L'Ecole valaisanne, mars 1969

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L école valaisanne

SO MMAIRE

Partie générale

Livret scolaire . Langage total .

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mars 1969 No XIIIe année 7

A. Pannatier F. Pralong M. Veuthey B. Beauverd

Paul Klee: Jardin sous-marin

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12 16 19 20 Curdy

Pré-calcul à l'école enfantine Mathématique moderne et signaux routiers Gymnastique à domicile .

Partie pratique

Centre d'intérêt J. Borgeat D. Fournier Ch. Cornuz

Travaux manuels pour Pâques Lecture fouillée du mois

23 27 35

Partie officielle et corporative . 21

RE NSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration', expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

'. Impression: Imprimerie Fiorina + Bur· gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicîtas, av. de la Gare 25, Sion, téléphone (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.­lia page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.­l/a page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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Un nouveau livret scolaire

~u cours de l'année scolaire 1967-1968, ]a réserve des iivrets scolaires s'épUIsa. Tous les jeunes enfants dont la scolarité obligatoire commençait ne purent en receVOIr.

Un dilemme était posé: réimprimer les anciens carne{s ou songer à Une édition nouvelle, profondément modifiée, qui tienne compte des structures actuelle~ de l"enseignement. Le Département de l'instruction publique choisit la deuxIème solution, tout en étant cons'CÏent des délais nécessaires à l'étude d'un projet.

C'est qu'à l'élaboration d'un tel document sont lié,s des problèmes im­portants et divers remis en question, étudiés, résolus ou encore en SUspens' évaluation du travail scolaire, cotation, examens de promotion et de sortie' réorganisation de l'enseignement englobant l'école enfantine, l'école primair~ et l'école secondaire du premier degré, mise en place de l'école romande, etc.

L'arrêté du Conseil d'Etat du 9 octobre 1968 instituant une nouvelle échelle de notes, dont la mise au point avait déjà exigé du temps et de longs pourparlers, permit enfin le démarrage de travaux qui se déroulèrent dès lors à un rythme soutenu. _

.Sur la base de consultations limitées, un avant-projet s'élabora. Imprimé à cmquante exemplaires, relié sommairement, ce document provisoire fut soumis à l'examen de nombreux milieux et instances scolaires des deux ré­gions linguistiques du canton: services du Département de l'instruction pu­bliq,ue, écoles normales, inspecteurs, directeurs d'écoles, associations pro­feSSIOnnelles, maîtres de classes d'application, spécialistes de telle ou telle discipline, de telle ou telle catégorie d'enseignement.

Qu'il nous soit permis de œmercier ici tous ceux qui se sont penchés sur cette épreuve, qui l'ont examinée avec attention et qui nous ont fait connaître leurs observations.

Celles-ci, on s'en doute, furent d'une très grande variété, concordantes ou divergentes selon les cas, laudatives, acerbes, positives, assorties tour à tour de suggestions ou de restrictions, empreintes certainement toujours d'un louable souci d'objectivité.

Notre travairl de synthèse fut simple chaque fois qu'une très grande ma­j~ri.té/ d'avis allait dans le sens d'une modification souhaitée, d'une précision desIree. Il se compliqua, en face de remarques contradictoi'fes. Finalement, u~e commission réduite, composée de représenvants des inspecteurs, du co­mIté de la Société pédagogique valaisanne, mit au point les derniers détahls sous la direction du Département de l'instruction publique 'et après un nouvel examen de toutes les observations reçues.

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Au moment où nous écrivons ces Egnes, le livret: 'scolaire est sous presse et, sauf retards imprévus, les premiel1s exemplaiœ'S seront prêts vers la fin du mois de ~ars. . .

Passons rapidement en revue les caractéristiques du nouveau document. -Extérieurement, il se présente sous la fonne d'un ,livret de format AS, muni d'une couvertuœ plastique, souple, solide, lavable, de couleur rouge-sombre, portant titre et écu~s?n imprégn~s. /, .. _

Une poche specI'ale est destmee a receVOIr ~a feU1Ue de perfonnances et le livret d'aptitudes physiques ainsi que d'Hutres documents, certificats, di­plômes, en rapport avec les obligations scolaires de l'é[ève.

A l'intérieur, il convient d'Iabord de m'entionner les grandes et princip a": les subdivisions : école ·enfantine, éco·le primaire, école de promotion, école ménagère et instructions.

En ce qui concerne l'école enfantine, le livret scolaire se limite à une simple attestation de fréquentation, délrvr-ée et signée par ,la maîtresse, sans indication aucune relative au travaill ou au comportement de l'élève.

Les dispositions de l'/arrêté du Conseil d'Etat du 9 octobre 1968 trouvent leur appJication dans les parties du livret réservées aux autres catégories d'enseignement dans 'le s·ens d'une inscription trimestrielle des notes 'et d'une place réservée à la moyenne annueHe, ainsi qu'aux résultats de !l'examen de fin d'année.

On s'étonnera de la répétition systématique et presque excessive des indications relatives à la signification des notes. Nous avons voulu par là, mettre constamment sous les yeux du maître, de l'élève et des parents, le rapport entr'e la valeur chiffrée et ~a mention correspondante, de m'anière à éviter 'les fautes d'rappréciation et les erreurs d'interprétation.

Une notion fondamentale figure expres'sément désormais au livret de l'élève: la distinotion entre les années scolaires, qui se suivent dans le temps, et les années de programme. Ainsi, un enfant non promu pourrait se trouver par exemple, en cinquième année chromYlogiquement, mais ,en quatrième année de programme. La ,situation inverse est poslSible s'il s'agit d'un élève supérieurement doué. Cette différenoiation importe et doit être scrupuleuse­ment inscrite, à l'heure où le passage à des études d'un 'autre ordre se fonde plus sur rl'âge mental que sur celui correspondant à l'état civiL

Comme le !süpulent les dispositions de .J'article 5 de l'arrêté déjà cité, c'est la commission scolaire qui procède aux promotions. La signature d'un de ses membl'es, apposée en bonne et due place, engage dans ce domaine la responsabilité de l'autorité compétente. La libération de l'école appartient par contre à l 'lÎflispeoteur .

On notera également, dans le nouveau livret scolaire, la séparation 'faite entre les disciplines déterminantes pour la promotion et celles qui ne le sont' pas. Rien d'anormal en cela. Les avis divergèrent toutefois sur la place à donner, dans l'un ou l'autre groupe, à l'instruction rdigioose. L',autorité dio­césaine fut consultée ; la 'solution adoptée, et qui ne donnera pas satisfaction

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à tous, s·e situe entre deux positions extrêmes et opposées: 'l'avis de ceux quo attachent à la note de religion un effet de stimulation indispensable et l'oPi~ nion d'autres, qrui voudraient situer cet enseignement en dehors et au-dessus des branches ordinaires du programme, sans qu'aucune appréciation chiffrée ne soit donnée.

. A la fin de chaque trimestre et au terme de l',année s'cobire, seront cal. cul'ée~, s,ur.le nouveau liv~et scolaire, t~~e moy~nne géhéra~e e~ u/ne moyenne des dlsclplmes de promotIOn. La premlere Teftete le portr,aIt general de i'élè. ve, compte tenu de son effort moral, de son travaii et des résulats obtenus Théorique, eUe n'en. constituera pas moins aux yeux de l'élève, en bien d~ cas, un élément de valorisation et, de manière générale, une possibilité inté. v.ess'ante de comparaison par rapport à la moyenne des branches de promo. tIOh.

Dans l'un des groupes de disciplines qui n'influencent pas lIa promotion a été introduite }la rubrique «travaux à domicile». Il s'agit par là de quali. fier, non seulement l'étude de «leçons» ou l'accomplÏlssement de «devoirs» dont on a déjà dit, 'en d'autres 'circonstances, qu'il ne faut pas exagérer le volum'e et le poids, mais aussi et surtout les travaux de ,recherche person. m~lle ou d'équipe, les préparations de conférences ScolàiTes, les iNus.trations de textes, les lectures fai,tes à la mai'son. Que les parents y prennént une Part plus ou m'Oins aotive ne change rien en f'aff'aire, la note attribuée ne comptant pas pour la promotion.

Au chapitre des drsciplines mathématiques figurent entre autres deux rubriques: «Technique du caicu!» et «Raisonnement mathémàtique» dont le but 'est d'établir la distinction entre l'aptitude de l'élève à tésoudre des opé. tatioh's méca'lliques et celle qui consiste à saisk le sens d'un problème, le pro. èes'Sus .d'une solution.

Ajoutons encore que iJ.a nature des absences 'a été prédsée, que le maître ou l'~Utorité s'CoJaire auront la pos'sibilité, en fin d"année, d'lassortÏI" au be­sbin d'un bref commentaire les résultats chiffrés et nous aurons défini, dans les grandes lignes, les oaractérÏ'stiques d'un documei1{ qui contient encore, à l'usage du personnel enseignant, un oeI'vain hombre d'indications prati­qUes et particulières.

- ,Une impàrtante question, sur laqueJIle ill fut ,longuement discuté était de décider si le livrët scolaire devrait accompagner l'éfève tout au long de la scolarité obligatoire~ qu'eUe fût priinaire ou secondaire du premier degré. Les arguments en faveur de cette thèse ne manquent pas. Ils furent énoncés, non sans pertinence, par des inspeoteurs; repris par des di,reoteurs d'éc'Oles Gon­sulté:s, défendus avec convictioh au cour's de différentes séances de travail. L'aspect positif de cette solution réside dans Ilia garantie ainsi créée d'une meilleure unité ·dans l',appréciation, d'un lien établi entre deux ordres d'en­s·eignement.

Mentionnons aU passage, l'avis opposé de ceux, moins nombreux ce­pendant, qui demandent la suppression des chapitres réservés à l'école ménagère et à l'école de promotion suggérant pour 'elfes un livret spécial. 4

lof rmé de nos préoccupations, le Service de l"e?seignement sec,onda~e t~ la discussion. Il apparut bien vite qu'en l'etat ac~el de l o~gam~

ac~ep scolaire les avantages rechen;hés sur un plan se repercutera.1ent a satlO

n tre nive~u sous forme d'inconvénients. Comment ne pas ad~ett.r~

un aU Il/ ·t· '1/ 'et l'o-b]' ectivité de remarques selon rle~quelles 1 UnIte effet a , egl ImI e. " d . ' d en ,. ation est aussi néce.ssaire par exemple, dans le domame es etu ~s d'ap~recl dont la première p.artie - trois ou quatre ans selon les cas -olasSIques, . / . .

artient .à la S'colante oblIgatOIre? app Le roblème par contre se posera d'une autre man!è!e lo:squ'~n cyc~e 'orienv~tion, généralisé, p~rtie intégrante / de la scol~nte oblIgatOIre, .' ,pre-

d, l diff6.rentes options vers les etudes claSSIques, commerCIales, cedera es ",. . scientifiques ou pédagogIques.

l, d / ., dit les premières livraisons pourront vraisemblable-Nous 'avons eJa . , . ' l ent commencer à la fin mars. EUes s'étalerontensmte surr un .certa~n aps ~ temps, le relieur ayant promis la f'Ourni.ture d'une centame d exem-plaires par joUT. . di . .

Les 'Commandes groupées parr commune, seront faÏrtes sur papIer or naire mentionnant

le nom du maître ou de la maîtresse; . /" / ). le degré (classes enfantines, primaIre 1re annee, pnmaIre 2e annee , le nombre d'exemplaires; .

et adressées au dépôt cantonal des liVTes s'coila?-"es~ Etat du ~'ala~s, . 1951~~Or· On servira dans l'ordre les classes de 2e pnma'I.Te, 1 re pnmarre et e In es écoJes enfantines. ., ,.

En ce qui concerne les élèves de deuxi.ème et de prem,Iere. a~e~ P!I­maire nous demandons au personnel 'enseIgnant de VO~IOIT bH~ifl înSO~ITe simultanément sur les nouveaux livrets, à ,la page 'appro1?nee, les notes elt .les b d " et du deuxième trimestre du present cours sco ratre. a sences u premIer / , d' , /

La page réservée à l'école enfantine et, pou: le~ eleves de ewoeme .a~~ee, les pages concernant la première année pnman-e, ne seront pa~ utIlIsee:.

Quant aux maîtresses de classes enfantine~, ce J?-'10St qu'en fm .d'annee qu'eHes rempliront les livrets. Il n"est pas ~ecessmre / que ceUX-Cl ~?i€nt remis aux parents, puisqu'une simple attestation de. fr/equentation y 19ure et que la signature du représentant légal n'e,st pas eXlgee. , .

Nous voudrions, en terminant, recommander au fer~o~~l ,e?S~lgna~t u'il apporte toute son attention, Ison ,soin, .son ~'e~s de 1 û~]ect~vlte.a l . ~ppre­

dation du travail ,scolaire et aux div'er~es Ins'cr~pt~ons qu Il dOIt fadl're ftrrer 1 l, t de l'e/le've Ce livret devl'endra amSI un document e va eur, sur e Ivre. / / t / . ge

une source précieuse de renseignements et de refer'ences, un emolgna fidèle du travail et du comportement de celui qui en est le possesseur.

En ce qui nous concerne, nous pensons que ce n?uveau document .~ura une vie moins iongue que Ison prédéces'seur. On a dit que les gr,ands-peres

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Page 5: L'Ecole valaisanne, mars 1969

des enfant~. _qui ~Oi1t aujourd'hui sur les bancs d'école utillisaient déjà 1 ~arnet s~olarre qu on se propose de remplacer, mais ceci n'a pas été vérifi' e

Le tl'rage est prévu pour couvrir les besoins des quatre prochairne-s ann ,e .. , A l'~~~éan~~ de ce délai, l'organi's~ation de l'e~J.8'eignement 'se sera peut-~~' mod~lee,. l, ecole romande aura f'~lt ses premIers pas, entraînant avec eN e la necess~te de n~uvel~es adaptatIons, tant i,l 'est vfiai qu'à l'heure act lie un probleme est a peme résolu qu'il} s'e pos'e déjà sous une lautre fo:

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Sion, le 1er mars 1969. '

Anselme Pannatier

P our un langage total, à l'école et au 'catéchisme

Deu~, récen;ts ~rticl~s parus dans cette revue 1 montraient que toute u;uv:e d educa~lOn Im~hque des relations de pef>Sonne à personne, relations d allI~t;de et d .empathIe, et un aI?prentissa~e de -l'élève sous l'œill vigilant ~u maltre. Or Ïil, n. es,~ pas ,de relatIOns humaInes, ni d'apprentÏ!s:sage authen­tIque sa~s la ,m~dIatIOn d un 'lang.age. La question qU'~ nous voulons nous poser aUJ~urd ~Ul est celle de 'saVOlrr quel eSlt 1e langage qui favorise le mieux cett~ vela~lOn educative,. maître-élève, celui qui perrmet le mieux à l'apprenti de s ~xpnm~r, de 1lradun:e ce qU'ill.sait, tant H est v.mi que l'on ne 'sait bien que ce que 1 on peut expnmer paITraItement.

9~~d on pade de IH~gage, on entend généra:lement ,le langage écrit ou -parr~e, tel que nous le presentent la grammake et le dictionnaire: une col­lectI?n de mots assemblés selon des règl'es qui nous perrmettent de corn­.mull1'}.uer avec l~s autres .homme~" de pénétl1err dans les richesses du savoir . humam accumule es depUls des slec1es dans les livres innombrables

Mais H faut bi~n constater que, de nos j'Ours surtout, nous avons d;autres sources de 'conn~1s's'anoes et d'autres moyens de communiquer avec les h?I?mes que celu.l du langage verhal, oral ou écrit. Avec l'avènement du

, c11lem~, de. la radIO, de la télévision et .du ~Hsque, l'image et le son ont pris ,une ~lace,.Import~nrte dans la commumcatIOn moderne. L'image, l,a photo-grrap~Ie, l illustration 'en 'couleurs complètent souvent le texte ou même s'y

Substltuent pour une 1arge part. La musique, considérrée depuis toujours "comme le langage '~u 'cœur, des ~entiments, ainsi que les bruits, rythmés ~u non, dont on a decouvert I?lus rré~cemm.en1: le pouvoir d'-exprression, <S'lajou-

: vent au langage des moûs et a celllH des Images pour former ce que l'on a

1 F. Pralong, L'éducation: une relation de personne à personne E.V. novembre '1968, pp. 2-5. ' ' ,

" H. -Truffer, Carl Rogers fait scandale en pédagogie, ~.V., février 1969, pp. 2-5.

app~lé, au Congrès du Centre Internati'Onal du FUm pour la Jeunesse, à Osio, o ootobre 1964, le langage total.

e . 1 d . Les liens entre les mots, les Images et e·s sons sont evenus aUJour-d'hui si étroits et si 'Constant~ qu''On ne peut plus paT'l~ de trois langages d'stinc~s, sinon hos-tÏ'les ou étrangers les uns des auûres, mates d'un seul langage, d~posant de plusieurs moyens d'expression.

Lorsqu'aux environs de 1920 le cinéma s'impoSJa, mallgrré le dédain de certains «inteNe'ctuels» qui lui r.efusaienrt le. droit à ê~œ un moyen d'-ex-ression 'et un art, les adversm'res. opposaIent volonhers le langage des ~ots à celui des i,mages. Mais fère de ces querelles inutiles est dépassée et il en devrait êûre de même pour ce qui est du langage des sons et du rythme.

Qu'appelons-nous langage total?

Au moment , où il fut lancé, ce terrme de langage total désignait le langage des mots joint à celui des images 'et dessoIl's. Oertains pédagogues 2

se sont emparés depuis ,lors de ceûte expression pour désigner rensemble des moyens dont dispose un être humain pour 'entrerr 'en dialogue avec une autre personne et avoir le plus de chance d'être acoueiilili let oompris par eUe.

Le langage total 'est celui qui veut être ,le plus 'authentiquement humain, celui qui va permettre à l'homme de se faire et de s'exprimer dans sa to~alité, de se constituer et d'irradier pleinement.

La prodigieuse diffusion du livre, grâce à l'imprimerie, a amené le monde occidental à réduire le langage au seul langage des mots, à relier langage humain à pensée abs,traite. Mais .}es vues abstrai<tes que nous avons ainsi de la réalité ne 'sont forcément que des vues parüel1les. BHes sont abstraites pour être généra:les et d'un maniement commode; -elles -demeurent cepen­dant partielles, puisqu'dle·s négligent tcrut 'ce qui 'leüras'sure 'la singular1té, la nuance propre .

Ainsi, le langage des mots, i'e langage notionnel dont on a fait un usage intensif, voire abusif, dans certaine-~ branohes de l'ensd-gnement - notam­ment au oatéchÎ'sme - ne traduit pas la totalité du réel et surtout n'atteint qu'une partie fort limitée de la personne humaine, corn,me nous le montre­rons plus loin. Le langage total est plus intuitif, p~us concret, plus souple; il essaye d"exprÏ!l11er le singulier, de ·le Isuggérer du moins ,en utÏlliS'ant des moyens plus variés; il ne veut pas figer la pensée, ni la chosifierr: ill oot existentiel et prend tout l'homm'e.

Le schéma 'Ci-joint montre as's'ez clalÏ.l"ement les divers modes d"expres­sion utilisés par le langage total et les zones de l'être humain qu'il veut atteindre.

2 Pierre Imberdis, directeur diocésain de l'enseignement religieux à Lyon, dans une conférence donnée à Genève, le 25 juin 1968, sur l'Intégration du langage total en catéchèse.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, mars 1969

· Pourqu,oi utiliser le langage total à l'école? '

" Il est évident qu~, l'on ,ne p.eut pas uthll:s'~r tout l'éventail! -de ce langage, ru · d~ns chaque matIere , -d 'ens'eignement, TIl a chaque leçon. Pourtant tout enseIgnant, to~t, éducateu~, qui veut rester f1dèle à ~a vérité, atteindre ;éeHe­ment chaque e1eve et l'arder à 's'épanouitr, ne 'saur'ait s'e contenter du seul langage verbal.

1. Le souci de la vérité objective

Au, fond, ~ans sa réalité, le langage total est 'aussi vieux que le monde; f:u1e 1 eXJ?re,~SI?n est nouvelle. Platon /-d~j~ le 'conl]lai,s~s'ait, 10lfsqu'il joignait m~the a 1 Idee, comme moyen de ~edl,~tIon pour mieUX IJ.H ,suggérer, pour

expr1:lller une ~~r:espondan.c~ ,ent:e lintelhgence et le ~ensible. Platon savait donc que la vente ne se 'Sal'Slt pomt par le seul entendement; ill voulait faire 8

coJllprendre que l'ÎI:t~l:igen.ce ?i.scursive, n'est pas la 'seule .intéres,sée pa~ l~ ossession de la vente Ob]eotlve et qu 'el1e n 'est pas suffl's'ante pour 1 ex-

~r1tner dans sa totalité. . Dès lor,s on comprend que ~a première ra~'son qui dait nous amener

à uüliser en classe et au oatéchi:sme un 'l'angage auS'si total que rpos-sible, c'est un souci de vérité. Le langage que nous utrusons do.~t nous permettre de communiquer à 'l'autre la vérité intégrale. S"agit-ilt de transmettre à des élèves une notion de m'athématiques, comme cehle de la Isomme de plusieurs f~ac­tions, on peut faire appel au simple rai~onnement des intéres'sés; mais . en utilisant le matéri'el Cui,senairé, par 'exemple, ~l y a des chances que la cOJllpréhension 's'era meilleure et donc la véT1té transmise plus intégrale.

De même, lau catéchi'sme, expliquer la prièr,e à partir d'une simple défi­nition théo!rique - fût-elle parf'aite, c',est tlfonquer la vérité. Quand le Christ veut raire 'saisir à Ises disciples ce qu'est la prière, ~l Ultitise un autre langage que celui de la définition: i'l se met lui-même en prière, i1. ~eur propose des paraboles, l'ami imporrun, le pha'üs~enet le pubhcain, il Iloue ouvertement la démarche persévérante -d'une femme -qui vient soliliciter la guérison de safH1e, il les invite à dire avec lui: «Notre Père ... ».

Il est cer'vain que par abus de rationél!l~lsme nous avons souvent tenu à .J'intelligible ou au conceptuel bi'en plus qru'lau réel. Coupés du réel, les mots sont -enregistrés palf la mémoire-habitude, mais i,ls n'expriment p1us, dans oe qu'elles 'Ont d'unique, [es sais,ies du réel qu'opère l'intdIigence intui­tive, ils n'expriment plus la vérité intégrale. Le langage ,total devra 'chercher à les compléter, à leur donner un -supplément vital pour rendre il'expres·sion plus adéquate et plus fidèle.

2. Le souci d'efficacité pédagogique

Au souci de la vérité s'ajoute aussi 'le 'souci pédagog~que. Une pédagogie qui veut développer haffilonieusement -l'être humain doit s'efforcer de l'Iat­teindre et de l'urtJhlÎlser dans ~sa totalité: corps, intelligence, tendances, affecti­vité, 'sensibHité, vouloir, et tenir compte des nrurances, des aptitudes et des prédominances propres à chaque sujet.

a) La préoccupation constante d'un enseignement éducateur doit être que les vérités puissent pénétrer l'enfant à instruire et à éduquer. In~igestes à l'état -de concepts, les idées ne ,seraienrt-'eUes pas i'llmlédiatement ,assimila­bles 'sous la forme de gestes ou d'attitudes, avec l"appui -d'un dessin ou d'un schéma présenté au tableau, avec le soutien d'une musiÏ./que ou -d'une image suggestive, av,ec la présentation d'une photo ou de l'objet en question?

Ainsi une vérité rdigi'euse bi'en apprise n'est pas nécess·ak.ement bien fomprise, et une vérité bien comprrse -Ï11'tJeHeotueUement n'est pas encore bien as'similée; eUe doit pas-ser dans 1e cœur et dans Q',étotion, eHe doit passer dans l,a vie et l'infortme!f; or elle y pénètre souvent par d'autres voies que celles de la mémoire et de l'intelligence, ell:e y pénètr:e «par la bande», par la sensibilité, par l'affeotivité ... Utilis'er ces procédés, oe n',est pas mépriser la raison, mailS s'adapter -au réel. .

Page 7: L'Ecole valaisanne, mars 1969

Ajoutons que les enfants que nous enseignons sont tTès divers les uns d autres. «Une J.'Iemarque qui n"est point saugrenue serait à méditer e' ~ M 1 C 1· d ' cru .arce 0' Ill, ' 'ans 'son excellente plaque1lre 'sur le langage total 3: on n' seI~e pas un aveugle comme quelqu'un qui a la vue normale; pourq~n: ne ~Ie~t-on pas comp~e aussi des divergences entre les sujets du fait de leu 01

Vflr~atIOns de leurs dIverses facultés? En pédagogie, l'runiformi,té est l'aIi~~ natIon des hommes. Nous l'oublions presque tous et presqU'e toujour S'effoTcer de r:ecourir à divers modes d'expres'sion, viser à un langage aus.)~ total que possib~e, c'esrt certainement permettre à un plus grand nombssl

d , 'l' d' ' d '1 ,., re e eves acce er a a vente que nous voulons feur apporter. , ' b) Mais enseigner, ce n'est pas seulement s'exprimer soi-,même grâ ~ tO'l1t~s s'es propres ressources et dans un contexte qui favorise ou appe~e 1 ~ttentI'On pour que l'élève accueii,le ,ce que nous avons à lui dire c'est au ~ ame l, ." , d" ., . , 'SSI ner enseIgne a se ecouvru et a s'expnmer a son tour.

Ici e,ncore la pédagogie ne se limiteJ.'la pas à reJtpression verbale. De­man?er a un enf~~t de 6-7 ans de mimer <s'a poésie, de lIa jouer, de la chanter a~ heu ~e la r.eclter sur un ton i'mpersonnel, c'est certainement l'aider ; mIeux s'epanOUlr. P~opos'er à un élève de 7-9 'ans de «di.re par un des'Sin! te~e parole qu'on ~Ient de .lui. expliquer au catéchisme, c'est véri~ablement I~I permettre de :nleux aSSImIler cette parole 'et de commencer déjà à en VIvre. Demander a des gar.s de 10-11 ans de monter en équipe un tableau sur !el ~hè~e .ou sur -telle région, c'est également leur donner l'o'ccasion de s ~nnchlr ?le~ p~~us qu'en écoutant un 'exposé dru mlaÎtre SUir le 'suJet en qU,estIOn: Enfm, mVl~e~ des pré-adolescents à composer des teX'tes sur des theme~ librem'ent Ch01SIS, textes qui seront éventuellement imprimés si la clas­s'e l.es Juge valables, c"~st, enc~re faire aPI?el à. un mod~ d:'expres.sion bren plus ennchlssant pour les Interes'ses que celuI qUI est ordmaIrement obtenu dans un devoir plus précis -et imposé.

Ainsi ~onc, accorder à l'élève la pos,sibi'l1té de s "exprimer dans un des modes. vanés '~u langage total, c"est lui permettre d'at1!eindr'e un «plus-être», un meilleur developpement personnel, et le conduiife vers une connaissance plus profonde des hommes et des choses.

3. Le souci de sincérité et de franchise

, . ~n!in, l'u~isatio~ du langage total, tel que nous l'avons défini, est en defImt~ve. une educatI'On dans la f'ranchis'e 'et de la franchi'se, une éducation au vrai dtalogue.

a) ,. «Le langa~e to~al, écrit encore Marcel Colin 4, ne peut 's'e concevoir que s 11 y a , conjOnctIOn d'dforts dans le 'sens d'une communioation des personnes; H dojl~ être une manière de combattre }e m'ensonge, surtout le mensonge de la Vie. Langage total et mensonge sont diamétralement opposés.

3 Marcel Colin, A propos du langage total, simples notes philosophiques, Ligel, 1968, p. 35.

4 Op. cit., p. 35.

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. l'on a pu constater que de nombreuses formes d'éducation aboutissaÏ'ent ~l l'hypoorisie, H faudrait auss,i 's'avsir comment le , lan~age, total e~pêche ~h poorisie; et s'H est de notre t~mp~, le }ang~ge ~otal, 1,1 fi es,~.pa~ d abord 1 Yce qu'il utiHse les moyens audIO-visuel,s maI'S bIen paœe qu il repond au par Ill" de sincérité d'authenticité de nos contemporains. Tel es't peut-êtr'e le beSo ' , 'fl' h' . . t sur 1equell de nombreux éducateurs n ont pas encore re ec 1, pOInt PoUl .' l" , f . donne au langage total une plus grande NIlpor~ance 'et qUi \ Insere orte-qUi d' ent dans l'éducation morale proprement lite. I1l b) D'autre part, qui est capable de 's"~xpdm~r habitue~lemell't pa; le

1 age total devi/ent capable d'un authentrque dmlogue. Dl'a[oguer, n est­ang . ' . , , '11' li 't t l "1 pas prémsément Is'expnmer tel que Ion e&t et accu el If au: re e qu 1

cet? Qui ne voit la richesse d'un dialogue où l'échange ne se fait pas 'seule­es . . ~. '1 t' nt au nivea:u des idées, des concepts Impersonners, mms ega emen a :~ui des 'sentiments, de 1a s'ensibilité, de la volonté!... .

«L'une des habituelles tentations de l'éducateur est ~a «posseSSIon»: UloI'r s'imposer à l'autre le tenir comme un objet, le façonner; cette hyper-vo' . . .

activité, ce semi-pélagianisme de l'é~ucateU[' et cette usurpatIOn autont~re mpêchent la réciprocité. Par 'ses eXIgences, le }angage total est un remede ~ossible. Il faudrait dire et re~ire, comment ,le 'langage total s'oppose au pédantisme des -martres ... » (ap. Cl't., p. 35-36).

Conclusion

Loin d'être un simple moyen, un procédé d'enseignement s~~ut avanta­geux dans ,tehle 'Ou telle discipline, le langage total nous. apparaIt bIen c?~me un acte éducatif profond dont le retentÎ<s'sement humam, moral et rehgIe~x n'a pas encore été compris complètement. S'adressant au ~Ve Congres de l'enseignement religieux, Paul VI a insisté sur l'dfort. que dOIvent acc.?~: plir les éducateurs, pour adapter feur langage au.x. eXIg~nc~s. , de la ven.te objective et d'une pastoraile authenti~u~. «TI faut utiliser, '~'~alt-ll, le langage, les signes et les modes de pensée, qUI decoulent des me~tahtes et ~es c~ltu~es, si l'on veut avoir la chance d'être entendu de ceux qUI en sont nnpregnes ... pour qu'à chacun la Parole de Dieu. apparais~e c?mme u~e ouverture à ses problèmes, une réponse à ses questio~s, ~m elargIs.se~ent a ses valeurs, en même temps que la satisfaction apportee a ses aspIrations les plus pro-fondes ... »

Voilà bien des paroles qui devraient faire tomber - si cela était encore nécessaire - toutes nos réticences à l'égard du langage tot'al.

F. Pralong, sm.

Bibliographie

Marc~l COLIN, A propos du langage total, simples notes philosophiques, Ligel, 1968, 48 pages .., . L'auteur définit le langage total et en montre les mCldenceS pedagogiques.

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mars 1969

A. VALLET, Du ciné-club au langage total, pédagogie et culture POli notre temps, Ligel, 1965, 158 pages. r

-Après avoir décrit quels sont les horizons pédagogiques et culturels d'aujour. d'hui, l'auteur s'attache à montrer comment l'école actuelle doit utiliser le langage total, c'est-à-dire apprendre à l'élève à lire les images, fixes et mobiles, les sons et les mots et à écrire avec le pinceau, l'appareil de photo et la caméra. Un long chapitre est également consacré à l'utilisation du langage total en catéchèse, en vue d'une meilleure éducation de la foi.

C. RAMBAUD, A .. ROUDIER, A. VALLET, F. LOUIS, Initiation, cinéma presse, télévision, Ligel, 1968, 216 pages ill1lJ1s~rées dont 8 quadri~ chromies. Ouvrage pour élèves qui donne tous les aspects du langage total: peinture photo, revue, affiche, cinéma, télévision, avec des études d'œuvres et des exer~ cices ·pratiques.

P . . BABIN, J.-P. BAGaT, A. BAPTISTE, 01. BBLISLE: Photo-langage, Chalet, 1968, 48 pages. Il s'agit d'une réflexion sur l'utilisation des images symboliques au catéchisme.

P. RABIN, Photos symboliques, Ed. du Chalet, 1968. "Séries de photos groupées par thèmes, avec commentaire.

Paul Klee

Jardin • sous-marIn :t;.a peinture allemande du premier tiers du XXe siècle

Nous avons eu déjà l'occasion, à propos de Franz M'arc, de résumer les divef'S'es tendances de la peinture aUemande de la première partie de notr~ sièo1e, c'est-à-dire jusqu'à l'avènement du Nati'onal-'socialisme.

On y distingue diveŒ groupes d'artistes, catlalogués sous des étiquettes assez vagues pour ne pas imposer l'idée de véritables éco~es. Le «Blaue Reiter» ou la «Brücke» n'étaient pa:s des écoles, en effet. Et, si 1e «Bauhaus» vise à .la formation des Jeunes artistes, ill renonce à la forme traditionnelle de l'enseignement aoadémique pour lui ,substituer une série d'ateliers dans lesquels les jeunes artis,tes et les ouvri'ers travaiiJ.J.ent côte à côte, cherchant à réaliser {'idéal qui faisait rêver 'en Fr'ance le sculpteur Augustin Rodin: l'abolitlion de la frontière entre l'artiste et l'artisan.

Autre caraCtéristique de cette époque: l'ouverture de chaque art parti­culier -aux autres arts. Il s'agit d'ai:lleurs d'une vieilH:e tradition pour l'Alle­magne: durant l'époque !1omantique déjà, les musioiens 'et l,es artÎ'srtes plasti­ques s'efforçaient d'établil" entre eux des contactls, 's'enrichi'ssant de leurs expéri'ences réciproques.

Sans entrer dans le détail des tendances du début du XXe siècle aNe­mand, . résUiIllons-~es , 'en rappelant que l'Allemagne, comm'e la Fifiance, voit 12

dévelà pper ' simultanément la recherche plastiq .... e ... pUif-,.,e ~, .: ,le .:souci ., ~~~ se . onnistë ce' s'ocond aspect jouant en Allemagne un r.?le plu~ " nn:pprtant p~~!~ Fr~~c~, grâoe, .s'àns doute, au tempérament germamque ~t aune pl~s q rte tradItlOn romantique. . . . . ' . " , fa A l'avènement de Hider, les écoles les p1us ~vante~ dlspar~lSSe~\ .car

ational-socialisme ne peut toléTeT i'a rt non-fI.guratif; Pa~ de nom­le N es autres plusieurs toiles de Paul . Klee furent . presente~s ,au co~s ~~~~! expositi~n .consacrée aux ... «artistes dégénérés»; orgam1see par .- c: gouvernement nazI.

Vie de Paul Klee

1879 Nairssance à Münohenbuchsee, p:ès d~ Berne. Son 'pèr~,~ans Klee est bavarois; sa mère, Mana Fnck, est bemOls,e. , Etudes secondaires en Suisse. 1890-1898

1898-1901 1901-1902 1902-1906 1905 1906

1908-1910 1911 1912 1914 1916-1918 1921-1926

Etudie le des'sin à Munich. V oyage en Italie. Retour à Berne.

Voyage à Pans. L',;~y Stumpf. Avec eIhle, il s'instaP.e à Epous'e la pianiste.l'! Münich. Découvre Cézanne et van Gogh. Renoontœ Kandinsky et Marc, fondateuJ:S du «)3laùe Reiter» ~ Deuxième voyage à Paris. V oyage en Tun~sie ave'c Macke. Service militaire. . . 1

TT. d k et Fe., ininger, à, l'écOiJ.e Enseigne à Weimar, avec n.:an Iil'S y du «Bauhaus». " . "

1926-1931 S'ins~a:l1e à Desisau, où le «Bauhaus» a enugre. 1928 . Voyage en Egypte. . d ri 1931-1933 Enseigne à l'Aoadémle des Beaux-Ms ,de Düssel 0 .

1933 Voyage en Sicile. ' . ' "' , Congédié par le gouvernement naZI, quitte l'Allemagne et ~~ réfugie à Berne. . Meurt le 29 juin à Mura1to (Locarno). 1940

Peintre, musicien et pédagogue . . '

Paul Klee était un artiste très cuHivé, ouvert à to~s les ~s~ mai~ s;trt~ut à la musi ue. Il tenait ,sans doute ce ~o~ d~ ,s'a mere; lUl-meme et~l~ . ~~ . 1 . te g!l manif'es,tait une nette predIle'OtlOn pOUT Bach et Mozart: , '

VlO oms • . t A

Doué d'une grande intelll~gence, Klee '~vai~ de l"art des Co~cep~lOns e~~:= '. mement claires. Nous les connats'sons grace a ses carnets d esqUlss,e~ P . " gogiques qui furent pub1iés. . , ~ f :~

Poul' Klee nous offre l'exemple extrêmeIl}ent rare d'un artlste a la :- . pleinement créateur, théoricien de l'.art et pedag~gue. ,Chez la plupart ~! hommes, iJ.'wt d'enseigner et d'expliquer les phenomenes, l'aptitude à

l~

Page 9: L'Ecole valaisanne, mars 1969

~ritiqU!e et au jugement; tous ~es aspeotis <cérébraux de la. connaissance d 1 art paralysent, 'au mOIns partIeMement, i),a fiaculté créatrIce. Chez lui a e connraire, ia lucidité d'esprit joue un rôle actif dans l'élabol1ation de' so~ œuvre, sans nuer [a spontanéité.

Son art

. ' Comme on peut le deviner, l'art de Paul Klee 'eS!t un art savant: H anal tout, est ~onslci'ent de chaque détail, car i"ens;eignement l'a habitué à deJo~e tout ~xpliquer. Ponnant, le c?ntrô~e :-ons!~nt de oe qu'iJl fait ~e l'empêch~ pas d accorder une part essentI;eUe a l'mtUltion dans i'acte de pemdre A;n . d' ., . '-USl .. une manlere. presq~e paradoxéllle, sa peinTure rappelle parfors l'art de~

enfants ou celUI des pemtres naïfs.

, ~n~U!tre aSI:ect essentiel de l'œuvœ de Klee est dû à son sens graphique. ~e d~s.sm constitue en ~ffeJt la ba:s'e de son tallent. Ce[a peut sans doute sexphquer ~ar sa connalssance de la gravure, qu'hl a étudiée et pratiquée.

Ce deSSIn a... ~e valeur 'struoturale importante, mais il se manifeste ~urtout .dans la 'oreatIOn d'un monde de fOllIles extrêmement riche. On croira't a premIèl1~ ... vue, à ~n véritable 'langage IsymboEque, analogue à celui de ~~ pemtur~, hleroglyphlque des Egyptiens, qu'H connart bien. Mais ces appa­rents hleroglyphe~ ne sont pour lui que des éléments plastiques, dont il se sert p,:ur constrUIre ses toiles et équilibrer ses surfaces. En effet, ses toiles apparaIs'sent s.ouvent. comme des ens'embies colorés sur lesquds ill fixe cOJ?1lle en sUTI:upreSSI'?n, des éléments graphiques. En d'autTes cas, au con~ tr~tre, le graphlisme ~ree les surfaces que la couleur vient ensuite équilibrer. C es.t le cas de ~a toile que nous analyserons tout à l'heure.

~a~s, si .les figures so.nt fréquentes, on ne peut pas vraiment parler ~e !ealisme: il. n'y a che~ Paul Klee aucun souoianecdotique. Sa préoccu­~ati~n domrnante est toU]OUifS la reoherche de 1a sbllcture et du style. S'il etudIe constamment la nature, ill ne la copie jamais, mais la considère comme un modèle à consulter: il estime 'que l'al'tis,tJe doit v,ilser à une créativité analo­~e .... Le.s .élé~ents insr:kés de ~a nature sont multipres: on y retrouve des m~eraux (c~staJUx, pnmes), des végétaux (f'leurs, fougères), des animaux (po!s:sons, olS'eau~), des éléments humains et des objets. Les figures hu­marnes sont plutot des masques de théâ1lre ou des marionneûtes que des pe:sonnag~s.: on n'y trouve aucun drame. D'autres part, le 'souci de stylisation qm caraotense tout cet univers de fû'rmes le condui,t à employer souvent des fl~re~ ~géométriques: mlais, là encore, 111 ne s'agit pas d'une véritable ~eometrr~; Devant les formes pUTes comme devant la nature, Klee 'res'te libre d'adapter les f011IDes sle'lon les 'exigences plastiques de la toil'e qu'il crée.

Su~ le plan de la couleur, Klee Téalise de savoureuses harmonies, riches et subtiles, de types aSlsez dive1"s. Tantôt ill utilise des' zones fondues servant ?e tvan~ition, tantôt le gI1aphisme délimit1e les surfaces colorées. Mais, tou­Jours, ~e~ œuwes de Kle~ manifestent une recherche slorupuleuse de la compOSItion, recherche qUI correspond bien à la forme cérébrale de s-a pel1Sonn~t{:é.

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Jardin sous-marin

Il s'agit d'une des dernières œuvres de Klee; réa~isée en 1939, elle ap­partient à une collection privée de Berne. Elle mesure 1 m. sur 80 cm.

On y trouve l'application de ce que nous disions tDut à l'heure. Comme le titre le prouve, on rreconnaît dans ceTte toile tout un univers sous-marin, avec un fond ondulant, des formes diverses - PO[ssons, coquillages de plu­sieUJ1S espèces - et une atmosphère cdlorée accordant .J'es bleus 'et les verts dans une savante harmonie.

Toute la structure lest nettement marquée par un trait noir très précis, dessinant les contoUf'S des formes 'et délimitant ains,i le,s zones colorées. Mais, si ces formes sont très précises, on se gardera de ~es analyser toutes comme 'appar,tenant, soit à un fond, ,sû'it à un êtrre pa11ticulier. Au contraire, ce qui frappe dans cette toile, c'est rorgaTIiisation parfaite des surfaces, savamment variées - i,l n'yen a pas deux semblables - et équilibrées avec un soin qui tient 'autant de la fantaisie que de la technique. On trouve en effet des rappds de lignes se répondant, mais aucune symétrie absolue. Certaines for,mes dirigent 1'œil vers la gauche, d'Iautres vers la droÜe. Cer­taines surfaces expriment la vertioalité, d"autres tendent à l'horizontalité. On notera même que les deux éléments ne relevant pas des surfac-es colorées - les 'espèces d'antennes vi,sibles à gauche et, légèrement au-dessous,

à droite du poi,sson centraI - s'équilibr,en1 d'une manière ocès précise. Ainsi, même si ,J'on se contenûait d'une reproduotion s'ans couleur, les sur­faces suffiraient à donner à ceûte toile une plénitude formelle.

Mais ,le charme de cette œuvre vient encore plus de ses couleurs. Cwtes, au premier abord, Û'n est frappé par le petit poisson rouge visible au centre. De toute évidence, il s'ragit d'une recherche struoturale: par le contraste qu'hl opère, ce poisson constitue un centre vivant. A'insi, l',artiste peut jouer avec subtiJlirté pour tout le reste de la surfaoe. On profitera de c-ette pièce pour entI.1amer ,les facultés visuelles des enfanTS, par 'exemple en leur fai1sant repérer les diverses cou~eurs présentes. Même sans tenir compte des nuances les plus fines, on découvdra, entre l'ocre-brun et le bleu fÛ'ncé, toute une gamme de tons - une dizaine - que les 'enfants (et nous aussi!) auront de la peine à nommer. Cette recherche prendra un bon moment, car il y a sur cette toile trente Isurfaces diverses. S[ l'on a encore du courage ou, ce qui est mieux, si l'on revient un autre jour sur 'cette œuvre, on ,s'efforce'fa de découvrir 'et de faire découvrir les f'apport's existant entre les diverses zones de même couleur. On verra de cette manière que toutes les teintes se répondent, oréant un remarquable équilibre.

Si l'on a su réahser ce petit jeu avec les enfants, ils auront compris le caractère de l'art non figuratif: 1eur attention ne se limitera pas à l1'obser­"vation des formes repéI1ables, mlais bien p1us à la découvertes des élém'ents purement plastiques de 1'œuvre. Comme 1'auditeur de musique jouit des sons sans s'avoir, en général, s'Us ont une ,sigllifioation descriptive ou affective, l'amateur de peinture trouve 'son plaisilf esthétique non dans le sujet, mais dans l'accord des formes et des couleurs. Michel Veuthey

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mars 1969

Le pré-ca cul I!)école enfa " a tine

Mesdames Maire, Parriaux, Martin, Lavanchy, Chappuis, Oswald, Mesdemoiselle G9Y, ,Grobéty, Tavernay, maîtresses de classes semi-enfantines et enfantines, on~ e~saye de noter les réactions de leurs petits écoliers, de leur suggérer certaines eXpé. nenc\es, de trouver hors de la classe dans les activités de plein air des occasio d' " " ns

ex.ercer l'esprit de logique, de mesurer, de calculer. Ce sont ces essais qui feront l'objet de quelques articles dont le premier paraît aujourd'hui.

Mesurer c'est calculer (J. Piaget)

En effet, par le biais de la mesure, les grandeurs continues se transforment en grandeurs discontinues, l'unité étant nettement perceptible.

"PREMIÈRE EXPÉRIENCE

Mesures de contenances

Matériel: sable et deux seaux égaux quant à leur contenance. - Ces deux seaux sont-ils égaux? Pierre: - Le jaune est plus joli, il est sûrement plus grand. Paul: - Le rouge est plus grand, je le vois à la hauteur. Albert: - Le rouge est un peu plus petit. A.ntoine: - Le rouge est plus grand, il est plus large.

" LIse: - Ils sont pareils. Nadine: - Je ne sais pas. - Comment faire pour savoir? Paul: Je remplis le rouge et le verse dans le jaune. Tous: C'est pareil, on peut mettre autant de sable dans l'un

que dans l'autre. "Albert: Non, je ne suis pas d'accord, le jaune est un peu plus

petit, il y a du sable qui est tombé à côté. "Tous: - Non, Paul a remis le sable qui est tombé.

"' Albert n'es~ pas convaincu, il refait lui-même l'opération très soigneu­sement sans laisser tomber de sable et se range finalement à l'avis général.

Remarques: Dans ce modeste essai il y a beaucoup de choses intéres­santes. Tout d'abord on vérifie ce que les psychologues nous apprennent: l'enfant e~t frappé par les ressemblances ou les différences: rouge, jaune; ~r~nd, petit, a~ant de découvrir que ces seaux sont pareils. Il y a aussi cette ~d.ee de remplIr le rouge pour mesurer le jaune; au fond , puisqu'il s'agit ICI de grandeurs continues, cela représente une correspondance terme à terme. E~in n~us découvrons cette soif d'absolu chez l'enfant: tant que ~e pl.us petit gram de sable est hors du seau, tombé à côté, ce ne peut pas etre Juste.

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Apprécions encore la retenue de la maîtresse qui n'intervient presque pas laissant à l'enfant la joie de manipuler, d'observer, d'e~périmenter et de pe;ser tout haut. Enfin admirons le suspense de la première moitié de l'ex­périence où l'on appréhende le problème sans encore passer à l'action. En fait, ce modeste essai est bien plus riche que je ne le pensais, comme ces petits oiseaux pleins de vitalité qui ont la voix plus grande que le corps.

DEUXIÈME EXPÉRIENCE

Mesures de contenances

Matériel: sable; deux petits seaux de contenances inégales et deux grands seauX de même contenance chacun.

- Les deux grands seaux peuvent-ils contenir la même quantité de sable?

Antoine:

Claude:

Paul:

Les deux grands seaux sont paT'eiJ.s, Hs contiennent la même quantité; pour vérifier je remplis un grand et je le verse dans l'autre, c'est plus rapide, je n'ai pas besoin des petits. Je remplis un grand avec un petit, puis je vel"Se le grand dans l'autre grand. Les deux grands ne sont pas pareils; je remplis le rouge avec un petit, cela fait deux fois le petit pour remplir le grand; je me1s aussi deux fois le petit dans l'autre grand. C'est juste, ils sont pareils; pourtant je ne le croyais pas.

Pourquoi? P.aul: Quand je regarde, je crois toujours que celui-ci (rouge)

Albert: est plus grand. ,

- J e pr~nds un petit seau pour remplir un grand et le même petit seau pour remplir le grand seau.

- Pourquoi le même petit seau? Albert: - Parce que les deux petits seaux ne sont pas de la même

Lise: grandeur, cela ne ferait pas juste.

- C'est mieux de garder le même seau (mesure) parce qu'au­trement ce ne serait pas pareit

Nadine: - Je peux mettre deux petits seaux dans ce grand, je mets également deux petits seaux dans l'autre grand; si cela déborde, il est plus petit (le deuxième grand seau), si c'est plein, les deux grands seaux sont pareils, si ce n',est pas

Joël:

DanieHe:

plein, le deuxième est plus grand que le premier. Pourquoi deux petits seaux? Je n'en ai pas besoin. Je mesure avec un petit seau et je compte le nombre de fois que je verse dans les grands. Je rempli,s les deux petits et je les verse dans un grand, puis je fais la même chose pour l'autre grand; il y a trop de sable dans les deux grands seaux.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mars 1969

',, ' """""":" Le trQP est-il identique dans les deux cas? ., " <D'l:niell.e; Oui, j'en ai un~ poignée dans ma main, chaque fois que

le: grand seau ~st plein; les deux grands seaux; ont la même quantité de sable.

Pierre: ' J'utilise le petit seau comme une pelle, je n'ai pas besoin . de deux pellès ...

Remarques: Cette expérience est intéressante en ce sens qu'elle suscite beaucoup de solutions et que la plupart d'entre elles peuvent être seulement imaginées (Cf. Antoine, Claude, Albert, Joël). Il y a là le gage d'une matu. rité certaine; en effet les adultes ne se dispensent de peser, de mesurer, de calculer que s'ils sont sûrs de leurs déductions; il faut donc encourager chei l'enfant une telle attitude. M. Piaget dans la «Genèse du Nombre)} lorsqu'il s'agit d'un te·st qui prévoit des manipulations, demande souvent à l'enfant, au · préalable, son 'appréciation, ne ~aisant appel qu'à son jugement qui. sera confirmé ou infirmé par l'expérience qui suivra.

, Paul (cf. ci-dessus) part d'un a priori: «Les deux grands seaux ne Sont pas pareÎ'ls», . p~is f'econnavt après mesurage que les contenus des seaux sont égaux, pour terminer ainsi: «Quand je regarde, je crois toujours que le rouge est plus grand».

Que d,'hésltations qui rappellent étrangement la période de la «variance» du nombre dc;tn$ les grandeurs discontinues.

~'adine, elle, part d'une réalité: «Je mets deux petits seaux dans ce gr/and» puis elle imagine avec une rigueur extTaordinaire ce qui pourrait se passer si· ~l1e ver,sait deux mêmes seaux dans l'autre grand seau. Ses déduc. tioris sont étonnantes. Gette projection dans l'avenir immédiat est très rare chez; des enfants de son âge (6 'ans). On redécouvre avec Nadine combien l'acte physique es;t le grand pourvoyeur de l'intelligence.

B. Beauverd

"<ï ' _'"

PAGE DE ÇOUVERTURE

Lutteur. - Cette œuvre appartient au début de la dernière période de l'art grec. Si on la compare à la statue publiée le' moi's dernier, on constate un: affaiblissement de la vigueur musculaire, toute l'attention du sculpteur étant prise par l'aspect instantané de l'expression, par le souci de traduire ce court moment d'attente où le lutteur semble prêt à bondir sur so.n adversaire. Le souci de l'instant 'se ,substitue à la calme plénitude statique de l'époque clas$ique. (Musée de Naples).

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Mathématique moderne

et • SIgnaux routiers

p~r B. Fiorina, instituteur - 23 p. A4 . / / /' . Editeur: Centre d'information de la Societe PedagOgIque Genev01se (SPG) , Vernier (GE) .

Qu'est-ce que la mathématique moderne?

On en parle dans tous les mi'lieux, surtout dans les famiiles ~ l~s eê~les. Elle y est déjà enseignée dans les classes /et.rlantines et ~au C:yd~ d ?nentatlOn, sans parler des écoles secondaires et supeneures. Elle va blentot figurer dans les programmes primaires. . . . Les parents des élèves qui reçoive~t cet eITS'~lgnement . nouveau sont désorientés. Dans ce domaine, l'informatlOn est suffisante. Pour comprendre la mathématique moderne, il faut en faire, comme pour apprendre a n~g_er, il faut se jeter à l'eau. ' . . / Màis où trouver un ouvrage à .ta portée des débutants, fuss'~n~~l~s ferres en math. classique? Il n'yen a pas. Tous sont œuvres de s~eClalistes, ou trop abstraites, ou trop copieus'es. :

, L'auteur du travail qui vous est proposé a vOIIlu ~ombler cette lacune en composant un gurde très simple, à la po~tée -de n'unpor~e quel lecteur moyennement doué, pourvu qu'il soit attentIf. P~u.r pOUVO.lI ~nalyser un ensemble quelconque, il s'agissait d'abord d"en ChmSI'f un qu: smt conn~ de tous actuel et concret, et d'en tirer intuitivement l"essentlell des . notlOns à la' base de la mathématique nouvelle. . . '.

Quel autre ensemble pouvait-il mieux convenir que cel.ui des s!gnaux routiers? - A l'aide du dépli-ant du TCS contenant 126 SIgnaux, 1 auteur a dégagé tout ce qu'il est utile de savoir pour .ana!lyser ,la stru~ture d~ tout autre ensemble formé d'éléments concrets (êtres) ou abstraIts (chiffres, lettres, points). , . . .

L'important était donc d'exploit~ méthodi9-:lement un domam:e f~m~her à tous, celui de la circulation routlere, en utIlIsant les q,uelques l?nnclpes de la logique que tout le monde manie, mais plus ou moms conSCIemment et heureusement. '

Les titres des 6 .chapitres de l'ouvrage précité n'ont rien de réba!batif: Logique - Ensembles - Opérati?ns (sur l/es ~nsembles) - RelatIOns -

Fonctions - Nombres entiers (opérations, numeratlOns, groupes). . Chacune des 20 pages didactiques est co~sacrée à. un/e notion précise suivie de quelques exercices avec leurs solutlOns expliquees. On ne peut mieux mâcher un travail!

Pour se procurer ce guide, il suffit de verser Fr. 5.- ,au CCP,12.- 15155 du Centre d'information SPG à Vernier (GE). L EdIteur

19'

Page 12: L'Ecole valaisanne, mars 1969

G ymnastique ...... a domicile Tâches à domicile! Thème en or, sans cesse remis en discussion. Etes~

vous pour ou contre? Modérés, comme ·la plupart? Peu importe: vos élèves comme tous les élèves de toutes Tes dass'es de ce pays, rentrent chaqu~ jour de l'école ·avec un pensum plus ou moins lourd à flaJÏre à ~a mai,son. Preuve que les arguments «pour» l'empolitent Isur 'les au1Jres.

Alors, puisqu'H est si évident que i'ienfant doit s'habituer à travailler seul 'chez lui, à ~aire cet effort de s'instail!ler à sa table sans Ile contrôle du maître, à répéter verbalement ou par écrit le ,travai!l de la olasse, pourquoi n"ClJppliquerait-on pa:s le ~ystème à }a gymnastique?

Je connais des collègues 'qui le font 'avec succès ... Des Zurichois, par exemple. Peut-être est ill aus,si des Valaisans? .

Vous s'avez - c'est devenu un lieu commun - que nos enfants man~ quent de mouvement; que leur mus'culature ne se développe pas suffisam_ ment ·oar leur vie de petits civiii,sés 'est trop moUe, trop confortable. Vous savez que les colonnes vertébrales de nos élèves sont sujettes à des défor­mations plus nombreuses qu'au début du sièole. Il est urgent de fortifier au moins leurs muscles dorsaux et abdominaux par des exercices systématiques répétés chaque jour. Le chef du Département vous l'a rappelé par sa circu­laiœ de s'eptembre 1968.

Ess·ayez donc d'encouJ.'lager vos élèves à répéter à la m'ais on, 15 ou 20 fois chaque soir, certains exercices que vous i'eur aurez enseigné·s durant les leçons de gymnastique. Par exemple:

~usculature dorsale

Couché à plat ventre, bras le rong du corps: redresser le torse en lev.ant les bras 'en arrièr'e en haut Cà l'horizontale).

Musculature abdominale

Couché sur ~e dos, pieds ca:lés sous un meuble: s',asseoir sans l"aide des bras, puis redreslser le dos en lelvant les bras de côté; relâcher }e dos, bais8er les bras et reprendre la position couchée. Plus tard, pieds non oalés.

Ce sont là deux pos:sibiHtés; vous en connaissez d'autres. Si vos enfants mordent, Hs en tireront un profit di'fect et certain. Mais smtout, vous leur aurez fait comprendre que la gymnastique n"est pas «une branche» oomme les autres, mais bien un art de viv1"e qui doit pénétrer dans l'Iactivité quoti­dienne de l'individu pour sauvega'fder Is'On équillibre. Et peut-être, qui sait? réussirez-vous par là à 'entraîner encore les parents. Cela s'est déjà vu. Faites l'essai. Cela vaut bi'en deux problèmes sur les robinets!

Curdy

20

[ PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

EXAMENS D'ADMISSION AUX ÉCOLES NORMALES

Les examens ordinaires d'admission à. l'Ecol~ n?rmale ~es i~stituteurs et à l'Ecole normale des institutrices, sectIOns pnmarre et menagere auront

lieu vendredi 23 mai 1969, à partir de 08.15 heures à MARTIGNY, Collège communal, pour les jeun.es gens;, à SION, Ecole normale des institutrices, pour les Jeunes filles. . .

p "tre admis à l'Ecole normale, cours probatoire, le candIdat dOIt tt in~~~ e15 ans au moins dans l'année où ii se présente à. l'examen et ~v~ir suivi préalablement au minimum deux annee~ d"enseignement se-condaire du 1 er degré. ,.,'

T us les candidats ont l'obligation de s'mscnre aupres du SerVIce can­tonal ode l'enseignement primaire, ménager et des écoles normales

jusqu'au 31 mars 1969 au plus tard. Le Département adressera ensuite à chaque candIdat Jes instructiops

détaillées concernant les examens.

Sion, le 26 février 1969. Le chef

du Département de l'instruction publique M. Gross .

ÉCOLE PIŒPARATO RE PARA-MÉDICALE

Les examens d'admission à l'école préparatoire para-médicale auront lieu à l'Ecole normale des institutrices à Sion

vendredi 30 mai 1969, dès 08.30 heures Cette école, qui commencera en sep~embre 1969, comprendra ' deux

classes de 1 re année et une classe de 2e annee. Conditions d'adluission . . Sont admises à l'examen d'entrée en classe de 1re année, .l~s Jeunes fII;es

'. domiciliées en Valais, âgées de 16 ans au moins, et .ayant SUIVI deux/ annee~ d'école ménagère ou deux années d'école secondarre du 1er degre et u

cours ménager. . t suivi Sont admises en classe de deuxième année, les élèves qUI on .

avec succès le COUfS de 1 re année. Z1

Page 13: L'Ecole valaisanne, mars 1969

Délai d'inscription

Les inscrip1Jions a~x ex'am~ns sont reçues jusqu'au 15 avril 1969 plus tard, palf le S.ervlOe cantona.i de iJ.'ens/eignement primaire et ména au Les demandes tardives ne pourront être prilS'es en considération. ger,

La cand~~ate 'qui doit 1subir un examen joindra à son insor1ption 1 documents SUivants: es

a) l'acte de naissance' b) le livnn scolaire' ' c) un certifioat médical' d) le certificat ménager~ e) le certificat de bonne·s mœurs. La convO'catÏ'on aux examens se fera par let1Jre individuelle.

Sion, 'le 26 février 1969.

Le chef du Département de l'instruction publique

M. Gross

VALAIS ROMAND

Exa men dt admission aux sections de

r enseignement secondaire du premier degré

J. DATE DES EXAMENS

L'es ~x'amens d"entr~e pour la première année de la section générale des eca~es secondaires communa'les et régionales se dérouleront le mercredI 21 mai 1969 à 8 h. 30.

Les 'examens. d'~ntrée pour 1a première année de la seotion iJ.ittérake (~l~s.s'e de Pnn~lpes) des coUèges Cilassiques et des écoles secondaires reglOnales 'se derouleront le mercredi 28 mai 1969 à 8 h. 30. ~es '~xamens durer~nt tourte la journée; Ï'ls auront lieu dans les divers etabliss'ements sco~arres de l"enseignement secondaire du premier degré.

II. CANDIDATS A LA SECTION GÉNÉRALE

Lieu des examens

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Chaque ca~d.idat doit être inS'Oflt 'aUipTès de l'école la plus rapprochée de son domlOHe; le cas de l'internat est réservé. Nature des examens

Les examens comporteront des épreuves basées sur le programme de la 6e année primaire.

CENTRE D'INTÉlU!T

La fahrique d! emhalla ges «Moderna » à V ernaya z

I. HISTORIQUE ET DÉVELOPPEMENT DE LA FABRIQUE

Quelques dates 1931 Naissance de la maison avec fabrication d'emball.ages en bois scié. 1932 Association des deux directeurs (Fournier-Bochatay) association

simple. 1933 Départ de la fabrique «Moderna» qui a été greffée sur la première

fabrication en bois scié. 1933 Première livraison importante de marchandises. 1947 Fondation de la S.A. de flamil~e.

Raisons de cette industrie Une industr.1e de ce genre devenait une nécesisité à iJ.'époque, pour le

Valais. La culture de la fraise prenait de plus en plus d'ampleur dans ce canton et les paniers à expédition venaient d'Allemagne. Malheureuse­ment, les années de grande récolte, la iJ.ivifaison des paniers n'arrivait souvent pas daus le temps, ce qui oausait de grandes difficultés pour iJ.'ex­pédition des marcha.ndllies. De plus ~es abricotiers et les pommiers arrivaient en pleine produotion.

Personnel de la maison Au début, iJ.a fabrique n'occupait que de ~a main-d'œuvre du pays:

hommes et femmes: 60. Actuellement: 5 % de la main-d'œuvre est suisse, le 95 % étranger

(italiens en majorité) 150 - 180 personnes.

Remarque On déplore malheureusement une ,absence tota[e de jeunes. Tout le

personnel est occupé à l'intérioor, sauf parlois le tronçonneur.

Machines - Moyens de transport La fabrique possède une grande quantité de machines à: scier - rouler -

agrafer. On doit effectuer un renouvellement continu de ces machines. Les transports sont effectués par: - 9· c,amions qui des1servent le Valais; - Wagons CF~ pour le reste de la Suise (400-500 wagons par année).

Lieu de vente - Valais pour: asperges, cerises, trai'ses, abr,icots, pruues, pruneaux,

poires, pommes etc.

Remarque On constate une diminution de la culture de la fraise .et; un déplacement

des abricots sur le coteau et en montagne.

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mars 1969

- Bâle: cerises. - Genève: légumes. ~. Tessin: légumes.

Remarque

Le Tessin diminue ses achats puisque des fJabriques semblables Sont en plein développement dans ce canton.

La fabrique -exporte également en pays étrangers. Répartition du travail

Le travail de la fabrique a un oaractère spécial: il! est saisonnier cec' est dû. au peTSonnel (étranger). Les vacances sont données en hiver, lo~squ~ la maIson ferme ses portes (1 mois - 1 mois et demi). Le personnel suisse compens~ ces longues vacances par des heures supplémentaires faites e bonne SaIson. n

Production

. La fabrique fournit 25 000 emballages parr jour. - d'octobre à mi-décembre: marchandises en stock - mi-décembre - février: fermé - février - mai: marchandises en stock - mai à octobre: marchandises pour la vente

Remarque

Comme l'on consta;te, la fabrique doit posséder une immense surface de hangars pour permettre de stocker toute la production.

-L~s :nois de juin et juillet sont les plus forts pour la vente qui arrive parfOIs .a 4~ wago~s par jour. Il est évident que durant cette période la productIOn Joumahere ne suffi'f pas et qu',H taut puiser dans les dépôts. Commerce 1. Les achats de bois ont lieu: ~ 80 % avec le canton de Vaud (Association forestière vaudoise)

transport par camions et wagons; la % avec le Valais; la % avec Neuchâtel et Fribourg (Morat).

Remarque

. On constate une diminution d'achat avec le Valais. La plupart du commerce se fait avec l'Association forestière vaudoise

parce que ce sont des inspecteurs foresticrs qui s'ont responsables de ces V'ent~s et que l'As'Soci.a~o.n d~éfend ·aussi bi~n les intérêts de l'acheteur que celUI du vendeur. CeCI eVlte egalement le deplacement pour les achats. 2. La vente ,se faît aux coopératives ou aux marchands de fruits. Quelques chiffres

Surfaces: dépôts: 20 000 m2 (1000 wagons de marchandises). - chanti'er, usine: 38 000 m2

terrain: 70 000 m2

_ consommation de bois en 1968: 8500 m3 _ salaires 1968 charge comprise: Fr. 1 400 000.-L'usine possède à di.sposition du personnel 33 logements compiètements

équipés.

Quelques düficultés d'avenir La plus grande concurrence vient d'Ha.ue qui a œai1 baisser ,les prix suisses

depuis 3 ans. L'Ialie exporte à des prix très bas, ce'CÏ provi'ent de 3 raisons i1Ilportantes: .

_ le prix de la main-d'œuvre est nettement infél'ieur en Italie; _ les douanes sont très bas'ses; _ les transparus sont faciles. Autre problème important que la fabrique eut à résoudre, ce fut le

contingentement du bois durant la guerre.

Etape de transformation du bois 1. Les billes de bois sont tronçonnées par la longueur à l'extérieur; 2. Les machines se suivant, le boilS est:

- écorcé - déroulé - coupé de largeur;

3. Puis les bûchies sont tressées (toujours avec le bois humide); 4. La durée de transformation habituelle est de 20 minutes. L'usine peut

se présenter comme un long corridor où fientre une bille de bois et d'où sortent des panier:s - oaisses - caissettes; Débit moyen: 25 000 emballages par jour.

Résumé La Maderna est une usine siwée au nord du vÎlHage de Vemayaz; elle

fabrique toutes les catégories d'embal'lages néces's'aires pour les fruits et légumes de nos régions.

II. TEXE DE LECTURE: UTILITÉ DE L'ARBRE

Des créatures de toutes sortes r1ampent ou cour'ent dans les fourrés, peuplent les pui'ssantes racines, des oiseaux volent au-dessus des plus hautes frondaisons et nul ne saurait apercevoir i'inex1!flÏicable enchevêtrement de cet univers végétal.

Puis -soudain, du sous-bois nous parvient un bru~t sec et persistant: chocs nets et réguliers qqui semblent vouioir scander cette musique de la forêt. Deux hommes, dans une olairière inondée de -lumière, sont en train (l'abattre le large tronc d'un hêtre encore plein de vigueur, et à chaque coup de hache, on s'attend maintenant à la chute du grand arbre. Soudain tout bruit cesse, mais au bout de quelques secondes un craquement sinistre déchire l'ail', et l'on voit, en effet, iJ.e hêtre s'écrouler, en écrasant dans 'Sa chute ses branches et S'es feuilles. Nous venons d'assister ici à la première

2S

Page 15: L'Ecole valaisanne, mars 1969

d'une longue succession d'opérations qui ont, dans l'histoire de la civilisa­tion, une origine très lointaine.

Le vieil arbre qui avait abrité tout un monde de nids et de chansons n"est plus qu'une masse de bois, dont le prix s'établira selon son essence: son état de conservation, son poids. Sur lui, s'acharnent, rapides et préci'ses, les cognées des bûcherons pour le dégauchir et le dépouiller de sa cou­ronne de branchages. Une foi,s abattu, l'arbre sera dépouillé puis amené par chemin de fer ou camion dans ~'enceinte de 1'usine où il subira les di­verses transformations.

Avant de nous livrer la substance même dont il est formé, l'arbre nous a offert, durant sa longue vie, l'oxygène. que nous respirons à pleins poumons dans ra forêt et la vapeur d'eau, indispensable pour humidifier l'atmosphère.

Utilité de l'arbre Les arbres nous rendent les plus grands services, en retenant, avec leurs

nombreuses r'aoines, la terre qui, sans cette défense, serait ravinée, creusée, emportée par les eaux; ils s'opposent aux glissements de terrain et empêchent bien des avalanches de 'se produire. Les grandes inondations ne sont souvent pas autre chose que la conséquence désastreuse de l'avidité des hommes qui, tout le long des siècles, ont témérairement sacrifié des forêts entières, sur le flanc des montagnes. A la fonte des neige, l'eau n'étant plus arrêtée dans sa course par la forêt, qui eût formé une espèce d'éponge, s'e précipite dans la vallée, par des milliers de ruisseaux souterrains, grossit démesurément les rivières, envahit la plaine, 'emporte troupeaux, maisons, êtres humains.

Nous avons lais'sé le tronc de notre hêtre aJU moment où, gisant, on le dépouillait de sa parure et l''Ün s'apprêtait à le transporter dans la vallée. Avant de subir sa totale transformation, un certain temps s'écoulera encore. Il faut que, par toutes ses fibres, le b01s rende l'eau dont ii est imprégné afin d'être ramené au poids qui assurera sa struoture définitive.

Diverses utilisations A part son utiHté dans la fabrication des emballages, il. entre dans la

construction de notre mobilicr, des poutres, planchers, toitures des maisons, des traverses de chemin de fer, des coques de navires ... Nous devons insister sur une matière première fmi importante tirée du bois: ill s'agit de la cellulose, aveC laquelle on fabrique la pâte à pap[er, et aussi de nos jours, des tissus syntétiques. L'utilisation de la cellulose prend de plus en plus d'extension. Rappelons aussi que le bois a permis d'exécuter des œuvres d'art admirables, parmi lesquelles }lOUS citerons, par exemple, les salles de la cathédrale d'Auch ou celle plus célèbres encore, de la oathédrale d'Amiens, où la dentelle de bois a été si finement sculptée qu'elle vibre sous les doigts, comme les cordes d'un instrument de musique. Et comment ne pas évoquer ces merveilleux violon où l'âme du bois elle-même s'exprime et chante sous l'archet frémissant de l'artiste digne de la réveille'!! Mais, nous 1'avons vu, l'arbre le plus humble nous est encore utile, puisqu'il s'oppose, dans la mesure de ses forces, aux conséquences redoutables de l'érosion.

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B. V. No 7, Mars 1969

Travaux manuels pour Pâques

rRA v AIL MANUEL - DEGRÉ INFÉRIEUR

POUSSIN SORTANT DE L'OEUF No 693 P

Matériel: _ 1 poussin _ 1 coquille d'œuf (non livrée par l'ODIS) _ 1 carton blanc de 10 X 10 cm.

_ 1 papier crêpe vert d'environ 20 X 10 cm.

Montage: _ Nettoyer délicatement la coquille. ., ,. ". . _ Au moyen de la coUe, fixer le poussm a 1 mteneur de la coquIlle et

coller ensuite celle-ci au centre sur le c~.rton blanc.. " , ., . ' " _ Découper dans le papier crêpe de petltes franges rrregulieres pour lDllter

le gazon. . ·ll 1 II t _ Disposer le gazon ainsi obtenu tout autour de la coqUl e en e GO an. Prix du montage: Fr. -.50.

Page 16: L'Ecole valaisanne, mars 1969

E. V. No 7, Mars 1969

TRAVAa MANUEL -DEGRÉ MOYEN

UNE CARTE POUR PAQUES No 694 P

Matériel:

- Mi-carton bleu ou brun de 25 X 15 cm. - Papier gommé vert de 10 X 4 cm. - Ouate jaune - Déchets de feutrine orange et brune

Montage:

- Plier le mi-oarton en deux, afin d'obtenir un reotangle de 15 X 12,50 cm. - Dans le papier gommé vert, découper le gazon. - Décalquer le pons,sin sur la carte, côté extérieur. - Dans les déchets de feutrine, découper les pattes et le bec (Orange)

et l'œil (Brun). - Placer et coller le bec et les pattes. - Sur ' toute la surface restante, étendre régulièrement de l,a colle. - En suivant les formes du dessin, coner i' ouate. - Lorsque tout le poussin est recouvert, enlever Je surplus en arrachant

délicatement. - Eventuellement reca11er un peu d'ouate pour donner un mouvement

d'ailes au poussin. - Pour terminer placer l'œil et coUer le gazon. Insorire les vœux à l'intérieur

de ~a carte.

Prix du montage: Fr. -.30.

E. V. No 7, Mars 1969

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mars 1969

E. V. No 7, Mars 1969

TRA V AIL MANUEL - DEGRÉ SUPÉRIEUR

HOTTE-SURPRISE

No 695 P

Matériel:

- 1 mi-oarton rouge de 15 X 30 cm. - 30 cm. de ramie blanche - 4 attaches parisiennes - De la paille de couleur - Ouate (non livrée par l'ODIS) - Fil noir (non livré par l'ODIS) - Déchets de feutrine de couleurs diverses

Montage:

- Dans le mi-carton Touge, découper la hotte (légèrement plus grande que noue des'sin).

- Sur les pointillés, passer la pointe du erseau pour bien marquer 1es plis. - Monter la hotte en collant ia partie hachurée sous A. Fermer le fond. - Couper la ramie pour obtenir deux bandes de 15 cm. - Avec un crayon, marquer les endroits où seront placées les bretelles.

Percer les trous pour les attaohes parisiennes, fixer les bretelles au moyen de celles-ci.

Le lapin:

- Se munir d'un peu de ouate blanche, la f.açonner en forme de tête en y mettant un peu de cone.

- Dans la feutrine grise, découper deux grandes oTeiHes et les caller derrière la tête du lapin. Découper les yeux et le museau dans de ~a feutrine de couleur. Coller les yeux.

- Découper quelques morceaux de fil, les enduiTe de calle et ,les fixer 'sur le bas du visage pour les moustaches. Coller 'Sur les fils, le museau en feutrine.

- Il reste à fiXler ia tête du 'lapin 'sur Œa hotte (non du côté des bretelles) avec de la colle, à la remplir de pame et à y cacher quelques friandises.

Prix du montage: Fr. -.40. : so

E. V. No 7, Mars 1969

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_ E. V. No 7, Mars 1969

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TRAVAIL MANUEL

UNE AMPHORE

No 696 P

Matériel:

1 œuf ouit dur _ 1 mi-carton de couleur de 12 X 1 cm. _ 1 mi-carton de couleur de 6 X Il cm. _ Quelques gommettes

Montage:

_ Partager le mi-oarton de 12 cm. de raçon à obtenir deux bandes de 1/2 cm. de largeur (anses). Faire de même 'avec le mi-carton de 11 cm. pour obtenÏ<r deux supports de Il X 3 cm.

_ Monter les deux socles. Pour cela, couper des franges régulières de 1 omo 1/2 de profondeur sur la longueur des deux bandes.

_ Rouler les bandes autour d'un objet rond pour donner une forme arrondie. _ Vérifier la grandeur du soole en posant l'œuf dessus et coller. Eoarter

les franges en les collant. _ Procéder de même pour le sommet du vase. _ De chaque côté, fixer les anses au myen de la colle. _ Décorer aV'ec des gommettes ou de la peinture.

Prix du montage: Fr. -.20.

P.-S. TRAVAIL MANUEL No 693 P

Dans l'Ecole valaisanne d'-avril, vous t-rouve'l."ez un modèle de bricolage pour la fêt'e des mères (bouteille décorée). Demandez déjà maintenant à vos élèves de collectionner de petites bouteiil.iles vides (bouteiilles de parfum, bouteilles de pharmacie, etc ... )

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mars 1969

E. V. No 7, Mars 1969

Na. • La lecture fouillée du mOIS ••.

LE DOMESTIQUE DE CAMPAGNE

C.-F. Ramuz

pour lui, il a seulement faim. Il a seulement faim et sommeil, parce que la journée a été longue, 'et que toute sa force est à présent dépensée. Il se laiss'e tomber 'sur le banc dans la grande cuisine sombre; mettant ses bras en rond autour de son écuelle creuse, ill s'accoude à sa place, et se tasse à 'sa place, les épaules rentrées, pendant que la soupière passe d'un des convives à l'autre et vient à lui, et H la tire à lui, et i'l puise dedans. Les coudes collés à la table et la main seule se levant, tandi,s que la bouche y,a à sa r:encontre, et elles font chaoune la moi,tié du chemin. Il est carré, têtu; il a le front barré, il fait entrer entre ses lèvres le bord de la cuillère ronde, il renverse un peu la tête; et on entend le bruit qu'iQ fait en humant sa soupe fumante. Car l'affaire est de bilen manger. Et tous sont comme lui: leur affaire est de bien manger. Pour que le repos du lit soit meilleur et le sommeil vide de rêves, H faut y aller l'estomac rempli. La soupe, un plat de lard, un plat de légumes. Un morceau de lard grand comme la main, et, de soupe, au moins deux assiett:es. Il y a au plafond une vieiUe lampe allumée; elle est suspendue aux poutres noi~cies par le moyen d'un fil de fer, et se balance un peu, avec un globe blanc, ,tacheté de noir par les mouches. Le couvercle de la marmite grelotte, laissant pas'ser une épaisse vapeur, avec, qui lui répond, le sourd battement de l'horloge; 'et le reste du jour s'en va de 'la fenê1Jre ...

C. Questionnaire

Marcel Raymond, Anthologie de la Nouvetlle française La Guilde du Livre, Lausanne

Rechercher préalablement 'le s'ens des mots sensation, sentiment et préoccupation.

1. Le domestique de campagne éprouve deux sensations. LesqueUes? 2. Montre-t-ill des sentiments? Pou~quoi? 3. Que 'sait-on de son caractère? 4. Relève les détaHs qui expriment la fatigue de l'homme. 5. L'homme a faim. Quelles expressions le montrent? 6. Quels cons'eils ta maman donnerait-elle à cet homme quant à sa façon

de manger? (Exprime-toi à l'impératif!) 7. Quelle est la principale préoccupation de tous en ce moment? Pour-

quoi? ' 8. Ici, bien manger signifie-t-il manger des mets délicats? Manger beau­

coup? Manger correotement? Etre bren servi?

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mars 1969

9. D~ quoi le dé,co~ est-il fait? * Qu~ penses-tu du choix opéré par Ram'Uz. *10. RamI uz es dt/ re.a1

1 Ist~·1 Son domesüque est conforme à la réalité. Relève

que ques etaI' s ree s de ce portraIt.

D. Rédaction

Il. Résume, à l'aide d'une douzaine de propositions court5s, l'essentiel du texte. Tu écriras: 1) il s'assied; 2) il .... ............ ; 3) il ..

E. Style

* 12. Le ton uti:lisé par ~.aI?uz n'est pas humoristique, pas'sionné, grandilo­quent, plaIsant, artifIcIel sec mai,s

* 13. Le ~tb~~ de s~ phr,as;s est-itl co~t'~"~'~pï~~"'~ple, harmonieux, sac-'cade, vane, rapIde, heurté, ....... .. ....... ?

*14. L b ..... ~ .. .. ~~:a ulaire utilisé est-il recherché, technique, précis, compliqué,

*15.

*16.

Le . te~te abonde-t-il en comparaisons, répétitions, images, eHipses antlthes'es, ..... ... ........ ? Pourquoi? ' Il y a des liens entre le personnage décrit 'et la façon d'éorire _ le style ~. de Ramuz. Résume en quelques adjeotifs et quelques courtes proposItIOns le portrait de l'homme.

*17.

Souligne maintenant dans ta réponse celles de ces expressions qui pourraient s'appliquer au style de Ramuz. Quels personnages Ramuz décrira~t-iJ avec prédilection?

Pour le maître

. Dans un premier moment (et 'sans que l'on ait parlé 00 quoi que ce SOIt du texte), proposer aux élèves les recherches A et Bei-dessous.

Recherche préalable (au choix et facultative)

36

A

- Je me documente sur Ramuz et rédige une courte biographie de l'écrivain.

- Je ~r6pare une lecture expressive à fa~re à mes camarades. - !e ~IS/ le texte cél~bre d~ livret de famille vaudois*. Pourquoi a-t-on

Insere cette page d un poete dans ce document officiel? J'app~rte en ~lasse un fac-similé de l'écriture et J.a sign·ature de Ramuz.

- Je presente a mes camarades le disque «Ramuz lu par -lui-même» (M. ~~ P. Fœtisch- 6, rue de Bourg, Lausanne, 13 francs).

- Je VIsite le Musée Ramuz, à Pully, en faisant un crochet par la Nluette et le cimetière. Mes impressions.

B

QU'est-ce. qu'un do~e~tique de ~ampagne? (l'homme - son aspect son traVail - son utIlIte - 'ses habI,tudes - ses qualités et 'ses défaUJts son audience).

La premrere heure de lecture sera cons'acrée au ,questionnaire C .. l!ne fois les réponses disc~tées en .comml:n, Pdass'~rd/da)ns 1 ~eu~eDde ~~m~osItI(on , l'exercice de rédactIOn Il (mventalfe es r ees , pms a l'e ac on en a mmun, au tableau noir, ou travai~ personnel de l'élève). co En totalité ou en partie, à l'aide du canevas ci-dessus (question Il), aIIlper le portrait d'un domestique, en s'efforçant de faire abstraction A du

C te étudié. Si eUe est faite en commun, cette recherche fera apparalt:re ~:s divergences de vues quant au ch.oix de cert~ins terme~, abs?lument d'placés dans le portrait d'un authentIque domestIque. La dI'Scussl0n per­;eHra de rendre plus percepitble, par la 'suite" le style de Ramuz.

A titre d'exemple, voici un !texte formé de phrases glanées dans les travaux d'élèves de 5e année:

Il entre, la tête basse, en traînant les pieds. Il déboutonne son gilet et s'affale sur le banc crevass/é. Il to~be de fatigue car la j5)l~rnée a été d~,re. La tête enfoncée dans les epaules, 1'l attend. Il semble mediter. La souplere passe de mains en mains. Son tour arrive enfin. Il se sert lente?1ent: Il ~'est ni rasé ni lavé; il a de grosses mains calleuses. On entend ,le brmt qu'Il faIt en buvant sa soupe. Il pense qu'il faut bien manger pour bien donner la chasse aux rêves. Maintenant, ill se sert copieusement de lIard et de légumes. Il ne regarde que son assiette. Sur le feu, la marmi~e cha~te. L'horloge., appli­quée, bat à la même vites'se que son cœur. Le Jour baI's'se, et la nmt prend la relève, peu à peu, sans se faire remarquer.

Dans la s'econde heure de lecture, questionnai're sur le style E (élèves avancés). Au degré 'moyen, le maître conduir a cette recherche oralement.

Après dépouiIJement, enchaîner avec F, en utiiJisant Je questionnaire E et ses réponses .

F. Style (entretien oral)

Comparer phrase après phrase le tex'1e de Ramuz et notre version établie en commun ou un texte d'élève.

Exemple: il se laisse tomber ............... dedans. Analys'e de la forrn'e. Combien de propositions? Comment sont-e1[es

reliées? Combien d'idées? Que drre du ton, du vocabulaitre, des procédés de style (questions 12 à 15)? Comment la ponctuer? Après ~ecture expressive (ou à la manière de Ramuz, si l'on possède le disque c1te) , que dire du rythme?

Relire notre version; lequel des deux domestiques est le plus vrai? Pourquoi? ù ù

Procéder de façon semblable pour le Teste du texte (tout ou partie). (Question 16) les élèves peuvent établir, après discussion, la comparai'son

suivante: Personnage décrit: fruste, sans fard; solide, rude, simple; replié sur

lui-même; têtu; ]1 cache s'es sentÎtments; économe, voire avare de paroles. Il va à ce qui est pour lui l'es'sentiel, au nécessaire. ]j} vit le moment présent.

37

r

Page 21: L'Ecole valaisanne, mars 1969

Style de Ramuz: rocailleux, lourd, lent, insis'ant.

Vocabulai,re 'si.mple, mais précis dans Il'expres1si'On. Vrsion de la réalité lucide, volontairem'ent terre à terre.

Propositions courtes, rythmées, répé:t1tioTI's, eLlipses; écon'Omie des moyens, mesure.

Original, personnel. Pour Ramuz, le ,style c'est la tifansposition du langage parlé dans la langue écrire.

Un parallèle intéressant pourrait être tiré entre natre texte et les «Man­geurs de pommes de terre», de Van Gogh. (Skira, ColL le goût de notre temps, p. 25)

Suggestions: comparer les .styles de Rembr·andt et Van Gogh (p. 20 et 21), Fr. Hals et Van Gogh (p. 22 et 23), MilNet et Van Gogh (p. 24 et 25). Lire et comluenter la page 36 où, à pifOpOS des intentions de Van Gogh, on rejoint C.-F. Ramuz et bouole ainsi la boude!

Documentation sommaire: C.-F. Ramuz, de Zermat:ten (Trésors de mon pays). C.-F. Ramuz, choix de textes (Delacha:ux 'et Niestlé, cahier No 46). Fiche No 5 (4 octobre 1968), de la Radio s'colaire romande.

Pour clore et permettre une ultime comparalson entre deux srtyJIes, vod:

La vieille servante, de Flaubert

Alors on vit s'avancer sur l'estrade une petite vieiHe femme de maintien craintif, et qui paraiS'sait 'se rat'atiner dans ses pauvres vêtements. Elle avait aux pieds de grosses gal'Oches de bois, et, le long des hanches, Un grand tablier bleu. Son vÏtsage maigre, entouré d'un béguin sans bordure, était plus plissé de rides qu'une pomme de reinetre flétrie, et des manches de sa camisole rouge dépassaient deux longues mains, à articulations noueus'es. La poussière des granges, la patasse des les'sives et le suint des laines les avaient si bien enoroûtées, éraillées, duroies, qu'eUes semblaient s'wles, quoiqu',eUes fussent rincées d'eau claire; et, à force d'avoir servi, elles restaient entrouvertes, comm'e pour prés'enter d'ehles-mêmes l'humble té­moignage de ûant de souffrances subies. Quelque chase d'une rigidité mo­nacale relevait i',express.ion de 's'a figure. Rien de triste ou d'attendri n'amol­lissait ce regard pâle. Dans la fréquentation des animaux, eUe avait pris leur mutisme et leur placidité. C'était la première foi's qu"eHe se voyait au milieu d'une compagnie :si nombreus'e; et, intérieurement effarouohée par les drapeaux, par les tambouf'S, par les mes'sieurs en habit noit" et par la croix d'honneur du conseiller, elle demeurait tout immobi['e, ne sachant s'jrl fallait s'avancer ou s'enfuir, ni pourquoi la foule la pous'sait, et pourquoi les exa­minateurs lui souriaient. Ainsi se tenai1t, devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude. ({(Madame Bovary», Lemerre, édit.)

Le texte et les exercices 1 à 17 font l'objet d'un tirage à part que l'on peut obtenir au prix de 10 centimes l'exemplaire chez Charles Cornuz, 1075 Chalet-à-Gobet. Si l'on s'inscrit pour recevoir un nombre déterminé de feuilles à chaque parution, leur prix est de 7 centimes l'exemplaire.

38

III.

IV.

v.

Conditions d'admission Les candidats doivent avoir suivi au moins le programme de la 6e année primaire.

CANDIDATS A LA SECTION LITTÉRAIRE (latine)

Lieu des examens Chaque candidat doit êtr~. insorit aupr~s de, l'école la plus rapprochée de son domicile; le cas de 1 mternat est reserve. Nature des examens Les examens comporteront des épreuves basée·s sur le programme de la 5e année primaire. Conditions d'admission Les candidats doivent avoir suivi au moins le progr'amme de la 5e année primaire.

DISPOSITIONS RELATIVES A TOUS LES CANDIDATS 1. L'inscritption se fait au moyen d'une formule ad hoc qui Isera r~~ise

au personnel enseignant primaire par les soins de la comml.sSlOn scolake. Les formules d'inscription, dûment remplies, devront être .adres'sées à la direction des établissemen~s intéressés jusqu'au 30 avril au plus tard par les soins du per.sonnel enseignant.

2. Les ré.sultats seront oommuniqués aux candidats et aux commis­sions scolaires par la direction des établi'S'sements.

3. En cas de contestation, les parents des candidats pourr~nt adr~s'Ser une réclamation écrite, dûment motivée et accompagnee ~u lIvret scolaire, au Service cantonal de l'Enseignement s'econdmre dans les dix jours dès la notification des résultats.

4. Les candidats ne recevront pas de convocation personnelle; ils ?e­vront se présenter le jour indiqué ci-dessus, à l'heure prescnte, munis du matériel nécessaire pour écrire.

5. Les oandidats qui, pour une cause de maladie, ne. J?euven~ pas participer aux examens, doiven~ faire parvenir u~ cert~l:oat medicai au Service cantonal de l'Enseignement secondaue qUi les convo­quera pour une nouvelle ses·sion.

GRATUITÉ DE L'ENSEIGNEMENT 1. La gratuité est. a~surée par la comm?ne dan~ l'é~ole la pl~s r~p­

prochée du domICIlIe des parents. La f~equenta:tlOn/d un/autre e,tablis­s'ement 'est à la charge de ces dernIers. S'Ont reserve,s les cas de force majeure pour lesquds une demande préalable doit être pré­sentée au Département.

2. Pour l'année scolaire 1969-1970, dans les CoHèges de Brigue, St-Maurice et Sion, l'enseignement dans les classes de 1re et de 2e littéraire (Principes et Rudiments) incombe à l'Etat.

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, mars 1969

VI. Pour fréquenter une école secondaire durant l'année scolaire 1969 1970, chaque élève doit s'inscrire auprès de la direction de la dit~ école jusqu'au 30 juin 1969 au plus tard . Sion, le 17 février 1969.

Le chef du Département de l'instruction publique

M. Gross

EXAMENS D'ADMISSION A L'ÉCOLE SECONDAIRE

~e service de l'enseignement secondaire a adressé aux commissions scolaIres des écoles primaires, à l'intention des maîtresses et des maître d~ 5.e, 6e et 7e année, des bulletins d'inscription en vue des examens d'ad~ ~IssIOn aux études secondaires, section générale et section littéraire (clas­sIque).

Les ~stituteur.s et les institutrices sont priés de distribuer ces formules aux .candidats qUI doivent en remplir la première partie. Le bulletin est ens';ll'te ~0~1plété par les indications du titulaire de la classe qui transmet les mscnptlOns, groupées, jusqu'au 30 avril 1969, à la direction de l'établis­sement d'enseignement secondaire intéressé.

Les services. soussignés remercient à l'avance le personnel enseignant de sa collaboratIOn et de son souci d'observer les délais fixés. , On nou~ signale par ailleurs que certaines filles qui se destinent aux et~des claSSIques seraient parfois encouragées par leurs maîtresses à aCCOill­~hr encore la sixième année primaire avant de prendre une décision défini­tIve et de se présenter aux examens d'admission.

. .En, l'état actuel de l'organisation ~colaire, nous pensons qu'il n'est pas mdIque de provoquer ce retard, les fIlles devant obtenir leur certificat de maturité au moins en même temps que les jeunes gens.

Sion, le 3 mars 1969.

Service de l'enseignement primaire et ménager

Service de l'enseignement secondaire

AU PERSONNEL ENSEIGNANT FÉMIN N 'DU CANTON

. V?U,S trouvere~ au dépôt le manuel «Travaux à l'aiguille». Techno­logIe a l usage des ecoles par BI. Wyssbrod, Elis. Sterchi, Ant. Voisard, Hedw. Glaus, Mad. Cuttat, pour Fr. 12.25.

. ,Dr.aps ~ b;oder blancs 170-260 cm. Fr. 24.60, etc. Tissu-éponge 140 cm. UnI et Impnme.

Dépôt scolaire pour Res ouvrages féminins du canton

ASSOCIATION DES MAITRES DE GYMNASTIQUE DU VALAIS

ROMAND

Durant les vacances de Pâques 1969, l'AMGVR organi,se un cours d'exoursions à ski. Ce cours aura lieu dans la magnifique région de la Bella­Tala au-dessus de St-Luc. Un guide diplômé sera au service des participants.

Date du cours: 8-9-10 avril. Lieu: Cabane Bella-Tola (2340 m.). Inscriptions: Les membres du personnel enseignant qui s'intéressent à ce

cours sont priés de faire parvenir leur inscription provisoire jusqu'au samedi 29 mars chez: Jean-Pierre Michellod, maître de gymnastique Route de Bottire 22 3960 SIERRE Téléphone (027) 5 68 22

Prix: Ne peut être fixé d'une manière définitive avant le cours. Les membres de l'Association bénéfioi'ent d'un subside.

Renseignements: Une lettre circulaire 'sera adressée à tous les participants pour leur donner les renseignements utiles à la bonne marche du cours.

NOUVEAU MANUEL D'ÉDUCATION PHYSIQUE POUR JEUNES Fn,LES

La Société suisse des maîtres de gymnastique vi'ent d'éditer en français son nouveau manuel d'éducation physique pour jeunes filles.

De conception très moderne dans la classifi'Cation de la matière, simple dans sa terminO'logi'e, richement illustré de dessins artistiques, ill est complété par un choix de mélodies d'accompagnement pour tous [es pas et par des danses et rondes très variées.

Prochainement, une bande magnétique sera disponible donnant tous les accompagnements musicaux et les rondes chantées du manuel, ce qui permettra aux institutrices de travai[ler en musique à l'laide d'un simple magnétophone.

Pour le moment, le manuel, s'ans la bande d'accompagnement, est d1spo-'. nible à l'Economat, Dépôt des fournitures sco[aires , 1950 SION, au prix

de Fr. 8.- seulement. Nous le recommandons à tous ceux et celles qui désirent renouveler leurs leçons, spécialement dans le domaine de l'athlé­tisme et des jeux.

P. Curdy, insp. gymn.

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, mars 1969

GRETI (Groupe Romand pour l'Etude des Techniques ~'Instruction)

Calendrier 1969

MARS

MAI

JUIN

JUILLET

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

Séminaires de deux jours à Genève, Lausanne et (ou) Neuchâtel. L'enseignement à l'aide d'un ordinateur. Samedi 3 mai, Lausanne. Journée d'étude: La tétiévision éducative. 2 - 6 juin, Institut de Psychologie, NeuchâteL ge Séminaire d'initiation à l'enseignement programmé. 12 juin, Vevey. Journée d'étude sur: La formation du personnel commercial. 7 - 12 juillet, Leysin. - L'enseignement avec ordinateur (pour avancés); - La conduite de réunions - Animation de groupes; - Enseignement du cinéma, cinéma d'enseignement; - Séminaire d'enseignement programmé. Journée d'étude à Laus'anne. L'emploi des moyens audio-visuels dans l'enseignement de l'histoire. 18 septembre, NeuchâteL Journée d'étude: La rentabilité de l'enseignement programmé. Samedi 4 octobre, Sion. Journée d'étude: L'enseignement d'une seconde langue au niveau élémen­taire. Séminaires de deux jours à Genève et (ou) Neuchâtel. Introduction à l'enseignement avec ordinateur. -13 - 17 octobre, Institut de Psychologie, Neuchâtel. 10e Séminaire d'initiation à l'enseignement programmé. Journée d'étude à Lausanne. Les techniques modernes d'enseignement et la formation continue des adultes. 10 - 14 novembre, Institut de Psychologie, Neuchâtel. 3e Séminaire de perfectionnement pour l'enseignement programmé.

Administration: 2, chemin des Allinges, 1006 Lausanne.

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ÉTUDES PÉDAGOGIQUES 1968

L'annuaire de l'instruction publique en Suisse «Etudes pédagogiques 1968», vient de sortiT de press,e aux Editions Payot, Lausanne. Prix: Fr. 8.50.

Vous y trouverez en 1re partie des articles intéressants SUT des sujets d'actualité:

_ Coordination et coopération scolaires en République fédérale d'AHe-magne, par E. Egger;

_ La documentation pédagogique en Suisse romande, par E. Laurent; - Pour une saine politique des loisirs des jeunes, par F. Pralong; - Aspects inédits d'une école de musique nouvelle, par J. Chapuils;

Problèmes d'éducation a'rtistique, par M. Rappo; - Didactique de l'in~üation au cinéma, à la TV, à }a publicité, par

J.-P . Golay; - Les institutions spéciales pour handrcapés dans le oanton du Tessin,

par W. Sargenti; - Réflexions sur la «relation pédagogique», par L. Barbey; - Louis Meylan octogénaire ou la pédagogie: un bain de jouvence?

par A.-M. Matter. La deuxième partie de l'annuaire vous fera prendre connaissance des

réalisations et des projets des Départements de l'instruction publique.

Documents d'histoire suisse (t 798-1847)

Dès aujourd'hui, le personnel enseignant du Valais peut obtenir, par l'intermédiaire du «Dépôt scolaire», le tome IV d'une collection en cours de publication, inütulée Recueils de Textes d'Histoire Suisse. :~

Le volume paru recouvre la période 1798-1847. La République helvétique y est expliquée par 26 documents; l'époque

de la Médiation, par 17; là Res~aura<tion suisse, par 24 et la période de la Régénération, par 43.

Ces documents proviennent de sources très diverses. Ils représentent en outre des pO's.iti'Ons fort variées. Classés Iselon un ordre chronologique, on y trouve des récits pittoresques et parfois partiaux de mémorialistes auxquels on ne se fiera que sous bénéfice d'inventaire, des textes juridiques à l'inter­prétation aisée, des dépêches officielles souvent plus suggestives par ce qu'elles sous-entendent que par ce 'qu'elles déclarent, des lettres privées parfois pleines de charme et d'intérêt.

Quand et comment les documents peuvent-ils être présentés? Dans la préface du tome 1 de leurs recueils de textes d'histoire, Gothier

et Troux donnent une excellente réponse à ces questions.

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, mars 1969

. «Il ex~ste deux procédé,s: l'un, inductif, introduit le document, soit isolé so~t assocIé à d'autres témoignages confirmatifs ou contradictoires, comm' POlI~t de départ à l'étude collective d'une question donnée; l'autre, déductif

e

le cI.te ~omme ~n élément de vérification à l'appui d'une affirmation, d'un~ explicatIOn m~gIstrale .. P~dagolP~ .de .la d~couverte d.ans.le .premier cas, et nom?re de sUjets relat~~ a la CIVIlIsatIOn, a l'art, aux InStItutIOns, s'y prêtent ~dmlfabl~ment ave~ n Imp~rte quelle dasse; dans }e second, manifesta_ tIo?- t~uJ~urs possIble, toujours efficace de cette honnêteté scrupuleuse 'lm dOIt m:pre.g~er to~t ?-otre ens~ignement historique; mais, ici comme la, moye?- InfaIllIble d attlser la sOIf d'apprendre dans un jeune auditoire e~ de. lm montrer ce que sont véritablement l'histoire et l'enseignement hlstonque, sans pour autant lui imposer prématurément l'apprentissage du métier d'historien ou d'érudit.» . , Qu~lle que ~oit ~a ~éthode ado~tée, .la mani~re la plus sûre de capÜver

1 at~en~IOn de 1 auditOIre est que 1 enseIgnant lIse lui-même le document ~n mSlst~nt ~ur les mots et sur les phrases dont le contenu renferme l'essen­~el du temOlgnage. Lorsque l'on s'adresse à des élèves très jeunes, il peut etre opport;I~ de paraphraser le document, d'en faire valoir la saveur, de me~tre en eVIdence ses aspects pittoresques et anecdotiques pour que soit mamtenue en éveilila curiosité des· élèves.

':' Michel Salamin, Documents d'Histoire Suisse, 1798-1847, Sierre, 1969, 135 Pages. Prix Fr. 4.10 l'exemplaire.

UNE EXPOSITION DU BUTIN DES GUERRES DE BOURGOGNE EN 1969

. Il Y / aura l'an prochain 75 ans que le Musée ,d'Histoiœ de Berne a été maug~re dans. le bâtiment de l'Helveüaplatz sur le Kirchenfeld. A cette occaSIOn, I?l,usieurs manifestations seront organisées, dont >la principale sera une expOSItIOn consacrée au thème: «L'e butin des guerres de Bourgogne et autres œ~~res d'art de cour bourguignon dans des coUections suisses». Cette eX~OSl'tIO~ rassemblera à Berne pour quelques mois tout ce qui est parv~nu Jusqu'a nous du butin pris par les Confédéré:s et leurs alliés au dermer d~c de Bougogne, Charles le Téméraire, figure bien connue de chaque Smss~,. lors des batailles de Grandson et Morat (1476) et de Nancy (1477). Le vr/sIt~ur.y verra le mat~riel r~trouvé dans le camp: bi/ens privés de Charle's le Tem~TaIre et de sa smte, ob]'eTs du trésor d'Etat, de la sacristie, de la chanc.ellene de campagne, tapisseries, drapeaux et armes, en un mot, tout le butm des guerres de Bourgogne. Les listes du butin et d'autres documents procureront au visiteur une image des pièces di,sparues depuis 1476-1477. En plus des objets conquis sur le champ de bataille, d'tautres œuvres d'art de cour bourguignon conservées dans des collections suitsses seront exposées. Avec les pièces du butin, elles donnent un aperçu frappant

44

de l'art et de la culture bourguignons du XVe siècle et reflètent ~n peu la magnificence et l'éclat de la cour des ducs de Bourgogne. L:expos~t~on doit durer du 18 mai au 20 septembre 1969. Le catalogue de 1 exposItIon est préparé par M. Florens Deuchler, Dr ès lettres, Rome-New York, auteur de la publication fondamentale sur le butin des guerres de Bourgogne.

Deux autres expositions seront inaugurées en mars déjà: L 'une sera consacrée à l'histoire du lVlusée, l'autre aura pour thème «Aspects préhisto­riques et ethnographiques ,d~ l'agriculture» Dar:s ~a partie préh~.sto.:iqu~ , le Musée présentera le matenel de la statIOn neohthique de Burgaschlsee­Süd' dans la partie ethnographique, le visiteur pourra voir entre autre une coll~ction d'outils agricoles modernes constituée p ar le séminaire d'ethno­graphie de l'université de Berne lors d'un voyage d'études à Alaça Hüyük (Anatolie) .

Un manuel d'Ilistoire fait peau neuve

Nous venons de recevoir la 3e édition, entièrement refondue, du manuel de E. Badoux et R . Déglon: HISTOIRE GÉNÉRALE DES ORIGINES AU XIIIe SIÈCLE 1, tome 1 de la Collection Payot d'histoire générale 2 que dirige le professeur

Georges Panchaud. Entièrement refondue.. . Pourquoi? Le prestige de la «Collection Panchaud»

est grand. Créée il y a une dizaine d'années à l'intention des écoles secondaires vau­doises, introduite depuis lors dans de nombreux établissements off iciels et privés de Suisse romande, adoptée par le canton de Neuchâtel, elle s'est imposée aussi au Canada, où elle a solidement pris pied ùans les collèges d'expression française du Québec et de l'Ontario. Cette vaste audience sanctionne la réussite d'un double effort: effort d'ob jectivité (manuscrits soumis à des spécialistes représentant les principüux courants religieux et politiques, par exemple), et effort de décantation (tout le dé­roulement historique ramassé en trois volumes, chaque époque, chaque civilisation placée dans la perspective juste, les éléments documenta ires étoffant les exposés

généraux). Mais toute œuvre de ce genre est perfectible. Ce qui frappe dès l'abord, quand

on feuillette le nouveau tome l, c'est le complet renouvellement apporté à la pré­sentation matérielle et à l' illustra tion. Première innovation: le recours à la couleur, un beau brun en divers tons, particulièrement bénéfique pour les cartes, lesquelles ont été redessinées et sont devenues infiniment plus l isibles. La typographie et la mise en pages ont été repensées, et l'ouvrage y gagne en élégance et en clarté. L'icono­graphie, enfin, si elle reste étroitement liée au texte et ne sert jamais de «remplissage»,

'. a été considérablement enrichie et mise en valeur. Venons-en à l'exposé lui-même. Dans sa conception générale, il n'avait pas à

être remis en question. C pendant, lit-on dans la préfa ce, «à l'usage, il est apparu souhaitable d'a lléger encore la matière, de simplifier encore l'expression». Ce qui a été fait, et fort bien. Les textes qui gardent une admirable précision, sont d'une

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, mars 1969

lecture beaucoup plus aisee que dans les éditions précédentes; leur compréhension par les jelmes élèves sera plus immédiate. D 'autre part, on peut constater que la matière des exposés, grâce notamment au regroupement de certains chapitres, a été réduite d'environ 20 %; il y aura donc moins à mémoriser.

Pourtant, le volume compte plus de 50 pages supplémentaires. C'est qu'une place beaucoup plus large a été faite, non seulement aux illustrations, mais à des compléments tels que textes d'époque (simplifiés), données documentaires diverses, lectures, exercices. Soigneusement différenciés de l'exposé, ces éléments permettent une approche concrète qui sera précieuse aux élèves - et aussi aux adultes qui choisiront ce bel ouvrage comme guide pour rafraîchir leurs connaissances SUr l'Antiquité et le Moyen Age.

R. s.

1 E. Badoux et R. Déglon - HISTOIRE GÉNÉRALE DES ORIGINES AU XIIIe SIÈCLE. Un volume cartonné de 356 pages, nombreuses illustrations, cartes et schémas. 1968. Fr. 16.80. Editions Payot, Lausanne.

2 Anciennement intitulée «Collection de manuels d'histoiTe pour l'enseignement seconda ire».

46

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Page 26: L'Ecole valaisanne, mars 1969

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groupes de 101 à 300 élèves 2.40

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