L'Ecole valaisanne, novembre 1971

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Page 1: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

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Cl) c c ro (f) .-ro -ro > (]) -o ü

,(]) hydrie de caere (milieu du Vie siècle av. j.-c.)

novembre 1971 - seizième année 3

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';"\ du Valais r6m<\:Iid " . : .... • :.:, 1" - • •

XVIe année

Novembre 1971 No

-.. ! t

SOM MAIRE.

A. Pann~tier

F. Brunelli

B. TrUffer M. Salam in

V. Dussex

D. Fournier

J.-C. Georges

Partie générale

Forces nouveUes pour des tâches accrues.

Mathéma!l:ique et coordination romande .

·Ecrue normale des' instituteurs, Sion.

L'économie v~l'1aisanne à 'l'aube "du XIXe siècle

Partie corporative

Communiqués

Partie couleur

Travaux manuels de Noël

Sciences d'observation destinées aux élèves de 10-12 ans .

Examens d'admission à la section ~ittéraire 1971

Poésies de Maurice Carême ..

REN SEIGNEMENTS

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«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 Il.

Rédaction: P. Bourban, ODlS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 15.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1ft page Fr. 1000.-1/2 page Fr. 530.-113 page Fr. 360.-1/4 page F r. 280.-lis page Fr. 160.-

Pages ordinaires (1 insertion): 111 page Fr. 100.-1/2 page Fr. 52.-1/3 page Fr. 36.-1/4 page Fr. 28.-t/8 page Fr. 16.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

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Forces nouvel"les pour des tâches -accrues

Nul n "gnore l'augmentation rapide et presque vertigineuse des tâches qui incombent à l'heure actuelle au Département de l'instruc_

tion publique. Il n'est que de penser aux travaux de coordination scolaire. Ceux-ci ne consistent pas uniquement en des " efforts de rapprochement et d' harmonisation mais sont axés résolument vers un

renouvellement profond de la pédagogie.

L'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques

dont le programme d'activité vient d'être publié, va prendre sous peu la conduite des opérations dans le triple domaine qui est le sien:"

la recherche; la documentation; les moyens d'enseignement.

Cela ne signifie pas que cette institution puisse et doive agir isolé­ment. Il faut au contraire, dans chaque canton une sorte de relcâs, un intermédiaire en mesure de transmettre l'information dans un sens et dans l'autre, un orga.ne chargé de dirigé les expérimentations qui

seront confiées aux difféIentes régions, une instance responsable enfin

de certains secteurs décentralisés de la recherche.

Par ailleurs, des tâches plus particulières à notre canton méritent une attention immédiate: mise en place du cycle d'orientation sous réserve du résultat favorable de la prochaine votation populaire, appréciation du travail scolaire, évaluation continue, information et orientation à partir des dernières années de l'école primaire.

C'est pour ces différentes activités et pour d'autres encore que le Département de l'instruction publique s'est assuré, à partir du 1er décembre prochain, la pleine collaboration de M. lean-Pierre

Salamin, psychologue qui retourne en Valais après quelques années

de travail à Genève.

-L'éducation et l'instruction des handicapés de Inêl1te que leur

intégration économique et sociale conslitllent d'autre part une res­ponsabilité que le Conseil d'Etat Ct décidé d'assumer plus pleinentent à l'avenir. Reconnaissons qn'autrefois, avant l'entrée en vigueur de l'Assurance-Invalidité, ce souci relevait essentiellement de l'initiative privée, quand il n'était pas totalement abandonné aux familles elles­mêmes, souvent impuissantes el tou.jours malheureuses.

Il importe aujourd'hui de coordonner l'action des différentes asso­ciations et institutions qui œuvrent, conjointement avec le canton et la Confédération, en faveur des enfants, des adolescents et des adultes diminués dans leur intégrité physique ou mentale. Il est non moins nécessaire de vouer une grande attention au.x élèves gênés dans leur épanouissement intellectuel par des troubles de dyslexie, de dysortho­graphie, de dyscalculie ou par des difficultés d'ordre social ou autre.

Cette entreprise était conduite ju.squ'à maintenant par le Service

de l'enseignement primaire et ménager ainsi que par un Service médico-pédagogique aux effectifs insuffisants. A partir du 1.12.1971, elle sera confiée, au sein du même Service de l'instruction publique, à un responsable spécialement d8signé à cet effet, M. André Berclaz,

actuellement directeur-adjoint de l'Institut St-Raphaël à Cluanplan.

Dès le début de son activité, .lId. Berclaz pourra compter sur la collaboration plus efficace du Service médico-pédagogique dont le personnel vient d'être considérablement renforcé.

Ainsi, nwlgré son souci d'éviter la multiplication de nouveaux emplois, le Conseil d'Etat n'a pas reculé devant les impératifs sans cesse grandissants de la formation scolaire. Nous verrons prochaine­ment qu'il ne s'est pas limité il la création des deux postes dont nous venons de parler.

Anselme Pannatiel'

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Mathématique et coordination romande

Les lecteurs de l'Ecole valaisanne et/ou de -l'Educateur ont déjà confliais~ s'anoe de que1ques-unes des infonnations ci-,après, parues dans l'une ou l'autre de ces revues pédagogiques; i'l est néanmoins uÜle, de temps en temps de flaire Ile point pour une meil'leure vue d'ensemble et pour un jugement objeotif.

C'est en juin 1962 que la Société Pédagogique Romande, réunie en con~ grès à Bienne, fait siennes les thèses contenues dans le rapport intitulé: «Vers une école romande».

C'est au printemps 1967 que, sur proposition de ,la Conférence des Chefs de service de I}',ens·eignem·ent primaire, la Conférence romande des Ohef~ de départements de l'instruction publ.ique crée l,a «Commission interdépartemen_ tale de coordination de l'enseignement primaire», bien connue ·aujourd'hui par le sigle CIRCE.

CIRCE commence .son activité dès l'iautomne 1967 et obtient, à partir du 1 er 's'eptembre 1968, la désignation d'un détégué à plein .te'lnps, Monsieur A. Neuenschwande-r, dont 'lia tâche essentiei}II'e es{ d'animer et de coordonner les travaux des sous-cO'mmi'ssioll's qui 'sont!: constituées.

Chaque lsous-commis.sion, dans un premier temps, a pour objectif de faire un choix, pour 'les progmmmes des branches d'enseignement:

ou bien on cherche un compromis entre les programmes en vigueur dans chaque oanton; ou bien on se :lancera dans une étude prospective. La première sollution est résolument écartée: se fondant sur les données

actuellle·s de 'la pédagogie, guidée par les impératifs du monde moderne, CIRCE veut bâtir un programme de caractère évolutif qui off're à l'enfant l'oooasion d'un épanouisselnent, d'un enrich~ssemeTht de sa personnalité et de ses pouvoirs.

La sous-commission MATHEMATIQUE, présidée par Monsieur C. Burdet, professeur de Genève, et où chaque oanton romand ,e'5t représenté - ce qui est .le cas, du reste, pour toutes les sous-commissions - propose à CIRCE, en septembre 1969, un projet de programme romand de mathématique pour les quatre premières années primaires.

Les délégations membres de CIReE, parmi lesquelQe,s figur,ent des dé1é­gués des Associations pédagogiques canto.nales, sont 'appelées, dumlint l'année 1969-1970, à formuler critiques e.t ,suggestions concernant ce projet.

En juiHet 1971, après plusieurs séances supplémentaires, la ·sous-commis­sion remet à CIRCE une version rremaniée du projet de programme, tenant

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compte des critiques et suggestions mentionnées, restant néanmoins dans une ligne résolument novatrice.

Il est à signatl'er que 'la sous-commission a pu, tout 'au l.ong de s'es travaux, suivre les programmes expérimentaux, op.tionnels puis officiels, élaborés et mis en vigueur dans .}.es pays francophones d'Europe: France, Be,lgique et certains cantons ,suisses, en particulier à Genève et en Valais.

En particulier à Sion, un enseignement global de mathématique nouvelle a été donné, sous la dynamique impulsion de Monsieur Nicolas Savary: _ en première 'année primaLre dès 1968; _ en première et deuxième dès 1969; _ en première, deuxième et troisième dès 1970; _ .dans les quatre premièr.eiS années primaires en 1971-1972.

Des observations et compél'raisons que j'ai pu faire, avec mon coJ.lègue Monsieur Roger Sauthier, je peux certifier que la concordance avec le pro­gramme romand est remarquable et que; p;a~ rsuite, les,.enseignant~ impliqués dans ce renouveUement se tJrouv,eront a l als'e iorsqu Ils auront a travaüler avec des manuels rédigés pour toute la Suisse romande.

La sous-cornmis,sion a produit aussi, à l'intention des délégations de CIReE, une brochure de commentaires, permettaIlJt ,aux intéressés de se faire une idée de l'application du programme dans les C'lasses.

P,arallèl,ement au ,travaLI de la ,sous-commission, les cantons romands ont procédé à un échange d'inform'aü~ns concernant l~s moyens mis en œu~re pour le r.ecyo1age du personned ens'elgnant: pour cet echange, la sous-commIS­sion s'est élargie et a entendu les responsables de ce recyclage dans chaque canton.

On a pu constat'er une unité de vue, remélJfquable, dans les fondements comme dans ks détails; seul,es les modalités d'organisation présentèrent quelques différences, dues essentiel.1ement aux diversités géographiques: C011-

centration ou éparp~m,em'ent de la population par exemple.

De novembre 1970 à juin 1971 , [la commission élargie devient 'la Commis~ sion des moyens d'enseignement en mathématique (CMEM).

Ses tâches !Sont définies comme ,suit: - mise au point d'une méthodo~ogie; - prépaJration de cahiells pour les élèv·es; - propositions de m'atériel didactique de manipulation.

La CMEM étudie, durant s'ept séances d'une demi-journée, les documents suivants: - ouvrages genevois, en uSlage dans les classe:s expérimentales; - ouvrages de Madame Nicole Picard, parus dès 1967; - MATH 001, pr,emier d'une ·série, destiné aux enfants de 6 ans (sont parus

aussi, à ,ce jour, MATH 002 et MATH 003). Constamment on confronte les contenus de ces ouvrages avec le pro­

gramme romand:

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Chacun d'eux fourmilile d'éléments intéressants, mais Ï'l s'avère bientôt qu'aucund"eux ne convient parfaitement.

L'analyse critique effectuée en <commun a toutefois été très utile, car CIMe a permis de préciser le fond et la forme de ce qui est souhaité par les divers cantons.

La CMEM demande, ~e 26 mai 1971, à la Conférence des chefs de service de l'enseignement primaire, d'entériner l'idée , de désigner un Comité de rédaction, ·chargé d'é11aborer, dans un premier temps, des cahiers d'exercices et des notes méthodologiques, à l'intention de la première année primaire.

Des noms ,sont proposés, à raison d'un représentant par canton, 'm,athéma, tioien ou pmtiCÏ'en.

La 'Conférence des ,chefs de service répond f.avorablement à cette demande au début du mois de juin.

Voici, pour votre information, les noms des pe'fsonnes désignées: - Vaud: MademoiseJl,k F. Waridel, maîtresse d'~PP'1ioaüon; - Valais: tle sous'signé, profess,eur de mathématique; - Neuchâtel: Madame J osée W etzler, maîtresse de stage;

Jura bernois: Monsieur M. Ferréllrio, profes'seur, directeur du CIM (Centre d'Inform·ation M,athématique), président du Comité de rédaction; Genève: Madame N. Gll'~hlet, maÎtre.s'se ,de méthodologie; Fribourg n'a pas désigné de représentlant, pour l'instant du moins. Les .deux mathématiciens, dans leur.s oantons respectifs, se sont engagés

à consul:ver des ens'eignants en activité en première année plI1imaire. Le Comité de 'rédaotion renJd <compte de ·ses travaux à la CMEM; dans la

mesure de sa disponibiEté m'atérie1;le, Monsieur C. BUl'det assiste 'aux travaux du Comité.

Lor,sque ces lignes parais·sent, [e Comité de rédaotion 'a déjà tenu sept séances d'une journée ou d'une demi-journée de travail en commun: Chaque fiche d'élève, chaque consigne y r,elative, chaque donnée de méthodologie sont méticul'eusement examinées.

Quelques indications pratiques: comment se présenter.a k document? - Il comportera deux ouvrages: l'un de Méthodologie pour ie.s enseignants,

l'autre destiné à l',enf,ant, sous forme de Cahier de fiches, détwchable.s, de fOIlmat A 4.

- La Mét~od?logie cltle-même .se ,subdivise en deux élé~e?ts:- d'une part des motivatIOns fondamenta;k.s et un gr.and nambres :cl Idees .de m'ampu­lations, d"autre 'Part des 'Commentair.es Telatif,s aux fiobes d'éŒèves.

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Toute fiche d'&lèVie eSit comm·e un conn'ôle des acquisitions et est donc sensée être précédée Ide jeux et manipulations décPits ou 'Suggérés doos fa méthodologie. Le Comité tient à des ouvrages ·de beHe. venue et présente tou.s les projets de fiches en quadrichromie, suivant en cela ks indications de J'a CMEM.

_ Le Comité de rédaction doit tout mettre en œuvre pOUT que son manuscrit soit prêt pOUir [e mois de mars 1972, de façon qUJe les deux ouvrages pal1aiSise~'1: e? édition à ~'a fin de l'é/té; ainsi ,ks ense}.gn·~ts en première année pnmaire \Seront prets pour le demarrage concerte de Il automne 1973.

La Coruférenee des chef's de 'S'ervice de l'enseignement primaire se soucie égarleroenJt : a) du niViau enfantin, dans les cantons où l'organisation scoilai'fe a prévu

des ollaS/S'e·s de ce n~velau;

b) de.la Isuite à donner au progmmme des quatre pmmièœs anné.es primaire-s: une nouveHtle commission sera .consÜtuées qui, s"wppuyant sur Ile pro­gmm'me déjà établi et sur les eûgences des é'Cales prof'e-ssionneHes .et secondaire:s, aura pOUir tâche de proposer la matière mathématique à ense~gner en 5e et 6e années.

Vous Ile ,constatez, ohers co}i1ègues, ,le labora,toire de ,coordination :romande est bien sur oDhüte: le point de non-retour est déjà fraDichi, 'et c'est helureux car lau sein du ip1ura;li!S,m1e helvétique, une harmonisation .cofilceiftée n'est-eIIrre pas préfér:aiblte .à des ukase·s oentra~isateUirs?

Je vO'udJ:1ais vous communiquer ma conviction que toutes ces démarche-s n'ont qu'un seul but: Contribuer en définitive à trouve!!, pour ,les enflants de ce beau pays r.omand, l,es conditions les meiillleures possibles pour que l'école leur soit une joie, pour qu'ils trouvent équilibre et bonheur dans ole monJde mouvant de oe'He seconde moitié de siècle.

F. Brune1rri

Notfe page de couverture

Hydrie de Caere (mi;l,ieu du VIe ,siède av. J.-C.)

L'hydde 's'ert à contenir de reau. Cette hyd.rie fiait partie d'une série de vases trouvés à Caeœ (Oervetri, Hali'e), dans une nécropolk ét,rusque. Mais ce vaISe fut vféuis,embrrahlement e~écute par un lanùis'te grec, originaire d'Iome.

On 'wdmiœ,ra tout d'abond ,la grande éléganoe du vas'e, extrêmem·ent bien proportionné. Mais le décor, réal1i'sé cett<e fois 'encore 'sur fond blanc, mérite un inté.rêt tout IS'pocial. En effet, on peut rem1aflquer aViec quel e'Spri,t et que:lJJ.e vie ,le peint're 'S'élIit représ'ernrer Ilia s,cène, en dépit des HmÜatiolls techniques imposées par Ilia forme même du vase. Il 's'agit du dieu Hermès, enf'ant, couohé sur un lit, tandis que Œes trois personn'ages agités debout lautour ide lui dLscu­tent ,le ratpt de'S bœufs td'A!polilon, qu'il~ v.uennent de constater. Le coupabile, ou plutôt Ille faroeur, n'e:s,t autre que Hermès Ilui-même, qui la caché les bœufs dans la cav'enne œpré'sentée par un trait ob:liqll'e, sur l!a partie gauche de Œ'a scène. P.armi J!els arbustes qui 'SU'Ilffi'Ontent l'a caverne, on remarquefla 'le petit lièvre t:uyant. Comme d'habitude, des motif,s décoratifs géométriques com­plètent l'ornementation de ce v!ase.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

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rie formation Il. o •

Ecole normale des instituteurs - Sion I. IDENTITE PROBLEMATIQUE?

L'Ecole norm:a!le des instituteurs à Sion rut f'Ondée. en 1845. Eile fait partie d'un type !d'étol}e qui appar tient de par sla strudtrure et s'es objectifs s'Ocio~ogrq'lJles ·au X IXe siioole de Il'Europe oc.cidenta'1>e. C'est grâce aux écolles nonm ail:es que 1e.s masses populaires purent être -arI1aohées à l'analphabétisme. Ce phénomène d''OTldre éminemment 'sociall ne fut en !Somme que de postuillat d'rune sodété en ple in ess'Or industriel et d'Ont le dynamisme atteign'it peu ou prou toutes 'les ,couches de lia polpuil'ation. C 'eslt !dnre que l'écak norm~le sera toujouDs très fortement tributaire des asrpirat>ions profonde-s -et momentanées de ~a société . Bne en as'surera [la première - et paur beaucoup de gens _ l'unique s'cO'lm'i'salion.

L ~asaension 4eIJ}te, .souvent difficille de 'la popul:ation vafia'Ï:sanne vers des lendem'ains p[u s épanouis1s1ants n'eut meU,leur promoteur et cons'e:niler !plus ftdèle que l è maître d 'école primaire. C'est à Il'Ecole normale que ce dem[er avait ·puisé :la foT'oe de caractèœ, l'op'ümisme Iludlde fait Ide foi et Ide dévoue~

. menJt, -ainsi que /le savoiT pédagogique indislpensaiJjl'e en vue de s'ervir son peu1ple. C e que 1e,s anC'Ï.ens entreprirent avec amour - donner un visage nou~ea'll au pays aimé - [-es jeune.s normaJliens s'apprêtent à le parfaire avec le même enthoU'siaSim e. M:ais i~a bonne voŒonté ne ·suffit rp1lus. Les temps ohangent et impriment à notre société un rythme de vie différent. L'identité d'une écale normale est assez mouvante, plus sujette à des transformations et à des orientaitions renourve!l'ées que ce n'est le 'Oas pour des é'CoŒes de c-a[actère humanis<le et pllulsieur,s fois sé'01Jll,a<Ïres.

II. LES IMPERATIFS DE L'HEURE ACTUELLE

L'enfant d 'aujourd'hui s,era l'adu:1te d'un monlcle nettemlent transformé et éVdl'llé par r ruplport au nôtTe. D'aul re part, réco[ie[ s-e forme de moins en moins uniquement par l'é'Cofte. La radio, la TV, 1'a presse, ks voy:a;ges et le cinéma l'informent sur une foule de problèmes. Le monicle de demain deman~ dera à 'l'homme de s'·adonner à de muiltirpl'es tâches. Se10n 1e·s socio1logues, il devI.1a ê tre c apab1e de se vouer tOUf à tour à pft'usie'llrs métiers. Une vie à prores'sion unique el stable sera sans doute l'exception. L'homme vivra dans un monde 'plur:ctlLs'ue pour oe qui COIl'Celrne les croyances, les options fonda­mentru1es, }es habitudes de vie, l'organis,aüon des ~oisirs. Au miJieu d'énormes concentrations industrieMe.s ·et é'conomiques, ~l devra avoi'r .l'a force d'âme et la ,liberté ,d 'e1sprit p our s'auvegander son identité, ISla personrnafhté, tout en étant -di~posé au di allogue, à .la communioation et à la coolpéI1aVion ave'c le.s autres homilnes. L'Eco~e illorma!le ne s'aur,ail se soustraire à son devoir de contri­buer pour s'a part à la Iconstruction du monde de demain.

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III. REALISATIONS

1. Sur le plan matériel

La création d'un nouveauoentre s,cola ire pour des futurs inlstituteurs du Yialais 'a pemnis de résoudre des questions importantes du point de vue de l'organis·ation des aours.

Des [ocaux pll'U's nombœux e t plus spacieux ont rendu possible uue aug­mentation s'ensible des entrées à l'Bco'lle normale. Le iabde'au en donne une

idée: Année .s'Ca~aiœ

1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971

Tot,al des élèves 108 168 177 180 204 210 209 237

Pour ·les années 1970 et 1971, m fa'udrait ajouter la cinquième classe française, emip1loyée prématurément dans l'enseignement.

Grâce à -cette .progreslsion numérique, ,ill 'setra sans doute bientôt pos'sib[e de donner .l'a formation 'Complète de cinq ans à tous les normaliens.

2. Sur le plan des cours

Une trentaine de 'm'aÎ1Jres de forimation uni'Versitaire donnent un enseigne­ment compétent. Le progrrumme des matières de formation génénvre équivaut à ce11ui d'une miaturité de type B, moins le Jiatin. Les cours à option dans les deux dernièœs années sont certainement une excellilente occasion de concen­trer.le 'travaH et l'intérêt des élèves. Les choix sont q'es suivants:

Groupe 1 Langue ma terl1'ellle 2 h. 1 re JlClngue étJmng. 2 h. Histoire 2 h.

Groupe II Mathématiques Soiel1!C'es Géogrralphie

2h. 2 h. 2 h.

Groupe III Dessin Chant Phirlosophie

2h. 2h. 2 h.

Les deux première-s matières de -chaque groupe sont obligatoirement Eées. Quant au t roi'Sième couns, iIl peut être choisi dans n~importe que[ IgroUipe.

Les couns à option per.miTent d'organiser un travaill thématique plus étendu. L es é lèves tr'avail'lent sauvent par petits groupes. Hs onlt également l'occasion de présenter des choix de nhèmes 'Ou d'aubeuifs au profess;eur comme programme à o'ption. De 'oetite f'açon, l'é1ève se Is'ent concerné Idavantage et une:' comaboration réelle et personnetNe s'étïablit ennre profess'eur et élève. Depuis 1968, la formation pédagogique a été re!pens'ée et sltrucDurée de la façon suivante: .

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Page 7: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

Classe Matières Heures 3'e Psychdlogie 2 heures 4e Psychologi,e 3 heures

Pédagogi'e théorique 2 heure,s Pédagogie !pratique 4 heUifes

Se Pédagogie théorique 2 heu'res Pédagogie rpfoa~i'q'ue 2 heures

. La quatrième ;année bénéücie enCOl1e d'un stage d'une semaine, ,et la cin. qmème d'un 'Sitage Ide 'Cinq semaines ühez un maître d"écOll'e du canton.

Les nombreux fi'}ms projetés et analysés à rECOlle norma1,e penmelttent aux futurs ens'eignantsd"aJoquérir une excelil,ente rO'DmatÏ'on 'cinématographique.

1:a qU'Clitrième année suit , un ,oour,s sur les qu'estions économiques du VallaLs. P'enldlant tJrois semaines et demüe, l,es no Iimalliens, slous lia direction comlpéûente :de Idiverses personnallités de ,Jla vie économique Idu pays, étwdient tour à tour le 'tour.i'slme, Il'-industrie et l'agri'culture du V'rulais. Des exposés et des vi'Sites sur plla:ce permettent de tai're des travaux d"approche d'un réel intérêt. Deux jours et demi sont cons'aiorés aux ceUVfieS d'ar1t. Un tiers des effec~its suit 'égallement un ,cours d'angl'ais flaJcUil1!atÎif.

3. Sur le plan de l'internat

. La ,majorité des nODffiaHens sont encore i:n:terne's. Da'11lS leur ell'selII1l111e, rIs aiment l'internat. C'est ,l'endroit, où Hs peuvent tray,aiHer dans le oaùme et en collaboration av,e'c 11es rprofesls'e:urs et 'les camarades. L'intlern3Jt :l,eur évite des chem~ll's 'd'école trop longs. Certains Sédunois préfèrent l'internat égatlement parce .qu"ils trouvent à ;l'école normalle des camaflades, Ides terrains de iSport. Bien des internes 3lpprédent 'aus'si Ide pouvoir partir le soir au ,cinéma ou à des manifestJaûions cUlltureltle;s avec les amis Id'éco~e.

Par 'a-i,lleurs, :l'internat est devenu une éCOlle Ide formation de 1:a pe'rson­filalité du jeune. Un :système de l1arge corœslpofils,ab~lité per'met à beaucoup de norm'a:liens ,de f,aire preuve d'initiative et d'esprit de ,dédsion dans tlivers emploi!s, Itel que l'a reslpons~abilité généralle de lia marche Ide 1'internat, !J:a res­pons'abi!li,té des questions ou1tll'œI1!Jres, de l'ondre, du sport ou des questions religieuses.

Un échange fréquent avec des 'étarbhssements siJnülai\res de Sui'S'se et de l'énranger intensifie Il'éduoattion à Œ1a resipoflis'abi'lité. .

Deux reQJrés'entants Ide,s élèves parti'Cipent aux conféœnlCes des profes­senl1s ave'c droit de dêhbérati'on.

IV. PROPOS D'AVENIR ...

D~awcuns voudrai,ents'Ulppr1mer l'école normale. Parmi eux s'e trouvent sans doute un certain nombre :qui ,le prOiposent par un réell intérêlt rpour Il'école de demain. On estime que lie maître d'é;co~le doit avoir une formation univer­sitaire à part 'entière, 'C'est ainsi qu'ill poulflliait dominer Iles problèmes mu'ltiples

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de l'a psychOll?gie, de li'a pé1dagogie, slpécia1lement 'de lia pé'dlagogie curative, avec plus d'aIsanoe. D'autres sont opposés 'au maintien de l'éfCio~e normale pour ,~'es .n;otifs ~oi?'s dairs. ~ne apP?sit!~n palrtis:ane ,ne semlble pas tou­jours etfie 'etrangere a cetJùe at~ltude. Ou rèlsltde 1e rprob1eme? Les difficultés existent p'lutôt :au rp'Ilan de Œa réa'lis'ation praüque. L'exeunlp1e de Genève est parlant à ce pro1?os - e:t p~urt,ant '?ien des VaJl'aùs,anlS 'Voudr,aient nous convain­cre que 1a solutl'on genevOlse se'flaIt une espèce Ide panacée dérfiniti've.

Un raprport récent sur lels instituts de pédagogie ,aJ)J.em;an!ds, attachés direo~ement à une UIl1iversitJé, 'montre que Iles 'dififircu[tés Isont très grandes. Et quinze années de trava~l n'ont pas réussi à liquider des sitwations peu favo­rables à la for'mation .du m1aÎüe rd'Jéco(le par lets hautes éco~es Ide ]ta République fédévale.

Il sembille .pour le moment plus sage, d'adopter: lIa solution entamée par beauCOUP de cantons confédérés: tflall'stformer 1'écowe nO'rmalLe traJditionne1ie en un gymnase Ide miaturité moderne - ,1;a Coniféldération ne l'a rpas encore officiClilisé - et d'ajouter deux ou troi's annéeJs de form'ation ·profes,sionneltle. Ceci permettra Id'appro~ondi,r 'la fOIlmartion du futur 'elliseign'an1: d'une façon plus sereine, salliS ,la 'srUlI1cnarge e)(lcessive de matières ,et d'heums Ide drasse, comme 'c'est le oa.s (pour nos écales no-mna[es. Cette formation pourra être sériée et variée, grâce à des ,cours :à option, spécialement pour [es 'étudiants qui vi'enldraient 's'e j'oindre aux normallierus à p:artir !d'une maturité d'un autre type. Ce Iserait égarlement ,la sOllution de pré.parer :cerfiains étwdiantJs à des études psyohologi'ques et pédagogiques unÏ'versifaires ultérieures.

Le débat reste ouvert, c'est une invitation à lIa ré'filexion commune.

Documents d'histoire valaisanne L'économie valaisanne à l'aube du XIXe siècle par MroheJl Sal'amin

B. Truffer

Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le Va.Jais a vécu en économie fermée. Cette situation se ~odifie peu à peu, à .la suite de la participation du pays au régime helvétique. L'obli­gah~n de racheter les dîmes et les censes féoda'les, les contacts souvent difficHes avec les r~presentants d~ploma,tiques français en trésidence à Sion, l'ouverture de 'la route du Simplon et la refection complète de la Grande-Route 1e 'long de la valilée du Rhône: ce sont autant de circonstances qui contraignent les Valai,sans à s'ouvrir au monde. Pour­tant, la régénération de l'économie valaisanne ne s'effecêue qu'avec une lenteUJr décon­certante.

Il

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A. L'état matériel du Haut-Valais en automne 1799

A,u t~rme de la seconde, insu;,re~tion :-alai,sanne contJr~ le régime helvétique, com,mIS~altl.-e Franz-Samuel WiJ1d decnt la situatIOn du V3JI'aIS dans un 'rapport inftul~ «~emoire sur ,le can:ton du Valais~ concernant son état actuel' et les améliorations\ le fa~re)~, Le pa~sage s:-llvant est extraIt des pp~ ~67-169 de ce document qui appartient a y ArchIves federales, a Berne, fonds de l'HelvetIque, vol. 898, Ul(

Quoique t'agriculture 'soit bien négligée dans ~e Bas-Valais, on peut assu. rer qu'el[e est -dans l',enf,an:ce dans Ile Haut; mais ~l faudrlait un rrivre -expr' p0u.r décrire tous Iles défauts Ide '~ette branche essenti,elle de ,la vie, J'y revie~

. drm proba:bJ.eunent une -autre fOlS 'plus au long et Je me contenterai ici d pader de la misère qui menace ce pays pour plusieurs années, e

/ TQute lia plaine, depuLs Loèche en haut, n'a point pu être labourée 'Par le d~faut d~ br,as, ?'atte~ages ~t de grains, de m'~nière que ~':année yrO'chaineil n y .a p'OIn; de reco,lte 'a esperer dans ,ce pays-'lla paroe que, au prmtemps 'pro. cham, il n y 'aura pas IplUS cIre moyens de semer qu'i~ n'yen a 'eu cet automot> Agarn et Bmbd sont brû<lés, ill ne peut pas y ,avoir d'habitants. A Tourtemagn;' où il n'y a point encore de sûreté, ceux qui étaient revenus s'en sont retournés' Quelques ~alheureux indi'Vtdus, habitent des mumilles dévastées et c'est tout ce qm reste. Us y traînent -des jours mi'sératbtles. A. Tu:rtig, hl n'y a que deux famÎllJ1es qui mènent une vie préoake, faute de subsistances et d'abris contre l'e froid. A Viège, 11 y a des habi<tants rentrés, mais il en manque beau. coup, et ceux qui y !Sont se trouvent dépourvus de tout. A Gamsen et à Glis il n'y a per.sonne; cà Brigue, un très petit nombre d'habi,tants qui sont destitué~ de tout. J'y ai visité moi-;même le sous-préfet plusieuŒ fois, ma:lalde, à :la mort couché sur un miséralJle gr/abat, 'Sans draps de Et, couvert d'une légère cou~ verte d'autell, dans Utlle chambre s,ams vitres, prar un temps :tirès froid. La Cham. bre administrative m'a promis de le ~'ecourir. Plus haut que Brigue, Œe vi'lilage de Lingwurm et celui de T'erm·el!l sont brûlés à fond, de manière que ie nom. bre des habitants du Brigueberg est très petit et tout à f.ait insuffisant pour la culture des tenes. Pilus haut encore, le vilaage de Grengiols est toVa~ement brûlé; sur ,l'a rive droite du Rhône, Il'e vilJll.age de MunJd es't à moitié brillé et, de là en balS, tout es{ dév-asté dans lIa plaine; rI s'en faut en général beJaucoup que les habitants ,soient ,as'sez nombreux pour cuiHiver 'le tmr.ain de leur dis­trict et pour réorganiser l:epays; il faut né_ces,slaÎTement reconnaître ~-es terres vacantes et décider à qui elles appartiennent. C'est dans ce but que j'avais déjà eu l'honneur de demander une procrl'amation qui détéerminâtt }e 'Sort des habitants. ( ... ) Il restera toujours à dési,rer que des étrangers industrieux viennent lapporterr dans 'ce :pays leur esprit et qu'on 'l'y fas5,e fructifier.

B. L'opinion du général TUlTeau

Au mois de septembre 1802, le général Turreau, constamment hos-tile au Valais, adresse un important rapport à Ta:JIeyrand, ministre des Relations exté.rieures de France. On y trouve ,la page ·suivante sUJr Ja s~tua<tion de l'agriculture, La Bibliothèque publique de la viNe de Neuchâtel, dans le fond~ «Copies Rott», en possède deux copies dans la série «Missions en Valais», tome IX, folios 52-65 et 143-157.

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L'agriculture est de tous Iles ans le moirus négligé dans le Valais, et cepen­dant, il est encore dans l"enf,anrce. Les terres y sont 'aSisez bonnes quoique grave1eus-es; dans, quelqu.es distriots, l'étendue su;pplé~ à la fertilité et cene-ci dépend plus de l expositIOn que de La culture. On Salt que ile Valais est une gorge; ce qu'on y nomme pl-aine n'est pas un terrain uni; il est ass,ez générale­ment inoliné. Le versant de,s A/Lpes pennines est trop e.s'carpé pour pouvoir être produ:ctif, d'autant pIus qu'iil est ma1 expo\Sé; mais 'le versant de la mon­tagne opposée voit l'e midi et sa pente étant moifl's sensible, ie telTain y est plus fertiJIe 'et susceptible de -culture à une p1m; grande éJé~ation.

Ces terres produisent du blé, du seigle, de l'orge; du vin . Une cUilture plUis soignée et plus étendue augmenterait au moins d'un tiers

ces différents prodrui<ts. Dans l'état actuel, le Vallaisan réco'lte as,sez de grains pour s'a nourriture. Le peu qu'on en exporte est plus que compensé par l'.impor{ance du riz

tiré de l'ltJaJlie sulpérieufle. . Tel département de France qui recueûlllJ.erait autant de vin qu'on en récO'lte

en Vrulais en exlpol1ter.ai,t ,la moitié. Le Val,aisan consomme tout; i'l en vient même de l'ItJa:lie et du pays de Vaud, m'ais en petite quanüté.

Dans les endroits où ila gorge est plus '1laTge et le terrain m'Oins Îtlldliné, on trouve qUeJlques pmiries as.s'ez bonnes et l'on pouDrai<t réoo~tell' du foin ·en abondance.

Mai,s cette oulture, quoique simp:le et fa:cile, est encor,e négligée. Quellques parties qui touchent au Rhône ,sont marécageuses; on pourrait avec un peu de frais les rendœ productives, et cependant lels Vrulais1ans préfèrent !d'y iaisser errer lieurs bestiaux et en général ,les tenes ,abandonnées et qui par conséquent ne fourn1ss,ent qu'une pâture rare et incell't'aine nuisent beaucoup aux progrès de fagricuMure. MaJgré cella, il,es Val'aisans y 'sont fort attachés parce qu'eIr1es n'exigent aucun soin. Enfin ila bonne agriculture est teUement ignorée dans le Valais que l'es biens-fonds, même en bonne terre, n'y rapportent guèll-e, quoi­que libérés 'd'impôts et dans des terrains susceptibles de fertilité avec une autre culture.

On a 'es'sayé, dans Ile V a:l!aÛS, lIa plantation du tabac; il y a réussi. Au surplus, la grande étendue .des communaux dans aa vaI:lée·, maintenue sous }e prétex'te de ,la nécessité d'entretenir les digues et de se préserver des débor­dements du Rhône, et pour faciliter k paccage des besti-aux des communes qui s'étend jusque sur 'leis prai6es et les terre's labourables; Iles ceniS féodaux et [es dîmes peuvent être envisagé-s ,comme les causes primittives et génér~l'es de il.:a langueur de \l'agricultllJre. C'est encor,e sous ce rapiport qu'ill est es·sentieJl que [e gouvernement interviennent dans Ile pa1rtage des corTIfmunaux 'et 's'empare de tous ceux qui ,auront une .oer'tJaine éten(due et avoi.sinent Œe Rhône. La néces­sité de 'changer dans queŒques parties la direction du fleuve et dans d'autres d'entretenir ~:es digues en sef1a le motif.

Indépendamment des raisons de politique et autr.es qui réoltament le par­tage des communaux, 1'anlé1lioration de l'agriculture dépend tp'artÏ'culièrement de l'exécution de cette ll11esure. Alors l'homme llabori'eux ne craindra pilus de

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Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

partager ,les fruits de ses travaux et de son industrie avec un voisin indo!lent et pruresseux.

D'aitleuf:s, ~l y a dans le pays une quantité de m'arais qui imectent la plaine; outre que leur rdeSlséchement, fadrl'e à opérer pa'!' un iléger s'llrhaus'se. ment des terres aquatiques -et l'ouverture de quelques oanaux, procurerait aux' habi~ants un ailr plus sain et par -conséquent un physique plus vigoureux il rendrait ,à tl'agrilcullture des IterJ1ains consid'érabJ.es et nécessairement fertHes:

C. Les observations de Joseph Eschassériaux

Le 7 juin 1804, Joseph Eschassériaux est nommé chargé d'affaires de France dans le Valais. P.lusieurs semaines plus talfd, le 19 juiItlet, il reçoit ses instructions. Un des points de celles-ci -l'oblige à étudier l'économie valaisanne dont œrtains éléments POUr. rarent intéressetT l'administration impériale. Aus-si, le 14 janvielT 1805, Eschassériaux ré'dige-,t-il un rapport dont nous reproduisons la page suivante. Une copie de ce dOcument se trouve déposé à la Bibliothèque publique de la ville de Neuchâte~, dans Je fonds «Copies Tott», dans la série «Missions en Valais», tome X, folios 114-121.

Le Valais est peut-être rendroit de 'l'Europe q,e p!lus renfermé prur lia nature et le plus dépourvu de ces communic-ations qui transpoJ1tent dans un pays les hommes et J1es 'ohoses, et y 1lais,S'ent le mouvement et la vie. Une étendue, ou plutôt une -chaîne de montagnes de quarante-deux [ieues depuis Saint-­Gingolph jusqu"aux SOUJ1Ces du Rhône fortme cette vrumée ou plutôt ce terri­toire extraoIidinaire qui dans sa pfuls grande ,largeur n'a pas plus de trois quarts de heue d'étendue. Là vit sur les montagnes, et .dans 'lia plaine, une papultation de :soixante miUe âmes. Ce Cilimlat s,auvage porte pa'rtont ~'em­preinte des révd1utions et hl 'est lui-même dans un état de révolution physique perffilanente. Le voyageur y conterrupŒe, y foulle à cJhaque 'PaiS l,es dé/brrs Ide ~a na:ture. Un fleuve qui tantôt cou[e OOffiilue un torrent, tantôt s'épanche sur toute !la l'argeur. de lIa vaHée, change t'Our à our et rouJe s,es e-aux et s-es pierres suoees,si,vement 'Sur toute :la va,née qu'il dévaste. Des torrents qui ~a silhlonnent et lia dé!dhirent pal[ ie'ssabilles ,et ~Ies débris de ro:cheTs qu'ill,s entraînent avec eux, des roehen; qui ;s'écrou[ent par intervla!l[es et couvrent de Jeun; malS,ses les champs et que~'ques fois des viNages 'entiers, ldelS marais formés par les débor­dements dels e1aux du Rhône et régnant d-ans la majori<té du VaŒ-ais: tel ~t l'aspect que prés'ente à robservateur le territoir-e de ce petit Et'M.

Cependant la nature qui a accumulé sur cette terre tant d'acciJdentJs et de nléaux divers a rélpandu dans be.aucolUp de parties Œa fécondité et iSes larges-sses. Des coteaux couv:erts de vÎlgnes et produi.slant de bons Viins, des prairies fer­tiJles, de petites plaines à Il)l:é jetée,s çà et là dans la [ongueur de l'a vlaJUée: tel est l'aspeot riant qu',e!li1e appose ou p'lutôt qu'ellJ'e mêi-e à J'laspect âpre et s'auV'age que j.e vÏ'ens de déorire.

L"existenee du peuple valais'an se partage entre la vie agrico.J.e et pasto­ralle; La vie rpas1l:or'aJle domine dans les 'montagnes; l'agricole, dans la plaine. L'agriculture est Ile seul des arts que le Valaisan connaisse et qu'il exerce. Mais cet -alIt est bien négligé et les divers,es cuiltures sont bornées aux besoins

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E. V. No 3, novembre 1971

Travaux manuels de Noël

Comme chaque année, 'l'ODIS vous présente quelques brico[ages faciles our lia décovation de Noël. Le matériei nécessaire pour oes travaux es't

~~pédié à toutes les c1as-ses valais'annes: veuil'lez cependant pasiS'e'!' vos com­-mandes avant le 15 décembre 1971.

Le sagex n'-est pas expédié pas la poste. Vous le trouverez chez 'lin entre­preneur, ou à l'ODIS si vous venez le che!I'cher vous-même.

pour rendre service au personnell enseignant, l'ODIS 'siera exceptionnel­lement ouvert 'les samedis 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre de 8 heures à midi et de 14 heures à 16 heures. .

Degré inférieur

PERE NOEL ET SON AMI

No 730

Matériel: - 1 carton de 12 X 17 cm.; - ouate b1anche (non livré par l'ODIS); - 2 noix (non (livré par rODIS); - 1 bouchon (non livré par rODIS); - 30 cm. de cure-pipe; - déchets de papi,etr orêpe rouge et de mi-carton; - fil, aiguiHe.

Montage: - recouvrir 'le c-arton de ouate; - A. Confectionner le Père Noël av,ec un bouchon pour le corps et une

noix pour la tête. Découper la robe dans le prupier crêpe rouge. Faire une barbe avec de J'ouate;

- B. Confectionner l'âne avec deux demi-noix: une pour I,e corps, l'autre pour ~a tête (voir dessin). Utilliser une partie du cure-pipe pour les pattes, une partie pour lia queue et enfin queilques centimètres pour le cou de l'âne. Découper les orei11es dans du mi-carton et les pJ:acer derrière la tête;

- le Père Noël conduit >l'âne par une rêne (fil).

Prix: Fr. -.40.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

No. 7-30

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E. V. No 3, novembre 1971

Degré inférieur

BOUGEOIR DE FETE

No 731

Matériel: _ 4 pots de dirp(Lomate; _ 1 bougie; _ garniture dorée (30 am.); _ pâte à modeller, coMe.

Manière de faire: _ call1er [es 4 pots de d~plomate fond contre fonrd; - là ;l'intérieur d'un pot placer de :la pâte à modder ou du sabJle pour rendre

le bougeoir IpaUS (Lourd; _ SUlpeJ.1pos'er 1es pots, coililer (voir des:sin); _ décorer avec garniture doréel, pailtlettes ou étoÜies; - une bougie sera fixée à l'intérieur du pot et 'ootourée de branchettes de

sapin.

Prix: Fr. -.50.

Degré moyen

ANGELOT

No 732

Matériel: - boUlle de éoDi~Œ.Qn; - papier doré 'de 8 X 22om.; - papier de cOUJleur de 9 X 12 cm.

Montage: - dans Œ~ papier doré, découper les a~l,es et le corps; - Ile chapeau et la Icol!l.erette s'Ont décorup~ dans le papier de cOUJleur; - dessiner Ile vis1age SUT ia boule de cotillon; - monter .1'atnge de cet!te façon:

1. caNer le cofipS, 2. cdlller la coilŒ'ereôte, 3. caNer d,es tai1es, 4. coJ:]ler la tête, 5. cd1Jler Ile chape'au.

Prix: Fr. -.30. PS - Ces angelots décorent à merveiLle une table de NoëL llls peuvent servir au~i à la confeotion d'un mübiiJ.e.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

corps

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No. ?3A No. 73.2.

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E. V. No 3, novembre 1971

Degré moyen

BONBONNIERE No 733

Matériel: - 2 pots à yogourt (non Evré par l'ODIS); - papier fort de 8 X 8 om. + autocollant mêmes dimensions; - plastique autocoHant de 25 X 22,5 cm.; - ouate, garnitures dorées (non livré par rODIS).

Montage: - poser un papier autour du pot pour faire le patron. Placer le patron SUr

l'autocollant et découper; - fixer l':autocO:Hant autour des 2 pots; - ensuite coller les 2 pots fond contre fond; - dessiner sur un pot le vis-age du Père Noël et confe'ctionner la barbe avec

de l'ouate; - -décorer le fond de 1a robe avec boutons, garnitures dorées, paillettes ,

ouate, etc.; - dans le papier fort, découper un disque de 8 cm. 0. Le recouvrir avec un

plastique autocollant. Inciser un rayon et coil.r'ler pour donner la forme d'un chapeau chinois. Relier ae chapeau au cOllips avec un déchet de plas. tique;

- pour offrir, remplir de flriandises. Prix: Fr. -.40. PS - Confectionner avec de :la feutrine, oe brico1l,age revient plus cher.

Degré supérieur

VIERGE EN METAL REPOUSSE No 734

Matériel: - 1 papier métal mince de 14 X 27 om.; - 1 oarton fort de 12 X 25 cm.; - 1 crochet de suspension;

. - stylo à bille ou repoussoir.

Manière de faire: - ,sur le papier métrul, reproduire Œ~ 2 parties de la Vierge (A contre B)

à l'enven;; - Irepousser le métal à !l'aide d'une pointe de stY'lo. Bien marquer les formes; - retourner 'Ile dessin et le co]ler sur le oarton; - replier les bOIflŒS du papier, coilller; , - fixer un crochet pour suspeIlJdœ. Prix: Fr. -.70.

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-

No. -=7-34

•• •

No. 7-33

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No. -:t3LJ

- ··\16 , _1

B. V. No 3, novembre 1971

Travail manuel pour grandes filles

Cadeau: LIEN DE SERVIETTE No 735

Matériel: _ 50 omo de velours (larg. 1,5 cm.); _ 15 petits ·anneaux pour rideau; _ fil, aigui~le, cO'He;

Montage: _ .prendre d'·abord 2 anneaux, palsser k ve~ours à travers, une lOIS dessus,

une fois dessoUJs de m:anière à immobiliser les anneaux; _ lorsque les 15 anneaux sont uti1li,sés, donner la forme ronde et nouer le

velours. VdIlller à faire un nœud bien plat; _ -pour une bonne prés'entlatÏon, fixer [ies 2 velours -a,'vec Un point de chaque

côté; _ pour éviter Ides fiflanges dans ext.rémités, retourner le veiloUlf<S et colmer.

Prix: Fr. 1.20.

PS - Ces 'liens de smviettes sont ravis'slants, lil,s seront des c:rudeaux appréciés en ceéte période de Fête. Les éilèVie's pourront en fabriquer 2-4 ou 6 suivant les possibil,ités financières.

CRECHE DANS LES ROCHERS No 736

Matériel: - 3 cai:liloux plats; - Pâte Darwi; - peinture, calle; - pailile.

Montage: - faire la crèche en conant les 3 caiUoux comme le montre notre dessin.

UtiJliser pOUif ce travail de la co~{le forte (Brigatex, Araldit, etc.); - confectionner 3 petits personnages stylisés en pâte Darwi. VeiIl.[er è ce que

!les personnages puissent rentrer facidement dans l,a crèche. Laisser sécher. Peindr-e;

- coucher l'Enfant Jésus sur un lit de paiUe et fixer les personnage avec de '1a cdlJle.

Prix de la pâte Darwi au kilo Fr. 5.60.

PS - Avec un kilo de pâte il est pos'SibJe de faire environ 16 crèches. Ce nombre varie suivant la grandeur des crèches.

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No. -=1-36

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No.

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Sciences d'observation destinées aux élèves de 10-12 ans

LA POMME

1. Matériel

_ Collectif: pommes de différentes espèces, une râpe, un presse-fruits, un veflfe.

_ Individuel: une ou deux pommes, un oanif.

2. Préliminaires

a) Idées directrioes: la pomme est le fruit du pommier. Sa chair juteuse est sucrée et parfumée. Au centre, cinq loges renferment chacune deux pépins. Le jus de la pomme sert à ~aire le cidre.

b) Vooabulaire à rretenir: pommier, un arbre fruitier. La chair est juteuse, une peau lis'se, le cidre.

3. Conduite de la leçon

1. Le pommier nous donne les pommes: - A quel[e époque de l'année cueiHe-t-on les pommes? - Où cultive-t-on [es pommi,ers? - Quels sont les autres arbres du verger? On les appeHe: les arbres

fruitiers.

2. Forme: - Quel[e est sa groSiseur? - Roule-t-elile facilem,ent? Pourquoi? - P.ar quoi est-elle fixée à l'arbre? - Cherchons les autres coulleuf<S des pommes. - Où se trouve cette queue? - Que ,trouve-t-on à l'opposé?

3. Nature: fruit charnu. - La peau est-eLle épa1sse? - Se déta;che-1 ~eillle de f·a ohair? - Coupons la pomme en travers:

- Que di:stingue-t-on sous la pe·au? - Goûtons .. 1a. - Que voit-on au centre?

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E. V. No 3, novembre 1971

- Combien de pépins par loges? - Queillk est la coulleur du pép1n? - Que Inrouve-t-on à l'intérieur? Râpons une pomme: pres1s'er la purée, obtenue. On obtient un jus sucré: il donnera du cidre. Dessinons ce que l'on a observé:

4. Exercices

a) DeslSins d'observation: une pomme, une pomme coupée. b) CoI1Jle.ctionnons: co~ler sur le cahier:

1. Une feuilllle de pomlIüer après l'avoir faH sécher. 2. De:s g~avU!res représentant Œes fruits :des ve~gertS (les découper .dans Ies

cata10gues des pépiniéristes).

UN RONGEUR: LE LAPIN

1. Buts de la leçon:

a) Découvrir les détails qui montrent que le lapin est un animal s'ans défense. b) Par 'l'eXiamen -des mâchoires et de la denture; montrer que le lapin est apte

à ronger.

2. Le lapin:

a) L'animal sans défense

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- il n'est pas armé: griffes, mais ni pointues, ni tranchantes; il est toujours aux aguets: ouïe très fine;

- il fuit: commoot? en sautant et en zigzaguant

B. V. No 3, novembre 1971

- observez l'importance n~l.tative des pattes postérieures, longues et vigo ureus'es, ayant un iarge appui sur le soJ (4 doigttS et plante allongée).

- posit~on repos détente

- il se cache: les griffe:; des pattes antérieures sont aptes à fouir pour oreus'er son tenrier;

- il est prolifique: 50 petits par an;

b) Le rongeur - observons un lapin qui mange: que m1aruge-t-i:l? Oll'vre-t-,i[ [argement

[a bouche? Que ifaÏt-iil? Observons Iles :tTaces laissées sur une carotte. Comment [a mâchoire inférieure 'se meut-e~~e? Condure: herbivore, le IfclJpin rogne et grignote; mâchoires et denture: - elle est incomplète: pas de canines. Etablir la fonnuJle dentaire;

les iIlJcisive.s ,s'Ont longues, recourbées, taillées en biseau, à usure et craiss1anoe :continues: eUelS trlav,ailhlent comme un ciseau de menui­si'er-les ~olairés: nombreuses (12 et 10), serrées, à couronne plate, à usure et croissance continues: eJ1Iles travaiH'ent comme une râpe;

- le condyle, -aMongé d'avant en -arrière, n'autorise que des mouve­ments dans ce sens.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

E. V. No 3, novembre 1971

Savez-vous .•• ?

Le castor montre une adaptation particulière à la vie et .au trravail dans l'eau: paUes posltérieures, p'aJImées, s,ervant pour.Ira nage; la queue comme gou~ vernail; (;laquallit violemment la surface de l'eau, eJlle donne PaLarme; en plongée complèûe, narines 'et ,conduits audHif's Isont obturés par des valvules' sa bouche se fermant en arrière des incisives, l'animal peut continuer sou~ l'eau son travai1 de bûcheron.

L'écureuil ne s'endort pas pour pass'er l'hiver; 'cependant, à l'approche de la mauvaise s'aison, ~l s'affaire à se ménager quelques réserves. L'écureuil américain paraît encore plus précautionneux que cclui de nos régions; il aurait même mis au point un procédé de conserve des champignons dont il est très friand: récdltés tout ,au ~ong de :l'été, Hs sont d'taboil'd mis à sécher sur des bmttches ou dans des oavités de vieil~es souches, et ce n'est que lorsqu'j,Is ont perdu toute humidité qu'iils sont mis à l'abri dans des magHsins.

Exercices: quelhle préparation le làJpin fiait-il 'subir à s,es a:liments avant de les ill'anger? comment le Ilapin peut-hl .se sOUIStraire à se"s ennemis·? auels 'sont ses ennemi's dans ,le règne animaJl et végéta!l?

1. OreiHe's 2. Œil 3. Narines 4. Museau 5. Mâchoires 6. Griffes fouilSls:eus'es

82

7. Membres antériews 8. Griffes 9. Membres postérieurs

10. Cuis'se Il. Queue

E. V. No 3, novembre 1971

Examen d'admission à la section littéraire 1971

ETUDE DE TEXTE

Le petit friquet 1

... J"av,ais un charmant petit friquet que Pierre avait attrapé. Le pauvre petit, voltant à peine, avait vou,lu s'aventurer et était pas!Sé de Is'On nid dans une cage, où il avait gros·si et où son ailè .avait pris tout Ile développement nécessaire.

C'était HippoJyte qui était chargé spécialement de donner du gmin à mon petit friquet et de nettoyer la cage.

Un jour, je trouvai la oage ouverte et mon friquet disparu. De là, cris, douleurs, trépignements *, et enfin intervention maternelle *. - Qui a laissé cette porte ouverte? demanda ma mère à Hippdlyte. - C'est moi, madame, répondit celui-ci, joyeux comme s'il avait fait

l'action la plus adroite * du monde. - Et pourquoi cela? - Dame! pauvre petite bête, sa cage sentait le renfermé *. Il n'y avait rien à répondre à cella. Ma mère n'ouvrait-eille pa"s etI[e-même

les fenêtres et les portœ des chambres qui sentaient ~e renfermé, et ne recom­mandait-eŒle pas aux dom,estiques d'en f'aire autant en pa'reiUe circonstance *?

On me ;donna un autre friquet, et l'on enjoignit à HippoŒyte de nettoyer la oage assez sauvent pour qu'eille ne sentît pas le renfermé.

Alexandre Dumas (Les Mémoires)

1. Compréhension du texte

1. Explique ,ces mots ou expressiorus tirés du texte (*): a) trépignements: ... b) intervention m'atemelle: c) une action adroite: ... d) sentir le renfermé: ... e) en pareili1'e circonstance: ...

1 Friquet: moineau.

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E. V. No 3, novembre 1971

2. POlH' queJ}i1e nécessité l'ai'le avait-eiJlle pris tout le déve10ppement néces~ . ? smre. '"

3. Hippolyte avait reçu deux «charges» concernant l'oiseau. LJesque[,les? ". 4. LaqueJl}te lavait-ill négligée? .. , 5. Qll'e!l[e quatl.ité manque-t-il à H,ip'po1yte? ". 6. Hippoiyte a-t-il été grondé !Sévèrement? (oui ou non?): ...

Pourquoi? .. :

2. Analyse grammaticale

1. Donne la nature des mots suivants: a) hier: .. , b) ni: ... c) quelqu'une: d) soÏis: ... e) Fais en:trer [e mot «leur» pronom pers'Ünneq et «leur» adjectif posses~if

,dans une seule phrase: ... f) Fa~s entrer le mot «ce» (c') pronom démonstratif et «ce» adjectif

démonstratif dans une seule phrase: ...

2. DOll!Ile la fonction des mots soulignés dans le texte: «Le petit friquet» a) que: .. . b) oris: .. . c) celui~ci: d) à: ... e) ne pas: ... f) circonstan:ce:

3. Analyse logique Donne la nature :de chacune des propositions qui composent les phrases suivantes: 1. J'av'aÏJs un channant petit friquet que Pierœ :avait attrapé. 2. Ma ,mère n'ouvrait-elU,e pa'S elNe-même Je.s fenêtres et les portes des

,chambres qui s,entaient le renfermé, et ne recommandait-ellle pas aux auures d'Ümesüques d'en faire autant en parehl~e oirconstance?

3. On me donna un tautre friquet, et l'on enjoignit à Hippollyte de nettoyer lIa oage assez 'Souvent pour qU''ei~le ne ,sentît pas Ue renfermé.

4. Grammaire

1. Eoris au féminin ,les adjectif!S suivantJs: a) frais: .. . b) grec: .. . c) poltron: d) replIet: ...

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B. V. No 3, novembre 1971

2. Avec Le suffixe «ance», forme des noms (Exemp[e: ,souffrir: souffrance): a) croire: .. . th) prévoir: .. . c) suffire: .. . d) pouvoir: .. . e) crortre: ...

3. Remp!kl!oe les points par de's adjectifs indéfinis cOn'vC>filahle!S: Ces élèves ne prêtent ... ,attention aux remarques de leur maître. L'oisiveté est }ta mère de ... les vices. '" homme a ses qualités et ses défauts .... père, ... fils. Il faut une piJ..a'oe pour ...

4. Rem.pl1ace les pointJs par: peu, peux ou peut: Il travarhle '" na ... -être congé. ... - tu ouvrir I-a porte? Le ... qu'iŒ a, il ... le donner.

5. Vocabulaire

1. A ~a place des points mets un verbe qui a ,le sens du v'erbe faire, mais pJus vivant. a) ... ,de 1a peine à quelqu'un b) ... un vêtement c) '" 00 dis'cours d) ... une liste d'élèves e) .. . un problème

2. Choisis dans la co'lonne de gauche le mot qui convient à chacun des mots de la colloooe de droite: a) La fonte, Ilia fusion b) Le coaslsement, le oroassement c) La baUlge, [' antre d) Le rouge, l:e v'ert e) La chaire, la chair

des métaux, de la neige du corbeau, de 1a grenouiQqe

du "sanglier, le lion du rubis, de l'émeraude

du bœuf, :de l'église

3. Trouve le verbe propre à chacun des noms suivants: (Exemple: soin: s'Üigner) a) victoire: ." b) conquête: ... c) poids: ... d) Hai'son: .,. e) maintien: ... f) gain: ...

4. Remplace les eXJpres'siollis suivantes pM un sen'! qualifioatif: a) Des eaux que l'on peut boire: des eaux ... b) Des chrumpignons que ['on pe.ut m"anger: des ch3Jffipignons ...

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E. V. No 3, novembre 1971

5. Exp1ique l'e sens du grand dans ohaoune des expressions suivHntes: a) un grand homme: ... . b) un homme grand:

6. Formes verbales

Mets le verbe entre parenthèses au temps et à la forme indiquée: 1. (Savoir: présent de 1'impératif, 2e pers. du ·sing. affirmatif):

... t'eX'curser quand tu fais une sottise. 2. (jeter: futur simple de l'indic., 2'e pers. du $oing. interrogatif):

... des pierres? 3. (y aller: présent de J'ind., 2e pers. du sing. interrogatif):

... ? 4. (être: prés'ent du subjonctif, 1re pers. du pluriel, affirmatif):

Notre maître désire que nous ... ponctuels. 5. (s'habiller: impér1atif, présent, 2e pôliS. du sing., affirmatif):

... avec goût. 6. (mettre: plus-que-parfait de l'indic., 3e pe'rs. du sing. interrogatif):

La ménagère ... la tab}e. 7. (vivre: futur ant. dei l'indicatif, 3e pers. du pluriel affirmatif):

Quand ks feuilil'es ... , la neige couvrira les sommens. 8. (boire: passé sLmple de l'ind., 3e pers. du sing., affilfm1atif):

... de la bonne tÎ-sane. 9. (être: futur simpk, 3e pers. du sing., interro-négatif):

Ne ... pas amusant de s'e dégui'ser? 10. (avoir: impératif présent, 2e pers. du sing., affirmatif):

Brave ouvrier, ... du coutage. Il. (manger: passé ,simpJe de l'illicl., 2e pelIs. du p1., affirmatif):

'" avec modération. 12. (conduire: passé antérieur de l'ind., 3e pers. du sing., affirm'atif):

Quand Jeanne ... l'es vaches au pré, elile revint à la ferme. 13. (vouloir: présent du coud., 2e pers. du sing., interro-négatif):

... me rendre un se1"vice. 14. (pouvoir: présent de iJ.'indic., 1re pers. du sing., interrogatif):

... partir avant l'heure?

ORTHOGRAPHE

La cueillette des pommes . L'après-midi, Ira cueilll1ette commençait. J'apportai's une écheille sur mon

épaule; }e l'appuyais contre k tronc du pommier; et, leste comme un écureuil, je grimpais sur J-es branches. Je oueinais une pomme après J'autre et la l'ançais

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E. V. No 3, novembre 1971

dans l,e 'tablier que m'a sœurr, restée au' pied de l'arbre, étendait de ses deux mains. Jeanne, mon autre sœur, venait prendre les fruits à mesure qu'iJs tombaient sur l'étoffe tendue et les déposait soigneusement, pour ne pas les meurtrir, ,da~s un gmn.d panier.

Mais ma cueillllette était parfois interrompue. Je découvrais un n~d de pinson (s): un nid vide, bien entendu, la nichée ayant depuis longtemps pris son val. L'intérieur en était bourré de 'crin (s), bourré de plumes douces et chaudes ...

D'après Marguerite Reynier

ARITHMETIQUE

1. a) 2,008 m2 + 78,04 dm2 + 916 om2 b) 87,04 kg - 95,6 hg c) 18 h 35 min X 5 d) 342.26 dal : 3,14

dm2 dag h min

... litres

2. Un vigneron vend Je 1/3 de sa réco!lte pour 4200 F à 2,80 F le litre. On demande: a) la quantité vendue, en 1itres b) la quantité récoltée, en litres c) la valeur de la récolte

3. Deux citernes contenant, l'une, 64 hl, l'autre, 36 hl, ,alimentent en mazout les chaudières d'un bloc Jocatif. On Iles empl,it. Après 30 jours, la grande 'Citerne ne renkrme pIus que 1600 litres, lia petite, 'la moitié de sa conte­nance. Le mazout coûte 14 ct }e litre. On demande: a) la quantité de mazout uti.Hsé en 30 jours b) la quantité de mazout ùtillisé en 1 jour c) le ~oût du mazout pour une journée de chauffage

4. Sur un terr'ain de 85 m de longueur et de 53 m de l,argeur, on creuse un bassin ,carré de 16 m de côté; on y instal!le en outre 9 parterres triangu­laires de 18 m de base et 5 parterres rectangul1aires de 52 m de périmètre et 12 m de largeur. Tous le's parterre'S réunis représentent une surface de 1974 m2. On demande: a) l,a surface tonale du terrain b) l'a /Surface du bassin c) la hauteur d'un parterre triangUllaire d) la soo'ace inoccupée

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Page 19: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

E. V. No 3, novembre 1971 E. V. No 3, novembre 1971

ETUDE DE TEXTE - CORRIGE 4. Grammaire Points

1. Compréhension du texte POints 1. a) fraîche 1 1. a) action de ff'apiper du pied 2 b) grecque 1

b) appariltion de la mère 2 c) poltronne 1 c) sentir lia mauvaise odeur d'un lieu non aéré 2 d) replète 1 d) dans une oocasion se-mblable 2 2. a) croyance 1 e) une aotion habille 2 b) prévoyance 1

2. pour aider l'évasion prochaine 2 c) suffisance 1 3. a) donner du grain 2 d) pui~sance 1

b) nettoyer la cage e) crOIssance 1 4. TI avait négligé de nettoyer la cage 2 3. Ces élèves ne prêtent aucune (nulle) attention aux remarques de 6 5. L'inteJllligence 2 leur mlaÎtre. L'oisiveté est la mère de tous les vices. (Chaque) Tout 6. N on, à cause de sa nlaïveté 2 homme a ses qualités et ses défauts. Tel père, tel fils. Il faut une - place pour chaque (toute) chose. 20

4. Il travail peu. Il a peut-être congé. Peux-tu ouvir la porte? Le peu 5 2. Analyse grammaticale Points qu'il a, il peut le donner.

1. Nature 20 a) adverbe (de temps) 1 .J

b) conjonction 1 5. Vocabulaire Points IC) pronom indéfÏJIli 1 <cl) verbe (être) 1 1. a) causer de la peine à quelqu'un 1 le) Je leur parle de leur pays 2 b) confoc-tionner un vêtement 1 f) C"est ce livre que j'ai lu 2 c) prononcer un discours 1

d) dres'ser (établir) une liste d'élèves 1 2. Fonction e) résoudre un problème 1

,a) que: :comipI. d'objet di:rect de avait attrapé 2 2. a) la fusion des métaux; la fonte de la neige 1 b) cris: sujet ou compil. d'un verbe sous-entendu 2 b) le croassement du corbeau; le coassement de la grenouHle 1 'c) celui-ci: sujet de répond.it 2 c) lia bauge du Isanglier; J'.antre du lion 1 d) à: introduit Je compL cella 2 d) le rouge du rubi's; le vert de l'émeraude 1 e) ne pas: modifie re'commandait 2 e) iJoa chair du bœuf; lia chaire de l'église 1 f) circonstance: compI. circonst. de temps de faire 2

3. a) vaincre 1 3. Analyse logique b) conquérir 1

1. ·a) prop. princÏlprule 1 c) peser 1

b) subordonnée 1 d) lier 1

2. a) prinICipalle 1 e) m'aintenir 1 b) :subortdonnée 1 f) gagner 1

c) indépendante 1 4. a) Des eaux potables (buvables) 1 3. a) indépendante 1 b) Des champignons comestÜbles 1

b) prindpa!le 1 5. a) un grand homme: qui a une importance sociale ou poHtique 1 tC) suborooIl!llée 1 b) Un.homme gl'and: dont la taillle dépasse la moyenne 1 --28 20

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E. V. No 3, novembre 1971

6. Formes verbales 1. sache 2. jetteJ.1aJs-tu 3. vas-tu 4. sOyOIl!S 5. hab11Jle .. toi 6 . . avaitt-eille mis 7. auront véou 8. il but 9. sera-t-il 10. ,aie Il. vous m'angeâtes 12. eut conduit 13. ne voudr:ais-tu pas 14. pui's-Je

ARITMETIQUE - CORRIGE

1. a) 288 dm2 b) 7748 dag c) 92 h 55 min d) 1090 litres

2. Quanüté vendue Quantité réco!ltée V,deur de la récolte

ou

3. Mazout uü!isé gde citerne Mazout utHisé pte ôterne M'azout uül'ÏJs'é en 30 jours Mazout utilHsé en 1 jour Coût du ohaJUIffiage journaaier

4. Sudace totale du terrain Surfaoe du ba'ssin Longueur d'un rectangle Surface d'un rectangle Surface des 5 rectangles Surface des 9 triangles SUŒaoe d'un triang4e Hautem' d',U!Il tr1angle Surface oCCUlpée Surlaoe ino'Ccupée

90

4200 : 2,80 1500 X 3 2,8 X 4500 4200 X 3

6400 - 1600 3600 : 2

6600 : 30 220 X 14

85 X 53 16 X 16 (52 : 2) - 12 14 X 12 168 X 5 1974 - 840 1134 : 9 (126 : 18) X 2 1974 + 256 4505 - 2230

1 500 ~ 4,500 [

12600 F 12600 F

4800 Œ

1 800 [ 6600 Ù

220 Ù = 30,80 F

4505 m2 256 ' m2

14 ID

168 m2 840 m2

1134 m2 126 m2

14 m 2230 m2 2275 m2

POints

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 -14

Points 3 3 3 3

4 4 4

3 3 3 3 4

2 2 3 2 2 1 2 3 2 1

60

E. v. No 3, novembre 1971

Maurice Carême, poète de la joie C'est le titre d'un recueil de 150 poèmes choisis par Maurice Nicoulin et que

iennent de publier les Editions Delta S.A., La Tour-de-Peilz. v Vous trouverez dans ce recueil de nombreux poèmes intéressants pour vos élèves. En voici quelques-uns pris au hasard.

Bonté

]1 f.aut plus d'une pOrrmle Pour empl.i'r un pan~er. li! f.aut plus d'un pommier Pour que chanve un vemger. Mais ill ne {aüt qu'un homme POUir qu'un poo de bonté Luise comme une pomme Que l'on va paI1fiager.

La Lanterne magique

Pauvre rat

Mon Dieu, que de dangers! Se lamenva'Ït Ile rat. Si je ",ais 'au grenier, Je dois veilJ.er au ohat;

Si j'entre dans il'étable, J.e tcxmbe sur le chien; Si j'e cours sous i)Ja table, Gare aux couips de gourdin!

Au bOLIS, c'est la fCYlline; Au champ, c'eslt ~e hibou. Du pré à la cuisine, On 'me gueHe partout.

Ça pour quelque'S grains vaux Ou un poo de dard rance Que je, ronge en sillenoe Tr'OO1blant au fond d'un trou.

Pomme de Reinette

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Page 21: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

E. V. No 3, novembre 1971

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La coccinelle

Je ris dans les bleuets, Je mange dans ks üs, Je hs dans les œi,melts, Je bois dans ks narcisses. Et, couchée dans les citronne1'les, Je 'rêve 'Si 'longtemps de bleu, Moi, la petite coccinelle, Que Je deviens bête à bon Dieu.

Pigeon vole

J'ai de toi une image

J'ai de toi une i,mage Qui ne vit qu'en m'On cœur. Là, tes traits soIlJt si purs Que tu n'a aucun âge.

Là, tu peux 'me parler Sans remuer les lèvres, Tu peux me regarder Sans ouvrir les paupières.

Et lorsque le mrulheur M'attend sur le chemin, Je I,e sais par ton cœur Qui bat contre le mien.

La crèche

Une crèche! mais pourquoi faire, DisaÏJt, rêveur, le petit Pierre. Voici les moutons, les bergers Et l'étoile en prupier doré. J'ai découpé 'l'âne et le bœuf Dans un carton tout neuf, Et, dans un vieux livre d'images, J'ai trouvé les rois mages Sortant, 'éblouis, du déserit,

Mère

Au pas lent de Il,euŒ dromadaires. Une crèche! mais pourquoi faire! C'est dans mon cœur, :dit petit Pierre, Que le petit Jésus va naître.

Pomme de Reinette

du .cultivateur, aux besoins du pays. Ce qui encourage, étend ailleurs les rogrès de .l'agr1culture, c'est la circulation, le commerce extérieur, la con­

;omnration, les arts manufacturiers, l'aiguiUon de l'intérêt et l'espoir de la fortune. On ne fabrique, on ne manufacture rien dans le Valais; le Valaisan exporte que'lques productions de son sol; il n'exporte presque aucune produc­tion de son industrie; les matières premières sollicitent en vain quelque art qui les emploie, le commerce qui Iles distribue; elles sortent brutes à l'étranger qu'eUes vont enrichir et qui les 'reven'd au Va,laisan manufacturées; la balance de son faible commerce serait entièrement contre lui et lui enlèverait bientôt tout son numéraire, si [e produit de ses douanes ne repompait l'argent que ses besoins !le forcerut d'exporter.

On ne connaît point dans le V'aj}\ais les spécu:lations et l'é'tlTwlation d'un travai,l heureux. Des mains étrangères exercent s:eu1es les arts grossiers que cette contrée pos,sèlde. H y a des mines d'or, d'argent, de cui'Vre, etc., m'ai,s les métaux précieux dorment enseve:}is da'Dls les monbagnes du Valais et ten­tent peu un peuple inla'Ctif et pau'Vre. Renfermé dans Œe, cerde &roit de ses besoins, Je V,alaisan ne j'e.tte aucun œill d'envie sur les richess'e,s de l'industrie et du luxe qui cÎIroUIlent dans les autres corutrées de Il'Europe. C'est le peuple du monde qui derrrande k moins et qui cherohe le moins à en essayer les moyens.

UN EROTISME «SAIN ET LIBEI~ATEUR»

Les boîtes à lettres de la République et oanton de Genève ont reçu un dépliant annonçant: «le livre que nuJ} n'ose édi:ber! La répons'e à vos ques­tions ... le miroir secret de vos élans et désirs refoulés - l'explica,t,ion de vos rêves aphrodisiaques - les différents états et stades du sadi!Sme et du maso­chisme - les maitœs de l'orgie les pJus populaires -leurs pratiques - vous souscrivez aujourd'hui ... Versez 25 francs, etc.»

Paraillèlement, on trouve sur les écrans des cinémas l'érotisme le plus démonstratif, le plus cru, le plus suggestif. C'est devenu parfaitement licite, monnaie couPante, et un fBm s,ans lit, SOUptlS, aecouplement n'est plus com­mercial. La notion de pornographie a été r'epoussée si loin qu'on peut rayer le mot du vooabulaire. Il n'a plus de sens: tout n'est plus que sain 'érotisme libérateur.

Dans les hôpitaux, les maisons de gériatrie, les asi'}les d'aliénés, les homes poor handiorupés, les pouponnières pour mongoJoïdes et I.M.C., des médecins, hommes et femmes, des infirmiers, des infirnlières, des laborantines, des diététiciens, des ergothérapeutes se dévouent à longueur de journée, d'année, pour réparer, soulager, dévdopper, guérir si faire se peut.

On multiplie Jes agents s'Ü'ciaux, les servioes publics, les centres d'orien­tation, de pLanification des naiss!anoes, de's cours de rééduoation, de recyclage après accidents, tout cela pour aider ceux qui souffrent, les victimes les diminués, et c"est bien. '

15

Page 22: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

Mais pendant ce temps, des salauds font de. l'ar~ent en excÏJt~nt le cochon qui sommeiHe, en dévoyant les ins;tabl~'S, ~n Il1dmsJant .en te'~tatI?n les fragiks, en soandal,isant les cœurs purs, en InCItant les cuneux a creer la doru1eur voluptueuse pratiquée par Ile M'arquis de Sade ou rauto-destruction prônée par Masocb, le romancier autrichien.

Une société qui renonce à mettre oes mallfaisants hûrs d'état de nuire signe son arrêt de mûrt.

Une civiHsation qui consent à la pollution des âmes et des cœurs se condamne à dispaIlaHre.

Notre décadence 'est amorcée. Saurons-nous nous ressaisir? (Le Protestant. Mars 1971)

PARTIE CORPORATIVE J ASSEMBLEE ANNUELLE DES DELEGUES: CO~1PTE-RENDU

Le 21 octobre Idernier, à l'Hôtel des Alpes à Saint-Maurice, s'est tenue, dès 14 h. 15 l'as'semblJée annlllelll1e des déŒégués de [la SPV,rul. La séance la été prés~dée par notre ,co:lllègue Guy Rlevaz, dans un style dynamique, souple et chaleureux.

Nous ont fait a'honneur de leur présence: M. Joon-Jacques Maspero, présrdent de la Socié:té pédagogique romanJde (S'FR), M. Pierre PutaMaz, président de ,la Fédération des slervÏ'ces publiics (FMEF) et M. Fern/and Dubois, prés,~dent de 'la ,commune de Saint-Mtauri'ce.

Après 'le mot de bien\,nenue, (la validation ?e~ présences et }i~ nominatio~ des scrutruteurs de la 'séance, la parole est donnee a Mme M.-Therese p.attrurom pour la lecture du pro'cès-V'erba[ de [la .dernière assemblée des délégués tenue à Martigny, le 17 juin 1970. La secrétaire soutient ~'attention de l'~ss~~?lée autant par la présentation orale de cette rétrospective que par lia fI.dehte, la pré'cision et la dlarté dei S/a rédaction.

Rapp0l1 pl'ésidentiel

Mlle Jo'sélphine Briguet, présiden:te de 1a SPVal, fait ,un rtour d'h~r~zon et présente ~es pril1cfpaux fa~ts s·ai,lIlants de l',année écoulée. Mille ['a presildente:

fait resso:rtir l'impor'tante tâobe des manfdatés de l'Association,

16

relia te la rencontœ du 23 septembre 1970 entre M. Antoine Zufferey, chef du DIP a:ccomp1agné de son chef de service, M. A. Pannatier et ks organes de notre Société, relève les différentes demandes de coiUaboration de l'Etat, p'1us ,spéciale­ment ce/Irr'es ayant 'vrait au cours die perfectionnement 1971 et aux examens de promotion,

_ informe l'assemblée des nouveHes presbations de l'Etat en faveur des ensei­gnants suivant des cours de perfectionnement hors du canton, cours fédéraux ou autres,

__ soul,igne .les rrupports de la SPVail avec lia SPR et s'rulue amÎlcaJlell11en:t au passage M. , MasipertO, président centra'l,

__ rapporte sur les contacts avec lia Fédération des services publiŒ et rdève" en remerCÎlant M. Puta'maz, les points atlteints durant l'a dernière scol'arité,

__ rruppetl'1e Ile thème étudié par <}es secti'Ons ,en 1970/71 (examen d'entrée en S'ecofiidJaire) et annonce 'celui qui sera l'objet de notre attention cette année: k service méldi'co~édagogique, .

_ remwcie toUJS [es cO'lUabomteurs qui ont œuvlré à l'a bonne marche de l'éco1<e vaJlaiSianne et r{~)lève enfin r 'ampleur du travail qu'accamplit le compétent et :dévoué se'crétlaire de tous les organiJsmes SPVall: M. Jean Olivaz.

Rapport du comité cantonal

M. Jean Olivaz, ,commente ~argement 'le vOllumineux rapport du CC, dont chaque dél1égué était len possession depuis quellques jours déjà. Cette distribu­tion prétélllable des docrnnents permet à chacun de Ise mieux préparer à cette importante as'S~emblée plénière. Il 'est regrettab'le toutef'Ois, que malgré ce démocraüque procédé, encore nombre de délégués se présentent s·ans en avoir pris sérieusement connaiss'ance. Lets figurants s'Ont indisipens'ablles dans le tournage des fi:lms. Ici chacun doit tenir son rôle ou transmettre son mandat à qUeJlqu'un de plus actif.

L'exoel['ent commentaire du rappoN et ;les informations comp'lémenvaires apportées par 1e se·crétaire ont Iféduit les objet.s de 'di,slcussion à quellques points de détai'l qui ont été rcupidement Iliquidés. L'un d"entre eux ayant tnuit au srulaire a donné l'o'Coasion 'au présildlell1lt Ide la FMEF de s'exprimer.

Exposé de M. Putallaz

Le président de notre Fédélfation, dans un ~'angage chatié, chaJleureux, avec l'éloquence qui lest Œla .sienne, a bros,'sé un ,tablleau dét'aiUé des aotiv:ités de cet organis·me qu'ill dirige avec effic:acité, dynamisme et cU'airvoyallce.

M. Puta:~laz relève que la FMEF est affrontée non seU!lement à des pro­blèmes généraux m3JÎ's aussi à des problèmes de défiail et qu'el,le représente aujourd'hui une f'OI1ce inconrtestablie pu1squ'eJlle ras.semblle le 97 % des servi­teurs de l'Etat.

11 pruppeJUe .Jles postul'ats que la FMEF a mené à chef Il'tan dernier et com­bien les avantages obtenus ont été l'œuvre d'une ténarcité dans le dialogue avec l'employeur. 11 annonce lia nouvel:le forme de planifiication des sallaires acceptée par !l'Etlat - cons'tante à long Iterme - tout en fais'anl V1aloir qu'une augmentation de un !pour oent des salairets entraîne une dépense sUippllémen­aire de un milEon de francs. M. PutaUaz est vivement appJ'audi et remercié.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

Autres rapports

Les r'apports de lia Commission des intérêts pédagogiques et de la C01ll~ mission des intérê~s matériels ont été respectivement prés-entés par [eur pré~ sident et n'ont pas fait l'objlet d'importantes interventions.

Comptes et rapport des vérificateurs

Les comptes dont chacun aViait reçu un exe.mp1aire en début de séance ont été présentés par rle secrétaire oaissier M. OliViaz et aocepté à l'un!animité après Jec~ure du rapport des vérifi'oateurs.

Comité AD 1971/72

Le point 10 de l'of1dPe du jour portait sur féleCition du Comité de l'Assem~ b1ée des délégués pOUlr 1971/72. Ont été acdlamés:

présidente: Mme Marie-Thérèse PattaronlÎ. (Martigny); vioe..,prés~denJt: M. Hubert BonNin (Silerre); secrétaire: Mime Liis·e-M'arie Seplpey (Monthey).

Allocution du président de Saint-Maurice et de M. Maspéro

M. F. Dubois, pr-ésidoot de 1a cité agaunois-e, dans un geste généreux, a pris en charge ks consommations Ide tous les membres durant ceVte longue séance et a arpporté le JS,aJIut cOlldi'al de 11a popUJlation et des autorités iocales, tandis que M. J ean-J acques Maspéro a hauss'é ~es préoccupanion de iJ.'ass,embŒée au ni'veau des structU!ie'set Ides voies qui 'seront ceJlUes de 1'écoloe de demain.

La fin de séance

voit un vibrant appeŒ a'dres-S'é avec f'Ürce par le président du jour en Vue de rassembler dans un même souoi de vigi[ance, de combarttiviré et de responsa­biJlité toutes les personnes et en particullier tous les ens'eignants à l'effet de contrer lia vague qui défer11e par multiples voies et qui veuft supprimer l'action éduoative de la famill1e, renveflS'elf l'échetUe des vaJlreurs, détruire l'ordre et enfk~lr la Iliberté indJiv~duen.ll'e sans égaI1d à la liberté des 'autres et surtou~ sam référence à lia reSiponsablliité.

Séance levée: 18 hoores. Vincent Dussex

ALIGNEMENT DES SALAIRES ..•

Durant l'exerCÏice 1970171, l'a FMEF avec l'appui des diverses 13.&so'oia­tions '1a compos_ant s'est employée à .améliorer le statut immédilat des membres de 1a Fédération et à faire admettre à l'autorité compétente une nouvcl1e politique des sarIlaires. Cette nouvelHe vision de rémunération -est u.n aJlig~ement régulier à la moyenne des sall,aires servis par ks cantons SUIsses a le~rs employés et ouvriers. On ne pelUt que féllidter ks autorités de ~Ia FêdératlOn

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qui ont étudir~ -~t présen~é, ce mode. d'adalptation sl~l:aria/J.e, comme ceMes. des instances supeneures qUI ~ ont a!dmlls dans leur poŒlitl'que globale des slalalres.

En V aIl~ais, comme chaoun Je sait, une Fédération a été créée qui groupe aujoufld'hui le 97 % du pefiSonnel de lia fonction pubIJ.ique. Ce résu'ltat ne s'est paIS aoquis parrcnchantem-ent mais bien à la suffite de nombreux efforts de réflexion, de 'stpUJotuI1ation et de persuasion des membres rétribués par un même employeur. Les 15 associations, groupées aujourd'hui sous 11e sigle FMEF consütuent une force et un partenaire que l'Etat reconnaît comme inteJ1locuteur vaUabllle et représenûatif du personneU. Il suffit de se rarppeler, pour s'en convaincre, Ires nombreuses rencontres de tmvaill et d'éohange de vwes organilsées d'un commun a:ocortl pa,r les deux organismes, fé1dréI.'1ation et Etat du Vallrais, plus spéciall'ement relprésenté par son Délp~rtement des finan­ces. On peut dire aujourd'hui qu'une pOll,itique de dira1l'Ogue s'est instaurée, po}iotique qui a permis l,cs r6alisations que i'on s,ait et qui, dans l'avenir, per­mettra de trouver, par s'eœine cdl[,a:boration et aocords ré'ciproqueJs, Œa solu­t10n aux problèmes ayant trait à lia rémunération du travaill. Le dil3Jlogue, par l'e~pression qu'ill permet, empêche que des heurts tturabUes se 'Oréent et fait que ,les décisions s'e :prennent sans qu'un partrenaüe. se sente lésé.

Cette sereine ,co~laJboration doit être une constante entre Etat du Valais et Fédérai'On mais raussi dans [es trois p[ans 'Suivlants: _ as-sodations entJre eLles, _ assooiati:on en particuiJirer et Fédéf13ltion, - associlation en partilOuŒier et DépaTtement in~éressé, ceci à pl'lliS forte raison si l'association -considérée groUipe un nombre impor­Vant de meunbr-es.

Dans le groU!pe dels enseignants, puisqu'on peut, sellon la f'orm.UJle mathé­matique aJctueŒle les réunilr dans un même ensemble, i1 faudrnit voir l'union se renforoer, des ,actions communes s'entreprendre, des liens de cohésion et d"effilCa;cir~é débaucher sur un enseignement plus -sruivi, suscepti'bae de per­mettre à l'erufant de passer d'un Idegré ,à l'autre ravec 'k minimum de dépha­sage et de dépaysement. Primaire et secondaire doiv-ent ênre coordonnés, ceŒia surtout par l'amitié des enseignants des deux groupes qui doivent se sentir comme éléments col1Jl1aJborants dans cette vaste entrelpf.Ï.se que sont ['édulClation et l'inistruction. L'Etat lui-même doit y veiLler e't faire en sorte de renforcer cette ami-nié, Etat quia ,la ,resiponsab'i;lité de l'école tO'Dale, de bas en haut.

S'ÏlI es,t nécessaire qu'aucune décision malheureuse ne viennent compro­mettre ,cet état ,de diallogue entre ,les associations, iIl faut 'aussi que chacune de ce~les .. d se retrouve dans 1a Fédérration comme membre à parlt entièœ et qu'aucune situation ne l'amène à se considérer comme dans un état de défaveur. Arrni'tié aussi ceilille-llà qu'il :flaut préserv'er comme la précédente.

Le troisième pltan, c'Iest le climat de collaboration active et franche qui doit demeurer entre J'asrso'CÏ'ation et le Département intéres'sé SUI1taut Isi ce dernier eso! oCetlui qure , les mentarlités mouvantes Ide notre époque -amènent à une pel1pé'TIuellle remise en question des str,uctures qu'il étabŒit.

Sur cette toile de fond s'ins/mit, en 1972, 1re problème de l'ailignement des

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Page 24: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

s~laires Slur la I?oyenne sui,sse. Ser.ait-11, ce problème, celui qui va alhérer 1 ohmat de traV'a~l 'en 'oonmlun? Alignement différencié dans Ile tpImms! ... De . tif.. / / '-' ~~l:"' es JUS ' lcatl?ns. ont ete Idonnées soit mai-s aucune qui monüe que telS ensei~ gnants pr.l'maLfeS, :.pM exemJpile, puisque j'y appartiens, devraienJt être alÜgnés Il ne s 'a~lt pas ~de }aJIIQ~s er 'ce que d 'autres groupes reçoive-nt, il -s'iagit de savoi; pOurqUOl certall1is ferment les frais d'une situation dont ms ne sont pas res~ ponS/able.s. Le mode de faire serait-Î'l un faux bruit? LeselllseignaIllts primaire le souhaItent cernes. Dans ,le cas contraire, je pose kt ques.tion: Pourquoi :le s organes .resrpons1alb'1es Ilaiss-ent-ills sie créer ce défavorab/le état d'esprit e:t s: mettent-Ills dans <cette ,mtailen/contreuse situation? -

Dans le gouvernement de toute entreprise, n'est-il pas plus sage d'éliminer les causes de heurts plutôt que d'en diminuer ultérieurement les effets?

Vincent DUts-sex

CO MMU NIQ U .E S

EDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE

Nos inquiétudes au s'll~ e't Ides troubLes de la ' statique de nos éllèves ne font qu'augmenter, 'et nous tenon.s à rappeller id quelques points es.sentiels COIl!cernant l'élducation phy,sique scolHire dont 'les effets bénéifiques ne sont pas encore 's'ClitÏtsfaisants.

1. Les deux heures hebdomaidaires d'éduoation physique sont un mini~ mum à resp'ec;ter à tout prix. ]1 'se t'rouve encOire des m,aÎtres qui ne donnent qu'une t}leçon par s-emaiIl!e à leurs fi,mes pour deux à ~eurs garçons. De tels cas doivent disparaître immédiatement.

2. Les deux 1eçons he:b'domaidaires ne sufrfisent pras à aS'SillTer une bonne tenue. III faut îles comp léter par des exercices quotidiens, en dlas!se dans 1e but d'év,1tm fi,mm'obi'l .. is,ation pro1longée des élèvles et de [Olîtifier ~,eur mus/oull/ature pamvertébftaJlre. Chaque martre e{ chaque mlaÎtresse a reçu des inst,rurction~ à ce sujet.

3. Enfin, le s après-mi.di de s'Port, au rythme de deux par mo1s, doivent apporter ,à illOIS enfa.rnts un complérnent jll1dislpensabŒ-e d'exercice physique, tout en peDill0trant !la pratique d 'acüvités -Slportivels qui dépél'sse le cadre Ides leçons n0I1rna1ers. Les discilpŒ,ines entrant en considé:mtion pour ces après-midi sont en particu1ier: lia rn/arche, 'lia COUl1se d'orientaJtion, l'ath~étisme et les jeux, les concours et tournois interdlélJsses, ;le ski et aU/S'si, [orsque les instaqlliations sont trop éiloignées ,de l'école, :la natélJtion et le patinage. B ser,:! parfois inidiqué, en particu~i'er dans 11e:s prettnières années , de ne consacrer qu'une partie-de l'après­midi -au 'S'Port en cons'erv,ant un cer:tain temps /au t1îavaill s'Co~aire.

Les après-midi de sport doivent être soigneusement préparés aflin d'a-s'surer un emploi du temps 'rentabŒe e t un dosiage r.ationnell des exigences. Ds doivent

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être annoncés à l'avance à lIa caJ.lNIlis'sion <scollaire ou à [ra ,direction ,de l'école aV~ horaire et tprogœmm-e. L'\autor~té S'co!laire Œooa'l'e peut demélJnlder k~ oonseiJ1s ou ~'int'erv-en1:ion de l'inspecteur de gymnastique si eilile le jluge uti~e .

Dans J.es .cIlt~ss,es ,suJpérieuœs, l'e maître peut oocasionnel1lem,ent groUlper deuX élJprèS-\IIllldl de &port pour une journée d'ex'0llfsion lui perme/ttant d'em­mener s'es éllèves à lia découverte d'un col, d'une oruban e" d'un sommet. De telles excursions sont sowmisers à une autorisation préaJ}.ruble spéciai1e <de il 'auto­rité 'looalle. Oette ,aut?r.Îsation ne peut êtœ acoordée que si l'ex<cursion projetée n'entraîne pas de frms de tmnSlpofit considéraJbiltes, ,si /son itinéraire ne présente pas de danger et :s,i l'effort physique envisragé justifie ,le sracrifice d'une journée de olasse.

Sion, J,e 13.10.71. Le Ohef du DIP:

A. Zufferey

DIRECTIVES CONCERNANT LA PRATIQUE DU SKI A L'ECOLE

Naus considérons trois pos-sibillités de flaire du ski à J'école: 1. J.eçons de gymnasùque à ski; 2. après-midi de sport; 3. oamps.

1. Leçons de gymnastique à ski

Les é:odles de montagne dépourvues de sélJllles de gymnastique peuvent rtmJiplaoer le.s lreçons de gymnasüque par des .leçons à ski dès que l'enneige­ment est f.avorable, elt pour autant que des pentes intéressantes se trouvent à proximité.

Dans Ile oélJdre !de fho.r.aire normall, eilJles peuvent orglaniseif deux séance-s hebdomadail~es /d'une heure. Le trtavaiJ ne devrait pa's se borner à !la te~hnique de bas'e, malS comporter des exercices d'édUication de ~ra tenue et du mouve­meIllt, des 'concours, des Jeux, des cours'es d'orientMion et, si possible, du fond et du s'auto

Durant 'Cette période de l'année, les exercices quotidiens en das,s'e sont ~lus nécessaires que jamais. . Les ola~ses qui Idisp?sent d'une slalJe de gymnastique sont tenues de con­

tmuer en hIver le travaJJl en -g,aJll1e sdon l'ho.raire norm'all, et ne peuvent pas rempl,acer les leçons de gymnastique par du ski.

2. Après-midi de sport

Deux fois par mois, qu'-eilles disip'osenrt ou non d'une saiNte Ide gymnasti-9~e, les dass'es ont lia possibiEté d'organiser un après-midi de ski. Tous ~es eleves, à l'exception des dislpensés médioa~ement, y paritÏ'cÏ!pent. L'écoŒe pour-

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Page 25: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

v01t à 'l'équi)pement si néoess'aire, et organise à ['intention des non-skieurs des activités sportives contrôlées (!luge, platinage, marche). On aura soin die limiter les :6r-a,is.

Pour de tels après-midi, ill est rconseiJŒé de s'adjoindre des aides-moniteurs (parents d'élèves, membr.es de 'ski-dub, etlc.). M'ai,s le tituJaire de la dasse ga!I1de l'entièœ responsabirliré de ses é1èves 'ert doit s"aslsurer que tO'11S tfoavaÎllllent rationnellJl'ement.

Ex,cerptionneJlllement, on peut être rumené à groupelf quatre après-1l1idi sur une même ,semaine, afin de profiter d'un enneigement favora1Jle ou de la présence tempor'aiœ d"aLdes-ŒTloniteurs.

n est interdit, sauf autorisation expmsse de l'inspetCteur sco]aire d'arron_ dissEllil!ent, de lféulllLr deux après~mÎldi en une seule journée de ski.

3. Camps de ski.

Les camps de ski de plusieurs jours SOl1!t réservés aux é:cotles de promo­tion, aux écales ménagères et- aux écales sôcondaires. Ces dernières doivent à ce sujet se 'Conformer au règlrement du 30.6.65.

L'école qui ,désire organis'er un C3Jmp doit en demander l'lautolfiSiatrion au Déipa1rtement au moins dieux mois à l'avance. iL,'autorisrution ne sera (accordée que si I~a demanlde garantit 1re relSlpect des ·exige1ll'c·es 'suiiVanres': a) Part,icÎlpation de toU's ,J.es êlè~es, Baislant .tous du ski. b) Budget modeste. Le but du camp n'est pas de pr'O'oorelf aux élèves des

v'acances en station touristique, m3JLS de les éduquerr à :la vie encomm.u­nrauté. Leur palfti;cipation financière doi'1 être modique, et une 'aide dis­crète 'est à prévoir pour Iles m'Oins aisés. Pas de siUbs~de du DéiplarItement, mai>s éventueJ}\}ement du Se!f'V'i'Ce' Jeunesse et Sport.

c) Enroaidrement technique suffisant. Maîtres et moniiteurs auxiliaires doivent pouvoir ,assurer un bon enseigne.ment de -la technique du ski.

d) Programme équilibré, comportant, à côté des 5-6 heures de ski quoti­diennes, de'S acltilVités in1:e[[,ectue[[es propre,s à remrplü uti;lement ~Ia journée.

Sion, le 13 octobr'e 1971.

Le ohef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey

RELATIONS ENTRE L'ECOLE ET LE SERVICE CANTONAL DE JEUNESSE ET SPORT

Certaines actÎ'vité·s du programme d'éduoatlÎon physique sco~aire peillvent êtœ prises en charge par l''OrganisaJtion «J eooesse et Siport». Pour éviter to~t conflit de oompétence entre l'iautorrité s'Co1aire eit }.es inst'anrces de J + S, hl

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iJIlporte de d~t~rminer daiœme~t Iles !e~pons'abililtés de chaque partie. A 'Cet effet, noUs preclSons les deux pomts SUlvants: 1 Toute 'activité sportive organisée durant ks heures de scolarité est obliga-. toire pour tous :J.es élèves d'une même dasse. Il s'agit d'un travail scol'aire

dépendant exclusivement du DépalDtement de l'instruction publique. Dans certains oas, - examens de perform·ance, marche, ski, course d'orientation, camps Isportifs pour élèves de plus de 15 lans - l'écoiJ.e pe!llt bénéfioier des ,avantages dé l'organi~ation J + S. Ces activités, qui -débordent le cadre des cours réguliers d'éducation physique, sont sou­mises à une ,autorisation spéciale de l'inspecteur scoil'ai1re, ,aussi bien dans Iles écoles secondaire·s que primaires. L'organisra1!eur, éco1le ou m'aître, doit 'adresser sa demande d"autorisation à l'inspecteur intéressé au moins un mois à l'avance, en l'accompagnant des précisions néces·s'aires concernant l'horai'fie et J/e progr,amme. La décision de l'inspecteur se:m prise sur préavis de ,l'inspecteur de gymnastique et, parr lui, sur ce'lle du service J + S. Ce dernier pourra alors tr:ansmettre renseignements et formu:Ies directement à l'organisateur. Le service J . + S s'abstiendr,a d'autoriser des ,activités scolaires si les demandes ne lui parviennent pas par la voie fixée ioi.

2. Toute ac~ivité organi,sée ,dans le cadre de J + S par un maître en dehors des heures de d'asse, à titre facultatif pour les élèves, 'est pracée sous la responsabi'lité personnell'e de l'organisateur. Cellui-ci tmite directement avec le service J -j- S pour obtenir les autorisations et directives néces­saires.

Sion, le 13 octobre 1971.

Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey

TRAITEMENT DU PERSONNEL ENSEIGNANT

Nous publions ici les renseignements qui permettront à chaque instituteur et à chaque institutrice d'établir son bordere!ClJu de traitement personned.

Les présente·s donnéeB sont vlalabl,es dès le 1er s'eptembre 1971. Pour des indications plus précis'es ,et dé tai,Uées , ,les intéres,sés peuvent obtenir, auprès de lJ.'économat de l'Etat, moyennant une petite contribution, les docu­ments suivant,s:

a) Décret du 11.7.1963 concernanUe traiÎûem'ent du P. E. b) .MO'dific'ations du 22.1.1969 du décret précité. e) Modifications du 25.6.1971 du mê.me décret. d) Règlement d'application du 17.6.1969 concernant le mode de oalcul et

le paiement de la prime de fidélité.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

Nous adressons nos remercieluents à la section des traitements de] Comptabilité générlale de l'Etat du Valais avec la coHaboration de laqueU a ont été prépocées Iles pages qui suivent. e

Service de l'enseignement primaire et ménager

Traitement du persomlel enseignant selon les articles 30 et 31 du décret

du 11.7.1963, modifié le 22.1.1969 et le 25.6.1971.

1. Personnel enseignant des classes primaires:

1.1. Personnel masculin: salaire de bas'e

1.2.

39 semaines: de 19 270 à 24 890 fr.ancs 40 semaines: de 19750 à 25 370 francs 41 semaines: de 20 230 à 25 850 franos 42 ,semaines: de 20710 à 26330 francs

Personnel féminin: 39 semaines: de 18 160 à 23 780 francs 40 semaine:s: de 18 640 à 24 260 francs 41 semaines: de 19 120 à 24740 francs 42 'semaines: de 19 600 à 25 220 francs

Augment. annuelle 562.-562.-562.-562.-

562.-562.-562.-562.-

Dès l'e début de la sixième année d'enseignement, le personnel féminin perçoit le même traitement que le personnel mas'cuHn.

2. Personnel enseignant des classes spéciales:

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2.1 Maîtres des classes de promotion:

2.2.

39 semaines: de 20 870 à 26 490 francs 40 semaines: de 21 350 à 26 970 francs 41 semaines: de 21 830 à 27 450 francs 42 semaines: de 22 310 à 27 930 francs

Maîtresses des écoles ménagères:

Augment. annuelle 562.-562.-562.-562.-

39 semaines: de 18 790 à 24 410 francs 562.-40 semaines: de 19270 à 24 890 francs 562.-41 semaines: de 19 750 à 25 370 francs 562.-42 semaines: de 20230 à 25 850 francs 562;-Dès l'e début de lia sixième année, même traitement que les maîtres de promotion.

2.3 . Maîtres des classes de développement: 39 semaines: de 21 190 à 26810 francs 40 semaines: de 21 670 à 27 290 francs 41 semaines: de 22 150 à 27 770 franos 42 s'emames: de 22 630 à 28 250 francs

2.4. Maîtresses des classes de développement: 39 semaines: de 20 080 à 25 700 francs 40 semaines: de 20560 à 26 180 francs 41 semaines: de 21 040 à 26 660 fmncs 42 semaines: de 21 520 à 27 140 francs

562.-562.-562.-562.-

562.-562.-562.-562.-

Dès le début de 'Ia sixième année, mêm'e traitement que le person­nel masculin des classes conespondantes.

2.5. Maîtresses des classes enfantines «MontessOIi»: 39 semaines: de 18 160 à 23 780 francs 562.-40 semaines: de 18 640 à 24 260 francs 562.-41 semaines: de 19 120 à 24 740 francs 562.-42 semaines: de 19600 à 25 220 francs 562.-

2.6. Maîtresses des classes enfantines: 39 semaines: de 15 120 à 20740 francs 562.-40 s'emaines: de 15 600 à 21 220 francs 562.-41 semaines: de 16 080 à 21 700 fmncs 562.-42 semaÎlIles: de 16560 à 22 180 francs 562.-

3. Personnel avec diplôme de pédagogie curative:

Le personnel en pos'session d'un diplôme de pédagogie ,curatJÏve dirigeant une olaS's'e de développement reçoit le tr'aitement du personnel des classes de développement augmenté de Fr. 32.- par semaine de s'colarité.

Allocations sociales

En sus du salaire, le maître marié ou ayant charge de famiHe touche: a) une aHocation mensueJ1.le de ménage de Fr. 80.-; b) une al~location mensudle de Fr. 60.- par enf,ant au-dessous de 18 ans.

Elle est ver.sée 'sans Emite d'âge et pendant 'toute la durée de l'inv-a:lidité pour les enfoots mailades ou infirmes, à condition que le degré d'inva1idité atteigne 50 0/0;

c) une ahlocation mensuel1ile supplémentaire de Fr. 23.- en flaveur des enfants de 16 à 25 ans révolus qui poursuivent leurs études ou font un apprentis.sHge.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

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ALLOCATION DE RENCHERISSEMENT

L'a~location complémentaire de f·enchérissement unique à VlefSier au mois de Idécembre pro'Chain, pour la pétPiûde du 1er selptembre 1970 au 31 août 1971 s'éllèVle, ,après déduction des montants déjà servis (4 mois à 5 % en 1970 'et 8 mois à 9 % en 1971), à: 5,410/0

Le Vaux de raJhlocation de relllchéri\lls'e:ment concernant l'année civille 1972 a été fixé à: 6 0/0

Service de l'enseignement PTimaire et ménager

MATHEMATIQUE:

Que feJfoiIl's-nous dans Iles sé'ances ? a) des 23.11. et 30.11. 1971 ?

Les profess'eurs, en colJ.llaboI1ation avec le;s m'aÎtr:es elt maÎtresselS de troi­sième et quatrièm'e année, présenteron:t d'avanoe l'eS thèmes Idéveiloppés 'lors des visites de Cll'as'Ste du mois de décembre. D'autre pa'flt, i[,s répon­dront aux quesltions éventuel,les se r'apportant aux ens'emib[e!s et aux rela!tioflls.

b) des 7.12, 10.12 et 17.12.1971 ? Les m;aÎtres et maÎtres'ses de troisième· ,et quatrième année présenteront leur das'se en iacNvi,té sur Ile thème généra~: « Ensembles et relations », Isoit plus en détail, sur Iles notiofllssuivootes: - lappartenanoe, indlusion - p'ass1age d'un mode de r'eprés'entation d'un en~emb~e à un ,autre

organïsation de l'inifomnation œ;llations entre éJéments d'un oos'emb'}ei: relations d'équriv:a1lence et d'ordre; pas'slage de l'a reipTésen'ta!tion 'slagittaJle d'une re[lation à lia représ,en­tation cartésienne.

- 1J:~ation Id'un ens'embl'e A vers un ens:emble B reLation rédproque, composition Ide T'e1l/acions. F. Brunelli

R. Sauthier

BIBLIOGRAPHIE

Les Marianistes en Suisse, BernaI1d Pugin SM

Cet ouvrage es{ un document unique œtraçanrt [Je cheminement de la Sooiété de Marie en Suiss'e depuis 1839 à nos jours. Les ma'fianÏlstes furent appelés à Friboulig du vilV'ant même de leur Îtondateur, le Père Chaminade. Les succès pédagogiques Ide 'ces Teligieux ne tardèrent pas à êltre connus dans d"autres cantons 'e{ suscitèrent ~es fondations de Lausanne, Sion, Marti­gny, Montihey, Montreux, Sierre eIt Zuri:oh.

L'his,toire des mari'aniste en SuislS'e est extraordinaire. Le rôle qu'ils ont

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Page 28: L'Ecole valaisanne, novembre 1971

joué dans 1e domaine de tl'enseignetp.'cp1 ,et 'de }'}~~dJueaHQn chrétienn~ est si important que naus devions l'e faillie mieux connaître. . , .~O~t~s, on.., n~ p~~'O~te p~s -c,ent .~~n~.-4ci~.q -~s,de 4évo~'em~~t_ et !~-~. fiqélité ~ urt 19:e~l 'e~ rquellique _ 4.~:ux ce~ts pag~_?,~ MralS ?? .'tro.u;v~ra , rl~IYe 1 ~~Vte de B.~nl~I1d '-Pugm l'ess'ePr-t~el , 4'u~e . av~ntllre pr9dlr&le~Se, l~a -re~[la:t1~n ,d'un monde ' trOp ignoré: Per-sonne ne r-est't?,té!- ins-~nsiljf.e à une ~tene somme' de dévouernrent et de rdi'Sponib~lité au service Ide Œa' jeunesSe. ' , , . '~' . .

A -tJta'Vers '1;e dJévél~olpp:ement 8ùè-c:~ssif de toütes -ksœuvres ~à[Î.àiÜstes les une~ tdéc01,Jl,ant des auh'e.s, on voit 'sourdre [a même ferveur, 1re inêm~ engagement, lia même' compétence. Jamais, peut-être, 'le sens d'une vraie vocaüon n'aur'a été -aussi :compilètement et aussi profondément exprimé qUe dans cd émouvant récit.

Nous connaiSisons .si I1llwl cette institution qui s'est ICônsacrée ' non s-eule. ment à la formation des maîtres, mais 'égaJ1ement ~ l'ens'eignement p[-imaire secondaire, cOmimercÏall, ôlussique, , agrico~ethême. M'ais" n'est-ce point l~ propre de l'homme que d'Iruppréoier serrulerment Iles fruits sans s'intéresser à l'arbre qui les a produits? L'ouvra:ge de Bern1arrd Pugin veut nous le , faire découvrir. ' - "

Ce vdl'llme de 236 pages, irlllus-tré de 32 p~a!llohe's hor,s-texte, vient de sortir des rpœsses de 'l'imprimerie Pi~ilet à M'arltigny et peut êt,re obtenu dans tonDes les 'librairries.

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