CCIGinfo no 3 - 2011

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Les grandes étapes Une étape essentielle a été franchie récemment: l’adoption par le Conseil d’État du projet de loi de déclasse- ment, qui donne un signal clair à cet ambitieux programme de renouvelle- ment urbain. C’est maintenant au tour du Grand Conseil de se pronon- cer sur ce projet qui intègre l’engage- ment politique de mars 2010 à réali- ser un nouveau logement pour tout nouvel emploi ainsi qu’une répartition des différents types de logements sur les parcelles en mains publiques. Une fois cette loi en vigueur, un délai de deux ans est fixé pour valider le plan directeur de quartier (PDQ-PAV), dont le périmètre se subdivise en sept sec- teurs qui feront chacun l’objet d’un plan localisé de quartier (PLQ-PAV). Lancement des premiers concours Des concours seront lancés en 2011, portant sur différents types de loge- ments, sur des programmes mixtes ou sur des hôtels d’entreprises qui permettront de reloger sur plusieurs niveaux les artisans du secteur. Les milieux professionnels pourront ainsi participer à la concrétisation du Mensuel Avril 2011 No 3 Editorial Sommaire Editorial: PAV: des propositions concrètes p. 1 Projet Praille Acacias Vernets: Etat des lieux p. 1 Trois éclairages sur le PAV p. 2 Vie politique p. 3 Commerce international p. 4 Vie de la Chambre p. 5 Vie des sponsors pp. 6-7 Agenda p. 8 Après des élections com- munales quelques peu mouvemen- tées, un programme purement genevois attend les citoyens le 15 mai prochain. Coup de pro- jecteur sur deux sujets qui touchent l’économie : IN 144 et « Cherpines- Charrotons ». renouvellement urbain et à la défini- tion des exigences qualitatives pour l’ensemble du quartier. Pour cadrer ces concours, un certain nombre de règles communes seront préalable- ment fixées, en ce qui concerne la répartition des affectations et des densités, la mobilité, les mesures envi- ronnementales ou encore la cohé- rence des espaces publics. Etudes en cours L’étude «Espaces publics et mobilité» se poursuit, secteur par secteur, et met l’accent actuellement sur la mobilité, indispensable pour l’avenir du quartier. Parmi les études sectorielles, celle du périmètre de l’Etoile comporte sept «chantiers» complémentaires, allant de la mobilité aux grands équipe- ments publics, en passant par les questions foncières et économiques propres à la grande densité. Ces chantiers sont développés en partena- riat avec les communes, les acteurs fonciers et divers représentants de la société civile. Ils doivent en outre tenir compte des projets voisins tels que la page 4 > future gare CEVA de Lancy - Pont- Rouge, le programme SOVALP ou l’extension des Ports Francs et Entrepôts de Genève SA. Quant aux Acacias, la deuxième phase du mandat d’études parallèles sur ce secteur est en cours. Il a pour objectif d’affiner les règles de réparti- tion des densités et affectations, la répartition des parcs, les profils des rues, la faisabilité de la remise à ciel ouvert de l’Aire ou encore les modes d’évolution des grandes parcelles d’origine industrielle, en dialogue avec les acteurs privés. D’ici peu, cette étude débouchera sur une image directrice pour l’ensemble des Acacias et permettra de réaliser des plans localisés de quartier. L’enjeu du secteur sud, qui s’étend de Grosselin au Bachet, en passant par la Praille, aujourd’hui fortement structuré par le rail, est de pouvoir intégrer une plateforme logistique indispensable au cœur de l’agglomé- ration, tout en permettant la réalisa- tion de la coulée verte et des quar- tiers de logements prévus. Les études page 7 > Amener la population genevoise à mieux comprendre les enjeux de l’ambitieux programme de renouvellement urbain que constitue Praille Acacias Vernets (PAV) et poursuivre les dif- férentes études nécessaires à l’établissement des outils d’aménagement qui encadreront la mutation de ce quartier: telles sont les tâches que la Direction du PAV poursuit en parallèle. Pour compléter l’état de situation du PAV, la CCIG a récolté le témoignage de trois entrepreneurs concernés par cet ambitieux projet: Michel Balestra, Tarramo Broennimann et Denis Picard. spécialisé, qui constitue une réelle discipline au service des entrepreneurs, et présentations des dernières réalisations du groupe. Découvrez, dans la rubrique Sponsor corner, une interview de Martin Dunning, directeur de SPG Intercity, sur l’immobilier d’entre- prise. Description de ce marché Vie politique info Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève - JFK - NEWARK Tout un monde à découvrir sur www.gva.ch - L’immobilier d’entreprise Personne ne le conteste: le PAV illustre la Genève de demain. Le CCIGinfo avait, il y a quatre ans, présenté ce qui paraissait encore une utopie, fondée sur une vision urbanistique (master- plan). Aujourd’hui, le projet prend forme, évolue, se structure. Son succès passera par un intéresse- ment des entreprises propriétaires et superficiaires à la mobilité : des propositions concrètes et attrayantes devront être formu- lées. En effet, seul un nouvel outil de travail de qualité supérieure et à coût (très) raisonnable peut inci- ter les entreprises à déménager. La mise en œuvre de toute mesure nécessitera des investisse- ments financiers importants : des priorités d’investissements publics et des recherches de partenariats avec le privé devront être trou- vées. L’Etat a en mains toutes les cartes nécessaires pour jouer le rôle du facilitateur vis-à-vis des investisseurs et promoteurs. Enfin, l’urbanisation et la vision directrice de l’aménagement devront garantir souplesse et adaptabilité aux aléas d’un projet s’étendant sur près de deux générations. La Chambre souhaite faciliter ce processus de mutation et être un relais efficace entre administra- tion et entreprises. Elle sera par conséquent très attentive aux développements attendus du pro- jet dans les mois et années à venir. Charles Lassauce Membre de la Direction PAV: des proposi- tions concrètes page 2 > Les différents quartiers du PAV Trois éclairages sur le PAV Projet Praille Acacias Vernets : Etat des lieux ©Steeve Iuncker-Gomez et Yves André à son sujet se concentrent sur l’éla- boration de scénarios d’adaptation du rail en fonction de l’impact urba- nistique et des conditions de leur réalisation, qui sont examinées en étroite concertation avec la Fondation pour les terrains industriels de Genève (FTI), les CFF et de grandes entreprises du secteur. A la rencontre du public En mai 2011, la Direction du PAV proposera, dans le cadre de «Art’in PAV», différentes actions destinées à faire naître une identité partagée du futur quartier. Si vous n’avez pu vous rendre à l’Espace SIG du pont de la Machine en début d’année, ne manquez pas l’exposition publique «Le PAV s’expose» qui sera à nouveau présentée dans le cadre du Printemps Carougeois, du 13 mai au 5 juin 2011 ! Albéric Hopf, Direction du Projet PAV, Office de l’urbanisme, Etat de Genève

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CCIGinfo de mars 2011

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Page 1: CCIGinfo no 3 - 2011

Les grandes étapesUne étape essentielle a été franchierécemment: l’adoption par le Conseild’État du projet de loi de déclasse-ment, qui donne un signal clair à cetambitieux programme de renouvelle-ment urbain. C’est maintenant autour du Grand Conseil de se pronon-cer sur ce projet qui intègre l’engage-ment politique de mars 2010 à réali-ser un nouveau logement pour toutnouvel emploi ainsi qu’une répartitiondes différents types de logements surles parcelles en mains publiques. Unefois cette loi en vigueur, un délai dedeux ans est fixé pour valider le plandirecteur de quartier (PDQ-PAV), dontle périmètre se subdivise en sept sec-teurs qui feront chacun l’objet d’unplan localisé de quartier (PLQ-PAV).

Lancement des premiers concoursDes concours seront lancés en 2011,portant sur différents types de loge-ments, sur des programmes mixtesou sur des hôtels d’entreprises quipermettront de reloger sur plusieursniveaux les artisans du secteur. Lesmilieux professionnels pourront ainsiparticiper à la concrétisation du

MensuelAvril 2011

No 3

Editorial

SommaireEditorial : PAV: des propositions concrètes p. 1Projet Praille Acacias Vernets: Etat des lieux p. 1Trois éclairages sur le PAV p. 2Vie politique p. 3Commerce international p. 4Vie de la Chambre p. 5Vie des sponsors pp. 6 -7Agenda p. 8

Après desélections com-munalesquelques peumouvemen-

tées, un programme purement

genevois attend les citoyensle 15 mai prochain. Coup de pro-jecteur sur deux sujets qui touchentl’économie : IN 144 et «Cherpines-Charrotons».

renouvellement urbain et à la défini-tion des exigences qualitatives pourl’ensemble du quartier. Pour cadrerces concours, un certain nombre derègles communes seront préalable-ment fixées, en ce qui concerne larépartition des affectations et desdensités, la mobilité, les mesures envi-ronnementales ou encore la cohé-rence des espaces publics.

Etudes en coursL’étude «Espaces publics et mobilité»se poursuit, secteur par secteur, etmet l’accent actuellement sur lamobilité, indispensable pour l’avenirdu quartier.

Parmi les études sectorielles, celle dupérimètre de l’Etoile comporte sept«chantiers» complémentaires, allantde la mobilité aux grands équipe-ments publics, en passant par lesquestions foncières et économiquespropres à la grande densité. Ceschantiers sont développés en partena-riat avec les communes, les acteursfonciers et divers représentants de lasociété civile. Ils doivent en outre tenircompte des projets voisins tels que la

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future gare CEVA de Lancy - Pont-Rouge, le programme SOVALP oul’extension des Ports Francs etEntrepôts de Genève SA.

Quant aux Acacias, la deuxièmephase du mandat d’études parallèlessur ce secteur est en cours. Il a pourobjectif d’affiner les règles de réparti-tion des densités et affectations, larépartition des parcs, les profils desrues, la faisabilité de la remise à cielouvert de l’Aire ou encore les modesd’évolution des grandes parcellesd’origine industrielle, en dialogueavec les acteurs privés. D’ici peu,cette étude débouchera sur uneimage directrice pour l’ensemble desAcacias et permettra de réaliser desplans localisés de quartier.

L’enjeu du secteur sud, qui s’étendde Grosselin au Bachet, en passantpar la Praille, aujourd’hui fortementstructuré par le rail, est de pouvoirintégrer une plateforme logistiqueindispensable au cœur de l’agglomé-ration, tout en permettant la réalisa-tion de la coulée verte et des quar-tiers de logements prévus. Les études

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Amener la population genevoise à mieux comprendre les enjeux de l’ambitieux programmede renouvellement urbain que constitue Praille Acacias Vernets (PAV) et poursuivre les dif-férentes études nécessaires à l’établissement des outils d’aménagement qui encadreront lamutation de ce quartier: telles sont les tâches que la Direction du PAV poursuit en parallèle.

Pour compléter l’état de situationdu PAV, la CCIG a récolté le témoignage de trois entrepreneursconcernés par cet ambitieuxprojet : Michel Balestra, TarramoBroennimann et Denis Picard.

spécialisé, qui constitue uneréelle discipline au service des entrepreneurs, et présentations desdernières réalisations du groupe.

Découvrez, dansla rubrique

Sponsor corner, une interview deMartin Dunning, directeur de SPGIntercity, sur l’immobilier d’entre-prise. Description de ce marché

Vie politique

infoBulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève

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L’immobilier d’entreprise

Personne ne le conteste : le PAVillustre la Genève de demain.Le CCIGinfo avait, il y a quatreans, présenté ce qui paraissaitencore une utopie, fondée surune vision urbanistique (master-plan). Aujourd’hui, le projet prendforme, évolue, se structure. Sonsuccès passera par un intéresse-ment des entreprises propriétaireset superficiaires à la mobilité :des propositions concrètes etattrayantes devront être formu-lées. En effet, seul un nouvel outilde travail de qualité supérieure età coût (très) raisonnable peut inci-ter les entreprises à déménager.La mise en œuvre de toutemesure nécessitera des investisse-ments financiers importants : despriorités d’investissements publicset des recherches de partenariatsavec le privé devront être trou-vées. L’Etat a en mains toutes lescartes nécessaires pour jouer lerôle du facilitateur vis-à-vis desinvestisseurs et promoteurs.Enfin, l’urbanisation et la visiondirectrice de l’aménagementdevront garantir souplesse etadaptabilité aux aléas d’un projets’étendant sur près de deux générations. La Chambre souhaite faciliterce processus de mutation et êtreun relais efficace entre administra-tion et entreprises. Elle sera parconséquent très attentive auxdéveloppements attendus du pro-jet dans les mois etannées à venir.

Charles LassauceMembre de la Direction

PAV: des proposi-tions concrètes

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Les différents quartiers du PAV

Trois éclairages sur le PAV

Projet Praille Acacias Vernets :

Etat des lieux©Steeve Iuncker-G

omez et Yves André

à son sujet se concentrent sur l’éla-boration de scénarios d’adaptationdu rail en fonction de l’impact urba-nistique et des conditions de leurréalisation, qui sont examinées enétroite concertation avec laFondation pour les terrains industrielsde Genève (FTI), les CFF et degrandes entreprises du secteur.

A la rencontre du publicEn mai 2011, la Direction du PAVproposera, dans le cadre de «Art’inPAV», différentes actions destinéesà faire naître une identité partagéedu futur quartier. Si vous n’avez puvous rendre à l’Espace SIG du pontde la Machine en début d’année,ne manquez pas l’expositionpublique «Le PAV s’expose» qui seraà nouveau présentée dans le cadredu Printemps Carougeois, du 13 maiau 5 juin 2011! �

Albéric Hopf, Direction du Projet PAV,Office de l’urbanisme, Etat de Genève

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Afin de compléter l’état deslieux du PAV, la CCIG a récolté letémoignage de trois membresconcernés par cet ambitieuxprojet. Ils livrent les clés qui,selon eux, permettraient à cettemutation urbaine de réussir.

L’Etat doit être incitatifPour Michel Balestra, présidentde l’Association Praille-Grosselin 1

et administrateur de Balestrafic, ily a plusieurs clés à l’avancementdu PAV. La première est simple : ilfaut offrir des zones de substitu-tion aux entreprises qui se voientcontraintes de quitter ce périmè-tre. La zone de Colovrex repré-sente une solution, notammentpour les acteurs qui expédient leurproduction sur les différents mar-chés nationaux (autoroute A1),voire internationaux (aéroport),mais d’autres lieux pourraient pro-bablement être plus rapidementmis à disposition.

La seconde tient au maintien, dansle secteur du PAV, des trains demarchandises qui permettent unapprovisionnement multimodal dela cité tout en évitant aux camionsde la traverser et de paralyserencore plus le trafic à Genève. Fortde ce constat, Michel Balestra pro-pose aussi la création d’un centrelogistique à la gare de la Praille,dont la réalisation pourrait fairel’objet d’un partenariat entre sec-teurs public et privé et devenir uncentre de profit pour ses porteurs.

Enfin, le nerf de la guerre resteune répartition équitable de lacréation de richesses générée par

le déclassement, pour favoriser tantles relocalisations que les nouveauxprojets d’infrastructures publiquesou privées. La situation finale del’entreprise déplacée doit être meil-leure en termes de liquidité finan-cière et d’outil de travail que celledont elle disposait, faute de quoielle souhaitera conserver sa localisa-tion actuelle. Concernant les com-munes, des transactions devrontleur permettre de compenser laperte de la fiscalité des entrepriseset de financer la construction etl’exploitation des infrastructurespubliques (routes, zones de loisirs etécoles) mises à disposition des nou-veaux habitants.

La réalisation du renouvellementurbain du PAV ne se fera pas sansinvestir, encore faudra-t-il que lerendement de ces investissementssoit profitable à la collectivité ausens large, pour ne pas voir lesoppositions s’additionner et paraly-ser ce projet prioritaire, nécessaireau développement harmonieux denotre canton.

Une histoire en communTarramo Broennimann, partnerdu bureau d’architectes Group8,connaît bien le PAV: il est tombédedans à l’aube de sa carrière pro-fessionnelle, alors qu’il était assistantdu professeur d’urbanisme Pierre

des stratégies de densification deszones existantes. L’histoire entre lePAV et M. Broennimann ne s’arrê-tera pas ici : ce dernier ambitionned’y revenir pour participer à cettemutation urbaine inédite, véritableterrain de recherche in vivo sur laville contemporaine!

Rester en s’adaptantC’est bien à l’intérieur du PAV queDenis Picard, directeur de CitroënGenève, voit l’avenir de la succursalequ’il dirige. Tant pour les activités devente avec son showroom donnantdirectement sur la route des Acaciasque pour celles des réparations etdes pièces de rechange, la proximitéavec le centre-ville est primordiale.Un accès rapide à l’autoroute estégalement indispensable. La situa-tion géographique du secteur estdonc idéale pour un garage etCitroën compte bien y rester.

Il n’empêche que Denis Picard,conscient que Citroën doit se prépa-rer à la transformation du quartier,n’attend pas les bras croisés. Unegrande société de constructionl’ayant approché, des études ont étélancées pour adapter les locaux de

l’entreprise à la mutation du quartier et surtout aux nouvellesexigences de densification. Lespremières conclusions sont encou- ra geantes : mélanger habitat etgarage est tout à fait possible etdéplacer certaines des activités enhauteur l’est également. Bien queCitroën ne cache pas son attache-ment au PAV, si une zone automo-bile impliquant plusieurs marquesétait créée sur la rive gauche àproximité du PAV, dans la zoneindustrielle de Plan-les-Ouates parexemple, la société pourrait entreren matière.

Pour Denis Picard aussi, afin quece projet avance, l’Etat doit êtreincitatif. Les investissements finan-ciers que les entreprises au béné-fice d’un droit de superficie ontconsacrés à leur outil de travaildoivent faire l’objet de contrepar-ties, et celles-ci doivent être péren-nisées quel que soit l’endroit oùelles se trouveront demain. Enoutre, une information plus régu-lière de l’Etat sur l’avancement duprojet serait la bienvenue…

Dossier réalisé par Charles Lassauceet Pascale Roch-Gigandet

info

2 No 3 / Avril 2011

17 SEPTEMBRE 1755,fondation de Vacheron Constantin.

B o u t i q u e t e m p o r a i r e V a c h e r o n C o n s t a n t i n 1 , P l a c e d e L o n g e m a l l e 1 2 0 4 G e n è v e T é l . + 4 1 ( 0 ) 2 2 3 1 6 1 7 4 0w w w . v a c h e r o n - c o n s t a n t i n . c o m

1 Association qui regroupe une douzaine d’entreprises du PAV actives dans la logistique.2 La gentrification désigne le processus de transformation du profil économique et social d’un quartier urbain ancien au profit d’une classe sociale supérieure.

Une transformation urbaine se dessine

©Steeve Iuncker-G

omez et Yves André

Trois éclairages sur le PAV

Projet Praille Acacias Vernets

Feddersen. En effet, parallèlementau concours d’idées de la Fédérationdes Architectes Suisses – Genève,tous les ateliers de projet de l’Institutd’architecture de l’Université deGenève se sont mobilisés en 2004-2006 pour étudier le réaménage-ment urbain du PAV. Si, à l’époque,l’Etat s’était montré peu réceptif, lesrésultats des études ont fini par l’in-terpeller : en 2005, le Conseil d’Etatinscrit dans son discours de St-Pierresa volonté politique de transforma-tion urbaine radicale pour le PAV.

Le hasard a voulu qu’en 2000Group8 installe ses premiers bureauxaux Acacias. Il a ainsi vécu de l’inté-rieur les prémices de la gentrifica-tion2 de ce quartier avec l’arrivée dutramway, le développement du siègede Rolex, la construction du bâti-ment Pictet & Cie et la réaffectationde l’ancienne usine de la British &American Tobacco. Le bureau a étélauréat du concours pour le projetde la Maison verte, aujourd’hui gelépar les nouveaux plans d’aménage-ment, destinée à accueillir lesServices de l’environnement du can-ton au 76, route des Acacias.

Même si, pour différentes raisons,Group8 a élu son nouveau domicileen dehors du PAV, Tarramo Broen -nimann reste passionné par cetambitieux projet. Trouver des lieuxpour reloger l’industrie qui devra sor-tir du PAV reste pour lui une priorité.Si Colovrex constitue une excellentezone de substitution, elle ne pourraêtre opérationnelle avant quelquesannées. C’est pour cela que dessolutions multiples et différenciéesdoivent être recherchées à travers

Les locaux à Châtelaine témoignent de l’es-prit visionnaire de Group8

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No 3 / Avril 2011 3

«Pour une mobilité douce (initiative des villes)»L’initiative des villes, déposée parl’association Actif-Trafic avec lesoutien des partis de gauche et duPDC, a été rejetée par le GrandConseil. Elle demandait l’élabora-tion d’une loi sur la mobilité doucequi servirait de base légale à unplan directeur du réseau de mobi-lité douce. Dans les huit ans aprèsl’adoption de ce plan directeur,tout le réseau de routes primaireset secondaires (410 km) devraitavoir été équipé de pistes cyclablescontinues, de stationnements pourvélos en plusieurs endroits «straté-giques», de traversées piétonnes«attractives» et sécurisées. Deplus, la régulation des carrefoursdevrait encourager la mobilitédouce. Le financement seraitassuré par l’Etat et les communes.

Selon un rapport établi en 2005sur la mobilité des Genevois, enmoyenne cantonale, 36% desdéplacements s’effectuaient à piedet 5% à vélo. En fonction des distances effectuées, 6% des déplacements se font à pied et 3%à vélo. Dans certains cas, le vélopeut constituer une alternative à lavoiture, mais ce mode de déplace-ment ne doit pas être encouragésans discernement, surtout que lescyclistes sont une des principalesentraves à la vitesse commercialedes transports publics.

Le canton élabore actuellement unplan directeur de la mobilité douce,dont on espère qu’il ne contiendrapas les éléments les plus probléma-tiques de l’initiative, à savoir laséparation systématique du trafic,la primauté de la mobilité douce surles transports motorisés privés etpublics, et un délai de réalisationirréaliste compte tenu notammentdes chantiers qui en résulteraient.

Le Conseil de la CCIG recom-mande de rejeter l’initiative 144.

Complémentarité: un maître-mot!L’aménagement du territoire s’estinvité depuis plusieurs mois dans lesconversations du café du commerce.A chacun sa solution pour réaliserla quadrature du cercle et, parexemple, construire des logementssans réduire la zone agricole ni

Le 15 mai prochain, le souverain se prononcera sur cinq objets. La CCIG se prononce sur quatre sujets et prend une part active à deux campagnes:l’initiative 144 «Pour une mobilité douce» et la modification des limites de zones sur les communes de Plan-les-Ouates et Confignon aux lieux-dits«Les Cherpines» et «Les Charrotons».

Votations genevoises

Un menu purement genevois

rehausser les immeubles existants nidensifier les quartiers proches ducentre et déjà bâtis… Si la créationd’emplois, le maintien d’un secteursecondaire dynamique à Genève etle développement des zones de loisirs font moins débat, ces sujetsn’en comptent pas moins leur lot de«spécialistes».

Le 15 mai prochain, c’est dans lesurnes que se dessinera le futur deGenève dans tous ces domaines.S’il ne s’agira à cette occasion qued’avaliser la modification de statutd’une zone de 58 hectares, lesétapes qui découleraient de cetteapprobation orienteront l’aménage-ment de notre canton.

0,2% de taux de vacance desappartements, un déficit annuel deplus de 1000 nouveaux logements,une mobilité pendulaire motoriséeen constante augmentation: il étaittemps de proposer aux Genevoisune alternative à la résignation…

Si la votation passe, ce sera chosefaite avec 3000 appartementsofferts à terme à la population,proches des transports publics etdu centre-ville, dans un éco-quar-tier protégé des nuisances. Ils s’accompagneront d’infrastructurespubliques et sportives, de com-merces de proximité et de zonesde verdure. Enfin, de nombreuxemplois trouveront égalementplace dans une zone d’activités longeant l’autoroute et exemplairesur le plan des critères environne-mentaux.

Ce simple descriptif le démontre :le projet envisagé sur le périmètreCherpines-Charrotons est varié,équilibré et met un terme au fléauconnu par Genève depuis vingt ans,le syndrome dit de « la meilleureidée».

A l’image des nombreux cheminsqui mènent à Rome, il convient de

suivre plusieurs pistes en parallèle– notamment la densification du centre-ville et de la couronneurbaine, comme l’a identifié l’étudeGVACUBE – pour résoudre l’équationdu manque de construction de logements. La complémentarité desmoyens est une évidence à laquelleseuls obtus et dogmatiques ne veulent pas se résoudre.

Un OUI massif devra sortirdes urnes lors de la votationdu 15 mai sur le projet«Cherpines-Charrotons».

Vie politique

Acceptez-vous la loi modifiant laloi sur l’imposition des personnesphysiques (LIPP), du 28 janvier2011 ( D 3 08 – 10756) : OUI

Acceptez-vous la loi modifiant laloi sur l’imposition des personnesphysiques (LIPP – C 3 08) – (A 5

05 – 10616 (transparence et financement des partis politiques), article3 souligné, alinéa 2) du 27 janvier 2011? OUI

Autres recommandationsde la CCIG

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4 No 3 / Avril 2011

Quelle stratégieadopter face auxincertitudes liées àla cherté du franc?

Commerce international

Le franc fort est une préoc cu pa-tion majeure pour certains secteurs de l’économie suisse.Jean-Marie Salina, responsableclientèle PME Région Genève,Credit Suisse SA, et membre duConseil de la CCIG répond à nosquestions.

Quels sont selon vous les secteurs les plus touchés par l’appréciation du franc et pourquelles raisons?Les secteurs les plus touchés sontceux des machines et équipementsainsi que de la technique et, natu-rellement, du tourisme. L’élément«prix» joue un rôle important dansle secteur des machines et des équi-pements où les marges sont relati-vement faibles et la concurrenceétrangère très vive.

Le secteur de la technique médicaleest très fortement orienté vers l’ex-portation. Quant au tourisme, labranche ne peut pas se fournir enintrants à l’étranger et ainsi amortirl’effet du franc fort.

Le Conseil fédéral a décidéle 16 février de prendre desmesures pour contrer le francfort. Comment évaluez-vous

leur impact à court terme surles PME suisses?Il est très difficile de déterminer l’impact à court terme de cesmesures. Concernant les fonds supplémentaires donnés à laCommission pour la technologie etl’innovation, il s’agit d’empêcherune érosion des moyens mis à ladisposition de l’innovation, en raison de la pression sur les marges.L’Assurance suisse contre lesrisques à l’exportation a introduit,début mai 2009, de manière temporaire, quatre nouveaux produits (aujourd’hui prolongés)qui ont reçu un bon écho sur lemarché, notamment la garantiedes cautions.

A plus long terme, quelles autresmesures le Conseil fédéral pour-rait-il prendre pour aider lesentreprises suisses?Il s’agirait surtout de proposer desconditions-cadres adéquates, telsque des accords de libre-échangeavec les nouveaux marchés émer-gents et la garantie de la flexibilitédu marché du travail.

Quelles actions d’auto-défenseles PME peuvent-elles adopterdans l’immédiat pour se prémunircontre l’appréciation du franc?Elles peuvent couvrir le risque dechange par des produits financiers,renforcer leur marketing et leurcommercialisation, équilibrer leursdépenses et recettes en devisesétrangères.

A plus long terme, quelles sontles stratégies de développementpossibles?Investir dans la conquête de nou-veaux marchés ainsi que dans larecherche et le développement etgagner en efficience.�

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Aux portes des JeuxParmi les candi-dats figure le nomd’une ville appar-tenant au «GrandGenève»: Annecy.

Si cette candidature l’emporte,cela engendrera un double élandynamique dans toute la région :les infrastructures, de transportnotamment, sur la partie françaiseseront enfin réalisées et, à Genève,les entreprises genevoises bénéfi-cieront de fortes retombées écono-miques . Pensons à l’aéroport et àtoute l’industrie touristique (hôtels,restaurants, commerces…).

L’Etat de Genève s’est d’ailleursengagé en tant que partenaire decette candidature et en l’appuyantformellement auprès du CIO.

La CCIG a noué des liens avec lecomité d’organisation afin de permettre à ses membres de tirerle meilleur parti de cet événementau retentissement planétaire.�

La CCIG souhaite plein succèsau comité d’organisation etespère que la région gagnerale 6 juillet prochain!

Informations: www.annecy2018.com ou Philippe Meyer, tél. : 022 819 91 11, [email protected]

Le 6 juillet 2011, à Durban, la 123e session du CIO élira la ville hôte des Jeux olympiques d’hiver 2018.Quel intérêt pour les entreprises membres de la CCIG?

Affiche officielle de la candidature d’Annecyaux JO d’hiver 2018

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2011Sponsors Co-sponsors Partenaires

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No 3 / Avril 2011 5

Vie de la Chambre

Bienvenueaux nouveaux membres admis lors de la séance du Conseilde la CCIG du 7 mars 2011

Organisés dix fois par année,les Midis de la Chambre offrentl’occasion à six membres dela CCIG de se présenter enquelques minutes devant unecinquantaine de participants.Ces entreprises peuvent ainsifaire connaître leurs produitset services à un public attentifet nouer des relations d’affairesprometteuses lors du cocktaildéjeunatoire qui accompagnel’événement. La participationen tant qu’auditeurs estouverte à tous, membres et non-membres, sur inscriptionpréalable. Voici les six entre-prises qui ont pris la parolele 17 février dernier.

Air Canada est le plus importanttransporteur aérien à prestationscomplètes du Canada et le plusgrand fournisseur de services passa-gers réguliers sur les marchés cana-diens, transfrontaliers (Canada –Etats-Unis) et internationaux audépart et à destination du Canada.La compagnie est membre fonda-teur du réseau Star AllianceMD, plusvaste regroupement mondial detransporteurs aériens. Air Canadaoffre des vols sans escale entreGenève et Montréal et entre Zurichet Toronto avec un vaste choix decorrespondances sur plus de 100destinations en Amérique du Nord.www.aircanada.com

Créée en 1977, Engel & Voelkersest une entreprise immobilièreorientée sur la marque et le service

Compte rendu:

Midi de la Chambre du17 février 2011

avec plus de 400 agences et 3600collaborateurs dans le monde. Engel& Voelkers Suisse a été créée àZoug en 1998 et compte 36agences ainsi qu’environ 150 colla-borateurs. Elle propose des conseilsdans la vente ou l’achat de biensimmobiliers et possède un porte-feuille attractif dans les régionsconcernées et au sein de son réseauinternational. L’agence de Genèvetraite avec le plus grand soin saclientèle et est dotée d’un systèmede franchise en pleine expansionsur la Suisse romande.www.engelvoelkers.ch/geneva

Fondée au moment où la micro-informatique concernait principale-ment les passionnés et les grandesentreprises, Infologo a su évolueravec son marché et s’imposercomme spécialiste de l’accompagne-ment des entreprises et des profes-sionnels dans leurs besoins informa-tiques évolutifs. Début 2007, lasociété a ajouté une nouvelle cordeà son arc avec sa certification Avayapour les systèmes de téléphonie IPOffice. www.infologo.ch

ITycom est un concepteur et éditeursuisse de solutions informatiques degestion et développement du capitalhumain. Ses solutions couvrent lesdomaines suivants : serious games ete-Learning, gestion des compé-tences et de la performancehumaine, gestion du développe-ment du capital humain, gestiond’évaluations personnalisées.www.itycom.com

Spécialiste de la santé au travaildepuis plus de dix ans, la sociétéPMSE SA, Prévention et Maintiende la Santé en Entreprise offreaux entreprises un service de proximité pour l’accompagnementde leurs collaborateurs. Elle évalueet analyse les problématiques desanté, propose des mesures afinde préserver le capital humain etainsi valoriser la santé financière etl’image de l’entreprise. L’expérienceacquise dans divers secteurs démontre qu’un franc investi dansla protection de la santé permet àl’entreprise d’économiser troisfrancs en moyenne.www.pmse.ch

Spécialisée dans la conservation,la dématérialisation, la gestion d’archives papier, de back-up infor-matiques et la gestion électroniquedes documents, Secur’Archiv SAdispose de locaux sous haute sécu-rité spécialement aménagés. Ellecompte plus de 1250 clients enSuisse – dont de nombreusesbanques, multinationales, assurances, fiduciaires, sociétésfinancières, cabinets d’avocats,organisations internationales etadministrations –, une équipe de48 personnes et possède neufentrepôts ainsi qu’un centre denumérisation de documents.Pionnière sur son marché, elle s’estforgé depuis 25 ans une réputationqui fait d’elle le leader incontestéen Suisse. www.securarchiv.ch

AIGUILLAGE ENTREPRISE &HUMAINBilans de compétences, cohésiond’équipe, coaching, formationwww.aiguillage.ch

ASSOCIATION HUBERT GOUIN -ENFANCE & CANCERAssociationwww.asso-hubert-gouin.org

AXELPRODSociété spécialisée en systèmede télémesure - www.axelprod.net

BEVANAR SAGrossiste et distributeur de spécialités alimentaireswww.bevanar.ch

GBO SASociété de prestations de servicesinformatiques - www.gbo.ch

GENEVA-NETWORKINGBureau de mise en relation d’affaires

HIGH-TECH BRIDGE SAEthical Hacking & Forensicswww.htbridge.ch

INFORNO INSTITUT DE FORMATION CONTINUE SAInstitut de formation

KESSLER & Co SASociété de courtage en assuranceswww.kessler.ch

MIBIMO SAConseils immobiliers et aux entreprises

PCL PRESSES CENTRALES SAImprimerie numérique et offsetwww.pcl.ch

RJD ADVISORYConseil juridique et commercialwww.ac-markets.com

SALSADEV SASociété d’informatiquewww.salsadev.com

SOLUTIONS-MAISON SàrlEntreprise de peinture, carrelage,nettoyage, déménagement

SWISSVON SàrlFourniture de solutions de télécommunicationswww.swissvon.ch

022 TELEGENEVE SAEntreprise de télécommunicationwww.naxoo.ch

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6 No 3 / Avril 2011

Etablie en 1844, Bordier & Cieet ses quatre associés - GaétanBordier, Grégoire Bordier, EvrardBordier et Pierre Poncet - perpé-tuent un service de gestion defortune privée pour une clientèlesuisse et internationale. Un desplus renommés des BanquiersPrivés genevois, Bordier & Cien’en est pas moins un des plusinnovants. Le groupe gère unemasse de près de CHF 9.5 mil-liards et emploie 195 personnesauprès de son siège à Genève, deses banques à Singapour et auxIles Turques et Caïques, de sesbureaux de Berne, Nyon et Zurichet de ses sociétés financières deParis, Londres et Montevideo.

Bordier & Cie répond auxdeux exigences d’un investisseur d’aujourd’hui:

1. Avoir totalement confiancedans sa banque

IdentificationLes 4 associés indéfiniment respon-sables de Bordier & Cie en sont lesdirigeants. Impliqués dans la gestionquotidienne, ils sont en rapportdirect avec les clients. Etant entre-preneurs, ils partagent le plus sou-vent les mêmes préoccupations.Leur fortune personnelle est enga-gée – avec des intérêts conjointsavec ceux des clients – en faisantainsi de véritables partenaires.

PersonnalisationPour bien gérer un portefeuille, ilfaut comprendre les besoins desclients. Bordier & Cie a su maîtrisersa croissance afin de demeurer àdimension humaine, où l’individupasse avant la technologie, ce quipermet d’établir une relation de

Caran d’Ache,Maison de HauteEcriture

confiance mutuelle. Chaque clientest une exception et son portefeuilleest «sur mesure».

Transparence et sécuritéBordier & Cie se tient en dehors desactivités à risque tels que les finance-ments ou la banque d’investissement.En tant que banquier suisse, elle estsoumise à l’une des réglementationsles plus strictes du monde.

Indépendance et impartialitéBordier & Cie ne mène pas d’activitéssusceptibles d’entraîner un conflitd’intérêt, tels que les crédits, la syndi-cation ou le négoce.

2. Obtenir des performances élevéesUn client attend de son banquier lameilleure gestion possible, comptetenu de ses objectifs personnels, desrisques qu’il est prêt à courir et desmarchés financiers.

Objectif clair: la performanceNous nous concentrons sur la préservation du capital et la perfor-mance de gestion.

Optique de spécialistesNous focalisons notre énergie sur lagestion des portefeuilles. Pour lesaspects annexes, nous avons recoursà notre réseau de contacts externes.

Approche activeConvaincue de pouvoir apporterune véritable valeur ajoutée, Bordier& Cie pratique une gestion active,conforme aux attentes.

Bordier & Cie privilégie une approched’investissement simple et transpa-rente. Une équipe de Recherche dehaute qualité assure une sélection etun suivi des lignes directes en actionset en obligations sur les marchéseuropéens et suisse.�

Radan Statkow

Vie des sponsors Info entreprises

Une action concrète et durableL’engagement de Caran d’Ache,en matière de management environ-nemental, a une nouvelle fois étésouligné le 9 février dernier lorsd’un audit de renouvellement dela certification ISO 14001, délivréeen 2010 par l’Association Suissepour le Système de Qualité et deManagement (SQS).

La cohérence de son travail lui per-met de figurer parmi les 2% d’en-treprises romandes à pouvoir se pré-valoir d’une pareille distinction touten réaffirmant la qualité des procé-dés de fabrication et des matériauxutilisés pour le plus grand bénéficedes collaborateurs et des consom-mateurs. Labélisée «Swiss Made»,Caran d’Ache est par ailleurs unedes rares entreprises de son secteurà bénéficier à tous les niveaux deproduction de la certification FSCqui défend une gestion durable desforêts. Actions concrètes et récentesde l’engagement de la Maison, l’ins-tallation de panneaux solaires cou-vrant une surface d’environ 800 m2

sur le toit de son site de production,ainsi que la mise au point d’un ver-nis à l’eau qui a permis, en 2010,une diminution de 30% de la quan-tité de solvants dans les procédés defabrication. Partie intégrante de saResponsabilité Sociale d’Entreprise(RSE), le développement durable sedécline aussi chez Caran d’Ache auniveau des Ressources humaines.

Nouvel essor retail pour la Maisonde Haute ÉcriturePositionnée dans le segment du luxeet de l’excellence, la Maison deHaute Écriture poursuit son expan-

sion sur le marché retail en Suisse età l’international. Le renforcement dela manufacture genevoise, icône trèsprisée du savoir-faire helvétique, aété marqué par l’ouverture des deuxpremières boutiques européennesCaran d’Ache, toutes deux logéesdans la Cité de Calvin. L’une d’elles,dédiée aux instruments d’écriture,est implantée depuis le printempsdans les espaces commerciaux del’Aéroport international de Genève.Elle se veut un véritable écrin d’élé-gance et de raffinement pour ses ins-truments d’écriture au luxe unique etprécieux. La seconde, la «Maison desCouleurs Fines», s’est ouverte endécembre dernier dans le centre his-torique de Genève. Elle offre une trèsvaste palette d’outils haut de gammepour la peinture, le dessin et les tech-

niques mixtes (crayons, pastels, pein-tures, aquarelles, etc.) et retranscritl’esprit manufacturier, le savoir-faireet l’esprit familial qui font la fierté etla réputation de Caran d’Ache depuisprès d’un siècle.

Ambassadrice de la Suisse et deGenève, Caran d’Ache a reçu le PrixCCIG en 2008.�

Bordier & Cie, banquiers privés:une alternative à l’agitation

La Maison des Couleurs Fines au 8, place duBourg de Four à Genève

Le siège de la banque au cœur de Genève

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No 3 / Avril 2011 7

Vie des sponsors

L’immobilier d’entrepriseune vraie discipline au service des entrepreneurs

Face à l’incertitude économiqueprévalant en Europe, commentdécrivez-vous le marché helvétique de l’immobilier d’entreprise?C’est un marché dynamique quiaccompagne la croissance écono-mique de notre pays. Globalement,la Suisse a été moins affectée par larécession de 2009 que la plupartdes pays industrialisés. Nous profi-tons d’une situation conjoncturellepositive, avec 1,8% de croissanceen 2010 et une estimation à 2%pour 2011, selon economiesuisse.Cette bonne santé des affaires,associée à la grande attractivité dela Suisse, stimule le marché des sur-faces commerciales et l’implantationde groupes multinationaux en quêtede nouveaux marchés, de main-d’œuvre hautement qualifiée etd’optimisation fiscale. Selon l’Officefédéral de la statistique, notre payscompterait actuellement 8500entreprises sous contrôle étranger.En outre, la disponibilité de surfacescommerciales de qualité, l’accèsstratégique aux grands axes routiers,les programmes de développementdes grandes villes sont des incita-teurs puissants à la migration desentreprises locales vers de nouveauxsites et à l’augmentation croissantedes implantations étrangères.

Que recherchent actuellementles entreprises en Suisse?Lorsqu’il s’agit de surfaces adminis-tratives, les entreprises suissescomme les multinationales s’orien-tent principalement vers la location,ce qui peut sembler étonnant pour

ces dernières, car les investisse-ments étrangers dans les immeu-bles de rendement et d’exploita-tion sont autorisés par laConfédération. En revanche,lorsqu’il s’agit de centres de pro-duction et de recherche, ellesoptent souvent pour la construc-tion de bâtiments spécifiques. Unetendance se confirme égalementavec une préférence pour leslocaux adaptés aux nouvellesnormes de développement durableet le regroupement des effectifs ausein d’un même ensemble. Lesacheteurs ou locataires privilégientle neuf, le fonctionnel, les surfacesles plus importantes, les place-ments verts qu’ils considèrentcomme des valeurs émergentes.

Le plus fort taux d’investissementen immobilier commercial estdominé par les cinq premières villesdu pays, Zurich, Genève, Bâle,Berne et Lausanne. Le marchésuisse se caractérise par un trèshaut degré d’exigence et la néces-sité de maîtriser ses particularismes,notamment en termes d’accès, desécurité, de normes, d’équipe-ments, de communication. C’est cequi a fait émerger notre nouveaumétier, entièrement dédié à l’im-mobilier d’entreprise.

Justement, qui sont les acteursdu marché et que peuvent leurapporter les spécialistes de l’im-mobilier d’entreprise?Le marché se compose des quatrecatégories d’opérateurs que sontles investisseurs, les propriétaires debiens immobiliers, les promoteurs,les utilisateurs de locaux d’activités.En ce qui nous concerne et pourchacun d’eux, nous intervenons enqualité de conseil lors d’opérationssur les différents types de biens,commerces, bureaux, usines, entre-pôts, parc d’activité, terrains à bâtir.

Nous attachons une grande impor-tance à la déontologie en veillant àne servir qu’un opérateur à la foisdans chaque mission, pour évitertout conflit d’intérêts. Nous dispo-sons de compétences pointuespour les estimations, les études derentabilité, de marché, d’urbanismeet offrons nos connaissances du

marché et notre savoir-faire tech-nique à tous les stades des projets :définition de programmes, prospec-tion, commercialisation, finance-ment, négociation, relation avec lesadministrations. Nous apportonsune assistance-conseil indispensa-ble au promoteur auprès des archi-tectes et des bureaux d’études,dans la phase du montage finan-cier, de l’élaboration de produitsnouveaux, de la construction.

Quels sont vos grands projets2010 et 2011?L’année 2010 a vu la réalisation deplusieurs projets de développementtels que le nouveau garage Porschesitué à Crissier et la livraison del’immeuble d’Edwards Lifesciences

à Nyon. D’importantes opérationsont été conclues, parmi lesquellesla location de 17’000 m2 debureaux par la Banque HSBC sur lesite du BIBC à Genève. Nous tra-vaillons actuellement au développe-ment d’un site industriel à Plan-les-Ouates. Ce programme de plus de30’000 m2 présente des caractéris-tiques architecturales inéditesrépondant aux spécificités et auxbesoins des entreprises artisanaleset industrielles.

Et l’avenir?Nous sommes des passionnés etnous nous efforçons de placernotre créativité à tous les niveauxde notre chaîne de valeur, avec uncertain succès. Nous traitons

chaque année un nombre croissantd’affaires, du petit commerce à lacréation de programmes immobi-liers complets. Nous sommes fiersde contribuer activement au déve-loppement du tissu économique denotre pays, en facilitant la producti-vité et l’implantation des entre-prises qui s’adressent à nous.�

SPG Intercity Geneva SARoute de Frontenex 41 A1207 Genèvewww.spgintercity.chTél. +41 22 707 46 00Fax +41 22 707 46 [email protected]

En Suisse, les entreprises sont souvent propriétaires de leurs bâtiments, plaçant leur patrimoine immobilier en bonne position dans le haut de leur bilan, en raison des avantageséconomiques, fiscaux et opérationnels qu’il procure. Comment le marché de l’immobilier d’entreprise se présente-t-il à l’heure actuelle sur notre territoire? Petit instantané en com-pagnie de Martin Dunning, directeur de SPG Intercity, l’un des principaux opérateurs du marché.

3. Corner 21 : Développement immobilier d’un bâti-ment industriel innovant de 72’000m2 à Plan-les-Ouates répondant entièrement au label Minergie P Eco.

2. AREA Properties : Gestion de portefeuilles immo-biliers et vente récente d’un complexe de 32’000m2,le Centre de Technologies Nouvelles à Plan-les-Ouates,pour CHF 126.5 millions.

4. SOVALP: Conseils stratégiques et commercialisationd’un projet de développement immobilier de plus de100’000m2 de surfaces administratives et 10’000m2

de surfaces commerciales pour les CFF à l’emplacementde la future gare CEVA de Lancy Pont-Rouge.

Exemples de réalisations SPG Intercity

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1. BIBC à Blandonnet : Location de plus de 27’000m2

en 12 mois dans le centre administratif du BIBC àBlandonnet à des sociétés internationales telles queHSBC, Transocéan, L’Oréal.

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Save the date

2011Sponsors Co-sponsors Partenaires

Selon laLigue Suissecontre le

cancer, 35’911 nouveaux cas sontdéclarés chaque année. Commentpeut-on prévenir le cancer? Quelsexamens sont utiles pour le détectertôt? Au niveau du traitement, com-ment peut-on irradier en un jourplutôt qu’en six semaines?

info

8 No 3 / Avril 2011

IMPRESSUMinfo

bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3200 exemplaires

Responsable d’édition:Pascale Roch-GigandetRédaction:Sonam Bernhard, Fabienne Delachauxet Pascale Roch-Gigandet

Publicité : Promoguide SATél. 022 809 94 63

Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression: Atar Roto Presse SA - GenèveInformations : [email protected]

Ont participé à ce numéro:Morgane Le Lostec (Commerce international), Nathalie Hardyn etCharles Lassauce

Siège de la Chambre4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

www.ccig.ch

Agenda

Conférence-débat de santé publique

Comment diminuer, voire éviter lachimiothérapie? Les médecins duCentre d’oncologie des Eaux-Viveset de la Clinique Genolier répon-dront à toutes ces questions et pré-senteront les méthodes innovantesde traitement proposées par les éta-blissements du Genolier SwissMedical Network (GSMN).�

Cancer:prévenir, détecter, guérirLundi 23 mai 2011 de 11h15 à 14h CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Actes’Industries 2011Mercredi 25 mai 2011 à 15h30, suivi dès 19h30 d’un dînerEvent Center de l’Hôtel Ramada Encore, La Praille, Genève

Détails et inscriptions: www.ccig.ch, rubrique «Agenda»

Inscriptions: www.ccig.ch, rubrique «Agenda»

La 4e édition d’Actes’Industries,demi-journée de réflexions et dedébats sur les enjeux majeurs aux-quels l’industrie du bassin léma-nique doit faire face, portera sur lesthèmes suivants :• Outils financiers de couverture etde protection sur les monnaies et/oules matières premières.

• Transmission d’entreprise : com-ment faciliter la réalisation de trans-actions réussies?• Electricité : Pour une tarificationincitative et une réelle efficienceénergétique.Réservez d’ores et déjà la date,le programme sera communiquéultérieurement par les organisateurs,l’OPI et l’UIG.

8e Journée franco-suisse sur l’intelligenceéconomique et la veillestratégiqueJeudi 16 juin 2011 - Haute école de gestion Arc, Neuchâtel

Ces Journées franco-suisses ontpour objectif de promouvoir la veilleet l’intelligence économique auprèsdes entreprises et des organisationspubliques.

Cette 8e édition aura pour thème:«La dimension humaine de l’intelligence économique:Valeurs, organisation, réseauxet influence».

SPG INTERCITY SAImmobilier commercialwww.spgintercity.ch

AURA RESSOURCESHUMAINES SAPlacement fixe et temporairewww.aurajob.ch

PATRICK LECONTEFormateur en nutritionwww.suisse-nutritionniste.ch

STARS IN THE EYES SÀRLEvénementiel sportifwww.starsintheeyes.ch

TOTEM SAProductions audiovisuelleswww.totemsa.ch

ILLICO TRAVEL & BUSINESSSERVICESTourisme d’affaireswww.illico-travel.ch

Midi de la ChambreJeudi 14 avril 2011 à 12h30 - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Organisée une fois par mois dans les locaux de la CCIG, cette rencontrea pour but la mise en relation d’affaires. Lors de chaque rencontre, sixentreprises membres se présentent à une cinquantaine de participants.Les Midis jouent un rôle de réseautage très apprécié.

Venez assister à la présentation des entreprises membres suivantes :

Informations: www.campus.hesge.ch/jveille

Triathlon Internationalde Genève 2011Dimanche 24 juillet 2011Bains des Pâquis - Rade de Genève

La 23e édition du TriathlonInternational de Genève accueillera,comme de coutume, une manchede la ITU European Cup, où l’éliteeuropéenne prendra le départ.Cette épreuve fait également lapart belle aux populaires, juniors

et familles. Les entreprises sont invitées à participer à la catégorie«relais» en formant une équipe ouindividuellement. Relevez le défi !

Informations: www.tig.ch