CCIGinfo no 10 - 2009

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info Mensuel Décembre 2009 No 10 Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Editorial Sommaire Editorial: Penser différemment p. 1 L’innovation, facteur de croissance p. 1-2 Les entreprises, dindons de la farce? p. 3 Commerce international p. 4 Vie de la Chambre p. 5 Fiche pratique RH p. 6 Info santé p. 7 Agenda p. 8 Chaque mois, en collaboration avec Geneva Business News, le média des Ressources Humaines et du marché de l’emploi, explorez un aspect de Une délégation officielle de 60 entreprises de Suisse romande spécialisées dans le « cleantech », emmenée par Pierre-François Unger, s’est rendue à Abu Dhabi. L’Emirat devient un acteur majeur des technologies vertes et durables. L’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) y a établi son siège. Retrouvez la rubrique «Info santé» réalisée grâce à la collaboration de la Clinique des Grangettes. Ce mois-ci, présentation du service de néonatalo- gie l’un des plus importants de Suisse, avec le Dr Pierre Klauser, pour mieux comprendre le miracle de la vie. L’innovation se nourrit de l’inven- tion qu’elle prolonge et à laquelle elle donne une dimension applica- tive donc commerciale. L’entrepreneur joue, dans ce proces- sus, le rôle d’intermédiaire entre le premier stade, le prototype ou l’idée, et le dernier, la réussite commerciale, qu’il convient de préparer au mieux pour espérer avoir une chance de succès. Entre ces deux points, une série d’étapes, difficiles, qui ont pour nom: preuve du concept, industriali- sation, business model, financement, acceptation du marché, etc. Une destruction créatrice Néanmoins, la distinction qui pour- rait encore exister entre l’inventeur et l’entrepreneur tend à s’éteindre car, de plus en plus, celui qui invente se confond avec celui qui cherche à diffuser. Les écoles ou les universités, notamment technolo- giques, proposent des cours d’entre- preneuriat qui ont favorisé l’émer- gence d’innovateurs portant la dou- ble casquette de spécialiste du métier de base et d’entrepreneur. Le résultat n’en reste pas moins identique, une innovation réussie conduit, d’après Joseph Schumpeter l’économiste de référence sur le sujet, à une « destruction créatrice », c’est-à-dire que les produits (biens ou services) ou les procédés nou- veaux détruisent les anciens tout en générant un profit qui récompense la prise de risque. Avec cette idée, l’économiste explique que les inno- vations jouissent d’une sorte de monopole temporaire qui leur assure une rente de position, donc une création de valeur pour les acteurs innovants et une destruction pour les plus statiques. Un darwi- nisme du marché, en quelque sorte! Ce concept a rencontré, depuis plus de 50 ans, un écho très favorable car il explique non seulement la croissance endogène mais égale- ment toute l’évolution économique. page 6 > Pouvoirs publics et croissance Les innovations génè- rent dynamisme écono- mique et croissance à long terme. Aussi bien celles, et il ne s’agit pas de les dénigrer car elles représentent la grande majorité, qui avancent modestement en apportant une simple amélioration que les innovations de rupture, qui rompent totalement avec ce qui existait auparavant. C’est pourquoi les pouvoirs publics et les associations qui défendent cer- taines conditions cadre investissent dans une politique de soutien à l’in- novation. Une recommandation de l’OCDE va d’ailleurs dans ce sens : « Dans leur action, les pouvoirs publics doivent donc mettre l’accent sur le renforcement de la capacité d’innovation, de création et d’utilisa- Penser différemment L’ouverture des marchés a créé un espace d’affaires toujours plus vaste pour nos entreprises. Le bénéfice est évident: dans un pays exigu, il y a des limites à la croissance: finance, horlogerie, sciences de la vie n’au- raient jamais connu un aussi fort développement sans l’ouverture des marchés. Gagner sur ce terrain n’est possible que si l’on a une longueur d’avance. Innover, c’est la conserver. L’innovation n’est cependant pas uniquement le lot des exportateurs. L’ouverture des marchés offre éga- lement un plus grand choix pour les consommateurs, résidents ou visiteurs: consommer ici plutôt qu’ailleurs, venir à Genève plutôt qu’aller ailleurs, un choix qui n’est pas seulement fonction du prix, mais également du service, de la qualité et de l’originalité. Cultiver la différence, c’est innover. La prospérité du canton dépendra de la capacité de nos entreprises à inno- ver. Alors comment? Innover est avant tout un état d’esprit: embras- ser l’idée de changement, détester l’immobilisme, remettre en question les acquis, croire en la différence, vaincre ses appréhensions, avoir confiance, savoir dire oui à la nou- veauté et voir le futur positivement. Tout un programme, que l’on se plaît à croire, en cette année électo- rale, qu’il ne hantera pas seulement l’esprit de nos entreprises et du monde académique, mais qu’il ins- pirera tous les acteurs de ce canton, car innover, c’est penser différem- ment et Genève en a bien besoin. François Naef Président suite en page 2 > page 7 > Durant une année, sur la façade d’Uni Dufour, se sont affichés, au-dessus de la phrase «inventer, c’est penser à côté» d’Einstein, artistes, scientifiques et philosophes. D’entrepreneurs, nulle trace. Sans doute avait-on considéré qu’ils n’avaient pas leur place au Panthéon universitaire genevois puisqu’ils n’inven- taient rien. Et pourtant ils innovent ! tion des connaissances de nos éco- nomies. […] L’une des tâches essen- tielles des pouvoirs publics est de mettre en place des conditions qui incitent les entreprises à engager les investissements et les efforts d’inno- vation indispensables à la poursuite du progrès technique.» Un environnement favorable Pour se développer, l’innovation requiert un environnement propice. Info santé page 4 > la vie quotidienne en entreprise, grâce aux fiches pratiques RH. Découvrez dans ce numéro com- ment passer au télétravail. Fiche pratique RH Commerce international Linnovation, facteur de croissance illustration: Alberto Antoniazzi - www.albertoantoniazzi.com

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Décembre 2009

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infoMensuel

Décembre 2009

No 10

Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève

Editorial

SommaireEditorial : Penser différemment p. 1L’innovation, facteur de croissance p. 1-2Les entreprises, dindons de la farce? p. 3Commerce international p. 4Vie de la Chambre p. 5Fiche pratique RH p. 6Info santé p. 7Agenda p. 8

Chaque mois, en collaboration avecGeneva BusinessNews, le média des

Ressources Humaines et du marchéde l’emploi, explorez un aspect de

Une délégation officielle de 60entreprises de Suisse romande spécialisées dans le «cleantech»,emmenée par Pierre-François Unger,s’est rendue à Abu Dhabi. L’Emiratdevient un acteur majeur des technologies vertes et durables.

L’Agence internationale de l’énergierenouvelable (IRENA) y a établi sonsiège.

Retrouvez la rubrique «Info santé»réalisée grâce à la collaboration de laClinique des Grangettes. Ce mois-ci,présentation du service de néonatalo-gie l’un des plus importants de Suisse,avec le Dr Pierre Klauser, pour mieuxcomprendre le miracle de la vie.

L’innovation se nourrit de l’inven-tion qu’elle prolonge et à laquelleelle donne une dimension applica-tive donc commerciale.

L’entrepreneur joue, dans ce proces-sus, le rôle d’intermédiaire entre lepremier stade, le prototype ou l’idée,et le dernier, la réussite commerciale,qu’il convient de préparer au mieuxpour espérer avoir une chance desuccès. Entre ces deux points, unesérie d’étapes, difficiles, qui ont pournom: preuve du concept, industriali-sation, business model, financement,acceptation du marché, etc.

Une destruction créatriceNéanmoins, la distinction qui pour-rait encore exister entre l’inventeuret l’entrepreneur tend à s’éteindrecar, de plus en plus, celui quiinvente se confond avec celui quicherche à diffuser. Les écoles ou lesuniversités, notamment technolo-giques, proposent des cours d’entre-preneuriat qui ont favorisé l’émer-

gence d’innovateurs portant la dou-ble casquette de spécialiste dumétier de base et d’entrepreneur.

Le résultat n’en reste pas moinsidentique, une innovation réussieconduit, d’après Joseph Schumpeterl’économiste de référence sur lesujet, à une «destruction créatrice»,c’est-à-dire que les produits (biensou services) ou les procédés nou-veaux détruisent les anciens tout engénérant un profit qui récompensela prise de risque. Avec cette idée,l’économiste explique que les inno-vations jouissent d’une sorte demonopole temporaire qui leurassure une rente de position, doncune création de valeur pour lesacteurs innovants et une destructionpour les plus statiques. Un darwi-nisme du marché, en quelque sorte!Ce concept a rencontré, depuis plusde 50 ans, un écho très favorablecar il explique non seulement lacroissance endogène mais égale-ment toute l’évolution économique.

page 6 >

Pouvoirs publics etcroissanceLes innovations génè-rent dynamisme écono-mique et croissance àlong terme. Aussi biencelles, et il ne s’agit pasde les dénigrer car ellesreprésentent la grandemajorité, qui avancentmodestement enapportant une simpleamélioration que lesinnovations de rupture, qui rompenttotalement avec ce qui existaitauparavant.

C’est pourquoi les pouvoirs publicset les associations qui défendent cer-taines conditions cadre investissentdans une politique de soutien à l’in-novation. Une recommandation del’OCDE va d’ailleurs dans ce sens:«Dans leur action, les pouvoirspublics doivent donc mettre l’accentsur le renforcement de la capacitéd’innovation, de création et d’utilisa-

Penserdifféremment

L’ouverture des marchés a créé unespace d’affaires toujours plus vastepour nos entreprises. Le bénéficeest évident: dans un pays exigu, il ya des limites à la croissance: finance,horlogerie, sciences de la vie n’au-raient jamais connu un aussi fortdéveloppement sans l’ouverture desmarchés. Gagner sur ce terrain n’estpossible que si l’on a une longueurd’avance. Innover, c’est la conserver.L’innovation n’est cependant pasuniquement le lot des exportateurs.L’ouverture des marchés offre éga-lement un plus grand choix pourles consommateurs, résidents ouvisiteurs: consommer ici plutôtqu’ailleurs, venir à Genève plutôtqu’aller ailleurs, un choix qui n’estpas seulement fonction du prix,mais également du service, de laqualité et de l’originalité. Cultiver ladifférence, c’est innover.La prospérité du canton dépendra dela capacité de nos entreprises à inno-ver. Alors comment? Innover estavant tout un état d’esprit: embras-ser l’idée de changement, détesterl’immobilisme, remettre en questionles acquis, croire en la différence,vaincre ses appréhensions, avoirconfiance, savoir dire oui à la nou-veauté et voir le futur positivement.Tout un programme, que l’on seplaît à croire, en cette année électo-rale, qu’il ne hantera pas seulementl’esprit de nos entreprises et dumonde académique, mais qu’il ins-pirera tous les acteurs de ce canton,car innover, c’est penser différem-ment et Genève en abien besoin.

François NaefPrésident

suite en page 2 >

page 7 >

Durant une année, sur la façade d’Uni Dufour, se sont affichés, au-dessus dela phrase «inventer, c’est penser à côté» d’Einstein, artistes, scientifiques etphilosophes. D’entrepreneurs, nulle trace. Sans doute avait-on considéré qu’ilsn’avaient pas leur place au Panthéon universitaire genevois puisqu’ils n’inven-taient rien. Et pourtant ils innovent!

tion des connaissances de nos éco-nomies. […] L’une des tâches essen-tielles des pouvoirs publics est demettre en place des conditions quiincitent les entreprises à engager lesinvestissements et les efforts d’inno-vation indispensables à la poursuitedu progrès technique.»

Un environnement favorablePour se développer, l’innovationrequiert un environnement propice.

Info santé

page 4 >

la vie quotidienne en entreprise,grâce aux fiches pratiques RH.Découvrez dans ce numéro com-ment passer au télétravail.

Fiche pratique RHCommerce international

L’ innovation,facteur de croissance

illustration: Alberto Antoniazzi - www.albertoantoniazzi.com

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Celle-ci passe par une politiqued’éducation riche et développée quiaura un impact direct sur laRecherche et le Développement(R&D). Les marchés doivent être lesplus ouverts possibles avec les moinsd’entraves afin d’augmenter l’impor-tance des potentielles rentes de posi-tion. Une protection intellectuelleefficace est aussi un gage d’innova-tion. Le niveau des taux d’intérêts,les infrastructures physiques (routes,transports) ou institutionnelles (cré-dit, commercialisation) jouent aussiun rôle prépondérant.

Ces éléments ont de l’importancedans la mesure où ils permettent deconcevoir une véritable politique del’innovation sur laquelle s’appuie lacroissance. Les Etats européens,Suisse incluse, l’ont compris depuisl’an 2000 et les objectifs de Lisbonnele confirment: 3% du PIB des paysdoit être investi dans la R&D, unefaçon de soutenir les entrepreneursdans leur capacité à transformer de laconnaissance en innovation et demaintenir les impératifs de croissance.

L’innovation sans limiteComme toujours, lorsqu’une idée, enl’occurrence coupler l’innovation à lacroissance, est érigée en dogme éta-tique, il convient de conserverquelque circonspection. Il n’appar-tient à personne de remettre encause l’innovation tant elle est liée àl’histoire de l’homme. La recherche,la volonté d’améliorer un processusou un produit, rien n’est plushumain. En revanche, assigner à l’in-novation la fonction de soutien prin-cipal de la croissance, c’est la limiterdans ses possibilités. Cela équivaut àprivilégier certains domaines en rai-son d’une rentabilité immédiate sansdonner de chances à d’autres sec-teurs aux bénéfices moins sûrs.

Les limites de l’innovation nedevraient être que celles de l’esprit!�

Frédéric Vormus

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2 No 10 / Décembre 2009

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B o u t i q u e Va c h e r o n C o n s t a n t i n 7, Q u a i d e l ’ Î l e 12 0 4 G e n è v e T é l . 0 2 2 316 17 4 0 F a x 0 2 2 316 17 41

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Reconnaître l’innovationUn homme incarne l’innovationà Genève: Jesús Martin-Garcia.Il est le directeur d’Eclosion, unincubateur spécialisé dans lessciences de la vie.

Comment reconnaît-on une véritable innovation et com-ment fait-on pour en décelerla valeur économique (le proces-sus d’évaluation)? Dans les sciences de la vie, le pre-mier critère est toujours l’existenced’un véritable besoin médical carc’est ce qui représente le potentieldu marché. Et la meilleure per-sonne pour valider ce besoin est le

praticien du domaine. Il faut alorsétablir la relation entre le besoinmédical et le résultat que pourraitapporter un produit basé sur l’in-novation en question: quel serait lebénéfice clinique espéré par rap-port à ce qui existe aujourd’hui ouce qui est déjà en développement?

Si le résultat médical semble envaloir la peine alors se posent toutesles questions relatives à la faisabilitédu développement. La qualité etl’originalité de la technologie sontun point de départ pour estimer leschances de succès d’une nouvelleapproche. Viennent ensuite les pos-sibilités liées à la propriété intellec-tuelle et les éventuelles dépen-dances à d’autres brevets antérieurs.Puis la faisabilité technique doit êtreétablie. Dans le domaine dessciences de la vie, un développe-ment de nouveaux produits prendsouvent entre 10-15 ans alors, avantde se lancer, il est indispensable de

faire une analyse détaillée! Même sicela ne supprimera pas le risqued’échec car la biologie réserve beau-coup de surprises…

Une fois que cette analyse a étéeffectuée, la valeur économiqueentre en jeu. Le bénéfice médicalet le marché auxquels pourraitaspirer un tel produit justifient-ilsles investissements et les risquesnécessaires à son développement?Même si la levée de fonds pourdes projets innovants est véritable-ment astreignante, les projetséchouent rarement dans cette der-nière étape, car tout besoin médi-cal qui a une chance d’être satisfaitpeut et doit trouver un cheminpour son développement. Le cas leplus fréquent est le financementprivé. Mais il arrive aussi que desproduits à haute valeur médicalemais à peu d’intérêt commercialpuissent être développés à traversdes fondations à but non lucratif.

Quels sont les ingrédients pourpasser de cette innovation à dela création de valeurs?La clé est dans l’assemblage des com-pétences qui vont permettre de pas-ser de l’innovation, issue de connais-sances très pointues mais le plussouvent «mono-domaine», au pro-duit qui par définition demande unetrès grande multidisciplinarité. Parexemple, la découverte d’un nouvelenzyme par la biologie moléculairepeut offrir une nouvelle cible théra-peutique. Mais pour réaliser cetteopportunité, il va falloir assembler dessavoir-faire en clinique, en chimiemédicinale, en bioinformatique, enpharmacologie, en procédures règle-mentaires, etc. C’est là que résidentles forces d’Eclosion: pouvoir assem-bler toutes ces compétences qui exis-tent dans notre région, les mettreau service d’un projet et, s’il y a uneopportunité clinique et économique,investir les capitaux nécessaires audémarrage d’une nouvelle entreprise.

id Quantique, de l’innovation à l’entrepriseLauréate du Prix de la JeuneIndustrie, la société id Quantiquea transformé, de façon particuliè-rement innovante, l’optiquequantique – la science des faibles intensités lumineuses - enréussite entrepreneuriale. Sondirecteur Grégoire Ribordy s’enexplique.

Quelle est votre activité? En fait, id Quantique a trois activi-tés. Nous proposons du chiffre-ment de réseaux informatiques. Ceprocédé s’adresse à des sociétésayant des grands besoins en sécu-rité et qui peuvent de cettemanière protéger leurs échangesde données. Nous développons

également des instruments demesures scientifiques. Et, commedernière activité, nous produisonsdes accessoires informatiques quigénèrent des nombres de manièrealéatoire, pour des loteries ou desjeux en ligne, comme le poker.

Des domaines d’application différents qui reposent sur unsocle commun? Oui, la technologie de base quenous avons développée et qui per-met de travailler avec de faiblesintensités lumineuses. Le photonest la particule élémentaire de lalumière. Ses propriétés sontdécrites par la physique quantique.Cette physique diffère de la «tradi-

tionnelle» car elle intègre la notiond’aléatoire.

On va utiliser cette propriété pourenvoyer des photons sur un miroirsemi-réfléchissant. Ils vont alorssoit se réfléchir, soit traverser lemiroir. On place un détecteur quiva déterminer si le photon a tra-versé ou s’est réfléchi. En fonctiondes résultats, on lui assigne le chif-fre zéro ou un. L’opération estrépétée de nombreuses fois, trèsrapidement, permettant de générerainsi des nombres aléatoires.

Où se trouve l’innovation? A deux niveaux. En premier lieu,dans l’utilisation des photons pour

générer des chiffres aléatoires. Cecin’avait jamais été fait. Une vraieinnovation disruptive! En secondlieu dans sa traduction en produit.Les instruments de mesure ontd’abord été développés car ilsétaient plus faciles à réaliser et com-mercialiser. Les produits de chiffre-ment, qui représentent le plus grospotentiel mais qui nécessitent deplus grands investissements, ont étéintroduits en dernier.

Jesús Martin-Garcia, directeur d’Eclosion

La marche aléatoire des photons produitsau coeur du Soleil.

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No 10 / Décembre 2009 3

diminuer les coûts de cescomplémentaires, puisque notreentreprise à but non lucratif et sansactionnaires ne doit pas verser dedividendes, ni financer un appareil devente coûteux.

Diminuer les coûts, vraiment?EC : Tout à fait! Les caisses-maladie etles assureurs-accidents privés réalisentdes gains allant jusqu’à 60% de laprime nette des complémentaires(chiffres 2000-2006 de l’Office fédéraldes assurances privées). Nos frais degestion de l’assurance nereprésentent que 8% environ. Ceséconomies pour nos entreprisesassurées stimuleraient la concurrence.

Et la partie 2? EC : Elle a pour but d’optimiserl’organisation de la Suva et depréciser ses activités accessoires.L’examen de cette partie est reporté.Nous le regrettons car la CSSS-Nl’avait accepté. On perd du tempsalors que la LAA n’a plus été adaptéeà la réalité du marché depuis 1984 etque le projet vise à l’adapter auxexigences d’une assurance socialemoderne et saine.

Quelles sont ces activités?EC : Par exemple, l’exploitation denos deux cliniques de réadaptation

Où en est cette révision?EC : Le 11 juin, le Conseil national adécidé d’entrer en matière sur leprojet 1, ce qui revient à le renvoyer àla Commission de la Sécurité Socialeet de la Santé publique du Conseilnational (CSSS-N), et a reportél’examen du projet 2 car il veut traiterles deux objets ensemble.

De quoi traite la partie 1?EC : Elle traite notamment des pres ta -tions d’assurance et de dispositionstechniques, telles que les assurancescomplémentaires LAA, le gain maxi -mal assuré, la rente minimale, etc.

Vos priorités?EC : En fait, j’en ai deux. D’une part,corriger la surindemnisation à l’âgede la retraite qui génère des coûts

importants en chargeant les primesprofessionnelles et non profes -sionnelles payées par les employeurset les salariés. D’autre part, appliquernos prescriptions fédérales en matièrede prévention et de sécuritéégalement aux entreprises étrangèresqui exécutent des travaux en Suisse.

Vous n’évoquez pas lescomplémentaires?EC : Vous mettez le doigt sur un pointsensible. Effectivement, nosentreprises assurées sont aujourd’huidans l’impossibilité de souscrire cheznous une complémentaire LAA.Pourtant, il y a là une opportunité defaire d’une pierre deux coups. D’unepart, diminuer la surchargeadministrative des entreprises, desPME en particulier, et d’autre part,

qui favorisent la réinsertion rapide etle traitement des cas pour lesassurances qui ne peuvent ou neveulent pas mettre en place uneinfrastructure supplémentaire etcoûteuse.

Comment va se poursuivrecette révision?EC : Comme évoqué, la partie 1retourne à la case départ. En l’état,on ne peut rien dire d’autre ; il fautsimplement espérer que les entre -prises ne soient pas les dindons de lafarce. Car elles bénéficient d’unsavoir-faire largement reconnu: dansson message, le Conseil fédéral aqualifié la Suva, je cite, «de l’un desconcepteurs de standards les plusimportants et les plus innovateurs».

Ce qui profite à la collectivitépublique…EC : En effet, la Suva, c’est mieuxqu’une assurance. En combinantefficacement prévention, assuranceet réadaptation, nous faisons aussiœuvre de service public avec desactivités et des compétences quiprofitent à tous. Par exemple, enmatière de sécurité au travail etdurant les loisirs, de médecine dutravail et de réadaptation, de tarifsmédicaux, de développementd’outils de gestion par internetcomme les déclarations d’accidentset de salaires et l’échange desradiographies. Sans parler de notre«new case management», une priseen charge des accidentésaujourd’hui largement copiée,

laquelle nous a valu le Prix del’Innovation 2004 décerné parl’Assurance Suisse.

La Suva dérange-t-elle?EC : Peut-être. Comme l’a montré uneétude universitaire commandée par leConseil fédéral, pour chaque francinvesti dans le système Suva, 95 ct.retournent aux assurés, alors quechez les assureurs privés, ce montantn’est que de 80 ct.

La performance économique…EC : Pas seulement. Outre l’orientationclients et résultats, nous attachonsbeaucoup d’importance audéveloppement de notre personnelainsi qu’à notre responsabilité sociale.Ce sont les fondamentaux del’excellence selon la FondationEuropéenne pour le Management dela Qualité (EFQM). Le 5 mars dernier,la Suva a reçu l’ESPRIX Award 2009en business excellence, la plus hautedistinction de ce type attribuée dansle monde économique suisse. Noussommes la première assurance enSuisse, de surcroît la premièreentreprise de droit public, autonomeet non subventionnée, à décrocher ceprix EFQM. La nouvelle n’a guère étérelayée en Suisse romande; il sembleque la qualité n’intéresse quelorsqu’elle fait défaut.�

Propos recueillis par Henri MathisSuva, Communication d’entreprise

La révision de la loi fédérale sur l’assurance-accidents (LAA) progresse lentement comme nousl’explique Edouard Currat, membre de la Direction générale de la Suva.

Publirédactionnel

Révision LAA:Les entreprises, dindons de la farce?

Edouard Currat, membre de la Direction générale de la Suva

La qualité n’intéresseque lorsqu’ellefait défaut

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Pour plus d’informations :contacter Philippe Meyer au 022 819 91 26 - [email protected]

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4 No 10 / Décembre 2009

Air BerlinAir Berlin relie Genève à Pristinaune fois par semaine.www.airberlin.com

NorwegianLa compagnie low cost scandinaveassure ou renforce ses liaisons versles trois villes suivantes :Copenhague, Oslo et Stockholm.www.norwegian.com

BabooCet hiver Baboo dessert trois nou-velles destinations : London City,Milan-Malpensa et Marseille. Grâceau renforcement de ses partenariats,notamment avec Air France, la com-pagnie est présente sur plus de 18routes au départ de l’AIG.www.flybaboo.com

Le 26 octobre dernier a eu lieul’inauguration officielle des nou-veaux espaces du terminal T1+ del’Aéroport International de Genève(AIG). Depuis 2006, ce dernier s’estlancé dans un vaste programme demodernisation de ses infrastructures(programme GVA+). La surface del’aéroport a augmenté de 40% etun contrôle de sûreté centralisé aété mis en place (13 points d’ins-pection) afin d’assurer un serviceoptimal auprès des passagers. D’icià 2015, pas moins de 400 millionsde francs seront de nouveau inves-tis par l’AIG. A cette même date,selon estimations, près de 17 mil-lions de passagers transiteront parcet aéroport. Cet essor s’accom-pagne de nouvelles dessertes.

sadeur sur place, M. Brülacht, qui aobtenu qu’un quartier de la ville soitcréé par et pour des entreprises etdes institutions helvétiques. La pre-mière partie du projet sera terminéeen 2011 et la finalisation de cette villeécologique est prévue pour 2018.

La délégation suisse a offert à sesparticipants une opportunité uniquede mettre en valeur leurs technolo-gies et de leur savoir-faire en matièrede «cleantech». Elle a égalementpermis à Genève de montrer savolonté de coopérer dans ce secteuravec Abu Dhabi. Cette mission anotamment permis de rencontrerdes décisionnaires politiques et éco-nomiques et de discuter de collabo-

rations concrètes, tels que des pro-jets de coopération ciblée en matièrede formation et de recherche.

Enfin, ce voyage a fournil’occasion à la CCIG de rappeler aux dirigeants des Emirats arabes unis

l’intérêt qu’ils auraient à signer laConvention d’Istanbul (qui réglemente les carnets ATA) etd’adhérer au système ATA.

Plus d’informations sur le projet deMasdar City : www.swiss-village.com

Commerce international

Transport aérien

travers le projet de construction deMasdar City. Cette ville de l’avenirse basera sur une utilisation maxi-male des énergies renouvelables etle recyclage des déchets.

La Suisse a été dès le début partieprenante du projet de Masdar City,grâce à la diligence de son ambas-

Du 16 au 20 octobre dernier,Pierre-François Unger a emmenéà Abu Dhabi une mission écono-mique, organisée par l’OPI etcomposée de 60 entreprisesromandes du domaine des«cleantech». L’Emirat d’AbuDhabi se profile, en effet,comme un centre régional decompétences en matière de technologies vertes et durables.Ce que confirme le récent choixd’y établir le siège de l’AgenceInternationale des EnergiesRenouvelables.

Abu Dhabi a également pour ambi-tion de devenir le centre mondialdes cités du futur, en particulier à

universelle 2010 sur le thème: «Bestwater, Best urban life», ren con tresofficielles, visites d’entre pri ses, entre-tiens individuels et personnalisés avecdes entreprises locales, conseils sur lafaçon d’approcher ce marché.Partenaires : LGR, OPE

CHINE 7-14 juin 2010Public cible: Entreprises activesdans les secteurs du développementdurable, de l’énergie et de l’environnementLieu: Shanghai, WuhanObjectifs: participation à l’exposition

visites d’entreprises, entretiens indi-viduels et personnalisés avec desentreprises locales, conseils sur lafaçon d’approcher ce marché.Partenaires : CCLAS, OPI

BRESIL 23-31 octobre 2010Public cible: Horlogerie/ bijouterie,santé / bien-être, sécuritéLieu: Rio, Sao Paolo, etc.Objectifs : rencontres officielles,

Les chefs d’entreprises et les indépendants construisent leur réussite sur l’amour de leur métier et le génie qui leur est propre. Ils consacrent le meilleur de leur temps et toute leur énergie à leur profession. Ils souhaitent un minimum de charges administratives.

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Délégation officielle de 60 entreprises de Suisseromande à Abu Dhabi

Principales missionséconomiques organiséespar la CCIG en 2010

Masdar City

La délégation romande à Abu Dhabi

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En savoir plus: 022 819 91 11

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No 10 / Décembre 2009 5

Vie de la Chambre

PartenairesCo-sponsors

Sponsors

LA COMPAGNIE DU BIEN ETREEntreprise de plafond tendu,acoustique, étanchéité et piscinewww.lacompagniedubienetre.ch

LINGOTANumérisation d’œuvres d’artwww.lingota.ch

MELINA CHATELLARDMonitrice de ski

NEVICOM SAVisioconférence et room automationwww.visioconference.ch

PANCOSMA SASociété de production de produitspour animauxwww.pancosma.com

SESAME Global Solutions SàrlConciergerie d’entrepriseswww.sesame-info.com

SOLUTIONSAVOCATSCabinet d’avocatswww.solutionsavocats.ch

SWISS-CHINA TOURISM MANAGEMENT SATourisme management

TOLSTOY ASSOCIATESBusiness & organisationaldevelopmentwww.tolstoyassociates.com

APEC DiffusionEntreprise d’objets publicitaireswww.apec.ch

AXA WinterthurAgence générale d’assurances

CHCHINACORPORATION SàrlConsulting, Services,Projets commerciaux

COLLEGE DU LEMANEcole privéewww.cdl.ch

DAR GANOUMaison d’hôtes et import-exportwww.ryaddarganou.com

EBOOKERSVente de billets d’avions, voituresde location et hôtelswww.ebookers.ch

ELVACARE SASociété de cosmétiqueswww.alpeor.com

EZ ASSOCIATESRecherches de marchés, ConsultingMarketing Internationalwww.ezassociates.ch

FABERGE SUISSE SAHaute joailleriewww.faberge.com

FACTORY 121 SAConfiguration on line de montreset d’objets sur mesurewww.121time.com

GARAGE GW GERVAIXRéparations mécanique automobile

GROUP8 SàrlAtelier d’architecture et d’urbanismewww.group8.ch

HINDUJABANK(Switzerland) LtdBanquewww.hindujabank.com

HOTEL BRISTOLHôtelleriewww.bristol.ch

HOTEL LES NATIONSHôtelleriewww.hotel-les-nations.com

IN-FUSEON SàrlServices marketing etéco-communicationwww.in-fuseon.com

JOSIANE DANIELRéflexologie

KLC Kapital Live CoachingExecutive coaching, coaching relationnel, coaching de groupewww.klc-coaching.ch

Accueildes nouveaux membres

CAPITAL PROXIMITEPlate-forme de rencontre entreinvestisseurs privés et entrepriseswww.capitalproximite.ch

AUTOBRITT SAGarage Automobileswww.autobritt.ch

ADVtools SàrlSociété de sécurité informatiquewww.advtools.com

KBL (Switzerland) Ltd.Private Banking,Banque et Assuranceswww.kblswissprivatebanking.com

LUNIC SAConseillers en communicationd’entreprisewww.lunic.ch

BURSON-MARSTELLER AGAgence de relation, formation etcommunication médiawww.b-m.ch

ZANETTI Ingénieurs-ConseilsIngénierie dans le bâtimentet l’industrie

MIDDLE EAST VIPSociété de conseils pourle Moyen-Orient www.me-vip.com

BOOKDREAMERSStudio de design et commercialisa-tion d’objets décoratifs et utilitaireswww.bookdreamers.com

EVOLUTIONMonsieur Thomas MERZConseils en entreprise

Le dernier Accueil des nouveaux membres de la CCIG a eulieu le 29 octobre 2009. Dix entreprises nouvellementadhérentes y ont participé

Bienvenueaux 27 nouveaux membres admisà la séance du Conseil du 9 novembre 2009

All business is vocal.

L’école de langues rigoureuse vous prépare à relever tous les défis. Grâce à son expérience acquise dans 300 écoles situées dans le monde entier, à son réseau couvrant toutela Suisse et à son solide ancrage genevois, inlingua vous garantit des résultats optimaux. inlingua Genève, centre de langues, rue du Léman 6, T 022 732 40 20, www.inlingua.ch

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6 No 10 / Décembre 2009

Les fiches pratiques ressources humaines

professionnelle, réduction dustress… et risque diminué d’attraper la grippe A! Avecquelques principes de base, il estrelativement facile de faire passerson entreprise au télétravail.

Par rapport à d’autres pays euro-péens, le télétravail n’a pas lacote en Suisse, même s’il est enaugmentation. Pourtant, il offrede multiples avantages, tant pourl’entreprise que pour lesemployés, et permet des gains deproductivité conséquents s’il estcorrectement déployé: plus detemps perdu en transports,management par les résultats,meilleure balance vie privée / vie

Chaque mois, en collaboration avec Geneva Business News, le médiades ressources humaines et du marché de l’emploi, retrouvez les fichespratiques et explorez un aspect de la vie quotidienne en entreprise.

Retrouvez l’article complet sur : www.gbnews.ch

Fiche n°13Comment passer autélétravail

1. Le télétravail est destiné auxtâches intellectuelles ; on netransfère pas une chaîne de mon-tage à la maison! Faites l’inven-taire des postes qui ne nécessitentpas que l’employé soit présentpour travailler.2. Le télétravail implique que vousallez gérer des tâches et desrésultats, non plus de la présenceau bureau. Adaptez vos méthodesde management et d’évaluationen conséquence, vous y gagnerez!3. Comme tout, cela fonctionneramieux si vous partez sur une basevolontaire avec les salariés concer-nés; proposez-leur un tempsd’essai de la formule.4. Vous devez équiper un postede travail à domicile: ordinateur,ligne internet, etc. Les coûts peu-vent être partagés si vous autori-sez leur utilisation privée.5. Votre système informatique(serveurs, mails…) doit permettre

une connexion à distance entoute sécurité; à vérifier avant queles problèmes ne surgissent!6. N’en faites pas trop! Vos colla-borateurs doivent garder une pré-sence physique dans l’entreprise,la socialisation est indispensable ;ne dépassez pas le 50% dutemps de travail en télétravail.7. Le télétravail ne change pasgrand-chose du point de vuelégal ; la Loi sur le travail s’ap-plique à la majorité des cas etl’employé est couvert par la LAAcontre les accidents.8. Faites un point au bout dequelques mois : plus de producti-vité, salariés satisfaits et moinsstressés? alors continuez !9. Dans le cas contraire, évaluezles points négatifs et voyez sivous pouvez y remédier.10. Et si vous en profitiez pourmettre en place de nouveauxoutils de management, commedes gestionnaires de tâches? C’estnotre prochaine fiche!

Prochaine fiche: Gérer ses tâches et workflows

Voici 10 règles à respecter

Vie de la Chambre

PartenairesCo-sponsors

Sponsors

ESTRADE CONSUL-TING SA est spéciali-sée dans la gestiondes risques d’entre-prise pour les mar-chés émergents,avec une focalisationsur les pays d’Europede l’est et la Russie.Elle propose ses ser-vices aux sociétésdésireuses d’y

démarrer une activité commerciale,mais auxquelles il manque uneconnaissance suffisante du terrain.Au terme d’une analyse pragma-tique couvrant l’ensemble dessources de risques pour l’activitéenvisagée, l’entreprise disposerad’une assise solide pour fonder seschoix et anticiper les éventuelsécueils qui pourront se dresser sursa route. Fréquemment, les risquesnaissent en effet d’un déficit d’infor-mation. www.estrade.ch

GENOLIER SWISS MEDICAL NETWORK SA (GSMN) est le plusimportant réseau d’hôpitaux privésde Suisse romande. Sa stratégie decroissance est axée sur l’élaborationd’un réseau national par l’acquisitionde cliniques et par la restructurationde leurs opérations. L’objectif princi-pal du GSMN est d’offrir des soinshospitaliers de première qualité auxpatients suisses et étrangers. LeGSMN se distingue par ses servicesde qualité, la valeur de sa marque,l’environnement de travail agréableet une équipe de managemententrepreneuriale et expérimentée.

Le GSMN exploitera, au 1er janvier2010, 6 établissements privés enSuisse (Clinique de Genolier, Cliniquede Montchoisi, Clinique Valmont-Genolier, Clinique Générale, Centremédico-chirurgical des Eaux-Vives etClinique Bethanien), avec près de550 médecins agréés et 820 collabo-rateurs. www.leshautsdegenolier.ch

ASSOCIATION REALISE est uneentreprise à but non lucratif quiaccueille des demandeurs d’emploien stage d’insertion socioprofession-nelle dans ses ateliers de production,afin de les préparer à leur retour surle marché du travail. Réalise proposeà ses clients des prestations de qua-lité dans les domaines suivants: mai-ling, mise sous pli, conditionnement,jardinage et environnement, traiteur,transports, recyclage de parcs infor-matiques, vente d’informatique d’oc-casion, blanchisserie. Réalise peutégalement mettre gratuitement à ladisposition des entreprises du person-nel de production pour une durée de4 semaines. www.realise.ch

SENSO RESTAURANT & BARDissimulé dans le cadre magique dela Tour du Molard, lové avec délica-tesse dans l’écrin des vieilles pierresde la bâtisse, le Senso propose unlounge bar niché dans un patio du18e siècle, un restaurant semi-gas-tronomique italien (mozzarella dibufala, risotto aux truffes et scam-pis…) et, en saison, une terrasse pri-vée. Il offre la possibilité d’organiserdes événements privés ou profes-sionnels. www.senso-living.ch.

Organisée chaque mois, cettemanifestation qui permetà 5 membres de la CCIG de se présenter brièvement regroupequelque 40 participants.Compte-rendu de ce momentd’échanges très apprécié.

STARS IN THE EYES est uneagence spécialisée dans les rencon-tres sportives avec des athlètes dehaut niveau. Grâce à un largeréseau de contacts, Stars in the Eyesorganise pour son client un parcoursde golf avec un joueur profession-nel, une journée de ski avec unchampion ou, pour ses besoins decommunication, une conférenceanimée par une navigatrice, un alpi-niste ou un aventurier. En petitcomité comme devant une largeassemblée, ces hommes et femmesaux parcours hors du communtémoignent de leurs expériences etfont partager leurs vies faites dedouloureuses défaites et de magni-fiques victoires : «La victoire, c’est lavie», selon Jean Troillet, himalayiste.www.starsintheeyes.ch

Midi de la Chambredu 22 octobre 2009

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No 10 / Décembre 2009 7

décennies, et les attentes desparents ne varient pas dans letemps: que leur enfant naisse enbonne santé et que la relationparent-enfant soit gratifiante,explique le pédiatre. Notre volumed’activité est certes constant, maisles pratiques en néonatalogie et laprise en charge ne cessent de seperfectionner». Une évolutionmoins spectaculaire que dans d’au-tres domaines de la médecine, maisqui ici touche un aspect hautementémotionnel : la relation mère-enfant.

«Nous avons trois domaines danslesquels cette relation a pu être net-tement améliorée: après une nais-sance par césarienne, ou lorsqu’unnouveau-né séjourne en couveuseou encore lors d’une photothéra-pie.» Dans ce dernier cas, alors quetraditionnellement l’enfant est placésous une lampe bleue ou sur unmatelas lumineux, dans ce service,il est possible d’emmailloter le bébédans des fibres lumineuses (fibresoptiques) qui lui permettent de sui-vre le traitement de luminothérapie- qui dure entre 24 et 72 heures -en restant au plus près de sa mère.

A la maternité des Grangettes, si lesaccouchements se pratiquent majo-

ritairement par voie basse, les césa-riennes font partie du quotidien duDr Klauser. «Comme chacun le sait,les accouchements par césariennesont en augmentation, explique lepédiatre. Tordons le cou à unefausse idée. Ce n’est pas unique-ment pour simplifier le travail desprofessionnels de la santé que lescésariennes sont pratiquées, maispour diminuer le stress fœtal lorsd’un accouchement qui s’annoncedifficile.» La césarienne peut égale-ment bénéficier à la mère. «Si lanaissance de l’enfant semble com-pliquée, cet acte permet d’éviter descomplications tardives comme destroubles de la continence.»

En néonatalogie, tout est entreprispour que le nouveau-né subisse lemoins de gestes invasifs possible.Comment? «Par la prise en chargepréventive des risques infectieux».Si une mère est porteuse de bacté-ries pathogènes, et donc susceptiblede les transmettre à l’enfant lors del’accouchement, le personnel médi-cal lui administre des antibiotiquespendant l’accouchement. Un petitgeste médical, mais un grand béné-fice pour le bébé. «Cela permet eneffet de diminuer le risque de trans-mission de cette bactérie à l’enfantet donc de diminuer les gestesmédicaux invasifs sur le nouveau-né». En bref, moins de prises desang sur le nouveau-né et moins, oupas, de prise d’antibiotiques pour letout petit. Avec comme volonté depréserver l’enfant de tout stress.«La santé et le bien-être du bébécomme ceux de la mère sont vérita-blement au centre de nos préoccu-pations», conclut le Dr Klauser.�

Marc Lalive d’Epinay

Le service de néonatalogie de laclinique des Grangettes, supervisépar le Dr Pierre Klauser, est l’un deceux qui compte le plus de nais-sances en Suisse. Tour d’horizon.

De petits cris s’échappent d’un ber-ceau. Un visage bienveillant sepenche. Une voix douce répond auxcris du bébé. Cette voix apaisante,c’est celle du Dr Pierre Klauser, leresponsable du service médical denéonatalogie de la Clinique desGrangettes. Voilà une douzained’années déjà que ce pédiatre derenom supervise l’une des materni-tés les plus importantes de Suisse.

Année après année, jour après jour,c’est le même miracle de la vie quise produit ici. Un rituel immuable oùla mère et l’enfant sont l’objetd’une attention toute particulière.«Dans le service de néonatalogiedes Grangettes, les futurs parentssont accompagnés par des profes-sionnel-le-s de la santé très expéri-menté-e-s», aime à souligner leDr Klauser. Des soins médicaux depointe, un encadrement cinq étoilesdans un lieu feutré et apaisant.

«Lors d’un accouchement, lesgestes sont les mêmes depuis des

Info santé

La néonatalogie, entretradition et technologie

Dr Pierre Klauser, responsable du service médical de néonatalogie des Grangettes

d’expositions et 120 spectacles,dont une grande partie gratuite, quitourneront autour de ce thèmeenchanteur.

Soutenue par de nombreux parte-naires culturels, la manifestationsera interdisciplinaire. L’on verraainsi le monde du cirque se mêler àcelui de l’opéra, du théâtre, de ladanse contemporaine, de lamusique, du cinéma et desmusées… Et les festivals qui jalon-nent la vie genevoise, tels que lesFêtes de Genève, la Nuit dessciences, Voix de Fête et Jazzcontrebande, s’inspireront eux ausside l’imaginaire forain.

L’organisateur principal du «Mondedu Cirque Genève 2010», YouriMessen-Jaschin, avait en 1987 orga-nisé une manifestation de ce type àLausanne qui avait attiré près d’undemi-million de spectateurs, dontun quart d’étrangers. Gageons quela cité de Calvin saura égalementfaire honneur aux arts du cirque!�

Fabienne Delachaux

Acrobates, jongleurs, funam-bules, fakirs et cracheurs de feu,clowns et musiciens, cascadeurset magiciens, dompteurs, voltigeurs et mimes: plus d’unmillier d’artistes internationauxsont attendus en 2010 pour fairede Genève la capitale internatio-nale du monde du cirque.

Tout comme Genève Tourisme &Bureau des Congrès, SuisseTourisme, l’Etat de Genève, la Villede Genève, Palexpo et les CFF, laCCIG apporte son soutien à la mul-titude d’événements prévus qui per-mettront à Genève de se plongerdans le monde merveilleux et féé-rique du cirque.

Dès le printemps, une centaine decompagnies de cirque venues deSuisse et d’ailleurs dresseront leurschapiteaux en ville et en banlieue.Puis, de juin à octobre, des specta-cles en plein air se dérouleront dansles rues, aux Bastions et sur lesplaces de la ville et dans 17 com-munes. En tout, ce sont une dizaine

2010 sera pourGenève l’annéedu cirque

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La Direction et les collaborateurs de la CCIGvous présentent leurs meilleurs vœux

pour l’année 2010.

Midis de la Chambre:les dates de 2010

PartenairesCo-sponsors

Sponsors

info

8 No 10 / Décembre 2009

IMPRESSUMinfo

bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3200 exemplaires

Responsable d’édition:Pascale Roch-Gigandet et Frédéric VormusRédaction:Fabienne Delachaux et Frédéric Vormus

Publicité: Promoguide SATél. 022 809 94 63

Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression: Atar Roto Presse – GenèveInformations: [email protected]

Ont participé à ce numéro:Marc Lalive d’Epinay (Clinique desGrangettes), Morgane Le Lostec (Com -merce international).

Agenda

Du 4 au 11 mars 2010 aura lieuà Uni Mail le Forum Uni-emploi.Cette plateforme de contacts privilégiée avec les étudiantset diplômés de l’Université deGenève compte attirer un publicde 1200 universitaires et de70 entreprises ou organisations.

Avec des stands ou à travers desprésentations, les entreprises sont

invitées à profiter de ce formidablevivier de compétences pour accroî-tre leur notoriété et préparer leurrelève auprès des filières qui lesintéressent.

Les inscriptions sont ouvertes,jusqu’au 15 janvier 2010, auprèsde l’organisateur, Uni-emploi.Tél.: 022 379 78 99www.unige.ch/emploi

Les Midis de la Chambre permettent, un jeudi par mois, à5 entreprises membres de laCCIG de présenter leurs activités,en quelques minutes, à une quarantaine de participants.Pendant le lunch-sandwichs,

les échanges se poursuivent.Un moment convivial qui permetde nouer nombreux contacts!

Nous vous invitons à réserverles dates des Midis de laChambre pour 2010:

Réservez la date

Quelle politique économique pourla Suisse et Genève en 2010?Mardi 9 février 2010 - de 17h à 19h Credit Suisse Forum - GenèveEvénement organisé par la CCIG et economiesuisse

Participez au prochainForum Uni-emploi!

Un nouvel aide-mémoiresynthétise les principesde conduite des équipesBCGE Club CFO, un service d’ex-pertise de la banque cantonale, apublié, le 1er septembre 2009, unAide-mémoire de condui te de l’ac-tion et des équipes. Ce documentvise à faciliter la conduite deséquipes et des projets. Il s’adresseaux jeunes cadres ou aux per-

sonnes quiprennent denouvellesresponsabili-tés deconduitedans lesentreprises.

C’est la première fois que la BCGEédite un ouvrage de ce type. Il s’agitd’un guide de 35 pages rédigé parBlaise Goetschin, le CEO de labanque. Ce document s’inspire descours de management qu’il donnerégulièrement aux cadres de laBCGE et de son expérience d’unevingtaine d’années à la tête dediverses entités et entreprises.

L’Aide-mémoire de conduite de l’ac-tion et des équipes vise à impliquerl’ensemble des collaborateurs del’entreprise, à tous les niveaux hiérar-chiques, autour du projet de l’entre-prise. Il part du constat que l’enthou-siasme nécessaire à la mise en œuvrede la stratégie, qui est toujours trèsgrand à la tête de l’entreprise, a ten-dance à s’émousser au fur et àmesure que l’on descend dans l’orga-nigramme. Cette déperdition d’éner-

gie créative et productive est regret-table, car, pour l’auteur, «ce sont leséquipes qui tiennent véritablemententre leurs mains la capacité deconcrétiser les décisions».

Blaise Goetschin est convaincu que,pour avoir une équipe énergique, ilfaut d’abord que le chef soit reconnucomme un guide et non comme unagent administratif, qu’il sache déci-der, négocier et organiser: le fameuxmanagement skill si précieux. Ce guide est un concentré ciblé etcompact. Il ne se lit pas, il s’utilisedans l’action. Lorsque le chef setrouve au cœur d’une crise ou souspression du temps et qu’il sedemande s’il a pensé à tout…

L’Aide mémoire peut agir commeune check-list structurante endiverses occasions: résoudre un pro-blème, prendre une décision, don-ner des instructions, organiser unetâche. Il contient beaucoup de réfé-rences, de nombreuses suggestionsde lecture, quelques citations et, enintroduction de chaque chapitre, laréférence à un grand patron ou lea-der de l’histoire. Enfin, ce guide estconçu comme un classeur de poche.Il devrait évoluer au fil des ans. Il seracomplété, modifié, enrichi. Ou alors,c’est peut-être le lecteur qui le com-plétera avec ses notes personnelles. L’Aide-mémoire de conduite de l’ac-tion et des équipes peut être com-mandé sur le site de la banque,www.bcge.ch. Nicolas de Saussure

RÉUSSIR DANS UN MONDE QUI ÉVOLUE

Bachelors et Masters en Gestion d’Entreprise,en Relations Internationales ou en Média etCommunication

• Un enseignement dynamique auxperspectives internationales

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28 janvier - 11 mars - 22 avril - 20 mai - 17 juin16 septembre - 14 octobre - 18 novembre - 9 décembre

Renseignements et inscription:S. Burnier, CCIG, tél. 022 819 91 11 e-mail : [email protected] Siège de la Chambre

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

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