CCIGinfo no 4 - 2014

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Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! .pdf .xls .doc © Laurence Herren - Photos : Shutterstock TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ? CAPTUREZ- LES ! DU COPIEUR À LA GED T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Avril 2014 No 4 MENSUEL www.ccig.ch Transition énergétique En Suisse, ces développements ont été suivis avec attention par le Conseil fédéral. Ce dernier a décidé dans un premier temps de geler les procédures en cours en vue du renouvellement du parc de centrales nucléaires du pays, avant d’annoncer à son tour, en mai 2011, l’abandon progressif de l’énergie nucléaire et une réorientation de sa stratégie énergétique. Trois ans après les faits, il paraît opportun de faire le point sur les développements entourant l’Energiewende. Si, en Suisse, la Stratégie énergétique 2050 est encore en cours de traitement par le Parlement fédéral, la transition éner- gétique allemande est, elle, déjà bien avancée. L’expérience de l’Allemagne est riche d’enseigne- ments et permet de juger des défis posés par une politique volontariste de transition énergétique. Des objectifs ambitieux Comme dans le cas de la Stratégie énergétique suisse, le concept énergé- tique allemand ne se limite pas à une stratégie de production d’électricité sans énergie nucléaire. Au contraire, c’est d’une réorientation radicale du système énergétique qu’il s’agit. L’objectif est de réduire fortement les émissions de CO 2 et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation. Et l’Allemagne ne manque pas d’ambition : elle entend faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici à 2050 par rapport à leur niveau de 1990. En ce qui concerne l’électricité, la part des énergies renouvelables est appelée à passer d’un peu moins de 25 % aujourd’hui à 55%-60% d’ici à 2035. Un développement impression- nant des capacités renouvelables Le signe le plus parlant de la transi- tion énergétique allemande est le La transition énergétique allemande, ou « Energiewende », est sans conteste un des enjeux actuels majeurs en matière énergétique sur le continent européen. Amorcée il y a déjà plusieurs années, l’Energiewende a connu un regain de publicité, en même temps qu’un coup d’accélérateur, après l’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011. Dans les mois qui ont suivi celui-ci en effet, l’Allemagne a décidé de procéder à une sortie accélérée de l’énergie nucléaire, décision considérée comme pionnière en Europe. Les leçons à tirer de l’expérience allemande développement impressionnant des énergies renouvelables dans la pro- duction d’électricité par rapport à la consommation : de 3 % en 1990 à 22 % en 2012. Cependant, la hausse des capacités renouvelables n’implique pas une baisse équivalente des capacités de production fossiles que sont le char- bon et le gaz. Cet apparent para- doxe s’explique par la nécessité de conserver des capacités de produc- tion permettant de pallier l’instabi- lité de la production d’électricité renouvelable. En effet, cette der- nière se caractérise par des pics et des creux de production tributaires des conditions météorologiques, contrairement aux centrales clas- siques qui peuvent produire « à la demande ». Mais que l’on ne s’y trompe pas, la part de l’énergie renouvelable dans la consommation finale progresse bel et bien. Une transition qui a un coût Le consommateur allemand finance à grands frais la transition énergé- tique. Le subventionnement des énergies renouvelable pèse en effet lourdement sur la facture d’électri- cité des ménages. L’augmentation du prix de l’électricité en Allemagne ces dernières années est d’ailleurs principalement due à la forte aug- mentation des taxes. Comment assurer de manière personnalisée la partie surobligatoire de sa prévoyance professionnelle. PAGE 8 Commerce international infoPOLITIQUE Délégation économique au Japon du 24 – 28 novembre : séance d’information et de préparation. PAGE 6 Votations du 18 mai : des enjeux qui concernent directement les entreprises, dans leur quotidien. PAGE 3 infoAGENDA suite page 2 022 827 80 25 [email protected] www.securarchiv.ch 1500 SOCIÉTÉS ONT DÉJÀ CONFIÉ LEURS ARCHIVES À SECUR’ARCHIV 10 centres d’archivage et de numérisation sur toute la Suisse. gestion et entreposage de vos archives livraison express 1 heure chrono 24/24, 7/7, numérisation gestion électronique de documents 0 5 10 15 20 25 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Part de la production issue des énergies renouvelables (sélection) à la consommation totale d’électricité (pourcentages) Photovoltaïque Biomasse Eolien Hydraulique Source: Bundesministerium für Wirtschaft und Technologie (2013): Zahlen und Fakten – Energiedaten

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Bulletin mensuel de la CCIG

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TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ?CAPTUREZ- LES !

DU COPIEUR À LA GED

T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Avril 2014 No 4

MENSUEL

www.ccig.ch

Transition énergétique

En Suisse, ces développements ontété suivis avec attention par leConseil fédéral. Ce dernier a décidédans un premier temps de geler lesprocédures en cours en vue durenouvellement du parc de centralesnucléaires du pays, avant d’annoncerà son tour, en mai 2011, l’abandonprogressif de l’énergie nucléaire etune réorientation de sa stratégieénergétique.

Trois ans après les faits, il paraîtopportun de faire le point sur lesdéveloppements entourantl’Energiewende. Si, en Suisse, laStratégie énergétique 2050 estencore en cours de traitement par leParlement fédéral, la transition éner-gétique allemande est, elle, déjàbien avancée. L’expérience del’Allemagne est riche d’enseigne-ments et permet de juger des défisposés par une politique volontaristede transition énergétique.

Des objectifs ambitieuxComme dans le cas de la Stratégieénergétique suisse, le concept énergé-tique allemand ne se limite pas à unestratégie de production d’électricitésans énergie nucléaire. Au contraire,c’est d’une réorientation radicale dusystème énergétique qu’il s’agit.L’objectif est de réduire fortement lesémissions de CO2 et d’augmenter lapart des énergies renouvelables dansla consommation. Et l’Allemagne nemanque pas d’ambition : elle entendfaire baisser les émissions de gaz àeffet de serre de 80% d’ici à 2050 parrapport à leur niveau de 1990. En cequi concerne l’électricité, la part desénergies renouvelables est appeléeà passer d’un peu moins de 25%aujour d’hui à 55%-60% d’ici à 2035.

Un développement impression-nant des capacités renouvelablesLe signe le plus parlant de la transi-tion énergétique allemande est le

La transition énergétique allemande, ou «Energiewende», est sans conteste un des enjeux actuels majeurs en matière énergétique sur le continent européen.Amorcée il y a déjà plusieurs années, l’Energiewende a connu un regain de publicité, en même temps qu’un coup d’accélérateur, après l’accident nucléaire deFukushima en mars 2011. Dans les mois qui ont suivi celui-ci en effet, l’Allemagne a décidé de procéder à une sortie accélérée de l’énergie nucléaire, décisionconsidérée comme pionnière en Europe.

Les leçons à tirerde l’expérience allemande

développement impressionnant desénergies renouvelables dans la pro-duction d’électricité par rapport à laconsommation : de 3% en 1990 à22% en 2012.

Cependant, la hausse des capacitésrenouvelables n’implique pas unebaisse équivalente des capacités deproduction fossiles que sont le char-bon et le gaz. Cet apparent para-doxe s’explique par la nécessité deconserver des capacités de produc-tion permettant de pallier l’instabi-lité de la production d’électricitérenouvelable. En effet, cette der-nière se caractérise par des pics etdes creux de production tributairesdes conditions météorologiques,contrairement aux centrales clas-siques qui peuvent produire «à lademande». Mais que l’on ne s’ytrompe pas, la part de l’énergierenouvelable dans la consommationfinale progresse bel et bien.

Une transition qui a un coûtLe consommateur allemand financeà grands frais la transition énergé-tique. Le subventionnement desénergies renouvelable pèse en effetlourdement sur la facture d’électri-

cité des ménages. L’augmentationdu prix de l’électricité en Allemagneces dernières années est d’ailleursprincipalement due à la forte aug-mentation des taxes.

Comment assurer de manière personnalisée la partie surobligatoire de sa prévoyance professionnelle. PAGE 8

Commerce international infoPOLITIQUEDélégation économique au Japon du 24 – 28 novembre :séance d’information et de préparation. PAGE 6

Votations du 18 mai : des enjeux qui concernent directementles entreprises, dans leur quotidien. PAGE 3

infoAGENDA

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1500 SOCIÉTÉS ONTDÉJÀ CONFIÉ LEURS ARCHIVES

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Part de la production issue des énergies renouvelables(sélection) à la consommation totale d’électricité (pourcentages)

Photovoltaïque

Biomasse

Eolien

Hydraulique

Source : Bundesministerium für Wirtschaft und Technologie (2013) : Zahlen und Fakten – Energiedaten

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ÉDITORIAL

Toute transition est un défi. Or, tout défi n’est pas synonymed’obstacle infranchissable. Encore faut-il ne pas compliquer ladonne en créant des obstacles artificiels. Et c’est bien là tout le défientourant la transition énergétique, que ce soit «l’Energiewende»allemande ou la Stratégie énergétique 2050 suisse.

L’Energiewende est une bonne vitrine. En Allemagne, lapart des énergies renouvelables a massivement progressé. Maiscette progression à marche forcée se fait sur fond de haussevertigineuse du prix de l’électricité. Par ailleurs, la nature mêmede la production d’énergie à partir de sources renouvelables,dépendante des caprices de la météo, implique deuxconditions : le maintien, voire l’augmentation des capacités deproduction fossile capables de fournir de l’énergie «à lademande», et des progrès dans les technologies de régulationdu réseau et de stockage de l’énergie. Ces progrès, il incom-bera aux entreprises de les réaliser. Il importe donc que la tran-sition énergétique ne leur porte pas préjudice. Ce serait eneffet contreproductif de leur demander d’accompagner la tran-sition énergétique tout en les asphyxiant par une hausse deleur facture énergétique. L’alternative est la délocalisation deleurs activités, ce qui serait un autogoal magistral.

En Suisse, les entreprises attendent donc du Conseil fédéralqu’il observe avec attention la situation allemande – et nerépète pas les mêmes erreurs – et qu’il intègre toute évolutiontechnologique majeure – conventionnelle ou renouvelable –dans la stratégie. De même, il conviendra de mettre en placedes solutions susceptibles d’adoucir le choc de la transition entermes de prix. On pense notamment à la solution du gaz, neserait-ce que transitoirement, et à une certaine retenue dans lesubventionnement des énergies renouvelables, celui-ci se réper-cutant sur la facture des consommateurs. Rappelons que laSuisse se distingue de l’Allemagne en abordant la transitionénergétique en position de premier de classe en matièred’émissions de CO2, sa production d’électricité (dont 40%venant du nucléaire) étant infiniment plus propre que celle descentrales au charbon allemandes.

La transition énergétique devra être abordée avec pragma-tisme et réalisme économique. La balle est dans le camp dupolitique. L’industrie, elle, est dans les startingblocks.

Le succès de la transitionénergétique résidera dansle pragmatisme

2Avril2014 No4

suite de la page 1

Le débat sur les coûts de l’énergiepour les ménages et la soutenabilitéfinancière du tournant énergétiquefigurent au centre des débats surl’Energiewende.

L’Allemagne connaît ainsi un des prixde l’électricité le plus élevé pour lesménages, juste après le Danemark.

Liée à la question du prix, celle dusubventionnement des énergiesrenouvelables se pose également. Laloi allemande («ErneuerbareEnergien Gesetz» ou EEG) imposeune priorité d’injection sur le réseauet une rémunération du courantproduit par un tarif d’achat fixé surle long terme. Ce dispositif s’estrévélé très efficace pour attirer lesinvestisseurs dans les énergiesrenouvelables, mais trop pesantpour le consommateur privé, quifinance le processus via sa factured’électricité. Afin de pérenniser lesoutien populaire à l’Energiewende,des réformes de la loi EEG sontannoncées.

A noter que cette situation de prixcroissant ne se retrouve pas sur lemarché de gros. En effet, le gestion-naire du réseau allemand devantacheter la production renouvelable,au tarif d’achat garanti, on assiste àune baisse tendancielle des prix sur lemarché de gros due au fait que, afind’être assuré de vendre cette éner-gie, le gestionnaire sera parfoiscontraint de la vendre à un prix infé-rieur. Cette situation n’est d’ailleurspas sans inquiéter les producteursdes pays voisins de l’Allemagne.

Enfin, et c’est là une mesure qu’ilfaut saluer, l’Allemagne a prévu destaux plus bas pour les entreprisesmanufacturières. Certes, le consom-mateur privé peut trouver celainjuste, mais le maintien de la com-pétitivité de l’industrie allemande està ce prix. C’est là aussi une observa-tion que la Suisse devrait faire àl’heure de l’élaboration de laStratégie énergétique 2050.

Un réseau à adapterAutre défi important qu’induit lerecours accru aux énergies renouvela-bles : la nécessité d’adapter le réseauen conséquence. Contrairement àune production d’électricité conven-tionnelle, qui permet de placer lescapacités de production à proximitédes centres de demande, les capaci-tés de production d’énergie renouve-lable doivent être placées où leurpotentiel est le plus important.

Ensuite, l’irrégularité des injectionsd’électricité d’origine renouvelablecontribue à mettre le réseau sous pres-sion. Il s’en suit que des capacités detransport massives doivent être misesen place. La construction de milliers dekilomètres de lignes supplémentairesdevra être entreprise dans les années àvenir. A plus long terme, un dévelop-pement des technologies de stockagede l’énergie et des solutions de type«smart grids» seront nécessaires.

Conclusion: un bilan contrastéPour impressionnante qu’elle soit, latransition énergétique allemanden’en est donc pas moins porteuse deparadoxes et de défis à relever.Premièrement, la refonte totale dusystème énergétique du pays induitdes coûts importants pour leconsommateur et rend nécessaired’importants investissements dansun réseau électrique passablementdéséquilibré par le soudain raccorde-ment de gigantesques capacités deproduction d’énergie renouvelable.

Second paradoxe, si la sortie dunucléaire est une chose entendue,le remplacement des capacités supprimées ne se fera pas, dumoins dans un premier temps, parle seul recours aux énergies renou-velables. Bien au contraire, lessources d’énergie fossile sont appe-lées à jouer un rôle central dans lemix énergétique allemand desannées à venir.

La Suisse, qui souhaite remplacer saproduction nucléaire par «autrechose» mais sans augmenter sonbilan CO2 (déjà parmi les meilleursd’Europe), devrait se montrer prag-matique et envisager le recours àdes centrales à gaz de dernièregénération pendant une période detransition.

Enfin, des doutes se font jourautour de la capacité des énergiesrenouvelables à pallier la baisseaccélérée de la production d’originenucléaire dans les années à venir.L’avenir nous dira si l’Allemagne aréussi son pari (et à quel prix pour leconsommateur) ou si le tournanténergétique allemand se fera parune augmentation de la productionélectrique avec du charbon et dugaz. Au vu des similitudes entrel’Energiewende allemande et laStratégie 2050 suisse, gageons quela Suisse observera avec intérêt lesdéveloppements au sein de songrand voisin du nord.�

Marc Rädler

LAURENCE DE LA SERNAdirectrice générale de Jean Gallay SA

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Prix de l’électricité pour les ménages Euro /MWh

Source : OECD/IEA 2013 : IEA statistics – Electricity information 2013

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3No4 Avril2014

Le 27 novembre 2011, la populationgenevoise avait refusé par plus de54% des voix une initiative canto-nale visant à fixer un salaire mini-mum à Genève. Deux ans et demiplus tard, c’est une initiative fédé-rale qui est au menu : «Pour la pro-tection de salaires équitables(Initiative sur les salaires mini-mums)». Elle demande principale-ment que la Confédération fixe leprincipe d’un salaire minimal natio-nal légal d’un montant de base de22 francs de l’heure, soit l’équiva-lent de 4000 francs pour 42 heuresde travail hebdomadaire.

Sous des dehors séducteurs, cetteinitiative présente de nombreuxdéfauts. Elle fait fi des différencescantonales et régionales et impose-rait en effet un salaire minimumlégal uniforme, qui ne tiendrait pascompte des réalités économiqueset de formation de nombreusesbranches. De même, elle ne tientaucun compte des conventions col-lectives de travail (CCT) ou descontrats-types, qui couvrent déjà

de nombreux domaines et sont lereflet des réalités du terrain. Lamenace sur le partenariat social,socle fondateur de la paix socialedepuis de nombreuses années,est patente.

Par ailleurs, le niveau du salaireminimum imposé serait le plus élevéau monde et poserait de sérieuxproblèmes à certaines entreprises,notamment les PME et certains sec-teurs tournés vers l’exportation.

Mais ce qui est plus grave, l’initia-tive représente un risque marquépour toute une catégorie de lapopulation, principalement lesjeunes et les personnes peu ou pasqualifiées. L’expérience française duSMIC a enseigné que l’introductiond’un salaire minimum conduit à unnivellement des rémunérations versle bas, le salaire minimum deve-nant celui de référence. Outre l’ef-fet « d’attraction » des salaireslégèrement supérieurs vers le stan-dard fixé, le salaire minimum créeun seuil à l’embauche que nombre

Nouveau: ma réunion à la gare de Genève Cornavin.Salles de réunion et postes de travail surdemande. À la gare, au cœur de Genève et de Berne. cff.ch/businesspoint

infoPOLITIQUE

Votation du 18 mai 2014

La mobilité en question

Salaires minimums : nonà l’interventionnisme de l’Etat

Financement du Gripen

de travailleurs ne peuvent que diffi-cilement ou pas du tout franchir.En d’autres termes, il aggrave lerisque que les populations les plusfragiles se retrouvent exclues dumonde du travail.

Tant les travailleurs que les entre-prises ont beaucoup à perdre et, endéfinitive, fort peu à gagner avecl’instauration d’un salaire minimum.Ce n’est pas à l’Etat d’intervenirdans les relations contractuellesentre employeur et employé pourfixer un des éléments essentiels ducontrat de travail, le salaire. LaSuisse nourrit une culture de dia-logue, notamment entre partenairessociaux : il convient de la renforceret de rejeter cette initiative erronéedans ses fondements et néfastedans ses effets.

Une animation très parlante, disponible sur Youtube (et en liensur notre site web) résume parfaite-ment la situation et la conclusionqui en découle : Non au salaireminimum!�

Imaginerait-on des pompiers sanscamion? Des policiers réduits à sedéplacer uniquement à vélo? Ilconvient de donner à l’armée lesmoyens de remplir ses missions etune flotte d’avions de combat faitpartie de l’arsenal d’une défenseterritoriale crédible.

Chaque année durant dix ans, 300millions de francs seront versés dansun fonds spécial destiné à l’achat de

22 avions de combat. Ces montantsseront prélevés sur le budget ordi-naire de l’armée, n’occasionnant niimpôt supplémentaire, ni réductionde prestation dans un autre domainede compétence de la Confédération.

L’acquisition de ces avions revêt enoutre une grande importance pourcertains secteurs de l’industriesuisse. Les entreprises étrangèresconcernées par la livraison de ces

avions se sont engagées envers lesautorités fédérales à passer descontrats avec des sous-traitantssuisses pour 2,5 milliards de francs.Outre cette manne financière, l’apport technologique et le savoir-faire acquis sont des gains précieuxpour l’industrie helvétique. Neserait-ce que pour cet apport auxentreprises suisses, un Oui à la loisur le fonds de financement doitêtre glissé dans les urnes.�

Poursuivre le développement destransports publics et donner despossibilités supplémentaires auxautomobilistes pendulaires de lesutiliser : c’est en résumé la questionà laquelle devront répondre lesGenevois s’agissant des deux sujetsde votation cantonaux.

En raison de l’invalidation du scrutindu 3 mars 2013, l’initiative «Stopaux hausses des tarifs TPG» est ànouveau soumis au vote. En cas desuccès de l’initiative, la régiepublique perdrait quelque 20 mil-lions, soit l’équivalent du coût defonctionnement de deux lignesurbaines. De plus, elle prétérite lesjeunes de 18 à 25 ans, à qui l’initia-tive refuse les tarifs réduits pourleurs abonnements.

Refuser cette initiative, c’est donnerles moyens aux transports publicsd’assurer son développement et deconserver les usagers actuels – encroissance depuis 2010 malgré lamise en vigueur des tarifs contestés.

La fluidité du trafic en ville dépend,entre autres paramètres, du nombrede véhicules qui s’y trouve. Donner lapossibilité aux pendulaires de laisserleur véhicule dans un parking-relaisen périphérie de l’agglomération etd’emprunter les transports publicspour y pénétrer est un moyen incita-tif et efficace de restreindre le traficde transit à Genève.

Le développement des P+R n’est pasune nouveauté. En revanche, leurconstruction sur territoire françaisavec une partie du financementassuré par Genève est une première.Cette subvention d’investissements’inscrit dans la logique de construc-tion du Grand Genève et de lareconnaissance de cette aggloméra-tion dynamique. Ce projet présentel’avantage de limiter le nombre depassages de la frontière par desvéhicules privés, soulageant d’au-tant les routes cantonales.

Un autre argument de poids militepour cette solution : son coût. Alorsque le prix de construction d’uneplace sur territoire genevois est de5000 à 10000 francs en surface etde 40000 à 60000 francs en sous-sol, il sera de 8000 francs dans lesprojets prévus en France.

Les entreprises subissent de pleinfouet les méfaits de la congestion dutrafic en ville de Genève. Le tempsperdu dans les déplacements se réper-cute directement sur les marges ousur les factures présentées aux clients.Développer le réseau de transportpublic et offrir en suffisance des P+Rest certainement une étape nécessaireà la résolution de cette entrave.S’opposer à l’initiative «stop à lahausse des tarifs des TPG» et accep-ter le crédit de subvention en faveurde la construction des P+R s’inscriventclairement dans cette démarche.�

Votation du 18 mai 2014 :

Prises de position de la CCIGNON à l’initiative «Pour la protection de salaires équitables (Initiativesur les salaires minimums)»OUI à la loi fédérale sur le fonds GripenNON à l’initiative «Stop aux hausses des tarifs des Transports publicsgenevois !»OUI à la loi ouvrant un crédit de subvention d’investissement de3129406 frs pour le financement de la construction, sur territoire français, de cinq parcs relais (P+R) d’intérêt transfrontalier

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4Avril2014 No4

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Midi de la Chambre suite

Page 5: CCIGinfo no 4 - 2014

5No4 Avril2014

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Comme les autres orateurs, Vincent Faysse a su retenir l’attention des participants grâce à uneprésentation animée et émaillée d’humour.

Consommer mieux pour améliorer vos performancesGrâce aux solutions AmbitionNegawatt, les entreprises conju-guent les avantages :• économique, avec la prime

sur les économies réalisées et lesoutien financier à la certificationISO 50001

• comportemental : les collabora-teurs sensibilisés aux économiesd’énergies modifient leur manièrede consommer, et ce changementse répercutera à terme sur la facture d’énergies

• de meilleures performancesénergétiques, donc écono-miques

• une image valorisée tant eninterne qu’auprès des clients, quipositionne l’entreprise comme agissant de manière responsableen matière d’énergies et de déve-loppement durable.

Pour exemple, Jean Gallay SA, àPlan-les-Ouates, a détecté, grâce àAmbition Negawatt, un importantpotentiel d’économie dans le chan-gement de ses compresseurs à air.Au bénéfice d’un soutien financier,cette société pourra investir dansl’acquisition de ce matériel.Résultat attendu : Fr. 30000,-d’électricité économisés par an.

SIG propose aux entreprises consom-mant à Genève au moins 1 GWhd’électricité et /ou 4 GWh de chaleurpar an de réduire leur consommationd’énergie et leurs émissions de CO2,grâce au plan d’action AmbitionNégawatt d’éco 21.

Ce plan accompagne le client dansl’élaboration et la mise en placed’une politique énergétique quitient compte de ses spécificités etde ses attentes.

Deux solutions selon vos attentes :Pour l’entreprise qui souhaite valori-ser financièrement une réduction desa consommation d’énergie : Ambition Negawatt Access propose une prime de 12 ct / kWhélectrique et / ou 40 CHF / tonne deCO2 économisé, versée par SIGselon des conditions générales.

Le client est doublement gagnant :d’une part, il rémunère ses écono-mies, d’autre part sa facture d’énergie diminue.

Pour l’entreprise qui souhaiteêtre accompagnée globalementdans une gestion durable deson énergie :Ambition Negawatt Visionpropose, en plus de la primeincitative :

• un accompagnement par unexpert en énergie

• des formations spécifiquespour mettre en place unsystème de gestion énergétiquestructuré et un plan d’action personnalisé

• des modules de formation et lamise en place d’une «greenteam» interne pour inciter les collaborateurs à consommermoins

• la participation à des conférenceset ateliers ainsi qu’au réseau desgestionnaires énergie AmbitionNegawatt

• Nouveauté : un soutien financierpour acquérir la certificationISO 50001 «Managementde l’énergie».

infoENTREPRISE

Publi-reportage

Ambition Negawatt, le pland’action pour construire une stratégieénergétique durableLa gestion énergétique est devenue un axe stratégique incontournable pour les grandes entreprises. En raison d’un environnement de plus en pluscomplexe – exigences renforcées de la clientèle et des investisseurs, recherche de compétitivité, contraintes réglementaires –, la mise en placed’une politique d’efficience énergétique permet d’améliorer leurs performances et de valoriser leur image. Comment?

Ambition Negawatt Access ouAmbition Negawatt Vision?Evaluez la solution la plus adaptéeà vos attentes avec votre chargéde clientèle SIG ou surwww.sig-eco21.ch.

De même l’hôtel Bristol, à Genève,avec l’appui d’Ambition Negawatt, apu remplacer des spots par pas moinsde 1612 lampes LED de nouvellegénération. Résultat : -15% sur safacture d’électricité en un an.

Page 6: CCIGinfo no 4 - 2014

6Avril2014 No4

1864. Ensuite, l’accord de libreéchange et de partenariat écono-mique (ALPE), entré en vigueur en2009, sera commenté et les partici-pants pourront découvrir ce que faitJETRO pour toute société désirants’implanter au Japon. Puis PierreSchaufelberger, vice-président chezNestlé SA, présentera l’histoire de lasociété au Japon, le marché japonaiset ses spécificités et Ivan Pictet, pré-sident de la Fondation pour Genève,les marchés financiers japonais du

C’est pour commémorerle 150e anniversaire des relationsbilatérales Suisse-Japon queJETRO (Japan External TradeOrgani zation) et la SJCC(Swiss Japanese Chamber ofCommerce) organisent ce sémi-naire en anglais.

Il commencera par une présentationdu Musée d’Ethnographie deNeuchâtel, qui retracera les débutsdu commerce entre les deux pays en

point de vue d’un investisseursuisse. Cette année, le Japon està l’honneur au Salon du Livre et dela Presse. Son stand permettra dedécouvrir les multiples facettes dupays, ainsi que des informationstouristiques, culturelles et écono-miques. �

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

et Nathalie Cornier, JETROtél. 0227321304 - [email protected]

Séance d’information

Délégation économique au Japon avecle Conseiller d’Etat Pierre MaudetVendredi 16 mai 2014 de 8h à 10h, suivi d’entretiens individuels - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

150e anniversaire des relations diplomatiqueset économiques entre la Suisse et le JaponVendredi 2 mai 2014, de 14h à 16h - Salon du Livre et de la Presse, salle U, Palexpo, Genève

Vol direct

A l’aller, départ de Genève à 20h25 et arrivée à Pékin à 12h55 le jour suivant.Au retour, départ de Pékin à 13h30 et arrivée à Genève à 18h25 le même jour.

Vol direct

Vol direct

Shanghai, Chengdu, Hong Kong, TecxE

Air China opèr

Shanghai, Chengdu, Hong Kong, Tespondances vers le rcorrsetnelle 4 vols par semaine GVAir China opèr

okyo, Osaka, etc. Kong, T Tokyo, Osaka, etc.este de la Chine et de l’Asie,espondances vers le r

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, départ de Pékin à 13h30 et arrivée à Genève à 18h25 le même joururr, départ de Pékin à 13h30 et arrivée à Genève à 18h25 le même jour, départ de Genève à 20h25 et arrivée à Pékin à 12h55 le jour suivant. r r, départ de Genève à 20h25 et arrivée à Pékin à 12h55 le jour suivant.

e idéal permet un voyage confortable.’horair

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e idéal permet un voyage confortable.

. jour r., départ de Genève à 20h25 et arrivée à Pékin à 12h55 le jour suivant.

infoCOMMERCE INTERNATIONAL

Pourquoi s’intéresser à cette mission?Le nouveau Premier ministre Abe s’est donné pour mission de revitaliser l’économie du pays à l’aide d’une politiquemonétaire expansive, d’une politique fiscale flexible favorisant la relance et d’une nouvelle politique de croissanceencourageant l’investissement privé. Cette stratégie économique, baptisée «Abenomics», a séduit par sa simplicité etsa cohérence. Ses premiers résultats tangibles (baisse du yen et envolée boursière) ont ravi les marchés financiers et faittaire les critiques. Rompant avec l’attentisme et le splendide isolement de ses prédécesseurs, M. Abe entend stimulerla croissance économique en multipliant les accords de libre-échange. Le Japon s’est ainsi lancé simultanément dansdes projets extrêmement ambitieux. Sur le plan bilatéral Suisse – Japon, le commerce est en hausse dans les deux direc-tions. Les exportations suisses (pharma, montres, etc.) ont augmenté de 4,5% et les importations (véhicules, pharma,etc.) de 1,7%. Avec de nombreux accords sectoriels (coopération scientifique, libre-échange, double impositionrévisée et sécurité sociale), la Suisse et le Japon disposent maintenant d’une large palette d’outils modernes.

La présence du Conseiller d’Etat Pierre Maudet permettra des contacts officiels japonais, clefs ouvrant les portesdu marché de l’archipel.

6 secteurs clés au Japon Equipement automobileLes constructeurs automobiles japonais construisent plus de 20 millionsd’unités dans le monde dont plus de la moitié au Japon. Le taux d’exporta-tion pour les véhicules produits au Japon dépasse les 50%.

Commerce de détailÉvalué à plus de 1124 milliards de CHF, le commerce de détail japonais occupele second rang mondial. Au-delà de sa taille, ce secteur exerce une énormeinfluence en Asie et beaucoup le considèrent comme la source de nom-breuses tendances sur ce continent. Le marché japonais abonde d’opportuni-tés commerciales pour les détaillants dont les produits et les services répondentà quatre impératifs: luxe, mode, commodité et excellent rapport qualité/prix.

TICL’industrie des TIC a élargi son champ d’action au-delà de la fabricationd’équipements pour inclure la maintenance et la gestion ainsi que la créa-tion de contenus audio, vidéo, imprimé et numérique. Ces développementsdevraient générer toute une gamme de nouvelles opportunités.

BiotechnologiesLe marché japonais de la biotechnologie est estimé à 25000 milliards deyens, ce qui le place en seconde position à l’échelle mondiale derrière lesÉtats-Unis.

Soins médicauxLe vieillissement de la population, plus rapide au Japon que dans les autrespays développés, laisse présager une progression significative du marché dela santé. Sous le double effet de la sensibilisation croissante du grand publicaux questions de santé et des politiques de soutien du gouvernement, denouveaux domaines, tels que la médecine préventive et les services de soinavec un accent sur la prévention des maladies liées à l’âge, se développent.

CleantechLe marché des cleantech représente 47200 milliards de yens. Le gouverne-ment japonais fait une promotion active de ce secteur et soutient les inves-tissements dans ce domaine.

Séminaire en anglais

en collaboration avec

avec le soutien de

Le Conseiller d’Etat PierreMaudet conduira cette déléga-tion économique d’entrepreneursgenevois en novembre prochainau Japon. Dans ce cadre, la CCIG,en collaboration avec l’Office dePromotion des Industries et des

Technologies (OPI) et le Servicede la promotion économique(SPEG), avec le soutien de FertEvents Management, une divisionde Fert & Cie Voyages SA,Genève, organisera des sémi-naires, des rencontres et des

visites, qui permettront de promouvoir de façon efficacechaque entreprise participantedans les domaines de la finance,des cleantech, de l’éducation,du tourisme, de l’horlogerie,de l’alimentation, etc.

La séance d’information du 16 maiprochain permettra aux sociétésgenevoises déjà actives ou intéres-sées par le marché japonais d’ensavoir plus et de découvrir le programme détaillé de la missionéconomique.�

� INFORMATIONS

Philippe Meyer, [email protected],tél. 022 819 91 11

� INSCRIPTIONS

www.ccig.ch(Agenda des événements)

Page 7: CCIGinfo no 4 - 2014

7No4 Avril2014

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Hébergement: Votre confort commence ici...

496 chambres et Suites spacieuseset élégantes, au décor contempo-rain, équipées de toutes les atten-tions nécessaires à votre confort.

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propose des solutions adaptées àvos besoins et à vos exigences,pour chacune de vos manifestations

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Deux restaurants et un barjouent la carte des découvertes cosmopolites et vous proposent desrecettes créatives et savoureuses.Accords des produits du terroir, plaisir des yeux et éveil du palais,chaque lieu est une invitation àun voyage gourmand.

L’olivo: L’ambiance élégante et raffinée d’unlieu où les saveurs italiennes sont àl’honneur. En saison, notre terrasseombra gée vous invite à la détentedans un havre de paix, comme unécrin intimiste, à l’abri du tumulteurbain.

C Bar & Lounge: Le lieu de prédilection pour chacunede vos rencontres, l’endroit parfaitpour débuter ou prolonger une soiréeautour d’un verre, Le Cbar & loungevous propose une carte des mets auxsaveurs internationales pour un dinerou juste un snack jusqu’à minuit. Lacarte des boissons comblera vosenvies avec des choix classiques etdes cocktails intrigants et originaux.

Starling Café: Dans une ambiance contemporaineet un cadre design, le Starling Cafévous accueille dès 5h30 autour d’unvaste buffet de 70 mets différentspour le petit déjeuner et pour vospetites et grandes faims, à la faveurd’une carte de mets jusqu’à 16h30.

Tous les derniers dimanches dechaque mois dès 12 h venez parta-ger en famille ou entre amis leBrunch des P’tits Chefs. Au pro-gramme: Les enfants sont à l’hon-neur : magie, spectacles de marion-

Starling Hotel Geneva – Efficiently different!Bienvenue au Starling Geneva Hotel and Conference Center, 4 étoiles supérieur. Vous entrez dans le plus grand hôtel de Suisse qu’un grandnombre d’entre vous a pu découvrir à l’occasion de l’Assemblée générale le jeudi 3 avril dernier.

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8Avril2014 No4

2014Sponsors Co-sponsors

infoAGENDA

Midis de la Chambre

Conférence

Retraite: peut-onencore conserver sonniveau de vie antérieur?Mardi 27 mai, de 8h à 10h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Cette conférence s’adresse auxchefs d’entreprise, cadres dirigeantset indépendants. Baisse des rende-ments des capitaux de prévoyance,réduction du taux de conversion…Est-il utopique de vouloir conserverson niveau de vie antérieur ? Quellesoptions s’offrent aux cadres diri-geants, chefs d’entreprise et indé-pendants pour y parvenir ?

A côté du 3e pilier A et des assu-rances-vie qui offrent des complé-ments bienvenus, il existe bien sûrtoujours l’épargne individuelle. Celle-ci est toutefois pleinement fiscaliséede sorte que sa constitution et sonaccroissement se paient au prix fort.

Dans ces conditions, pourquoi ne passe tourner vers des solutions de pré-voyance professionnelle innovantesoffrant flexibilité et individualisation,tout en bénéficiant de l’exonérationfiscale? Gestionnaire de patrimoineprivé depuis 170 ans, Bordier & Cieviendra présenter sa vision de la pré-voyance ainsi que les produits qu’ellemet à disposition des cadres et chefsd’entreprise, en collaboration avecson partenaire (Elite Fondation deprévoyance) pour leur permettre demaintenir leur niveau de vie antérieurune fois arrivés à la retraite.�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3300 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Fabienne Delachaux, Charles Lassauce,Alexandra Rys, Géraldine Siegenthaler

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92

Informations: [email protected]

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

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Conception:ROSS

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Impression:SRO-KUNDIG SA

Genève

Jeudi 15 mai 2014 de 12h30 à 14h (accueil dès 12h)CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Venez assister à la présentation des entreprises suivantes :

LOSINGER MARAZZI SA

BORDIER & CIE,BANQUIERS PRIVÉS

ALTRAN AG

BOOSTER COMMUNICATION SA

NEVICOM SA / LIVECONF

RUDOLF KLAUS,RKLS S.àr.l.

Compte rendu de séminaire

2e pilier sur mesure

Le 20 mars dernier, la BanquePrivée Edmond de Rothschild etPensExpert organisaient, sousl’égide de la CCIG, un séminairedécodant les possibilités offertesaux PME par le 2e pilier. En effet,l’assouplissement du cadre réglementaire permet désormaisla mise en place de plans com-plémentaires à la base LPP.Autrement dit, il est possibled’assurer de manière personnali-sée la partie surobligatoire de laprévoyance professionnelle.

Ces plans dits «bel étage» permet-tent notamment à leurs bénéficiairesd’optimiser leur prévoyance, nonseulement sur un plan financier,mais en matière fiscale également.Pour l’entreprise, une organisationde la prévoyance professionnelle àdeux niveaux (scindée ou « split-tée») permet une gestion transpa-rente et efficiente des assurancesprofessionnelles.

«En 15 ans, le nombre de caisses depension a diminué de 50%, alorsque le nombre d’assurés a augmentéde 20%», rappelle AlexandreMichellod, responsable des solutionsde prévoyance auprès du GroupeEdmond de Rothschild, «cela signifieque beaucoup de caisses autonomesont disparu au profit des caisses col-lectives. Il existe pourtant un besoinchez bon nombre de PME d’offrir uneprévoyance plus adaptée tant auxpatrons qu’aux cadres supérieurs».Forte de ce constat, la banque a donc

recherché un partenaire spécialiséet opté pour PensExpert SA, dont laFondation surobligatoire PensFlexexiste depuis 2000 déjà et gère uncapital de prévoyance de plus d’unmilliard de francs.

L’avantage de ce type de solution estdouble. L’entreprise offre un «plus»certain aux collaborateurs dont lerevenu dépasse le montant plafonnéLPP ; c’est un argument de poidspour fidéliser les employés et attirerles talents. En outre, elle ne sera pasappelée à «boucher le trou» d’unéventuel déficit. Les collaborateursconcernés, quant à eux, jouirontd’une planification patrimoniale detype «gestion de fortune» et d’uneplanification fiscale optimale. De surcroît, le plan de prévoyance seradéfini en fonction du besoin particu-lier de chaque assuré. A la gestionpersonnalisée de ses avoirs de prévoyance, celui-ci peut souhaiter assurer en premier lieu une rente deveuve ou un capital décès, et passeulement une rente vieillesse.

«Pour l’assuré, la solution PensFlexprésente en outre l’avantage d’êtrecomplètement transparente», sou-ligne Pasquale Zarra, directeur dePensExpert pour la Suisse romande.«Les frais de gestion et de dépôtsont connus, à la différence de ceuxdes caisses de pension tradition-nelles, ainsi que le rendement de lafortune. Et celui-ci revient intégrale-ment à l’assuré, puisque chacun dispose de son propre compte».�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)