L'Ecole valaisanne, juin 1969

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: ,.",'(]) Stèle d'Hégéso (Athènes, Musée National)

juin 1969 . treizième année

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L!9école valaisan SOMMAIRE

Partie générale

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Juin 1969 No XIIIe année 10

P. Bourban Bienvenue à Monsieur Zufferey, nouveau chef de l'instruction publique 2

R. Sauthier A. Curdy J. Savary R. Rudin R. Rudin

L'enseignement primaire face à la mathématique moderne. 3 La clé d'or . 6 Des fautes, DES FAUTES, DES FAU TES. 7 Sage ou dangereux comme une image . 9 L'image dans la classe. 10 Table des matières 1968-1969 . 12

Partie pratique

Lecture fouillée du mois Ch. Cornuz D. Fournier ODIS

Travaux manuels pour les vacances. Loisirs.

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Partie officielle et corporative . 30

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65 .

. lmpression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonn~ment annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitelJ1ent du mois d'avril).

Publicité: Publicitas. av. de la Gare 25, Sion, téléphone (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.­l/a page Fr. 320.­l/f page Fr. 250.-1/8 page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) lit page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/. page Fr. 25.­~/8 paie Fr. 14.-

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Bienvenue à

Monsieur Zufferey NOUVEAU CHEF DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Dans l' «Ecole valaisanne» du mois d'avril, nous rendions hommage à Monsieur le Conseiiler d'Etat MarCell Gross qui quittait son poste de chef de l'Instruction publique après une f-ructueuse activité de 16 ans. Nous aim'e­rions aujourd'hui saluer officiellement pour 'les lecteurs de l' «Ecole valai­sanne», son success'eur, Monsieur Antoine Zufferey.

Monsieur Zuffeœy, nos journaux valaisans ont oertes be1aucoup parlé et parlé, très élogieus'ement de vous. Les élections du 2 man; dernier ont ~ontré éloquemment l'estime que vous témoignent les citoyens v'ailaisans.

Nous. -ser:ons donc bref, puisqu'il n'est plus néces'saire de vous présenter au p~rsonnel enseigna!).t qui a appris comme tout le monde par la presse que vous êtes AI)1liviard d'origine, né à Sier're le 4 XI 1928, que vous avez entrepris, après de briUant-es études olass,iques, des études de philosophie et de tJhéologie avant d'opter pour la carrière d'ingénieur.

Si les problèmes scolaires n'ont pas été votre 1re préoccupation jusqu'à oe jour - bien que vous vous soyez déjà intéressé aux problèmes de la jeunesse en tant que chargé de cours au Centre profes'sionnel de Sion, niembre de la commi'ssion scolaire de Si'erre, président des anciens éllèves du co'llège de Sion et membre de la commission oantonale de maturité -votre vaste culture vous perm-ettra de voir les problèmes de haut ·et de ne pas vous perdre dans le détail.

Vous -aillez, Monsieur le Cons·eiller d'Etat, au-devant d'une tâche difficile mais combien passionnante.

.'.:, L'e Vàlai,s progres'sle à pas de géant dans tous les domaines. n a Eait sur le plan scolaire un grànd bond en avant; mais cette évolution ne peut s;'~q::êt~r ~ . Ip.i -:-chemin. .

:.~~ (Vn 'peu:' p:artout la contestation estudiantine demande des refontes de str:u.ctures , . 9-~s programmes débarrassés de tout le carcan inutÎ'le, un en sei­gnem,ent- qui aurait été r-epensé 'en fonction des besoins actuels de l'humanité, en fonction de'l"avenir prévisible.

. ~i cette contestation n'a pas encor-e égratigné nos institutions sco[aires V ,!l ai sannes , c'est que nous n'avons pas le foyer de contestation No 1: eÙnive:rsité; et aus'si parce qu'en Suisse 'en général et en Valais en particulier, les réactions sont plus lentes que chez certains de nos voisins. Mais la contestation s'installera chez nous aussi si nous ne savons pas la prévenir.

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Il nous faudra pour cela une réforme peffilanente, car oe qui était valable il y a 10 ou 20 ans ne l'est plus aujourd'hui, et ce qui est encore ~cceptJabi'e aujourd'hui ne le S'era plus dans 10 ans. ' . -

Nous sommes, bien sûr, sur 'la voie des réformes de -structuTeS puisque nous nous acheminons à grands pas vers l'Ecole romande, oe qui nécessitera une refonte totale des programmes et des manuels ; Mais si -nous attendons' les premiers avantages de cette coordination romande pour ces prochaines années, il faudr'a encore du temps avant que l'unification s.oit total-e 'dans l'enseignement secondaire. Ne serait-il pas possible de trouver à ce problèm,e une solution provisoire qui permettrait à toutes nos écoles d'avoir une unité de programmes et de manuels: ce qui éviterait les redites 0.11 les lacunes lors du passage d'un collège à un -autre et plus spécialement lors du pas·sage du secondaire du 1er degré au secondaire du 2e degré? "

Notre école répond-elle vr/aiment à ce qu'on attend d'eme? p.t~pàr~-t-~l1è vraiment nos jeunes à affronter la vie? Non, bien sûr, pas 'plus' que chez nos voisins. C'est pourquoi la recherche permanente d'une adaptation aux exigences de la vie est nécessaire. C'est · pourquoi votre tâche sera difficile mais passionnante.

Si l'aveni,r d'un pays est finalement ce qu'aura été son école, le Valai.s de demain -sera aussi tel que vous le ferez.

Les ens-eignants va'laisans vous disent leur confiance en vous et yous souhaitent BONNE CHANCE.

P. BourJJ~ .

L'enseignement primaire face à la mathématique moderne' .' .: Àu cours de l'histoire de l'hum'anité, l'homme s'est peu à peu élevé dans

la connaiss1ance du monde qui l'entoure. Les premkrs pas furent lell't~ ' et souvent désordonnés. Assez rapidement, l'aUure fut plus soutenue ·et déboucha sur une cadence accélérée. Le grand bénéficvairre ' du -développe­ment des techniques et des progrès de lia science est sans auoun' doute l'être humain: si nos gr'ands-parell'rs ont vécu, avec un certain scepticismë, les débuûs de l"automobi,le, nos parents ont été ébahis par -les ' premiters balbutiements de la radio et de la télévvsion, nous-mêmes avons vibré aux

"proues.s·es des cosmonautes .

L'enseignement face à la recherche scientifique

Dans ce monde sensible à tous les exploits de la recherche actueNe,_ l'-enseignement occupe, face à une jeunesse avide de connailssances, une

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position à l,a fois pleine de promesses et parsemée d'embûches. Les méthodes d'enseignement évoluent rapidement. Chaque discipline profite des moyens didactiques actue'ls, outüs précieux pour qui s'ait, à tête reposée en faire une critique sérieuse.

La mathématique moderne

Parmi les branches qui suscitent le plus de controverses quant à leur réforme, la mathématique ne peut être passée sous silence. D'aucuns Is'éton­nent qu'une science par exceHence exaote et dogmatique puisse être touchée par ltes soubresauts de l'évolution. D'autœs, pour qui l'attt-ait du nouveau suffit à motiver un bOll'l'eversement radical, seraient partisans d'une application inconditionneille et immédilate de la mathématique conrtempO'raine. Le problème posé de part et d'autre mérite réflexion et ne peut trouver de solution hâtive.

Que reproche-t-on à la mathématique traditionnelle?

La mathématique traditionneUe se présente comme un amalgame de disciplines évoluant de manière divergente ,et se basant sur un langage souvent incohérent et embrouiilé. N'oublions pas que notre enseignement est resté d'inspinlltion principalement grecque et Euclide revenant parmi nous ne s'erait point trop dépaysé. Sur cette toile de fond gre'cque, des couches succes'sives se sont trouvées p~aquées sans véritable effort de synthès'e.

Ne favori'Sons-nous pas ce m'anque de cohérence dans le l<i ll.!Sage et de logique dans la préS'entation des ,situations que nos élèves doivent élucider? Nos cours de m'athématiques foisonnent d'abréviations fantai~istes alors qu'à la leçon de françai,s nous insistons sur la nécessité de s'exprimer à l'aide de phrases correctes et complètes. Quant à l'énoncé de certains problèmes, ne serait-il pas l'œuvre d'étrangers s'exprimant dans uri mauvais français? Prenons-nous a'Ssez souvent comme thème de nos problèmes des situations conorètes? Donnons-nous à nos élèves l'impression de faire quelque chose d'u1Ji.lle et de pas'sionnant ou plutôt d'ê1Jre devant urre corvée inutile et absorbante?

Certes, il est indéniable que l'ari,thmétique est difficile. Carl Fûederich Gauss l'un des défricheurs de la théorie des nombres disait: «La Matbé­matique est la reine des Sdences et l'Arithmétique est la reine des Mathé­matiques.» En effet, pour comprendre p1'einement l'arithmétique il faut une grande maturité scientifique et beaucoup d'imagination. Souvent, ni l'une ni l'autre de ces conditions ne sont remplies lorsqu'il s'agit d'apprendre par cœur résultats et procédés. Fréquemment, l'exactitude mécanique des calculs est enseignée grâce à des exercices dénués de sens. Aussi, ne faut-il pas s'étonner si ces dernÎ'ers entraînent un profond dégoût pour l'arith­métique!

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La mathématique contemporaine et l'enseignement primaire

L'un des buts de la" ma~hématiqll:e. moderne est de sur~onter les pièges nombreux que la mathematique traditIonnelle a souvent negligés. Dans son es's'ence même, elle corrstitue une structure logique riche en beaux déve1op­pements. EUe met l'accent sur la compréhension des conoepts que l'école doit s'efforcer de forger dans l"esprit de l'élève. Plus encore, elle insiste sur la dé­couverte de relations jusqu'ici latentes dans les activités m'athématiques élé­mentaires et en montre la fécondité. Ajouter à cela un langage clair et pré­ds, une souplesse et une adaptabilité méconnue précédemm'ent et vous aurez ce mode de pensée extrêmement pénétrant qui fait la valeur de la mathéma­tique d'aujourd'hui.

Mais me direz-vous, puisque les fondements des mathématiques étaient inconscients, rIs peuvent le rester sans inconvénients chez le,s élèves à qui nous ne prétendons pas enseigner la mathématique mais seul'ement les bases du calcul. Refuser cette initi'ation à ce qui est moderne, c'est à la fois refu­ser l'héritage du pas;sé et son utili'sation plus rationnelile.

En fait, ce ne ,sont pas les mathématiques qui sont nouvelles mais la ma­nière de les aborder.

Comment envisager cette modernisation de la mathématique?

Elle peut être abordée sorus deux angles différents qui loin de se contre­dire se complètent parfaitement.

L'information, prélude à toute étude plus approfondi'e, connaît actuelle­ment un retentissement encourageant. Signalons J'teX!emple de l'écote norma~e des institutrices qui, sentant ce besoin d'information, a invité son corps pro­fessoral à s'initier à la mathématique moderne permetvant ainsi une prÎ'se de conscience de l'évolution de cette science et une cahlabofation plus étroite entre les différentes disciplines, voÏtre même une applioation des notions sur les 'ensembles dans des domaines touchant de près le professeur de français. N'est-ce pas là un présage heureux à l'introduction prochaine d'une forma­tion mathématique moderne de l'institutrice.

La nécessité d'une formation sérieuse n"est pas foœément bien comprise. Car la mathématique actuelle, aussi attr'ayante so1t-eIrle, est d'un maniement rigoureux et exige donc un apprentissage préalable à son uüLisation. Ne dit­on pas que pour bren enseigner il faut en savoir dix fois plus que les élèves. Aussi, il ne peut être quesüon d'inculquer à des enfants des notions dont nous n'avons nous-mêmes qu'une idée vague et superficielik.

Mai~ alof'S co~ent envisager cette formation cùu peIiSonnel enseignant en fonctlOn? Ne pourfiait-on pas organis'er des séminaires (cours du soir) don­nant aux enseignants la possibi'lité d'atûeindTe après une ou plusieurs années le degré de connais'slances nécess'aires et l'habilleté voulue pour une uti~1sation féconde de la mathématique nouvetie.

A ce moment-là, le Valais pourra amorcer le virage de la mathématique d'aujourd'hu.i avec toùtes les sécurités dési'rées et en évitant l'incohérence des expériences trop hâtives. Roger Sauthier

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La clé d'or Elle existe cette clé? Mais oui! Essayez de vous la procurer, et vous

veHez! En .vine ... une classe d'une trentaine de fi1kttes de 8 à 9 ans, très éveil­

lées, mi-souriantes, sûrement un peu «ros'ses»! . -,---.Etes-vous s,avantes? Nous allons voir cela ensemble. P.renez vos

livres de Ileoture: chacune me ,lit 5 t}.ignes, et, 's.v.p., 'Soignez la poncruation! . . Pauvre . lecture! Que voulez-vous? Notre bene langue fr'ançaise est si

compliquée: aill, aile, aille, ueil, œil... C'est rDaci'le de patauger! L':enfant butait, se reprenait, soucieuse de ne pas para~tre ignorante ...

De sens, ill n'yen a pas quand toute l"attention est portée sur la re­cherche des consonances.

Au bout de 8 jour:s, la sentence tombe: Vous n'avez pas perdu la lecture, puisque vous ne la pos'sédiez pas! Apportez tous vos 'lrivres au fond de cette aumoire, et conduisez-moi -au dépôt du matériel pour reprendre les alphabets ...

Beau tollé! (Pas par les enfants). Les critiques pleuvaient de tolUS côtés.

L'originale qui déolenchait cette tempête eût préféré qu'on lui fichât la 'paix! Elle es'saya1t l'instrument, 'travalÎtltlait à le mettœ à sa main ... Un violoniste ne procède-t-itl pas ainsi? Et nul ne 'S'en 'Soandaüs'e!

Après "envkon 2 mois de 1ectur'e indivÏ'dueUe et intensive, une élève lit: L'enfant 'sourit à sa mère ...

. Elle s'arrête, rougit, répète sa phrase à mi-voix ... Et soudain, sa j'Oie éclate! Mademoise~le, écoutez! L'enfant sourit à sa mère ... Je vois cet enfant! Je vois 'sa mère! Ils se ,regardent en ·souriant... 'et moi, Je lis comme une grande per:sonne: je dits des choses vraies ... Je sui's trop contente!!! Est-ce que je peux courir chez Maman lui diœ que je sais ce que Je lis? Je. reviens tout de suite!

, C'était beau, cette enfant émervei'llée devant ila porte de «la connaissance» qui v~nait de s'ouvrir devant dk!

Elle n'était pas seule dans son cas. Voi-là un groupe qui aurait peiné toute l'année «derrière», «toujours

deTrière» (Pour oe que c'est intéres'sant!) . Et cela. parce que, un peu retardées au début (question de m,~lieu et

d'éducation première) nul ne s'était préoccupé de leur Tedonner le départ! - Nous rsommes donc reparties à zéro, avec une ardeur magnifique, et,

à la fin du cours, tout le monde a atteint briUamment le degré suivant. Ceci à.J'intention des charmantes jeunes ·collègues 'qui me l'ont demandé.

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Un problème scolaire qui préoccupe parents et maîtres

Nous reproduisons ci-après un article de M. Jean Savary, directeur des écoles

de Pully. Article paru dans «L'ACTION FAMILIALE» de juin 1968 et repris par

le Bulletin R.S.M.

Des fautes, des fautes, des FAUTES ... 'et natureNement, la plupart du temps, ce 'sont des fautes d'inatten­

tion! Pas bien graves, peut-être, m'ais sou1lignées en rouge, quand même, plusieurs fo~s, de tuaitrs rageurs, à 'oroire que la maîtresse Iles 'admet encore moins que [es autres!

Hélas! oui, c'est bi'en oela. Le corps enseignant se dés'espère des fautes d'inattention qu'.il trouve plus grave que ceHes qui sont dues à l'~gnol'arrce. Si un élève ne 'sait pas éof'Îre Ile mot «éléphant», on peut le lui apprendre, mais 's'il écrit ensuite «les é'léphant», 'sans s, que faire???

Une affaire de volonté

«Mon fitls est très 1nteJt1igent, me dit 'cette mère, m'ais ne VEUT pas Taire attention!» Je pense qu',itl s'erait plus sage de dire ne PEUT pas -:fiai're atten­tion. En -effet, it1 n'est pas toujours juste de prétendre que «si on veut on peut», parce qu'on donne 'ainsi à la volonté une force qu'relIe n'a pas chez l'enfant, qu'elle n'a mêm'e pas chez l'adulte. Quel solide père de famitlil.e, ayant décidé d'écrirre une -lettre et 's'étant mis à tabl'e pour le :fiai're, peut y fixer son attention si cette lettre l"ennuie énormément, 'si une fanfare éolate dans la rue, si son bébé pleure dans ~ta chambre à côté, 's'il vi'ent de se disputer avec sa femme? La volonté est bien :faible pour résis-ver à -de tels impératifs surgis· de Il'extérieur ou -des profondeurs de l'âme. Bt, si d'aventure, jtl se trouve quelqu'un pour résister quand même, alors, il devi'ent un forçat de la volonté 'et je plains son entourage.

Ce ne sont pas. les intellectuels qui ont les plus grandes voitures

Si . les adultes n'ont pas autant de volonté qu'ills le disent, comment ex1ger de nos enfants qU"Îtls en montrent davantage? Certains éprouvent aussi cet épouvantable ennui à écrire quelque chose, à f'aire leurs devoirs scolaires. Ce manq~e d'intérêt pour ,l'étude 'se tpadui,ra donc par un manque de vO'19nté et par des nuées de fautes d'inattention. P'eut-on réagirr? Sans doute, mais sans commeHre l'erreur la plus généralement répandue qui 'consiste à stimuler l'intérêt de l'enfant en fai'sant m,iroitler les avantages que prooure une bonne instruction: «Tu verras, plus taro ... » Non, Il'e1Û<ant ne voit pas encore si loin. Vos encouragemenTs 'sont inuüles, voire nuis,ibles, puirsque son inoapadté de prévoir ce qui va se passer se traduiifa par de rango~s'se. D'aiUeurs, est-ill vrai que seule l'instruotion conduit à la réussite

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matérielle .dans la vie? Ce ne sont pas Joes intellectueJJs qui ont les pius longues vOltures! Trouvons-lui plutôt des 'Îlltérêts ,immédvats d''OrdTe affectif ou pratique, capables de. valori,ser et le travail à faire 'et l'enfant, mais soyons a:.ss~~ . s3J~e pour pr'endre note intérieumment que ce manque d'intérêt est slgnNlcatlf et qu'ill serait inhumain d'exiger de lui qu'il fass'e des études. ]1 a 'certainement d'autres intérêts qui lui permettront de mettre en valeur d'autres qualités tout aussi importantes pour réussir dans 'la vie.

Les causes apparentes d'inattention ... Quant' aux 'sources d'inattention provenant de distractions extérieures,

eUes ne sont que trop connues : l"appareill de vadio resté 'Ouvert l'excitation généraJoe de la famvlle, de 'la société, tout entière. Les maîtres de la région lau~amjoise ,savent bien que pendant ~a période du Comptoir, les fautes dev1ennen~ plus nombreuses et, dans [e monde entier, l'approche de Noël ne vaut nen à rorthographe. Le remède est simple à trouver, pourvu que les parents ne se croieI,l't pas obligés de ,lancer -leur enfant dans toutes les aventures qui se présentent: i!l fauta!ller i'ci, i~ faut ,aMer ,là ... regarde ceci, regarde cela.

•.• et celles qui le sont moins Mais la cause d'inattention l,a plus déroutante a sa source dans les

prafondeur,s de l'âme et reste, de oe :Dait inconsciente c'est-à-dire caché-e: jalousie ~ 'l'égaJl? d'un f:ère cadet, ce qui' est inflnim'oot plus fréquent qu'on ne 'Joe crOlt, sentIment d'msécurité de l'enf,ant qui, parfoils avec Taiison doute d'être aimé. Inséourité aussi due à fa mésentente des parents. Toutes ces oauses secrètes no~s échappent, mai's, hé[ais, nous en mesurons tout à coup les. effets avec effrr~l. Cet -enfant, qui s'était toujours montré dodle et att'entif, qUI vo~s rapportait. ~e bOlIDes notes, qui par ailleur's semble placé dans ~es ~el<ll,eu.res COndlt10~'S, qui a s,a oharrnbre 'Où lill peut traVlaiHer s'eul, Un Jardm ou '111 peut 'se detendre, ,cet 'enfant, pourtant, bourre ses diotées de ~autes, ne s'ait plus 'Son lil\lret. Trop souvent, 'en pareille situation, Qes parents Jug~nt qu'ills ~oivent intervenir énergiquement, moügéner, pUJIlir. Faire c~pl~r et recopIer, et recopie'r encore jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de fautes. AiI?'SI, le temps ·consaoré 'aux devoirs à domicile ,s'allonge ... deux heures ... trOls heures ... ! On entre là dans un cercle vioieux d'où Il'on ne s'ait comment sortir, car il va sans dire que par leur atti:tude, les parents 'augmentent les tr,?ubles ~ffec~if's de leur enfant, et, au lieu de f'aire dilsparaîDre tes fautes d mattentIOn, Ils les multiplient.

Que faire? Reconnait:re, S'allS daute, que la situation exige une aide venant de

l'ext.6rieur, ceHe du maître, du Dkectoor, du psychologue scolaiore au de l'offI.c~ médico-pédagogique, du médecin, peut-être. Mais aus'si de faire un utIle retouor sur soi-même qui permettfoa de tirer d'un examen de cons­dence aussi objectif que pos'Slible de nouveHes l~gnes de condui,te f.ami­liales.

Jean Savary

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Chronique de la radio et de la télévision scolaires

Sage ou dangereux comme une image?

Il es't ,révalu le temps où, d'un enf'ant sage, on disait qu'i,l était comme une i,mage. L'image, aujourd'hui, appar,aît aux yeux de Il'enseignant pourvue d'un potentiel de d-anger's de toutes sortes. BIle serait même une concurrente de premièœ grandeur, puisqu'elle encombre l'resprit des enfants, Jes distrait, valatiilise leur atvention.

C'est parce qu'on ne connan pas la couleuvre qu'on en a peur. C'est parce qu'on n',a pas appris ·à utÎ'lÎ<s'er les images qu'on ,les craint.

Sangez à l'importance considérable que conserve la littérature dans nos collèges. Songez à la priorité a:ocordé'e à rétude de ~a langue marterneHe. Manque de -caurage, je n'iTai pas jusqu'à m'élever là-contre. Grammaire, vocabulaire, koture, 'Composition, puis dissertatron, étude d'auteurs, n'est-ce pas indispen~able? >

Pourtant ... pourtant. .. Ah! si j'osais ... Et pui,s mt! Il faut parfais déboulonner les v·ieiUes ,s'tatues (avec tout le

respect qu'on leur doit), ne serait-ce que pour voir «'comment c'est fa~t dedans»!

Le verbe ronge l'enseignement: logorrhée gitganteS'que, intarrissable, déluge verbal, assaut verbeux éorit 'Ou padé. L'enfant succombe sous les discours, 'les textes. Le 'mot pour Ile mot. Pas le mot pour le sentimeht, ni le mat pour une certaine farm'e d'expr,ession, non! Le !fiot passe~partout, la def du ~avoir. Dans la vie, <celui qui -sait parler réussit. Gloire aux avo'ca'ts habiles à dé1:raus'ser le-s conscienoes! Louanges aux politiciens capables d'anesthé-sier 'Joes intelHgences! Vive Ile profeslseur qui dispense son savoir. Dipenser comme dépenser.

Mais, mais, mais ... Le Verbe, monslieur le Verbe! La seule chose qui distingue l'homme, ce singe nu, des anthropoïdes en partiçuHer et du reste de la création en générall!

La seule chose? Vraiment? Ailors, Mozwt, Giacometti, Béjart, Charlot? Comme si l'hamme' ne disposa'it que d'un moyen d'expression, d'un seul... Allons donc! . -'. N~ serait..,~l pas grand t-emps de convenir que si le mot est indispensable, que 'SI le VeTbe pos'sède 'ses lettres de nobiesse, l'inlage est t'Out aussi im­partante. Le mot, l'image, ila musique ... Les sons et ['es images .. . Moyens de communication, moyens d'expression, ils donnent à l'homme une di­mension exceptionnelle.

_...... _ . ..tIII;=: ~-.--~---.... - ..

Page 7: L'Ecole valaisanne, juin 1969

· Puisque l'image devient de plus en plus , obsédante dans nonre oivili­S'~tlO~, mu1t~p'l~ et fugitive (songez au pare-brise de votre automobile), n est-~l pas mdIspensable d'ouvrir i'es yeux, courageusement, d'en devenir cons'C~ent, et. ~'admettre, ~a. ~ravure, la peinture, ~a sculpture, la photo­gr,a~hI'~, l,e ~IlJle~a, la ~ellevI'slOn! dans ~es classes où le mot, bien appris, ~ervl:raIt a etudIer les Images, a ,les comprendre, à savoir qu'en faire, à eduquer nos yeux? ,

Faire de I?-0s é'lèves autre chose que des entrepôts de mots. Des êtres capables. de VIvre 'en un temps où tout décalage f'ait d'un hom'me un aigri, toute faIble,s'se un perdant, toute inconscience un aveugle.

Robert Rudin

L'image dans la classe

Quand une imHge pénètre dans une olass'e, le maître dit: -:- QueUe est cette intruse? Pourquoi vient-elle me déranger? A-t-elle

un lm'S'ser-passer? Quand une im'age pénètre dans une classe, le mot se renfrogne. n dit: - L~ beMe concunente que voHà, dont on ne sait que faire! Encom­

brante, devoreuse de temps. Et le mot de 'se vanter:

, ~. ~Io~, j~ suis. maniable,. je sors de ' la bouche du maître quand il ~e des1!re, Je dilSparaIs quand il le veut. Jerne Ia.ls's'e manier docilement: Je collaboœ!

Quand une image pénètre dans une classe tout de ,suite elle fait sa co-quette. Une vraie mijaurée! '

- Bonj?ur, dit-elle! Ravie de vous déranger! Poussez-vous un peu pour m~ farre :de la. p}race! Déplacez donc les pupitres! Faites du bruit! Et admIrez-mOl! Mars regardez-moi donc! Suis-je intéressante?

V~jllà. Elle fait son intéress'ante. BIle s'étaie, insolente. Elle relègue , le mmtre dans un coin d'ombre. Elle empêche les enfants de travailler.

Alors le maître se dit: - Au lieu de b?ude~ dans mon coin, et puisque l'image a forcé la

porte .de ma ~las'se, Je ~aIS en profiter. Pour cela, dominons la siruation. Je surs l'e 'maitre, 'que dIable! Je serai , l'e maître de l'irmage.

Il o~vre toute grande l,a porte de sa classe et laÎlsse entrer les images. L~s lt;Iages ent'rent. Selon leur habitude, elles se bousculent et veulent

envahJir l'eco~e. Les manuels b01lJgonnent dans leur coin:

1'0

_ Elles nous rongent déjà à petit feu" à pages que veux.!.tu. Nous en sommes bouffis, d'images. Jusqu'à nous détrôner, le chemin , 'est court.

Les enfants sont contents. Le maître se gratte le menton. _ Ne pas se noyer, ne pas s'e noyer, répète-t-irl. Dominer la situation. Alors le maître ne dit plus rien. H regarde. Il découvre. Un monde

dépourvu de littérature. Un monde aussi riche que }ra lirttél1ature. Tàute la littérature du monde. L'image, nue 'comme une Vénus de Bottircellli1 forte comme les rois qui boivent de Jordaens, vr'aÏre comme un Daumier, falle comme un Miro. L'image-peinture, l'im:age-photographie. Une image 'enjô­leuse et puis docile. Se plie à la vo/lonté du maître. Les enfants ouvrent de grands yeux. Les mots traînent dans les coins, sra:le,s à force d'être rtriste3, gros à force d'être sales. Et puis 'eux aus'si se décident. Vont faire leur toilette. Sur leur trente-et-un. Se présentent au m'aî1Jre:

_ D"accord. Nous nous mettons au service de l'image. Nous l'avions prise pour une ennemÎle dangereuse et vulgMre. Nous nous inclinons: _ elle est aussi valable, aussi puissante que nous.

Et le maître est satisfait. Et 'les 'enfants sont heureux. L'image parle. Elle se fait connaître. Et d'avoir pu pénétrer dans une école, e~le se fait moins dangereuse dans l'a rue. EHe devient servia1:ile. Elle ne grVffe ' P~.'ll:s les yeux des enfants.

Le maître dit: _ Je ne sais pas pourquoi, mais je confondais l'image avec oes méthodes

qu'on nous assène, panacées encombrantes qui se crêpent le ch~gnon, vani­teuses et inefficaces.

Et c'est précisément au moment où tout le monde se dor'ait au sole~l de 'la béatitude, où maître et élèves farandO'laient, où _les mots ,souriaient à l'œil, c'est à ce moment précis que l'image se mit à bouger.

Et tout fut à recommencer. Robert Rudin'

PAGE DE COUVERTURE: STÈLE D'HÉGÉSO

Stèle funéraire du début du IVe siècle av. Jésus-Christ, actueHement au Musée national d'Athènes. BHe représente une femme nommée Hégéso (son nom est gravé, à peine visible <sur cette photo, sur lIa base du fronton), assise sur une chais'e', recevant d'une esclave un coffret à bijoux, et contem­plant vraisemblablement un collier aujourd'hui disparu. A remarquer tout spéôalement: l'expression antenrÜve des visages, la 'souples'se des Ilignes (mou­vement des bras, chute du vêtement dans le ,dos de la servante, forme de la chaise) et la fines'se du modelé (rel/id de lia poitrine des deux femmes, plis du vêtement sur les épaules des deux f.emmes, sur la j.ambe d'Hégéso et sous le genou de l'esclave).

.11

Page 8: L'Ecole valaisanne, juin 1969

Table des matières 1968 - 1969

PARTIE GÉNÉRALE

B. Beauverd L. Biollaz

P. Bourban

»

J. Bron J. Bousquet E. Claret R.P. Courtois A. Curdy

» P. Curdy

» 1. Dégallier

R. Droz

R. Dyens J. Follonier A.Irnhoff

A. Pannatier » »

P. Pignat

F. Pralong

» »

J.P. Rochat S. RoUer

R. Rudin

12

Pré-calcul à l'école enfantine No 7 Le martérü~l d~dactique... une néces-

sité pédagogique 1 Hommage à M. Gross, chef du Dé­

partement de l'inst:ruction pu-blique 8

Bienvenue à M. Zufferey, nouveau chef de l'instruction publique 10

Il n'y a pas de synonymes 8 Les reViendications estudi'antines? 8 Quelle sera l'Europe de demain? 5 Les 'enfants devant lIa Mission 1 Parlons f'aison 6 La clé d'or 10 Le sport 'scolaire 6 Gymnasûque à domicile 7 Les réglettes Cuis'enaire dans l'en-

seignement de la chimie 3 Mathématique moderne: Le point

de vue du psychologue 9 Pui's'sances et racines 5 Nos collègues défunts 4 Un entraÎnem'ent individualisé à 'la

lecture orale 3 Signification d'un examen 2 Livret scolaire 7 XXVIe session pédagogique d'été du

personnel enseignant 9 Nos collègues: Valais d'autrefois par Jean F oHonier 3 L'éduoation: une relation de per-

sonne à personne 3 Langage total 7 Un nouveau oatéohisme pour nos

enfants du couros moyen 9 ~S~~ 6 «La Rég}ette d'Or 1967» à M. Léa

Biollaz, allocution de M. L. Jéronnez 1

Chroni'que de la r'adio et de la télé-vision scolaÎ<res 3

mars 69

septembre 68

avril 69

juin 69 avril 69 av,ril 69 janvier 69 septembre 68 février 69 juin 69 février 69 mars 69

novembre 68

mai 69 janvier 69 déc(m~re 68

novembre 68 octobre 68 mars 69

mai 69

novembre 68

novembre 68 mars 69

mai 69 février 69

septembre 68

novembre 68

E. V. No 10, juin 1969

• La lecture fouillée du mOIS •••

Il .est /à l'égHse avec grand-pe,re. Il s"~nnuie. Il n'est pas très à son aise. On lm defend de r~muer, .et les gens dIsent ensemble des m'Ots qu'iJ~ ne comprend pas, et purs se t~l'S'~n~ ef1sembl~ .. ]ils O?t tous une !figure solennelle et m?rose .. Il les ~egar?e, InhI~ll'de. L'a vi'eIiHe ~llle, ,la voisine, lassise à côté de lm, -a pf'l~S un mr mechant; a des moments, Il ne -reconnaît même plus son grand-père. Il a un peu pe~r. ~uis il s'habitue et ill c~-erche à se désennuyer par tous 'les moyens ~ont. Il dlspo~e. Jil se. ba~ance, 111 se tord [e cou pour regarder au plafond, 1,1 fmt des gnmaces, lil tl-re grand--père par son habit il étudie les paHles d'e sa chais'e, i[ tâche d'y fair'e un t·rou avec S'es doigts' il écoute ,les cr·1s d'oiseaux, ~l bâi[le à se déorocher la mâchoire. '

Soudain, une cataracte de sons: l'oJ1gue joue. Un frisson lui court le long de l'échine. J.l se retourne, le menton appuyé sur Ile dossier de sa chaise, et ÏIl reste t:rès sage. Il ne comprend den à ce bruit, il ne sait pas ce gue ~ela veut dir~: cela bdlle, ~ela to~:bil~lonne, on '~e peut rien distinguer. Mal's c est bon. C est comme SIon n etait plus aSSIS, depuis Une heure sur une chai'se qui f'ait mal, dans une ennuyeuse vieillIe maison. On est suspendu dans l'air, 'Comme un oiseau; et quand ,le fleuve de sons ruissel[e d'un bout à l'aUtre de l'église, remplis-sant les voûtes, rej.ai~Hs-sant contTe ies murs, on est emporté avec ,lui, on vole à tire-d'aile, de-ci, de-là, on n'a qu'à se laisser faiTe. On est libre, on est heureux, ill fait 'SoleiL. Il s'assoupit.

Grand--père est 'mécontent de 'lui. Il se tient ma!l à la ,messe.

Romain Rolland Jean-Christophe

Lis attentiIVement plusieurs fois le tex'te. Assieds-toi en pensée à côté de J ean-Chr1stopIl'e, et es'sare de VIVRE cet épisode avec 1ui.

1. Où est Jean-Christophe? 2. Que ress-ent-il durant tout le premier paragraphe? Exprime-toi

par un seul verbe, ou un nom. 3. Quelles expressions de texte décrivent son attitude au début? 4. p.eux-tu expliquer cette atti-tude? 5. Quel mot .du texte montre qu'il a surmonté ce premier malaise? 6. Enumèr'e les moyens par lesque1s renflant es·s/aie de vainore l'ennui. 7. Y parvient-il? QUelHe expression te Ile mont're? 8. ReUs avec soin le deuxième parwgraphe. Un mot pourrait résumer

l'impression ressentie par Jean-Christophe. Lequel? 9. Comment se comporte-t-il alorsr?

10. Quel événement a provoqué ce changement d'·attitude?

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, juin 1969

E. V. No 10, juin 1969

11. Quels vevbes du texte expri1ment ce que font les sons? - 12. A quoi l'auteur compare-1-H t}"ensembl'e des sons? (deux compa­

rai'sons) 13. Aliors, comme un ... l'esplit de Jean-Christophe ... Quelles expres,sions

du texte le montrent? 14. S'endort-on quand on est heureux? Et pourtant, l'enfant s'assoupit.

Explique. 15. Penses-tu que le grand-père ait compris ce que ressentait son petit­

fils en écoutant cette musique? Explique ta réponse.

Souligne ou Tecopie les expressions qui pourraient s'appliquer au Jean­Christophe du 1 er paragraphe. Dégoûté - fâché - las - lagacé - bougon -triste - vexé - assommé - embanas'sé - angoissé - ,impatient - soucieux -fatigué - au supplice - morfondu - ma!lheureux - 'S'ur des charbons ardents.

Vocabulaire

Solennel: adjectif composé de deux mots laüns SOLUS ANNUS. Traduis -ces deux mots ... c'est f'acHe! Ainsi, solennel veut diTe: qui ne

~e -produit qu' ... fois paT ... Complète: Pâques est une fête ...

... est un événement... 2. Par extension, solennel signifi,e: grandiose, qui se fait avec éclat et

magnificence Complète: L'installation d'un pasteur est une cérémonie ...

Pour moi, ... sera une journée ... Le moine prononce .. . ... n'est pas une fête .. .

3. Enfin, comme dans le texte, solenn~l signifie: majestueux, trop sérieux (avec une nuance péjorative). Complè-te: L'orateur parle avec un ton ...

... assiste à ." avec une figure ... Quel air '" pour annoncer ... !

Souligne les expressions qui évoquent un acte ou des per·sonnages solen­nels. Un enterrement - un cortège royal - un examen - l'achat d'un pantaiJon -une distribution des prix - 'une course d'école - un tribunal - la vente d'une vache - un accident - une remontrance -l'Ientrée à l'école enfantine - un match de footballl - une prison - une oathédrale - la vaccination - la chailIlbre d'un gra~d malade - une fessée!

Se désennuyer: -Préfixe DES qui marque la ces,sation, la priv~tion: désaccorder, désemler, désarticuler ... cherche au moins dix verbes formés avec ce préfixe. Ce-préfixe s'e présente aussi sous lIa forme dé et marque

14

E. V. No 10, juin 1969

une idée d'éloignement, de séparation, décrocher (la mâchoire), débloquer, défeuiUer, dévoiler, déraciner ...

Cherche également dix verbes. Classe ces endroits du plus ennuyeux au plus agréable: La classe - la piscine (ou la pl,age) - le restaurant - ton lit - le salon

de tante Agathe - l'église - le cinéma - ,le préau - le cimetière - la clairière pour le pique-nique - le cabinet du dentiste - la halle de gymnastique - ma chambre, un jour de plui'e - les toilettes de l'école ..

Morose: qui 'est de mauvaise humeur. Voici neuf adjectifs synonymes de MOROSE: Maussade - mélancolique - grognon - hargneux - sombre - songeur -

morne - renfrogné - triste. Classe-les en trois groupes de trois, dont le sens soit plus fort, égal ou plus faible que morose. adj.

Cherche plusieurs de sens contraire.

Etre à son aise Etre bien, être dans la joie, dans un état agréable. Complète: Ah! oui, que je suis à mon ais'e, quand ... 'fou es à ton aise dans ... Il est .. . Nous .. . Etes-vous à ... Ils ne sont pa's .. . On ...

Famille du mot AISE Complète ces phrases et trouve ensuite le sens des mots de cette f,amille: aise - malaise - aisément - les ais'es - l'ais·ance - malai,sé - ai.sé. Cette famille vit ... dans sa nouve'lle vBlla. Les Fpançais s'expriment avec

une plus grande ... que nous. Quelle soif le long de ce chemin ... La police estime que cet accidenté doit avoir été victime d'un ... Mettez-vous à ... ! Mon chat dort sur son coussin préféré; il aime ... L'exercice était si faôle que j'en suis venu ... à bout.

Une cat~racte: ohute d'eau puissante. Classe, du plus petit au plus grand: cataracte - cascatelle - chute ..

cascade - siaut - rapide. L'auteur utilise ce mot en parlant de... Quelles ressemblances vois-tu

entre l'-eau et Je.s sons?

Le texte, le questionnaire et le premier des exercices font l'objet d'un tirage à part que l'on peut obtenir au prix de 10 (dix) centimes l'exemplaire chez Charles Cornuz, instituteur, 1075 Le Chalet à Gobet s. Lausanne.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, juin 1969

E. V. No 10, juin 1969

Travaux manuels

7 IDÉES DE BRICOLAGE POUR LES VACANCES

Pour les petits: UN PUZZLE

Matériel:

1 photo de couleurs d'une certaine grandeur 1 oarton de même grandeur

- de la colle

Construction:

- Découper dans un Hlustré une grande et beNe photo représentant si possible un moüf pour enfant.

- Coller cette photo sur un carton d'épais'seur moyenne. - DécO'uper en morceaux plus ou moins grands selon son désir. - Ranger le puzz}e ainsi obtenu dans une boîte 'sur le couvercle de -laquelle

on écrka le nom du puz:Ûe.

DES CARTES FLEURIES

Matériel:

- mi-oarton blanc - vieux catalogue de fleurs - cane

Manière de taire:

- Dans un mi-carton blanc, découper plusieurs cartes de diverses gran­deurs. Découper de belles photos de fleurs et les coller avec goût sur les cartes.

16 . ,

E. V. No 10, juin 1969

AVEC DU RIZ, DES PATES OU DE PETITS CAILLOUX

Matériel:

- riz, pâtes (formes diverses) - carton de couleur's - boîte d'allumettes - de la 'calle

Manière de faire:

- Recouvrir de carton les 2 grandes surfaces d'une boîte d'allumettes. - Imaginer un motif avec des pâtes. - Garnir une <surface avec ces différents éléments. U-tiliser la colle très

disorètement.

Remarque:

Lais·sez travailler l'imagination de vos enfants. Us trouveront faci/lement des motif,s pour décorer d'autres boîtes ou des surf,aces de carton.

Pour les fithles: DES BIJOUX DE PAILLE

Matériel:

- paiHes en plastique (utilisées pour boire les jus de fruits) - fil à coudre ,solide - 1 aiguille à coudre

Manière de faire:

- Couper les paiil!les pour en raire des perles de longueurs différentes. - Au moyen d'une aiguille les pas·ser à t'Tavers un fitl en harmonisant les

couleurs. - Terminer en nouant les deux extrémités du fil.

J.:7

Page 11: L'Ecole valaisanne, juin 1969

E. V. No 10, juin 1969

18

E. V. No 10, juin 1969

Matériel:

1 vieux journall - carton noir - 'colle

Montage:

UN POISSON

- Dans du carton, découper la forme d'un poisson. - Oomposer le poisson -avec des bandelettes de papier journal. - Lorsque celui-ci est te-rminé, le çoUer sur un fond noiT.

• ,

19

Page 12: L'Ecole valaisanne, juin 1969

20

A paraître le 1 er juillet dans la collection Yves et Colette

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Je suis allé dans la lune par GINE-VICTOR

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E. V. No 10, juin 1969

Pour les garçons: UN DOMINO

Matériel:

1 latte de bois d'environ 1 m. 50 de longueur (largeur 3 cm.) brou de noix couteau pointu papier de verre une scie

Construction:

Passer sur la latte de bois une couche de brou de noix. Lais'ser sécher. Scier le bois en bandes de 6 cm. de longueur. Avec un 'couteau, sculpter chaque morceau de bois pour obtenir un domino. Arrondir les 'angles avec du papier de verre.

PHage: UN TABLEAU FLEURS ET PAPILLON

Matériel:

papier d',embaUage - papier de couleurs dive'fses

1 carton

Manière de faire:

- CoNer un papier d'embaMage de 25 x 16 om. sur un fond de carton. (La grandeur du fond varie ,suivant le nombre de fleurs désirées).

- Dans des papi1ers de couleur, plier quelques fileurs et un papiHon en suivant les indications des dess-ins. Des-siner les tiges sur le papier d'emballage et coller les fleurs.

- Coller le papillon et dessiner les antennes.

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, juin 1969

E~- V. No 10, juin 1969 E . V. No 10, juin 1969

F\eur

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Page 14: L'Ecole valaisanne, juin 1969

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E. V. No la, juin 1969

,LDisirs

LE JOURNAL

(à partir de 3 joueurs)

Ce jeu est plus amusant s'il est joué par équipes, chacune comportant deux ou trois joueurs.

On remet à chaque équipe un journal, des ciseaux et un pot de colle (ou du ruban adhésif). Un quart d'heure es{ donné à chaque équipe pour transformer une page du journal en substituant à la légende d'un dessin ou d'une photo une légende tirée d'une autre page. On moàifiera aussi les titres d'articles,lleurs conclusions, etc.

Les résultats sont comparés en fin de jeu et l'équipe gagnante (celle qui aura composé la page la plus cocasse) designée à main levée.

LA PHRASE CURIEUSE

(à partir de deux joueurs)

Les joueurs sont assis en cercle. Chacun d'eux écrit sur une feuille un nom (qui peut 'être un nom propre ou un nom commun), puis, ayant replié le papier de façon à dissimuler ce qu'il y a écrit, il pas-se la feuille à son voisin. Seront inscrits sur chaque f'euille successivement: 1) un nom; 2) un adjectif; 3) un verbe; 4) un adverbe; 5) un nom; 6) un adjectif.

A la fin du jeu, chacun donne lecture de la feuille qu'il a en sa pos-· session, en établissant les raccords nécessaires. On aura, par exemple: Le puma vénéneux dévore tendrement la maigre Jeanne d'Arc.

LE DESSIN IMPROVISÉ

(à partir de deux joueurs)

Chaque joueur commence un dessin et plie son papier en ne laissant apparaître que l'extrémité de certaines lignes. Le joueur qui reçoit la feuille doit, en partant de ces bouts de ligne, continuer le dessin.

N. B. Ces 3 jeux sont tirés de «Jeux d'intérieur», Ed. Gautier-Languereau - Paris.

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, juin 1969

E. V. No 10, juin 1969

LE BON OBSERVATEUR

Après avoir invité le paüent à regarder chacun des joueurs assis dans la salle, on lui pose un bandeau sur les yeux.

On place ensuite devant lui, à plusieurs mètres, quelqu'un qu'il connait bien, et ron demande alors au pénitent:

1. de k faire parler, pour deviner qui il est; 2. une fois qu'ill a deviné, de décrire la façon dont ce dernier est habillé; 3. d'lndÏ!quer à quel endroit de la 'salle il se trouvaH, et quels étaient

ses voisins.

L'HOMME SOUPLE

Devant le patient, debout le long d'un mur, placer une pièce de monnaie à terre, à trente ou quarante centimètres de lui.

L'inviter à ram'asser cette pièoe en gardant les talons joints contre le mur.

CONTRE VEN:rS ET MARÉE

Le pénitent reçoit une bougie allumée qu'H tient de la main gauche, l'autre main étant placée dans la poche ou derrière le dos.

Il doit faire le tour de la 'salle en passant tout près des joueurs, épaule gauche vers eux. Ceux-ci s'efforcent d'éteindre la bougie tout en restJant assils, ou debout sur leur siège, sans toucher le patient.

Le paüent doit évi-ter que s'a bougie ne s'éteigne. Il doit recommencer son tour jusqu'à ce qru'il le réussisse complètement avec la bougie allumée.

LE BORGNE

Le pénitent est invité, ayant un seul œil ouvert, à enfiler une aiguille. Pour 'l'y aider, l'un des joueurs ferme l'œil du pénitent avec une main

passée au noir de fumée.

26

E. V. No 1O,1!lin 1969

LE PARALYTIQUE

Le pénitent se tient derrière une chaise, t1alons joints, les mains sur le dossier.

On l'invite à s'as'seoir sur la chaise 's'ans lâcher le dossier et s'ans bouger les pieds.

LE CANARD

Sur une table, placer une assiette, y mettre une pièce de monnaie et veliS'er de l'eau propre par-dessus, environ un centimètre . .

Le pénitent est alors invité à s'aisir la pièce, mais sans se servir de ses mains.

N. B. Les 6 jeux précédents sont tirés de «100 pénitences pour gages» de Paul Joie, Amusettes No 1 - Editions Fleurus.

Caisse d'Epargne du Valais

le temps des économies est celui de r épargne

Comptes-courants - Livrets d'épargne - Livrets d'épargne

à terme - Livrets d'épargne logement - Obligations de

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27

Page 16: L'Ecole valaisanne, juin 1969

28

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(Sections pour débutants et élèves avancés)

Cours de Secrétaire Médicale et de préparation aux professions

paramédicales . 6-9 mois

Cours préparatoires aux examens d'apprentissage de commerce 3-6 mois

Cours de préparation aux examens d'admission CFF, Douanes, CCP 6-9 mois

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R. Rudin Radio scolaire romande: un modèle du genre 8

» U ne ci vilis'ation de l'image 9 » Sage ou dangereux comme une image 10 » L'image dans la olasse 10

R. Sauthier L'enseignement primaire face à la mathématique moderne 10

Y. Savioz A propos du nombre S J. Savary Un problème scolake qui préoccupe

parents et maîtres 10 B. Truffer Réorganisation des études à l'école

norma.lle 2 » Carl Rogers fait scandale en pédagogie 6

M. Veuthey Peinture égyptienne 2 » Ecole et chant d'égli,se 4 » L'adoration des Mages 4 » Paul Klee: Jardin sous-marin 7

B. Wyder U ne exposition or,iginale qui attend votre visite 8

PARTIE PRATIQUE

J. Borgeat Centre d'intérêt 7 Ch. Cornuz La lecture fouiNée du mois, Nos 1-

2-3-5-6-7 -8-10 M. Coutaz .Questionnaire pour l'enseignement

<de la drc'UJl'ation routière S Curdy-Châtl'iand Camps de p}ein ai'r pour les écoles

de promotion 4 M. Davoli Leçon de gymnastique pour le·s en-

fants de 6 - 7 - 8 ans 4 » Leçon de gymnastique pour les en-

fants de 6 - 7 - 8 ans 6 » Leçon de gymnastique pour les petits 8

G. Debons Programme de gymnastique pour une dass'e de promotion 2

D. Fournier Travaux manuels de Noël 3 » Travaux manuel,s 5 » . Travaux manuels pour Pâques 7 » Travaux manuetl·s pour la fête des

Mères 8 » Travaux manuels pour colonies de

vaoances 10 P. Glassey Dessous de cocotte ou pe1:it plateau

à liquide 8

. - .----

avrH 69

mai 69 juin 69 juin 69

juin 69 janvier 69

juin 69

octobre 68 février 69 octobre 68 décembre 68 décembre 68 mars 69

avril 69

mars 69

janvier 69

décembre 68

décembre 68

février 69 avrill 69

octobre 68 novembre 68 janvier 69 mars 69

avril 69

juin 69

avril 69

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Page 17: L'Ecole valaisanne, juin 1969

R. Grand Leçon de gymnastique: 1re année

F. Moulin primaire

Examens de N oë'l Examens de Pâques Tour du Léman

2 octobre 5 janvier 6 février 8 avril

68 69 69 69

» J. Ribeaud ODIS Examen d'admission à la s'ecNon

littéraire 1968 »

» »

Examens d'admission aux Ecoles norm'a1es du Valais, été 1968

T'abl'eau des 'sciences naturelles Li'ste des émiss,ions radio-scolaires

prêtées par l'ODIS

4 décembre

3 novembre 2 octobre

5 janvier

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69 A. Pannatier Programme de la XXVIe session

pédagogique 9 mai 69

PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE .

Société Pédagogique Valaisanne

ACTIVITÉ DU COMITÉ CANTONAL ET DES COMMISSIONS

A l'issue de l'année 'scollaire, Ile comité cantonal a jugé utile de publier un bref compte rendu énumérant les réa:lis·ations et les projets en étude des organes de la Société.

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Réalisations

1. Revalorisation des salaires amenant 1'inolusion dans le traitement de base des 30 % de renchéris'sement, une augmentation de 5 %, une amélioration des prestations sociales, la création d'une prime de fidélité à parÜr de la dixième année d'enseignement.

2. Collabor'ation étroite ·avec le Département de l'instruction publique dans l'élaboration: :- du nouv,eau livret scO'laiTe, - de l'écheille des notes, - des cours de perfectionnement 1969.

3. Constitution de la Fédération Valai'sanne des Associ'ations Péda­gogiques, groupant la majorité des enseignants valaislans de tous les degrés, visant à favoriser le perfectionnement de l'enseignement par sa collaboration avec l"autorité. La présidence de l'exécutif de cette fédération 'est confiée à M. Fernand Des'larzes, instituteur.

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Projets en étude 1. Refonte totale de notre revue pédagogique «L'Ecole vCli}.ai~,anne».

2. Création d'une bibliothèque pour les enseignants dans le cadre de rODIS.

3. Adhésion de lIa SPVal à la SO'ciété pédCligogique romande. 4. Modification de Yartic1e 2 de 'l'arrêté du Cons'eil d'Etat du 19.8.1965

qui permet de calculer 1es retenues de salaires, ·en oas d'inter1ruption de travail, sur les semaines effectives d'enseignement et non sur l'ensemble de l'année.

5 . Formation continue des maîtres. Cette brève énumération ne donne qu'un reflet très vague de toute

l'acüvité débordante des organes de la SPVal qui se réunissent tous les mois pour résoudre 'les problèmes posés 'et éTudie'r des ,soiutions nouveUes. Ce qu'il faut souligner, 'C'est la parfaite entente qui règne entœ tous les membres du comité et des commissions et l'esprit de coUaboration qui les anime. De plus un contact régulier est établi entre l'es représentants du Département de l'instruction publique et ceux de notre société. Le comité souhaiterait que tout le personnell enseignant suive avec aHention le déve­loppement des projets 'Cités plus haut et qu'il lui fasse part de ses suggestions ou f'e·marques. C'est dans cet esprit de compréhension mutuelle et de coo­pération qu'ill faut œuvrer pour le mieux et le meiHeur. Le comité

N. B. - L'assemblée générale des délégués aura lieu à la reprise de l'année scolaire. 'Ce retard voulu permettra 'aux distrÏ'ots d'adopter leurs nouveaux 'statuts et d'étudrer plus à fond les avantages et les inconvénients de notre adhésion éventueHe à la société pédagogique romande.

Office cantonal IP

COURS DE NATATION - 23-24-25 juin

Rassemblement à 08.00 piscine de Sion. En cas de mauvaÏls temps le cours aura lieu à Brigerbad.

Inscriptions jusqu"au 20 juin, auprès de Samuel Dell,aloye, Monthey, téléphone (025) 420 84.

SION, MUSÉE DE LA MAJORIE

Les maîtres qui n'auraient pas encore visité la 6e exposition de l'Asso­'. ciation valaisanne des artistes» peuvent encore le faiTe jusqu'au 29 juin

1969 au Musée de la Majorie à Sion. REMARQUES Heures d'ouverture: de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h. - Dimanche de 14 à 18 h. -

Lundi fermé.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, juin 1969

MÉTHODE WARD

Le Centre suis'se de diffusion de la Méthode Ward que dirige M. André Corboz organise du 21 juillet au 2 août 1969 «La session suilSs'e des 41 degrés Ward». .

Pour rens'eignements et inscriptions, s'adresser au secrétariat: Rue de Gruyères 8, 1630 BULLE (FR), tél. (029) 2 78 32.

SESSION CULTURELLE - RETRAITE

':' oici quel.ques précisions en complément du communiqué paru dans le numero de mal, conoernant la session 'et ,la 'retraite de juillet à Delémont:

Participants

<?es ~eux manifestations, indépendantes l'une de l'autre, 's'adressent aux enseIgnantes et enseignants de tous les degrés, et ,à tous ceux qui s'intéres­sent au développement intégrai de l'homm'e.

But de la session

Nous ~ aider à prendre conscience d~ douloureux problème de ia faim, ~u s?us-dev1eloppement, nous infoflm:er sur ses mécanismes souvent complexes, eolmrer nos respons1abHités d'homm~s 'et de chréÜens.

Programme

Les méoanismes du sous-développement. Le sous-développement dans le monde; état de la queS'tion, par M. le prof. TABOURNEL de l'Uni­versité de Lyon.

Formes de sous-développement (économique, soci'arl, politique, cultu­rel...) dans notlie pays, par M. A. QUELOZ, secrétaire permanent du JUŒ pour le Mouyement Popul'aire dèS Fami/lles.

«Populorum progre::sio», par M. P. GIRARDIN, prof., Jura. Divers exposés de personnes traVlaiUant déjà pour la promotion du

sous-'Prolétariat, pour le développement ,socia:l, scolaire, etc. (Méthodes de travail: confél1ences, disoussions, carrefours, moyens

audio-visuels).

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Thème de la retraite La pauvreté selon l'Evangile.

Bibliographie sommaire

- Albertini: Les mécanismes du sous-développement. Economie et humanisme.

Lacoste: Les pays sous-développés. Que sais-je? - Farine: Une terre pour les hommes. Le Centurion.

Aisance et Priv,ations. Enquête en cours de publication réalisée par le Mouvement Populaire des FamiUes, 1, rue Etienne~Dumont 1204 Genève. ' Croi,ss'ance des Jeunes Nations. R:evue mensuelle in~ernationale, 163,

bd Ma/lesherbes, P3!ris 17 e. Le Développement, la Justice et la Paix, 54e s'emaine sociale Nantes 1967. Chronique sociale de France, 16, rue du Plat, Lyon 2e~ Lebret: Développement = révolution s'O'lidaire. Ed. Ouvrières.

- Borel: Les troi,s révolutions du développement. Ed. Ouvrières. Remarques Pour facilliter la p3!rticipartion des foyerrs, il est organi'sé Une garderie

pour les enfants. Envoi du programme détaillé sur demande. Renseignements, inscriptions (jusqu'au Il jruHlet) chez: Mlle Danioelle Métfiamer ou: M. Meinrad Rossier 3966 Cha!lai,s VS 1968 Evolène VS (027) 5 06 79 (027) 4 63 71

SESSIONS POUR L'ANIMATION MISSIONNAIRE 1969

Educateur's, éduoatrices. Thèm'e: Sens m~ssionnaire 'et mouvements. Du 2 au 4 jui!llet, rue du Bac 128, Paris VUe. Les 2 et 3 septembre:

Bellevue, La Mulatière 69, Quai Jean-Jacques-Rousseau à Lyon. Renseignements et ~rrscriptions au 's'eorétariat romand des OPM, 34,

Grand-Rue, 1700 Fribourg, tél. 037) 221 78.

AMUSONS-NOUS - CHARADES

Q. - Si mon premier est bon. Autant l'est mon deuxième. Mon tout, dit le poupon, est meilleur et je l'aime.

R. - Bon-bon •.. bonbon.

Q. - Un instrument bruyant compose mon premier. Le nom d'un jeu compose mon dernier. Personne n'est pressé d'entrer dans mon entier.

R. - Cor-Billard ..• Corbillard.

Q. - Dire mon premier, c'est vous tutoyer. Mon second dans les airs s'envole. Au mouton mon entier se vole.

R. - Toi-Son .•• Toison.

Page 19: L'Ecole valaisanne, juin 1969

DEVINETTES tirées de «Amusettes No 2», Editions Fleurus

MUSIQUE Q. - Quel est l'instrument de mu­sique le plus têtu?

Q. - Paurquai la musique est-elle sauvent triste?

R. - Le tambour, parce qu'il faut le battre pour le faire résonner (raisonner). R. - Parce qu'elle a des soupirs.

Q. - A quel m'Ornent un chanteur Tes'semble-t-H à un explora­teur?

Q. - Quelle épitaphe paurr'ait-an mettre sur la tambe d'un musicien qui s'est étauffé avec de }la 'mie de pain?

R. - Lorsqu'il fait la quête, parce qu'alors il fait le tour du monde.

R. - «La mi la mi la» (la mie l'a mis là).

Q. - QueUe est la n'Ote la plus ma­Ilade?

Q. - Paurquai '}es fratteurs aiment­ils la musique?

R. - Parce qu'ils trouvent un do­micile à sol facHe à cirer (un do-mi-si-Ia-sol-fa-si-la-si-ré)

R. - C'est le fa bémol, parce qu'elle vaut mi (vomit).

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MUSIQUE (,suite)

Q. - Paurquoi les négresses n'ai­ment-eUes pas 1a musique?

R. - Parce qu'elles ne peuvent ad­mettre qu'une blanche vaille deux noires.

Q. - Je suis pareiUe à mes sœurs~ mai,s quand an me frappe je crie différemment, qui suis­Je?

R. - Une touche de piano.

Q. - Quel est l'instrument de mu­sique à 'Cordes le plus facile?

R. - La cloche.

BETES

Q. - Quel est le fruit que le poisson n'aime pas?

R. - La pêche.

Q. - Un marin, un hibou et un canard vont au théâtre. Le quel des trois s'est le mains amusé?

R. - C'est le canard~ parce que si le marin a trouvé ça chic (sa chique), et le hibou ça chou­ette (sa chouette), on a forcé le pauvre canard à déposer sa canne (sa cane) au ves­tiaire.

Q. - Quel 'est le paissan qui n'a pas d'arête?

'. R. - C'est le poisson d'avril. .

Q. - Quel est le poissan le plus fin? R. - C'est celui qui ne se laisse pas

attraper.

Q. - Paurquai b vache n'entend­·eHe que larsqu'an lui parle à rore~ne?

R. - Parce qu'elle aime qu'on lui . parle de près (de prés).

Q. - Un oiseau sur un arbre, qu'est­ce que ça représente?

R. - Un porte-plume sur un porte­feuille.

Pédératlon Valaisanne des Producteurs d. Laft

midi, soir et matin:

au bon lait du Valais l'H4r.UOIl Valaisanne des Prciducteurs de LaIt

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Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1969

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Education sexuelle Avant d'aime

Une collection unique de diapositives 5 X 5 ou films-fixes en couleurs l avec montage sonore sur disques réalisée par le Docteur Sonet et les Foyers du Syndicat d'Initiative familiale de Troyes.

Ces conférences et discussions sont spécialement destinées aux adoles­cents de 14 à 18 ans, sans tendance confessionnelle.

PLAN GÉ N ÉRAL

1re partie: Introduction pour dédramatiser le sujet et montrer combien l'amour humain est une réalité no rmale qui n'est pas sans danger l mais qui. est belle. Elle reprend ensuite le thème de l'évolution de l'affectivité du bébé à l'âge adulte, permettant à l'éducateur de faire toute la différence qu'il y a entre l'amour adolescent et l'amour vrai.

106 dias et 1 disque 33 tours 30 cm., livret Fr. 148.-ou 3 films-fixes et 1 disque, livret Fr. 110.-

2e partie: Cette partie expose, avec les nuances qu'il convient d'apporter à un tel sujet, quelques éléments de psychologie comparée des jeunes gens et des jeunes filles .

156 dias et 2 disques 33 tours 30 cm., livret Fr. 243.-ou 3 films-fix~s et disques, livret Fr. 165.-

3e partie: Cette série, dont le texte est très important, donne une infor­mation rigoureusement scientifique et abondante: Les différences corporelles entre l'homme et la femme - les organes génitaux -le cycle féminin - la puberté et la ménopause - la vie du bébé de la conception à la naissance. Conclusion : pour une éducation de l'amour vrai .

137 dias et 3 disques 33 t. 30 cm., livret ou 4 films-fixes, disques et livret

A PARAI T R E

Fr. 288.50 Fr. 220.-

4e partie: qui étudiera enfin concrètement les relations garçons-filles, ce qui donnera l'occasion de parler des clubs mixtes, du flirt, des relations sexuelles avant le mariage.

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