CCIGinfo no 5-2012

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SOMMAIRE www.ccig.ch Consultez notre site régulièrement mis à jour Formation en Management durable Loin d’une simple démarche écolo- giste, comme souvent imaginé, le développement durable concilie trois piliers: le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement. L’idée n’est pas neuve mais elle entre officiellement dans nos mœurs, il y a tout juste vingt ans, en juin 1992, à l’issue du Sommet de la terre de Rio. Depuis, les Agendas 21 locaux et les bonnes pratiques se multiplient et réalisent aussi bien que possible cet équilibre précaire. Chantre de cette difficile combinai- son, le Diplôme d’études avancées (DAS) en Management durable, lancé conjointement par la Haute école de gestion de Genève (HEG) et les Hautes études commerciales de l’Université de Genève (HEC), est une formation continue qui ouvre à ses participants des pistes insoupçonnées dans la gestion des entreprises qu’ils représentent. L’idée consiste, avant tout, à «adopter une démarche glo- bale et à bien la structurer», explique Andrea Baranzini. Ce changement intellectuel permettra de mieux connaître son entreprise et de la faire mieux fonctionner parce qu’elle sera mieux gérée. «Le succès n’est pas que financier; il est également éco- nomique, environnemental et social», poursuit le professeur. Originale, l’approche s’articule autour de douze modules d’ensei- gnement, mais il arrive que des étu- diants choisissent de n’en suivre qu’une partie, en fonction de la spé- cificité de leurs besoins, comme par exemple la gestion de la diversité ou de la discrimination, l’organisation de la réorientation professionnelle, ou encore l’évaluation de la qualité d’un service de catering. Soutenue depuis trois ans par la CCIG, la formation en Management durable de la Haute école de gestion de Genève (HEG) et des Hautes études commerciales de l’Université de Genève (HEC) permet d’acquérir les outils pratiques nécessaires à une gestion pro- fitable de l’entreprise, tout en respectant les exigences du développement durable. Explications avec deux personnalités de la HEG, membres de la Direction de ce Diplôme d’études avancées, Andrea Baranzini, professeur, et Paolo Baracchini, chargé de cours. Une réflexion globale pour soutenir l’action des entreprises www.devillard.ch T. 0848 912 912 DU COPIEUR À LA GED Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Juin 2012 No 5 MENSUEL www.ccig.ch infoSPONSOR Le Comptoir Immobilier met les pieds dans le PAV afin de mieux informer les entreprises sur les enjeux du projet, à l’occasion d’un prochain débat public. PAGE 7 Si elle paraît évidente, cette évolution ne coule pas toujours de source. Et la grande force du DAS est de proposer, dans chaque module, des aspects conceptuels et des outils pratiques pour sa mise en œuvre concrète dans l’entreprise. Les deux derniers modules sur l’audit permettent, enfin, de savoir si une entreprise est durable et com- ment des changements peuvent être proposés et mis en œuvre. Ainsi, chaque participant évalue les forces et les faiblesses de son entreprise et remet son rapport qui servira de base de tra- vail. La durabilité peut ainsi devenir un enjeu stratégique, par exemple lorsque des détracteurs décident d’attaquer la réputation d’une entreprise sur sa fai- blesse en termes de durabilité. «Les risques sont bien présents, commente Paolo Baracchini. Mais, si l’entreprise met en place une approche solide vers la durabilité, on pourra parler de renta- bilité. Les trois dimensions du dévelop- pement durable auront été respectées et représenteront la valeur économique de l’entreprise.» Et Andrea Baranzini d’ajouter : « Cette tendance est dans l’air du temps et permet de devancer la législation ! ». Soutien de la CCIG Pour la CCIG, ce DAS est essentiel pour les entreprises et leurs impératifs d’efficacité, d’autant plus à l’heure des crises économiques et financières. Outre un soutien financier de 15000 francs à la formation, la CCIG décerne, depuis 2011, un prix d’ex- cellence au candidat qui réalise la meilleure moyenne générale. Un sym- bole fort pour une discipline en plein infoPOLITIQUE La CCIG co-organise une mission en Afrique du Sud, pays susceptible d’offrir aux entreprises suisses d’excellentes perspectives d’investissement. PAGE 4 Mission Afrique du Sud Epargne-logement, politique étrangère, institutions de droit public: autant de sujets au cœur des débats dans la perspective des votations du 17 juin. PAGE 3 Les étudiants de la formation en Management durable, représentants de la diversité économique genevoise. Rentabilité durable En général, les participants aux cours viennent du milieu profes- sionnel et « se répartissent en trois catégories : les idéalistes, les réa- listes et les sceptiques », explique Andrea Baranzini. Mais, au final, « tous entrevoient les horizons ouverts par la formation dans la gestion d’entreprise, poursuit Paolo Baracchini. Au-delà de la culture spécifique d’une entreprise, qui doit être conservée, ils trouvent une évidence et saisissent les outils qui leur permettent de mieux com- prendre leur environnement profes- sionnel et de l’améliorer : ces nou- velles compétences contribuent à une rentabilité supplémentaire de l’entreprise, à travers l’amélioration de la productivité, la réduction des dysfonctionnements et des coûts, et une meilleure intégration dans la région. » 2 ÉDITORIAL Un Bureau renforcé au service de l’économie genevoise 3 infoPOLITIQUE Votations du 17 juin: Efficience et souplesse en maîtres-mots 4 infoCOMMERCE INTERNATIONAL - Mission économique suisse en Afrique du Sud - Opportunités d’investisse- ments à Taïwan - L’art de bien négocier 5 infoENTREPRISE L’efficacité énergétique passe aussi par la recherche du meilleur tarif 6 infoPARTENAIRES - Optimisez votre deuxième pilier en l’adaptant à vos besoins - Les investissements directs dans les énergies renouvelables 7 infoSPONSORS - Le Comptoir Immobilier met les pieds dans le PAV - Un nouveau défi pour le groupe GSMN 8 infoAGENDA - Midis de la Chambre des 21 juin et 5 juillet 2012 - Compte rendu: Midi du 24 mai 2012 - Les normes comptables au Petit déjeuner des PME et start-up - En 2013, soyez partenaire de la CCIG ! suite page 2 Organisez votre séminaire d’entreprise avec la CCIG Contact: [email protected]

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Bulletin mensuel de la CCIG - Juin 2012

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Page 1: CCIGinfo no 5-2012

SOMMAIRE

www.ccig.chConsultez notre site régulièrement mis à jour

Formation en Management durable

Loin d’une simple démarche écolo-giste, comme souvent imaginé, ledéveloppement durable concilietrois piliers: le progrès économique,la justice sociale et la préservationde l’environnement. L’idée n’est pasneuve mais elle entre officiellementdans nos mœurs, il y a tout justevingt ans, en juin 1992, à l’issue duSommet de la terre de Rio. Depuis,les Agendas 21 locaux et les bonnespratiques se multiplient et réalisentaussi bien que possible cet équilibreprécaire.

Chantre de cette difficile combinai-son, le Diplôme d’études avancées(DAS) en Management durable,lancé conjointement par la Hauteécole de gestion de Genève (HEG) etles Hautes études commerciales del’Université de Genève (HEC), est uneformation continue qui ouvre à sesparticipants des pistes insoupçonnées

dans la gestion des entreprises qu’ilsreprésentent. L’idée consiste, avanttout, à «adopter une démarche glo-bale et à bien la structurer», expliqueAndrea Baranzini. Ce changementintellectuel permettra de mieuxconnaître son entreprise et de la fairemieux fonctionner parce qu’elle seramieux gérée. «Le succès n’est pasque financier ; il est également éco-nomique, environnemental etsocial», poursuit le professeur.

Originale, l’approche s’articuleautour de douze modules d’ensei-gnement, mais il arrive que des étu-diants choisissent de n’en suivrequ’une partie, en fonction de la spé-cificité de leurs besoins, comme parexemple la gestion de la diversité oude la discrimination, l’organisationde la réorientation professionnelle,ou encore l’évaluation de la qualitéd’un service de catering.

Soutenue depuis trois ans par la CCIG, la formation en Management durable de la Haute école de gestion de Genève (HEG) et desHautes études commerciales de l’Université de Genève (HEC) permet d’acquérir les outils pratiques nécessaires à une gestion pro-fitable de l’entreprise, tout en respectant les exigences du développement durable. Explications avec deux personnalités de la HEG,membres de la Direction de ce Diplôme d’études avancées, Andrea Baranzini, professeur, et Paolo Baracchini, chargé de cours.

Une réflexion globale pour soutenirl’action des entreprises

www.devillard.ch T. 0848 912 912

DU COPIEUR À LA GEDBulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Juin2012 No5

MENSUEL

www.ccig.ch

infoSPONSORLe Comptoir Immobilier met les pieds dans le PAVafin de mieux informer les entreprises sur les enjeux du projet, à l’occasion d’un prochain débat public.

PAGE 7

Si elle paraît évidente, cette évolutionne coule pas toujours de source. Et lagrande force du DAS est de proposer,dans chaque module, des aspectsconceptuels et des outils pratiquespour sa mise en œuvre concrète dansl’entreprise. Les deux derniers modulessur l’audit permettent, enfin, de savoirsi une entreprise est durable et com-ment des changements peuvent êtreproposés et mis en œuvre. Ainsi,chaque participant évalue les forces etles faiblesses de son entreprise et remetson rapport qui servira de base de tra-vail. La durabilité peut ainsi devenir unenjeu stratégique, par exemple lorsquedes détracteurs décident d’attaquer laréputation d’une entreprise sur sa fai-blesse en termes de durabilité. «Lesrisques sont bien présents, commentePaolo Baracchini. Mais, si l’entreprisemet en place une approche solide versla durabilité, on pourra parler de renta-bilité. Les trois dimensions du dévelop-pement durable auront été respectéeset représenteront la valeur économiquede l’entreprise.» Et Andrea Baranzinid’ajouter: «Cette tendance est dansl’air du temps et permet de devancerla législation!».

Soutien de la CCIGPour la CCIG, ce DAS est essentielpour les entreprises et leurs impératifsd’efficacité, d’autant plus à l’heuredes crises économiques et financières.Outre un soutien financier de 15000francs à la formation, la CCIGdécerne, depuis 2011, un prix d’ex-cellence au candidat qui réalise lameilleure moyenne générale. Un sym-bole fort pour une discipline en plein

infoPOLITIQUELa CCIG co-organise une mission en Afrique du Sud,pays susceptible d’offrir aux entreprises suisses d’excellentes perspectives d’investissement.

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Mission Afrique du SudEpargne-logement, politique étrangère, institutionsde droit public : autant de sujets au cœur des débatsdans la perspective des votations du 17 juin.

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Les étudiants de la formation en Management durable, représentants de la diversité économique genevoise.

Rentabilité durableEn général, les participants auxcours viennent du milieu profes-sionnel et «se répartissent en troiscatégories : les idéalistes, les réa-listes et les sceptiques», expliqueAndrea Baranzini. Mais, au final,« tous entrevoient les horizonsouverts par la formation dans lagestion d’entreprise, poursuit PaoloBaracchini. Au-delà de la culturespécifique d’une entreprise, quidoit être conservée, ils trouventune évidence et saisissent les outilsqui leur permettent de mieux com-prendre leur environnement profes-sionnel et de l’améliorer : ces nou-velles compétences contribuent àune rentabilité supplémentaire del’entreprise, à travers l’améliorationde la productivité, la réductiondes dysfonctionnements et descoûts, et une meilleure intégrationdans la région.»

2 ÉDITORIALUn Bureau renforcéau service de l’économie genevoise

3 infoPOLITIQUEVotations du 17 juin:Efficience et souplesseen maîtres-mots

4 infoCOMMERCEINTERNATIONAL

- Mission économique suisse en Afrique du Sud

- Opportunités d’investisse-ments à Taïwan

- L’art de bien négocier

5 infoENTREPRISEL’efficacité énergétiquepasse aussi par la recherche du meilleur tarif

6 infoPARTENAIRES- Optimisez votre deuxième pilier en l’adaptant à vos besoins

- Les investissementsdirects dans les énergies renouvelables

7 infoSPONSORS- Le Comptoir Immobilier met les pieds dans le PAV

- Un nouveau défi pourle groupe GSMN

8 infoAGENDA- Midis de la Chambredes 21 juin et 5 juillet 2012

- Compte rendu:Midi du 24 mai 2012

- Les normes comptablesau Petit déjeunerdes PME et start-up

- En 2013, soyez partenairede la CCIG!

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2Juin2012 No5

JACQUES JEANNERATDirecteur

ÉDIT

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Le 27 avril dernier, la CCIG annonçait la démission de sonprésident, François Naef. Ce départ survient dans une conjonc-ture économique difficile pour l’entreprise de biopharmaceu-tique qu’il représente. Passionné par l’innovation et les ques-tions d’aménagement du territoire, ardent défenseur d’unefiscalité mesurée, François Naef a instigué et soutenu de nom-breux projets d’envergure de la Chambre. Mentionnons, pourne citer que les plus connus, le projet GVAcube «une constitu-tion urbaine pour Genève», la réforme fiscale en faveur desfamilles (LIPP) et le développement de la dimension internatio-nale de la CCIG. L’engagement et le sens des responsabilitésexemplaires de François Naef ont été reconnus par l’ensembledes membres du Conseil de la Chambre.

Si une démission n’est pas, en soi, un événement heu-reux, elle fait néanmoins partie de la vie de toute entreprise.Elle peut être en outre une opportunité de repenser le fonc-tionnement de son organe dirigeant.

Pendant les trois semaines de vacance, le Bureau de la CCIGs’est donc attelé à la tâche de rénover son fonctionnement.Il ressort de cette réflexion un Bureau renforcé à plus d’un titre.

Ainsi, le nouveau président, Jean-Bernard Rondeau, secré-taire général de Maus Frères SA, est appuyé de deux vice-prési-dents: Antonietta Frangi, membre de la Direction de I. FrangiSA et nouvelle venue dans le Bureau, se fera la porte-parole ducommerce, tandis que Juan Carlos Torres, directeur général deVacheron Constantin, représentera le secteur de l’horlogerie.Pierre Poncet, associé senior chez Bordier & Cie, reste encharge de la trésorerie.

Claude Membrez, directeur général de Palexpo SA, etPatrick Schriber, directeur général de DuPont de NemoursInternational SA, viennent consolider le Bureau. Ils représen-tent deux autres secteurs, d’une part le tourisme, l’hôtellerieet la restauration, d’autre part l’industrie. Enfin, Marc VanHove, administrateur-délégué chez Atar Roto Presse SA, etJacques Jeannerat, directeur de la CCIG, conservent leur fonction actuelle au sein du Bureau.

La CCIG est donc plus que jamais parée à défendre lesconditions cadre, ferments essentiels d’une économie prospère.

Un Bureau renforcéau service de l’économiegenevoise

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311 janvier 209-1Les enjeux et défis:

21obre 205 juin ou 24-26 octondamentaux: Les f

[email protected]

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développement. Nathalie Hardyn,directrice adjointe, estime que cetteformation «répond à une volonté deplus en plus marquée des entreprisesde mettre en harmonie leur gestionavec les principes du développementdurable». Elle-même est membre ducomité scientifique du DAS et animel’un des modules, une «expérienced’autant plus passionnante» qu’elle

commence à être reproduite un peupartout en Suisse, notamment àSaint-Gall. Autre réalisation, en colla-boration avec le Service cantonal dedéveloppement durable et la HEG, lesRencontres du Management durablepermettent des échanges d’expé-riences concrètes et sont d’ores etdéjà très prisées après seulementquelques mois d’existence.

À ces égards, Andrea Baranzini etPaolo Baracchini sont très heureuxd’avoir été, en quelque sorte, des pré-curseurs dans le domaine du dévelop-pement durable en entreprise etd’avoir bâti un pôle de compétencessolide et fort d’une réflexion globale.�

Zahi Haddad

suite de la page 1

Paroles d’étudiantsDeux anciens du Diplômed’études avancées enManagement durable racontent leur expéricence:Antoni Gori, Banque cantonalevaudoise, qui a reçu le Prix dela CCIG en 2011, et VéroniqueRuppert Schmitt, DuPont.

Que représente pour vous leprix de la CCIG?D'un point de vue symbolique, ceprix m'a beaucoup touché, car jecrois au Management durable et àson application dans la gouver-nance d'entreprise. Je suis per-suadé que le Management durablepeut créer de réelles opportunitéspour repenser les modèles écono-miques tant en termes de rentabi-lité que de durabilité.

Le Management durable est-ilréellement applicable?Je crois qu’il est possible de conci-lier rentabilité et durabilité.Cependant, une action réfléchie etapplicable sur le terrain ne peutêtre durable que si elle s’inscritdans la stratégie d’entreprise ettient compte des contraintes quilui sont liées, notamment au planéconomique.

En ce qui concerne la BCV, il estintéressant de relever que sa mis-sion est de contribuer au dévelop-pement de toutes les branches del’économie privée, au financementdes tâches des collectivités et descorporations publiques et de satis-faire aux besoins du crédit hypo-thécaire du canton. En outre, lanotion de développement durablea été introduite en 2007 dansla Loi organisant la BCV. Cette décision a notamment conduit àla publication, tous les deux ans,d’un rapport RSE, qui décrit lesactions de la Banque dans cedomaine.

Qu’avez-vous retiré de la formation?Aujourd’hui, c’est toujours un enri-chissement incroyable, un vraicoup d’envoi dans le développe-ment durable, la rencontre avecdes personnes extraordinaires etpositives, qui apprécient aussi detravailler dans ce domaine trèsdynamique et global. La formationreste toujours source d’inspiration.L’approche «développement dura-ble» est pour moi surtout uneapproche analytique, de compré-hension globale et de dialogue

et, de ce fait, participative. Desactions qui s’inscrivent dans unprogramme d’amélioration dans letemps. Plus directement, la forma-tion m’a permis de réajuster etd’accélérer ma carrière dans cedomaine et de donner une autredimension à mon travail.

Comment votre entreprisea-t-elle évalué votre démarchepar rapport à son propre fonc-tionnement?L’intérêt spécifique de DuPontpour cette formation est venupendant mon travail de diplôme,pour lequel j’ai développé uneméthodologie et un plan d’enga-gement des parties prenantes noncommerciales. Depuis, nous réutili-sons constamment cette méthodo-logie dans notre travail de posi-tionnement et de communicationdans nos marchés clefs.

Initialement, je me suis lancéeseule dans cette formation et madirection m’a aidée avec un arran-gement travail / vie personnelle.À la remise du diplôme, elle m’aremboursé spontanément 50%des frais du cours. Récemment, j’aipu reprendre un rôle global pournotre positionnement et notrecommunication en développementdurable, en plus de mon rôle deMarketing CommunicationsManager EMEA.

Propos recueillis par Zahi Haddad

� INFORMATIONS

www.sustainablemanagement.ch

VéroniqueRuppert SchmittDuPont - MarketingCommuni cationsManager,Global Sustaina bility,Renewables

Antoni GoriResponsablemanagementdéveloppement«BCV»

Page 3: CCIGinfo no 5-2012

VOTATIONS

3No5 Juin2012

infoPOLITIQUE

Votations du 17 juin

Le 11 mars2012, le peupleet les cantonsalémaniquesont refusé l’ini-tiative populairefédérale surl’épargne-loge-

ment. Toutefois, les Genevois l’ontacceptée par 53.5% des voix.Nous disposons aujourd’hui d’uneseconde chance et il convient de semobiliser! En effet, le Conseil fédé-ral n’avait pas souhaité soumettreau peuple, le même dimanche, lesdeux initiatives lancées voici plus detrois ans sur le même sujet.L’initiative sur laquelle nous voteronsle 17 juin contient les propositionssuivantes :

• Introduction obligatoire pour lescantons de l’épargne-logement.• Déductibilité annuelle maximale del’impôt sur la fortune et sur le revenude CHF 20000 pour un couple etCHF 10000 pour une personne seule,pour une période maximale de 10 ans.• Obligation du dépôt sur un compted’épargne-logement agréé par l’Etat.• Obligation d’affecter cette épargneà l’acquisition du premier logementuniquement.Ainsi, cette seconde initiative estbien plus conforme à l’obligationd’harmonisation fiscale inter-canto-nale et plus restrictive quant auxsommes déductibles.La majorité des Genevois qui souhaitefavoriser l’accession à la propriété nes’est pas trompée en choisissant

l’épargne-logement. En aidant leslocataires à lever l’importante barrièrede la constitution de 20% de fondspropres, l’épargne-logement estextrêmement efficace. Cela pourraitmême être l’unique moyen d’y parve-nir pour bon nombre d’entre eux si,comme on nous le promet, la libéra-tion des fonds du 2e pilier ne seraplus possible pour accéder à la pro-priété et ce, en raison de l’impérativenécessité de recapitaliser les caissesde pension.

Votez OUI et faites voter OUIà l’épargne-logementwww.epargne-logement-Oui.ch

Christophe AumeunierSecrétaire général

Chambre genevoise immobilière (CGI)

Une expres-sion fiablede la volontépopulaire ne

peut faire l’économie d’une informa-tion complète, intelligible et clairesur chaque sujet soumis à votation.Depuis des années, nombreux sontceux qui s’inquiètent de la proliféra-tion des objets sur lesquels le peupledoit se prononcer lors de chaqueopération électorale. Le citoyen n’estplus à même de voter en connais-sance de cause. Dans ce contexte,dire que l’initiative déposée par

l’ASIN viendrait aggraver la situationest un euphémisme.

Concrètement, qu’impliqueraitl’adoption de cette initiative?Quelque 500 traités internationauxsont conclus annuellement par laSuisse. Si l’initiative passait, huit à dixvotations supplémentaires devraientêtre organisées chaque année, trai-tant essentiellement de sujets trèscomplexes ou techniques. Il est illu-soire d’imaginer que la populationdisposerait des informations néces-saires à un vote éclairé sur ces sujets!

Laisser cette responsabilité aux autori-tés fédérales élues est la meilleureréponse démocratique.

Il ne faut pas se leurrer sur le réelobjectif de cette initiative lancée par«l’Action pour une Suisse indépen-dante et neutre»: isoler la Suisse,notamment de l’Union européenne.Quelle que soit notre conviction surle sujet, le moyen adopté n’est pas lebon et péjorerait à l’évidence notretissu économique. Moult traités inter-nationaux verraient leur entrée envigueur être fortement retardée et la

position de nos négociateurs, dontl’habileté a souvent été relevée, seraitgrandement fragilisée par l’épée deDamoclès du scrutin obligatoire.

En Suisse, le peuple a la parole, parle biais du référendum obligatoire etfacultatif. Les garde-fous existent pourque la volonté populaire soit respec-tée. «Trop d’impôt tue l’impôt», ditl’adage. Sa possible transposition à ladémocratie directe ne fait aucundoute. Pour éviter d’asphyxier notredémocratie, un NON à l’initiative del’ASIN s’impose.

Efficience et souplesse en maîtres-motsC’est un menu copieux qui s’annonce pour les votations du 17 juin : trois objets fédéraux et quatre cantonaux, sur des théma-tiques pour le moins variées, seront soumis à la population. Arrêt sur trois de ces sujets.

Epargne-logement

Oui à une seconde chance

Traités internationaux

Ne pas asphyxier ni paralyser la démocratie

Gagner en effi-cacité, telle estl’ambition affi-chée par la Loisur l’organisa-tion des institu-tions de droit

public qui est soumise à votation le17 juin. Foin des conseils plétho-riques où trop de Don Salluste som-nolent en écoutant les jetons deprésence tomber dans leur escar-celle ! Le respect des contribuablespasse par une gestion transparente,économe et compétente des institu-tions de droit public.Cette volonté de rendre plus profes-sionnelle la gestion de ces institu-

tions paraétatiques n’est pas unelubie d’élus. Elle s’inscrit dans leprocessus de bonne gouvernancedes entités publiques. La Loi sefonde ainsi sur les recommandationsconvergentes de l’OCDE et duConseil fédéral et répond aux cri-tiques formulées par le rapport de laCour des comptes sur les rémunéra-tions de ces entités. Elle peut, parailleurs, s’appuyer sur l’exempleconcret de l’Hospice général qui, audébut des années 2000, a réduitson Conseil d’administration de 17à 8 membres. Depuis lors, l’Hospicea cessé de défrayer la chronique etson Conseil d’administration, res-ponsabilisé et valorisé, a assumé sonrôle sans aucune perte de contrôledémocratique.

Le moment est venu de mettre finau régime des privilèges octroyésaux militants pour services rendus.Les prébendes dont ils bénéficientn’ont plus lieu d’être. Il ne suffit pasd’être membre d’un parti politiquepour être légitimé à présider auxdestinées d’entreprises publiquestelles que les TPG ou SIG. Seule lacompétence de ceux qui aurontpour mission de veiller à l’utilisationoptimale de dizaines de millionsd’argent public doit être retenue.C’est ce que propose cette loi, quidoit sans retenue être approuvée.OUI à une meilleure organisationde nos institutions publiques!

Institutions de droit public

Compétence, transparenceet efficacité

Page 4: CCIGinfo no 5-2012

Le 27 avril dernier, quinze délégués taïwanais, conduitspar des représentants de laChinese International EconomicCooperation Association(CIECA), sont venus à la CCIGprésenter les atouts de leur îleà des entrepreneurs de larégion lémanique.

Après une introduction par PhilippeMeyer, membre de la Direction dela CCIG, et par le chef de la délé-gation, Mu-Piao Shih, Senior VicePresident Chunghwa Telecom,Maxime Marini, de Logitech, a pré-senté les avantages pour uneentreprise suisse à s’implanter àTaïwan en prenant exemple sur lepassé de Logitech, qui a dû sa sur-vie à son implantation dans cetteîle. San-Wei Sun, de ChunghwaTelecom, a ensuite évoqué la rapi-dité du développement des techno-logies de l’information et de lacommunication à Taïwan et l’essordu domaine de l’informatique vir-tuelle, le Cloud Computing. Enfin,Wen-Juei Chen, du Transportation

Department of New Taipei City, aexpliqué que le fort accroissementde la population de Taipei a obligéles responsables de la ville à repen-ser et réorganiser les zonesurbaines ainsi qu’à agrandir leréseau des transports publics. Lestrois orateurs ont également fourniaux entrepreneurs présents à cetteréunion des informations indispen-sables pour assurer la bonne tenuede relations d’affaires avec desentreprises taïwanaises.

Une belle réussite, qui s’est terminée sur l’invitation de laCIECA aux représentants des PMEgenevoises à se rendre à Taïwanen 2013.�

ciation. Dans denombreusesrégions du monded’ailleurs, s’il n’y apas de relation inter-personnelle entre les parties,aucune négociation n’est possible.Il est conseillé, dans ce type de cul-tures, de planifier plus de conces-sions car celles-ci sont considéréescomme une part importante desnégociations.

L’approche axée sur le contact diffèreen quelque sorte du modèle tradi-tionnel où la négociation des straté-gies concurrentielles et les tactiquessont censées bénéficier à une partieau détriment de l’autre. En adaptantleurs pratiques de négociation, lesdirigeants d’entreprises peuvent s’at-tendre à obtenir des résultats qui neseront pas seulement mutuellementbénéfiques, mais qui pourront égale-ment résister à la pression de laconcurrence sur le long terme.�

* Pour en savoir plus sur les règlesde la négociation internationale, laCCIG (tél. 022 819 91 11) propose àla vente le livre «Practical Solutionsto Global Business Negotiations»,pour la somme de 30 francs.

4Juin2012 No5

À la suite de la séance d’information du 4 mai dernier,le programme de la mission économique suisse en Afriquedu Sud a été dévoilé. Cette mission, organisée par la CCIGen collaboration avec l’OPI etl’Osec et en partenariat avecle SABC (Swiss-African BusinessCircle), aura lieu du 22 au 26octobre 2012. Conduite par leprésident du Conseil d’Etat,Pierre-François Unger, elle feraétape à Pretoria, Johannesburget Cape Town.

Le programme de chaque escalecomptera des rencontres avec desreprésentants de ministères du gou-vernement sud-africain, des visites

d’entreprises, des réceptions dansles consulats suisses, des entrevuesavec des Chambres de commercelocales et des associations profes-sionnelles, ainsi que des meetingsone-to-one.

Les membres de la délégationauront également le loisir de partici-per à des conférences données pardes experts locaux, qui présenterontl’Afrique du Sud sous ses aspectssociaux, légaux et culturels, afind’assurer la création d’un terrainfavorable aux futures relations d’affaires.

Les principaux secteurs d’activité,qui seront à l’honneur de cettedélégation, sont les cleantech, les

technologies de l’information et dela communication, l’ingénierie et lamanufacture industrielles et les biotechnologies.

La participation à ce voyage d’affaires est également ouverte auxentrepreneurs d’autres domaines.�

infoCOMMERCE INTERNATIONAL Compte rendu de séminaire

Opportunitésd’ investissements à Taïwan

Mission économique suisse enAfrique du Sud

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (rubrique «Agenda»)

La CCIG a organisé, en collabora-tion avec l’International UniversityGeneva, un séminaire le 10 mai2012 pendant lequel le professeurClaude Cellich, co-auteur de l’ouvrage «Practical Solutions toGlobal Business Negotiations*», aprésenté les règles et les solutionspratiques de la négociation inter-nationale et interculturelle.

L’élément le plus crucial de toutenégociation est la phase de planifica-tion. Etre préparé est probablementle meilleur investissement qu’unnégociateur puisse faire avant d’en-trer en tractations. C’est après cetteétape de préparation que les parte-naires détermineront leurs besoinsréels et s’efforceront d’élucider lesmotifs de désaccords pour aboutir àla mise en œuvre d’un accord.

Il est essentiel que chaque partieadopte un style coopératif et unevision à long terme. Au moment deconclure une transaction, il ne fauten effet pas oublier que les négocia-tions fondées sur la confiance et lefair-play peuvent par la suite amenerde nouvelles affaires et valoir desrecommandations. L’établissementd’une relation de travail avec l’autreest la base pour entamer une négo-

Compte rendu de séminaire

L’art de bien négocier

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5No5 Juin2012

Elle a réalisé et mis en marchéun ensemble de solutions énergétiques pour ses clients : services d’efficience énergétique,éco21, écoclimat, SIG Vitale. SIGs’est aussi attachée à revoir lastructure des tarifs d’électricitépour ses clients au bénéfice d’untarif PRO (basse et moyenne ten-sions) et consommant plus de30000 kWh par an.

En effet, bien que les tarifs d’élec-tricité aient baissé de 14% depuis2000, les dépenses énergétiquesrestent, pour les entreprises, l’undes postes de coûts importants. Ilétait donc nécessaire d’intervenirdans ce domaine aussi. Mais surquelle composante?

Pour mémoire, le prix de l’électricité se compose dequatre postes :

• l’énergie que le client a choisie,le prix du kWh

• l’utilisation du réseau, soit letransport de l’électricité jusqu’àGenève + l’exploitation duréseau

• la redevance due à l’Etat et auxCommunes pour l’utilisation dudomaine public

• le supplément fédéral pour ledéveloppement des énergiesrenouvelables et la protectiondes eaux.

Les taxes étant fixées par la loi,SIG n’a pas de prise sur elles. Enrevanche, sur les composantesénergies et utilisation du réseau,SIG peut proposer des instrumentsà ses clients, pour leur permettrede choisir de consommer l’électri-cité de manière plus responsable.

Comment consommer l’électri-cité au meilleur moment pouroptimiser ses coûts?Sur 24 heures, les prix d’utilisationdu réseau se répartissent entre lesheures pleines et les heures douces.Durant les heures pleines, lademande est importante. Les infra-structures de réseau doivent sup-porter un trafic accru d’électrons aupoint d’entraîner parfois une cer-

infoENTREPRISE

Face à la consommation croissante d’énergies, liée en partie à l’augmentation de la population, SIG a choisi, depuis plusieurs années, d’encourager et d’accompagner les économies d’énergies pour consommer moins et mieux.

taine congestion. Pour lever cescongestions, des investissementsadditionnels sont nécessaires. Lesheures de pointe représentent parconséquent des coûts élevés tantpour le distributeur que pour leconsommateur. Pour les heuresdouces, c’est le mécanisme inverse,le tarif est donc plus intéressant.

Il faut donc inciter le client àadapter sa façon de consommeraux heures de la journée pourrépartir les charges sur leréseau, lisser les pointes de puis-sance et diminuer ainsi les coûtsliés. Pour ce faire, une idée «sim-ple» et efficace : développer lastructure tarifaire du poste «utilisa-tion du réseau».

Publi-rédactionnel

L’efficacité énergétique passeaussi par la recherche du meilleur tarif

Ainsi, depuis 2011, les plageshoraires été/hiver ont été adaptées,les tranches d’heures douces ontété allongées, et celles des heurespleines entre 9h et 15h subdiviséesen 3 ou 5 périodes (selon le profildu client). Chaque période possèdeson propre tarif. En fin d’année,sur la base des données effec-tives de consommation duclient, SIG applique le tarif leplus avantageux pour l’utilisa-tion du réseau.

Ce concept tarifaire, unique enSuisse, présente plusieurs avan-tages. Il offre au client une plusgrande flexibilité dans la gestiondes pointes de puissance. Il lui permet de mieux maîtriser sa

consommation d’électricité etles coûts liés. Il contribue donc àréduire d’autant sa facture.Si, en plus, l’entreprise adaptesa manière de consommer,elle peut réaliser une économied’environ 5% par rapportau tarif «double période» classique.

Cette approche originale prouveque l’efficience énergétiqueconcerne non seulement le moinset le mieux consommer, mais aussile meilleur prix.�

Plus d’informations surwww.sig-ge.ch, rubrique SIGau quotidien – Mes factures

Page 6: CCIGinfo no 5-2012

N’est-ce pas

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Dans notre offre pour la Clientèle entreprises, nous accordons une importance toute particulière à la transparence du rating lors de l’octroidu crédit, la pérennité des relations avec nos clients et la simplificationdes démarches administratives. Informations complémentaires:www.banquemigros.ch ou Service Line 0848 845 400.

6Juin2012 No5

Optimisez votre deuxième pilieren l’adaptant à vos besoins

Les investissementsdirects dans les énergiesrenouvelables

Il règne comme une atmosphère decours du soir en ce 24 avril à laCCIG. Jacques-Alexis de Wolff, responsable prévoyance Suisseromande chez Notenstein BanquePrivée SA, explique quelques subtili-tés de la prévoyance à un auditoirecaptivé. Et tout acquis à compren-dre les solutions qui s’offrent auxindépendants, chefs d’entreprise etcadres supérieurs qui souhaitentmaintenir le niveau de leur revenuau moment de la retraite.

En plus de la caisse existante dansune entreprise, il est ainsi envisagea-ble de créer une caisse cadre per-mettant d’optimiser la prévoyanceselon les besoins de chaque assuré.«Mais, comment ça marche?»,dirait le journaliste scientifiqueMichel Chevalley. Il est tout d’abordnécessaire de choisir, au sein del’entreprise, les personnes suscepti-bles de bénéficier de cettedémarche. Elles seront sélectionnéesen fonction de l’âge, de l’ancien-neté, de la situation hiérarchique,etc. Et le type de risque couvertdevra également être déterminé,qu’il s’agisse par exemple de décèsou d’invalidité.

Enfin, contrairement à une caissede pension conventionnelle où lastratégie d’investissement est iden-tique pour tous les assurés, chaquepersonne choisit parmi un éventailde stratégies celle qui convient lemieux à ses besoins. Elle pourraopter pour la prudence, avec par

Améliorer les prestations de prévoyance pour ses collaborateurs, tout enfaisant du sur mesure, est possible. Forte d’une approche innovante,Notenstein Banque Privée SA l’a démontré à l’occasion du séminaireorganisé le 24 avril dernier à la CCIG.

Centrales photovoltaïques et investis-sements dans une énergie verte et

d’avenir étaient au menu du séminaire organisé, le 3 mai dernierà la CCIG, avec la société PrimeEnergy Cleantech SA.

exemple des obligations biennotées en francs suisses, ou pourune plus grande prise de risque sielle le souhaite.

Si cette amélioration de la couver-ture sociale a un coût certain, onobtient, au registre des avantages,la possibilité de racheter des annéesintéressantes au plan fiscal et defaire des placements complémen-

taires en vue du préfinancementd’une retraite anticipée.

En temps de crise et d’incertitudeliée à l’avenir de nos retraites,Notenstein Banque Privée SA, encollaboration avec diverses fonda-tions collectives, fait office de pré-curseur sur ce marché si spécifiqueet attrayant.�

Zahi Haddad

Propre, fiable et illimitée, l’énergiesolaire nous emmène vers une nou-velle révolution majeure à l’échelleplanétaire. En plus, elle est gratuiteet représente le parfait produit d’investissement pour AndrèsTaracido, directeur de PrimeEnergyCleantech SA, qui a ouvert le sémi-naire avec conviction et dynamisme.Avant de lancer un véritable ping-pong oratoire avec Laurin Faeh, président et fondateur dePrimeEnergy Cleantech SA.

Ce dernier a rappelé que, depuis2005, PrimeEnergy a constitué enEurope, et particulièrement enAllemagne, un portefeuille de17 cen trales solaires photovol-taïques d’une puissance totale de4,25 mégawatts et valant plus deseize millions d’euros, qu’elle selimite à financer et exploiter.Quelque 5000 foyers sont ainsiapprovisionnés en énergie verte.«Notre objectif est d’atteindre les100 mégawatts d’ici cinq ans etd’alimenter 120000 foyers», rebon-dit Andrès Taracido, avant de repas-

ser la parole à son fervent alter egoqui décrit l’avenir en Suisse : «Si laSuisse balbutie encore dans cedomaine, la halle St-Jacques et lestoits de l’UBS à Bâle vont prochaine-ment accueillir des centrales photo-voltaïques. Quant à Genève, grâceà ses dispositions anti-nucléaires,c’est le canton le plus en avance,avec une part de production d’énergies renouvelables égale à10%, loin devant la moyenne nationale à 0,1%».

Mais l’essentiel pour PrimeEnergyse trouve ailleurs puisque la sociétéest particulièrement présente enAllemagne, où elle a profité de la loirelative aux énergies renouvelables,dite EEG. Rapidement copiée dansd’autres pays européens, cette loifait la part belle à ces énergies, endemandant que leur production etconsommation augmentent rapide-ment. Les Allemands devront ainsipasser de 21% en 2012 à 35%en 2020, puis 50% en 2030.

À l’heure où le bilan énergétiqueeuropéen et mondial de l’énergiesolaire progresse très rapidement,avec une croissance annuelle dépas-sant les 40% depuis 2007,PrimeEnergy invite les entreprisesgenevoises à souscrire à son émis-sion obligataire afin de soutenir la«technologie du futur» et de dimi-nuer la dépendance à l’égard descombustibles fossiles ainsi que l’em-preinte carbone de l’humanité.�

Zahi Haddad

infoPARTENAIRES Comptes rendus de séminaires

Thomas Bisig, membre du Conseil d’adminis-tration, Andrès Taracido, directeur, et LaurinFaeh, président et fondateur, de PrimeEnergyCleantech SA.

Concept des deux caisses de pension

Modèle de gestion de fortune pour la part surobligatoire

Caisse de base COLLECTIVITÉ• Couverture des risques et sécurité• Taux d'intérêt minimal• Choix rente ou capital• Stratégie collective

INDIVIDUALITÉ• Choix de la stratégie de placement (risque ajusté au rendement)• Optimisation fiscale (épargne/rachats)• Retrait du capital à la retraite (rente possible)• Stratégie orientée sur la création de valeur

Caisse cadre

Source: N

otenstein Banque Privée SA

Solution individuelle Notenstein : chaque assuré choisit sa stratégie

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7No5 Juin2012

infoSPONSORS

Genolier Swiss Medical Network SA (GSMN) est le 2ème réseau de cliniques privées en Suisse.

Le Comptoir Immobilier metles pieds dans le PAV

Un nouveau défi pourle groupe GSMN

Praille-Acacias-Vernets (PAV) est un projet dont le processus va se dérouler sur plusieurs décennies.Même si le PAV n’en est qu’à ses prémices, notamment sur le plan financier, le renouvellement dusecteur est en route. L’image directrice de la zone et les actions menées par l’Etat en témoignent.Le dialogue entre les différents protagonistes doit s’engager afin de répondre aux craintes et appor-ter les éléments de réponses aux entreprises concernées. À cet égard, le Comptoir Immobilierapporte sa pierre à l’édifice et organise un débat public au mois de septembre.

Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chezla femme. Il n’est donc pas étonnant que ce cancer ait faitl’objet de multiples études et évaluations pour améliorer lesstratégies diagnostiques et thérapeutiques.

Le Comptoir Immobilier, accom-pagnateur du projet PAVDirecteur général du ComptoirImmobilier, Philippe Moeschingerconnaît bien les enjeux du PAV. Etpour cause. Ayant dirigé la FTI pen-dant quinze années et ce, jusqu’en2011, il dispose des connaissancesnécessaires à un accompagnementefficace des entreprises face auxnouvelles donnes territoriales etimmobilières qui touchent ce péri-mètre. «Les entreprises situées dansle PAV doivent pouvoir s’appuyer surun partenaire d’expérience, connais-sant les spécificités et les probléma-tiques, commente PhilippeMoeschinger. Le ComptoirImmobilier est à l’écoute de leurs

besoins, accompagne et conseille lesdirigeants de ces sociétés en leurapportant des solutions concrètes etsur-mesure.»

Table ronde du 27 septembre2012, de 8h à 10hJeudi 27 septembre prochain, leComptoir Immobilier organise unetable ronde durant laquelle tous lessujets brûlants seront abordés.Dernières mises à jour du projet, pro-chains caps à franchir et ébauches desolutions: des informations crucialesseront dévoilées lors de cet événe-ment. Cinq acteurs du PAV, MichelBalestra (Association Praille-Grosselin),Yann Borgstedt (Association desentreprises du quartier de l’Etoile),

Chaque gain qui améliore la surviedes patientes, aussi petit soit-il,aboutit à des résultats considérables.Toutes les études scientifiques ontdémontré que le taux de survie, maiségalement la qualité de vie, étaientdéterminés par le niveau du groupemultidisciplinaire ainsi que par le nom-bre de patientes prises en charge.

La Société Suisse de Sénologie etla Ligue Suisse contre le Cancer, àl’instar d’autres sociétés nationaleset internationales (European Societyof Mastology), ont émis des critèrestrès stricts et contraignants pourl’obtention du Label «Centre duSein». La Direction du GSMN(Genolier Swiss Medical Network) amis sur pied un groupe de travailpour préparer cette accréditationofficielle, qui se fera dans le cadred’un réseau des cliniques romandesdu Groupe. Cette lourde tâche estcoordonnée administrativementet médicalement par des médecinset professeurs de la Clinique deGenolier et de la Clinique Généralede Fribourg, ainsi que par laDirection du Groupe.

La Clinique de Genolier a des atoutsmajeurs puisqu’elle réunit sous lemême toit une unité de radiodia-gnostic de premier plan, un bloc opé-ratoire dernier cri doté d’une salled’opération dédiée à la radiothérapieintra-opératoire, une unité d’oncolo-gie ambulatoire qui a fait ses preuves,ainsi qu’un centre de radiothérapiemoderne. En ce qui concerne lescompétences thérapeutiques, toutesles spécialités médicales et paramé-dicales sont représentées, y comprispar le biais d’infirmières spécialiséesen oncologie et sénologie.

La route est certes encore longue, letravail ne manque pas, mais l’équipeen place est enthousiaste et mettratoute son énergie pour aboutir.�

Dr P.A. BrioschiGynécologue FMH, F.a.en oncologie gynécologiqueSecrétariat 022 366 94 06 - www.gsmn.ch

Denis Picard (Citroën), Nathalie LuyetGirardet (directrice des missions opé-rationnelles au DCTI) et PhilippeMoeschinger (Comptoir Immobilier)débattront et tenteront de répondreaux craintes et aux interrogations del’assemblée. Une date à noter dansles agendas! Cet événement, pourlequel les préinscriptions sontouvertes sur le site www.ccig.ch,rubrique Agenda, se tiendra àGenève.�

Le Comptoir Immobilier en brefAvec presque deux siècles d’expé-rience, le Comptoir Immobilier s’affirme comme un acteur incon-tournable de l’immobilier et compteplus de 150 collaborateurs au ser-vice de sa clientèle, répartis dansses six agences romandes. LeComptoir Immobilier intervient etaccompagne dans de multiplesdomaines : Gérance, PPE, Ventes,Etudes & Développements,Immobilier d’entreprise, Locationscommerciales et résidentielles.

COMPTOIR IMMOBILIER SAAlexandre Sizonenko022 319 88 75Cours de Rive 7 - CP 37531211 Genève 3www.comptoir-immo.ch

© Com

ptoir Immobilier

Page 8: CCIGinfo no 5-2012

2012Sponsors Co-sponsors Partenaires

Midis de la Chambre des21 juin et 5 juillet

Jeudi 21 juin 2012

Dès 12h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Venez assister aux présentations des entreprises suivantes :

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

BORDIER & CIE

CRÉATEURS IMMOBILIERS SA

DORIER SA

LA CAVE DE GENÈVE SA

SWISS INTERNATIONALAIR LINES SA

UNIVERSAL-JOB SA

Jeudi 5 juillet 2012

BANQUE MIGROS

BRACELETS PROTEXO SA

CARLSON WAGONLIT TRAVEL

DEVILLARD SA

HOTPEPPER STUDIO

STARLING GENEVA HOTEL &CONFERENCE CENTER

8Juin2012 No5

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3200 exemplaires

Responsable d’édition:Zahi HaddadRédaction:Fabienne Delachaux, Zahi Haddad,Pascale Roch-Gigandet etGéraldine Siegenthaler

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 62Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression:SRO-KUNDIG SA -Genève

Informations:[email protected]

Vendredi 29 juin de 8h15 à 10h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

infoAGENDA

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

� INFORMATIONS

Philippe Meyer, tél. 022 891 91 11

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS: www.petitsdejeuners.ch

Choix des normes comptableset conseils pratiques pour présenter les comptes

En 2013, soyezpartenaire de la CCIG!

Midi de la Chambredu 24 mai 2012Losinger Marazzi SA est un desleaders du développement immobi-lier et des métiers de l’EntrepriseTotale et Générale. Elle proposedes solutions globales et innovantesen matière de financement, deconception et de réalisation.L’entreprise a engagé une démarchede Développement durable structu-rée et 80% des projets réalisés en2011 ont été certifiés. Elle compte800 collaborateurs et réalise un chif-fre d’affaire de près de 800 MCHF.www.losinger-marazzi.ch

Aura Ressources Humaines SA estune agence de placement temporaireet fixe. Située à Genève, derrière laposte du Mont-Blanc, cette agenceapporte son expertise et répond auxbesoins en personnel dans différentsdomaines d’activité, notammentdans le secteur tertiaire et les ser-vices, la construction, les technolo-gies industrielles ainsi que le médicalet l’hôtellerie. www.aurajob.ch

Créée en avril 2011 en tant qu’entre-prise de dépannage informatique àVersoix, Gigantit est une entreprisede conseils informatiques certifiéePartenaire Microsoft. Son groupe deconsultation offre un conseil sur lesstratégies commerciales en ligne etsur l’utilisation avantageuse des technologies de l’information dansl’environnement Microsoft.www.gigantit.webnode.fr

Contact center genevois, Piramedia SAfête ses 35 ans d’existence cetteannée. Sa permanence téléphoniquepermet de recevoir et gérer les appelsde ses clients 24h/24. Le call centerpropose également un service dedomiciliation d’adresse, l’analyse de lagestion de l’accueil téléphonique etde l’accueil en face à face ainsi quel’animation de sessions de formation.www.piramedia.ch

Bertrand Reich réalise des projets,principalement dans l’immobilier.Bien implanté dans la réalité gene-voise, administrateur de sociétésimmobilières de droit public ou dedroit privé, avocat au Barreau et jugeassesseur auprès de la Chambred’appel en matière de baux et loyers,il s’est spécialisé dans l’accompagne-ment de projets immobiliers et dansla résolution de situations complexes.www.gdmr.ch

Le Domaine de la Devinière setrouve au cœur du Mandement àSatigny, la plus grande commune viti-cole de Suisse, où il cultive 13,5 hasous le label Bio Suisse. L’encépa -gement est à l’image du vignoblegenevois, avec 17 variétés différentes,et le développement durable commela qualité sont au centre de ses préoc-cupations. Il vend 80% de sa produc-tion aux distributeurs locaux, à laclientèle privée et sur les marchés dedétail genevois. www.la-deviniere.ch

PME et des start-up ont pourobjectif de former et d’informerles entrepreneurs, mais aussi defavoriser le réseautage.�

Organisés par le Service de la pro-motion économique du Canton deGenève et ses partenaires, dont laCCIG, les Petits déjeuners des

Votre entreprise s’est récemment éta-blie à Genève? Vous développez unnouveau produit ou service? Vousdésirez mettre en avant votre«marque»? Alors associez votreimage à la Chambre de commerce,d’industrie et des services de Genèvependant un an! Organisation dyna-mique et reconnue dans la commu-nauté économique genevoise, la

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Compte rendu