CCIGinfo no 4 – Mai 2013

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SOMMAIRE www.ccig.ch Consultez notre site régulièrement mis à jour DU COPIEUR À LA GED GESTION ÉLECTRONIQUE DE DOCUMENTS © Laurence Herren - Photos : Shutterstock T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Mai 2013 No 4 MENSUEL www.ccig.ch 1 Dîner annuel et 148 e Assem- blée générale : les membres ont la parole 2 ÉDITORIAL Stations-service : une tempête dans un verre d’eau infoPOLITIQUE Assainissement des eaux : réforme du financement dans le viseur 3 infoCOMMERCE INTERNATIONAL - Accords de libre-échange: à vous de jouer ! - Le Nigéria, un marché prometteur 4 infoCHAMBRE Compétitivité comparée des administrations cantonales 5 infoCHAMBRE Accueil des nouveaux membres 5-6 infoCHAMBRE Aménagement : principes et outils à disposition 7 infoSPONSORS - Optimisez l’impact de vos conférences grâce à la technologie - La construction durable : un axe majeur de notre stratégie 8 infoAGENDA - Genève en thèmes - Midi de la Chambre - Le nouveau droit comptable - En 2014, soyez partenaire de la CCIG ! - Exemption de la taxe CO 2 pour 2013 ? Dîner annuel et 148 e Assemblée générale Dès l’ouverture de la partie statu- taire par Jean-Bernard Rondeau, président de la Chambre, le ton est donné: «Toute l’action de votre Chambre tend vers un seul but: faire en sorte que Genève connaisse une prospérité économique durable, fondée sur des bases saines ». Mais ces activités ne déploient tous leurs effets que si elles sont répercutées et démultipliées par la voix des entreprises membres. C’est pour- quoi M. Rondeau interpelle les quelque 850 participants en leur demandant «d’être des relais de nos messages, tant dans votre environnement professionnel que personnel ». La 148 e Assemblée générale de la CCIG s’est tenue au Starling Geneva Hotel & Conference Center le 26 mars dernier. Malgré la proximité du week-end de Pâques, un nombre record de membres et d’invités sont venus participer à la soirée, qui a marqué un nouveau palier dans la fréquentation de nos événements. Les membres ont la parole mité : Claude Bagnoud, membre de la Direction générale de la BCGE et responsable de la division Entreprises et Clientèle Institutionnelle, Stéphane Fallot, Vice President Investment & Business Development chez Firmenich, Robert Fehlmann, directeur et associé de la fiduciaire Fehlmann et Associés SA, Gilles Rufenacht, directeur général de la Clinique des Grangettes, et Nicolas Tamari, directeur de Sucafina. Comme à l’accoutumée, l’assemblée se termine sur un message du gou- vernement genevois, transmis par le président du Conseil d’Etat, Charles Beer . Ce dernier relève que la prospé- rité de la région tient à son dyna- misme économique et que le Conseil d’Etat a pour préoccupation non seu- lement de maintenir des conditions cadre propices, mais également, anticipant le futur, de les adapter. Il termine en formulant le souhait que «la question des inégalités soit également au centre des débats poli- tiques», car les écarts se creusent et menacent la prospérité de la région. Fabienne Delachaux Et c’est très concrètement que le directeur de la Chambre, Jacques Jeannerat, passe ensuite la parole aux membres, dans un discours émaillé d’interviews d’entrepreneurs qui font part de leurs principales préoccupations. Ces membres citent sans surprise l’aménagement et la mobilité comme premières conditions cadre à améliorer afin que l’attractivité de Genève subsiste. La fiscalité et la formation ne sont pas en reste, comme le témoignent les extraits diffusés.* Autre lieu où la voix des membres se fait entendre: le Conseil de la CCIG, composé d’une quarantaine de représentants de tous les secteurs de l’économie genevoise. Cinq nou- veaux membres sont élus à l’unani- Organisez votre séminaire d’entreprise avec la CCIG Contact: [email protected] Dans tous les secteurs de son activité, l’entreprise Losinger Marazzi prône des solutions écologiques et économiques. PAGE 7 infoCHAMBRE Administrations cantonales Nouveau cycle de conférences, Genève en thèmes se propose de débattre des enjeux cruciaux auxquels Genève est confrontée. PAGE 5 / 6 Genève ne brille guère dans l’enquête menée auprès de 759 entreprises de Suisse latine sur leurs administrations cantonales. PAGE 4 infoSPONSOR © Didier Jordan L’affluence est telle que la manifestation s’est étendue au C bar and lounge du Starling. Frédéric Hohl, un des entrepreneurs mem- bres de la CCIG qui ont accepté de se prêter au jeu de l’interview. L’attention monte d’un cran grâce à la mise en scène de Dorier SA. * Le procès-verbal, les vidéos et les photos de l’Assemblée générale sont disponibles sur le site de la CCIG, www.ccig.ch © Didier Jordan © Didier Jordan

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Bulletin mensuel de la CCIG

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SOMMAIRE

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DU COPIEUR À LA GED

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T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Mai 2013 No4

MENSUEL

www.ccig.ch

1 Dîner annuel et 148e Assem -blée générale : les membres ont la parole

2 ÉDITORIALStations-service : une tempête dans un verre d’eauinfoPOLITIQUEAssainissement des eaux: réforme du financementdans le viseur

3 infoCOMMERCEINTERNATIONAL

- Accords de libre-échange:à vous de jouer!

- Le Nigéria, un marché prometteur

4 infoCHAMBRECompétitivité comparée des administrations cantonales

5 infoCHAMBREAccueil des nouveauxmembres

5-6 infoCHAMBREAménagement : principeset outils à disposition

7 infoSPONSORS- Optimisez l’impact de vos conférences grâce àla technologie

- La construction durable: un axe majeur de notre stratégie

8 infoAGENDA- Genève en thèmes- Midi de la Chambre- Le nouveau droit comptable- En 2014, soyez partenairede la CCIG!

- Exemption de la taxe CO2

pour 2013?

Dîner annuel et 148e Assemblée générale

Dès l’ouverture de la partie statu-taire par Jean-Bernard Rondeau,président de la Chambre, le ton estdonné: «Toute l’action de votreChambre tend vers un seul but :faire en sorte que Genève connaisseune prospérité économique durable,fondée sur des bases saines». Maisces activités ne déploient tous leurs

effets que si elles sont répercutéeset démultipliées par la voix desentreprises membres. C’est pour-quoi M. Rondeau interpelle lesquelque 850 participants en leurdemandant «d’être des relais denos messages, tant dans votre environnement professionnel quepersonnel».

La 148e Assemblée générale de la CCIG s’est tenue au Starling Geneva Hotel & Conference Center le 26 mars dernier. Malgréla proximité du week-end de Pâques, un nombre record de membres et d’invités sont venus participer à la soirée, qui a marquéun nouveau palier dans la fréquentation de nos événements.

Les membres ont la parole

mité: Claude Bagnoud, membrede la Direction généralede la BCGE et responsable de la division Entreprises et ClientèleInstitutionnelle, Stéphane Fallot,Vice President Investment & BusinessDevelopment chez Firmenich, RobertFehlmann, directeur et associé de lafiduciaire Fehlmann et Associés SA,Gilles Rufenacht, directeur général dela Clinique des Grangettes, et NicolasTamari, directeur de Sucafina.

Comme à l’accoutumée, l’assembléese termine sur un message du gou-vernement genevois, transmis par leprésident du Conseil d’Etat, CharlesBeer. Ce dernier relève que la prospé-rité de la région tient à son dyna-misme économique et que le Conseild’Etat a pour préoccupation non seu-lement de maintenir des conditionscadre propices, mais également, anticipant le futur, de les adapter.

Il termine en formulant le souhaitque «la question des inégalités soit également au centre des débats poli-tiques», car les écarts se creusent etmenacent la prospérité de la région.�

Fabienne Delachaux

Et c’est très concrètement que ledirecteur de la Chambre, JacquesJeannerat, passe ensuite la paroleaux membres, dans un discoursémaillé d’interviews d’entrepreneursqui font part de leurs principales préoccupations. Ces membrescitent sans surprise l’aménagementet la mobilité comme premièresconditions cadre à améliorer afinque l’attractivité de Genève subsiste. La fiscalité et la formationne sont pas en reste, comme letémoignent les extraits diffusés.*

Autre lieu où la voix des membresse fait entendre: le Conseil de laCCIG, composé d’une quarantainede représentants de tous les secteursde l’économie genevoise. Cinq nou-veaux membres sont élus à l’unani-Organisez votre séminaire

d’entreprise avec la CCIG

Contact : [email protected]

Dans tous les secteurs de son activité, l’entrepriseLosinger Marazzi prône des solutions écologiques etéconomiques.

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infoCHAMBREAdministrations cantonalesNouveau cycle de conférences, Genève en thèmesse propose de débattre des enjeux cruciaux auxquelsGenève est confrontée.

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Genève ne brille guère dans l’enquête menéeauprès de 759 entreprises de Suisse latine sur leursadministrations cantonales.

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L’affluence est telle que la manifestation s’est étendue au C bar and lounge du Starling.

Frédéric Hohl, un des entrepreneurs mem-bres de la CCIG qui ont accepté de se prêterau jeu de l’interview.

L’attention monte d’un cran grâce à la mise en scène de Dorier SA. * Le procès-verbal, les vidéos et les photos de l’Assemblée généralesont disponibles sur le site de la CCIG, www.ccig.ch

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2Mai2013 No4

ÉDITORIALStations-service :

une tempête dansun verre d’eau

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Finitions au gré du preneur !

Les Suisses voteront sur le référendum lancé contre unemicro-amélioration des heures d’ouverture des shops de stations-service. Une simple lecture du projet démontre quece combat, annoncé comme la mère de toutes les bataillessyndicales, relève plutôt de la tempête dans un verre d’eau.

Rarement une simple adaptation de la loi sur le travailaura suscité une réaction en pareil décalage avec son impor-tance. Que propose la nouvelle loi? Simplement que les stations-service situées sur des aires d’autoroutes et le longd’axes routiers fortement fréquentés par des voyageurs,ouvertes 24h/24 et qui ont des shops, puissent aussi laisserces derniers ouverts 24h/24 à la place de devoir les fermerou de cacher leurs rayonnages avec des bâches entre 1h et5h du matin. Rien de plus. Au même titre que les hôtels etles restaurants par exemple, ces stations-service peuvent eneffet déjà employer du personnel 24h/24. Ces employés peuvent vendre du carburant toute la nuit mais pas d’articlesissus des shops entre 1h et 5h.

Y a-t-il des conséquences en termes de protection des travailleurs? Non. L’interdiction générale du travail dominicalet nocturne n’est pas touchée. Il n’a jamais été question deremettre en cause cet acquis, mais simplement d’harmoniserle régime actuel des dérogations possibles prévues par la loisur le travail.

Cette adaptation de la loi simplifiera le travail des sta-tions-service et répondra aux besoins de la clientèle, sanspénaliser les travailleurs. Elle n’appelle donc nullement autantde gesticulation syndicale. Les étudiants ou les travailleurs àla recherche d’un travail d’appoint accueilleront d’ailleursvolontiers cette nouvelle possibilité.

Enfin, la loi reste très stricte sur le type de marchandisesqui pourra être vendue: les stations-service ne se transforme-ront donc pas en mini-supermarchés. La vente au détail traditionnelle ne doit dès lors pas craindre une concurrenceexacerbée.

Le combat contre cette micro-ouverture ne bénéficie niaux travailleurs, ni aux consommateurs, ni à l’économie.Cherchez l’erreur.

Le nouveau mode de financementLe Conseil d’Etat prévoit pour leréseau primaire un réaménagementdu régime de la taxe d’épurationexistante couplée à une hausse detarif, qu’il justifie par le fait que lesrecettes actuelles ne permettent pasde couvrir les coûts. Pour le réseausecondaire, la taxe d’écoulementactuelle sera remplacée par une nouvelle taxe annuelle d’utilisationdu réseau et une taxe unique de rac-cordement due lors de la construc-tion. Il n’y aurait donc plus de finan-cement via l’impôt. Enfin, le projetdu Conseil d’Etat prévoit la créationd’un fonds intercommunal d’assainis-sement qui mutualiserait les coûtsd’entretien du réseau secondaire etles répartirait sur l’ensemble descommunes. Ceci permettrait notam-ment une uniformisation de la taxe.

Le point de vue de la CCIGLa CCIG prend acte de la volonté duConseil d’Etat d’adapter la pratiquecantonale à la législation fédérale. Demême, la volonté de mutualiser lescoûts et, partant, d’aplanir le mon-tant des taxes entre communes sem-ble justifiée sur un territoire cantonalde taille réduite. Cependant, au-delàde ces quelques éléments positifs, leprojet du Conseil d’Etat suscite lescepticisme pour un certain nombrede raisons, détaillées ci-dessous. Pour le consommateur final, laconséquence principale serait unehausse de charges. Pour les entre-prises, la situation n’est malheureuse-ment pas claire, les estimations duConseil d’Etat étant très réductriceset ne couvrant pas la grande diversitédes profils composant le tissu écono-mique du canton. Les entreprisesayant des besoins importants entermes de surface construite seraientproportionnellement davantageaffectées.

La CCIG s’alarme en particulier dufait que, si le Conseil d’Etat prévoitune hausse relativement modéréedes taxes lors de l’entrée en vigueurde la loi, celle-ci prévoit la possibilitéde tarifs beaucoup plus élevés àterme. Les hausses sont donc potentiellement très importantes.Parallèlement, il conviendrait que

A Genève, les infrastructures d’assainissement des eaux font partie soit du réseau primaire,propriété des SIG, soit du réseau secondaire, propriété des communes. Actuellement, leurfinancement fait appel à un mélange de taxes payées par l’utilisateur et de dépenses publiquesgénérales. Ainsi, une partie du financement du réseau secondaire est assuré par le produit del’impôt communal, ce qui déroge au principe de l’utilisateur-payeur tel que prévu par la légis-lation fédérale. En décembre 2012, le Conseil d’Etat a présenté un projet de modification enprofondeur du financement de l’assainissement des eaux (PL 11086).

Réforme du financementdans le viseur

NATHALIEHARDYNDirectrice adjointe

infoPOLITIQUE

Assainissement des eaux

l’aspect incitatif des nouveaux tarifsprenne uniquement la forme d’abat-tements possibles et non de majora-tions artificielles des taxes standards.Malheureusement, le projet de loireste très évasif sur ce point.

Une hausse d’impôts déguiséeLa CCIG est particulièrement critiquequant au fait que cette loi prévoit untransfert de charge des communesaux contribuables sans aucunecontrepartie. Les coûts devant êtreentièrement assumés par l’utilisateuret non plus par le budget des com-munes, la logique voudrait que celui-ci bénéficie d’une baisse proportion-nelle de la fiscalité. Or, ce projet deloi ne prévoit aucune contrepartie dela sorte. Il s’apparente donc à unehausse d’impôts en tout sauf ennom. Le Conseil d’Etat se cache der-rière l’arbre – opportun – de l’auto-nomie fiscale des communes, tout enadmettant que les baisses de la fisca-lité sont peu probables. Cettemanière de faire est inacceptable etla CCIG invite instamment le Conseild’Etat à réfléchir à un moyen alterna-tif de faire en sorte que son projet nese traduise pas par une haussedétournée de la fiscalité. La fiscalitéimmobilière étant très lourde àGenève, ce ne sont pas les possibili-tés qui manquent.�

Marc Rädler

© SIG

/ Jay Lo

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Page 3: CCIGinfo no 4 – Mai 2013

3No4 Mai2013

La CCIG a toujours soutenu les négociations de libre-échange entreprises par la Confédération. Ainsi, il y a quelques années, le premier round de négociationentre les ambassadeurs suisses et chinois dans ce but s’est déroulé à la CCIG.

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Depuis dix ans, la Suisse multiplieles accords de libre-échange à travers le monde. L’Université deZurich, mandatée par l’OSEC –rebaptisé «Switzerland GlobalEnterprise» le 11 avril dernier – apassé au crible les données fourniespar les autorités douanières de plusieurs pays avec lesquels laSuisse a conclu récemment un telaccord, afin de savoir si les entre-prises suisses en tiraient parti.Premier constat : les entreprisesn’exploitent pas systématiquementles avantages auxquels elles ontdroit. Les privilèges douaniersconvenus dans un accord de libre-échange doivent en effet êtredemandés par les entreprises.

En matière d’exportations, les diffé-rences par pays sont notables. En cequi concerne les échanges avec leCanada, les entreprises suisses ontpu économiser 18 millions de francsgrâce à l’accord. Elles auraient puépargner 6 millions de plus si ellesavaient fait valoir entièrement leursdroits. Un peu plus d’un quart(28%) des exportations suisses arrivent détaxées au Canada du faitde l’accord de libre-échange. Or, levolume des exportations détaxéesest légèrement supérieur à 50%pour le Mexique et atteint 60%avec la Corée du Sud.

Côté importations, les écarts sontencore plus frappants. Ainsi, avec la

Une classe moyenne grandissante –ainsi qu’une classe aisée établie –sont demandeuses de produits degrande qualité, voire de luxe. Dansce cadre, les produits «swiss made»bénéficient d’un indéniable avan-tage concurrentiel.

En outre, pour diminuer sa dépen-dance aux matières premières,le Nigéria sait qu’il doit diversifierson économie, ce qui offre des perspectives à nombre d’entreprisessuisses. Soixante d’entre elles ne s’ysont pas trompées et emploientaujourd’hui, sur place, presque4000 personnes.

Avec le Swiss African BusinessCircle et l’OSEC, Swisscham Africaorganise en septembre prochain unvoyage d’affaires qui permettra auxentreprises intéressées de rencon-trer des partenaires nigérianspotentiels en vue d’établir des rela-tions commerciales.

Pour préparer ce voyage, SwisschamAfrica et la Chambre de commerce,

d’industrie et des services deGenève proposent ce séminaire d’information, lors duquel LaurentBalmelli, managing director de SanaElias Group, présentera les opportu-nités, mais aussi les risques du marché nigérian.

Implanté en Suisse, au Nigéria(Lagos) et à New York, Sana EliasGroup aide les PME à faire leurs premiers pas dans ce pays africain.Geoffroy Raymond, CEO de Tegona,partagera ses expériences avecle public.

Ce sera l’occasion idéale de posertoutes les questions à des spécia-listes, qui répondront sans languede bois.�

Turquie, le taux d’utilisation desréductions douanières a évoluéentre 80 et 90%. La situation estdifférente pour le Japon ou la Coréedu Sud. Avec la Corée, les entre-prises ont, certes, rapidement misà profit l’accord, avec un taux d’utilisation qui a grimpé à près de80% en 2011, avant de redescen-dre ensuite. La même tendance apu être observée avec Singapour.Selon l’Université de Zurich, l’étudedémontre aussi que ces accords nedoivent pas être considérés commedes acquis : la conclusion d’unaccord de libre-échange n’est pasla fin, mais le début d’un processus.Globalement, et l’Enquête conjonc-turelle 2012-2013 de la CCIG le

Séminaire

prouve, les entreprises suisses savents’adapter à un environnement demarché rendu difficile, notammenten raison de la force du franc. Entémoigne le fait qu’elles ont réussi,l’an dernier, à accroître la part deleurs exportations vers l’Asie ainsique vers les Amériques, tout enréduisant leur dépendance envers

l’Europe. Il serait dommage qu’ellesn’exploitent pas pleinement les pos-sibilités offertes par les accords delibre-échange.

La CCIG encourage donc ses mem-bres exportateurs à coopérer tou-jours davantage avec les servicesgouvernementaux dans ce sens.�

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Accords de libre-échange: à vous de jouer!

Le Nigéria,un marché prometteurMardi 4 juin 2013 de 16h à 19h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Avec 6,6% de croissance économique prévue pour 2013,d’énormes gisements de pétrole et de gaz, le Nigéria est en trainde dépasser l’Afrique de Sud et de devenir la première écono-mie du continent africain.

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS:

www.ccig.ch - Agenda des événements

� POUR TOUTE INFORMATION COMPLÉMENTAIRE:

Philippe Meyer : [email protected] - tél. 022 819 91 11

Page 4: CCIGinfo no 4 – Mai 2013

L’enquête menée par les Chambres de commerce de Suisse latine auprès des entreprises révèle que, comme en 2011, les procédures, l’orientation client et lesémoluments restent toujours des causes d’insatisfaction dans les administrations cantonales. Pour sa deuxième participation à l’enquête, le canton du Tessin réaliseà nouveau un très bon résultat et passe en tête du classement général, détrônant ainsi le canton de Fribourg, leader incontesté des quatre dernières éditions.

4Mai2013 No4

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Administrations cantonales sous la loupe:le fisc reste mal noté

Les administrations cantonalesjugées dans leur ensembleSi les compétences, l’amabilité et laserviabilité du personnel sont jugéessatisfaisantes, sa disponibilité resteun problème important, puisqu’untiers des répondants s’en plaint tou-jours. L’orientation client, quant àelle, n’a pas évolué et reste insatis-faisante pour un quart des entre-prises sondées. En matière d’émolu-ments également, la situationdemeure très insatisfaisante puisquequatre sondés sur dix estiment leurmontant trop élevé.

Au classement général, avec desrésultats bons à très bons partout,le Tessin souffle de justesse la pre-mière place à Fribourg, qui tenait lapole position depuis 2004. Le can-ton de Neuchâtel reste à la traîneavec une moyenne de tout juste 6sur un maximum de 10 points.

Genève en queue de pelotonLes résultats sont malheureusementsoit en stagnation, soit en baissepour Genève. Or, la baisse concerneprincipalement les éléments déjà lesmoins bien jugés en 2011, à savoirla disponibilité des interlocuteurs, lecoût des émoluments et l’orienta-tion client. L’amabilité reste correcte,en baisse malgré tout, ainsi que lacompétence des interlocuteurs. Lasatisfaction globale des entreprisespar rapport à leur administrationcantonale prise dans son ensembleclasse Genève avant-dernière sur 7,rang qu’elle occupait déjà dansl’édition 2011 de cette étude.

L’administration fiscale est la plusproblématique, Genève arrivantbonne dernière. Les reproches sontnon seulement nombreux quant àla disponibilité des interlocuteurs(près de 60% d’insatisfaction) et à

la rapidité en général mais, de surcroît, en augmentation par rap-port à 2011.

Quant à la satisfaction relativementaux services de la formation profes-sionnelle, Genève est le seul cantonqui enregistre une baisse en 2013,en raison de trois problèmes impor-tants : les procédures, critiquées parquatre répondants sur dix, la rapiditéd’intervention en cas de problèmeavec un apprenti et la compétencedes collaborateurs, l’insatisfactionétant de 25% environ pour ces deuxderniers éléments.

En ce qui concerne les procéduresrelatives à la protection de l’environ-nement et à l’aménagement du terri-toire, tous les cantons (sauf le Tessin)sont, peu ou prou, logés à la mêmeenseigne: les procédures sont jugéescompliquées et la répartition des

compétences entre canton et com-munes pas claires. Là aussi, Genèvese classe à l’avant-dernier rang.

Seuls le registre du commerce et lapromotion économique, déjà les

mieux jugés en 2011, progressentsensiblement cette année et obtien-nent ainsi une très bonne évaluation(respectivement 52 et 53% d’entre-prises «tout à fait satisfaites» et 44 et 41% «assez satisfaites»).�

Compétitivité comparée des administrations cantonales

2013 Rang 2011 Rang 2009 Rang 2007 Rang 2004 Rang

TI 7.2 1 6.8 2 - - - - - -

FR 7.1 2 7.1 1 6.9 1 7.1 1 6.7 1

VS 6.8 3 6.7 3 6.5 3 6.6 2 6.4 2

VD 6.7 4 6.7 3 6.6 2 6.5 3 5.8 5

JU 6.2 5 6.5 5 6.2 5 6.5 3 6.0 4

GE 6.2 5 6.4 6 6.4 4 6.2 5 5.7 6

NE 6.0 7 6.0 7 5.7 6 6.1 6 6.4 2

Une enquête menée auprès des entreprises de Suisse latineL’enquête sur les administrations cantonales est réalisée pour la sixième fois par les Chambres de commerce deSuisse latine, regroupées au sein d’Info-Chambres. Celle-ci met sous la loupe les administrations cantonales, enparticulier les services de l’administration fiscale, de la formation professionnelle, de la protection de l’environ-nement et de l’aménagement du territoire. Cette étude a été effectuée par l’institut de sondage MIS Trend pourle compte d’Info-Chambres sous forme d’enquête qualitative de satisfaction auprès d’un échantillon de 759entreprises représentatives de l’économie de Suisse latine.

Info-Chambres est l’association des Chambres de commerce et d’industrie des six cantons romands, des cantonsde Berne et du Tessin. Sa mission est la promotion de conditions-cadres favorables au développement écono-mique durable et harmonieux de l’économie.

Jugements globaux sur l’Administration genevoise(base: une centaine d’entreprises localisées à Genève).

Classement général

infoCHAMBRE

Page 5: CCIGinfo no 4 – Mai 2013

2013Sponsors Co-sponsors Partenaires

Contrairement à une croyance solidement ancrée, Genève est, au niveau de son paysage, uncanton-campagne plutôt qu’un canton-ville et a développé très tôt une sensibilité à la qualité deson territoire, puisqu’il est le premier canton à s’être doté d’une loi d’aménagement en 1929.La manière dont l’aménagement est réalisé a un impact sur la vie quotidienne: logement, travail,nature, paysages, agriculture, mobilité. Or, la mise en œuvre de projets est aussi bien publiqueque privée; elle est donc cadrée par une série d’outils. La CCIG en a fait le thème de sa premièreconférence du cycle. Compte rendu.

5No4 Mai2013

infoCHAMBRE Nouveau cycle de conférences «Genève en thèmes»

Aménagement:principes et outils à disposition

Igor Andersen, architecte EPFLchez Urbaplan, a montré que l’amé-nagement du territoire repose surdes outils qui peuvent être regrou-pés en deux grandes familles : laplanification directrice et les plansd’affectation. La planification directrice donne une vision sur lelong terme (15 ans) et dirige l’actiondes pouvoirs publics. Les plans d’affectation «codent» le territoireet définissent son usage (zones àbâtir, zones agricoles et zones à protéger). Ils ont force obligatoirepour chacun. Le plan directeur can-tonal touche des domaines trèslarges : urbanisation, nature, trans-ports. Les plans directeurs commu-naux et les plans directeurs de quar-tier sont subordonnés au PDCn ettraitent de thèmes similaires.

Les plans d’affectation définissent, enpremier lieu, là où l’on peut bâtir etlà où l’on ne peut pas. Ils ont doncun impact sur la valeur des terrains. Genève connaît une notion particu-lière: la zone de développement, quiimpose de réaliser un PLQ. Celui-cifige le développement de la sectiondu territoire qu’il dessine. Ce «gel»

est discutable, notamment en regarddes délais de réalisation observés:est-il vraiment nécessaire?

Pour les zones industrielles, il existeun instrument semblable : le plandirecteur de zone de développe-ment industriel.

A l’échelle de l’agglomérationAu tournant des années 2000, denouveaux concepts sont nés, qui

ont élargi la vision de l’aménagiste.Il s’agit des plans d’agglomérationet des Périmètres d’aménagementcoordonné d’agglomération(PACA), qui sont des secteurs dedéveloppement liés à la créationd’axes de transports publics desser-vant lieux d’habitation et d’activité.Ces instruments sont issus de lavolonté de la Confédération depréserver le sol (éviter le «mitage»du territoire) et de rendre le sys-tème urbain efficace et collaboratifentre collectivités. Les projets rela-tifs au trafic d’agglomération quivoient le jour sous leur égide béné-ficient d’ailleurs d’une subventionfédérale pouvant aller jusqu’à

Le dernier Accueil des nouveaux membres de la CCIG aeu lieu le 11 avril 2013. Dix-sept entreprises nouvelle-ment adhérentes y ont participé.

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Une Genève compacte, multipolaire et verte.

Planification directrice• Plan directeur cantonal (PDCn)• Plan directeur communal (PDCom)• Plan directeur de quartier (PDQ)

Plans d’affectation• Plan de zone• Plan localisé de quartier (PLQ)• Plan directeur de zone de

développement industriel

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infoCHAMBRE

50%. Paradoxalement, le conceptd’agglomération trouveson origine dans la péréquationfinancière et l’affectation de l’im-pôt sur les huiles minérales,domaine qui est en marge del’aménagement du territoire.

Le projet d’agglomération est unesorte de PDCn supracantonal.Toutefois, les questions de son«opposabilité», c’est-à-dire sa qualité de loi, et des procéduresd’approbation restent encorefloues. Pour que le projet d’agglo-mération prenne réellement saplace dans la «boîte à outils» del’aménagement cantonal, cespoints doivent être réglés. La révi-sion du PDCn actuellement devantle Grand Conseil, qui prend encompte la réalité de l’aggloméra-tion du Grand Genève, est une première étape dans ce sens.

Densité et qualité La densité des constructions estl’une des conditions du développe-ment durable, puisqu’elle assure unusage rationnel du sol. On utilisecommunément l’indice d’utilisationdu sol (IUS), qui se traduit par leratio surface de plancher/surface deterrain. Dès un IUS de 1, par exem-ple, l’usage des transports publicsdevient efficace.

Toutefois, il n’y a pas de relationentre la densité et la forme urbaine.Ainsi, le Vieux-Carouge présenteune densité identique à celle desMorgines, Onex1. Il n’y a pas nonplus de relation entre densité ethauteur. La qualité d’une zone bâtiese mesure réellement à la diversitédu bâti, aux volumes, à l’emprise ausol, aux surfaces piétonnes, aux sur-faces vertes, etc.

«Loger nos enfants»Le Conseiller d’Etat FrançoisLongchamp, en charge duDépartement de l’urbanisme, a analysé, quant à lui, combien lasituation actuelle à Genève, particu-lièrement en matière de logements,est le fruit de la vision des années90. A cette époque de fort chômage,tous les scénarios prévoyaient unestagnation ou, au mieux, une crois-sance faible de la population. Depuisune génération, l’habitude a été prisede se loger hors des frontières can-tonales et le bassin d’habitat s’élargitaujourd’hui bien au-delà de la régionlémanique. Cette «expatriation desfamilles» a pour conséquence unvieillissement de la population gene-voise plus rapide que dans d’autresvilles suisses. En outre, «nous auronsune génération de pendulaires quin’auront aucun lien social avec leterritoire où ils travaillent», avertit lemagistrat, ce qui entraînera unedésertification de la ville en soirée.

Outre le désormais célèbre réflexe«not in my back yard» (pas dansma cour), François Longchamp arelevé que les programmes deconstruction actuels ne répondentpas aux capacités financières dela classe moyenne. Mais il estconvaincu que les barres d’immeu-bles ne sont pas non plus la seuleréponse aux besoins de logementde cette classe de la population, raison pour laquelle il a initié unegrande réflexion sur l’élaborationdes PLQ, dont les résultats devraientêtre livrés à la fin de l’été.�

Les présentations de MM. Longchampet Andersen sont disponibles surle site de la CCIG, www.ccig.ch,sous « Informer», rubrique «Genèveen thèmes».

suite de la page 5

1 Consulter la brochure «La densité bâtie : un indice clé», téléchargeable sur le site duDépartement de l’urbanisme.

Genève en thèmes: Des conférences pour mieux comprendre les enjeux du canton

Allongement de l’espérance de vie, globalisationdes échanges marchands, généralisation desmoyens de communication instantanés sont autantde bouleversements profonds qui affectent notresociété. De nouvelles questions se posent, quinécessitent d’imaginer de nouvelles réponses. En2013, année électorale, les citoyennes et citoyensseront appelés à choisir ceux qui les gouvernent et,par là-même, à choisir parmi différentes visions dela société. Pour effectuer des choix pertinents etinformés, il importe de comprendre les grands

enjeux auxquels est confronté le canton. Telle est l’ambition de ce cycle de conférences qui proposera, demanière accessible, un tour d’horizon des principaux thèmes qui occupent le canton.

Le thème de l’aménagement a ouvert les feux. La prochaine conférence aura lieu le mardi 14 mai, de 12h15à 14h, sur le thème: «Energie: Entre coûts et pénurie, un avenir ensoleillé?».Programme et inscriptions sur www.ccig.ch, agenda des événements.

Quand la CCIG créait du logement…Le prix européen qui vient de couronner le projet derénovation de la cité du Lignon, conçue il y a 50 ans,jette un coup de projecteur opportun sur ce quartierdésormais patrimoine protégé.

La Fondation privée pour la construction des HLM duLignon avait été patronnée par la Chambre de com-merce genevoise, la Fédération suisse des ouvrierssur métaux et l’Union des industriels en métallurgie(UIM). Six cents logements à loyer modéré avaientpu être ainsi créés, suite à l’appel de souscriptiond’obligations lancé par la CCIG et auquel 56 entre-prises avaient répondu. L’Etat, pour sa part, avaitacquis le tiers de la campagne du Lignon pour y réa-liser des HBM, le reste de la propriété étant achetépar des privés, qui ont cédé gratuitement à l’Etat lessurfaces nécessaires à la création de la route du

Lignon ainsi que 40000 m2 pour la construction d’équipements publics. Cette coopération, une première enSuisse, avait été saluée comme une belle démonstration de ce que pouvait produire une alliance entre le patronatet les ouvriers pour faire face à la pénurie de logements.

En 1953, la Chambre de commerce avait mis sur pied une Fondation HLM afin de participer à la production delogements, partant du principe que, si l’Etat s’occupait de loger les personnes économiquement faibles, ilincombait aux privés de construire pour les personnes actives, mais ne disposant toutefois pas des revenus leurpermettant de se loger dans les constructions neuves de plus haut standing. En 1965, la Fondation avait missous toit plus de 1000 logements. Parallèlement, la CCIG avait vivement engagé le Département des financesà recourir aux fondations de prévoyance pour financer la construction de logements.

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2013Sponsors Co-sponsors Partenaires

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La visioconférence, un outilqui a déjà fait ses preuves.Tous les professionnels le savent:les temps de transports sont desmoments de non ou de moindre pro-ductivité. Non seulement ils ont uncoût (achat de billets d’avion, dépla-cement en voiture, train…), mais, enplus, s’y ajoute le coût humain, quicontribue largement à accroître lecoût global du déplacement.

C’est pourquoi la visioconférence,déjà largement utilisée en entre-prise, se positionne comme l’un desoutils de travail collaboratifs les plusproductifs (Skype et autres systèmesplus poussés). En effet, la visiocon-férence permet de réunir rapide-ment des collaborateurs ou parte-naires distants sans engendrer unelogistique ou des investissementsfinanciers importants.

À grande échelle?S’il est certain que la visioconfé-rence présente un réel avantage enmatière de coût et de gain detemps, pourquoi ne pas l’appliqueraux conférences, lancements deproduits, congrès ou forum internationaux et autres événe-ments de grandes tailles?

Réalisée en France pour l’un de nosclients, une conférence a réuni 480médecins et chercheurs invités dansl’une des treize villes à choix, le toutcoordonné depuis Paris, sur le mêmeprincipe que la télévision en multi-

plex. Il en a résulté un débat trèsanimé entre les orateurs des treizescènes, un gain de temps pour tousles participants aux agendas trèschargés et une grande richesse sur leplan des contenus. Notre client estd’ailleurs en train de revoir sa straté-gie événementielle mondiale dans cesens, prenant aussi en compte ladiminution considérable des émana-tions de CO2 générées par de nom-breux déplacements sur de grandesdistances qu’elle permet.

Nos solutions permettent de s’af-franchir des temps de latence dansles échanges et garantissent uneimage de haute qualité permettantla projection sur grand écran, offrantaux participants une expérience liveinédite, vivante et réactive. De laconception design à la productiontechnique, nous vous proposons unesolution sur-mesure, idéalementadaptée à votre événement.�

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La construction durable:un axe majeur de notre stratégie

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Le «développement durable» est dans tous les médias. Souvent, le sens decette expression est galvaudé; il s’agit d’une simple étiquette destinée àmettre en valeur un produit ou un service. Ce n’est pas le cas chez Losinger

Marazzi, où le développement durable est un axe essentiel de la stratégie d’entreprise, qui per-met de proposer des solutions écologiques et économiques pour l’ensemble du cycle de vie desbâtiments. Losinger Marazzi contribue en outre au bien-être de tous en élaborant, en collabo-ration avec ses clients, des projets qui concourent à une meilleure qualité de vie pour les occu-pants, tout en répondant aux enjeux de l’avenir.

Toute dynamique économique s’ac-compagne d’une intense activité deconstruction: construction d’infra-structures, de bâtiments de produc-tion, de logements. Cela ne va passans une consommation de res-sources, de réserves foncières etd’énergie. La tension qui peut en

résulter constitue un sujet particuliè-rement sensible dans nos régions lesplus densément peuplées et imposeun positionnement clair des entre-prises concernées. En tant que filialedu groupe Bouygues Construction,qui intervient dans le monde entier,Losinger Marazzi a, très tôt, axé sa

stratégie d’entreprise sur les prin-cipes du développement durable. Lesprojets que Losinger Marazzi réalisepour ses clients doivent améliorer lebien-être des usagers tout en limi-tant au maximum l’empreinte écolo-gique. Cette approche s’applique defaçon très large: choix du site, urba-nisme, architecture, éco-conception,phase de construction et d’exploita-tion et, enfin, déconstruction avec lerecyclage des matériaux.

Bouygues Construction investitchaque année plus de 30 MCHFdans la recherche et le développe-ment au travers de collaborationsavec les universités et l’industrie, afinde développer de nouvelles compé-tences, de nouveaux procédés etmatériaux. Losinger Marazzi est,parmi les principaux acteurs de sesmétiers, la seule entreprise qui soiten mesure d’offrir un panel de compétences aussi large à sesclients. Elle a étendu le concept deconstruction durable à tous les secteurs, du bâtiment isolé à l’amé-nagement de quartiers entiers, enpassant par les grands projets indus-triels. Les projets Eikenøtt à Gland(VD), Im Lenz à Lenzburg (AG) ouencore Greencity à Zurich en sontdes exemples probants.�

Ecoquartier Eikenøtt à Gland (VD).

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2013Sponsors Co-sponsors Partenaires

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IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3300 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Fabienne Delachaux, Philippe Meyer,Géraldine Siegenthaler, Alexandra Rys

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression:SRO-KUNDIG SA -Genève

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4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

La nouvelle loi fédérale sur le CO2

pour 2013-2020 est en vigueurdepuis le 1er janvier 2013. Les entre-prises souhaitant le remboursementde la taxe sur les combustibles fos-siles pour 2013 doivent s’annoncerd’ici au 31 mai à l’Office fédéral del’environnement (OFEV), et d’ici au31 août 2013 pour remboursementdès le 1er janvier 2014.

Sont concernées les entreprisesémettant plus de 100 t de CO2 paran (= 40000 l de mazout consom-més) et dont le secteur d’activitésfigure en annexe de l’Ordonnancesur le CO2.

En contrepartie, la Confédérationexige de l’entreprise la mise en

œuvre et le suivi de toutes lesactions rentables améliorant sa performance énergétique, via auditet convention d’objectifs.

La variante 1 de l’article «grandsconsommateurs» de la loi gene-voise sur l’énergie est une desoptions qui s’offrent à ces grandsconsommateurs.�

� POUR EN SAVOIR PLUS: Agence de l’Energie pourl’Economie, tél. 032 933 88 55,[email protected]

Compléments d’information sur lesite de l’Office cantonal de l’énergieMidi de la Chambre

Jeudi 23 mai 2013, de 12h à 14h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch - Agenda des événements

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� INFORMATIONS:

Philippe Meyer - tél. 022 891 91 11

Genève en thèmes:«Energie: Entre coûtset pénurie, un avenirensoleillé?»

Exemption de lataxe CO2 pour 2013?Dépôt de la demande avant le 30 mai!

Mardi 14 mai 2013 de 12h15 (accueil dès 12h) à 14hCCIG, bd du Théâtre 4, Genève

En 2014, soyezpartenaire de la CCIG!

Comment l’énergie est-elle consom-mée à Genève? Y a-t-il des poten-tiels d’économie? Quelle est la poli-tique cantonale de l’énergie?

Afin d’aborder ces questions, laCCIG invite les personnes intéres-sées à venir dialoguer avec PierreMaudet, conseiller d’Etat en chargede la politique publique «Energie»,Jérôme Faessler, collaborateur scien-

tifique à l’Université de Genève, etGilles Garazi, responsable du projetéco21 de SIG.

Cette conférence, deuxième ducycle intitulé «Genève en thèmes»,sera suivie d’un cocktail déjeuna-toire.�

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www.petitsdejeuners.ch - 10 jours avant l’événement

Le nouveau droitcomptable

Petit déjeuner des PME et start-up

Vendredi 31 mai 2013 de 18h15 à 10h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Organisés par le Service de la promotion économique du cantonde Genève et ses partenaires, dontla CCIG, les Petits déjeuners des

PME et des start-up ont pourobjectif de former et d’informer lesentrepreneurs, mais aussi de favori-ser le réseautage.