Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

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No 1 - Septembre 2007 ( Infos 2007-2008 R ésonances Mensuel de l’Ecole valaisanne

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Infos 2007 - 2008

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RésonancesMensuel de l’Ecole valaisanne

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Le Valais éducatif est assez régulièrement cité enexemple hors des frontières cantonales, et ce àdifférents niveaux. Parfois ce sont des enquêtescomparatives – et pas seulement PISA – quiconduisent à cette observation et parfois ce sontdes impressions moins systématisées maisrécurrentes.

Force est de constater qu’élèves et étudiantsvalaisans réussissent globalement bien et quecertains aspects du système scolaire cantonalsont reconnus comme performants à deskilomètres à la ronde. Tout cela n’est en faitpossible que grâce à votre travaild’enseignant sur le terrain, ce que la sociétédans son ensemble a quelquefois tendanceà oublier, manquant un peu dereconnaissance pour tout ce qui estaccompli en classe, même si c’estprobablement moins le cas en Valaisque dans d’autres régions pluscitadines. L’école elle-même sefocalise davantage sur leséléments qu’il faudraitaméliorer en vue d’unsystème encoremeilleur plutôt quesur ce quifonctionneefficacement. Unetelle attitude estlouable, car ilserait erroné quel’école s’endormesur ses lauriers,toutefois peut-êtreserait-il bénéfiquequ’elle tiennedavantage comptede ses forces dans sesbilans pour progressertout en cultivant dans lemême tempsl’enthousiasme.

L’Ecole valaisanne peut et doit assurément fairemieux dans bien des domaines et son rôle est dedemeurer vigilante face à certaines évolutions.Avoir l’esprit critique, c’est pourtant aussi voir lepositif qui mérite d’être mis en relief. Et certainséchos ne reviennent peut-être pas suffisammentjusqu’aux oreilles de l’ensemble des partenairesde l’école.

Pour cette rentrée, la satisfaction est du côté del’enseignement spécialisé. Dans le cadre duprojet intercantonal COMOF (Commentmaîtriser l’offre spécialisée en regard del’augmentation des effectifs des élèves endifficulté dans les systèmes scolaires?), leValais se distingue entre autres au niveau de

ses mesures d'intégration. Tout n’est pasgagné, et de nombreux défis attendent

le canton en matière d’enseignementspécialisé, notamment avec la RPT

(nouvelle répartition des tâchesConfédération-cantons), mais

plutôt que de voir le verre àmoitié vide, il est possible

de le voir à moitié plein!C’est juste une question

de regard et cela peutchanger beaucoupde choses.

Il va de soi qu’il nefaut pas tout misersur les classements,surtout à notreépoque de la«rankingmania»économique, mais,à dose raisonnable,un peu de fierté est

un facteurd’encouragement

nécessaire. Et comme lamotivation peut s’avérer

contagieuse, cela permet auxefforts cumulés de n’être pas qu’une

goutte d’eau dans l’océan. Bien sûr, l’Ecole dedemain est à reconstruire chaque jour, cependantc’est quand même moins complexe quand lesfondations sont saines et solides.

Bonne année scolaire.

( Résonances - Septembre 2007 1

Une école qui le vaut bienUne école qui le vaut bienNadia Revaz

Page de couvertureLe montage de la page de couverture a été réalisé àpartir d’illustrations de Patricia Crelier (cf. article p. 44).

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2 Résonances - Septembre 2007 )

Sommaire4-12

Sommaire Une école qui le vaut bienN. Revaz 1

Bourses et prêts d’honneur - DECS 47 Les dossiers de Résonances 48

Publications 13 Tout sur la recherche de niveau universitaire en Valais - N. RevazLe tourisme sous la loupe du CREPA - N. Revaz

Vos projets pédagogiques 16 L’enfant-vedette: un projet pour donner confiance - N. Revaz

Vos projets pédagogiques 18 1 forêt + 25 élèves = 1 sentier didactique - S. Fierz

Du côté de la HEP-Vs 19 Forum HEP sur l’orthographe le 10 octobre à Monthey - F. Di Giacomo

Carte blanche 20 Une nuit de la lecture à Champéry - Les élèves

Rencontre 22 Portes ouvertes dans une classe de préapprentissage - N. Revaz

Education musicale 24 Emotions et spectacles scolaires - B. Oberholzer

Education physique 26 Sport et éducation physique - N. Nanchen, G. Schroeter et J. Ruffiner

Ecole et musée 27 Tournage de poteries «gallo-romaines» - E. Berthod

Orientation 28 L’année passerelle HEP - N. Revaz

Livres 30 La sélection du mois - D. Constantin Raposo

CRPE 32 Règlement sur la liquidation partielle: informations - P. Vernier

Le chiffre du mois 33 Pourcentages d’élèves allophones - SFT

ICT 34 De F3MITIC à Passerelle - M.-T. Rey et M.-H. Papilloud

Lecture d’images 35 Des sites pour le décodage d’images - Résonances

Autour de la lecture 36 Des ressources pour donner le goût de lire - Résonances

Concours 37 Concours AGIR: les élèves ont du pain sur la planche - V. Fenter

Formation continue 38 Formation continue: cours avec places disponibles - B. Clivaz

Exposition 39 Une exposition pour découvrir les oiseaux des vignes - Musée valaisan de la Vigne et du Vin

Environnement 40 Expo Environnement+Jeunesse 2007 - S. Fierz

Exposition-Musée 42 Glaciers… jusqu’au 7 octobre - S. Fierz

Mémento pédagogique 43 A vos agendas - Résonances

Exposition-Médiathèque 44 La langue de bois: langage illustré de Patricia Crelier - E. Nicollerat

Exposition-Médiathèque 46 Marcel Imsand: 40 ans de portraits - Médiathèque Valais - Martigny

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Les infos 2007-2008 de l’Ecole valaisanneLes infos 2007-2008 de l’Ecole valaisanne

Comme chaque année, pour son

dossier de rentrée, Résonances propose

un tour «en brèves» des informations

officielles, qu’il s’agisse des décisions,

des annonces ou des principaux

chantiers ouverts. Hors dossier, il est à

signaler plusieurs pages consacrées aux

expositions à visiter. C’est donc infos et

expos au menu de ce numéro.

4 Les infos du Service de l’enseignementService de l’enseignement

10 Plate-forme www.educanet2.chDépartement de l’éducation, de la culture et du sport

12 L’évaluation de l’allemand au primaireService de l’enseignement/Service de la formation tertiaire

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Accord suisse (HarmoS) et Convention scolaire romandeA quelques jours d’écart en juin 2007, la CDIP puis laCIIP ont adopté à l’unanimité l’Accord suisse sur l’har-monisation scolaire (HarmoS) et la Convention scolaireromande qui en découle logiquement à l’échelle descantons latins (www.cdip.ch / www.ciip.ch). Ainsi unesuite concrète a-t-elle été donnée à la votation popu-laire de mai 2006 relative à l’harmonisation scolairesouhaitée par une nette majorité du peuple suisse.

Ces deux textes qui offrent une base légale claire àl’abaissement de l’âge d’entrée à l’école obligatoire,au découpage des divers degrés scolaires, à la créationde plans d’études communs entre régions linguisti-ques, à la définition de standards de qualité, à la miseen place d’organisations scolaires intégrant les cours-blocs, seront soumis au Parlement durant l’hiver ou leprintemps 2008. Puis ils déploieront leurs effets dansles six ans qui suivront leur adoption. Cas échéant, plu-sieurs éléments de notre loi sur l’instruction publique

et des règlements qui en découlent devront être revus.Il s’agit en la circonstance d’une réelle avancée en ma-tière d’harmonisation du fonctionnement de l’écoleobligatoire en Suisse, sans volonté de la confondreavec une uniformisation que personne ne souhaite.

Révision partielle du 27 juin 2007 de l’Ordonnance fédérale sur la reconnaissancedes certificats de maturité gymnasialeCette révision partielle, décidée par le Conseil fédéralle 27 juin 2007, aura pour conséquence principale unrenforcement de l’enseignement des sciences expéri-mentales (25 à 35% du temps d’enseignement au lieudu 20 à 30% actuel). L’informatique est désormais ins-crite dans la liste des options complémentaires et laphilosophie pourra faire partie de la liste des discipli-nes fondamentales. Le travail de maturité recevra unenote, ce qui n’est pas le cas actuellement puisque laréussite est exigée pour se présenter aux examens fi-naux. D’autres modifications mineures de l’Ordon-nance concernent le groupement ou non de certainesbranches dans la calculation des points, celle-ci allantvers une séparation des disciplines.

Avec une entrée en vigueur de l’Ordonnance en août2007, le Valais aura une année pour s’adapter à cesnouvelles exigences de la Confédération, ce qui signi-fie une refonte des grilles horaires, des programmes decertaines branches et du règlement cantonal y relatif.Tout devrait être prêt à la rentrée scolaire 2008/2009.www.cdip.ch

Décision du Conseil d’Etat du 27 juin 2007relative à l’avenir des Ecoles de commerce(ESC) et de culture générale (ECG)Suite aux décisions prises par la Confédération (Loi fé-dérale sur la formation professionnelle du 13 décem-bre 2002) et la CDIP (Règlement du 12 juin 2003 relatifà la reconnaissance des certificats délivrés par les Eco-les de culture générale), le Valais doit repositionner lesESC et les ECG. C’est pourquoi le Conseil d’Etat a ar-rêté quelques principes de base relatifs à l’avenir deces écoles le 27 juin 2007:

Maintien dans notre canton des Ecoles de commerceà plein-temps en les adaptant à la nouvelle LFPr.Une des conséquences principales sera la transfor-

4 Résonances - Septembre 2007 )

Les infos du Servicede l’enseignement

Les infos du Servicede l’enseignement

Quelles sont les décisions importantes prises récem-ment et ayant une implication sur l’Ecole valaisanne?Quels sont les principaux chantiers ouverts? Et quellessont les informations diverses de cette rentrée 2007-2008? L’objectif de ce traitement sous forme de brèvesest de faire un rapide tour d’horizon des décisions etgrands projets pour 2007-2008, sachant que certainsaspects feront l’objet de développement en coursd’année dans Résonances.

DÉCISIONS IMPORTANTES PRISESRÉCEMMENT�

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mation du diplôme de commerce actuel en Certifi-cat fédéral de capacité, et donc une plus grandepart de l’enseignement consacrée à la pratique pro-fessionnelle, comme l’exige la LFPr;Création de trois filières de maturités spécialiséesaprès le certificat de l’Ecole de culture générale: op-tions pédagogique, santé et social. La mise sur pieddes deux dernières aura pour conséquence la dispa-rition progressive de l’année préparatoire à laHEVS-SO // VS santé-social. Comme il s’agit d’uneapproche professionnelle de ces deux domaines,une collaboration étroite entre les deux écoles de-vra être envisagée.

RPT: Nouvelle répartition des tâches Confédération-cantons: la pédagogie spécialisée en mutation Le 1er janvier 2008, avec l’introduction de la réformede la péréquation financière et de la répartition destâches entre Confédération et cantons, le domaine dela pédagogie spécialisée vit une profonde mutation.

Les prestations d’enseignement spécialisé, de logopé-die et d’éducation précoce, offertes jusqu’ici par l’as-surance-invalidité seront placées sous la responsabilitéfinancière et administrative des cantons.

Dans le cadre de ce passage d’une logique d’assuranceà une logique de formation, les prestations continue-ront à être servies pour le secteur de l’enseignementspécialisé par l’Office cantonal de l’enseignement spé-cialisé et pour la logopédie et l’éducation précoce parle Service de la Jeunesse.

En accord avec les lignes directrices du nouveau concor-dat intercantonal sur la pédagogie spécialisée, le DECSprofitera de ce regroupement des tâches pour propo-ser de nouvelles formes d’organisation et d’évaluation,favorisant la réponse la plus profitable aux élèves pré-sentant des troubles reconnus de leur développement.

Réflexion sur le cycle d’orientationDepuis quelques mois, un groupe de travail, composédes représentants des divers degrés de l’école obliga-toire et post-obligatoire, des parents, des directions,de l’inspectorat, dessine un possible futur nouveau cy-cle d’orientation qui aurait pour tâche de combler leslacunes de l’actuelle structure et de proposer à tous lesjeunes qui en sortent des solutions susceptibles de ré-pondre à leurs attentes en termes de formation.

Ce nouveau cycle devrait orienter mieux que l’actuel,offrir aux élèves en difficulté,– sans freiner ceux quiont de réelles capacités à l’étude –, de meilleures ré-ponses qu’aujourd’hui en termes de stages, de coursd’orientation, d’appuis pédagogiques appropriés.

Une seule structure pour l’ensemble du canton qui ga-rantirait le maintien des cycles dans leurs régions ac-tuelles avec davantage de rayonnement attendu, uneréelle co-responsabilité des différents acteurs en ma-tière d’orientation, la prise en compte, à l’entrée et àla sortie, d’éléments complémentaires aux seuls résul-tats scolaires. Bref un projet moderne pour des be-soins et des questions qui ne sont plus ceux de 1986.Un projet de loi devrait être rédigé d’ici l’hiver 2007/2008. Puis il sera soumis à consultation avant d’êtreprésenté au Grand Conseil.

Statut du personnel enseignantA la suite de l’adoption des différents cahiers des char-ges, un groupe de travail a conduit les travaux de ré-daction d’un avant-projet de loi sur le statut du per-sonnel enseignant. Dans un premier temps, près d’unecentaine d’articles ont été analysés par les différentspartenaires et des propositions concrètes (mesuresd’accompagnement, …) ont été présentées au sein dugroupe de travail.

Après le dépôt d’un premier rapport intermédiaire (dé-cembre 2006), une consultation a été engagée afind’orienter la poursuite des travaux sur la définition desprincipes fondamentaux. Les conclusions de la consul-tation ont laissé apparaître les positions suivantes:

Définition d’une loi-cadre accompagnée d’une ré-glementation spécifique;Scepticisme quant à l’efficience de la création d’unpool de remplaçants;Nomination du personnel enseignant par l’Autoritémunicipale/intercommunale, sur la base d’un préa-vis émis par le Département;Sur la base d’un cahier des charges cantonal, engage-ment par les communes/associations de communes

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CHANTIERS OUVERTS�

Lutte contre l’illettrisme

Motion adoptée par le Conseil des EtatsLa Commission de la science, de l’éducation et de laculture du Conseil des Etats a chargé le Conseilfédéral de définir, d’entente avec les cantons, laformation de rattrapage des adultes concernant lesapprentissages élémentaires (lecture, écriture etcalcul) dans le cadre de la préparation de la future loisur la formation continue (message FRI, point 24.2).http://lire-ecrire-suisse.ch

L e d o s s i e r e n c i t a t i o n s

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de directions locales/régionales, engagées à plein-temps (primaire et/ou cycle), et sur préavis du Dé-partement;Engagement d’enseignants spécialistes ou semi-gé-néralistes pour assumer tout ou partie des coursd’anglais (5e et 6e années);Répartition des champs d’activités décrits dans lecahier des charges en vigueur en termes de pour-centage pour tous les degrés;Rejet du principe d’un temps de travail équivalent àcelui d’un fonctionnaire;Octroi d’une période de titulariat pour tous les titu-laires de la scolarité obligatoire et post-obligatoire.

Les résultats de la consultation laissent clairement ap-paraître la volonté de clarifier la répartition des com-pétences communales et cantonales (renforcementdes directions d’école, nouvelle définition des tâchesdes commissions scolaires, …).

Sur la base des réponses des partenaires consultés, unavant-projet de loi-cadre et des règlements spécifi-ques seront présentés à la rentrée scolaire 2007/2008.

A la suite des discussions du groupe de travail, le chefde Département définira la suite de la procédure se-lon un calendrier qui pourrait être le suivant:

Décembre 2007: consultation de détailFévrier 2008: transmission d’un message au GrandConseil (travaux de la Commission thématique, …)Avril 2008: décision attendue du Grand Conseil.

Plan d’études BEJUNEFRIVALGEDepuis près d’une année, les cantons de Berne, Jura,Neuchâtel, Fribourg, Valais et Genève ont uni leurs ef-forts pour écrire un nouveau Plan d’études pour lascolarité préscolaire et obligatoire. Le groupe de pilo-tage, représentatif des entités cantonales, accompa-gne une équipe de rédacteurs formée de 15 ensei-gnants de notre canton, praticiens en majorité et issusde différents degrés d’enseignement. Une premièreversion est actuellement soumise à la CIIP qui définirales modalités d’une éventuelle consultation à venir. In-tégrant récemment le canton de Vaud, ce projet estappelé à devenir le futur Plan d’études romand (PER).

Sa mise en œuvre doit encore faire l’objet de plusieursanalyses relatives aux points suivants:

les formes et le calendrier d’une éventuelle consul-tation,son adoption par la CIIP,l’information et la formation des enseignants,

l’adéquation avec les moyens d’enseignements exis-tants ou à créer.

Evaluation de la L2A la suite de l’entrée en vigueur du Concept des Lan-gues, le Service de l’enseignement a conduit les tra-vaux utiles à une sereine introduction de l’évaluationde la L2 à l’école primaire. Les enseignants concernésont suivi ou suivront les séances d’information qui sesuccéderont selon une introduction progressive del’évaluation chiffrée.

Principes fondamentaux:Le Service de l’enseignement souligne l’absolue néces-sité de recourir à une forme de communication quisoit claire, simple et précise, donc aisément compré-hensible par les parents. L’évaluation est une mesurequi doit être fiable et l’information qui en découledoit être comprise facilement. L’évaluation scolaire estconçue pour être au service des apprentissages desélèves. Pour atteindre ce but, il convient de soutenirune double fonction de l’évaluation:

La première fonction sert à guider les apprentissa-ges (évaluation formative); La deuxième sert à dresser des bilans de connaissan-ces et de compétences, aussi bien intermédiairesque finaux (évaluation sommative).

Formation des enseignantsLa Conférence suisse des Directeurs cantonaux de l’Ins-truction publique (CDIP) a adapté ses règlements con-cernant la reconnaissance des diplômes d’enseigne-ment aux critères de la déclaration de Bologne (obten-tion de bachelor et de master correspondant à unnombre de crédits ECTS). Notre canton se doit donc demodifier également ses textes légaux dans ce sens etun groupe de travail est en pleine réflexion à ce sujet.

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INFORMATIONS DIVERSES�

Prix culturels

Cuvée 2007

Le Conseil d’Etat valaisan, sur proposition du Conseilde la culture, a attribué en juin dernier les prixculturels pour l’année 2007. Le prix culturel de l’Etatdu Valais est attribué cette année au coupled’architectes Heidi et Peter Wenger, tandis que lestrois prix d’encouragement reviennent à trois jeunesartistes de talent: à la chanteuse Valérie Fellay, autrompettiste et chef d’orchestre Tobias Salzgeber,ainsi qu’au réalisateur de films d’animation ClaudeBarras. La cérémonie officielle de remise de ces prixaura lieu le 5 octobre prochain à 19 heures auKinderdorf de Loèche-Ville. www.vs.ch/culture

L e d o s s i e r e n c i t a t i o n s

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Ainsi, alors que pour les degrés pré-scolaires, primaireset post-obligatoires les diplômes requis ne seront vrai-semblablement que peu modifiés, pour les ensei-gnants du secondaire 1er degré un bachelor dans aumoins une branche enseignable sera probablement re-quis avec en sus une formation pédagogique recon-nue. La formation initiale professionnelle des ensei-gnants (FIPE) organisée par la HEP devra égalementmodifier légèrement son organisation afin que les ti-tres délivrés puissent être reconnus au niveau suisse.

CONDITIONS-CADRES relatives à l’introduction des horaires blocs pour lesdegrés enfantins et 1re et 2e primairesSituation:L’école peut contribuer à une organisation plus simpleet plus harmonieuse de l’éducation familiale des en-fants ainsi qu’à des offres d’encadrement extrasco-laire. Pour atteindre cet objectif, elle doit adapter sesstructures et l’enseignement qu’elle dispense. Sur labase de ce constat, le Concordat HarmoS prévoit lapossibilité de développer des offres d’aménagementscolaire répondant aux attentes de la société. Dans sadernière séance, la CDIP a accepté l’article y relatif.

Afin d’anticiper l’analyse des futures requêtes descommunes/associations de communes, le Départe-ment de l’éducation, de la culture et du sport a arrêté

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Le site du Service de l’enseignementwww.vs.ch/enseignement

les conditions-cadres propres à la mise en œuvre deshoraires blocs. Celles-ci définissent le rôle de chaquepartenaire de l’école. Tout projet sera dès lors étudiésur la base de règles fixées par le Département.

Définition:Les horaires blocs représentent un type d’organisationscolaire, facilitant des solutions différentes selon lescirconstances et les situations. Cette organisation doitpermettre aux élèves d’un même établissement d’avoirun horaire identique durant les demi-journées d’école.L’harmonisation des horaires scolaires est une nouvellecontrainte de la société, impliquant des mesures péda-gogiques spécifiques. Les autres mesures d’encadre-ment extrascolaires ne sont pas comprises dans la défi-nition des horaires blocs.

Enquête dans les cantons latins: l’enseigne-ment spécialisé valaisan cité en exempleL’enquête COMOF (Comment limiter l’offre de forma-tion spécialisée) a été conduite dans l’ensemble descantons latins. Elle visait à établir un état des lieux del’évolution des offres de formation pédagogique spé-cialisée au long de ces dernières années. Le canton duValais se distingue des autres cantons par sa maîtrisede l’augmentation des écoles et classes spécialisées.Mieux encore, les principes d’intégration passent dansles faits puisque les classes regroupant des élèves endifficultés sont en forte diminution, au profit de me-sures d’appui pédagogique intégré, privilégiant laprévention de l’échec scolaire et l’intervention dansles classes régulières. Les résultats de l’enquête sont vi-sibles sur le site: www.vs.ch/oes.

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Moyens d’enseignement

Séquences d’histoire «Les femmes au XIXe siècle»:A la suite de quatre premières séquences, un dossier re-latif à la situation des femmes au XIXe siècle est disponi-ble au dépôt scolaire. Créée par une enseignante du CO,cette séquence a fait l’objet de nombreuses relecturespour parvenir à un résultat qui complétera les outils di-dactiques au degré secondaire I. Au terme d’une ana-lyse, d’autres séquences pourront étoffer l’ensemble desmoyens d’enseignement de cette discipline et apporterun regard spécifique sur l’histoire de notre canton.

Enseignement religieuxA la suite des travaux menés par le groupe «Enseigne-ment religieux», et après l’accord officiel des Eglises re-connues et du Département de l’éducation, de la cul-ture et du sport, les ouvrages suivants sont introduitsdès cette année:

nouvelles versions des ouvrages de 3e et 4e années;nouveaux ouvrages ENBIRO et compléments valai-sans en 2e année primaire.

Pour les degrés 5 et 6, les travaux sont actuellementen cours permettant de définir les thèmes retenus etde compléter ainsi l’ensemble de la collection pourtoute la scolarité primaire.

Plate-forme de communication, de collaboration et d’apprentissage - Educanet2

La généralisation de l’utilisation des nouvelles techno-logies de la communication et l’efficience qui en dé-coule ont conduit le Département à s’associer à unprojet développé sur le plan suisse.

Si les enseignants sont nombreux à naviguer sur les si-tes en lien avec l’éducation, force est de constater quedes plates-formes d’échanges sont indispensablespour mener à bien des projets avec toute l’efficacitéattendue. Aussi, à l’image des Commissions des degrés(SPVAL), des Commissions de branches (DECS), desGroupes romands ou suisses, il est essentiel de dispo-ser d’un espace où les enseignants et les responsablesscolaires puissent échanger des informations de ma-nière simple et rapide. Educanet2 représente une ré-ponse concrète par la mise à disposition d’un espacecollaboratif entre tous les partenaires désignés.

Dès la rentrée scolaire 2007-2008, tous les enseignantsvalaisans bénéficient d’une adresse internet leur per-mettant de saisir et de recevoir des informations deleurs collègues, de leurs associations, de leurs em-ployeurs ou des collaborateurs du DECS via le site www.educanet2.ch (cf. article complémentaire pp. 10-11).

Sport-Arts-FormationPour la nouvelle année scolaire, environ 400 élèvessont admis dans la structure Sport-Arts-Formation(SAF) prévue pour des jeunes sportifs et artistes parti-culièrement talentueux. Toute information relative auconcept SAF (directives, critères de sélection, formu-laire, etc.) se trouve sous: www.vs.ch/enseignement >informations officielles > concepts > sport-arts-forma-tion. La répartition des jeunes concernés entre les dif-férents sports reste sans modifications considérableset la proportion entre les sections sportives ou artisti-ques demeure stable.

Dans le cadre du concept national de sports de neige,lancé en qualité de projet-pilote en 2005/2006 à l’Ecolesupérieure de commerce pour sportifs et artistes (HSK)au Lycée-Collège Spiritus Sanctus de Brigue, et dèsl’année scolaire 2007/2008, l’offre de la 9e année de

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Etat Variations de postes Variations d’élèves Elèvesau estimés 22.06.2007 VS romand Haut VS Total VS romand Haut VS Total 2007/08

Enfantin - 2.9 - 1.2 - 4.1 - 176 - 95 - 271 5’735

Primaire + 5.7 - 7.9 - 2.2 - 54 - 192 - 246 19’927

CO + 4.8 + 2.1 + 7.0 + 33 + 8 + 41 10’331

- collèges + 4.9 - 0.9 + 4.0 + 238 + 0 + 238

Sec 2 - ESC/ECG/EPP - 3.0 + 0.9 - 2.0 + 139 + 39 + 178 7’293

Total sec 2 + 2.0 + 0.1 + 2.0 + 377 + 39 + 416

Total + 9.6 - 6.9 + 2.7 + 180 - 240 - 60 43’286

Effectifs scolaires et postes d’enseignement

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scolarité obligatoire fait partie intégrale de l’organisa-tion prévue. Une classe, réservée aux athlètes de ski al-pin du niveau Académie et Centre national de perfor-mance, est ouverte au cycle d’orientation de Naters.Dans cette classe sont intégrés des élèves francophonesavec un programme d’études adapté.

Quant à la mise en place de la filière francophonepour les skieurs étudiant à la HSK, elle est sur le che-min d’un développement pour tous les degrés.

Normes d’organisation des classesLe Conseil d’Etat a décidé d’assouplir les normes d’or-ganisation des classes des degrés enfantin, primaire etsecondaires 1 (CO) et 2 non professionnel (Collège,ESC, ECG, EPP). L’encadrement des élèves sera renforcéet la moyenne d’élèves par classe diminuée d’environ2 unités. La fermeture de certaines classes sera ainsiévitée et des situations particulières pourront être pri-ses en considération de façon encore plus judicieuse.

Cette modification qui représente un effort financierimportant consenti par l’Etat du Valais dans le do-maine de la formation répond concrètement aux at-tentes des différents partenaires de l’école (ensei-gnants, parents, autorités communales). Elle permetd’atténuer les effets de la baisse démographique surle nombre de postes d’enseignement et constitue unedes premières mesures d’accompagnement liées àl’entrée en vigueur de la loi sur les institutions étati-ques de prévoyance.

Retraite du personnel enseignant communalA la suite de la mise en vigueur de la loi sur les institu-tions étatiques de prévoyance, l’âge LPP des ensei-gnants de la scolarité obligatoire a été porté à 62 ans.

Cela correspond à un relèvement de 2 ans. Des mesu-res transitoires s’étalant sur 5 ans seront par ailleursmises en application. Des mesures d’accompagnementsont actuellement à l’étude.

Réforme de l’Ecole préprofessionnelle (EPP)La nouvelle EPP en un an connaîtra sa deuxième ren-trée scolaire. Cette filière joue un rôle important dansla transition école-emploi et donne une dernièrechance à certains élèves d’accéder à la voie médiane(ESC-ECG). Un premier bilan a montré certaines fai-blesses du nouveau système qui seront corrigées dès larentrée 2007/2008.

Réforme de l’Ecole supérieure de commerce (ESC)Dès la rentrée scolaire 2007/2008, des groupes de tra-vail commenceront à apporter les modifications néces-saires à l’Ecole supérieure de commerce (ESC) afinqu’elle corresponde à la nouvelle Loi fédérale sur la for-mation professionnelle. Actuellement un groupe detravail piloté par l’OFFT est en train de préparer un pro-jet de plan d’études cadre destiné aux Ecoles de com-merce à plein-temps sur un plan suisse. Lorsque ce plancadre aura été agréé par l’OFFT et les associations pro-fessionnelles, les programmes valaisans devront être re-vus, ainsi que les grilles-horaires. Il en sera de mêmepour les diplômes délivrés, celui de commerce devenantun certificat fédéral de capacité. Le règlement cantonalde 1994 sur les maturités professionnelles commercialesdevra aussi être revu car il ne correspond plus que par-tiellement à l’ordonnance fédérale de 1998.

Vente de l’ancienne Ecole normaleL’Etat du Valais, par le Service de l’enseignement, aacheté l’école primaire de la Planta à la Ville de Sionqui, de son côté, a acquis les bâtiments de l’ancienneEcole normale aux Ursulines. Des travaux destinés à ra-jeunir le bâtiment de l’ancienne école primaire de laPlanta et, surtout, de l’adapter aux besoins et contrain-tes d’une formation gymnasiale débuteront dès la fer-meture des classes et s’échelonneront sur 2 ans.

Elèves et professeurs devront, certes, subir quelquesdésagréments durant cette période transitoire mais ilsbénéficieront à terme de locaux parfaitement adaptéssitués sur un seul site regroupant l’intégralité des1’000 étudiants du Lycée-Collège de la Planta.

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Prochain dossier:

Ecole et Culture(Archives de l’Etat, Médiathèque et Musées cantonaux)

Les formations à l’enseignement en Suisse

Publication d’un rapport

Etabli sur mandat de la Confédération et des cantons,le rapport sur la formation des enseignantes etenseignants en Suisse vient de paraître. Il livre lapremière étude exhaustive sur les filières préparant àl’enseignement en Suisse, dresse un premier bilan dela réforme de ces dix dernières années et avance dessuggestions pour une observation durable du systèmede formation dans ce domaine. Les formations àl’enseignement en Suisse, tout comme L’éducation enSuisse – rapport 2006, s’inscrivent dans le cadre de laphase pilote du monitorage de l’éducation en Suisse.www.skbf-csre.ch

L e d o s s i e r e n c i t a t i o n s

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Emanation du serveur Suisse de l’éducation www.educa.ch, Educanet2 met à disposition des enseignantset des élèves de Suisse des outils de communication etde collaboration au sein d’institutions réelles ou vir-tuelles. Actuellement, 2700 écoles et 354’000 utilisa-teurs s’y connectent.

Le Département de l’éducation, de la culture et dusport du canton du Valais a décidé d’utiliser cette pla-teforme de travail pour la communication et leséchanges entre les divers partenaires de l’école (DECS,enseignants, groupes de travail, commissions, …) et depromouvoir cet outil à des fins pédagogiques.

Une adresse électronique du type [email protected] est automatiquement attribuée à tousles enseignants lors de leur entrée en fonction et sup-primée lorsqu’ils quittent l’enseignement valaisan.Cette adresse correspond à un espace dédié sur le ser-veur Educanet2 qui offre diverses fonctionnalités.

Les différents espacesUne fois connecté, Educanet2 propose plusieurs espa-ces de travail différents.

Espace privéComme son nom l’indique, cet espace est strictementréservé à l’utilisateur en cours. Aucune autre per-sonne ne peut y accéder.

Diverses fonctionnalités permettent à l’enseignant degérer son courrier, de consulter son agenda, de dépo-ser ses propres documents et même de créer son siteWeb.

InstitutionCet espace est commun à tous les enseignants valai-sans. Le DECS peut y faire paraître ses communiquéset y déposer des documents officiels. Il est possibled’accéder aux différents groupes de travail auxquelsl’enseignant est inscrit (ex. Commission de Branches).

CommunautéCet espace permet d’accéder à des groupes de travailintercantonaux ou à une autre institution telle quehepvs.educanet2.ch ou ma_commune.educanet2.chpar exemple.

Cours en ligneC’est l’accès aux divers cours en ligne développés et misà disposition (exemple: Maths 7-8-9). Dans un avenirproche, d’autres cours seront développés dans cettepartie.

Outils et fonctionnalitésPrincipePlusieurs outils aux mêmes fonctionnalités apparais-sent dans les différents espaces (privé, institution,groupes, …) mais leur domaine d’action est limité àl’espace dans lequel ils sont activés.

Exemple: «Classeur» et «Agenda» de l’espace privé contien-nent des documents et évènements personnels crééset déposés par l’utilisateur, visibles par lui unique-ment.

10 Résonances - Septembre 2007 )

Plate-formewww.educanet2.ch

Plate-formewww.educanet2.ch

www.educanet2.ch: une plate-formede communication, de collaboration etd’apprentissage.

Sécurité: mot de passeLe compte Educanet2 est un espacede travail strictement personnel.L'accès aux diverses fonctionnali-tés, aux informations publiées etaux documents déposés est placé sous l’entière res-ponsabilité de son titulaire. Il convient donc de le pro-téger par un mot de passe personnel.Evitez à tout prix d'utiliser une information person-nelle telle que numéro de téléphone, de plaque miné-ralogique, date anniversaire, nom, prénom, surnomd'enfants, de conjoint, ou d'animal familier.

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«Classeur» et «Agenda» del’espace «Institution» contien-nent des documents et évène-ments créés et déposés par leDECS, visibles par tous les en-seignants valaisans.

MessagerieL’identifiant correspond à uneadresse électronique et donc àune boîte aux lettres. Il existe troispossibilités de gérer le courrier:

dans l’espace privé du compte Educanet2: c’est leWebmail, la solution mobile par excellenceen utilisant un logiciel spécifique (Outlook, Fox-mail, Thunderbird, Eudora, Incredimail, …), confi-guré correctement.en utilisant la redirection des messages entrantsvers une autre adresse pour éviter d’avoir une boîtesupplémentaire à surveiller.

Site webUn générateur de pages html d’usage très simple per-met à chacun de créer et de gérer un site web person-nel, vitrine publique accessible à l’adresse http://vs.educanet2.ch/mon_prenom.mon_nom

Autres outilsPour chaque outil, une aide en ligne détaillée est dispo-nible. Une présentation plus détaillée des autres fonc-tionnalités est disponible sur le site vs.educanet2.ch

Institution – Communauté: «Mes groupes»Les groupes sont des entités créées pour réunir les uti-lisateurs travaillant sur un domaine particulier (ex.animateurs de français). Ils permettent également defaire collaborer des enseignants inscrits dans des can-tons ou des institutions différentes.Dans l’espace «Institution», l’utilisateur accédera auxgroupes créés par le DECS.

Dans l’espace «Communauté», l’usager atteindra desgroupes intercantonaux ou créés dans une autre insti-tution (ex. HEPVS).

AvantagesLa création de l’institution cantonale «vs.educanet2.ch»apporte les avantages suivants:

Chaque enseignant valaisan possède une adresseunique liée à son compte utilisateur (par l’intermé-diaire de ce compte, il pourra atteindre plusieursinstitutions ou groupes de travail différents)Chaque école déjà existante sur Educanet2 ou quidésire créer une nouvelle institution peut importerdirectement les comptes des enseignants depuisl’espace «vs.educanet2.ch» (cela évite la multiplicitéd’adresses e-mail)

Modifications d’adresseL’adresse attribuée à chaque enseignant valaisan estcréée sur la base de l’inscription à l’Etat civil et les mo-difications sont automatiquement répercutées. Danscertains cas, un ou des prénoms officiels ne correspon-dent pas à l’usage courant et peuvent être à l’originede confusions. La possibilité de signaler cette situationet de proposer une modification est offerte. Les de-mandes seront examinées et les adaptations nécessai-res apportées.

Les règles de composition de l’adresse sont les suivan-tes:

Les noms ou prénoms composés sont unis: Jean-Mi-chel devient jeanmichel.Pas de caractères accentués ni de cédilles.Pas de majuscules.

Département de l’éducation, de la culture et du sport (DECS)

( Résonances - Septembre 2007 11

ImportantEducanet2 utilise l'ouverture automatique de fenêtresintempestives (pop-up).Vérifiez que la configuration de votre navigateur webou un autre dispositif (toolbar, logiciel) autorise lespop-up pour ce site.

( Support utilisateur: http://vs.educanet2.ch

Le site propose des réponses aux diverses questionsque l’utilisateur peut se poser ainsi qu’un support «pa-pier» en téléchargement.

AuthentificationAfin de garantir l’authenticité des demandes (mo-dification de prénom, renouvellement du mot depasse, …), la communication du numéro personneld’employé d’Etat est exigée. Ce numéro se trouve sur chaque fiche de «Décomptede salaire mensuel», en haut à gauche.

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12 Résonances - Septembre 2007 )

Allemand à l’école primaire Introduction de l’évaluation chiffrée en 5Pet non chiffrée en 3P-4PSéances d’accompagnement durant la scolarité2007/2008.

A la suite de l’introduction de l’éva-luation chiffrée en 5P et de l’évalua-tion non chiffrée en 3P-4P, le Servicede l’enseignement propose aux en-seignants des degrés 3P-4P-5P deuxséances d’accompagnement durantl’année scolaire 2007-2008.

Cette offre de formation continueest facultative et a pour but de ré-pondre aux questions que soulèvel’évaluation de la L2 à l’école pri-maire.

Dans le but d’être en adéquationavec les besoins réels et de préparerces rencontres, nous vous prions debien vouloir vous inscrire par e-mail (www.hepvs.ch> formation continue >cours) et de nous faireconnaître vos désirs en matière de formationcontinue (dans la rubrique remarques du formulaired’inscription en ligne) jusqu’au 7 octobre 2007.

Une confirmation/convocation vous est transmise 3 se-maines avant le début du cours.

5.16 Allemand, évaluation 5P, mardi 6 nov. 2007+ 1X en février 2008 17 h 30-19 h 30 - CO Conthey

Thèmes proposés par les enseignants Approfondissement des différents types d’évalua-

tion ou des objectifs valaisans en in-férence avec les critères du PEL ouautres selon vos propositions…

5.17 Allemand, évaluation 3P-4P,jeudi 8 nov. 2007 + 1X en février2008 17 h 30-19 h 30 – CO Con-they

Thèmes proposés par les ensei-gnants Approfondissement des diffé-rents types d’évaluation ou desobjectifs valaisans en inférenceavec les critères du PEL ou autresselon vos propositions…

Le Service de l’enseignement etle Service de la formation tertiaire

L’évaluation del’allemand au primaire

L’évaluation del’allemand au primaire

Pour vous inscrirewww.hepvs.ch > formation continue > cours

(Moyens d’enseignement en français

Collections communes en vue

Le 21 juin 2007, la CIIP a adopté les propositions dedécision de la Commission d’évaluation concernant lechoix de ressources didactiques en français, ainsi que laplanification et le calendrier général. Ainsi, en résumé, lescantons romands se doteront dans un délai de cinq ans del’une ou l’autre des collections recommandées pour«l’entrée dans l’écrit» et les degrés primaire etsecondaire I. Les collections recommandées pour ces deuxderniers degrés feront l’objet d’adaptations ponctuelles.

A cela s’ajouteront des propositions de ressourcescomplémentaires qui constitueront une «boîte à outils» àla disposition des enseignants pour des besoinsparticuliers (différenciation, entraînement de certainescompétences, etc.). Compte tenu de la grande dynamiquedu marché éditorial dans ce domaine, une cellule de veillesera mise sur pied pour dresser et, au besoin, évaluer lesnouvelles parutions sur le marché francophone. Enfin, unchantier sera ouvert pour choisir et/ou réaliser denouveaux moyens d’enseignement pour les premiersapprentissages de français des élèves allophones..www.ciip.ch

L e d o s s i e r e n c i t a t i o n s

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( Résonances - Septembre 2007 13

La Société académique du Va-lais, avec le soutien du Servicede la formation tertiaire (SFT), adressé et publié un inventaire dela recherche de niveau universi-taire. La plaquette «Creare…»permet de prendre consciencede l’interdisciplinarité, de lacomplémentarité et de l’impor-tance de la recherche valaisannedans les domaines des technolo-gies de l’information et systèmesindustriels, des sciences du vivant,de la santé et du social, de la so-ciété, des Alpes et du tourisme, del’e-learning et de la formationainsi que de l’art et de la culture.En toile de fond, on découvre aussiles réseaux (RERO - réseau des bi-bliothèques de Suisse occidentalebasé à Martigny, VSnet - réseauscientifique valaisan, The Ark - Fon-dation pour l’innovation en Valais,Vs-link - réseau de compétences paret pour les Valaisans) qui permet-tent à tous ces instituts, plus d’unevingtaine au total, d’être reliés, cequi constitue une plus-value indé-niable. Les institutions culturellesvalaisannes (Archives, Médiathèque

et Musées cantonaux) jouent éga-lement un important rôle de re-cherche et de vulgarisation de laconnaissance au cœur même del’Etat du Valais.

Des recherches et des découvertesVous avez assurément entenduparler de l’IDIAP à Martigny ou del’Institut de recherche en ophtal-mologie (IRO) à Sion, mais vous nesavez peut-être pas précisément cequi s’y fait. «Creare…» rassembletoute une série d’informations àpropos des instituts de recherchede niveau universitaire implantéssur sol valaisan. Grâce à ce guide,vous en saurez plus sur la structureou les missions des différents cen-tres, mais vous les découvrirez sur-tout sous l’angle de leurs réalisa-tions et impacts, ce qui est nette-ment plus intéressant pour le grandpublic. C’est aussi l’occasion d’un

petit retour sur l’histoire valaisan-ne, avec le rappel d’un événementmarquant en décembre 1987. C’està cette date que la commission Va-lais-Université, initiée par BernardComby, alors conseiller d’Etat encharge du Département de l’ins-truction publique, rendait sonrapport dans lequel figurait laproposition audacieuse de créerune quinzaine de centres de re-cherche. Aujourd’hui les pre-miers résultats démontrent quece pari sur l’avenir n’était pasutopique, du moins lorsque lescentres ont su se positionnerdans des niches bien spécifi-ques.

Eh oui, en Valais, un groupe dechercheurs à l’IDIAP tente par

exemple de faciliter la vie des per-sonnes handicapées physiques entestant un bonnet recouvert de cap-teurs permettant à l’utilisateur detransmettre sa volonté à la machine(langage «électrique»). La Fonda-tion suisse pour les cyberthèses metau point des dispositifs d’assistanceà la marche pour les paraplégiques.Et à l’IRO, une équipe a réussi àidentifier le gène provoquant ladystrophie de la cornée. Encore unexemple, MEDIPLANT a mis au pointune nouvelle variété d’armoise,baptisée Artemis, contenant la plushaute teneur du monde en artémi-sine, molécule essentielle au traite-ment du paludisme. Toutes ces dé-couvertes régionales, dont l’impactest parfois mondial, mériteraientd’être mieux connues d’un large pu-blic dont les jeunes, d’autant plusque certains instituts ouvrent leursportes à des visites scolaires (notam-ment dans le cadre des journées an-nuelles de la recherche en généti-que www.jour-du-gene.ch).

E n r a c c o u r c iPick up

Le génie des gènes

Le dernier numéro de Pick up,magazine publié par l’Agenced’information agricole romandequi s’adresse aux élèves du degrésecondaire, traite de lathématique du génie des gènes.Son complément Pick upEnseignement fournit despropositions d’activités.www.agirinfo.com

Tout sur la recherche deniveau universitaire en Valais

Tout sur la recherche deniveau universitaire en Valais

Nadia Revaz

(P u b l i c a t i o n

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14 Résonances - Septembre 2007 )

Zoom sur la Sociétéacadémique du Valais

La publication «Creare…», née del’initiative de la Société académi-que du Valais (SAVs), vise à mon-trer l’ampleur de la recherche uni-versitaire en Valais, canton nonuniversitaire mais qui s’est judicieu-sement doté en février 2001 d’uneloi sur la formation et la rechercheuniversitaires. La SAVs œuvre de-puis 1988 pour le développementet le rayonnement de l’enseigne-ment supérieur et de la rechercheen Valais, en s’intéressant à toutesles sciences (naturelles, humai-nes…). Régulièrement, elle orga-nise des colloques et des conféren-ces thématiques pourélargir la réflexion, avecdes sujets susceptiblesd’intéresser bien souventau-delà d’un public despécialistes.

Après douze ans de prési-dence, Charly Darbellay,ingénieur agronome ayantdirigé le Centre des Fougè-res à Conthey, vient de pas-ser le témoin à Pierre Gauye, juristeà l’Etat du Valais (Marylène VolpiFournier, enseignante au collège età la HEP-Vs, est vice-présidente). Lenouveau président doit encore dé-

finir avec le comité le programmed’actions, mais une chose est sûre:les 20 ans de la SAVs seront fêtésdignement en 2008.

Interview croisée de l’ancien et du nouveauprésident de la SAVs

Quel est le but premier la SAVs?Charly Darbellay: Contrairementà d’autres associations,l’objectif premier de laSociété académique duValais n’est pas de pro-mouvoir un domaine enparticulier, mais de lan-cer une vaste réflexionsur la vie économique, so-

ciale, culturelleet intellectuelledu canton. Sonrôle spécifique sesitue au niveau de l’ins-tauration d’un dialogueentre les disciplines. C’estdans cette optique quedes colloques interdisci-plinaires sont organiséstous les deux ans. Ledernier concernait la

norme et rassemblait desjuristes, des théologiens, des histo-riens et des psychologues.Pierre Gauye: L’appellation acadé-mique est peut-être une barrière,mais l’idée est d’inviter un large

public à ces colloques. En plus, il y atoujours eu le parti pris d’aborderles thèmes sous un angle à la foisthéorique et pratique.

La SAVs a aussi une mission devalorisation du travail des cher-cheurs…Charly Darbellay: La Société a eneffet le souci de la liaison avecl’Université en encourageant les

jeunes talents valaisans oules étudiants dont les tra-vaux sont en lien avec lecanton. Avec l’attributionde prix académiques, laSAVs souhaite contribuerà l’émulation scientifiquecantonale.Pierre Gauye: Toutes nosconférences et journéesfont l’objet de publica-tions. Même si la diffu-

sion reste confidentielle, celapermet de conserver une trace.

Pourquoi avoir publié la bro-chure «Creare…»?Charly Darbellay: Les années decréation de la plupart des centressont contemporaines ou postérieu-res à 1988. La SAVs a donc observéla naissance, la vie et parfois lamort de certaines initiatives, car iln’y a bien évidemment pas eu quedes succès. Après 20 ans, il noussemblait utile de donner une vued’ensemble des centres existants et

Les instituts présentésTechnologies de l’information et systèmes industriels:CREM (Centre de compétence en urbistique), ICARE (Institutde recherche en informatique et télématique), Institut derecherche IDIAP (Institut Dalle Molle d’intelligence artifi-cielle perceptive), II (Institut Informatique de gestion - HES-SO Valais), ISI (Institut Systèmes industriels - HES-SO Valais),TEWI (Centre de technologie en informatique de gestion).Sciences du vivant: ITV, (Institut Technologies du vivant -HES-SO Valais), MEDIPLANT (Centre de recherches sur lesplantes médicinales et aromatiques), Agroscope Changins-Wädenswil ACW - Centre des Fougères.Santé, social: FSC (Fondation suisse pour les cyberthèses),IRO (Institut de recherche en ophtalmologie), IRR (Institutde recherche en réadaptation-réinsertion), ISS (InstitutSanté & Social - HES-SO Valais).

Société, Alpes et tourisme: CAP (Centre alpin de phyto-géographie), Crealp (Centre de recherche sur l’environne-ment alpin), CREANDO (Centre international pour la créati-vité et le leadership), CREPA (Centre régional d’études despopulations alpines), CURP (Centre universitaire de recher-che sur le plurilinguisme), FGA (Institut universitaire de re-cherches sur l’arc alpin), IET (Institut Economie & Tourisme -HES-SO Valais), IUKB (Institut universitaire Kurt Bösch).E-learning et formation: FFHS (Haute Ecole spécialisée àdistance Suisse), FS-CH (Formation universitaire à distanceSuisse), HEP-Vs (Haute Ecole pédagogique suisse).Art et culture: ECAV (Ecole cantonale d’art) - HEA (HauteEcole d’art), CSAMTV (Conservatoire supérieur et Acadé-mie de musique Tibor Varga) - HEMVs (Haute Ecole de mu-sique du Valais).

Charly Darbellay.

Pierre Gauye.

Zoom sur la Sociétéacadémique du Valais

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( Résonances - Septembre 2007 15

de présenter, non seulement leursprogrammes, mais aussi leurs réali-sations, pour les rendre plus visi-bles. Cette publication devrait aussipouvoir intéresser les écoles et lesecteur de l’orientation scolaire etprofessionnelle. Pierre Gauye: L’une des missions dela SAVs sera de veiller à la mise àjour régulière de cette base dedonnées, car les évolutions sont ra-pides dans ce domaine. Les versionspapier et internet sont dès lors par-faitement complémentaires.

Le CREPA (Centre régional d’étudesdes populations alpines) publie son17e Bulletin intitulé: «Tourisme &Vacances. Une machine qui changele monde et le regard».Comme à chaque paru-tion, le projet scientifi-que faisant place auxtravaux d’universitairesse mêle aux travauxd’élèves menés dans desclasses dans le cadre de«L’enfant à l’écoute deson village» (des classesde tout le Valais romandont participé à l’aventure).Un DVD en lien avec les«Archives de la parole»,autre projet mené par leCREPA, accompagne le Bul-letin. Il s’agit Des vaches etdes pyramides, réalisé parJeanne-Marie Chabloz etFlorian Chappoz.

Le Bulletin se divise en deux par-ties.

La première, incluant les travauxdes élèves, tente de montrercomment le tourisme transformele monde et le regard.

La deuxième présente les tra-vaux issus d’un séminaire dirigépar le professeur François Wal-ter de l’Université de Genève etportant sur la comparaison en-tre la façon dont le val de Ba-gnes et la vallée du Trient se

sont adaptés aux changementséconomiques et sociaux au tour-nant des années 1900.

La réflexion sur le tourisme a natu-rellement impliqué une tentative dedéfinition du touriste. Des élèvesd’une classe de Fully en donnentquelques pistes possibles: «Personnequi visite un autre pays que le sien»,«Personne qui voyage», «Quelqu’unqui prend des photos dans un autrepays ou dans un autre endroit.» Ilressort des visions enfantines que«la perception du touriste parl’élève diffère selon les régions, se-lon qu’elles soient plus ou moinstouristiques. Lorsque les touristessont en nombre, cette perceptiontend à être plus dépréciative.» Lestémoignages et les documents d’ar-chives montrent également cetterelation ambiguë des Valaisans avecle tourisme et les touristes.

La SAVs en brefFondée le 18 octobre 1988, la So-ciété académique du Valais(SAVs) contribue, par ses initiati-ves, au développement de l’en-seignement supérieur et de larecherche scientifique en Valais,dans l’intérêt du canton.

Elle soutient les institutionsuniversitaires établies en Va-lais.Elle anime la vie intellectuelledu canton en organisant ouen soutenant des conférences,des débats, des expositions,des publications et toute au-tre manifestation qui lui pa-raîtra propre à atteindre cebut.Elle attribue des prix destinésà récompenser des travauxacadémiques, et intervient enfaveur des étudiants valaisans,notamment pour qu’ils béné-ficient de bonnes conditionsd’études.Elle favorise les liens entre lessociétés valaisannes à but cul-turel, intellectuel ou scientifi-que.Elle s’engage en faveur d’uneformation continue de qualitéau service de la population duValais.

La cotisation est de 50 francs parannée pour les membres ordinai-res (individuel), mais il y a la pos-sibilité d’opter pour une cotisa-tion à vie à 500 francs.www.savs.ch Pour plus d’infos: www.crepa.ch

Le tourisme sousla loupe du CREPA

Le tourisme sousla loupe du CREPA

Nadia Revaz

Le CREPA publie son 17e Bulletin mêlanttravaux scientifiques etscolaires.

(P u b l i c a t i o n

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Marie-Noëlle Bagnoud, enseignan-te en enfantine à Arbaz, a lancé surtoute l’année scolaire passée unprojet visant à permettre à chaqueenfant d’être la vedette de la classependant une semaine. Grâce àcette «notoriété» programmée, ilpouvait présenter son environne-ment familial, partager sa cultureet son mode de vie mais aussi etpeut-être surtout prendre confianceen lui. Ce projet de l’enfant-ve-dette reprend une acti-vité proposée dans «A lamaternelle, voir grand!»,ouvrage paru aux éditionsLa Chenelière en 1998.

Un album, des trésors…Comment s’est déroulé ce pro-jet au long cours? Tout d’abordavec la collaboration active desfamilles. Marie-Noëlle Bagnouda présenté son idée à la réuniondes parents en septembre et tousont accepté de relever le «défi»,ce qui était absolument indis-pensable à la réussite du pro-jet. L’enfant, avec l’aide de sesparents, devait préparer l’al-bum servant à la présenta-tion en classe, en racontantl’histoire de sa naissance, en se dé-crivant, en faisant part de ses senti-ments («ce que j’aime», «ce qui mefait rire»…), en dictant à l’adulteou en dessinant ses préférences(animal, mets préféré…) ainsi qu’enmettant en mots ou en imagessa famille, sa maison et l’activitéprofessionnelle de ses parents. Pen-dant «sa» semaine, l’enfant-vedetteavait dix minutes par jour pour par-ler de son album et de son choix detrésors amenés en classe (photos,dessins, bricolages, vêtements et

jouets de bébé, livre ou cassettepréféré, jouets du moment…).

Un membre de la famille (papa,maman, grand-papa, grand-ma-man, frère, sœur) était aussi invitéà partager son univers avec tous lescamarades de l’enfant. La consigne

était suffisamment floue pour per-mettre à chacun de laisser parler sacréativité: il s’agissait d’animer unatelier, de parler de soi, de racon-ter son pays d’origine ou tout sim-plement de participer aux activitésde la classe.

Que de découvertes!Chaque enfant a réalisé une acti-vité en classe ou avec la classe, avecson papa, sa maman, les deux par-fois ou un de ses grands-parents. Etle menu de chaque semaine a été

extrêmement varié,avec des découver-tes multiples. Il yavait 24 élèves et cefurent 24 activitésdifférentes, ce qui asurpris l’enseignan-te qui, au départ,craignait quand mê-me un peu la répéti-tion.

Ainsi les enfants ontpris conscience de

l’importance de l’eau, ont apprisquelques rudiments de cuisine, ontpénétré une part du secret desabeilles et dégusté du miel, ont faitde la gymnastique, ont testé leursouffle, se sont initiés à la physio-thérapie, ont suivi le trajet d’un co-lis postal et joué au postier-postièreen mettant des sceaux et ont pré-paré des biscuits de Noël. Ils ontaussi voyagé virtuellement au Bré-sil, ont pratiqué le métier de coif-feur-coiffeuse et ont visité un cen-tre de tri et de conditionnementdes pommes bio en mettant la mainà la pâte. Ils ont ensuite découvertl’histoire des masques du Lötschen-tal et en ont vu un de près, ont puse familiariser avec la fabrication

L’enfant-vedette: un projetpour donner confiance

L’enfant-vedette: un projetpour donner confiance

Nadia Revaz

(Vo s p ro je ts

pédagogiques

16 Résonances - Septembre 2007 )

Les activitésmenées

en classe étaientvariées.

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

MinimovingAlps, projet menésous l’impulsion et l’aide de lafondation movingAlps et del’Université du Tessin (LIFI), s’estdéroulé dans les classes du centrescolaire d’Anniviers. Les élèvesavaient reçu des appareils photospour mettre en images leur en-vironnement (pour le descriptifdu projet, cf. Résonances du moisd’avril, p. 9 ou www.anniviers.movingalps.ch/anniviers/mini/index.html).

L’aventure s’est terminée parune exposition d’été dans la Tourd’Anniviers à Vissoie. En voiciquelques impressions photogra-phiques.

d’enseignes lumineuses, sont allésà la Maison FXB du Sauvetage àSion et ont assisté au décollaged’hélicoptères. Et ce n’est pas tout.Ils se sont intéressés aux personnesâgées et ont pris conscience desdifficultés liées à la cécité en se lais-sant guider les yeux bandés, se sonttransformés en cuisiniers pour pré-parer un gâteau froid, sont deve-nus décorateurs et jardiniers, ont

écouté l’histoire des «Musiciens deBrême», moment qui fut suivi parune présentation des personnagesde «Blanche et Gaspard». Ils ontencore visité une blanchisserie in-dustrielle, ont accueilli en classeune conteuse avec qui ils ont mêmeinventé une histoire, se sont rendusà Grône pour voir l’exploitationd’une carrière avec ses impression-nantes machines et ont fait un peude géographie belge et améri-caine. L’année s’est terminée pardu bricolage, du travail avec de laterre cuite et la possibilité d’assis-ter à des expériences chimiques etmusicales. C’est comme cela quandles parents exercent la professionde géographe, d’infirmière, de res-taurateur, de coiffeuse, de pilote…ou qu’ils viennent d’autres pays.

Un enthousiasme partagéLes enfants de cette classe se sontfamiliarisés avec leur environne-ment, de manière ludique et sym-pathique. Pour garder une trace deces instants de partage de connais-sances, l’enseignante s’est muée enphotographe et a mis en imagestoutes ces découvertes. Les parentsont tous vu ce grand livre d’or aprèsla semaine de vedettariat de leurenfant et ont inscrit leurs commen-taires à propos de cette expérience.Tous ont été ravis. Comme le relèvel’un des parents: «De la culture gé-nérale, de la gymnastique, de la

cuisine, de la chimie, du génie civil,de la géo, de la physique, de l’ana-tomie, du jardinage, de la physio-pathologie, de l’aéronautique, dela science… ils sont parés pour lavie ces petits! Quelle ouver-ture d’esprit… quellediversité… Sauront-ilsen faire bon usage?L’avenir nous le dira,mais l’idée était belle.»D’autres parents souli-gnent les bénéfices per-sonnels, ayant eu uneformidable occasion devoir leur enfant dansson univers scolaire.D’autres encore insistent sur l’ins-tauration d’un riche dialogue fami-lial, en écrivant notamment: «Notreenfant a vraiment eu beaucoup deplaisir lors de toutes les activitésproposées. Il avait toujours pleinde choses à nous raconter.» Fairecomme les grands a aussi été appré-cié par les petits.

Marie-Noëlle Bagnoud a été plei-nement convaincue par cette aven-ture collective, même si elleconcède que cela implique un grostravail d’organisation. Elle a parti-culièrement apprécié que les pa-rents s’impliquent, sans qu’il y ait

( Résonances - Septembre 2007 17

néanmoins de concurrence au ni-veau des activités proposées. Ayantdeux degrés dans sa classe (1re et 2e

enfantine), elle pense renouvelerl’expérience à la rentrée 2008, tant

c’était enrichissant pourles enfants, pour les fa-milles et pour elle aussi.«C’était instructif pourmoi, car j’ai – commemes élèves – appris deschoses sur mon envi-ronnement et en plusc’était très riche au ni-veau relationnel», ex-plique-t-elle. Et elle

ajoute: «Mon regard sur les en-fants et leurs parents ainsi que leregard des enfants entre eux a étémodifié.» Elle constate de plus quecette démarche a incité à la discus-sion à l’école et, dans certains cas, àla maison, ce qu’elle trouve parti-culièrement intéressant. Pour elle,c’était une autre approche del’école, une façon d’ouvrir la classesur le monde environnant. Inutilede dire qu’elle conseille ce fantasti-que projet à tous ses collègues.N’hésitez donc pas à la contacterpour bénéficier de ses petites astu-ces en matière d’organisation duprojet, puisqu’elle l’a, d’une cer-taine manière, mené 24 fois.

Le projet s’est dérouléavec la collaborationactive des parents.

Expo MinimovingAlps en imagesExpo MinimovingAlps en images

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

juin 2007, le sentier est inauguréen présence d’une centaine de per-sonnes. Grande satisfaction, à lahauteur de l’investissement!...

Sur le terrain mis à disposition parla Commune, il a fallu d’abord choi-sir et tailler un itinéraire dans lesarbustes. L’hiver a été consacré aux

18 Résonances - Septembre 2007 )

1 forêt + 25 élèves =1 sentier didactique

1 forêt + 25 élèves =1 sentier didactique

Samuel Fierz

(Vo s p ro je ts

pédagogiques

Pour toutes les classesintéresséesLe sentier se trouve entre Vion-naz et Vouvry, en rive gauche del’Avançon et en aval de la routecantonale. 7 panneaux balisentl’itinéraire d’un peu plus d’un ki-lomètre: l’arbre en tant qu’élé-ment de la forêt, l’écosystème etses strates, les conifères, les feuil-lus, quelques habitants, l’hommeet la forêt, classification des ar-bres. Le milieu est particulière-ment intéressant car la belle fo-rêt est traversée par une rivièrequi trace de jolis méandres.Renseignements:Astrid Pahud (079 734 74 68)Laetitia Chanton (079 322 43 90)

Sourire aux lèvres pour ces quelques élèves et leurs enseignantes.

recherches documentaires, à la ré-daction des textes et l’élaborationdes illustrations (dessins, logo,…).Tout a été créé par les élèves, sousle pilotage des enseignantes. Ungraphiste professionnel s’est chargéde finaliser les panneaux avant leurimpression et installation sur le ter-rain. Le financement a été assurépar la Commune de Vouvry et parle Fonds suisse pour les projetsd’Education à l’Environnement1.

Présents à l’inauguration, les élèvesont participé à ce projet avec plai-sir. Evidemment, comme il s’agissaitd’un travail de longue haleine, il afallu parfois les encourager. L’insis-tance avec laquelle ils ont de-mandé à être nommés sur les pan-neaux ne fait aucun doute: ils sontfiers de leur sentier!

Note

1 Gérée par la FEE www.educ-envir.ch.

Dans le cadre des cours à option de3e année, 25 élèves du CO de Vou-vry ont réalisé un sentier didacti-que consacré à la forêt. L’idée a étélancée par Astrid Pahud et LaetitiaChanton, deux jeunes enseignan-tes désireuses de partager leur pas-sion pour la montagne et la na-ture. Une année plus tard, le 29

Une brochure permet aux promeneurs d’observer la nature valaisanne le longdu sentier didactique et ludique créé sur le «Grand Bisse de Vex venant deNendaz». Le choix d’une brochure et non de panneaux a été fait pour ne pasdénaturer le paysage. Pour observer et apprendre en s’amusant, «Didonk»sert de guide. La balade est l’occasion d’aborder les cinq thèmes suivants: lagestion des dangers naturels, le grand bisse de Vex, les glaciations et le mo-delé glaciaire, les bisses en Valais ainsi que le mélèze et la dendrochronologie.Cette brochure didactique a été réalisée à partir du travail de diplôme deJean-François Roux, géographe de l’Université de Fribourg, avec l’appui deDominique Elsig, pour les aspects pédagogiques. Le document est disponibledans les restaurants partenaires situés le long du bisse et auprès des officestouristiques de Nendaz, Veysonnaz, Thyon-Région, Sion, Hérémence et à laferme pédagogique au «Cœur du Val» à Hérémence.

Nadia Revaz

Grand bisse de Vex venant de NendazGrand bisse de Vex venant de Nendaz

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Enseignement de l’orthogra-phe? Quelles solutions pourune meilleure efficacité?Forum HEP Valais, le mercre-di après-midi 10 octobre.A Monthey, théâtre du Cro-chetan.

La maîtrise de l’orthographe sus-cite encore aujourd’hui des débatspassionnels qui voient s’affronterdeux camps apparemment opposésde manière irrémédiable: d’uncôté, les nostalgiques qui aspirentà un retour à l’âge d’or de l’ortho-graphe et de l’autre, les réformis-tes qui prônent une simplifica-tion des règles orthographiques etla fin de la dictée. Pourtant, au-delà de ces discussions passionnéess’imposent deux constats: d’abord,l’importance qu’accorde encore au-jourd’hui la société à une bonnemaîtrise de l’orthographe; la per-ception, ensuite, des élèves en dif-ficulté, pour lesquels l’orthographereprésente souvent le symbole deleur rejet de l’école.

Réflexion sur les solutionspratiquesDans le cadre de son désormais tra-ditionnel forum d’automne, la HEPValais a donc décidé cette année deposer la question de l’efficacité del’enseignement de l’orthographe.Les recherches en sciences de l’édu-cation réalisées sur cette questiondepuis plusieurs décennies ont per-mis d’accumuler une somme im-portante de connaissances et demesurer de manière précise l’effi-cacité des plans d’études ou desdifférentes pratiques telles que ladictée. Le forum ne veut pas tom-

ber dans le volet polémique du dé-bat, mais plutôt réfléchir sur labase des savoirs scientifiques ac-tuels aux solutions pratiques sus-ceptibles d’améliorer l’efficacité decet enseignement.

Le programme du mercredi 10octobre se découpe en trois mo-ments-clés:

1. La conférence de Danièle Cogis,professeure en sciences du lan-gage à l’Institut Universitaire deFormation des Maîtres (IUFM) deParis qui, en s’appuyant sur unerecherche toute récente, abor-dera la question de la baisse deniveau: en particulier la détério-ration de l’orthographe gram-maticale, le rôle de l’entretienmétagraphique, les difficultéséprouvées par les élèves de re-connaître les classes grammati-cales des mots ainsi que l’impor-tance de connaître les procédu-res orthographiques mises enjeu depuis le début de l’appren-tissage jusqu’à la maîtrise de

( Résonances - Septembre 2007 19

cette dernière (procédures pho-nologographiques, morphologi-ques, morphosémantiques, mor-phosyntaxiques…).

2. La présentation d’exemples pra-tiques dans le domaine de la di-dactique de l’orthographe: letravail orthographique sur laphrase dictée du jour, les ateliersd’orthographe («à quoi serventles accents en français?», le rôledu graphème «s»?), les différen-tes formes de dictées et com-ment apprendre l’orthographeen produisant des textes?

3. Une table ronde autour des ques-tions de l’enseignement actuelde l’orthographe.

Le programme définitif sera dispo-nible au début du mois de septem-bre sur notre site Internet: www.hepvs.ch.

Forum HEP sur l’orthographele 10 octobre à Monthey

Forum HEP sur l’orthographele 10 octobre à Monthey

Fabio Di Giacomo

( D u c ô t é

d e l a H E P - V s

La conférencièreDanièle Cogis est maître de conférence en sciencesdu langage à l’Institut Universitaire de Formation

des Maîtres (IUFM) de Paris.Ses recherches portent surl’acquisition et l’apprentis-sage de l’orthographe àl’école et au collège.

Références bibliographiquesCogis, D. (Ed.). (2005). Pourenseigner et apprendre l’orthographe. Nouveauxenjeux, pratiques nouvelles. Paris: Delagrave. Manesse, D., Cogis, D., Dorgans, M. & Tallet, C.(2007). Orthographe, à qui la faute? Paris: ESF.

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Les élèves de la classe de MarcelEmery (une 4P-5P) à Champéry ontvécu une nuit de la lecture en juindernier. Après l’événement, ils ontécrit leurs impressions en qualitéde co-organisateurs et restituentainsi un peu de l’ambiance vécue:

Atelier d’histoire PowerpointNous avons lu l’histoire de Nicolaset Léa. Nous lisions en même tempsque les images que nous avionspréparées sur PowerPoint. Ellesétaient projetées avec le beamer.

Benjamin

Atelier le conte

Tania Coulon est venue nous racon-ter 4 histoires. La salle était pleinede personnes passionnées, émueset satisfaites. C’étaient des beauxcontes. Camille

Le journalisteOn devait écrire ce que faisaient lesgens. On interviewait les parentspour leur demander ce qu’ils pen-saient de la nuit de la lecture. Ontournait dans tous les sens.

Guillaume

20 Résonances - Septembre 2007 )

Une Nuit de la lectureà Champéry

Une Nuit de la lectureà Champéry

( C a r t e

b l a n c h e

Préparatifs et déroulement de la nuit de la lectureVoici quelques extraits rédigés par les journalistes en herbe sur les préparatifset le déroulement de la nuit de la lecture:

En conseil de classe, nous avons décidé les groupes et les ateliers pour lasoirée.Camille dirige la discussion, c’est une vraie cheffe, elle sait ce qu’elle veut.Gabriel et Benjamin présenteront un livre sur PowerPoint. Ils photogra-phient les images du livre et liront le texte dans la classe des 6P. Le maître me dit: «Tu ne fais rien, à part bouger dans tous les sens».Un groupe de filles prépare les tables pour le souper en classe, une «crêpesparty».Les élèves plantent leur tente sur le gazon de l’école.Guillaume s’enferme dans sa tente qui est déjà montée.A 19 h, les visiteurs arrivent. Ça bouge beaucoup.Chacun s’occupe de l’atelier qu’il a préparé.20 h 30, Tanya Coulon nous raconte des histoires dans la classe des 1P.21 h 45, les parents s’en vont après avoir souhaité la bonne nuit à leur en-fant.22 h 30, nous sommes dans nos tentes pour lire avec notre lampe frontale.Un photographe tire des photos à l’intérieur des tentes. Certains s’endorment tout de suite, d’autres prolongent jusqu’à 1 h 30 dumatinA 6 h Christelle pousse un cri qui réveille tout le monde.Le maître nous dit de rester tranquilles jusqu’à 6 h 30.7 h 15, nous déjeunons dans la salle de bricolage.8 h, pendant que les autres travaillent en classe, nous rangeons nos affai-res.

Guillaume & Gabriel

L’atelier de la BD

On a commencé le panneau de laBD deux semaines avant la soirée.On a installé l’atelier BD vers 14 h 30.Après, on a planté les tentes dansle gazon de l’école. Le maître nousa demandé de vérifier nos ateliersavant l’arrivée des visiteurs à 19 h.

Margaux

PictochatLe Pictochat sert à s’envoyer desmessages sans parler. D’abord, lesenfants sont arrivés dans mon ate-lier. Ils se débrouillaient bien et ilscomprenaient tout.Un peu plus tard, les mamans sontarrivées. Une des mères a dit: «In-ternet c’est mieux!» Katarina

La nuit sous la tenteC’était nul. Je pouvais rien faire. Jene pouvais même pas aller dans latente de Céline et de Christelle!C’est pas juste! J’ai que lu et c’esttout. Et j’ai dormi, ouais, super!

Elisabeth

Gags Notre atelier consistait à raconterdes gags dans les couloirs. CommeAlain faisait une visite guidée à samaman, j’ai raconté les gags toutseul. Gordon

RéceptionJ’ai d’abord été chercher une tabledans la classe du jardin bambou, puisune chaise dans la classe 4-5P, avecmes affaires. Ensuite, j’ai tout ins-tallé à l’entrée de l’école. Quand unparent passait, je disais bonsoir et jelui donnais un programme. Loïc G

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Contrebasse

Le grand jour de la nuit de la lec-ture était exactement le 19 juin.J’ai animé la soirée par des petitsmorceaux de contrebasse. Les ate-liers ont commencé à 19 h. J’ai jouétoutes les 1/2 heures. Le public étaitnombreux. A 20 h 30, toute la salledes 1P était remplie. Pour tout vousdire, j’avais un peu le trac. Je devaisjouer juste avant la conteuse TaniaCoulon. Mathias

Bon appétitOn a préparé le souper vers 17 h. A17 h 30, on a mangé des crêpes tousensemble. Tous les élèves ont bienmangé. Morgane a préparé 3 crê-pes, 2 aux fromages et une au Nu-tella. Elle les a trouvées bonnes.

Dès 19 h, des gens sont venus dansles ateliers de lecture écouter descontes. Le lendemain, tout le mondes’est réveillé à 6 h 15 à part Eloi quironflait encore. Il ne voulait pas selever, donc on l’a laissé tranquille.Pour le déjeuner, on a mangé destartines. Après, Eloi s’est levé.

Morgane

Activité dictionnaireMon atelier s’appelait «concoursde dictionnaire». Tout d’abord, ilne marchait pas très bien. Aprèsavoir visité les autres ateliers, j’aiété devant mon poste en disantaux passants «par ici par ici». Pourfinir mon atelier a bien marché.

PS: la gagnante est Katarina Tolle-son.

Loïc VH

( Résonances - Septembre 2007 21

Atelier lexidata

Les premiers invités sont là. Nousessayons de les attirer vers notreatelier situé dans la classe enfan-tine. Nous les accueillons avec gen-tillesse et sympathie. Morgane,mon amie, leur explique le dérou-lement du jeu. Notre atelier faitfort. Nous avons accueilli une ving-taine de personnes. Ils étaient tousbien contents.

Séverine et Morgane

La rubrique carte blanchePour rappel, la carte blanche est une rubrique libre qui vous est ouverte, àvous enseignants de tous les degrés de la scolarité (de l’enfantine au secon-daire II), pour que vous puissiez raconter la vie de votre classe, vous exprimersur un sujet en lien avec l’actualité pédagogique, ouvrir un débat, parlerd’une activité enthousiasmante que vous avez menée en classe ou laisser laparole, le crayon ou le clavier à vos élèves. A vous de modeler la rubrique àvotre guise, sous la forme d’un coup de cœur ou d’un coup de gueule. Les seu-les contraintes sont liées à la longueur des textes envoyés. Si vous souhaitezréserver cet espace pour un prochain numéro, contactez la rédaction (tél. 027606 41 59, [email protected]).

Une nuit de la lecture nécessite un équipement particulier.

E n r a c c o u r c i

TIC et formation en Suisse

PublicationLa publication «TIC et formationen Suisse» se propose d’offrir unaperçu général de l’état, des défiset des stratégies concernantl’introduction des TIC et desmédias dans l’enseignement enSuisse. Elle offre une entrée enmatière ainsi qu’un survol duthème TIC et formation et brosseles étapes clés franchies au coursdes dernières années.«TIC et formation en Suisse» estéditée sur mandat de la Confé-rence suisse de coordination TICet formation (CCTF). La publicationest financée par la ConférenceSuisse des directeurs cantonauxde l’instruction publique (CDIP),par l’Office fédéral de laformation professionnelle et de latechnologie (OFFT) et par leSecrétariat d’Etat à la formationet à la recherche (SER).www.publication.educa.ch

Enseignants du secondaire II

Programme deformation continueLes descriptifs détaillés du programme des cours de forma-tion continue pour 2007/2008sont accessibles en ligne sur lessites: www.wbz-cep.ch ouwww.webpalette.ch.A noter qu’il est possible des’inscrire directement en ligne.

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

La classe de préapprentissage deNicole Jacquemin, située dans leslocaux de l’Institut Don Bosco àSion, proposait une journée portesouvertes le 18 juin dernier. C’étaitpour l’enseignante et ses élèvesl’occasion de montrer ce qui avaitété accompli au cours de l’année.Le but principal était de faireconnaître la partie non scolaire,puisque ces jeunes alternent for-mation à l’école et travail en entre-prise. Des classes de l’enseigne-ment spécialisé du CO des Collineset du CO de St-Guérin avaient aussiété invitées à découvrir le fonction-nement du préapprentissage, véri-table passerelle entre l’école et lavie active. Pour une prochaine oc-casion, l’enseignante estime qu’ilserait intéressant d’accueillir aussid’autres classes du CO.

Des félicitations méritéesEn entrant dans la classe, impossi-ble de ne pas voir une table nap-

pée, avec des assiettes, des verres,des couverts et des serviettes sa-vamment pliées. Tout cela avait étéprévu pour permettre à une élève –ayant effectué la partie pratiquede son préapprentissage dans ungrand restaurant de la ville de Sion– d’illustrer son propos en mon-trant comment on dresse une tableet en faisant la démonstration dupliage de serviette. Au milieu de laclasse trônait également une caisseà outils servant de support à l’expli-cation d’un autre élève.

Chaque préapprenti a ensuite pré-senté devant un petit groupe sonactivité dans l’entreprise, en s’ap-puyant sur le dossier professionnelqu’il a réalisé. Une élève raconte,en présence de sa maîtresse depréapprentissage, son expériencedans un chenil. Un autre énumèreles nombreuses activités qu’il a ef-fectuées dans un garage. Une au-tre encore fait part avec émotionde sa rencontre avec les personnes

22 Résonances - Septembre 2007 )

âgées dans un home, et plus parti-culièrement avec une résidente.Elle s’exprime si bien et semble tel-lement à l’aise dans son choix pro-fessionnel que l’on se demandepourquoi elle est passée par l’étapedu préapprentissage. Nicole Jac-quemin a en fait assisté à sa méta-morphose depuis qu’elle a étéconfrontée avec le monde profes-sionnel. Les exposés se succèdentun peu plus lentement que prévu,car les jeunes ont beaucoup dechoses à dire. Force est de consta-ter par ailleurs que tous les dossierssont richement documentés et il-lustrés, leur constitution s’étant ef-fectuée tout au long de l’année,tant dans le cadre de l’école quedans celui de l’entreprise.

Au terme de ces présentations indi-viduelles, l’enseignante passe unDVD qu’elle a réalisé en allant fil-mer chacun de ses élèves dans soncontexte professionnel. De courtesséquences permettent de se faireune meilleure idée des métiers ap-prochés par les uns et les autres.

Après la diffusion du DVD, quelquespréapprentis lisent devant toutel’assemblée de courts textes qu’ilsont rédigés sur certains événementsqui leur sont arrivés dans l’année.La conclusion se fait par le biaisd’un texte intitulé «Le préapprentis-sage, la bonne méthode pour réus-sir» (cf. encadré).

Le public ayant assisté à ce momentde la journée portes ouvertes abeaucoup apprécié l’invitation etl’enseignante fière de ses élèves lesfélicite pour le sérieux et la qualitéde leur présentation. Ce n’étaitvraiment pas une journée portesouvertes improvisée.

Portes ouvertes dans uneclasse de préapprentissage

Portes ouvertes dans uneclasse de préapprentissage

(R e n c o n t r e

La classe de préapprentissage en brefLa classe de préapprentissage, administrativement rattachée au cycle d’orien-tation (au CO des Collines dans le cas des deux classes de préapprentissage dela région de Sion), s’adresse aux élèves qui, au terme du cycle d’orientation,veulent bénéficier d’une préparation particulière et acquérir un complémentde connaissances en vue d’entrer dans le monde professionnel. La structure avu le jour il y a dix ans et est présente à Vouvry, Collombey, Martigny, Sion etSierre. Ces classes à effectifs réduits fonctionnent sur le principe de l’alter-nance, avec 2 jours en classe pour le renforcement des connaissances scolaires(français, mathématiques, culture générale, informatique, connaissance com-merciale, connaissance professionnelle et – pour certains – dessin technique etallemand) et 3 jours en entreprise pour l’entraînement à la pratique profes-sionnelle. Avec l’employeur, une convention d’une année est signée. Il peut ar-river que les jeunes changent de projet d’orientation en cours d’année et ilsn’effectueront pas forcément leur apprentissage dans la même entreprise. Ac-complissant un véritable travail, ils reçoivent un petit salaire correspondant àenviron la moitié de celui d’un apprenti de 1re année de la profession concernée.

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Entretien avec Nicole JacqueminNicole Jacquemin, comment dé-finiriez-vous votre rôle?Outre mon rôle d’enseignante deuxjours par semaine pour toutes lesbranches, je dois assurer un lien ré-gulier avec l’entreprise, car les pa-trons qui prennent un jeune enpréapprentissage ont besoin de sesentir soutenus. C’est un élémentimportant pour les convaincre dedonner à ces jeunes une chance des’insérer professionnellement. Unefois qu’ils les ont engagés, les em-ployeurs sont généralement trèscontents, mais la difficulté pour euxest d’avoir l’opportunité de prou-ver ce dont ils sont capables sur leterrain, surtout avec les tests d’apti-tude qui se généralisent.

Vous collaborez aussi très étroi-tement avec l’orientation… C’est une collaboration absolumentindispensable. Je travaille toujourssur deux années, puisque j’accom-

pagne les jeunes dès leur préinscrip-tion, soit plusieurs mois avant qu’ilsne soient en classe de préapprentis-sage. C’est un travail d’équipe pourconstruire un projet réaliste corres-pondant en même temps aux atten-tes du jeune. Et mon travail va aussiun peu au-delà de la classe depréapprentissage, puisque je main-tiens le contact une fois la placed’apprentissage décrochée. Ce suivime semble également important.

Que souhaitez-vous transmet-tre en priorité aux jeunes quiviennent en classe de préap-prentissage?Avec eux, je travaille surtout l’atti-tude professionnelle. Pour certainsjeunes, le lien entre la réalité pro-fessionnelle et l’école peut prendredu sens ainsi. Une préapprentiedans la coiffure peut soudainementcomprendre la nécessité de savoirlire un mode d’emploi ou de maîtri-

( Résonances - Septembre 2007 23

ser les unités de mesure. Quand cedéclic s’opère, c’est fabuleux, maiscertains restent fragiles.

Qu’est-ce qui vous a motivée àfilmer les jeunes en entrepriseet à organiser cette journéeportes ouvertes?En filmant mes élèves en entreprise,ce que je fais depuis plusieurs an-nées, je perçois mieux ce que les pa-trons attendent d’eux. Et en organi-sant une journée portes ouvertes, jevoulais favoriser des rencontres etsurtout revaloriser les préapprentis,car ils le méritent. C’était aussi unefaçon d’ajouter une utilité plus di-recte aux dossiers préparés par lesjeunes tout au long de l’année. Cha-que année, j’essaie de me confron-ter à de nouvelles approches, carc’est plus porteur et pour les élèveset pour moi.

Propos recueillis par Nadia Revaz

Le préapprentissage, la bonne méthode pour réussir«Pour tous ceux qui ne connaissent pas le préapprentissage ou le connaissentmal, je vais vous expliquer son rôle. Le préapprentissage est une classe pourles jeunes en difficulté qui sont en échec scolaire à la fin du cycle. Le préap-prentissage est une classe où les jeunes sont à l’école le lundi et le mardi pouraméliorer leurs connaissances en mathématiques, français, allemand et dessintechnique. Le reste de la semaine, ils sont chez un patron pour s’investir dansla vie professionnelle. Le préapprentissage peut aider les jeunes dans de nom-breux domaines: la responsabilité, le sens de l’organisation et la rapidité, maissurtout à devenir autonomes. Le préapprentissage m’a beaucoup aidée. J’aiappris à être autonome, responsable, organisée et consciencieuse. Au travail,je suis maintenant digne de confiance. Je pense que les qualités acquises sonttrès importantes pour réussir un apprentissage. Pour moi, le préapprentissagea été la bonne méthode.»

Une élève en préapprentissage

E n r a c c o u r c ieducaguide

Lire et écrire avec les TIC

En quoi les technologies del’information et de la communi-cation (TIC) modifient-elles leshabitudes des lecteurs? Quellessont les nouvelles compétencesmédiatiques qui sont demandéespar la société? Un nouveleducaguide donne des réponses àun grand nombre de questions surle thème de la littératie.www.educaguides.ch/dyn/20112.php

Entretien avec Nicole Jacquemin

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Dans un récent numéro1, je m’étaispermis de donner quelques con-seils aux enseignants pour dévelop-per les émotions dans le cadre de laclasse, en utilisant les objectifs dePECARO (expression, techniques,perception auditive et culture).

Qu’on me permette, dans ces quel-ques lignes, de faire part au lecteurde quelques expériences vécuesdans un cadre plus large que laclasse, à savoir le concert, termegénérique recouvrant les diversesproductions offertes dans le cadrede projets scolaires.

Objectif: partager des émotionsMon objectif avoué est de relati-viser un tant soit peu les opinionsque certaines personnes plutôtbien pensantes ont sur le choix deschansons et sur leur interprétation.A cet effet, je me suis penché quasiuniquement sur les émotions res-senties par le public présent lors detrois spectacles auxquels je fus as-socié à des titres divers (organisa-teur, directeur-animateur, pianiste-accompagnateur). Je suis, bien en-tendu, parti du présupposé que,lors de la préparation de ces spec-

tacles, les émotions des élèvesavaient été développées par cha-que enseignant à travers la créati-vité, la motivation et l’intérêt portépar les élèves à l’activité proposée.

Trois spectacles scolairesarbitrairement choisisRencontres choraleslémaniques, Les Dia-blerets, 9 juin 20072

Le public (essentielle-ment les parents) a étéenthousiasmé par l’inter-prétation des quelque 12chansons composées (paro-les et musique) par M. Pa-trick Bocherens.

La pire amie d’Ali Manterre, Vou-vry, 30, 31 mai et 1er juin 20073

Trois soirs durant, les parents desélèves ont vécu des «grands mo-ments d’émotion» en dépit, parfois,des approximations des interpréta-tions des chansons et des danses.

Les couleurs de Vincent, Mor-gins, 19 et 21 juin 20074

Là aussi, les parents ont été empor-tés par un tourbillon de joie, allantjusqu’à unir leurs voix à celles deleurs enfants.

24 Résonances - Septembre 2007 )

Succès garanti

Le succès de ces trois spectacless’explique aisément.

Ils étaient destinés à communi-quer des émotions à des parentset à des amis.Les chansons, les textes et lesdanses étaient adaptés parfaite-

ment à l’âge des élèves et celamême, comme mentionné

plus haut, en dépit dequelques approxima-

tions mélodiques ourythmiques lors de

l’interprétation.

Notons auss iqu’aucune sé-lection d’élè-ves n’a été ef-fectuée dans

les trois cas.

Il va sans dire que ces manifesta-tions sont destinées à un public«local». Elles sont, partant, diffici-lement «exportables», tant la fu-sion entre les divers partenaires esttotale. Vouloir transposer dans unautre contexte n’a donc pas desens.

EncouragementJe souhaite que, chaque année, onpuisse voir fleurir dans nos établis-sements scolaires, des projets despectacles en toute indépendanceet toute quiétude. L’animateurpour la musique, Jean-Maurice De-lasoie, peut vous aider.

Il n’est donc pas nécessaire de satis-faire coûte que coûte à des critèresde choix qui ne correspondraientpas aux possibilités réelles des clas-ses et des enseignants.

Emotions et spectacles scolaires

Emotions et spectacles scolaires

Bernard Oberholzer

(E d u c a t i o n

m u s i c a l e

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

( Résonances - Septembre 2007 25

Point de vue très personnel…

Evidemment, la recherche de la qua-lité musicale pure, telle que définiepar les critères «officiels» peut êtremise dans les objectifs. Mais, cela nedoit pas occulter l’importance de latransmission d’émotions.

Car si l’on peut, éventuellement,standardiser le rythme, la mélodie,voire le choix des chansons, il est fortheureusement impossible d’en fairede même au niveau de l’expressionémotive qui reste essentiellement dudomaine de l’intimité de chaquepersonne. Et c’est tant mieux…

Et je préfère participer à un specta-cle issu d’un projet d’école plutôtqu’à des productions de chœursd’enfants dans lesquelles ces der-niers sont parfois un tantinet pris aupiège de standards de choix et d’in-terprétation qui leur sont imposésdans le but de satisfaire, du moinsen partie, soit un comité fort bienintentionné soit… un jury5. Mais,comme mentionné, ce n’est quemon point de vue…

Note

1 Bernard Oberholzer, Vivre ses émo-tions, Résonances, juin 2007, p. 16 et17.

2 Manifestation réunissant une classede chaque entité autour du Léman(Vaud, Genève, Valais, départementsde la Haute-Savoie et de l’Ain) sur lethème «A chacun sa montagne».

3 Spectacles donnés par toutes les clas-ses enfantines et primaires de Vouvrysur le thème de la santé avec des créa-tions de musiques, de textes, de dé-cors et de costumes.

4 Sur une composition de Thierry Fer-vant et Janry Varnel, spectacles don-nés par tous les élèves de Morgins.

5 Je sens que je suis en train de scier labranche sur laquelle je suis assis.

Dans les concerts, latransmission d’émotionsest importante.

Euro 2008

Projet Euroschools 2008Euroschools 2008 est un projet scolaire qui s’adresse aux élèves du secondaire Iet qui utilise l’un des plus grands événements sportifs du monde – l’Euro 2008– comme occasion d’apprentissage sur les thèmes du Fair Play et du dialogueinterculturel. Ainsi, tout au long d’une année scolaire, les élèves assument lerôle d’ambassadeur et joueront par équipes à des tournois. Le guide du projetpeut être consulté sur le site internet www.euroschools2008.org.

Formation professionnelle

Campagne 2007-2009La campagne nationale Formationprofessionnelle.ch, destinée à promouvoir la formation professionnelle en Suisse a débuté, fin juillet. Prévue pour unedurée de trois ans, cette action de sensibilisation vise à établir la visibilité dela formation professionnelle en tant que «parcours des professionnels» auprèsdes entreprises et du public jeune et adulte. La marque ombrelleFormationprofessionnelleplus.ch permet de véhiculer un message ciblé quipeut intéresser tous les acteurs de la formation professionnelle.www.formationprof.ch, www.formationprofessionnelleplus.ch

Géo Ado

Pour éveiller la curiositéGéo Ado invite mensuellement les jeunes dès10 ans à explorer la planète avec plaisir. Ausommaire: des documents, des découvertes,des astuces, etc. www.geoado.com

Nouveaux diplômés

Attrait des centres urbainsLes centres économiques et les espaces métropolitains ont toujours exercé unefascination sur les diverses couches de la population et absorbé une partimportante des flux migratoires. Les jeunes diplômés des hautes écoles sontparticulièrement attirés par les centres urbains, qui leur offrent de meilleurespossibilités de formation et d’emploi, une vie culturelle plus riche et une plusgrande liberté individuelle que les régions rurales. Les résultats d’une étude del’Office fédéral de la statistique sur les diplômés des hautes écoles entre 1998et 2004 montrent que les communes rurales perdent en moyenne 27% de lamain-d’œuvre potentielle hautement qualifiée par volée d’étudiants, alors queles noyaux urbains en gagnent entre 19% et 31%. www.statistique.admin.ch

SchoolNetGuide

Guide sur les identités virtuellesQuelle fascination l’Internet exerce-t-il sur les enfants et les jeunes? Que fontces derniers en ligne? La 10e édition du SchoolNetGuide aborde le sujet des«identités virtuelles». Le guide Internet de Swisscom fait découvrir le cyber-univers des jeunes («Second Life», «World of Warcraft» ou «MySpace») auxparents et professeurs. Tous les sujets sont analysés et les opportunités etdangers mis en lumière, avec des conseils pour aider les enfants et élèves ànaviguer intelligemment sur le Net, à domicile ou à l’école. SchoolNetGuidepeut être commandée gratuitement sur www.swisscom.com/schoolnetguide.

E n r a c c o u r c i

Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

De nombreux évènements sportifsont rempli nos journées estivales: leTour de France cycliste, le GrandPrix de Hongrie de formule 1, lechampionnat du monde de beach-volley de Gstaad, les championnatsdu monde d’athlétisme d’Osaka, lesmatches du FC Sion, le Grand RaidVerbier Grimentz, Sierre-Zinal, lematch amical Suisse France de bas-ket… Tous ces spectacles ont dé-montré les innombrables facettesdu sport: gloire, images, argent, pu-blicité, technologie, héros… maiségalement luttes, combats, triche-ries, espionnage et mensonges. Unmonde d’ombres et de lumièresdans lequel s’affrontent impitoya-blement les enjeux politiques, éco-nomiques, sociaux et moraux de no-tre monde contemporain. Nous, les spectateurs consomma-teurs, «subissons» ce show assezpassivement. Nous nous donnonssouvent bonne conscience en éle-vant la voix quand un cas de do-page, de tricherie, ou de mensongesurgit. Puis une fois que de l’ordre aété remis par l’UCI, l’ASO, la FIA, laFIFA ou l’IAAF… nous repartons,l’âme légère, sur les chemins desstades en nous disant que finale-ment ce show «doit» continuer…

Prise de conscienceMais pourtant, en récapitulant sé-rieusement toutes les informationsqui sont en notre possession, il se-rait facile de faire une synthèse etde se dire franchement, à moinsd’être atteint d’une amnésie sou-daine et sélective ou d’une hypocri-sie angélique, que le monde dusport n’est plus une référence sur la-quelle nous pouvons nous appuyer. Comment toutes ces performancessont-elles possibles? Zermatt-Verbieren ski de randonnée en moins de6 h 30… Taper des heures de lift dufond du court et finir la deuxième

semaine encore plus frais que le pre-mier match du tournoi… Courir unmarathon avec des tranches kilomé-triques de moins de 2’50 (ceux quiont déjà réalisé ce temps sur le kilo-mètre en conviendront)… alignerpresque 100 matches de foot sur lasaison, enchaîner avec les matchesde l’équipe nationale dans un tour-noi mondial ou continental et re-prendre le championnat le 25 juilletde chaque année, etc. Mais le plus dérangeant, reste lecôté éthique véhiculé par beau-coup de ces acteurs. Le mensonge,l’omerta, la loi du plus fort règnentsouvent. La vengeance, la tricherieet l’irrespect semblent être des rè-gles de vie régulièrement utilisées.Et les exemples sont nombreux, tel-lement nombreux que la suspicionapparaît immanquablement autourdu vainqueur parce qu’il ne peutpas être différent de tous ceux quinous ont menti. Et nous ne savonspas tout ce qu’il a mis en place pourparvenir à ses fins…

Nous les enseignantsComment se positionner face à no-tre classe quand ces sujets sontabordés?En tant que co-responsables éduca-tifs des enfants qui nous sont con-fiés, nous ne devons plus, à l’instar

26 Résonances - Septembre 2007 )

des deux TV allemandes et de notrequotidien valaisan, cautionner aveu-glément ces aspects du sport d’élite. Nous ne pouvons pas arrêter de par-ler de sport; nous ne pouvons pas neplus utiliser les sports comme moyensde développement du mouvement.Nous ne pouvons pas nous mettre àl’écart du star-system; nous ne pou-vons pas boycotter les épreuves, lesproduits de la marque X ou Y; nousne devons pas arrêter de cautionnerla course X ou Y, ou de participeraux filières sport-études… Nous devons défendre une éthiquebasée sur des valeurs correctes. Enbref être cohérents et préparer lesenfants à affronter avec lucidité cemonde difficile.

Education physiqueJe ne voudrais pas être démagogi-que et affirmer que les valeurs dé-fendues par l’éducation physiquesont la panacée à tous ces problè-mes. Mais en reprenant quelquesobjectifs généraux proposés par no-tre discipline scolaire, nous pouvonsdéjà amener quelques pistes concrè-tes pour sensibiliser nos élèves à unebonne pratique.

Sous ce regard, le groupe d’anima-teurs vous souhaite une excellenteannée scolaire 2007- 2008.

Sport et éducation physique Sport et éducation physique (E d u c a t i o n

p h y s i q u e

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En relation avec l’exposition duMusée cantonal d’archéologie, unedémonstration de tournage de po-teries à la mode gallo-romaine estorganisée à l’attention des classes.Différentes techniques de tourna-ges et de décorations ainsi qu’unlarge inventaire de céramiques do-mestiques emmèneront les élèvesau tournant de notre ère…

La passion du passéLes Romains ont largementdémontré leur ingéniosité etleur savoir-faire dans diffé-rents domaines. La poteriebénéficia du même élan no-vateur: généralisation du tourà pied, variation des orne-ments décoratifs, multiplica-tion de la production, maîtrisede la cuisson en sont quelquesexemples flagrants. Avec l’évo-lution des technologies, de nom-breux «tours de mains» ont été per-dus par les artisans au fil du temps.Quelques passionnés s’essaient au-jourd’hui à retrouver ces gestes ou-bliés. C’est le cas de Pierre-AlainCapt, spécialiste reconnu de la po-terie gallo-romaine qui peut se tar-guer d’en connaître bien des se-crets. Il sera présent au Musée can-tonal d’archéologie pour présenteraux classes la reconstitution d’untour bien particulier, «à pied», eten faire la démonstration. Il dévoi-lera encore divers types de décora-tions, la plupart parfaitement dé-laissées depuis l’époque romaine.

Le tour à piedLe tour du potier s’avère rapide-ment comme l’outil idéal pour lafabrication des pièces rondes. Unnombre considérable de variables

apparaissent au fil des siècles. Cer-tains se «lancent» à la main, d’au-tres à l’aide de bâtons. Parfois cesont des aides qui sont sollicitéspour activer la «machine». Mainte-nir une rotation constante reste undéfi et comme les mains sont occu-pées à conduire l’argile capricieuse,ce seront les pieds qui devront

s’activer pour assurer la cadence. M.Capt est passé maître en la matière:il présentera son tour et en fera ladémonstration. Il exposera aussi unetournette d’un genre particulier,spécialement réservée à l’élabora-tion des jarres de grand format.

A chaque usage son ustensileAmphores ou jarres, cruches et vases,pots et marmites, mortiers et fais-selle, assiette ou gobelet… Et pourchacun d’eux, des formes, des tailleset des couleurs à souhait! A chaquebesoin, une vaisselle spécifique, maissurtout un traitement particulier: iciil faut rendre étanche, là résister aufeu, plus loin endurer sous les coups!Cette maîtrise aura exigé bien desrecherches, suscité bien des envies.Aujourd’hui, après d’inlassables ex-périmentations M. Capt peut en par-ler en connaisseur averti!

( Résonances - Septembre 2007 27

Décor et ornement

Question de goût, question de coût!Le décor, partie intégrante de lacéramique, relève de la forme, del’usage, du rang social, de l’époque,de la culture locale autant que de lamaîtrise de l’artisan! Ornements à

la «lame vibrante», dessin à lapoire, estampille, incisions oupolissage, … tant de gestes par-ticuliers pour des effets singu-liers à découvrir durant les dé-monstrations.

Organisation et inscriptionL’animation se déroule dansla cour intérieure du Muséed’archéologie, à Sion, les jeu-di 4 et vendredi 5 octobre2007. Elle est gratuite pour

les classes du canton. Les inscrip-tions sont obligatoires; prendrecontact avec Mme Roh, téléphone027 606 46 80.

Durant les 45 minutes d’atelier,le potier présente les tours et«monte» des pièces de grand for-mat qu’il décore selon les pratiquesde l’époque romaine. Différentsmodèles de vaisselle illustrent lesspécificités techniques. En complé-ment de l’atelier de tournage, unevisite commentée de l’exposition«Des Alpes au Léman - Images de laPréhistoire», spécialement orientéesur le travail de la céramique, estproposée aux classes; durée 45 mi-nutes.

Bien que cette activité soit particu-lièrement adaptée aux classes de4P, elle est ouverte à tous les de-grés de la scolarité. Au plaisir devous y retrouver.

Tournage de poteries«gallo-romaines»

Tournage de poteries«gallo-romaines»

Eric Berthod

( E c o l e

e t m u s é e

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L’admission à la passerelle HEP estréservée aux jeunes ayant obtenu undiplôme de l’Ecole de culture géné-rale (ECG) ou de l’Ecole supérieurede commerce (ESC et/ou MPC). S’ilssuivent avec succès cette année deformation, ils peuvent accéder à laprocédure d’admission (stage proba-toire de deux semaines suivi d’un en-tretien d’admission) à la Haute Ecolepédagogique valaisanne (HEP-Vs),sans avoir à passer un examen d’en-trée. Cette voie de raccordementpour ceux qui n’ont pas de maturitéacadémique est dispensée en Valaisà l’Ecole supérieure de commerce St-Joseph de Monthey et à l’Oberwalli-ser Mittelschule St-Ursula à Brig-Glisdepuis la rentrée 2006. Comme d’au-tres cantons, le Valais pourrait àterme se doter d’une maturité spé-cialisée, option socio-pédagogique.Une commission va examiner cettepossibilité prochainement suite à ladécision de principe du Conseild’Etat du 27 juin 2007.

A la fin de l’année scolaire 2006-2007, les étudiants arrivant au termede leur année passerelle ont accepté

de faire un premier bilan de la for-mation qu’ils ont reçue, en particu-lier dans le cadre des deux heureshebdomadaires d’enseignement parprojet.

Une remise à niveau et denouvelles matièresCe qui rassemble tous les étudiantsinscrits à cette année de passerelleHEP, c’est assurément une solide mo-tivation. Les parcours des uns et desautres ne se ressemblent pas, puis-que certains sont déjà au bénéficed’expériences professionnelles ouont séjourné à l’étranger pour ap-prendre les langues, mais tous onten commun une profonde envie dedevenir enseignants. Ce désir a par-fois seulement mis du temps à pren-dre forme. Pour Patrice Birbaum, di-recteur de l’ESC-ECG à Monthey,une telle passerelle est essentielle

28 Résonances - Septembre 2007 )

pour permettre à des jeunes qui sesont d’abord orientés différemmentde devenir enseignants, même s’ilsn’ont pas de maturité académique.

Le plan d’études, les programmeset méthodes de travail reposentprioritairement sur une remise à ni-veau dans certaines branches et ladécouverte de nouvelles matières,en sciences expérimentales, pourêtre en conformité avec les exigen-ces d’admission à la HEP. Commentles étudiants ont-ils vécu les conte-nus d’enseignement? Si le retoursur des notions apprises et l’appro-fondissement de connaissances spé-cifiques leur semble très utile, sur-tout pour ceux qui ont fait unepause après l’obtention de leur di-plôme en ESC ou en ECG, il en estqui sont plus dubitatifs quant à lanécessité d’avoir un bagage en phy-sique pour exercer leur futur mé-tier. «En biologie, il y aura certaine-ment des transpositions possiblesdans la classe, mais pour la physi-que, cela semble plus improbable»,observe une étudiante. Globale-ment, ils ont largement appréciéd’avoir à présenter davantage d’ex-posés, mais quelques-uns auraientquand même aimé qu’il y ait unepetite dimension pédagogique,tout en étant par ailleurs pleine-ment conscients que la passerellen’a pas pour but de préparer direc-tement au programme de la HauteEcole pédagogique. Plusieurs au-raient voulu que des stages dansdes classes soient prévus dans lecursus de l’année pour être sûrsd’être à l’aise lors du stage proba-toire, tandis que d’autres n’esti-ment vraiment pas nécessaire de lesrendre obligatoires.

Quant au directeur, ce qu’il sou-haite pour les prochaines volées,c’est de créer davantage de liensavec l’institution HEP. L’un de ses

L’année passerelle HEPL’année passerelle HEPNadia Revaz

(O r i e n t a t i o n

L’équipe ayant mené le projet d’animation sur le thème de l’eaudans une classe primaire.

(

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souhaits serait d’intégrer petit à pe-tit les élèves de la passerelle aux col-loques et aux conférences de laHaute Ecole pédagogique. Resteque pour lui l’objectif «profession-nel» de la passerelle doit se limiter àmontrer que l’enseignement est unmétier collaboratif qui exige denombreuses compétences socialeset en cela il pense que la formationdispensée donne satisfaction. «Ilfaudra néanmoins se livrer à unepremière évaluation après les dé-buts de ces jeunes en HEP afin deprocéder aux ajustements nécessai-res», commente-t-il.

Un enseignement par projetL’enseignement par projet fait l’una-nimité. Tous les étudiants se disentconvaincus par la démarche et plu-sieurs relèvent que cette manière detravailler les stimule dans leur envied’atteindre les objectifs. Et pour re-prendre la si jolie définition d’un desjeunes: «Le projet est la somme de lamotivation de chacun.»

Mais en quoi consiste cet enseigne-ment par projet? Le jour de la ren-contre avec la classe suivant la pas-serelle HEP, les enseignants, AlainDorsaz et le directeur de l’Ecole,font le point sur l’avancée des tra-vaux. Ils félicitent les deux équipes,trouvant que la planification a étéfaite sérieusement et que la gestiondes projets est efficace, tout en de-mandant des affinements. S’il y adeux projets menés en parallèledans la classe, c’est parce que lamoitié voulait mener un projetd’animation autour du thème del’eau dans une classe primaire etque l’autre préférait réaliser un pro-jet à dimension humanitaire. Lesdeux ont donc été retenus. AlainDorsaz, répondant MPC dans le ca-dre de la démarche Apprendre à en-treprendre, a repris certains outilspour la gestion de ces deux projetsen classe passerelle HEP.

Après la discussion collective, lesdeux équipes se séparent, chacunesous le coaching de l’élève désignéchef de projets.

Ceux qui préparent la journéed’animation visant à sensibiliser lesenfants d’une classe primaire auxdangers liés aux crues du Rhône ontimaginé un programme en troisaxes: une présentation théorique,des activités manuelles (ACM) etsportives différenciées selon la mé-téo. Comme la collaboration se faitavec l’école primaire se trouvantjuste à côté de l’ESC-ECG, c’étaitaussi l’occasion de créer une passe-relle entre deux écoles voisines, dedegrés différents. Pour le directeur,cet élément du projet est particuliè-rement stimulant.

L’autre équipe a entre autres orga-nisé des ventes de gâteaux et dessoirées karaoké pour récolter desfonds qui seront envoyés pour ai-der une école au Népal. Interrogéssur le choix de leur projet, moinsnettement en relation avec la péda-gogie, ils expliquent que lorsqu’ilsseront devenus enseignants, ilspourront ainsi organiser efficace-ment des actions humanitaires avecleurs élèves. Un étudiant ajouteque le projet n’est ici qu’un pré-texte pour apprendre à travailleren équipe et qu’une telle expé-rience est aisément transposabledans une classe enfantine ou pri-maire.

Il sera intéressant de suivre les jeu-nes qui auront intégré la HEP-Vsdans un prochain numéro.

( Résonances - Septembre 2007 29

Les domaines et les branches de l’annéepasserelle HEPLangues (français, allemand, an-glais); sciences humaines (his-toire, civisme, religions, géogra-phie); sciences expérimentales(mathématiques, biologie, chi-mie, physique); projet (ensei-gnement par projet); domaineartistique (arts visuels, musique);sport (éducation physique).

www.esc-ecg-monthey.ch > Pas-serelle HEP

E n r a c c o u r c iGénie génétique

BrochureQu’est-ce que le génie génétique?Comment fonctionne-t-il? Quellessont ses applications les mieuxétablies? Que nous réserve-t-ilpour l’avenir? Quelles questionsde sécurité et d’éthique soulève-t-il? Des réponses abordables à cesquestions complexes se trouventdans la brochure publiée par laFondation Gen Suisse. Richementillustrée, elle s’adresse toutparticulièrement aux collégiens etpeut être obtenue gratuitementvia www.gensuisse.ch.

Institut suisse Jeunesse et médias

Nouveau numéro deParoleLa revue Parole, éditée parl’Institut suisse Jeunesse et médiasqui est spécialisé dans le domainede la littérature de jeunesse, aconsacré son dernier dossier à lacouleur. De quoi donner des idéesde lectures multicolores. Et commedans chaque numéro, vous trouverez la rubrique «As-tu lu?»qui propose les nouveautés de laproduction de la littératurejeunesse, classées par genres etcatégories d’âge. www.jm-arole.ch

Cahiers pédagogiques

Enseigner en classehétérogène«L’hétérogénéité des classes estdevenue une des données del’enseignement d’aujourd’hui,conséquence de l’allongement dela scolarité obligatoire et de lavolonté d’en démocratiserl’accès.... Comment enseigner aumieux avec cette donnée?».Coordonné par Christine Vallin etJean-Michel. Zakhartchouk, lenuméro 454 des Cahierspédagogiques aborde un sujet quia bien du mal à être pris encompte à l’école.www.cahiers-pedagogiques.com

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L’atelier de poésie

Des couleurs plein les mots,des sourires plein les rimes, duplaisir plein les pages.Découvrir la poésie, y entrer,en jouer, en écrire. Dégusterchaque vers de poètes célèbresou d’enfants, savourer ce fruitde l’imagination en délire,humer le parfum des sons. Selaisser bercer par les rythmes,se laisser enchanter par lesateliers proposés, se laissercharmer par l’ambiance jovialeet détendue. Juste pour vivreet faire vivre à nos élèves lapoésie autrement.

Pascal Lemaitre et Pierre Coran.L’atelier de poésie. Paris:Casterman, 2007 (dès 5 ans).

Le pingouin volant

Lorsqu’un pingouin a une idéefixe, rien, mais vraiment rienne peut lui faire changerd’avis. Ni les chutes, ni lesdangers,

ni les copains, ni même l’amour. Lorsqu’un pingouin n’a qu’uneobsession, toutes les stratégies pour réussir y passent, des plusextravagantes aux plus ridicules.Ténacité, courage, amitié, respect sont des valeurs bienprésentes. Et, pour le plus grand plaisir du lecteur, dès 8 ans,cette bande dessinée est hilarante du début à la fin.

Pierre Wasem. Le pingouin volant, Genève: La Joie de lire, 2007.

Le rugby,c’est facile

Bien que le rugby nesoit pas un sport trèspopulaire chez nous, ladécouverte de cet albumest un plaisir. Chaquedouble page comporteun conseil, une astuce quiest illustrée par un dessin sobre et fort à l’encre rouge et noire.Du short à bien attacher au ballon à aplatir derrière la ligne, il ya tout un parcours empreint de technique et d’émotions, dequalités à développer. Ce livre plein d’humour prend le contre-pied des clichés de violence et d’agressivité liés à ce sport. Il inviteà ouvrir grand son cœur et à s’ouvrir au fair-play… c’est si facile!

Livia Decorte. Le rugby c’est facile. Genève: La Joie de lire, 2007(dès 6 ans).

Les petits débrouillards

A la découverte de l’eau est un petit classeur qui propose 50expériences faciles à réaliser, toutes très intéressantes etinstructives. Il suffit d’un peu de matériel simple et toujours àportée de main pour faire des découvertes surprenantes sur«Les transformations del’eau», «la Terre, une planèted’eau et de vie», «Dubrouillard à l’orage», «La vieest apparue dans l’eau». Ces 4thèmes sont introduits parune courte explication, etponctués par une fiche-histoireainsi qu’une fiche-futur. Entreles deux, des expériences quirépondent à des questionscomme: «Faut-il être léger pourne pas couler?», «Pourquoi lesocéans ne sont-ils pas plus salés?», «D’où vient la buée?»… Undescriptif de la manipulation très clair et habilement illustrépermet de réussir à coup sûr l’expérience choisie; il est suivi d’uneexplication perspicace, puis d’une application dans la vie réelle.Adapté à tous les âges, cet ouvrage est une mine d’or pour mieuxconnaître cet élément vital qu’est l’eau.

30 Résonances - Septembre 2007 )

Pour plus de détails vous pou-vez consulter le site internet www.lespetitsdebrouillards.org.

Les petits débrouillards. A ladécouverte de l’eau. Paris: AlbinMichel, 2007 (pour les 8-12 ans).

L’extraordinaire garçon qui dévorait les livres

C’est l’histoire d’Henri, unpetit garçon, qui, un jour parétourderie goûte un mot justepour voir. Bientôt c’est touteune page qu’il croque, puis unlivre entier, puis deux, puistrois et d’une seule bouchée.

Et le plus drôle, c’est que celale rend intelligent, trèsintelligent. Mais un jour, c’estla catastrophe, le pire arrive.Henri doit apprendre à adorerles livres d’une façon plustraditionnelle. Plongés au cœur de toutessortes d’ouvrages, de cahiersmême, les écoliers aurontforcément envie de dévorer cetexte… de leurs yeux. Ungraphisme original, descaractères particuliers font decet album une excellenterecette pour développer legoût de la lecture.

Olivier Jeffers. L’extraordinairegarçon qui dévorait les livres.Paris: Kaléidoscope, 2007 (dès5 ans).

La sélection du moisLa sélection du moisDaphnée Constantin Raposo

( L i v r e s

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Le Méchant Kurt

Après Kurt et le poisson, ce futun vrai plaisir de retrouverKurt et sa famille dans unenouvelle aventure.

Kurt est un simple conducteurde chariot élévateurtranspalette sur un port deNorvège. C’est un gars trèsgentil, plus gentil on peut pas.Un jour, il sauve un marin de lanoyade; en remerciement ilreçoit un immense diamant. Ilcourt le vendre à un bijoutierde la ville. Et voilà Kurt hyperriche, à la tête d’une fortunede 50 millions de couronnes.Anne-Lise, sa femme craint fort

qu’il ne devienne méchant à cause de tout cet argent. Kurts’achète des trucs qui lui font plaisir comme une perceuse, untrampoline, une machine à broyer le bitume et le béton… Il passeses journées à faire des trous partout dans les murs, ce quiexaspère sa famille jusqu’au jour où il trouve une nouvelle activité.Il veut devenir Premier ministre et mène une campagne acharnée.Mais… catastrophe, aux élections Kurt n’obtient qu’une seule etunique voix, la sienne. Cela le rend extrêmement méchant, il semet aux commandes de sa machine à broyer le bitume et le bétonet détruit tout dans la ville. Heureusement, tout va finir pour le mieux car sa gentillesse va vitereprendre le dessus. Et ceux qui en doutaient encore, serontdésormais certains que «l’argent ne fait pas le bonheur».

Erlend Loe. Méchant Kurt! Genève: La Joie de lire, 2007 (dès 8 ans).

Grand large

Avec un savant dosaged’aventures et d’humour, Grandlarge emmène les p’tits loups depremière primaire en voyage.Un voyage extraordinaire: celuide la découverte de la lecture.Cette nouvelle méthode est axéeautour de cinq histoires fortsympathiques et autant dedocumentaires intéressants. Lesélèves les découvrent parépisodes, au fur et à mesure de leur apprentissage. Dans le guidepédagogique, chacune des 132 séances de lecture est décrite avecprécision et ce, de façon très progressive avec des objectifsclairement définis. Des exercices visant au décodage s’articulentautour de la syllabe. On la découvre, on la reconnaît, on lacombine. Le travail s’effectue aussi sur les mots fréquents, les mots

( Résonances - Septembre 2007 31

connus, les mots nouveaux, leslettres muettes. En parallèle,de nombreux exercices visent àla compréhension du texte parle questionnement, le résumé,l’anticipation, lareformulation… Pour tenir lecap, deux fichiers d’activitésattractifs et colorés permettentde travailler individuellementen développant simultanémentl’accès au sens, l’identificationdes mots et la capacité àproduire de l’écrit. Un fichierphotocopiable offre des fichesd’entraînement à la lectureainsi que des fichesd’évaluation ou bilans decompétence. De grandesaffiches captent l’attention desélèves qui peuvent ainsiobserver et décortiquer letexte en grand format. Unsyllabaire collectif, un autreindividuel et un livret des motsfréquents aident à la révisionet à l’entraînement. A n’en pas douter, ce voyagesera empreint de plaisir et deréussite pour tous les apprentislecteurs et leurs enseignants.

Denis Chauvet, Olivier Tertre.Grand large, méthode delecture CP Cycle 2. Paris: Ed.Belin, 2006.

De ville en ville

Concours La Joie de lire et Le CourrierA l’occasion du lancement de la nouvelle collection «De ville en ville» en octobre, La Joie de lire et lequotidien Le Courrier organisent un grand concours dedessin, Raconte-moi ta ville. Chaque enfant de 5 à 12 ansest invité à nous raconter l’endroit où il vit d’ici au 28 septembre. www.lecourrier.ch

Apprendre à apprendre

L’essentiel à savoirAndré Giordan et Jérôme Saltet, déjà auteurs de Coachcollège (www.coachcollege.fr), ont rédigé un ouvrage depoche conçu à partir d’exemples concrets pour apprendreà apprendre (apprendre efficacement, comprendre,mémoriser, s’organiser, réviser des examens, gérer lestress). Ce petit guide de 96 pages, paru aux éditionsLibrio et donc bon marché, est à conseiller.

Le monde de l’éducation

Halte au stress!Le Monde de l’éducation propose, dans son édition deseptembre, toute une série de pistes pour une rentréedécontractée. Des conseils valables pour les profs, pourles parents et pour les élèves.www.lemonde.fr/mde

Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche

Nouveau bulletinUne nouvelle édition du bulletin d’information duSecrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche vient deparaître: www.sbf.admin.ch/htm/dokumentation/news_fr.html. Au sommaire, il est notamment question del’espace européen de l’enseignement supérieur qui prendforme et du rôle actif joué par la Suisse dans laconception et la mise en œuvre des programmes derecherche européens.

E n r a c c o u r c i

Page 33: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Réflexions critiques sur lapratique de l’informationconcernant le règlementsur la liquidation partielle.

Depuis le 1er janvier 2008, chaquecaisse de pensions devra se doterd’un règlement supplémentaire, lerèglement concernant la liquida-tion partielle. Ce dernier a pourbut de fixer les conditions requises,les dates déterminantes, la procé-dure et l’information à donnerainsi que les effets d’une telle liqui-dation et doit faire l’objet, pourentrer en vigueur, d’une approba-tion par l’autorité de surveillancecantonale. Ainsi, et conformémentà l’interprétation de la loi, tous lesassurés sont censés recevoir à l’ave-nir ce règlement, ce qui risque, unefois de plus, de semer la confusiontotale dans l’esprit de nos assurés.

A la demande de l’autorité de sur-veillance suprême, les autoritéscantonales de surveillance LPP doi-vent introduire une pratique uni-forme d’envoi du décret d’appro-bation du règlement sur les liqui-dations partielles. Aux termes de cedécret, le comité directeur de cha-

que caisse de pensions est tenu dedistribuer le règlement sur les liqui-dations partielles aux destinatairestout de suite (et non, comme onaurait pu le penser, au moment dela concrétisation effective d’une li-quidation partielle), en y joignantle décret d’approbation, ou aumoins de les informer sur le con-tenu du décret d’approbation.

Encore de la paperasseriepour la caisse de pensions…Pour l’IP (institution de prévoyance),l’introduction de la nouvelle prati-que signifie concrètement qu’aprèsréception du décret d’approbationde l’autorité de surveillance, elle doitfaire parvenir celui-ci en bonne etdue forme à tous les destinataires enmême temps que le règlement sur laliquidation partielle, ou qu’elle doitau moins informer les destinatairespar écrit sur son contenu.

Dès réception de ces documentspar les destinataires, un délai derecours de 30 jours commence àcourir pendant lequel ils peuventfaire appel au Tribunal adminis-tratif fédéral. Résultat des cour-ses: les caisses de pensions ontun envoi massif de plus à gérermême s’il n’y a pas de liquida-tion partielle concrète, ce quiest évidemment synonyme d’unsurcroît de travail administratif(et de coûts). De plus, cela va

soulever de nombreuses questionsde la part des destinataires aux-quelles les IP devront répondre.

… et les assurés n’en tirentaucun bénéficeOn comprend mal pourquoi les as-surés doivent être informés si tôt

32 Résonances - Septembre 2007 )

sur les voies de recours possiblescontre le règlement sur les liquida-tions partielles; pour ma part, j’es-time en tous les cas que les baseslégales ne fondent en rien la néces-sité d’une telle démarche. En sup-posant qu’un destinataire ne soitpas d’accord avec le règlement surla liquidation partielle de sa caisse,il devrait introduire un recoursdans les délais alors qu’il ignore s’ilsera effectivement un jour con-fronté à l’état de fait d’une telle li-quidation et si le règlement contrelequel il fait opposition sera alorsvraiment appliqué. Il est en effetfort possible que les dispositionsrelatives à la liquidation partielleaient de nouveau changé entre-temps.

En tous les cas, il ne peut être ques-tion de sécurité de droit. Car il y afort à parier qu’au moment de laréalisation d’un état de fait de li-quidation partielle, l’effectif desassurés ne sera plus le même qu’aumoment de l’envoi du décret d’ap-probation des autorités de surveil-lance et du règlement. Et il faudraaussi donner aux nouveaux assurésvenus rejoindre la caisse dans l’in-termédiaire, la possibilité de recou-rir contre un tel règlement.

Renseignement à ce sujetEn revanche, il va de soi que la di-rection de la Caisse tient volontiersce règlement à disposition des as-surés qui souhaiteraient le consul-ter. Il fera également partie des do-cuments juridiques consultables surle site de la Caisse sous la rubrique«Lois et règlements».

Essayons de rester simples et concisdans la mesure du possible…

Règlement sur la liquidationpartielle: informations

Règlement sur la liquidationpartielle: informations

Patrice Vernier

( C R P E

Page 34: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Pourcentage d’élèves allophones: année scolaire 2005-2006Degré: école enfantine/primaire/spécialisé/secondaire I

Vecteur d’intégration par excel-lence, l’école est en première lignepour relever le défi du multicultura-lisme. Elle accueille des enfants d’ho-rizons culturels variés et dont la lan-gue maternelle n’est souvent ni lefrançais ni l’allemand1. Pour l’en-semble du canton, ces derniers re-présentaient, durant l’année scolaire2005-2006, pas moins de 6240 en-fants fréquentant l’école obliga-toire, soit 16.4% des effectifs totaux.

Pour le Haut-Valais, la proportiond’élèves dont la langue maternelleest autre que l’allemand se monteà 14.2% des effectifs dont 1.1% defrancophones seulement.

Dans le Valais romand, le pourcen-tage d’élèves allophones s’élève à17.2% dont 2.3% de germanopho-nes.

De grandes différences apparais-sent entre les communes du canton.Ainsi, les centres urbains et certainsde leurs villages d’agglomération(Monthey, Martigny - Saxon - Ver-nayaz, Sion - Conthey - Vétroz - Ar-don, Viège) présentent des taux de20 à 25% d’élèves allophones. Dansl’agglomération sierroise, la villecompte 18% d’allophones tandisqu’à Chippis, ils représentent plusde 40% des élèves. Dans le Haut-Va-lais, Brigue et Naters en comptentrespectivement 16% et 18%.

Les facteurs liés au tourisme (acti-vité hôtelière, entretien et construc-tion) expliquent en partie les pro-portions d’élèves allophones su-périeures à la moyenne comme àRandogne et Leukerbad qui pré-sentent un taux compris entre 20%et 30%; les communes de Cham-

( Résonances - Septembre 2007 33

péry, Montana et Zermatt regrou-pent quant à elles entre 30% et40% d’élèves allophones; Randa,Grimentz et Täsch dépassent allé-grement la barre des 40% d’élèvesallophones. Cette réalité fait partiedes défis à relever pour le pilotagedu système scolaire valaisan. Com-poser avec cette diversité au quoti-dien est le lot des enseignants etdes responsables scolaires locaux.

Note 1 Dans les communes du Haut-Valais,

sont considérés comme allophones lesélèves dont la langue maternellen’est pas l’allemand; dans les commu-nes du Bas-Valais, les élèves allopho-nes sont ceux dont la langue mater-nelle n’est pas le français. A Sion et àSierre, sont comptés comme allopho-nes les élèves qui ne sont ni germano-phones, ni francophones.

Pourcentages d’élèves allophones

Pourcentages d’élèves allophones

SFT

(L e c h i f f r e

d u m o i s

0%Entre 1% et 10%Entre 10% et 20%Entre 20% et 30%Entre 30% et 40%Entre 40% et 50%Plus de 50%

Page 35: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

cours offerts. Relais très importantsdans leurs établissements, ils onttravaillé en réseau en utilisant desoutils collaboratifs, constituant dela sorte une véritable communautéapprenante. En effet, ces ensei-gnants se sont fréquemment ren-contrés pour échanger sur les be-soins de formation, pour confron-ter leurs expériences, pour prépareret construire une véritable offre deformation destinée à leurs collè-

gues. Ils se sont engagés pour offrirun soutien technologique et didac-tique sur le terrain.

Le bilan intermédiaire fait claire-ment ressortir la volonté des for-mateurs d’avoir l’opportunité depoursuivre leur effort de forma-tion; très appréciés, les modules,toujours en présentiel, ont privilé-gié le contact et les échanges. Cha-que module a été suivi de périodesde travail en commun, en présen-tiel et à distance.

Pour l’année scolaire 2007-2008, lesresponsables des cantons de Ge-nève et du Valais, avec l’appui del’Office Fédéral pour la Formation

34 Résonances - Septembre 2007 )

et la Technologie, ont décidé demettre sur pied le projet «Passe-relle 2» qui poursuit l’effort de for-mation continue ICT.

A ce jour, 12 modules figurent aucatalogue. Cette riche palette deformations ICT sera offerte auxprofesseurs intéressés et dont lescompétences requises sont avérées.

La palette des formations propo-sées doit permettre à chaque for-mateur d’établissement de compo-ser son programme en fonction dela demande de son école et de sesintérêts propres.

L’offre de cours est consultable surle site www.ictvalais.ch.

Marie-Thérèse Rey et Marie-Hélène Papilloud

pour le Groupe de Travail ICTSecondaire 2 - Valais

Note

1 F3MITIC est une filière de formationde formateurs de formateurs (F3) dansle domaine des médias, de l’image etdes technologies de l’information etde la communication (MITIC).

De F3MITIC à Passerelle 2en passant par Passerelle 1…

De F3MITIC à Passerelle 2en passant par Passerelle 1…

( I C T

www.educanet2.chA lire dans ce dossier, l’article surwww.educanet2.ch, p. 10-11.

ICT au fil des degrésLa rubrique ICT poursuitses présentations en lienavec la scolarité obliga-toire, tout en réservant unespace aux actions menéesau secondaire 2.

Prochain articleDans un prochain article, les lec-teurs pourront mieux découvrirce que recouvre la formationF3MITIC.

Le projet de formation ICT pour lesenseignants, appelé projet «Passe-relle», est un dossier intercantonalGenève - Valais. Lancé au début del’année scolaire 2006/2007, il s’ins-crit dans la ligne des formationsF3MTIC1, surtout orientées vers lapratique et le transfert en classe.

Durant toute l’année scolaire, desformateurs ICT des deux cantonsont suivi à Genève ou en Valais les

www.ictvalais.ch

E n r a c c o u r c i26 septembre à Berne

Colloque ICT etformation du CTIELe prochain colloque du Centresuisse des technologies del’information dans l’enseignement(CTIE) sera placé sur le thème dela production et de la coopérationen matière de ressourcesélectroniques d’enseignement etd’apprentissage. Ce colloque, quiconcerne tous les degrés de lascolarité, aura lieu le mercredi 26 septembre à Berne. A noterque le programme laisse assez detemps pour les contacts informelset l’échange d’expériences.www.ctie.ch > Manifestations >Colloque 2007 > Inscription enligne

Page 36: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Chaque mois, via cette nou-velle rubrique, Résonancesvous proposera des pistes (si-tes, livres…) ou des exemplesde lecture d’images (Semaineromande des médias, Lanternemagique…). Commençons par troisprécieuses adresses pour faciliter ledécodage en classe:

e-media.chLa Suisse romande a son portail del’éducation aux médias qui rassem-ble quantité d’informations et dedocuments pédagogiques classés

en cinq catégories: télévision, ra-dio, presse écrite, internet et ci-néma. Le site e-media.ch est gérépar l’unité Médias et TIC du secré-tariat général de la Conférence in-tercantonale de l’instruction publi-que de la Suisse romande et du Tes-sin (CIIP).www.e-media.ch

TélédocTélédoc donne régulièrement uncoup de projecteur sur un site In-ternet ou une ressource multimé-dia qui favorise l’utilisation de latélévision dans un cadre éducatifou scolaire. Les pages du réseauSCÉRÉN [CNDP-CRDP] rassemblentsites et ressources pour sensibiliserles enfants aux risques de l’inter-net, intégrer des films dans lescours d’histoire-géo, aider les élè-

( Résonances - Septembre 2007 35

ves à lire les images, promouvoirl’esprit critique face aux médias,

décrypter la publicité à la télé-vision, etc. www.sceren.fr/tice/teledoc >Internet-Multimédia

ClemiLe Centre de Liaison de l’Enseigne-ment et des Médias d’Information(CLEMI) contribue à la promotionde l’éducation aux médias. Le Cen-tre produit et diffuse des docu-ments pédagogiques sous formede livres, de brochures et de sup-ports audiovisuels. www.clemi.org

Des sites pour le décodage d’images

Des sites pour le décodage d’images

(L e c t u r e

d ’ i m a g e s

Sondage «Les jeunes et les médias»Dans le cadre de la 4e «Semaine des médias à l’école», tenue du 19 au 23 marsdernier, la Conférence intercantonale de l’instruction publique de Suisse ro-mande et du Tessin (CIIP) a effectué un sondage en ligne sur le rapport desjeunes aux médias, en collaboration avec le groupe Edipresse, la TSR et plu-sieurs médias romands. Ce sondage confirme l’effet saisissant des quotidiensgratuits sur les réflexes des adolescents, avec une progression marquée de lalecture. Pour la première fois, il met en évidence les montants consacrés à latéléphonie mobile: si 10% des jeunes interrogés déclarent avoir un budgetmensuel de plus de 100 francs, la moyenne semble tourner autour de 35francs. www.e-media.ch

E n r a c c o u r c iLettres d’infos de la VST

Des ressources variées

Les lettres d’information de la VSTsont des publications de la celluleVeille Scientifique et Techno-logique de l’Institut National deRecherche Pédagogique. Ellesoffrent un panorama desressources mises à disposition surle site de l’INRP et traitent chaquemois d’un nouveau thème enrelation avec l’actualité françaiseet internationale des recherchesen éducation. Parmi les dernièresquestions traitées, les transfor-mations du travail enseignant,l’enseignement des «questionsvives» (Chômage, mondialisation,choix énergétiques, changementclimatique, manipulationsgénétiques du vivant…) ou lessorties scolaires sans diplômes.www.inrp.fr/vst/LettreVST/SommaireLettre.htm

Page 37: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Ce mois-ci, la rubrique Autour de lalecture vous signale quelques res-sources susceptibles de vous aider àtransmettre le goût de lire à vos élè-ves. La Carte blanche de ce numéropropose également un exempled’activité allant dans ce sens, avecune nuit de la lecture racontée parles élèves eux-mêmes (cf. p. 18-19).

Un livreLe savoir-lire aujourd’huiGérard Chauveau a écrit un ou-vrage sur le savoir-lire aujourd’hui.La première partie est consacréeaux méthodes de lecture d’hier etd’aujourd’hui. L’auteur revient aux

racines du débat enprodiguant d’utilesrappels historiques.Il y montre que leseffets relatifs auxdifférentes métho-des doivent êtrerelativisés car denombreux facteursinterviennent danscet apprentissage.La deuxième par-

tie entre au cœur du sujet en pré-sentant ce qu’est le «savoir lire»aujourd’hui, indissociable du «sa-voir écrire» et explique quelles sontles compétences qui entrent en jeu.Une analyse très précise est donnéesur ce qui est nommé, d’une ma-nière plus générale, l’apprentissagede «l’écrit». Dans une troisième par-tie, Gérard Chauveau décrit les fon-dements qui permettront d’élabo-rer les méthodes d’apprentissage dedemain, dans lesquels une grandeimportance est conférée aux prati-ques pédagogiques des maîtres.L’ouvrage se termine avec des notesbibliographiques ainsi qu’un lexi-que des notions clés.Gérard Chauveau. Le savoir-lire au-jourd’hui. Paris: Retz, 2007.

36 Résonances - Septembre 2007 )

et des sites…

Portail de littératureWikipédia propose un portail de lalittérature, avec une entrée spécifi-que pour la littérature d’enfance etde jeunesse.http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Littérature

Guide de la bonne lectureLe guide de la bonne lecture four-nit une série de liens concernant lalittérature jeunesse. De quoi don-ner de nombreuses pistes de tra-vail.www.guidelecture.com/liens-jeune.asp

Textes à écouter sur WeblettresWeblettres, le portail de l’enseigne-ment des lettres, a sélectionné unesérie de sites fournissant des textesà écouter. La page rassemble les sonothèquesdiverses disponibles – le plus sou-vent gratuitement – sur internetmais aussi les sites universitaires quipublient des conférences audio ouvidéo ainsi que les radios qui met-tent leurs archives sonores à dispo-sition.Ecouter lire en ligne peut aussi êtreun chemin vers la lecture. www.weblettres.net/sommaire.php?entree=20&rubrique=108

Des ressources pourdonner le goût de lire

Des ressources pourdonner le goût de lire

( A u t o u r

d e l a l e c t u r e

Pour son 9e concours d’écriture, Littera-Dé-couverte propose aux jeunes de 7 à 16 ansd’imaginer un récit décrivant une peur. Laconsigne d’écriture diffère bien évidemmentquelque peu selon la catégorie d’âge et lescopies doivent être remises d’ici le 1er novem-bre. Les plus beaux textes laisseront une trace,puisqu’ils seront publiés dans le prochain re-cueil de Littera-Découverte édité à l’occasiondu 9e Salon du livre de la jeunesse qui auralieu à St-Maurice les 4-5-6 avril 2008. Pour da-vantage de renseignement, cf. Résonances dejuin, p. 21 ou www.litteradecouverte.com.

Concours d’écriture Littera-DécouverteConcours d’écriture Littera-Découverte

Semaine romande de la lecture 2007Le mois prochain, la rubrique seraconsacrée à la Semaine romandede la lecture qui aura lieu du 26au 30 novembre 2007 sur le thè-me «Ecouter lire». www.le-ser.ch

Page 38: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Après le succès remporté l’an der-nier par le concours «Nos fruits»,l’Agence d’information agricole ro-mande (AGIR) invite cette année lesélèves des écoles de Suisse romandeà s’exprimer sur le thème «Grainsde blés et pain croustillant».

Les enfants connaissent-ils le mondede la ferme et le travail des pay-sans? Savent-ils d’où viennent lesaliments et comment ils sont pro-duits? En fait, la plupart d’entre euxn’ont plus de lien avec l’agricultureet ne savent malheureusement pasgrand-chose sur le sujet.

Afin de leur faire découvrir les di-verses étapes de la production ali-mentaire et la saveur des produitsde proximité, AGIR organise unconcours sur le thème «Grains de

blé et pain croustillant». Les classesd’enfants (dès 4 ans jusqu’à 12 ans)pourront remettre les travaux réa-lisés jusqu’au 30 novembre 2007.

Côté élèvesLes élèves sont invités à présenterl’album-souvenir d’un travail réalisésur le thème du pain. Reportage-photos, CD-Rom, journal de bord ou

( Résonances - Septembre 2007 37

création manuelle sont les bienve-nus. Un jury, formé d’enseignants,de producteurs et de diététiciennes,distinguera les meilleurs travaux.

Le Prix AGIR récompensera la meil-leure réalisation et la classe lau-réate sera accueillie dans une fermeromande pour une journée de dé-couverte, transport et repas com-pris. Dix autres prix goûteux serontattribués.

Côté enseignantsDes pistes de travail et des docu-ments-ressources seront proposéssur notre site www.agirinfo.com,rubrique Ecoles / concours. Les en-seignants y trouveront égalementdes fiches pédagogiques ainsi quedes propositions d’activités sur lethème de la dégustation et des cinqsens.

Cette démarche ludique, mettantl’accent sur l’éveil sensoriel, a pourbut de jeter des ponts entre les en-fants et l’agriculture et de leur faireapprécier des aliments sains dotésd’excellentes qualités nutritives.

Viviane Fenter/AGIR

Concours AGIR: les classesont du pain sur la planche!

Concours AGIR: les classesont du pain sur la planche!

(C o n c o u r s

RèglementLes travaux réalisés doivent parvenir d’ici au 30 novembre 2007 à l’adresse sui-vante: Agence d’information agricole romande (AGIR), Jordils 3, CP 128, 1000Lausanne 6.

Critères pour la sélection des travaux: 1) Travail autour du produit de base (blé) 2) Découverte sensorielle (sensibilisation au goût et à la diversité des saveurs)3) Qualité pédagogique (implication des enfants dans la réalisation)4) Présentation du document (graphisme, originalité, esthétique)

Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à: [email protected].

En été 2006, le Pour-cent culturel Migros a lancé, avec le soutien de la CDIP, leconcours pour les écoles x-puissance-cœur. Ont pu y prendre part les classes dela 1re à la 9e ayant réalisé un projet sur le thème S’engager pour autrui. Au cours des derniers mois, de nombreuses classes et écoles entières se sontengagées pour une bonne cause. Elles ont nettoyé des étangs, récolté de l’ar-gent pour des écoles à l’étranger, lu des histoires à de jeunes enfants et orga-nisé des activités pour des personnes âgées. Plus de 110 projets ont été reçus avant le délai fixé aux va-cances de Carnaval 2007. Dix d’entre eux ont été primés,et se sont vu décerner un prix extraordinaire: la réalisationd’un souhait. Le concours aura à nouveau lieu cette année. Les classes et les écoles qui orga-niseront un projet dans le domaine du bénévolat dans le courant de l’annéescolaire 2007/2008 pourront en faire part à x-puissance-cœur jusqu’à la mi-avril 2008. Informations détaillées sur www.x-puissance-cœur.ch.En cas de questions: Anita Balz, coordinatrice pour la Suisse romande, anita.balz@x-puissance-cœur.ch, 079 822 05 67.

Concours x-puissance-cœurConcours x-puissance-cœur

Page 39: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Le programme des cours de forma-tion continue est disponible sur in-ternet www.hepvs.ch > formationcontinue. Vous y trouvez en perma-nence la liste des cours avec, en vert,les cours encore «ouverts» (placesdisponibles). Parfois, les inscriptionssont donc possibles même quelquesjours avant le début du cours.

Nouveauté: les cours «à la carte»Si un cours a un nombre insuffisantd’inscriptions (moins de 8) il peutêtre proposé en cours «à la carte», ilsera mis sur pied dès que 8 à 10 ins-criptions seront parvenues. Ces courssont organisés si un nombre suffi-

38 Résonances - Septembre 2007 )

sant d’inscriptions est parvenudans les délais (8 inscriptionsau minimum). Une confirma-tion est adressée à chaque en-seignant inscrit). Vous trouvezencore d’autres propositionsde cours sur internet.

HEP-VsFormation continue, Bruno Clivaz

Formation continue: cours avec places disponibles

Formation continue: cours avec places disponibles

(F o r m a t i o n

c o n t i n u e

N° Titre Intervenant Dates Délai d’inscription1.13 Comment valoriser son parcours professionnel Marie-Claire Tabin 12 sept. + 5x 7 sept.1.21 Concepts de base de l’Analyse transactionnelle dans les Bernadette Bonvin 6-13-20-27 nov. 1 oct.

relations éducatives1.23 Des loyautés familiales à la réussite scolaire Christiane Grau cours à la carte (4-5 soirées) 1 oct.1.26 Les élèves à haut potentiel Doris Perrodin Carlen 26 sept. + 4 soirées 10 sept.1.29 Justice pénale des mineurs: quelle adaptation pour notre temps? Philippe Cherix nov. 2007, 1 soirée 1 oct.1.33 L’enfant face à la maladie et au deuil; quelques aspects Ligue valaisanne 13-20-27 nov. 10 oct.

théoriques et échanges2.04 Soutien pédagogique pour élèves non-francophones Stéphane Germanier2.05 (niv. 2 et niv. 3) Guy Dayer à définir 15 oct.4.01 L’espace et la géométrie en première enfantine Marie-Hélène Sauthier 4x me après-midi 15 sept.

et Floriane Lathion 4.03 Cabrigéomètre au service des mathématiques 7 à 9 Hervé Schild 4 soirées durant l’année 1 oct.

Michel Dorsaz (mardis ou jeudis)4.04 Le domaine fonction au fil du CO Hervé Schild - Michel Dorsaz 18 sept. + 3x mardi 7 sept.5.02 Tamburin cours 1B Hannelor Berrut 11 sept., 2 oct., 6 nov 2007,

15 janv, 19 fév. 2008 5 sept.7 Divers cours d’informatique: intégration ICT – Educanet2... Conseillers ICT8.08 Conter la nature – la nature à travers le conte Tania Schüsselé et 26 sept. et 7 nov. 2007 10 sept.

Karine Richard + 1 rencontre au printemps8.12 Génocides: transmettre l’intransmissible Béatrice Rogéré Pignolet année scolaire 10 oct.8.14 La 3e correction du Rhône, contraintes, défis et réalisation Tony Arborino 26 sept. +3x 10 sept.8.15 Découvrir l’économie valaisanne sur le terrain Stéphane Dayer 26 sept. +3x 10 sept.9.04 Créer un spectacle: de l’idée à la réalisation Pierre-Alain Rolle 5 x samedi dès oct. 15 sept.10.06 Croyants différents, croyants en dialogue Philippe D’Andrès 20 sept., 11 oct., 15 nov. 7 sept.10.07 Jacob, un personnage de l’Ancien Testament Monique Dorsaz 26 sept. 7 sept.11.04 Du grimper en salle au mur d’escalade Sébastien Rouiller 20 sept. 7 sept.11.04 Jonglage et autres activités de cirque 10 oct. 10 sept.12.02 Approfondissement nouveau programme Art visuel (Enf- 1P-2P) Sandra Coppey Grange cours à la carte 1 oct.12.03 Approfondissement nouveau programme Art visuel (3-4-5-6P) Eric Berthod cours à la carte 1 oct.12.06 Musée (Lausanne, Martigny, Sion) Eric Berthod 10 oct, 14 nov. 07, 16 janv., 10 sept.

20 fév., 12 mars 200813.01b Didactique de l’économie familiale (cours d’approfondissement) Edith Simon 6 oct., 7-21 nov., 1 déc. 10 sept.14.01 Se documenter en bibliothèque: Médiathèque Valais Catherine Widmann Amoos Lundi 1, 8, 15, 22 oct. 2007 7 sept.

Jean-Henry Papilloud etDamian Elsig

Cours septembre/octobre avec places disponibles

Page 40: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

( Résonances - Septembre 2007 39

Une exposition pour découvrir les oiseaux des vignes

Une exposition pour découvrir les oiseaux des vignes

(E x p o s i t i o n

Savez-vous à quoi ressemble unevraie tête de linotte? Non? Alors,visitez l’exposition sur les oiseauxdu vignoble valaisan au Musée dela Vigne et du Vin à Salgesch. Vousy trouverez plus de vingt espècesempaillées, présentées dans leurmilieu naturel. Vous saurez tout deleur habitat, de leur nourriture etde leurs exigences. Et vous pourrezfaire chanter chaque oiseau grâceà un mécanisme interactif.

Venez les lulus!Si les linottes mélodieuses peu-plent abondamment le vignoble,d’autres espèces semontrent plus rare-ment. C’est le cas del’alouette lulu, dubruant zizi, et dubruant ortolan, endéclin voire menacésd’extinction. Ces oi-seaux se plaisent dansles vignes valaisannes,mais l’intensificationde la viticulture lesa chassés. Toutefois,l’alouette lulu sembleà nouveau montrer lebout de son bec de-puis que la produc-tion intégrée limiteles traitements chimi-ques dans les vignes.Un peu d’herbe et desinsectes, c’est tout ceque ces oiseaux de-mandent.

Avec cette exposition,l’antenne valaisannede la Station ornitho-logique suisse veutégalement sensibiliserles vignerons. On peut

avec humour: «Vigne sans oiseaux,tristes tonneaux», ou «Venez les lu-lus, y’a des herbes folles sur les ta-lus!»

Drôles d’oiseauxCette exposition ludique intéres-sera petits et grands. L’allure de cer-taines espèces surprendra. Le serinsemble tout droit sorti de la cage deTiti avec son plumage jaune canari.Et le chardonneret élégant ressem-ble à un clown avec son bec en-touré de rouge et son masque blancencadrant ses yeux. Ces rencontresexotiques, on pourra les faire sur

le chemin de l’exposi-tion, en empruntantle Sentier viticole quirelie Sierre à Salgesch.

Infos pratiquesExposition «Alouettelulu, le retour?» jus-qu’au 30 novembreau Musée valaisan dela Vigne et du Vin àSalgesch. Tous les jourssauf le lundi de 14 h à17 h.

Le bon plan: visiterl’exposition à Sal-gesch le matin avecun guide, prendre en-suite le Sentier viti-cole jusqu’à Sierre etpique-niquer en routesur la place des Bernu-nes aménagée pourl’accueil des groupes.

Visites guidées, ren-seignements et réser-vations: [email protected].

L’alouette lulu semble se montrerplus fréquemment dans les vignes

valaisannes depuis que certainsvignerons laissent pousser l’herbe.

1.04 >30.11 o7ma-di 14-17 h

SalgeschL'Alouette lulu

et le Sentier viticole,

but idéal

de promenade

d'automne!

Alouette lulu, le retour?Oiseaux du vignoble en Valais

www.museevalaisanduvin.ch

produire du bon raisin tout en pro-tégeant les valeurs naturelles duterroir. Des slogans le rappellent

Page 41: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

La 11e édition du concours Envi-ronnement+Jeunesse a vécu! La re-mise des prix a eu lieu le 31 mai2007 à Moudon; deux classes va-laisannes figuraient parmi les lau-réats. Actuellement, une exposi-tion fait honneur aux travaux valai-sans:

Médiathèque Valais - St-Maurice,du 24 août au 20 octobreMédiathèque Valais - Sion, Prati-fori 18, du 29 octobre au 7 dé-cembre.

En attendant de visiter l’expo, voiciune brève présentation des travauxque le thème «Alimen’terre» a ins-pirés1.

Bref!Classe enfantine de Bri-gitte Roduit à FullyCe concours n’a de brefque le nom! Tout aulong de l’année, les en-fants ont mené des ex-plorations dans leur vil-lage et au-delà. Ils ont dé-terré des pommes de terreau jardin, fabriqué du fro-mage, de la confiture dechâtaignes et du pain, ré-colté du raisin, dégusté di-vers aliments. Ainsi, ils ontpris conscience de l’effort àfournir pour aboutir à unaliment! Ils ont aussi rendu visite àun fromager, un boulanger, un viti-culteur, une épicière. Au terme d’une année haute encouleur, l’enseignante, pour fairebref, résume le projet en ces termes:«Les élèves ont observé, touché,senti, goûté, réfléchi, déduit, anti-cipé, questionné, créé, soigné, rap-porté, ressenti, aimé, partagé,…»

La vache et son lait

Classe enfantine d’Audrey Sermierà Vernayaz Guidés par un dossier des produc-teurs suisses de lait, les élèves ont puexplorer leur environnement. Deuxvisites à la ferme leur ont permis deréaliser ce qu’est vraiment une va-che, comment elle est soignée et lo-gée. Des films permettent d’explo-rer les endroits où la classe ne peutpas se déplacer. L’accueil d’un ber-ger en classe prolonge la réflexion.Et finalement, rien de mieux qu’unedégustation de lait pour ouvrir seshorizons gustatifs…

Miam!Classe enfantine de Réjane Cuen-net à Collombey-Muraz Voilà un projet qui éveille la curio-sité gustative des petits. Atelier li-bre de mélanges: «J’ai mélangé dusel et de la confiture et j’ai fait unedrôle de tête». Semaine du goût:goûter l’inhabituel: «J’ai aimé les

40 Résonances - Septembre 2007 )

pâtes en couleur». Fabrication deconfiture de pruneaux. Dégusta-tion de lait. Fabrication de beurre.Distinction salé-sucré par le goût.Fabrication de bonbons. Un projetqui donne l’eau à la bouche!

Le beau fromage de St-MartinClasse 3-4P de Françoise Quentin àSt-MartinC’est une élève qui a proposé departiciper au concours. La classe aapprouvé et le thème du lait et dufromage de St-Martin s’est d’em-

blée imposé. Par groupes,les élèves se sont documen-tés sur les divers aspects duthème et ont élaboré despanneaux. L’enquête s’estpoursuivie par la visite dela laiterie. Vu les discus-sions et questions qui ontensuite émergé, une se-conde rencontre avec lefromager s’imposait. Puisles élèves ont pu rédigerla brochure «Commentarrive-t-on à faire cesbeaux fromages à St-Martin». Pour l’expo, ilsont également conçuun jeu électro qui per-met au visiteur de setester.

Autour du lait et du fromageClasses 5P de Lucie Jacquemettazet Eliane Alonso à Monthey Avec ces élèves plus âgés, l’enquêteprend du volume. Tout d’abord,des interviews avec des personnesconcernées par la question: froma-gers, vendeurs de fromage, pro-priétaires de bétail. Chaque groupeen fait un compte rendu à la classe.

Expo Environnement+Jeunesse 2007

Expo Environnement+Jeunesse 2007

Samuel Fierz

(Environnement

La pyramide alimentaire de la classe de Brigitte Roduit

présentée à l’exposition de Moudon.

Page 42: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

que nous amène le florilège de ré-flexions, d’hypothèses et d’observa-tions présenté par les élèves. Leur cheminement s’organise au-tour de quelques questions: d’oùviennent les aliments? A quoi sert laterre? Comment faire pour avoirune pomme? Comment pousseune graine?... Les expériencesmenées apprennent aux élèvesqu’elle ne pousse pas par ma-gie: «Il faut dormir quelquesjours; il faut de la patience», «Ilfaut arroser toutes les semai-nes», «Il faut du soleil partout».

BiloulousClasse enfantine de Nicole Magninà Fully (avec l’aide de Nicole Clau-sen) Les biloulous sont de petits ani-maux farceurs rencontrés dans unehistoire… Ils vont guider les élèvesdans la découverte du jardin en fri-che mis à disposition de la classe.Elle s’y rend 2 à 3 matinées parsemaine durant 2 mois. Il s’agitd’abord d’explorer librement lejardin. Puis les sorties s’organisentautour de questions débattues enclasse, par ex.: «Comment les plantestiennent-elles debout?». D’autressorties visent l’observation ou la mo-tricité: manipuler la terre, la creuser,construire des maisons pour les bi-loulous, récolter les couleurs du jar-din, retrouver des intrus, etc. Uneaventure riche à tout point de vue!

CompostClasse CO de Jacques Devantéry àSavièseComment obtenir un terreau fertileà partir de feuilles mortes? Les élè-ves ont mené une démarche com-parative entre 4 petits composteursarrosés régulièrement (grosses bou-teilles transparentes). Ils ont jouésur trois paramètres: la tempé-rature (intérieur, extérieur de laclasse), l’humidité (grandeur destrous d’aération), ajout ou non degermes (Blitzkompost). Au fur età mesure de l’expérience, chaquegroupe d’élèves note ses observa-tions (odeur, couleur, aspect). Le

Suit la fabrication de fromage enclasse avec un ingénieur en agro-alimentaire. Puis la classe étudie lesvaleurs nutritives des produits lai-tiers, avec dégustation de diverslaits (entier, écrémé, de chèvre,d’amande, etc.). L’enquête s’étendenfin aux aspects historiques: êtrepaysan en 1950, être paysan au-jourd’hui. La démarche artistiquecouronne le tout: un troupeau de50 vaches en papier mâché est créé!

La terre, c’est quoi?Classe enfantine d’Isaline Pilet àCollombey-MurazDécidée à entreprendre une démar-che de projet, l’enseignante lancequelques ateliers sur les matières:terre, bois, métal,… Puis la ques-tion se précise: «Qu’y a-t-il dans laterre?». Hypothèses, promenadesen forêt, récoltes, tris, etc. A partirde là, les idées des élèves se multi-plient et le projet décolle: dessinerdans la terre; peindre avec de laterre; rechercher et observer d’au-tres terres; modeler la terre de laforêt qui garde la trace des chaussu-res; planter dans la terre. Une fouled’activités et d’apprentissages quin’ont rien de terre à terre!

Les patates magiquesClasse enfantine de Tony Sabino àSierre Non, les plantes ne poussent paspar magie! Oui, leur croissance aquelque chose de merveilleux! C’estun peu à cette conclusion

( Résonances - Septembre 2007 41

test suprême est la comparaison dela germination d’une graine dans lecompost obtenu et dans de la terre,sans ajout d’engrais.

D’où viennent nos aliments?Classe 3P d’Odile Dorsaz à St-Gin-golphLe projet démarre par une enquêteau magasin proche de l’école. Cha-que élève choisit trois aliments etfait une hypothèse sur leur prove-nance. Avec l’aide de la tenancièredu magasin, il apprend commentdéterminer la provenance d’un pro-duit. Par la suite, les élèves amènentdes emballages d’aliments achetéspar leurs familles. Des fiches signa-létiques sont construites (aliment-provenance). Se posent dès lors desquestions telles que «C’est où leKenya?». Les provenances sont alorsnumérotées sur une carte du monde.En salle de gym, les élèves reconsti-tuent grosso modo cette carte et serendent compte des distances (par-fois très grandes!) parcourues parces aliments.

Note

1 Lire l’article consacré au lancementdu concours avec idées à développer:Résonances sept. 2006, à consulter outélécharger sur http://environnement.ecolevs.ch (articles); voir aussi le sitedu concours: www.environnement-jeunesse.ch.

Compost: avant, après.

Protocole de la germination.

Page 43: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Thermomètres des change-ments climatiques, les gla-ciers marquent actuellementun net recul. A l’Ancien Péni-tencier de Valère, une exposi-tion du Musée de la naturetraite de la question de ma-nière remarquable. Des visitesguidées sont spécialement or-ganisées pour les classes. Mais ilfaut faire vite: l’expo fermera le7 octobre prochain.

Glaciers sous serreL’accueil donne le ton: sous uneserre, un bloc de glace fond lente-ment mais sûrement. Puis le visi-teur est invité à un parcours dansles cellules de l’Ancien Pénitenciercomme autant d’excursions dansles vallées alpines. Au fond de cel-les-ci, il découvre divers glaciersphotographiés vers 1900 et actuel-lement. La comparaison est frap-pante, voire choquante: les glaciersdiminuent comme peau de chagrin!

Au-delà du choc des images, l’expodonne des clés de lecture du phé-nomène. Les fluctuations climati-ques font partie del’histoire de la Terre,mais le réchauffe-ment actuel, lié à laproduction de gaz àeffet de serre (princi-palement le CO2) estexceptionnellementrapide. Ces deux as-pects sont traités tourà tour.

Les fluctuations climati-ques naturelles sont do-cumentées par des pho-tos du «Petit âge gla-ciaire» (maximum vers1850), par des dessinsdu col de Collon durantdes périodes plus chaudes

42 Résonances - Septembre 2007 )

ler permet au visiteur de se ren-dre compte des conséquencesd’un réchauffement de 1.5°C (di-minution massive du nombre destations de ski et des glaciers al-pins).

L’expo montre aussi commentles glaciers ont été étudiés,comment on a pu reconstituerleur avancement (blocs errati-ques, stries glaciaires, etc.),comment on les étudie au-jourd’hui. Quelques liens sontfaits avec l’archéologie grâceaux objets trouvés au frontdes glaciers. Enfin, l’esthéti-que n’est pas en reste puis-que de superbes tableaux etphotos de glaciers émaillentl’expo.

Pour les classesUne visite guidée a spécialementété conçue pour les classes. Aprèsl’accueil au musée, la classe est sé-parée en deux groupes pour desactivités de 35-40 min chacune.

Dans un groupe, les élè-ves ont un parcours àréaliser de manière auto-nome, de cellule en cel-lule, piloté par des acti-vités précises (comparai-son des glaciers avantet maintenant, vision-nement d’une vidéo,etc.). L’autre groupeest pris en charge parla médiatrice cultu-relle qui abordera desthèmes plus com-plexes, méritant ac-compagnement. Puisles tâches sont inver-sées.

Suite à l’inscriptiond’une classe (voirencadré), la média-

Glacier d’Aletsch en 1900 et en 2005.

Glaciers… jusqu’au 7 octobreGlaciers… jusqu’au 7 octobreSamuel Fierz

(E x p o s i t i o nM u s é e

Maquette de la vallée du Rhône avec vue sur le val d’Hérens

il y a 17’500 ans (en bas) et 15’000 ans (en haut).

qu’aujourd’hui, par des cartes del’extension des glaciers durant ladernière grande glaciation.

Le réchauffement actuel est égale-ment abordé sous divers angles.Par exemple, un modèle à manipu-

Page 44: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

trice culturelle contacte l’ensei-gnant pour définir les modalités dela visite. Pour mettre les élèves enappétit, une petite activité de pré-paration est proposée. La visite est

spécialement adaptée aux élèvesde 4, 5 et 6P, mais les autres degrésscolaires ne sont pas exclus.

( Résonances - Septembre 2007 43

Une visite guidée a étéspécialement conçuepour les classes.

Visite guidée«Glaciers sous serre»Durée: 1 h 30. Prix: gratuitLieu: Ancien Pénitencier de Va-lère, rue des Châteaux 24, Sion.Accès: de la gare de Sion, comp-ter 20 minutes de marche.Inscription: Liliane F. Roh, Servicede médiation culturelle, 027 60646 80, [email protected]: 13 h - 18 h, jusqu’au 7octobre 2007; des visites en mati-née sont éventuellement envisa-geables, sur arrangement.

A vos agendasA vos agendas(M é m e n t o

p é d a g o g i q u e

Me 5 septembreL’EDD, pour quoi?,pour qui?Contribution desdisciplines à l’éducationen vue dudéveloppementdurable. Lieu: HEP-VS, St-Maurice. Horaire:13 h 30-17 h 15.www.globaleducation.chwww.hepvs.ch

Ma 11 septembreCafé littéraireBastien Fournier. Lieu: Médiathèque St-Maurice. Horaire:12 h 30-13 h 30.www.mediatheque.ch

Du 13 au 16 septembreFestival francophonede philosophieThème de ce Festival

2007 qui aura lieu à St-Maurice: la beauté.www.festivalphilosophie.info

Me 26 septembreJournée écoles ensanté

Journée annuelled’étude du Réseausuisse d’écoles en santé(RSES) à Vevey, sur lethème de «Qualité devie à l’école: trouver unéquilibre favorableentre contraintes

et ressources».www.ecoles-en-sante.ch

Je 4 octobreSoirée Bouche àOreillesLaurent Gaudé, Le soleildes Scorta. Dans la nuitMozambique. Lectrice:Manuela Maury. Lieu:Médiathèque de Sion,rue de Pratifori 18.Horaire: 20 h 15.www.mediatheque.ch

Ma 23 octobrePrévention del’illettrismeLe 3e colloque nationalsur l’illettrisme aura lieuà Berne le 23 octobre etportera sur les mesuresen développement pourla prévention et la luttecontre l’illettrisme. www.lesenlireleggere.ch

E n r a c c o u r c iAnimatura

Avec un animateur dans la nature

L’an dernier, plusieurs enseignants valaisans ont fait appelà Animatura. L’expérience leur a donné entièresatisfaction.Un animateurde Pro Naturas’est chargéde conduiredes activités à la foisscientifiques et ludiques aubord de larivière durantun après-midi.Des excursions dans d’autres milieux naturels sontpossibles. Pour 25 élèves maximum, le prix se monte à

Fr. 150.- tout compris, compte tenu que l’animateur estsubventionné par l’association. Renseignements:[email protected]; 024 426 93 15.

Site du SER

Bonnes idées rassembléesLe SER lance l’opération «fiches minute». Un moyen toutsimple et rapide de partager les bonnes idées quifleurissent chaque jour dans chacune des classes deSuisse romande. N’hésitez pas à collaborer à cetteexcellente initiative. www.le-ser.ch

Jeunesse et économie

Fiches d’actualitésLe bulletin d’Actualités économiques édité par Jeunesseet économie paru en juin dernier fait le point sur lesystème fiscal suisse. www.jeco.ch

Page 45: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Exposition de Patricia Crelierà la Médiathèque Valais -Saint-Maurice, du lundi 5 no-vembre au vendredi 21 dé-cembre 2007, pour les classesde la scolarité obligatoire.

La Médiathèque Valais - Saint-Mau-rice présente une exposition de Pa-tricia Crelier, auteure et illustratricesuisse, qui s’interroge et nous ques-tionne, avec sensibilité, humour etfinesse, sur la langue française, sesmots et leur usage. Cette artiste ju-rassienne illustre des expressionspopulaires et des proverbes liés aumonde des volatiles, des chats etdes arbres. Comme le souligne l’au-teure, «les mots d’usage, les expres-sions populaires ont l’air “de bois”,

figés parce qu’on les connaîttrop. Mais si l’on prend letemps de les écouter, on ob-serve alors qu’ils sont vivants,comme la langue.» Cette ex-position est l’occasion deprendre le temps nécessairepour redécouvrir les richesseset les subtilités de cette lan-gue française dont la mise enscène colorée réveille le sensdes expressions. Ecoutons etregardons Patricia Crelier nouschanter et nous décrire quel-ques-uns de ses dessins: «Leslettres des titres se hérissenttelles des poils sur le dos du“chat échaudé (qui) craint l’eaufroide”. Les lettres se congra-tulent dans le sourire édenté dedeux vieilles connaissances quise retrouvent par un “ma vieillebranche!” Les lettres se cachentdans le désordre d’“une poule(qui) n’y retrouverait pas ses pous-sins”. Les lettres s’arquent pour “legeai paré des plumes du paon”».

Variété de techniquesPatricia Crelier s’exprime au traversde trois techniques artistiques, tou-tes trois présentées dans cette ex-position:

Les grands dessins sur papierKraft (150 centimètres de lon-gueur), à la craie grasse, avec col-lage, frottage, grattage et im-pression.Les linogravures.Les gravures sur cuivre à la pointesèche.

En complément des travaux pré-sentés et pour mieux comprendreles différentes techniques de lagravure, l’artiste met à dispositionde la médiathèque un établi de

44 Résonances - Septembre 2007 )

graveur avec ses outils pour uneinitiation au monde de l’impres-sion en relief et en creux.

La démarche artistique de PatriciaCrelier se prête particulièrementbien pour un travail créatif avecdes classes enfantines et primaires.L’artiste produira un dossier péda-gogique dans lequel elle dévelop-pera son processus de création ar-tistique, apportera des éclairages

La langue de bois de Patricia Crelier,

dessin sur papier Kraft à la craie grasse.

Visites de classes et dossier pédagogiqueDurée: env. 1 heure, entre 8 h et18 h.Inscription obligatoire (s’adresserà [email protected] - 024 486 11 88).Public cible: classes enfantines etprimaires, adaptable pour le CO.L’enseignant conduit librementla visite qu’il aura pris soin depréparer; possibilité d’assister àla visite-atelier du 7 novembre,sur inscription.Un dossier pédagogique sera té-léchargeable depuis le site de laMédiathèque Valais dès le 5 no-vembre.Mise en bouche: quelques œu-vres exposées sont visibles sur lesite de la Médiathèque Valaissous www.mediatheque.ch.

Visite-atelier pour les enseignantsMercredi 7 novembre 2007, vi-site-atelier commentée par Patri-cia Crelier à 13 h 30 et 15 h. Visited’une heure environ, sur inscrip-tion chez [email protected] (024 486 11 88).

La langue de bois: langageillustré de Patricia Crelier

La langue de bois: langageillustré de Patricia Crelier

Evelyne Nicollerat

(E x p o s i t i o n

M é d i a t h è q u e

Page 46: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

sur les travaux exposés et suggé-rera des pistes d’exploitation pardegré scolaire.

Cette exposition qui s’inscrit aussidélicieusement dans la Semaine delecture des enseignants prévue du26 au 30 novembre permet à cha-cun de redécouvrir, sous des motsfigés, sous une langue parfois debois, combien la langue françaiseest vivante, subtile et colorée.

( Résonances - Septembre 2007 45

Retrouvez les travaux de Patricia Crelier dans trois albumsédités pour les enfants

Quels drôles d’oiseaux, publié à la Joie de lire en 2002 (grands dessins surpapier kraft)Poisson d’avril, publié chez Du goudron et des plumes en 2005 (impres-sions en relief, linogravures)Ma maman gambade fébrilement dans une cabine téléphonique, à paraî-tre chez Du goudron et des plumes en automne 2007 (impressions encreux, gravures à la pointe sèche).

Espaced’archéologieDes Alpesau Léman

Une superbe ex-position de l’Es-pace d’archéolo-gie à ne pas man-quer! Des imagesde scènes préhis-toriques sont pré-sentées à côté des objets découverts enfouille. L’expo permet de s’imaginer lepassé et, en même temps, de réfléchirau travail de l’archéologue. En effet,face à ces reconstitutions, on peut re-trouver quels éléments sont documen-tés par des objets découverts en fouilleet lesquels sont imaginés par l’artiste.A voir jusqu’en décembre.www.vs.ch/musees

Musée à BexArchéologie et fiction

Le Musée historique du Chablais à Bexprésente «Hier ne meurt jamais. A ladécouverte du Passé à travers archéo-logie... et fiction!» jusqu’au 9 décem-bre 2007. L’exposition invite les élèvesà se muer en archéologues pour parti-ciper en direct aux plus célèbres dé-couvertes de l’Histoire de l’humanité:l’occasion d’explorer la Préhistoire,Troie, l’Egypte, la Crète et l’Amériqueprécolombienne tout en découvrant

des objets issus de notre propre pa-trimoine sous l’œil des plus fameuxarchéologues de l’Histoire. Unvoyage dans le temps passionnant,interactif et didactique, qui feradécouvrir aux élèves les multiplesfacettes de notre passé et de l’ar-chéologie, tout en tordant le couaux clichés véhiculés par les filmset les BD! Entrée gratuite pourles classes chablaisiennes (Fr. 1.50par élève pour les autres). Horai-

res à la carte et visites guidées par unearchéologue avec récits historiques etmythologiques sur inscription au 024463 38 00 ou au 079 776 41 10.www.museeduchablais.ch.

Expositions jurassiennesPaléontologie

Le Canton du Jura et son Départementde la formation, de la culture et dessports entendent développer un projetde valorisation des traces de di-nosaures découver-tes sur le territoirejurassien. Parmi lesmanifestations orga-nisées cette année,des conférences etsurtout des exposi-tions en lien directavec la paléontologiejurassienne sont agen-dées. PALEOmania ou«Sur la piste des pa-

léontologues dans l’Arc jurassien» estvisible jusqu’au 30 septembre 2007. www.lejurassique.com

Maison de la natureUn jardinextraLa Maison dela nature àMontorge con-sacre son expo-sition annuelleaux plantes aro-matiques, médi-cinales et cosmétiques. Cette expopermet de découvrir domaine en pleinessor dans l’agriculture, l’économie etla recherche en Valais et une muséo-graphie ludique axée sur les cinq sens(arômes, sons, images et textures). Asignaler aussi la participation de qua-tre plasticiens, une dégustation et

un livre. François Maret et Do-minique Savioz, tous deux en-seignants, ont concocté undossier pédagogique dont lesréponses sont disponibles surle site internet de la Villede Sion (www.sion.ch > infospratiques > Maison de la na-ture). L’entrée, la visite com-mentée et les dossiers péda-gogiques sont gratuits pourles classes (inscription au078 848 15 32).

Quelques expositions ici ou ailleursQuelques expositions ici ou ailleurs

Page 47: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Marcel Imsand est par excellence lephotographe de la Romandie entre1960 et 1990.

Fils d’ouvrier, mécanicien de préci-sion, il assume à 35 ans sa passionpour la photographie. Il fait partiede ces rares créateurs dont le nomest devenu synonyme de l’art au-quel ils ont consacré leur vie.

Né le 15 septembre 1929 en Gruyère,il est le fils unique d’un ouvrierhaut-valaisan et d’une couturièrede Broc. A Neuchâtel, il devientmécanicien de précision et décou-vre la photographie, mais c’est àLausanne, le 1er mai 1964, qu’il selance comme photographe indé-pendant. Il répond à toutes sortesde commandes: mariages, publici-tés, spectacles, paysages… Avec sesreportages, ses livres et, surtout, sasérie des «Instantanés» pour laFeuille d’Avis de Lausanne et lesportraits pour le Sillon romand –Terre et nature, il fait entrer laphotographie humaniste et artisti-que dans les foyers romands.

A côté des amitiés au long cours, ilnoue des relations profondes avecdes marginaux qui deviennent sescompagnons de route. Il nous en of-fre des témoignages émouvantsdans Paul et Clémence, Les frères deVaulruz, ou encore Luigi le berger…

La parfaite coïncidence entre unevision et les moyens utilisés pour laconcrétiser grave l’œuvre d’Imsanddans la mémoire d’un pays et d’uneépoque. A partir de sonambition pre-mière de fairehonneur à sesparents, de réali-ser les espoirs misen lui, de prendreune revanche surla vie et le par-cours déterminéspar son milieu, ilassume pleinementses forces et ses fai-blesses. Il les subli-me en images quiresteront.

De 40 ansde portraits… à une expositionLa rétrospective présente près de200 portraits choisis avec le photo-graphe et qui balaient 40 ans derencontres et d’amitiés.

Un hommage à cet homme qui, àl’orée de ses 80 ans, est devenu unphotographe de légende à décou-vrir dans l’exposition Marcel Im-sand qui se tient à la MédiathèqueValais – Martigny jusqu’au 4 no-vembre 2007.

Pour cette nouvelle exposition,l’équipe de la Médiathèque a pré-paré une visite pédagogique à l’in-tention des enseignants qui désirentla visiter avec leur classe. Des activi-tés ludiques permettent d’initier lesélèves aux différentes techniquesphotographiques, notamment leportrait, de prendre conscience deschangements profonds qui ont mar-

qué les dernières décennies. D’au-tres pistes permettront aux élèves dedévelopper leur sens de l’observa-tion, d’aborder une thématique par-

ticulière ou encore deformuler leurs senti-ments face à uneimage.

Des documents sontdisponibles à la ré-ception de l’exposi-tion et il est con-seillé de les consul-ter avant de faire lavisite avec la classe.

Les visites sont ani-mées par des col-laborateurs de laM é d i a t h è q u eValais - Martignyspécialement for-més. Elles sont

gratuites à l’intention des classes etde leurs accompagnants.

… et à un livreUn livre qui est une rétrospectivede l’œuvre de Marcel Imsand, cen-trée sur les portraits qu’il a réalisésen quarante ans de carrière, a étépublié. En 240 pages, il suit les âgesde la vie: les enfants, les adultes,les vieux, les immortels.

46 Résonances - Septembre 2007 )

Renseignements pratiquesMédiathèque Valais - MartignyAv. de la Gare 151920 MartignyTél. 027 722 91 92www.mediatheque.chOuvert tous les jours: 10 h - 18 h.

Carnaval de Bâle.

© Marcel Imsand, Lausanne.

Livre de photographiesUn livre de photographies de 240pages en bichromie, au format24 x 24 cm, édité dans la collec-tion Champ Visuel avec la colla-boration des Editions Monogra-phic. Introduction de Jean-HenryPapilloud.

Marcel Imsand, 40 ans de portraits

Marcel Imsand, 40 ans de portraits

(E x p o s i t i o n

M é d i a t h è q u e

Page 48: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

Dans le but d’informer les élèves,étudiants et apprentis des délaisfixés et des conditions requisespour l’obtention d’une aide finan-cière de l’Etat pour leur formation,la Commission cantonale des bour-ses et prêts d’honneur porte à laconnaissance des intéressés les in-formations suivantes:

1. ConditionsLe financement d’une formationincombe en premier lieu aux pa-rents, subsidiairement aux autresresponsables légaux et au requé-rant. Dans la mesure où les possibi-lités financières des personnes pré-citées sont insuffisantes, des subsi-des sont alloués par l’Etat.

Pour la détermination du droit auxsubsides et du montant de ces der-niers, les éléments suivants sont prisen considération:

les ressources personnelles durequérant et de son conjoint;le revenu et la fortune des pa-rents;le nombre d’enfants encore enformation;les frais d’études ou d’apprentis-sage.

2. Types de subsidesLes bourses sont des allocations ac-cordées à fonds perdu. Le bénéfi-ciaire n’est pas tenu légalement deles rembourser.

Les prêts d’honneur sont accordéssans aucune garantie personnelleou réelle de la part du requérantou de son représentant légal. Ilssont remboursables.

Les subsides sont alloués:sous forme de bourses aux ap-prentis, aux élèves des écoles se-condaires du deuxième degré etécoles assimilées;sous forme de bourses et deprêts aux autres catégories.

3. Ayants droitDes subsides de formation sont ac-cordés:

aux apprentis;aux élèves des écoles secondai-res du 2e degré et écoles assimi-lées;aux élèves des écoles préparantà l’enseignement;aux étudiants des écoles de ser-vice social, des écoles administra-tives, des écoles préparant auxprofessions paramédicales, artis-tiques, ecclésiastiques et touristi-ques;aux étudiants des écoles techni-ques et des hautes écoles spécia-lisées;aux étudiants des hautes écoles,y compris le doctorat;pour les deuxièmes formations,les recyclages, le perfectionne-ment professionnel.

4. Présentation des demandes

Les demandes de subsi-des doivent être adres-sées sur formulaire adhoc au Département del’éducation, de la cul-ture et du sport, sectiondes bourses, dans les dé-lais suivants:

jusqu’au 25 juillet pourles personnes commen-çant leur formation enautomne;jusqu’au 20 février pour les per-sonnes commençant leur forma-tion au printemps.

Les formulaires peuvent être obte-nus auprès:

des administrations communaleset des directions des écoles;de notre site www.vs.ch > édu-cation, culture et sport > serviceadministratif et juridique;du Département de l’éducation,de la culture et du sport, Sectiondes bourses et prêts d’honneur,Avenue de France 8, 1950 Sion.

Le questionnaire dûment remplidoit être signé par le requérant etpar le détenteur de l’autorité pa-rentale et accompagné, selon lescas, des pièces ci-après:

d’une attestation de l’inscriptionà l’école ou à l’établissementfréquenté;du contrat d’apprentissage;d’un plan financier.

Les demandes de renouvellementde l’aide se font au moyen d’unquestionnaire spécial. Celui-ci estenvoyé automatiquement à tousles étudiants, élèves et apprentisqui ont bénéficié d’une aide pourl’année 2006-2007.

5. RenseignementsTous renseignementsconcernant les bour-ses et les prêts d’hon-neur peuvent êtreobtenus auprès duDépartement del’éducation, de laculture et du sport,section des bourses,avenue de France8, 1950 Sion (tél.027 606 40 85).

Département de l’éducation, de la culture et du sport

du canton du Valais Commission cantonale des bourses

et des prêts d’honneur

Bourses et prêts d’honneurBourses et prêts d’honneur

www.vs.ch/sajecs> bourses et prêts d’honneur

( Résonances - Septembre 2007 47

Page 49: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2007

48 Résonances - Septembre 2007 )

«La citation du moisTu me dis, j'oublie. Tu m'ensei-gnes, je me souviens. Tu m'im-pliques, j'apprends.

Benjamin Franklin

Les dossiers de RésonancesLes dossiers de Résonances

Les abonnements peuvent se faire:par courriel: [email protected] courrier: DECS-SFT, Résonances, rue de Conthey 19, cp 478, 1951 Sion

Pour des raisons administratives (centralisation des fichiers), il est désormaisimpératif que tous les abonnements et les changements d’adresse se fassentpar courriel ou par courrier et non par téléphone, avec indication du degréd’enseignement.Merci à toutes et à tous pour votre compréhension.

S’abonnerS’abonnerPour consulter les archives de Résonanceswww.vs.ch/sft > Les domaines duSFT > Les publications pédagogi-ques > Résonances > Numéros ar-chivés.

Tous les numéros dès septembre2001 sont en ligne. Les numérosplus anciens se trouvent à la mé-diathèque Valais.

Année 2003/2004N° 1 septembre Le rapport au savoir

N° 2 octobre Le niveau baisse: mythe ou réalité?

N° 3 novembre Les tendances pédagogiques

N° 4 décembre Le climat de l’école

N° 5 janvierLes frontières de l’école

N° 6 févrierLa coopération

N° 7 marsLe secondaire II

N° 8 avrilRevues en revue

N° 9 mai Enseignement du français

N° 10 juinLa récré en action

Année 2004/2005N° 1 septembre L’organisation de la classe

N° 2 octobre60 ans d’orientation

N° 3 novembreLe vocabulaire

N° 4 décembreEnseignant-e secondaire

N° 5 févrierICT: vers l’intégration

N° 6 marsLes coordinations

N° 7 avrilDialogue chercheurs-enseignants

N° 8 maiSciences par l’expérience

N° 9 juinL’égalité des chances

Année2005/2006

N° 1 septembre Piloter, motiver

N° 2 octobre Argumenter

N° 3 novembre Les enjeux de l’évaluation

N° 4 décembre-janvier Transition école-apprentissage

N° 5 févrierEffort/plaisir d’apprendre

N° 6 marsL’ennui à l’école

N° 7 avrilD’une transition à l’autre

N° 8 maiLe mouvement à l’école

N° 9 juinL’économie à l’école

Année 2006/2007N° 1 septembre Infos 2006-2007

N° 2 octobrePromouvoir la lecture

N° 3 novembreMaturités et passerelles

N° 4 décembre-janvier Génération zapping

N° 5 févrierLes langues étrangères

N° 6 marsEnseignants technophobes/philes

N° 7 avrilProjets pédagogiques 1/2

N° 8 maiProjets pédagogiques 2/2

N° 9 juinHarmonisations: état des lieux