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SOMMAIRE
Contexte 7Les Émirats Arabes Unis. 7
La stratifi cation sociale 8
Les tendances sociales
de consommation 9
Les règles de communication publicitaire. 10
Les principaux supports de communication. 12
L’entreprise 15Le groupe 15
Une toute jeune histoire 15
Collaborateurs et studios 16
Les fl ux d’informations 18
Secteur d’activités : 19
La communication dans l’émirat d’Abu-Dhabi. 19
Les principaux clients 21
Analyse 27Concurrents, intermédiaires, partenaires 27
Mes responsabilités 27
Le travail qui stigmatise les Émirats 29
Un avis sur 34
Ma facette du métier 34
Le créatif - Les appels d’offres. 35
Bilan 37L’humain 37
Le commercial 37
Acquis 38Cette expérience 38
Et demain 39
Le quelques problèmes 40
Terminologie du métier 40
7
ContexteLes Émirats Arabes Unis.
C’est une alliance de sept émirats, Abu-Dhabi est l’émirat
principal et le plus puissant. Il y a encore cinquante ans, les
principaux intérêts économiques étaient le lait de chamelles
et la culture des dattes. Aujourd’hui c’est une société récente
et moderne, fondée sur les différents principes des pays
occidentaux tout en respectant les lois islamiques.
Elle est dirigée, par le Cheik, qui est pour nous l’équivalent d’un
roi. L’émirat d’Abu-Dhabi a pris son essor grâce au Cheik ZAYED
qui a permis l’évolution et la prospérité de son pays. Il a multiplié
les espaces verts, autorisé la construction de grands immeubles
modernes, il s’est tourné vers la modernité et les techniques
Il a basé la prospérité économique du pays sur l’exploitation et la
revente des énergies fossiles. Le pays est, aujourd’hui, dirigé par le
Cheik KHALIFA fi ls du Cheik ZAYED. Le nouveau souverain a décidé de
diversifi er les activités de son pays en développant la partie touristique
et commerciale. Les relations avec les autres pays du golf sont sereines,
excepté avec l’Iran avec lequel les Émirats maintiennent une relation
tendue mais sans confl it pouvant nuire aux relations internationales.
Du point de vue occidental, les Émirats maintiennent de bonnes
relations avec les pays européens en général et privilégient une très
forte coopération avec la France et les États-Unis. On peut considérer
la société émirienne comme une monarchie. C’est une société récente
qui a évolué grâce aux besoins grandissants en énergie fossile. Les
Émirats utilisent 25% du parc mondial de grues de construction du
monde. Abu-Dhabi est en perpétuel chantier. Ce qui signifi e que la
ville s’épanouit s’étend et prospère.
Elle se situe sur une île. On y compte des mosquées en
nombre, ainsi que des malls climatisés (centres commerciaux).
Les artères principales sont des 2 fois 4 voies, où la limitation de
la vitesse reste relative. Le parc automobile traduit l’abondance,
il est constitué essentiellement de grosses voitures (euphémisme
local), ce qui rend la circulation surprenante et la traversée des voies
périlleuse. Le bus est récemment arrivé en ville, (janvier 2009), son
prix est d’un Dirham (soit environs 0,20 centimes).
Cette ville prospère a fait appel à de la main d’œuvre étrangère,
notamment pour la construction. Les émiriens ont un besoin
constant de compétences et de connaissances étrangères. C’est
une société du plein emploi. Les étrangers ne peuvent rentrer sur
le sol émirien que, s’ils ont du travail, par ailleurs la durée du visa
touristique n’est que d’un mois maximum. La société émirienne est
une société tolérante et respectueuse des différences, du moment
que ces dernières ne perturbent pas les lois du Coran. Elle tolère
les coutumes des immigrés qu’elle emploie. Les émiriens et les
immigrés sont très accueillants et parlent plusieurs langues,
le plus souvent leur langue natale et l’anglais. Les expatriés
occidentaux ont la part belle, car ils sont souvent les plus diplômés
et occupent des postes à responsabilités assorti d’un salaire
fort attrayant.
Les ingénieurs et cadres sont issus des pays arabes voisins. Les
émiriens travaillent rarement sur le terrain et sont souvent chargés
d’encadrer les travailleurs asiatiques.Chaque entreprise créée doit
avoir à sa tête un dirigeant émirien.
La société est basée sur la religion mais de manière assez fl exible
pour que tout le monde vive en harmonie.
La stratifi cation sociale
L’émirat d’Abu-Dhabi est habité par beaucoup de travailleurs
immigrés, il y a les travailleurs venus d’Asie, du Pakistan,
d’Inde ... et les westerns1
Les westerns représentent, la strate sociale aisée, cadre supérieur,
les cadres moyens sont indiens ou pakistanais à cadre dirigeant.
Ils gèrent des entreprises, contribuent au transfert de savoir et de
compétences tant recherchés dans ce pays. Les salariés, ayant un
contrat d’expatrié ont un revenu confortable. Ils viennent souvent
avec leur famille, ce qui diversifi e leurs consommations et donc les
besoins en communication.
La seconde catégorie, les travailleurs pakistanais, indiens, philippins,
sri lankais , indonésiens, est plus humble. Elle bénéfi cie d’un confort
certes supérieur à celle de leur pays mais ont des conditions de
travail diffi ciles. Ces personnes travaillent en faisant les 3/8 ou
9
souvent plus douze heures par jours. Ils vivent en collocation dans
de petits appartements ou ont des habitations en préfabriqué sur
les chantiers. Ils s’expatrient en célibataire car seuil de revenu est
fi xé par le gouvernement pour pouvoir venir en famille. Ils envoient
le maximum de leurs revenus à leur famille restée dans leur pays
d’origine. Cette catégorie sociale dispose de peu de temps de loisirs
et peu d’argent à dépenser, on ne communique généralement pas
pour elle.
(Les publicités sont principalement pour des activités onéreuses
ou de grande consommation à la cible plus large.) Il y a 400 000
travailleurs pakistanais au Émirats.
Il y a une autre strate sociale à mettre à part, ce sont les «locaux».
Dans notre vision européenne à fort pouvoir d’achat, le mot «locaux»
cible des individus à faible revenu. Ici c’est plutôt l’inverse. Ce sont les
fondateurs d’un pays, ils investissent et font fructifi er leurs capitaux
en louant et construisant. Ils se sont, dés les premières années du
développement économique, partagés les richesses, ce qui fait une
bonne distribution du capital. Ils sont donc très aisés, consomment
bien plus que les autres. Ils sont tous dirigeants, peuvent avoir
plusieurs femmes et une nombreuse progéniture.
Les tendances sociales de consommation
Les loyers se placent dans le premier poste de dépenses des
ménages, il est même diffi cile de trouver un logement. Les prix
sont souvent exorbitants. La nourriture est elle diversifi ée, on
trouve des fruits et légumes du monde entier, elle est aussi
peu chère en comparaison de nos pays. Les Émirats Arabes
Unis sont un carrefour de produits.
Les taxis restent le moyen bon marché (pour le western) pour
traverser la ville ; il faut compter l’équivalent de trois euros pour
faire 15 km. La voiture jouit d’une grande utilisation, elle est pour
la plus part du temps énorme et luxueuse, il n’est pas rare de voir
des Lexius, Mercedes, Aston Martin, Porche, Audi. Toutefois cette
tendance tient à s’estomper avec l’arrivée des familles des westerns.
Il y a une quantité de petites voitures telles que les Yaris, 307 et
Polo, qui sont souvent le second véhicule des westerns. Il y a aussi
des camionnettes qui représentent le véhicule des ouvriers. Ceux-ci
se déplacent peu car ils sont souvent logés sur leur lieu de travail.
La Grande distribution est présente sur le marché. Il y a les grandes
marques internationales telles que Carrefour, Mac Donald, Burger
King, Ikea etc... Mais il existe des marques autres qu’occidentales
telles que Lulu, grande distribution indienne.Il est aisé de remarquer
que la majorité des publicités s’adressent aux Westerns et aux
locaux, les ouvriers ne gagnant pas assez d’argent pour rentrer
dans la consommation de loisirs. Cette analyse de consommation de
l’émirat doit tenir compte du sentiment anti-américain et anti-Israël
poussé tels qu’ils existent dans les pays arabes. Les Fast-Food sont
fréquentés par les ouvriers et les familles durant leur shopping. La
population aisée préfère aller au restaurant qui est largement moins
cher qu’en occident. Un repas pour quatre personnes au buffet du
Sheraton coûtera 25€ à 30€ par personne, Le prix d’un menu a Mc
Donald est de 3€.
En termes de consommation par rapport à la France, les
Émirats n’appliquent pas de taxe sur la valeur ajoutée ou
autre. Les prix sont ainsi inférieurs de 20%. Plus surprenant
encore c’est le taux de ristourne pendant les soldes, il est
couramment de 70 %. Il y a donc un renouvellement des stocks
importants qui entraîne un besoin important de communication
au niveau des boutiques.
Les règles de communication publicitaire.
Nous avons des lois en France qui régissent la communication.
On se souvient tous de Leclerc et de sa publicité pour vendre
des médicaments habituellement disponibles en pharmacie et
distribués dans ses grandes surfaces, le procès et la censure.
Aux Émirats, il y a d’autres règles et d’autres besoins qu’en
Europe.
La première question est le choix de la langue ! Il y a deux langues
utilisées, la première est l’arabe, la seconde l’anglais. Tous les
produits, toutes les entreprises et donc toutes les campagnes de
communication se font en deux langues. L’anglais n’utilisant pas
d’accent il y a plus de typographie utilisable.
Le sens de lecture de l’arabe et de l’anglais est opposé.
Les jeux typographiques et notre histoire de la typographie ne rentre
11pas en compte dans cette société.
Il est aussi évident que les campagnes de communication ne
peuvent aller contre les lois du Coran Le corps de la femme ne
peut donc pas être dénudé. Aucune communication autour des
rapports sexuels. Les femmes arabes ne peuvent pas montrer
ni leurs bras ni leurs jambes donc leurs publicités utilisent
des européennes.
Il n’y a pas de communication autours de l’alcool puisqu’il est interdit
à la vente. (Seules les personnes immigrées, travaillant aux Émirats,
peuvent obtenir un permis d’achat pour l’alcool. La quantité d’alcool
acheté dépend des revenus de celui-ci.) La consommation de stupéfi ant
est aussi prohibée. L’homosexualité est un crime passible
de lapidation. Il y a en revanche des campagnes contre
la violence conjugale et les accidentés de la route.
Il y a aussi un contrôle des publications des magazines
importés (censuré au marker) et des affi chages.
Il ne faut pas oublier que le sens de lecture des
caractères arabes est inversé, les commanditaires
demandent des campagnes bilingues. La solution la
plus simple est de faire une face anglaise et une face
arabe, c’est ce que l’on voit majoritairement. Une
solution plus complexe mais moins coûteuse et plus
effi cace c’est de les faire cohabiter sur la même face.
Il faut aussi oublier le fait que les commanditaires
français regardent aussi le prix alors qu’aux Émirats
le prix n’a pas vraiment d’importance, du moment que
ça leurs plaisent.
Les clients émiriens aiment les gadgets, ils aiment les petits
assemblages de papier qui se déplacent sur le support, les formes de
découpes inhabituelles, les petits jeux mettant les cibles en interaction
avec le support de communication. En Europe nous voyons souvent
ça dans les livres pour enfants. C’est la plus part du temps quelque
chose de coûteux qui nécessite un montage manuel, ici ce n’est pas
un problème, si cela plait aux clients, ils mettront l’argent nécessaire
pour que ce soit produit. Ils sont par contre moins infl uençables qu’en
Europe et écoute moins l’avis des DA, aux Émirats c’est le client qui
a raison même si ce n’est pas effi cace.
Les principaux supports de communication.
Ils sont adaptés au climat et aux besoins. Abu-Dhabi est
une ville ressente, elle profi te donc des derniers supports de
communications et des dernières innovations techniques.
Les émiriens ont beaucoup d’argent et ne lésinent pas à l’utiliser
dans le but de se promouvoir. C’est ainsi que nous trouvons à la
place de nos 4 par 3 habituels au revêtement papier des formats
plus grand (16:9éme) au revêtement tissu. Nous trouvons aussi
sur les lampadaires des affi chettes en tissu elles aussi fi xé sur des
cadres légèrement plus petit que nos sucettes. Cet engouement
pour le tissu doit venir du fait que le papier ne doit pas résister à la
chaleur et que la colle doit soit sécher trop vite soit se craqueler avec
la chaleur sur ses supports en métal. Rappelons que 50° en pleine
journée est quelque chose de banal ici. N’oublions pas aussi que le
taux d’humidité du fait de la proximité du bord de mer est important.
Nous trouvons dans les galeries commerciales des bannières
d’environs 15 mètres sur
3 mètres ; des écrans
translucides affi chant
par rétro éclairage des
publicités, des écrans
blancs rétro-éclairés, et
d’autres écrans encastrés
dans diverses parois. Il y
a très peu de prospectus
car les autorités tiennent
à conserver une ville
propre, ils ne sont donc
pas distribués en ville
mais disponibles dans
les hôtels et autres
entreprises de luxe.
15L’entrepriseLe groupe
TBWA est une grande agence internationale. TBWA a été
fondée en 1970 à Paris, TBWA résulte de la fusion de l’américain
Tragos, le français Bonnange, le suisse Wiesendanger, et
l’italien Ajroldi. Ils ont été achetés par le Groupe Omnicom
en 1993.
Le groupe TBWA a été plusieurs fois primée pour sa créativité et
son effi cacité. C’est un groupe de publicité basée à New-York, mais
opérant à l’échelle internationale avec 258 agences dans 75 pays et
plus de 9700 employés. Elle fait partie d’Omnicom Group, le premier
groupe mondial de communication.
Le groupe fonctionne en régionalisant ses structures. Dans le cas du
middel east, toutes les agences reprennent les premières lettres de
leurs directeurs aux Émirats c’est RAAD. Les agence ce nome donc
TBWA\RAAD, que se soit a Dubaï, Oman ou Abu Dhabi.
C’est un groupe qui maintient une bonne humeur dans leurs rapports,
aussi bien entre les salariés qu’entre ses différentes agences. Durant
mon stage nous avons reçu un fi chier vidéo mettant en scène le PDG
de TBWA félicitant ses équipes de par le monde et présentant les
objectifs et les activités qu’ils faisaient aux sièges.
Une toute jeune histoire
C’est une jeune agence, elle a été fondée en 2007 par TBWA
depuis son siège. C’est Londres qui avait en charge un gros
client émirien (ETHIAD), qui a permis la création d’une
agence à Abu-Dhabi.
L’agence d’Abu-Dhabi est située au milieu de la presqu’île. L’entreprise
se localise dans une zone résidentielle où elle occupe une villa. Au
rez-de-chaussée se trouve l’accueil, une salle de réunion, la cuisine,
et la salle de détente. Le premier et le second étage sont destinés
aux bureaux. Cette agence cosmopolite envisage différents points de
vue culturels. En effet rien que le team créatif est composé d’Anglais,
de Syriens, d’Égyptiens, d’Indiens, de Philippins, d’Allemands,
de Libanais et d’Australiens.
Le but de cette agence est de conserver le contact avec le gros client
et de diversifi er sa clientèle.
L’agence d’Abu-Dhabi organise environs deux fois par mois un
déjeuner avec tous les membres du personnel. C’est une façon de
souder l’équipe et de faire plus ample connaissance avec les membres
de celle-ci. Il ne faut pas oublier que les employés de cette agence
changent assez rapidement. La rotation moyenne est de un an et
demi. C’est probablement dû au fait que les besoins dans ce secteur
géographique sont nouveaux et que l’entreprise doit s’adapter et
trouver les compétences adéquates aux demandes de sa clientèle.
Les dirigeants veulent garder une bonne ambiance dans les équipes
car les relations clients sont tendues et cela peut parfois créer des
frictions dans les équipes.
L’agence d’Abu-Dhabi, a tous les contrats représentatifs des
Émirats. Elle détient le contrat de la compagnie aérienne nationale,
du ministère du tourisme, du circuit de formule un, tout ce qui
représente Abu Dhabi passe par TBWA.
Collaborateurs et studios
Dans le bâtiment, chaque pôle comprend une salle et chaque
salle est en open space. Il n’y a pas de code vestimentaire,
ce qui contribue aux échanges entre individus et aux
renforcements des liens du team créatif. Il y a quatre pôles
importants dans l’entreprise.
Le pôle commercial et relation client, qui s’occupe de traiter
et présenter les projets aux commanditaires et de deviser
les médias de diffusion. Ce pôle est composé de cinq fi lles
et d’un garçon.
Le pôle fabrication fait l’intermédiaire entre les fabricants et l’agence,
il budgétise la fabrication, contrôle la faisabilité des propositions et
les envoie au fabriquant, il s’occupe aussi de l’exécution. Ce pôle est
composé de sept salariés.
Le pôle ETHIAD est la clef de voûte de l’agence, il ne s’occupe de
la compagnie aérienne et de la relation entre eux et TBWA ; il est
composé de cinq salariés.
Le pôle créatif est au dernier étage sous la responsabilité de Martin
Lever, Directeur de création. Le team créatif est composé de 12
personnes, de multiples nationalités. Il y a neuf directeurs artistiques
dont un chef de studio et trois concepteurs rédacteurs (copyrighter).
Tous les Directeurs Artistiques travaillent sur des Mac avec les logiciels
Adobe et Microsoft. Ils travaillent de temps en temps en binôme et
en étroite collaboration avec les autres pôles. Cette collaboration a
pour but d’assurer la faisabilité, la cohérence entre les souhaits du
17
Tim
yMay
Amiri
MaMaMaMaarcrr
HibaSaaS chchc inin
MaMaMaMaaMaaaartrtrtrtrtrtrtrrtini
HaHaHaHaHaHaHanininininnni
Ridab
Sherif
AmeliJoeyJoJoJoJoJoeyeyeyeyeyeyeyMoMoMoMoMMM ii
client et les capacités techniques des imprimeurs.
Au nombre de ces salariés il nous faut ajouter le coffee boy, la
standardiste et bien sur le directeur Nick Mc Elwee. Il y a donc trente
cinq salariés dans cette entreprise de communication. Il y a un fait
important qui existe peu en France. C’est la multi-nationalité du team
créatif. Effectivement on peut compter 9 nationalités différentes
: Indien, Australien, Allemand, Égyptien, Philippin, Soudanais,
Jordanien, Anglais et Libanaise. Ce melting pot culturel apporte de
réels changements graphiques dans les propositions créatives. C’est
une force qui permet au team créatif d’avoir un éventail plus large
de proposition, donc le client aura plus de chance de trouver quelque
chose qui lui plait. Ce phénomène tient au fait que les cibles sont
diverses et donc le team créatif refl ète les cibles.
Globalement dans le team créatif, ils sont tous satisfaits de leurs
salaires et des conditions de travail. Le point qui les dérange le plus
est la clientèle qui ne sait pas ce qu’elle veut et change les projets
même quand ceux-ci on été approuvés auparavant. Il travaille de
50 à 60 heures par semaine, tout comme le reste des salariés de
l’entreprise. Les deux dirigeants Martin Lever et Nick Mc Elwee
travaillent eux prés de 60 à
70 heures par semaine. La
principale motivation de tout
ces salariés, est de faire un
métier créatif qui leurs plait,
même si celui-ci est exigeant,
je ne pense pas qu’il en
changerait. «J’ai le plaisir de
travailler avec mon cerveau, alors que certains en ont un et qu’ils ne
l’utilisent pas» Shérif Galal.
Les fl ux d’informations
L’information est transmise de différentes façons, voici le cas
le plus commun.
Le briefi ng est produit par les commerciaux, qui le donnent aux DA
ou spécifi quement à celui en charge du projet. Les commerciaux
produisent ensuite un brief papier. Les DA produisent les croquis,
les déclinaisons possibles. Ils demande l’avis des commerciaux si le
client est susceptible d’accepter la proposition et donc si la proposition
représente bien toutes les facette du brief. Ils s’informent auprès du
pôle production sur la faisabilité du projet. Ils les défendent devant les
clients, ou informent les commerciaux de leurs angles d’attaques du
sujet, afi n que ce soit eux qui le défende. Le commanditaire apporte
des modifi cations. Les DA modifi ent leurs rendus, les négociations
se font alors entre les commerciaux et les clients. En parallèle les
commerciaux se renseignent
sur les coûts de diffusion des
supports, le pôle fabrication
devise le produit en termes
de production. Une fois,
qu’un accord a été trouvé et
signé, les DA transmettent le
sujet au pôle fabrication qui
19le rend imprimable. Une fois ces étapes achevées, le projet sort de
l’entreprise et se retrouve chez l’imprimeur qui le fabrique, s’occupe
de le faire livrer chez le diffuseur qui le place dans les endroits de la
ville.
Secteur d’activités :La communication dans l’émirat d’Abu-Dhabi.
Il est très dur pour un occidental (étudiant) de se rendre bien
compte des écarts culturels qui sont présents dans ce pays.
Bien que celui-ci soit nivelé par l’implantation de grandes
fi rmes et par la volonté d’une société capitaliste. Les habitants
venant de multiples horizons ils ont tous «importé» un peu
de leur culture.
Comme les expatriés sont montrés en exemple dans cette société
(les travailleurs les mieux payé), c’est donc normal que la société
émirienne glisse doucement dans une communication à l’occidentale,
tout en respectant les lois musulmanes. Les commanditaires veulent
d’ailleurs une communication internationale, donc ils doivent utiliser
des codes internationaux. Les grosse agences avec les gros contrats,
comme TBWA, on un communication tournée principalement vers
les occidentaux. Il y a certainement des petites agences avec des
budgets moindres qui doivent faire la communication des émigrés
indiens et pakistanais qui consomment et achètent dans des petites
boutiques.
La promotion des produits est, elle, ardue. Effectivement les
entreprises de communications ont souvent à leurs têtes des
occidentaux expérimentés avec une excellente culture générale
et un savoir faire reconnu. Ils dirigent les lignes graphiques des
agences comme le ferait un Directeur
de Création partout ailleurs dans le
monde. C’est d’ailleurs ce que leur
demandent les clients qui veulent
être présents dans le monde entier
(ETHIAD). Les clients donnent
comme modèle des lignes graphiques
européennes ou américaines. Ils
veulent que les Émirats soient le plus
grand, le plus beau ; ils aspirent à
l’excellence mondiale. Le problème
c’est que les clients n’ont pas la
culture visuelle des pays dont ils
prennent références. Ils sont donc
moins sensibles argumentations, ils
ne saisissent pas l’ensemble de la
démarche de création. Les clients
changent fréquemment d’opinion en
ce qui concerne leurs images. Ils font
donc souvent appel à l’agence pour
modifi er leurs logos et leurs chartes
graphiques.
Le problème, si c’en est un, ne vient pas de l’entreprise bien qu’elle
ait une part de responsabilités.
Il y a un paradoxe au niveau des clients. Les entreprises clientes
ont à leur tête des décisionnaires locaux. Ceux-ci n’ont pas les
antécédents culturels des décisionnaires européens. Là où en Europe
on parle d’éducation de la cible, ici on parlera d’éducation du client.
Ils refusent, ou ont du mal à accepter des designs en relation avec
leurs besoins. «Le client ne sait pas ce qu’il veut».
Les besoins du commanditaire sont clairement désignés, la cible est
acceptée, l’agence propose des communications en relation avec
les besoins et l’image que le commanditaire veut donner. Mais le
commanditaire n’a pas la culture graphique, occidentale, nécessaire
pour comprendre l’angle d’attaque et les raisons de la mise en page,
parfois il refuse les projets et même toutes les solutions du projet et
ce sur plusieurs mois, car il change perpétuellement d’avis.
L’agence se retrouve alors dans une situation délicate où elle doit
proposer des communications qui sont en relation prôche ou lointaine
avec les besoins réels du client, mais qui répondent à l’envie subjective
du client par rapport à ses goûts. En ce qui concernent leurs culture,
occidentale, visuelle, ils ont pris un raccourci, ils sont confrontés à
notre culture sans en connaitre ses origines et ses signifi cations.
Leur culture de l’image débute bien avant notre arrivée dans leur
pays car la culture occidentale a débarqué avec les anglais. Ils ont
aussi la culture musulmane, c’est à dire sans représentation de la
création divine. Leur développement économique se situant dans les
années 1960 avant il n’y avait rien, celui-ci les a plongé directement
dans une société de représentation publicitaire alors qu’ils n’étaient
pas armé, en culture visuelle et sémiologique occidentale pour y
participer. En fait c’est vraiment une autre culture que la notre ;
c’est pour cela que les directeurs artistiques et créatifs on dû mal à
comprendre les choix et décisions des clients.
Il est aussi arrivé que le client une fois d’accord avec le projet et le
BAT signé, revienne sur son engagement deux jours avant la mise
sous press, car ça ne lui convenait plus. Le livre a dû alors être
totalement refait. Il est aussi arrivé que le client lance un appel
d’offre et une fois l’appel d’offre gagné, il change le nom de son
entreprise et donc toute la charte graphique doit être refaite dans
une très court laps de temps.
Les commanditaires sont des professionnels d’un secteur précis,
compétent et attentif à leurs marchés, les publicistes sont aussi
des professionnels attentifs à leurs marchés. Ils sont au service du
commanditaire pour atteindre une cible. C’est un métier complexe
où tout s’argumente, tout se discute, mais c’est toujours le
commanditaire qui a le dernier mot et qui choisit. Le commanditaire
émirien est donc un client diffi cile à convaincre. Il est aussi habitué
depuis deux générations, à ce que ce soit lui qui ait raison. Dans
leur pays se sont eux qui décident. Le pays étant une «monarchie»
ils ont légitimement raison. De plus ce cumule, le fait que les clients
non pas la même culture que le secteur dans lequel ils veulent être
les premiers.
Cela à quelques inconvénients majeurs, le premier est que l’agence
a de ce fait énormément de travail. Car elle refait de nombreuses
fois les projets de communication. Ce qui leurs fais perdre du temps
21est donc les empêche de prendre d’autre clients ce qui diversifi erait
leurs travail.
Le second, c’est qu’il est diffi cile de maintenir une ligne graphique
et une image avant-gardiste et créative de l’entreprise de
communication si ce qu’on lui demande de produire ne répond pas
aux besoins. C’est du gâchis.
De plus comme les DA se retrouvent souvent remis en cause
par le client et que le commercial aussi concilient soit-il,
doit informer le DA que le client a changé d’avis, cela crée
des tentions dans l’équipe. D’où probablement les réunions
bi-hebdomadaire.
Une solution serait d’embaucher un émirien de souche pour travailler
en communication celui-ci nous apporterait les réponses ou un avis
qui serait plus proche de celui du client. Mais les émiriens de souche
ne travaillent.
La team commerciale a certainement aussi une part de responsabilité,
c’est elle qui doit être assez performant pour faire accepter les
projets, tout en ménageant le client. Les points positifs de cette
agence c’est que, malgré les tensions, l’équipe reste soudée. Toute
l’équipe créative est défendue par le directeur de création. Les
directeurs savent que leurs employés travaillent bien, ils sont donc
reconnaissant envers eux et leurs montrent leurs respects. Ils ont
certainement les projets les plus intéressants de toute la région.
Ils ont aussi certains clients qui leurs laissent carte blanche et on
pleinement confi ance dans cette entreprise.
Les principaux clients
Les compagnies aériennes.
ETHIAD : une compagnie aérienne, elle est comparable à Air France.
TBWA a en charge toute la communication de cette entreprise ça va
du fl yer au stylo en passant par les affi ches jusqu’aux avions. Cette
compagnie aérienne a récemment été élue comme la compagnie
ayant la meilleure business class du monde.
ADAC : Abu-Dhabi Air port Company, ensemble de compagnies
aériennes rattachée à cet aéroport. TBWA est donc aussi
en charge, en termes de communication de l’ensemble
de l’aéroport.
Les activités touristiques.
Desert Island : Regroupement d’îles sur lesquelles la nature est
protégé, où le client a importé des animaux, plantés des arbres,
fait construire des hôtels, permetant aux visiteurs (touristes) de
faire du vélo, des randonnées, de découvrir des animaux en voie
de disparition dans un cadre protégé. Il axe donc sa communication
sur la vie sauvage et la préservation de la nature. Ce client ne veut
utiliser que du papier recyclé.
Abu-Dhabi Motorsport Management : Circuit de F1. L’agence est en
charge du lancement du grand prix. Et de sa communication dans
tous l’émirat.
Le Louvre et le musée Guggenheim d’Abu-Dhabi. Deux grandes
institutions culturelles.
Abu-Dhabi Art, ou Art Abu-Dhabi : Structure internationale, qui
regroupe les principaux musée internationaux, hormis le Louvre et
le Guggenheim
Abu-Dhabi Mar : Société de construction de yachts de luxe, qui
rayonne à travers tout le golf.
Autre institutions et entreprises.
TDIC. Entreprise de construction, l’agence s’occupe d’habiller les
habitations des ouvriers, produit les plans des chantiers etc. Cette
entreprise est en relation avec Desert Island.
Twofour54 : Université de communication média. Tbwa est en charge
de faire les diplômes, les affi ches etc.
Texas Chicken : Chaîne de nourriture américaine exploitant
uniquement des humains et du poulet.
Télécommunications Regulatory Authority, tout ce qui a trait à la
communication téléphonique et au réseau de communication globale
sur le territoire émirien. On peut comparer cette entreprise à France
télécom.
Transversalement, Nous pouvons dégager deux pôles importants,
le pôle ETHIAD qui monopolise cinq commerciaux qui s’occupent du
service passagers et du service de fret et le pôle Desert Island, qui
regroupe TDIC, Cultural district et la communication de l’île elle-
même.
L’agence essaye aussi de diversifi er ses apports fi nanciers en
cherchant de nouveaux clients, tel que le ministère du tourisme, ou
le centre d’art «Abu-Dhabi Art». L’agence si elle arrive à acquérir
le marché du ministère de tourisme aura gagné un client aussi
important qu’ETHIAD, autant dire que cette agence est dans un
passage important de sa vie, elle franchira un cap important de son
existence en remportant ce budget et pourra de ce fait s’accroître.
L’agence, comme la plus part des grosses agences de communication
aux Émirats ; travaille dans et pour le secteur tertiaire à savoir la vente
ou la location de services, elle travaille pour d’importantes entreprises
avec de gros budgets et de gros besoins en communication. Ce sont
donc principalement des organisations culturelles ou commerciales
(hôtelières) de très haut standing. Celle-ci vise une clientèle nationale
23voir internationale.
Il est surprenant lorsqu’on fait une recherche sur Abu-Dhabi de
reconnaître les identités visuelles que produit l’agence. C’est ce qui
en est ressorti à la réunion bi-mensuel de l’agence. Le directeur
de l’agence a rassuré son équipe en disant : «Si nous n’avons pas
le budget du ministère de la culture, ne vous en faites pas. Je sais
que tout le monde a fait du bon boulot. Ce sera une décision de leur
part de ne pas centraliser toute l’image d’Abu-Dhabi sur une même
agence.»
Effectivement TBWA regroupe tous les contrats qui «stigmatisent»
et communiquent sur l’émirat vers les autres pays du monde.
27AnalyseConcurrents, intermédiaires, partenaires
L’entreprise ne travaille qu’avec un seul imprimeur, de ce fait elle
a des tarifs avantageux. TBWA\RAAD travaille aussi avec d’autres
intervenants extérieurs, des photographes, des illustrateurs, des
traducteurs, des livreurs. Elle a bien sur une banque, mais les
informations fi nancières ne m’ont pas été communiquées. On ne
parle pas trop de concurrence dans l’entreprise. Il en existe mais ils
ne sont pas agressifs, il n’y a pas de confl it pour des clients. C’est,
certainement, dû au fait que le marché est en plein essor et que l’offre
se crée. Il y aura des tensions sur le marché de la communication
quand les Émirats ne seront plus en phase de croissance et que
l’offre stagnera ou même Décroitra.
Pour l’heure, il y de 22 à 77 agences de communication à Abu Dhabi,
suivant les sources. On y retrouve French Vision, Gulf Vision, Kappa
etc. Plus surprenant, aucun des sites ne référencent TBWA\RAAD.
Les principaux sites de recherche d’image sont Getty, dreamstime,
shutterstock, arabic picture... Il y a un fort contrôle gouvernemental
sur les sites internet consultables, Flickr est par exemple interdit
d’accès. TBWA\RAAD dispose comme beaucoup d’agence d’un
serveur. Toutes les ressources sont dans le serveur de l’entreprise.
La diffi cultés est d’y accéder car le serveur à un mot de passe et
je n’en avais pas. Les documents étaient rangés par graphiste en
charge du projet.
Mes responsabilités
J’étais un stagiaire rattaché au service de création sous la
responsabilité du DC et dirigé par le responsable du studio
graphique. J’étais considéré comme un DA Junior, chargé de
produire des solutions créatives pour certains clients.
La plupart du temps je
produisais des illustrations, des
mises en page, des logos PDF
ou imprimés. Il arrivait que je
ne fasse que l’exécution d’un
projet, mais c’était rarement le
cas. Je m’occupais également
du suivi des projets que j’avais
préalablement créé. Quelque
fois il est arrivé aussi que l’on
demande mon avis sur les
césures des phrases pour les
affi ches françaises d’ETHIAD.
On s’est aussi adressé à moi
pour des conseils techniques
afi n de réaliser des brochures
ludiques, notamment pour
Desert Island. Il n’est pas rare
que de mon coté, pareillement
je demande de l’aide ou un avis
sur mon travail.
La journée commence toujours bien
Mon travail au quotidien consistait à produire des croquis
(très peu), à soumettre mes idées à Amiri et Sach (l’une
des principale DA qui me donnais du travail et le directeur
du studio graphique), après leur approbation, j’exécutais
mes idées (sur les logiciels Adobe) et je leur soumettais
l’exécution informatique.
Cette étape est souvent suivie de quelques modifi cations du projet,
après réalisation, je soumettais ce dernier modifi é au service «
clients ».
Les deux services se disputent parfois dans le cas où le projet
ne correspond pas aux désirs du client. Ils en déduisaient que la
demande du client était spéciale, ou que celui-ci avait changé d’avis.
On trouvait un compromis avec le client et je faisais le fi nal que je
mettais au format PDF. Je l’imprimais pour vérifi er les couleurs et la
mise en page. Je le présentais au chef du studio pour accord, à la
suite de quoi je le présentais aux commerciaux. Après leurs accords
j’envoyais par mail, le document aux commerciaux.
Ces derniers l’envoyaient aux clients. Généralement la proposition
était acceptée et publiée. En général j’avais deux, voire trois
sujets à traiter en même temps. Je travaillais environ neuf heures
par jour, il m’est arrivé de fi nir tard et de travailler douze heures
d’affi lée. Le fait n’était pas dérangeant, car je voyais mon travail
apprécié et cela m’encourageais à continuer. Je ne travaillais que
cinq jours par semaine, contrairement aux DA qui travaillaient ,
le vendredi.
Faire la navette entre les deux pouvoirs décisionnaires est un exercice
long et fastidieux. Pourtant il est nécessaire, étant fraîchement
incorporé au service créatif, celui-ci a des lignes graphiques à
maintenir et donc l’accord de celui-ci est indispensable. Pour moi
l’avis du commercial, avait moins d’importance que l’avis du chef
de studio. Mais cette vérifi cation certifi ait le travail, comme étant
présentable aux clients, non pas du point de vue graphique, mais du
point de « vie » du contenu.
29Le travail qui stigmatise les Émirats
J’ai sélectionné quelques travaux qui selon moi illustrent le
mieux mon expérience aux Émirats.
Le premier, c’est celui qui m’a fait le plus plaisir, et qui m’a le plus
stimulé. C’est un travail individuel, commun à chaque DA. Nous
devions produire l’identité visuelle d’un musée d’art «Abu-Dhabi Art».
C’était une opportunité incroyable pour un stagiaire de travailler sur
un tel projet. Ce travail se déroulait donc en même temps que les
autres travaux. Abu-Dhabi Art est un espace d’exposition et de vente
d’art aussi bien ancien, moderne que contemporain. Il n’y a pas
de restriction dans les œuvres exposées, peintures, sculptures etc.
Cette structure est la plus grande structure d’art «du monde», elle
agit en partenariat avec d’autres galeries mondiales. Elle veut donc
un statut international et nous a demandé de travailler à cet effet,
avec une touche arabisante. Elle nous a donné comme référence le
musée d’art contemporain de Miami.
C’est le Directeur de Création qui nous a présenté la trame de ce
qu’il fallait faire. C’est d’ailleurs lui qui est allé prendre le brief client.
Nous avons eu plusieurs meetings auxquels assistait l’ensemble des
DA pour exposer au DC nos travaux et prendre les commentaires
de celui-ci. Tous les DA devaient dans un premier temps produire
plusieurs logos, suite à la première réunion. Le DC incitait les DA
à poursuivre une ou deux voies. Puis Sachin, le Responsable du
studio, nous a ensuite donné un fi chier expliquant les déclinaisons
à produire. Elle comportait site web, affi che etc. Vient ensuite le
briefi ng de fi n et le résultat de la présentation client.
Nous avons donc commencé par désigner des logos. Puis nous les
avons déclinés sur plusieurs supports. Pour ma part je me suis
principalement inspiré du constructivisme et du Bauhaus. C’est deux
mouvements ayant une très forte relation avec l’art contemporain
et une connotation très contemporaine aux yeux du public. Le but
étant d’avoir un logo déclinable et adaptable à toutes les expositions
et sur tous les supports. Je n’ai pas pu travailler profondément
le coté arabisant, n’ayant pas de notion des langues arabes. Les
logos produits ont bien été accueillis et présentés aux clients. (Voir
annexe). J’ai bien évidemment débuté par travailler en noir et
blanc et ensuite incorporé les couleurs en relation avec les nuances
voulues. J’ai choisi les couleurs du drapeau des Émirats.
Le second travail que je vous présente est un sujet à problème.
Je l’ai choisi car il stigmatise les problèmes de cohésion entre les
besoins et les envies des clients.
Le client est Desert Island, c’est un gros client qui aménage une île
pour y faire pousser des arbres, des hôtels, et y laisser les animaux
en liberté. La ligne directrice est l’écologie, il ne veut que des
supports de communication en papier recyclé, pas de bois, pas de
métal. Le but à long terme de ce client est de créer une île où tout
le monde pourra voir des animaux libres dans un cadre protégé et
naturel, type «safari en Afrique».
Il aménage donc son île et veut fournir aux ouvriers une carte afi n
qu’ils puissent, s’orienter sur l’île. Le client attend de nous que nous
réalisions le plan de l’île qui soit compréhensible par les ouvriers
intervenant sur le chantier. Au départ les exigences du client, en style
graphique, n’avaient pas été clarifi ées. Nous pouvions donc faire
comme bon nous semblait. Les ouvriers sont des immigrés, ils ne
lisent pas bien l’anglais et encore moins l’arabe, il est même marqué
dans le brief qu’ils ne savent pas lire. Il faut pourtant qu’ils identifi ent
les zones de travail.
J’ai donc commencé à travailler sur une délimitation de zone qui se
base sur la segmentation de l’île grâce aux routes. Ce type de carte
ayant été refusé d’emblée, je me suis orienté sur la topographie
du terrain et la barrière de la réserve naturelle qui est effective.
J’établis un code couleurs et symbolique en fonction des lieux
spécifi ques à construire, type hôtel, port, etc. Je privilégiais donc
l’effi cacité de la carte plutôt que son aspect esthétique. Le but étant
que les ouvriers se rendent dans la bonne zone pour travailler.
Une fois les grandes lignes de la carte produite, je montre au chef
de studio où j’en étais rendu. J’avais oublié de mettre en place le
code couleurs, très restrictif qui se limitait à trois couleurs, deux
nuances de marrons et une de vert. Je n’avais pas eu le cahier des
charges. Je modifi ais mon plan en incorporant le code couleurs.
Mon travail ne comportait pas un seul dessin, il me semblait plutôt
clair et compréhensible. Je le présentais au chef de studio qui un
peu dubitatif fi t monter le commercial responsable du dossier. Il en
ressortit que le projet ne conviendrait pas au client. Toutefois, il
contacta le client et on arriva à lui faire donner quelques précisions
sur ses requêtes. Nous avons réussi à apprendre que la carte ne
31
devait pas faire trop enfantin, «cartoon», ce qui n’était pas le cas.
Nous avions en plus les informations à mettre dessus. Le commercial
me donna alors comme référence une carte tirée d’internet type 17
ème siècle. Celle-ci est faite à la main, donc dessinée. Quelques
heures de conversation avec les commerciaux s’en suivirent, afi n de
préciser plus amplement les attentes du client. Je fi s la carte et on
me demanda d’ajouter le nom des lieux sur la carte.
J’ai demandé aux commerciaux comment un analphabète allait se
repérer sur une carte présentant des noms et ayant comme seul
repère visuel la montagne au centre de l’île et les semblants de route
qui la ceinture. Il en ressortit que le client était un client diffi cile,
qu’il ne « fallait pas chercher à comprendre ». Il ne devait alors pas
y avoir de moyen de le convaincre. Je ne pense pas que l’ouvrier en
charge des travaux ait quelque chose à faire de l’esthétique d’une
carte qui lui sert juste à se repérer. Il ne va pas visiter le parc, il
est là pour travailler. À mon sens il fallait une carte fonctionnelle et
effi cace. Il en résulta que je produisis une carte faisant place à une
illustration de montagne, car le client avait changé d’avis et qu’il a
eu envie d’une carte qui semblait être faite à la main. Il a ensuite
donné d’autres références telles que Indiana Jones etc. J’ai rempli
au mieux la mission qu’ils m’ont donnée. Ce projet a commencé au
début de mon stage et s’est poursuivi durant les deux mois de celui-
ci. J’ai dû produire une dizaine de cartes. La dernière ressemblait
étrangement à la première carte présentée malgré et après les
modifi cations client.
Le dernier sujet est un prospectus présentant la visite aérienne
de Desert Island. Le client n’avait pas particulièrement de souhait
concernant cette communication. Il fallait illustrer l’avion, «car ils
en sont très fi ers» C’est un sujet à traiter qui est en agence depuis
un an et malgré les différentes présentations des DA aucune n’a été
acceptée par les clients. Il est à noter que c’est le même client qui
commandait le plan pour les ouvriers. Rappelons : client versatile
et exigeant. Il aime tout ce qui fait gadget, ludique et qui surprend.
Il y a toutefois des contraintes à la commande, les mêmes que la
commande précédente, pas de métal, pas de bois, que du papier
recyclé .
De plus, le client nous fournissait les illustrations (photographiques)
devant fi gurer sur la brochure.
Le texte avait été écrit par la conceptrice rédactrice de l’agence
(Ridab). Le texte arabe, relativement court, devait lui aussi être
placé sur la brochure.
Le format de la brochure n’était pas imposé.
Je suis donc parti sur un format type billet d’avion en deux volets.
J’ai mis une illustration au centre du format paysage. Cette
illustration était une photo aérienne de fl amants roses au dessus
de la mer. J’ai ensuite incorporé à la brochure l’avion, il est sur un
autre format, collé à la brochure et plié à l’intérieur de sorte que
lorsqu’on ouvre la brochure, on a l’impression que l’avion survole
la photographie. Il y avait deux facteurs majeurs dans ce sujet. Le
format paysage, où fi gurait une grande illustration pour accentuer la
splendeur du paysage. L’avion plus petit, qui surplombe cette nature
extraordinaire, immense et imperturbable.
Durant le stage, j’ai aussi créé des tampons, un diplôme pour Two
Four 54°, des illustrations pour ETHIAD, la relecture des textes pour
cette même compagnie, un calendrier pour ETHIAD, une proposition
d’aménagement visuel pour TDIC, un bulletin d’invitation pour
33ADAC, des calendriers pour Desert Island, des pictogrammes pour
Desert Island, des produits dérivés pour Desert Island (masque,
puzzle magnétique, cerf-volant, fl ip book etc.), étiquette de bouteille
d’eau...
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Un avis surMa facette du métier
Ne nous voilons pas la face, Directeur Artistique est un métier
exigeant. Il demande beaucoup de temps du self-control et
une très bonne résistance au stress.
Les qualités requises sont : être créatif, bon vendeur, polyvalent,
avoir un contact facile et une grosse, grosse culture générale. Il faut
aussi avoir une bonne capacité d’adaptation et toujours chercher
l’innovation en rapport à la cible. Mais devant toutes ces exigences,
le premier et fondamental principe est l’ouverture d’esprit.
Ce métier consiste à créer un message pour une cible. Ce message
est commandité par un client qui veut attirer plus de clients, les
cibles, ou les faire adhérer à ses idées.
Que l’on vende du rêve ou un objet la mission est la même, l’image,
la cible le message.
C’est donc un énorme travail de synthèse et d’analyse en amont qui
donne un résultat en adéquation avec une commande précise.
Ce métier c’est aussi beaucoup de recherche et une super idée. De
part ma formation en création j’ai été plus motivé par le contact
clients et commerciaux, la recherche et la mise en place d’une
stratégie adaptée et une recherche d’idée et de créativité, plutôt
que par la réalisation proprement dite.
Les supports de communication ne se déclinent pas seulement en
affi che ou en 3 par 4 qui existent, il y a aussi les objets dérivés
les événements.
Je suis persuadé qu’il y a une multitude d’autres supports et
méthodes de communication qui ne demandent qu’à être trouvés et
mis en relation avec le bon commanditaire et la bonne démarche.
C’est un métier complet grâce auquel on entre en contact avec une
grande diversité de personnes et de corps de métiers. C’est un métier
en mouvance constante et segmenté par les différences culturelles.
Il n’y a pas deux pays où la communication soit la même et où les
cibles répondent aux mêmes déclics de consommation. C’est cette
facette du métier qui m’intéresse, c’est pour cette raison que je veux
travailler dans différents pays.
35Le créatif - Les appels d’offres.
D’un point de vue créatif, les appels d’offres, sont des opportunités
de laisser exprimer sa créativité. Les premières recherches sont
libres. Une fois qu’elles ont été effectuées nous devons présenter
les croquis ou les premières mises en forme PAO au Directeur de
création. Celui-ci s’assure qu’elles correspondent aux critères de
l’agence et aiguille les Directeurs Artistiques sur une ou plusieurs
voies. Ensuite les DA retravaillent leurs projets, les proposent
améliorés de leurs suggestions.
Les contacts de communication de longues durées : Le client a
confi é l’ensemble de sa communication. Le Directeur de Création a
alors établi avec son équipe le cahier des charges en répondant aux
attentes du client.
Cette méthode ne bride pas la créativité des Directeurs artistiques,
elle l’oriente. Les DA font souvent plusieurs propositions suivant un
même cahier des charges.
Le directeur du studio et le DC ne sont là que pour recadrer les
propositions des DA à la commande, ou pour répondre aux questions
techniques ou étiques qu’exigent certaines réalisations. Globalement
ils sont assez ouverts aux propositions, de leur coté, les DA se
consultent mutuellement afi n de rendre le projet aussi parfait qu’il
puisse l’être.
D’un point de vue plus global, les Émirats ont une grande tendance à
consommer des images photographiques. Étant une grande agence,
TBWA achète les droits des images et fait rarement appel à des
illustrateurs. Par ailleurs, ils utilisent des intervenants externes,
à savoir des photographes pour des shooting bien précis. Comme
beaucoup d’agences, TBWA applique la règle des trois ; une
proposition telle que le client l’entend, une proposition telle que le
DA voit le projet et une entre deux.
D’après mes observations, l’agence passe beaucoup de temps à
expliquer ses choix créatifs aux commanditaires. Elle est dans une
démarche de formation du client.
Les agences TBWA\RAAD ont été
primées au festival de Cannes de
l’affi che pour leurs campagnes
(médaille de bronze) elle est
reconnue comme étant l’une des
agences les plus Créatives du
monde. Omnicom TBWA a été
récompensée par le magazine
américain Advertising age pour
avoir réussi à «marier empreinte
mondiale et extraordinaire
créativité». Elle a obtenu la
médaille d’or.
Le fi nancier
L’accès aux chiffres de l’entreprise ne m’a pas été autorisé. Il
en est de même pour le pourcentage de chaque poste qui ne
m’a pas été communiqué. Le directeur de l’agence n’a pas le
pourvoir de décision pour la divulgation de ces informations.
N’étant pas en France je ne peux donc pas aller récupérer les chiffres
de l’Agence à la chambre de commerce et de l’industrie. Je vais donc
faire la comparaison avec une entreprise Française et extrapoler
avec les données fi nancières moyennes du pays. Á savoir un loyer
élevé, des salaires élevés mais peu de charges pour les employeurs.
Une durée du temps de travail proche de 50 heures par salarié et
par semaine.
Les DA juniors en premier emploi sont payés 1800€, ajoutées : la
prime au logement, la prime de transport, la prime de
nourriture, leurs salaires mensuels est de 2600€, mais
il faut mettre un bémol, le prix du loyer est prohibitif
et ils sont quasiment tous en collocation.
Je dirais donc que le premier poste de dépenses est
celui constitué par les salariés.
Nous pouvons estimer que le salaire moyen est de 3
700 euros par salarié. Ce qui fait un budget annuel de
1 554 000 euros hors charges et taxes. Le bâtiment
s’élève sur trois niveaux, chacun mesurant environ
100 m2. Le loyer devrait être compris entre 350
000 et 550 000 euros annuels. Il est évident que comme dans les
entreprises Françaises se sont les charges dues aux salaires qui sont
les plus élevées.
En ce qui concerne la facturation je n’ai pas eu d’information, mais
je peux imaginer suivant les discussions que j’ai eues, l’importance
des postes. Il semblerait que dans l’ordre du plus coûteux ce soit la
diffusion qui soit en haut des dépenses, puis l’impression, l’achat des
droits des images et les salariés.
La marge est de 20%. Le directeur de l’agence s’assure que
l’entreprise reste compétitive. Il assure que celle-ci reste dans la
moyenne du marché.
C’est une agence qui tourne bien. À mon avis si elle remporte le
projet du Ministère du Tourisme, celle-ci devrait embaucher un
nouveau team commercial pour supporter le projet et recruter aussi
des membres créatifs.
37BilanL’humain
Comme dit plus haut, l’entreprise est composée de multiples
nationalités et de multiples savoirs. Mais ce qui m’a surtout
surpris c’est le coté très protecteur du Directeur de Création.
Effectivement il protège son équipe et la défend au sein de
l’entreprise, il estime chacun d’eux et leurs projets a toujours un
point de vue intéressant à développer. Il les promeut devant les
clients et défend leurs angles d’attaque. Cette attitude positive crée
une bonne relation entre les DA et une atmosphère détendue et
sereine. Il n’y a donc pas de concurrence entre DA qui pourtant
travaillent sur les mêmes commandes. C’est agréable.
La direction, en la personne de Nick Mc Elwee, est aussi à l’écoute
de chacun des salariés.
Dans cette entreprise la hiérarchie existe mais elle n’empêche pas la
discussion. «On a tous un cerveau, on peut tous poser des questions
sur les projets pour les faire avancer» Martin Lever.
C’est une entreprise où tout le monde à sa place et du travail.
Personne ne chôme et les projets sont nombreux, le temps de
travail est élevé mais cela ne dérange personne, illustrant pas là que
l’atmosphère de travail et bonne et que les équipes sont soudées.
On peut toutefois remarquer que l’équipe a été fraîchement formée
et qu’il y a une rotation des salariés importante ; démontrant ainsi
que la cohésion d’une équipe résulte en grande partie de l’attitude
du dirigeant, eux restent en poste. On a les employés qu’on mérite.
Dire qu’il n’y a jamais de tension serait mentir, mais celles-ci sont
souvent dues au client et non pas aux membres de l’agence. Le
groupe TBWA a la volonté politique de maintenir une bonne humeur
entre ses collaborateurs. Il veut un groupe uni et convivial.
Le commercial
À mes yeux, cette agence n’est pas assez agressive. Elle
gagnerait à avoir des commerciaux plus incisifs en ce qui
concerne la promotion des produits face aux clients.
Je n’ai pas eu l’impression qu’il défendait les projets, peut être qu’une
préparation à la présentation aiderait à cet examen. Mais il ne faut
pas oublier que nous sommes dans un monde capitaliste et que la
concurrence aurait vite fait d’être plus mielleuse et de nous prendre
nos clients. C’est une agence reconnue comme étant créative. Elle
se situe dans les quatre premières du pays et ne souffre donc pas
trop de la concurrence. Sa viabilité est garantie par l’importance de
ses contrats qui sont non négligeables. Faut-il encore conserver ses
gros contrats. Ce qui nous renvoie au premier point de ce chapitre.
Acquis
Ce stage a été pour moi une incroyable opportunité. Je ne parle
pas seulement des progrès que j’ai faits en anglais, étant à
l’issue de ce stage totalement bilingue. Professionnellement
parlant, j’ai été intégré complètement à l’équipe créative et
ai été considéré comme un membre à part entière de celle-ci.
On peut s’apercevoir dans cette structure que tous les salariés ont
des responsabilités en accord avec leurs compétences et leur genre
de communication (web, vidéo, bande son...). Le but est que les
salariés fassent ce qui leur plait et que l’entreprise puisse évoluer
en accord avec le «plaisir» des salariés. TBWA\RAAD Abu-Dhabi
est une agence soudée où tout le monde a le droit à la parole, où
l’agence n’est pas que le pôle créatif ou que le pôle commercial,
c’est l’agence tous services compris qui fait l’entreprise. Tous les
pôles sont égalitaires et tous les individus sont optimisés dans leurs
fonctions.
Cette expérience
Ce stage est ma meilleure expérience professionnelle, celle
dans laquelle je me suis senti intégré à une équipe avec
laquelle j’ai le mieux mis en application ce que j’avais appris
durant mes études.
39Travailler pour TBWA Abu-Dhabi, m’a fait travailler dans l’urgence
sans me sentir stressé, découvrir une diversité culturelle et l’agréable
sensation de travailler dans le même sens que les autres pour une
même fi nalité. La chose la plus importante que l’on m’ait appris c’est
qu’en créativité, il n’y a pas qu’une vérité et qu’en y mettant de la
bonne volonté et un peu de temps, il y a une infi nité de solutions
pour une seule demande. Il est aussi évident que le but du stage est
de pratiquer et qu’en pratiquant on aiguise son sens du design et sa
rapidité d’exécution. J’ai rarement pris autant de plaisir à travailler.
Je me sens aujourd’hui plus serein et apte à remplir différentes
missions de communication. Je me sens autonome dans mon travail.
Et demain
J’ai du mal à m’imaginer dans une petite agence, tout du moins
pas pour l’instant. J’aimerais intégrer une grosse structure,
partir découvrir d’autres façons de faire de la publicité et
d’autres rapports avec les clients.
J’aimerais travailler dans une agence en Asie. C’est un métier par
lequel on peut apprendre toute sa vie et je compte bien en profi ter
pour m’enrichir d’expériences qui pourront être mis à profi t à
travers mes visuels. Accroître ma culture générale c’est accroître
mon savoir faire et mon potentiel de publiciste. Emmagasiner le plus
de choses pour les restituer après. Mon objectif professionnel étant
de me réaliser dans un poste de Directeur de Création. La mobilité
professionnelle reste le meilleur moyen de s’améliorer. Il doit y avoir
maintes techniques et de façons de communiquer, il existe tant de
cultures qui pourraient nous permettre de mieux communiquer dans
la notre.
Quelques problèmes Le clavier n’est pas le même sur les ordinateurs Anglais, c’est un clavier
Qwerty, mes menus étant aussi en français, les aides techniques ou
les démonstrations sur mon ordinateur étaient laborieuses. Quand
on récupère un document d’un ordinateur anglais, on garde notre
clavier mais on récupère les formats hérités de celui-ci. On trouve
à la place des chiffres romains, les chiffres arabes, les pages sur
In Design sont additionnées dans le sens de lecture arabe donc de
droite à gauche.
Écrire en arabe n’est pas aisé quand on n’a pas les fonts mais beaucoup
plus ardu quand on ne sait pas écrire arabe. Hors je devais insérer
des caractères arabes dans certaines copies. On a donc vectorisé les
caractères arabes sur l’Illustrateur d’un collègue et transmis grâce
à Apple Share. Il n’y a pas de problèmes seulement des solutions.
Terminologie du métier
Il ne fi gure pas ici tous le vocabulaire du merchandising
qui se révèle être le vocabulaire commun tel que mug ou
pencile. Ce serait fastidieux à lire et ça noierait le vocabulaire
professionnel ne le mettant plus en avant.
BAT : Bond à tirer. Engage le client à payer et prendre la commande
dans le cas ou l’imprimeur respecte la qualités de l’épreuve que les
deux partie on signées (chromalin).
BPA : Bon pour accord. C’est un document qui certifi e l’accord entre
l’imprimeur et le client.
Bdc : Bas de Casse, ce dit d’un caractère qui n’est pas en majuscule.
C’est une abréviation de correction.
Bill board : Panneau publicitaire de grand format. (4X3)
Braind Storming : réunion créative qui a pour but de mettre en
commun des idées créatives afi n de les faire évoluer. C’est une
réunion souvent encadre par un DC qui oriente le débat et décide de
sa fi nalités.
Brochure : Support de communication composée de plusieurs feuillet.
Coquille : Faite de frappe.
Chromalin : C’est une épreuve graphique du fi nal, il est réalisée sur
une machine qui reproduit les qualités d’impressions d’une rotative.
Les couleurs sont semblable à celle du produit fi ni, ils et souvent
signé et considéré comme un BAT.
Cut Out : Forme de découpe.
Dead line : Date limite.
Deboss : Quelque chose en reliefs se dit pour les seaux
DA : Directeur artistique
DC : Directeur de création
Dummie : Maquette en volume.
Embossed : bombé à la façon d’un sceaux
Esperluette : Signe typographique «&» qui signifi e «et»
Folio : Folio se dit pour un document plier une ou plusieur fois et qui
forme donc un cahier.
41Flyer : support de communication de petite taille souvent composée
d’une seul page.
Hirondelle : ce sont les traits de coupe, elles sont placées à
l’extérieur du format fi nal pour une coupe droite.
In-Octavio : Technique de pliage d’une feuille qui crée un feuillet
de huit page.
Lifl et : voir Flyer.
Merchandising : de la même famille que mercantile, ou objet
dérivé. Objet usuel portant dans un but promotionnel le logo ou
l’illustration d’une marque.
Mock-up : maquette en volume
PAO : Publication Assisté par Ordinateur
Page setting : Mise en page.
Poster : Nom anglais pour affi ches.
Quadri : Se dit pour quadrichromie technique d’impression en
quatre couleurs sur presse offset.
Spray : Bombe de colle adhésive.
Tent Car : Support de communication en 3D de forme triangulaire
et allongé souvent utilisée pour les calendriers.
Tours : c’est un pièce composant les cylindres d’impression d’une
couleurs. Certaine impression nécessite des couleurs spécifi que issue
d’un bendai. On a dés lors besoin d’une autre tour pour imprimé le
document. Il est aussi possible de déposée du verni grâce au tours.
Photographed on Sir Bani Yas Island www.desertislands.comFront image : Cheeta, Acynonyx jubatus soemmeringii
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Abu Dhabi Mall, Mall No. A09Ground Floor, East TowerTel: +971 2 644 4490
Abu Dhabi National Exhibition Centre, Abu Dhabi National Exhibition Centre,
Grand Stand Ground floorTel: + 971 2 449 3422
Etihad Guest Ticketing, Abu Dhabi International Airport,
Airline Offices Room 2205,Second Floor
Tel: + 971 2 5757874
Emirates Palace, Emirates Palace Hotel, Ground Floor-Lobby.Tel: + 971 2 690 8930
Khalidiya,Garden City Tower, Next To Dana Plaza Shopping CentreTel: + 971 2 665 6326
Abu Dhabi Chamber of Commerce & Industries, Ground Floor, ADCCI BuildingTel: +971 2 6177451
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Tel: + 971 2 441 5226
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in Abu Dhabi
for the period January 12 to 15 2009
Phaedon Vass, Head of the Academy
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