L'Ecole valaisanne, avril 1977

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L'ECOLE VALAISANNE

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Avril 1977 XXle année No 8

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-Pierre Rausis

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Sommaire EDITORIAL J.-P. Rausis Recyclage et Education permanente EDUCATION ET SOCIETE Dr E. Baumann Comment les parents peuvent prévenir leurs en­

fants de la cécité . Equipe du SPM de Martigny Les activités du SMP :

- Le travail du psychologue. - Le travail du logopédiste

ACTUALITE PEDAGOGIQUE Sr E. Gremaud R. Albert M. Clavien

A.T.V. H. Feuz DIDACTIQUE M.-J. Evéquoz M. Buttet F. Bottaro - M.-T. Lugon J. Gay

P. Allegroz M. Jourdan P. Bovier VIE CORPORATIVE A. Maillard

R. Delattre

Institut du Bouveret . Mathématique moderne et apprentissages. . Dans l'optique du nouveau programme de fran­çais : quelques éléments de linguistique. Comment? Pourquoi? Une littérature pour les jeunes.

ACM : Les moyens de transports . ACM: Sous-plat . Le chemin de la Croix . . . . ACM : Chat (portrait - coussinet) - Tête de che­val - BroderIes au point de noix - Pochette sous forme de fleur. TM au CO : Chat. TM au CO : Chandelier . . . La course d'orientation de la 2e à la 6e primaires

Association valaisanne des maîtres d'éducation physique . . . . Création d'une section des maîtres et maîtresses des classes terminales du CO. . . . .

Comité SPYal Réunion des maîtres de Se et 6e années primaires Comité de l'Amicale Amicale des institutrices du Valais romand. . Information FMEF Cotisations à l'assurance-chômage obligatoire. G. Fournier Nomination et résiliation de contrat INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP

DIP

DIP

Vacances et congés spéciaux pour l'année sco­laire 1977-1978 . ..... Eamen d'admission en section commerciale pour les élèves de 3 B du CO. . . . . Préinscription et inscription au écoles secondai-res du 2e degré . . . . .

Cl. Curdy, insp. fédérale Cours de perfectionnement en 1977 . SSMG - CT Cours d'été 1977 . INFORMATIONS GENERALES AEPSVR Tournoi de volley baIl . . . . . . . IRDP Communiqué du service des moyens d'enseigne­

ment. ..... Communiqué du service de prêt Kid 77

ODIS L.-Ph. Bovard - R. Gerbex Pro J uventute Comité d'organisation

Informations. ...... . 100e anniversaire de l'Association cantonale des . musiques valaisannes. . .

ODIS Cassettes sons et vidéo à l'ODIS . . . . R. Fellay A VPES 1er degré - Cours de perfectionnement. Photo couverture: Studio Rywalski.

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Recyclages et Education permanente

La présentation, dans ce numéro de L'Ecole valaisanne, du programme des cours de perfectionnement de l'été 1977 nous amène tout naturellement à aborder une réflexion sur les recyclages.

Devenus nécessaires dans une optique de renouvellement des programmes et d'adaptation des techniques de l'enseigne­ment au monde actuel ils sont à insérer dans le processus, à la fois plus large et plus fondamental, de l'éducation perma­nente dont on parle beaucoup depuis un certain nombre d'années. Souvent définie

par ce qu'elle n'est pas, rarement reconnue à son vrai niveau, elle porte pourtant en elle les germes d'une évolution culturelle aussi profonde que l'institution de l'école obligatoire.

En effet les recyclages ne sont que la partie visible, parfois considérée comme. rébarbative, d'un processus éducatif en perpétuel développement.

Partie nécessaire, mais non suffisante à la réussite de l'évolution en cours, car il ne suffit pas de changer une technique ou une méthode d'enseignement si cette manière de faire ne s'insère pas dans un tout cohé­rent où l'élève, l'enfant est mis au centre de" ce processifs édlfcatif et où l' hO/11I71e est considéré en permanent devenir. C'est évi­dent que si chacun considère le recyclage comme suffisant, il en sera bien vite lassé, car ce qui est reçu durant ces semaines, souvent imposées, ne sera productif que dans la mesure où celui qui les reçoit aura décidé de les faire siennes, et de cheminer personnellement en accord avec elles. C'est alors seulement que ces cours seront per­sonnalisés et leurs fruits, mûris par la dé­marche individuelle, pourront alors nour­rir les enfants de notre pays. Il faut pour cela accepter de croire à l'éducation qui depuis l'instauration de la scolarité obli­gatoire poursuit son évolution et franchit péniblement durant la deuxième moitié de ce XXe siècle le difficile palier de l'édu­cation permanente. Démarche combien dif­ficile, car croire à l'éducation implique croire à sa propre éducation, ce qui signifie se prendre en charge et s'assumer pleine­ment en même temps qu'assumer l'Autre.

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Cette démarche permet de dépasser les recyclages et d'insuffler ainsi à l'enseigne­ment une dimension plus riche et plus dy­namique.

Cependant, si ce cheminement vers « cette manière d'être, cette manière d'être présent au monde » 1 qu'est l'éducation permanente ne peut qu'être conduite et assumée par chacun, il n'en demeure pas moins que le devoir d'informer, de sensi­biliser, en un mot de faciliter ce chemine­ment incombe aux institutions éducatives en place (organisme de formation et de perfectionnement, association d'ensei­gnants etc .. .).

D'autre part, on ne saurait dans cette optique d'éducation permanente, édicter des préceptes rigides tant il est vrai que chaque individu demeure une Personne qui

1 Lengrand.

devrait pouvoir, dans ce domaine, exercer sa liberté de choix.

Il faut enfin espérer que ces institutions éducatives sachent œuvrer ensemble à la mise en place de cette éducation perma­nente. 1l serait dommage qu'elles sombrent dans de basses querelles de prestige ou de gloire personnelle.

Peu importe que ce soit telle ou teUe organisation, association ou institution qui soit à l'origine de cette évolution. Le cou­rant de l'évolution est du reste si profond qu'il serait naïf de penser que cette œuvre puisse être attribuée à une seule origine. L'essentiel est que tous fassent tout leur possible pour que chacun chemine et pro­gresse vers un mieux être, condition es­sentielle pour que notre société «gran­disse en humanité ».

J.-P. Rausis

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Comment les parents peuvent prévenir leurs enfants de la cécité

Le présent article réalisé par un oculiste de Lucerne est une feuille de renseigne­ments destinée aux parents. Nous avons pensé qùe les informations contenues dans ce document pourraient rendre de précieux services aux enseignants soit dans une optique de dépistage précoce de déficiences visuelles, soit dans l'éventualité de conseils à donner aux parents. .

Il peut être difficile de se rendre compte assez tôt de la présence de maladies ocu­laires chez un enfant. Un diagnostic et surtout un traitement précoce permettent souvent, et même avec des moyens sim­ples, d'empêcher la progression d'une ma­ladie des yeux et d'éviter par là une at­teinte plus ou moins grave de ce sens si précieux qu'est la vue. Il faut donc s'adres­ser à un oculiste dès que l'observation at­tentive de l'enfant laisse soupçonner une déficience visuelle.

Dans les cas normaux, les fentes palpé­brales sont symétriques et bien ouvertes chez le nouveau-né, quelques jours déjà après sa naissance. La conjonctive ne mon­tre ni rougeur, ni sécrétion muqueuse. Les yeux sont de même grandeur, la cornée est transparente et ne présente aucune zone opaque. L'iris, le plus souvent de teinte gris-souris, est bien visible, la pupille par­faitement: noire. Dès qu'il a atteint l'âge de quelques semaines, le nourrisson se met à fixer des objets avec ses deux yeux, qui sont donc dès lors en position parallèle et se meuvent simultanément. Après le 4e ou le Se mois, les yeux ne doivent plus lou­cher.

Les altérations suivantes, observées chez un nourrisson ou un petit enfant, doivent inciter à une consultation médicale:

1. Des yeux larmoyants ou collés par des sécrétions muco-purulentes persistent plus de deux semaines après la naissance doivent faire penser à une occlusion des voies lacrymales. Un sondage et un lavage exécutés par le médecin permettent le plus souvent une guérison immédiate. Inutile d'attendre, car il n'y a pas de guérison spontanée!

2. Une ouverture asymétrique des fen­tes palpébrales, surtout associée au gonfle­ment d'une paupière, parle pour une in­flammation, une malformation ou même peut-être une tumeur, et rend donc indis­pensa ble un examen médical.

3. Dans le cas de troubles uni ou bilaté­raux de croissance associés à des malfor­mations de certaines parties de l'œil, le globe oculaire peut rester anormalement petit ou au contraire grossir énormément. Si c'est unilatéral, la différence de taille des yeux est évidente. Mais c'est beaucoup plus difficile de s'en rendre compte quand la malformation est bilatérale, à moins qu'on ne compare les yeux du bébé avec ceux d'un autre enfant. De plus, un bébé qui se frotte souvent les yeux, qui s'en­fonce même les doigts dans les orbites, qui larmoie, qui cligne fortement à la lumière, enfin qui a « de très beaux grands yeux» a

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peut-être une maladie rare mais très grave, le glaucome infantile.

4. Parfois aussi des inflammations ou de petites blessures cornéennes superficielles provoquent des signes d'éblouissement, des douleurs, du larmoiement, un spasme des paupières et de la rougeur conjonctivale, et demandent un traitement rapide. En re­vanche, si la rougeur est due à une con­jonctivite banale, même si l'on observe des sécrétions muqueuses, l'enfant n'accuse pas de douleurs. Les inflammations cornéen­nes peuvent survenir dans le cours d'une rougeole ou d'autres maladies infectieu­ses.

5. Si les pupilles ne sont pas bien noi­res, mais grises, ou que l'on aperçoit au travers un reflet blanchâtre ou jaune-ver­dâtre dans le fond d'œil, il s'agit toujours d'une maladie sérieuse, soit opacité crista­linienne (cataracte) congénitale, soit tu­meur ou inflammation se développant à l'intérieur de l'œil.

6. L'instabilité constante d'un ou des deux yeux (<< tremblements» oculaires à très fins mouvements saccadés, pendulai­res ou rotatifs) s'appelle nystagmus. Celui­ci peut accompagner certaines maladies oculaires ou cérébrales, mais il est aussi parfois familial et d'origine inconnue.

7. Si l'enfant se plaint de fréquents maux de tête, s'il rergarde ses jouets de très près ou qu'il lit le nez dans son livre, s'il tient la tête toujours penchée d'un côté, que ses conjonctives ou ses bords palpébraux sont souvent rouges, si « ses yeux le piquent », s'il larmoie, s'il est très sensible à la lu­mière ou cligne exagérément, s'il ferme souvent un des deux yeux et qu'il fait des grimaces en jouant, il souffre probable­ment de myopie, d'hypermétropie ou d'as­tigmatisme et devrait porter des lunettes. C'est l'oculiste qui doit mesurer exacte­ment cette erreur de réfraction. Pour cela il donnera des gouttes qui abolissent pas­sagèrement le phénomène d'accommoda­tion (adaptation des yeux à la vision de

près) et dilatent la pupille. Le port cons­tant des lunettes ainsi prescrites fera dispa­raître rapidement les troubles décrits ci­dessus.

8. L 'un des signes précoces les plus fré­quents et les plus importants de nombreu­ses maladies oculaires est le strabisme. Si l'enfant louche fortement peu de temps dé­jà après sa naissance, et si surtout ce stra­bisme persiste après le 5e mois, dè façon constante ou même intermittente (par exemple quand l'enfant est fatigué), enfin même si l'on n'a qu'une suspicion de stra­bisme, il faut absolument consulter rapi­dement un oculiste. Celui-ci devra d'abord exclure une maladie de l'œil loucheur, une malformation de la partie postérieure du globe oculaire, une inflammation ou mê­me une tumeur, dont le premier symptôme pourrait précisément être ce strabisme.

Mais il ya aussi des strabismes dus uni­quement à une mauvaise« collaboration» des deux yeux: cette affection très fré­quente est surtout sérieuse parce qu 'elle provoque une baisse importante de l'acuité visuelle d'un des yeux. Or, plus le traite­ment en est institué rapidement, plus il y a de chances que le strabisme soit guéri. Donc, tout enfant qui louche, à tout âge, doit être mené tout de suite chez l'oculiste!

Et comme il y a souvent plusieurs lou­cheurs dans une même famille, il est même justifié de faire examiner assez tôt des enfants apparemment non loucheurs dont les parents ou frères ou sœurs ont un œil qui louche ou qui voit très mal: prévenir vaut mieux que guérir! A 3 ans, au plus tard 4, un enfant se laisse examiner à fond sans difficulté.

Le but du traitement du strabisme est d'assurer, avant l'âge -scolaire, à côté d'une bonne acuité visuelle bilatérale, une par­faite collaboration des deux yeux pour la vision de l'espace. Seul un traitement com­mencé très tôt et poursuivi sans relâche, parfois des années durant, permet un -suc­cès entier. Institué après le début de l'école seulement, il sera beaucoup plus difficile et n'aura que des chances de succès beau­coup plus maigres. Chaque cas de strabis- 6 7

me ayant ses caractères particuliers, cette circulaire ne peut que se borner à insister sur les points importants suivants:

Précocité du premier examen pour ex­clure des maladies oculaires graves: dès que l'on remarque le strabisme, si besoin très vite après la naissance.

Prévention de l'amblyopie (faiblesse de vue d'un œil loucheur) : entre 6 et 18 mois, l'instillation d'atropine dans le bon œil force l'autre à travailler, ceci après mesure approximative de la ré­fraction. Dès 18 mois, mesure exacte de cette dernière et prescription de lu­nettes, occlusion de l'œil non loucheur par un verre mat ou un bandage.

Prévention d'une mauvaise collabora­tion entre les deux yeux, s'ils sont les deux bons et louchent alternativement, par le port d'une occlusion alternante jusqu'au début du traitement orthop­tique.

Training de cette collaboration entre les deux yeux au service d'orthoptique ou par port de prismes.

Opération, plus ou moins précoce se­lon l'angle de stra bisme: avant 4 ans déjà si celui-ci est très fort, le plus sou­vent cependant dans le cours du trai­tement orthoptique, si possible avant l'âge scolaire. Le but en est de permet­tre la meilleure collaboration oculaire possible, la fusion dans l'espace. Plu­sieurs opérations peuvent être néces­saires. Par contre, si une guérison complète (c'est-à-dire avec parfaite col­laboration et vision stéréoscopique) n'est pas à espérer, on devra se conten­ter d'une opération à but purement es­thétique, parfois effectuée vers la fin de la croissance, c'est-à-dire 16-18 ans.

Dr Heinz E. Baumann

oculiste FMH, Lucerne

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Les activités du Service .médico-pédagogique par l'équipe du SMP de Martigny

LE TRAVAIL DU PSYCHOLOGUE

Introducton: notre champ d'action (et ses diverses applications).

Le psychologue voit s'ouvrir devant lui un champ d'action fort étendu. L'école lui demande son avis en matière d'enseigne­ment et d'éducation. Les parents sollici­tent ses conseils. Les jeunes lui apportent leurs problèmes d'orientation scolaire et professionnelle. Le médecin, le juge, trou­vent en lui l'expert ou le colIaborateur dont l'intervention étaye leurs conclusions. Les handicapés physiques et mentaux re­quièrent son appui et ses techniques pour leur réadaptation.

Le psychologue est appelé à résoudre de nombreuses difficultés individuelles. Ce sont surtout les cas d'enfants dont le dé­veloppement intellectuel ou affectif est freiné par quelque obstacle. Mais il est fréquent que des parents aient également besoin d'un soutien, d'un appui ou tout simplement d'un conseil qui les aidera à sortir d'un mauvais pas.

1. ACTIVITE

1. Aspect technique: la méthode des tests ou méthode psychotechnique, est la plus populaire.

Brièvement présenté, « le test est une épreuve définie, impliquant une tâche à remplir, identique pour tous les sujets exa­minés, avec une technique précise pour l'appréciation du succès ou de l'échec ou pour la notation numérique de la réus­site ». (Définition adoptée par l'Associa­tion internationale de psychotechnique).

On distingue les tests d'efficience, ceux qui explorent l'aspect 'cognitif de la per­sonnalité, de ceux qui en explorent les as­pects affectifs. Leur différence essentielle tient au fait que les premiers mesurent un rendement, alors que les seconds mesurent un mode de réaction, une structure.

Relevons les exigences scientifiques aux­quelles doit répondre l'usage d'un test (étant bien entendu que son élaboration a été faite selon des règles précises). Pre­mièrement, sa « passation}) doit être effec­tuée de manière rigoureuse, tout comme doit se dérouler rigoureusement une expé­rience scientifique. Deuxièmement, sa va­leur repose sur un calcul statistique qui ne souffre aucune inexactitude. Il est à souligner que la méthode des tests correc­tement appliquée demeure un des moyens essentiels du psychologue qui peut en ex­traire de précieuses informations.

2. Méthode clinique: dans le dictionnai­re de Piéron, Lagache définit la psy­chologie clinique «science de la con­duite humaine fondée principalement sur l'observation et l'analyse approfon­dies des cas individuels ». En ce sens c'est l'essentiel des connaissances que l'on peut acquérir par l'observation di­recte de cas psychologiques ...

Par la méthode clinique, le psycholo­gue s'applique non pas à rechercher des lois générales du comportement, mais ex­clusivement à connaître l'individu lui­même. C'est par l'entretien individuel qu'il tente de comprendre ce qu'attend de lui son client (analyse de la demande), qu'il prend connaissance de tous les éléments de la vie passée et présente du client (anamnè­se) qui peuvent expliquer les raisons de la situation. Au cours de l'entretien individuel s'établit nécessairement une relation entre le psychologue et son client. ' TI se produit un échange. 11 serait faux de songer à un mouvement à sens unique. II ne suffit pas que le psychologue connaisse son consul­tant, il faut que celui-ci se connaissse mieux lui-même à travers une série de pri­ses de conscience provoquée par cette si­tuation d'échange.

Ajoutons encore que par l'observation clinique, les psychologues ont aussi cher­ché à aller au delà de la simple interpré­tation mathématique des tests, soit en 8 9

ajoutant aux résultats chiffrés les données fournies par l'observation attentive du su­jet pendant l'examen psychologique, soit en complétant ces résultats par des élé­ments du « vécu» actuel et passé de la per­sonne examinée.

Néanmoins il est clair que si le psycho­logue s'attache à expliquer la nature des insuffisances d'un individu, c'est en vue de l'aider. A-t-il les moyens de l'aider? Dans une certaine mesure, il le fait par les conseils qu'il peut donner à partir des observations effectuées. La connaissance qu'il a acquise de son client l'autorise à lui fournir un appui de plus longue durée, sous forme d'une présence compréhensive et encourage~nte. On a vu également que la relation établie est apte, en elle-même à favoriser certaines prises de conscience chez le consultant.

3. Synthèse: notre effort est d'effectuer une saisie totale, génétique, relation­nelle, intégrée à une conduite clinique et de ne pas rester dans la testologie.

Il. LES DIFFERENTS COLLABORATEURS

Fréquemment le psychologue travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire, rassem blant notamment des médecins-psy­chiatres, des psycho-thérapeutes, des logo­pédistes, des psycho-motriciens, des assis­tants sociaux.

Comment se définit le rôle du psycho­logue dans l'équipe? Tout comme celle des autres, son activité est centrée sur le sujet dont s'occupe l'équipe (l'élève, l'en­fant perturbé, le délinquant, etc ... ) ; il ap­porte à la compréhension du cas considé­ré ses observations et le résultat de son in­tervention spécifique. Son rôle peut aussi l'amener à discuter avec des éducateurs d'instituts spécialisés des problèmes qu'eux-mêmes rencontrent dans leur tra­vai!. La spécificité du psychologue n'est pas toujours admise par les spécialistes de l'éducation, enseignants, éducateurs, pé­diatres, avec lesquels il est appelé à colla­borer. Mais essayons de comprendre. Leur

responsabilité éducative à l'égard des en­fants qui leur sont confiés à une portée différente de celle du psychologue. Ce1ui­ci se trouve généralement dans une situa­tion de relation individuelle avec son « pa­tient ». Les objectifs de sa tâche et la spé­cificité de sa méthode l'autorisent souvent voire l'obligent à adopter une attitude non directive, permissive, en tout cas non au­toritaire vis-à-vis des enfants et des adoles­cents qu'on lui demande d'examiner et de suivre. Comment s'étonner que le psycho­logue se trouve parfois en contradiction avec enseignants et éducateurs dont la si­tuation face à un groupe interdit qu'ils usent de la même méthode.

III. APPROCHE PRATIQUE

La consultation pour enfants est la tâche principale des psychologues travaillant dans les services médico-pédagogiques.

Trois exemples permettront de mieux comprendre la nature des problème posés à nos services: - Tel enfant inquiète par son comporte­

ment: il est agressif, opposant; son instabilité est source de conflits ou son inattention perturbe sa formation sco­laire.

- Chez tel autre, au contraire, c'est peut­être son indolence, son indifférence, sa grande timidité qui étonnent.

- Tel autre enfant ne parvient pas à sui­vre l'enseignement de façon satisfai­sante: présente-t-i! un retard dans son développement intellectuel? Ses diffi­cultés ont-elles trait à des problèmes affectifs, relationnels ou sont-elles liées à certains facteurs particuliers: trou­bles de la lecture, langage défectueux, grande maladresse?

Nous allons considérer deux aspects du rôle des psychologues attachés au S.M.P.

A. Examen: Le travail d'examen me­sure non seulement le niveau intellectuel, mais les capacités globales d'adaptation de l'enfant, compte tenu des facteurs de personnalité. L'examen psychologique est effectué dans un but de diagnostic.

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Notons que l'approche d'un cas se fait souvent de façon pluridisciplinaire. Le rôle du psychologue est de recueillir, par les moyens qui lui sont propres, des éléments qui permettront de préciser le diagnostic.

Sa tâche concerne les enfants principa­lement, mais aussi les adolescents. En ou­tre, il doit avoir le souci de la relation qu'il établit avec les adultes qui entourent l'en­fant.

Sa préoccupation demeurera constante à l'égard de la précision des outils qu'il emploie. Un test par exemple représente toujours un découpage dans l'activité gé­nérale du sujet. Si nous nous limitons à la prise d'une ou deux épreuves seulement, rien ne nous assure que ces découpages particuliers soient représentatifs de toutes les propriétés psychologiques, fonctionnel­les actuelles du sujet. Il faut toujours s'as­surer que les réactions caractéristiques mises en évidence réapparaissent bien dans le comportement général et à l'occasion d'autres épreuves.

B. Intervention thérapeutique: Les psy­chologues formés sur le plan thérapeuti­que assument, outre la tâche de consulta­tion, le traitement psychothérapique d'un certain nombre de cas dont ils sont respon­sables. Toutefois, les psychologues non psychothérapeutes et qui n'ont pas suivi eux-mêmes la voie de la psychanalyse se voient confier des tâches d'aide psycho­pédagogique, ou de soutien psychologi­que. Leur rôle est d'aider l'enfant à sur­monter certaines inhibitions en intervenant au niveau du conscient. Le but est d'assu­rer à l'enfant une présence encourageante.

IV. QUELQUES POINTS

a) Le Q.I.: le QI mesure l'efficience intellectuelle à un moment donné et ne ren­seigne donc ni sur le niveau réel du dé­veloppement mental, ni sur son évolution future. Il n'explique pas non plus les rai­sons de l'avance ou du retard constaté par rapport aux autres enfants. Seule une étu­de approfondie de l'enfant et de son entou­rage permet d'en connaître les raisons et

ainsi de fonder des prévisions et des re­commandations. Mais ceci ne peut être fait que par un spécialiste ayant une for­mation assez étendue pour apprécier l'in­trication des facteurs physiques, sociaux et affectifs uniques chez chaque enfant.

b) Les relations avec les parents: Les contacts avec les parents donnent l'occa­sion d'évoquer les réajustements nécessai­res dans les rapports parents-enfants. Car parfois un simple conseil ne rime à rien si les gens n'ont pas compris ce qui se passe entre eux et leurs enfants.

c) La neutralité du psychologue: Le psychologue aura parfois à se défendre d'être « manipulé », tant par les individus que par la société. 11 faut négocier la de­mande qu'on nous adresse.

A tout moment, quand on nous envoie un enfant, on essaie de nous faire jouer un certain rôle. Tout le problème consiste, à ne pas accepter de jouer ce rôle, mais à en expliquer les raisons, de façon à faire évoluer la situation et progresser les parte­naires à l'intérieur d'un dialogue compré­hensif.

Le psychologue est tenu au respect du secret professionnel. Ainsi les informations et les résultats que le psychologue recueil­le lors de son intervention sont soumis au secret professionnel. C'est pour cette rai­son que nous transmettons seulement ce qui est utile aux différentes personnes con­cernées. Cette exigence s'applique aussi aux divers collaborateurs.

LE TRAVAIL DU LOGOPEDISTE

Pourquoi un enfa~t suit-il une rééductaion logopédique?

Quels buts poursuit-on dans un tel traite­ment? Comment les réaliser?

Un enfant venant en logopédie présente des difficultés au niveau de son expression soit orale, soit écrite.

Avant de décider de la nécessité du trai­tement logopédique, il faut tenter d'éva­luer l'importance des troubles du · langage 10 11

par rapport à l'ensemble du développe­ment et de la personnalité de l'enfant. Par exemple, les difficultés de langage ne sont­elles pa& noyées dans un ensem ble de pro­blèmes concernant avant tout la person­nalité de l'enfant, problèmes qui le blo­queraient sur un plan beaucoup plus gé­néral? ou encore, l'enfant a-t-il les moyens moteurs, les repère par rapport à l'espace, par rapport à son corps pour aborder le langage,? La logopédie n'est pas le seul moyen d'aider l'enfant dans ses difficultés. D'autres traitements peuvent être conseil­lés de manière à offrir une base solide au travaillogopédique ultérieur si celui-ci est toujours nécessaire.

Ceci ne signifie nullement que le langage est un ehsemble déconnecté de la person­nalité de l'enfant et qui pourrait s'acqué­rir en dehors de toutes références à son caractère, à ses besoins et à son entou­rage.

«La parole reste le lien unique de l'en­fant vis-à-vis de son milieu puisqu'elle est le convoi de tout ce qu'il reçoit d'exprima­ble pour lui du monde extérieur, et le moyen de faire savoir à tous ceux qui sont responsables de lui ce qu'il ressent, ce qu'il souhaite et ce qu'il refuse. »

«Lire et écrire reste le synonyme de l'ouverture à la culture, à l'échange, à l'adaptation des hommes à leur civilisation dans le cadre constitué par leur milieu et en fonction de leurs aptitudes. »

Une difficulté ou un échec dans ce lan­gage-communication intéresse donc l'en­semble de la personnalité de l'enfant « et cette même personnalité est entièrement engagée dans la recherche des remèdes. »

Les enfants dont s'occupent le logopé­diste sont souvent enfermés dans une aire d'échec plus ou moins importante selon la réaction de l'environnement.

L'enfant qui s'exprime mal ou qui lit mal suscite automatiquement des manifes­tations dans son entourage qui peuvent être des tentatives d'aide plus ou moins maladroites, des remarques désobligean­tes, voire même des punitions. Le climat

peut devenir sinon malsain, du moins peu épanouissant, provoquant des réactions d'inhibition, de gêne ou d'agressivité, don­nant à l'enfant la plupart du temps une image de lui-même très altérée.

Le logopédiste doit tenir compte de ce contexte particulier et dans presque tous les cas il attachera beaucoup d'importance à la . relation qu'il aura avec l'enfant. Il veillera à créer un climat de confiance sus­ceptible de casser un peu ce cercle dans lequel l'enfant s'englue. Ainsi dans un pre­mier temps, tout se passera sous forme de jeu, d'échange très libre où l'enfant pour­ra se manifester un peu lui-même, se re­trouver en vivant quelque chose de diffé­rent avec un adulte qui ne censure pas. Cette étape est primordiale et peut condi­tionner tout le reste. De façon générale, on peut toujours constater qu'un enfant pro­gresse, apprend quelque chose, on se sert de ce qu'on lui propose s'il est prêt du point de vue de ses possibilités, s'il a envie et s'il sent qu'il peut faire des essais mal­adroits sans être réprimandé. On peut par­ler du plaisir que l'enfant rencontre alors en s'identifiant à l'adulte qui parle bien ou qui lit bien. Qu'on prenne n'importe quelle situation, celle de l'enfant qui dé­couvre un nouveau mot, celle de l'enfant qui a réussi à déchiffrer un passage dans un journal ou celle de l'enfant qui com­prend une fiche de mathématique, on cons­tate que son plaisir personnel constitue un véritable moteur qui met en marche toutes ses possibilités. Dans le développe­ment normal de l'enfant on constate le même phénomène. Lorsque tout marche bien, le langage se déclenche de façon tout à fait naturelle dans un jeu réciproque entre l'enfant et son entourage.

Le logopédiste dispose d'un certain nombre de techniques: des jeux, des exer­cices ou des types d'activité dont il se ser­vira au cours du traitement. Elles ne sont souvent pas très différentes de ce que l'on peut proposer dans d'autres cadres: en classe ou à la maison par exemple. Elles sont parfois tirées de certaines méthodes d'apprentissage, parfois ce sont des jeux éducatifs, proposés par le commerce com­me activité d'éveil ou de loisirs, parfois

Page 8: L'Ecole valaisanne, avril 1977

ce sont des exercices tirés des livres d'en­seignement spécialisé, ou simplement ima­ginés par le logopédiste en fonction d'une difficulté précise. Chaque logopédiste choisit ses 'techniques et ses méthodes en fonction des difficultés de l'enfant mais aussi selon sa formation et ses expériences. Elles peuvent être très variées mais sont toutes sélectionnées selon la connaissance qu'a le logopédiste du trouble en ques­tion et selon un critère d'utilité intervenant à un moment ou à un autre dans le redé­marrage que tente d'effectuer ' le logopé­diste avec un enfant qui est face à une situation qui le dépasse. Un enfant qui confond des sons par exemple «p» et « b» a besoin de critières précis pour se repérer et faire son choix (sentir les vibra­tions des cordes vocales ou sentir une dif­férence de résonnance dans la tête en se bouchant les oreilles). Dans le traitement, les techniques sont en tout cas dans un premier temps, nous l'avons vu plus haut, secondaires, la relation avec l'enfant étant la principale préoccupation du logopé'­diste. Dans un second temps cependant et parfois pour des enfants relativement peu perturbés, elles prennent très vite plus d'importance.

Le plus souvent cette prise en charge se fait individuellement de manière à réunir toutes les conditions pour qu'une bonne relation puisse s'établir. Au cours du trai­tement une plus grande souplesse peut s'envisager en fonction de la personnalité de l'enfant et du type de ses difficultés: séances collectives réunissant plusieurs en­fants ou bien séances où l'un des parents assiste et participe au travail. Il est im­portant que la famille entre en jeu et qu'une compréhension commune des dif­ficultés de l'enfant s'établisse. Ainsi il fau­drait arriver au gré du traitement à nuan­cer la déception des parents, à leur faire valoir pourquoi l'enfant s'est arrêté d'évo­luer sur un plan, à faire qu'au lieu de gronder l'enfant, ils arrivent à attendre avec confiance un nouveau départ, à leur faire découvrir les moyens et moment pro­pices où ils pourront aider l'enfant. Tout

logopédiste a dû demander à des parents de cesser de reprendre leur enfant qui n'arrivait pas à dire le« ch» par exemple; il faut d'abord que l'enfant puisse placer correctement sa langue et ses joues pour prononcer ce son isolément et associé à des voyelles. A ce moment là seulement on pourra demander aux parents leur colla­boration.

On observe donc que les conseils que l'on peut donner aux parents sont toujours fonction du moment du traitement et qu'une collaboration avec eux leur permet de mieux comprendre et de mieux suivr,e l'évolution de leur enfant.

Les contacts avec les instituteurs et ins­titutrices vont dans le même sens: per­mettre d'assouplir leur demande face à un enfant qui ne peut pas les satisfaire mo­mentanément, leur permettre de voir le problème de l'enfant par « le dedans» et non seulement par ses résultats, leur mon­trer qu'ils ont un rôle à jouer dans la confiance que l'enfant peut avoir ou re­conquérir en lui. Selon les cas, on peut tenter d'échanger certains conseils très pra­tiques ou même d'élaborer une stratégie commune.

En conclusion, nous aimerions parler encore de la fin d'un traitement. Notre but est avant tout de redonner à l'enfant l'envie et les possibilités de redémarrer dans son évolution. Lorsque l'enfant nous paraît assez solide pour continuer son che­min seul, nous pouvons alors arrêter. Cela implique que tout n'est pas forcément im­peccable dans sa réalisation du langage oral ou dans ses performances en lecture et en orthographe. Nous ne faisons pas un travail de perfection au niveau des résul­tats extérieurs, mais nous tentons de re­mettre l'enfant sur une voie qui le conduit et le conduira vers une bonne intégration du langage oral et écrit en fonction de sa personnalité.

L'équipe du SMP de Martigny 12 13

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Institut du Bouveret

Institut du Bouveret

Pour ceux qui aiment goûter aux joies de «La voile », ils connaissent le grand bâtiment style hôtel qui domine le lac à la sortie du village, sur la commune de Port-Valais. C'est l'institut que l'on appel­le toujours encore «l'institut des sourds muets ». Pourquoi?

HISTORIQUE Pour connaître l'origine de cette appel-

Derrière l'institut, on monte au terrain de jeux

lation, il faut remonter au siècle passé. Le canton comptait un nombre impression­nant de sourds. Si les haut-valaisans pou­vaient envoyer leurs enfants à Hohenrain, Lucerne, les bas-valaisans devaient en­voyer leurs enfants en France car en Suisse française il n'existait pas d'institut catho­lique.

En 1890, Mgr Blatter, chanoine de la cathédrale de Sion apprit la fondation d'un institut pour sourds en Gruyères. Il invita M. Léon von Roten alors chef du Département de l'instruction publique, et M . le conseiller d'Etat de la Pierre à visiter cet institut.

Les deux conseillers surent si bien plai­der la cause des sourds devant le Grand Conseil, qu'en novembre 1893 on décréta la création d'un institut spécial ouvert aux enfants privés de l'ouïe. Le lieu fut fixé à Géronde et le personnel demandé à Inge­bohl qui déjà avait pris en charge les ins-

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Page 9: L'Ecole valaisanne, avril 1977

tituts de Hohenrain et de Gruyères (trans­féré ensuite à Fri bourg).

L'institut fut ouvert le 1 er octobre 1894 et comptait 23 élèves, mais l'effectif monta rapidement, quatre ans plus tard ils sont 45 à bénéficier d'un enseignement adapté à leurs possibilités.

1910 voit s'ouvrir la première classe spé­ciale pour élèves débiles du haut-Valais. 1924 la première classe spéciale pour ceux du bas-Valais. A cette époque, il y a 91 élèves dont 52 sourds.

Dès lors la place devient insuffisante et en 1928 l'Etat du Valais achète l'hôtel de l'Aiglon au Bouveret. 1929 est l'année du déménagement et l'inauguration a lieu le 5 décembre 1930 avec la bénédiction de Mgr Bieler. L'institut su bira par deux fois des agrandissements. Entre les années 1958 et 1972 le nombre des élèves est toujours supérieur à 200. En 1972 les enfants du haut-Valais quittent le Bouveret pour Loè­che. Actuellement l'institut compte 110 élèves dont 23 sourds.

PRESENTATION

Ainsi que laisse entendre l'historique, le {{ Bouveret» est un institut cantonal. Il reçoit encore actuellement deux types de handicapés:

- Des enfants déficients de l'ouïe, de 4 à 16 ans

Des enfants déficients intellectuels sco­larisables, de 5 à 16 ans.

L'internat compte 83 élèves; l'externat compte 3 élèves (du village) ; le semi-ex­ternat 24 élèves qui nous viennent de la ré­gion du Bas-Valais (Saint-Maurice - Saint­Gingolph) . Un service de car les amène le matin et vient les reprendre le soir après 16 h. 30.

Les enfants sont admis sur demande des services médico-pédagogiques.

En classe d'attente

ORGANISATION

Secteur scolaire

Les déficients auditifs sont répartis dans trois classes: - démutisation (degré élémentaire) - degré moyen - degré supérieur

Les déficients intellectuels sont répartis en 10 classes :

une classe d'attente (observation et pré­scolaire) deux classes d'initiation scolaire quatre classes d'acquisitions scolaires trois classes terminales (deux d'éduca­tion familiale et une classe atelier).

Secteur soutien

logopédiste psychologue pédopsychiatre ph ysiothéra peu te

Secteur éducatif

six unités de vie - un groupe mixte (sourds) - deux groupes de garçons de 5 à 14 ans

deux groupes de filles de 7 à 16 ans un groupe de garçons de 15 - 16 ans 12 éducateurs/trices.

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14 15

PRISE EN CHARGE

a) Les déficients auditifs

Le grave handicap de l'enfant sourd né­cessite des mesures exceptionnelles dès la petite enfance afin de pallier à la mutité et d'assurer son développement normal.

L'évolution de la médecine et de la tech­nique a suscité de grands progrès dans la rééducation de l'enfant sourd . Après avoir été pris en charge par les centres d'au­diologie où le tout petit est appareillé et suivi dans la rééducation auditive, avec le concours de l'or~hophoniste et de la ma­man, l'enfant sourd de 3 - 4 ans s'ache­mine vers l'institut.

Classe de démutisation (degré élémentaire)

Au départ, deux à trois jours par semai­ne, l'enfant s'adapte ù son nouveau mi­lieu. Petit ù petit il s'adonne à des activi­tés sous forme de jeux qui développent son sens aigu d'observation, d ' initiation , son habileté motrice, rythmique etc. En même temps, il exerce les mécanismes de la paro­le et acquiert les premières connaissances du langage. Parallèlement il s'entraîne à la lecture labiale et poursuit la rééducation auditive.

Classe moyenne et supérieure

Ayant acquis les premières notions de base, le petit sourd va suivre un program-

Un groupe de sourdes étudient l'envirollilemeilt (sur la place de jeux)

On décore le lieu de séjour !

me scolaire toujours plus élargi, dont les matières restent très concrètes. L'accent est mis dans la structuration du langage qui ne cessera de se développer.

Plus le langage s'enrichit, plus l'accès aux connaissances et aux relations devient possible. Les élèves grandissent et s'inté­ressent à tout ce qui touche aux sciences, à la géographie, à l'histoire, à l'informa­tion actuelle. Certains ont des aptitudes remarquables pour les activités manuelles et créatrices, en particulier pour le dessin.

A la fin de leur scolarité, les élèves sourds d'intelligence normale vont pour­suivre leurs études en vue d'une forma­tion pré-professionnelle dans le cadre de l'Epsig à Lausanne, avant d'accéder à une formation professionnelle régulière.

b) Les déficients intellectuels

Un premier contact est pris durant l'été précédant la rentrée, avec chaque nouvel élève et ses parents. Il est ainsi évité un tâtonnement douloureux et en général l'en­fant peut être placé directement dans le degré qui lui convient.

Les activités scolaires pivotent autour de quatre axes.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Une partie de balle !

1. Activités visant à développer et à favo­riser la création, l'expression, la com­munication.

Objectifs: satisfaire les besoins et les intérêts de l'enfant par des jeux, des ac­tivités motrices libres, l'expression cor­porelle spontanée, les activités artisti­ques et d'expression libre. Ceci en ex­ploitant toutes les situations de la vie quotidienne.

2. Activités visant au développement fonctionnel et à l'intégration de la per­sonnalité.

Education physique et psychomotrice (psychocinétique du Dr Leboulch)

Education des attitudes. Développe­ment des processus et mécanismes in­tellectuels et mentaux. La recherche et l'observation.

3. Activités visant à l'acquisition, la com­préhension et l'utilisation des langages.

Expression orale - Lecture - Expres­sion écrite.

Calcul: concept des 4 opérations. Le cheminement des maths modernes est

laborieux pour les enfants débiles. n est séduisant par les manipulations qu'il comporte mais les élèves sont sou­vent incapables de transfert et d'abs­traction.

4. Activités visant à développer l'autono­mie et la sociabilité, à favoriser l'inté­gration sociale.

Education morale, social~ - Education à l'autonomie - Education du sens cri­tique - Information et orientation pro­fessionnelle, travaux manuels - Econo­mie familiale.

La dernière année, les enfants sont observés puis orientés vers des ateliers, voire même des apprentissages dans les meilleurs des cas.

CONCLUSION

Les classes de scolarisables accueillent des enfants susceptibles d'apprendre à lire, écrire et calculer élémentairement, quelles que soient les causes du handicap et la possibilité ou l'impossibilité d'utiliser ces connaissances rationnellement à l'âge adulte.

L'important est qu'à travers les activi­tés visant au développement de l'expres­sion, de l'autonomie et de la communica­tion, activités qui ne s'arrêtent pas aux murs de la classe mais se poursuivent dans les groupes de vie, nos enfants s'épanouis­sent, acquièrent une certaine indépendance et puissent trouver leur place dans la so­ciété.

... Et, ne vous y trompez pas, en quit­tant l'institut, les sourds ne sont plus muets.

Sœur E. Gremaud

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16 17

Mathématique moderne et apprentissage

Les écoles professionnelles accueillent le 70 10/0 environ des élèves qui fréquentent le Cycle d'Orientation. Il paraît donc logi­que de se demander, entre autres, quel sort réservent ces écoles à la mathématique mo­derne.

M. Antoine Zufferey, chef du DIP, n'a pas éludé ce problème. Dès le début, il a tenu à ce que les maîtres professionnels participent à des cours de recyclage. Ceci pour qu'ils puissent, d'une part, apprendre cette matière nouvelle; d'autre part pour qu'ils aient l'occasion de faire valoir les observations et les impératifs de ceux que leur mission plaçait précisément entre le CO et la vie pratique.

Ces cours de recyclage ont été donnés par M. Roger Sauthier. Ils s'adressaient en un premier temps aux maîtres de branches de culture générale; en un deuxième temps à ceux de branches techniques. Durant la semaine pédagogique 1976 ces maîtres se sont retrouvés, ensemble, pour établir un programme tenant compte à la fois des ac­quis antérieurs et des besoins propres à chaque profession. De plus, aux écoles pro­fessionnelles de Sion et de Martigny, un maître spécialisé a été chargé de fournir à ses collègues des informations complé­mentaires et une aide en cas de difficultés particulières.

Soucieux d'assurer une transition heu­reuse entre le CO et l'école professionnelle, le chef du DIP a créé une commission pré­sidée par M. Lévy Dubuis, inspecteur de l'enseignement professionnel et des appren­tissages. Cette commission avait pour tâ­che d'élaborer l'inventaire des notions ma­thématiques dont l'apprenti a besoin pour sa vie d'homme et sa vie professionnelle. Ainsi un questionnaire a été rédigé à l'in­tention de tous les maîtres de calcul. Cette enquête, portait sur l'ensemble des matiè­res enseignées au CO et à l'école profes­sionnelle. Elle devait permettre de déceler l'importance relative des notions et même de déterminer si certaines de ces notions ne pourraient pas être réservées à l'ensei­gnement professionnel.

L'analyse de cette enquête a permis de mettre en évidence les parties du program­me sur lesquelles les maîtres du CO de-

vraient particulièrement insister. Les voici:

- technique des opérations sur les nom­bres et sur les nombres décimaux,

- calcul mental faisant intervenir à bon escient les propriétés des opérations,

- estimation de l'ordre de grandeur d'un résultat,

- connaissance des fractions simples et des opérations sur ces dernières,

- applications linéaires ou proportionna­lité,

- mise en équation d'un problème et résolution, connaissances du vocabulaire géomé­trique de base, des surfaces, des solides simples et de leur mesure.

On peut donc le constater: l'Ecole pro­fessionnelle ne boude pas la mathématique moderne. Elle ne désire que consolider les connaissances acquises à l'école primaire et au CO en les appliquant aux calculs professionnels et à la vie pratique. Pour atteindre ce but, les contacts établis entre les différents ordres d'enseignement sont maintenus et développés. Aujourd'hui, par exem pIe, deux maîtres professionnels par­ticipent aux travaux des responsables can­tonaux de cet enseignement. Par ailleurs, chaque maître professionnel reçoit, pour information, les épreuves communes qu'ont subies les élèves du CO. Ceci leur donne en quelque sorte le point de la si­tuation.

Certes le calcul professiofmel, à un cer­tain niveau, obéit à ses lois spécifiques et à ses propres techniques. Il ({ jongle» avec ses propres formules. Mais peu importe. L'essentiel est que l'élève ait appris à rai­sonner.

Les maîtres professionnels apprécieront les vertus de la mathématique moderne dans la mesure où leurs élèves auront ap­pris à établir la relation qui lie les gran­deurs littéraires ou numériques. Cette dé­marche est fondamentale pour l'apprenti.

L'école professionnelle n'a pas le temps d'enseigner la mathématique moderne. Par contre elle y voit un outil merveilleux qu'elle sera heureuse d'utiliser.

Roger Albert maître professionnel

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Page 11: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Dans l'optique du nouveau programme de français: quelques éléments de linguistique (suite)

Dans un premier article nous a vans dé­fini l'angle de pertinence de la linguisti­que (l'oral, la synchronie, la description, le fonctionnalisme). Ces critères établis, voyons maintenant les modèles et techni­ques d'approche dont se sert la linguisti­que moderne pour rendre compte, décrire, voire expliquer le fonctionnement de la langue:

1. Approche par niveaux (démarche ana­lytique

La langue n'est pas un objet simple; elle comporte différents niveaux d'analyse. Chaque niveau correspond à un système (cette notion sera expliquée par la suite) :

a) Système phonologique: qui s'occupe uniquement du son;

b) Système lexicologique: qui s'occupe uniquement du sens;

c) Système grammatical: syntaxe: qui combine les mots pour former des phrases françaises; sémantique: qui, se greffant sur la syntaxe, permet ou interdit du point de vue du sens la combinaison de certaines suites de mots;

d) Système pragmatique: qui définit la situation de communica­tion et édicte les conditions d'énoncia­tion d'un énoncé dans telle ou telle si­tuation concrète.

Les définitions données ci-dessus man­quent encore de rigueur; elles seront pré­cisées par la suite.

Cette conception du fonctionnement de la langue peut se représenter schématique­ment de la manière suivante:

~-----i PRAGMATIQUE somme des situations

PHONOLOGIE stock des unités de son organisées en système

de communications possibles; leur organisation en système

intention communicative; choix du message

/

LEXICOLOGIEI stock des unités de signification (notions, concepts) organisées en système

[

GRAMMAIRE: -- SEMANTIQUE - SYNTAXE stock des règles présidant à la combinaison des unités choisies (con tex tualisa tian)

manifestation, réalisation de ces choix et combinaisons dans une situation de communication concrète 18 19

Lecture du modèle:

Un locuteur, veut-il transmettre un mes­sage à UI} auditeur, doit effectuer plusieurs opérations simultanées, chacune d'elle mettant à contribution l'un des quatre sys­tèmes encadrés.

Dans une situation de communication donnée (un père et son enfant dans un res­taurant chic), le locuteur - le père - a une intention communicative (réprimander son enfant). Un choix de possibilités s'offre au père:

- il peut agir physiquement, - il dispose de" différentes expressions

verbales, - dans la même expression verbale une

gamme de mots est possible.

Admettons que le père veut sévir ver­balement et ne retenons que les formula­tions possibles d'une seule expression; nous obtenons par exemple la suite de mots suivante: soufflet, gifle, claque, ta­loche, baffe, etc. Ces possibilités ne sont toutefois pas équivalentes car le père ne se trouve pas n'importe où . En effet, le milieu privilégie l'un ou l'autre de ces mots, en­core faut-il que le père connaisse les exi­gences de la situation et les attentes corré­latives.

Deux systèmes sont déjà mis à contri­bution: - lexicologique: savoir isoler les mots

correspondants à l'idée à transmettre, - pragmatique: savoir identifier, savoir

juger la situation adéquatement de fa­çon à utiliser le mot approprié en fonc­tion de la situation telle qu'elle a été interprétée.

Le choix étant fait, disons que le père ait opté pour « gifle », il s'agit d'habiller cette idée; de lui donner un support maté­riel, sonore en l'occurrence; il faut bien acheminer cette idée vers l'auditeur. Le lo­cuteur a recours à la phonologie, et une

nouvelle série de choix intervient. Cette opération consiste à choisir les sons appro­priés qui permettent de faire passer le message désiré. Un choix fautif, un «s» au lieu du « g }) (siffle), un « c» au lieu du « f» (gicle), modifie le message et lui don­nerait un tout autre sens.

Finalement, car il est rare qu'un énoncé ne comporte qu'un seul mot, il s'agit de combiner les mots entre eux. Ici encore le père n'est pas libre: les combinaisons de mots doivent se soumettre aux règles:

- syntaxiques: former une phrase fran­çaise acceptable, sémantiques: éviter toute incompati­bilité entre les mots utilisés.

Nous voyons qu'à tous les niveaux il est exigé de la part du locuteur un certain savoir (compétence). Ce savoir, qui décou­le de son intuition linguistique plus ou moins développée, permet de diriger ses opérations de choix et de combinaisons de façon à prononcer un énoncé acceptable à chacun de ces quatre niveaux d'analyse.

Dans notre exemple, ces possibilités de choix et de combinaisons peuvent être fi­gurées de la manière suivante:

corn binaisons je te donne une gifle

choix il lui flanque une baffe tu me gratifie d'un soufflet nous

Le locuteur est ainsi amené à choisir verticalement sur l'axe des choix (paradig­matique) et à combiner horizontalement sur l'axe des combinaisons (syntagmati­que). Ces deux opérations, auxquelles il faudra encore ajouter d'autres, sont à la base de toute démarche linguistique.

Michel Clavien

(A suivre)

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Page 12: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Comment? Pourquoi?

Autrefois, bien plus qu'aujourd'hui, on vivait et dépendait de traditions et de ri­tes.

La tendance, depuis un certain nombre d'années, est de les rejeter pour se «li­bérer ». Tout en créant d'autres habitudes largement suivies.

Il suffit de prendre l'exemple simpliste de l'abandon du veston et de la cravate compensé par l'uniformisation dans le port du « jeans}} et du «tee-shirt }}, qu'il affiche la marque de Harvard ou du Col­lège de Sion!

Qu'importe, en fait - et en profon­deur ... - pourvu que veston ou jeans soit propre?

Dans certains milieux, on n'adresse plus les lettres à Monsieur ou au Père André Tartampion mais simplement à André T. Soit, encore, pourvu que l'on admette sans ironie le maintien · de l'utilisation par d'autres du Monsieur ou du titre quel qu'il soit.

Enfin, on ne présente plus et on ne se présente plus que par un sourire parfois, ou par un prénom, parfois aussi. Parfois aussi par le silence ... Ce sourire quand il affleure et ce prénom sont destinés, sou­vent en toute bonne fois, à rompre les barrières: «Jete souris; je suis André; sans rien savoir, prends-moi tel que je suis ».

Alors qu'en fait, ils risquent d'en dresser d'autres: celles du désarroi, de l'appré­hension devant l'inconnu.

Je pensais, pour la ru brique de ce mois, faire une brève description physiologique des réactions de nos organismes humains à certains stimuli.

La vue du soleil, de l'herbe verdissante, des bourgeons qui éclatent m'ont rappelé les multiples fêtes et réunions du prin­temps.

Et j'ai pensé aux nombreuses personnes qui, une fois encore, se sentiraient désem­parées au milieu d'inconnus qui ne sau­raient pas, les introduisant, les mettre à l'aise.

Comme il est simple, pourtant, sans ou­blier le sourire, de situer une personne. Dans un canton comme le Valais, surtout, où pour un enfant du pays, un nom de fa­mille peut constituer une piste.

Si à nom et prénom s'ajoutent la profes­sion, les intérêts, un premier pas vers un échange d'idées est franchi. Chacun pour­ra, ainsi, s'intéresser à un domaine peut­être nouveau. Mais à l'intérieur d'une même société dont les ressources peuvent être vite épuisées.

Tout manuel de «savoir-vivre» nous indiquera les modalités habituelles des présentations: un homme à une femme, un «inférieur» à un «supérieur}} etc ...

Peu nous conseilleront, par contre, de rechercher, au milieu d'une assemblée, le nouveau venu perdu au milieu de vieilles connaissances, l'étranger sans amis, le ti­mide momentanément isolé.

Peu nous apprendront à percevoir que nos deux interlocuteurs du moment ne se connaissent pas et, ne sachant rien l'un de l'autre, osent à peine participer à la con­versation.

Peu nous encourageront à mettre en présence des personnes aux intérêts com­muns et variés et nous suggèreront que de tels contacts pourraient enrichir.

A.T.V.

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20 21

Une littérature pour les jeunes

En août 1976, j'ai eu le plaisir, dans le cadre du perfectionnement du corps en­seignant valaisan, d'animer un cours d'une semaine consacré aux problèmes de la lit­térature pour les jeunes et de la lecture suivie. J'en garde un très bon souvenir car j'ai eu Pimpression, par la réceptivité des particip,,-nts, que le sujet traité répondait à un besoin réel. Plusieurs maîtres m'ont fait part des difficultés qu'ils éprouvaient et que leurs élèves éprouvaient aussi, face à une explication de texte. Je n'étais pas du tout surpris car ces obstacles, je les avais aussi rencontrés, il y a une dizaine d'années~ lorsque maladroitement, face à un texte d'un auteur renommé, j'essayais de faire parler mes élèves. Que de décep­tions et d'insatisfactions! Le but qui était en principe d'initier les jeunes à la litté­rature me semblait bien difficile à attein­dre pour la grande majorité des élèves. Etait-ce ainsi que j'allais donner, commu­niquer l'envie de lire?

Je viens de trouver dans une revue pé­dagogique française, une citation de Louis Gros, ancien directeur de J'Institut péda­gogique national, qui devrait amener tous les enseignants et les responsables de l'en­seignement à une prise de conscience face au manuel de lecture traditionnel: «La lecture scolaire, sous la forme de morceaux choisis INHIBE LE GOUT DE LIRE qu'il devrait développer et progressive­ment affiner. Si on se plaint avec raison de la désaffection des masses pour le livre, c'est que le livre, à l'école a été mal uti­lisé. »

Je partage tout à fait le point de vue de cet éminent pédagogue. Car une pre­mière approche du manuel nous montre qu'on veu,t initier les jeunes à la lecture par des textes de grands auteurs, des tex­tes s'adressant à des élèves de 12 à 13 ans illustre bien ce fait: des textes de Molière, Flaubert, Rousseau, Cervantes, Hugo, Goncourt, Rimbaud, Baudelaire, Super­vielle, Valéry, etc. Le manuel «tue» la grande littérature.

Alors que se passe-t-il ?

- Les extraits sont trop courts et ne don­nent souvent plus du tout envie d'ap­procher l'œuvre complète.

- Les textes sont souvent trop complexes sur le plan des idées et du vocabulaire.

Ils sont la plupart du temps inadaptés aux besoins et aux goûts des jeunes qui désirent plutôt des textes à leur portée, les aidant à comprendre les événements d'aujourd'hui et du passé, ou traitant de leurs problèmes actuels.

Alors lisons avec nos élèves des livres adaptés à leur niveau. Ce n'est pas s'abais­ser et choisir le chemin de la facilité. Il existe une littérature pour chaque âge. On parle de littérature enfantine. Le terme est un peu péjoratif et évoque plutôt une sous-littérature, une littérature marginale. Non! Ne soyons pas comme ces intellec­tuels qui s'adressaient à Pierre Gamarra, écrivain mais aussi auteur de récits pour les enfants: «Monsieur, je croyais que vous étiez un écrivain sérieux ! »

Je suis tout à fait de l'avis de l'éditeur Grasset qui parle en ces termes des livres pour les jeunes: « Il n'y a pas de littérature enfantine, il y a la littérature. Il n'y a pas de couleurs pour les enfants, il y a les couleurs. Il n'y a pas de graphisme pour les enfants, il yale graphisme qui est un langage international. }} }}

Essayons alors d'utiliser en classe les livres pour les jeunes. II en existe pour tous les âges, qui répondent à un certain nom­bre de critères, gages de réussite.

Je vous rappelle que si vous désirez pra­tiquer la lecture suivie, vous trouverez un grand nombre de séries de livres qui ont été testés, au centre de documentation à Sion (ODIS).

LA LECTURE SUIVIE n'est pas un re­mède «MIRACLE », mais elle va per- · mettre, et la preuve n'est plus à faire, de transformer en partie l'atmosphère d'une

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classe. Les échanges seront plus aisés. Bien sûr, parfois, il y aura des échecs, mais ils n'atteindront pas le niveau obtenu avec l'emploi du livre de lecture traditionnel.

L'auteur Ruy-Vidal, ancien instituteur dit que le livre est le point de départ d'un dialogue entre adultes et enfants. Avons­nous établi ce dialogue en lisant des tex­tes courts, souvent peu intéressants? Diffi­cilement. La leçon se résumait souvent en un long monologue du maître. Les ensei­gnants qui pratiquent la lecture suivie de­puis un certain temps se sont aperçus des avantages et des facilités que l'emploi d'une série de livres leur procurait. Je cite un certain nombre de réflexions de collè­gues qui convaincront mieux qu'une lon­gue théorie:

- Lorsqu'on aime soi-même un livre, il est très facile de communiquer sa pas­sion aux élèves.

- Le livre devient un instrument de tra­vail qui peut s'intégrer dans les pro­grammes scolaires (Interdisciplinarité: liaison des disciplines du français avec l'histoire, la géographie, le dessin, la musique etc.).

- Il crée un certain enthousiasme chez les élèves (envie de connaître la suite: principe du feuilleton de la TV).

- Il permet de développer plus facile­ment l'expression orale (un enfant s'ex­prime plus facilement lorsqu'il lit une histoire qui lui plaît).

- Possibilité de rappeler ce que l'on a déjà lu.

Il permet d'étudier globalement le ca­ractère des personnages, de comparer, de justifier ou d'infirmer leùrs réac­tions.

- Il permet le développement des con­naissances, de l'imagination.

- Il peut être une ouverture sur un autre monde.

- Il stimule la réflexion, le développe­ment du sens critique.

- Il sensibilise les jeunes aux problèmes des autres.

- Il peut être le point de départ ou le

support d'une étude thématique (cen­tre d'intérêt). II donnera souvent J'envie de lire d'au­tres livres.

Je pourrais encore citer d'autres exem­ples de ce genre, mais un fait intéressant semble se dégager. Toutes ces réflexions coïncident avec ce que nous désirons ap­porter à nos élèves, par notre enseigne­ment. Je laisserai à Paul Hazard de l'Aca­démie française conclure par une véritable profession de foi: «Habituer les jeunes gens, les enfants à considérer le livre com­me inséparable de leur vie: l'essentiel ' du problème est là. Il ya des endroits où tout est à faire. Je me suis rendu à la mairie du petit village où j'écris ces lignes, et où les adultes ne lisent que le journal, à l'arti­cle des nouvelles locales et à l'article des crimes: jamais de livre. J'ai trouvé sur de vieux rayons quelques vieux ouvrages, ils ne se renouvellent pas, ils ne s'augmentent pas, faute de crédits: les enfants de l'école n'en demandent que par de rarissimes ex­ceptions ; les adolescents les laissent dor­mir dans la poussière. C'est un cas ex­trême, je le sais bien; mais partout un champ immense s'ouvre à ceux auxquels il faut toujours revenir: les éducateurs de la nation. Je rêve de voir se multiplier par leurs efforts, ces douces bibliothèques pour enfants, ces salles accueillantes et parées où ils ont l'impression de · se trouver chez eux, toutes pleines des heures joyeuses qui les attendent et qu'ils n'auront plus qu'à saisir. Je rêve de voir chaque bibliothèque municipale s'organiser pour attirer et non pour repousser les petits. Je rêve d'une transformation de nos bibliothèques sco­laires, qui prendraient moins le caractère d'une institution officielle que d'un club amical et que les élèves géreraient sous leur propre responsabilité. Je rêve de voir s'introduire dans les programmes secon­daires et primaires une mesure analogue à celle que l'on a prise à l'Université de Harvard: une «reading period»; un temps de lectures, pendant lequelles·cours étant suspendus, écoliers et écolières ne seraient occupés qu'à lire et à transcrire l'impression immédiate qu'ils reçoivent de leurs lectures ... »

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Malgré tout, un problème délicat reste à résoudre. Devant la masse des pu blica­tians, comment choisir parmi toutes les collections? Pour éviter certaines erreurs au début, je vous conseille de vous adres­ser aux responsables de l'ODIS qui ont déjà une certaine expérience et qui pour­ront ainsi vous orienter.

Je vais essayer de vous présenter les collections importantes, leurs objectifs et les livres de qualité s'adressant à des jeu­nes de 11 à 16 ans. Il n'y a que peu de temps qu'elles ont pris une certaine ex­tension. Vers les années 1973-1974, les pu­blications de romans pour les adolescents étaient plutôt rares. Certaines collections, je pense principalement à PLEIN VENT chez Laffont, FANTASIA chez Magnard, OL YMPIC et SUPER 1000 chez G.P. et parfois la « Bibliothèque verte» chez Ha­chette étaient bien destinées aux jeunes de 12 à 16 ans environ. Mais souvent, les récits étaient de très bons romans d'adultes adaptés ou des romans pour les jeunes avec une toile de fond historique ou réelle.

Mais les sujets traités répondaient-ils toujours aux besoins des adolescents? Il y avait essentiellement un but culturel. Certains thèmes préoccupant les jeunes restaient « TABOU ». Il semblait que les adultes seuls pouvaient avoir accès à un certain « genre de sujets ». Une évolution a eu lieu chez les éditeurs et chez les écri­vains (je ne pense pas toujours sans mal) qui se sont aperçus qu'une grande partie des jeunes n'était plus sensible aux récits présentés et que s'ils ne voulaient pas per­dre beaucoup de lecteurs (donc d'ache­teurs) et surtout de lectrices (car je pense que ce sont surtout les adolescentes qui étaient oubliées), il fallait qu'ils «aillent vers eux ». Ainsi depuis 3 à 4 ans, plu­sieurs nouvelles collections sont nées. Elles s'adressent aux adolescents, mais ce qui est intéressant, c'est que la plupart des récits peuvent être lus par les adultes qui trouveront beaucoup de plaisir et d'enri­chissement dans ce genre de littérature.

En 1973, Hachette propose une nouvelle collection de romans à couvertures sou­ples, laquées et illustrées. Non seulement,

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le genre de récit change, mais aussi la pré­sentation. Elle se rapproche des livres de poche pour adultes. Sr Marcaux, la nou­velle directrice littéraire, nous présente de la manière suivante la collection ARIA­NE.

«Ariane, une collection qui proposera des romans d'amour plein d'imprévus, de tendresse ou de gaîté. Plus graves parfois, ils montreront la beauté d'un exigeant mé­tier, les aspects d'un problème d'actualité ou le tableau d'une époque brûlante révo­lue. Ariane entraînera ses lectrices aux quatre coins du monde, partout où se ren­contre un amour neuf, entre des être jeu­nes. Ariane s'adresse à toutes celles - jeu­nes filles, jeunes femmes - qui apprécient les histoires d'amour ayant le goût de l'es­poir, la saveur de vie qui commence. »

L'idée était très bonne. Qu'allait deve­nir cette collection? Allait-elle tenir ses promesses sans tomber dans un sentimen­talisme exagéré? Le fait de présenter le vrai visage de la jeunesse d'aujourd'hui dans des textes émouvants répondait aux goûts, aux vraies aspirations des adoles­cents. Dès le début quelques titres ont re­tenus l'attention.

Quatre romans d'Odette Joyeux (série L'âge en fleur) évoquent le monde de la danse et des jeunes baIlérines. (La TV a présenté cette série en feuilleton).

Nicole Ciravegna nous raconte une his­toire se déroulant chez les « hippies» avec Temps d'été, temps d'aimer. Le récit est émouvant et nous montre un monde que nous connaissons mal en général ou sur lequel nous avons passablement de préjugés. Nous retrouvons les mêmes per­sonnages dans La nuit du Samoll et La falaise des cavaliers. Mais ces deux romans de même auteur peuvent aussi être lus séparément.

Il faut signaler particulièrement les deux bons romans de Paul Vincent qui s'adres­sent autant à des jeunes gens qu'à des jeu­nes filles: Le rendeZ-VallS des herbes hautes (Prix du meilleur roman d'amour 1974) et Les amoureux de la clairière

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qui a permis à l'auteur de recevoir un nou­veau prix: le Prix Alpes-Jura. L'histoire se passe dans un village de la forêt alpine. Francine, la jolie fille du maître de la scie­rie, ne manque pas d'amoureux: Jean­Luc, le vétérinaire, Mario le nouveau bû­cheron, Patrick un jeune promoteur; pen­dant cet été-là, les caractères s'affrontent, les passions s'enflamment... Quel sera pour Francine le vrai visage de l'amour?

Jean Séverin a écrit un très beau roman d'amour: Et l'amour, Isabelle? C'est une histoire simple évoquant les problè­mes de relation entre les adolescents et leurs parents. Isabelle lutte contre le mi­lieu du cinéma qui lui «enlève}) sa mère; Pierre veut vaincre la montagne qui a tué son père ... Les épreuves vont rapprocher les jeunes gens.

Citons encore quelques titres intéres­sants: Vent de flammes de Marie Fé­raud qui laissera sans doute un bon sou­venir aux jeunes qui le liront. Jérôme, étudiant en médecine est venu rejoindre sa fiancée en Afrique du Nord; mais il ren­contre J osée, la fille du garde-forestier, qui trouble son cœur. L'amour sera-t-il assez fort pour triompher de toutes les embûches et de la brusque séparation qui va les dé­chirer? L'aventure des deux jeunes gens a pour toile de fond le Maroc dont l'at­mosphère et les habitants sont merveilleu­sement décrits par l'auteur, ce qui donne au récit un caractère poétique et atta­chant. Un autre roman de Marie Féraud vient de paraître dans la même collection. Il peut être recommandé sans réserve. Il s'agit de La gitane de l'étang rouge.

L'étranger sur la place d'Arlène Hale. L'histoire se passe en Floride. Carole restera-t-elle insensible au charme du nou­vel estivant qui lui fait la cour? Il inquiète beaucoup les amis de la jeune fille, qui l'accusent même d'être mêlé à un trafic de drogue.

Un roman de Maurice Métral ayant pour cadre le Valais a été édité dans cette collection: Le soleil que tu m'as dotzné.

La révol u tion russe de 1917 est évoquée dans le roman de Didier Decoin : La der­nière troïka.

S'il est bon de signaler aux lecteurs quel­ques titres qui méritent toute notre atten­tion, il faut malheureusement parler de l'inégale valeur des romans de cette collec­tion. Il a manqué, surtout au début, une grande rigueur dans le choix des manus­crits. La qualité a fait trop souvent défaut. Les craintes et les réserves que j'avais émi­ses au début de l'article sont apparues plus rapidement que je ne le pensais. Il semblé depuis un certain temps qu'un plus grand soin soit apporté et que la qualité des ro­mans soit en hausse. Bon signe ...

A la fin de l'année 1973, les Editions Rageot faisaient paraître une nouvelle col­lection pour les adolescents et les adoles­centes: LES CHEMINS DE L'AMITIE. Cette collection qui ne comprend que des romans d'éveil se présente sous la forme moderne des livres à couvertures souples avec une illustration sur la jaquette, mais aucune dans le texte. Elle est destinée aux jeunes qui dès 11 à 12 ans ont quitté la «Bibliothèque de l'Amitié}) (dont les grands mérites ne sont plus à souligner) et veulent des récits qui marquent la tran­sition entre le livre pour enfants et le livre pour adultes. L'éditeur présente sa collec­tion de cette manière: «Pour vous tous qui avez choisi de mieux connaître, de mieux vivre les problèmes d'actualité. }) Il faut signaler une idée originale et très in­téressante de l'éditeur. A la fin de chaque roman, le lecteur trouvera une filmogra­phie, une bibliographie, des extraits de journaux, de revues et de livres se rap­portant au sujet traité.

Il faut signaler particulièrement l'excel­lent roman de Michel Grimaud Le para­dis des autres qui traite d'un sujet bien à la mode: la xénophobie. L'histoire se passe en France, mais les lecteurs n'auront aucune peine à faire la transposition sur le plan suisse. C'est l'histoire d'un petit Algérien qui vient en France avec son père. Les problèmes sont abordés par l'au­teur avec beaucoup de tact: difficultés à trouver du travail, à se loger, intégration 24 25

dans une classe, chantage, exploitation etc. La lecture d'un tel livre permettra aux enseignants et aux parents d'aborder avec les enfants un problème délicat, lan­cinant, mais réel, présent partout.

Avec les livres POlir l'amour de Lise et L'été ne finira jamais, l'auteur sué­dois Max Lundgren répond parfaitement aux ambitions de l'éditeur dans ce qu'il veut apporter au travers de cette collec­tion. Mais ces romans s'adressent à des adolescents qui ont une maturité d'esprit suffisante pour saisir toute la portée du problème: l'évolution accélérée d'une jeunesse face à· ses responsabilités, avec tout ce que cela comporte réellement. Ces deux livres devraient être lus aussi par les parents et les éducateurs. Peut-être seront­ils choqués par la franchise de l'auteur. Je suis persuadé que ces deux romans peuvent aider à amorcer un dialogue (sou­vent si difficile à établir) entre les adultes et les jeunes qui s'apprêtent à affronter la dure réalité de la vie quotidienne.

C'est avec un grand plaisir que je viens d'apprendre que Pierre Pelot, un auteur pour qui j'ai toujours eu une grande ad­miration, a reçu pour son livre Le cœur sous la cendre le VIe Prix européen de littérature pour la jeunesse avec la men­tion suivante: « Cet ouvrage, d'un roman­cier plein de talent, présente sans conces­sion, ni sentimentalisme, une des dures réa­lités de la vie sociale d'aujourd'hui: la vieillesse. Il décrit les prises de conscience, les difficultés d'adaptation, la recherche d'identité d'un vieux travailleur dans la première année de sa retraite. Ce roman se distingue tout particulièrement par sa pro­fonde résonnance humaine et la qualité de son écriture qui font de cet auteur l'un des meilleurs représentants contemporains du romand réaliste français. })

Quatre autres romans parus récemment méritent d'être cités: Pourquoi partir? de Michel Grimaud qui raconte les diffi­cultés de communication entre un jeune homme et sa famille qui croit avoir tout fait pour lui ... Peut-être pas l'essentiel! Ce sera la séparation et la chute jusqu'au plus profond de la déchéance humaine.

Tu as volé Jochen de Hans Georg Noati traite du problème de la délinquance juvénile et des maisons d'éducation. Le jeune garçon qui est interné est-il vraiment aussi coupable qu'on le dit? Et sa famille, pour sauver les apparences ne contribue-t­elle pas à ce qu'il s'enfonce toujours plus?

C'est dans un camp palestinien installé au Liban que nous entraîne le très beau roman de H. Pérol Je rentrerai tard ce soir. L'auteur a traité d'une manière simple et sans passion le délicat conflit op­posant Palestiniens et Israéliens.

Enfin dans Hier cl Berlin , H. G. Noati nous fait vivre au travers d'une fa­mille allemande, les années 1933 à 1945 avec la montée du nazisme.

Une collection a eu un démarrage plus pénible. Il s'agit de TRAVELLING parue aux Editions Duculot. Les buts exprimés par l'éditeur, les sujets choisis, de même que la présentation correspondent tout à fait aux aspirations des jeunes lecteurs. Les récits présentent d'une manière vi­vante des thèmes actuels. Malheureuse­ment il m'a été difficile au début de re­commander ces livres, car souvent les ré­cits écrits par des auteurs étrangers étaient mal traduits et contenaient de nombreuses fautes de français. Il . semble que depuis 2 ans, l'éditeur, qui a été rendu attentif à ces erreurs, a revu le problème. Je dois constater que les dernières parutions sont correctes sur ce plan. Un fait intéressant mérite d'être signalé aux enseignants: cha­que livre est accompagné d'une fiche don­nant le résumé du récit, l'intérêt de l'ou­vrage, les thèmes qui y sont développés, quelques notes sur l'auteur, des sugges­tions pour le travail en classe et une bi­bliographie. Certains livres méritent d'être lus: L'enfer des orchidées de Huguette Pirotte évoque le génocide des Indiens au Brésil et le développement anarchique de cet immense territoire.

Celui qui est intéressé par les histoires vécues et actuelles sera captivé par le très beau récit de Christian Delstanches et Hu­bert Vierset: Tu n'es pas mort à Stalin­grad. Nous suivons un jeune Berlinois qui mène une enquête. En 1943, son père,

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Page 15: L'Ecole valaisanne, avril 1977

officier de l'armée allemande est porté dis­paru lors de la débâcle de Stalingrad. Est­il réellement mort? Deux histoires se dé­roulent en parallèle: les recherches effec­tuées en 1961, à Berlin ville coupée en deux parties par le « Mur de la honte» ; Stalingrad en 1943, la résistance alleman­de durant l'avance russe, l'encerclement, puis les colonnes de prisonniers, les camps ...

La révolte d'Ayachi de B. Barakas évoque la situation des travailleurs nord­africains en France.

C'est sur les routes du Tibet actuel, oc­cupé par les Chinois que nous mène le beau roman de F. de Cesco La route de Lhassa.

Dans Dernier mois d 'école, l'auteur Lella Setti nous rend sensi ble au passage de l'enfance à l'adolesecnce, la découverte de soi et des autres. Giovanni et Myriam sont des adolescents en quête de leur iden­tité ... Amour, amitié, liberté sont des thè­mes qui reviennent sans cesse au long de ce très beau récit.

En 1974, les Editions G . P., Presses de la Cité, faisaient paraître une nouvelle col­lection qui ressemble en tous points aux « Chemins de l'Amitié », avec cette diffé­rence que l'illustration de la couverture est inscrite dans un carré (celle des Che­mins de l'Amitié dans un cercle). Il s'agit de GRAND ANGLE. En créant cette col­lection, l'éditeur donne aux auteurs atta­chés à sa maison l'occasion de s'adresser à un autre public de jeunes lecteurs et lec­trices que celui qu'ils atteignaient jusqu'ici. Il semble que les titres s'adressent aux jeunes de 14 à 18 ans environ.

Le train perdu de Pierre Pelat est un chef-d'œuvre de la littérature pour les jeunes. II peut être lu dès 13 . 14 ans; mais il plaira tout autant aux adultes. C'est l'histoire d'un retour: celui de Lou Carmaux qui revient dans son village après avoir fait la guerre d'Algérie. Un drame éclate ... Lou passera 12 ans de sa vie en prison. Pour la seconde fois, il re­viendra au village. Mais sa présence va déclencher un bouillonnement de violence et de vengeance. Ce livre est émouvant et

dramatique. Pierre Pelat va droit au cœur des problèmes. Comme dans tous ses li­vres, il dit les choses simplement, mais il sait évoquer une atmosphère et nous faire sentir la profondeur d'un problème ... Dans la même collection, je signale encore un très beau romand du même auteur: Les neiges du COliCOU.

La dernière aube de Paul Berna nous emmène dans les Courses sur les traces de sept jeunes gens et jeunes filles qui sont terrorisés par l'arrivée de tiryla, une co­mète qui doit percuter la terre. Ils vont avoir à lutter contre une chédeur brusque à laquelle succède le froid intense d'une glaciation semblable à celle que la terre a connue.

Trois autres romans de grande valeur ont paru récemment: La jarre percée de Jacqueline Cervon se déroule en Afri­que au temps de la colonisation et de la traite des Noirs.

La fin de la guerre d'Algérie est évoquée tragiquement dans le livre de L. G. To­vati : Et je suis parti d'Oran.

Une chasse en été de Michel Gri­maud traite du problème de la violence aveugle et sans retenue des hommes.

II faut signaler les dernières parutions chez Laffont dans la collection PLEIN VENT. On remarque une certaine cons­tance dans la qualité des ouvrages, depuis de nombreuses années.

Trois récits de science-fiction écrits par Jan Cameron sont passionnants: Le ci­metière des cachalots, L'île sur le toit du monde et Le voilier blanc.

Voyage sans boussole de B. Solet évoque les problèmes que rencontre un jeune Sénégalais) en France et simultané­ment les problèmes de deux jeunes Fran­çais en Afrique.

Avec Des hommes traqués, M. Gri­maud raconte la chute d'Allende au Chili et toutes ses conséquences.

Alors que tous les éditeurs lancent le roman pour adolescents en couverture souple, sans illustration dans le texte, Louis Mirman, éditeur des « Collection Jeunesse» chez Hachette prend le contre­pied. II crée à la suite de la Bibliothèque 26

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rose, de la Bibliothèque verte, la Biblio­thèque rouge qui aujourd'hui se nomme POCHE ROUGE. Deux atouts impor­tants ont été joués: le prix (un livre Poche Rouge revient deux à trois fois moins cher qu'un livre des collections pour ado­lescents des autres maisons d'édition) et le format (identique aux livres de la Rose et de la Verte). L'âge indiqué est de 15 à 17 ans mais, en réalité, les livres peu­vent souvent être lus à partir de 12 - 13 ans. La production est grande: plusieurs livres par mois. Les auteurs proviennent de' tous les pays du monde. Là encore, il faut choisir: il ya du très bon et du moins bon. Je signale quelques titres qui méritent d'être lus.

Pour ceux qui aiment les bons romans policiers: de Maurice Leblanc, La de­meure mystérieuse et La barre-y-va (Arsène Lupin). Le crime de l'Orient­Express d'Agatha Christie et La val­lée de la peur de Conan Doyle.

Le camp du bout du monde de Mel Ellis est un très bon roman d 'aventure. Deux jeunes gens rêvent d'établir un camp pour touristes dans une région encore vierge. Ils veulent faire partager leur joie à tous ceux qui viendront passer des heu­res de détente, de vrai contact avec la na­ture non polluée ... Un certain respect du milieu naturel. Mais la réalité est tout autre ...

Le racisme est évoqué dans L'inno­cent aux mains noires de Daniel Honig sous le couvert d'une histoire policière. Le racisme, aujourd'hui aux USA. Lors­que les trois jeunes étudiants, Fox, Steve et Bruce entreprennent de descendre en canoë les rapides du Colorado, ils n'ima­ginent pas tous les problèmes qu'ils auront à affronter parce que l'un d'entre eux est noir! En effet, ayant établi leur campe­ment non loin d'une petite ville, ils ne tar­dent pas à recevoir la visite peu amicale de quatre jeunes gens de la région. Très vite le drame éclate ...

Deux ombres sur la plage de A. Chambers nous entraîne à Fairly, petite île au large de la côte orientale de J'An­gleterre. Frank et Sylvie ont 17 ans. Sylvie s'ennuie et veut découvrir la ville. Une

fois à Newcastle, elle s'aperçoit que les grandes villes sont des lieux de plus pro­fonde solitude que le plus petit village. Frank viendra à sa recherche, car il l'aime en secret. Mais pourra-t-il la « reconqué­rir» ?

B.J. Berry, dans le Rodéo de la der· nière chance traite du problème de la délinquance juvénile.

John et Laura de Paul Zbinden est un excellent roman . Les deux jeunes gens vivent dans un climat détestable. Ils se livrent à des farces de plus ou moins bon goût. L'une d'elles les entraînera plus loin qu'ils ne l'avaient prévu ...

Je cite encore quelques titres intéres­sants traitant des problèmes rencontrés par les jeunes: Les murs de la ville d'Alain Arve1. Voyage au bout du prin­temps de G. Tanugi. S'il ne reste que la fuite de Alas Everwyn. Un job pour l'été de Dianne Doubtfire. Le pianiste aux mains de fer de K.M.P. Pey ton. Frank, d'un mardi cl l'autre de David Martin. La tuile à loups de J.M. Soyez (porté à J'écran) est une excellente réédi­tion. L'atmosphère de ce roman est pre­nante. La terreur s'abat sur un vil1age du centre de la France. L'hiver est rigoureux. On a entendu « La tuile à loups ». Quand le vent souffle assez fort pour la faire « chanter », c'est qu'en montagne la vie' n'est plus tenable pour les loups. Alors les bêtes fauves descendent vers les villages .. .

Avec Les lllmières du matin, Ro­bert Bigot a obtenu le prix Jean Macé 1974. C'est un excellent roman historique, avec comme toile de fond, janvier 1871... C'est la Commune racontée par un jeune adolescent de 15 ans, peu à peu mûri par la guerre et par cette expérience à la fois douloureuse et exaltante ...

Voilà, en quelques pages, j'ai essayé de vous présenter le problème de la lecture suivie et les nouvelles collections s'adres­sant aux adolescents. Les titres que je vous ai indiqués vous permettront peut-être de répondre à certaines demandes de parents: « Quels titres conseillez-vous à un enfant qui ... » etc. Hugues Feuz

Le Sen 2054 Chézard (NE)

Page 16: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Activités créatrices manuelles Pour filles et garçons de 3e et 4e primaires

« LES MOYENS DE TRANSPORT»

Ce thème étant le centre d'intérêt traité par l'instituteur en classe (vocabulaire, lecture, dessin, etc.), les élèves connaissent plusieurs moyens de transport utilisés dans le monde, au cours des siècles:

- sur terre: auto, camion, car, train, vélo, moto, trolley, diligence ...

sur mer: navire, voilier, vedette, galère, sous­marin, destroyer ...

- dans les airs: avion, hélicoptère, ballon, dirigeable, téléphérique ...

TECHNIQUE: FICELLE COLLEE

Règles du jeu :

1. Chaque élève doit réaliser un motif dif­férent de celui de ses camarades: pas deux pareils !

2. Le motif doit remplir toute la feuille (carte blanche de 16,5 x 25,5 cm.).

3. Le dessin doit être simple, stylisé, sans détails minuscules.

4. Etre très soigneux, utiliser la colle avec parcimonie, les taches sont si lai­des!

Et maintenant, hop! au travail!

- Chaque élève dessine son véhicule sur la carte blanche.

28 29

- Il le peint à la gouache ou aux stylos feutre.

- Il mesure, coupe et colle SOIGNEU­SEMENT des brins de ficelle de chan­vre de grosseur moyenne.

- Il découpe son véhicule. - Ille colle sur de la carte noire, format

A4.

Tous les traY!'mx sont ensuite exposés en classe, jusqu'à ce que d'autres travaux d'élèves viennent les remplacer.

Marie-J osèphe Evéquoz-Mottet

Variantes sur le thème {( Les moyens de transport»

Réalisation individuelle 2e primaire Papier déchiré collé

Aproz Réalisations par. de~x ~oupes de 3 élèves, 3e

pnmalre a Aproz Papier déchiré, découpé, puis collé

Activités créatrices manuelles Pour garçons et filles de Se et 6e primaires

SOUS-PLAT

Matériel ~

- Bois aggloméré, épaisseur 1 cm. à 1,5 cm.

- Déchets de carrelages, faïence, céra­mique.

- Colle blanche, en pot de 1 kg. Cementit, Glancol, Syncoll ou colle spéciale du carreleur.

- Moltofill ou ciment blanc pour joints (Placette, Gétaz Romang, Valcérami­que, etc.).

- Carton, éponge avec surface récurante en nylon (Scotch-Brite), plusieurs chif­fons.

- Grands plastiques (sacs à ordures ou­verts) et journaux pour protéger les ta­bles.

Exécution ~

- Faire découper par un menuisier des plaques de bois aggloméré de la gran­deur souhaitée: 15 x 15 cm. ou 18 x 18 cm.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Préparer les carrelages. Au besoin, cas­ser les grosses pièces dans le creux de la main avec un marteau ou une paire de tenailles.

Sur un papier de même grandeur que sa planche, chaque élève dispose les carrelages, selon son goût personnel (essais).

- Lorsque le projet sur papier est termi­né, enduire régulièrement toute la sur­face de la planche d'une épaisse cou­che de colle, à l'aide d'une spatule en carton.

- Reporter les carrelages sur la planche encollée en respectant une distance de 2 à 3 mm. entre les pièces.

- Lorsque la pose des carrelages est ter­minée, mettre sous presse et laisser sé­cher jusqu'au prochain cours ACM.

- La semaine suivante, préparer le ci­ment blanc ou le moItofil (mélange eau et ciment pas trop épais). En en­duire la planche entière avec une spa­tule en carton, dans un sens, puis dans l'autre, en faisant bien pénétrer le ci­ment dans les espaces entre les carre­lages.

- Enlever le surplus avec la spatule en carton et en enduire légèrement les cô­tés de la planche.

- Laisser sécher 1 heure - 1 heure et de­mie.

- Puis, avec une éponge humide (chaque élève aura apporté la sienne), nettoyer les carrelages en frottant énergique­ment.

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- Faire briller· avec un chiffon sec.

Recommandation:

Dire à maman de ne pas laisser tremper le sous-plat dans l'eau, car le bois agglo­méré risquerait de se désagréger. Marthe Buttet-Conus

LE CHEMIN DE LA C R O IX

Elèves de 2e primaire; classe de Mlle Françoise BOTTARO,

pour les dessins au fusain; classe de Mlle M.-Thérèse LUGON, pour les textes.

En classe, les enfants ont lu et commenté les stations du chemin de la Croix; ils ont observé les images de « La Bible racontée aux enfants» et de « La Bible illustrée ». Ils ont ensuite illustré leur cahier de reli ­gion.

Puis, individuellement ou par groupes de deux élèves, ils ont choisi une station qu'ils ont dessinée au fusain (sur papier gris « recyclé », format 42 x 30 cm.).

Avec de nombreux commentaires à hau­te voix, chaque élève ou chaque groupe a composé le texte correspondant à la scène dessinée.

Ces travaux d'élèves, naïfs et sponta­nés, ont servi à l'animation d'un chemin de Croix à la chapelle de La Bâtiaz.

1. Jésus est condamné à mort Jésus, Tu as été courageux devant la

méchanceté des Grands-Prêtres et surtout de vant les soldats. Pourtant, Tu n'avais rien fait, Tu n'avais que parlé de Ton Père et de nOlis aimer.

Tli as été obéissant, jusqu'à Ta mort.

Fais que nOlis Te ressemblions.

Merci Jésus.' (Lara et Magaly)

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Page 18: L'Ecole valaisanne, avril 1977

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2. Jésus est chargé de sa croix Tu as reçu le coup de lance.

Jésus, le jour où les soldats T'ont chargé (Tristan et Pierre-Alain) de la Croix, Tu ne t'es pas échappé, mais Tli T'es laissé faire pour nous sauver.

Fais que nOlis soyons courageux comme Toi et que nOliS portions avec Toi les pei­nes de nos journées.

(Magaly et Lara)

3. Jésus tombe pour la première fois

Je sais Jésus que la Croix est très lour­de et que Tu as été très très courageux. Tu es tombé la première fois , Tu étais épuisé, mais Tu as eu le courage de Te relever pour nous sauver. Nous Te remercions de tout notre cœur.

(Pierre-Alain et Tristan)

4. Jésus rencontre sa mère

Jésus Tu as rencontré Ta Maman. Elle a dû beaucoup souffrir pour Toi. Ça lui a transpercé le cœur, comme le Tien quand

5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

Jésus, nous disons merci à Simon de Cyrène de T'avoir aider à porter la croix. Nous n'oublierons pas ce grand service.

Fais que nous aussi, nous nous aidions à porter nos difficultés de chaque jour, comme Toi qui a porté la croix.

(Sandra et Françoise)

6. Sainte Véronique essuie le visage de Jésus

Jésus, malgré les souffrances que l'on T'a faites, Sainte Véronique avait tellement mal pour Toi qu'elle T'a essuyé le visage.

Fais que nous aussi, nous soyons cou­rageux comme elle et que nous aussi, nous 32 33

n'ayons pas peur de venir vers Toi, malgré les moqueries des hommes.

(Françoise et Sandra)

7. Jésus tombe pour la deuxième fois

Jésus, Tu es tombé, mais ce n'était pas une petite blessure sur le genou. Merci de nous avoir montré le bon exemple: qll'il faut se relever sans se plaindre .'

Chaque fois que nous tombons, nous penserons à Toi et à Ta croix.

(Agata et Véronique)

8. Jésus console les fille de Jérusalem

Jésus, Tu consoles ces pauvres filles, comme Tll as consolé beaucoup d'autres enfants. Tu n'as pas voulu faire pleurer ces femmes, mais Tu as eu le courage de leur dire: «Ne pleurez pas pour moi, mais pensez à vos enfants.»

Nous aussi, nous sommes Tes enfants. Nous voulons, en ce chemin de croix, pen­ser beaucoup à Toi.

(Véronique et Agata)

9. Jésus tombe po.'u la troisième fois

Jésus, je sais que Ta croix est très lour­de, de plus en plus lourde et c'est pour ça que Tu es tombé pOllr la troisième fois. Si j'avais été là, je T'aurais aidé à porter Ta croix.

(Olivier et Thierry)

10. Jésus est dépouillé de ses vêtements

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Page 19: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Jésus, Tu as souffert en Te faisant dé­pouiller par Tes ennemis. Les gardes se sont moqué de Toi.

Fais que nous ne soyons jamais comme eux!

(Stanislas et René)

Il. Jésus est cloué sur la croix

Jésus, Tu as été clollé sur la croix pour nous sauver de la mort. Tll as été coura­geux, Tu as étendu Tes bras pour y plan­ter des clous. Tu as pardonné à Tes enne­mis soldats et, en plus - tout cela pour nous! -

Merci Jésus! (Anne et Carine)

12. Jésus meurt sur la croix

Merci, Jésus, d'avoir été crucifié, tué sur la croix pour ouvrir le ciel à tous mes frères de la terre!

(Marianne)

13. Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère

Jésus, Tu as été descendu de la croix pOlir être remis dans les bras de Ta mère. Comme Marie a dû souffrir de Te voir cru­cifié sur la croix!

(Jocelyne et Angèle)

14. Jésus est mis au tombea~ Jésus, Tu as été enterré dans un tom­

beau royal. Joseph d'Arimathie a pensé à Toi pour que tu passes trois heureuses bon­nes journées.

Quand Tu es ressuscité, Tu es sorti du tombeau. Tu es revenu vivant. Merci Jé­SllS!

(François, Rénald, Agata et Véronique)

LE CHEMIN DE LA CROIX Cet exemple de réalisation collective, sur

un thème donné, met en évidence les pos­sibilités impulsives de l'enfant. Cette spon­tanéité doit être stimulée au départ par une manière imagée de raconter la Passion du Christ.

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34 35

Dans les exemples proposés, il est inté­ressant de remarquer que l'enfant a gardé l'essentiel de l'image; avec ses moyens, il traduit simplement l'intensité ressentie, l'émotion donnée par la lecture du texte.

Cette intensité transparaît dans la pre­mière station « Jésus devant Pilate ». La spontanéité caricaturale des silhouettes du premier plan, les moqueries de la foule, sont illustrées avec une telle justesse que, sans vouloir faire un quelconque parallèle avec l'art brut, elles me font penser aux dessins de Louis Soutter.

Chat (portrait-coussinet)

Fournitures: 30 cm. x 35 cm. de canevas, en mêmes dimensions tissu ou feutrine pour le dos du chat coton à broder et ouate synthétique.

Broder d'abord au «demi-point» les parties du dessin ayant un point au centre des carrés. Le contour des oreilles, les yeux, le nez. Attention, observer le sens du point passé horizontal ou vertical va­riant suivant les rangées.

La broderie terminée, le coton arrêté, faufiler le canevas sur le tissu et coudre à petits points. Laisser une ouverture de 8 centimètres au bas de la queue. Bourrer le chat de ouate et fermer au bas, aux petits points.

L'on retrouve, dans les dessins des qua­torze stations, le même caractère impulsif riche en découvertes. Mais j'aimerais atti­rer encore l'attention sur les dessins sui­vants: « Simon de Cyrène », « Jésus tom­be pour la deuxième fois» et surtout « la Sépulture ». Quel peintre ne rêve-t-il pas de transmettre, avec une émotion si forte et dans un langage graphique si simple, une image aussi parfaite de l'essentiel.

Tête de cheval (coussin) Fournitures

55 cm. x 65 cm. de tissu brun

M.B.

Pour la tache du front: une bande claire de 19 cm. x 7 cm.

Pour renforcer les oreilles: 2 carrés de feu­trine de 9 cm. de côté à couper chacune en deux par la diagonale.

Pour le harnais: de la feutrine, 25 mm. de large.

Page 20: L'Ecole valaisanne, avril 1977

j [-~.=( . .~ Le point de croix se travaille d'après 1 _II, un diagramme sur une toile légère en

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_ 0 _ . ' "_'''_' ' -. " ' ' ' ' _~,II_'. __ ( _____ :r> ___ -.--J. co~~~~~~ ~:sSs~~:·le point de croix sur une ... " toile à tissure serrés, il faut piquer dans

les mêmes trous aux endroits où les points se touchent.

Courroie frontale: 55 cm. plus la boucle (fermée au dos) Courroie nasale: 46 cm. plus la boucle. Courroie verticale: 50 cm. sans boucle. Pour les œillères: 2 rectangles de feutrine 6 x 9 cm., 2 anneaux chromés, 1 grelot. 2 boutons bruns pour les narines.

D'après le croquis ci-contre, tracer et découper dans du papier le patron de la tête. Plier le tissu en deux, poser le patron au bord du pli et découper tout autour avec 15 mm. de plus pour les coutures. Pi­quer à la machine sur l'envers le contour de la tête du cheval, en ménageant une ouverture. Retourner à l'endroit, glisser à l'intérieur de chaque oreille 2 triangles de feutrine de 9 cm. de côté et piquer la base des oreilles. Bourrer l'intérieur de la tête avec le kapok et fermer à petits points. Mettre en place les courroies reliées par une courroie verticale de 50 cm. d'un an­neau à l'autre.

Pour le nez, coudre 2 boutons bruns espacés de 6 cm.

BRODERIES AU POINT DE CROIX

D'une exécution facile, le point de croix est utilisé dans de nombreux ouvrages de broderie et de tapisserie. Très décoratif, disposé en bandes ou semis il orne les nappes, le linge et les vêtements.

Matériel en vente au dépôt ACM Napperons 25 x 35 cm. Fr. 5.60 Napperons (2) 22 cm. Fr. 4.-Napperons (2) 20 cm. Fr. 3.-Linge pur fil à broder, différentes couleurs Fr. 6.20 Sets en pur fil à broder, 45 x 35 cm. Fr. 4.60

Une pochette sous forme de fleur Fournitures 1 mouchoir Pa pier de soie vert 1 rouleau papier toilette

Couper un rond en papier de soie 7,5 cm. de rayon, le plier en huit, tracer et décou­per le sommet en arrondi puis couper la pointe, couper pareillement 2 ronds de 8 et 9 cm. de rayon.

Ouvrir ces fleurs sans les aplatir. Pren­dre le mouchoir par son centre, comme un cône et l'enfiler au centre des fleurs, petites, moyennes, grandes, puis mettre dans le rouleau de toilette décoré.

36 37

Travaux manuels pour le CO

CHAT

Fourniture: carton 2 mm.

Finition: couleur .: dispercolor.

Pour le découpage et le montage: voir les dessins d'ensemble et de détail.

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Paul AIlégroz

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Page 21: L'Ecole valaisanne, avril 1977

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CHANDELIER

Fourniture: carton 2 mm.

Finition: Dispercolor + spray « or» pour donner l'aspect du vieux bronze.

La profondeur des entailles de la pièce 4 est à réaliser suivant l'inclinaison que vous donnez à celle-ci lors du montage.

Attention aux coupes à mi-carton pour les pièces 2 et 3 qui ne sont pas toutes du même côté (pointillés et traits mixtes).

La hauteur de 10 mm. de la pièce 5 ainsi que son 0 peuvent varier selon la gran­deur de la bougie . On collera sur cette pièce un disque 0 extérieur 40 mm. -o intérieur = bougie.

Le modèle présenté ici a encore été collé sur un socle (pas indispensable).

Michel Jourdan (d'après l'idée

d'un collègue neuchâtelois)

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Page 22: L'Ecole valaisanne, avril 1977

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LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE

2e et 3e années

LA SECURISA TION

Activités - Jeux d'orientation en forêt

Buts - s'accoutumer au milieu (forêt) - apprendre les points cardinaux

Caractéristiques - Jeux de classe en équipe - en groupe

Présence permanente du maître

1. Au nord de l'arbre Matériel: quelques fanions

Le nord est indiqué par une ligne de fa­nions. Au commandement du maître, les élèves se placent au point cardinal indiqué le plus rapidement possible. Le dernier en place est éliminé.

Variantes: a) Idem en changeant d'arbre b) Idem mais changer la place du nord

après quelques commandements c) Se placer au point cardinal indiqué

après être allé tourner autour d'un fa­nion. (chacun se trouve à la même dis­tance d'un fanion).

2. Relais de la Rose des vents Matériel: des fanions

Huit fanions représentant 8 points car­dinaux (N - S '· E - W - NW - NE - SW -SE) sont placés en cercle de 15 à 20 m. de rayon. Les élèves sont au centre en colonne par quatre, formant ainsi quatre équipes. Déroulement comme la course aux Nos, mais au commandement le No appelé tour­ne autour d'un fanion représentant un point cardinal.

3. Le lièvre siffleur Matériel: sifflet - fanions

La classe est partagée en plusieurs équi­pes. Dans un terrain nettement délimité, le maître se déplace sans être vu et place 15 à 20 fanions. Il siffle deux fois en pi-

quant le fanion. Dans un temps donné, les équipes doivent retrouver le plus grand nombre possible de fanions.

Variantes: a) plusieurs lièvres siffleurs b) poursuite du lièvre siffleur.

4. Les prisonniers s'enfuient Matériel: 1 fanion, écharpes ou mor­

ceaux de tissu pour bander les yeux, 1 sif­flet.

Après avoir planté un fanion au point de départ, on bande les yeux des prison­niers . Ceux-ci se tiennent par la main et le maître promène ainsi la « chaîne» dans la forêt. Au signal, les prisonniers enlè­vent leur bandeau et essaient de retrouver le plus vite possible le fanion.

Variantes: a) On plante plusieurs fanions en cours de

route. b) Comme a) , mais des « gendarmes» qui

sont restés au point de départ partent à la poursuite des voleurs lorsque ceux­ci s'échappent (sifflet).

5. La recherche des cartons Matériel: cartons ou papiers numéro­

tés Dans deux secteurs bien délimités se

trouvent deux équipes. Les élèves de cha­que équipes disposent dans leur secteur un ou deux cartons. Ceux-ci ne doivent pas être cachés mais placés à 20 m. au maxi­mum les uns des autres sur le sol suspen­dus à hauteur des yeux. Les cartons en place, les équipes changent de secteur et recherchent ceux de l'autre équipe. L'équi­pe gagnante sera celle qui aura rapporté le plus rapidement tous les cartons.

Variantes: a) Idem mais sur chaque carton il ya une

question ou une tâche à accomplir. b) Les équipes à tour de rôle placent les

cartons dans le même secteur. Classe­ment au temps.

6. Les gendarmes voleurs Matériel: dossards ou feuilles numé­

rotés et épingles de sûreté.

Page 23: L'Ecole valaisanne, avril 1977

La classe est divisée en deux équipes, les gendarmes et les voleurs. Ces derniers ont un papier numéroté épinglé dans le dos. Ils se cachent dans un secteur délimité. Au signal les gendarmes partent à la recher­che des voleurs qui peuvent se déplacer dans le secteur prévu. Après quelques mi­nutes le maître arrête le jeu et compte les feuilles rapportées.

7. La rose des vents

Quatre postes à des distances variables et aux quatre points cardinaux sont mar­qués dans le terrain. L'élève revient cha­que fois au centre avant de repartir. Les distances sont affichées au point central.

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LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE

4e année

L'INITIATION

Activités - Estimation des distances - Parcours fléché - Parcours au plan (quartier) - Orientation de la carte

Buts

- Se déplacer sans appréhension dans le terrain

- Orienter un plan par parrallélisme

- Se déplacer à l'aide de quelques élé-ments de planimétrie

- Identifier le terrain et la carte

- Apprendre les signes

Caractéristiques

- Les élèves sont à portée de voix du maître

- Terrain connu et bien délimité - Pas de grande préparation préalables

dans le terrain

1. Estimation des distances

a) Estimation visuelle

b) Nombre de double pas pour 100 m.

Lorsqu'on se dirige en ligne droite (plus tard avec une boussole), il est nécessaire d'estimer les distances parcourues. AU,ssi, chaque élève doit connaître le nombre de double pas qu'il fait pour 100 m. au plat, en montée ou en descente. Après avoir marqué 100 m., les faire courir « au train» plusieurs fois en comptant le nombre de double pas .

2. Le parcours fléché

Matériel: lattes à tuile avec flèche de carton, feuilles numérotées.

Au point de départ se trouve une flèche (assez longue, min. 50 cm. avec indication de la distance. Au but un papier est affi­ché à un arbre avec un numéro-quittance ou, éventuellement, une tâche à accomplir ainsi qu'une nouvelle flèche qui permettra de poursuivre le parcours. Le parcours complet comprendra 4 à 6 postes et se fera individuellement.

Variantes:

Parcours fléché en étoile. Les élèves re­viennent au centre après chaque trajet.

3. Familiarisation avec la carte

a) Faire un parcours sous forme d'un pe­tit cross. Demander de retenir les points marquants du parcours.

b) Distribuer un croquis très simple du parcours, le discuter en rel~vant les points importants (rivière, routes, croi­sements)

c) Avec le croquis, refaire individuelle­ment le parcours.

d) L'élève complète lui-même le croquis. 42 43

4. Recherche de la cachette à l'aide d'un plan

La classe est partagée en deux groupes. Le groupe A doit trouver sa cachette à l'aide du plan dessiné par le maître (sur le sol ou sur un papier). Cette cachette se­ra balisée par un fanion placé en son cen­tre. Quand tout le groupe l'a rejoint et s'est caché dans un rayon de 30 m. au maxi­mum, le chef du groupe siffle. C'est à ce moment-là que le groupe B pourra partir à la recherche de la cachette en suivant le plan.

5. Marche dans ·le terrain carte orientée

Le maître se déplace avec son groupe et, à chaque arrêt, indique le point de sta­tion et explique son signe correspondant. A faire plusieurs fois jusqu'à ce que les principaux signes de la carte soient con­nus. Ne pas oublier les signes du relief: montrer que la pente est mentionnée sur une carte.

LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE

5e année

L'APPRENTISSAGE

Activités - Marche à la découverte - Loto d'orientation

Parcours au plan (ville) - Course étape - Course à l'aventure - Course à la courbe - Course aux fanions

Parcours imposé (simple) - Course relais - Recherche du plus de postes - Course papillon

Buts - Acquérir de la sûreté dans l'identifica-

tion - Sens des distances parcourues - Choix du parcours entre 2 postes - Confiance en soi

Caractéristiques

- Course en équipe - Surveillance du maître

Enseignement à appliquer: étoile - pa­pillon Balisage des postes Prépara tian dans le terrain Utilisation des cartes nationales.

]. Marche à la découverte. (Qu'allons­nous rencontrer?)

En parcourant la carte l'élève doit in­diquer au maître la configuration du ter­rain.

2. Le loto d'orientation

Jeu consistant à se déplacer avec la liste des signes conventionnels sur un tracé jalonné et d'indiquer, en regard du bon si­gne, le poste rencontré.

Variante: Tdem mais J'élève indique par un cercIe sur la carte le poste rencontré.

3. Recours au plan

Remettre à l'élève le plan d'un quartier ou de la ville . Mentionner sur celui-ci cer­tains endroits où l'élève doit se rendre. Sur une feuille annexe poser des questions correspondant à l'endroit indiqué sur le plan.

Exemple: 1. Nom de cette maison 2. Que lit-on sous le balcon 3. Numéro de cette maison 4. Comment s'appellent les arbustes de

cette haie 5. Nom de cet arbre

4. Course étape

Le maître indique à tout le groupe un point à trouver dans le terrain (distance 200 à 600 m.). Après description du point à trouver et description du cheminement, à l'avance, à effectuer, chacun se rend in­dividuellement au point désigné. Départ simultané. Le maître suit et aide ceux qui ont le plus de peine.

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Page 24: L'Ecole valaisanne, avril 1977

5. Course à l'aventure

Le maître se déplace en courant avec sa classe. Chaque élève a une carte. A un moment donné le maître stoppe et de­mande aux élèves de situer sur la carte le plus rapidement possible l'endroit où ils se trouvent.

6. Course à la courbe

En terrain découvert, marquer par des fanions ou une bande de démarcation une courbe caractéristique (creux et bosses). La suivre, s'arrêter et faire indiquer le point de station sur la carte.

7. Course aux fanions

Le groupe se déplace en forêt en cou­rant et à une dizaine d'endroits caracté­ristiques différents, le maître place un fa­nion. Chaque élève en marque l'emplace­ment sur sa carte par un cercle. Par groupe de 2, ils recherchent un fanion et revien­nent au point de départ qui devra se trou­ver au milieu du réseau de fanions.

8. Recherche du plus de postes

Disperser dans un réseau bien déter­miné un certain nombre de postes. Repor­ter sur la carte des élèves ce réseau ainsi que ces postes. Dans un temps déterminé et par groupe les élèves doivent retrouver le plus de postes possible. Départ et arrivée au centre du réseau .

9. Relais intervalle

Plusieurs postes sont dispersés en cir­cuit dans le terrain. Former des équipes du même nombre de coureurs que de pos­tes. Les coureurs No 1 de chaque équipe seront conduits par le maître au poste No 1. Les No 2 au poste No 2 etc .. . Le maître donne aux No 1 une carte où sont noté les postes. Le No 1 se rend ensuite au poste No 2 et transmet la carte au No 2 et ainsi de suite jusqu'à ce que chaque élève est effectue le parcours entier et se retrouve à son point de départ.

10. Parcours imposé

Avec un réseau fixe, le moniteur à de nombreuses possibilités pour établir des courses en circuit ou en ligne. Il s'agira de trouver des parcours adaptés aux ap­titudes des élèves. Rappelons que les pos­tes faciles sont ceux qui se trouvent der­rière une ligne d'arrêt marquante (route, lisière de forêt, combe, etc.), alors que les postes qui sont avant cette ligne d'accueil seront plus difficiles. L'objet du poste est aussi à considérer : un petit trou isolé en pleine forêt est plus difficile à trouver qu'une maison. Les deux exemples présen­tés ici ne sont pas des formes d'enseigne­ment, mais bien l'aboutissement de celui­ci (9 et 10).

LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE

6e année

LE PERFECTIONNEMENT

Activités

Course mémoire Course choix du cheminement

- Course papillon carte blanche - Course aux rayons - Course par équipe avec parcours diffé-

rencié - Course à 2 équipes - Les points cardinaux - Le quadrilatère - Pilotage sans visibilité

Buts

- Déterminer rapidement le meilleur che­minement

- Choisir les indications utiles dans un trajet partiel (lignes d'arrêt)

- Augmenter la concentration dans l'ef­fort

- Employer judicieusement la boussole Prendre un angle de marche (azimut)

- Augmenter l'endurance

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Caractéristiques

- Le maître dirige les élèves - Terrain varié

Préparation préalable minutieuse

1. Course mémoire

Le maître affiche une carte avec un réseau de postes et le départ au centre de celui-ci. Il s'agit de trouver de mémoire, sans carte, les postes indiqués sur la carte­mère. Les plus expérimentés pourront mémoriser le cheminement et l'emplace­ment de plusieurs postes sans avoir besoin de revenir au départ.

2. Course avec choix du cheminement

Le maitre indique à chacun un même poste à trouver. Avant de partir à la re­cherche du poste, chaque élève dessine sur sa carte la route qu'il suivra. Lnr<;que cha­cun a déterminé son cheminement : départ simultané.

3. Course papillon carte blanche

Sur une feuille qui ne comportè que les lignes N - S, on marque 2 postes avec leur description ainsi que le départ-arrivée. On indiquera aussi l'échelIe. Selon le principe du papillon, chaque élève, après avoir trou­vé les deux postes, revient au point de départ pour exécuter les autres «ailes» du papillon.

4. Course aux rayons

Le maître a tracé des droites (rayons) sur des cartes. Sur chacun de ces rayons se trouve un poste. Dès qu'un poste est trouvé, cheminement libre jusqu'au pro­chain rayon.

5. Course par équipe avec parcours diffé­renciés

Cette forme de course est intéressante lorsqu'on est en présence d'élèves très dif-

férents techniquement et physiquement. L'équipe est formée de 3 coureurs (fort, moyen, faible) qui ont chacun un parcours différent à effectuer. Départ simultané.

6. Course à deux équipes

Deux équipes numériques égales doi­vent rechercher les postes, l'un du secteur A , l'autre du secteur B.

7. Les points cardinaux

En forêt ouverte, chaque élève, avec sa boussole, se dirige 100 ou 200 m. au Nord, la même distance à l'Est, au Sud et à l'Ouest. L'élève tient sa boussole à hau­teur de hanche et maintient son cap en courant. Quand il estime être à la bonne distance, il s'arrête et change de cap. Qui arrive le plus près du point de départ?

8. Le quadrilatère

Le maître donne quatre directions par azimut ainsi que les distances correspon­dantes (de 100 à 300 m.). Tl aura lui-même préalablement déterminé le point d'arrivée (mesure sur la carte et contrôle sur le ter­rain). A la fin de l'exercice, chaque élève reste à son point d'arrivée.

9. Pilotage sans visibilité

Sur le papier, le moniteur indique l'azimut, la distance et la description des postes qui devront être trouvés de cette fa­çon. Exemple: Poste 11, azimut 27, 280 m., trou de 2 m. de profond. D'abord conduit par le maître.

10. Parcours prescrit (carte et boussole).

Voir 5e année.

Patrice Bovier

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Page 25: L'Ecole valaisanne, avril 1977

ASSOCIATION VALAISANNE DES MAITRES

D'EDUCATION PHYSIQUE

Première année d'activité

On m'a suggéré l'idée de présenter dans ces colonnes le compte-rendu des assises annuelles de J'A VMEP. Au risque de dé­cevoir l'attente de certains, je dois déclarer sans am bage que je n'ai pù me décider à cette tâche. En effet, il m'a paru plus po­sitif, au travers du rapport présidentiel, d'essayer de tirer un B1LAN de notre pre­mière année d'activité. Se livrer à ce genre d'exercice peut être prétentieux aux yeux de quelques-uns attendu que l'A VMEP vient tout juste de franchir le cap des 18 mois d'existence.

Au sein du comité

II m'est bien agréable de constater que tout s'est passé dans une excel1ente cor­dialité. L'attribution des responsabilités s'est opéré dans un climat inaltérable de collaboration. II ne faut pas oublier que l'Association est bilingue et que la percep­tion des problèmes n'est pas la même de part et d'autre de la Raspille. Le dyna­misme du comité est à l'image de la com­pétence de ses membres. Ils ont donc été acclamés:

MM. Dyonis Fumeaux, président, Sion Leander Cina, vice-président, Brigue René Grand, secrétaire, Sion Rolf Mischlig, caissier, Brigue Aloïs Jordan, membre, St-Maurice

Ratification des nouveaux membres

La loi fédérale encourageant la gymnas­tique et les sports (1972) stipule que la formation des maîtres d'éducation physi-

que est du ressort des Universités. L'or­donnance du 21 décembre 1972 pré'voit l'existence de deux diplômes:

1. Le diplôme fédéral No 1 peut s'obtenir dans les Universités de Bâle, Berne, Genève, Lausanne et à l'EPF de Zü­rich. La formation dure au moins 'qua­tre semestres.

2. Le diplôme fédéral No II se prépare actuellement à Zürich (EPF), Berne et Bâle. La durée de formation est de huit semestres.

Ces établissements universitaires ont permis à cinq nouveaux diplômés de venir grossir les rangs de l'association. Ce sont:

Mlles Benita Truffer Michèle Pahud

MM. Pierre Demont L. Chastona y Pierre-Alphonse Meyer

Nous leur souhaitons la bienvenue et plein succès dans leur activité.

Demande d'admission à la FV AP

Le comité a tout de suite sollicité notre admission au sein de la Fédération valai­sanne des association pédagogiques. En effet, une collaboration intense avec cette institution lui est apparu indispensable. pour la mener à bien, nous pouvons comp­ter sur M. Henri Marin, président que nous remercions pour son magnifique ex­posé.

Relations avec la revue « Ecole valaisan­ne )}

Le problème de l'information a aussi préoccupé l'A VMEP. Elle entend apporter 46 47

sa collaboration à la rédaction d'une re­vue pédagogique captivante. Aussi a-t-elle accepté l'idée d'avoir un représentant au sein du Conseil de rédaction de « L'Ecole valaisanne ». Nous adressons nos remercie­ments à M. Rausis, rédacteur, pour l'ac­cueil chaleureux qu'il nous a réservé dans ses bureaux.

Relations avec le DIP

Le DIP n'a pas manqué de soumettre à notre appréciation l'avant-projet de rè­glement concernant l'éducation physique à l'école. Après étude, l'AVMEP a ap­porté au document des améliorations su bs­tantieIIes.

Cette démarche du D1P prouve assez que notre cause rencontre l'appui total des Autorités convaincues de son impor­tance. Un dialogue efficace et fructueux se poursuivra dans l'avenir.

Formation continue

Le perfectionnement des membres de l'association est un des soucis majeurs du comité. Dire que le MEP doit continuer à accroître ses connaissances théoriq ues et pratiques est un lieu commun. C'est à no­tre organisation professionnelle de lui four­nir des encouragements et des occasions de développer de façon permanente les qualités recherchées. Le règlement du 20 juin 1963 énumère à l'article 13, lettre g) les obligations du maître: « il doit notam­ment se tenir au courant de l'évolution des méthodes, des techniques et des besoins de l'enseignement ».

Ces postulats ont été réalisés de la fa­çon suivante:

1. Cours de perfectionnement à skis de 3 jours à Ovronnaz sous la direction de Jean-Jérôme Filliez et de Roland Grichting. La qualité de l'organisation, la compétence des professeurs et le mi­lieu ont fait de cette rencontre une

réussite sur le plan humain et profes­sionnel.

2. Journée de réflexion à Sion . En colla­boration avec M. Curdy, initiateur de la chose, l'association a jugé bon de faire retraite une fois par année et de méditer sur l'un ou l'autre aspect de notre activité. Tout le monde s'est re­trouvé dans les locaux de St-Guérin le 15 avril 1976.

3. La Session pédagogique n'a apporté au comité que des satisfactions car tous les membres qui en avaient la possibi­lité ont pris part aux travaux. Elle s'est déroulée à Brigue du 16 au 21 août passé. Les thèmes retenus étaient: na­tation et orientation.

4. De nombreux collègues suivent les CP de la SSMG dont la liste paraît dans l'EV par les soins de M. Curdy.

Conclusion

Notre association a trouvé maintenant sa structure définie par les statuts. Elle devra encore se prémunir contre certaines maladies de jeunesse. Elle ne les contrac­tera pas. Les praticiens qui veillent sur elle sont des hommes clairvoyants et disponi­bles.

A. Maillard

CRÈATION D'UNE SECTION DES MAITRES ET MAITRESSES DES CLASSES TERMINALES DU CO

Le 19 octobre dernier, se réunissaient, au Parking, à Martigny, les maîtresses et maîtres des classes terminales, dans le but de former une section des classes termina­les du CO. Le comité, élu par l'ensemble des membres, a été constitué comme suit:

Président:

Pierre Cornut, Vouvry (élu pour 1 an)

Secrétaire: Cécile Philippoz, Leytron

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Page 26: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Caissier - Correspondant ODIS : Roland Delattre, St-Maurice

Membres: Pierre-André Bonvin, Sion Bernard Mittaz, Crans, membre comité COB

Ce comité, se réunissant une fois par mois, s'est fixé un certain nombre de tâ­ches à résoudre pendant 1977.

- Matériel didactique des classes, amé­nagement des locaux, subsides des communes.

- Cours de perfectionnement: mathéma­tique, français.

- Stages professionnels - Dossiers IPS. - Catalogue de matériel de base et d'ou-

vrages didactiques. - Faire éditer un nouveau programme

des classes terminales. - Problème de la langue allemande et de

l'introduction de la mathématique mo­derne.

L'association espère aussi: resserrer les liens entre les membres;

- montrer l'existence et la vie active des classes terminales;

- approfondir les connaissances et les dé­marches pédagogiques des maîtres spé­cialisés.

M. R. Delattre, correspondant à l'Eco­le valaisanne de l'Association, section des classes terminales, reçoit volontiers toute correspondance à insérer dans la revue.

D'autres nouvel1es suivront dans les prochains numéros.

R. Delattre

REUNION DES MAITRES DE Se et 6e ANNEE SE PRIMAIRES

Lors de la dernière assemblée des dé­légués de la SPVal à Savièse, il avait été proposé de réunir les maîtres de 5e et 6e années afin que les nombreux problèmes les concernant soient étudiés de façon sa­tisfaisante.

Comme des rencontres régionales réu­nissant les maîtres de 5e et de 6e années primaires et les professeurs de la 1re année du Cycle d'orientation étaient organisées et qu'une commission d'évaluation était mise sur pied, il avait paru judicieux, en accord avec l'intervenant, de surseoir mo­mentanément à cette réunion.

Par contre, actuellement, le moment semble bien choisi, pour ces enseignants, de donner leur avis sur les difficultés qui leur sont propres.

Tous les enseignants de 5e et 6e années primaires sont donc invités à se retrouver: Date: le lundi 2 mai 1977 Lieu: Hôtel de Ville de Martigny Heure: 17 h. 45.

Le comité de la SPval

AMICALE DES INSTITUTRICES DU VALAIS ROMAND

Chères collègues, Rendez-vous le 7 mai 1977 à Plan-Ce­

risier, Restaurant Besse, à partir de 14 heures.

Nous aurons le plaisir de nous retrou­ver, de refaire connaissance autour des spécialités de ce très beau fleuron de no­tre Valais. Il y en aura pour tous les goûts!

Venez nombreuses à ce rendez-vous de l'amitié et conviez-y également nos ancien­nes qui n'auraient pas de moyen de lo­comotion. TI est d'aiI1eurs facile de s'y rendre à pied de la Croix où s'arrête le bus ...

Plan-Cerisier nous attend sous son man­teau de vignes feuillées de frais, avec son hospitalité bien valaisanne.

Venez-y nombreuses avec une provision de gaîté.

Le comité de l'Amicale 48 49

INFORMATIONS FMEF

Cotisations à l'assurance-chômage obligatoire

Suite à l'entrée en vigueur au 1er avril 1977 de l'arrêté fédéral instituant l'assu­rance-chômage obligatoire (régime transi­toire), tous les salariés au service d'un em­ployeur redevable de cotisations à l'A VS et rétribués par celui-ci sont tenus de ver­ser des cotisations à l'AC.

De ce fait, à partir d'avril, chaque mem­bre du personnel de la fonction publique verra le montant de son traitement légè­rement modifié.

La cotisation AC s'élèvera à 0,8 '0/0 du salaire. L'employeur et le salarié la sup­porteront à parts égales, soit 0,4 % chacun. La cotisation sera calculée sur le salaire soumis à l'AVS, mais au plus sur 3900 fr. par mois civil. Ainsi, il sera perçu une co­tisation maximale pour le salarié de Fr. 15,60 par mois.

Nomination. et résiliation de contrat

Plusieurs collègues ayant posé des ques­tions à ces sujets à des membres de la Com­mission des Intérêts Matériels, il nous a semblée opportun d'apporter quelques pré­cisions. Nous rappelons aux collègues qui désireraient des renseignements plus précis que les conditions d'engagement et de li­cenciement du personnel enseignant sont prévues dans le règlement du 20 juin 1963 qui peut être obtenu à l'Etat. Les membres de la CIM sont par ailleurs à votre disposi­tion pour vous renseigner sur tous vos pro­blèmes qui concernent son mandat.

Nomination provisoire - Art. 5, 6, 8, 9 En règle générale, le personnel ensei­

gnant est nommé à titre provisoire pour une année. Cette nomination doit être re­nouvelée avant la clôture de l'année sco­laire. Elle peut parfois être prorogée pour une ou plusieurs années.

Art. Il - Nomination définitive La nomination définitive vaut pour la

période administrative en cours, au maxi­mum pour la durée de quatre ans.

Sans motifs justifiant la résiliation de l'engagement, la nomination est renouve­lée tacitement à la fin de chaque période administrative.

Résiliation L'autorité de nomination, c'est-à-dire le

Conseil communal, peut en tout temps ré­silier l'engagement provisoire ou définitif d'un maître s'il y a de justes motifs.

Cette mesure est su bordonnée à l'appro­bation du DIP, sous réserve de recours au Conseil d'Etat.

Les demandes de dédommagement pour résiliation injustifiée ressortissent aux tri­bunaux ordinaires.

Congé - Art. 22 Un congé de deux ans au maximum

peut être accordé pour de justes motifs, au personnel enseignant par l'autorité de nomination. Pendant ce temps, le bénéfi­ciaire du congé reste titulaire de son poste.

Remarque Par égard pour les collègues à la re­

cherche d'un poste de travail et pour le bien de l'Ecole valaisanne, nous prions instamment les coIlègues qui ont décidé de quitter l'enseignement à la fin de l'année en cours d'avertir, dans la mesure du pos­sible, l'autorité de nomination et le Dépar­tement de l'instruction publique dans les délais qui ont été fixés. Si, pour des motifs impérieux, la décision devait être prise après ces délais, tâchez d'avertir au plus tôt. Pensez aux jeunes collègues qui cher­chent du travail!

Pour la commission: G. Fournier

RECTIFICATION: Dans le numéro de février, en vous présentant les membres du comité de l'AECOB, nous avons omis de nommer M. Paul Allégroz. Nous le prions de bien vouloir nous excuser de cet oubli.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, avril 1977

LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,

VU les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars' 1963 concernant l'organisa­tion de l'année scolaire,

décide: 1. Les vacances et les congés spéciaux pour J'année scolaire 1977-1978 sont fixés com­

suit : Début des congés

1.1 Toussaint: Reprise des cours Congés

effectifs Samedi 29 oeta bre 1977 à midi

Lundi 7 novembre 1977 le matin 4 jours

1.2 Noël: Vendredi 23 décem bre 1977 Lundi 9 janvier 1978 le matin 10 jours Yz au soir

1.3 Carnaval:

1.4

1.5

1.6

Samedi 4 février 1978 à midi Pâques: Mercredi 22 mars 1978 à midi Pentecôte: Lundi 15 mai 1978 : congé officiel

Jeudi 9 février 1978 le matin

Mardi 4 avril 1978 le matin

Autres congés: (art. 5 du règlement précité) En plus des jours de congé et des vacances mentionées ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congés que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un « pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément

2 jours Yz

8 jours Yz

jour

4 jours

1.7 (art. 6 du règlement précité) Total 30 jours Vz

Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions sco­laires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particuliè­res.

1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région consti tuant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.

2. Les examens de promotion pour les écoles primaires ont lieu aux dates suivantes: Mardi 6 juin 1978 le matin (classe l'après-midi) Mercredi 7 juin 1978 le matin (congé l'après-midi) Jeudi 8 juin: congé toute la journée pour toutes les classes primaires et enfantines.

3. La fête cantonale de chant, qui a lieu tous les quatre ans, se déroulera à Brigue les 2, 3 et 4 juin 1978.

Les commissions scolaires, respectivement les directions d'écoles, accorderont c6n­gé aux chœurs d'enfants et aux enseignants qui y participeront.

Le chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey

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50 51

EXAMEN D'ADMISSION EN SECTION COMMERCIALE

(diplôme) pour les élèves de 3 B du cycle d'orientation

1. Elèves concernés

Les élèves ayant achevé avec succès la 3e année de division B du cycle d'orien­tation sont autorisés à se présenter à un examen d'admission en section com­merciale (1re année de diplôme) .

2. Objectif et matière

Cet examen, qui devra révéler les apti­tudes des élèves à suivre un program­me du 2e degré, portera sur les bran­ches suivantes:

- français - allemand - mathématique

Il sera fondé sur la matière du pro­gramme de 3 B - 2 A.

3. Dates de l'examen

Il se déroulera les 2 et 3 juin 1977.

4. Lieu

Les élèves effectueront cet examen dans les classes de 3 B de leur école du cycle d'orientation.

5. Appréciation

Dans l'appréciation et la décision, il sera tenu compte:

- du résultat de l'examen - des notes annuelles et - du dossier scolaire.

Service cantonal de

l'enseignement secondaire

Sion, le 4 avril 1977.

PREINSCRIPTION ET INSCRIPTION AUX ECOLES SECONDAIRES

DU 2e DEGRE

(sections littéraire, scientifique, socio-éco­nomique, pédagogique et commerciale)

POUR L'ANNEE SCOLAIRE 1977-1978

A la suite de la pu blication dans le Bul­letin officiel (No 44 du 29.10.1976) des dispositions du Département de l'instruc­tion publique du 15 octobre 1976, nous rappelons, ci-après, les dates et les moda­lités ayant trait à l'admission dans les éco­les secondaires du 2e degré:

1. Préinscription

Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent annoncer aux direc­tions concernées des éta blissements secon­daires du 2e degré, jusqu'au 15 avril 1977, sur formu le ad hoc, la liste pro ba ble de leurs élèves de 2 A désirant poursuivre leurs études dans une section du 2e degré.

Cette préinscription est effectuée par le titulaire de la classe de 2 A sous l'autorité du directeur ou de la directrice. Bien qu'elle revête un caractère provisoire, les responsables voudront bien veiller à ce qu'elle se fasse avec tou.t l~ sérieux,n~ces­saire. Ils apporteront amSI une preCIeuse collaboration aux directions du 2e degré pour l'organisation de l'année scolaire 1977-1978.

2. Inscription

Le délai d'inscription définitive est fixé au 30 juin 1977. Elle se fait individuelle­ment par la remise du livret s,colair~, à, la direction de l'école du 2e degre que 1 eleve va fréquenter.

Service cantonal de

l'enseignement secondaire

Sion, le 5 avril 1977.

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Page 28: L'Ecole valaisanne, avril 1977

COURS DE PERFECTIONNEMENT EN 1977

à l'intention des maîtresses d'économie fa­miliale de la Suisse romande et du Tessin organisés par l'Office Fédéral de l'Indus~ trie, des Arts et Métiers et du Travail, d'en­tente avec les autorités cantonales com­pétentes.

COURS POUR MAITRESSES DE TOUS LES DEGRES ET POUR MAITRESSES D'ECOLES MENAGERES RURALES

1. Nutrition et santé publique

(Suite du cours de Grangeneuve sep­tembre 1975 et prévu pour octobre 1976)

Erreurs alimentaires communes dans l'alimentation - des enfants - des adolescents - des adultes - des personnes du troisième âge Dia bète - Rachitisme Causes - Conséquences - Remèdes Lieu et date du cours: Sion, 21, 22, 23 mars 1977 et 17, 18, 19 octobre 1977.

COURS POUR MAITRESSES AU DEGRE DE LA SCOLARITE

OBLIGATOIRE

2. Consommation et éducation à la con­sommation

Considérations relatives aux problèmes actuels du marché et de la consommation.

Education à la consommation dans le cadre d'un cours de formation en écono­mie familiale durant la scolarité obligatoi­re.

Suggestions de leçons - Directives mé­thodologiques.

Lieu et date des cours: Crêt Bérard, Puidoux, 4, 5, 6 juillet 1977.

COURS POtJR MAITRESSES DES COURS PROFESSIONNELS DESTINES

AUX APPRENTIES MENAGERES

3. Apprentissage ménager Introduction au programme des cours

professionnels et au programme des exa­mens.

Lieu et date du cours: Crêt Bérard Puidoux 7, 8, 9 juillet 1977 à midi. '

COURS POUR CONSEILLERES -ME­NAGERES RURALES, MAITRESSES D'ECOLES MENAGERES RURALES ET MAITRESSES AU DEGRE DE LA

SCOLARITE OBLIGATOIRE

4. Habitation familiale rurale (Suite au cours de juin 1976 à Châ­teauneuf).

. Entraînement au dessin technique. Es­qUIsses et plans.

Etude comparative de matériaux de construction et de revêtement.

Lieu et date du cours: Châteauneuf, du 28 juin au 1er juillet 1977.

COURS POUR INSPECTRICES ET EX­PERTS D'ECONOMIE FAMILIALE ET POUR LES DIRECTIONS DES

ECOLES NORMALES

s. Apprentissage ménager

Introduction aux nouveaux règlements de l'apprentissage ménager.

Commentaire sur Je programme-cadre d~enseignement pour les classes spéciali­sees.

Lieu et date du cours: Berne, 14 juin 1977.

6. Cours pour le canton du Tessin - Alimentation et santé publique: ob­

jectifs particuliers dans Je cadre de la scolarité obligatoire.

- Introduction à la méthodologie des le­çons de cuisine brèves.

- Matériel d'enseignement audio-visuel. Lieu et date du cours: Bellinzone 1

2, 3, 5, 6 septembre 1977. ' , 52 53

Remarques:

Les inscriptions aux cours susnommés se font sur les formules spéciales qui ont été adressées aux maîtresses d'économie familiale et sont à retourner au Départe­ment de l'instruction publique, Service de l'enseignement secondaire, munies du visa de l'autorité scolaire compétente. Date li­mite d'inscription: la mai 1977.

Les cours de perfectionnement organisés par l'OFIAMT à l'intention des maîtres­ses d'économie familiale sont pris en con­sidération par le Service de l'enseignement secondaire dans Je décompte des cours imposés pour la formation complémen­taire, moyennant présentation de l'attesta­tion délivrée par l'Office fédéral. Une maî­tresse a la possibilité de suivre plusieurs cours la même année.

COMMENTAIRES ' Cours 1

NUTRITION ET SANTE PUBLIQUE

Suite du cours donné à Grangeneuve en septembre 1975 ou du cours réservé aux maîtresses valaisannes en août 1975 (Sion).

Cours 2 CONSOMMATION ET EDUCATION

A LA CONSOMMATION

Ce cours est un condensé du cours plus détaillé donné dans le cadre de perfection­nement et de formation complémentaire organisé par le Service cantonal de l'en­seignement secondaire. II peut rendre ser­vice à celles qui sont empêchées de suivre ledit cours à Sion du 27 juin au 1er juillet 1977, dans la mesure où les inscriptions ne sont pas trop nombreuses.

Cours 3 APPRENTISSAGE MENAGER

Introduction aux nouvelles dispositions fédérales en matière d'apprentissage mé­nager pour la profession d'employée de maison. Commentaires concernant: Rè­glement d'apprentissage et d'examen de

fin d'apprentissage - Programme-cadre d'enseignement pour les classes spéciali­sées des apprenties - Ordonnance sur la formation et l'examen des maîtresses d'ap­prentissage ménager.

,Ce cours s'adresse aux responsables de l'apprentissage ménager, plus particulière­ment aux maîtresses d'économie familiale chargées des cours spécialisés pour ap­prenties ménagères, et à toutes celles in­téressées par la question de la formation des employées de maison faisant un ap­prentissage dans un ménage privé ou col­lectif. Le règlement d'apprentissage dans un ménage rural est également en voie d'achèvement. Ces nouveaux règlements d'apprentissage comme l'ordonnance sur la formation et l'examen de maîtresse d'apprentissage ménager émanent du Dé­partement fédéral de l'économie publique; ils résultent de la nouvelle ordonnance fé­dérale du 16 janvier 1974 sur la formation en matière d'économie familiale et sur la formation professionnelle de la paysanne.

Le canton du Valais est le canton de Suisse romande qui forme le moins d'em­ployées de maison. L'importance attachée à l'enseignement ménager dans le canton jusqu'à la réforme des structures scolaires compensait largement la formation acqui­se par un apprentissage et celui-ci ne se justifiait que pour quelque jeunes filles li­bérées de l'école ménagère pour des rai­sons familiales.

L'apprentissage d'employée de maison tel qu'il est défini dans son règlement « prépare l'apprentie à son activité au sein de la famille et de la société. Il complète son éducation et sa formation générale et constitue une base de départ idéale pour toutes les activités domestiques et les pro­fessions connexes ».

Cl. Curdy

expert fédéral pour la formation en matière d'économie

familiale

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Page 29: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique

Publication des cours d'été 1977

No 46 Tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif, formation J + SI et CR Il au lS juillet en langue fran­çaise Genève

Cours pour la formation de moniteur J + SI, destiné aux enseignants classés D (ou mieux classés). Les autres enseignants ayant des options en tennis seront admis dans la mesure où le nombre de places le permettra. Prière d'indiquer sur l'ins­cription: si l'on désire suivre la forma­tion J + SI, le cours de répétition J +S ou le cours normal. L'attestation de la clas­sification doit être jointe à l'inscription. Le cours est réservé aux enseignants de Suisse romande!

No 47 Tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif, formation J+Sl et CR 1 au S août en langue allemande

St-Gall Remarques, voir No 46.

No 48 Athlétisme, formation J + SI et 2, J+S CR Il au 16 juillet en langue alle­mande (française) Bern

Perfectionnement personnel, didactique et méthodologique. Il faut annoncer sur la carte d'inscription si on s'intéresse à J +S 1 ou 2, J +S CR. Les maîtres ne s'intéres­sant pas à la formation J +S seront tout de même admis au cours dans la mesure où le nombre de places le permettra.

No 49 49a: Football, J +S - CM 1, 49b : Handball, J + S - CM 1, 49c : Handball, J + S - CM 2 Il au 16 juillet en langue alle­mande (française) Hitzkirch

Cours pour la formation de moniteur J +S. Activité complémentaire: natation.

No 50 50a: Natation, J +S - CM 1. 50b: Natation, J +S - CM i Il au 16 juillet en langue allé­mande (française) Burgdorf

Le travail sera organisé en groupes à ni­veaux, avec possibilité d'envisager une for­mation J +S - CM 3 ou d'instructeur suis­s~ .de ~latation (ISN). Conditions de par­tIcIpatlOn: bon nageur (dos, poitrine); connaissance des nages crawlées, porteur du brevet] de sauveteur.

50b : Note de recommandation du cours CM 1 : 4 (3) .

No 51 Introduction au water-polo 8 au 10 août en langue alleman­de St-Gall

Le cours présentera le chapitre traitant le water-polo dans le nouveau manuel de natation; il pourra servir d'introduction pour les débutants et de perfectionnement pour les avancés; le cours est reconnu comme cours de répétition J +S et pour les instructeurs suisses de natation. Condi­tion de participation: maîtrise du craw1.

No 54 Travail en rythme aux agrès (fil­les et garçons) 2 au 6 août en langue allemande (française) Kreuzlingen

Mouvements apparentés et principes ryth­miques aux agrès, en EMT et dans la danse. Entraînement des aptitudes, déve­loppement de la créativité par l'accompa­gnement rythmique du mouvement dans des suites ou des combinaisons d'agrès.

Le cours montre des possibilités pratiques pour l'enseignement à tous les degrés ·sco­laires. Il convient particulièrement au per­fectionnement personnel des maîtres avan­cés. Activités complémentaires: danse, volleyball, natation. 54 55

No 55 Gymnastique rythmique et danse, formation de moniteur J + S 1 Il au 16 juillet en langue alle­mande Sissach

Gymnastique rythmique et danses popu­laires selon le programme de Jeunesse et Sport.

No 56 4 au 7 juillet Aarwangen

No 57 1 au 4 août Baar Natation pour débutants et en­seignants plus âgés en langue al­lemande (française)

Cours réservé aux 'enseignants désirant ap­prendre à nager ou perfectionner des con­naissances rudimentaires; ce cours est également recommandé aux enesignants plus âgés.

No 58 Natation: sauvetage (brevet de

No 59 sauveteur 1 ou 2), en langue al­lemande (française) 58 : Brevet 1, 12 au lS juillet, 59 : Brevet 2, Il au 16 juillet

St-Gall Condition de participation:

58: Maîtrise des brasses poitrine et dos, plongeon, nage 400 m.

59: Brevet de sauveteur 1 et diplôme de samaritain.

No 60 Natation, introduction au nou­veau manuel (No 4) 4 au 9 juillet en langue française

Lausanne Les nouveaux tests de l'inter-association (baleine, brochet, dauphin) seront entraî­nés, parallèlement à l'introduction du nouveau manuel.

D'autres activités sont organisées selon le temps: volleyball, éventuellement excur­sions.

Pour les instructeurs suisses de natation, le cours peut être considéré comme cours de répétition; des nageurs moins entraînés peuvent également y participer.

No 61 Cours de formation de directeur de camps et d'excursions en mon­tagne 9 au lS juillet en langue française

Arolla Excursions avec guide, vie sous tente. A l'inscription, sous « Remarques », le can­didat au cours indiquera s'il choisit l'op­tion: a) Excursions, b) Excursions et technique alpine.

No 62 Education en rythmique pour garçons et filles 4 au 7 juillet en langue alleman­de et française Guin - Fribourg

Education rythmique, formation, création et accompagnement du mouvement sous la conduite d'un enseignant spécialisé. Activités complémentaires: introduction à la nage artistique et jeux.

No 63 Le canoé comme activité du sport scolaire facultatif Il au 16 juillet en langue alle­mande Sulz b. Bremgarten

Initiation pour débutants, perfectionne­ment personnel pour avancés; problèmes méthodologiques. Quelques bateaux se­ront à disposition, mais il est préférable de se présenter au cours avec sa propre embarcation.

Seuls les bons nageurs seront admis au cours. Le nombre des participants est li­mité. Le logement est prévu sous tente. Prière d'indiquer sur la carte d'inscription le matériel personnel à disposition (ba­teaux - tentes).

No 64 Gymnastique spéciale du main­tien 22 au 27 août en langue alle­mande Bâ~

Introduction théorique et pratique de la gymnastique de maintien. Attention: cours en allemand.

No 65 Cours polysportifs avec thème principal: plongeon Il au 16 juillet en langue alle­mande et accessoirement françai­se Locarno

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Page 30: L'Ecole valaisanne, avril 1977

Ce cours est ouvert aux enseignants de tous les degrés. Des groupes de travail y seront constitués selon le niveau d'aptitu­des des participants. L'accent sera mis sur la méthodologie du plongeon à l'école. Chef du cours: Prof. Dr Ernst Strupler de Berne. Activités complémentaires: natation, jeux et excursions. Pour les instructeurs suisses de natation, c.e .cours est reconnu comme cours de répé­tItIOn.

No 53 Ce cours d'agrès, figurant sur le plan annuel, a malheureusement dû être supprimé.

Délai pour tous les cours: 31 mai 1977. Remarques:

1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officiel­les, ou reconnues (les maîtres des éco­les professionnelles inclus).

2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport.

3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fé­déral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours.

4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres ins­crits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur si­gnalant si leur inscription est acceptée ou refusée.

5. Dans tous les cours (J +S inclus !) seu­le une petite subvention de logement et de pension sera versée aux partici­pants; les frais de voyage ne seront pas rem boursés.

6. Dans les cours de moniteur J +S 2 et 3 il faut joindre à l'inscription une at­testation de la note de recommanda­tion du cours J +S précédé.

7. Les inscriptions tardives ou incomplè­tes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération.

Inscriptions: toujours au moyen d'une ca~te ~'ins~r.iption auprès de Hansjorg WurmlI, preSIdent de la Commission tech­nique, Schlatterstrasse 18, 9010 St-Gall.

Les cartes d'inscription peuvent être ob­tenues auprès de Paul Curdy, Gravelone 12, 1950 Sion.

SSMG - CT - Le président:

Hansjorg Wünnli

56 57

AEPSVR

L'association d'éducation physique sco­laire du Valais romand a le plaisir d'avi­ser ses membres que le traditionnel tour­noi de volleyball aura lieu à Monthey le samedi 30 avril 1977 de 13 h. 30 à 18.h. dans les salles de gymnastique du Repo­sieux et de l'Europe.

Le rendez-vous est fixé à 13 h. 15 à la salle du Reposieux.

Les inscriptions sont à adresser à Pierre Bruchez, rue de Lausanne 54, 1950 Sion, tél. (0~7) 2269 85.

Dernier délai d'inscription: le samedi 23 avril 1977.

COMMUNIQUE IRDP

Le Service des moyens d'enseignement de l'IRDP annonce la parution de la nou­velle édition de sa bibliothèque de moyens d'enesignement, document IRDP-M 77. 01.

Cette publication, qui remplace la liste de base des manuel sscolaires (IRDP-M 74.01), est disponible au prix de Fr. 10.­l'exemplaire.

Pour se la procurer, écrire ou téléphoner à: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques Bibliothèque romande des moyens d'enseignement Faubourg de l'Hôpital 43 2000 NEUCHATEL Téléphone (038) 2441 91.

COMMUNIQUE DU SERVICE DE PRET

ODIS

Par suite d'une erreur de catalogage, les séries AT 14 - 15 - 16, 6e 122, SA 28 n'existent pas.

Les transparents TR A 31 à TR A 42 TR BOl à 4, TR cg 01 à 06 ne sont pas disponibles à tS-Maurice, mais à Sion.

UNE SUGGESTION POUR LA COUR­SE SCOLAIRE DE PRINTEMPS!

KID 77

Salon International pour l'Enfance et la Jeunesse - Palais de Beaulieu - Lausanne

18 - 30 mai 1977

Pour la première fois, un Salon Inter­national de l'Enfance et de la Jeunesse ouvre ses portes en notre pays. L'évène­ment est d'importance: il s'agit véritable­ment d'une grande « première» nationale.

Cautionné moralement par les Autorités fédérales, plu sparticulièrement par le Dé­partement fédéral de l'intérieur et son Of­fice des affaires culturelles, par les Auto­rités cantonales, en l'occurrence la Confé­rence romande des Chefs de départements de l'instruction publique, activement sou­tenu par la VilIe de Lausanne, véritable partie prenante de son entreprise, KID 77 dépasse de fort loin les limites d'un simple marché commercial.

Ce n'est pas la foire aux gosses, la ker­messe des adolescents! C'est, tout au con­traire, un centre d'information, d'anima­tion et de démonstration répondant à l'é­thique d'une contribution positive au dé­veloppement de l'enfant, de l'autonomie à l'indépendance.

La partie thématique y occupe plus du tiers de la surface d'exposition! On y dé­couvre, à l'aile nord et à l'aile sud du Pa­lais de Beaulieu, les pavillons de l'UNI­CEF, sa magnifique et joyeuse ouverture sur le monde, de l'ANEP et de ses 66 Fé­dérations au nombre desquel1es les asso­ciations plus particulièrement orientées vers les sports des jeunes, animent, au Pa­villon des sports, des cours et des compé­titions auxquels maîtres et élèves et tout un chacun peut participer. On y verra une exposition iconographique dédiée à Pes­talozzi, la remarquable présentation des DIP s'exprimant sur <d'école aujourd'hui» et son évolution. On y admirera l'exposi­tion de Pro Juventute consacrée à l'édu­cation par le jeu, on y écoutera de la mu­sique et l'on pourra assister, du 24 au 27, aux séances de projection du premier Fes­tival international du film pour l'enfance

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Page 31: L'Ecole valaisanne, avril 1977

et la jeunesse qu'organise l'Office du Tou­risme de Lausanne.

A la demande des enseignants, des visi­tes commentées peuvent être organisées tous les jours.

De plus, conscients de l'importance de cette manifestation et désireux de contri­buer à son succès, les CFF ont étudié des tarifs spéciaux, accordant, sur tous les ré­seaux des grands axes ferroviaires du pays, au départ des gares principales une réduc­tion de 65 <0/0 jusqu'à 16 ans révolus par rapport ordinaire, et de 35 0/0, de 16 à 21 ans révolus, par rapport au tarif ordinai­re. En collaboration avec l'Office du tou­risme et des congrès de la Ville de La u­sanne, ils sont en mesure de proposer des prix forfaitaires vraiment modiques, com­prenant le voyage, le logement avec petit déjeuner, la libre entrée à KID 77, voire même, pour les enfants de Suisse aléma­nique et du Tessin, une excursion com­plémentaire au Château de Chillon.

Dans la partie commerciale, où les ex­posants se sont conformés, de bonne grâ­ce, aux prescriptions d'un règlement ex­cluant l'alcool, le tabac, les jeux agressifs, il sera fort intéressant de comparer entre eux les articles créés spécialement pour l'enfance et l'adolescence, de l'équipement matériel aux loisirs et jeux éducatifs.

KID 77 s'annonce ainsi comme une ma­nifestation originale, enthousiasmante, comme enthousiasmera chacun l'extraor­dinaire «jardin d'aventure» créé par la Ville de Lausanne sur l'esplanade de Beau­lieu.

L .-Ph. Bovard Directeur de KID 77

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POUR L'ENFANCE ET LA JEUNESSE

23 mai, à 17 heures: Séance inaugurale. 24 au 27 mai: Projections ouvertes au pu­blic (spécialement destinées aux classes)­Cinéma du Palais de Beaulieu - Trois séances par jour: 10.00 - 14.00 - 17.30 h. ~ Plus de 60 films projetés - Program­me à disposition dès le 10 mai à KID et auprès de l'Office du tourisme de Lau­sanne.

PAVILLON DE LA CONFERENCE INTERCANTONALE

des chefs de Départements de l'instruction publique de Suisse romande et du Tessin

Au mois de septembre 1976, la Confé­rence des chefs de Départements de l'ins­truction publique de Suisse romande et du Tessin prenait la décision, après une lo,n­gue étude, de participer à ce premier Sa­lon de l'Enfance et de la Jeunesse.

Elle chargeait un groupe de travail, pré­sidé par le délégué à la Coordination sco­laire, de réaliser un pavillon présentant quelques aspects de l'école d'aujourd'hui. A l'heure actuelle, les travaux sont suffi­samment avancés pour qu'une information puisse être donnée aux autorités scolaires et au corps enseignant.

Couvrant une surface d 'environ 1500 m2, ce pa villon proposera aux visiteurs plusieurs secteurs dont nous vous donnons ici la liste:

1. Ecole enfantine et activités créatrices manuelles;

2. Mathématiques; 3. Cinéma et audio-visuel ; 4. Allemand; 5. Télévision - Studio aux enfants; 6. Approche de la presse - Critique de

l'information; 7. Orientation professionnelle.

Chaque secteur donnera d'une part des informations sur le thème qu'il pro­pose et d'autre part fera participer les vi­siteurs, élèves, maîtres et parents à diver­ses activités permettant une approche aussi complète que possible de l'enseignement dans les diverses disciplines présentées.

Sous le titre « Studio aux enfants », les responsables ont prévu de mettre à la dis­position des élèves, petits et grands, deux studios de télévision qui permettront le tournage d'émissions de télévision.

Pour participer à la réalisation de ces émissions, les classes doivent s'inscrire au 58 59

plus vite auprès du responsable de ce sec­teur: M. Jean-Pierre Golay, chef du Cen­tre d'initiation au cinéma du DIP vaudois, à Lausanne, téléphone (021) 22 1282.

Elles recevront toutes les informations et fiches d'inscription nécessaires à leur partici pa tion.

Le Salon de l'Enfance et de la Jeunesse dans son ensem ble occupera la quasi to­talité des halles de Beaulieu. Divers grands thèmes y seront abordés qui vont de la santé aux loisirs en passant par l'éduca­tion, les jeux, les .livres et l'habitat.

Signalons enfin qu'un festival interna­tional de cinéma consacré aux films sur et pour l'enfance aura lieu pendant le Salon 1977.

D'entente avec la direction générale des CFF, la direction du Salon a mis sur pied un système de billets collectifs a prix ré­duits.

Des possibilités de logement et de repas à prix également réduits sont offerts aux classes.

Robert Gerbex

Informations et renseignements

COORDINATION SCOLAIRE ROMANDE Couvaloup 13 1005 Lausanne Téléphone (021) 228459

PRO JUVENTUTE CHERCHE

DES FAMILLES

prêtes à accueillir gratuitement pour les vacances d'été un enfant d'âge scolaire. Le but de Pro Juventute est de procurer des vacances à un enfant, domicilié en Suisse, pour lequel il y a une indication sociale;

par exemple: famille incomplète, problè­me de santé chez l'enfant ou ses parents, ennuis financiers (ressources modestes, chômage), etc. .

Prière de s'adresser aux secrétariats ro­mands de Pro Juventute, soit à Lausanne

- Galeries St-François B, 1003 Lausanne tél. (021) 23 5091

soit à Fribourg

Case postale 47, 1700 Fribourg, tél. (037) 26 1454.

SERVICE

D'INFORMA TION - VACANCES

AU SECRETARIAT ROMAND

DE PRO JUVENTUTE

Ainsi que le fait le secrétariat général à Zurich, le secrétariat romand assure un service d'information-vacances. Sur de­mande téléphonique, les personnes inté­ressées peuvent être renseignées et rece­voir des fiches d'adresses concernant: les vacances pour familles, les camps de va­cances pour adolescents (particulièrement ceux entre 13 et 16 ans), les séjours lin­guistiques à l'étranger, les vacances linguis­tiques en Suisse alémanique, le travail so­cial à J'étranger (camps de travail et sta­ges sociaux), les volontaires-ménagères (en Suisse et à l'étranger), le travail à la cam­pagne, les vacances et stages « artisanat» en Suisse et à l'étranger et les « sprachfe­rien im Welschland ».

S'adresser à

PRO JUVENTUTE,

Secrétariat romand,

Galeries St-François B,

1003 Lausanne

Téléphone (021) 23 5091.

Page 32: L'Ecole valaisanne, avril 1977

lOOe ANNIVERSAIRE DE L'ASSOCIATION CANTONALE

DES MUSIQUES VALAISANNES

Jalons historiques

L'assemblée constitutive de l'Associa­tion eut lieu à Sion le 13 mai 1877. C'est également dans cette ville que les fêtes du centenaire se dérouleront les 10 - 11 et 12 juin 1977. .

Certes, l'ACMV a connu, au cours de ce siècle écoulé, des moments parfois dif­ficiles qu'elle a du reste toujours sur­monté grâce à la clairvoyance de ses fon­dateurs d'a bord, puis des membres dé­voués qui l'ont ensuite « portée» avec en­thouisasme.

Elle est aujourd'hui l'une des plus im­portantes de Suisse avec ses 146 sections affiliées et ses 6600 membres. Sur le plan fédéral, elle se place au 2e rang par le nom­bre des membres et au 3e par celui des sections.

Son premier président (jusqu'en ] 881), M. Louis-Xavier de Riedmatten de Sion, ainsi que ses collaborateurs de l'époque, MM. Camille Mengis de Viège et Alfred Rappaz de Sion ne devaient guère imagi­ner un tel développement!

Au-delà du traditionnel livret de fête, une plaquette-anniversaire, en prépara­tion, retracera les étapes, la vie de l'alerte centenaire, depuis M. de Riedmatten à son président actuel, M. René Turin. Cet im­portant travail de recherche à travers pro­cès-verbaux et pu blications paraîtra, aug­menté de documents originaux d'époque, vraisemblablement en mai, grâce à l'in­lassable labeur de M. Henri Gaillard d'Ardon pour la documentation et de M. Maurice Deléglise pour la rédaction.

Quelques chiffres et dates

21 présidents se sont succédés de 1877 à aujourd'hui, dont quatre exercent encore leurs talents de musiciens dans leur socié­té. 23 membres ayant fonctionné dans ce

comité lui ont été fidèles durant plus de 10 ans; les plus persévérants étant MM. Roger Delaloye (36 ans) et Henri Gail­lard d'Ardon (35 ans).

La première fête cantonale fut organisée à Martigny-Bourg en 1880 avec la partici­pation de ] 6 sections. TI y eut ensuite 26 rassemblements à ce niveau; le dernier re­monte à 1973 à Glis. Sur 26 rencontres, 24 d'entre elles se déroulèrent sans con­cours.

Signification d'un tel rassemblement

« Le but de la Société est de resserrer les liens qui unissent les fanfares du Va­lais» ainsi commencent les statuts adop­tés en 1877 par ce qui s'appelait encore la ({ Société cantonale des fanfares du Va­lais ».

Cette phrase exprime bien dans sa sim­plicité le but premier et permanent de l'A CMV. Ce cen tenaire en sera la mani­festation la plus éclatante. Placée au cœur de la vie sociale valaisanne, la ({ fanfare» constitue un élément non seulement d'ani­mation mais encore de 1ien entre les corps intermédiaires à tous les niveaux de notre société. La rassem blement de Sion veut en être l'expression par excellence. Les 80 so­ciétés, soit près de 4000 musiciens, qui ont répondu à l'appel du comité, en seront le vivant témoignage les Il et 12 juin pro­chains.

Le programme

Du programme de ces journées nous voudrions extraire quelques faits suscep­tibles de compléter votre information:

Vendredi

20.30 en deuxième partie: Cantate «Mon pays» de G. Zim­mermann, avec le concours de l'Harmonie municipale et des 13 sociétés chorales de la ville.

Préparation des chanteurs: J. Ba­ruchet. Direction : C. Rudaz (400 exécutants) . 60 61

L'auteur de cette cantate, hymne au Valais, à ses beautés naturelles, était curé de Visperterminen lors­qu'il l'a écrite en langue alleman­de voici une cinquantaine d'an­nées. Il en a également assuré la version française qui sera donnée ce vendredi.

Dans l'esprit des organisateurs, cet­te soirée veut être celle du Valais, d'un canton tout entier uni dans sa diversité, ses coutumes et sa nature même.

Samedi: le ma tin .

Bénédiction de la nouvelle bannière can­tonale. Signe de ralliement, symbole d'un idéal commun, cette bannière est en fait la troisième depuis la création dé l'ACMV, la première ayant été inaugurée le 15 mai 1932 seulement et la deuxième le Il juin 1967. Le motif a fait l'objet d'un concours ouvert au public. C'est donc l'œuvre pri­mée qui se trouvera sur cette bannière.

L'Amicale des vétérans qui se réunira en­suite procédera, elle aussi, à la bénédic­tion de sa bannière.

Ces musiciens méritent tout particulière­ment notre admiration pour leur dévoue­ment et leur persévérance. De 1931 à 1976, 5046 musiciens ont reçu des distinctions à divers titres d'ancienneté, soit 25 ans d'activité (vétéran cantonal) puis fédéral, dès 35 ans, enfin, pour 50, 60 et 70 ans. Ainsi, durant la même période, 278 musi­ciens ont atteint 50 ans d'activité, 29, 60 ans et un 70 ans (décédé en 1976).

Samedi : le soir

les ensembles valaisans de cuivres se pro­duiront, pour la plus grande joie de tous. Les formations suivantes prêteront leur concours:

- Ensemble de cuivres valaisan, direction André Mathier

- Ensemble de cuivres « Dents-du-Midi », direction Bernard Donnet-Monnay

- «Brass Band Treize Etoiles », direction Michel Barras

Walliser Brassband, direction Jean-Charles Dorsaz.

Dimanche: le matin

Les présidents de chaque Association can­tonale de Suisse (27 environ), qui tiennent d'ordinaire leurs assises annuelles à Lu­cerne, saisiront le prétexte de ce 100e an­niversaire pour se réunir, cette année à Sion, accompagnés de leurs bannerets ain­si que de leurs délégués. C'est là un fait exceptionnel que le public pourra appré­cier « de visu », lors du cortège de l'après­midi.

CASSETTES CG (culture générale) à l'ODIS

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un indien du Canada en 1966.

Jean Rostand et les enfants: 1. l'homme

Rythmes et chants au Sahara central

Jean Rostand et les enfants: 2. recherche scientifique

A Pékin

Dix mille cent mètres de chute libre

G. Aubin, histoire de marins

Plichon : les aveugles

Musiques du Tchad

L'enfant dans la cité

Notre imagination et nos automa­tismes

Enfant dans la famille

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Page 33: L'Ecole valaisanne, avril 1977

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LISTE DES CASSETTES VIDEO A L'ODIS

La constituante du Jura

La bataille de Morat

La Chine de Mao Tsé-Toung

La Chine de Mao Tsé-Toung Il

Pythéas, les Marseillais ne men-tent pas

L'école des autres

Les élections à Chermignon ]

Les élections à Chermignon II

Oualata ou le Temps suspendu 1

Oualat ou le Temps suspendu II

L'oiseau de feu

Le Traité de paix russo-finlan-dais

Soljenitsyne (autoportrait littér.)

Visite à l'imprimerie du Radio-TV-Je vois tout, avec les Dada-doux 1

Suite de la visite des Dadadoux 11

L'imprimerie à votre porté (tou-jours avec les Dadadoux)

L'expansion soviétique

Les Esquimaux de Pond ln let

JARDIN DES GLACIERS LUCERNE Monument naturel unique. Lucerne , d ' une plage de mer subtropicale avec palmiers - il y a vingt millions d'an­nées - jusqu'à l'ère glaciaire. Musée et labyrinthe. Exposition spéciale, jusqu'au 3 octobre 1977 : .. Trafic passeport préhistorique n. Les passeports des Grisons et le col du St-Gotha rd à l'époque du bronze et du fer. Le trésor d'or celtique d'autrefois d'Erstfeld. Horaire d 'ouverture : de mars à avril et du 16 octobre au

E. civ. 12 avril 1976

Hl 15 septembre 1976

GEO 19 septem bre 1976

GEO ] 9 septem bre 1 976

Hl 24 octobre 1976

DIV. 15 novem bre 1976

E. Civ. 20 janvier 1977

E. Civ. 20 janvier 1977

GEO 7 février 1977

MU 18 février 1977

HI 21 février 1977

FR 22 février 1977

1. G. 1 5 février 1977

1. G. 22 février 1977

J.G. 1 mars 1977

HI 24 février 1977

GEO 28 février 1977

15 novembre : chaque jour de 9 - 17 heures, de mai au 15 octobre , chaque jour de 8 - 18 hewes. En hiver, fermé 1 es 1 undi s. . Entrées pour écoles: jusqu'à 16 ans Fr. 1.20, dès 16 ans Fr. 1.50. Renseignements, prospectus et descriptions: (Fr . 4. -) G!etschergarten, Denkmalstrasse 4, 6006 Lucerne, téléphone (041) 365328 .

A VPES 1er degré COURS DE PERFECTIONNEMENT

Affaire à suivre

Le Service cantonal de l'enseignement secondaire du DIP organise, à l'intention des maîtres secondaires du Cycle A, un cer­tain nombre de cours de perfectionnement du 22 au 26 août 1977, Les maîtres inté­ressés ont déjà fait parvenir leur inscrip­tion par les formules mises à disposition au mois de mars. Ceux qui se sont accor­dé un délai de réflexion plus long peuvent s'adjoindre dès maintenant au premier pe­loton, à l'aide du présent numéro de l'EV.

Certains se plaindront de la minceur du menu : on peut leur rétorquer qu'il est à la mesure des appétits 1. .. du moins, si l'on se réfère au taux de participation des an­nées précédentes. Sur demande du service de l'enseignement secondaire, le comité de l'Association a fourni des suggestions de cours, s'efforçant d'être réaliste et visant à rendre service dans quelques secteurs où des appels avaient été lancés.

Le problème du cours de perfectionne­ment n'est pas nouveau; une enquête réa­lisée il y a quelques années parmi les maî­tres secondaires avait déjà montré la di­versité des intérêts .. pour la petite minorité de ceux qui avaient bien voulu répondre au questionnaire proposé.

Le comi té de l'A VPES 1 er degré tient malgré tout à reprendre la question et il envisage la création d'une commission pour l'étude du perfectionnement de ses membres, Cette commission devrait grou­per des représentants du plus grand nom­bre possi ble de centres scolaires. Elle au­rait pour tâches d'inventorier les do­maines susceptibles d'approfondissement ou d'élargissement et de proposer à date fixe une liste de cours à organiser. Cette commission se devrait encore de susciter un échange d'informations au sein des maî­tres du A qui pourraient ainsi «s'auto­perfectionner », Ces quelques avenues, il faut le préciser, sont ouvertes à titre pu­rement indicatif et ne préjugent pas du mandat qui sera attri bué à cette commis­sion dont la vitalité dépendra des ensei­gnants de notre niveau.

Les médecins ont leurs colloques, des contacts avec leurs maîtres dans les hôpi­taux. Les grandes entreprises, pour des rai­sons économiques et de profit matériel, ont créé des centres et des périodes de re­cyclage pour leurs cadres. Les collèges du soir, l'université populaire répondent aux besoins des adultes ayant la volonté d'ac­croître leurs connaissances et leur culture.

Qu'en est-il dans l'enseignement? A vous de répondre.

R. Fellay

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Le paradis des petits et des grands!

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Page 34: L'Ecole valaisanne, avril 1977

C'est bonnard d'avoir un livret

d'épargne-jeunesse à la lianque cantonale.

'(J.,.. Ainsi,je suis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup. Et pour ce que j'économise, je touche un bonintérêl. Plus tard, je ferai verser mon salaire sur un compte à mon nom.

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