait une apparenoe de cwlme renaître parmi les ias~'O~l1'eun;. Pendant. cette cru'elle b'Oucherie, les patri'Otes de .J'Entrem'Ont. arnverent, avec leur drapeau, ,s'ans arfmes, comme ceu~ de M'Ofllt~'ey. A un SIgnal [donne, rIa tr'Oupe des brigands 'se divis'e, et une partIe -se p'Orte a aa renc'Ontre des EI~.t~e~ontants, avant que ceux-'oi eussent pu j'Oindre ceux d~ M'On~hey~ et aU~sllt'Ot ,l'lIS fu;ent as'sai.Jlis c'Omme les premiefiS. Le p'Orte>-ensel'gne n a du sa VIe qu au bat'On du drapeau d'Ont il avai,t 'appris à se servir en France. Pendant t'Oute ~etJte scène inqualifiable d'h'OrreuŒ, 'On v'Oyairt des prêt'es au cIlocher de ,Ma:DIgny: Qu'ils viennent n'Ous dire maintenant que l'Eglise abhorre le sang. L Egh~e qUl exc'Ommunie doos la buHe de !la scène les ·speotateurs de du~l~ ~e. ?evrmt-er!lle pas ,en faire autant envers Iles auteurs e~ Iles spe~tateufiS. pnvI'le~Ies du guel~­apens du Il avril? Mais l''Opini'On pubhque, qUl a anS'SI son tnbuna.J, Iles a excommuniés, et la civiHsati'On a ratifié d'un pôle à l'autre ce!trt'e sentence d'universelle flétrissure.

C. Proclamation du Conseil d'Etat

A la suite des troubles du Il avril, le Conseil d'Etat s'adresse à la population. de Martigny, dans une proclamation du 13 avTi1. ~e document se, tro,u~e aux !'-rchlves cantonales du Valais, à Sion, sous la cote departement. de 1 I~teneur, . theque 42, Troubles dans les communes, fasc. 1, no 7. Nous n'en publIons qu un extraIt.

HabiT~Ints de M,artigny! , ' Depuis querlque temps, vort\re c'Ommune est l~ t.h~âtre de scènes revoltantes,

plus coupables Les une:s que qes fautreis; ,lia dlV1'slon lJa plus affreUise v'O~s

17

Page 11: L'Ecole valaisanne, avril 1971

déchke. Ce qui Se passe dans votre sein porte un caractère propre à donner de l'inquiétude non s'eulement pour vous, mais encore pour la tranquillité générale du canton.

Une facti'On, qui n'a soif que de désordres, veut établir son empire à Martigny; eUe veut y triompher sur Jes débris du règne de la L'Oi.

Une démagogie dangereuse cherche à égarer le peuple sous Je prétexte de son intérêt qu'on lui présente sous un f.aux jour, On carlomnie; l'on persécute le cirvoyen qu'anime le bien public. Des perv1ers vous préparent une périOde de grandes calamités; H,s ch~rchent à corrompre l'esprÏ't public et même jU'squ'à ce s!efiltim'ent d'human1té qui a ItOUjOUliS di'sTingué l'homme lirbre du Valai.s.

Le citoyen paisible, le véritable ami de sa p3ltri'e n'y trouve bientôt plus sécurité dans -s'es foyers, L'autorité du gouvernement est méconnue dans une partie de vatre commune; elle y est br:avée; la loi es't f'OUilée aux pieds; des conci,liabules, qu'eUe réprouve, s'y tiennenlt; des réuni'Ons, qu'eHe défend, y ont Eleu; ehles IS'Olllt même annoncé'els au son de cette cloche dont le tintement glace l'âme d'effroi.

La voix de l'autorité municip(lJle n'y a plus l'accent de 1a persuaJSit>n; l'enceinte de ses d&libérations n'est plus un lieu saoré; des f.actieux 'assiègent le Conseill, le privent même de sa liberté pour le f'Orcer à accorder -la con. vooati'On d'rassemblées i11égrules,

Et ce sont toujours les mêmes hommles qui, en 1831, ont attiré sur votre oomlmune humi.Jiation et malheurs! La grande et tri'ste leçon de cette année serait-elle d'Onc perdue pour vous? ( ... )

Norus :savons qu'il y a parmi VOlliS quantité d'individus qui n'ont d'autre faute que celle de :s'e lraiss'er égarer par des méohants, par des hommes vrais ennemis de leur patfi:e. Le nombr:e de ces derni,ens n'est même pars considé. rable; mais Hs s-e croient fopts de Œ'elUr audace. Qu'ils sachent que le gouver. nement a -la volonté, qu'i1 a la puissance de rIa réprimer. Le Conseil d'Etat les conna~t; i'ls n'échapperont pas au châtiment qui doit 'atteindre les pertur. bateurs du repos public, Toutes Joes vollontés 'SIe -réuniront pour seconJder nos efforts; eMes nous prêœ'l"ont toutes forces quand il s'Iagit de maintenir nos inSitirtutions, nos Hbertés, la t[1anquinitté pUJbEquei et, n'Ous diTons même, l'indépendance nationale.

M8flheur à ceux qui resteraient sourds à nos avis; malheur à ceux qui, mépri'Sant nos exhoJ1tations, ne craindpaient pas de provoquer des désastres dont l'étendue ne p'eut se ca.Jculer! La justice Iles frappe11ait, n'Ous le répétons, dans la rigueur de lS'es arrêts et ill,s resteraient un objet éternel de .maŒédiction .. ,

D. La décision de la Diète

L'agitation politique qui trouble la ville de Martigny soulève de nombreuses dis­cussions au sein de la Diète durant sa session de mai 1833, Le 31 mai, elle adopte la dispposition suivante qUe nous reproduisons d'après le protocole contenu dans le volume Grand Conseil (1832-1833), vol. 10, p. 137.

18

Après une diseUrs,s,ion de longue haJleine, Son ExceJIJlence ~~r au~ v~x . ra osition lSuivante: «Le commissaire du gouvernement n ~ntervI~n . a

la .Pt Sans cette procédure; le grand châtelain du dizain ~e MartIgny n ~glf~ po~n t en vertu de la dénonciation que lui a faite le ConseIl d'Etat, sauf a h~1 pOID 1 ·1 .. . ' remplir le devoir que la 01 Ul Impose.» " , HA lbI' . a . , '1" minorltlt> de Ira ante ssem ee, Cette proposltl'On ne 'se 'conClte qu une - v '/'

a' orilté loin d'improuver !la démarche que ie po~v01r exec~t.lf ra oru ~ mi / fairI·l~ dans ceJtte 'Occurrence, apprécie au contraIre -la s~l:ll'c~~ude du e~~ernem.ent pour ,la conservation du bon 'Ordre, p~us partlOUilIer.em,ent

go nf / à -ses ·soins· mais craignant les suilte:s funestes dont de lf:IeH.~ P?ur-smtes co le, " 1. ' / ~t -t Eill'e croit de'Voir dans l'inltérêt du mmn:tlen de la our,r-alent etre 1e reSUl a: . , '" Il' 1""-P, t de lIa nranquilHté dans 1J.e oanTon, Jeter le v0l11e de ~l OUblI !Sur es even~ paix e . t· l'a' M'''''''''tigny 'la J'ournée du Il lavonl, -et, uSlant du drrnt lents qm on ISigna e WJ. ' . ...:1, frf:i ' ~~amnisrte qu'Elilie eSltime être dévo[~. à Corps IS'OUVlepaI!Il, Ulafils une a aire u"elle envi'sage comme purement pohitl'que, ,,/.,

q Arrête qu'ill ne osera pas donné suiJte à }a dénonclatron prementwnnee,

Ce pays aux greniers vides ... Ce pays aux greniers vides.,.

Le Va'llais terre de contJrastes .. , Voilà une affirmation de l'esp~ce tou~~ terrains, qui ne requiert pas de rigoureux apports de preuves, tant eUe paraIt appa-rtenir au ·monde des évidences:

Une nature qui aHie 'le ténu et le colos'8-~L Un paysage tour à tour f.ami~ier ,et h'Ost1[e. Munificence et âpreté. Harmome et extflavagance, Des hommes à 'la meSoure de [a ·terre, . ,. ".'1' . Un Vieux-Pays qui éclate de jeuness'e, Un ,tronc ml,lil'enalre d ou Jaillissent

de toute part des surgeons impatients. , ' . / Une vallée-ceHier où fermentent des cru:s n~uveaux, sOUrs 1 œl[ pOUSSIe­

reux des boute1li1es vénéli3lbJ.es, prison d~s, s~llel'l,~ d~,sparus ... De la 'légende à b réa:1ité. De la rérahte a 'la fictIOn,.., l Les poètes pous-sent leur charrue d.ans l'es champs du VIeux pays, et es

erbes de -leur ré'coli~e 's'ennaS'stmlt au so1:elfl.. , , 1

g Des récoltes? Le Va:lais du bÏ!s'se et du seigle Serait-la Ile s'eul capab~e de f.aire vibrer la ly'l"e des poètes? , / t

Les nourritures d'raujoUrrd'hui, à base de kilowat~s et de nmtees peuven -elles encore fournir un -aHmenlt à la m:esure de notre fra~m? . .

Le réoent ouvrage de Jean Foillonier «Les Grem.el's Vides» /no?s restlt~e des images propres à éveililer, da~s l'âm'e du Vrulal'sÇlJn sex1agenal'l"e que Je suis, lia nostalgie des enfances envoke:s .. ,

19

Page 12: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Jean FoHonier? Un homme oarré d'épaules et d'opinions; une sorte de barde indomptable dont J'œuvre t'Out entière résonne comme une pavane pour une époque défunTe ...

Un résistant de la moderne guerre froide? Un esprit chagrin, rétif aux mutations néces'saires?

Jean Fohlonier n'a rien du mi.santhrope de vilUage. Sa mine reflète la joie de vivre. Il arbore à l'ocoasion le -sourire de fhomme ~ensi'ble à l'ironie du monde, de celui qui ne prend pas le·s Vlessies, fussent-eUes éc:lHirées au néon pour la Sain1!e Ampoule. '

Son œuvre suscitant des questions, il m'a panl séant de les poser à l'auteur 'lui-même, qui a bien voulu y répondre en toute simplicité.

l. Jean F'Ollonier, le titre de votre dernier ouvrage «Les Greniers vides» résonne d'une façon quell:que peu lugubre aux oreilliles des Va:taisans. Faut-id l'interpréter comme un avertiss'ement ou une espèce de 'Signal d'alarmel?

- En effet, nos greniers sont vides, remplacés par les produits surgelés. Nos réserves de vivres et d'espoir semblent devenues inutiles. Qui alarmer? On ne remplacera pas nos trésors perdus avec des mots. En écrivant «Les Greniers vides» comme «Valais d'Autrefois», j'ai avant tout alarmé mon cœur. Je le sais: tout est irréversible, mais ne peut-on pas, au moins, garder le souvenir?

2. L'ensembl'e de votre œuvre (livres et artioles) manifeste la f,idéllité à une oertaine idée centralle. Pourriez-vous la définir?

- Ma conviction profonde est que ce pays ne commença pas à notre naissance. J'essaie de le démontrer.

3. Cette œuvre par:aît refléter le regret des form'es de vie disparues. P,ensez-VIOus que l'e monde d"aujourd'hui offre moins de matières 'au rêve et à la poéslie?

- Les nouvelles géométries du monde, elles aussi, offrent matière au rêve et à la poésie. Cependant, il est difficile de jouer, en même temps, de l'ocarina et de la guitare électrique.

4. Je suppose que vous acceptez tout de même ,1a plupart des réali'sations de notre temps. A quelles condi1tions les ,ressentez-vous comme de réels bien1iaits?

- Cette époque est magnifique et elle nous apporte de réels bienfaits. On peut les accepter joyeusement, sans rien renier, cependant.

5. Si l'on vous chargeait de Vleilller aux 'alentours du temple, queUes formes d'oUitrages au pays pourchasseriez-vous avec le plus d'acharnement?

- Si je devais être ce dogue à l'entrée du temple, je veillerais à l'envahissement de la laideur sous toutes ses formes. Mais je ne suis pas le gardien du temple ...

6. Le Valais moderne vous pa'l1aît-i,1 vrai·ment infidècre (aux valeurs du pas'Sé?

- Je ne parlerai pas d'infidélité, mais plutôt d'insouciance. On vit intensément Je présent, sans un regard, au moins amical et reconnaissant, vers le passé.

7. Votre attitude tro'Uve-t-elllle l'écho favorab1e que VOlliS Isouhaitez? - Les Valaisans «du dehors», du Canada et de l'Australie, par exemple, sont

demeurés fidèles . Ceux-là, très nombreux, m'écrivent. Mes neveux, par contre, ont tendance à me considérer comme un article de musée ...

8. Les poètes, c'est bien connu, aiment ,le Vailai(s. Cet amour leur est-il rendu?

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B.V, No 8, avril 1971

Travaux manuels pour la Fête des Mères Degré inférieur

CORBEILLE FLEURIE

No 726 M

Matériel

_ 2 a!tJtaches parisiennes. _ 'carton doré de 1 X 18 omo _ Papier crêpe. _ Gobelet de diplomate. _ Pâte à modeler, fil.

Montage:

1. Confectionner le panier.

FiX'er la 'anse au moyen des aJlJtaches padsiellJnes. Se munIT d'un poinçon pour faÏrre les trous néoess·aires.

2. -Monter la fleur.

-Dans le papier orêpe, découper 3 bandes de 6 X 25 cm. enviroll1. Denteler légèrement le panier. . Construire 1a fleur en ooroUJlanif: le papl'er sur Ilui-même (ne pas trop serrer). . Pour terminer fixer La neur lavec un peu de fl'l. Ouvrir la fleu~ ["enfonoor dans un petitt 'socle de pâte à mode1er. ,Poser le 1ô'UJt à 1'1ntérieur de ~a cOfibeiiNe.

: Fr. -.30. .21

Page 13: L'Ecole valaisanne, avril 1971

E. V. No 8, avril 1971

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E. V. No 8, avri11971

Degré moyen

PLANCHETTE DECOREE

No 727 M

Matériel:

_ 1 planche ronde en érable. - Déoalcomanies. _ Vernis incolore pour boLs.

a) Mode d'application de la décalcomanie:

_ Mouiller l'a ,surface d'application. _ Plonger le décalque 20 ,grecondes dans l"eau. _ Appliquer le décalque en le glissant let ,en reürant Ison papier ~upport. _ Tamponner délica~ement le /décalque pour ôter l'excédent d"eau et 's'ortir

les bulles d'laÎ'r.

b) Terminer en vemis's,ant lra pl,anche 8ur ses 2 f,aces.

P.rix: Fr. 1.50 + vernis. Ce travail manuel vite fait 'sera un cadeau utille pour maman. Si les élèves sont habiles, ne pas se servir de décalcomanies mais peindre

la planche puis vernir.

Prix d'une planche: Fr. 1.-.

Page 14: L'Ecole valaisanne, avril 1971

E. V. No 8, avri11971

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B. V. No 8, avril 1971

Degré supérieur

CACHE-POT

No 728 M

Matériel:

_ 1 mi-carton fovt de 13 X 13 cm. _ 1 mi-oarton de 13 X 13 cm. _ Crayons de cou1eur, 'ooHie.

Montage:

, "

J, '

_ Décauper, dans le mi-carlton fort un dilS'que de 12 omo 0. _ Dans l'a, bande de mi-031rtQn .de 13 X 13 cm., décoUtper- 4 cœur,s idellltl-

ques selon modèle. ' _ Entailler 2 Cœlll1S à partÏJr du haut (environ 4 cm.). Et les 2 autres à.partir

. du bas. - Marquer Iles pl1s sur [es JÏigneJs pointiJtlé~. . _ Décorer·ll?s,·cœuT1s 'au moy~n d~ crayons.de coul'oor. - Les emboîter les uns dans les aurtJres. _ Les PO'S'yI sur ,le dis'q'Ule de. mi-carton eJt caller chaque pointe. Rour le

'collage, ·mainterur les poinVes ,avec des pinces à HllJge. - LaÏJss-er sécher.

Prix: Fr. -.30.

PS - Selon les be.soins, réduire ou agrandir ,toutes l,es dimensions.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, avril 1971

E. V. No 8, avri11971

TABLEAU DECORATIF

No 729 M

Matériel:

- 1 -rectangle de rabane de 50 X 13 cm. 'ooviifon. - 3 attaches parisiennes.

1 bâtonnet de 16 cm. - FleufS en feutrine (9).

Montage:

Po~r obtenir un reotangle régulier de rabane faire des fl'langes de 1 -enVIron sur 3 côtés. omo

- Tf1es-ser les f11ls qui tombent. - f~oser le bâtOl11l1elt à 1 Icm. du bord (côté lisière), retourner ·}la rabane et

lxer :avec les aJtitaches padsiennes. - DessmeT sur toure la raJbane de grandes tiges de fleUifs au moyen d'u

stylo feutre. n - ~bU h~ut de,s t.iges, coller les fleurs en feUJtrine. Disposer avec goût pour

o tJerur un Joh bouquet. - Suspendre l'e ·tJabieau au moyen de la 1Jres1se.

Prix: Fr. -.90.

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]3. V. No 8, avril 1971

Nouvelles diapositives pour l'enseignement religieux (1971)

JOUR DE PARTAGE, édiiÜons S.O.S., Cédima 1969

Vues documentaires sur les divers aspects de la détresse humaine prochaine ou lointaine. Pour adolescents et adtùtes.

Chaque série de 18 diapositives est accompagnée d'un livret explicatif.

R 190 R 191 R 192 R 193 R 194 R 195 R 200 R 201 R 202 R 203

Les lépreux L'I(~rrfance ma1heureuse La (faim dans }e monde Les réfugié's et les migr1anns Le.s malades et Ites handicapés Les 'cas 'sociaux, .les iso'lés Les analphabè·1Jes Les peŒonnes âgées Les vÏ'ctim'es des guerres Les n1:al logés

COLLECTIONS DU CASTELET

18 dias 1.8 dias 18 .dÎ'as 18 diH:S 18 di:as 18 dias 18 dtas 18 dias 18 dias 18 dias

Série de diapositives destinées à illustrer une causerie catéchétique ou à réaliser des montages audio-visuels sur les thèmes donnés.

Chaque pochette de 6 vues est accompagnée d'un texte explicatif assez bref, mais très suggestif. Convient à divers âges, selon thème traité.

R 204 R 205 R 206

R 207 R 208 R 209 R 210

La 'création (lreçon du cours, moyen sur la création) L"eau v~ve (pour i.I1llUstrer ila pal1abole évangélique) Mervdl1es: symbol~sme des ÏflIOOrs pour une prière d'aotion de grâce Pn~pa:rol1s Noël La joie L'amour Aimez-vous les uns lels aUJtres: ·les mains qui donnent de Œ'amol1r La prière 1: évoc3ltions sY1mboliques La prière II: gestes Le péché: symboles qui ' nous font ' comprendre Cie

. qu'il est La 'Peine: -accidents, trÏ!sltês-se, chagrin ... Le pardon: ks Isymboles qui nous le font comprendre Le ChrÎlSt en croix Vision de paix: évocation poéltique · du ciel paur le temps de 1a TOUIS'saint

6 da's 6 das

6 das 12 di1as

6 dias 6 dias

6 dias 6 dias

. 6 dias

6 dias 6 dias 6 ·dias 6 dias

6 "di,as

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Page 16: L'Ecole valaisanne, avril 1971

E. V. No 8, avri11971

R 218 R 219

R 220 R 221

La vocation 1: Adolescent qui es~tu? La vooation II: Comment découvrir le pllan de Dieu sur nous? La vocation III: Le choix d'un métier Les idol'es: l'argent, les V1edet~es, l'auto, la beauté ...

CATECHESE DES 6-7 ANS

Col~. «Sel, signes et lumière», 6ditions Marne, Grain de Sénevé et Céfag, texte de. J .. -~. Dmgeon, pochette de 6 dias avec texte explicatif. Une catéchèse éminemment blbhque .à partir des signes concrets qui sont à la portée des enfants de cet âge.

1er.' ·trimestre R -222 Les fleurs, les fruilts: le SeÏtgneur est ,bon et ,tout-puis­

,sélJ1lJt! R 223

R 224 R 225 R 226

Des -arbres, les ·astJres: touite la créatiO'n chante la glome de Dieu! La 'lumière, l'eau: Dieu 110US éclaire et nous purifie L'abtente: l'A vent Noël: Dieu (avec nom

lIé trimestre R 227 De tJ1avatl là l'école, Je ~oo R 228 La neige, IIles animaux R 229 La maiJson, 'lIa !table R 230 Les oÏJs'eaux, la mère R 231 La croix, J.a rés'Urreotion

3e trimestre R 232 R 233 R 234 R 235 R 236

Les m'ams, Je J1egard Le oO'rps, }e s~loooe La Iterre, ;le pain L',amour des autres, la fête des Mères Le 'Ohemin, Merci! Oui et Amen!

MONTAGES AUDIO-VISUELS POUR LA CATECHESE DU COURS MOYEN

6 dias

6 ruas 6 dias 6 dias 6 dias

6 dias 6 dias 6 dias 6 dias 6 d~as

6dias 6 dias 6 dias 6 dias 6 di'38

, . C~llection «Sel, ~ignes et lumières», éditions .Mame, Grain de Sénevé et Céfagj reah~atlOn de Jean Orchampt, I.S.P.C., musique originale de Serge Marion. Le but des réalisateurs est d'offrir des éléments préparant les enfants de 9-10 ans à la caté­chèse qui leur est faite ou permettant à celle-ci de rouver une résonnance nouvelle.

R 237

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Le pays de Jésus Présentation de la Palestine où vécut Jésus, de ses villes et villages, de ses habitants, bergers, artisans ou pêcheurs et évocation de la scène cle l'Annonciation. 30 min.

39 dirui

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L'homme et -le monde Montage qui facilite la catéchèse sur Dieu créateur en pré­sentant un ensemble de signes pris dans la nature, mais également dans les diverses expressions de l'activité humaine: travail, amour, recherche spirituelle. 30 min.

Le Christ et l'Eglise Evocation de la mission confiée par Jésus à ses Apôtres, mission que l'Eglise d'aujourd'hui, grâce à l'Esprit .qui l'ani­me, continue à réaliser dans le monde. Tous, Jeunes et adultes · sont invités à construire ce monde nouveau par leurs . ;ctes et leurs paroles (catéchèse du 3e trimestre sur la Pentecôte). 30 min.

n est venu parmi nous Evocation de la. vie de Jésus en Palestine, de ses voyages, de ses actes et de ses pa'foles, grâce à des photos d'aujour­d'hui. Les situations évoquées par les textes deviennent plus familières et plus révélatrices du Père de Jésus et de nous­mêmes. Catéchèse qui peut se placer en fin du 2e trimestlie · ou au début du 3e. 3U min.

COLLECTION',«PRESENCE DE JESUS»

39 dias

39- dias

39 diélJS

Scénario et texte de Marie-Jeanne CO/loni, adaptation audio-v1soo11e de Lucien W-agner, EdirtiODJS du Berger.

Série d'audio-visuels qui veulent faire découvrir l'Evangile à des jeunes auditeurs en liant le fait historique à son prolongement dans leur vie quotidienne, de façon à leur faiTe sentir que la «Présence de Jésus», c'est encore aujourd'hui «La Bonne Nouvelle».

Les illustrations sont des images de la vie quotidienne, des documents historiques ou archéologiques, des fresques ou des peintures paléo-chrétiennes, témoins de la foi des premiers disciples du. Christ. Pour pré-adolescents. ,

R 241 La Bonne Nouvelle aujourd'hui: comment connais- 31 diâlS sons-nous Jésus? ' Qu'est-ce que l'Evangile? Pourquoi la Bonne Nouvelle a-t-elle été écrite? Pour qui. les évangélistes ont-ils écrit? Comment faut-il lire l'Evangile aujourd!hui~ 13 min.

R 242 Les Evangiles de' l'enfance 38 di.as La joie de Noël; Noël est un fait historique; Noël, c'est l'accomplissement de la promesse de Dieu; comment fut accueilli Jésus? Que veut dire Noël pour nous aujourd'hui? 17 'min.

R 243 Quel1est donc cet 'homme? Les commencements 37 dias L'attente des Gentils, l'espérance des Juifs, Jésus se présente au bord du Jom:dain; il refuse une mission glorieuse en repoussant les propositions -du démon, la vocation des Apô-tres et la vocation' chrétienne. 15 min.

R 244 Quel est donc cet homme? Des signes 'jamais vus 31 dias La grande interrogation humaine: la maladie, la mort; Jésus inaugure sa 'prédication; le mystère de Jésus; en guérissant le

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paralytique il revendique l'autorité divine; l'accueil des fou­les. 15 min.

L'affrontement aux foules Le vin nouveau, audio-visuel de 15 min.

L'affrontement aux foules Il parle d'autorité, audio-visuel de 15 min.

La confidence aux fidèles: le pain de vie La mort de Jean-Baptiste; multiplication des pains; que représente le pain? discours sur le Pain de vie; l'adhésion de Pierre au mystère du pain de vie; la tratition eucharistique. 15 min.

Les confidences aux fidèles: Toi, Jérusalem! Transfiguration et annonce de la passion; paraboles de la miséricorde; actes de miséricorde; l'entrée à Jérusalem; imi­tation de Jésus-Christ. 15 min.

Naissance de l'Eglise: le jour du Seigneur Qui m'aidera? Jésus s'offre à son Père pour sauver les hom­mes; ce que dit Jésus sur la croix; le jour du Seigneur qui perpétue le souvenir de la mort et de la résurrection de Jésus. 16 min.

Naissance de l'Eglise: la communauté pascale La liturgie pascale actuelle; les apparitions pascales; Pente­côte de l'Eglise; comment prendre part . aujourd'hui à la Résurrection? 13 min.

35 diac;

35 di as

39 dias

31 dias

40 dÏ'as

29 d1ac;

MONTAGES AUDIO-VISUELS SUR LA VOCATION DU CHRETIEN

Série d"audio-visueLs 'réallisés par le Pèrf!! Joël, capucin, pour J'orientation des Jeunes de 10-14 ans panticipant 'aux «C3Jlnps rdeJs vocations» 1970.

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AVEC: audio-visuel de 20 min. L'homme est-il fait pour vivre seul ou pour vivre avec les autres? A travers plusieurs faits pris dans la vie de l'enfant la question est posée sans cesse et confrontée avec l'enseigne­ment de l'Evangile qui nous montre Jésus choisissant d'être avec les antres.

ECRIT PARTOUT: audio-vi'snel de 20 min. Le visage de Dieu, certes, est caché. Pourtant l'homme qui ouvre les yeux et qui réfléchit le découvre aussi bien dans les choses de la na tUTe que dans les visages et les activités de ses frères.

PORTES OUVERTES: audio-visuel de 20 min. Par des faits glanés dans_la vie quotidienne, par des sym­boles pris dans l.a nature, l'enfant est amené à comprendre que Dieu l'a créé pour être ouvert à tous. S'il vient à la messe, comme tous les chrétiens, c'est pour puiser à la source du Seigneur la force et la lumière de s'ouvrir toujours

50 dias

46 dias

E. V. No 8, avril 1971

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plus aux autres, partager avec eux sa joie, sa vie et sa foi. Une telle disposition, n'est-elle pas à la base de toute voca­tion authentique?

AMOUR ET VIE: audio-vilSueJl de 30 min. Le mot d'amour est celui qui revient sans cesse dans le langage des mass media. L'auteur montre comment l'amour se manifeste dans la création, dans la communion, dans le don de soi aux autres et finalement dans le don de la vie. n explique d'une manière fort heureuse comment se trans­met la vie dans le foyer où 'règne l'amour. Puis il montre comment le don de la vie se réalise aussi hors du mariage, dans la vie religieuse ou sacerdotale, dans la vie du chrétien qui sait penser aux autres, et se dévouer au service de ses frères.

DIAPOSITIVES SUR !LA MESSE

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La Messe du peuple de Dieu: audio-visuel de Images des éditions Marne, Grain de Sénevé et Céfag, col­lection «Sel, signes et lumière», scénario et réalisation sonore Centre Diocésain de Documentation Catéchétique de Sion, 1971. C'est une présentation des grandes parties de la messe actuelle avec les chants appropriés aux moments liturgiques.

La Nouvelle Messe Un reportage photographique de Paris-Match réalisé avec le concours du C.N.P.L. et du C.N.E.R. de Paris. Un livret accompagne la pochette de dias.

NOTRE MESSE: a'lldio-vi'suelde 30 min. Réalisé par les éditions du Berger: présenta tion et scénario de Marie-Jeanne Coloni, photos de Madeline Diener prises dans l'église de Moûtiers (Jura bernois), musique tirée des disques Alleluia et Amen. Ouverture de la célébration, accueil et liturgie de la Parole. Liturgie eucharistique, bénédiction finale et envoi en mission dans le monde.

57 dias

54 dialS

12 dias

59 di.as

·Visages biblique: audio-visuels 'sur ;}eJs g11anJdes figures bibliques de l'Ancien Testament, pOillT degrés moyen et supérieur.

Abel et Caïn: 'scénario et texte de Garnier et Guerrier, mUisique de Roger M'auron, prad'llotiolllS B.P. Color, 40 min. R 258 Abel let Caïn: 'Première palltite R 259 Abel et Oaïn: deuxième partie

36 dias 36 :dh:~s

Abraham à la trace de Dieu: 'scénario 'et texte de A. M-athé, ,musique de Marcel 'a Marca, dessÎlns de Philippe Joudiou, produotioll's B.P. CO'lOT, 30 min. R 260 R 261

La vocation d'Abraham: «va qui1bte Iton payiS ... » Abraham.et ,le fils de lIa prœue:s's'e: lSoaac

37 dias 35 d~a!s

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Page 18: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Notre Père Jakob: ,scénario et texte d'Andr-é Mathé, musique de Marcel a Maroa, dessins de Philippe J oudiou, produotion de da Bonne Pres,s'e, 30 'min.

R 262 Jacob: de Ilia llIaÏ's's'anoe à sa IUDue avec l"ange 3 6 dias R 263 Jacob 0t 'Jos'eph: la famille Is'étahl~t en Egyptel 35 drag

, Joseph et ses frères: m1se en im'age 'et len di!alogtlles de A. Ganuer 'et H. Guerrier, musique de Roger Mauron, :réaJliJSlaüon deis P.ro:dudti'ÜIl's fI1ançai,ses c1nématographiques, 'collection «La Bible ,eJt la Vie», 40 min. R 264 Joseph, vendu par Is'es frèDes devieIlitiIlitendantd'Egypte 34 dias R 265 Joseph I1enconVre 's'es frères eJt revoit Jacob 's'On père 34 dias

Moïse: texte d'Angelmont Garnier, adaptation audio-vûsuelle de Lucien Wagner, des,sins de Sabine de Ooulle, produotion des Editions du Berger. 40 min. R 266 MoiS'e, le LégÎls1la1Jeur d'Isr-aël 59 dias R 267 Moiise, en marche veliS ,lia rten'e promise. 59 di as

David enfant de Dieu: ;scénario et teXïte d'André Mathé, musique de Marcel 'a Mlarca, dessins de PhiJippe JO'lldi'Üu, prooootion B.P. Co'lor, 30 min. R 268 David: s,a jeunesls'e jüsqu',à ,la mOI1t du roi Saül 33 dialS R 269 David, roi de Juda elt ,d'lsI1am 33 dias

Jean-Baptiste, prophète du Seigneur: Iscénario et tex,te d'André M'arthé, musique de Marcel a Marca, aesis-ms .de Philippe Joudi'Ou, production B.P. Color, 30 min. R 270 Jean-BrupthSlte: nai,g's'ance, vooation, ministère SM Je 33 dias

Jourdain R 271 Jean-Baptiste ,et le Mes'si'e, maIityre du préourseur 33 dias

DIVERS R 272

R 273

R 274

La drogue: audio-visp'el de 15 min., réwlisé par AŒonor-Di'ason, scénario elt 1exl~e de P.aul Aru.-ieu, col,leotion «Approches»

Demain commence aujourd'hui: 'scénario et montage réalisés par une équipe de jeunes pour inus1Jrer le thème de l'Aotion de Carême 1971. POUJf jeunes de 16-20,oos.

Résul'l'ection, espérance des hommes ... Audio-vilsuel de Géraiid Defoi's, JSPC, musique: Trio Raymond Delage, cdIt Sel., ~i'gnels et Œumières, Ed. CéfuIg, Sénevé et MOOlte. 30 min. Montage réalisé pour adolescents et adlJltes. Un chemin de croix pour l'homme d'aujourd'hui. Partant de la souffrance humaine, l'auteur nous invite à rejoindre celle du Christ, pour parvenir avec lui à la Résurrection, espérance de vie. Convient pour une veillée préparatoire à Pâques ou pour toute autre veillée sur l'Espérance chrétienne.

9 dias

25 di as

-36 dias

Remarque: Tous les montruges audio-visuells :sont enregistrés sur- bandes m·agné'tirques à l~ vÎlties's'e 9,5. F. Pn111ong ' sm

32,

E,. V. No 8, avril 1971

Géograph'ie, -à l'usage des classes de 3 -èm~ année.

Sous ce titre, «l'Ecole valaisanne» publiera nne suite de leçons dues à la -plume et à l~ perspicacité d'Emile Métrailler, instituteur à Sion. _

L'ensemble de ces leçons a bénéficié des remarques positives d'un certain nombre de maîtres. TI constituera une matière de travail plus que suffisante au service des classes de 3e année primaire.

Introduction

L'eau source de v.Ïle. L'eau c'est la vie. Sall'S eau c'est ,re déseIlt.

Les hommes ne sauTaient ISle passer de ['eau f,raîohe et limp~dte que la nature leur offre si généreus'ement, du moms dans J'immenses r-égions de la pLanète. L'eau fertiliJs'e les prés 'et les champ.s en lem procurant t'humidité qui leur 'eslt indi:spen:sable. Da forêt lui doit s'es magnifiques frondaisons, l'eau aS'sure la germination, 1'aprpar~tion de la veI1duœ et la florai'Son. Da source qui mur:mure doucement nous permet d'étancher notre 's'Oif, eUe nous apporte l'eau dont on a 'continuellement besoin dans b maison, à l'atelier et dans la f.abrique. Les rivières ,aux e8JUX daires, les ~aos, ~es neuve.s détemlÎ.nenlt ['e climat et la footilité, ils portent ~es baJteaux ch1argés de marchandises, i,ls ~ont un précieux ,moyen de communioation enrtre les pays lœ plus diveI1s.

L'eau :actionne les roues qui melbtent en mouV'em'enlt les mO'lloos et les sCÎ'ertes, nous lui dtwont ['électricité, oette fée bi'enfaisante qui embeHilt 'et fadliite l'e.xrstence. Et c"est encore dans 1'eau que !~es hommes trouvent une boooe partie de leur nourdture!

, ' Depui..s toujours, l'enfiant, 'l'homme a profondément vénéré l'eau, car Ïl -sait que sans eau la vi'e serait impossibl'e. Dans Le cantique. du So1eÏ'I saint François d'Als'sise s'écrie·: «Loué 'soilt Di'eu, mon Seigneur, à cause die toutes les créaJtions ... Loué soit mon Seigneur pour- Sœur Il''eau qui est !Si uti'Ie, humble, précieuse et cha!srte.»

Rlespeçtons-nous i'e3:u? Loin de ,là, .ffi,alheureUJSement! Nous avons de l'eau en' abondance, à ;1a ouisme, pour le bain, dans ,le!S buanderies, e:1ilie arrolSe le jardin, la fontaine noUlS :t'offre jour et nuit.

'Partout de l'eau fraîche, limpide eJt pure, de Peau n'ayanrt de commun avec celle à l'üdeur de chlore distribuée dans des vil'les éiDr:angères! Nous n'avons pas besoin d'en uSler lavec parcimonie. Ma1s jusqu'à quand? Les

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Page 19: L'Ecole valaisanne, avril 1971

E. V. No 8, avri11971

avertissements ne manquent pas, ils se font de iJd'us en plus pres-sants: «Ne gaspiLlez pas l'eau! Ne p'ennettez pas que l'eau de nos rivières et de nos lacs soit po'1luée! Ne faÎltes pas vi'O'lenoe à la nature, relspecœz l'eau qui appa'ltient à tout ~e monde parce qU'e'Ue est la 'conditiron de la vie! Si vous faites fi de ces lois élémentaires vous devenez traîtres à vos propres inté,rêts!

L'apparition de l'eau sur la terre

'LorS'que la terœ J1evêJtitt 'sa première écorce dure, ,s'a température superfi~ cielle était ,enCO[ie voisine de 1000 • Son 'altmosphèTle très chaude et surchargée exerçait 'SUT elle une pre:s!Sion considérabl'e.

Ce fut d'abord une plluie de Is'Odium et de potJa'8'sium qui entoura le globe tout 'entier sur une quaral1!tJaine de mètres d'épai:s:seur. Oe sera J'origine des futurs ,s'els marins.

A l'intérieur de la 'terre l'hydrorgène prend l'oxygène aux oxydes métal~ 1iques auquel i:lse combine pour former de ~a vapeur d'eau.

Dans ,r,aÙf se dégagent de la vapeur d"eau, de rammoniaque, du gaz oar~ bonique, de 'l'oxyde. de carbone, du méthooe, de l'acétYlène ... Toos ces gaz jaiUirent de l'i11'téri'eur, bouilLlonTIlant de la Iter'fe et s'échappèrent dans l"atmo~ sphère ,envrronnanue. Puis, i1.s 1S"ass'emblèrenlt pour former de gros nuages gonflés de vapeur d'eau.

Quand ces nuages furent assez lourds, toute cette humidi,té -se condensa et retomba sur terre SOUIS forme de pluie. M-ails la ,sutilace du 'Sol étai't ItOUjOUl1S chauffée 'au rouge, et -les gouttes d':eau qui rtombaitt du ciel étJaient aUSIsitÔl: évaporé'es à nouveau dans f.a'tmo.sphère. On peut ,se fai1re une idée de ce phénomène, 'en verrsani de l"eau '00 c'Ompte-gou1trVe 'SUT un poêle chaud. On verfla les gouttes d',eau bouil!lir et ,s'évaporer dès leur COl1'taot avec Ile poêle prû1ant. Ainsi pendant des millions d"années rprobalblem'el1't, J1a '~etrre fut entourée d'un rideau de nuages de p'luie de p'lus'ieul1s killomètres d' épaisseU!l'. Ces nuages 's'e condensaient sans fin, l'etombai'el1!t 'en pluiresur le ISo1 et remon­taient veflS Je ciel 'Sous forme de vapeur, et ,œ'la jusqu',au moment où aes roches furent :suffis'amment fToides pour nel plus évapmer .l"eau qui tombait du ciel.

Il plut pendant des centaines et peut-êtœ des miliiers d'années. 0er1rte pluie uS/a Iles montagnes et OI'eus.a de profondes va'lilée's. A la tfin de œ déluge les oreux de ;1'écoTce ~e'flrestre ridée let plits'sée s'értaient 'J1emrpli<s d'eau; ce furent 1e's premi'eflS Océans.

L"t~;élIU de l'océan ne s'esrt pas !Salée peu à peu par ,I,e les:siv'age des conti­nents, ma~s par diss01uti'On de l'épai:s's'e couche des -ohilornres (sef1s).

A paJ.'l~ de ce moment les continents vonlt s'UlbLr l'aoti'On érosive de J'eau sous toutes ses formes et 'se dégrader au pront des 'Océans-.

L"accumulation 'Ou ILe dépôt des débris de roches con!Slti,tue la !Sédimenta­tion marine qui formeront de nouvellres roches, et 'qui plus tard 'smgiront pour former de nouV'~lle.s montagnes.

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E. V. No 8, avril 1971

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Page 20: L'Ecole valaisanne, avril 1971

E. V. No 8, avril 1971

Peu a- feu. la l'afeNr cléatl.. ,JI t'II 77c1efi..Je ) -:II n;tJu~ M? f .lU/t

. el clonlurd /)dIJ.r~~ 1

CUOc 0ce4/).I'-

- Le poète, l'artiste en général, est considéré comme un fainéant. On le tolère dans la mesure où il n'a pas besoin de l'assistance publique pour vivre.

9. Pens'ez-vous que les m,anifestations dit'es folk\loTiques s'Oient de nature à entretenir ou là réveille,r Il'aittachementt à d"authentiques valeurs di'Spafues?

- Tout d'abord, à mon avis, il y a trop de manifestations folkloriques à but touristique. Elles n'~pportent rien; au contraire, elles déforment le vrai folklore. Les robes mitées d'un cortège folklorique me font toujours sourire ...

10. L'école a certainement joué un rôle Idans Il'évotlution des mœurs. Ce rôle, à votre avis, ne revêt-il que des aspe'CI~s positifst?

- Je crois que l'école valaisanne, dans l'ensemble et jusqu'à ce jour au moins, a SU temporiser cette frénésie actuelle dont la tendance est de tout renier et de tout remettre en question. Je souhaite qu'elle continue dans cette voie.

11. QUe/He devrait être, selon vous, l'action de l'école dans une perspec­tive de res1auration des valeurs?

- L'écolier valaisan, pas plus que les autres, ne doit vivre en marge des exploits d'Apollo, par exemple. Doit-il, pour autant, ignorer qu'il eut un grand-père? Il me semble qu'on devrait, dans nos écoles, au moins une fois par semaine, sous quelle forme que ce soit, faire une remontée vers le passé - en dehors du rigoureux programme d'histoire - afin que l'oubli ne vienne pas trop vite.

12. Pour terminer, m'auto-risez-voU's à vous poser une question d'ordre pratique? Comm1en1 et quand éorivez-vous? . ~ Depuis longtemps, je me suis fixé comme discipline d'écrire au moins une

heure par jour, quitte à détruire le lendemain ce que j'ai fait la veille. Et je ne suis pas un héros de tra vaiI...

13. Et quels 'sont vous projets d'Iavenir? - Je publierai vraisemblablement cet automne un roman «La Sommelière». Un

récit conjecturel et anthropomorphique «La Cité des Fourmis» est sur le point d'achè­vement et «Testament d'un païen» est en chantier.

Merci, J'ean Fo'lŒoni1er! Notre époque, vouée tour à 'tour au pes~imilsme ou à l'euphorie, la besoin de 'La compagni'e des enf1ants et des poètes .

Et les greniers valaisans, quoi que vous en disiez, ne seront jamais vides, tallit qu'irl demeurera, dans les champs du vi'eux pays, un oM1ré d'ouvriers Hdèles (et vous en êtes, cher poète), qui accompliront d'un cœur fervent leur œuvre d'amour et de lumière.

Liste des ouvrages parus:

Peuple des Montagnes La Nuit mauvai1s'e, roman Marguerite Vo~de, roman La Vigne morte Vallais d'A utrefoÏ's Hi~oire d'un Barrage Valaisannes Les Greniers vides

Fernand Deslarzes

13 Etoiles, Sierre Payot, Lausanne et Haliwag, Berne Payot, Lauoonne et HaHwag, Berne 13 Etoiles Attinger et Trésors du Livre 13 Etoiles 13 Etoiles

Attinger

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Page 21: L'Ecole valaisanne, avril 1971

"Les greniers , vides" (dernier livre de Jean FoUonier)

. ... Un viHage va1ais,an: la rue, des ma1sons, quetlques fenêtres repeintes' mals. où sont .des habitants? Vous auriez vu des femmes laver le linge à ]~ fontame puhlique, des hommes disouter politique à la gueulle ardente du four commun:élJl; vous entendiez, le rythmel oassé par les chicanes des venelles amplifiés dans l:es racoalfds qui f1aÏcs'aiènt caisses de résonnance; le battemeni des Héaux .. ; P]~ rien, nuMe voix, nul écho. Admirez à vot're aise, le vitlage est un m1;lse:e VIde. Voyez ces massives tours de bois bruni, en équillibre SUr

qUJat1'e ou six ou huit- pilotis coiffés d'une daJllle ronde: les gr en i'en; étaient naguèœ p1'eil1Js de grains, de pain, de viande :sèche, de Jambon; et il y lavait encore les papièrs, 'les doouments l les' livres de prix, les oahiers, ['es souvemilrs d'é~ole, tout 'Cella préservé du saleH et de .la 1umièœ, aéré par Œa ventil>ation de petItes ouvertures griHagées, à 'l'abri des oi's'eaux et des 'rongeurs, tout cela repré~'~n1Jait l~ sécurité familiale, la durée, lIa constance d'une vie non pas «rephee», malIS ouverte 'sur eHe-méme et ses sources et son aboluÜssement trouvant '00 elHe ... même sa propre riche'sse matérieille lelt ,gpirÎlbuei),ile. '

... o uv'rez , la olé est 'sur la porte. C'e'St peut-ênfe unô tentation d'aoheter ~es glori'eUJ~'~s ruines pour 00 fai,re des «cha~'ets» (Iavec des 'Votlets verlts, rouges, Jaunes, .qUl j'urent ,sur ce bois brun comme 'certains outrageux bleus de mer enterrent les yeux des jeunes fiIŒes) ... Oui, à vendre. Ces grenie'rs ,sont vides c'est une 'civili'Slation disparue. '

Dans son livre Valais d'Autrefois, Jean Folloni'er avait fait l'inventaire des trésors que ces racc,ards et gr:eniers contenaient et symbo1isaient. Il cOl1Jtinue cet inventaÏrre dans Les Greniers vides, paru 'cetlDe année chez A'ûtinger à NeuchâTel.

Ce qu'i.l y a de merveiUeux, c'e'St que Jean Follonier les remplit à nouve.au ces greni'ers, mailS d'une aunœ surbsrt::ance. ' , Si je détaille les rayons et les artic1'es représentés, n'laMez pas penser que

c est du folklore. Vous lisez à la table des matières: l'initialtion (slexuellle), les fréquentartions,

la noce, la fustigation (de la femme qui a mis au monde unenrant hors les lois de mariage): voilà qui nous prom'et, bien sûr, un voyage à Ûfavers des mœUliS révolues - dont quelques-unes (I}e p!'emirer et k derni'er til1:'fIe) sem­blent lapparenter nais Val'ais'allis à des 'montagnards de Il' Asie ceunralre; mais de tOUlnes choses i~ y a leçons à 1t1:relf, ret i1 y a doos ces mœurs I}e s'eDS profond du ,s;acré, qui fait no's ancêtres moins «primitifs» que nous.

La deuxièm'e partie chante les arts popul1aires; les images saintes du «Dés'erteur» et de ,sles émules; le conteur de VieiUée, 'les arts féminins qui étaient, avant le «'suffrage», la part du beau sexe; et llel chant de FoHonier prend le ton vigoureux de la dignité offensée quand il voit oes trésors raflés à vil prix par les brooanteurs. "

Avec la troi'sième partie (la vie communautaire), 1'auteur ' élargit le rythme et 'approfondit le Is'ens; Ielt ill trouve C'erbains açcenVs épi'qu:e:s. Le bisse

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et l'a~page sont l'es deux champs de bataiUe qui ont le mieux galvanisé les énergIeS d'un peuple et le sens de la solidarité.

BataiMe pour l'eau. La Sécheresse. «Un homme dit: - Si ça continue, tout S'era perdu ...

. Mais. ~lors surgit 'lre génie anonyme, cellui qui pense, celui qui ose, celui qUi moblhs'e:

«Une armée d'hommes et de femmes à œuvrer sous les ordres du génie: cr~u~'er le g~zon" élever un, mur, évider la bHle de slapin ... Certains y 'Ont lalsse leur VIe: c est clans Il 'Ordre des 'Choses, car l'épopée est comme une guerre ... »

Vient l'e triomphe: la mise à charge, la répartition la fète de l'e,au. Les lois s'Ont édictées par ,le Souverain, qui est l"as'S'emblée 'des consorts' la sécu­rit~ assurée par le gar~ilen, une pui'S'srance aimée et redoutée (le sou'ssigné en salt quelque chose, qUl fut, dans SH jeunesse, surveiUant de deux bisses à la fois).

L'épopée de la montagne est tout aus'si éloquente, tout aussi passionnante. Il y a la corvée de mise ~n état~ la nomination des dome'stiques, l'inalpel, Iles luttes, le mesurage du ;1al:t, la fete de mi-été, la dés'a'lpe: autant de manifes­tation d'une vie communautaire sans théorie, qui n'était pas le soCÎlatli'sme ni le communi'sme et qui avaH sa grandeur.

Enfin une dernière partie, «,le b'On Dieu et le diable» donne 'au livre de Foilionier sa densité métaphysique: des sièdes de traditio~ et de durée mais ~u~s~ de IU'tl~e, le combat du bien et du mat Ert Ira ques1tion qu'on s~ pose mevltablement à l'oco~sion du «pr'Ogrès» matéri'eil: e'st-on p1us heureux? plus malheureux? PourquOI? Est-oe que le bonheur va toujours de pair avec [a grandeur?

Qui ne connaît l'auteur pounait ici Ire croire tenlté d'un oeI1tain' m-ani­c~éisme, ou du moins, de faire les vieux Valaisans un peu manichéoo's. Ou plre: de leur mettre dans Ira tête que Dieu et 'le diable, «oes deux Malins», ont entre eux une SOI1te de connivence pour ,l'e's 'exercer toUT à tour' mlai,s tout de mêm~, que .Dieu es/t.Je plus malin des deux et que, ,comme dra~s Ile Livre de Job, Il ne laIsse au ,dlable un bout de cortie que pour mileux l'étrangler:

«En fL~ renard .q~'il est, .le bon Dieu, dans ce conflit de compétence qui duœ depUl'S les ongmes, lalssa de temps en rtemps l'inilthlJt:Ï've au diable. Celui-?i, pas bête non plus, a toujours nooil1ri üne fameuse idée dans s'a tête: il fa~t tl:er ce p~ys ~e sa quiétude, C'alr 'ce1lle-'Ci provient du trop de plaisir qu on eprouve a y Vlvre ... »

Tout ça, c'est des images (manquent-eHes de respect?) qui montœnt comment, a~x prises avec lIeurs passions et avec des pui'S'slances qui les dépas­sent, les hrubl'vants de ce pays, c'Omme c'eux de tous 11es aut1'es, jouent 'sur tous les tableaux.

.En somme, Hs rejoignent l'humanité commune, ceUe d'Iaujourd'hui et de touJ'Ours, avec cette différence .que Iles prestiges de lia technique ne Ileu1' ont pas enc'Ore caché les j'eux de l'emer et du cieL Marcei Miche1ert

:1: «Le's Greni'ers vides» de Jean Follooier, Editions Attilliger, Neu:châttcl.

Page 22: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Notre revue

. Point n'.e-st besoin de présenter «rEcole vaJlHisanne» aux maÎ1tres et mavtreslses. Chacun la connaît de-plÜS le début de 'son enseignement pour la recevoir chaque 'mois là ,son :adre-sse.

Cette revue intitulée 'autœfoi,s «Ecole primaire» a, à olflave-fiS, plusieurs décennies, app~r'té au personnel :enseignlanrt des renseignements div,e'flS éma. nant plus spécialement du DIP et de s'es ,services.

Ont Hinsi été fourni's: - rCommunioations et rapports de l'Office de l"enseigne'lnent primaiife et

rménageif; communiqués du service de l,a comptabiJirté;

- 1nformations pédagogiqU'es 'Ou administrative,s transmise-s par les inspec. te-urs; les s'ervices que l'ODIS mlet à la 'disposition de chacun dans les différents domaine-s pratiques sC()llair~: ouvrages manuels de tO'':1s genres, m.atériel audio-vbsuel, fiilms, diapO'ûtives, disques, reproductlOll\S de pemture, 'enregistrements d'émissions radio-sco1ai,res, e-rt:c.; ,

- les rapports de ,la Caisse de retmite par se's organes compétents; - des documents de culture de tous genres: 7e, art, peintres, musiciens ... - etc., etc.

L'énumération est loin d'être exhaus'tÏve: Mais elle niontre toutefois que la revue en question la été, jusqu"à ce jour, surtowt un organe de diffusion entre l'e-s mains de l'employeur, le DIP en l'occurre~~e. çe1t aspeot de la revue 'a fendu bien dels services, i,l faut en conveniT et loin de moi .l'idée de supprimer cetJte forme d'information. Je tie-ns au contraire à ~on intensifica· tion. Je rai relevé d'aiUe-urs, l'an dernier, dans un bref article (cf. Eco1e valai'S'anne no 5, janvier 1970). '

Ce côté de la revue évoqué, ill re-sre. l'autre aspect: la revue en Itant qu~ bulletin corporatif, que trait d'union entre les membres de "la C0Il1l11U?aute primaire enseignante, en tant qu'organe de dialogue entre mal'tifes e~x-memes, revue , d'échanges, d'expression d'opinions, revue de pal~tage de ?ecouvértes, de manières de faire ou de voi,r, d'aide à fournir et a receVOlr, revue en résumé traitant de tous les problèmes de la Corporation.

C'est dans cette perspective que je femi ~Ja proposition d'instaure-r, ' dans la revue en question, deux parties b~en di'srtinctes, la première d~penda~t du DIP et de ses services, partie officielle, départe,mentale, la d~ux'leme depen­dant de la SPVal et de ses membres, partie corporative auton'Ome, dans une intitulati'On tcile que la suivante, par exemple:

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A. PaI1Îe officielle: DIP / ODIS j Inspectorat etc.

B. PaI1ie corporative: SPVal j CC / Commissions etc.

Il n'es,t plus à démontrer le oaractèœ bienfaislantt d'une inf'Orm'aJtion aussi large que po'S'sibl'e et d'une fibre expres:sion assurée à chacun. Cette situation pleine~ent réalisée, loi]). de nuire aux contJacts DIP jEnseignanrts, servirait au contraiil'e à renforcer des li'ens de co;llla'boralti'On sereine, indi<spensahl-e à la paix sodale. '

lil convient de-noter. que le c'orps enseignant participe sauf erreur, à peu près à la moitié delS frais d'impression de J!a revue. Il devient dès l'Ors logique qu~ cetJte part de ffais que nous ,as~umons trouve sa contrepartÎ'e dans une parution régulière crùi1 buLletin d'enseignements, jum'elé en la circonstance avec le bUl}let~n ' dé l'employeur. Formule heureuse de coUaboration et d'amp1:e ,toléranée.

. 11 va sa~s dire que la palitie réservée au corps enseignant de,vrait être as'surée par tous et par chacun et!: non J'ails'sée uniquement à la charge d'un animateur éventuel, tout en admemtani une olrganisation du point de vue admin i,s,tratif.

L'union fait la force, union COl1p.s 'enseignant e,t DIP, et force nous est nécess'aire pour conduire aujourd'hui, ensemble, la jeune's'se vers la vlraie libe.rté . .

Vincerut Dussex

(N. de la r.) - Le rédacteur de «l'Ecole valaisanne» remercie M. Vincent Dus'sex pOUif ses suggestions et pour sa collabof'aJtion. Mais comme il est parfois diffioile de déterminer ce qui devrait fÎigurer dans la parti'e «Etat» et dans la paI1tFe «col1ponution», Î'l 'seJ'lai,t ,bon que n'Ous étudiions ce prCYblème ensemble.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, avril 1971

Etude du Iilllieu

Méthode de travail

. Chaque chapitre ou «étude» constitue un élément d'un ensemble ou Un maIllon d'un ch;aînon plus ou m'Oins long suivant l'amp~eur du sujet traité.

r~ comprendra une série d'exercices englobant le plus de disciplines sc~lall'es possibles et répartis sur une, deux ou trois s<emaines. Pour être effwace la méthode exige de la part du maRre une vue d'ensemble claire et un enseignem'enrt progres1sif et ,globaL

Grâce au vooahulaire groupé autour d'une idée centra'le et étudié sous des formes ,multiples et approfandies, aux exercices d'élocution 'Oraux et écrits à.la phraséologie, et aux fréquents appels à l'abservation personneJBe, l'enfant chspO'ser,a des mayens d'expression nécessaires.

La rédaction ainsi préparée d'une manière permanente et lagique devien­dra un exercice à la fois attrayant et fécond.

L'examen rapide de la structure d'une «étude du milieu» permettTa de tirer un meÎ1lleur parti de cette méthode.

Nous canstaterons qu'dIe nécessite: ]. Une abandante dacumentrution adéquate: images, gravures, tableaux,

revue's, arüales, bibliagraphies, un grand choix de textes d'une banne tenue üttérai're, d'une réelle valleur scientifique.

2. De fréquents appels à l'observation pefrsonneJ}:le de la part des élèves et à de multiples comparai,sans.

3. L'acquisi,tion d'un riche vocabulai,re: sens exact des mots, synanymes, hamonymles, contmires, famiHes de mots, etc.

4. De nombreux exercices d'élocution or,aux et écri,ts. 5. Des exercices d'enrichisSiement de la phra'se, parfois combinés avec la

canjugaison et le bon emploi des temps ... 6. Des instantanés d'après nature. 7. Des morceaux choisis (paésie au prose) mais d'une banne valeur liHéraire. 8. Enfin la rédaotion comportant généf'alement une série de sujets cauron­

nera généralement ou plutôt habitueUement ,le travai'l de ]a semaine. Il va sans dire que les textes libre.s s'Ont également ks bi'envenus. Ajoutans, pour ceux qui en passèdent une, que la caisse à sable permet la

réalisation de beaucoup de travaux utilles intéressants et très appréciés des élèves.

Paur répondre au désir des autorités sco~aires et à la dem/ande d'un certain nombre de collègues, «l'Eco'le valaisanne» publiera une série d'études du milieu expérimentées dans une C'la'S'Se du degré moyen ...

E.M.

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[ __ ------------C--O- M--M- U--N- I- Q--U-E- S------------__ ~ EXTRAIT DU PROTOCOLE DES SEANCES DU CONSEIL D'ETAT Séance du 31 m'ars 1971

Le Conseil d'Etat, vau1a1Jlt unifier, dans la mesure du passible, les prescriptions actueil:les

relatives aux congé.s et aux vacances s'colah-es, t'Out en les adaptant à la durée des clas's'es, aux besoins de .l'éconamie ainsi qu'à cerifJaines contingences locaLes ou régionales; .

vu les di'spositians des 'articles 20, 39, 41, 59, 60, 69 et 73 de ta loi du 4 juWet 1962.;

Isur la prapositian du Département de l'instruotion pubJ.ique, décide:

Les directives 'Cancernant l'organis'éltian de l'année scolaire 1971-1972 pour les écoles enfantines, primaires, ménagères et secandairessont ~es suivantes:

1. Durée de l'année scolaire Sa us rés'erve des dispasitians des articles 39 et 59 de la loi, la fixaJtÏon

de ,}ta durée de l'année ,scalHire est du res'sort du conseil communal, respecti­vement de la commis'sron ,sca'laITe régiana'le. Toute madification de la durée de l,a s'colaritté doi,t être 'annancée au Département de l'instruction publique pom 1e 31 j'lliUet au plus tard . .

Aucun changement de la durée de scolarité n'est admi's . au cour,s de l'année ,scalaire. Il. Jours de congé et vacances scolaires

1. Congé hebdomadaire Une journée au deux demi-journées, soit 'le jeudi entier au les après-midi du mercredi et du s3lmedi.

2. Congé de la Toussaint Du vendredi 29 'Octobre aü sair au mardi 2 novembre inolusivement.

3. Vacances de Noël Du jeudi 23 décembre 1971 au soiT au lundi 3 j-anvier.1972 inclusivement.

4. Congé de Carnaval Du samedi 12 février 1972 à midi au mardi 15 février inclusivement.

5. Vacances de Pâques Du mercredi 29 mars 1972 à midi au lundi 10 avril inclusivement.

6. Congé de Pentecôte Le lundi de Pentecôte, 22 mai 1972, est jour de cangé officie,l pour toutes 1es ol>asses.

7. Autres congés En pius ·des joUfiS. de congé et de vacanees mentionnés ci-dessus les éca]es secondaiifes, ménagères, primaires et enfantines ont droit à 4 jours de cangé 'supplémentaires que les recteur's: les directeur,s au les commissions scalaires peuvent '~ccarder à leur gré, selan ,les besoins de l'éconamie ou

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Page 24: L'Ecole valaisanne, avril 1971

les con'tmgenO'es looa'les ou régi~na:le,s. Le Jour de congé qui suit ordinai_ rement la promenade scolairre ne peut être accordé en supplément, sauf accord formel du Département de l'instruotion publique.

III. Dispositions diverses 1. Les jours de congé hebdom,adake tombant 'Sur les vaca?-ces de Noël et

de Pâques, de ~a Tous'S'amt et de Carruav'a:l, lSont comprIs dans cel'les-ci et ne peuvent pas être comptés en supplément. . . .

2. Le Département peut autoriser les recteurs, dl~eoteurs et les com~lss~o~s sco}aires à supprilmer ~,es congés de la Toussamt et de Carnaval,.~ dimi­nuer de cinq joues aux maximum la durée des vaoances de Noel.et de quatœ jours lau max~mum celle des vacanc·cs de Pâques, au profit d~ congés à aücorder pour les trav'aux de campagne, ou pour mIeUX tenu compte de situations locales particulières, notamment daIl'S le seüteur de l"enseignement primaire et ménager.. . .

3. Pour les mêmes motifs, le.s autorités sco[al1res ont le drOIt de suppnmer une demi-journée par semaine de congé hebdomadaire pendant les mois de décembre, janvi'er et févrÎ'er. .

4. En aucun cas, lia 'Suppression des jours de congé prévus 'Sous chIffre ,III 2 et 3 ne 'Saurait être ·autorisée pour pe'rmettœ une ouverture reltardee ou une clôture anticipé'e de ~'année scollaire.

5. Les autorisations d'allègements de scolarité prévus à l'artic.le 39 de. la loi du 4.7.1962 sont du ressort du Département de finstruction publique qui décide sur la base d'une requête éürite et dÎlmenJt motivée, présenté'e par radmini'strationcommunale, elt sur préavis de l'in~~e?t~ur scoJlaire. Avant de œcourir à des allège me nt<s, on usera des po'Sslblihtes de permu­tation des jours de congé et des vacanc:c'S prévues ISOUS chiffres III, 2 et 3 de la présente décision. . . /,. , .

6. Dans les communes réulllS's'ant p'lusIeuŒ degres d enseIgnement le regIme des congés ' et des vacances sera harmonisé par Ja c~mi'ssion ISC?}laire en uülisant les possibillités d'adaptation prévu~ sous chIffres 2 et 3 Cl-?'~sus.

7. En c'e qui conoorne l'enseignement primaire et mé~l~ger, le~ admm~stra­tions communales adresseront au Département de 1 ms.tructlOn publIque, pour :le 10 aoÎlt 1971 'au plus tard, en trois exem'p'laires, le plan de sco-11arité qui 'contiendra Jes indications <suivantes: a) la durée de l'année scolaire exprimée en semaines; b) le,s dates des congés et vaoanceiS scolaiifes; c) les permultations et compensations d~ ~our.s de congé... .

8. Le Département peut compléter et preclser les prescnptIon~ ' cl-dessous -par des di,rective,s aux autorités scolaires et au personnel ens·eIgnant.

IV. Dispositions finales 1. Toute dérogation aux prescruptlOns ci-des,sus devr'a. faire, :au préal~ble,

'J'objet d'une demande écrite au Départemen~ de l'm<s~ructlOn pubhque. 2. La présente décision 'est Va/l'able pour la d~ree du cours /scolaIre 1 ~71-

1972. Le Département de l'instruction publlque est charge de son execu­tion. Pour copie conforme: le Chancelier d'Etat: N. Roten

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COMMUNIQUE CONCERNANT ILES EXAMENS D'ADMISSI9N A L'ECOLE SECONDAIRE

Les ex.amens d'admilssion à l'école 'secondaire suscitent parfois des dis­cussions et des commentakes chez les m'aÎltre'&ser et les maîtres , tLtulaires d'une Se ou 6e primaire. Que de fois l'on entend: .; "

«Ah! 'si nous avions la possi'biEté d'ex'aminer les épreuves :de nos élèves, ce serait certainement profi1ûab1e pOUif noure ens'eignem'ent.» . _.

«Si aù moins nous connaissions le's résulltats obtenus par nos élèves en temps opportun; mais :souvent nous ne les conl1ia~slsons qu'en ,s'eptJembre.»

«Nous devrions avoir la possibilité d'assister au dérouJement des épreuves et de partic1per aux corrections.» '.

Ces réflexions sont mentionnée.g d'ai1lleur<s, dans le rapport de la SPVa'1 sur l'es examens d'admission, transmis au Département de l'instruction publi-que en décembre rdrernier. .

La commission consul,tative des examens d'admis'sion à l'école secondaire, composée de MM. les chefs de service de l'enseignement s'econda.ire et de l'enseignement primai:re et ménager, d'un ins'peoteur de l'enseignement 'secon­daire, d'un inspeoteur de l'enseignement prim'aire, d'un di~eoteur d'école, d'un profe,sseur de l'enseÏlgnement 's'econdaire et de trois représentants de ta SPVal, a, en séanoe du 24 février, 'analysé !le bi'en fondé de ces propos.-Bille constate que, pour des railSons d'organisation, l',assistanc,e dC\S maîtres con­cernés au déroulement des épreuves s'avère diffidlemenrt applicable. En ce qui concelrne les ' résultats et la consultation des épreuves, eHe flappelile ce qui suit: a) Les maîtres<sC\S et les ' maîtres qui ont envoyé des élèves aux examens

d'admission pourront, après 'la correction des épreuves ,prendre connai,s­sanc'e du dos'sier de leu~s candidats auprès de Ja direct~on de l'établisse/-ment où ills 'Sie :sont présentés. ' . .

b) Les commis'sions scolai,res recevront les résultats et le,s tran~meittro.nt aux enseignants concernés. " ', '

c) Seuls les élèves qui ont accompli 1re programme de la ~e année pririlâire (section clasrsique) et de l,a 6e année primaire (section générale) pourront se présenter aux examens d'admi,ssion. . " . Par ces renseignements, la commission espère donner s'ati.sfaotion à la

Société pédagogique vala~s·am.ne et aux enseignal).ts concernés. _', . Là commission consultative

FORMATION PERSONNELLE DU MAITRE

On 'se préoccupe beaucoup à l'heure la:ctueHe de ll~ fOllmatioll 'continUle du personnel . enseignant. Cours, conférences, congrès, collo'ques, sessions, rencontres, ,stages, démonstnutions, voyages sont organisés et donnent l'oc~a­sion et ,la possibiiJité de il!rès uti:les acqtlÎ'sitions. Un des aspects non mo~ns néces·saire de 'l'éducation permanente des mlaÎtfles ' demeure la formatIOn individueHe, la [reoture qu'on ne saurait trop l1eComm·arrdeL .

Nous publions id la lettre circul'aire qui a été adre:ssée en mar.g dernrer aux commissions scolaires pàr· Monsi'eur, lë chef du Département de l'instruc-

AS

Page 25: L'Ecole valaisanne, avril 1971

tion publique ainsi qüe :~a ,Uste des ëYllvJ.1ages dont Ihlcqt.lsltion 'est conseiUé , Que. les ma.Î1Jres, et i'l,s sont nOlptbreux, qui ont Ile soud de leur formatio~

peŒ~p:neH~\ n~hésiVentpas à uÜlÏ!s'er les facilHés qui leur sOQ-t offertes. ,

Aux commissions scolaires et aux directions d'écoles du Valais romand M'es dames , Mes,sieurs,

. ' Af~n /que Je per-sonne'l enseignant ait la possibi'li,té de parfaire sa forma. tlOn gen~ra!l~ et prof'essionnelle, nous vous donnons ci-dessous la liste des o~vrages, q~l nous paTai'~'S'erit 'utLles ' e~ qui deV'raiènt fiJgurer ,dans les biblio. theques a 1 usage desmattres. '

"" N6ùs vous faÏJsonsSiavoÏT que !lIes dépenses reLatives à l'acquisition -dei ce o,?vrages ' 'sont subventionnées sur présentation des factures originales acquit~ tees. ' ""

. .Veu~Jlez 'agréer,- M'e:ssd a mes , MeslsieuflS, l'as'surance de notre considéraltion dLstlùguee. . -' " '

Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey

~.~~,t~ -. ~-"o":'~~~ges Editions Titres

',1 '. J. P1aget Psychol:ogie et Pédagogie 2 .. 'L. MeY1:an L'écolé ' et ;lâ petsonne '

'J. R. Dàttrens ' Education et Démocratie ' 4. E. Chanel Le's Grap.ds thèmes de la Pédagogie 5. R .. Cousinet L'éducation nouvelle . 6. 'Doutrens } " , .

MiJalaret Rast ,' .' .~du .. quer e" t inst~ire

' . "R:ày . _ '7. R. Toràhle }

O. ViLlar,s ' Psycho-pédagogie pralt.~que J. Ehraro

8 . .1. Leif

9. J. DeN

Inspirartions ~t tendances nouvclles de:' l'éduèrution Méthodologie de l'enseignement primaiTe

10. J. Bes,son · L'école' et ia foima11~ti 'des débiles ï 1. ·'H. 'H'artung ''Pour une éducation permanente 12. CoHection '. «Que S'~is-je7>~

. No ,.14 'L'éducation nouveJle ·

Auteurs

Denoël, 1969 Belachaux, 1968 Delachaux Centurion, 1970 Del:achaux, 1965

N athan;'Unesco

Istra

:qehlg;rave

Delta Delta Fayard Presses universiltaires de ,France (PUF)

. No ·3·69.,·· .. ;, La.psychologie de F'enfant .... . ! .1 No 572 · ' Lès MétJhocles:·.en.,pédagogi,e'··· .. ' .... _.:'; ... . :.' .

No ' 636 . . Les insucéès" scalaires : . . . ' :. ' . > '.:

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ALLOCATION FAMll..JALE ,POUR ENFANTS AUX ETUDES

Nous noUIS permetJtons de VOUlS infor·mér que le Conseil. d'Etat a décidé d'accorder, à paJ.1tir du 1er avril 1970, une aHooation complémentaire de formation professioooeHe de Fr. 20.-.

L'allocation totale de formation proressionneHe, qui s'élève · ainsi à Fr. 71.- par mois + faJjooaJtÏ'on de renchériiS'sement mobi\1e, se compose de l'allocation famHilale de base de Fr. 51.- et d'un supplément de Fr. 20.-.·

Ont droit à cette allocation de formation professionnelJe de Fr. 71.~ l~ étud~ants et les apprentis âgés de 16 à 25 ans révolus. :

L'alrLocation familiale mensuelle de base de Fr. 51.-, augmentée de l'allooation de renchéris·S'ement mobile, est · veTsée pour tout enfant jusqu'à 18 ans révolus et, durant toute la durée de l'invalidi1té, pour ies ellfants ma}ades ou infirmes, à condition que le degré d'invalidité art'teigne 50 0/0'

Le paiement des allocations de formation profus:sionnelle et pour enfants malades ou infirmes, doit faire 1'obje-t d'une requête adrClSsée au service 'sous­signé accompagnée: 1. D'une déolaration de IJa direotion de l'école ou de l'université pour les

scolarités 1969-1970 et 1970-1971 lorsqu'il s'agit d'étudiants; une nOll~ velle attestation devra être présentée au début de la période ' séobiire 1971-1972. Le requérant, dont l'enfant f'réquenrte une école d'art ou de musiq]le, doit apporter la pveuve que l'étudiant suit réguHèrement les .cours et 'que ceux-ci représentent son aotivilté prindpalle et qu'il y cons1acre la majeure partie de S'on 'temps.

2. Du contJ.1at d"apprentis'SlélIge, }()Ifisqu'il s'agit d'un apprenti. 3. D'une déclaration de l"aislsurance-invallidité fédérale pour les, enfants

malades ou infirmes. Les bénéficiaires de ces aHooaJtions sont rendtllS aHentifs au fait ' ql!e la

fin ou l'interruption des études ou de l'apprentiS/sage doit être immédiatement signalée au service de la ComptabiH:té général:e de l'Etat, ceci sous peine de sanctions légales. La même règle eSlt de rigueur lOŒque le ,degré d'incapacité de l'enfant infirm,e ou malade n'Iatteint plus le 500/0" '

Avec parraiJte cOfilsidémtion. ComptabiHté géné~aJle et Caisse d;Etat

MATH-ECOLE

L'article de M. BruneJ~li: «ComparaÏJs'Ons - Rapports - Proportionn~Hté» paru dans le numéro de février de «l'Bcole ~a!laÏJS'anne» était tiré du bul1letin «Ma~h-Ecol'e». ' .

Nous aimerions ici non seulement réparer un bubÜ', mais attirer Yatten­tion des leoœurs de «;l'Ecole Vlalaisanne» sur ce bulileJtin qui prend de plus en plus d'importance à l'heure du recyclaJge en mathématique .

Vous pouv;ez vous abonner au bul,letin «M'ath-Eco~'e» en vous ins'Crivant auprès de ,l'Institut romand de ,reoherches et Ide dooumenvation pédagogique; 43, fbg de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel (038 f: 2441 91).

Le buUetin paraît 5 TO~S par an. Prix de l"aJbonnement Fr. 7 .-.

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, avril 1971

L'as'Socüartion fédérale d'athlétisme organis'e chaque a~ulée de, 'petits concours comprenant trois disciplines: cour.s'e de v1tJess1e, saut en hauteur ou longueur, 'lancer de l'a bal'le Cboulet pour plus âgés};: .C'est unel excellente idée pour olôreun'€J période .d"e1Jltraînement, pui;sque ' le 30 % des . participants reçoit un insigne. _ _ Organisation .

Par l'inslÜtuteur ou rinstitutrice; ' se.lon ,ses possibilités;" en ~e ou plu. sieufiS fois. Participation

Toutes les fiiUes et tous les garçons nés entre 1953 'et 1962;- Il y a 5 caté. gories (par 2 ans d'âge), soit A -17--18, B 15-16, 'C 13-14, D 11-12 et E 9-10~

Le classement 'S'e fai,t par points. '· . Toute<s . demandes de renseignements ou commandes de feui'lles de con.

COUfIS peuvent Sie :flaire· auprès .du responsable: ' . Samuel Del'aloye, maître de gymnastique, rue de Mazerette . .30; 1950 Sion,

téléphone (027) 203 61.

VACANCES LINGUISTIQUES

. Le service suis'se de Vacanoes-Jeunesse Internationales ':nous prié de porter àla côn[}.IaÎ1&sance des ' jeunes inisiHu~eurs elt institutrices" du' Vàlais, âgés, de 20 à 30 an,s, dynamiques, àhnant }es jeunes', le programme de vacan. ces linguisüquès ci-apres', prévu 'pour l;étê' 1971. . ' . CC

Pays

A1l6ni:agne

Angleterre

France Suisse._"

Activité

Date .. ," Lieux -de _séjour .'

01'.7-29.7 Dies,~'eh ' (Bavière) ~- Maibü'ùrg '. ' 15.7-12.8 Karlsruhe - Wi.fhièlmshav~h ~ .: ,-''': 29.7.::.-26.8 .. Lubeçk' ~:Cuxhavt:(n ·~. Aix'

Il.,7 ~oi: 8' . , ', Vie.nne ' 15.7;-12.8 ',: Kla,.genfurt .. 01.8~28~8 :

02.7-30.7 ~ , 16.7~13.8

30.7~27.8 11.7-07.8 12.7 -.:..01. 8 12.7-08.8 02.8-22.8

-: 09.8=-29.8 30.8~19.9

Wèymouth '~ Torqu'ay ~cP-QÇJle : ' :,.... , '~ .p.enzance ~. Edimbourg -Londres - Cambridge Champagne - Bordeaux-~ Pa,rus

Château~d?Œx ~ Lausanne . . . , ~ " , . Neuchâtel - La Neuvevilile " --'.

' . 'Genève

' . Respoll's,abilité d'un groupe d'adOile:s'éents pendant un séjour de vacances lingiüstiques. Pas d'ensei'gnement. OoUabo'r'atiori -très' acüvè au prôgrilmme :de loisif<S, préparé à l'avanC'e CU y a aussi quel'qués postès' pOUf l'~riseignemerit au français en Suisse). ": '" ,' . " . . . ..

.48

Qualités nécessaires , '.:.. :. . . .. " Caractère gai, sympathie à l'égard des jeunes, sens de~ responsabi[irtés,

dons ,d'animateur pet,mettant de. "créer une , a.~bi'ancè 'agréaJble . pelrdanr '-ce:s séjour~-:soigrreuS'e~~f1~ préparés. J " . " , ' :.

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Ft.:ançai~ ~otllre Exercices EJ5:efcioes Gr:ammai)ie , Dictées Delez Leo~ure expliquée

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Geographie Tex<tes sur Genève Fiches sur ,l·a Su üs's'e

Histoire Préhistoire Trans/ports

Divers Les EsqllÎ:maux (Centre d'mtérêt) Crayonnage (Exercice-écrilture) Diol. de croquis AB Diet. de croqu1s C

Degrés

1er , p. l 'er 2'e

. 5e '(je 4-5-6

'. Se .

Ens-eign. l 'et' P

4:e 5'e (6e)

2e E-P

2e E-P

2e-6e P

-, No de . fiches Format

:

A4 .,, ' . -.

53 , 116 A5 147 A5

62 A4 30 .A5 , 57 A4

. ,

160 .A4

23 · A4 15 A4

36 A4 ' 71 A5 X 2

4 ,

42 .. AS '>< 2 -.. -53 A 4',

35 A4

32 ' A4' - • • p.

3~( " " .~·· .. ,A .{ . . 40 .' ÂA '

Prix, .Pr.

8.",-. 8:-. 10.--::-9.~ 5.~ 8.-

9.-

,:5.-4.--.--.

2.-9.-

7.-6.~ .

3.'50.. '

6.~ "

~: , .... : 1~;~ 49

Page 27: L'Ecole valaisanne, avril 1971

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L'INDUSTRIE GAZIERE ET LES DIFFERENTS GAZ

'Le Sei'vice ' de dooumenbation de l'industrie gazière suisse, DépaTftement romand, Tue' Pkhard 12, 1003 à Lausanne, vient td'éd~teT, à l'irnœntion du corps ,enseignant, ·des feui1lles d'i,nformation Isur iles diifférenûs gaz manufac­turés, ' le craquage' des hydrocarbur,es liquides et gazeux, le gaz naturel, les caI1aotéI'ilsttVques de ,oels gaz, les grafllŒs rés'eaux, le principe de fonctionnement . dés brûIeuliS. , .. . 'Oeltte documentation très complète et ,abondamment illusrtrée comprend une quarantaine de feu~lles réunies :dans un ,clas'seur. BJ,l'e peut être obtenue grrutui1tement à l'adms,se précitée (tél. 021 22 93 35).

F~DERATION MISSIONNAIRE DES LAICS DU DIOCESE DE SION

La Fédération missionnaire des 1,aÏ'os du Diocèse de Sion 'remerci'e 'cha­leureusement toutes ~es das's'es .qui ont répondu ,très généreus'ement à l'aotion «Noël du Missionnai're valais,an».

Grâce à votre participation, nous pourrons réparltir cette année, la somme d'environ Fr. 70000.- entre les Va.:lailsans actueJUêment en mission.

DES NOUVELLES DE L'AMICALE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PRIMAIRE MASCULIN

. Comité. élu .·~ 1'.z\sseII1iblée constitutive du 22 m3lf,s 1969:

Montehy Jean-Daniell M6trai1le-r St-Maurice Guy Rtwaz Martigny Charly Delaloye EntrOOlont Maurice Lovey Conthey Charly Co1Jtagnoud Sion : . Maurice Métral Hérens J. . N arcis'se Beney . Sierre Jean Clivaz Président PiefiTe Fauchère

. 50

Depui,s la fondation de FAmicalle, le comité Ig'est ·réuni d~uxJois. :De plus, il a organisé deux rencontres des. col'lègues retraités et p~nsio.nnés.

PlusieUrs jeU!lles membres du comité Ii'ont pas apprédé' la .. Ii1aIiièie: ' t'ava~ lièœ qui . les 3:, ®ns ' ~eur consenteŒ11'oot, propulsés membres d'un cômlrté d'une ass'OcÎlation 'dont j~s mettent en doute opportun1té et efficacirt:é. Pourtant, grâce à la pres:sion d'un autre groupe de jeunes, plusieurs se sont mis géné­reusement à d1spo-siJtion de la ·cO'ltlectivité. T'Ou vefois, le silence', obstiné . .d,e

cer.tains oblige .}Ie comité à prier Îlnstamment chaque, dis,trict de s'assurer, avant l'As'S'emblée génér1ale, qu'un çollègue accepte une charge au s~in du dit comité. La pré:siïdence eiSt~galement à repourvoir. " ".' ''' ,-:; -

, Vu le manque -d'eIlthousiasme' de ·ses -membies~ - j~ ëomIté ri'a "pài o~é convoquer une As,~emblée générrare ri'squarit une pa:rücipàJtion ridiciüe·. C'éta1t compter 'S'ans l'intérêt sùhirt: et ina,tJte.ndu de ce graupe :'de :'jéùnœ qui réc1amie une Assemblée générale quel qu'en puisse être le résultat. -- :.:"

Indifférence ... Enthousiasme ... . Les problèmes débattus à1i comi,ié et pa1rai·ssant d'intérêt général peuvent

seo_ résumer comme suit: reY:alorj,~artion . des salake:s; empn,lnts 3',uprès oe la Caisse de retraite; revision de la loi des financ-es; cycle d'qrif?ntatjqI1' _: . _- . .:

Ces problèmes doivent être portés devant l'A'Sse'mblée générale. Le comi·té s'est assuré de ,hl parücï.partion, de pelfsonnalités de .premier plan. pou,r _ilous orienter et éventu,eUement nous proposer qes sO'lutiops . accéptab'les. . ,.

C'e~t ainsi que .le comité convoque .l'Assemblée générale pour Je_mercredi 19 mai à 9 heums à l'Aula du COIlllège de Sion avçc l'ordre du joUI; que voiCi:

Ordre du jour (9 heures)

1. Bienven~ue :et questions adminisrtrrutives. . _ .. . 2. Modificàtîon des 'sf3Jtuts (n6sco11èguës reftraités -ônrt -été 'oubliés" aü'-cha­

pitre des m'embres de l'Amic3Jle). 3. Rev'alofÏosation des :salaires . (informations par SPVal). Discus,sion et- pro­

positions. 4. Emprunts ·à -la cons'truotion auprès de lia Cais-se de retraite . (inform3Jtions

par SPVall). DiscuiS<sl-OO et·proposiüon~. . 5. Modifications à la Loi des Finances p3Jr Me François-Joseph Bagnoud,

pré.sident de l'a Commi'ssion du GI1and COlliseH chargée. de . l'étude :du projet. ' .~ l ' { --- -_.

Dès la fin de.l'opjet no 5: débridée jusqu'à 15 h. 15. . , Le comi{é pense qu'un repaIS général avec discoùrs et tout le tràJlala ne permet pas :les retrouvailles que -,beaucoup désirent. Il exi,s1e, ~ .. Sion : elt daI1ls 'les envirOiI1Js, 3Js·s·ez de bons restaurants -pour satisfaire · -tous ·les goûts. ' . Le comité 's'Ouhairte que ceue manière de faire permette aux différents groupes .d'échanger idées et amitié. Après lla- conférence du chef du département, le C'omité recevra avec plaisiif toutes l'e.s propositions qu'on pourrait·lui fairè; il tenVelra d'en- faire bon Ulsage. .; " Toutefo1s, pour ceux qui préfèrerit Uill ··-dîner organi.sé, Pierr'e Fau.chère

51

Page 28: L'Ecole valaisanne, avril 1971

sie charge · i(1~ cette tâche à condition que Ja demande en soit faitè à l'avance, . . . ..' . .

6. 15 . h~ . 30. Cyole d'orientation par le .chef du Départem-ent, Mon~ieur ae cO]JJsetlJer d'Etat Antoine Zufferey. .

7·.· Nomination .du comité. -8. : Divers.

Sion, -27 .ma'liS 1971. Le comité

COMMUNIQÜE Dü CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INST~UCTIo.N PUBL.lQUE

. A l'occasion de -l'As-semblée généra'le des membres de l'Amicale du per­s?onel enseïgnant prin~,aire masculin qui -aUlia Eeu à Sion à la dalte indiquée cl-dessus, Ile 'congé du mercredi 19 mai 'est accordé à tous les institut'eùf\s qui prendront part à l~ rencontre.

. . ' Oeu~ .qui, par con_tre~ ne désirent pas y parüciper sont priés de pour­SUlvre norm·alement leur 'aotivité comme ~n m-efcreldi 'Ordinair e, à la tête de leur c1'asse. " Sion, 1e 30mar's 1971.

Le chef du Déparotemenit de l'instruction publique A. Zufferey

SSMG - PUBLICATION DES COURS D'ETE 1971

A. Cours pour le corps enseignant

No 14 Education du maintien 12-17.7.71, région bernoise. Ce cours est destiné à présen1ter les nombreuses po~'sibiU.tés d'influen­cer la tenue des enfants dans le cadre scoJ'aire.

No 15 Cours de gymnastique spéciale . 30 .. 8.-4.9.71, Bâle.

No 15b Cours de gymnastique spéciale 27.9-2.10.71, Bâle. Ces 2 cours identiques 'Sont destinés à donner aux participants des bases théoriques et pratiques pour l'enseignement spécia1 à des enfants dont la tenue est déficierute. -

No 16 ' Cours pour l'enseignement de la gymnastique au 1er degré. 12-17.7.71, Yverdon. EducatÎ'bn physrque génépale~ gymnastique en plein-air, natation; exemples de programmes, de leçons; utilisation du matériel.

No . 18 Athlétisme et jeu (volley-football). 12-17.7.71, Bienne. Didao~ique et perfeotionnem'ent personneL

5~

No 20 Cours de natation pOUl' débutant(e)s. 12-17.7.71, Olten. Ce cours es,t desÜné aux maîtres et maîtresses désimnt apprendre à nager ou dési'rant compléter de1s connaissances élémenbaires.

No 22 Cours de natation et de jeu (basket-volley). 12-17.7.71, Genève. Didactique et perfeotioimement personneL

Cours préparatoire au brevet d'instructeur de natation. Dans -la mesure où les inscriptions s'eront en nombre suffis-ant il sera ajouté au cours No ·22 une claslSe préparant ce brevet. Prière: de préciser sur l'inscription: prép. II.

Remarques 1. Ces cours sont réservés aux adultes du corps enseignant des écoles offi-

cÏ'eHement reconnue's. , 2. Si le nombre de pllaces disponibles est suffisant, les candidats au diplôme

fédéral d'éducation physique, .au brevet de maître secondaire, ~es maîtres­s'es ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent être admis aux COUliS, pour autant qu'i'Ls participent à l'enseignement de l'éducation physique dans le cadre ,scolaire.

3. Une réparti'tion judicieus'e des efforts phy.siques sur l'ensemble du cours permet la partticipaItion des maîtres même peu entraînés.

4. Une subvention proporüonnelile au 'Prix de pension et }Je remboursement des frai.s de voyage, traJet le plus direot, du domidl'e au lieu du cours, seront alloués.

5. Les maîtres insorits recevront une réponse environ 3 semaines -avant le début du cours.

Inscriptions Au moyen d'une formule d'inscription auprès de M. Raymond Bron,

président de la Commis,sion Technique, Val~ombr'euse 101, 1008 Pri1ly. Délai: 1er juin 1971.

Attention: prière d'utiüser les nouveHes formule'S d'inscription (format A 6) à demander à P. Curdy, insp. gymn., av. Ri,tz 35, Sion.

B. Cours centraux No 2 Le sport scolaire facultatif.

Genève, 16-17.6.71. Délai: 5 mai 1971. Combiné avec lia journée suisse de S'POlit sco'laire, ce cours réunira les rersponsabl'es teohniques cantonaux afin de confronter diverses réalisations, de discuter de problèmes tClI.s que sélections cantonale's, conception de la journée sui1sse, etc.

No 4 Gymnastique au 1er degré. Bâle, 5-8.7.71. Délai: 20 mai 1971. Ce COUDS s'inscrit dans la suite. destinée à j'~ter les bases d'un futur nouveau manuell.

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No 5 Gymnastique féminine. Pes'eux, 7-10.77.1. Délai: 20 mai 1971. 3 activÏltés 'sànt prévues: volleybal'l, ClIthléüsme et danses folklofÎques· perfeotionnement pelfSonne:l et didactique. , , '

No 6 Athlétisme et handball. ' Kerenzerberg, 19-21.7.71 (entrée au cours le 18 au soir). Délai: 20 mai 197 L '

No 7 Gymnastique aux engins et football. Kerenzerberg, 22----:-24.7.71 (entrée au cours le 21 au soir). Délai: 20 mai 1971. Perfectionnement personnel et diqaotique; les ' maîtres auront la poss~bilité de 'suivre l'un ou l"auitre de ces 2 cours ou les 2 en suivant!

No 8 P~tinage et hockey sur glace. , Lys's, 4-7.10.71. Délai: 1er s'eptembre 1971. , Deux , gr?upes séparés ent~aî?elllt paraHèlement les 2 ac tiv,irté s'.

Remarque

,. C~s co~rs s'?n~ .réservés aux r~sponsab~e,s d~ sociétés ' de gymnas>tique d ll1stltuteurs, aux ' dl'recteur de cour cantonaux c,t a oeux de oJa SSMG. Inscriptions

Les personnes qui désirent prendre ' part à' l'uri de ces cours s'adres'sent au ,Dépatltement oantonal de l'ins1ruotion publique jusqu'aux délais i,qdiqués plUt) haut. , " " "

Les inscriptions nous 'seront t'ransmi'Scs par celDte ins'tance. .'

PriHy, le 10 mars 1971. Le président: Raymond Bron

A l'occasion de «La Semaine du Jouet»

LE JOUET AU SERVICE DE"L'E-DUCATION , ,

Du 12 au 19 juin 197'1 s'e ' teindra de nouveau en Suisse la «Semaine d~: Jouet» internationale. L'abj'ectif eJt le rôle de ce:tt'e «Semaine» con'Sisltant avant tout à souligner l,a néces's'irté impérireusle de, sCÏ'emment forrder l'éduoati0n sur. Je.s besoins ludiques de l'enfan1t. Conscients de oe rôle du jouet dans l'édu­cation, les parents doivent évidemment s'e préoccuper aussi dé donner à 'lieurs enfants des jouets de bonne qualité -et de haute valeur éducative. Par trop souvent, cependant, ·J.es parents' ne se 'souCÎ'ent pas as's'ez du genre de jouets choisi;s pàur leurs enfants, confondant parloirs même ,le bon jOU'eJt avec des objets dénués de toure vaJ.euT.

Dans l'éducation enfanitine, i~ es't e:S's'entÎ'e1 de di:spos~r de jouets appro­priés aux facultés et à l'âge de l'ienfant. 'C'est 'en oe 'SeUS que cet-re «Semaine» a été organisée pour la première fo1s i'l y a quatre 'ans, à l'échelon internatio­nal. La «Semaine du Jouet» ne ,s'Iadre!s'se pas 'S'cu}temeilit aux «acherteurs», mais, aussi aux , «consommateoq,rn» de jO'Uel~s. En diver'sendroi,ts ont d'ores et déjà été prévues des manifestations spéda']emenl1: destinées 'aux enf.anTs.

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La principave attraotion de «La Semaine du J oueit» 1971 ,sera l'exposition «Jeu et Jouet» qui s'era pré's'entée dans 's'cpt vi.Jles de Itoute ila SUÎ!S.se. Celtte

' expos~tion est oTgani,sée conjoin~menrt ~vec la., f.ondaÜo:l1',~ro , Juventute, responsabl'e -de S'a réalisaüon sur ,le plan 1ooaJl.

Cette vaste 'campagne pUJblic1taire est 'SuPPoI1tée par .l'Association sui,sse du commerce de , jouets 'elt 'd'articles de loisir:s (Z!-1r}~h) qllÏ groupe quelque 70 détaillants de ,la branche du jouet. Le patronage Ide «La Semaine du JoueJt» 'est as.sumé par un com1té 'spécial, composé de peI'S'onna:li,tés du monde sco-laire, de l'éducatÏ'on, des sciences, des miÜ'euJÇ ~ ~~9Jfp:mjqu~~s e~, co~merciaux, ainsi que de diverSiels institutions ,sociales.

. .'. ~ ,

Les éditions Pro Juventute, Zurich, vous présenten~ les deux nouvelles brochures suivantes:

«Jouets pour l'enfant physiqliement handicapé» Fr. 3.-

(R. Binswanger, E. Kuster-Nef, L. de ,Paoli) ,', ,', ' ' " '.: " , : , . ' .. " Il est capital pour l'enfant handicapé d'avoir à sa disposition des jouets adaptés à son

état. Nous devons savoir quelles possibilités offre , tel jouet en rapporïaux besoins de l'enfant. Cette brochure contient une multitude d'indications quant aux jouets qui, avec ou sans modification simple, peuvent être utilisés par des enfa,nts handicapés dans leurs mouvements. Il y est clairement indiqué aussi pour quelle sorte de handicap chaque jouet se prête en particulier.

«A chaque âge son jouet» (G. Mugglin)

Fr. 3.-

Le jeu - c'est la voie par laquelle, à tâtons, l'enfant découvrira le mond~, ses secrets et ses lois. Et c'est par le jeu ' aussi que se formera sa personnalité et que naîtra en lui un sentiment pour ' la communauté. Le,s jàuets constituent les «outils» de l'enfant, mais ne lui seront naturellement utiles qtie s'ils correspondent à son âge et à ses con­ditions physiques et psychiques. La brochure «A chaque âge : ~OJl ' jouet» contient des indications relatives à chaque stade de l'évolution de l'enfant .et aux jo"uets correspon­dants.

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Inculquer aux enfants le sens de

L'ÉPARGN ~E c'est · notre devoir!

CAISSE DJEPARGNE DU VALAIS

Pour colonies de vacances de jeunes Suisses de l'étranger, nous cherchons

Moniteurs et monitrices sportifs, ayant des oapacités pédagogiques, caparhles d'organiser une vie en communauté harmon,ieuse.

Moniteurs et monitrices auxiliaires aya~t déjà di-rigé des groupes de jeunes ou ·expérimentés dans 'l'enseignement

Date: de début .juiHet à débu·t septembre.

Conditions requises: être depuis plus,ieurs années en Suisse, et fami·liapisé avec notre mode de vie; avoir de bonnes connaissances ·de l'al'Ie­mand.

Conditions offertes: rémunération journalière, voyage remboursé, assurance accidents et responsabrli'f1é civile.

En outre: l'es couples peuvent amener leurs enf,ants gratu,itement à ,la co,lonie. Les moniteurs ne sont pas chargés de cuis·iner.

Renseignements et inscription: PRO JUVENTUTE - SECOURS AUX SUISSES. Aide aux enfants suisses de rétranger et placements de vaCCInees, Seefe'ldstrasse 8, Case posta l'e, 8022 Zurich. Tél. 8-11.45 h., 12.45-17 h.: (051) 3272 44 17-18 h.: (051) 325604

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