L'Ecole valaisanne, octobre 1960

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JA SION l

L..' É COL.. E Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'université de Ge­nève). Raccordement - Langues. Enseignement par classe de 3 à 5 élèves. Sports: Ski - Patinage - Tennis -Equitation - Natation Cours de vacances en juillet et août

Ecole pour jeunes gens dès l'âge de 8 ans

BANQUE CANTONALE DU VALA~ PRETS ET CREDITS AGRICOLES

CREDITS DE CONSTRUCTION AVEC CONSOLIDATION A LONG TERMe

CREDITS COMMERCIAUX ET D'ENTREPRISes

BONS DE CAISSE 3 1/ 2

0/ 0

CARNETS D'EPARGNE 3 0/ 0

,

OCT. 1960 VME ANNÉE

1" Aux quatre vents d'octobre» Lino de Fr. Pont, Ee. second., Sierre

L-ECOLE VALAISANN,E

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le;nlurer;e 1Iala;sanne JACQUOD Frères

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r L'ECOLE VALAISANNE

Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand Ve Année

No 2 - Octobre 1960

Crocus

E. C.

M. Veuthey

J.-P. Rodrat

E. N.

H. Marin

E. C.

Abbé D. T.

SOMMAIRE

1. Parti e générale

Conscients de notre force

L'art d'interl"Oger

L'Art à travers les âges. VII.

Vers une école romande

Partie officielle .

II. Pat·tie pratique

Vocabulaire sur les métiers.

Explication de texte (Ecole secondaire)

Travaux manuels: Animaux en cordelette

Religion: La fête du Christ-Roi

RENSEIGNEMENTS

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13

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29

L'ECOLE VALA~SANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés, 00 numéros pm' an).

Rédaction: Eug. Clat'et, Office de l'Enseignement, Sion.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, adm inistmtion et e:l.:pédition: Office de l'Enseignement (Départ. Instr. Pub!.), Sion.

Impression: Imprimerie Fiorina & Pellet, Sion.

Abonnement allnuel : Fr. 10.-, C. C. postaux Ile 12, Etat du Valais, Sion.

(Pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422.

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1 J

5 insertions : rabais de 5 % 10 insertions : rabais de 10 %

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CONSCIENTS DE lSOTRE FORCE . .. Ce sont souvent les vérités élémentaires qui sont les moins connues. On ne

prête attention aux commodités des services publics, ct la sécurité de la poste, ct la protection de la police, ct l'importance de la santé ... que lorsqu'un trouble exceptionnel vient en déranger l'ordonnance habituelle. C'est quand elles nOlis m a.nquent que nous savons apprécier les bonnes choses, ou lorsqu'un étranger moins favorisé nous fait remarquer notre chance.

... A ce propos, il me souvient d'une réflexion que faisait le cher Monsieur Cuisenaire au cours d'une conversation, en août dernier.

« Vous, instituteurs valaisans, vous ne connaissez pas votre force! Dans tous les pays qui vous entourent, le corps enseignant est douloureusement partagé, divisé contre lui-même, en enseignement libre ou confessionnel et en enseignement officiel, neutre ou laïque. Vous, vous formez un bloc compact, uni, ayant le même idéal chrétien, recevant vos directives d'une source commune. Non, vous ne vous rendez pas c01:c;; te de votre force! »

C'est vrai que nous n' ap précions pas assez le privilège de boire tous ct la même source, claire et saine. La foi qu'on nous a enseignée à l'école primaire, puis ct l'école normale, puis, pour une partie d'entre nous, ct l'Université, cette foi est toujow's identique, apaisante, lumineuse dans sa simplicité. Nous n'entrons pas dans la vie active avec le tourment de l'inquiétude, en nous posant l'angois­sante question: « Ce que nous ont dit nos maîtres est-il vrai? »

Autour de nous, en d'autres milieux, tant de jeunes gens et de jeunes filles, formés dans le plus opaque matérialisme, abordent la vie avec l'angoisse au cœur. Il n'ont rien résolu du problème du mal, de la souffrance, de l'au-delà. Au terme de leurs études, beaucoup sont désarmés, barques désemparées avant d~avoir pris la haute mer. « Tu ne sauras jamais le désespoir qu'il y a en moi », écrivait Jacques Rivière, alors âgé de 21 ans, à son ami Alain-Fournier.

Et quelques semaines plus tard, à sa fiancée: «Je croyais avoi,r une mission: celle de dire que tout était mal, que rien n'était, qu'il n' y avait ni bonté, ni joie, ni vérité. »

Dramatique situation que celle de ces jeunes enseignants qui cherchent la lumière au moment même où ils doivent contacter l'âme des enfants!

Notre force, ct nous autres, enseignants chrétiens, c'est d'abord d'ignorer cette lutte douloureuse pour la conquête d'une foi. C'est de savoir pourquoi nous sommes ce que nous sommes. L'âme affranchie dlt doute torturant, éclairée des lumières du dogme, le cœur plein d'une Présence ineffable, nous pouvons nous consacrer sans atermoiem,ent ct l'œuvre de notre choix: l'éducation et l'instruction des enfants. A notre jeune auditoire, nous apportons mieux que des hypothèses, mieux que des (tpproximations, mieux que des opinions: des certitudes. Certitudes que notre exemple et notre action transformeront, si nous le voulons, en convic­tions pour la vie.

Ici encore Jacques Rivière nous prête sa voix: «Je n'ai qu'un moyen de reconnctÎtre ce que Dieu a fait pour moi, c'est de le dire. C'est de m'employer à Le faire sentir, à Le rendre présent pour tous, comme Il est devenu présent pour moi.»

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. Cette f?i que nOlis avons reçue, trop passivement reçue, hélas! elle est allss~ no.tr: fa~blesse. Elle n~ a p~s mlÎri sur les champs de bataille, au feu de la contrad"ctwn et de la persecutwn. Don gratuit, héritage sans mérite, notre foi somno~e trop souven~ en no~.s, inemployée. Nous ne savons pas quelle force exploswe elle pourrmt devenu' au service de notre enseignement. « ... Jusqu'à t1;~nsporter de~ mon!ag~,es» nous dit le Jl1aître des maîtres. Pourquoi tant d e.ducateurs Imssent-~ls s~ peu.cl: traces chez leurs élèves? Pour lUt ou pour une qm ,!,?us ont n;w:q'-!es, de qm lon parle encore vingt ans après, combien sont ol~bhes, ,sans ?'e~uuscence possi~le, si .ce n'es.t celle de leurs manies et de leurs d~f(:tlt.ts. Il eta.~e,:t fort~, al~, depart, ds avment reçu le message intégral: les ~~~l.ss~t~;les matenelles, 1 ego~sme, les grades, l'argent, la politique ont réduit leur l,deal d educateur aux mesqumes proportions d'un gagne-pain.

C'est aussi socialement que nous méconnaissons notre force. . NOliS, sommes plus de mille dans cette petite patrie rhodanienne, qui

travmllo,:s a la même tâche. Plus cle mille semeurs et meneurs d'âmes. (Pesez ces termes : ds sont la réalité).

. Si nous savion~ concentre~' nos efforts collectifs sur le même point, obéir unanunement c~u m~me mot cl ordre. trente mille enfants colporteraient le message, convmncrment les parents, gagneraient les familles et les villages ébranleraient l'opinion. '

Ce Bonhomme Noël, pa,r exemple ... Ce Chaland.e dont nous savons fort bien qu'il est une invention laïque, une

l11an;~uvre soummse pour détrôner l'Enfant Jésus et vider Noël de son contenu clt1:e~~en, ce Bonhomme douçâtre qui ne peut se soutenir ni historiquement ni rehg~eusemel~t, que les grands magasins venus d'ailleurs tendent à intronise' chez nous ... s~ nous lui déclarions la guerre?

.En Hol!ande et en Belgique, depuis deux Olt trois ans sauf erreur, les cath.ol~q~es ,,:enent campa,gne contre ~'affreux. Bonhomme, une campagne systé­ma~~qlle. art~cles dans la ~resse, cons~gnes stnctes données à l'église et ct l'école, affl,chettes ~lans l~s ma!5..asms, ~nga.gements signés dans les fctmilles, d 2sertion de tou~es mamfestatwns ou parms.sent ~a ~ouppelande rouge et sa barbe postiche, b~) cottage cle tous, ,les frod~us ou J~gure son effigie en même temps que plopagande pour ~ erectwn .. d une creche, même modeste, dans chaque foyer et sous chaque sapm de Noel ... A en croire les initiateurs, les résultats sont des plus réj~uissa,:ts. Ils seraient merveilleux chez nous. Si nous le voulions, rien ne nous ,r~sl,~termt. Les enfants seraient nos meilleurs auxiliaires, c'ar l'enfant a vite perce a Jour le Bonhomme sans consistance. Un sens subtil l'avertit de ne pas c?nf~ndre le grand, le touchant, l'authentique Mystère .. . avec la piètre mysti­f~catwn.

Et nous prendrions ainsi conscience de notre force.

. Une force théorique, objectera-t-on., parce que l'unanimité est rarement po~sl, ble., Mais. une force réelle quand même, dont il ne faut point douter, parce qu elle s appwe moms sur le nombre que sur le Credo qui nous unit.

Crocus.

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L'ART D'INTERROGER Certains pédagogues model'lles ont condamné le système suranné (disent-ils ... ) de

l'interrogation, comme une effraction, lm v iol de la liberté enfantine. Nous pensons que c'est lei une tendance extrémiste. L'interrogation bien comprise et bien menée établit entre maître et élèves l'indispensable contact.

Ces conseils ne sont point neufs. Ils figurent presque partout dans les manuels de pédagogie, dans le Vade­

mecum des jeunes maîtres. Il nous a paru hon cependant de les remettre en lumière, pour jeunes et vieux. Car on n'échappe difficilement à une certaine routine; le pli est vite pris de se limiter à certaines formes d'interrogation, à l'exclusion des autres. Rester vivant, c'est rester ouvert à toutes les possihilités reconnues efficaces. «Savoir enseigner, c'est savoir interroger» disait Mgr Dévaud.

Dans l'enseignement, le contact avec l'élève s'étahlit précisément par l'interrogation. Pour un peu nous ferions nôtre le mot de St-Exupéry : Interroger c'e~t apprivoiser ... c'est créer des liens. Ce qui implique que la manière d'inter­roger doit varier avec chaque enfant.

Il y a deux sortes d'interrogation, disent les manuels: l'interrogation de recherche et l'interrogation de contrôle. Il s'agit ici surtout de l'interrogation de recherche, mais la seconde est sujette aux mêmes lois d'efficacité. Conseils d'ordre moral tout d'ahord :

1. La question doit s'adresser à toute la classe et être formulée clairement, en des termes compris de tous. «Ce sont toujours les mêmes qui sont interrogés! » se plaignent parfois certains élèves. Il faut donner à chacun sa chance et même rechercher la spécialité de chacun pour lui permettre de se mettre en valeur.

2. Les questions faciles aux élèves faihles. 3. Avertir ... quand la question qu'on va poser exige une sérieuse réflexion. 4_ Ne pas tolérer qu'on réponde avant d'avoir été désigné personnellement. 5. Laisser le temps nécessaire à la réflexion.

Ensuite des conseils de bon sens: Sont à proscrire: 6. Les questions inutiles, celles qui vont de soi, celles qui sont déjà comprises

clans une autre question antérieurement posée (à moins qu'on y revienne à dessein, comme contrôle supplémentaire). Ex.: Pourquoi les hommes des cavernes étaient-ils chasseurs?

7. Les questions trop générales et trop vagues, celles qui comportent plusieurs réponses possihles. Ex.: Christian! Parle-moi des Romains ...

Marie-Jo! Que savez-vous de notre pays aIL moyen âge? 8. Les questions qui n'exigent en réponse qu'un oui ou qu'un non (défaut très

fréquent! ) Ex.: Louisa! Pouvez·vous me dire pourquoi les rFlaldstaetten se soulevèrent contre les

buillis? - Rép.: Oui! je peux vous le dire!

Ex.: A toute III classe: Qui peut me dire d'oit vient le mot AQUEDUC? - Rép.: Moi! Moi ! ...

Ex.: Robert! Est-ce que la lUlle exerce une influence sur les marées? - Rép. Oui, M'sieur, c'est vrai!

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9. Les questions décousues, sans lien, qui passent du coq à l'âne. 10. Les questions qui font appel uniquement à la mémoire.

C'est là un des défauts majeurs de notre enseignement primaire: Il faul avoir été pendant 15 ans expert aux écoles de recrues pour en être - hélas - convaincu. Il est des maîtres et maîtresses qui exigent le «par cœur» jusqu'en 7e et 8e année primaire, dans toutes les disciplines ! . .. Au lieu de faire appel à l'esprit d'ohservation, ' au jugement, au sens moral, au sens esthétique !

11. Les définitions pures. «Définir est divin », dit quelque part Aristote_ Et nos élèves Ile sont pas des dieux! Les vieux dictionnaires étaient plus sages quand ils définissaient. ~Chat: animal connu ! » E:r.: Ne dites pas: Jean! Qu'est-ce qu'un lw/!/wtoll?

Mais dites: Jean! Décrivez-moi lm lulIlneton ?

Enfin, des conseils de bonne didactique: 12. Au lieu de questionner, savoir affi.rmer et demander ensuite de justifier:

Ex.: Nos ancêtres étaient des gens intelligents: ils ont bâti Genève à la sortie du lac et non à l'entrée : lJOur Cjuelles raisons?

Ex.: C'est surtout pOlir des raisons éCOllOllûCjues, commerciales, Cjue Lucerne demande el entrer dans la Confédération: comment cela?

13. Un cas particulier étant constaté, faire trouver des cas semblables et exprimer la loi générale: E:r.: Genève est bâtie à la sor/.ie du lac: Et Zurich? Et Lucerne? Et ThOl/ne? etc.

PourCjuoi constmit·on des v illes el lCI sortie des lacs?

14. Quand plusieurs réponses sont possihles, ne pas passer à la question suivante avant d'avoir épuisé la première. Cette gymnastique mentale est très enrichissante. Ex.: On construit les villes à la sor/.ie des lacs et non à l'entrée :

- parce qu'à l'entrée du lac le terrain n'est pas solide pour bâtir; - parce Cjlle le terrain est marécageux (grenouilles, mOl/sticjues, air fétide, etc.); - parce Cjue le terrain littoral avance constamment (dépôt d'alluvions: Port-Valais,

Adria, Yverdon); - parce CjIL'il y a danger d'inondations en cas de crue; - parce Cjue les eaux du lac sont sales à l'embouchure dll fleuve.

15. Les exceptions confirment la règle. S'il y a une exception, la signaler Îlumé­diatemeut.

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Ex.: Le cas d'Yverdon à l'entrée dIL lac de Neuchâtel.

Exiger que la réponse soit une phrase complète. Au cours inférieur, l'enfant répond avec 'les mêmes mots dont s'est servi le maître; au cours supérieur, il tâche de trouver d'autres termes équivalents. Si la réponse est floue, emharrassée, exiger que l'élève en améliore l'expression. Hahituer les grands élèves à prendre la responsabilité de leurs dires: Le je est préférahle au nous et à l'impersonnel on. A noter que répondre et responsahilité ont exactement même racine_ ..

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19. Ne pas répéter la réponse donnée: le maître n'est pas l'amplificateur de l'élève!

20. Ne pas automatiquement ponctuer la réponse d'un Bien! Très bien! Erreur ! etc. Il faut parfois s'abstenir de tout commentaire pour 3 élèves qui répondent consécutivement et demander à un quatrième d'apprécier les réponses de

- ses camarades. Le danger contraire serait de ne jamais commenter une réponse donnée!

Conclusion : Il est bien rare que ne se vérifie pas l'axiome: A question intelligente.

réponse intelligente! Si le maître n'est pas satisfait des réponses obtenues, qu'il s'en prenne d'abord à lui-même. Toutes les règles énoncées ci-dessus pourraient se résumer en celle-ci: que le maître se mette à la place de l'élève et s'astreigne à répondre! Il serait parfois assez embarrassé!

E.C.

Plus de 6000 morts, Plus de 10000 blessés graves, Destructions massives dans 10 provinces, (3 fois la superficie de la Suisse)

Des villes jusqu'à 80 % dévastées 300-400 écoles totalement détruites, 500000 personnes réfugiées dans des camps de fortune:

tel est le bilan du tremblement de terre des 21 et 22 mai 1960 au Chili

LA SUISSE SE PROPOSE DE RIEBAYIR CES ECOLES, ~E PLUS POSSIBLE D'ECOLES ...

QUELLE SERA LA CONTRIBUTION DE TA CLASSE A CETTE ACTION D'ENtRAIDE?

Tout versement sera le bienvenu au CCP 15 000 Lausanne, « Pour les écoles du Chili»

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L'ART A TR.A VERS LES AGES

VII. DE L'ART PAIEN A L'ART CHRETIEN

L'apparition du christianisme a ouvert et pour l'histoire générale et pour l'histoire de l'art une ère nouvelle. Nous _considérerons dans ce chapitre l'art chrétien né dans ' les zones où les artistes de l'Antiquité avaient produit leurs œuvres, c'est-à-dire, en gros, dans les pays bordant la Méditerranée. Dans le chapitre prochain, nous étudierons l'art en Occident, chez les peuples dénommés « barbares ».

Le christianisme

Les quelques disciples alLXquels le Christ laissait le dépôt de son Evangile ne tardèrent pas à essaimer dans tout l'Empire romain. A la fin du Ile siècle, on trouve des conununantés chrétiennes en Palestine, en Asie mineure, en Egypte, en Afrique du Nord, dans les Balkans, en Italie et dans les Ganles. Au Ille siècle, l'expansion est extraordinaire et touche toutes les régions conquises par Rome. Quand l'Empire d'Occident s'effondre, le christianisme est solidement établi sur tous les territoires, prêt à évangéliser les peuples nouveaux.

Le double Empire

Trop vaste pour être gouverné par une seule administration, l'Empire romain avait été divisé en deux, puis en quatre parties par Dioclétien (284-305). Réunifié l il fut à nouveau divisé, définitivement cette fois, à la mort de l'empe­reur Théodose (395).

La partie occiclenta'le, minée par les infiltrations barbares (pillage de Rome en 410), s'écroula en 476 lorsque Odoacre, ayant renversé RonHllus Augustulus (un empereur de 6 ans n, renvoie comme objet de musée les insignes impériaux. En 495, Théodoric devient roi des Ostrogoths, avec Ravenne pour capitale.

Au contraire, la partie orientale, avec Constantinople (l'anciemle Byzance) pour capitale, résistera jusqu'en 1453 aux attaques successives des Barbares, des Arabes et des Turcs. Au VIe siècle, Justinien réussit même à établir son autorité sur une partie des territoires de l'ancien Empü:e (Afrique, Italie, Espagne du Sud), mais cette restauration, apogée de la puissance de Constantinople, fut de courte durée.

, Aux VIlle et IXe siècle, un commerce intense s'établit de Constantinople à la Mer Baltique, par les fleuves russes. Ces échanges favorisent l'expansion de l'art b yzantin dans toute l'Europe orientale. Un autre mouvement, les Croisades (XIe - XIIIe s.), développe les contacts entre l'Orient et l'Occident (1204-1261: Empire latin d'Orient établi par les Croisés à Constantinople).

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Le premier art chrétien

Inspirée par des romans ou des films plus ou moins historiques, notre imagination se représente volontiers les premières i:éunions chrétiennes dans les mystérieuses catacombes de Rome. En réalité, les catacombes sont essentiellement des nécropoles souterraines. Les chrétiens se réunissent dans des maisons parti­culières, même aux périodes de persécutions, puis dans de véritables églises, mentionnées par les auteurs, dont certaines ont été retrouvées. Leur extérieur ne les distingue en rien, évidemment, de maisons ordinaires, mais leurs dimensions sont suffisantes pour recevoir des groupes assez nombreux. On compte, à Rome même et avant Constantin, une vingtaine de ces églises. En Orient (Syrie, Asie mineure, Palestine), on a retrouvé des églises construites au Ile siècle.

Après l'édit de Milan, l'essor architectural est très important. On utilise d'abord les basiliques païennes (grandes salles de réunions), puis on construit de nouveaux édifices su~· le même type basilical, formule que l'on retrouve tout autour de la Méditerranée (plan rectangulaire, couverture en charpente, abside voûtée : Rome, Constantinople, J é.m salem). Le type constantinien s'enrichit bientôt de formules nouvelles (plan cruciforme, abside semi-circulaire, couver­ture en pierre, coupoles: Rome, Naples, Ravenne, Constantinople, Salonique, Syrie, Asie mineure).

La décoration des premiers édifices chrétiens et celle des catacomhes ne présente aucun caractère très nouveau. Les motifs eux-mêmes sont en général païens (décoration géométrique, plantes, animaux). Parfois, il s'agit de thèmes généraux interprétés symboliquement (personnage en prière; berger devenu le Bon Pasteur, imberbe jusqu'au Ve siècle; poisson, signe de reconnaissance des chrétiens, par l'anagramme de ce mot en grec, chaque lettre étant la première d'un mot de la formule « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur»). Rares sont les scènes tirées de l'Ecriture Sainte (histoires de Noé et d'Abraham, quelques miracles du Christ).

li s'agit souvent de fresques, mais aussi de mosaïques, quelquefois de bas­relief. li faut noter que la mosaïque, à Rome, Milan et Ravenne, au Ve siècle, continue une tradition héritée de l'art romain, et se garder de confondre ces mosaïques du Ve siècle avec les œuvres postérieures réalisées en Orient et en Italie même, à Ravenne et à Venise, par les mosaïstes byzantins.

L'art byzantin

On peut distinguer trois âges d'or en art byzantin: sous Justinien (milieu du VIe siècle), sous les Empereurs Comllènes (XIe - XIIe siècles), sous les Empereurs Paléologues (XIIIe - XVe siècles).

Le grand vide qui sépare Justinien des Empereurs macédoniens est causé par la lutte effroyable des empereurs iconoclastes (Léon l'Isaurien, Constantin Copronyme, Léon l'Arménien) qui détruisent les œuvres d'art, prétextant un danger d'idolatrie. li s'agit d'une pure intrusion du pouvoir impérial dans le domaine religieux, car; notons-le, l'Eglise résiste à cette fureur iconoclaste, réglementant les thèmes à représenter (2ème Concile de Nicée 786-787), recon-

a

n aissant leur valeur édifiante et didactique. C'est d'ailleurs à Rome, durant toute cette période, que les artistes pourchassés par Constantinople viennent se réfugier .

L'art byzantin s'étend sur l'ensemble de la Péninsule balkanique et sur les côtes qui lui font face (côte italienne de l'Adriatique, côte d'Asie mineure). Les historiens rattachent en outre à cet ensemble l'Arménie et la Géorgie.

L'architecture byzantine continue les formules constantiniennes et utilise de nombreux procédés orientaux (coupole, ensemble de coupoles, voûtes en matériaux plus légers avec ossature). En général, l'extérieur est sobre, sauf en Géorgie, où les églises à structures très complexes sont revêtues extérieurement d'un décor monumental exceptionnel (fenêtres, tympans). Au cours du deuxième âge d'or, on note une recherche dans le choix des matériaux et leur appareil.

L'art oriental est réfractaire à la représentation en volume. li est donc pauvre en sculpture, tout l'effort dans ce domaine se limitant au bas-relief ornemental. Par contre. la mosaïque occupe une place très importante dans la décoration, à côté du placage de ma.rbre et de la fresque. Cet art somptueux, plein de couleur, a l'avantage d'être extrêmement durable. Malgré le caractère majestueux (Christ Pantocrator, Vierge Theotokos) des personnages, on trouve parfois de remarquables portraits, chaque trait étant savamment mis en valeur par le mosaïste.

Signalons enfin quelques domaines très importants par le rôle que ces arts, facilement transportables, jouèrent en Occident: la miniature ornant les manuscrits, l'orfèvrerie (verroterie cloisonnée, émaux), les étoffes, et surtout les icônes à fond doré.

M.V.

VERS UNE ÉCOLE ROMANDE Le fédéralisme suisse n'est pas à discuter: il est à la base de notre civisme et de notre

patriotisme, la garantie de llOS individualités linguistiques et religieuses, la marque de notre esprit suisse.

Mais le c(lIItoltalisme étriqué, le compartimeltwlisme à outraltce, voilà qctÎ est paralysant dan s tous les domaines.

Dans le domaine de l'instruction notamment. Nous avons en Suisse 22 systèmes scolaires différents, wle mosaïque de programmes, d'horaires, de manuels onéreux. Notre fédéralisme serait· il en danger si nos enfants apprenaient la règle de trois ou le tant pour cent dans un manuel intercantonal romand, si les congés étaient unifiés et les programmes concertés? Voilà pourquoi nous applaudissons aux efforts de la Société Pédagogique Romande qui se propose d'étudier ce problème dans un esprit de large compréhension. Des préjugés tenaces feront obstacle à cette intention généreuse: llOUS souhaitons qu'ils soient vaincus et que se réalise U/le coordination profitable à tous.

Réd.

La Société pédagogique romande, qui groupe le corps enseignant primaire des cantons de Vaud, Genève et Neuchâtel, ainsi que les maîtres primaires et secondaires jurassiens, a chois comme thème d'étude de son Congrès quadriennal de 1962 ce titre à la fois suggestif et ambitieux: Vers une Ecole Romande.

Dans l'esprit des promoteurs, il s'agit de recherchel' tous les moyens propres à harmoniser dans la meSUl'e du possible nos diverses structures scolaires cantonales. On n'a pas idée, en

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effet, de l'anachronisme de certain es inc!lhérences et des d éboire~ scolaires qu'elles peuvellt ent raîner pour les enfants appelés à changer de canton .

Une commission intercantonale a donc été constitu ée pal' des représentants des quatre cantons affiliés à la S.P .R., m ais dès sa première séance, le 28 mai, il es t apparu que le problèm,e devait être étudi é en étroite collaboration par tolites les associations d'en seignallts de Suisse l'Omande, tant secondaires que primaires. Un appel à la coopération fut lancé, et c'est avec une vive satisfaction que la Commission vit aniver l es r éponses affirm atives du Valais d'abord, de Fribourg, et des maîtres secondaires des autres cantons.

C'es t ainsi qu e bi entô t tous l es enseignants romands, pal' la voix de leurs commissaires seront unis dans une action commune. D éjà du travail efficace a été r éalisé "u cours des trois premières séances, consacrées essentiellement à confronter l es différents sys tèmes scolaires et les plans d'études. Le principe d 'une enquête générale auprès de tous les maîtres romands ( t été d'autre part admis, si bi en que cet automne déjà chacun de vous sera appelé à exprimer son avis SUl' certaines caractél'Ïstiques scolaires de son canton .

Cependant, un point qui a r etenu l 'attention particulière de la Commission intercan­tonale es t l'ol'Ïentation n écessairê du grand puhlic, notamment pal' la voi e de la presse. Une action en profondeur auprès des autorités, seules h abilitées en demier r essort à décider les aménagements souhaités, n'aura d'effi cacité que si ell e est portée pa l' un puissant mouvement d'opinion .

Des contacts ont été pris avec les r édactions de plusieurs joumaux d 'information romands, ainsi qu'avec des milieux patronaux et syndicaux. T ous se sont montrés conscients de l'intérêt du problème et sont d'accord d 'informel' l eur public, à la condition cependimt de pouvoir se fonder SUl' des fa its et non seulement SUL' d es consid érations général es. On les comprenQ, cal' il est évident que le cas précis du collégien de 11 ans X, quittant Lausanne pOUl' Genève où il doit r etourner en primaire, pOUl' r ecommencer l 'année suivante ce qu 'il a fait à Lausanne deux ans plus tôt, comme celui du Sédunois Z, qui parce qu'il a douze ans et que ses pm;ents_ viennent travailler en terre vaudoise, ne pouna plus esp érer engrener dans l'enseignement secondaire officiel sans coüteuses et bi en aléatoires l eç~n s pl'Ïvées, seront plus propres à éveillel' l'intérêt que des r éfl exions générales.

Or qui mieux que vous, collègues, pourra nous fournil' ces arguments parlants. C'es t pourquoi, amis valaisans, nous nous permettons de vous lancer comme à tous les enseignants romands l 'ap!lel suivant:

APPEL

Que tous ceux qui ont eu connaissance d'un cas précis . d 'enfant ayant souffert dans son développement scolaire par suite du passage de l'un à l'autre de nos cantons romands, écrivent au président de la Commission, J.-P. Rochat, maître primaire supérieur à Blonay, pour lui exposer le cas. Il nous intéresse surtout

de savoir: a) La nature des p erturhations suhies pal' l'enfant (inadaptation, r etard, non­

pl'omotion, p erte de temps, notions manquantes, troubl es de santé -ou de caractère, ete.).

h} Les conditions matérielles de la .famille et le motif du changement de canton .

PARTIE OFFICIELLE

NOMINATIONS

MonsieUl' l'ahb é Jacques RIEDER, Rd curé de Vionnaz, a été nommé inspecteur du

district de Monthey, en l'emplacem ent de M. l'ahbé Pannatier, démissionnaire. Madame Suzanne Duhois·Quinodoz, d'Evionnaz, a été nommée inspectrice des travaux

féminins pour la partie romande du canton située entre Conthey et St-Gingolph . L'Ecole Valai sanne adresse ses félicitations à ces nouveaux serviteurs de notre

jeunesse scolai,re .

BREVET DE CAPACITE. Travaux obligatoires

Pour l'année scolaire 1960-61, les jeunes enseignants qui n 'ont pas encore le Brevet de

Capacité sont tenus de r édiger les travaux écrits suivants : AIL choix : Etablir lIIt T EST DE CONTROL E sur le programme d 'un e ann ée déterm.in ée. Ce test de contrôle doit po rter sur toutes les disciplines du pro gramme : langue m ater-

nelle (vo cabulaire, conj ugaison, lec ture expliquée, orthographe, r édaction), cal cul, histoire, géographie, dessin, politesse... Il comportera une série d 'exerci ces de problèmes SUl' le

programme, ainsi que des textes d e culture générale au niveau de la classe. Les candida ts choisiront de préférence une année correspondant au degré Ol! ils enseignent. L'Ecole Valaiw nne de septembre a p uhlié un de ces tests de contrôle (1ère année) dans

SO li lIuméro de septembre ; un au tre sera publié ell 1I0vembre ou décembre. 011 bien: Rédiger le centre d 'intérêt Sllivant : L A FORET DE CHEZ NOUS. Précisez le d egré auquel s'adressera ce centre d' intérêt. La bibliographie sur ce scj e t es t

abondante. Ne pas négli ger l'aspect local de ce thème. La lon gueur de ces travaux ne sera pas inférieure à huit pages dactylographiées, d essins,

planches, photographies ou illustrations non comprises. , Les travaux doivent être r emis aux inspecteurs pour le 20 mai, lesquels les envenollt

au D épartement pour le 1er juin. Les candidats en r etard, de m ême que ceux qui n'auront pas

terminé les quatre travaux précédents, ne seront pas convoqués aux examens du Brevet.

QUELLE EST VOTRE ADRESSE?

L'Ecole Valaisanne vous est envoyée désormais à votre adresse personnelle. Mais quelle ad resse ? Celle de votre domicile ou celle du lieu d'enseignement? Nous conseillons celle du domir.ile, m ême si vous n'y l'entrez que le samedi . Sinon, les munêros d e septêmbre et de juin risquent de ne pas vous atteindre. Pour mettre les choses au point, écrive? à la rédaction (Office de l'Enseignem ent) une carte postale 'donnant votre ad resse exacte, au cas 011

l 'actuelle serait imprécise ou incomplè te. La revue s'adresse à tous les enseignants primaires, secondaires, ménagers, professionnels.

Vous y avez droit. Si elle ne vous parvient pas, réçlamez !

Au verso Cam.pagne. Lino d e Marcel Pont" Ec. second., Sierre

Page 8: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

E.V. No 2, octobre 1960

ESSAIS DE VOCABULAIRE SUR LES METIERS Le travail ci·dessol/s n'a pas d'aut/'e prétention que celle d'aider les maîtres dalls l'étude

d'ull vocabulaire coumnt: celui des métiers.

Les 1lI,tel/rs ont essayé de répartir environ 130 termes de métier SUI' les 8 allnées primaires.

Cette répartition n'est pas si facile: il fallt tenir compte de la difficulté orthographique et surtout du coefficient de compréhension. L'enfallt de sept ails ne sait pas écrire le mot coiffel/r (les deux ff ?), mais il cOllllaît l'homme et le redoute même!

D'autres difficultés surgissent sans cesse: Certains métiers sont très voisins: ferblantier, appareilleur, plombier; d'autres SOllt en tmin de dis/JamÎtre et le coefficient de cOl/I.p/·éhension est théorique: tisserand, meunier, tanneur, tol/rneur, etc.

La connaissance pratique, expérimentale, est différente suivant le ",ili,eu: un gosse de Sion ignore ce qu'est le fruitier et une gosse de Liddes ce qu'est le primeu.r. Les listes Pirenne sont ici d'un maig/'e secours: vous n'y trouverez aucun terme de métier en 1ère (mnée, deux seulement en 4ème, quatre en 5éme. Au total, 27 métiers en tOI/t, fort inégalement répartis, le point de vue de cette classification Pire/me étant avant tout orthographiql/e.

Nous pensons tOl/t de même ql/e ce tra.vail est utile et nOl/s le publi,ons tel quel. Aux maîtres de /tOI/S dire s'il vaut la peine d'en faire des fiches de développement.

1ère ANNEE

(15 métiers)

(Réd.)

Boucher, boulanger, berger, coiffeur, cordonnier, dentiste, docteur (médecin), facteur, gendarme, instituteur, paysan, vigneron, conducteur ou chauffeur.

Exercices de compréhension

Recopie ces phrases en soulignant le mot qui désigne lm métier.

1. Le berger garde les moutons. Mon papa va chez le coiffeur se faire couper les cheveux. On achète le pain chez de boulanger et la viande chez le boucher. Les voleurs craignent le gendarme. Mes souliers sont percés: je les porterai au cordonnier. Maman est malade: le docteur est venu ce matin. Le docteur s'appelle aussi le médecin.

2. Le paysan travaille la campagne; le vigneron soigne sa vigne. René est le conducteur du car: les gens l'appellent aussi le chauffeur. Le dentiste soigne ceux qui ont mal aux dents. Le facteur porte les journaux, les lettres et les paquets. Notre instituteur (notre institutrice) n'aime pas les enfants qui bavardent en classe.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

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E.V. No 2, octobre 1960

Exercice de contrôle

Remplace les points ... par le nom d'un métier.

1. Facteur, cordonnier, dentiste, boulanger, docteur, vigneron, coiffeur.

1. Ceux qui mangent trop de sucreries ont de mauvaises dents; ils iront les faire soigner chez le , . , . L'oncle de Genève a écrit une lettre; c'est le , , . qui l'a apportée. Le · ... répare les souliers. Quand quelqu'un est malade, il faut appeler le ... Tes cheveux sont trop longs, va donc au .... De grand matin, le ... est déjà au travail pour cuire le pain. La vign~ est magnifique cette année et le ... sera content.

2. Paysan, chauffeur, boucher, gendarme, berger, instituteur.

2. Le ... vend de la bonne viande, mais elle coûte cher. Qui garde les moutons? C'est le .... Dans les champs, le ... travaille la terre. René est prudent, il ne boit pas de vin: c'est lui le . ,. du car. Quand nous bavardons en classe, nous faisons de la peine à notre .... Les enfants sages, polis et obéissants n'ont pas peur du ...

Ile ANNEE (17 métiers)

Mécanicien, garagiste, couturière, domestique, épicier, horloger, jardinier, laitier, maçon, menuisier, peintre, pharmacien, proJesseur, postier, pâtissier, pâtre, ramoneur. Exercice de compréhension

Dans les phl'ases suivantes, soulignez les mots qui désignent un métier.

1. L'auto de papa a une panne: le garagiste viendra la chercher; comme il est aussi mécanicien, il va réparer le moteur. Maman fera venir la couturière pOUl' nous faire des chemises. Depuis son accident, mon oncle a pris un domestique pour l'aider. Chez l'épicier, on peut acheter du riz, du sucre, de l'huile, des épices et beaucoup d'autres choses. Le jal'dinier cultive des légumes de premier choix pour les vendre à la ville. Le maçon construit les murs; le menuisier fait les meubles, les portes et les fenêtres.

2. Le peintre a passé les murs de la classe en bleu pâle. On achète les remèdes chez le pharmacien. Mon grand frère aime bien son professeur d'allemand. Cet homme noir qui nettoie les cheminées, c'est le ramoneur. Le postier travaille au bureau de poste. Le pâtissier prépare d'excellents gâteaux. L'horloger répare les montres et les pendules. On achète le lait, le beurre, le fromage chez le laitier.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

E.V. No 2, octobre 1960

Exercices de cO/ltrôle

Dans les phrases suivantes, remplacer les points ... par un nom de métier.

1. Mécanicien, garagiste, couturière, domestique, épicier, jardinier, maçon, menuisier. Une fenêtre de la chambre ne ferme pas bien et une chaise est cassée; papa a dit au ... de venir les réparer. Ce . , . a obtenu le premier prix au concours pour ses légumes et pour ses fleurs. Une fois par mois, maman fait venir une ... pour les travaux de routure. Après l'accident, l'auto a été remorquée par le ... ; les ... répareront le moteur. Le ... de

mon oncle est mort d epuis le mois passé: c'était un serviteur très dévoué que nous llÏl~lions b eaucoup. Un cllmion a enfoncé le mur d:J jardin: il faudra faire venir un . . . pOl:r refaire le mur. AUh'efois, l' . .. vendait surtout des épices, du sel, du poivre; maintenant, 011 trouve

toutes sortes de choses dans son magasin.

2. Peintre, pharmacien, /Jrojesseur, ramoneur, postier, pâtre, pâtissier, horloger, laitier. Mon cousin, qui est au collège, parle souvent de son ... d 'allemand. Derrière son guichet. le ... pèse les paquets avant de les expédier. Quand il fait mauvais temps à la montagne la vie du . .. est pénible.La pendule de la chambre ne marche plus: il faudra la porter chez l' .... On va refaire la peinture de notre cuisine; le ... commencera le travail lundi

prochain. Les m eilleurs sirops contre la thoux se trouvent chez le .... Quelles belles tartes j'ai vues dans la vitrine du ... ! On apporte le lait chez le . .. ; mais c'est lui qui le vend

aux gens de la ville. Quel est cet homme noir, avec son échelle et ses brosses? C'est le .. .

Fiches de cOlltl'ôle silencieu:\: Olt oral

1

Comment r éponds· tu aux questions suivantes 1. Quel travail fai t le m écanicien ? 2. Les mamans sont presque toutes couturières: comment cela?

3. Quels sont les devoirs des enfants envers les domestiques? 4. Quelle différence y a-t-il entre un boulanger et un épicier? 5. Nomme 10 denrées qu'on peut acheter chez l'épicier.

6. Pourquoi un horloger doit·il avoir de bons yeux?

7. Quel travail fait le jardinier? 8. Si je dis : «Le lait est très rare chez nous ». Est-ce vrai?

Si je dis: « Le lait est une gourmandise superflue ». Est-ce vrai ?

Si je dis: « Le lait est un aliment très nourrissant ». Est·ce vrai?

II

1. Qui a fait les murs de votre maison? Et les portes? Et la peinture des chambres? 2. Dans quoi le pharmacien conserve·t-il les remèdes? (tiroir, boîte, bocal, bouteille, tube, etc.)

3. Comment s'appellent les maîtres qui enseignent au collège?

4. Quelle différence l'a·t-il entre un postier et un facteur? 5. Nomme les friandises qu'on peut achetel' dans une pâtisserie?

(pâtisserier, gâteaux, tartes, chocolat, glaces, etc.)

6. Quand la vie des pâtres est·elle surtout pénible? 7. Quels sont les métiers les plus salissants que tu connais? (ramoneur, mécanicien, peintre, etc.) 8. Mais ces métiers sont très utiles aux gens: est·ce bien de mépriser ceux qui portent des

habits salis par le travail ?

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Page 11: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

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Ille ANNEE

(17 métiers)

Rehlplacer les points de suspension ... par un nom de métier. 1. Cafetier, cOlltrôleur, couvreur, bûcheron, droguiste, fleuriste, électricien, imprimeur.

En toutes saisons, le ... travaille dans la fôrêt. On a rarement un dimanche libre quand on est .... Le ... rend de grands services au phal'macien et au médecin. Pour devenir ... , il faut être fort en orthographe. Dans les trains suisses, les ... doivent savoir plusieurs langues. Pour l'anniversaÎl'e de maman, nous avons acheté une gerbe de roses chez la ... Le ... pose les ardoises ou les tuiles sur le toit. C'est l' . .. qui a installé l'électricité dans notre nouvelle maison.

2. Oculiste, pêcheur, photographe, pompier, primeur, sacristain, serrurier, vétérillaire, forgeron. Les ... pêcheurs du Lac Lémon demeurent chaque jour des heures entières sur leurs barques. Dans les grandes villes, les ... sont mobilisés en permanence. Si tu as mal au yeux, va chez l'.... En hiver, le ... vend des légumes et des fruifs étrangers. Le ..• soigne les animaux malades. Qui frappe le fer sur l'enclume? C'est le .... Le ... prend soin de l'église, de l'autel, des cierges et des ornements sacrés. Dans la vitrine du .,. il y a une

grande photo d'une pemière communiante. Le ... fabrique ou répare les serrures.

ECOLE SECONDAIRE

EXPLICATION DE TEXTE

Extrait de Textes français 1 (Editions Payot, Lausanne).

Edmond Gilliard: Enfance de campagne .

(A suivre)

. . . Je suis seul, ce soir. J'ai les yeux mi·clos. Je pense à notre chat Louxia, un grand matou gris, qu'on croit avoir été tué par les chiens courants de M. Collet. Et tout d'un coup je sens la nuit et le froid qu'il fait, dehors dans les champs; la détresse de la bête prise en chasse, n'ayant devant elle que le vide de la terre rase. Pas d'arbre ... Pas de mur. - Les murs de 1 chambre chaude ...

De l'autre côté de ce mur, à ma gauche, tout le long, il y a la galerie. Elle est grande ouverte sur la fuite des champs. Pendant le jour, sous le large toit de tuiles, on s'y sent encore «dans la maison », à moins que la bise ne la balaie, chassant l'air familier de tous les recoins où il s'était chambré ... (etc.).

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Page 12: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

E.V. No 2, octobre 1960

Ce texte se présente parmi les plus difficiles du recneil. Apparemment, la construction en est fort peu logiqne. Et pourtant l'anteur passe d'un souvenir lointain (Louxia) au rêve assoupi (son enfance) dans une transition toute de rythme à portée de nos classes. 1. Introduction: une association d'idées.

Une feuille devant eux, au signal donné et pendant deux minutes, les élèves écrivent «tout ce qui leur passe par la tête » en association d'idées avec l'expression suivante: Dans la campagne ... Lecture de quelques travaux, essai de composition orale. Faire sentir le manque d'enchaî· nement des phrases que la volonté ne contrôle pas, comme parfois dans le souvenir, dans le r êve, éveillé ou non. Exemple le texte suivant:

2. Ellfallce de campagne: Lecture par le maître, puis par les élèves. R éponse aux questions. 3. Plan dlL te:o.:te, OIL la recherche des « mots·clefs ». Louxia . mur . galerie - le «dehors» -

triple porte - mère - lampe - silence - ,' ent - père. (N.B. Plus le rêve avance, plus l'incohérence est marquée).

4. Idées géllérales : l'unité psychologique du texte a) il s'agit de l'auteur enfcmt :

son attachement pour le chat la peur de la nuit les puni tions, les rages sa mère laborieuse le jeu des rayons s'effacement dn père l'auteur utilise la confusion des mots enfantins « tout d'un coup» pour « tout à coup ».

b) il s'agit de son enfance à la campagne les chiens courants la terre rase (plateau vaudois) la maison, avec la galerie ouverte sur la fuite des champs

le large toit de tuiles la triple porte un intérieur sobre et utilitaire.

5. Retenons : a) Vocabulaire et orthographe:

chambré: ayant pris la température ambiante d'une pièce, formidable: terrifiante, qui fait peur. Remarquable, oppressant: qui gêne la respiration, halo: cercle lumineux. Les yeux mi-clos - les chiens courants - une projection directe.

h) Expressiolls : - La galerie ouverte sur la fuite des champs, - un volet ·plein, - la détresse de la bête prise en chasse, - le lialo forcé, - une pesée formidalHe.

c) Auteur: Edmond Gaillard, homme de lettres vaudois, ami de Ramuz.

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H. Marill.

.. ..

Photo Phil. Schmid, Sion

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Page 13: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

· .

E.V. No 2, octobre 1960

TRAVAUX MANUELS

ANIMAUX AVEC CORDELETTE A LINGE ET RAPHIA

Voici une série de travaux très faciles - dès 9 ans - qui demandent peu de matériel et eont d'un prix de revient modique.

Procurez-vous 30 mètres de cordelette à linge (quincailleries ou autres magasins). Il en ôexiste de différentes épaisseurs et de diffél'ents tressages. Ma meilleure cordelette est celle dont on peut retirer facilement un élément (toron) pour le remplacer pal' un fil de fer qui donnera à l'animal sa malléabilité et sa rigidité.

Tous les animaux du cliché ci-joint ont été confectionnés l'été derniel', au cours cantonal de perfectionnement (70 participants dans cette section). Nous conseillons de commencer par l'escargot.

L'Escargot exige environ 1 m. de cordelette, d'une seule plece. Point de départ en A. Terminus en B. La coquille seule est entourée de raphia 2 couleurs contrastantes {par exemple, jaune et noir}. Avec une aiguille à repriser ou aiguille à raphia, on enfile à l'extrémité de la tête un brin de toron (ficelle) pour les cornes. Petit nœud terminal; colle forte pOUl' rendl'e plus rigide.

Le cheval, 2 longueurs de cordelette de 25 cm chacune pour les jambes. 1 longueur de 33 cm. pour le corps. Quelques tours de raphia au·dessus des sabots, SUl' le museau et sur le doe {selle}; brides SUl' le cou. Effilocher la cordelette poUl' la queue. POUl' la crinière, passer lee fils ou torons à l'aide d'une aiguille à raphia. On peut raffiner en effilochant aussi le museau et en rabattant les fils. Yeux et orilles avec débris de feutre noir; éventuellement déchet de feutrine colorée pour tapis de selle. Travail de 3·4 h. {enfants}. Le cheval peut être confectionné plus petit 20 cm. (jambes) et 28 cm. (corps).

Le lézard, 1 longueur va de la queue à la patte droite avant, en dessinant la mâchoire eupérieure (50 cm.); 1 deuxième longueur pour la mâchoire inférieure et la patte gauche avant (25 cm.); 1 longueur (15 cm) pour les 2 pattes arrière. Le corps est entouré entièrement de raphia gras ou vert (Iezard vert); la mâchoire inférieure est rouge à son extrémité; le bout des pattee reste couleur cordelette. Pour les yeux, découper à l'emporte·pièce une toute petite rondelle de feutrine blanche, sur laquelle on colle une autre rondelle bleue, verte ou noire plue petite. A fixer sur une paroi ou sur un mur blanc.

Le chat, 2 longueurs de 30 cm. pour les pattes et le gros dos; 1 longueur de 30 cm. pour la queue et le ventre. Pattes blanches; dos et queue noirs. Pour la tête une balle de ping·pong sur laquelle on dessine le museau. Oreilles en feutrine. On trouve aussi en magasin de petites balles de liège. (45 ct.)

Le coolie chinois, 2 longueurs de cordelette: les jambes et le corps: 36 cm., les bras: 20·22 cm. Boule de liège, balle de ping·pong ou boule de carnaval en papier mâché pour la tête. Chapeau de papier, les seaux également. On entoure de raphia les épaules et le bassin; ne pas oublier d'emprisonner dans le raphia la baguette de rotin (ou fil électrique) qui soutient les deux seaux. Le fil de fer dépasse les jambes de 1,5 ou 2 cm. (en N); cela permet de fixer leb onhomme sur un socle en bois tendre, en sagex ou en liège.

Sur le cliché, les animaux ne sont pas à l'échelle les uns des autres 1

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Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

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Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

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E.V. No 2, octobre 1960

RELIGION

LA FETE DU CHRIST-ROI

Circonstances historiques Après la guerre 1914/18 : - progrès du matérialisme athée dans le monde, - persécutions contre l'Eglise: Russie - Mexique, - disparition des empires allemand, austro-hongrois, russe, turc. 1925: Pie XI instaure la fête du Christ-Roi pOUl' l'appeler que Dieu est Souverain

(Créateur, Juge, Providence), que tous les hommes sont soumis à ce Souverain, qu'ils le veuillent ou non, et pour honorer le Christ-Roi, dam sa royauté divine et humaine à la fois. La Royauté du Christ dans l'Ancien Testament

La Genèse affirme et réaffirme an cours des siècles le pouvoir absolu de Dieu : défense faite à Adam, sacrifice d'Abel, sacrifice de Noé, sacrifice d'Abraham.

La royauté de David préfigure celle du Christ: le jeune pasteUl' David est choisi pour être le roi d'Israël. La Royauté du Christ dans le Nouveau Testament

Faire trouver par les enfants les textes de l'Evangile où Jésus est aillioncé ou Pl'oclamé comme Roi: . Annonciation: Il sera grand et gonvernel"a son peuple. Nativité Un Roi vous est né. Epiphanie : Où est le Roi des Juifs qui vient de naître. Passion : Tu es donc Roi? - Mon Royaume n'est pas de ce monde.

Pour les plus grands (Ecole Secondaire): La royauté du Christ dans l'Apocalypse (l'Agneau mystique). La royauté du Christ dans les EpÎtres de St-Paul. La royauté du Christ dans la liturgie pascale. La Royauté du Christ dans la liturgie même de la fête 1. Sa place dans le calendrier :

a) Entre le 24e dimanche après la Pentecôte et le 1er dimanche de l'Avent: les Evangiles de ces 2 dimanches évoquent le jugement dernier. Le Christ-Roi y apparaît dans sa fonction de Juge universel.

b) Entre le dimanche des Missions (qui nous rappelle l'obligation pour tout chrétien de travailler à étendre le règne de Dieu) et la fête de la Toussaint (vision triomphante dn Roi et de sa Cour céleste).

2. Bl'ève analyse de la Fête dn Christ-Roi_ Introït Indique le thème de la fête. Il est tiré de l'Apocalypse: triQmphe de

Kyrie

Oraison

Epitre

Graduel Evangile Offertoire Secrète

l'Agneau = Christ-Roi. En grec: kUl'ios = Seigneur, Souverain (triple acclamation au Souverain Roi). Prière pOUl' demander l'extension de la royauté du Christ parmi les Nations désunies pal' le péché. Epître aux Colossiens 1/12 - 20 : Action de grâce pour la Royauté du Christ qui nous libère du démon. Le Christ est Roi en tant que Dieu et en tant que Médiateur. Le règne de Dieu s'étend à toute la terre. Alleluia! Il est éternel. Alleluia! Le Christ affirme sa Royauté spirituelle devant Pilate.

: Demande l'extension du Règne de Dieu. :. La fonction royale du Christ: réconcilier le pécheur avec Dieu; son

règne est som'ce d'unité et de paix. Postcommunion: La Communion sacramentelle nous associe à la Royauté du Christ et prin­

cipalement à son triomphe sur la mort. Conclusion a) La Royauté du Christ n'est pas extérieure à nous: elle est en nous. Faire avancer le

règne de Dieu en commençant par « moi ». b) Accepter la Royauté du Christ, c'est accepter les directives de ses ministres (la Hiérarchie):

Acceptation généreuse, filiale, joyeuse,

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

ET VOICI L'ÉCU D'OR

Samedi et dimanche 29 et 30 octobre aura lieu la traditionnelle vente de la petite plaquette de chocolat appelé Ecu d'Or et dont le bénéfice sert à couvrir, partiellement au moins, les frais occasionnés par la restauration de nos œuvres d'art et par la défense du visage aimé du pays.

Je me permets de la recommander vivement à la sollicitude de nos instituteurs et institutrices à la porte de qui, heureusement, on ne frappe jamais en vain.

Cette vente est au reste vivement recommandée pal' M. le Conseiller d'Etat Marcel Gross qui s'adresse en ces termes au personnel enseignant de nos écoles :

Le chef dit Département de l'I1Istruction publique du canton du Valais prie le personnel enseig1la1lt du Valais de bien vouloir s'intéresser activeme1lt à la ve1lte de l'ECU D'OR, velite organisée sur tout le territoire de la Confédération et qui permet aIt Heimatschutz suisse

de trouver les fonds 1Iécessaires à la protection de nos beaux sites et à la re.s/auratio/t de /lOS

1II0nlllnents vénérables. La vente de cet ECU D'OR a permis ait Heimatschutz suisse de verser à notre canton

quelcjue 250000 frallcs de subsides de 1955 à 1960. L'an pqssé, grâce aux Sl/bsides dit Heimatschutz, le Valais pouvait sauver cet incom·

parable docume1lt scientifique qu.'est la forêt vierge de Derborence.

Nous recevons beaucoup, montrons'1Ious dig1les ,de cette générosité. Sion, ce 10 octobre 1960.

Sig1lé: Marcel Gross

On ne saurai t mieux dire. Merci, Monsieur le Conseiller d'Etat, et merci d'avance à tous ceux qui nous apporteront une aide des plus précieuses.

Abbé Crettol Président de la Section valaisanne du Heimatschutz.

Les photos·clichés Cuisenaire et Art romain du dernier numéro de l'E. V. étaient de R. Schmidt, Grand·Pont, Sion.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1960

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On s'abonne à la Biblioth~que cantonale; prix: Fr, l.-, Abonnement dur ch die Kantonsbibliothek ; Preis : Fr. l.-,

1. RELIGION - PHILOSOPHIE

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BENN, Gottfried. Essays - Reden - Vortrage. (Wieshaden), Limes Verl., (1959); 80, 645 S. (Ges. Werke in viel' Banden. 1.) TA 15.410/1

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BOISDEFFRE, Pierre de. Une his toire vivante de la littérature (2e éd.) . (Paris), Le Livre contemporain, (1959) ; 80, 775 p.

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BUCHWALD, Reinhard. Schiller. Leben und Werk. 4.* Aun. (Wieshaden), 80, 838 S. Portr.

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BUSQUET, L. Robert. Farces du moyen âge. Version littérale de L'R'B'. Paris, F. Lanore, (1959); 81

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EMRICH, Wilhelm. Franz Kafka. Bonn, Athen iimu-Verl., (1958); 80, 445 S. TA 15.8Bl

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Das Theater der Barockzeit. Salzburg, O. Müller, (1959); 80, 756 S. Abb . Taf. (Thea tel'­geschichte Europas. 3.) TA 15.909/ 3

KRAHE, Hans. Indogermanische Sprachwissenschaft. 3.* Auf!. Berlin, W. De Gruyter, 1958-1959; 80, 2 Bde. (Sammlung Goschen. 59+64.) N 567/59+64

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REINERS, Ludwig. Stilfibel. Del' sichere Weg zum guten Deutsch . 60.-67. Taus. München, C.H. Beck, 1959; 80, XII +218 S. TA 16.068

RYCHNER, Jean. Contribution à l'étude des fibliaux. Variantes, remaniements, dégradations. 1: Observations. 2: Textes. Neuchâtel, Fac. des lettres. Genève, Libr. Droz, 1960; 80, 2 vol. pl. (Université de Neuchâtel. Recueil de travaux publ. pal' la Fac. des Lettres. Fasc. 28).

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SPERBER, Hans. Gesehichte der deutschen Sprache. 3. Auf!. besorgt von Wolfgang Fleisch-hauer. Berlin, W. de Gruyter, 1958; 80, 128 S. (Sammlung Goschen. 915.) N 567/915

WIDMER, Walter. Fug und Unfug des Uebersetzens. Sachlich-polemische Betrachtungen zu einem literarischen Nebengeleise. Koln, Berlin, Kiepenheuer & Witsch, (1959); 80, 167 S.

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WIESE, Benno von. Die deutsche Lydie. Form und Geschichte. Düsseldorf, A. Bagel, (1959); 80, 2 Bde. TA 15.754

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VON DEN STEINEN, Wolfram. Der Kosmos des Mittelalters, von Karl dem Grossen zu Bernhard von Clairvaux. Bern und Miinchen, Francke, (1959); 80,400 S. Taf. TA 15.760

Die überseeische WeI t und ihre Erschliessung. Von Otto Berkelbach van der Sprenkel, W. Ph. Coolhaas, Saburo leuaga ... Bern und München, Fruncke, (1959); 80, 542 S. Karten. (Historia mundi. 8.) N 527/8

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M é moi l' e s de la Société pOUl' l'histoire du droit et des institutions des anciens pays bour· guignons, cOll1tois et romands. Fasc. 1 ss. Dijon, 1932 ss. N 635

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