L'Ecole valaisanne, novembre 1969

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L'école valaisanne -SOM MAIR E

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Novembre 1969 No

XIVe année

T. Bernet M. Salamin F. Pralong P. Brossin

Pourquoi faut-il enseigner les mathématiques modernes? . Documents <l'histoire valaisanne

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Aujourd'hui la bible

P. Brossin M. Michelet G. Fournier

Pourquoi nos enfants ' lisent-ils ? . Livres pour enfants, livres chers? «Valaisannes» de Jean Follonier Education routière à 1'école

Partie pratique

Travaux de Noël D. Fournier P. Glassey Travail du rotin: Vide-poche

15 28

Examen d'admission à la section littéraire des écoles secon-daires 1969 - Corrigés . 31

C. Corlluz Lecture fouillée du mois . 40

Partie officielle et corporative 47

REN SEI GNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 393 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 Il.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.­l/S page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.-1/8 page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.­l/S page Fr: 32.-1/4 page Fr. 25.-1/8 page Fr. 14.-

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Pourquoi faut-il enseigner les mathématiques modernes t

Monsieur Théo Bernet, l'auteur du présent article, est bien connu en Suisse romande. On lui doit, écrite avec ses collègues Addor, Flückiger et Isler, la séti! d'articles publiés en 1964-1965 dans l'«Educateur» sous le titre MathématiqUe actuelle, articles réunis sous forme d'une brochure que l'on peut encore se procurer à la Guilde de documentation de la Société pédagogique romande (Louis Morier, Genoud, Collège, 1843 Vey taux).

Dans le cadre du Séminaire pédagogique de l'enseignement secondaire et du Séminaire de formation continue des maîtres de mathématique, Théo Bernel s'occupe de la formation des maîtres de l'enseignement secondaire vaudois dans le

domaine de la , mathématique. Depuis quelques mois son champ d'activité s'éten~ aussi à l'enseignement primaire, où il participe à la préparation et au recyclage des maîtres ainsi qu'à la conduite des recherches entreprises dans le canton de Vaud en vue de l'introduction de la mathématique actuelle.

Avant de montrer de façon plus détaillée comment ces mathématiques s'appliquent dans la vie courante de chacun, j'estime qu'iil convient de rappeler les arguments essentiels suivants:

- En matière scientifique il n'est plus permis, en 1969, d'enseigner selon les conceptions du siècle passé. Ce que chacun admet pour la chimie, la géographie, etc. est valable aussi pour les mathématiques.

- On a pu dire que les mathématiques traditionnelles étaient celles des mécaniciens, des astronomes et des artilleurs (en songeant aux princi. paux utilisateurs d'avant 1850). Les mathématiques modernes ont un champ d'application beaucoup plus vaste; de nombreuses autres activités humaines y font appel: biologie, gestion d'entreprise, linguistique ... Les mathématiques modernes répondent à la fois aux besoins des anciens et des nouv~ux utilisateurs.

- Leur étroite connection avec la logique constitue un argument en leur faveur, ainsi que leur plus grande précision, leur plus grande généralité, leur meilleur accord avec le développement psychologique de l'enfant, et même leur simplicité. (Mais cela, il faudrait l'expliquer plus en détail).

Ce sont 'là des arguments essentiels, je l'ai dit. Mais je ne crois pas qu'ils emportent forcément l'adhésion du maître qui a consacré des années à perfectionner son enseignement de l'arithmétique traditionnelle, accumulant dans sa collection de problèmes toutes sortes d'explications à la vie cou­rante. Je voudrais donc me placer à ce point de vue-là et tenter de répondre à la question: est-ce que l'élève de l'école primaire rencontrera lui aussi des applications des mathématiques modernes?

, "

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Je procéderai en deux temps, adoptant ?'a.bord un poi?-t de vue plu~ , 'raI où il sera difficile d'entrer dans les detaIls, me restreIgnant enSUIte a ~:e se~le notion, que je pourrai expliquer et dont je montrerai le grand nombre d'usages.

Il n'est pas certain que chaque élève rencontrera, dans sa vie, des. ,équa­. s du premier degré à deux inconnues. Il est en revanche certam que ttOn . 1 .. hacun devra s'organiser, aussi bien d;:tns son traVail que dans ses OISIrs. ~es mathématiqu~s ~odernes e? f?urnissent le moyen: ~lles sont l'outil naturel de l'orgamsatIOn, de la decisIOn.

Une ménagère doit aller à la boulangerie, à .l~ boucherie et dans l'u.ne des deux épiceries de son quartier. Laquelle chOISIr? Dal!s .quel. ordre f~Ire l s achats? Pour trouver l'ordre le plus favorable, elle dOIt Imagmer rapIde­e ent les diverses possibilités. Elle doit être consciente aussi des critères :Ui peuvent la guider: longueurs des chemins, charges à transporter (bou-teilles à rendre, emplettes), heures d'ouverture des magasins (si. elle v~ tôt dans l'après-midi). Elle n'arrivera peut-être pas à la même solutIOn SUIvant qu'eËle voudra rendre la dépens'e minimale" rendre l'effort minimal, ou être de retour le plus tôt possible. '

Dans de nombreuses occasions, on se trouve confronté à des problèmes analogues. Quel est le meilleur chemin en voiture d'un point à un autre d'une grande ville? De nouveau le choix des critères est fondamental: veut-on arriver le plus tôt possible? être certain d'arriver avant telle heure fixée? brûler le moins possible d'essence? ou ménager ses nerfs? De même, il faut choisir son chemin dans un grand magasin ou, en vacances, pour visiter une ville, un parc public, un jardin zoologique, un musée .. .

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Fig. 1

Vous avez ci-contre le plan d'une salle de musée. Les ha­chures indiquent les endroits où se trou­ve exposé quelque chose.

Quel est le chemin le plus avaritageux pour faire la visite?

Essayez de résoudre l~ problème! Vous verrez qu'il est assez difficile et qu 'il faut d'abord le préciser si l'on veut qu'il ait une réponse: à quelle

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distance des objets exposés doit-on passer pour les admirer? (C'est un~ démarche essentielle: pour appliquer les mathématiques à la réalité, il faut toujours faire certaines suppositions).

Deuxième étape: passer en revue un certain nombre de chemiu.",~u\,;lm , possibles. On ne peut guère songer ici à établiT une liste complète, mais il conviendrait d'exercer les élèves à trouver tous les chemins possibles dans des cas plus simples, tout en leur donnant les moyens d'y arriver (schémas en forme d'arbre, etc.). Cette démarche «combinatoire}) manque dans l'arithmétique traditionnelle, alors qu'elle pourrait souvent rendre service.

Troisième étape: à chaque cheminement qui entre en ligne de compte il faut associer un nombre: sa longueur. (Exemple de la notion de fonction dont il est question plus loin). Quatrième étape: comparer ces longueurs.

Pratiquement, en classe: on peut imaginer que chaque élève ait dessiné sa solution sur un papier portant le plan de la salle. Comment s'y prendre pour comparer les longueurs? Remarquons en passant qu'une telle question n'oblige pas à faire de calculs. En revanche, elle met en jeu de nombreuses autres notions: analyse combi. natoire, dénombrement, mesure, fonction, relation d'ordre ... Il est clair qu'il n'est souvent pas utile d'élaborer la solution sur le papier. Dans la pratique une brève réflexion suffit. L'école devrait préparer cette réflexion.

Les exemples qui suivent sont du même genre. Le condùcteur d'une balayeuse de la voirie doit nettoyer un réseau

de rues donné, en roulant dans chacune le long des deux trottoirs. Le facteur organise sa tournée, ou s'en va lever toutes les boîtes aux

lettres de la ville. Lors d'un afflux de clients, le sommelier doit décider à chaque instant

s'il veut prendre les commandes de plusieurs tablées à la fois, comment il doit grouper les consommations qu'il apporte, quel chemin choisir entre les tables. .

Voici un type de problème tout à fait différent. Deux personnes doivent partir en voyage dans une même voiture. Au petit matin, l'une charge sa voiture et s'en va au domicile de l'autre, qui attend avec ses bagages. Corn. ment charger le coffre? Faut-il d'abord en sortir quelque chose? Est-il possible de tout y caser? Faut-il fractionner l'une ou l'autre pièce?

Il se pose des problèmes analogues lorsqu'on fait ses malles, lorsqu'un livreur charge sa camionnette, ou un déménageur son camion ... Leur solution est d'autant plus délicate que le volume à disposition est plus proche du volume total des objets que l'on veut y caser.

L'école devra accorder de plus en plus d'importance aux problèmes de repérage et de codage, dont on n'était pas assez conscient jusqu'ici. J'ai vu cet été un camping où les jolis noms de rues et les numéros fixés à certains arbres ne permettaient guère de repérer convenablement les tentes. Je connais une maison de commerce qui utilise, pour les articles qu'elle vend, une numérotation telle qu'il lui est difficile d'assurer une vente par corres­pondance sans erreurs.

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Il serait bon de réfléchir à des questions comme celles-ci: comment , ter ou coder les salles d'une école, les appartements d'un ensemble

nuroero . . d' h . 1 " meubles locatifs, les maisons d'une VIlle, les rayons une p ar~acI~, es ~~~s d'une bibliothèque, ... ? -Tout cela ressortit encore aux mathematlques

modernes. 'l' V us vous dites peut-être que tout le monde resout de tels pr?b emes .0 longtemps et fait des mathématiques modernes sans le savOIr. C'est depUIS , . , 'fI' . mais on les résoudra mieux en le sachant. Je crOIS qu une re eX.IOn

vraI, . . d' ' d Ice 1 lucide sur des questions du type que Je VIens evoquer :en ~a serv. ' ~:; seulement aux spécialistes, mais à tout le monde: la menagere ~u: se

de comment elle va faire ses «à-fond» (dans quel ordre hberer deroan . ) , 1 pièces? où entreposer les meubles chaque fOIS? se trouve en presence ;~ même problème que le technicien fixant l'ordre .des travaux ~ effec~uer dans un carrefour qu'il faut rénover tout en mamtenant la CIrculatIOn.

Prenons maintenant une notion simple, mais particulièreme~t imp~rtante, r voir comment elle trouve son application dans de multIples Clrcons­

f~:ces. Il s'agit de la notion de fonction *: une sorte de correspondance que nous définissons ainsi: .. ,

» Pour que nous ayons une fonctIon, Il nous faut deux ,ens~n;bles appeles »respectivement ensemble de départ et ensemble d arnvee. De plus, » il nous faut une règle qui associe à chaque élément ~e l'ens.emble »de départ exactement un élément de l'ensemble d'arnvée (m plus » de un, ni moins de un). »

La figure 2 présente schématiquement un exemple de fonction. L'en­semble de départ et l'ensemble ~'arrivée sont représentés ~h~cun par une courbe fermée et désignés respectlvement par D et A. Les elements de ces ensembles sont représentés par des points dessinés à l'inté!ieur de la cou~~e correspondante. Des flèches indique?t cO~I?-~~t les. pomts sont ,assocle~ les uns aux autres. Conformément a la deflmtIOn, Il part une fleche (m plus, ni moins) de chacun d~s ~oints de I? Quant au nombre des flèches aboutissant aux points de A, Il n a aucune Importance.

Fig. 2 Fig. 3

* Au lieu de «fonction» on dit souvent « application», mais il ne faudrait pas donner à ce terme le sens qu'il a dans la phrase précédente.

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Dans certains cas, l'ensemble de départ et l'ensemble d'arrivée n' forment qu'un seul. Il s'agit alors de fonctions d'un ensemble dans lui-m La figure 3 schématise un exemple d'une telle fonction. Vous pou contrôler que, de chaque point, il part une flèche, et une seulement.

Voici des exemples d'usage de cette notion dans la vie courante.

« Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place! )} La première partie de cet excellent conseil signifie qu'il convient de définir une fonction attribuant une place à chaque chose.

Au spectacle, l'achat de billets numérotés définit une fonction de l'en. semble des spectateurs payants dans l'ensemble des places de la salle: à chaque spectateur payant, sa place!

Remarquons qu'à rebours on ne peut pas forcément dire: «A chaque place son spectateur payant!)} (Il peut y avoir des billets de faveur, des places restées invendues.) La correspondance qui associe à chaque place vendue la personne qui doit l'occuper n'est pas toujours une fonction de l'ensemble des places de la salle dans l'ensemble des spectateurs payants.

A la gymnastique, à chaque pantoufle correspond l'élève à qui elle appartient. Mais on ne peut pas dire qu'à chaque élève correspond sa pan. toufle.

Chaque Suisse est doté d'un numéro A VS. Il y a là une fonction. Mais à rebours... il faudrait qu'à chaque numéro corresponde une personne déterminée. Là aussi, on désire avoir une fonction. Cela oblige à utiliser parfois des numéros de 9 chiffres au lieu de 8 . Avec les 8 chiffres tra­ditionnels, il se peut que deux personnes différentes aient le même numéro, si elles sont jumelles et de même sexe, par exemple.

Tarif postal des paquets inscrits: à chaque poids de 0 à 15 kg corres­pond un prix. D'une manière générale, un tarif définit une ou plusieurs fonctions. On dit d'ailleurs: « Le prix est fonction du poids.»

Les dames s'intéressent beaucoup à certaines tabelles qui leur indiquent le poids idéal en fonction de la taille. En règle générale, les ta belles de toutes sortes servent à donner une fonction.

L'horaire des chemins de fer indique la position des trains en fonction de l'heure.

Tout système de codage fait appel à des fonctions, souvent de plusieurs manières.

Des enfants inventent une écriture secrète: à chaque lettre ils associent un signe convenu. A rebours, il faut aussi qu'à chaque signe corresponde une lettre, sans quoi un message secret serait indéchiffrable. Au lieu de cet exemple, j'aurais pu prendre ceux de l'écriture Braille, du code des bandes perforées Telex, de la numérotation des salles d'une école ...

Passons maintenant à quelques exemples un -peu plus complexes, car ils font appel à trois fonctions en même temps.

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Chaque élève de l'école écr~~ s?n nOI?, sur ses cahiers. De cette m~nière, e cahier se trouve aSSOCIe a un eleve : nous avons une fonctIOn de

chaqumble des cahiers dans l'ensemble des élèves. Le maître a besoin de cette l'ense .,. A f . 'h

tl' on lorsqu'il rend les cahIers apres correctIon. utre onctIon: a caque fon

c 'f . d l' bl d'l' / ' est associée sa classe. C est une onctIOn e ensem e es e eves

eleve . . . , 'h h' l'ensemble des classes. SI mamtenant nous assocIOns a caque ca 1er danspropriétaire puis à celui-ci sa classe nous voyons que nous pouvons son' , ff' , . correspondre à chaque cahier une classe. Nous avons a aire a une falr~elle fonction, de l'ensemble des cahiers dans celui des classes. On no

U , d d ' 'd a t l '

d· que c'est la composee es eux prece entes. n y recour orsqu on It h' / d 1 'd se demande dans quelle salle rapporter un ca 1er trouve ans es corn ors.

La situation décrite correspond au schéma de la figure 4 (où l'on' ~'a résenté qu'un seul cahier, son propriétaire et sa classe). La flèche pOln­

:fée est l'une de celles qui figure la fonction composée des deux autres.

Ensemble des cahiers Ensemble des élèves Ensemble des classes

Fig. 4

Dans l'année, . à chaque jour est aSSOClee une date, à chaque date l'un des sept noms lundi, mardi, ... , donc à chaque jour, l'un des sept n0!ns.

Dans une bibliothèque, à chaque livre est associée une cote, à chat]ue cote une place, donc à chaque livre une place.

Dans un magasin, à chaque article est associée, une place? et, ve~s ch'\que place, une petite. aff~che indiq1:le le prix. ~ar l~ ?n aSSOCIe .un. pnx à chaque article. Il s'agIt d une fon~tIOn compos~e, d o~ les ,ennUIS l~ter­venant lorsqu'une affiche est déplacee,. ou lor~qu. un ar.tlcl~ n ,est pas a sa place. On peut les éviter en notant le pnx sur 1 artIcle lUI-meme.

Mettons que 12 équipes participent à un championnat. Le classement final est une fonction de l'ensemble des équipes dans l'ensemble des nombres de 1 à 12. S'il n'y a pas d'ex-<equo, c'est aussi une fonction de l'ensemble des nombres de 1 à 12 dans l'ensemble des équipes.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

Comme vous le voyez, les exemples ne manquent pas. Pour je voudrais présenter encore quelques cas tirés de la matière scolaire ditionnelle.

Lorsque, pour apprendre la notion de nombre aux tout petits, on des «correspondances terme à terme» entre des ensembles, il s'agit entendu de fonctions. Pour chaque correspondance il y en a deux, l'une premier ensemble dans le second, et l'autre du second dans le premier.

La formule de l'aire du triangle définit une fonction, puisqu'elle l'aire d'un triangle à partir des mesures de sa hauteur et de sa base. A couple de nombres, elle associe un nombre.

De même la table de multiplication associe, à certains couples nombres, un nombre qui en est le produit. Voilà la manière «AAA~,~",.lJl~" de comprendre les opérations. Une opération est une fonction des nombres à ,des couples de nombres.

Exemple, dans le cas de la multiplication: (3 ; 4) dans le cas de l'addition: (3 ; 4)

Pour ce qui est de la division euclidienne (la division «avec reste»), choses se présentent autrement: à un couple de nombres (dividende, di . est associé, non pas un nombre, mais un couple de nombres (quotient,

Exemple: (37 ; 5) > (7 ; 2). Il s'agit d'une fonction, mails notre analyse fait voir que cette ODf~r:HII\, 1

est différente des autres. Alors qu'une «écriture» telle que

3 + 4 désigne aussi un nombre (à savoir: 7), on ne peut en dire autant de

37 : 5 si l'on pense à une division euclidienne. De là vient, par exemple, qu'on doit pas utiliser de parenthèses dans ce cas.

(37 : 5) : 4 n'a aucun sens, s'il s'agit de divi'sions euclidiennes: 1'« objet» 37 : 5 peut pas être divisé par 4. De là vient aussi que la division eudid' s'accorde mal avec un bon usage du signe =. Dans l'esprit de l'élève écrit

37 : 5 = 7, reste 2, le signe = prend forcément le sens erronné de «voici le résultat».

Plaçons-nous dans l'ensemble des nombres entiers positifs. Que dire «multiplier par 3»? Quel est le contenu exact de ces mots? nombre entier peut être multiplié par 3. On ne préc1se pas duquel il s' L'idée de «multiplier par 3» correspond à une fonction: celle qui à tout nombre entier son triple:

0--> ° ; 1 --> 3; 2 --> 6 ; 3 --> 9 ; ... Ce type de fonction est appelé aussi un opérateur. Lorsqu'on dit «

tiplier par 3, puis par 2, c'est multiplier par 6 », il s'agit de la co ..... ·~·""'tlnnl de deux fonctions.

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Prenons le cas d'une viande ~ont le prix est fixé à 14 F .. le .kg. Chaque pièce vendue est pesée, pUIS ~on pnx se ~alcule en ~ultIplIant

14 son poids exprimé en kg. Le pnx est proportlOnnel au pOIds. Nous par . avons une fonctIon:

0,35 --> 4,9 ; 0,2 --> 2,8 ; ...

C'est ainsi que la bonne vieille règle de trois reparaît sous ' un nouvel / lairage. L'étude de la proportionnalité n'est rien d'autre que ce~le de .1~ e~ nction linéaire.» Si l'on songe à la place qu'occupe la proportlOnnahte d~~s un programme d'arithmétique tr~ditionnel (pr?portions, i~térêts, po~ds spécifiques, échelles, vitesses ... ) on VOlt que la notIon de f/onctlOn recouvre à peu près tout ce progra~e. E.t par~dessus l~ march~ elle,.r.ermet de maîtriser une foule de questIons qUi ne s y troUVaient pas Jusqu ICI.

Voilà l'extraordinaire puissance des notions «modernes»: elles sont simples et possèdent un c~amp d'applicat/ion .extrême~ent vaste. C"est, me semble-t-il, une bonne raison pour les etudIer explIcItement et pour les utiliser comme fil conducteur tout au long de la scolarité. .

Théo Bernet

Affmnchi's,sez aussi votre correspondance commerciale avec ,l,es timbre·s Pro Juventute!

COUVERTURE: TILMAN RIEMENSCHNEIDER, Autoportrait Eglise de Creglingen, Württemberg, soubassement d'un autel, vers 1505-1510

Les deux derniers numé·ros de l'Eco['e valais'anne nous ont permis d'admirer deux œuvres de ce grand sculpteur aUemand. Pour fiaire encore mieux 'sa connaiiss,ance, voioi Ison propre portrait, dans lequell le réa1lisme des traits eit lIa justess'e de l"expression sont servi1s par une admirable tech­nique. On a le senJtiment d'ê1're en présence d'un pefiSonnage dé·sabusé: regard loirutain, yeux -cernés, rides partant du nez, bouche relâchée. Le tout plonge dans une douoeur qui n"exCilut pas une grande densité.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

Documents d!histoire valaisann

En complément à nos Documents d'H istoire Suisse, 1798-1847, Sierre, 1969 135 pages, au «Dépôt scolaire», au prix de Fr. 4.10 l'exemplaire, l'Ecole valaisann' veut bien publier mensuellement des documents d'histoire valaisanne. Nous penso~ que cette publication rendra service au personnel enseignant. C'est donc avec plaisù que nous apportons, en un domaine précis, notre collaboration au rédacteur res. ponsable de l'Ecole valaisanne.

La de

proclamation I!indépendance

Michel Salamin

en Valais Le Directoire de Paris souhaite la réunion du Valais à la France. De là, l'occu.

pation militaire du Valais décidée par Bonaparte et accomplie par le général 'Turreau le 23 novembre 1801. Malgré les destitutions illégales et les réquisitions extraordinair~ dont elle est victime, la population du Valais ne se décourage pas. Bonaparte s'impa. tiente: «Il faut décider l'affaire du Valais», écrit-il à Talleyrand, le 20 maTS 1802.

A. Les directives de Bonaparte

Le 26 floréal an 10 (16 mai 1802), Bonaparte informe Talleyrand d~ sa volonté à ~'égard du Valais. Voir Correspondance de Napoléon 1er, t. 7, Paris, 1861, pp. 464. 465, No 6086 .

La constitution du Valais m'est assez indifférente, Citoyen Ministre p~ua.:u qu'~lle convienne aux Valaisans, et que tout se fiasse ,sans que rie~ SOl't Impnme.

L'artide 1 er doi'i être ainsi conçu: «Le ValailS forme une répubHque indépendante, 'sous la protection des républiques française, helvétique et italienne.»

Artide 2: «La religion oatholique, apostolique et romaine est la religion de l'Etat.»

ATtic:le 3: «La grande route du Simplon est ouverte et entretenue aux frais des républiques française et italienne. Les fortifications établies ou à ét~blir pour la 'sùreté de cette Toute seront faites par la France, qui a le; dr01'i d'établir, à ses frais, les magaslins nécessaires pour 'assurer à ses arme es le passage. Le gouvernem'ent valaÎ<san 'es'i tenu de faire établir une posûe aux chevaux à :J'ins'tél!r 'et lau même tarif que celile de France.

»Aucun péage ni droit ne peuvent être mis sur oette grande route sans le ~ons~ntem'ent de 'la France. Chaque commune est responsable et doit mamtemr la sûreté sur la portion de la route qui passe sur son territoire.»

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Article 4: «La république du Valai's ne reçoit et n"envoie des agents u'aux trois républiques qui la protègent.})

q Le reste de la constitution m'est assez indifférent; donnez carte blanche aU citoye~ Verninac po~r l"ar1ranger comm~ il v?udra et. comme il} c,o~viendra Ux Valmsans. Une fors convenue, un depute françaiS, un hel'Vetlque, un ~alien s'e rendraient à Sion pour installer le gouvernement; mais tout se ~erait sans édat et sans que rien fût imprimé.

B. La proclamation de l'indépendance valaisanne La relation suivante est extraite du Nouvelliste vaudois, No 73, du vendredi

10 septembre 1802 (23fructidor an 10).

Sion, 6 Sept. C"est hier que s'est consommé le rétabHs's'ement de notre république et Il'instaUation de son nouveau gouvernement. Le général Turreau a cons'enti qu'elle ne fût pas différée jusqu'à ce qu'il pût y assister et qu'elle fût raite p'3Jr une proclamatron aux nom des envoyés des trois puissances garantes. Oette proC'lamation C .•. ) , a été envoyée le 3 à Œa diète, accompagnée d'un ,message par lequel eHe était invitée à la porter à la con­nais,sanoe du peuple. L'a diète a ordonné que la publi'oation en fût faite avec la pompe 'et la solennité qui convenaÏ'ent à l'importance du nouvel ordre de choses qu'elle 'annonçait et à la dignité des puÏ's'sances qui y avaient concouru ; ce qui s'est exécuté, dimanche 5.

Un héraut à cheval, en costume des anciens Suisses, aux cOlllll'eurs rouge et blanche, ou'Vrait la marche; H portait le drapeau de la nouvelle répu­blique aux mêm'es Icou'leuf<S, pars'emé de douze étoiles. Il était <Suivi d'un détachement de 'sapeurs '0t de toute 'Ia musique de la 87e ligne; maifchaient enfin à cheval trois officiers civils 'en costume 'et m'ante au noiT. La publi­cation était annoncée par des trompettes et suiv,ie par des famares ,mirlitaires et couronnée des applaudi's'sements pro'longés d'un concours considéJ1able qui ,suivait le cor'iège, que la musique 's'fmle pouvai1 fai'J1e cesser.

Après que cette publication a été faite 'sur les places principales et aux portes de la viUe, le cortège est revenu à la maison commune où la diète tena~t ;ses -séances et où l'on a porté -le drapeau. Les drapeaux helvétiques ont été retirés dans le .si~enoe convenable, 'et ceJlui de la république du Valai's a été 3!Tboré au bruit d'applaudis's'emenûs unanimes et 'salué par la musique militaire. Une déput'aJtion de quatre membres de la diète ,s'était déjà ,rendue ohez M. l'évêque de Sion, pour .J'inviter à s'e r,endT'e dans 'Son 'sein et à assister avec eUe aux cérémonies religieuses . CeHe députation I}'a accom­pagné jusqu'à la diète; et 'aussitôt après la publication, 'le gouverneur, .Je prés~dent de la diète et M. l'Evêque en tète, Isuivis du Cons eH d'Etat et de tous les membres de la diète, se sont rendus à wa oathédral'e où l'on a célébré une mes'se solenm:~Ue d'actions de grâce et ohanté un Te Deum en musique.

Le gouvernement a ensuite donné un repas de plus de soixante couverts, où assi'stèrent les personnes les plus marquantes qui 'se trouvaient dans la viUe. Un grand nombre de toasts ont été portés: «A Napo1éon Bonaparte,

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

restaurateur de la république du Valais! Aux républiques garantes, à gouvernements, à l<eurs envoyés! » etc. Le soir, i,l y eut un feu d'arotiifice et superbe iliumination où se voyaient plusieuf'S devi'ses en l'honneur Bonaparte et des républiques garantes. Un bal nombreux et bien couronna cette fête imposante.

Sur toutes les mon1:argnes qui forment l"enceinte de la vitle, on des feux de joie qui attestaient que l'aHégresse n'était pCliS moins à la campagne que dans la vÏlik, où régnait un enthousiasme général }a grande afr}uence du peuple qui 's'y éta1t rendu.

C. Les sentiments d'un paysan anniviard

L'extrait que voici est tiré des pp. 323-324 de La chronique de Christian, Massy de Grimentz (Anniviers), pour les années 1790-1840, publiée par Grégoire Ghik; et Michel S:llamin dans Vallesia, t. 15, Sion, 1960, pp. 297-345.

«?etst dans ces jours, au seizième d'août 1802 que s'estterminé'e la ty. rar:rue du tyvan :urreau; c'est 'en oe moment que de toutes parts on enten. daIt les acdamatrons l'eS plus aHégrirs'santes; les actions de grâce et d'honneu et de gloire étaient justement dues à l'Etre suprême de ce qu'Il penne: que ~es peu~}es 'soient désolés 'et opprimés pour nous fair-e mérüer- que'lques degres de ~race 'et de faveu~ comme aussi pour nous flaire admirer la grandeur de s~n ~xI's~e~ce 'et la fal'b~esse de notre nature. Des cris de vive notire cor:strtutlOn? VIve notre indépendance, malgré toute la rage des jacobins ~Ul n'<:mt. ITl'en omi:~ pour persuad/er ~e p~uple de l'inuti~ité des effor~s qu~ l on faISaIt pour preserver de -la reum'On a la France, qUl par leurs menaces et leurs promes's'es, i'ls en ont fait Isuccomber une partie des plus lâches. Po~r l'hon?eur 'et Il'Iavantage de notre aimable patde, 'le nombre de ceux qUl ont LaIt ce malheureux choix s'Ont, dans notre dizain, la commune d~ L'ens et. ,Icogne, Gran~es,. presque t?ut C~a!lais. Annivi'efiS, iiJ 'se di'stingua d'Une mamere toute partIcuhere. ParmI un 'Sl gr:and peuple, i'l ne s'en trouva que quelques individus qui eurent la lâohe complai'sance 'de se jeter à bras ~uveI1ts à la nation, française. Ennemi,s jurés de la patri'e, traîtres et barbares a yous-merr:es et a vo~ 'e?iant~, hommes insensibles 'et aveugles pour ne pomt connmtre ~e m1al Irreparable dont vous en aur1ez été l'auteur /Si vous aviez ~té alSsez forts! Mais, grâce à la ProvÎ'dence divine qui a su borner votre m!~rtuné intéT~t! Quoi, rendis que ,l'autre parti prie et soupire après notœ. del?vrance~ qu'I:l ~our~ ta»~ de nuit" que, de jour, rien n'est épargné, c?ntr:bu~lOn apres contnbutlOn, Jusque meme a l'épuisement de nos forces, ~ est-.a-dwe que. cela fut caUlS'e 9ue la di'sette d'argent fut générale, que J '~aIs de., l,a VIe on a vu d~ dIlset~~ 'semblable: véritaJblement que no~re pay!s a mŒmabl>ement ressenti le theatre de La guerre! ( ... )

C'est l',année 1802 que la nouveHe 'Constitution a été formée et signée pa~ Bonapa~e à Paris, ,~~r un~ d~putation à ce suJet comme aus'si pour aotlOn de gifaces de ce qu 1,[ a daIgne nous accorder l"effat de nos demandes. C'est à .ée grrand homme,. pre~nier COll'suiJ, à qui nous devons ~a plus vive reconnaIssanoe, CClir le bl'enEmt reçu de sa m-ain libérale est mémorable

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t gravé dans le souvenir des ,siècles futurs, puisque c'est de lui que nous :vons obtenu d'êtœ une république particulière, libre.

Les recommandations du Conseil d'Etat

pour éviter que les oppositions entre les partisans de la France et les partisans du régime constitutionnel helvétique ne mettent en péril l'unité nationale, le Conseil d'Etat publie une proclamation, le 10 septembre 1802. Charles-Emmanuel de Rivaz J'a trasncrite dans les pp. 373-380 de ses Mémoires historiques sur l'occupation militaire en Valais par le général Turreau, Sion, 1890. Les extraits suivants sont tirés des

pp. 373-374 et 378.

Cinq années de m'a:lheurs viennent de s'appesantir suocessivement' sur vous. Vou avez été f'f'Ü'~ssés par ' toutes les révo'lutions qu'ont éprouvées Jes pays qui vous environnent, let par ceNe qui 's'est f'aite dans l"ancienne confédé­ration de 'Ia Sui'ss·e dont vous fai,sÏ'ez partie. Vous' avez été en proie aux agita­tions intér~eures, aux désas'trels de La gu'erre, aux calamités qui accompagnent les passageJs irréguHers des armées, 'et, lorsque la paix avait rendu la tran­quillité à 'l'Europe, les nouveaux rappoDts qu"evle ,avait étabEs 'entre les Etats auxque'ls touche votre 'territoire ont pro'longé l'incertirude du sort de votre pays et reculé l"affermi,s'sement du gouvernement réparateur. Tout est ohangé pour vous, au-deJlà de vos espérances. Les puissances qui vous environnent ont assur.é leurs convenances et leurs intérêts lSans altérer votre libelité; votre pays est redevenu un Etat indépendant sous 1a garantie et l'appui des RépubiJ.iques françai's'e, helvétique et italienne, 'et 'sous 'Ia garantie générale de l'indépendanoe de l'Helvétie stipulée au traité de LunéviHe, lors duquel H était renfermé dans 'S'es 1'1mites, et des pactes solennels qui vont être incess'amment publiés, vous assurent cette gar,anüe. ( ... )

H n'est rÎ'en, chers compatriotes, que vous ne puissiez espérer de vous­mêmes; il n'est rien que votre gouvernement n'attende de vous, après les épreuves que vous '3:vez 'subies et, 'en vous parlant ainsi, Ile Conseil d'Etat crait avoir bi.en peu d'exceptions à faire. Si un petit nombre d'entre VOUIS se sont laissés entraîner dans un des partis 'qui parai'ssent Is'éloigner de l'intérêt . commun, les apparences étaient fai,t~ pOUIT causer de 'Ia diversité dans Iles opinions. Ga~dons-nous de regarder comme des ennemis de leur patrie ceux qui ont tenu une marche qui s'est trouvée en contradiction avec les événements. Gardons-nous de juger trop sévèrement Iles intentions et raYions-noU's tous par une indulgenoe mlllituethle, aujourrd'huique rtous ,les doutes sont 'levés ' et que personne ne peut !S'e méprendr'e, ni sur la politique qui est dans .Je cas d'influencer 'S'UT notre sort, ni sur les véritables intérêts de notre pays. Que }a patrie 'soit la même pour tOUiS dans s'es 'affections, afin qu'eUe puisse recevoir de t'Ous Iles mêmes s'ervrces. Mai,s, en même temps que k Conseil d'Etat vous rappeiUe à 'Ces principes salutaires d'indulgence et de modération, en mê'me temps qu'H vous en donne Il''eXie'mple, il se fera un devoir sincère de combattre tous les malintentionnés qui oseraient répandre et propager des doutes ,sur la stabiEté de votre indépendance et de votre gouvernement.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

Auj~urd'hui La

AUJOURD'HUI LA BIBLE est une réalisation en cours qui r-rYrnA<,,,",_

aux besoins aotuels du peupLe chrétien. Il s'agit d'une publication de ia qui sortira par fascicules hebdomadaires dès févricr 1970. EUe sera AU-'AAU""'fllII

jusqu'à cette date. Le premier numéro paraîtra au début novembre.

Ce qui caractérise' cette nouvelle revue

Ce qui caraotérise oette nouvelle revue, c'est: 1: La traduotion de Pierre de Beaumont qui apparaît comme la

adaptée au 'Souci de communiquer la Paro'le de Dieu. L'es mots simples, 'les phras'es courtes, les verbe's au présent. Des exégètes, prêtres, des pasteurs colrlaborent à cette traduction 'en vue de >son lior'ation constante.

2. Des com'mentaiœs qui veulent mettre la Parok de Dieu à la portée tous, en i'a reliant par une catéchèse vivante et par d'abondantes trations -en couleurs, aux événements du monde, aux événemrents l'Eglis'e, aux événements personnels qui jalonnent toute la vie. Ces commentaires seront l'œuvre d'un groupe de prêtres et de laïcs dont le souci pastoral 'est permanent.

3. Chaque numéro - de formél!t 23 X 30 cm - est po1ychl"ome et compren­dra 24 pages: six pages de commenta~res exégétiques, huit pages de textes bibliques, six pages dégageant l',aotualité du mes'sage biblique pour l'homme d'au­jourd'hui, deux pages cons1acrées à des rrubriques diverses: tribune des lecteurs, la Bible dans rIa liturgi,e de 1a 's'emaine, des 'expl>ications complémentariifes de certains termes, faits ou motions diffidl'es.

Son programme et son équipe de rédaction

Cette revue veut présenter ainsi -l'ensemble de la Bible 'sur une période de trois ans. Il s'agit, en effet, d'une des 'séries de la revue encyclopédique: JOURNAL DE LA VIE. Au cours de la première année, 'S'Bront présentés: pour le Nouveau Testament, rIes Actes de!s Apôtres et ~es Epîtœs de 'saint Paul; pour 1'Anden Testament, le Pentateuque.

Le 'comité de rédaction de oette sél1ie biblique réunit les personnes sui­vantes: les Pères G. Becquet, sec'fétaire de l'as'sociation nationale des exégètes; R. Berrùhier, responsable national des moyens de communications socirales; E. Charpentier, chargé de ia formation pcrmanen1:e du clergé; J. Puyo,sous-diTecteur du Centre national de l'Ens'eignement religieux etc ... Leurs travaux ont .reçu les 'encour,agem'ents des Cardinaux Marty et Liénart, du Père Lyonnais de l'InstÏtbut biblique pontif,ioarl, du Pasteur von kllmen, de Frère Max Thurian de la communauté de Taizé, de Mgr Mamie évêque auxirliaiTe de Fribourg, ancien professeur d'exégèse.

14

E. V. No 3, novembre 1969.

Travaux manuels de Noël

Comme chaque année, l'ODIS vous propose quelques modèles faciles ur la décoration de Noël. Le ma1érieJl né'ces-saÏre pour ces travaux est

po édié à toutes les classes v'alaisanrres, m.ais veuinez passer vos com-:~des avant le 15 décembre 1969. / . / .

Nous vous signalons que le sagex (pour No 701) matenel dehcat et en­mbrant n 'est pas expédié par poste. Vous le trouverez chez un entre-

~~eneur, ou à l'ODIS si vous venez le chercher vous-même. , . pour rendre service au personnel enseignant, rODIS 'sera exceptIOnnel­

lement ouvert tOUite la journée des samedis 22 et 29 novembre, 6 et 13 décembre 1969.

Matériel:

Travail manuel

« BOUGIE EN CARTON »

No 707

- 1 carton ondulé de couleur de 19 X 25 cm - 1 oarte jaune de 12 X 12 cm - petites étoiles gommées

Montage:

- Rouler seT'fé le carrton ondulé sur lui-même. Fixer ce rouleau avec un peu de colle.

- Selon Ile des-sin, découper une étoile dans la oarte j.aune. Dans les chutes, dessiner une flamme, la calorier et la découper.

- Coller ~a Hamme au centre de la bougre. - Sur l'étoirle, collcr 'la bougie. - Décorer avec de petites étoües gommées.

Prix du montage: Fr. -.30.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

--

No

16

E. V. No 3, novembre 1969.

Travail manuel - Degré supélieur

« CHANDELIER DECORATIF»

Matériel:

_ 2 bougies de Noël

_ 1 m 80 de cordelette armée

_ un peu de raphia

Manière de faire:

No 706

_ Se servir d'une pince pour couper la cordelette en 3 parties égales.

_ pour empêcher la corde de s'effilocher, 'entourer chaque extrémité d'un peu de raphia ouvert. Bien tendre et nouer ou coller.

_ Enrouler chaque corde sur eUe--même - 30 cm environ - pour faire les pieds du chandelier.

_ Rassembler ces pieds et 'enrouler un bout de corde autour des 2 aut-res qui formeront les bras du chandelier.

_ Fixer à l'-extrémité de chaque bfianche une bougie en enroulant la corde autour de celle-ci.

Prix du montage: Fr. 1.-.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

No. rOb

No 70

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E. V. No 3, novembre 1969.

Travail manuel - Degré supérieur ou moyen

« NOEL AU CHALET»

Matériel :

_ 1 carton de 12 X 14 cm _ 1 image de Noël

No 705

_ 36 allumeûtes -et 1 boîte vide (non livré par l'ODIS) _ 1 carte de 6 X 10 cm _ noix, pives etc ... (non livré paIr l'ODIS)

Montage:

_ Peindre ou colorier sur les 2 f'aces le oarton de 12 X 14 cm. _ Brûler les bouts des 36 aiHrumettes. _ Monter le oha1et. Pour cela, poser paIraHèlement 2 allumettes sur le

carton à 3 cm de d i's tance , les coller. P~acer et caner ensuite 2 autres pe11pendiculaÏ!rement aux premières et ainsi de suite... U tiHser la colle discrètement.

_ Découper l'i'mage et la caHer contre la paroi du chalet. - Pour Ile toit, plier la carte de 6 X 10 om en deux de façon à obtenir 2

rectangles de 6 X 5 cm. Bi'en marquer te pli. - Ouvrir Ile couvercle de la boîte d'aHumettes. Dans cette feuille de bois

mince, découper de petites tuiles de·1 X 1 cm. - Les coller sur ~a carte en com·mençant par le bas et en les fais'ant che-

vaucher. - Fixer le toit sur le chalet avec de la caille. - Décorer les alentours du chalet avec dru matériel de fOlrtune. - Découper l'étoi~'e dans les déchets de l'image et la fixer sur le toit.

Prix du montage: Fr. -.30.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

Travail manuel - Degré moyen

«BOUGIE DÉCORÉE»

No 704

Matériel:

1 bougie blanohe

1 grande étoile en carton doré

1 épingle (non livrée par l'ODIS)

cire à modeler de couleur

Manière de faire:

- Donner à chaque eillant une petite quantité de cire à modeler.

- Pétrir celle-ci ass'ez longuement jusqu'à ce qu'dIe se ramollisse.

- Travailler la cire en lui donnant la forme désirée (fleurs, étoiles, etc ... )

- Appliquer ce motif -sur la bougie.

- Piquer l'épingle au centre de l'étoile, y -enfoncer la bougie.

P.rix du montage: Fr. -.70.

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B. V. No 3, novembre 1969.

No 704

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E. V. No 3, novembre 1969.

Travail manuel - Degré moyen ou inférieur

« NO EL AFRICAIN»

No 703

Matériel:

- 1 image de Noël - 1 bouchon 1/2 (non livré par l'ODIS) - papier crêpe vert

6 épingles (non livrées par l'ODIS) - 1 carton de 10XIO cm

Montage:

- Au moyen d'une pince, supprimer la tête à 4 épingles. - Dans le lSens de la longueur, couper le bouchon en 4 parties égales.

Couper 'en deux de la mêm'e manière le demi-bouchon. -'- UtHiser les épingles ,sans têtes pour r'elier les bouchons entre eux afin

de former le tronc de l'arbre. Pour monter l'arbre, employer 5 quarts de bouchon.

- Découper les grandes feui'lles du palm,ier dans le papier crêpe. Pour cela plirer le papier afin de couper plusieurs feuil}1es d'une seule fois. Les rainures du paprer doivent suivre la feuiUe 'sur toute sa longueur.

- Piquer sur une s'eille épingle l,a partie inférieure de chaque feuille. Lorsque l'e palmier est 'suffis'amment fourni, enfoncer cetve épingle sur le dernier bouchon.

- Avec les ciseaux retourner quelques feuiHes vers le haut. - Piquer l'épingle à travers 1re carton et l'enfoncer dans le 'tronc du palmier. - Plier le bas de l'image et le coller sur le carton.

P.-s. Il est possible également de faire le tronc du palmier avec du bambou ou des bouchons entiers.

Prix du montage: Fr. -.30.

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E. V. No 3, novembre 1969.

Travail manuel - Degré inférieur

«BOUGEOIR - GARNITURE DE TABLE»

No 702

Matériel:

1 bougie de Noël

1 papier métallisé de couleu,r de 20 X 22 cm

1 attache parisienne

Montage:

- En se basant sur le dessin, découper dans le papier métallisé 3 étoiles grandeurs différentes.

- Percer ces trois étoiles au centre.

- Prendre 2 étoiles - la plus grande et la plus petite - et avec les retourner chaque pointe des 2 étoiles.

- Poser sur la table les étoiles dans l'ordre suivant: 1. la grande, les pointes retournées vers le bas 2. la moyenne 3. la petite, les pointes retournées vers le haut.

- Disposer les étoiles de manière que les pointes ne soient pas l'une l'autre.

- Passer l'attache parisienne de bas en haut à travers les étoiles et la à la bougie.

Prix du montage: Fr. -.40.

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No. 102

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E. v. No 3, novembre 1969.

Travail manuel - Degré inférieur ou moyen

Matériel:

1 image de Noël 1 bougie miniature 1 petite étoile dorée

({ NOEL DES PETITS»

No 701

- 2 plaques de mousse plastique verte de 14 X 14 cm 1 slagex de 15 X 15 X 1 cm quelques épingles (non livrées par l'ODIS)

Montage:

- Découper dans la mousse 2 sapins identiques (voir modèle pour deur).

- Partïager un sapin dans le sens de la longueur. - Sur l<i sapin resté entier, coiler au milieu une moitié de sapin. Tenir

quelques instants et ensuite coller la 2e moitié de l'autre côté. Utiliser de préférence de la cane transparente. Coller l'étoile au sommet du -sapin.

- Placer le sapin sur le sagex, le f'aire tenir avec 2 épingles enfoncées dans le s'agex.

- Plier l'image au-dessus du texte 'et retourner cette partie qui sera fixée sur le sagex de la même manière que le s-apin.

- Enfoncer' légèrement la bougie dans le sagex.

Prix du montage: Fr. -.50.

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No.

o

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Page 16: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

Vide-poche

Fond

Bois croisé 4 mm, de forme ronde, de .9 cm de diamètre. Les trous sont équidistants de 15 mm. Percer avec une mèche de 2.5 mm. Nombre de trous 17 (nombre impair).

Montants

Rotin de 2 mm ~ . Couper 17 brins de 30 cm.

Tremper la partie inférieure, sur 10 cm, dans l'eau durant une minute. Enfiler ees montants dans les trous prévus en laissant dépasser le côté mouillé des montants de 4 cm 5.

Ce «pied» de l'objet est tissé de la façon suivante: «devant 1, derrière 1 ».

Tissage

Redresser les montants qui ont été inclinés par la confection du pied, leur donner la forme légèrement évasée qu'ils devront maintenir durant tout le travail de tissage.

Prendre un brin de rotin de 1 mm lh préalablement trempé et tisser «de­vant 1, derrière 1», Le tissage à un seul brin n'est possible qu'avec un nombre impair de montants.

La main droite de l'élève tisse et conduit le brin en tournant vers la droite. La main gauche serre le tissage, maintient l'objet en place, redresse les mon­tants.

Tisser sur une hauteur de 5 à 6 cm.

Bordure

Bordure en arceaux, très simple, chevauchant sur deux espaces (voir dessin). Après avoir formé l'arceau, le montant doit être enfilé jusque sur le fond de l'objet. Préparer le passage à l'aide d'une simple aiguille à tricoter.

Il est important que tous les arceaux aient la même hauteur et la même courbure. Pour cela, faites un essai avec un seul montant, puis les couper tous à la même hauteur.

28

V No 3 novembre 1969. E.' ,

FI mer si possible l'objet sur la flamme d'un réchall:d ~ alcool et a~ du fond dur Ces deux opérations ne sont pas mdIspensab1es, 1 vernIT avec . . l h/ti'

e. ntribuent à rendre l'objet plus réSIstant et p us est e que, mals co

Rotin

On peut l'obtenir à l'Ecole ~o~male des ~arçon~, ~hez M . Grob (petites t'te/s) Sinon le commander a 1 adresse SUIvante. quan l, ,

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Fonds

Les faire découper par les élèves eux-mêmes ou les cOI?IDander auprès de Paul Glas'8ey, Bramais, téléphone (027) 256 68 au pnx de Fr. -.60

pièce. Paul Glassey

VIDE-POCHE

DbJ~t (ln Rotin d ~ 'X;'cufton focl/(l 29

Page 17: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

30

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E. V. No 3, novembre 1969.

Examen d!' admission section littéraire

ETUDE DE TEXTE

L'araignée

à la 1969

EHsabeth tr'aversa le jardin en courant, gravit l'escalier et gli~ss~ mer­veiUeusement sur les patins de feutre jusqu'à sa chambr~~ Il ~ faI~~It pl~s sombre que dehors. Elle tourna l'interrupteur. Une luml.ere VIve 1 e.bloUlt. Elle allait s'avancer vers l'-3JfffiO iTe , quand son cœur se cnspa et 'Ses Jambes fléchirent. Muette d'horr.eur, 'elle considérait fixement le mur, en face d'elle. Dans ce désert de plâtre, une énorme ctraignée noire s'étalait comme une tache d'encre aux prolongements filiformes. Les poHs mêmes de s~s pattes se détachaient avec une netteté affreuse sur le fond blan.Ç. Accroupie sur ses huits membres pliés, elle était prête à troHer, à bondir.

Elisabeth sentit sur sa peau la galopade légère du monstre. Un . frisson la chatouiUa dans la région delS reins. EHe poussa une clameur folle, se rua vers la porte, dévala les marches et toujours hurlant, tomba ~ans les bras de tante Thérèse, qui s'était levée de table pour la recevoIT: Des figures inquiètes l'entourèrent. On la pressa de questions. Elle repnt 'Son souffle et hoqueta:

Dans ma chambre ... une araignée ... une grosse ar.aignée!...

D'après Henri Troyat

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

A. FRANÇAIS

I. COMPRÉHENSION DU TEXE

1. Expliquez: a) - l'interrupteur:

- quel est le verbe à la racine de ce mot? b) muette d'horreur: c) ce désert de plâtre: d) aux prolongements filüormes: e) eUe hoqueta:

2. Pourquoi l'auteur emploie-t-il le mot monstre pour parler de l'araignée?

3. Les réactio~s d'Elisabeth sont-elles justifiées, pourquoi? Que pensez-vou de sa condUIte? S

II. ANALYSE

A) Fonction du nom la fleur

E,~ployez ~e nom «la fleur» dans une expression ou une courte phrase ou Il remplIra les fonctions suivantes:

1. compI. du nom: 5. compI. d'objet indirect: 2. compI. de l'adjecif : 6. attribut: 3. compI. d'objet direct: 7. sujet: 4. compI. du pronom: 8. compI. circonstanciel:

B) Nature des mots

Dites la nature des mots en caractères gras dans le texte «l'araignée» 1. jusqu'à: 6. aux: 2. que: 7. dévala: ' 3. L': 4. muette: 5. ce:

8. toujours: 9. pour:

10. et:

C) Donnez la nature des 9 propositions ci-après:

Je ~eman~ai à souper dès que je fus dans le restaurant. C'était un jour maIgre, ~n m accommoda des œufs. Pendant qu'on me les apprêtait je liai conversatIOn avec l'hôtesse que je n'avais point encore vue. Je ~ous ai remarqué, alors que vous . admiriez le rosier du parterre.

32

E. V. No 3, novembre 1969.

Ill. GRAMMAIRE

1. Donnez deux phrases contenant chacune un participe passé conjugué avec l'auxiliaire être; faites-le accorder.

2. Donnez deux phrases contenant chacune un participe passé employé sans auxiliaire. Faites-le accorder.

3. Donnez une phrase renfermant un participe passé conjugue avec l'a~xi­liaire avoir:

4. Complétez les mots suivants, selon le cas, par aux ou eaux. 1. niv 4. hôpit 2. amir 5. tuy 3. échev 6. cis

5. Changez de genre: 1. l'ambassadeur: 2. le héros: 3. un hôte: 4. désuet:

IV. VOCABULAIRE

1. Complétez:

Idée commune: l'enveloppe 1. L'enveloppe d'une lettre 1. La ........ de l'oreiller 2. L' .... .. .. du poisson 3. Le .. .... ... de la noix 4. La ........ de l'orange 5. La ..... ... du livre

II. Donnez le contraire des

1. Un arrêt obligatoire: 2. Un produit étranger: 3. Ouvrir la séance: 4. Garder le silence: 5. Une personne taciturne: 6. Une couleur claire:

5. traître: 6. la servante: 7. ambigu:

6. La " ....... du haricot 7. La .. .... .. du pain 8. L' ........ de l'arbre 9. L' .. .. .... des lunettes

10. La ........ de l'œuf

termes en caractères gras:

Un arrêt ..... .. . Un produit .... .. .. . .... .. .. la séance ........ le silence Une personne ..... .. . Une couleur ..... .. ..

III. Donnez 2 homonymes du mot temps et employez chacun d'eux dans une expression ou une courte phrase:

a) b)

33

Page 19: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

V. ORTHOGRAPHE

La rivière dans la campagne

Dans la ville toujaurs traublée, s'Ouillée et maltra1tée, la rivière n'a qu idée fixe: se sauver, gagner Jes champs et, quand elle y est enfin, c'est POlil le caup qu'elle s'étale, se di'late et respire! Eile n'est plus recannais-sabl

e:

elle a rajeuni de vingt lieues. Elle est bien cantente.

Alors 'eHe ralenüt sa COUTse et œtarde son départ; elle bavarde avec la tanche, chipe le savan de la lavandière, jette de la poudœ aux yeux de la libellule, éclabausse l'hirandeHe, jaue avec la bouteille vide et porte comme un ' chien dans -sa gueule, le bâtan flattant. Et chaque fais qu'elle abarde un pont, elle lui dit banjour, le salue, lui conte un tas de gentitlless

eSJ papote et le nai'e de questians: «Camment vas-tu? On vas-tu? Camment t'appelles-tu? Cambien as-tu de jambes? Tiens, tu es suspendu? C'est jali! De loin, ça te donne l'air d'une lyre au d'une grande harpe! »

D'après H . Lavedan

VI. FORMES VERBALES

Falloir :

Savoir :

Venir :

Suivre:

Espérer:

Vouloir:

Manger:

AUer:

34

3e persanne du singulier, farme interra-négative Plus-que-parfait, indicatif Futur simple

2e persanne du pluriel, farm-e affirmative Canditionnel présent Passé antérieur

1re persanne du singulier, farme négative Indicatif présent Futur antérieur

l 're persanne du pluriel, forme négative Passé campasé Passé simple

2e persanne du singulier, forme interrogative Imparfait, indicatif Passé simple

3e persanne du pluriel, farme interro-négative Passé composé Futur antérieur

2e persanne du pŒuriel, f01me affirmative Indicatif, plus-que-parfait Conditiannel, prés'ent-

2e persanne du singulier, farme affirmative . Impératif présent . Subjanotif présent

V No 3 novembre 1969. E.· ,

B. ARITHMÈTIQUE

Camplétez les 'OperatIOns , . Cl' -dessaus en remplaçant les points par les L chiffres qui manquent.

Faites, si possible, ressartir ces chiffres. Ex. : 8

b) soustraction c) multiplication a) addition

5. 2 36 6. +1

4. 9 X 7

+ . 2 1 2 . -6-1-3--3-- 86 1564

9 . d) Ecrivez six n'Ombres en utilisant chaque fais Jes cinq chiffre-s SUIvants:

3, 9,1,7, 2. . d 1 tit Classez l'es nombres obtenus du plus gran au p 'Us pe .

1er a ssortiment 2 e me a s sortiment

2. Un épicier prapose paur Fr. 15.- l'un des assor­timents suivants, au chaix. a) Combien faut-il de

baît es de sardines paUT remplacer une baîte de pâté?

b) Quel est le prix d'une baîte de sardines et celui d'une baîte · de pâté?

Trois persannes se partagent une -samme. ~a première en reçai,t le 1/3, 3. la secande les 2/5, la traisième, le reste SOIt Fr. 7 800.-.

! 1 1 1 1

LJ 0\ 1 1 1 1 1 1 1

On demande: a) la valeur totale de la ,samme ., b) la part de chacune des deux premIeres persannes.

A 4. 4 9. 5~ . C

~l - -------120 m----------

Calculez: a) la largeur de la parcelle A b) les dimensians de la par­

ceUe B c) ra hauteur et la surface

de la parcelle C d) la valeur tatale des ter­

rains à Fr. 15.- le m2.

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

A. FRANÇAIS

Corrigés des d'admission à la section

1. COMPRÉHENSION DU TEXTE

1. Expliquez:

examens

littéraire 1969

a) l'interrupteUl': appareil destiné à ouvrir ou à fenner un courant électrique quel est le verbe à la racine de ce mot: interrompre

b) muette d'horreur: l'effroi lui coupa la parole c) ce désert de plâtre: le mur blanchi par le plâtre paraissait immense

et, comparé à l'araignée noire, s·emblait un désert pour la bestiole d) aux prolongements filiformes: les pattes de l'araignée étaient fines

et déliées comme un fil e) elle hoqueta: la reprise de son souffle provoqua le hoquet.

E. V. No 3, novembre 1969.

4. muette: adjectif qualificatif 5. ce: adjectif démonstratif 6. aux: article défini contracté 7. dévala: verbe 8. toujours: adverbe 9. pour: préposition

10. et: conjonction de coordination

C) Nature des propositions: 1. proposition principale 2. proposition subordonnée conjonctive 3. proposition indépendante 4 . proposition indépendante 5. proposition subordonnée conjonctive 6. proposition principale 7. proposiüon subordonnée relative 8. proposition principale 9. proposition subordonnée conjonctive

III. GRAMMAIRE 2. Pourquoi l'auteur emploie-t-ille mot monstre pour parler de l'araignée?

L'araignée noire, d'une laideur repoussante sur le mur blanc, paraît 1. a) Les volets ont été peints à l'enfant bien terrible. 2. a) Les hangars démolis

b) Les bons seront récompensés b) La fenêtre ouverte

3. Les réactions d'Elisabeth sont-elles justifiées, pourquoi? Que pensez-vous 3. Nous avons compris la leçon de sa conduite? . 4. 1. niveaux L'enfant est sans doute toute jeune et son imagination vagabonde grossit un danger inexistant. Elle voit l'araignée prête à bondir, ce qui est faux; elle sent sur sa peau la galopade du monstre, ce qui est inexact, mais sa frayeur s'ex­plique.

II. ANALYSE

A) 1. la beauté de la fleur 2. le jardinier est fier de sa fleur 3. il arrose la fleur 4. la tige de l'arbuste et celle de la fleur 5. la rose est une belle fleur 7. la fleur s'épanouit dans mon jardin 8. le chat se dirigeait vers la fleur

B) Nature des mots: 1. jusqu'à: préposition 2. que: conjonction de subordination 3. 1': pronom personnel

36

2. amiraux 3. écheveaux

5. l'ambaJSsadrice une héroïne l'hôtesse désuète

IV. VOCABULAIRE

1. 1. la taie d'oreiller 2. l'écaille du poisson 3. le brou, la coquille de la noix 4. la pelure de l'orange 5. la couverture du livre

II. 1. un arrêt facultatif ou interdit 2. un produit indigène 3. clore, lever la séance

4. hôpitaux 5. tuyaux 6. erseaux

traîtresse le servi1eur ambiguë

6. la gouss·e du haricot 7. la croûte du pain 8. l'écoroe de l'/arbre 9. l'étui des lunettes

10. la coque de l'œuf

4. rompre le silence 5. une personne bavaJI'de 6. une couleur foncée.

37

Page 21: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

III. a) En été, les chevaux sont harcelés paT les taons b) Il a tant plu que la rivière a débordé.

VI. FORMES VERBALES

Falloir:

Savoir:

Venir:

Suivre:

Espérer:

Vouloir:

Manger:

Aller:

n'avai-il pas fallu? ne f'audra-t-i1l pas? vous saufÏiez vous eûtes ·su je ne viens pas je ne s'erai pas venu nous n',avons pas 'Suivi nous ne ·suivîm'es pas espérais-tu? espévas-tu? n'ont-i'ls pars voulu? n'auront-i11s pas voulu? vous aviez mangé vous mangeriez va que tu aÏ'lles

B. ARITHMETIQUE

1. a) 522 b) 4 3 5 6 + 1 4 3 + 3 2 1 - 2 7 9 2

986 1 564 d.

c)

2. a) une boîte de pâté = deux boîtes de 'sardines b) Prix: pâté = Fr. 3.-; sardines = Fr. 1.50.

X

6

8 7 6 9

7

1 3 8 3

E. V. No 3, novembre 1969.

4. Largeur de la parcelle11

AB:

Longueur .de ra parce e : Largeur de la paTcd1e B : Hauteur du trÏ'ang1e: Surface du triangle:

Surface totJarle: Valeur:

BAREME

A. Français 1. Compréhension du texte

1. 2 points par réponse juste

4950: 90= 120 - 55 = 1950 : 65 90-30= 60 X 65 =

2

15 X 8850=

2. 3 points si la réponse est exacte 3. 3 points lsi la réponse est exacte

Il. Analyse a) Fonction des mots

2 points par répons'e exaote b ) Nature des mots

112 point par réponse exacte c) Nature des propositions

1 point par -réponse exaote

III. Grammaire 1 point par répons'e ex'aote

IV. Vocabulaire 1 point par réponse juste

V. Orthographe 1 faute enlève 1 point

3. Part de la première personne: Valeur totJale:

15/15 - 0/3 + 2/5) = 7800 X 15 t=::

4/15 VI. Verbes

38

4 p.art de la première personne: 29250: 3 = Part de la deuxième personne: 29250 X 2 =

5

Fr. 29 250.- B. Calcul Problème 1 : a) 9 - b) 5

Fr. 9 750.- P-roblème 2 Problème 3 '

Fr. Il 700.- Problème 4 TOTAL

55 m 65 m 30 m 60 m

1950 m2

8850 m2 Fr. 132 750.-

10 3 3

16

5

9

18

14 15 15 16

16 points

30 points

18 points

18 points

22 points

16 points

120 points

60 points

180 points

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969. E. V. No 3, novembre 1969.

La lecture fouillée du • 8. ~Plii~;~:~~~/~~;~~~~édec~;~~'érise ~a chass-e du ~enard. Relève tous mOIS • " 9. le~~ots et expressions qui la montrent .

... Nous tOUTnons depuis deux heures. Nous avons bien abatlli nos hUit kilomètres. Salués par les chiens de Bon-Retour, de l'Elmeraie, de la Devan. sette, de 1a Merlrière, nous avons fait !<e grand tour 'et sommes redescendUs sur 1a Ravardière par le chemin du Grenier-aux-Chouans, le plus classique le plus détestable chemin creux du pays, véritable canyon de glaise au~ ornières insondables, aux talus hérissés d'énonne-s souches évasées~ mortes depui'8 longtemps et toutes IihabiHées de gros lierre. Nous marchons si1len. cieux, mais l'oreiile saturée par les grenouiHes et par les vingt espèoes de chouettes qui s-e disputent l'empire nocturne du bocage. Nous marchons entourés par les ricanements du petit-duc, les huées du hibou, 1'es cri; perçants d'écorché vif de l'effraie, 'et le «hou-hou-j'imite-le-lûup» des hulottes qui s"enlèvent à tout moment, de kur vol large et mou, fatal aux taupes.

Enfin, comme nous approchons de la Roavatrdière, un glapissement de venard en chasse jaHliot à moins de cinquante mèûres. Le déboulé du faUve et de sa proie, qui remontent 'au haLlier entre deux l'angées de choux, fait grêler les gouttes d"eau qui roulent toujOUI1S sur leuf'S grandes reuiHes ver. nissées. On distingue t'rès bien un double plongeon dans les épines. Le glapis-sement devient tout proche. Un léger trottinement pass'e sous les ronces, au creux du fos'sé, suivi par -la ruée du l'enal'd qui brousse avec filleur. Le glapissement s'éteint. Sur un coup de gueule qui happe, un faible cri 'expÏ'fe dans l'épaiss'eur de la haie, vite remplacé par un bruit de mâchoire broyant de petits os.

- Il l'a -eu, dit papa d'un ton satisfait.

Questionnaire

Hervé Bazin L'huile sur le feu

1. A quel moment se déroule cette randonnée? Justifi'e ta réponse. 2. Dans quell pays et région se siTue ce récit? (Le nom du chemin pourra

te guider).

3. Qu'est-ce que l'Elmerai'e, la Merlière?

4. Situation: des-sine un plan de cette longue course. Tu marquemJs de flèches le parcours des deux personnages et tu détaiUeras particulièrement le lieu de -l'épi'Sode de la chasse du renad.

5. Dessine une coupe du chemin du Greni'er-aux-Chouan. 6. Pourquoi ce vol large et mou esot-H fatal aux taupes? 7. QueHe pourrait être la proie du renard?

40.

Les bruits

tous les bruits entendus par les marcheurs .~~ c~urs de ce ~~n? ~otte dmireras la prédsion avec laquelle ils ,sont deslgnes et leur vanete. tour, u a

Les onomatopées

Le cri des hulottes est dépeint par une onomatopée; n?t~-laitB~a~couh de fran ai,s rovrennent d'onomatopées: leur son est lffiltat -~ 1 la ~ ose

1l10~S '. ~.Ç' Pt En voici quelques-uns: le vrombissement, le olIquetis, le qu'Ils slgnl'lWn. assement, le bêlement, le ronflement. .

cro Comment désignerais-tu le bruit de l'eau tombant dans la fOfta:me? Celui du balancier de la pendule? Celui des tambours de la brousse.

Bien des interjeotions sont onomatopées: Pou~! Vlan! C,rac! Cherches­d'autres mai,s attention, quand tu les emplOieras, de n en pas abuser

~~mme le font Obélix et Astérix!

Style

Il est imagé et précis. . Hervé Bazin empioie toujours des verbes expres'sifs; Relèves:en au 'mOlllS

cinq avec leur sujet et essaie de chercher à ton tour d autres sUjets pour ces mêmes verbes.

Composition

Raconte toi aussi: une randonnée nocturne - la chasse du milan -ce que tu entends la nui,t de la fenêtre. . ,

Décris: un mauvais chemin que tu connars - une grande ferme Josolee.

Sciences naturelles

Les rapaces nocturnes sont une 'espèC'e intéresS'ante. Dress'es-en , une liste aussi longue que possible et cherche des photos ou autres doouments les concernant. .

Cette dernière recherche nous 'a ",alu UIIle ample ~msl~?n de pho~os, parmi lesquelles nous avons sélectionné tou1:es celles, paItiC~~ere~~nt be~es,

~ t au 0"and duc Les élèves m'ont dit tout le 'P~al'SlT qu ill,s avalent se mppoJ.'t;an è> ' - • • l ' ce sUJ' et eu à faire la connaissance de cet ois:eau. Je leur aI a: ors propose de composition. VoÏ'ci ce qu'a écrit l'un d'eux:

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

E. V. No 3, novembre 1969.

Le hibou grand-duc

C'es'~ le plus grand des r~paces nocturnes. Il a des yeux immenses, des ~upI1les orange, et" a~ssl de grandes prunellés, bleues chez les j et nOlres, chez les plu~ ages. Ses yeux ont un regard fixe. Sa tête ~urmontee de deux aIgre1:1:es qu'on pourrait confondre ave'c des Il a un bec oro chu très fort. Son manteau -eSit brun-roux -tacheté de quand des ennemi,s ~iennent, il peut gonf.J.er son pluill8!ge. Ses pattes des plumes presq~e Jusqu'au bout, avec des griffes très pointues. Le hl gr'~nd-duc est vraIment le plus beau des nl:paces nooturnes c'est ie roi ct 1 nurt. ' ea

Anita (10 ans)

?n tirage à part, portaut le texte, le questiollllaire, les bruits, les ouomatopé peut etre obtenu chez Charles Cornuz, instituteur, 1075 Le Chalet-à-Gobet-sur-Laus es,

L . . anue. e prIX est de 10 centimes l'exemplaire.

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42

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Nous nous permettons donc de vous recommander la revue AUJOUR­D'HUI LA BIBLE, oar 'elle vous aidera certainement dans votre 'enseigne­ment de la Bible auprès des enfants et vous appor-tera pour vous mêm'e un pprofondi:s'Sement du mes'sage divin. Ce1Jte 'revue pourra être consultée à ~ODIS, route du Rawyl 47, Sion, -où vous t'!"ouverez également des pros­pectus-spécimens donnant tous }es renseÎlgnements ut:i'les poUT J'abonne-ment.

F. Pralong sm

Pourquoi nos enfants lisent-ils? Un fa~t est dair: nos 'enf.ants li'sent énormément. Mais pourquoi lisent-i,ls?

En quelques 1lignes, nous ,allons ess'ayer de déterminer queUes 'sont les raisons de ~a lecture. Ces raisons, nous pouvons, du po.int de vue psychologique, Iles nommer des besoins. Il en exi-s,te qruatre sOTtes qui se retr'Ûuvent d'une manière plus ou moins explicite, suivant l'âge du lecteur.

1. Besoins intellectuels. Par le livre, l'enfant acquepra des connaissances différ-entes de oelles qu"H acquiert à 'l'écok. Oe s'Ont des connaÎls,sances pures, dans 'ce 's'eus qu'il n'a p8!S besoin de Iles 'eXe!fcer pour les laffermir. BUes lui permettent d'Iaccéder à un niveau de culruœ supérierur sans que pour autant ill y aÏ!t drill ou obligation.

2. Besoins sociaux. Ceux-ci 'se font plus nettement 'senti'!" dès le début de l'adolescence. En effet, 'c'est lie moment où l'enfant prend son premier contact personnel avec le monde et qu'il cherche, pour la prem,ière fois, quelque chos'e 'en dehor's du 'cercle familÏ'8!l. Jusque-là, celui -ci lui suffisait, le sa:tÏ'sfais'ait pl'einement et 'son idé8!l, ses aspilf'ations s'y tr'Ûuvaient comblés. A l'adolescence, au moment où nai'ssent ces deux éléments que Maurice Debess'e * nomme l'élan du cœu'!" et l'élan du 'coql's, l'em,ant Ise trouve un peu à l"étroit dans le cadre fami:1i,a1. La leotur'e lui d'Ûnne l''Ûccasion d"en Isortilf et de satisfair-e ainsi ses premiers besoins sociaux.

3. Besoins affecfüs. L"enfant a déjà, profondément marqué ce que l'on pourrait appeler, 1e culte du 'souvenir. PoUIJtant ce ne 'Sont p8!S forcément des événemenlts qu'i1 cherche à ifletrouver, mais bien plutôt des émotions vécues et dont le souvenir lui est agréaib'l-e.

4. Besoins d'évasion. Quoiqu'on en dis:e, quo~qu'on en pense, la vie d'un enfant n'est pas tous les jours drôle. Le combat qu'il doit déjà livrer chaque jour pour grandir physiquement et moralem'ent Je fatigrue et ii a besoin de s'évader, d'oublier Ises s'ÛucÏ's, car il en a, qui noUts pwaiss'ent minimes, à nous raisonnables adultes, mai,s qui 'sont immens'es pOUIf 'lui. Da iectuœ lui fournit le moyen de IS'Ûl'tÏc de sa vie de taus les jours.

* Maurice Debesse, l'Adolescence, Que sais-je?

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

Lire est donc un besoin pour l"enfant. La ,sati'sfaotion d'un besoin toujours un pl1ai'sir un miteux, quel qu'ill 'Soit. Outre ,les apports purel11enl pédagogiques et c~1tilleJls (maîtris'e de [a technique de la lecture, ouvenure de fespri-t, etc) nous pouvons en noter tr'O~s de -type psyohologique. n en a d"autres mai,s nous ne dterons que ceux qui nous paraissent [es importants.

1. La lectJUre s'atrsfait le besoin de justic'e. Le méchant puni, le bon compensé, voilà ce qui fai-t battœ de joie les mains de nos enf'ants. En effet, ceux-ci éprouvent des pitiés ocès vives pOUT la souffrance, surtoUI 'Si eUe est due à une injuslvice sociale.

2. La leotJUre Is'atisfait l'intérêt pour l'art't. Très .tôt l"enfant a en 1ui l'idée du beau. Au début, cette idée est forcém'en-t \f'él:gue et ·sujette à des varia. tions suivant l'humeur du jour. La lecture contr~bue à affiner ~'e sens esthétique.

3. La leoture développe l'imagination de l'enfant qui se transpose dans la peau du héros, représentant souvent un surmoi.

,

Après cente étude ·trop rapide des bes'Oins et des apports de la 1eoture une conclusion lS'impose à nous. C"est la même, touj'Ours: hl ne faut p~ que nos enfants olis'ent n'importe quoi, oar ills ne sont pas capables, les petits du moins, de discerner ce qui roor sera prof'itabJ.e 'et ce qui ,leur lS'era néfaste. Et n'oublions pas que la lecture a, sur ~a délinquance juvéni[e une influence plus forte que le cinéma. Le gosse peut revenir sur une image, 'sur un mot du 'livre, tandis qu'au cinéma, il ne ·subi,t qu'un choc.

Pierre Brossin

Livres pour enfants, livres chers!

Quoiqu'on en dise, les llivlres pour renfanoe -et la jeunesse ne sont pas très coûteux. L'éyentai'l des prix est }argeme~t ouve'rt. . n faut pour,tant faiife 'aJttention: fe prix n'est pas toujours un indice de qualité. Il est d'exceHents li\vres bon marché, comme il est d'exéorables bouquins til'ès oh'ers. '

Nous -avons dÎ'vi'sé l'enfance en deux parties. Les prix que nous indiquons sont là à titre indicatif, 'Surtout. N'Ous citerons également quelques éditions, mais oela ne voudr'a palS 'signifier qu"eHes seules ,s'Ont bonnes.

Pour les petits

Le prix des albums i:l1uslûrés varie 'en Fr. 3.- 'et Fr. 15.-. Mais on trouve, par exemple, de pevits '8!rbums du Pèœ Castor (Flammarion) avec de ravi'ssantes iHus'ûrations en 'couleurs, à partir d~ Fr. 2.80.

44

Dès 7 ans . rix s'écheolonnent entre FIf. 3.30 'et Fr. 16.10. La progr:ess~on est

Les t~ 'et Iron peut trouver de très bOIlis ouvrages de tous les ~nx. Ep con~1Janier nous nous permettons de vous présenter une ~oUectl'On nee paroU.~ul ~nt. «Jeunesse Pocket». EHe s'adresse surtout a des e~,ants defU

lerem " 'et plus -et ireur offr'e pour la somme de Fr. 2.80 des hvres

de do~.ze t~~ustrés aux textes bien préslentés. C'est précisé·ment dans cette bro

che.s

e l. . s' 1-'rouverez le magnifi'que ouvrage «La Sierra de 'l'Indien collectIOn que vau L

Mort». . t 'co" te' de ces ouvrages bon marché des coUections de luxe. LI exrs e, a , D'une manière générale, les prix s'établissent entre ~r. 1.0:- et Fr. 60.-.

rml' ceux-ci que vous trouverez des albums scrennfIques, des ency-C'eslt pa . . olopédies pour la Jeunesse. " . . .

Voilà nous arrivons au ter'me de ce rapIde tour d hOf.lzon des 1?nx 1· 'pour ~a J·'eunesise. Que iJes leoteurs nous permettent, en conclUSIOn,

des lNres . . Ah" " J plus grand ' '1' les livl'es pour enfants dOIvent etœ c mS'LS avec ,e u~n~o~~~n~ d'en décider l'achat, consultez un ~péCÎ'a!HS1:e ou }e respon~able ~'une bibliothèque, ou encore, faites-nous confIance en acquerant les livres

que nous vous présentons. Pierre Brossin

cf. - Ligue suisse pour la littérature de la jeunesse. Secrétariat central 5, Herzog­

strasse, 3000 Berne. Tél. (031) 41 8116.

«Valaisannes» de Jean F oIlonier

Une femme vieillit et meurt ·en pleurant 'son. enfant mort. Un~ fem~e roule de vilBage en villll,age son ,ateli~ ,de tannene et S'es. P?ule:s" ,Jusqu aJu jour où e~le finit dans un fusse, bpldee par des gens qUI Ion pnse pour une sorcière.

Il y 'a Lucif'erine, «la sainte du diable», qui colporte .s'es médisances et ses 'Calomnies.

Il y a la femme du président, la terrlble gardienne de ~ la saint~ .pud~r )}. Vient Césarine, qui use 'sa vie 's,ans adresJs'er un mot a s?n v:msm d etage

et qu)on découvri,ra morte, 'sous oS'On oreiHer une 'enveJloppe j'aume, contenant laphoto de Cyprien en jeune remue.

Et Céline la 'serveus'e, dont ['amour pour un jeune étranger triomphe de ~a jalousie du viHage.

Et Mé1anie, «la reine des servantes de cure», qui boit Ile vin de son curé 'en chantalllt le Pater à voix bas1se.

Et Rosine enf,in, Rosine qui a~aohe à 'son cré,wteur 'le cri de pitié: « Oh! Rosine! » vous s'aurez pourquoI.

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

Vala1sannes. Vous les trouverez toutes dans ce d~filé qui n'est p~ de mode, mais de ca'l'actères. Femmes de chez nous, forgées de corps et

d'âmes à traver,s les tS~ècl~s,. rob~'Ste~, comme l'e~ ,arO'les d~s hautes pentes dans la tempête; dressees a }ammtS, f!eres et mUblees, ou bIen, ayant perdu la bataHle, penchée à jam'a1s sous les bournl!sques de leurs destins.

Une ballade poétique les présente, 'en contrast'e avec ies nouvelle! générations :

Elles portent la hotte Ou des bijoux de pacotille. EUes taillent la vigne Ou se mettent des bigoudis. Enes sentent le fumier des étables, Ou le parfum de l'uniprix. EUes couchent avec un berger Ou clignent de l'œil au bel étranger.

L'ouvrage est un c.b.ef-d'œuvre des Editions Treize Etoiles à Sierre avec des illustrations de Albert Chavaz et une introduction de MaUri~ Zermatten.

Quiconq~e a~me le Valais aura à ~œu.r de le mettre dans sa bibHothèque, oomme un temOlgnage et un souvemr VIvant.

Marcel Michelet

Education routière à I~ école Le 23 octobre dernier, par une belle journée d'automne, une trentaine

d"enseignants valai'sans débarquaient à V<Îra (TE). Grâce à une heureuse initiative du TCS, ils venaient <suivre un cours de 4 jours sur 'l'éducation routière et la préveilitrion des accident<s.

Ce séminaiœ s'e déroula en 4 phas,es. Tout d'abord ies participants furent amenés à prendre consCÏience du problème g/râce à des données statistiques pré~~s'es. En une deuxième évape, Hs se rendi'fent compve de leurs tfespon­sablhtés et de l'impor,tante tâche qu'H's pouvaient entreprendre: former Les TIsager,s de la route de de-main. Une t'foisième phase devait ,leur faire découvroir l'impofitant matériel mis à leur di'sposition, le plus souvent gmtuite­ment, par le TCS, l'ACS, le BPA, la gendarmerÏ'e du canton. Tous ces organismes tiennent à 'la disposition du personnel enseignant 'fevues, affiches, panneaux, dias, f.ilms ... Enfin, l,a journée de 'samedi f.ut consacrée à 1"ensei­gnement pratique avec .Je concours des poli'ces -tessinoises et valais'annes. Le dimanche matin ,eut lieu une dernière 'séance de mi's'e en commun 'après laquelle tous les parrtidpants priœnt le chemin du retour.

Un grand merci à tous ceux qui ont permis la T&a'l,is'ation de oe cours d~ TCS, du Département de l'instruotion pubHque en pass'ant 'PM M. Lévy Pitteloud et le BP A. Espérons que 'ce cours ne sera qu'un prélude et que de nombreux 'ens'eÎ'gnants valaisans pourront en profiter. Un participant

46

[PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

TÉLÉVISION SUISSE ROlVIANDE

A partir du 4 novembre la Télévision suisse romande diffuse une sé'fie d'éI1lTssiotJIs «BILDER AUF DEUTSCH)} tous les mardi à 18 h. 05. Ces 'nris,sions seront reprises le samedi à 16 h. 10. _ e Il ne s'agit pas d'un -COU'f'S suivi, avec leçons de vooaJbullaiœ ou de gram-

. e mais d'émis'si'Oll's d'appui, dont chacune pourra être vue pour eHe-mal! , . .. , , d f' , , , même. Une cer'Dalue contmmte sera cependant. ass~ree u. ~l.1t qu on verra réapparaître les mêmes perso~nages d~n~s des, slI~atlOns _vanee~.

Ces émis,sions_ poupront aIder nos eleves a mIeux comprendre la langue telle qu'eUe est parlée dans la vie de tous les .j'Ours. .

Elles ne 'sont pas destinées à des débutants: le vocabularr.re et les struc­tures grammatÎ'oa'les uülisés sont en principe ceux du manuel WSD 1.

Titre des premières émissions: 4 novembre 1969: Jorg und UHa Sohmidt

Il novembre 1969: 18 novembre: 25 novembre:

(présentation des personnages) Zucker oder Salz? Claude ist Prontofotograf Ulla kauft dnen Tisch

Pour l"aide aux familles et eillants défavori'sés de nODre pays: les timbres Pro Juventute!

DIPLOME INTERCANTONAL ROMAND POUR L'ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS AUX ETRANGERS

La Conférence [nteroantonarle des chefs des Départements de l'instruotion publique de la SuÏJss'e romande et du Tessin a appo.[té d'imp~rtaptes ~odi­fications 'aux conditions d'inscription et d'obtentIOn du dlplome llltetf­

cantonal romand pour l'ens'eigll'ement du françai,s aux étrangers, ainsi qu'au programme des eXiamens.

Le nouveau règlement 'sera -appliqué dès et y compris 'la -session d'exa­mens de mai-juin 1970.

On peut se procurer le nouveau règlement auprès du Secrétariat des cours et exâmens du Département de l'instruction pub1ique du canton de Vaud, rue Matfverey 56, 1005 Lausanne, moyennant payement de Fr. -.50 en timbres-postes.

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

Association des maîtres de gymnastique du Valais romand

COURS DE SKI

1 - ~ - 3 - 4 janvi'er 1970; aux Creusets-Planachaux. Entree au cours le 1 dans l'après-midi. Ins'criptions jusqu':au 20 décembre au r' , ,

1870 Monthey, tél. (025) 4 20 84. ,p es de Samuel DelaJloye,

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TABLEA UX prêtés pal' l'ODIS septembre 1969 et ne figurant pas dans le catalogue

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B 19 B 20 B 21 B 22 B 23 B 24

L'ananas - Le bananier Le riz - Le manioc La patate douce - La canne à sucre Le palmier à hui!l'e - L'arachide Le cacaoyer - Le café L"hévéa - Le cotonnier

CENTRE D'ÉTUDE

~~ceJ]bre d'étude publié dans l'Eco[ l' . , SUscirte beaucourn d'inte'rre"t Pl" e va aI/sanne du mOlS d 'Ootobre a

r cl. us IeUTS maVtif'es aura' t d" . , exemrplaÏJTe pour chaou'n de ,l'eurs e'l' . ' l'en , eSlre obtenir Un

, 'i ' eves' ce qUI n', ' , . nous n avions pas prévu de tirage à part. ' a pas ete poss'Ible puisque

Lors de 'lia prochaine publica'bion d' " l?ouvrions éventuellement prévoir un tira un ,ce~t~e .d etude (5e eJt 6e), nous tIOns est slliffilsant. ge a part SI le n'Ombre des ISOUSOrip.

Que les inttéJiessés veuiHent bien 's'insc" " . de M. Fernand Deslarzes, rue de Pratifor:

I1f:e Jus9~ a la fl'll noV'embre auprès

~el1!tionnaTI't Œ'e nombre d'ex'emplaiœs dé \3,5 (Zleph?ne (O~7) 2 17 74), en a 20 pages) pouDra vari'er entre 70 ct ' t 1 s;re,s. e pn~. de [ ,exemplaire (16

. e ranc selon IIJ.'mpor'tance du tir'age.

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Ils e cou eurs. Proflltez-en 48 .

j\MGVR COVRS RÉGIONAUX DE GYMNASTIQUE POUR LE PERSONNEL ENSEIGNANT

ToUS :les profes'seurs de gymnastique du ValliaÏls romland ont bien voulu se mettre à la dûsposiÜon des institutooT'S 'et institutrices pour ~:es aider dans leur trava~l 'en dir1g~ant un cours ré~,ionaL NoUis espérons que ~e corps ense~gnant s,aUiTa profIter de cette occaJSJlon, ert que chacun aura a cœur de se présenter à l'un ou l'au1lre de ces cours, avec manuels, nécessaire pour prendre des notes 'et au moins des pantoufles pour participer à la ~eçon.

Les régions non touchées -par ces co un:; ne sont pas oubliées: si vous en fa1tes la demande à R. Theux, Mart~gny, quelqu'un viendra chez vous pour une séooce de {pav,ail à la date que vous proposerez.

Liste des cours: Directeur: SierJ.1e Prosper Perrin Mon~aJ]a J.-B. Fournier Grône :&ené Grand Sion Aldo Cereghetti Savièse André Fournier Conthey Bernard Dessimoz Ch3lffiOSOn J.-P. MicheHod Saxon Roger Theux Martigny Elie BovieT Fully R. Carron Orsièl'es Freddy Darbellay Châble Dany Darbel1ay Vemayaz Antoine MaiHaTd St-Maurice BenoÎ:t AUet Monthey Raymond Coppex Troi1storrents Samuel Delaloye Vouvry Roger Jods

Le Heu 'et la date des cours 'seront communiqués aux 'enseignants par le directeur.

Nous vous souhaitons une bonne séanoe de travai'l ert vous saluons cor­dialement.

Pour l'AMGVR: La comm1slsion technique

ACTIVITES DES ORGANES DE LA SPVal DE JUIN 1969 à OCTOBRE 1969

Dur,ant cette période, le comité cantonal a tenu 5 séances, le groupe étudiant la refonte de notre revue pédagogique 4 ;séances et la commi's,sion des intérêts matériels 1 'séance. De nombreux problèmes débattus: '

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Page 27: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

1. Nomination du personnel enseignant dans une commune du V central

Sur préavis de la c'Ûmmission 'scolaire, le conseil communal .d'une mune , du . Y,all~i'S centJr,~1 ava~t engagé, pour l'année ,S'cohlJire 1969-1 deux, Institutnces ne ifepondant pas aux conditions prévues à l'arrti'Ole dt;- :-eglement sur. l"engagement du pel'Sonnel enseignant, et cel'a detnment de plusJleufiS postulantes officieHes. Ces fairts furent au c?~té de l~ ~~Vlal q~i in~ervint immédiatem'ent auprès des -' --~'LJlr, . mun~cIpales. precItees. C .e,s~ fmalemel1It .Je Déparrtement de Il'1't'''Oof-'',''~L~ publIque Iqm 'brancha le dIffe.rend s'en référant strictenient à la loi le revendiquait notre comité.

2. Société pédagogique romande

La ques:t1'On de notre affi[i'ClJ1:ion à la SPR, qui vient d'être débatvue d 'les. se~:;tIOns, a ocoupé 10lliguem~nt notre comüé. Afin de œfliseig~~ objectIvement ,tout le corps enseIgnant, le plan 'suivant a été adopté' a) Rassemblement d'une abondante documentation; . b) Etude minutieuse du problème dans le cadœ du comité' c) Envoi de la documentation aux présidents des seoti'Ûns accom'pagn'

d'u Tt d . / ee n rappo u comite;

Matériels didactiques et livres scolaires Le Département de l:'ins,truc~on I?~b~i~ue a chargé le cO'mité cantonal d'examinm avant leur ImpifeS'S'lOn defmItlve, _ le Ilivf'e de civisme de Fernand Desllarz~

_ et Ila nouveHe cart'e du Valais. A oet effert:, notre comité, afin de fonder son r,apport sur une opmIOn plus large, sOll1icrita la coUaboration de plusieulJ."'s enseignants qui accep­tèrent généreusement ceHe tâche supplémentaire. A la demande du comité oantO'nal, des feuilHets de l'ancien -livret scollaire ,reproduisant les modifications apportées ont été imprimés et mis à l,a dispos-Îl1JÎon de chaque c1as'se.

6. Divers De nombreux oas parHculiers conoernant surtout des :revendications IDatévi.eIles ont retenus 'l'attention des organes de Ja SPVcrl.

Remarques 1. Notre journal est le reflet de la coUaboration entre les membres du corps

enlSeignant. Ne soyons pas trop dis'Orets et utilisons-le pour publier nns essais, nO's 'expériences et nos orllitiques.

d) E~dPoSé .dè M. L'Ûuis Heumann, lors de la clôture die ~a semaine 2. pe agogl'que;

Chacun peut soHiciter 1'-appui du comité cantonal en soumettant sO'n cas ou 's'es revendications sroit à

e) Réu~ion des pré~idents des secÜons pour un complément d'infor­matIOn 'et une ml'se en commun des idées de chacun'

f) Réunira.n . des sections afin d'informer tout le personnel' et de sonde son opimon; r

g) Décision définitive 10l1's de l'ass'emblée des délégués.

Ain:si ohacun a pu prendre une décision en conna~ssance de cause. De pl~'s ~~~cernant. la S'PR, notre pr~sident, M. Heumann, représ'ente ~~tre S?CI~e au seIn de la commISSIOn des struotures qui étudie la Ieorg~lli,s'atIO~ de 'la SPR. Nous pouvons vous affinner que son avis es>! tres ecoute.

3. Notre revue

Le rédacteur, M. Bourban, ,a publié un article â ce Isujet (septembre 1;~9! ~ pour le n;s~e, les .tra~aux ,d'étude continuent. La solution sera defI~tIveme~rt arretee 'en fm d ·annee 'Sco1laiœ. Les ,suggestions de chacun seraIent les bIenvenues.

4. Examens de promotion

I:es , dernÏ'e:s ex·amens de prom?tiO'n o~t provoqué de nombreuses réac­tIOns au l'S'em .. ~u pers'Ûnnel 'enseIgnant. Pour la prochaine année Iscolaire et sur propO'SI11?n de not~·e.c0I?-ité, le Département de l'instruotion publi~ que a. ~ccepte la partIcIpatIOn de maîtr'esse,s 'et de maîtres pOUf la compO'sltIOn des épreuves.

50

M. Louis Heumann, président, route de Lausanne, 1950 Sion ou M. Jean OliVlaz, secrétaire, 3961 Chermignon

Pour le comité cantonal: Jean Clivaz

POUif l'avenir de notre Jeunes'se: ·Joes timbres PrO' Juvenrute!

AUX MAITRES ET MAITRESSES DU V ALAIS ROMAND

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

L'-automne et l'hiver mettent llafigemenrt la santé à contribution. Si le COl'pS humain ,s'e trouve ·enoore en pleine 'croissance, irl n'a Jamais assez de tous les éléments prO'tecteuTlS que sont .Jes vi1Jamines, lessells minéraux et les oLirgo-éléments.

Or, l'être humain, particulièrement en âge de scolarité, a un be,sO'in naturel de sucre qui doit être oSaüsfait. La consom'mation de suoreries entre les repas est toutefoils la cause de oaries qui peuvent ,aboutir à l,a perte des' dents. Une mauvaise denti<ûi'On peut êtlre fa 'SOUfoe de diverses altérationl'S s'Ûuvent très graves de ['a l'Santé physiq1.J!e 'et psychique. Il importe par conséquent que les écoliers s'habituent à une 'c'O}tlation saine et n31tureHe.

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Page 28: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

La pomme de la récréation est digestible et rafraîchis'sante, eJHe désaltère et dispense des forces n

veHes. Mai,s la pomme ne satisfait pas /Seulement l'e besoin de douceurs o~ favorise la mastication et renforce <les gencives. La pomme contient du cale:' pour les os et les dents, des phO'sphates pour les nerfs, du fer poU[' la formati Irt de/ l'hé~oglobine, d~ potas<siu~ et du sod~um qui contri~uent à rythmer~! metabol1sme. Ses aCIdes de frmt'S et 'ses melanges harmomeux de substan minérales et de 'sds, son fruotose et 'ses vilÛamines exercent une fonction stùn~ latrice e.t régulatrice de la 'santé. u·

/, La dernière 'C~rr:pagne ~e la pomme de la récréation, qui 'avait été approu . vee par ,les aurontes 'S'coIHl~es de tous ,les cantons, a connu un plein Suce' Envlifon 10 000 O~~ ~ 12 000.000 pon:mes ont été mangées. I:es. éco:les ~ notre can~on p~rûl~l~erent ~~tlve~ent a cett~ campagne. La. ~llstnbutlon de pommes a J.a. recreatlOn mente d etre appuyee p8Jr les 8JutO!I1tes scalaires el le corpsensel'gnant. En accord avec les médecins 'et dentistes 'scolaires, noUs vous recommandons la participation de vos écoll'es à <la nouvelle campagn qui débutera en janvier. e

Nous vous remercions d'ores et déjà du soutien que vous nous accordez dans n:otre lutte pour la sauveg~rde de la s.anté P?blique et vOU'S prions de ormre, Mesdames, Mesdemmselles, Mess'leurs, a i"expression de notre considération di1stinguée.

Le chef du Dépalftement de l'ins~ruotion publique

A. Zufferey Le chef

du Département de l'hygiène publique A. Bender

Une· ohance pour notr'e jeunes's'e: les timbr'es Pro JuvenUJte 1969!

A L'INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMEN· TATION PÉDAGOGIQUE

Un nouveau pas important vient d'être :Dlianchi dans ie domaine de l'harmonÎlsation scolaiœ romande. En effet, le 4 novembre dernier le Conseill de direction de 'l'Institut romand de ifiecherches et de docu~en­t~tion pédagogiques a tenu sa première séanoe à Lausanne, sous la pré­sl'dence du cons'ei<Uer d'Etat neuchâtelois F. Jeannerelt.

Le ConlselÎll comprend d'Ouze personnaHtés représentatives à la fois des cantons entièrement ou partieLlement d'expression française, des divers degrés de i'enseignem'ent, -des autorités scO'laiif'eJs canrtonales et des 'associa­tions d'enseignants.

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'Institut qui est appelé à jouer un rôle de premier plan dans l'étude ~ 'ii~ations de la re'cherche pédagogique à i'efiis~mble des éco~es. de

de~ pp mande dOlirt se donner prochainement un dl'recteur. La reumon S\ll~sedJfOnc 'esse~tie~lement consacrée à l'étJablis<sement de son oahier des 'tart 0 . d" . e et à la procédure de sa nominatÎ'on. CeNe-Cl O1't lntervemr au charges début de i'année 1970.

[

BIBLIOGRAPHIE .------------= ONE MAGNIFIQUE VIE DE JÉSUS POUR LES PETITS

Le livre de base de l'éducation chrétienne des tout~etits

L'évei~ de la foi chez <les tout-petits 'est une œuvre délicate qui demande la plus grande attention e~ le ~aûmum ~'inte1li.~noe. / ,', /

Arrivé à un cer<tain pomt, Il faut que l ,enfant ISIItue Jesus, qu lien decouvre la réalité vivante, incarnée, véritable.

11 n'y avait pas, jusqu'ioi, de vie de Jésus 'adaptée à la s~n<si?ilité moderne; c'est chose faite: réaHsée par DanieJl1e Monneron et l'eqUlpe de Pomme

d'Api. Sans mièvrerie, sans surenchère, avec les mots simples que comprennent

les jeunes -enfants. Les dessins de N apoli sont plus que des inus'trations, ils invitent à 1a

contemplation comme toute œuv're d'art. Cette vie de Jésus sera cer'ûainement ~e livre à partiif duquel se cons­

truira, dans beaucoup de fam~lles, l'inibatl0n religieus"e des petits. EditionE du Centurion - CoHection Pomme d'Api - Fr. 10.- le

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Page 29: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

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Page 30: L'Ecole valaisanne, novembre 1969

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