Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

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No 9 - Juin 2007 ( Harmonisations: état des lieux R ésonances Mensuel de l’Ecole valaisanne

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Harmonisation : état des lieux

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No 9 - Juin 2007

(Harmonisations:

état des lieux

RésonancesMensuel de l’Ecole valaisanne

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RésonancesLa revue Résonances, qui fait suite à L’Ecole valaisanneparue de 1956 à 1988 et à L’Ecole primaire publiéede 1881 à 1956, est éditée par le Département del’éducation, de la culture et du sport (DECS).

Edition, administration, rédactionDECS/SFT - RésonancesRue de Conthey 19 - Case postale 478 - 1951 SionTél. 027 606 41 59 - www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Publications pédagogiques

RédactionNadia Revaz - [email protected]

Conseil de rédactionClaude Barras-Paris, Ass. parentsAlexandre Buysse, HEP-VsMarina Barada Veuthey, AVPESDaphnée Constantin Raposo, SPValJean-François Dorsaz, CDTEAChristiane Grandmousin, AVEPBéatrice Rogéré Pignolet, AVECO

PhotographeJacques Dussez

Données techniquesSurface de composition: 170 x 245 mmFormat de la revue: 210 x 280 mmImpression en offset en noir et une teinte vive, photolithosfournies ou frais de reproduction facturés séparément pour les documents fournis prêts à la reproduction.

ParutionLe 1er de chaque mois, sauf janvier, juillet et août.

Délai de remise des textes et des annoncesDélai pour les textes: 5 du mois précédant la parution.Délai pour les annonces: 15 du mois précédant la parution.

AbonnementsTarif annuel: Fr. 40.– / Prix au numéro: Fr. 6.–Tarif contractuel: Fr. 30.–Tél. 027 606 41 59 - [email protected]

Régie des annoncesSchoechli impression & communication SA - Technopôle3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - [email protected]

Impression, expéditionSchoechli impression & communication SA - Technopôle3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - [email protected]

I m p r e s s u m

Technopôle - 3960 Sierre - Tél. 027/ 452 25 25

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Les harmonisationsLe mini-dossier du mois est consacré à l’état des lieux àmi-mai des harmonisations scolaires, avant denouvelles échéances d’importance, avec notamment la2e lecture du concordat HarmoS pour la scolaritéobligatoire prévue le 14juin. Les harmonisationssont en marche à diversniveaux: européen, suisse,romand, régional. Auniveau de la scolaritéobligatoire, les cantons neperdront pas leursprérogatives, mais le droitconcordataire sera renforcé,de façon à faciliter lamobilité d’un canton àl’autre, d’une région à l’autre.Harmoniser ne signifie pasuniformiser, mais s’entendresur un certain nombre deparamètres communsgénéraux (concordats) ou plusspécifiques (plan cadre ou pland’études). L’harmonisationscolaire, c’est comme un pianoqui donne le la à l’orchestre.

Vos projets pédagogiquesHors dossier, ce numéro estl’occasion du lancement d’unenouvelle rubrique, faisant suite aux dossiers de mai etde juin, consacrés à vos projets pédagogiques.Annoncez vos projets en voie ou en cours deréalisation et même une fois terminés afin de lespartager avec vos collègues. Vous êtes déjà de plus enplus nombreux à informer Résonances sur ce qui sepasse d’intéressant dans vos écoles, ce qui estappréciable, mais là votre collaboration estindispensable pour faire vivre cette rubrique dans ladiversité.

Et si vous preniez la plume?Rappelons que vous êtes également invités à prendrela plume ou à vous saisir du clavier de votre ordinateur,en particulier dans le cadre de la rubrique carteblanche. Cette dernière vous est ouverte, quel que soitle degré d’enseignement dans lequel vous travaillez,

pour que vous puissiez raconter la vie de votre classe,vous exprimer sur un sujet en lien avec l’actualitépédagogique, ouvrir un débat, parler d’une activitéenthousiasmante que vous avez menée en classe ou

laisser la parole, la plume ou lecrayon à vos élèves. A vous demodeler la rubrique à votreguise. Les seules contraintessont liées à la longueur destextes envoyés (maximum 6500caractères espaces compris avecdeux illustrations, mais ce peutêtre bien sûr plus court). Alors,si vous voulez réserver unespace dans un prochainnuméro, n’hésitez pas.

Votre avis pour uneenquête sur le françaisrégionalToujours sur le registre de lacollaboration, Maude Moix,une jeune Valaisanne quiprépare son mémoire delinguistique à l’Universitéde Lausanne, mène uneenquête sur l’utilisation dufrançais régional dans l’école valaisanne (cf. p. 17).Tous les enseignants du

primaire, du secondaire I et du secondaire II (et passeulement ceux qui donnent des cours de français)sont invités à répondre à un questionnaire en ligne.www2.unil.ch/voxdei/phpsurveyor//index.php?sid=7Avant l’été, prenez le temps de consacrer quelquesminutes pour y répondre. Résonances vous tiendra aucourant des résultats de cette passionnante étude.

Quelques infos à propos des numéros de larentréeSachez encore que de nouvelles rubriques seront àdécouvrir dès le numéro de la rentrée. Et parmi cellesexistantes, l’accent principal sera mis sur les projetspédagogiques et les activités autour de la lecture. Vousavez des suggestions… alors faites-en part à larédaction.

Merci pour votre collaboration et bon été.

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Collaborations scolaires et… appel à collaboration

Collaborations scolaires et… appel à collaboration

Nadia Revaz

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2 Résonances - Juin 2007 )

Sommaire

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Sommaire Collaborations

scolaires et… appel à collaboration N. Revaz 1

Journée des métiers expérimentée dans trois CO - N. Revaz 37Evaluation de l’allemand à l’école primaire - SE/SFT 40Journée CODICOVAR autour de la gestion des élèves difficiles - N. Revaz 42Informations relatives aux examens de français 2008 - SE 43Les dossiers de Résonances 44

Rencontre 10 Stanislas Lugon Moulin, éducateur en milieu ouvert - N. Revaz

Ecole et musée 11 «Arrêts sur demande» au Musée d’art - E. Berthod

Vos projets pédagogiques 12 Echanges scientifiques autour du Léman - S. FierzFresques à l’ESC de Sion - N. Revaz

Spectacle 15 «Tragédie gourmande» jouée à Bramois - M.-H. Sauthier

Education musicale 16 Vivre ses émotions - B. Oberholzer

Autour de la lecture 18 Apprentissage de la lecture et progression - L. RiebenBilan de la 3e Semaine romande de la lecture - SRL

BEL 20 Le BEL accueille des enseignants anglais - c/NR

Concours 21 Concours d’écriture Littera-Découverte - Littera-Découverte/NR

Environnement 22 C’est la chenille qui redémarre! - C. Keim

Orientation 25 Parcours en ECG et ESC - OSP/NR

Education physique 26 Qualité en éducation physique - N. Nanchen, G. Schroeter et J. Ruffiner

Boîte à outils 28 Les 7 profils d’apprentissage - J.-F. Michel

ICT 30 Enseignement spécialisé: pistes vers des logiciels adaptés - Ch. Mudry

Revue de presse 32 D’un numéro à l’autre - Résonances

CRPE 34 Rémunération des membres du comité - P. Vernier

Mémento pédagogique 35 A vos agendas - Résonances

Sciences 36 Expériences scientifiques: avez-vous essayé? - A. Bardou

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( Résonances - Avril 2007 3

Harmonisations:état des lieux

4 Quelques harmonisationsen marcheRésonances

6 BEJUNEFRIVALGE:vers un plan d’études romand?Ch. Merkelbach

8 Concordats:HarmoS et pédagogie spécialiséeCDIP

Harmonisations:état des lieux

Pourquoi un aussi bref dossier pour un

sujet aussi important? D’une part parce

que c’est un dossier dont on reparlera,

au gré des échéances, jusqu’à ce qu’un

certain nombre d’harmonisations soient

en vigueur et d’autre part parce qu’il ne

s’agissait que de dresser un modeste

état des lieux à une date donnée. Mais

aussi parce que les derniers dossiers sur

les projets étaient volumineux.

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L’harmonisation desformations et de la scolaritéobligatoire en particuliersemble faire de grands pas enSuisse depuis peu. Leséléments principauxs’emboîtent comme despoupées russes, au niveau dela Confédération d’abord(révision des articlesconstitutionnels approuvée le21 mai 2006), des cantons(concordat HarmoS) et de laRomandie (Convention scolaireromande). Le mouvement del’harmonisation va du général(nouveaux articlesconstitutionnels) au plan cadre(PECARO) et aux plansd’études (dont le plancommun BEJUNEFRIVALGE),avec l’opérationnalisation decertains objectifs fixés par leconcordat HarmoS ou laConvention scolaire romande.Ce bref topo devrait vous aiderà recontextualiser lesnombreuses informations quiparaissent dans la presse sur lethème des harmonisations.

Articlesconstitutionnels (en vigueur)Les Suisses ont plébiscité à85,6% les articlesconstitutionnels sur l’éducationet la formation qui obligent lescantons à coordonner leurssystèmes éducatifs en mai 2006(après le rejet d’une loifédérale sur l’école obligatoireen 1882 et d’un article surl’éducation en 1973). Cetteproposition de révision desarticles constitutionnels sur laformation avait été entreprisesuite à une initiativeparlementaire en 1997 déjà.Pour rappel, les modificationsconcernent l’Espace suisse deformation (la juxtaposition des

4 Résonances - Juin 2007 )

Du 16 février au 30 novembre2006: consultation sur le projetdu concordat HarmoS etconjointement sur laConvention scolaire romande.Janvier 2007: résultat trèspositif de la mise enconsultation.1er mars 2007: 1re lecture del’Accord.14 juin 2007: 2e lecture del’Accord et probable adoptiondu texte.Dès 2008: une fois le concordataccepté par l’Assembléeplénière, le processus deratification par les cantonspeut commencer. Selon lecanton, c’est soit le Parlementcantonal, soit le peuple quidevra décider de l’adhésion aunouveau concordat. Celui-cientrera en vigueur à partir dumoment où 10 cantons yauront adhéré.

• la conception destandards nationaux deformation: ces standards,obligatoires sur l’ensembledu pays, sont la partieessentielle du concordatHarmoS. Pour pouvoir lesdéfinir, il faut des cadres deréférence détaillés. Cesderniers sont actuellementconçus dans le cadre deprojets scientifiques.

Rappel du calendrierDébut 2005: démarrage de lapartie scientifique des travauxnécessaires au développementdes standards.Mi-avril-mi-mai 2007: phasetest dans le cadre dudéveloppement des standardsde formation HarmoS. Sefondant sur les résultats decette phase de validation, lesconsortiums scientifiquesproposeront à la CDIP, à la finde l’année 2007, des standards

Quelques harmonisationsen marche

Quelques harmonisationsen marche

(systèmes cantonaux et des domaines réglés par la Confédérationdoit faire place à un système cohérent et transparent), laformation professionnelle (les filières de formationprofessionnelle ou générale doivent jouir de la mêmeconsidération sociale), les hautes écoles (la Confédération et lescantons pilotent ensemble le domaine des hautes écoles, facilitantainsi l’harmonisation des niveaux d’enseignement, de lareconnaissance des institutions et des diplômes et des principes definancement) et la formation continue (c’est désormais laConfédération qui fixe les principes touchant à l’assurance de laqualité et à la reconnaissance des formations suivies). Ne découlant pas des articles constitutionnels, les accords sur lapédagogie spécialisée et sur les bourses et prêts d’honneur sonteux subséquents à la réforme de la péréquation financière et dela répartition des tâches entre la Confédération et les cantons,acceptée en 2004 par le peuple.Quant à la nouvelle loi sur la formation professionnelle (nLFPrentrée en vigueur en 2004), elle a aussi des incidences sur laformation professionnelle initiale et supérieure et sur les hautesécoles.

Concordat HarmoSLe projet HarmoS appelle à des travaux de deux ordres:• la conclusion d’un nouveau concordat scolaire: les 26

directrices et directeurs cantonaux de l’Instruction publiqueentendent pousser plus loin l’harmonisation de la scolaritéobligatoire par le biais d’un nouvel accord intercantonal àcaractère contraignant (concordat). Le concordat HarmoS serasoumis à la ratification des cantons. Il actualise d’une part lesprescriptions du concordat scolaire de 1970 et désigne d’autrepart toute une série de nouveaux éléments devant faire l’objetd’une harmonisation.

Rappel du calendrierDès 2001, la création de ce nouvel accord intercantonal fait partiedes priorités stratégiques de la CDIP (Conférence suisse desdirecteurs cantonaux de l’Instruction publique).

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de formation pour les 2e, 6e et9e années de scolarité.Début 2008, ces standardsferont l’objet d’une vasteprocédure de consultation etpourront être approuvés parl’Assemblée plénière de laCDIP en octobre 2008 au plustôt. En ce qui concerne lessciences naturelles, lecalendrier est reporté d’uneannée, car il convient de tenircompte des résultats del’enquête PISA 2006,disponibles fin 2007, danslaquelle les sciences naturellesconstituent un domainecentral.

Déclarations CIIPDéclaration sur les finalitésde l’Ecole et les objectifsde l’Ecole publique(adoptée par la CIIP en 2003).Déclaration politiqueannonçant la création d’unvéritable «Espace romandde la formation» (adoptéepar la CIIP en 2005).Ces deux déclarations serventde cadrage général au soucid’harmonisation de l’Ecoleromande, largement antérieurà l’idée de Convention scolaireromande.

Convention scolaireromandeParallèlement au concordatHarmoS, la CIIP (Conférenceintercantonale de l’Instructionpublique de la Suisse romandeet du Tessin) proposel’adoption d’une Conventionscolaire romande qui concerneégalement la scolaritéobligatoire et qui vanotamment servir de basepour la réalisation de tâchesque le nouveau concordatscolaire délègue auxconférences régionales de laCDIP, en particulier pourl’introduction du Plan cadreromand (PECARO). A notercependant que les efforts dela coordination scolaire sontanciens puisque la CIIP aadopté en 1972 son premierplan d’études commun pour lesdegrés 1 à 4 de manière noncontraignante, mais repris par

l’ensemble des cantons. Des plans semblables ont suivi en 1979pour les degrés 5 et 6, ainsi qu’en 1986 pour les degrés 7 à 9.

Calendrier15 avril 2005: la CIIP annonce son intention de créer un Espaceromand de la formation.Fin septembre 2005: la CIIP décide de synchroniser le calendrier de ses travaux relatifs à la Convention scolaire romande avec celuide l’accord intercantonal sur l’harmonisation de la scolaritéobligatoire (concordat HarmoS). Du 16 février au 30 novembre 2006: consultation sur laConvention scolaire romande et sur le concordat HarmoS.Janvier 2007: large adhésion à la Convention scolaire romandelors de la consultation.Après avoir analysé les amendements au texte proposé, laConférence a effectué une 1re lecture d’une nouvelle version de laConvention le 26 avril 2007. Après adoption, en principe fin juin2007, la Convention sera soumise dès 2008 pour ratificationauprès des parlements cantonaux romands. Dès que trois cantonsy auront adhéré, elle entrera en vigueur dans un délai de 6 mois.Les cantons signataires auront alors quatre ans pour mettre envigueur les objectifs visés.

PECARO (Plan cadre romand)Vaste chantier ouvert dès 2000 mais dont les prémisses remontentà 1998, mis en consultation en 2004, PECARO consiste en uneremise à jour et un élargissement des plans d’études de l’écoleenfantine et de la scolarité obligatoire, élaborés entre 1969 et1991 (CIRCE I à III) et encore officiellement en vigueur.La CIIP a présenté le 15 avril 2005 en conférence de presse lesrésultats de la consultation PECARO et annoncé à cette occasion

( Résonances - Juin 2007 5

son intention de créer unEspace romand de laformation.Tenant compte des remarqueset propositions reçues lors decette consultation, une version2 du plan d’études cadreromand a été rédigée.Le groupe de suivi anotamment retravaillé ledomaine «Langues», etcertaines notions transversalesqui avaient provoquéremarques et propositions lorsde la consultation de 2004, àsavoir:• les médias et les technologies

de l’information et de lacommunication (TIC);

• le développement durable.Ces travaux ont permisd’aboutir à une version 2006du Plan cadre romand – tenantcompte de la consultation – et conformément auprogramme d’activité de laCIIP adopté le 22 septembre2005.

BEJUNEFRIVALGESix cantons (BE, JU, NE, FR, VS,GE) ont entrepris de traduirele Plan cadre romand en unplan d’études cantonal le plus commun possible(BEJUNEFRIVALGE). Le cantonde Vaud a annoncé sa volontéde rejoindre les six cantonsromands dans la phase finale.Le chantier a été ouvert parBerne dès 2003 et la premièrephase de la rédaction s’estachevée fin avril 2007(présentation fin mai 2007).

Harmonisations au niveau du secondaire II etdu tertiaireLe secondaire II et le tertiaire sont plus avancés sur le che-min de l’harmonisation nationale, notamment parce quecertains aspects étaient déjà du ressort de la Confédération.Avec le processus de Bologne, l’harmonisation de l’architec-ture des études dispensées dans les hautes écoles se fait auniveau européen, avec l’arrivée des diplômes eurocompati-bles (le bachelor et le master).

Calendrier provisoire HarmoS

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Les cantons de Berne, Jura, Neuchâtel, Fribourg, Valaiset Genève ont uni leurs forces pour réaliser un pland’études commun sur la base du plan cadre élaborépar la Suisse romande.

Bref historiqueInitié en 2003 par le canton de Berne, un groupe de tra-vail rassemblant des représentants de l’espace BEJUNE,rejoint par le canton de Fribourg, a déposé en juin 2004un rapport auprès des chef-fe-s de département décri-vant les conditions et les moyens nécessaires à la réali-sation commune d’un plan d’études. Une centaine depersonnes (groupe de pilotage, rédactrices et rédac-teurs praticiens, groupe de suivi CIIP) ont travaillé de-puis mars 2006, à la rédaction concrète d’un plan d’étu-des couvrant l’ensemble de la scolarité obligatoire,école enfantine comprise. En janvier 2006, le canton duValais, suivi en novembre du canton de Genève, ont re-joint les travaux, qui se sont achevés à fin avril 2007.

Contexte national et romandDepuis deux ans, la volonté d’harmoniser le systèmeéducatif en Suisse a fortement progressé: l’accord inter-cantonal sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire(concordat HarmoS) stipule entre autres que chaque ré-gion linguistique doit harmoniser ses plans d’études,manifestant ainsi l’objectif de ne réaliser qu’un seulplan d’études par région linguistique. La Convention

scolaire romande reprend cette obligation. Même si cesdeux textes ne sont pas encore entrés en force, per-sonne ne doute désormais de la nécessité de réaliser unseul plan d’études pour toute la Suisse romande.

Contenu du plan d’études communLe futur plan d’études répartit l’ensemble des appren-tissages à aborder au cours de la scolarité en cinq do-maines disciplinaires de formation: arts, corps et mou-vement, langues, mathématiques et sciences de la na-ture, sciences de l’homme et de la société. Ces cinqdomaines sont complétés par un sixième à vocationtransversale: la formation générale qui concerne plusspécifiquement l’éducation au bien-être, à la santé, àla citoyenneté, aux médias, à l’environnement.

Organisée en s’appuyant sur les Objectifs prioritairesd’apprentissage du plan cadre, la partie centrale duplan d’études est déclinée selon trois entrées:

la progression des apprentissages décrit les savoirsà développer chez l’élève au cours d’un cycle; cetteprogression est déclinée par partie de cycle (2 ans)pour les cycles primaires, par année scolaire pour lecycle secondaire;les attentes fondamentales décrivent ce que l’élèvedoit atteindre au cours, mais au plus tard à la find’un cycle, pour poursuivre son parcours scolaire;elles s’inscrivent dans une perspective de régulationdes apprentissages et doivent être évaluables selonles modalités propres à chaque canton; elles de-vront en outre s’inscrire dans le cadre défini par lesfuturs standards nationaux HarmoS1. Relevons queles attentes sont déclinées, au cycle secondaire, entrois niveaux différents pour les disciplines français,allemand et mathématiques, en deux niveaux pourhistoire, géographie, sciences naturelles et anglais,et en un seul niveau pour les autres disciplines;les indications pédagogiques complètent la des-cription du plan d’études en fournissant des indices,des erreurs caractéristiques ou encore des conseils,des précisions relatives à l’enseignement.

Quelques points fortsLe plan d’études BEJUNEFRIVALGE, lancé avant que lesautorités nationales et romandes ne concrétisent leurvolonté d’harmonisation, a en quelque sorte anticipé

6 Résonances - Juin 2007 )

BEJUNEFRIVALGE: versun plan d’études romand?

BEJUNEFRIVALGE: versun plan d’études romand?

Ch. Merkelbach

Pour aller plus loin

Matthis Behrens (dir.). PECARO et HarmoS: élémentscomparatifs, enjeux et questions. Neuchâtel: IRDP,2004.

Les Cahiers pédagogiques L’école en Suisse à l’heuredes batailles pédagogiques. Avril 2007.

L’Educateur. Entre réformes et contre-réformes. Jan-vier 2007.

Bulletin de la CIIP. L’école harmonisée. Mai 2006.

Résonances. Les coordinations. Mars 2005.

Site de la CDIP www.cdip.ch

Site de la CIIP www.ciip.ch

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ce mouvement. Qui aurait en effetpu imaginer que le projet communaux trois cantons de l’espace BE-JUNE deviendrait celui de six can-tons?

Le futur plan d’études s’inscrit dansune perspective novatrice pour plu-sieurs raisons:

c’est la première fois qu’une écri-ture verticale harmonisée, s’ap-puyant sur des règles communes,et appliquée à l’ensemble des do-maines et disciplines de la scola-rité obligatoire (y compris l’écoleenfantine), a l’ambition dans no-tre région de décrire l’ensembledes savoirs que les élèves doiventaborder à l’école;c’est la première fois aussi que des attentes sont dé-clinées pour chaque cycle d’enseignement, donnantainsi au projet de formation de l’élève un cadre co-hérent dans une visée de progression tout au longde la scolarité;l’intégration transversale d’un domaine spécifique(la formation générale) regroupant les principalesvaleurs éducatives constitutives des finalités del’école publique et leurs liens avec les différents do-maines disciplinaires constituent aussi une innova-tion forte visant à légitimer la dimension éducativede l’institution scolaire.

Relevons que la mise en œuvre commune de ce pland’études représente une économie non négligeablede ressources financières et humaines, pour peu quel’on songe aux efforts que chaque canton aurait dûconsentir pour réaliser un tel plan d’études.

Ajoutons que le groupe de pilotage a mis en place unprocessus de consultation en continu sous forme de«caisses de résonance cantonales» pendant la périodede production. Ce processus a permis de recueillir desinformations que les rédactrices et rédacteurs ont puintégrer à leurs travaux et réflexions.

Quelles suites?La première phase est terminée: les rédactrices et ré-dacteurs sont parvenus, dans les délais qui leur étaient

impartis, à réaliser une première version du futur pland’études. Les tâches qui restent à assumer sont néan-moins nombreuses.

Il s’agit en particulier de procéder à une relecture inté-grale de l’ensemble des domaines et disciplines et deprocéder à un «lissage», dans le respect des produc-tions: harmonisations et corrections mineures, petitesmodifications ou compléments en font partie. Des ré-pondant-e-s issus des groupes de rédaction sont asso-ciés à ces travaux.

La version du plan d’études issue de la phase de «lis-sage» devrait être remise aux autorités cantonales àl’été. Une consultation pourrait alors être organiséeconjointement dans chacun des cantons partenaires,selon leurs procédures habituelles. Une journée forumrassemblant des délégations cantonales ainsi que tousles acteurs impliqués dans le processus pourrait êtreorganisée à l’issue des consultations. Le bilan issu decette journée permettrait de réaliser les derniers amé-nagements conduisant à une version disponible pourla mise en œuvre dans les cantons.

La réalisation du plan d’études devrait prendre deuxformes: une version imprimée ainsi qu’une base dedonnées dont la partie visible serait un site internet.L’ensemble de ces produits devraient s’inscrire dansune perspective évolutive, des aménagements ponc-tuels et planifiés pouvant être réalisés ultérieurement.

Pour l’heure, le groupe de pilotage rend compte dutravail réalisé aux autorités cantonales concernées etleur soumet les mesures à décider pour assurer la priseen charge cantonale.

Note1 Il s’agira de vérifer ultérieurement la conformité des atten-

tes avec les standards nationaux.

( Résonances - Juin 2007 7

Christian Merkelbach. Responsable de la sectionfrancophone de recherche, évaluation et planification pédagogiques (SREP) de la Directionde l’instruction publique du canton de Berne.Président du groupe de pilotage BEJUNEFRIVALGEContact: [email protected].(l’a

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Le concordat HarmoS garde pleinement le cap

L’Assemblée plénière de la Conférence suisse des direc-teurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) a pro-cédé le 1er mars à une première lecture de l’«Accord in-tercantonal sur l’harmonisation de la scolarité obliga-toire». Sur la base des résultats très positifs obtenus lorsde la consultation, tous les éléments essentiels du pro-jet de concordat se sont vus confirmés. La deuxième lec-ture et, selon toute vraisemblance, l’adoption de cetexte sont prévues lors de l’Assemblée plénière du 14juin 2007.

Le concordat HarmoS prévoit une harmonisation desobjectifs et des structures de la scolarité obligatoire,en particulier:

Harmonisation des structures: âge d’entrée à l’écoleà 4 ans révolus avec une plus grande flexibilité à ti-tre individuel; durée de l’école primaire fixée à huitans, école enfantine ou cycle élémentaire y inclus, etdurée du degré secondaire fixée à trois ans.Harmonisation des objectifs: détermination, surl’ensemble du territoire national, des domaines deformation de base; définition de standards natio-naux de formation; plans d’études harmonisés etmoyens d’enseignement coordonnés au niveau desrégions linguistiques.

Introduction d’instruments de développement etd’assurance-qualité au niveau national: monito-rage de l’éducation, standards de formation.

1re lectureSuite à la consultation, les directeurs de l’Instructionpublique se sont prononcés en faveur de l’adoptiond’un article supplémentaire relatif à l’enseignementdes langues, lequel reprend les points essentiels de laStratégie des langues adoptée par la CDIP le 25 mars2004. Il a également été tenu compte de la situationparticulière du canton du Tessin en ce qui concerne lastructure de l’école obligatoire. D’autres modificationsmineures sont prévues et doivent désormais être pré-parées par le Comité en vue de la deuxième lecture.Au terme de celle-ci et suite à l’adoption du texte fi-nal, la CDIP informera en détail sur les contenus de cenouveau concordat scolaire.

Concordat sur la pédagogie spécialisée:large approbation

Les résultats de la consultation relative à l’accord in-tercantonal sur la collaboration dans le domaine de lapédagogie spécialisée (concordat sur la pédagogiespécialisée), témoignent d’une très large approbationde ce projet. Suite à ce résultat positif, le Comité de laCDIP a décidé d’ouvrir dès la mi-mai une procédure deconsultation complémentaire qui porte cette fois-cisur une terminologie commune et des standards dequalité uniformes dans le domaine de la pédagogiespécialisée, ainsi que sur un profil de reconnaissanceen «éducation précoce spécialisée».L’accord intercantonal sur la collaboration dans le do-maine de la pédagogie spécialisée doit permettre auxdirectrices et directeurs cantonaux de l’Instruction pu-blique de créer, eu égard à la réforme de la péréqua-tion financière et de la répartition des tâches entre laConfédération et les cantons (RPT), un cadre nationalpour la scolarisation des enfants et des jeunes ayant

8 Résonances - Juin 2007 )

Concordats: HarmoSet pédagogie spécialisée

Concordats: HarmoSet pédagogie spécialisée

Remodelage grâce à un systèmede poupées russes

Des projets ambitieux mais néanmoins réalistes, quipermettront encore une fois à ce pays d’avancer touten tenant de l’identité profonde d’un Etat fédéraliste,attaché au pouvoir local dans tout ce qu’il a debénéfique pour sa population, elle-même ancrée dansune histoire et des traditions. Et sans pour autantperdre sa capacité d’avancer – dangereusementmenacée parfois par les querelles de clocher – nirenier un système politique qui le caractérise et luidonne cette petite touche de défi permanent… lemiracle helvétique en quelque sorte.Bulletin de la CIIP. L’école harmonisée. Mai 2006.

L e d o s s i e r e n c i t a t i o n s

Prochains dossiers:Septembre: les infos de la rentrée 2007

Octobre: Ecole et culture

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

des besoins éducatifs spécifiques. Ils veulent pour celadéfinir l’offre de base et harmoniser à l’échelon natio-nal la terminologie, les critères de qualité et la procé-dure d’évaluation des besoins individuels.La consultation sur le projet d’accord intercantonal s’estdéroulée de la fin juin à la fin décembre 2006. Ont faitconnaître leur point de vue les 26 gouvernements can-tonaux, la majorité des organisations et institutions ac-tives dans le domaine de la pédagogie spécialisée et in-vitées à donner leur avis, ainsi que les associations faî-tières des organisations professionnelles d’enseignants(LCH/SER). Une vingtaine d’autres organisations ontégalement répondu à la consultation. Un rapport dé-taillé sur les résultats de la consultation peut êtreconsulté sur le site de la CDIP.

Quelques tendancesA l’exception du canton AI, tous les gouvernementscantonaux saluent la création d’un accord intercan-tonal dans le domaine de la pédagogie spécialisée; ilssoutiennent les objectifs de cet accord et se pronon-cent ainsi en faveur d’une démarche coordonnée ence qui concerne le transfert des compétences décou-lant de la RPT. Les réactions des autres organesconsultés vont elles aussi dans ce sens.Si tous les articles de l’accord sont majoritairement,ou quasi majoritairement, approuvés, chacun d’eux aégalement suscité d’abondants commentaires etmoult propositions quant à des modifications de dé-tails. Les précisions souhaitées concernent notam-ment la définition de l’offre de base contraignante.

La création d’instruments nationaux (terminologiecommune, standards de qualité uniformes en matièrede prestations et procédure d’évaluation des besoinsindividuels) fait l’objet d’une large approbation.

Suite des travauxL’Assemblée plénière de la CDIP va maintenant évaluerles résultats de la consultation et adapter le projet d’ac-cord en conséquence (1re lecture en juin 2007).Le transfert des compétences dans le domaine de la pé-dagogie spécialisée se fera le 1er janvier 2008. Toutefois,vu la période transitoire fixée par le Parlement fédéral,l’accord ne pourra pas entrer en vigueur avant le 1er jan-vier 2011. La CDIP entend malgré tout disposer au débutde l’année 2008 déjà d’un texte définitif et approuvé,de façon à ce que les conditions générales que cet ac-cord définit et les instruments nationaux qu’il prévoit dedévelopper puissent être pris en considération lors del’élaboration des concepts cantonaux afférents à la pé-dagogie spécialisée (concepts qui devront être prêts en2011 au plus tard). En conséquence, le Comité de la CDIPouvre une procédure de consultation complémentaireportant cette fois-ci sur trois des instruments prévus auniveau national (voir encadré ci-dessous).

( Résonances - Juin 2007 9

Les trois objets en consultation: terminologie, stan-dards de qualité et reconnaissance des diplômes enéducation précoce spécialisée

Lors de sa séance du 3 mai 2007, le Comité de la CDIP a dé-cidé d’ouvrir dès la mi-mai une procédure de consultationsur les instruments suivants:1. Terminologie commune pour le domaine de la pédago-

gie spécialisée2. Standards de qualité uniformes pour la reconnaissance

des prestataires dans le domaine de la pédagogie spé-cialisée

3. Règlement de la CDIP (version révisée) concernant la re-connaissance des diplômes dans le domaine de la péda-gogie spécialisée

Concernant les points 1 et 2: l’accord intercantonal sur lacollaboration dans le domaine de la pédagogie spécialiséeprévoit de créer une terminologie commune et des stan-dards de qualité uniformes en matière de prestations (voirart. 7). Ces deux instruments sont en train d’être élaborésparallèlement à l’accord et seront approuvés en mêmetemps que lui sous forme d’annexes. Le troisième instru-

ment prévu à l’art. 7 (une procédure uniforme pour l’éva-luation des besoins individuels) est en cours d’élaborationet fera l’objet d’une phase pilote en 2008 avant d’être misà disposition en 2008/2009.Concernant le point 3: suite au transfert des compétencesdécoulant de la RPT, les cantons seront également respon-sables du soutien préscolaire dans le domaine de la péda-gogie spécialisée et, par là même, de la reconnaissance desdiplômes professionnels correspondants. La CDIP a révisédans ce sens son règlement concernant la reconnaissancedes diplômes d’enseignement spécialisé de 1998. Dans lanouvelle version du règlement, la formation en pédagogiespécialisée comprend une partie «tronc commun» et unepartie «spécialisation», cette dernière proposant deuxorientations: l’éducation précoce spécialisée et l’enseigne-ment spécialisé.Le délai de consultation est fixé au 15 septembre 2007.Sont invités à y participer les 26 départements cantonauxde l’Instruction publique ainsi que les différents milieuxqui ont déjà participé à la consultation relative à l’accordintercantonal sur la collaboration dans le domaine de lapédagogie spécialisée.

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Stanislas Lugon Moulin est depuisune année responsable du Serviced’Action Educative en Milieu Ouvert(AEMO), tout en étant égalementéducateur sur le terrain. Ce Service,fondé en 1989, se propose d’aiderles mineurs et les jeunes adultes (de0 à 25 ans), ainsi que leur famille,confrontés à des difficultés de di-vers ordres, en intervenant dansleur milieu de vie. Cinq éducateurs àSion et deux à Monthey (5,2 postes)couvrent l’ensemble du Valais ro-mand, de façon à éviter certainsplacements institutionnels ou à enraccourcir la durée.

Stanislas Lugon Moulin, quellessont les principales missions deAEMO?Nous sommes un service spécialiséd’accompagnement éducatif, ce quisignifie que nous allons dans les fa-milles pour trouver ensemble dessolutions aux problèmes posés. Lesdemandes d’appui arrivent cheznous par différents biais, mais cesont principalement l’Office de pro-tection de l’enfant, le Tribunal desmineurs et les chambres pupillairesqui nous mandatent. Nous travail-lons aussi avec le Centre pour le dé-veloppement et la thérapie de l’en-fant et l’adolescent (CDTEA) et d’au-tres services reconnus.

L’AEMO est bien une associationprivée…C’est exact, mais nous sommes uneassociation reconnue d’utilité publi-que par le Département de l’édu-

cation, de la cul-ture et du sport etnous avons l’auto-risation d’exercerdélivrée par le Ser-vice cantonal de lajeunesse. Les mis-sions de chacun sonttrès claires et nousavons un véritablerôle complémentai-re à jouer. Au départdu mandat, il est pré-cisé qui fait quoi, defaçon à ne pas s’épar-piller au-delà de sondomaine de compé-tences professionnel et à créer lessynergies nécessaires. Ce qui faitnotre spécificité, c’est que, s’il lefaut, nous pouvons nous rendreplusieurs fois par semaine à domi-cile pour gérer une situation parti-culière. Nous œuvrons pour chaquesituation dans le cadre d’une colla-boration élargie et menons desbilans réguliers avec nos partenai-res qui peuvent être des assistantssociaux, des juges, des psycholo-gues, mais aussi des enseignants.C’est généralement l’éducateurAEMO qui sollicite des rencontresréseau, en raison de sa plus grandeproximité avec la situation problé-matique.

Qui aidez-vous principalement?Nous intervenons surtout auprès defamilles monoparentales désempa-rées qui ne parviennent pas ou plusà mettre un cadre au niveau édu-catif. L’accompagnement AEMO se

10 Résonances - Juin 2007 )

fait de manière trèsconcrète et se veutglobal, d’où l’impor-tance de l’instaura-tion d’un climat deconfiance. Pour quenotre aide soit effi-cace, il faut qu’ily ait une volontéet une possibilitépour les membresde la famille de vi-vre ensemble.

Y a-t-il évolu-tion des problé-

matiques nécessitantl’intervention de l’AEMO?C’est difficile à dire, mais j’ai l’im-pression que nous sommes sanscesse confrontés à de nouvelles pro-blématiques qui se complexifient.Un constat qui vaut pour l’ensem-ble de la société.

Il y a quelques semaines, vousavez lancé, en collaborationavec la Ville de Sion et avec lesoutien du Secrétariat cantonalà l’égalité et à la famille, une li-gne téléphonique (027 322 5555) ainsi que des groupes deparole pour aider les parents…Pourquoi une telle action?C’est un projet qui nous a été pro-posé par la Ville de Sion et qui vise àrépondre spécifiquement au désar-roi de certains parents isolés. L’idéea vu le jour dans le cadre de «l’Ob-servatoire jeunesse 12-18 ans» sédu-nois. Des initiatives similaires ontété mises en place notamment dansle canton de Fribourg pour répon-dre à un réel besoin. Nous démar-rons cette action et ferons un bilande ce projet pilote après une année.

Propos recueillis par Nadia Revaz

Pour en savoir pluswww.aemo-valais.ch

«L’accompagnementAEMO se fait de manièretrès concrète.»

Stanislas Lugon Moulin,

responsable de L’AEMO.

Stanislas Lugon Moulin,éducateur en milieu ouvert

Stanislas Lugon Moulin,éducateur en milieu ouvert

(R e n c o n t r e

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Le musée d’art à nouveau réouvert!Le respectable «sexagénaire», quel-que peu oublié le temps de sa re-mise en forme, s’est offert un coupde jeune remarquable et se dévoileà nouveau au public. Bravo! Belleréussite. Le plus jeune des muséescantonaux, dignement fêté pourson demi-siècle en 1997, se révèleaujourd’hui sous un journouveau.

Initialement installédans la tour de la Majo-rie à sa création, le mu-sée a souffert très tôt demanque d’espace et sevit adjoindre trente ansplus tard le Vidomnat. Lavaleur hautement histo-rique des deux bâtimentsimposa aux conservateursdes contraintes qui te-naient du cauchemar: exi-guïté des espaces, éclai-rage et hétérogénéité desmatériaux, autant d’entra-ves aux accrochages et à la circula-tion des visiteurs. Les deux édifices,voisins sur le terrain, ont eu dès leurorigine de la peine à «fonctionner»ensemble.

Une réflexion s’imposait; elle s’estconcrétisée par des travaux impor-tants permettant une utilisationcohérente des espaces, de l’accueildu visiteur à la cohérence du dis-cours, tout en respectant les té-moins du passé.

Aujourd’hui c’est fait, on peut ap-précier la différence!...

Une attention particulière est ac-cordée aux classes, tant sur le plande l’espace que des ressources à dis-position. En parallèle, l’équipe de

médiation culturelle s’étoffe pro-gressivement et un matériel didac-tique spécifique est disponible pourles enseignants. Dans la perspectivede permettre à chacun d’effectuerun parcours selon ses goûts, le ma-tériel conçu invite à s’arrêter surl’une ou l’autre œuvre en fonctionde ses intérêts.

On pourrait le comparer à des «Ar-rêts sur demande» dans un réseaude transports en commun. Leschauffeurs sont à disposition, àchacun de définir son parcours: di-rect et rapide pour les gens pressés,ou au contraire balade sur les che-mins de traverse pour les amateursqui préfèrent flâner. Telle est la ga-geure.

Pour chaque «Arrêt» – soit pourchaque œuvre qui suscite de l’inté-rêt – des explications organisées dugénérique au spécifique proposentdes informations ou suggèrent desquestions. Elles se déclinent en sixétapes:1. On débute avec des «Repères

chronologiques» qui encadrentpar des faits culturels et politi-ques l’époque de création.

( Résonances - Juin 2007 11

2. Ensuite les «Repères historiques»précisent le courant artistiquerelatif à l’œuvre.

3. La «Biographie» présente l’ar-tiste, sa relation avec le courantou la tendance artistique.

4. «L’œuvre» révèle des élémentsspécifiques à la pièce choisie, in-

formations théoriquesnon perceptibles de visu.5. Les trois volets sui-vants «Je vois», «Je com-prends» et «Je ressens»sont liés; ils proposentdes questions à poserdirectement aux élèvesdans le but de les faireobserver, réfléchir surla place de l’œuvre etde son impact sur soi.6. La dernière page,«Ouverture», suggèrequelques œuvres choi-sies pour leurs simili-tudes ou différences

par rapport à celle observée, per-mettant ainsi d’arrêter le choix duprochain «Arrêt».

Ces «Arrêts sur demande» s’enri-chissent chaque mois et constitue-ront au fil des ans un véritable ca-talogue de propositions! Actuelle-ment les choix de parcours sontencore limités, mais les panoramasde chacun d’eux valent vraiment ledétour!

«Arrêts sur demande»au Musée d’art

«Arrêts sur demande»au Musée d’art

Eric Berthod

( E c o l e

e t m u s é e

Musée d’art, Place de la Majo-rie, Sion.Ouverture du mardi au diman-che, de 13 h à 17 h. Médiation culturelle: réservation027 606 46 80. GRATUIT pour lesclasses.

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Depuis septembre 2006, deux clas-ses valaisannes participent à unéchange scientifique avec des clas-ses de Bonneville, en Haute-Savoie.L’initiative a été lan-cée par la commission«culture, éducation etsport» du Conseil duLéman. Le but est d’en-courager des travauxscientifiques (notam-ment des actions sur leterrain) et de permettredes visites dans l’autrerégion. Les déplacementssont complètement payés et unsoutien financier permet aux ensei-gnants d’organiser des activitéspayantes sans devoir recourir auxparents. Mais voyons plutôt…

Classe de Jérôme Renaud,Monthey 5PLes pieds dans l’eauLe projet a démarré autour d’unruisseau qui paraît insignifiant: leNant de Choëx. Les élèves ont faitl’inventaire des arbres et arbustesqui le bordent. Armés de passoireset d’assiettes plastiques, ils ont en-suite récolté les inverté-brés du ruisseau1. Grâceà ces petites bêtes dontpersonne ne soupçon-nait l’existence, ils ontpu estimer la qualité del’eau: «peu polluée».Pour les plantes commepour les invertébrésaquatiques, les élèvesse sont vu confier uneespèce à documenter.

L’enquête s’élargit200 mètres plus hautque l’endroit étudié, unimmense bassin a été

aménagé. Pour comprendre son uti-lité, une visite du lieu avec un re-présentant de la Commune est or-ganisée. Les élèves ont pris des

notes par mots-clés afinde rédiger un compterendu. Mais l’histoi-re montre que desaménagements bienplus importants ontété réalisés sur laVièze au XVIIIe siè-cle. Par l’étude dedocuments anciens,

les élèves constatent que larivière contournait la colline duChâteau-Vieux par l’ouest. Suite àdes inondations récurrentes, lepromontoire a été taillé de parten part pour donner à la rivière untracé rectiligne. Dans la suite del’année, l’enquête s’étend à laSTEP et à l’approvisionnement eneau.

Un échange à deux niveauxL’échange avec la classe françaises’est organisé à deux niveaux. Cha-que élève a eu un échange épis-tolaire avec un correspondant: au-toportrait, famille, lieu de vie, re-

portages divers. En parallèle, deséchanges se sont organisés au ni-veau de la classe: nouvelles du pro-jet, envoi des résultats d’enquête(description des arbres, invertébrés,etc.).

La motivation générée par leséchanges permet d’élargir les ob-jectifs du projet. La production detextes écrits est fortement travail-lée. Un «défi lecture» est mis enplace entre correspondants. Lesdeux classes s’engagent égalementdans un «rallye mathématique» oùchacune soumet à l’autre des pro-blèmes à résoudre.

La rencontre tant at-tendueLes petits Français ontété accueillis à Montheyles 2, 3 et 4 mai derniers.La réciproque aura lieuà mi-juin. Au niveau del’organisation, chaqueélève de France a étéaccueilli dans la familledu correspondant. Lepremier jour, les élèvesmontheysans ont initiéleurs correspondants àla pêche aux invertébréset leur ont présenté la

Echanges scientifiquesautour du Léman

Echanges scientifiquesautour du Léman

Samuel Fierz

(Vos projets

pédagogiques

12 Résonances - Juin 2007 )

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

ville. Ensuite, ils ont bénéficié d’acti-vités guidées par des spécialistes oupar les enseignants en rapport avecl’eau ou la région (ex. visite desmoulins de la Tine).

Classe de Patrick Biselx,Liddes 5-6P Activités riches d’enseignement!En automne, la classe se lance dansune enquête scientifique: remonterla Dranse jusqu’à sa source, pêcherles invertébrés, déterminer la qua-lité de l’eau1, observer le lit de la ri-vière. Une seconde sortie, conduitepar un animateur de Pro Natura,permet d’approcher le cours d’eaude manière ludique et sensorielle.En hiver, un travail sur l’eau domes-tique est organisé sur la base de do-cuments (source, utilisation, épura-tion).

Avec le retour des beaux jours, laclasse a pu ressortir pour observer ànouveau sa rivière et contribuer àson nettoyage. De curieux détritusont été découverts: bouteilles, plas-

tiques, pneus de voiture, carcassesmétalliques... Pour les élèves, c’estaussi efficace que de longs discourssur le respect de l’environnement!

Un projet globalPatrick Biselx a profité de cette op-portunité pour réaliser des activitéstransversales. L’expression orale etécrite est fortement intégrée auprojet. Les élèves ont été initiésaux ICT en réalisant des diapora-mas PowerPoint sur leur milieu devie ainsi qu’un DVD sur leurs tra-vaux le long de la rivière. Les as-

pects artistiques ont été mis en lienavec le thème de l’eau, notammenten arts visuels («l’eau sous toutesses formes», travail sur la ligne), enactivités créatrices, en chant («Lepoisson FA» de Bobby Lapointe).

Le hasard fait bien les chosesAu niveau de l’échange, les duosde correspondants se sont avérésbien composés. Plusieurs se sontdécouvert des passions communes;deux correspondants se sont aper-çus que plusieurs membres de leursfamilles portaient les mêmes pré-noms; deux autres avaient presqueles mêmes dates de naissance...Toutes ces petites coïncidences dy-namisent l’échange.

En visite chez les FrançaisLa classe de Liddes a eu la chance dese déplacer en premier en France.

( Résonances - Juin 2007 13

Les 14, 15 et 16 mai derniers, elles’est rendue à Bonneville, en Haute-Savoie. Au programme: découvertedu paysage depuis le Salève (con-fluence Arve - Rhône), visite de Bon-neville et de l’école, sentier décou-verte dans le cycle du Fer à Cheval(cascade et érosion), visite du centrenature de Sixt, soirée avec les pa-rents, montée aux sources de l’Arve(région de Chamonix).

Note

1 L’animation en Environnement vousrenseignera volontiers sur cette acti-vité.

Bilan des enseignantsPour les élèves, le bilan est positif. Patrick Biselx estime que le projet lui a per-mis de maintenir sa classe en éveil; vu sa composition, il pense que l’annéen’aurait pas été si réussie sans un projet fédérateur et motivant. Jérôme Re-naud est impressionné car la grande majorité des enfants ont pris très à cœurcet échange. Tous deux reconnaissent l’engagement des élèves dans les tra-vaux où ils ont été responsabilisés ou actifs (travail dans le ruisseau, enquêtesur le terrain, rédaction de compte rendu, visite guidée de leur ville, net-toyage de la rivière, etc.). Patrick Biselx insiste également sur l’ouverture cul-turelle: découvrir d’autres familles, d’autres habitudes, d’autres cultures (p.ex.: échanges sur le Ramadan et le Carême!). Jérôme Renaud a aussi appréciéle contact avec son collègue français qu’il a hébergé chez lui. Au niveau de l’organisation, le projet leur a pris passablement de temps, no-tamment la partie administrative, moins appréciée. En même temps, tousdeux se déclarent très satisfaits des ressources financières que le Conseil duLéman a mises à leur disposition et qui leur ont permis de faire vivre de bellesactivités à leurs élèves.

Suite de ce projetL’échange scientifique autour duLéman devrait être reconduit en2007-2008 (la décision formellesera prise cet automne). Toutepersonne intéressée peut pren-dre contact avec l’animation enEnvironnement pour s’y inscrire([email protected]) ou s’in-former auprès des participantsde cette année (Patrick Biselx:027 783 15 48; Jérôme Renaud:024 499 10 03).

Annoncez vos projetsDans ses éditions d’avril et demai, Résonances vous avait invi-tés à un voyage au pays des pro-jets pédagogiques valaisans, del’école enfantine au tertiaire. Età partir de ce numéro, le tourdes classes se poursuit via unerubrique mensuelle qui abor-dera vos projets en cours ou réa-lisés. Alors, n’hésitez pas à contacterla rédaction ([email protected], tél. 027 606 41 59 ou 079429 07 01) pour qu’il soit faitécho à vos projets.

La rédaction

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

14 Résonances - Juin 2007 )

Plusieurs murs de l’écolede commerce de Sion ontété peints par des élèvesdes différentes sections:ESC, ECG (école de culturegénérale) et EPP (écolepréprofessionnelle). Cette année, cesont les murs de la cafétéria qui onteu droit à un embellissement. Cesera désormais la Cafet’ des quatresaisons. Comme à chaque fois, lesélèves inscrits ont travaillé sous lecoaching de Catherine Cachin Mo-ret, enseignante en arts visuels quisouligne que, pour participer, il n’estpas nécessaire d’être doué en pein-ture, il suffit d’avoir envie, car lescompétences s’additionnent. Le ré-sultat en donne la preuve.

Tout a commencé par le choix del’endroit à peindre. Ensuite, il y a euun concours de projets auquel pou-

vaient prendre part élèves etenseignants. Une premièresélection a été opérée parun jury composé en grandepartie d’élèves. Les travauxretenus ont été exposés et

l’école a alors été appelée à voterpour la peinture que la majoritésouhaitait voir en grand format.L’aventure picturale proprementdite s’est étalée sur 10 jours, prépa-rations et finitions comprises. Troisjours intensifs ont été consacrés à laréalisation de l’œuvre, dans unrythme de travail plus souple, maisdépassant l’horaire scolaire.

Cette année, début mai, Laura, Ma-rion, Joanne, Carla, Marine, Violette,Gisèle, Vanessa, Aude, Emma, Chloé,Cindy, Coralie, Cynthia, Pierre, Virgi-nie, Nolan, José, David, Leila, Mi-chaël, Sylvaine, Fabio, Johan, Mélis-

sa, Sandrine ainsi que deux Char-lotte et deux Laura ont participé àcette aventure. Nolan relève com-bien c’est agréable de travailler enéquipe et de faire de nouvelles con-naissances. Leila se souvient qu’avantla salle était triste et elle admire lerésultat coloré de cette entreprisecollective. Pour la plupart, la pein-ture murale était une première. Ilsavaient déjà apprécié le travail deleurs prédécesseurs, trouvant queces fresques donnaient une âme àl’école. Ce qu’ils retiennent, c’estune formidable ambiance entre desélèves de sections et de degrés diffé-rents. Catherine Cachin Moret estheureuse de ces moments si particu-liers qui laissent des traces. Elle re-grette que ce projet ne puisse êtrerenouvelé l’année prochaine, d’au-tant plus que certains élèves étaientdéjà prêts à s’engager.

Fresques à l’ESC de SionFresques à l’ESC de SionNadia Revaz

(Vos projets

pédagogiques

Photographiesde Kathia,élève en EPP.

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Le Centre scolaire deBramois a présenté enmai «Tragédie gour-mande», un grand spec-tacle réunissant tous lesélèves de l’école, de lapremière enfantine à lasixième primaire, sous lahoulette de Martine Sa-lamin, maîtresse de ryth-mique et David Bitschnau,maître d’animation théâ-trale.

C’est l’histoire d’un roi so-litaire et tyrannique quin’apprécie rien et ignoretout. Il règne sur ses sujetsà coups de colères mons-trueuses.

Un matin, le roi se réveille contra-rié, après un mauvis rêve. Il convo-que ses conseillers et leur ordonned’amener à ses pieds les merveillesdu monde. Il exige du beau, du di-vertissant, du surprenant, du jamaisvu…

Les conseillers courent les quatrecoins du monde, et ramènent: unefanfare des Balkans, un cirque deRussie, des étoiles de glace, desschtroumpfs farceurs, des breakersdéjantés, les technologies les plusfolles… Peine perdue… Le roi n’estjamais satisfait. Il inflige punitionsur punition à ses conseillers.

Une révolte éclate, ramenant le roià de meilleurs sentiments. Et tout

finit bien avec la chanson «Le pou-voir des fleurs» de Laurent Voulzyet Alain Souchon.

Réaction des enfantsEnfantine: «J’aime bien tout, maisce que je préfère c’est le final quandon est ensemble et qu’on chante.»

( Résonances - Juin 2007 15

1re primaire: «Je trouveque tout est joli, la scène,les décors, la musique…,et les costumes sont en-core plus beaux avec lalumière.»

2e primaire: «Je mesens joyeux parce quej’adore faire des spec-tacles.»

3e primaire: «C’étaitsuper, méga, trop.»

4e primaire: «Nousavons bien aimé lesspectacles du soirparce qu’il y a les

parents dans les gradins.»

5e primaire: «Nous trouvons lespectacle très sympa. Nous adoronsnos rôles de bouffons. Il y a justeun problème, les projecteurs nousfont fondre.»

6e primaire: «C’est une histoire ma-gnifique, pour tous les âges, pour lesgrands comme pour les petits.»

«C’est chouette que çasoit des enfants quijouent le spectacle.» (1P)

Elève de 4P: «Nous avons apprécié les petits

cuisiniers car ils devaient piquer les cochons

avec leurs grandes fourchettes.»

Quoi? Cours de formation continue sur le terrain.Plus précisément? Morphologie karstique, autrement dit l’étude des forma-tions de calcaire qui donnent un aspect topographique original. Gestion de cemilieu et impacts sur le tourisme.Pour qui? Pour les enseignants du secondaire.Qui? Emmanuel Reynard, professeur à l’Université de Lausanne.Quand? Le délai d’inscription est fixé au 15 juillet 2007, avec un versement deFr. 80.-. Les cours auront lieu les 7 et 8 septembre 2007.Où? Au col du Sanetsch et à la cabane de Prarochet sur le massif des Diablerets.Comment? Les déplacements, le logement demi-pension à la cabane et lesrepas de midi ne sont pas compris dans les Fr. 80.- susmentionnés.Inscription? A télécharger sur le site www.unil.ch/igul.

Cours de géomorphologie au secondaireCours de géomorphologie au secondaire

«Tragédie gourmande»jouée à Bramois

«Tragédie gourmande»jouée à Bramois

Marie-Hélène Sauthier

(S p e c t a c l e

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Tout un chacun, que ce soit dansle domaine de l’enseignement oudans le domaine privé, disposed’innombrables sources pour écou-ter ou faire de la musique.

L’abondance de documents:un obstacle à un enseignement de qualité?Il est donc fort heureux de consta-ter que la majorité des enseignants(généralistes et enseignants spécia-lisés) sont en quête de nouveautéset d’abondance. Onpeut toutefois re-gretter que cette re-cherche ne soit paségalement orientéevers les moyens offi-ciels1 qui contiennentégalement, si l’on yprend bien garde, denombreuses ouverturespédagogiques tendant àun enseignement de la musi-que optimale.

J’ose donner un conseil. Et si l’oncessait cette course effrénée, pourréfléchir à des stratégies nouvellescar une abondance de documents

n’est pas nécessairement synonymede qualité d’enseignement-appren-tissage. Il conviendrait donc de seplonger dans des ouvrages… théo-riques.

L’école: lieu privilégiépour apprendre

les émotions?Je voudrais proposerune réflexion sur leconcept d’émotionqui, de mon pointde vue, devrait fairepartie de la «philo-sophie générale de

l’enseignement» et,particulièrement de la

musique. Je me suis donc plongédans un texte théorique2 qui me

16 Résonances - Juin 2007 )

permet de faire avancer ma ré-flexion sur ce sujet.

Selon les auteurs, vivre les émo-tions permet d’augmenter le plaisirde réaliser des apprentissages et,partant, de venir à l’école. Ils par-lent également de l’importancedes émotions dans la motivationdes élèves (cf. schéma).

Tentative de mise en pratique musicaleLa musique semble le véhicule pri-vilégié pour vivre des émotions. En-core faudrait-il que les élèves puis-sent les exprimer. Voici donc, bienmodestement, quelques proposi-tions (cf. tableau).

Les réponses des élèves, dûmentnotées au tableau noir, permettentdonc de développer l’intelligenceémotionnelle à travers ses troiscomposantes:

reconnaître et exprimer ses pro-pres sentiments et interpréter lessentiments des autres dans le butde faciliter la communication ver-bale et non verbale (empathie);permettre de contrôler ses émo-tions (par exemple parler dansun moment de tristesse ou decolère);utiliser ses émotions pour déve-lopper la mémoire, la créativitéet la motivation car elles sont for-tement liées aux processus cogni-tifs.

Vivre ses émotionsVivre ses émotionsBernard Oberholzer

(E d u c a t i o n

m u s i c a l e

Motivation

Effort

Emotions

Intérêt

Créativité

Expression • Que ressentez-vous quand vous chantez cette chanson?• Comment vous sentez-vous quand vous réalisez ce mouve-

ment?

Techniques • Quand vous voyez cette partition, quel est votre état d’es-prit?

• Que vous inspirent les exercices de respiration (pose de la voix)?

Perception • Comment réagissez-vous à l’écoute du violon?auditive • Quel est votre état d’âme à l’écoute d’un morceau de jazz?

Culture • Quel sentiment vous anime à l’écoute de cette œuvre po-pulaire russe?

• Que vous inspire la découverte de la vie de Mozart?

Objectifs (tirés Propositionsde PECARO)

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Il paraît évident que l’on pourraitadapter ces propos à toutes sortesd’actions liées ou non aux diversesbranches scolaires.

De l’abondance desmoyens d’enseignement àla réflexion didactiqueMes propos sont forcément réduc-teurs. Pourtant, j’ose conseiller auxenseignants de laisser provisoire-ment de côté la recherche de conte-nus afin de réfléchir à une introduc-tion homéopathique du développe-ment de l’intelligence émotionnelle.

J’ose aussi proposer aux réalisa-teurs d’ouvrages scolaires ou deplans d’études de proposer des pis-tes pratiques.

Et si vous avez la bonne idée devous inscrire au cours «Karaoké pé-dagogique»3, sachez que vous au-rez l’occasion de vivre des situations… émotionnelles. Cela ne pourraqu’augmenter votre plaisir que voustransmettrez, bien évidemment, àvos élèves.

Notes

1 A vous la musique, disponible au dé-pôt des ouvrages scolaires.

2 Gläser-Ziduka M., & Mayring P. (2004).Développer le plaisir d’apprendre àl’école. In Deschênes, André-Jacques(dir.), Module IV: psychologie du dé-veloppement, Québec, CRED & Télé-université, 2007.

3 Voir encadré.

( Résonances - Juin 2007 17

Dates 13-14 août 2007

Lieu St-Maurice (précisé dans la convocation)

Animation Bernard Oberholzer, Jean-Maurice Delasoie

Contenu Objectif- Plaisir de chanter en grand groupe, en petit groupe, en solo. - Constitution d’un répertoire de chansons spécifique à sa classe

avec un accompagnement sur CD.

Contenu- Redécouverte des chansons des livres officiels grâce à l’utilisation

d’accompagnements musicaux.- Découverte de chansons diverses.- Utilisation de sites Internet contenant des accompagnements mu-

sicaux.- Utilisation didactique d’accompagnements musicaux en classe.

CCoouurrss ddee ffoorrmmaattiioonn ccoonnttiinnuuee:: éédduuccaattiioonn mmuussiiccaallee

9.01 Karaoké pédagogique

Dates Samedi 8 septembre 2007 + 4 rencontres durant l’année scolaire

Lieu Vissoie et Sion (précisé dans la convocation)

Animation Claude-Eric Clavien

Contenu Objectif- Dynamiser l’enseignement de la musique dans les classes du CO.

Contenu- Présentation et utilisation des moyens d’enseignement (didactique).- Constitution de documentations et supports d’enseignement.- Préparation, organisation et gestion de concerts (concerts didacti-

ques, chœurs des CO...).- Exploitation du répertoire de chant au CO par des éléments de

pratique vocale (expression, pose de voix, articulation, intona-tion, tessiture...).

CCoouurrss ddee ffoorrmmaattiioonn ccoonnttiinnuuee:: éédduuccaattiioonn mmuussiiccaallee

9.02 Education musicale au CO

Connaissez-vous le vocabulaire régional? Comment leconsidérez-vous? A-t-il sa place à l’école? Dans le cadre d’un mémoire de licence à l’Université deLausanne, je cherche à connaître votre opinion sur le lexi-que régional, au travers d’une enquête linguistique.

Qui peut participer? Tous les enseignants de l’école publi-que valaisanne des degrés primaire et secondaire (CO, ESC,ECG, EPP, collège) donnant leurs cours EN français (qu’ilsenseignent le français, l’histoire, les maths…)

Comment participer? Un questionnaire en ligne, com-posé essentiellement de questions à choix multiples, vousprendra une vingtaine de minutes à l’adresse suivante:www2.unil.ch/voxdei/phpsurveyor//index.php?sid=7

Ce lien se trouve également dans la partie «La recherche-mémoires» du site de la section de linguistique de l’Uni-versité de Lausanne. www.unil.ch/ling

Des questions? [email protected]

Participez à une enquête sur le français de notre canton!Participez à une enquête sur le français de notre canton!

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Les récentes polémiques françaisesà propos des méthodes d’enseigne-ment/apprentissage de la lectureauront permis de constater quechacun, ou presque, possède sa dé-finition des différentes méthodesincriminées. En effet, ce que lesresponsables politiques, les pa-rents d’élèves, mais aussi les en-seignants, entendent lorsqu’ilsparlent, par exemple, de méthodesyllabique, méthode globale ouméthode phonique peut différergrandement. Une façon de con-tourner cette difficulté consiste àfonder l’enseignement de la lec-ture sur ce que les recherches desquarante dernières années nousont appris a propos des composan-tes en jeu dans son apprentissage.Précisons d’emblée que, si les ap-ports de la recherche sont sensiblesconcernant la description de cescomposantes, ils sont encore extrê-mement modestes concernant laprogression et le poids respectifs dechacune d’entre elles.

Identifier et comprendreApprendre à lire, c’est développerdes compétences sur deux axes: ce-lui de l’identification des motsécrits et celui du traitement dusens pour la compréhension destextes. Puisque cet article doit res-ter succinct et porte sur l’apprentis-sage initial, la question des compo-santes en jeu dans la compréhen-sion ne sera pas approfondie.Limitons-nous à deux constats: lacompréhension des textes dépend,pour l’essentiel, des connaissanceslexicales et syntaxiques et elle nerelève pas exclusivement de la lec-ture. Par conséquent, elle peut êtretravaillée avant même le début del’apprentissage de la langue écrite,

et continuée en parallèle avec cedernier, par des activités orales ap-propriées. Aussi longtemps que lesprocédures d’identification desmots ne sont pas automatisées, le

lecteur devrait être mis en présencede textes dont la compréhension nepose pas de gros problèmes, ceciafin de ne pas induire une sur-charge dans le traitement cognitif,qui ne serait favorable ni à la pro-gression de l’identification des motsni à la prise de conscience parl’élève que comprendre un texte nese résume pas à comprendre chaquemot isolé. Il s’ensuit que les textesécrits choisis pour les débutants de-vraient toujours être parfaitementcompris par ces derniers s’ils avaientà les traiter en version orale.

18 Résonances - Juin 2007 )

Quant à l’identification des mots,les chercheurs ont développé dif-férentes modélisations chez le lec-teur et chez l’enfant en cours d’ap-prentissage. On considère que toutlecteur utilise au moins deux voiesprincipales pour identifier les mots:une voie graphophonologique(appelée aussi processus d’assem-blage) et/ou une voie orthogra-phique (appelée aussi processusd’adressage). Le processus d’as-semblage permet de lire correc-tement les mots nouveaux à con-dition que ceux-ci présententune orthographe régulière. Leprocessus d’adressage permet de

lire rapidement tous les mots quiont déjà été stockés dans la mé-moire lexicale et aussi de lire correc-tement les mots irréguliers. Desstratégies propres à l’enfant trèsdébutant ont de surcroît été décri-tes, telle la stratégie logographique(par exemple, reconnaître Coca-Cola inscrit sur une bouteille). Elleconsiste à traiter le mot comme undessin en utilisant des indices liés àsa forme globale ou au contextedans lequel le mot est rencontré.Les recherches ont par ailleurs sug-géré l’existence de phases dansl’identification des mots, les enfants

Apprentissage de la lecture et progression

Apprentissage de la lecture et progression

L. Rieben

( A u t o u r

d e l a l e c t u r e

Après le succès, l’an passé, du «polar du Goût» qui avait vu 110 participants ri-valiser de belles formules, de cruauté et d’ingéniosité, la Semaine du Goût, enassociation avec 24 Heures et la Tribune de Genève, lance pour sa 7e éditionun concours de nouvelles sur le thème de «La cuisine amoureuse». Et pourpermettre aux plus jeunes de se mesurer et de participer aussi à cette joute,un concours est simultanément lancé sur le thème: «Ma pomme». Les textesou poésies, d’une longueur maximale d’une page A4, devront être transmisau plus tard pour le 26 juillet 2007 à minuit à: [email protected]/nouvelle_2007.php

Semaine du Goût: concours littéraireSemaine du Goût: concours littéraire

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

passant d’un traitement logogra-phique à un traitement phonogra-phique, et enfin à un traitement or-thographique. Cependant, une vi-sion séquentielle trop stricte decette acquisition a été remise encause. Actuellement, on a tendanceà considérer, d’une part que laphase logographique n’est pas in-dispensable, et d’autre part que lesstratégies orthographiques peu-vent apparaître avant 8-9 ans, c’est-à-dire plus précocement que ce quel’on croyait antérieurement. Ainsi,après quelques mois d’apprentis-sage, les diverses stratégies ont ten-dance à co-exister plutôt qu’à sesuccéder dans un ordre strict.

Trois composantes interviennentdans le passage vers les stratégies al-phabétiques et orthographiques: leprincipe alphabétique, la consciencephonologique et le code phonogra-phique. La compréhension du prin-cipe alphabétique est au cœur de lamaîtrise de la lecture. Les enfantsdoivent réaliser que tout ce qui sedit peut s’écrire et vice versa et com-prendre que l’écrit code la parole àtravers des unités orthographiquesabstraites (les graphèmes) qui repré-sentent des unités orales abstraites(les phonèmes). Le principe alpha-bétique peut être travaillé à diffé-rents niveaux de complexité. Ainsi,on peut d’abord aider l’enfant àfaire la différence entre dessiner etécrire; on peut aussi observer et dis-cuter ses réactions dans différentestâches. Prenons un exemple: la tâ-che du mot qui bouge. Vers 4 ans, sile mot GIRAFE est présenté sousl’image d’une girafe, l’enfant va ad-mettre sans difficulté que ce mot si-gnifie girafe. Cependant, le mêmemot peut aussi bien signifier lion oucheval s’il est déplacé sous l’imaged’un lion ou d’un cheval, le sens at-tribué pouvant changer autant defois que le contexte. Ce n’est quevers 6 ans que la majorité des en-fants comprennent que la significa-tion d’un mot n’est pas dépendantedu contexte, mais liée aux lettresqui le composent et représentent lessons entendus lorsque le même motest prononcé.

Les unités orales qui composent lemot ne sont pas non plus identi-fiées d’emblée par le jeune enfant,leur reconnaissance nécessite untravail à partir d’activités orales vi-sant à développer la consciencephonologique. Nous savons que laprise de conscience des rimes ou du

découpage des mots en syllabes estplus élémentaire que la segmenta-tion en phonèmes, qui est à sontour en moyenne plus élémentaireque la possibilité d’opérer sur lachaîne phonémique en supprimantou ajoutant des phonèmes. Il y adonc une progression possible desactivités centrées sur le développe-ment de la conscience phonologi-que. Malgré l’importance de ce fac-teur, on aurait tort de le considérercomme un pré-requis à l’appren-tissage de la lecture, c’est-à-direde prévoir une étape au cours delaquelle l’enfant n’est confrontéqu’au langage oral précédant uneétape où il est introduit dans la lan-gue écrite. En effet, des recherchesmontrent que la manipulation desphonèmes (qui sont invisibles etéphémères) est d’autant plus effi-cace que les situations d’apprentis-sage comportent également destraces tangibles des unités manipu-lées, et donc en particulier des let-tres.

La prise de conscience des unitésorales est donc facilitée par l’ap-prentissage simultané du code pho-nographique. Une progression cons-truite et réfléchie tenant compte,entre autres, de la fréquence descorrespondances phonographiques,devrait être suivie. Mais il fautavouer que, pour la langue fran-çaise, nous ne pouvons nous ap-puyer sur des résultats de recher-che pour établir cette progression.Comme la conscience phonologi-que, la connaissance des lettres est

( Résonances - Juin 2007 19

Laurence Rieben estprofesseure en psychologieet sciences de l’éducation àl’Université de Genève.(l’a

uteu

re

Apprendre à lire, c’estdévelopper des compé-tences sur deux axes.

un très bon prédicteur de l’appren-tissage de la lecture. Mais cette ca-ractéristique ne signifie nullementque l’on doive attendre que l’en-fant connaisse toutes les lettres del’alphabet pour commencer de l’im-pliquer dans des situations com-plexes de lecture, voire d’écriture.En effet, les trois piliers de l’identi-fication des mots – le principe al-phabétique, la conscience phonolo-gique et la connaissance du code -peuvent aussi être mis en œuvredans des situations de lecture – écri-ture qui présentant un authentiqueaspect de communication.

Trois remarques pour conclure. Pre-mièrement, compte tenu du faitque les différentes composantesexaminées ne sont pas indépen-dantes les unes des autres, on nepeut pas prescrire un ordre strictselon lequel elles devraient êtretravaillées en classe. Deuxième-ment, étant donné l’existence dedifférences inter-individuelles im-portantes, on ne peut pas non plusfixer un dosage idéal qui s’adapte-rait à chaque élève. Ainsi, la forma-tion initiale et continue des ensei-gnants passe par la compréhensionapprofondie d’un modèle généralde l’apprentissage de la lecture(susceptible de se modifier avec ledéveloppement des recherches) etpar l’acquisition de compétences àévaluer chacune des composantesen jeu dans le but de pouvoir tenircompte dans l’organisation de l’en-seignement/apprentissage des dif-férences individuelles entre appre-nants. Enfin, pour essentiels quesoient les processus cognitifs d’iden-tification des mots et de compré-hension, ils ne se suffisent pas à eux-mêmes. En classe, d’autres activitésdoivent viser la compréhension desfonctions de l’écrit et développerun intérêt pour la lecture, si ce n’estun plaisir de lire.

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Grande motivation du Groupede pilotage (Gpil) de la SRL.Implication soutenue dans l’Edu-cateur, dans Résonances et dansdivers journaux locaux.Excellente qualité des pages dela SRL sur le site du SER. A rele-

ver la richesse et la di-versité des pistes deréflexion proposéespar la page pédagogi-que de chaque Educa-teur ainsi que le dossiercomplet de Résonances, numérod’octobre 2006, disponible dansson intégralité sur le site du SER.Important soutien de la CIIP, parson secrétaire général, MonsieurChristian Berger, relayé efficace-ment par les autorités cantona-les.Partenariat fructueux avec lesdifférentes HEP BEJUNE, FRI, VS,VD, dans l’esprit d’une école ro-mande qui s’affirme.

20 Résonances - Juin 2007 )

Collaboration active etcréative de nombreuses bi-bliothèques de Romandie,particulièrement le grou-pe valaisan des bibliothé-caires.

Grand succès du cycle des confé-rences et des ateliers organisésen partenariat avec les HEP.Soutien aux activités complé-mentaires, telles que Le Jardinde l’orthographe, La Bataille deslivres et La Ribambelle.

La Semaine romande de la lectures’impose progressivement commeun événement fédérateur de l’écoleromande.

Bilan de la 3e Semaineromande de la lecture

Bilan de la 3e Semaineromande de la lecture

( A u t o u r

d e l a l e c t u r e

SRL 2007: à vos agendas

La prochaine Semaine roman-de de la lecture aura lieu du26 au 30 novembre 2007 surle thème «Ecouter lire».

www.le-ser.ch

Le BEL accueille des enseignants anglais

Le BEL accueille des enseignants anglais

( B E L

Pour leur développement profes-sionnel de la branche «Design andTechnology», un groupe d’en-seignants du Devon, comtéde Grande-Bretagne, estvenu pour une semai-ne en Valais, en avril2007. Il a été reçu parCorinne Barras, res-ponsable du Bureaudes Echanges Linguisti-ques (BEL). L’objectif descours de «Design and Techno-logy», dispensés en Grande-Breta-gne, est d’apprendre à concevoir

un objet suivant des critères préciset de le mener à terme. Le groupe,

composé de dix enseignants etd’un guide/conseiller, a vi-

sité plusieurs classes pri-maires sédunoises, où ila pu se faire une idéede la formation péda-gogique et constater àquel point l’organisa-

tion scolaire est diffé-rente. L’équipe a aussi été

accueillie à la HEP de St-Mau-rice, avec une présentation de laformation en anglais et à la PH de

Brig pour la visite de cours. L’orga-nisme de coordination a égale-ment reçu les enseignants anglais àBerne pour une présentation dusystème scolaire suisse. Le dernierjour, le groupe a été l’invité del’école primaire de Martigny pourparticiper à quelques cours d’activi-tés créatrices manuelles. De ma-nière générale, il y a eu un échanged’idées très vivant. Les contacts éla-borés au cours de la semaine orga-nisée par le BEL permettront sansdoute aux écoles de collaborerdans le futur.

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

( Résonances - Juin 2007 21

Angoisse, appréhension, épou-vante, affolement, trac, chiasse,frousse, effroi, frayeur, trouille,hantise, souci, inquiétude, crain-te, pétoche, horreur, terreur…

Autant de mots pour exprimer lapeur, cette émotion tenace quenous connaissons tous dès notrepremier cri et que nous cherchonstout au long de notre vie à chas-ser, à dompter ou à apprivoiser.

Ecrire un récitPour son 9e concours d’écriture, Lit-tera-Découverte propose aux jeu-nes de 7 à 16 ans de créer un récitdécrivant ces peurs. Les autres édi-tions avaient fait la part belle auconte, aussi l’invitation à l’écritured’un récit est une première.

Les prixTrois catégories d’âge seront pri-mées: les 7-9 ans, les 10-12 ans etles 13-16 ans. Ce concours d’écri-ture laissera des traces puisque lesplus beaux textes seront publiésdans le prochain recueil de Littera-Découverte, édité en avril 2008 etqu’on trouvera dans toutes les bon-

Pour plus d’infoswww.litteradecouverte.com

E n r a c c o u r c iVeille scientifique et technologique

Lettre d’information

Le Service de Veille scientifique ettechnologique consacre sa lettred’information d’avril 2007 à latransformation du travailenseignant (finalités, compétenceset identités professionnelles).www.inrp.fr/vst

nes librairies et les bibliothèques.De quoi motiver les élèves à se met-tre face à une page blanche au bu-reau avec une plume ou à l’écranavec une souris.

Les consignes d’écritureComme il y a trois catégories, laconsigne diffère quelque peu selonl’âge.

Les 7-9 ans évoqueront une gran-de peur qu’ils ont vécue.Les 10-12 ans, sous forme de jour-nal intime, raconteront au fil desjours comment ils ont vécu uneangoisse.Et les 13-16 ans, avec du recul,narreront ce qui autrefois leurfaisait peur, ce qu’ils appréhen-daient ou ce qui les terrifiait enmettant l’accent sur leur ressenti.

Le règlementVoici les règles de participation:

Etre âgé de 7 à 16 ans. Ecrire un récit inédit sur le thèmede la peur de 1 à 6 pages A4.

Envoyer le texte en 1 exemplaireà: Littera-Découverte - Case pos-tale 85 - 1890 St-Maurice.Ecrire lisiblement les coordon-nées (prénom, nom, âge, adresseprivée complète et numéro detéléphone).Dernier délai: le 1er novembre2007.Passé ce délai, aucune commu-nication ne sera échangée jus-qu’à la proclamation des ré-sultats à St-Maurice le 6 avril2008.Les textes reçus ne sont pasretournés et deviennent lapropriété de Littera.En cas de doute, renseigne-ments complémentaires au079 714 23 60.

Littera-Découverte,c’est aussi…

Une association dont le but estde donner le goût de la lectureet de l’écriture aux enfants etaux adolescents.3 jours de manifestations à St-Maurice (les 4-5-6 avril 2008).8 Salons du Livre de Jeunesse.Plus de 70’000 livres présentésdans de fabuleux décors.Plus de 35’000 visiteurs.7 livres déjà publiés.Plus de 3500 participants au con-cours d’écriture.1 CD de chansons pour enfants.La présence d’illustrateurs répu-tés.

Et bien d’autres choses encore...

Concours d’écritureLittera-Découverte

Concours d’écritureLittera-Découverte

(C o n c o u r s

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

La nouvelle approche de l’environ-nement en 1-3P implique un chan-gement de regard. L’organisationdes activités s’avère donc un défid’envergure, mais ô combien stimu-lant pour l’enseignant et sa classe.En profitant d’une opportunité of-ferte par l’actualité ou en dévelop-pant une amorce amenée par sesélèves, l’enseignant veille à ce quel’activité permette la constructiondes concepts intégrateurs de l’ave-nue concernée; bien entendu, ilpeut lui-même planifier une oppor-tunité en facilitant la rencontre en-tre le terrain et l’élève. L’encadré ci-dessous présente une opportunitéqui peut être utilisée à la rentréedes classes.

Super, une démarche scientifique!Voici donc une chenille dodue quifait irruption en classe; commentexploiter cette opportunité dansl’avenue des Sciences? Après une

phase d’observation, l’enseignantpermettra aux élèves:

d’exprimer toutes les questionsqu’ils se posent, d’émettre des hypothèses, d’exprimer ce qu’ils savent déjà,faisant émerger ainsi leurs con-ceptions.

Voici quelques idées émises par desélèves de 3P, notées sous formede questions, cf. tableau ci-dessus.Conserver une trace écrite de cesquestions est important (sous formede panneau). Tout au long de la dé-

22 Résonances - Juin 2007 )

marche, les questions résolues se-ront listées et les hypothèses confir-mées ou infirmées.

Pour obtenir des réponses, com-mence alors une phase de réflexionà laquelle il est judicieux d’associerle groupe classe: Comment feriez-vous pour répondre aux questionsmises en exergue?

Je lui prépare une maison dansun bocal pour voir ce qu’il sepasse.Je fais des recherches sur Inter-net.Je vais chercher des livres à la bi-bliothèque pour me renseigner.Je demande à mon tonton quiconnaît bien les papillons…

Vers les concepts intégrateursPar la suite et selon les degrés, letravail de l’enseignant consiste àtrier quelques questions et à met-tre en œuvre des stratégies suscep-tibles d’y répondre.

Pour les degrés 1 et 2P, il sembleprimordial de privilégier l’observa-tion en aménageant un petit terra-rium. La véritable expérimentationintervient ici: au gré de leurs idées,les élèves anticipent les résultats etles vérifient:

C’est la chenillequi redémarre!1

C’est la chenillequi redémarre!1

Christian Keim

(Environnement

Une belle opportunité de travailEn fin d’été, on observe parfois des chenilles de grande taille qui déambulentsur les chemins de campagne, sur les digues du Rhône ou dans les jardins po-tagers. Glabres, dotées d’un éperon au bout de l’abdomen, elles sont abon-dantes et faciles à reconnaître: elles appartiennent à la famille des sphinx. Ceschenilles se prêtent très bien à des observations et expérimentations en classe.Des prélèvements, à ce stade de développement, ne sont absolument pas pré-judiciables à l’espèce. D’ordinaire nocturnes, ces chenilles se promènent lajournée pour vider leur contenu sto-macal; elles se préparent fébrilementà leur métamorphose en cherchantune cachette propice. 90% des spécimens récoltés sont deschenilles de sphinx du liseron*; ellesse distinguent par leur aspect géné-ral vert sale ou brun-beige et mesu-rent une bonne dizaine de cm.

Est-elle dangereuse Va-t-elle pondre des Est-ce qu’elle a faim?avec son épée? œufs?

Peut-on la toucher? Que va-t-elle devenir? Pourquoi ne s’arrête-t-elle pas de marcher?

A quelle famille Peut-elle se transformer Mange-t-elle de laappartient-elle? en coléoptère? viande?

��MATIÈRE �� CYCLE �� ÉNERGIE

Questionnement A Questionnement B Questionnement C

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Moi, je pense qu’elle a besoind’eau pour se baigner.Il faut lui mettre des branchespour qu’elle mange.On doit mettre de la terre pourqu’elle s’y cache.…

Toutes sortes d’activités peuventêtre menées dans cette phase d’ob-servation/expérimentation; en voiciune liste non exhaustive:

manipuler délicatement l’animal, décrire la chenille, dessiner chenille/chrysalide/pa-pillon, peser et mesurer la chenille cha-que jour, tenir un calendrier des observa-tions en utilisant les marqueurstemporels (jour/se-maine/mois/saison),…

C’est en mettant en exer-gue quelques caractéris-tiques de la chenille (elleest molle; elle bouge;elle se transforme) quel’on aborde le conceptde MATIÈRE (question-nement A).

Les différentes phasesdu développement ob-servées permettent d’ini-tier le concept de CYCLE (question-nement B); par déduction ou parlecture, le 4e stade, celui de l’œufdoit compléter le calendrier d’ob-servations…

Pour le degré 3P (et pourquoi pas4P), les mêmes activités d’observa-tion/expérimentation peuvent êtrereprises et complexifiées dans l’es-

prit d’une construction spiralairedes savoirs. Pour donner plus deconsistance au concept MATIÈRE, ilest possible de:

différencier le vivant du non-vi-vant,

observer des traits morphologi-ques significatifs,classer le maillon papillon dans lerègne animal à l’aide de clés sim-ples (embranchement: arthropo-des / classe: insectes / ordre: lépi-doptères …)2.

Réfléchir à ce qui fonctionne ausside manière cyclique (saisons, vie

( Résonances - Juin 2007 23

d’un arbre ou d’une plante, migra-tions, voyage de l’eau,…), sembleindispensable pour renforcer leconcept de CYCLE, dans la suite del’année (cf. schéma en bas à gau-che)…

Toujours pour les plusgrands, ce sont d’autresoutils que le terrain quivont permettre de traiterdu concept d’ÉNERGIE(questionnement C). Lesdocuments écrits commeles articles de journaux,les textes encyclopédi-ques ou tirés d’Internetdévoilent toutes les plan-tes-hôtes de la chenille etles fleurs butinées par lesadultes (imagos). Chenil-les et papillons de sphinx

intéressent une foule de prédateurs,au rang desquels il faut mentionnerles mammifères et oiseaux insectivo-res (hérissons, chauves-souris, mer-les,…).

Inventer quelques chaînes alimen-taires simples du type l’oreillardhappe un sphinx du liseron qui visi-tait un pétunia ou le merle attrape

Aménagement d’un terrariumEn plus des aménagements proposés par les élèves (test de leurs hypothèses),le terrarium devra impérativement contenir une ou deux branches-supportset un coin avec 8-10 cm de terre meuble. Ce que l’on observera probablement:La chenille se cantonnera au lopin de terre et s’y enfouira quasiment à coupsûr. Après quelques jours, il suffira de partir délicatement à sa recherche: ins-tallée dans une logette souterraine, elle y aura mué une dernière fois et sesera transformée en chrysalide. En règle générale, 2 à 3 semaines plus tard, unpapillon frais éclos patientera sur une branche ou au plafond de la classe.C’est ce qui est arrivé à l’automne 2006 dans deux classes de Martigny!

Dessin d’observation d’un élève de 4e primaire.

Qu’est-ce qui fonctionne de manière cyclique, comme le développement du papillon?

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

24 Résonances - Juin 2007 )

une chenille de sphinx qui grigno-tait une feuille de liseron puis éta-blir des réseaux plus complexes parle biais de pyramides alimentairesrenforce l’idée que pour accomplirleur cycle vital, les êtres vivants ontbesoin d’énergie. A la base de cha-que pyramide ou chaîne alimen-taire se trouve le monde végétalqui seul produit véritablement sanourriture, et ce, grâce à l’énergiedu soleil. A cet étage de Produc-teur, succède celui des premiersConsommateurs (tous les herbivo-res) qui lui-même est surmonté,schématiquement, d’un troisièmeétage dévolu aux Prédateurs. Bienmettre en lumière les relations quise nouent entre le biotope (le non-vivant) et la biocénose (le vivant:végétaux et animaux) permet d’ap-préhender le subtil concept d’ÉQUI-LIBRE qui peut être affiné par:

la nécessité impérative, pour lachenille, de vivre sur sa plante-hôte3,la préférence de la chenille dansle choix de l’endroit où se nym-phoser,le rôle de l’homme (positif ounégatif) et ses interactions avecson milieu (écologie).

On constate bien ici que les quatreconcepts intégrateurs de l’avenue

Sciences sont indissociables: pourfabriquer de la matière «papillon»,il faut emmagasiner de l’énergie,celle-ci permettra alors d’accomplirun cycle, si et seulement si, un bonéquilibre chapeaute le tout (offreen nourriture suffisante, biotopepréservé, conditions climatiques fa-vorables,…). On remarque aussique ces concepts permettent decerner l’essentiel de ce qui est àcomprendre en sciences. Retravail-ler, à une autre occasion, un ouplusieurs concepts, est importantet permet en tout cas de constatersi une partie du transfert4 s’est déjàopérée!

ConclusionAu fur et à mesure de laconstruction de connais-sances factuelles sur lessphinx, l’élève utilise desoutils (dessin, schéma, ca-lendrier) et mobilise uncertain nombre de capa-cités transversales (émet-tre des hypothèses, sequestionner, expérimen-ter, classer, mesurer, rap-porter…).

Finalement, un bon dosage entre:connaissances à acquérir (�� jeretiens que les papillons pon-dent leurs œufs sur des plantes), outils à sélectionner pour une tâ-che (�� je construis un calendrierpour résumer mes observations), capacités transversales à exercer(�� j’émets des hypothèses ettrouve les moyens de les vérifier),

concourt à l’objectif prioritairementvisé: assimiler les concepts intégra-teurs et les rendre de plus en plusopérants comme schémas de pen-sée. Ceux-ci aideront l’enfant àtrouver sa place dans son environ-nement naturel, à le respecter encomprenant mieux les relations etinteractions qui s’y déroulent.

Bien, il y a MATIÈRE à réflexion!Bon CYCLE de vacances estivales,retrouvez l’ÉQUILIBRE en faisant leplein d’ÉNERGIE (et de chenilles)pour la prochaine rentrée…

Notes

1 Retrouvez les articles parus dans cetterubrique sous http://environnement.ecolevs.ch.

2 Voir celle du livre de sciences de 4P(p.16-17) ou celle du livre 5P (en find’ouvrage).

3 Chaque espèce est liée à une ou quel-ques plantes précises.

4 La question du transfert et de l’éva-luation sera traitée dans un prochainnuméro.

* L’expérience réussit aussi avec la che-nille du sphinx tête-de-mort.

Chrysalide de sphinx du liseron juste après sa métamorphose. Le fourreau de la trompe (A) est caractéristique de l’espèce. Les restes de

la dernière mue larvaire se retrouvent dans la logette souterraine (B).

A B

Plusieurs collègues de Martigny ont testé pour vous!En leur nom, l’auteur répondra volontiers à vos questions: [email protected]él. 027 722 75 63.Vous avez trouvé un insecte ou une bestiole mystérieuse?Adressez une photo à l’auteur qui vous suggérera des pistes de travail etéventuellement des conseils d’élevage.

Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Avant de consacrer quelques repor-tages dans les numéros d’automneaux particularités des écoles decommerce de Sierre, Sion, Marti-gny et Monthey (cf. encadré), com-mençons par un bref recadrage del’offre de formation générale enEcole de culture générale (ECG) ouen Ecole supérieure de commerce(ESC). Il convient de préciser que desmodifications concernant ces deuxfilières de l’enseignement secon-daire du deuxième degré pourraientintervenir, au plus tôt dès la rentrée2008-2009, avec notamment un ren-forcement du lien à la pratiquepour l’ESC et la possibilité d’obten-tion d’une maturité spécialisée, dis-tincte de la maturité profession-nelle ou gymnasiale, au terme d’unparcours en ECG. En temps voulu,un article reviendra sur ces aspects.

Ainsi que le résume l’Office valaisande l’orientation scolaire et profes-sionnelle (OFFT), l’ESC et l’ECG pro-posent des filières spécifiques deformation, mais ont regroupé entronc commun l’enseignement decertaines branches générales. L’ESCa pour objectif de dispenser de soli-des connaissances professionnelles.L’ECG assure la formation théoriquegénérale et prépare les élèves à uneformation supérieure dans le do-maine de la santé ou du social.

Après l’ECG, il est possible de:Fréquenter une Ecole supérieure(ES) dans le domaine des profes-sions de la santé ou du social.

Accéder aux filières d’une HauteEcole spécialisée (HES): travail so-cial, soins et éducation à la santé,mobilité et réhabilitation…Passer le concours d’entrée à laHaute Ecole pédagogique (HEP),après avoir réussi 1 an de courspréparatoires (passerelle).S’inscrire dans une école d’art,d’arts appliqués...Accéder à diverses formations(assistant-e médical-e, opticien-ne, assistant-e en pharmacie, se-crétaire d’hôtel, flight attendant/steward, contrôleur-euse de lacirculation aérienne...).

Après l’ESC, il est possible de:Travailler dans le domaine com-mercial: banques, assurances, ad-ministrations, entreprises...Poursuivre une formation supé-rieure: Ecole supérieure (ES) dansle domaine de la santé, du social,de l’informatique, de l’hôtellerie,des arts appliqués…

( Résonances - Juin 2007 25

Faire une maturité profession-nelle commerciale et poursuivreune formation dans une HauteEcole spécialisée (HES).Préparer des examens profession-nels (brevets) ou des examensprofessionnels supérieurs (diplô-mes) dans de nombreux secteurs:spécialiste en finances et encomptabilité, spécialiste en expé-dition, informaticien-ne, assis-tant-e de direction, planificateur-trice en communication de mar-keting, expert-e en tourisme...Passer le concours d’entrée à laHaute Ecole pédagogique (HEP),après avoir réussi 1 an de courspréparatoires (passerelle).Accéder à diverses formations dis-pensées par certaines entreprises:La Poste, les administrations...

www.vs.ch/orientation > S’informer(site valaisan de l’orientation).www.orientation.ch (site suisse del’orientation).www.bbt.admin.ch (site de l’Officefédéral de la formation profession-nelle et de la technologie – infos surl’avenir des écoles de commerce).www.cdip.ch (site de la Conférencesuisse des directeurs cantonaux del’instruction publique – infos sur lerèglement de reconnaissance etplan d’études cadre des écoles deculture générale).

Parcours en ECG et ESCParcours en ECG et ESC(O r i e n t a t i o n

Les particularités de chaque siteSierre offre un cursus en classe bilingue. www.escsierre.vsnet.chSion propose une filière EPP (cf. Résonances, février-mai 2007) www.esc-sion.chMartigny, les jeunes sportifs et artistes peuvent obtenir un diplôme de com-merce en suivant des classes spéciales. www.escm.vsnet.chMonthey a mis en place une passerelle HEP. www.esc-ecg-monthey.ch

Page 28: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

La Confédération suisse,l’Office fédéral du sport(OFSPO) et l’Associationsuisse de l’éducationphysique (ASEP) ont pré-senté récemment unconcept de «Qualité enéducation physique».

Cette démarche, assez àla mode dans notre épo-que contemporaine, a lemérite de présenter desoutils concrets d’évalua-tion des différents com-posants de l’éducationphysique.

La qualité n’est pas unerévolution dans l’ensei-gnement. Toute person-ne pratiquant un peud’observation, d’analyseou de pratique réflexive est déjàdans ce processus. Donc rien decomplètement nouveau si ce n’estune ouverture vers une palette

complète des composants de l’édu-cation physique et surtout une ap-proche systématique de ces diffé-rents domaines.

26 Résonances - Juin 2007 )

Cycle qualité

Le développement àlong terme de la qualitépasse par une définitionclaire du processus dequalité et est soumisà une constante évalua-tion. Le cycle qualité sertde guide au moyen d’uneprocédure par étapes etoriente les acteurs.

Des structures toutesprêtes sont disponibleset adaptables au cyclequalité (cf. illustrationci-contre).

Espace qualitéL’espace qualité est di-visé en trois domaines et

précise les champs d’interventionpour mesurer la qualité de l’éduca-tion physique (cf. illustration ci-dessous).

Une fois le do-maine choisi, ils’agit de décrireles aspects de laqualité et leurscritères spécifi-ques. A chaquecritère correspon-dent des indica-teurs de mesure. Ces indicateursrenvoient aux outils et moyens di-dactiques.

Exemple concretDomaine «planification» / Critère:la leçon est planifiée. / L’indicateur:les objectifs, les contenus ainsi queles mesures organisationnelles sontformulés par écrit.

Concept de qualité en éducation physique

Concept de qualité en éducation physique

(E d u c a t i o n

p h y s i q u e

Le cycle qualité

L’espace qualité

Page 29: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Pour vérifier cet aspect, divers ou-tils peuvent être utilisés. Cepen-dant, dans ce cas, une grille d’ana-lyse sous forme de check-list sem-ble être l’outil le plus logique etqui donne les meilleurs résultats.

Ainsi, pour chaque domaine et cha-que aspect de la qualité, un catalo-gue de critères, d’indicateurs etd’outils est mis à disposition de l’en-seignant. Ce dernier peut ainsi met-tre en place différents «cercles dequalité» comme défini plus haut.

A testerJe vous invite donc à tester cet outiltrès intéressant.

Il se trouve à l’adresse www.qeps.ch.

Visitez particulièrement la partie«Q-Shop», vous pourrez fabriquervos propres outils d’évaluation etmesurer ainsi votre degré «Qua-lité» en éducation physique.

( Résonances - Juin 2007 27

Quelle suite?Les cantons doivent maintenant seprononcer sur la mise en œuvre dece concept. Cet outil ne doit cepen-dant pas devenir un objectif en soi.Il n’est qu’une ressource supplé-mentaire à notre disposition pourévaluer la qualité de notre ensei-gnement … en éducation physique.

Nathalie Nanchen, Gérard Schroeter et Joerg Ruffiner

Procédure d’évaluationLa procédure d’évaluation est donc simple:Les indicateurs sont des repères évaluables qui permettent d’évaluer le cri-tère. Cette évaluation se fait avec l’aide d’outils.

Critère Indicateur

exige le niveau minimal suivant

Outil Standard minimal recommandé

identifiableet mesurable grâce à

peut êtremesuré grâce à

La géographie pour comprendre le monde d’aujour-d’hui - 4-5-6P + CO

Le Tunnel du Lötschberg va être inauguré le 17 juin pro-chain: Qu’est-ce qui va changer pour le Valais? Et quelleest sa signification pour l’Europe? Comment les milieuxtouristiques se profilent-ils? Comment réagit le marché dela construction? …

Il paraît que la Géographie permet de mieux comprendrele monde d’aujourd’hui, mais est-ce vraiment le cas? PierreVarcher, géographe et enseignant, présentera ce que peutapporter la géographie aux élèves, notamment en réflé-chissant sur cet exemple concret. Dans la foulée, PhilippeHertig, auteur des manuels Des Mondes, un Monde et UneEurope, des Europes présentera quelques démarches declasse (CO et primaire) allant dans cette perspective. Du-rant l’année, les participants pourront tester certaines deces démarches et se retrouver pour en parler; ces rencon-tres seront animées par Béatrice Rogéré Pignolet (CO) etSamuel Fierz (4-6P).

Inscriptions tardives acceptées (www.hepvs.ch).

Il reste également de la place dans lescours:

Raconter l’histoire, mais sur quelle base? 27juin et/ou 16 août.Une approche expérimentale des sciences(La main à la pâte et ROBOLAB). RomainRoduit, 5P-6P-CO-SII, 13-14 août.La forêt, un espace de découvertes enfanti-nes. Enf - 1P-2P, 16 août + 1 jour en février.Conter la nature ou la nature à travers leconte. 26 septembre-7 novembre + 1x (délaid’inscription 20.08.2007).Le tourisme, l’un des piliers de l’économievalaisanne. 5P-6P-CO-SII, 12 septembre + 3x (délai d’ins-cription 01.08.2007).La troisième correction du Rhône, contraintes, défis etréalisation. Tony Arborino, 5P-6P-CO-SII, 26 septembre+ 3x (délai d’inscription 20.08.2007).Découvrir l’économie valaisanne sur le terrain. 5P-6P-CO-SII, 26 septembre + 3x (délai d’inscription 20.08.2007).La consommation dans ma classe sous l’angle du déve-loppement durable. 29 juin.

Cours d’été en environnement (rappel)Cours d’été en environnement (rappel)

Page 30: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Chacun d’entre nous a sa proprefaçon d’apprendre, de comprendreet d’enregistrer l’information. Ceuxqui ont un mode d’apprentissagecorrespondant le mieux au systèmeéducatif et de formation sont plusdisposés à faire une bonne scola-rité et réussir leurs études. Hélas,tout le monde n’a pas cette chance,et il est impossibleau système scolai-re de s’adapter àchacun. Alors com-ment faire?

En découvrant com-ment on apprend,c’est-à-dire compren-dre le cheminementmental nécessairepour intégrer un sa-voir. La grande diffi-culté est que ce pro-cessus est le plus sou-vent inconscient pourchacun d’entre nous.

Comment connaître etmaîtriser ce processus?Quelle méthode pourapprendre? Par les pro-fils d’apprentissage.C’est un outil construitsur la base de recher-ches américaines en psy-chologie comportemen-tale.

Les 7 profils d’apprentis-sage peuvent être perçuscomme un outil pour sa-voir apprendre. Commentça marche? Les profils d’ap-prentissage sont composésde trois niveaux.

1er niveauLes profils d’identités concer-nent l’attitude d’un élève ensituation d’apprentissage. On

peut définir 7 profils d’identités dif-férents: le perfectionniste, l’intellec-tuel, le rebelle, le dynamique, l’ai-mable, l’émotionnel, l’enthousiaste.

Prenons par exemple le perfection-niste. C’est un élève qui fera tou-jours en sorte que les choses soientirréprochables, que ce soit un de-

voir, une dissertation etc. Parcontre, dès qu’il s’aperce-vra que ce qu’il entreprendn’est pas, selon lui, parfait, ilsera enclin au décourage-ment. Les symptômes typi-ques de ce comportementsont les expressions du type«je suis nul!», «je ne saisrien faire …». La spirale del’auto-dévalorisation peutse mettre en marche etconduire à un blocage.Les enseignants, les for-mateurs ou les parentsdoivent être très vigi-lants dans leurs critiquesface à un élève de typeperfectionniste. Les re-marques négatives dugenre «tu es mauvais,ton travail est nul…»ont un grand pouvoirdestructeur chez leperfectionniste. Valo-risez ce qui peut êtreperçu comme «non-parfait», et changezvotre vocabulaire: cequi est «nul» doitêtre transformé en«points qui sont àaméliorer».

L’émotionnel, lui,sera peu sensible àcette attitude. Ilréagit de manièretrès différente. Iln’a que faire de laperfection. L’im-portant pour lui

28 Résonances - Juin 2007 )

c’est la créativité, le beau. Il peutêtre très doué dans les matières ar-tistiques. Par contre, c’est quelqu’unqui peut facilement broyer du noir,sans savoir pourquoi. N’essayez pasde le rassurer ou de le consoler endemandant ce qui ne va pas. Biensouvent il ne le sait pas lui-même. Ila des difficultés à maîtriser ses émo-tions, ce qui peut le conduire à desréactions théâtrales lorsqu’il estcontrarié.

2e niveauAu nombre de 4, les profils de mo-tivations concernent les élémentsextérieurs qui conditionnent l’inté-rêt d’un l’élève. Prenons par exem-ple quelqu’un qui est sensible auprofil: «Quelle utilité?». Tant qu’ilne trouvera pas ce à quoi une ma-tière peut servir, il ne se sentira pasdu tout motivé. Un des rôles possi-bles d’un professeur ou d’un for-mateur est de montrer l’intérêt dela matière à ce type de profil. Parexemple, lorsque j’entends un étu-diant me dire «je n’aime pas cettematière, ça me servira à rien!»,vous pouvez être sûr que j’ai à faireà une personne ayant ce type deprofil. A noter qu’une personnepeut combiner 2 profils de motiva-tions avec toutefois une domi-nante.

3e niveauAu nombre de 3, les profils de com-préhension permettent de savoirpar quel sens (visuel, auditif,…) lesinformations sont enregistrées. Lesvisuels, par exemple, ont besoin devoir les choses, d’avoir des graphi-ques, des couleurs. Ils auront tou-tes les peines du monde à com-prendre un cours où le professeur,le formateur ne fait que parler. Leproblème est que certaines matiè-res ne peuvent guère être ensei-

Les 7 profils d’apprentissageLes 7 profils d’apprentissageJ.-F. Michel

( B o î t e

à o u t i l s

Page 31: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

gnées autrement, telles que la phi-losophie, le français, ou, dans unemoindre mesure, l’économie. Parcontre les élèves qui enregistrentl’information, principalement parle mode auditif, seront très à l’aise.

Les kinesthésiques, eux, ont besoind’un ressenti, d’apprendre en fai-sant, de comprendre le pourquoides choses. C’est l’une desraisons pour lesquelleson trouve beaucoupde personnes de ceprofil dans les métiersmanuels. Cette popu-lation est plus exposéeau processus d’échec sco-laire. Attention! Ce n’estpas parce qu’une personnea un profil kinesthésiquequ’elle est destinée à êtrecancre ou à faire un métiermanuel. Dans les profils decompréhension il s’agit d’unedominante, un canal sensoriel pri-vilégié. On a tous les sens de vue,ouïe, et du ressenti. Mais quel ca-nal privilégiez-vous pour enregis-trer l’information? On a donc uncanal sensoriel dominant combinéaux 2 autres restants qui jouent unrôle moindre.

Ainsi, chacun d’entre nous com-bine ces 3 niveaux de profils (profild’identité, profil de motivation,profil de compréhension). Et selonvotre profil d’apprentissage, bienentendu, vous avez une façon bienà vous d’apprendre. Einstein parexemple était d’un profil identitédu type «intellectuel». A l’école ils’isolait et préférait travailler chezlui, tout seul dans son coin. C’estd’ailleurs ce qui a beaucoup mar-qué ses professeurs.

Il est important de comprendreque selon le profil d’apprentissagede l’élève, vous aurez des compor-tements tout à fait différents, voirecontradictoires. Prenons l’exempled’un élève kinesthésique. Vous au-rez beau lui rabâcher, ou expliquerla même chose, que ce soit une for-mule mathématique, une théorie,une indication pour faire un devoir,

il ne comprendra pas forcément ceque vous lui dites, bien qu’il soit àl’écoute.

Selon le profil-identité, la réactionface aux difficultés sera totalementdifférente. Prenons un jeune deprofil de compréhension kinesthé-sique, et de profil d’identité detype «aimable». Bien qu’il n’ait pas

forcément bien intégré ce quevous lui expliquez, il

n’osera ni le dire ni semanifester de peur deparaître comme unperturbateur, un em-pêcheur de tourneren rond ou tout sim-

plement de paraîtrebête.

Et pourtant c’est la plusmauvaise attitude qui soit

pour lui. En n’ayant toujourspas compris, il pensera plutôt

que son professeur n’est pas bienclair ou que de toute façon c’estbien trop compliqué pour lui. Deson côté, l’enseignant qui penseque son élève a bien intégré les ex-plications sera surpris de constaterque finalement il n’a toujours pascompris. C’est comme cela que larelation entre l’élève et son profes-seur tourne au malentendu.

Comment faire alors? Pour un élève,l’erreur est de rejeter l’entière res-ponsabilité sur le professeur (qui ex-plique mal). Pour le professeur, l’er-reur est de rejeter la faute entière-ment sur l’élève (qui a un problèmede capacité intellectuelle). Chacundes deux doit prendre conscience dela différence de fonctionnement del’autre. L’élève doit savoir commentil fonctionne et comment il apprendle mieux. Et ça, très peu en sontconscients.

( Résonances - Juin 2007 29

Jean-François MichelFondateur & EditeurAuteur de «Les 7 profilsd’apprentissage»www.apprendreaapprendre.com(l’a

uteu

r

E n r a c c o u r c iRicochet

Extraits de livres enaudioLire, voir, écouter... Ricochet,portail européen de littératurejeunesse, propose désormais plu-sieurs extraits audio des ouvragesqu’il présente. Régulièrement,vous pourrez retrouver des extraitsde livres CD, parmi les éditeurs etparmi les nouveautés. Un autremoyen de découvrir les ouvragespour la jeunesse, aujourd’hui.www.ricochet-jeunes.org

Annales valaisannes

En ligneLes articles des Annales valaisannesen ligne. Grâce à une conventionsignée avec la Société d’histoire duValais romand, la MédiathèqueValais met progressivement àdisposition du public les articlesdes Annales valaisannes, enrespectant un délai de 3 ans aprèsla parution de l’édition imprimée.http://doc.rero.ch

La Classe

Les aimants

Même s’ils sont des objets fami-liers, les aimants demeurent unpeu «magiques». Le dossier de maide La Classe propose des activitésautour de cet objet. A signaler aussidans ce numéro une interview dulinguiste Alain Bentolila sur laplace du vocabulaire dansl’apprentissage de la lecture.www.laclasse.fr

Page 32: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Les logiciels répertoriés dans l’articlequi suit ont tous en commun le faitde favoriser l’accompagnement del’enfant par l’adulte sur le chemind’une connaissance ou d’une atti-tude. Je ne parle ici que des logiciels«scolaires». Il n’y aura pas de logi-ciels de dessin ou de traitement detextes simplifiés… Je ne vous pro-pose pas une trousse faisant le tourde ce qui existe mais simplementquelques pistes, quelques logicielsqui favorisent l’aide de l’enseignantà l’enfant qui chemine dans ses mo-des de pensée ou de faire.

Ces logiciels proposent parfois uneréflexion ou un choix que l’enfantfait seul. Le chemin choisi fera par lasuite l’objet d’un échange entrel’enseignant et l’élève. C’est le cas,entre autre, des logiciels de DanielBouziat.

D’autres proposent un accompa-gnement immédiat de l’enfant parl’adulte. Le choix est fait par l’en-fant. La réponse est validée. L’adulteet l’enfant peuvent passer au stadesuivant ou s’entretenir de ce quis’est passé. C’est le cas en particulierdes logiciels de Jérôme Grondin.

Je ne veux pas passer sous silencel’immense banque de logiciels deremédiation. Ils seront pourtantpeu abordés dans mon inventaire,ne présentant pas cette spécificitéque j’appelle la capacité d’accom-pagnement (Le terme exprime as-sez bien un aspect important despossibilités que doit offrir l’ensei-gnement spécialisé: accompagnerl’élève en difficulté).

Les quelques logiciels présentés sontparmi ceux que j’utilise dans maclasse d’observation; ils représen-tent une aide précieuse égalementpour l’appui et pour une utilisationponctuelle en classe primaire.

Jérôme GrondinPour celles et ceux qui ont participéà la journée sur les difficultés de lalecture, Jérôme Grondin n’est pasun inconnu. C’est un orthophonistede Martinique qui a conçu une sé-rie de modules, utilisables en classecomme en logopédie, vraiment in-téressants.

Ses créations sont «des program-mes spécialement étudiés pour ai-

30 Résonances - Juin 2007 )

Enseignement spécialisé:pistes pour des logiciels adaptés

Enseignement spécialisé:pistes pour des logiciels adaptés

( I C T

der mais aussi amuser les person-nes en cours d’apprentissage ou derééducation du langage, de la lec-ture, de l’orthographe, du raison-nement logique, de l’attention. Deslogiciels pour l’éducation et la ré-éducation du langage oral et écrit,des fonctions cognitives, de l’atten-tion et de la mémoire…»

Tom le matheux malinLes syllabes en folie 2, 4, 6Les syllabes éparpilléesLis et relieDes mots dans le désordre Phra-ses, syllabes et mots-outilsPhrases, syllabes et homophonesSérie des Confu-Son…

Ces modules extrêmement bienpensés et conçus (plus de trente)abordent une large palette des dif-ficultés que l’enseignant spécialisérencontre au quotidien dans l’ap-prentissage de la lecture.

L’avantage des logiciels de JérômeGrondin se résume en un mot «ac-compagnement». L’enfant ne peutêtre seul devant l’ordinateur pourdeux raisons: l’exercice effectué nelaisse pas de traces et l’enfantpourrait cliquer jusqu’à obtenir labonne réponse sans avoir participéconsciemment au processus.

E n r a c c o u r c iOffres de formation transitoires

Etude approfondie

Une étude mandatée par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de latechnologie (OFFT) offre un aperçu de la disponibilité et de l’utilisation dessolutions transitoires après la scolarité obligatoire. Elle analyse aussi lesstratégies, les compétences et les processus des cantons. 2,5 à 3% des élèves enfin de scolarité obligatoire risquent de ne pas commencer une formation ou de nepas entrer dans la vie active. L’étude confirme en outre le caractère prometteurdes mesures introduites par la Confédération, les cantons et les organisations dumonde du travail en vue de réduire ce risque. www.bbt.admin.ch

Page 33: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Les modules sont conçus de manièreà rendre la présence de l’adulteobligatoire. Le chemin ou le proces-sus cognitif se fait à deux, dans unerelation réelle enseignant-élève.

Chaque module est très rapide-ment installé (quelques secondessuffisent). Ils peuvent donc fairepartie d’une préparation indivi-duelle d’accompagnement. Ils sontde même «désinstallés» en un clind’œil. Ils représentent donc desmoyens ponctuels d’interventionselon des besoins spécifiques à cha-que élève.

Pour acquérir des modules ouen tester:

www.orthogram.netConfiguration: Fonctionnementvérifié avec windows 95/98 et XPEcran 800x600 - 16bits de cou-leurs.Prix: Entre 10 et 15 euros.Téléchargement: Chaque modu-le est téléchargeable sur le site.Après votre paiement en lignevous recevez la clé par email.

Daniel BouziatMonsieur Bouziat a présenté lui-même ses logiciels dans le numérode mars de Résonances. Je n’y re-viendrai donc que pour vous inciterà les essayer et à les adopter. Ils’agit en particulier de trois logi-ciels formidables: Itinéraire Cogni-tif, Itinéraire Phonologique et Iti-néraire Combinatoire. L’enfant ef-fectue seul le chemin proposé. Ilvalide ses réponses sans que l’ordi-nateur dise à son tour si la réponseest correcte ou non. La trace laisséepar l’imprimante comprend la ré-ponse de l’enfant mais également

les doutes ou les certitudes del’élève. La relation intervient doncaprès l’exercice lorsque l’ensei-gnant reprend avec l’enfant le che-min parcouru.

Pour rappel voici quelques don-nées techniques:

http://itineduc.free.fr/Prix: Ensemble «Itinéraire Cogni-tif + Itinéraire Phonologique +Itinéraire Combinatoire» 57 eu-ros.Configuration: Windows 95/ 98 -Windows 2000 - Windows XP -Windows NT.

Une troisième catégorie de logicielspermettant un accompagnementrelationnel avec l’enfant est bienreprésentée par les modules deBruno Lameyse. Au niveau de la lec-ture, ils recouvrent en particulier lanotion de «discrimination visuelle»

au travers des modules«Lectris» et «Lectura». Lecontenu et les traces lais-sées par l’enfant permet-tent une nouvelle fois unerelation individualisée en-tre l’adulte et l’enfant.

J’ai cité deux modules queje connais bien, d’autresexistent et poursuivent le

( Résonances - Juin 2007 31

même but. Vous les trouverez en té-léchargement sur le site de l’auteur:http://lameyse.free.fr/nouvellepage2.htm.

Ces modules fonctionnent sur tousles PCs puisque même windows 3.1les accepte.

Pour ces quelques pistes proposéesaux enseignants spécialisés, j’aichoisi trois auteurs connus par denombreux enseignants valaisans. Ilsreprésentent à mon sens des caté-gories bien distinctes d’accompa-gnement pour l’élève en difficultéet ce, grâce à l’introduction des ICTen classe.

J’espère revenir bientôt sur leurutilité et sur les travaux d’autrescréateurs attentifs aux problèmesde nos élèves et persuadés, commeje le suis, du plus que l’informati-que apporte à la classe.

Pour d’autres renseignements con-cernant les logiciels scolaires, ceuxque subjectivement je trouve parti-culièrement adéquats je vous pro-pose de prendre contact avec moi:[email protected].

Christian Mudry,conseiller multimedia

Page 34: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

L’école françaiseNotre cause communeDes responsables del’éducation nationaledénoncent les illusions et lesblocages qui paralysent lesystème d’enseignement. Dansles débats sur l’éducation,certaines réalités sont difficilesà aborder. Persuadés qu’il esturgent de les regarder en face,les auteurs de cette tribune,qui ont tous été directeurs auMinistère de l’éducation natio-nale sous des gouvernementsissus de majorités politiquesdifférentes, entendent lesaborder en refusant tout apriori idéologique. L’Etat nedoit pas renoncer à sesprérogatives; trois chantierss’imposent. En premier lieu, ilconvient de créer les conditionsd’une autonomie accrue desécoles et des établissementsscolaires. En second lieu, il fautrevaloriser l’enseignementprofessionnel. Enfin, il fautaccorder une priorité budgé-taire forte aux universités.Le Monde (31.03)

SierreLes enfants apprennentà dire nonLa Cité du Soleil donne le coupd’envoi d’une campagneromande de prévention contreles abus sexuels intitulée «Mon corps est à moi!». 40’000 enfants seraientvictimes d’abus sexuels chaqueannée en Suisse! Selon lesspécialistes, il s’agirait d’unefille sur trois ou quatre et d’ungarçon sur sept ou huit entre 1et 16 ans! 80% des auteursseraient par ailleurs deshommes appartenant à lasphère familiale. Afind’enrayer ce phénomène,l’Association suisse pour laprotection de l’enfant (ASPE)lance une campagne de

prévention interactive et ludique s’adressant aux écoles primairesde Suisse romande. L’objectif principal de ce projet est derenforcer chez les élèves leur assurance et leur capacité de déciderpour mieux les protéger. Pour être efficace sur la durée, lesparents et les professeurs sont associés à la campagne, sous laforme d’une soirée d’information et d’une formation continue.Le Nouvelliste (19.04)

Langues dans le mondeL’anglais indétrônablePrès d’un quart de la population mondiale parle anglais. Loin deperdre sa suprématie, la langue de Shakespeare ne cesse deconquérir du terrain. Certains linguistes prévoient des revers, maisles cataclysmes qu’ils citent ne font que souligner l’emprise del’anglais sur notre monde: guerre nucléaire, changementclimatique ou invention d’une machine à traduire qui rendraitcaduque une langue commune. D’autres insistent sur le fait quel’évolution linguistique va se poursuivre dans les siècles à venir etque l’anglais pourrait finir par s’éteindre comme les langues quifurent autrefois aussi courantes que le latin, le phénicien ou encorele sanskrit. En ce début de millénaire, les spécialistes affirmentqu’environ un quart de la population mondiale est plus ou moinscapable de communiquer en anglais. C’est la langue communedans presque chaque domaine, de la science au contrôle du traficaérien en passant par le djihad mondial, dont les locuteurs arabesutiliseraient l’anglais pour communiquer avec les autres.Courrier international (23.04)

Maturité bilingueLa filière de l’éliteIntroduite au niveau fédéral en 2002, la maturité bilingue anglaisou allemand attire les bons élèves de Suisse romande. La mosaïquereste entière et chaque canton, voire chaque établissement,

32 Résonances - Juin 2007 )

s’organise à sa convenance. Lepoint commun à ce bourgeon-nement de structures étantl’apprentissage par immersion,avec un minimum de 600heures de cours donnés dans la2e langue. Le programme varieselon les professeurs et leuraptitude à enseigner leurbranche en anglais ou enallemand – parce qu’ils sontaussi professeurs de langues,parce qu’ils sont bilingues, ouparce qu’ils sont de languematernelle étrangère.Lorsqu’ils le peuvent, lesadolescents optent majoritai-rement pour l’anglais, unelangue perçue comme plusfacile. Mais indépendammentdes particularités de chaqueidiome, ce choix recoupe unedistinction socioculturelle. L’Hebdo (26.04)

Ecole primaire genevoiseDictature des notesLa Société pédagogiquegenevoise accuse Charles Beer,chef de l’Instruction publiquegenevoise, d’excès de zèle danssa mise en application del’Arle, acceptée par le peuple ily a sept mois. En cause: lesmodifications du règlement del’enseignement primaire pourconcrétiser le retour des notes.Pour la SPG, qui refuse de lecautionner, ce texte consacreun retour «cent ans enarrière». Autre reproche auchef de l’Instruction publique:avoir assorti ces moyennesannuelles d’autres bilanstrimestriels, arrondis quant àeux à la demi-note. Il y a pire:loin de combattre les inégalitéset les iniquités, le nouveausystème introduit l’illusion dela note calculée à la décimaleprès sans prévoir les mesuresd’accompagnement nécessaireset ceci sans rien lever des ambi-guïtés liées au redoublement.Le Courrier (27.04)

D’un numéro à l’autreD’un numéro à l’autre( R e v u e

d e p r e s s e

L’école à l’Ile MauriceLe travailleur social Jean-Claude Caroopen, a créé «une écoledes parents» à Pointe-aux-Sables. L’idée est de prendre les pa-rents comme partenaires dans l’éducation de leurs enfants àl’école. Le projet concerne uniquement les parents dont les en-fants fréquentent le cycle primaire à Pointe-aux-Sables. Jean-Claude Caroopen prévoit donc des ateliers de formation pourles parents. Le programme se déroulera en deux étapes. Il y aurad’abord le soutien scolaire. La deuxième partie du programmeconcerne les parents et les enseignants. La discipline, la préven-tion des maladies non transmissibles et la lutte contre la toxico-manie seront au centre des différentes réunions. Cette école pa-rentale aura son comité de gestion comprenant des parents, desenseignants, des travailleurs sociaux, un psychologue, des repré-sentants d’organisations non gouvernementales, un médiateuret des membres de l’Association parents-enseignants.L’Express (4.05)

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FribourgLa science a appeléles jeunesForum Fribourg a phosphorécomme rarement. A l’enseignedu 41e concours national de lafondation La science appelleles jeunes, 55 scientifiques enherbe, âgés de 15 à 21 ans etvenus de toute la Suisse, ontprésenté 45 projets abordantune multitude de thèmes et dedisciplines. A l’entrée duForum, un sous-marin depoche accueille le visiteur.Surprise: ce submersible enparfait état de marche a étéentièrement conçu par unZurichois de 15 ans, le plusjeune participant au concours.A l’intérieur de l’espaced’exposition, les projetsde recherche défilent.Couvrant un largespectre de disciplines:physique/technique(construction d’une roueà moteur thermique),biologie (étude du chantdu bruant des roseaux),histoire (les motifs ayantconduit à l’adhésion auxJeunesse hitlériennes),médecine (effets de lamusculation sur la qualité devie des personnes âgées)… Laplupart des projets exposéssont des travaux de maturité.On constate une forte majoritéalémanique: sur les 45 projetsprésentés, seuls trois l’ont étéen français et deux en italien.La Liberté (28.04)

Procrastination«académique»

Une manietrès estudiantineNulle part la liberté des’organiser n’est aussi grandequ’en Faculté des lettres: deuxans sans le moindre examen,c’est ainsi que commençait, il ya peu encore, le parcours ducandidat à la licence (lesystème de Bologne a réduitl’échéance à un an). Le rêve.Ou le cauchemar. Car quand ils’agit de maîtriser l’œuvre dedouze auteurs, la stratégie dela dernière minute estpérilleuse, voire franchement

suicidaire. Les étudiants sont appelés à mobiliser à l’extrême leurcapacité à s’autoréguler. Conséquence logique: l’ajournementchronique, phénomène modérément répandu dans la populationen général, prend des proportions «massives» chez les étudiants.Et ne croyez pas qu’il s’agisse d’observation empirique: laprocrastination constitue un objet d’étude reconnu, avec sesspécialistes, ses statistiques, ses thérapeutes spécialisés et sescongrès internationaux (le prochain se tient à Lima en juillet).Le Temps (30.04)

4e HEP ForumUne troisième langue à l’écoleLe 4e HEP Forum organisé par la Haute Ecole pédagogique (HEP) àBrigue a respecté l’alternance entre une édition haut-valaisanneet une édition bas-valaisanne. Il a permis à plus de 250 personnesde profiter d’une réflexion de haute qualité sur uneproblématique complexe: l’introduction prévue de l’anglais dansles dernières classes primaires. Les incidences, tant sur laformation des nouveaux maîtres de la HEP que sur la formationcomplémentaire des enseignants, sont nombreuses. Autant le

chef de l’enseignement Jean-François Loveyque le directeur de la HEP Patrice Clivazou le représentant des enseignants duHaut-Valais Peter Eyer ont déblayé leterrain, sur fond d’exposés et d’ateliersprésentés par une dizaine despécialistes de toute la Suisse.Le Nouvelliste (1.05)

Enseignement bilingueL’allemand peut avoir du goût

Expérience unique dans le canton deNeuchâtel: le centre secondaire du Bas-

Lac, à Marin, propose à ses élèves des coursde cuisine et de dessin… en allemand. Lorsque les adolescentsdiscutent le bout de gras dans la langue de Goethe, les dialoguessont parfois déroutants. «On ne peut plus se permettre de formerdes élèves qui n’ont pas de compétences langagières!», expliqueAnne-Marie Bogdanska, coordinatrice pour la HEP (Haute Ecolepédagogique). «Grâce à l’immersion, la langue que les élèvesapprennent devient utile. C’est ce qui manquait auparavant. Et lesprogrès sont réels.» Marlyse Terrier, qui enseigne le dessin enallemand au centre du Bas-Lac, reconnaît que les adolescentsapprennent davantage «lorsqu’ils sortent de cette contraintescolaire. Pendant les cours, il arrive que des élèves commencent àdiscuter spontanément, entre eux, en allemand. L’exercice estalors réussi.»L’Express (2.05)

FormationUn collège réservé aux meilleursUne pépinière de jeunes talents, un terreau pour graines degénies, voilà ce que l’Argovie a l’ambition d’implanter sur son sol.Une filière pour les élèves d’exception de 12 à 18 ans, qui seraitcréée dans le cadre de l’instruction publique, donc accessible àtous ceux qui ont le niveau requis. Ce projet, unique en Suisse,s’inscrit dans la refonte globale de l’école argovienne. Il a suscitéde très vives réactions lors de la procédure de consultation quivient de s’achever. Et ne manquera pas d’en provoquer encorelorsqu’il sera débattu, fin août, au Parlement cantonal.24 Heures (2.05)

( Résonances - Juin 2007 33

Assembléeinterjurassienne

Un livre d’histoirecommunLes élèves du canton du Juraet du Jura bernois étudierontbientôt l’histoire jurassiennedans un livre commun. Ungroupe de travail a déposé unprojet auprès des deuxcantons, projet qui a étéaccueilli positivement. Cenouveau moyen pédagogiquepourrait voir le jour pour larentrée d’août 2009 déjà. Un groupe de travails’attellera à sa rédaction. Leprojet prévoit la rédaction dedeux livres de référence, unpour l’école primaire, l’autrepour l’école secondaire, ainsique d’une série de cahiersd’activités.Quotidien Jurassien (3.05)

Nouveau cycled’orientation

Projet en bonne voieTous les cycles d’orientationdu Valais étaient représentés à l’assemblée générale desenseignants de cycled’orientation qui s’est tenue le 5 mai à Ayent. Les travaux de la commissionconcernant le nouveau cycled’orientation avancent etl’AVECO (Associationvalaisanne des enseignants de cycle d’orientation) espèredéposer le projet de loi avantla fin de l’année civile 2007.Pour L’AVECO, il est prioritaire d’instaurer unsystème unique dans tout lecanton. Plus question desections, il faut baserl’enseignement du CO sur lesniveaux (1 et 2). La première année du cycleserait une sorte de tronccommun, où seules la languematernelle et les mathsseraient enseignées enfonction des niveaux. Ensuite, en 2e et 3e année, les sciences et la deuxièmelangue viendraient s’ajouteraux branches sélectives, lesbranches secondaires seraientdonnées en commun.Le Nouvelliste (7.05)

Page 36: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

La discussion sur la rémunérationdes membres des organes paritai-res des institutions de prévoyanceen Suisse est encore aujourd’huipeu fréquente. Faut-il y voir unecertaine gêne ou y a-t-il en la ma-tière déficience inexplicable? Il estvrai qu’il n’existe pas de justifica-tion objective légale pour que lesreprésentants des assurés et del’employeur, qui assument des res-ponsabilités significatives, soientpeu ou pas défrayés directementpour leurs activités. Du reste, con-formément à une étude pu-bliée sur le sujet en automnedernier par le consultant Lu-senti Sàrl, seul un petit nombrede caisses a mis en œuvre unsystème de rémunération desmembres des organes.

La CRPE disposait dans ses an-ciens statuts d’un paragraphed’article de loi qui précisait queles membres de la Commission degestion étaient rémunérés selonles normes appliquées aux com-missions nommées par le Conseild’Etat. Cela signifiait que les mem-bres de la Commission de gestion re-cevaient CHF 120.- par demi-journéede séance, CHF 200.- pour la journéeet le président CHF 150.-, respective-ment CHF 220.-. En moyenne, lesmembres siégeaient huit à dix foispar année.

La constatation faite par le consul-tant à ce sujet pouvait se résumerainsi: la rémunération annuellemoyenne des membres de l’organesuprême et des membres des com-missions mériterait d’être augmen-tée, en raison des responsabilitésassumées et des avoirs gérés. Unetelle décision serait susceptibled’augmenter les résultats de l’en-

semble et le professionnalisme exi-gés de ceux-ci. Comparé à la rému-nération offerte aux membres desconseils d’administration de socié-tés anonymes privées, ces indemni-tés paraissent dérisoires. Certes, ilne faut pas oublier qu’une institu-tion de prévoyance poursuit desbuts sociaux et non lucratifs et quel’argent à disposition n’appartientpas à l’institution mais bien aux as-surés. Néanmoins, un tel engage-ment mérite d’être récompensé.

C’est une des raisons pour lesquel-les la Caisse s’est penchée sur le su-jet l’année dernière.

Qu’en est-il aujourd’hui?Les membres du Comité, organe su-prême de la Caisse, recevront dès le1er janvier 2007 des jetons de pré-sence pour les séances et les jour-nées de formation (CHF 180.- pardemi-journée, CHF 250.- par jour-née), une indemnité forfaitaire deCHF 1000.- par année pour les mem-bres, respectivement CHF 2000.-pour le vice-président et des frais dedéplacement. La rémunération du-de la président-e fait l’objet d’un ac-cord spécial avec l’approbation duConseil d’Etat.

34 Résonances - Juin 2007 )

Les jetons de présence des repré-sentants de l’employeur siégeantdurant leur temps de travail, sontversés à la Caisse de l’Etat ou à laCaisse de tout autre employeurque ces personnes représentent.Ceux des représentants des em-ployés reviennent à l’Etat si ce der-nier leur a octroyé un congé payépour participer à des activités liéesà la CRPE.

Calculée sur environ 10 séances an-nuelles, cette rémunération repré-sente pour notre Institution uncoût d’environ CHF 3000.- parmembre, et CHF 4000.- pour levice-président pour les séances duComité. Le rapport Lusenti souli-gne également qu’avec un dé-fraiement par membre et par an-née qui varie en moyenne entreCHF 3400.- et CHF 4400.-, la com-pensation financière des mem-bres des organes suprêmes, estmédiocre. Les écarts en fonctiondu type ou de la taille de l’insti-

tution varient entre CHF 1400.- etCHF 12’000.-

Si on multiplie la rémunération an-nuelle par le nombre de membresde l’organe suprême ou de la com-mission de placement, les rémuné-rations totales de ces deux organesdemeurent aujourd’hui en compa-raison suisse et internationale trèsbasses. Pour l’organe suprême, celacorrespond à environ CHF 40’000.-(contre environ CHF 22’000.- sansla présidente pour notre Caisse)et CHF 20’000.- pour la commissionde placement (contre environ CHF4500.- pour notre Caisse).

L’ensemble de ces coûts représen-tera environ CHF 25’000.- par an-née, soit CHF 4,50 par assuré et bé-

Rémunération des membres du comité

Rémunération des membres du comité

Patrice Vernier

( C R P E

Page 37: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

néficiaire de rente, sans le dédom-magement du poste de présidence.

Une telle décision aura bien évi-demment un impact négatif sur lescoûts administratifs de notre Insti-tution. Ceux-ci se situent toutefoisassez bien dans la moyenne suisse.En ne tenant pas compte des dé-penses d’avocat, ceux-ci se situe-raient aux environs de 0,25% del’ensemble de la fortune disponi-ble. Nous avons déjà eu l’occasionde le montrer récemment.

Conclusion du rapportEn complément à une plus largediffusion d’un système de compen-sation ou d’intéressement pour lesmembres des organes, il paraît ap-proprié d’augmenter leur rémuné-ration moyenne de manière signifi-cative, dit le rapport Lusenti. Lesmotifs sont faciles à comprendre:mieux prendre en compte et hono-rer les responsabilités assumées etles avoirs très significatifs qui sontgérés, augmenter la motivation etl’engagement des membres desorganes, augmenter le niveau deprofessionnalisme dans la gestion,faciliter le recrutement de person-nes qualifiées, réduire les risquesde dérapages dans la gestion defortune, améliorer les performan-ces totales.

Ne dit-on pas finalement «tout tra-vail mérite salaire…»

( Résonances - Juin 2007 35

A vos agendasA vos agendas(M é m e n t o

p é d a g o g i q u e

Du 13 au 23 septembreSemaine du goûtLa prochaine édition de la Semaine du goûtaura lieu du 13 au 23septembre 2007. Sur le site, vous trouve-rez des documents àtélécharger pour menerdes activités gustativesen classe.www.gout.ch/ecole.php.

Sa 22 septembreCongrès SERLe 41e Congrès duSyndicat des ensei-gnants romands (SER)

aura lieu le 22 septem-bre 2007 à Genève.Titre du congrès: Mercila pédagogie!www.le-ser.ch

Dès le 1er juinExpo MINER’O à laFondation TissièresLa Fondation Tissières à Martigny présentedes expositions ensciences de la Terre. Un atelier de sciencesexpérimentales estproposé aux élèves de5e et 6e primaire: lesthèmes traités sont

en relation avec laminéralogie. Durée des ateliers: 2 heures,sur réservation. Coût:Fr. 80.- par classe.

Renseignements etinscriptions pour lesateliers: 027 723 12 12ou [email protected].

Jusqu’au 4 novembre: expo Marcel ImsandLa Médiathèque Valais – Martigny expose une série deportraits du photographe Marcel Imsand jusqu’au 4 no-vembre 2007. En découvrant cette rétrospective quicouvre quarante ans de rencontres et d’amitiés, on ima-gine mieux l’impact de l’œuvre de ce photographe delégende qui est à l’orée de ses quatre-vingts ans. La Mé-diathèque a préparé une visite pédagogique pour ac-compagner les classes désireuses de visiter l’exposition. www.mediatheque.ch (cliquez sur la vignette Imsand)

E n r a c c o u r c iRévision de la maturité

Demande des enseignants

Le DFI et la CDIP ont mis en consultation une révisionpartielle du règlement de reconnaissance de la maturité(ORRM). Quoique ce projet ait été en général bienaccueilli, certaines motions présentées à l’instigation decertaines instances concernées ont été rejetées. Afin dene pas attendre 2018 pour que les conditions en vigueurlors du passage du Gymnase à l’Université s’améliorent,les enseignants de gymnase demandent expressémentque la révision partielle de l’ORRM soit rapidementmenée. http://www.vsg-sspes.ch

Pédagogie spécialisée

Projet COMOF

La revue Pédagogie spécialisée, éditée par le Centresuisse de pédagogie spécialisée (CPS), présente dans sespages de mai le projet COMOF (Comment maîtriser l’offreen pédagogie spécialisée en regard de l’augmentationdes effectifs des élèves en difficulté dans les systèmesscolaires). Un article traite notamment de la perceptionde l’offre et des mesures de pédagogie spécialisée dansl’école. Un autre aborde les recommandations pour les sixcantons romands et le Tessin.www.cfps.ch

© Marcel Imsand, Lausanne

Page 38: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

36 Résonances - Juin 2007 )

Dans le dernier numéro de «Réso-nances» étaient proposées deuxpetites expériences pour ceux quela curiosité scientifique anime.Voici quelques explications:

… essayer d’éloigner deux languet-tes de papier, que vous tenez par lebout à quelques centimètres l’unede l’autre, en soufflant entre elles!

Normalement, elles devraient s’éloi-gner l’une de l’autre, n’est-ce pas?Alors pourquoi se rapprochent-el-les? Quand on souffle sur l’air, on ledéplace. Le déplacement de l’air en-tre les deux bandes de papier en-traîne une diminution de la pressionde l’air à cet endroit. La pression àl’extérieur des bandes est alors plusélevée qu’à l’intérieur et celles-ci serapprochent.

Encore quelques chiffres: si vousavez découpé une feuille A4 endeux, la force agissant des deux cô-tés de vos feuilles de papier vautenviron 3000 N (la pression atmos-phérique normale étant de 101’325Pa, c’est-à-dire 101’325 N/m2). Pour

comparer, un objet de masse de300 kg est attiré vers la Terre avecune force de pesanteur de 3000 N,ce qu’on peut se représenter enimaginant qu’il nous tombe sur lespieds! Donc si vous arriviez à enle-ver tout l’air qui se trouve entre lesdeux feuilles de papier, elles se-raient plaquées l’une contre l’autreavec cette force de 3000 N.

… essayer de faire du plastique enfiltrant 1 dl de lait bouillant auquelvous avez rajouté 2 c.s. de vinaigre.Vous pouvez modeler ce plastiqueet le chauffer 15 min. à 60°C aufour pour le sécher.

Le lait reste un mélange homogènegrâce à la présence de micelles1 dela protéine caséine (~30 g /litre delait). Sans cela, il décanterait. Enprésence d’acide (vinaigre, jus decitron ou présure), la caséine de-vient insoluble dans l’eau et préci-pite; on remarque d’ailleurs que lasolution restante est limpide. Ondit que le lait «caille». En séchant,l’eau s’évapore du précipité et ilne reste que la protéine.

Cette propriété coagulante de lacaséine est utilisée pour la fabrica-tion de fromage, mais aussi depeintures et de colles: la «colle defromage» des bâtisseurs de cathé-drales fut utilisée dans la construc-tion des avions en bois jusque dansles années 1970!

Au début du XXe siècle, c’est avecce genre de plastique avant l’heureque l’on fabriquait des boutons devêtements, des bijoux, des pions dejeu, des poignées de porte,… Cematériau, extrait de caséine séchéet mélangé à du formol pour durcirest appelé «galalithe» ou pierre delait. Il est facile à tourner, à polir età colorer et de plus écologique:biodégradable et anti-allergique.

La galalithe a connu son apogéedans les années 1930: on en fabri-quait 1 million de kilos, rien quedans le Jura, à l’époque des objetsArt Déco. Elle fut ensuite oubliéeau profit de la bakélite. (source:www.sciences92.ac-versailles.fr).

Note

1 Une micelle est un agrégat de molé-

cules qui se lie bien à l’eau (hydro-

phile à l’extérieur).

Concours de robots pour les 10-16 ans

Délai d’inscription au 30 septembre

Un concours de robots (First Lego League) sera organiséle 10 novembre 2007 sur le thème des énergiesrenouvelables. Cette compétition s’adresse aux élèves de10 à 16 ans dans le but de faire connaître et apprécier les sciences et latechnologie. Les équipes, composées de 5 à 10 jeunes, résoudront desproblèmes du monde de la technique en développant des compétences commel’esprit d’équipe et la collaboration. La manifestation est organisée par l’Ecoledes métiers et la HES-SO Valais, avec la collaboration d’une classe d’EPP deSion. Le délai d’inscription pour les équipes est fixé au 30 septembre. Personnede contact: [email protected], 027 606 87 27. www.firstlegoleague.ch

Expériences scientifiques:avez-vous essayé?

Expériences scientifiques:avez-vous essayé?

Adeline Bardou

(S c i e n c e s

E n r a c c o u r c i

Page 39: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Une journée des métiers a été expé-rimentée dans trois cycles d’orien-tation: au CO de St-Guérin à Sion le30 avril, au CO d’Euseigne le 8 maiet au CO d’Orsières le 10 mai. Danschaque établissement, cette jour-née a concerné uniquement les élè-ves de 7e année, avec pour but deprésenter les principaux domainesd’activité vers lesquels ils pourronts’orienter après leur scolarité obli-gatoire. Il s’agissait de montrer lapalette des métiers et de valoriserles filières de la formation profes-sionnelle initiale tout en mettantl’accent sur les perfectionnementspossibles. Les trois directeurs deCO, Jean-François Guillaume, Gé-rard Aymon et Jean-Michel Tornay,sont enthousiastes au renouvelle-ment d’une telle journée, avec pro-bablement quelques adaptations,en fonction des résultats de l’éva-luation.

Cette expérience pilote a été initiéepar le Département de l’éducation,de la culture et du sport (Servicede l’enseignement et Service de laformation professionnelle), avec lesoutien de la structure Ecole-Econo-mie et de l’Union valaisanne desArts et Métiers (UVAM). Ecole, spé-cialistes de l’orientation et parte-naires du monde professionnel sesont impliqués dans la réalisationde cette journée. C’est un réel par-tenariat impliquant un rôle biendéfini pour chacun. Sauf si le CO

( Résonances - Juin 2007 37

avait déjà des contacts avec certainsprofessionnels de la région dispo-nibles le jour J, l’UVAM a déléguépour chaque domaine un ou deuxreprésentants (professionnel et/ouapprenti), afin qu’ils apportent untémoignage motivant mais réalistedu terrain, sans pour autant fairede la publicité pour leur métier. Lespsychologues conseillers en orien-tation ont collaboré avec les ensei-gnants et la direction de chaque COpour la partie organisationnelle.L’OSP a par ailleurs édité plusieurs

Journée des métiersexpérimentée dans trois CO

Journée des métiersexpérimentée dans trois CO

Nicole Henzen, conseillère enorientation au CO de St-Gué-rin à Sion«Les enseignants ont été très dy-namiques dans la préparation decette journée. Le principe defaire venir des professionnelspour parler des métiers est àreconduire, avec probablementquelques aménagements à ap-porter. Au départ, les élèvesn’étaient pas très enthousiastesà l’idée de devoir suivre les infossur tous les domaines, cepen-dant, après explication, ils ontcompris ce que cela pouvait leurapporter. Et questionnés après lajournée, ils ont massivement ditavoir apprécié cette journée, cequi est très réjouissant.»

Gérard Aymon, directeur du CO du val d’Hérens à Euseigne«Le bilan de cette journée est largement positif. Le fait que notre CO soit unpetit centre a certainement facilité l’accueil des professionnels et les élèves ontpu travailler par petits groupes, ce qui a permis une excellente interactivité.Les jeunes ont apprécié la journée, tout en précisant qu’ils auraient appréciédavantage de variété d’une période à l’autre. Ils ont principalement retenuque le critère le plus important pour choisir un métier était la passion. Les en-seignants ont eux aussi trouvé la démarche intéressante, car cela leur a permisd’avoir une meilleure vue d’ensemble des métiers. Cette année, les parentsont seulement été informés à propos du déroulement de la journée, cepen-dant il faudrait peut-être les associer au projet, mais reste à définir comment.»

TÉMOIGNAGE

TÉMOIGNAGE

Page 40: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Philomène Zufferey, coiffeuseet intervenante pour le do-maine arts«Cela a été pour moi une expé-rience intéressante et je penseque c’est une bonne chose quede donner une information gé-nérale sur les métiers à des jeu-nes au début du CO. Je trouveque c’est encore plus riche quandil y a deux intervenants du mêmedomaine qui répondent auxquestions des élèves. Faire inter-venir un apprenant n’est pas tou-jours facile, mais ce pourrait êtreun plus. Je me réjouis de connaî-tre les options prises suite à l’ana-lyse des évaluations des élèves,des enseignants et des autresprofessionnels ayant participé àcette expérience pilote. Mon sen-timent est très en faveur de tellesjournées, même si, à mon avis, auniveau des intervenants, cela ris-que d’être compliqué à organiserdans l’ensemble les CO valaisans.»

documents destinés à l’ani-mation et à l’évaluation decette journée (cahier de bordde l’élève, évaluation des élè-ves, évaluation des ensei-gnants, planning pour les en-seignants, guide pour les pro-fessionnels, évaluation desprofessionnels).

Une sensibilisation aux métiers: exemple à SionTrois CO de taille et donc d’or-ganisation différentes ont testéce nouveau concept. Exemple dedéroulement à Sion. Ainsi que lerelève Jean-François Guillaume,directeur du CO de St-Guérin, «iln’y avait pas jusqu’à présent devéritable coloration orientationprofessionnelle pour les élèves de1re année du CO, comme c’est lecas avec les 2e qui suivent les coursd’éducation des choix et qui fré-quentent les Passeport-info, ou les3e qui ont la possibilité d’accomplirdes stages en entreprise». Il relèveque c’est de plus la première foisque les associations professionnel-les sont invitées à entrer directe-

métiers, ont écouté le témoi-gnage d’un professionnel et/ou celui d’un apprenti et ontainsi pu poser des questions,en savoir plus sur les qualitésrequises, etc.

Quelles suites?Ainsi que le souligne DanielCordonier, directeur del’OSP, le bilan de cettepremière expérimentationsera effectué en juin, cequi permettra d’apporterles améliorations jugéesnécessaires au niveau del’organisation de la mani-festation et des contenusdes films. Même si laforme évoluera très cer-tainement en fonctiondes évaluations effec-tuées auprès des ensei-gnants, des profession-

nels et des élèves, il y a une volontéaffirmée d’élargir ce concept à tousles cycles d’orientation du Valais

38 Résonances - Juin 2007 )

Une approche des métiers très concentrée.

Elèves du CO de St-Guérin àSion«Cette journée des métiers m’afait découvrir des écoles et desmétiers.»«Ces petites présentations m’ontappris des tas de choses quej’ignorais sur les métiers.»«Cela m’a donné de nouvellesidées.»«J’ai vu beaucoup de métiers,mais je ne sais toujours pas quoifaire plus tard.»«Il y a des métiers auxquels jen’avais jamais pensé et qui pour-raient m’intéresser.»«J’ai beaucoup appris et j’ai unemeilleure idée du monde du tra-vail.»«Les intervenants ont très bienrépondu.»«C’est une bonne idée d’organi-ser une telle journée.»

TÉMOIGNAGES

TÉMOIGNAGE

ment dans les classes du CO. Cerapprochement école-entrepriseslui semble bénéfique pour chacundes partenaires. Il estime que celapourra en outre contribuer à aiderles élèves décrocheurs scolairementqui ont besoin d’avoir un projetprofessionnel pour retrouver unemotivation. Cette première sensibi-lisation aux métiers devrait par ail-leurs permettre aux titulaires declasse d’utiliser ce matériel commepoint de départ dans le cadre ducours «Méthode de travail/EDC»pour cette fin d’année scolaire eten 2e du CO.

La journée du 30 avril s’est dérou-lée en 7 périodes différentes cor-respondant aux 7 heures de cours.Après une première heure dévolueà l’exposition générale des objec-tifs de la journée, les élèves se sontrendus par classe dans l’une des 12salles entièrement décorées par lesélèves (posters, objets, dessins, pu-blicités…) afin de donner la cou-leur du domaine. Un tournus adonc été établi pour les onze clas-ses de 1re année. A chaque période,ils ont assisté à une courte présen-tation multimédia d’un groupe de

Page 41: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

( Résonances - Juin 2007 39

Un DVD sur l’univers des métiersL’Office de l’orientation a fait réaliser six petits films visant à aider les élèves de7e année à se familiariser avec l’univers des métiers et des filières profession-nelles. Le DVD présente de manière très dynamique les six domaines suivants:

les métiers de la nature et de laconstruction,les métiers de l’alimentation etde l’hôtellerie, du tourisme,les métiers de la technique,les métiers du commerce et destransports,les métiers de la santé, du socialet de l’enseignement,les métiers des arts, des médias,de l’habillement et des soins es-thétiques.

L’activité de l’enseignant est exigeante, performante et demande aux ensei-gnants de plus en plus d’engagement et de motivation.La pression devient ainsi de plus en plus lourde, avec des interrelations difficiles. Parfois un climat d’anxiété, de dépression, de burn-out peut s’installer, auxdépens de l’enseignant.Pour vous apporter une aide professionnelle, une première prise en chargeGRATUITE de un à quatre entretiens-séances vous est proposée. Puis il sera dé-cidé, selon les situations, d’une orientation vers d’autres spécialistes, selon les

besoins personnels de l’enseignant.

Mandaté par l’Etat du Valais, le Cabinet Danielle Pa-hud, à Sion et à Monthey, offre un atout de plus pourla pérennité de l’enseignant, car la vie au quotidienexige des performances de plus en plus élevées.

Cabinet Danielle PahudMédiatrice, Coach, Sophrologue, Pédagoguewww.atouts.ch - [email protected] 323 01 01

Cabinet Danielle Pahud, Sion et MontheyCabinet Danielle Pahud, Sion et Monthey

romand. Et de l’étendre aux CO duHaut-Valais puisqu’il est questiond’une version allemande des filmsprésentant les divers domainesprofessionnels. La vraie difficultésera de trouver un nombre suffi-sant d’intervenants pour les diffé-rents domaines, même si pour lesassociations professionnelles cepeut être une formidable vitrine dela variété des métiers. Avec le pre-mier Salon des métiers valaisan or-ganisé du 26 février au 2 mars 2008au CERM à Martigny (www.salon-desmetiers.ch), il est possible que laformule soit en partie adaptée etquelque peu allégée pour l’annéescolaire prochaine.

E n r a c c o u r c iLe monde de l’éducation

L’entreprise notel’écoleL’entreprise n’a pas à dicter àl’école ce qu’elle doit enseigner.Mais que pense-t-elle des lacunesdes élèves devenus salariés etqu’attend-elle de l’école? Sanssurprise, les chefs d’entreprisemettent en avant les carences enorthographe et les problèmes decomportements.A lire aussi dans cette édition demai l’interview de Denis Meuretqui vient de publier un ouvrageintitulé Gouverner l’école paruaux éditions PUF.www.lemonde.fr/mde

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Page 42: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

l’introduction de l’évaluationnon chiffrée de la L2 en 3-4P dès2007-2008.

Cette introduction ayant des réper-cussions sur l’ensemble des degrésconcernés par l’enseignement del’allemand, une information obli-gatoire pour tous les enseignantsdes degrés 3 à 7 est prévue:

au printemps 2007 pour les en-seignants qui enseigneront en 5e

année dès la rentrée scolaire2007-2008 – les séances ont déjàeu lieu,

à la rentrée scolaire 2007-2008pour les enseignants à la têted’une classe de 3e et de 4e du-rant l’année scolaire 2007-2008

40 Résonances - Juin 2007 )

selon le calendrier proposé ci-contre,au printemps 2008 pour les en-seignants qui auront une 6e du-rant l’année scolaire 2008-2009et pour les enseignants de 7e,dans le but d’assurer une transi-tion harmonieuse avec le cycled’orientation.

L’information portera sur l’évalua-tion des compétences attendues,telles que décrites dans les plansd’étude, sur les outils d’évaluation

nécessaires, sur l’informa-tion à transmettre aux pa-rents d’élèves et sur la for-mation continue offerteaux enseignants.

Une répartition des cen-tres scolaires a été réali-

sée de façon à équilibrer le nombrede participants dans tous les grou-pes formés. Nous prions donc cha-que enseignant de se conformeraux indications ci-dessous. En casd’empêchement, il est possible departiciper à une réunion prévue àune autre date. Toutefois, pour desraisons d’organisation, nous vousprions d’informer le bureau du Ser-vice de l’enseignement (027 606 4100) ou d’adresser un courriel à [email protected].

Veuillez prendre avec vous le plan d’étude d’allemand pourles degrés 3-9 (juin 2003)le Tamburin 1!

Le Service de l’enseignement et leService de la formation tertiaire

Remarque: les enseignants de 4-5Pqui ont déjà assisté aux séances de5P sont conviés aux ateliers, soit àpartir de 18 heures.

Evaluation de l’allemandà l’école primaire

Evaluation de l’allemandà l’école primaire

Séances d’informationobligatoires pour lesenseignants de 3-4P

Introduction de l’évaluation non chiffréeen 3-4P et chiffrée en 5-6P

Le Concept cantonal de l’enseigne-ment des langues adopté en juin2006 prévoit pour la L2 une évalua-tion globale non chiffrée dès la 3e

primaire et chiffrée dès la 5e pri-maire; cette discipline étantintégrée au groupe desbranches du 2e groupe.

Comme annoncé par leService de l’enseigne-ment, la rentrée scolaire2007-2008 verra

l’introduction de l’éva-luation chiffrée de la L2:dès 2007-2008 en 5e annéedès 2008-2009 en 6e année

Cahiers pédagogiques

Etudier la langue

L’édition de mai 2007 des Cahierspédagogiques propose un dossier intitulé«Etudier la langue». Ce numéro revient sur ledébat autour de l’enseignement de la langue,avec des points de vue qui ne font pasconsensus, avant de faire de nombreusespropositions didactiques: savoirs, démarches,choix des notions et des supports, sans oublierla perspective transdisciplinaire nil’enseignement du lexique. Le dossier s’achèvepar une réflexion sur la diversité linguistique, la variation et les relations dufrançais avec les autres langues. Un plaidoyer pour une conception de lagrammaire ouverte, dynamique et réaliste. www.cahiers-pedagogiques.com

E n r a c c o u r c i

Page 43: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

( Résonances - Juin 2007 41

Toutes les communes de l’arrondissement 1 Lundi 27 août Monthey17 h 30 à 19 h 30 Collège de l’Europe - Auditorium

Toutes les communes de l’arrondissement 2 Jeudi 30 août Martigny-Bourg+ commune de Fully 17 h 30 à 19 h 30 Salle de chant

Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 3 Mardi 4 septembre Martigny-Bourgsauf commune de Fully 17 h 30 à 19 h 30 Salle de chant

Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 4 Jeudi 6 septembre Sion17 h 30 à 19 h 30 Lycée-Collège de la Planta - Salle polyvalente EO6

Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 5 Jeudi 13 septembre Sion17 h 30 à 19 h 30 Lycée-Collège de la Planta - Salle polyvalente EO6

Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 6 Jeudi 20 septembre Grône17 h 30 à 19 h 30 Cycle d’orientation - Ancienne salle de gymnastique

Possibilité de parquer en face du CO

Convocation des enseignants de 3-4P durant l’année scolaire 2007-2008

Site Jacques Nimier

La part belle aux maths en mai

Le dossier de mai du site de Jacques Nimier sur lesfacteurs humains dans l’enseignement et la formationd’adultes est consacré aux mathématiques. Les articlesmis en ligne abordent les causes de la désaffectionscientifique et proposent des pistes de réflexion pourmodifier les représentations.http://perso.orange.fr/jacques.nimier

Cerveau & psycho

Des infos Un magazine bimestriel s’intéresse à la psychologie etaux neurosciences. De quoi en savoir plus sur depassionnantes découvertes en matière de sciencescognitives. Ainsi on découvre de manière vulgarisée lesavancées du domaine.www.cerveauetpsycho.com

Concours Espace des inventions

Valaisans en finaleLa Superfinale du grand concours romand pour petitsinventeurs aura lieu le samedi 2 juin à l’Espace desinventions à Lausanne. Les 22 meilleures équipes deSuisse romande, dont 3 Valaisannes, se retrouveront

pour déterminer les inventions les plus ingénieuses et lesplus efficaces pour ramener l’ourson échoué au large dela banquise vers sa maman. Les élèves de 4e et 5e

primaire présenteront leurs engins. Ce Concours estorganisé pour la 2e fois et a reçu le soutien de laFondation Science et Cité.www.espace-des-inventions.ch

Le petit ami des animaux

Honneur au dauphinLe dernier numéro du Petit ami des animaux met àl’honneur le dauphin. De nombreuses informationspermettent d’en savoir vraiment plus sur ce seigneur desmers dont l’intelligence est si particulière.www.paa.ch

Revue Prismes

Sciences et mathématiquesL’édition de mai de la revue pédagogique de la HEP Vaudaborde la thématique des mathématiques et des sciencesà l’école. Pourquoi les sciences à l’école? lesmathématiques font-elles partie des sciences? Comments’enseignent les mathématiques du cycle initial augymnase? C’est principalement à ces interrogations quetente de répondre ce numéro de Prismes.www.hep.vd.ch rubrique Publication

E n r a c c o u r c i

Page 44: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

La Conférence des directeurs descycles d’orientation du Valais ro-mand (CODICOVAR) a organisé, enétroite collaboration avec le Dépar-tement de l’éducation de la cultureet du sport (DECS) et l’Associationvalaisanne des enseignants du cycled’orientation (AVECO), une jour-née de réflexion sur la gestion desélèves difficiles à l’école. Cette jour-née, qui s’est déroulée à l’InstitutSt-Raphaël à Champlan le mardi 24avril dernier en présence du chefdu DECS, Claude Roch, et à laquelleétaient conviés divers intervenantsextérieurs à l’école ou au canton, apermis aux directeurs de CO demieux comprendre les causes et lesconséquences de cette problémati-que complexe, mais aussi de listerdes propositions de mesures con-crètes qui seront transmises au Dé-partement après avoir été finali-sées par la CODICOVAR. Dossier àsuivre donc.

De cette journée d’échanges ani-mée par Jean-Claude Pont, profes-seur à l’Université de Genève, il estprincipalement ressorti le souhait derenforcer la collaboration entre tousles partenaires de l’école (directeurd’établissement, enseignants, res-sources externes qualifiées et exper-tes, parents…), afin de mener uneaction commune pour gérer les élè-ves difficiles qui perturbent la classe.Même si ces jeunes ne représentent

42 Résonances - Juin 2007 )

qu’un très petit pourcentage de lapopulation scolaire, tous les interve-nants se sont accordés pour direqu’il s’agissait de trouver de nouvel-les pistes efficaces, entre dialogue etfermeté, lorsque les solutions exis-tantes s’avèrent inadaptées.

Pour étoffer la réflexion, Alain Clé-mence, de l’Institut des sciences so-ciales et pédagogiques de l’Univer-sité de Lausanne et Nahum Frenck,pédiatre et thérapeute de famille àLausanne, avaient été invités à ap-porter leur regard de spécialistes.Walter Schnyder et Philippe Cherixont eux donné leur point de vue dechef du Service de la jeunesse et deJuge des mineurs sur la réalité va-laisanne des violences et incivilitésdes jeunes. Par ailleurs, des inter-venants de l’enseignement secon-daire étaient venus présenter dessolutions concrètes mises en place àFribourg, La Chaux-de-Fonds ou LaTour-de-Peilz.

C’est la troisième année que la CO-DICOVAR propose un tel program-me, alternant conférences et ate-liers, pour permettre aux directeursdu cycle d’orientation de prendre letemps de la réflexion sur un thèmeau centre de leurs préoccupationsquotidiennes.

Journée CODICOVAR autour dela gestion des élèves difficiles

Journée CODICOVAR autour dela gestion des élèves difficiles

Trois temps forts de cette journéeAlain Clémence a étudié les effets de deux modèles éducatifs, le premier di-rectif et basé sur autorité basée sur le statut de l’adulte, et le second qualifiéde participatif, reposant davantage sur une autorité de compétence. Sa re-cherche démontre que le deuxième modèle est plus efficace. Un lien positifentre style participatif et résultats scolaires a même pu être mis en évidence.Nahum Frenck, thérapeute de famille, a clairement mis en avant la nécessitéde donner aux jeunes des points de «REPEMERES», néologisme soulignant l’im-portance de l’accord des parents (père et mère) dans la construction des repè-res. Les élèves sauront ensuite reconnaître les règles spécifiques de l’école. Il amis en garde contre les dangers des parents-copains et des enseignants-copains.Marcel Jaquier, directeur du CO de Pérolles à Fribourg, a présenté les mesu-res mises en place dans son école, à savoir un cours de relaxation et de gestiondu stress scolaire, un groupe communication pour agresseurs et agressés ouélèves en difficultés de communication, un réseau de médiation par les pairs,un lieu et une mesure alternative à la suspension scolaire (ResSORT), un es-pace de médiation scolaire, un lieu d’écoute en cas de nécessaire debriefing,des devoirs guidés ainsi qu’un forum permettant l’échange entre tous les élè-ves et tous les professeurs. www.co-perolles.ch

Page 45: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

PrimaireLes examens de fin d’année 2008ne testeront que les objectifs dufundamentum.

Les genres de textes retenus sontdéveloppés dans le moyen romand«S’exprimer en français».

Des informations plus précises vousseront communiquées en automne2007.

Cycle d’orientationPour permettre la mise en placed’une alternance, les compétencesorales et écrites des élèves serontévaluées selon le modèle suivant:

Cependant, la compétence écritede langue communication retenue(l’expression écrite) doit être consi-dérée comme une do-minante qui n’exclutpas la présence de l’au-tre compétence (la com-préhension de l’écrit):un court texte écrit peutfaire l’objet de questionsde compréhension et ser-vir de base à la structuration et/ouà l’expression écrite.

Genres de texte retenusLes épreuves de Français 2008porteront sur les objectifs spéci-fiques du Programme provisoire2003 qui font l’objet d’un ap-

( Résonances - Juin 2007 43

prentissage (�� ) et d’une mobili-sation en situation (�).

Les épreuves de Français 2008porteront sur les compétences etsur l’un et/ou l’autre des types/rubriques et genres de texte an-noncés ci-dessous.

Remarque: les informations sur ledéroulement des épreuves de Lan-gue orale suivront.

Examens de français 2008Examens de français 2008

Compétence dominante: expression écrite

- Narrer et relater: la lettre narrative

ÉCRITS- Décrire: le portrait physique

Compétence supplétive: compréhension de l’écrit

- Le texte narratif: le récit [de vie]- Le texte explicatif: l’article de presse

ORAUXCompétence: compréhension de l’oral

- L’exposé oral - Le texte lu à haute voix

2CO 2S/NI 2G/NII

Compétence dominante: expression écrite

- Argumenter: la lettre argumentative

ÉCRITS- Narrer et relater: le récit [de vie]

Compétence supplétive: compréhension de l’écrit

- Le texte explicatif: l’article de presse- Le texte argumentatif: le point de vue

ORAUXCompétence: compréhension de l’oral

- Le texte lu à haute voix - L'interview radiophonique

3CO 3S/NI 3G/NII

Degré 4P

Thèmes retenus pour l’expression

Narrer: le récit d’aventureArgumenter: la réponse au cour-rier des lecteurs

Degré 6P

Thèmes retenus pour l’expression

Narrer: le conteTransmettre des savoirs: l’ex-posé écrit

2CO et 3CO

Compréhensionde l’oral 50 min 20 pts

Structuration 50 min 25 pts

Expression écrite 75 min 35 pts

175 min 80 pts

Page 46: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

44 Résonances - Juin 2007 )

Les dossiers de RésonancesLes dossiers de Résonances

Les abonnements peuvent se faire:

par courriel: [email protected] courrier: DECS-SFT, Résonances

rue de Conthey 19, cp 478, 1951 Sion

Pour des raisons administratives (centralisation des fichiers), il est désormaisimpératif que tous les abonnements et les changements d’adresse se fassentpar courriel ou par courrier et non par téléphone, avec indication du degréd’enseignement.

Merci à toutes et à tous pour votre compréhension.

S’abonnerS’abonnerPour consulter les archives de Résonanceswww.vs.ch/sft > Les domaines duSFT > Les publications pédagogi-ques > Résonances > Numéros ar-chivés.Dès 2001, les numéros sont en li-gne (mise à jour trois mois aprèsparution). Pour les numéros plusanciens, dès septembre1988, seulsles sommaires ont été mis sur in-ternet. Tous les numéros peuventpar contre être consultés à la Mé-diathèque Valais: http://opac.mediatheque.ch.

Année 2004/2005N° 1 septembre L’organisation de la classe

N° 2 octobre60 ans d’orientation

N° 3 novembreLe vocabulaire

N° 4 décembreEnseignant-e secondaire

N° 5 févrierICT: vers l’intégration

N° 6 marsLes coordinations

N° 7 avrilDialogue chercheurs-enseignants

N° 8 maiSciences par l’expérience

N° 9 juinL’égalité des chances

Année 2005/2006N° 1 septembre Piloter, motiver

N° 2 octobre Argumenter

N° 3 novembre Les enjeux de l’évaluation

N° 4 décembre-janvier Transition école-apprentissage

N° 5 févrierEffort/plaisir d’apprendre

N° 6 marsL’ennui à l’école

N° 7 avrilD’une transition à l’autre

N° 8 maiLe mouvement à l’école

N° 9 juinL’économie à l’école

Année 2006/2007N° 1 septembre Infos 2006-2007

N° 2 octobrePromouvoir la lecture

N° 3 novembreMaturités et passerelles

N° 4 décembre-janvier Génération zapping

N° 5 févrierLes langues étrangères

N° 6 marsEnseignants technophobes/philes

N° 7 avrilProjets pédagogiques 1/2

N° 8 maiProjets pédagogiques 2/2

«La citation du mois«Les enseignants n’ont pas deuxmois de vacances d’été. Ils ontun mois de convalescence, puisun mois de vacances.»

Germain Duclos

Page 47: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

Urgent! AFS cherche des familles d‘accueil en Romandie! Tentez l‘aventure! Infos: 044 218 19 12

AFS, Löwenstrasse 1 6, 8001 Zürich, www.afs .ch

Le monde chez soi

L’enfant n’est pas une marchandise

Nom Prénom

Rue NPA/Lieu

Tél. E-mail

Envoyez-moi votre documentation sur:

� la campagne „Stop trafic d’enfants“ � le parrainage � le bénévolat dans ma région

CCP: 10-11504-8

Terre des hommes • En Budron C8 • 1052 Le Mont-sur-Lausanne Tél. 021/654 66 66 • Fax 021/654 66 77 • E-mail [email protected] • www.tdh.ch

annonce soutenue par l'éditeur

D222

Page 48: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

NouveautésPour les plus petits et les plus grands

www.lajoiedelire.chEditions La Joie de lire5, chemin NeufCH- 1207 Genève

T : +41(0)22 807 33 99F : +41(0)22 807 33 92E : [email protected]

L’imagier d’AlbertineAlbertineisbn : 2-88258-371-017 chfà partir de 2 ans

Quand ma mèreFrancine Bouchetisbn : 2-88258-366-412 chfà partir de 15 ans

Quelques années de moins que la LuneGermano Zulloisbn : 2-88258-364-815.90 chfà partir de 15 ans

Comme un autreGuy Poitryisbn : 2-88258-365-618 chfà partir de 15 ans

A la ferme de tout prèsNicolette Humbertisbn : 2-88258-370-219.8o chfà partir de 18 mois

Le Lutin des couleursChiara Carrerisbn : 2-88258-345-124.90 chfà partir de 3 ans Des jours pas comme les autres

Taro Miuraisbn : 2-88258-359-1

18 chfà partir de 4 ans

Chiens de rueAntonio Ventura & Pablo Amargo

isbn : 2-88258-294-3

21 chfà partir de 5 ans Alors on a déménagé

Peter Stamm & Jutta Bauer

isbn : 2-88258-257-9

23 chfà partir de 10 ans

Le bobobookStéphane Malandrin & François Breutisbn : 2-88258-346-x24.80 chfà partir de 5 ans

Le Rêve de PabloAntonio Ventura & Pablo Auladellisbn : 2-88258-346-x23 chf

à partir de 5 ans

LalaMalika Fouchierisbn : 2-88258-351-615.20 chf

à partir de 6 ans

Le grand méchant huitGuillaume Longisbn : 2-88258-349-415.20 chfà partir de 6 ans

Kurt et le poissonErlend Loe & Kim Hiorthøyisbn : 2-88258-343-511 chfà partir de 7 ans

Nina au paradisMarie-Christophe Ruata-Arnisbn : 2-88258-356-79 chfà partir de 10 ans

L’été du brochetJutta Richterisbn : 2-88258-325-714 chfà partir de 10 ans

Langues étrangèresFrançois Chignacisbn : 2-88258-361-314 chfà partir de 12 ans