L'Ecole valaisanne, décembre 1969

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Q) C c ra Cf) .- ra - ra > la synagogue - cathédrale de bamberg déce' mbre 1969 - quatorzième année 4

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Bulletin mensuel du personnel enseign~nt du Valais romand

Décembre 1969 No

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Partie générle

Noël, le mystère de l'Incarnation Pénurie de personnel enseignant Le Sablier. Documents d'histoire valaisanne Documents d'histoire suisse. Te'rres lointaines

Partie pratique

Quatre pas sur la lune

2 4 7

11 15 16

17

Henri Jacquod & Cie Tél. (027) 21464 Partie officielle et corporative . 37

RENSE I GNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le ~5

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Rédaction: P . Bourbari., ODIS, Rawyl

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t 1 mois. a .r g e n Edition administration, expédition: .... ----------- ... 110018, Rawyl 47, Sion, tél. 39365 .

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Noël, le mystère de l'Incarnati

Pour ,l'homme de la rue, 1e «mystère» c'e:st un secret, et le religieux, c"es1t une caohotterie que Dieu fait aux hommes pour des qu'H vaut mieux ne pas chercher à comprendre.

Pour Ile chrétien, le mystère c'est une ACTION DE DIEU QUI ATTEINT.

Or 'le mystère de l'Incarnation doit d'3Jbord être replacé dans un oelui de l'Bvangille de s'aint Jean dans s'On prologue:

Da Oréation el'le-mème est un premier «Mystère ». Et à m'ème que l'a ' 'science un jour peTce le «secret» de l' 0~1gine de 1 le ~ystère n"en .subslis·teJ1a pas moinrs: entendons par là que nous tOUJOUTIS rec'OnnaÎtre que ·ce fut une première action de Dieu l'h01lliUleJ. Ce Dieu qui se donne, on peut le re'connaître dans saint sous le nom de VERBE:

1 ; 1-5 «Au commencement le Verbe ét'ait... Tout :fut par Lui ... »

Et not'fe dr(l!me réside en ceci que l'homme a beaucoup de peine à relconnlaÎtre: «les ténèbres ne l'ont pas compris ».

Face à cette création, s'il était né ces s'aire de rappeler à l'homme sa conditi'On. exige l'humHrité car «~l n'est pas lia lumière» (1 ; 8), i,} faut pas moms se souvenir que sa raison mêm'e impose à tout d'une manière nécessaire et suff,Ï's'oote, et au s'avant comme 'au paysan, ch~cUiD. sel~I?- ses talents, d"être «témoin de la lumière» (1 ;8), et de pres'ence dJrvme dans le monde créé, car «~e monde fut par 'lui et i'l était l'e monde)} (1;10).

« Mais le monde ne l'a pas connu)} (1; 1 0).

Le Mystère de l'Inoarnation c'est cette action iula'S'sable de Dieu ne se contente pas de donner, mai's Se donne et PARdonne et Se encore. Pour être le Témoins modèle, témongnant de Lui-même et det Père, le Verbe «s'est fait chair et 1,1 a demeuré parmi n'Ous ».

/ .~oël est ~n~ fête, t'Oute de j~ie, c'est aussi un r.appeil de oes ventes «myS'~eneuses », donc agIIS'slantes. Noël m'est -donc une question:

1. Du monde et dans le monde, suis-je pour le monde un «témoin» d~D.ls sa joie ' crie aux ~utres les merveil~es qu'ill découvre: le sens vIe? '~es valeurs s'~é'f!leures? lia grandeur du servi/ce? t'importance competences humame'S?

2

Chrétien dans le monde, le surs-je suffÏis'amment co~e un tém?in du 2, « mystère» dans mon .~omportement? Autr.~m~nt dIt? ~ette AotlOn ~e

vrffil, ce nouveau N?el 1969,. me p~~met-Il ? ac~u~llhr dans ma Vl'e mme Quelqu'un qUi va devoJ.tr modiÜer ses a-pnon? et accepter non

~oUJlement que Dieu donne mais qu'Il ,se donne, quitte à PARdonner ~~a;bord pour pouvoir m~ pénétrer d.e Sa pro?~e vie: il1a Grâce? E:t ~i , mon tour je dois incarner k Chnst au mlheu des homm'es, SUI,s-Je ;rêt, po~r pouvoir Le donner encore, à commencer par PARdonner ruoi aussI? La formUile des vœux de Noël n'a-t-eile pas été comtposée une fois pour

out~s: «PAIX SUR LA TERRE»! . ( H. Schwéry

Page de couverture:

LA SYNAGOGUE (Cathédrale de Bamberg, Allemagne)

Dans l'iconographie gothique, on rencontre fréquemment le double symbole de la Synagogue et ?e l'E~lise. La Synagogue ~st repré'S~ntée avec les yeux bandés, pour eXipnmer 1 aveuglement d~~ JUNs e~ ~res'~nce du Messie. On peut remarquer dans cette statue ,la mamere dbnt 1 artl'ste mconnu a su traiter le visage (nez, bouche, menton), les cheveux, le corps et les vêtements (bandeau, pHs sur la poitrine 'et sous lei bras) avec un soU'oi de réalisme objectif, tout en dépassant la description ane'cdotique par une disorète idéalisation. Cette œuvre présente certaines analogies s ty1is tiques avec la sbatuaire de la cathédrale de Reims.

~~~~~~~~I~ ~1:e;,11 'n\'s;,;;~

1j1.,,~ ~,~

L'Ecole valaisanne présente à tout le personnel enseignant ~ ses vœux de joyeux Noël et d'Heureuse Année.

L'ODIS sera fermé pendant les fêtes.

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Pénurie de personnel et moyens ' d' y porter

• enseIgn remède

, charges financières sans cesse acc'rues püur les cümmunes et püur ignorer, écessités en lü'caux, pénur1e de maÎtJl1es, :n faut évit~r un allou~d,is­l'Etat't~xaJgéré de l'apparei:l sCülaire qui empêche par s'On pOl'ds des amehü­se~cn d'un autre ürdre, dans le dümaines dei l'équipement par exemple, atJons d d d' '1' hl r l" troductiün de nouveaux m'Üyens Imü ernes, e ISClpll!IleS nouve 1 es,

Depuis quelques années, la pénurie de maîtres perturbe l'üf. de lU ui concerne le perfectionnement des maîtres, la recherche pédagogique, de l'-efils-ei'gn'ement prim'aire dans le Va!lai:s rümland, Le p_ hénomèno .... eJlUlSilTl ... en, ce ~me en d'autres cas, i.e mieux püurrait devenir l'ennemi du bien.

ICI cO~L' , - , / aUISsi fautT'e partie du canton et sévit à des degrés d',acuité différents, p l'tif en süi un facneur rellatlvement nouveau raCCüurCI la d. uree

os' , / ' Il ' ' en Suisse et en Eurüpe. Peu nombJ1oox par cünvre, cervains pays ' 'té prütessiünnelle du cürps ensellgnant et aggrave la penune, s ag1:t t '" 1'1 l' 1 BI' 1, S d'actlVl • • • / 1·' 1 . d sen une Sl'tuatlon mverse, ta l'e et a -el 'gl'que par exempl'e, urabond e la mise en vigll~ur des disposI,tions recentes ~e atI~es a a CaIsse / e

et rareté, plétJhore et pénurie: deux maux extrêmes et üppO'sés qu'H d"t L'augnl'entatlOn des prestatIons, ks mesures cüncernant -les annees conjrurer 'en évitant si poslsible de pas'ser des incünvénients de l'un retr~bele· s d'a:ssurance l'abaissement de l'âge facultatif à partir duquel les d / d poSSI ' / , / esa'Vantages ' e l'autre, institutrices peuvent pretendre a lIa rente ~nt prüvüque et prüvüq~'e~ünt

En une brèVie analyse, nüus ferons apparaître Il'es raisüns qui re 'le départ avancé de maîtres et de mmtres'Ses dont un nümbre mfIme , 1 encO :,ln, ' "65 a 'étJat endémique, dam.s Ile Va!lars tüut entier et dans sa parÜe d accepte enCüTte de traJva:fl'l'e~ Jusqu a ,ans:, , / fJ.iançaise nütamment, l'insuffi;saIl'ce numérique du persünnel Empressons-nüus de dl're que -lIa Pü'~SI?lhte dünr:ée ~ux insti.tut~urs Nüus signalerüns ensuite les mesures qui sont prises pour y parer et et aux institutrices faügl1:és et malades; lnfl~~es ÜU mvah~es, ~'~ qUItter rüns par un appel aux maîtres. 'marorément la prüfes1sl'On, ,slans 'SOUCI matend, est une dlspüsItIOn heu-

La croissance démographique liée au phénomène d'urbanisation prese En plus des aVlantlages qu'eUe prücure aux intéressés, eUe prüvüque feu . . , '~ ma:1ntes communes à l'ouverture réguHère de nouveUes et un assaini'S's'ement, un lia]eUmSlsement du cürps enseIgnant que. nUl ne ola:ss'es, Siün, Sierre, Martigny, Monl1hey, Müntana accusent une a songerait à regretter. tatÎ'ün de population plus rapide qu'autrefüis et créent chaque année C'est dans les défections et les désistements de plus en plus nombreux y uaire uace, de multiplies püstes d'enS'eignem-ent. ' des institutrices que se sit~e l'une des ca~ises I?rinci~~les de l,a pénurie chro-

Des mesures ana:lügues s'imposent, à un degré müiIl'dre <cepeilldant, nique. Il ne nüus appartIent pas de determmer ICI les ralsü~'S püur les-d'auures 'lüoa:lités de la pl'aine et de l'a müntagne dont le ' quelles les jeunes, ~s'eignantes se ~ari~n~ plus tôt qu'autre~01~, Une t~lle bénéficie de l'es'sür industriel, touristique, scolaire üu de la prüximité étude noUs cündUIralt sur des .chemms pef.lIUeux .. , Il ne saurait etre questlOn vHles pl,'incilpales, non plll1s ,de leur en faire le ,müind~e grief et, d'atte~ter ~insi à la 1ibe~é

La spécialisation de l'enseignement verls laqueNe tendent les efforts individuell'e, Le fiait est que des maItresses qUIttent lenselgnement, parfOIS la pédagügie conrempüraine provO' que , cella va de soi, UJ!l - sans l'm/oil[' eX'ercé dThrant un cüurs 'ScülalÎre cümplet, dans d"autres ca:s, après et une diveTtSification des olasses dont la plupart, de par leur nature une ou deux années d'activité seui'ement. cümptent des effectifs d'élèves moinls élevés. Aux sooles écoles Il est indiqué que les institutrioes m\ariées, mère de jeunes enfants, du temps de nütre enfaIl'ce se 'sünt ajoutées les écüQes ménagères, puis soient tota!lement à leur füyer. Trüp süuvent encüre, la classe souffre des d~ prümotion, l,es clas,ses enf.antines, de dévelüppem,ent, de rattrapage absences répétée-s, de la fatigue excessiVie de maîtresses qui tentent de d'mtégr'ati'Ün d'élèves étrangers, Le dévelüppement récent des étJabli conduire simultaném'ent, s'ans y réussir pleinement, leur écüle. et [eur ménage. et des institutions qui prennent en charge les handicaJpés physiques et Cette compréhensiün des prüblèmes propres à une catégürie d'institutrices déficients mentaJUx m'Obiili'se par ameurs [es fürces d'une partie du devrait ·suggérer une politique différente dans le recrutement de-candidaœs ens'eign:am.t. et de .oanrdidats à l"enseignement, dans le sens d'une préférence et d'une

Un Süuci plu1s marqué d'efficacité scO'laire explique la tendance priorité qu'il faudrait accürder à ceux-ci plutôt qu'à cenes-là. Nous y se manifeste vers une diminution des effectüs des c1as~es ordinaires. reviendrons plus foin pour démüntrer qu'en ce domaine les exigences s'efforce de ,séparer l'es degrés au püint d'abai'ss'er le nombre moyen théoriques ne ooncürdent pas tüujüurs avec lets réalités et les cüntingences é~èves par das,se à des nürmes pédagogiquement idéales certes, m,airs pratiques. clèrement et pratiquem'ent inadmis:sib'i'es, Enfin, le développement très réjouissant de l'enseignement secondaire

Les cümmissions scO'laires, les di'fectiürrs d'écüles, le persünnel ' du premier degré en Valais a attiré vers lui et asp1,ré en quelque sorte un düivent savüir et admettre à ce suJet que les ,sülutiüns parfaites sur le contingent de jeunes fürces is-sues -des éCüles normales et de l'Ienseignement dida!ctique se heurtent bi'ensüuvent à des übstacles matéliels qu'ün ne primaire,

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Page 5: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

On l'aura constaté, chacune des ravsoITs auxqueHes on attribue la . ement secondaiœ du premver degré, une invitation à favoriseif le d'enseignants comporte un I3Jspect positif, signe bien 'souvent de 'santé d'eoSeign t d'éllèves~instVvuteups. Cette exhortatJÏon fut ,entendue. BIle de-

eorutemoo " .. 1 d' /. 1 d 're développement. Le mal n'en exi,ste palS moins qu'fl importe de s le r ctueUe. Dernièrement, un m'mtre pnITClpal une eco e seco~ al A cet effet, de nombreuses di'spositions ont été pri1s'es dont les cons [IIeure .~ s'être efforcé de diifiger veI'S d'autres études, sans y rp'aifvemr, un posüives apparaJÎs,sent déjà. déc1a(al /il' ,ves part,i'culièrement doué qui manifestlatÎt l'intention d'entreif

d ses e e . . d d' . 1 l' ta Une prenlÎèr.e constatation s'impose. La '11lÎse en vigueur de la loi ,e'éco'le nornmle, Dans le cas partioUilier, i'obstmatnon u l'S'CIp 'e empor 4 ju1Het 1962 sur 'l'instruction publique, des déorets, règlements, al ClN'e du maÎt'Te et ce fut heureux. , et dédsion's d"application a pratiquement réduit à néant le nombre sur c, t à l'é'cole primaire que s'e deslSlinoot déjà les premIeres options insti!jjuteuJisqui déllais'~aÎ'ent autrefois leur profes'sion pour en choisir ~ es aux professions. Assez souvent donc l'influence du maître peut autre ou quiaUaient chercher mei~ll'eure fortune à l'extérieur du r~latwes -llans ces choix. Qu'il s'agisse de métiers, de fonctionlS ou de car-A· . l' d' 'exerceif LI' d' rf" d ni ... t mSI, a H!pt'atron de.s trmtem'ent's, la prolongation généraJlisée de ~a s"res le souci du recrutem,ernt exi'ste et ,se tra m-t pa urs a gr,an re ' OL ont porté l'eurs f.ruits. ne ' .. /

de publIcite. /. ., " , Combat~re la pénurie et freiner les dépenses en limitant les HVIUY~lIhl , l' le personne;! ense~gnant dedal'gneifalt-I~ cet effort d encourage-pourquo . . ." , . "'l"t dl" ? postes est une préoccupation ,souvent mail comprise que le TS une 'profesrs:i'On qUI dOIt hu etre ohere ipUI1SqU 1 S agI, e a 'SlJ.enne ,

d]l' . b~' . /1 d D (11~nt ve .., d .• , / e IJ. lJ.il's'nructlOn pu ~Ique ne saurait e uer. es mesures par trop res ' Maîtres et maîtresses de quatrième, de cmqmeme et ' e s~eme annee, iraÎ'ent cependant à J'iencontre du progrès. En ce qui a trait not:amment f seurs et directeurs d'enseignement 'secondaire du 1er degre, sOl'.i.gez que class'es de développement, la spéoülllisation n'la plas encore latteint son pro es f de la jeunesse doit demeurer entre les mains d'élites, favorisez optimum et devf1a s'e poursuivre. Dans le domaine de fa suppreslSlÎon Id 'éd an' :C:o:: la mesure de vos moyens l'éclosion de vocations pour les car­petites classes, un effort a été ac'CompŒi. S'On prolongem'ent est prévu la fo.rme de concentJrations s'Co~aiTe:s limitées, 'actuellement à l'étude. rières d'enseignement. Anseime Pannatier

Trois cO'ur's de formation pédagogique accélléré'e pour candidats ' renseignement O'nt permis de combler des vides dans 'l'es ,rangs .des m mais n\m dem'eurent pars moins de's moyens exoeptionnels pOUir des si de cris'e.

La mesure ~a plus effioace, qui soit de natuœ à r6soifber la p consi1st:e à 'augmenter m'assivement les aidmÏissrons à l'école noonale. En tomne 1968, deux das'S'es paraLlèles de première année ont reçu p~us

Le sahlier 40 élèves-institutrices. Au début de l.a présente année scoŒaire 86 garçons et nUes, répartis en quanre ol'aslsôs, se s'Ont présentés 'en Dn)b~ltoinrp l Dans le cadre de la CIRCE, une sous-commission t,ravaille actuellement à la mise Le tableau suivant donne des rens'eignements sur les effectifs des au ,point d'une méthode d'apprentissage de la lecture.

à l'enseignement par années de programlffi'e. En Suisse romande, plusieurs classes expérimentent la méthode dite du S~blier. I II III IV V Il s'agDt d'une méthode de lecture qui a pour aut~urs un~ ins~itutrice canadlen~e,

Ecale norm3!le de's institut:eurs Ecole normale des institutrices

39 47

20 43

18 25

Gisèle Préfontaine, et son mari, professeur de français dans 1 enseignement secondarre. 19 ~~ * 109 Cette méthode repose à la fois sur l'expérience personnelle des auteurs et sur une 23 161 étude large et sérieuse de toute la littérature consacrée aux problèmes de la lecture

-8-6--6-3---4-3--5-2--3-6----1

et de l'apprentissage de la langue dont ils ont dégagé les «lignes de forces» commune~. Rappelons que Gisèle Préfontaine, l'an dernier, a donné ~e no~breuses ~o~f~­

rences et démonstrations en France et en Suisse, notamment à SIOn ou elle fut InvItee par Monsieur Paul Mudry, directeur des Ecoles (cf. l'<<Ecole valaisanne», No 6, février 1969, pp. 8-10).

* engagés dans l'enseignement durant l'année 1969/1970.

Un danger existe cependant à r-ecevoilf des candidats ,en m'asse, celui d'un 'abais;sement génér'3!1 du niveau interUectueil let de la V'aJleUif des personnes admis'es, Pour le moment, 'les conditions de recrutem1ent sont bonnes chez les fithles, mais insuffisante.s en ce qui concerne Jes j'eunes gens. C'est ce qui explique ,lIeur infériorité numérique à l'écolle ll'ormnle,

Oonsdent de ce déséquhlrbre, le Département de l'instruction publique a adreSsé un appel aux directooiI'lS et aux profes'seurs des étabHssements

6,

Des cours Sablier sont prévus au programme du prochain cours fédéral qui aura lieu à Schaffhouse durant l'été 1970.

Pour l'information du personnel enseignant valaisan, nous publierons dans nos colonnes une série d'articles concernant ce nouveau mode d'apprentissage de la lecture.

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Après çle nombreuses années d'enseignement dans les degrés prima' nscience d'une. structure. Et conformément à la définition que Piaget secondaire, il nous semblait, à mon mari et à moi-même, qu'une Irt de CO de la perception, c'est par oscillation entre un ens'emble flou et .de,s énergique s 'impO's ait dans l'apprentissage du français spécialem d~i1te que le syncréüsme se transformera en s~nthèse. Le ~ubconscIent un, contexte bilingue comme celui du Oanada. Les données du deta tie l'approche des méthodes globales (analytIques), la pnse de co~s-n'avaient rien de réjorui'ssant: expression orale défectueuse, lenteur ct ~ppf' celle des méthodes dites traditionnelles (synthétiques); foscination sition du mécani'S'me de la lectUl1e, échec généJ1alisé de l'orthogpaphe ~enc~~e un nouveau genre de méthode dite mixte, où l'ens'emble et les détails vreté des compositions écrites, dégoût Drop f.réquent du françai,s " Ill

st: constamment parallèles.

recherche et de la littérature. Devenus parents, vers 1961, nous nous' Ion , . . , , m~s 'en état de recherche, et le Sablier naquit en 1964: nous croyons Enfin s,:r,Ie plan p.~d~gogB9ue, je ;ablier COnSI'?ere l~ progr,amm~·â?mme une 'solution originale à tous ces problèmes que l,a la n e' fra . 'tant un mllll1TIUm qUl s acqUlert a~l emen~, . en ~tant ep~~se 9-uo

L Ienn.e-maternelle ou étrangère, que le milieu ' soit unllingu'e ou bilingue nçalse ~ent. L'observation d'un c,ontexte rr~he, S':l~Ie d une c1assiflca~on des faits

. , s'imposent par leur frequence, d appantlOn, assurent le rehef favorable .' Déjà uüUsé dans trois provinces oanadiennes, le Sablier a susoité ~u:a conquête des. notions essel~tie~les ~our un âge ,d?~né . Au départ, le

~e nombreux chercheurs lors de mqn récent voyage en Europe. On ~ubconscient est lIbre de s':a.p~nv01'se~ a tOl~te .la vente: cell~ qu apporte amente en Suisse; des stages d'iniDiation ont lieu en Suis'se et en le niveau socio-culturel et la VIe scolaire enncdhlS's'ante. Les. pTl~esd.d~dcolnls-n?tamment à Strasbourg. L'adaptation . anglai,se et e.spagnole du . ce s'opèrent progressivement, au rythme e la maturatlOn III IVI ue e. Vient d'être m'iJse au point: " r:nSablier distingue donc la culture (semailles) et le programme (récolte).

Le Sablier s'adr~sse aux enfants de cinq à neuf ans. Il veut faciliter prentiss :~ge succe~sif du lang.age parlé, de la lecture, de iJ'orthograp4e, grammmre et de 1 analyse logIque. Sous divers angles, il propose une entièrement renouvelée.

Pl'Îses de position

," ~Sur ' le plan linguistique, il rétabHt l'harmonie entre l'oral et en dissociant le son de la lettre, la syUabe orale de la syllabe écrite le ~h~nétique du mot lexical. Ces confusions trop fréquentes pouvai:nt à ~ImIt~,. co~venir aux langues phonétiques: italien, espagnol, latin; mais l'?entlflcatlOns ne pouvaient ql!-e brimer le français a:ctuCll, lequel n 'est tIque que dans 2 ,9-; de ses mots. Essentiel1lement axé sur les préCisés par l'Association Phonétique International'e le Sablier la primauté au s'On, totalement libéré de la lettre; par l~ fait même il

, ~~e'puissamment à la purification du langage parlé, solutionne défi~ . 1 epmeux problème de l'orthographe, vu comme un vêtement des s

'facilite le passage éventuel d'une langue ' à une autre. Les «lettres» di les langues, le «son» les unifie.

Sur le plan psychologique, le Sablier redécouvre le rôle de la Fs~tion, et distingue soigneusement syncrétisme el synthèse. La vision de l'enfant n'est pas ce qu'il sait consci'emment, mais semblable à la eHe constit~Ie plutôt son patrimoine subconscient et flou, ce que 1 porte en lm sans le savoir. Ce syncrétirsme ne peut donc pas être co~e étant ,« connu»: il joue le rôle d'un radar pré-inductif. On par aIlleurs que le jeune enfant est aussi pointillist,e: les détails du test denough le prouvent, mais ces détails sont souvent mal intégrés dans semble. En fait, c'est 1'« enDre-deux» qui se préCÎ's'e en dernier lieu: la

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Options

Tenant compte des distinctions précédentes, le Sa:blier se présente,comme

étant: 1. Un procédé mixte par oscillation entre un ensemble culturel, le plus

riche possible, et le détail, d'abord sonore. Les .deux «voies» sont pré­sentes à tout moment. Chaque enfant peut percevoll' selon son, mode propre, qu'il soit syncrétique (4 ans), ,analytique (6 ans) ou synthétique (8 ans ~t plus). Entre autres, le Sablier s'inspir~ des th~ories de: Claparède, DworeskI, Burstin, Philippe et Framo, Hemmendiger et PIaget.

i. Une méthode essentieB.ement phonétique (sans imposer de tr,ansoription aux enfants). Nous avons souligné que ce départ purifie automatiquement la langue parlée, achemine vers la lecture rapièle et expressive, et procure une prise nouvelle sur l'orthographe riche et vai~iée du françars , ?r~ce à l~ ~Î'r~c­live-miracle: Ecoute-Regarde. Sans effort, 1 enfant apprend a lIre et a ecnre sans faute toutes les langues qu'il parle, même s'il ne vit l'expérience qu'en français. Plus loin, dans le schéma des acquisitions successives, nous tra­cerons la programmation des attitudes qui rendent ces résultats pos,sibles. Notons qu'à matur'ation égale, le, Sablier semble battre les recoJids de vitesse dans l'acquisition du mécanisme de la lecture de n'importe quel texte (moins de deux mois chez les surdoués).

3. Une méthode naturelle, mais à préoccupations culturelles. L'expression libre, sous toutes ses formes: verbale, gestuelle, rythmique, musicale, etc., est précédée d'un enrichissement ; assuré par la consolidatron du pré-requis à la le:cture, et l'apport de textes attirants et riches: comptines, chants folkloriques et contes culturels. Le manuel comporte des récits qu''On n'est pas obligé de lire comme tels, et le journal hebdomadaire reflète l'implication

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loca'le et actueHe de cette marche vers une intégr'ation personnelle cultur'e univef>Sel1e. La progression concenbique du Sabl~e[, en les attitudes du degré précédent, et en antkipant cdles du degré évite le reJet des enfants plus lents et le rarlentÏ's'sement des plus doués enfanûs peuvent être classés par âge chronologique, et en ' groupes de paraJHèl'e; !le menu est riche pour tous, et 'lIa digestion elSt individueNe.

4. Une méthode active, qui tout à la foiJs stimure l',enfant, sans le dans la conquête de s'On autonomie. H ne rencontre jamais féchec, des succès de plus en plUis grands: «Que peux-tu faire seU'l ~ quand je t"aide?» L'enf.ant n"est donc ni sUIlprotégé, ni abandonné. Le! Sablier une sécurité émotive, tant chez l'enseignant que chez ,l'élève, par une grammation de cadre, dont le contenu demeure libre, mais qui oristall~saÜon du programme «offide:l». Echo amOUI"eux de l '-'.NIJJ.vli~'n ••

de l"enfant, au besoin, et avec l'accoI"d du j1elune au ûeUI" , le Sablier une image réformée ou endchie. Sans matériel coûteux, le Sablier l"activité mentale intérieure de l'élève, par une approche sportive de notrl orthogliaphe.

5. Une méthode d'auto-apprentissage, car l'adulte apprend à 1 à franchir seul l'es étaJpes successives qU'ÏlI doit vivre.

Origine du mot Sablier

Le nom Sablier réfère à la phi'losophve qui sous-tend le d'apprentissage. La partie supérieure représente le subconscient de 1 véritable réIservoir qui prépare les aJcquisitions du futur. Le nœud, au de l'Iaxe r,appeille la su'ccessi'On de cha'Oun des trente-six sons du lesquels sont 'repris chaque année. L'axe du Sablier 'représente l"OSC:ïlllltioll qui lamène l'éclosion de la lecture: «Ecoute-regarde». La partie in1:éri'elll'll symbolise l'expression libre de l'enfant de plus en plus autonome, les de iabie figur,ent le vocabulaire disponible de l"enf'ant, constamment et qui se fl3it frItrer systémat,iqUiemenrt par la double obserViation et vÏlsueille. Chaque 'activité est lim-itée par le temps permettant à chacun d'inventcr un rendement personnel.

ConclusioMs

Le Sablier propose une ,approche qui peut être entflepri,se à tout HJ.U'J.J.''''J\,.

à tout âge, et dans tous les milieux. Nos wpériences semJb1ent ~aiss'elf entrev()ul le jour où les élèves ne seront pius défavorisés, f.aJce à ~a 'lecture et 1 graphe; serait-ce que notre attitude spor~ive leur rendrait plus justice 1 De toutes façons, nous ne souhai,tons plus ia réforme de l'orthographe, puisqu''é~ne ne cause plus de problèmelS dans les classes Sablier.

Gisèle Préfontaine

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Documents d'histoire valaisanne

En complément à nos Documents d'Histoire Suisse, 1798-1847, Sierre, 1969, 35 pages, au « Dépôt scolaire », au prix de Fr. 4.10 l'exemplaire, l'Ecole valaisanne

1 ut bien publier mensuellement des documents d 'histoire valaisanne, Nous pensons l'~e cette publication rendra service au personnel enseignant. C'est donc avec plaisir ~ue noUS apportons, en un domaine précis, notre collaboration au rédacteur res­

ponsable de 1'Ecole valaisanne.

Michel Salamin

Les vexations du général T urreau

Dès son arnvee en Valais, à la fin du mois de novembre 1801, le général Turreau s'efforce d 'obtenir des demandes d 'adhésion du Valais à la France. Par la destitution des autorités constitutionnelles et par des réquisitions multiples pour l'entretien de ses troupes, il tente d'affaiblir l'esprit de résistance de la population

valaisanne.

A. La destitution du préfet national

Mécontent de la résistance que lui oppose le préfet national Charles-Emmanuel de Rivaz, Turreau le destitue, le 23 janvier 1802. Tout le Valais est en émoi. La lettre suivante, écrite par le sous-préfet Pierre-Louis Du Fay à Charles-Emmanuel de Rivaz, le 27 janvier 1802 explique les sentiments de la population montheysanne. Ce document se trouve aux archives cantonales, dans le fonds de Rivaz, cart. 57, (ase. 2, No 75.

Rien ne peut égaler la profonde douleur que m'a causée 1a nouveH.'e des mesures vraiment inconcevables que le généT'all Turreau s'est permises à votre égard. Tous [es fonctionnaires publios elt la presque unanimité des citoyens partagent avec moi cette douleur. Je puis être reuT or'gane et vous assurer que, dans toutes les communes, on envis1age votre destitution ,comme , une calamité publique et on la regarde comme le présage de gJiands mal­heurs. Aussitôt que je fus instruit de cet événement que je ne puis as·sez déplorer, j'en fis part à tous les 'agents en leur recommandant de marcher sur les traces de leurs -supérieurs, de reste'r jusqu'au dernier moment fidèles à leur patrie, d'inspirer les mêmes sentiments à leurs concitoyens et de maintenir dei tous leurs moyens la tranquiHité pubüque. J'ai accompagné

Il

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Ces exhortations d'une nouvelle que m;'avaÎt donnée le sénateur (M Zurbriggen et qui était propre à ranimer nos espérances. Le citoyen (Lou' Pittier m'·a transmis les arrêtés du généJ1al Turreau, du 3 pluviôse (23 jan"i~1 1802) avec invitation de les oommuniquer dans les communes. Fidè~ à mon gouvernement et inoapab}e d'Iauoune bassesse, je n'ai pas hésik un 'sool instant à méconnaît·re 'son autorité. Je joins ici copie de ma répons J'en attends une honorable destitution. e

B. La destitution du sous-préfet François-Emmanuel Joris

Le 31 janvier 1802, Turrreau destitue les sous-préfets des districts de loèch Sion, Sembrancher, Martigny, St-Maurice et Monthey. La lettre suivante, écrite par ~ sous-préfet de Sembrancher à François-Paul Bonvin, secrétaire de la Charnbrt administrative du Valais, le 7 février 1802, relate les événements du 3 février, joUr

de la destitution. Voir Michel Salamin, Correspondance du sous-préfet Joris durantk régime Turreau (5 décembre1801 - 18 août 1802), dans Vallesia, t. 21, Sion, 1966 pp. 189-278. L'extrait suivant est tiré des pp. 219-221. '

J'ai l'honneur de vous informer que le 3 de ce mois, Bainy de Monthion (Louis) Pittier, (André) Ducrue et deux officiers français se sont rend~ à Sembrancher, y ont fait reconnaître lesdits intrus au son de la proclamé ma destitution et celle du receveur Delasoie, mon remp~,I(l ,vOluenll par Charles Contard et celui de Delasoie par le citoyen Etienn!e Joris, ci. devant officier dans les deux légions he'lvétiques d'Italie. De là, vIs v' ici, .chez moi, excepté Ducrue, s'y étant fait précéder d'un détra!chemenl de vingt hommes. Ans'sitôt entrés, Bamy de Monthion a placé un sapeur à la porte de la chambre, sans doute de crainte que je voulusse m'évader. Ensuite, Pitti'er me rem·it une -lettre et copie de son arrêté du 31 dernier portant ma destitution et ce'He de mes coHègues de Sion, Loèche et du Bas. Valai,s; et Ba~Ny de Monthion me demanda à lui indiquer mon bureau et a

lui en rem'ettre les registfles et autres papie'rs rellatifs à la sous-préfecture. Je leur dios que je n'avai,s point de réponse à leur donner que je n'eusse des témoins. J'ai appelé quelques municipaux et, en présence de ces derniers, j'ai répondu à Pittier, en le qualifiant d'ex-président de la Chambre admi, nistrative, que Je pevsisvais dans ce que j'avais eu l'honneur de dire au général Turreau lorsque je parus à sa barre, que je connai'ssais ne devoir reconnaître et ne reconnaîtrai pas sa mission que je n'en ai ordre de mon gouvernement, que sa miss'ion de Pittier étant inconstitrutionne'lle, le général ayant lIa force, mailS ·non le droit de destituer et remplaoer les fonctionnaires helvétiques, et ne la tenant que du général, je ne lia reconnaiss'aiiS pas mieux, et qu"en conséquence jle refusai fOlmellement d'ndiquer mon bureau et d'en livœr les papiers. Pittier fut capot et devint presque furieux et BaiUy de Monthiolll, tournant son sabre, qui traîna~t derrière lui avec viV/acité et en faisant du bruit comme pour m'épouvanter, me répHqu~ qu'il ferait fouiller la maison par la troupe et fit sur-le-champ appeller le commandélJl1t du déta· chement à oet effet. Je lui dis qu'ill pouvait le faire puisqu'ill aV/ait la force, mais qu'il n'tm avait pa,s le droit et je dresserai procès-verball de tout.

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nt dans la chambre à côté où était mon bure~~ pour. y prendre ,~aI:'ier; passa

e et écritoire à cet effet, ils m'y suivirent 'aus,sItot et VIrent qu~ ,c eûaIt la plum bur'elau. BaiNy de Monthion, ayant vu le sceau de mon offrce sur la Jllon 'en saisit avec vivacité en me disant: «Je m'en empare. Voûre

ble s " ., l" t t t~ . ' ne doit pas préjudicier à la chose pubhque», et le remIt a m~ ,an renlte~cerd Il me demanda de nouveau si je voulais remettre Iles papIers; 'CaUca. ,. a . '.ondis que J'e ne les livrerai que sur ordre comm1el sus, a moms que . lUI rep ,. bl" !e , sois contraint par la forGe, sous 'laqu~ne tout h.o~e etaIt 0 r~e JO n Jer, et dont B me menaça, et .que s'il vo~laIt en user, Je im en de~a~dms de/~ablemell.1t acte; il mIe dit qU'lI ne. pOUVaIt pais me le ,donner et m ajouta pre . je pefiSisTais dans mon refus, Il mettraIt les s'ceHes sur mon bu~eau qu~ Slf'erait garder par un sous-officier à trois livres de France par J~ur, ~t ~e.s frais. En conséquence de mon refus réitéré, Baillly de MonthlO? '. ,rasser les papiers par un sapeur dans une malle, sur laquelle on mIt fit r~tme les sceHés. Pendant cette op.ération, il dicta au citoyen Ledoux le enSUI . . b t d

b 1 de mon refus de la s'poluatlon de mon ureau e e mon sceau, ver a , , 'C d l' . , . 'al' signé pour en avoir copie comme sous-prefet, et ontar a SIgne que J h ~ ,.

la même qualité. Il me dit de plus que le gouvernement ewetlque sous ., d' ., 't' "

. t abandonné et cédé ce canton à ·la Ffiance. Je lm repon IS que J e. ~IS. sur aval , . 'd" +, I~~t-'alre' du contraire, que mon gouvernemen! .n avaI~ c.e e qu ,~ne rou.l'e ill-?-L ' ,.'

il m'ajouta que le gouvem~~nt }JBlvetI9'ue dISI~It ,ce qU.lI v,oulmt, :naIS qu ;1,1 S trompait· J'e lui ai rephque que Je saVaI'S a quOI m en tenu et qu a

noU' . " . . d '1' 'd t t pposer que Cella fût vrai et qU']Il nous eut alnSII e Ie'S e no re sermen ~~après le système de liberté que les Français nous. ont apportée et tant prônée depuüs quatre ans, nous 's'Omm es un peup~e lIbre et nous avons l~ droit de choi'sir et de nous mettTe sous l:a p~otectlOn dru gouvernement qUl nouS plairaît et que. la France ~e. pOUV~It dIspose:' de nous ~~ns consent~­ment. Il me rélpondIt que nous etl~ns bIen Fran~'als et que SI Je .ne voulms l'être, je pour1rais aHer demeurer aI:lle"?I1s: .Je n'al pas voulu repliquer pour ne pas engager une querelle de mots InSIgnifIante.

C. Scène d'agitation francophile, à Si erre

Durant toute l'époque de l'occupation du Valais par le général Turreau, des manifestations francophiles s'organisent dans nombre de localités du Valais romand. Une lettre de Maurice de Courten adressée à un destinataire inconnu, le 12 juillet 1802, relate ce qui s'est passé à Sierre, le Il juillet. Elle se trouve aux Archives cantonales du Valais, dans le fonds de l'Helvétique, H 27, fasc. '8, dossier 1, No 2 B.

Hier matin vers les neuf heures, nous avons vu arriver la horde scé­lérate qu'on n;us ,avait déjà annoncée, composée. des habitan~s ,de l'inf'e~al Granges et des apostats qui se trrouvent à ChalaIS. Sur les differents bruits qui s'étaient déjà répandUrS mêm'e à Sion qu'i~ y ,aurait ce jour queique chose de marquant ici, ce qui s'accrédita à l'ar~ivée de c~s vi~s 'personnage~ commandés par le général des pirates BandO'her, une depuvat~on du, par.tl de l'honneur se transporta chez le commandant Valet pour 1 en prevemr et lui demandelf protection à ce que l'ordre et le repos public ne fût point

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troublé, l'en rendant responsabl,e; sur q~oi il ~~pliqua qu'~l avai t dé~à. dOnni les ordres en conséquence. Ap:es le~ offIces dIVInS du matIn, vers mIdI, Cet~

t~'oupe de monstres, m~is en tres p~tlt nom?re, se tra~sporta a~ cab.aret où il\ fIrent bOŒnbance en faisant retentir les, cns de: «VIve la Repubhqu~ fran: çaise, le généra!! Turreau», «A bas les pé.lerins 'et les tyrans de Berne~ « Au diable les Sui'sses» et différentes autres oal'omnies que vous Pouve; vous imaginer. Ils 'Sortirent ensuite de l"auberge pour alIter se livrer à la danse dans une mailson voisine, étant déjà tous pris de vin et vomissanl l'es injures selon le styrl'e du jour. Vers les quatre heures du soir, ils Se ren. dirent avec leur musÎ'que devant le logement de VaJlet où i'ls se mirenl à crier qu'ils demandaient la réunion à la France, qu'ils ne payeraient phI! ni dîmes ni censes; que Verninac était destitué, etc. C'est ainsi qu'il's répon. dirent à un s'ergent placé devant 1re logement du com'mandant, qui leur demanda, le sabre à la main, ce qu'ils demandaient. Us recommencèrenl ensui1:e leur bal surr la place ern vociférant toujours les mêmes propos et vomisis'ant Iles plus noi'res injur'e"s contre les amis de )!a patrie. Us retOUr. nèrent là-dessus à rI"auberge, bien entendu en mesurant la largeur du ch'emin et en voulant braver la fermeté des murairlles et passèrent toute la nuit à boire, manger et danser. Vers les onZie heures du soir, M. le vice-bailli chez qui je m.e trouvai~ alors~ sentit assrai'll~r sa ~hambre d~ pierre"s. Il y eut quelques VItres cassees, maliS on n'a pu decouvnr Iles coqUInS de manière à les reconnaître, car il fais'ait fort sombre. Ce matin, Valet a feint de lui en témoigner son déplaiLsir en lui envoyant un sergent pour lui demander s'il connaissait les individus qui avaient eu cette, imprudence. Ce petit rasrsemblement de T,acaiHe a signé un acte de réunion à la France, en pré­textant le vœu général du distriot. On ne s'est pas endormi sur cett'e action si contraire au vœu de la grande majorité du peuple. Dans ce rassemble. ment ont aussi brillé les femmes de Granges; il n'y a eu personnô de Sierre, à l'exception des Des'loges, Hofer et Roulet. Les négociants n'ont pas osé y paraître. Ils ne se fient pas encore as's'ez à leur règne actuel. Les chefs de cet attroupement faislaient Ireur possib'led'engager des recrues, mais en vain, en sorte que ces rebus du genre humain, qui a quelque étinc~lle d'hon­neur? n'étaient qu'lau nombre d'une ' vingtaine et encore ,comptait-on parmi eux des crétins et des enfants d'une. douzaine d'Iannées. D'un côté, j'avais Je cœur bien serré de voir notre cour soui.Hée par une fête qui répugnait si fort à mes sentimenûs; mais de l'autre, je sentaÎ's la plus grande joie de voir leurs menées n'aboutir à rien et que le peuple ait 'su résister à leurs sé. ductions. Valet nous a défendu le matin le Ürage de la cible et tout rassem. blement quelconque jusqu'à nouvel ordre, tandis qu'il 'en permett>ait un à son goût sous ses yeux. Je ne vous fais ici qu'un ré.sumé de cette journée qui feJ.1a époque dans les ,annales de ce district. Le temps ne me permet pas de vous en fai'fe un détail1lé que je me réserve à la première rencontre de vive voix, car j'avails dfférentes occupations qui m'ont un peu retardé, J'oubliais de vous dire que les vauriens se sont retirés cet après-midi, vers les deux heures, avec les mêmes cris et rendant honneur à Bacchus en tra. versant l'endroit.

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• Documents (1649-1797)

d'histoire SUIsse

Dès aujourd'hui, le personnel ernseignrant du Valais peut .obtenir, par , 'd' , ire du «DPinôt scolai'fe», le tome III de Ira coi}r}ectIon en cours l'iutenne la .... 1"' 0 d'HO 0 S 0 ::<

blication intitulée Recueils de Textes IstOlre Ulsse . de pu , d' . - d . t t C tte ooHection se propose de mettre a la rspO'sltlOn es enselgnan. ~ e

/ e diants un ensemble de documents et de témoignages propres à f'ac1'liter ~~:u~: de notre histoire nationale .. Si l'histoi,re ne peut s~écrir~ sans d~~u­le l,le ne peut non plus s"enselgner slans eux, du mOInS dune mamere lIlents, eJl

!écoude. ,/ d' A. Troux et L. Gothier ont releJvé l'importance .du .contact de 1 etu l'~nt

l'es texvBS hi'stonques qu'1ls concernent l'hIstOIre IIO'ca!le ou qu Ils avec '. . h'" . , t nt l'h~stoire générale. «L'expimtatwn du texte Istonque, eCfl-Ill~S ~~ils n'est-eJlile pas un eX'celllent moyen de meSU'fer l'inteiliJigence, de valetu "1er' lia reotitude d'une démoll'str1atio'll, de voir sur que[,g é[éments con ra , . 1 d d ' f ndent les affirmations d'un manuel ou d'un expose magIstral, e eoou-se,oune «ambiance» historique, de prooéder ocoasionnel1leillent au rappe~ de ;::~s déjà étudiés? Et même, chez les .grands élèves; d'éveilHer ou d',affJ~,~e~ le sens cr1tique en leur donnant '~a notlOn de la oertl'~ude,. d~d la 'Pr~babJll'lte

de la possirbiEté, tout en les i'llitirant - plus ou moms trmlo 'Bmeu ---:- aux ~~ncipaux seorets, partant aux faiblesses et aux grandeurs de la methode historique? » . .

Les Documents d'Histoire Suisse, 1649-179? '?oll]lpre~nent t~OIS pa'ftles. L première intitulée « Les beaux jours des reglmes anstocratiques », est e:pliquée pa~ tr~nte et un docum~~rt,s; la deuxiè~e, « L 9époque des, trou~ies politiques », par vingt-sept; la trOl'S'leme, « Sous 1 mfluence de la Revolution française », par vingt-six.

Tous ces témoignages contemporains provieo~ne~t de s~u.rces ~rès di­verses et sont extraits de documents vanes: publicatIOns offIcwHes, lettres, récits, annaIles, journaux, traités et lois.

Quand 'et oomment les documents poovent-ils être utÎ'lilsés? Troux et Gothier ont donné une excellente réponse à ces questiol1ls.

« n ex'rste deux procédés.: l'un, induc~if, in~roduit le docu:me~t, soit isolé, soit associé à d'autre,s témOIgnages confumatIfs ou contradlctOIre~, cOI?me point de départ à l'étude coUective d'une question donnée; l'autre, déductif, le cite comme un élément de vérifioation à l'appui d'une vérification, d'une explioation maO'i'strale. PédagogÎ'e de la découverte dans le premier cas, et nombre de ~ujeJts relatifs à la civilis'ation, à l"art, aux institutions, s'y

* Michel Salamin, Documents d'Histoire Suisse, 1649-1797, Sierre 1970, 135 pages. Prix: Fr. 5.80 l'exemplaire,

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prêtent admirablement avec n'importe quelle classe; dans le second, restation toujours possible, toujours efficace de cette hOl11nêteté leuse qui doit imprégner tout notre enseign,ement historique; mais comme là, moyen infaillible d'attiser la soif d"apprendre dans un jeune' toire et de lui montrer ce que sont véritablement l'histoire et l'ens_~hLl\J,","" historique, sans pour autant lui imposer prématurément l'ap du métrer d'historien ou d'érudit. »

Quelle que soit la méthode adoptée, la manière la plus sûre de' l'attention de l'auditoire est que l'enseignant lise lui-même le do inSistant sur les mots et sur les phrélises dont le contenu renferme 1 du témoignage. Lorsque l'on s'adresse à des élève;s très jeune, il peut oppOliun de paraphraser le document, d'en faire valoir la saveur, ' de en évidence ses aspects pittoresques et anecdotiques pour que soit U ..... LLUll'enholl

en éveilla curiosité des élèves.

Michel Salamin

Terres

«Terres lointaines» est une revue missionnaire telle que les l"aiment et la désirent.

Ch~que mois, cette re/vue attrayante leur apporte une tranche viv des pays lointains, pays mystérieux aux mœurs si différentes des dont les besoins immenses ne peuvent qu'éveiller un grand intérêt et un de partage dans l'âme de nos jeunes chrétiens.

Chaque mois un pays nouveau est présenté, par de,s cartes géognlplJllQUell très belles , des illustrations en couleurs prises sur le vif, capables de l'imagination de l'enfant. Cette revue contient des pages spéciales pour les plus petits, avec jeux de découpage ou de coloriage, d'autres pour les plus gJ.'lands, avec bandes dessinées en couleurs . Chacun y trouvè matière à et à développer en lui l'esprit missionnaire et l'amour de ces peuples l devenus proches, grâce aux méthodes vivantes d'information.

Ce magazine de 32 pages mérite l'attention des éducateurs et des soucieuX' de former l'esprit chréti'en missionnaire chez les enfants . (Pour nombreuses paroisses, «Terres 10intainelS » est la revue des enfants de Les éducateurs et les parents peuvent recommander ou offrir ce mensuel, enrkhissant, éducatif, à la pertée de toutes les bourses. Il peul faire l'objet d'un exceHent cadeau de Noël ou de Nouvel An et d' . versaÏTe.

Abonnem'ent : Fr. 8.- par année.

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E.V. No 4, décembre 1969

Quatre pas sur la lune

1. - Il est 3 h. 39 du matin. Plus de 6 .heures se sont .écoulées, déjà d uis l'atterrissage. Les 2 astronautes ont pns un repas, pUIS ont depres-~~ é leur cabine après avoir revêtu leulis encombr'ants 'scaphandres. Dans le

sun~de entier plusieur,s centaines de mHlions d'hommes attendent cet instant Illon 'd 'l'" L 'd LM t t·· devant leur poste 'e!e eVlslOr;. a camera u ,en re en. ac IOn, p~r. ~n hublot, elle est bJ.'laquee sur l'echelle de des'oe~te~ C 'est lia mID.ute de .vente: pour la première fois, un homme est expose a la pesanteur lunaIre, un sixième de ceUe de la terre.

2. - Chacun des gestes que fait Neil Armstrong a été m~lle fois répétés lors de ses séances d'entraînement. On 1e voit des'cendre un à.un les échell?ns. C'est du pied gauche qu'il prend contact avec le sol. Il y ar:n.ve sur la pomte des pieds.

- Ça y est, s'écrie-t-ill, je tâte le sO'l. C'est dur. C'est très ferme. Ça ressemble à de la poussière de charbon.

Puis, après un instant de si'lence, il dit d'une voix très ferme et très calme:

- Je marche. Je n'éprouve aucune difficulté à marcher. Tout est plat autour de moi. Dieu, que c'est beau! Une magnifique désO'lation!

Il est maintenant un peu plus de quatre heures du 'matin. Armstrong a alors ce mot historique:

- C'est un petit pas pour l'homme, mais c'est un bond de géant pour l'humanité !

3. - Vingt minutes a;près Armstrong, c'est au tour d'Edwin Aldrin de descendre l'échClHe du LM. Fort de l'expérience de son commandant de bord, ill a moins de précauti'Ons à prendre. Arrivé ,au dernier barreau, à 30 cm. du sol, il n'hésite pas, Ï'l saute à pieds j'Oints. Mais, à peine a-t-rl touché le sol qu'H rebondit, faisant ainsi ,la merveilleuse expérience de la pesanteur lunaire.

4. - Réunis sur la lune, les 2 astronautes fixent d'abord une caméra au sol. Malgré les 80 kg. que pèsent sur terre leurs scarphandres, ils donnent une extraordinaire impression de légèreté. Sur leur dos, Hs portent leur équipement de survie: alimelIltation en oxygène et arppareüs radio qui leur permettent à la fois de communiquer entre eux let de pader avec lia terre. Leur vêtement, fait de 15 couches supeIiposées de tis'Su, les protège des variations de température. Mais Ile scaphandre ne permet pas de se baisser

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B.V. No 4, décembre 1969

aisément pour recueillir les échantillons du sol lunaire: ils seront a de les saisir au bout de leurs outils.

5. - A 4 h. 57 Aldrin s'éloigne de 30 m. en port!ant les instrumen~ qu'H doit instaHer: laser et séismographe. Les valises pèsent 12,684 kg. lieu de 76,104. Au bout de son périple, Aldrin aperçoit le petit près duquel le LM s'es't posé. Il exécute ensuite les diverses opérations son programme sCÎ'entifique, qui comprend 82 pages et va durer 1 h. 42

6. - Enfin, le travai'! s'achève. Les 2 hommes embras-sent une uvJllllf'fA'. '

fois du regard la base qu'ils viennent d'inst3!llerr sur la lune, première étape de sa colonisation prochaine. Le moment est venu de rembarquer. Les 2 astronautes se débarrassent par l'écoutille de tous les objets sUPerfIus, Le séjour du LM sur la lune aura duré plus de 21 heures. A 18 h. 54, les 4 boulons explosifs retenant l'étage de remontée éolatent. Sous la poussée de son unique moteur, le LM monte à la verticale.

- Nous rentrons directement aux USA, s'exclame Armstrong. Sur la lune, outre le matériel scientifique, ils ont laissé le pavillon

des Etats-Unis et, sur un pied du LM, une plaque commémorative qui célèbre leur exploit. Mais le plus émouvant souvenir reste l'empreinte des pas humains dans la poussière noire. Des pas que ,les vents ne disperseront pas et que l'imperceptible érosion des grands espaces n'effacera que dans 50 000 ans ...

y. No 4, décembre 1969

JE RÉFLÉCHIS. JE CHERCHE. JE PARLE

Le voyage terr·e.-lune de J'uillet dernier a étonné le monde entier. pourquoi?

Qui a-t-on pu féliciter à cette occasion? Pourquoi ces félicitations?

C n'est pas une victoire de 2 ou 3 hommes, mais d'une équipe. Comment c~a? Quelles sortes de gens ont collaboré? _

Des industries suis,ses ont participé ou auraient pu participer ... 4. La fusée était gÏ'gantesque .au dép3Jr-t, mais elle a abandonné des étages

5. en cours de route. PourquOl ?

Quel était le nom de la fusée? Et celui de la capsule? 6. Le problème du carburant est très important. Pourquoi? 7.

La distance terre-lune est de 384 000 k~. Comb~en de -temps faudrait-il 8. à un DC8 de la Swissair pour parcounr cette dIstance? ( 800 km./h.)

à un train express? (120 km./h.) - à un homme à pied? (4,8 km./h.) - à un cycliste? (30 km./h.) - à la lumière? (300 000 km.fseconde)

9. Une telle expédition n'aurait pas été possible il y a 30 ans. Pourquoi?

10. Les 3 astronautes n'ont pas été choisis au hasard. De quoi a-'t-on tenu compte dans ce choix?

7. - Enfin, Mike CoJ.rlins, après 24 révolutions autour dei la lune, voit briller au fond du ciel un point lumineux comme une étoiiJe. C'est le LM. Sa silhouette, où scintHlent des feux clignotants, grossit très rapidement. Mais il faudr·a 3 h. 1/2 de manœuvres difficÎ'les, le temps de 2 révoJutions supplémentaires, pour que les 2 véhicules puissent s'anim·er. Il n'y a plus maintenant ni Aigle ni Columbia, mais à nouveau l'équipage d'Apollo XI au. complet. Et des hommes fatigués, heurwx de retrouver la terre... 11. Les 3 hommes ont dû certainement réfléchir. Ils ont pesé les avantages

et les inconvénients de leur aventure. C'est-à-dire ... 8. -- C'est à la vitesse de 39 700 kHomètres à l'heuŒ'e qu'Apollo XI

entre dans l'atmosphère.

- Votre trajectoire est impeccable! dit la NASA. Mais, quand, 19 minutes plus taŒ'd, le module touchera la mer, à 7 km.

du porte-avion HORNET venu à sa rencontre, Apollo XI amerrit }.a tête en bas. Emergeant de leur cabine, A:ldrin, Oollins et Ar:mstrong ignorent le premier danger qui les guette sur la terre. A portée de fusiil de leur canot gonflable, 12 marins montent la garde sur une baleinière: Hs ont pour mission d'empêcher les requins de dévorer les conquérants de l'espace ...

(Revues et journaux) 18

12 Pourquoi avait-on revêtu les cosmonautes de combinai'sons si gênantes.

13. Pourquoi, lors de leur retour, leur a-t-on fait subir une quarantaine?

14. Le Russe y ouri Gagarine, a dit à son retour: «Je n'ai pas vu Dieu ... » Qu'aurai t -on pu lui répondre ?

15. On a abandonné sur la lune des instruments coûteux et compliqués. Pourquoi ?

16. La conquête de la lune est-elle un bien? Pourquoi? Certains ne le pensent pas. Pourquoi?

19

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B.V. No 4, décembre 1969

QUATRE PAS SUR LA LUNE

1. Pourquoi res astronautes revêtent-~ls des scaphandres?

2. Pourquoi dit-on: C'est la minute de vérité?

3. La pesanteur lunaire n'est pas la même que ceHe de la terre. Po Avantages? Inconvénients?

4. Pourquoi les gestes des 2 hommes ont été milll'e foi's répétés?

5. Pourquoi Armstrong touche-t-ill :le sO'l de la pointe des pieds?

6. QueHe's réfilexrons fait-a?

7. Pourquoi Armstrong parle-til d'une magnifique déso:lati'On?

8. Un mot historique ...

9. Pourquoi Aldrin 'a-t-il} moins dei précautions à prendre?

10. Que lui arrive-t-il en touchant le soil?

Il. En quoi consiste leur équipement de survie?

12. Comment les 2 hommes communiquent-ils entre eux? Pourquoi?

13. De quoi est constitué leur vêtement?

14. Inconvénients du scaphandre ...

15. Sais-tu ce qu'·est le laser?

16. A quoi sert un séismographe?

17. Explique: le périple d'Aldrm ...

18. Mdrin ·a un vaste programme à accomplir. Qui l"en a chargé?

19. Pourquoi 'se déba:f1Ilas'se~t-on du superflu?

20. Le moment du départ est certainement émouvant. Pourquoi?

21. Qu'a-t-on laissé sur la lune?

22. L'empreinte des pas demeure. Pourquoi?

23. Mike Co1Jlins attendait avec impatience. Pourquoi?

24. Comment s'appellent les 2 véhicules?

25. Une manœuvre déricate ...

26. Que dit la NASA?

27. Un nouveau danger guette les 3 hommes à l'attefiris1s·age ...

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V. No 4, décembre 1969

Tour de sauvetage: 10 m. de haut

Module de commande: cabine des astronautes et des instruments Module de service: contient le système de propulsion du vaisseau spatial Module hmaire (LM): véhicule lunaire qui descendra 2 astronautes sur la lune

Troisième étage. Contient 250000 litres d'hydrogène liquide et 77 000 litres d'oxygène liquide Le moteur brûle pendant 8 minutes

Deuxième étage. Cinq moteurs. Un million de litres d'hydrogène liquide et 330000 litres d'oxygène liquide

Premier étage. 5 moteurs. 160 millions de HP 800000 litres de kérosène ·et 1 310000 litres d'oxygène liquide. Deux minutes et demie de vie

;' ffJ

~~ ~~ \ Caractéristiques de SATURNE 5

;~t~ l Hauteur: 111 m. - Poids: 3289000 kg. , :~~~~.,,! L--_______ --I

o Astronaute à la même échelle

21

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B.V. No 4, décembre 1969

UNE ENTREPRISE GIGANTESQUE

1. - «Ici des hommes de la planète TERRE ont posé pour la """"n. __ ·. -_

fuis le pied sur la lune. Nous sommes venus dans un esprit pacifique nom de toute t'humanité. » Tell est le texte gravé sur la plaque qu' 1

et Aldrin 'Ont déposée, avec un dr3Jpeau amérioain, le 21 juililet 1969 la lune, à proximité de la mer -de la Tranquiil.1ité. 1

.Un habitant d~ la lune, découvrant et déchiffrant ce texte anglais, orOl'I"e que les ternens sont un seul et même peuple, parlant la même recormaissant le même drapeau étoilé, uni et iso1idaire dans 1a mêm-e pa~~Ifitll. aventure.

Mais les astronautes sont-ils bien les ambassadeurs de l'humanité entière? Beaucoup de gens se -demandent si, au lieu de gaspiller de l' dans le ciel, ÏJl ne vaudrait pas mieux le dépenser -sur Ja terre, où il tant à faiTe pour rendre la vie des hommes plus confotûab1e ...

2. - Car la conquête de la Ilune est une entreprise fort coûteuse. ~eul progr~mme ApoUo est ~stimé à. 120 miJllÏlards de franos. Il faut aj a cela les Innombrables engIns spatiaUX, lancés depuis 1958 (plus de les LUNA et les ZOND soviétiques, les PIONEER, les RANGER LUNAR, les ORBITER e,t les SURVEYOR américains... '

3. - /~ersonne ne croyait que les USA tiendr'aient le pari lancé en 19 par le presIdent Kennedy: 'se pOlser sur lIa lune avant le 1er janvier 197 A l'époque, l'astronautique amérioaine balbutiante n'avait encore à projeter hol1S de l'atmosphère terrestre qu'un seul homme: ALAN PARD, et à si f1aible vitesse qu'hl n'avait pu se me'ttre -en orbite. Il retombé au bout de 15 minutes. Sur 17 lancements cette année-là comptait 9 écheos. Par la suite, l'accident tragique du 27 janvier 19 dans lequel 3 astronautes périrent oarbonisés dans leur oabine au d'une répétition au so[, obligea à repafltir à zéro en matière de 0v,~uJ..nç .. "I.

. 4.:- Le programme APOLLO est sans doute la plus grande <;l~TI:"n1r", .. ,.

ill~ustnelle dans laquelle d~s hommes Ise soient jamais lancés en temps palx~ Pour co.ncevOlr, fa?nquer, assembler les 15 mini'Ons de pièces tachees du · VlaIs,seau lunaIre, il a ~al1u mobili'Ser, pendant 8 Hns, 400 ho~me.s / et fe-mmes, signer des contrats avec 20 000 fkm'es privées, UnIVerSItes et 'laboliatom-es.

5. - Mais il n'y a pas d'exploit sans héros. H a faUu choisir ces et leur fair~ ,subir un entraînement qui découragerait la plupart des cou profeSSIOnnels. Aucune série d'épreuves aux JO ne réclame. des 1

physiques auS'si variées que celles qu'on exige d'un astronaute. De qu'un examen d'Université ne peut donner une idée des perforrnan.ce411

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B.Y' No 4, décembre 1969

II tuelles auxquelles on les a soumis. Ils ont tous fait des études supé­i~t~ eC de sciences complétées par plus de 10000 heures d'entraînement rteures ' intensif.

6 _ Des dangers de diverses natures menacent constamment tous les . autes. Ce .sont d'-abord les dangers de coUision à proximité de la

astfon oÙ circulent plus de 1500 épaves, sateUisées ou non. Depui~ le début de t~!re, .patiale on estime que près de deux miHe s·ateNi1les et étages de fusées 1 ere s , " d' d /

t tombés ,sur 'la terre. A ce danger s en aJoutent :aui'res: pannes, e-son . f / . , l faiilances humaines ou techmque·s... On. ne s~nge pas s'ans remIT a . a

situation tragique des 2 voyageufiS lunalif'es, S'I le moteur du LM avaIt, ar exemple, refusé de se ra~lumer , condamnant les malheureux à une

~oflt certaine, sans secours pOSSible. Les astronautes ne peuvent donc se faire aucune illusion sur ce qui

era la suite des événements en cas de catastrophe: s-avoir mourir' fait ~ussi partie de leur éducation ... (Revues et journaux)

PARLONS UN PEU DE LA LUNE 1. _ On connaît peu de chose sur 'l'origine et la naissance de la lune.

Pendant longtemps, on a admis que la lune s'était détachée de la terr~, et que l'Océan P.acifique était le trou qui en évait résulté. J.l y a toutefo~s de nombreuses objeotions à cette théorie, que l'on ne peut plus soutemr aujourd'hui. J.l est beaucoup plus probab1le que la lune s'est formée à peu près au même moment que les planètes, ill y a environ 4,5 miUiards d'années. Le soleil était alors probablement entouré d'un grand nuage de gaz et de pous:sières, d'où. naquirent }es, plan~te~ /et les lunes. Il .est pos,sible que la lune ne se smt pas formee a prOXIlml!te de la teTTe, malS dans une autre partie du système solaire. Par h~sard, eUe se ~TOUV~ p[us tard .da~l's la zone d'attraction de la terre, fut captee par ceflle-cl et mlse sur orbIte autour de notre planète.

2. _ La lune est donc la plus proche voisine de la 'terre, dont eUe n'est distante que de 384000 km. C'est la proche banlieue du Cosmos. En eJffet, Vénus et Mars, les 2 planètes voisines de la terre, se trouvent à 41 miHions et à 78 millions de. km. Rappelons aussi que le soki,l est à 149 mnl}i'Ons de km., et que l'étoile la plus proche de la terre se trouve à 40500 mÏ'I:liards de km., c'est-à-dire 4,3 années-lumière.

La rune est notœ sateHirte, de même que les' 9 planètes sont les satel­lites du soleil. Ces 9 planètes sont, en s'éloignant du soleil: MERCURE, VENUS, LA TERRE, MARS, JUPITER, SATURNE, URANUS, NEP­TUNE et PLUTON. Les planètes possèdent leurs propœ-s lunes. Jupiter en a 12, Saturne 10, Mars 2, Uranus 5, Neptune 2. Mercure, Vénus et Pluton n'ont aucun satellite.

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3. - Si la lune, dans le crel, nous paraît aussi grosse que ,le ·soleirl, c'~ simplement paro~ qu'eUe eiSt beau~oup plus p.~ès ~e .nous. En. réalité, b lune est plus peüte que la terre. SI cette dermere etmt creuse, Il y aUrait place à l'intérieur pour 50 lunetS au moins. Le s'dle~l, lui, en contiendrait 50 mnlions.

La lune n'émet pas de lumière; eUe ne serait pas britllante si eUe ne recevait pas les rayons de cet 'astre. Sa surface n'est d'aÎJlJJ.eurs pas p aussi éclatante. Les taches claires ou foncées sont provoquées par montagnes ou des plaines. Les hauteurs accrochent mi'eux les rayons du soleil que les bas-fonds.

4. - Quand les premieŒ astronautes ont observé notre voisine avec des lunettes, ils ont cru que les plaines é1:ai'ent des mers. Hs leur ont donné des noms qui n'ont pas été changés, et c'est ainsi que nous trouvons, SUr les cartes de notre satell[j.te, la mer de la Tranquillité, l'Océan des Tempêtes la mer de la Sérénité, le lac des Songes , le golfe des Iris ... On observ~ également de très nombreux trous, cirques et cratères. Personne ne sait au juste comment ils se sont formés . L'hypothèse la plus généralement acceptée est celle de bombardements par météorites.

5. - Tandis que nous regardons notre satellite naturel dans le ciel, nuit après nuit, il semble changer de forme. Un soir c'est un croissant étroit en forme de D; la nouvelle lune; quelques jours après c'est une demi-lune, puis, au bout d'une semaine environ, eN'e est toutel ronde, et nous disons qu'elle est pleine. Après cela elle semble diminuer jusqu'à ce que nous ne voyions plus à nouveau qu'une clemi-lune, en forme de C cette fois, et puis finalement plus rien du tout. Bren entendu, l'astre ne change pas de forme em. réalité. Il en donne l'impression parce qu'hl tourne autour de la terre. Le 'soleil rie peut en éclairer qu'une moitié à la fois. Une foh par moilS, soleil, lune et terre occupent la position suivante: T L S. A ce moment-là, la face tournée vers nous n'es{ pas' éclairée du tout et nous ne pouvons pas la voir. A mesure que la lune et la terre s'e déplacen~ une partie, tOUjOUflS plus gpande, devient visible jusqu'à la pleine lune. L T S

(Revues et journaux)

AU CLAIR DE LA LUNE

1. - La lune n'a pas d'atmosphère. Ou, plus exactement, on a calculé qu'au niveau du sol lunaire 1'-a.l/:mosphère devait être dix milliards de fois moins dense qu'à la surface de la te-flre. Autant dire qu'il n'y a pas d'at­mosphère.

Pas d'atmosphère, donc pa·s d'eau. En effet, l'eau s'évapore instantané­ment 'en présence du vide. Donc, pas de neige, de pluie, de brume ou de givre non plus!

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'as d'atmosphère, donc pas de bruit, ca: le son ne se propage. pa.s dans ~ et les lunautes ne pourronrtcommulllquer enrtre eux que p~r slgnau~

le ~l e, ou par radio. C"est du reste ainsi qu'Armstrong et Aldnn ont du oPUques roeéder. ., ,

P 2 - Pas d'atmosphère, donc prus de cwl bleu. Ca~ ce n est pas l esp~ce : qui est bleu mais 'l'air que le solei'l éclaire. Le fond du crel

osJlllque, 1 1 ~'1 cr" cppar.aît d'un noiT rubsOIlu; sur ce fond S~ détach~nt a .td'erre, e l~ob' el' , ex de-a t brl'llant et l'es étoile·s muMicollores malS frOl ·es en '13.' sence e Illeroen , . . b' l 't . tillement que nous connaissons bien, et ceCI aussI len 'la mIl que ce sem . le jour. ,,/

3. - Pas d'atmosphère, donc ,d~s tempérarur,es exüemes: t 1,3~ degres . il lor'snue le sokil est au zemrtlh' - 100 a - 150 degres a 1 ombre,

envlro '1. • ' • (' . t 'd' t _ OU la nuit, car l,a propagatlOn de la ch,l'l~ur par cO~v~chltIon) fc.esd-~f- Ir te tra~~ oUse de proche en proche par les particules m3.'ten~ 1 ~s 'al~ e. ~u , . an 18

ue la propagation par rayonnement se trouve favonsee par e Vli e.

q 4. - Pas d'atmosp~ère, donc u:ne pluie de météori~~s, c'est-à-dire de 1 'trubles planètes sateUite-s du sO'lel<l dont les masses s echelonnent entre ~:r~i1lÏ'onième de gramme et la dizaine de m~]liers .de tonne~, / S~r terre, on estime à 5 ki:l'Os la masse mini~a~e que ddOllt aVOIr u~e d mf,t~onte E?ur u'eN'e ne Isoit pas entièrement vOilatllllSee lors e / a tr~versee e 1 a 'I?osp ere. ~ saviez-vous? Les étoiles filantes sont des phenomenes provoques par des météofi.tes gros's'es comme une tête d'éping~e. On pense act'U'eHe~ent qu~ les grosses météorites sont assez rares. MaiS 'Ire ,sca1?handre lunmr~ es~ a l'épreuve de c'ette pousière c'O sm ique , m~lgré le pOUVOl1~ perforant qUI amme ses paNicules en raison de leur grande vIte'Sse (42 km. a la seconde).

5. - Pas d'atmosphère, donc dangetr des radiations ioni'S~ant'e:s. Par cette expres1sron on dési'gne di:ver,s r.ayonnements: rayons ultra-VlOlets e~ rayons cosmiques' notamment, ces dernier,~ ~onstitué~ de partirc~les émI'~es / par le s'O'leill (él1e:ctrons, protons, etc ... ) amme'es de tres g1'an~es VItesses, tres ener­gétiques donc, et oapables de disloquer les atome~, d attaquer les ceHuiles et d'exeroer par conséquent une aotion néfaste, vorre mOP~elHe 'sur Je corps humain. C'est la rai/son pour laquelle les combinai,sons protectrices des lunautes ont été très soigneusement étudiées.

6. - On dit souvent qu'i[ n'y a pas de pesanteur sur la lune. C'est faux, mais en Taison de la mas,s'e moindre de la lune par rapport à la teNe, eUe est beaucoup plus faihle: environ 1/6 de la force ,d'attraction t~rres~r~. Cela comporte des inconvénients et des avantages: l homme se VOlt dese­quilibré à cause de s'On pÜ"~ds réduit, mailS, conservant sa muscU!lature, ses forces sont multipliées par 6.

Ainsi, l'homm'e le plus gros peut, sur la lune, couriT et sauter comme un cabri' et le plus menu a la satisfaction de soulever sans effort une masse qu'il n'a~rait même pas pu remuer sur la terre. (Le cr·apaud à 'lunettes)

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DE LA TERRE A LA LUNE

1. - Sous la tente colossale, trois cent mille personnes avaient place. A trois heures , Michel Ardan fit son apparition, accomp quelques amis. Il monta sur l'estrade, du haut de laquelle ses regards daient sur un océan de chapeaux noirs. Il ne paraissait aucunement rassé; il était là comme chez lui, gai, familier, aimable. Aux l'accueiUiTent, il répondit par un salut gracieux; puis, de la main, le silence. Il prit la parole et s'exprima en ces termes:

- Messieurs, il nous a paru que c'était chose simple, naturelle, de prendre passage dans un projectile et de partir pour la lune. Ce doit se faire tôt ou tard. L'homme a commencé par voyager à quatre puis un beau jour, sur deux pieds, puis en charrette, puis en coche, puis diligence, puis en chemin de fer. Eh bien! le projectile est la voiture l'avenir, 'et, à vrai dire, les planètes ne sont que des projectiles, de . boulets de canon lancés par la main du Créateur.

2. - Mes chers auditeurs, on va aller à la lune, on ira aux planètes, ira aux étoiles, comme on va aujourd'hui de Liverpool à New York, ment, J.1apidement, 'sûrement, et l'océan atmosphérique sera bientôt comme les ·océans de la lune! La distance finira par être ramenée à

Vous ne semblez pas convaincus, mes braves hôtes. Eh bien! nons! Savez-vous quel temps il faudrait à un train express pour att:emdrtl la lune? Trois cents jour's. P'as davantagel. Un trajet de 384 000 4~U'V"'.L.I."'U"iI.. mais qu'est-ce que cela? Un peu plus de neuf fois le tour de la terre, et n'est pas de marins ni de voyageurs un peu dégourdis qui n 'aient fait de chemin pendant leur existence ...

3. - Songez donc que je ne serai que quatre-vingt dix-sept heures route! Ah! vous vous figurez que la lune est éloignée de la terre et faut y regarder à 2 fois avant de tenter l'aventure! Mais que diriez-vous s'il .s'Iagis'sait d'aUer à Neptune, qui gravite à plus d'un milliard de du soleill! V oilà un voyage que peu de gens pourraient faire, même ne coûtait qu'un sou par kilomètre! Le baron de Rotschild lui-même, son mHliard, n'aurait pas de quoi payer sa place et devrait rester en

4. - Mes amis, je vous le -répète, la distance de la terre à la lune réellement peu importante et indigne de préoccuper un ·esprit 'sérieux. Je crois donc pas trop m'avancer en disant qu'on établira prochê:u'nelnentl des trains de projeotHes, dans lesque[·s 'se feJ.1a commodément le la terre à la lune. Il n'y aura ni choc, n secousse, ni déraillement à ~~'lUnUII). et l'on atteindra Je but rapidement, sans fatigue, en ligne droite. Avant

. ans, la moitié de la terre aura visité la lune! »

5. - Quelques mois plus tard, le projectile était prêt et une énorme était massée sur la piste de départ. L'ingénieur Murchison était

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E.Y. No 4, décemhre 1969

ttre le feu aux poudres au moyen de l'étincelle électrique. Les 3 voya­de me enfermés dans re projectHe auoodaient l'instant suprême avec une geurs ' . . ' L vive anxiété. Un silence effrayant planait sur ~ouft~ ~ett:e slcene. les bc~urt's

. nt plus ba1:tre. Tous les ;regards effares lxment a gueu e ean e n'asale " U dt' de la COLUMBIAD. Murchison commença a compter: n, eux, rOlS ... tren-six, trente-sept, trente-huit, trente-neuf ... quar·ante. Feu!

6. - Une détonation épouvantable, inouïe, s~rhumaine, don! rie~ ne saurait donner une idée, ni les éolats de foudre, m Ife fr~~~ls. ddes eruptl~~S,

roduisit instantanément. Une immense gerbe de eiU J'alll l 11 ' es entralmes sep , , .. 1

du sol comme d'un c~atère. La terre. se souleya, .et c est a pel.ne s~ que ques personnes purent un Instant entreVOIr le proJectIile fendant vlctoneusement l'air au mirlieu des vapeurs flramboyantes.

Jules Verne (De la terre à la lune) écrit en 1865

VOCABULAIRE

Ex. 1

cosmonaute météorite cycle lunaire ellipse halo quamn1:aine télescope quartier astrofogue attraction

trajectoire véhicule précaution ère astronaute prévisions météorologiques éclipse sateHite sphère astronautique

Nous sommes à l'époque ou à l' ........ des ... ..... spatiaux. On dit que la lune est un astre ........ de la terre. Quand eUe a la forme d'un C, eUe est à son dernier ......

oxygène germe télécommunication Mont Palomar astronomie orb~te apes·anteur croitSsance

Quand elle a ,la forme d'un D, elle est au contraire en période de ....... . Vue de la terre, la pleine lune a Ira forme d'une .. Le ........ est d'une durée de 28 à 29 jours. Un ........ diaphane entoure parfois la lune. L'almanach annonce 2 ........ de lune au cours de l'année proohaine . Les prédisaient l'avenir par l'examen des astres. L' ........ est une science précise.

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L'observatoire du ..... ... aux USA, contioot un ........ géant. La fusée décrit dans l'espace une ....... . caku~ée avec précision. La courbe décrite par les astres a le plus souvent la forme d'une Le premier homme de l'espace a été placé sur .... .... à 300 km. de la terre Les USA et l'U~SS ont lancé de nombreux ........ dont quelques-ullls favorisen~ les ........ entre contments. Les hommes de l'espace sont appelés ......... ou ....... . Dès que les astronautes échappent à l' ........ terrestre, ils flottent et se trouvent dns un état d' ..... .. . Cette sCÎ'ence nouvelie, l' .. ...... , n'intéress'e pas seulement les spécialistes: eUe permettra aussi de rendre les ........ plus précises. Des ........ frappent constamment le sol lunaire. L' qui est le gaz de la vie, fait défaut sur la lune. Au retour, les cos'monautes ont dû subir une 'sévère c'est une mesure de ........ car ils pourI1aient avoir apporté de leur voyage d~~···.· nocifs l'n

Ex. 2

entreprendre soulager propulser récompenser déoeller percuter

déplorer défier échouer couronner calculer procéder

estimer prospecter e~ploÏ'ter

consacrer

.... connus.

Le premier engin lunaire, Lunik II, a ........ la surface de la lune le 13.9.1959. Il faut un moteur puis'sant pour .. ...... les lourdes fusées. Certaines tentatives ont été ....... . de suC'cès; d'autres ont .... ... . Avant le départ, les spécialistes ont ........ aux dernier,s contrôles. Ces exploits ........ l'imagination. Avant d' ........ des voyages de ce genre, Ï'l est important de ........ les positions favorables de la lune. Un séismographe, mis en place sur la lune, permettra de ........ les moindres tremblements . Le succès .de l'entreprise ........ les savants qui ont ........ leur vie à ces gigantesques travaux. L'étude de la lune permettra peut-être d"en ...... .. les richesses insoupçonnées et de les ........ . Des esprits chagrins ... . les dépenses élevées; ils ...... que cet argent serait mieux placé à ........ les misères terrestres.

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Ex. 3

eXCf:iptionnel

ferme nocif artificiel interplanétaire ou interstellaire

naturel stérile spaüal commémortif igné

NouS sommes à l'ère des voyages . . '-

propiee périLleux physique lunaJÏre ultime

Les savants pensent que la lune a une croûte ..... recouv,rant un noyau de matière ..... . Les matériaux ........ sont étudiés en ilaboratoire avec une grande attention. On cherchera à -savoir si la matière rapportée contient des germes ........ ou si elle est complètement ....... . Le vol confié aux 3 cosmonautes e'st le plus qui ait jamai!S été tenté. Avant le départ, des technicioos ont procédés aux ........ vérifications. L(:;s cosmonautes ont endossé leur combinaison ....... . On exige d'un astronaute des aptitudes ....... . tout à f'ait ... . pour réussir l'aluniss·age, il a faHu choisir l'endroit ...... La lune est notre satellite ........ mais de nombreux sateBites .. ...... gravitent autour de la terre. Les cosmonautes ont lai:s·sé sur la lune une plaque ........ qui rappeliera leur exploit.

Ex. 4 expérimental larguer lancer opérationnel

mettre à feu guidage récupérer séri'e

On n'envoie pas un satellite on le On ne le pose pas sur s'On orbite, on l'e

placer rampe de lancement capsule

Pour parler du départ d'une fusée, on dit qu'eUe eSlt ...... . sur sa ........ Ses étages, lor-squ'ils se détachent, sont ....... T~l engin peut avo[r plusi'euŒ aspects ou ...... ; après les essais on le construit à plusieurs exemplaires, c'est-à-dire en ........ Un. engin envoyé pour être expérimenté e·st dit .. ...... ; mais 10Œqu'N peut vrament effectuer ou opérer sa mission, il est devenu .. ...... Lorsqu'une partie de "l'engin es't retombée, on tente de la reprendre, plus exactement de la ...... .. Les premiers 'astronaute:s logent, non dans une cabine, mais une modeste ........ Led' maintien sur la trajectoire ne dépend pas d 'une simpl'e conduite, mais

Un ... précis.

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E.V. No 4, décembre 1969

Ex. 5

cap Kennedy Houston combinaison spatiale Texas décol'lage

compte à rebours module lunaiTe ordinateur vitamine calorie

Floride comprimés déshydraté

C'est ........ , en ..... ... qui est le centre de lancement des vols spatiaux habités Le centre de contôle se trouve, lui, à ........ dans l'Etat du . On appelle ........ l';ascension verticale d'une fusée quittant le sol. C'est grâce aux ........ , c"est-à-diT'e aux machines à calculer électroniques, que les vols de l'espace peuvent être orrganisés et contrôlés. Le .. ... .. .. a commencé; tous les techniciens sont à leurr poste. Les cosmonautes ont Irevêtu leur ........ qui est un vêtement pressurisé. C'est le ........ , communément appelé LM, qui s'est posé sur la 'lune. L"alimentation des cosmonautes est spécialement étudiée; kur nourriture doit être riche en ... ..... et en ........ ; les aliments sont ...... .. pour tenir moins de place; ils ne contiennent pas du tout d'eau car ils ont été ....... .

Ex. 6 Des synOD)'meS

ferme unique périlleuse imperceptible

commun favorable mystérieux sensationnel

Une aventure dangereuse, une aventure .. .... .. Un cas extrêmement rare- un cas ...... .. Un f:ait banal, un fait ... Une circonstance propice, un circonstance ....... . Un cas étrange, un cas ... .... . Une voix assurée, une voix ....... . Une nouveùle peu commune, une nouvelle ....... . Une érosion peu importante, une érosion ....... . La olarté des étoHes, la clarté .... ... . Une tl1ajectoire parfaite, une trajectoire ....... .

impeccable steHaire

. Ex. 7 Adjectifs dérivés

L'aventure, un esprit . ... . Le monde, la paix ....... . Le has·ard, une entreprise .... . Les hommes, la race ....... . Le danger, une expédition ... . Les contacts, des maladies .

30

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Le malheur, un résultat ....... . L'accident, une cause .. ..... . L'occasion, un événement ....... . Le ciel, des corps ' .... .. . Les étoiles, un ciel ...... . .

Les pieds, une course ... .... . La désolation, des contrées ...... .. Des géants, une entreprise ..... .. . Le soleil. les rayons .... .... , une région .. ..... . La terre, la surface ....... '

Ex. 8 Des Doms

Des hommes attendent. Une longue ....... . Des gestes -répétés. Une ..... .. . générale. Le sol est dur. Sa ........ est raS'S'lirante. C'es{ beau. Quel'Ie ........ ! Une magnifique désolation. La ........ de la création. Il n'hésite pas. Une courte ..... .. . Leur vêtement les protège. Une ........ effi'Cace. Il exécute diverses opérations. La rapidité d' ....... . Un émouvant <souvernr. QueHe ........ ! Des manœuvres diffioiles. La ........ s'accroît.

Ex. 9 Des verbes

C'est dur. Le verbe ....... . La poussière Tout es{ plat C'est beau Une expérience

Ex. 10

l'accident le danger l'événement le fait

l'incident le risque l'aventure .la chance

A pieds joints La légèreté Un séjour Un unique moteur Une imperceptible érosion

le hasard l'occasion

Le témoin raconte comment ........ se sont déroulés. . ....... comiques ont égayé notre croisière. Accepte l'offre qu'on te fait; ne laisse pas passer ........ sans en profiter. C'est ........ inouïe de pouvoir effectuer ce voyage dans de telles conditions. Je ne pensais pas te voir aujourd'hui; c'est .. ...... qui me fait te rencontrer. Des alpinistes inexpérimentés courent de graves ........ en prenant trop de ....... .

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

B.V. No 4, décembre 1969

Un o~seau est entré en classe; cet ... ... .. a distrait les élèves. Les écheos, la maladi'e, l.es pertes d'argent sont qui peuvent j",uVJUnA.J ••

une vie humaine. .. ...... importants survenus dans le morrde sont commentés chaque jour à radio et à ia télévision.

Ex. 11

apercevoir distinguer remélJrquer VOiT

contempler dév'Î1sager examiner guetter

De la fenêtre de ma chambre, je .. ... . le lac.

observer regarder viser

L'obsourité qui régnaH dans la pièce m'empêchait de' ........ les objets étalés sur la table. On __ ...... au loin les lueurs d'un incendie. Elle .... une tache 'sur ,son manteau et frotta le tissu pOUlI' la faire disparaître. Jean ..... ... l'avion qui s'envoJe dans les aifiS. Nous ........ le magnifique paysage dont nos yeux ne peuvent se d~tacher. Le promeneur le champignon qu'il vient de cueillir. Les élèves ..... ... les grenouiHes qu'iI.s ont rapportées d'une promenade au bord de l'étang. Le ahat, qui 's'apprête à bondir, .. ...... les oisilhlons qui s~ssaient à vo[er. Il faut bien ....... . avant de tirer. Toute la classe .. .... .. le nouveau venu.

Ex. ' 12

La conquête de la lune est une chose pas:sionnélJnte (une aventure). Je remplace le mot chose par un terme plus préds.

L'humilité est une chose bien rare. L'envie est une chose redoutable. La gourmandise est une chos'e très répandue. Une bonne mémoire est une chose précieuse. Cette ,statue est une chose remarquabk. Un terrassem'ent es{ toujours une chose pénÏ!ble. L'amiante est une ohose incombusühle. Le fusil est une chose qui sert au chasseur et au soidat . Le ciseau est une chose dont le menuisier ne sauTait se passer.

32

B.Y' No 4, décembre 1969

casserok est une chose indispensable à la ménagère. La guerre, l'wondation sont des choses terübles. La d h b' . J'ai la douleur de VOUlS appœn re une c ose len tnsrte. Dans une pièce de théâtr'e je n'ai vu de chose aussi touchante . Le liron de Lucerne est une chose qui méDite d'être vue. La basilique de 8t-Pierre à Rome eSit urne oho'Se grandiose. La Joconde de Léonard de Vinci est une chos'e remarquable. Le pet1t Prince de St-Exupéry 'es1t une chose magnifique. Le carrosse et la diligence sont des chos'es d'un autre âge. Le séquoia et le baobab sont des choses gigantesques. . La mus1ique et l,a peinture sont des choses qui agrémentent la vie. La géographie et les sciences, voilà des chos'es qui me plarsent. Ce monsieur s'occupe de choses importantes qui lui rapportent beaucoup d'argent.

TRAVAIL AU DICTIONNAIRE

Le préfixe a (privatif) L'apesanteur athée - apode - apétale - acéphaJlle - amoral - apathie - aphone -aptère - atome ...

Le préfixe astro... astronome - astronomie -astro1logue - astrologie -astronaute - astronauttque - astrO'labe - astronef - astro­physique.

Le préfixe télé ... phone - gtaphe - mètre - pathie - s'oripteur - communi­cations - vision - dirffusion - guœder - commarrder - objeotif -phéTique - scope.

Les racines cosmos (monde) cosmonaute - cosmique - cosmogrfclJPhie -microcosme - naut... (navir,e) astronaute - ski :nautique -nautonier - Nautilus ... géo .•. (terre) - graphie - logie - métrie -stella (étoile) consteUation - clarté stellŒaire - missus (envoyé) miss~le - :rmssion - mes:se - mis'sion diplomatique - émis'sa:ire.

PHRASÉOLOGIE ET RÉDACTION

l. - (puis, ensuite, après cella, après quoi ... ) Les deux hommes ont pris un repas puis ont dépressurisé leur cabine. . ....... , ensuite ....... . ........ ; après cela ... .. .. . . ... .... , ·après quoi ..... .. .

33

Page 19: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

E.V. No 4 , décembre 1969

2. - Sur la lune

- Ça y est, s'écrie-t-il, je tâte le sol; c'est dur, c'est très ferme; ça .Lv~'>SCInhll'._ à de la poussière de charbon.

Au sommet. Travail terminé. Une découverte.

9 - Messieur,s, il nous a paru que c'était chose simple, naturelle et . de prendre passage dans un project11e et de partir pour la lune.

10. - Savez-vous quel temps il f'audrait à un train express pour atteindre 3. - A peine a-t-il touché le sol qu'il rebondit, faisant la ... yH .... ne:U1L\iU!:~_ lalune? Trois cents jours, pas davantage ...

expérience de la pesanteur lunaire. Savez-vous ... ... . A peine ai-je terminé mon repas ...... .. Savez-vous A peine l'aube a-t-elle blanchi l'horizon . Savez-vous A peine la sirène a-t-elle sonné ....... . etc.

4. -Malgré les 80 kg. que pèsent sur la terre leurs scaphandres, ils donnent une extraordinaire impression de légèreté.

Malgré les dangers que représente ....... . Malgré les sacrifices qu'exige ....... . Malgré la dépense que nécessite ....... .

5. - Votre ttajectoire eM impeccable, dit la NASA.

........ disent les savants .

........ disent les journaux.

...... .. disent les gens.

6. - Si la lune, dans le ciel, nous paraît aussi grosse que le soleil, c'est simplement parce qu'elle est beaucoup plus près de nous.

Si les astronautes .. ..... . Si les Américains ....... . Si cet écolier

7. - Quand les premiers astronomes ont observé notre voisine avec des lunettes, ils ont cru que les plaines étaient dœ mers.

Quand les premiers hommes ....... . Quand nos ancêtres ........ ' Quand les peuples primitifs ....... .

8. - Tandis que, nous regardions notre satellite na1Jurel dans le ciel, nuit après nuit, il semble changer de forme.

Tandis que ....... . Tandis que .... ... . Tandis que .. ... .. .

34

RÉDACTION

Rédaction semiadirigée

Je suis journaliste et dois communiquer à mon journal , des Etats-Unis les renseignements que je puis obtenir.

_ Dans l'attente du grand départ. _ Une interview imaginaire des cosmonautes avant le départ. _ L'opinion de queilques personnes avant le départ. _ Le compte à rebours . _ Un cosmonaute raconte son aventure . - Dans l'immense Univers . - La conquête de la lune est-elle utÏ'le ou inutile ? - Les conquêtes futures. - Un habitant de la lune parle. - Un rêve.

Je rappelle les règles élémentaires de rédaction

a) Je réfléchis bien à ce que je veux dire. Je prépare les termes à utiliser. b) Je classe mes idées dans un ordre logique. c) Je fais des phras'es courtes. d) Je puis très bien employer les verbes au présent de l'indicatif.

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

E.Y. No 4, décembre 1969

J'ai suivi une étoile

J'ai suivi une étoÏ'le Qui m'a conduit En une nuit

. Vers l'Enfant doux L'enfant qui dort Entre le bœuf Et l'âne gris

Poésies de Noël

Dans l'étable

Dans l'établ'e ou tout repose Joseph qui dort a soupiré L'âne a bougé son doux nez. Le bœuf a bougé son gros pied. Et M'arie qui veil1e a caressé Les toutes petites mains ros'es de son bébé.

Majorie Périer X.

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Caisse d'Epargne du ·Valais

le temps des économies est celui de l'épargne

Comptes-courants - Livrets d'épargne - Livrets d'épargne

à terme - Livrets d'épargne logement - Obligations de

caisse.

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F. Pralong

PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

RÈGLEMENT D'APPLICATION DU 17.6~1969 CONCERNANT LE MODE DE CALCUL

ET LE PAIEMENT DE LA PRIME DE FIDÉLITÉ

1. Principe de calcul des années de service entrant en ligne de compte pour l'octroi de la prime de fidélité au personnel de l'administration

et aux enseignants

A. PrEncipe général du calcul des années de service

1. Personnel de l'administration cantonale Les années de service seront comptées dès le moment où l'employé

aura exercé une activité suivie et complète au service de l'Etat. S'il y a eu inteflfuption de l'engagement, sous réserve d'absences pour raison de perfectionnement professionnel, seules, les années de service effectives accomplies dès le réengagement seront retenues pour le calcul de la prime de fidélité (art. 31, al. 5 du règl'ement du 19.4.1968)'.

2. Personnel enseignant Les années de service seront comptées dès le moment où le maître aura

exercé une activité suivie et complète dans une école publique, ou dans une école pl'ivée reconnue et subventionnée par l'Etat. S'il y a eu interruption

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Page 21: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

de i'engagement, sous réserve d'absences pour raison de perfectionnenteui professionnel, seules les années de service effectives accomplies dès le réeu. gagement seront retenues pour le cakUJI de ~a prime de fidélité (a;rt. 43 al. 5 des modifications du 22.1.1969 apportées au décretùu 11.7.1963). '

B. Calcul des années de service

1. Personnel de l'administration cantonale Sont prisels en considération, sous réserve des di'spositions de l'art. 31

al 5 préoité, les années de servioe effectives et suiviôs pa;ssées au service de l'Etat révolues au 31 décembre de l'année en cours (art. 31, aL 3 du règlement du 19.4.1968).

2. Personnel enseignant Sont prises en considération, s'ous réserve de l'art. 43, aL 5 précité, les

années de servÎ'ce effeotives et suivielS passées dans une école publique ou dans une éc'O~e pr,ivée reconnue et subventionnée par l'Ebat, révolues au 31 août de l'année en cours (aflt. 43, al. 3 des modifications du 22.1.1969 apportées au dé oret du Il.7.1963).

3. Dispositions communes Seule entre en ligne de compte l'année d~entrée en fonction. Par exemple

tous It~iS f.a:ctionnaiTes entrés au service de l'Etat en 1959 et les enseignant~ engagés durant la scolarité 1958/59, percevront au mois de décembre 1969 s'ils sont encore ,en activité et remplissent les conditi'Ons voU'lues, une prim~ de fidélité égale au 5 % de l'eur traitement mensueJl de base (pri.mes d'âge das'se aux mérites et heJUres supplémentaires des professeurs comprises): EHe ne pouma p3JS êffiie inférieure à Fr. 100.- pour les fonct,ionaires occupant un poste prévu dans l'oliganigramme et travaiHant à plein temps ainsi que pour les titulaires de dasse 'Occupés pendant 20 heures hebdoma­daires au moins.

Personnel de l'administration 1959 = 0 1965 = 6 ans 1960 - 1 an 1966 7 'ans 1961 - 2 ans 1967 8 ans 1962 ~ 3 ans 1968 - 9 'ans 1963 ~ 4 ans 1969 10 ans 1964 5 ans

Personnel enseignant 1958/59 ~ 0 1964/65 6 ans 1959/60 1 an 1965/66 7 ans 1960/61 · 2 ans 1966/67 - 8 ans 1961/62 - 3 ans 1967/68 9 ans 1962/63 4 ans 1968/69 - 10 ans 1963/64 5 ans

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C. Cas spéciaux

1. Interruption de l'activité pour raison de perfectionnement (art. 31 et 43, al. 5 précités)

Le fonctionnaire ou l'ooseignant qui cesse momentaném'ent son activité ur ralÎson d'études ou de perfectionnement professionnel ne perd pas son

~o 't à la prime de üdélité à condition qu'H reprenne immédiatement son r~aH à l'Etat ou l'enseignement dans une école publique du canton ou dans

lra . , b t" l'Et t '1 E' d e école pnvee reoonnue et SUI ven lOnnee par a, apTes . a m es ~~de:s ou du stage. Toutefois, le<s années d'études ou de stage ne seront e s prises en cons~dération pour le caimvl de la prime de fidéHté. Toute

fP~ction d'année d'activité es't considérée comme année entière si eHe atteint r . 6 mois au m'milS.

2. Interruption de l'activité pour cause de maladie Tant que le fonctionnaire ou l'ensei'gnant perçoit son salaire, le temps

de maladie est considéré comme années d'activité même si ces dernières sont incomplètes. L'année civi'le respectivement l'année s'co1airre du['ant laquelle le f'Onctio~naire .?u l'ensei.g~'~nt reprend ,son t.r~vail compt~ égale­ment comme annee entIere d"actlvlte. L'es annees CIV'llles respectivement les années scolaires durant lesque}l}es Il'intére~)Sé a bénéf,icié pendant 12 mois consécl1tif·s des prestations d'une oa1sse de retraÏcte ne comptent pas comme années d'activité. L'absence de l'employé ou de renseignant mis provli~oirement '~u. bénéfice de }la ca.isse de ret'l~aite provisoire lui restent acquises au oas ou Il reprend son travaIl!.

Sont traités d'une façon analogue les oas des ronctionnaires et des enseignants ne fais·ant pas partie d'une oais,se de retmite.

3. Interruption de l'activité pour cause de maternité Lorsque l'absence, pour cauS'e de nais's'ance, ne dépasse pas trois ans

au maximum les années d'activité antérieures Testent 'acqui's'es à l'intéressée. Par contre, le temps manqué ne compte pa!s. Les fl'actions d'année inféTieures à ces trois ans s'Ont calculées comme dans les oas de m'a!ladie mentionnés sous chiffre 2. Si l'employée ne reprend pas son travail au début de la quatrième année (scolarité pour Iles ens'eignante1s) au plus tard, seules les années de service 'effectives eJt suivies accomplies dès le réengagement sont retenues pour le caloul de la 'prime de fidéHté.

4, Interruption de l'activité des fonctionnaires ou des enseignants détachés comme experts pour l'assistance technique d'organisations internationales aux pays économiquement faibles ou engagés pour quelques années au

service des missions Le temps pendant lequel le fonctionnaire ou l'enseignant est détaohé

pour accompJi.r une mi:ssion à titre d"expert d'organi'sa'ti'Ons internaJtion'3'les est compté comme activité à l'Etat du Va!lais. Il en est dei même pour le fonotionnaire ou l"enseignant exerçant une aotivité en pays de mission. Cependant, durant leur abs'ence, les per'sonnes qui ne s'Ont pas rétribuées par l'Etat ne perçoi\"ent pas de prime de fidélité.

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

5. Engagement de fonctionnaires ayant travaillé à la BeV ou à la CCC Les années de service accomplies dans ces deux établissement'8 So

comptées comme années d'Iactivité à l'Etat, sous réseTve des dÎ'spositio: précédentes.

6. Personnel enseignant engagé au service de l'administration canton~e

Une année s'colake équivaut à une année d'activité complète à conditio que l'intéressé ait ûmvaillé durant 20 heures hebdomadaires au moins da~ une école publique du oanton ou dans une école privée reconnue et subven. tionnée par l'Et-at, 'sous réserve des dispositions précédentes.

7. Fonctionnaires commençant une activité dans l'enseignement Les années acquis'es dans l'administration 'sont retenues pour le eaIcul

de la prime de fidélité, sous réserve des dispositions précédentes.

8.Employés engagés à titre d'auxiliaires à plein temps puis nommés à un poste penn~,ment

Les années d'activité accomplies en qualité d'auxiliaire sont comptées au même , titre que les autres, sous rés'erve des dispositions précédentes.

9. Personnel maintenu en fonction après l'âge de la mise à la retraite Les personnes maintenues en fonction a:près 'l'âge de la mise à la retraite

et qui ne sont pas au maximum de la prime de fidélité peuvent encore bénéficier d'un 5 % par année supplémentaire de serv,ice jusqu'à concur. rence de 100 0/0.

10. Situations acquises Le fonctionnaire ou 'l"enseignant au bénéfice, avant le 1er janvier 1969,

de la gratification d'ancienneté de 5 % et qui, actueHement, sur la base du nouveau mode de calcul des années de service, ne pourrait pas percevoir une prime de fidélité équivalente à l,a gratification précitée, (gr:atificHtion d'ancieil1neté annuelle de 5 % = une prime de fidélité mensuelle de 60 %) conserve la ,s,irtuation acquise. Par contre, la prime de fidélité de 60 90

res'tera bloquée jusqu'au moment où Î'l aur:a atteint le nombre d'années néces'saires à l'obtention du pourcentage supédeur.

Il. Employés licenciés pour manq.ue de travail et réengagés par la suite Les années d'activité antérioores au réengagement comptent pour le

calcul de la pri'me de fidélité. Toute fraction d'annéel d'activité est considérée comme année entière.

12. Personnel non classé des établissements Ce personnel ne bénéficie pas de la prime de fidélité.

13. Apprentis et normaliens Le temps d'apprentÎlssHge passé dans l'admini'stration centrrare, les

étabHss'ements d'Ebat, l'a Banque oantona:l'e du V w}lai,s et 'la CailSse oantonale de compensation ainsi que les stages d',ens'eignement des normaliens, n'en­trent pas en ligne de compte pour le calcul de la prime de fidélité.

40

14. Auxiliaires permanents . occupés à plein temps ou à temps partiel Les auxilitaires permanents occupés à plein temps ou à temps partiel euvent pws, en vertu de l"article premier, al. 2 du règlement du 19.4.1968

J1~ Pe/ficier de la prime de fidélité. ben 5 Employés ayant travaillé en qualité d'ouvriers rétribués à l'heure avant

1 . d'occuper une f~nction à traitement fixe pour le calcul des années de service effectives et suivies antérieures

à la nomination ~ u~ I?o/ste permanent, seul sera pTi,s en considération le toval des mois de travail , dIVIse pélJf 12.

16. Employés à temps partiel. occupant un poste prévu à l'organigramme Selon l'article 31, al. 4 du règlement du 19.4.1968, ce personnel ne

bénéÛde pas de la prime de fidélité. Le·s personnes qui perçoivent actuelle­ment }ta gratification d'ancienneté de 5 % conservent l,a situation acqui'se.

17. Maîtres des cours complémentaires Etant donné le temps relativement court consaoré à cet enseignement

durant une année, le pers'Ollne'l de ces cours ne peut pas, en vertu de l"arti'Cle 43 al. 4 des modifications du 22.1.1969 du décret du 11.7.1963, percevoir la 'prime de fidélité. Les bénéfÏ'ciaires de. la gratifioation d'ancienneté de 5 76 conservent t'a situation acquise.

18. Réduction de l'activité a) La période durant l'aqueHe le fonctionnaire ou l'enseign'ant doit réduire

son activité pOUl' cause de maladie n'interrompt pas le calcul des années effectives et suivies de service. La prime de fidélité est versée au prorata du temps d'occupation.

b) La pér,iode durant laqueUe le foncti'OnnaÏ<I.·,e n'a plus une activité complète et l'enseignant un hovaire hebdomadaire d'au moins 20 heures, pour tout autre cause que la maradie, ne compte pas comme années . de service. Elle n'interrompt pas le ca1loul des arunées effectÏ>ves et 'suivies pour le oas d'une reprise de l'activité à 100 %, à condition que cetDe période de réduction d'activité n'excède pas deux ans. La prime de fidélité n'est pas servÎ'e durant la période d"activité réduite. Demeurent réservés les cas prévus sous lettre C 1 - 4.

II. Paiement de la prime de fidélité

1. Personne~ en activité a) Le fonctionnaire à plein temps, occupant un poste prévu à l'organi­

gramme, perçoit une prime de fidélité, fondée sur son salaire du mois de décembre et sur ses années de servÎ'Ce effectives et 'suivies à condition qu'il soit encore en activité dans le courant du mois de déce,mbre.

b) Uenseignernent, dont l'horaire de cour.s est d''au moins 20 heures hebdo­madaires dans une école publique du canton ou dans une école privée

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

reconnue par l'Etat, perçoit une ?rime de fi'~élité, fon~ée sur so~ salaire du moi,s d'août et sur ·ses annees de s'erVlce effelCtlves et sUIvies : condition qu'd tSoit encore en actÏ'vité à la fin de l',oonée 'scolaire. ' ij

2. Personnel démissionnaire ou licencié a) Le fonctionnai,re qui quitte le service de l'EtJ8Jt' entre l'e 1 er janvier et 1

30 novembre n'la pas dr'Oit à la prime de fidélité pour l'année en cours~ b) L"enseœgnant qui quitte son poste avant la clôture des cours de l'ann~

scalaire ne touche pas de prime de fidélité pour cette année. c) Le fonctionnaire ou l'enseignant dont l'engagement a été résiHé Par

suite de révooation ou de justes motifs n'a pas droit à la prime de fidélité.

3. Personnel mis à ia retraite pour raison d'âge ou d'invalidité a) Le fonctionnaire qui prend sa retraite durant le 1 er semestre a droit

au 50 % de la prime de fidélité et ,au 100 % si s'On départ 'a lieu durant le 2e semestre. La pdme est oa!lculée sur la base du dernier s'a'laire complet servi.

b) L'en:seignant peifçoit le 50 56 de la prime de fidélité tSi lia mi,se à la retmite a lieu durant la 1re moitié de l'année scolaire (1.9.-31.8) et à la totalité si le départ a lieu durant la 2e moitié. La prime est oalculée sur la bas'e du dernier s'alai,re complet servi.

c) Est traité d'une manière analogue le fonctionnaire ou renseignant qui ne fait pas partie d'une caisse de retraite.

4. Décès Les ayants droit bénéficient l'Ors du décès d'un: a) Foncti'Onnaire: du 50 % de la prim'e si le décès a lieu au cours du 1er

s'emestre et du 100 96 si le décès survient ·au cours du 2ème. b) Enseignant: du 50 % de 'la prime si le décès a Iieu au cours de la 1ère

moitié de l'année s'cO'l'aire (1.9. - 31.8.) et du 100 96 s'ill survient durant la 2ème

c) Dans les oas prévus s'Üus litt. a) ert b), la pri:me est callculée sur }la base du dernier S'alah-e complet servi.

5. Reprise de l'activité après une Yntel'ruption pour raison de perfectionnement a) Fonctionnaire: la prime est servie au prorata des mois de travaiL b) Enseignant: la prime est calcullée en fonction de tla durée de l'activité

selon }ta méthode suivante:

42

pour une activité effective de 21 semaines, par exemple, dans une scolarité de 42 Isemaines, le maître percevra, ·en admettant grue le ,s·alake annuel de 42 sem/aines est de Fr. 12 000.-, une prime de fidélité oalcU!lée ainsi: 21 s·emaines d'aotivité sur 42 = 50 % !s'alaire mensu~l normal pour 42 semaine's Fr. 12000.- : 12 = Fr. 1000.­sH'laire soumis à la prime de fidélité: 50 % de Fr. 1000.- = Fr. 500.-

6. Cas de maladie

a) Fonotionnaire: s'H n'y a pas eu d'interruption entre ,la pér-iode de maladie rétribuée et la reprise de l'activité, la prime de fidélité est servie en entier. En cas de m,ise à la retraite, les dispo'sitions prévues sous chiffre 3 sont ~pplÎ'cables. LOfoS de la reprÎls'e d'activité, après une mise à la retraite provisoire, la prime est servie au prorata du temps d'occupation. Est tr8Jité d'une manière analogue le fonctionnaire ne failsant pas partie de la caisse de re1:'faite.

b) EDJseignant: s'il n'y 'a pas eu d'interruption entre la période de m·aladie rétribuée et la reprise de l"activité, la prime de fidélité est ven;ée en tota­lité. En cas de mi,se à la re'trai1:e, les dispositions du chiffre 3 sont appli­oables. Lors de 19- repri.se du travahl, après une mise à la retraite provisoire, 1a prime de fidélité est caloulée sel'On la méthode mentionnée sous chiff.re 5 b).

7. Cas de service militaire

a) Avant ou après le service mi'11vaire, le fonctionnaire reçoit une prime de fidélité caloulée au pro['ata de son activité.

b) Pour l'activité avant ou après le servÏrce miiJitaire, l'enseignant perçoit la prime cal'Culée selon la méthode mentionnée 'sous ohiffife 5 b).

c) Durant la pé.riode de service mi.Ji.taire, la prime est calculée, dans les deux oas, sur le s'alai're versé.

8. Cessation d'activité pour cause de maternité

a) L'employée qui quitte son poste pour oaus'e de mHternité reçoit une prime caloulée au prorata des mois d'occupation.

b) L'enseignante qui se trouve dans le même cas œçoit une prime CM­oulée selon la méthode mentionnée sous ' ohiffre 5 b).

9. Reprise de l'activité après une maternité

a) L'empl'Üyée reçoit une prime calculée au prorata des mois d'occupation. b) L'enseignante reçoit une prime calculée selon la méthode mentionnée

sous ch iffre 5 b).

10. ReprÎse de l'activité des personnes détachées comme experts d'organi­sations internationales ou parties en pays de mission

a) Le fonctionnaire perçoit une prime calculée au prorata des mois d'oocu-pation. .

b) L'enseignant reçoit ,la prime oaloUJlée selon la méthode me~tionnée sous chiffre 5 b).

Il. Engagement de fonctionnaires ayant tmvaillé à la BCV ou à la CCC

Si le transfert du fonctionnailre a lieu en COUfoS d'année, l'Etalt verse la prime au prorata de la nouveHe activité.

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

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12. Personne) enseignant engagé dans l'administration et fonctionnaire cOllJ. meuçant une activité dans l'enseignement

a) Le fanctiannaire qui cammence une activité dans l'enseignement reçoit . une pritme calculée au prorata des mais d'activité dans l'administra. tian. Cette prime de fidélité est camplétée en fanctian de5 mais d'actiVité dans l'ens·eignement si ceux-ci sont antérieurs au 31.8.

b) L'enseignant qui commence ne activité dans l'administratian reçait une prime calculée, paur san activité d"enseignement, s'el on la méthode mentianée saus chiffre 5 b). Cette prime est camplétée au prarata des mais d'aGtivité en qualité de fanctiannaire . .

13. Réduction de l'activité pour cause de maladie a) Le fanctionnaire perçoit une prime calculée au prorata du salaire servi. b) L'enseignement est traité sur la base de la même règle.

14. Augmentation de salaire résultant de promotion, changement de classe prolongation. de la scolarité, revalorisation générale '

La prime de fidélité est c'alculée sur le traitement du mais de décembre paur les fanctiannaires et du mais d'aaût paur les enseignants . .

15. Personnel enseignant des nnstitutnons scolaires privées reconnues et sub. ventionnées par l'Etat sur la base d'une subvention

Les enseignants des institutions scalaires privées qui san-t recannues et subventiannées par l'E1!at sur la base d'une canventian paslSée avec ce dernitx, 'Ont droit à la prime de fidélité (DCE du 12.2.1969), paur autant qu'ils n'apparüennent pas à la congrégation avec laquelle la canvention est passée.

Le prés'ent règlement ent're en vigueur le 1er janvier 1969.

ALLOCATIONS. DE RENCHÉRISSEMENT A SERVm AUX MAGISTRATS, FONCTIONNAIRES ET ENSEIGNANTS

DURANT L'ANNÉE 1970 ET ALLOCATION COMPLÉMENTAIRE DE RENCHÉRISSEMENT CONCERNANT LA PÉRIODE

DU 1er JANVIER AU 31 AOUT 1969

A. Taux de l'allocation de renchérissement concernant l'année civile 1970

Se1an l'article 3 du règlement du 2.10.1968 cancernant l'engagement des fanctiannaires et emplayés et emplayés de l'Etat du Vialais, rindice suisse des prix à la consommation du mois de septembre de chaque année détermine le taux de l'allacatian de renchérissement à servir sur le traitement de base et les aHaoatians de ménage et paur enfants durant l'année civile suivante.

44

Au mais de septembre 1969, cet indice s'est élevé à 108,8 paints. Confarmén1ent à la réglement:atian en vigueur, l"aUacation de renchéris­

sement à verser DÈS LE 1er JANVIER 1970 ,se calcule ainsi: 108,8 paints (indice de septembre 1969) - 104 paints (indice de base

des échelles de s'alaires) = 4,8 paints. 4,8 paints X 100 : 104 = 4,615 % arrandis à 5 0/0'

B. Allocation complémentaire de renchérissement unique pour la période du 1er janvier au 31 août 1969

Selan l'article 3 du même règle~ent, la périade de caloul de cette aUa­cation camplémentaire unique, campensant une éventuene différence entre l'.allooa:tian de renchéri.s's'emenrt due et ceilJe versée, s'étend du 1er septembre de l'année précédente au 31 août de l'année courante.

Le nouveau règlement n'étant entré en vigueur que le 1er j<anvrer 1969, seuls les huit premiers mois de 1969 ~du 1er janvier au 31 'aaût) peuvent être pdsen cansidératian paur le ca!cui et le panement de J'.al[ocatian oomplé­mentaire.

A partir de la périade 1969170, la situatian rede,viendra narm1aJle, en ce sens que l'allacatian de renohérissement sera fandée sur une épaque allant du 1er 'septembre, 1969 au 31 aaût 1970.

La mayen ne des indice mensueJ.s du 1 er janvier au 31 aaût 1969 a été de 108,4 paints.

Le calcul de l'allacatian de renchérissement due paur ~a périade du 1er janvier au 31 <aaût 1969 est le suivant:

108,4 paints (indice mayen) - 104 paints (indice de base des écheHes de salaires) ~ 4,4 paints:

4,4 paints X 100 : 104 = 4,23 %.

ALLOCATION COMPLÉMENTAIRE UNIQUE A VERSER AU MOIS DE DÉCEMBRE PROCHAIN POUR LES HUIT PREMIERS MOIS DE L'ANNÉE 1969

4,23 % (alacation due) - 2 % ('allocatian ver'sée) = 2,23 %.

Bénéficiaires

1. PersOlmel fixe ayant exercé une activité à plein temps ou à temps partiel entre ~e 1er ianvier et le 31 août 1969 (au prorata du temps d'occupation) 1. emplayés et enseignants ayant eu une activité régulière; 2. nouveaux engagés; 3. démilSsiannaires 'et retraités; 4. malades et persannes accompüss,ant du service miiitaire (au pràrana du

salaire versé) ;

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Page 25: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

5. employées et enseignantes ayant dû in{enompre leur acttÏ.vité p01l!r cause de maternité;

6. employés et enseignants au bénéfi'Ce de congés non rétribués.

II. Personnel auxiliaire 1. employés et enseignant's, ocoupés 'régulièrement à plein temps ou à

temps parüel, dont l'activité, au cours de fa période du 1er janvi'er au 31 ·août 1969 a été de 6 mois resipecttÏ.'vement de 18 semaines au moins'

2. 'enseigI1!ants fo~ctionnant comme remplaçants et n'orm'aJliens dont l'aotivitl 3JU cours de la période dù leT jaLl1vier au 31 août 1969, a été de 18 semain'es au moins;

3. {apprentis de l'administration cantonale.

P.-S. -La prime de fidélité et les indemnités fixes ne sont pas soumises au 'rell1chér~ssement.

AVIS AUX MAITRESSES D'ECOLES ENFANTINES

Une jeune insnitutricô d'écolle enfantine de 113 vallée d'Aos·te désire venir en V,alais pour se perfectionner dans la connaissance du français et dans les méthodes d'enseigne,m'ent.

Bn~ accepterait de fonctionnel' en qualité de stagi'aire, dans une classe enfantine, à }a condiÜon d'ètre hébergée et nourrie gratuitement.

Les maîtresses qui voudrai!ent la recevoir dans Ile s'ens indiqué sont priées de s'iCrdresser au Département de l'ins·truction publique, Servi!ce de l'ensei­gnement primaire et ménager, jusqu'au 22 décembre 1969.

AU PERSONNEL ENSEIGNANT FEMININ DU CANTON DU V ALAIS

La réévaluatJion du Mark a pa'S'sl3!blem.ent inflU'encé 'le marché suisse. Il s',en suit 'que }ta plUlpar:t ·des prix indiqués danlS ~e cataJlogue ne sont plus va!laJbles, de même que ceux des échantillllons dans la mesure où ills n'ont paiS pu être corrigés (Tissus unis, mercerie). Les progT(limmes et les fliches d'élèves sont toujours à disposition au Dépôt. Les inspectrices ·soucieuses d"3JSsurer au mieux à la filJle d'aujourd'hui son Tôle de :f.uture maîtresse de maison se sont donné beaucoup de travail pour les préparer. Les ensei­gnantes qui Iles ont adoptés ont vu leUTS tâches se simplifier et les élèves manifester plus d'intérêt par une compréhension plus rtapide.

Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins du canton du Vaiais

46

~ lVI G V R - Cours de ski: 1-2-3-4 janvier 1970 aux Creuse1Js-Phmachaux.

Entrée au cours le 1 dans l"après-midi.

Ins'criptions jusqu'au 20 décembre auprès de Samu'el DeiaJloye, Chili, 1870 Monthey, téléphone (025) 420 84.

CROQUE-MILLIONS

Cette pièce de théâtre ser'a interprétée par les élèves de troisième année française 'le 18 janvi,er prochain à 14 h. C'est à cette même occasion qu'aura lieu Hussi la journée des paJ1ents. La pièce comique de Pi'erre Dumaine et d'André de la Tourra:s se divi's'e en 4 actes. Le metteur en scène est M. Pierre Devanthey, professeur à l'Ecule norrna/le.

Les parents et J,e,s anciens normaliens sont cordia,tement invités à cette représentation.

La classe de 3e française

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est le titre de la brochuT'e aussi intéres8'ante qu'instructive que vient de publier la division des aUJtomobilles des PTT. Nous recommandonlS aux membres du corps enseignant de fa commander -:- sans frais - à la

DG PTT, section de l'information, BoUwerk 25, 3001 Berne.

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47

Page 26: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

Lire en classe Pourquoi? Comment 1

« Lire en classe », Je nouveau livr:e de Ollaudre Bron, professeur à l'Ecole normaile cantonale de Neuohâtel, et produoteur d'émissions à ta Radio romande sur la littéllature pour l'enf.anoe et ~'ad()lleS'cence, était attendu depuis longtemps aussi bien par le corps errs/eignant de Suisse romande que par Iles parents de tous les milieux qui se préoccupent de la lecture de leur's enfants.

Dans une introduction très complète, l"auteur révèle aux éduoateurs pourquoi le problème de 'la 'lecture est avant tout un problème d"ClIdulte auquel les m'embres du covps enseignant et les parents doivent attacher une 'Ï1mportanoe capitale .

. Il révèle aus:si aux uns et aux autres les résultats de l'expérience réalisée dans le canton de Neuohâtel, expérience qui dure depuis une dizaine d"années déjà et qui a conduit le Délpartem'ent de 1}'instruction publique à créer Un service officiel de prêt de 'séries de l~vres aux classe,s du canton.

Ce service, qui est déorit dans le livre de C[aude Bron, a prêté l'an dernier 20 000 livres aux enfants et aux adO'les'centls neubhâtelois. Ces livres ont été lus, commentés, discutés en classe; la plupart, en pénéN1ant , dans les fami:Ues, ont permis aux parents d"apprendre à connaître ,la littérature enfantine.

L'auteur donne aussi les résuiltats d'une vaste enquête écrite et orale ,menée auprès des ado[es'oenDs du oanton de Neuchâtel.

Cette enquête passionnante révèle quels sont les vrais goûts de nos enfants, leurs besoins, leurs préoccupations. ' Elle est décrite minutieusement et, chiff're:s à 'l'appui, l'auteur a pu étabHr quels sont les critères de choix d'un bon livre pour l'en:5ance et l'adollestencel.

«Lire en olas'se» est enfin un guide méthodologique pour les éducateurs; ill 'leur donn:e d'utiles consdls sur la manière de liTe en Cilas'se, d'emichir les connaissances de leurs enfants en vocabulaire, de perfectionner leur élocution, l~urs rédacti,ons.

En annex'e; on . y ,trouve un , centre d'études très c'omplet réahsé dans une cla:sse à partir d'une ledture suivie, ainsi que la liste des 350 albums et livres récréatifs que 1e Centre neuchâte'lois de documentation pédago­gique l1}.et - en série de 30 à 120 exempiaires - à la disposition du corps enseignant. .

Cette lisue rendra de grands ser:vi'Ces aux institutrÎ'<:~es, aux ,instituteurs, aux parents, 'car elle ne présente que des 'liv'res qui ont été expérimentés par de vastes ensembles de jeunes lecteurs.

Vous pouvez obtenir ce livre au prix de Fr. 9.---": au Secrétariat central de la Ligue suisse pour la littérature de la jeunesse, Herzogstrasse 5', 3000 Berne.

48

_ Quelle ressemblance. y a-t-il entre un pâtissier et un CIel orageux?

_ 10us deux font des éclairs.

* _ Quelle ressemblance y a-t-il entre

un taxi et un fusil de chasse?

_ 10us les deux partent quand ils sont

cbargés.

* _ Pourquoi la lune est-elle si pâle?

_ Parce qu'elle passe des nuits blanches.

* _ Quels sont les mois qui font le plus

de bruits?

_ Les moisso~neurs.

* - On me coupe les pieds, on m'écrase

la tête, on m'enterre tout vif pour me faire renaître. Qui suis-je?

- Le blé.

* - Qu'est-ce qu'un soldat porte les mains ,

vides?

- L'uniforme.

* - Qu'est-ce qu'lm voleur prend, toujours

en dernier?

- La fuite.

- Quelles sont les îles les plus appétis­santes?

- Les îles ' Sandwich.

* - Quel est le fleuve le plus tendre?

- L'Amour, en Sibérie

Fédération Valaisanne des Producteurs de ....

midi, · soir et matin:

au bon lait du Valais F'dération Valaisanne des Producteurs de LaIt

49

Page 27: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

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11:' ,1iESY D'E'S TROIS PERS10 ,NNAGES par M. Backes-Thomas. Vol. broché - 216 pages. Fr. 26.­Ce tes·t consiste à imaginer trois personnages et à raconter leur histoire; il décèle la dynamique ' profonde de la personnalité et les modes de relations individuels.

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Page 28: L'Ecole valaisanne, décembre 1969

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