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Lucie Viat Filière : EBE spécialité Energie Tuteur Polytech : Julien Ramousse RAPPORT DE STAGE Maîtrise de l’énergie Mairie de Chambéry Carré Curial - 99 place François Mitterrand 73000 Chambéry 04 79 60 20 20 Stage de fin d’études - ingénieur Stage effectué du 2 avril 2012 au 14 septembre 2012 Sous la direction de : Chantal Baudoin, Ingénieur énergie, conseil et développement

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Lucie Viat Filière : EBE spécialité Energie

Tuteur Polytech : Julien Ramousse

RAPPORT DE STAGE

Maîtrise de l’énergie

Mairie de Chambéry Carré Curial - 99 place François Mitterrand

73000 Chambéry

04 79 60 20 20

Stage de fin d’études - ingénieur Stage effectué du 2 avril 2012 au 14 septembre 2012 Sous la direction de : Chantal Baudoin, Ingénieur énergie, conseil et développement

Rapport de stage – Lucie Viat 2

Résumé

En adéquation avec l’Agenda 21 que la Ville de Chambéry a mis en place en 2011, la mairie

souhaite adopter les principes de la démarche négaWatt® (sobriété et efficacité

énergétique, développement des énergies renouvelables) et respecter la réglementation

thermique en ce qui concerne la rénovation des bâtiments. Le but de cette démarche

volontaire est de préserver les ressources naturelles, d’améliorer l’attractivité de la Ville et

de réduire ses factures énergétiques. C’est dans ce cadre que le Service Energie du Pôle

Bâtiments, après avoir mis en place depuis quelques années la rédaction annuelle du Bilan

Energétique de la Ville, effectue petit à petit les audits énergétiques des bâtiments les plus

énergivores de la Ville.

La Ville a donc recruté une stagiaire d’avril à septembre 2012 pour réaliser un audit

énergétique sur la Cité des Arts et le Centre Technique Municipal, afin de proposer des

actions d’amélioration. Leur dimensionnement, leur chiffrage et le programme de travaux

ont été réalisés en partenariat avec les équipes du Service Energie, du Service Travaux

bâtiments et du service BETB.

In fine, la stagiaire devait remettre un audit énergétique complet sur chacun des bâtiments

avec si possible un guide d’utilisation et de sensibilisation des usagers propre à

l’utilisation des bâtiments.

Le présent rapport décrit donc la méthode m’ayant permis de réaliser ces audits, et

contient en annexe les deux audits énergétiques réalisés.

Mots-clés

Audit – rénovation – organisation – autonomie – communication

Remerciements

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont consacré une partie de leur temps

durant mon stage. Je remercie particulièrement Chantal Baudoin et Laurent Revil pour leur

accompagnement efficace et instructif, ainsi que Yves Ambrogio, Gilbert Gayet, Gilles

Mayousse, Valérie Robert et Stelios Papaconstantinou pour leur aide et leur attention.

Je remercie également toutes les personnes que j’ai interrogées durant mes audits, à la

Cité des Arts comme au Centre Technique Municipal, et en particulier Manuel Mansuy et les

techniciens à la Cité des Arts ainsi que Philippe Foriel et Bernard Pravaz au CTM.

Merci à Jérôme Deplante, à ses collègues du Service Travaux Bâtiments et aux collègues et

stagiaires de la mission Développement Durable pour l’ambiance chaleureuse qu’ils m’ont

fait partager, les visites de sites enrichissantes et leur bonne humeur.

Rapport de stage – Lucie Viat 3

Sommaire

Résumé..................................................................................................................................2 Mots-clés...............................................................................................................................2 Remerciements ....................................................................................................................2 Sommaire..............................................................................................................................3 Introduction .........................................................................................................................4 Problématique......................................................................................................................4 I. La Ville dans un contexte de crise énergétique ........................................................5

1. Bilan énergétique de la Ville de Chambéry ......................................................................... 5 2. Les objectifs de la Ville de Chambéry................................................................................... 7 3. Les moyens de la Ville de Chambéry .................................................................................... 8

II. Réalisation des audits énergétiques....................................................................10 1. Déroulement de l’audit ......................................................................................................... 10

1.1. Collecte des données.................................................................................................... 10 1.2. Analyse des données.................................................................................................... 10 1.3. Solutions, dimensionnement et chiffrage ................................................................. 10 1.4. Scénarios par priorités ................................................................................................ 11

2. Ressources .............................................................................................................................. 12 2.1. Site................................................................................................................................... 12 2.2. Documents...................................................................................................................... 12 2.3. Humain............................................................................................................................ 13

III. Solutions apportées...............................................................................................15 1. Synthèses des actions d’amélioration proposées............................................................ 15

1.1. Cité des Arts ................................................................................................................... 15 1.2. Centre Technique Municipal ........................................................................................ 16

2. Calcul des économies d’énergie.......................................................................................... 17 2.1. En énergie finale........................................................................................................... 17 2.2. En énergie primaire ..................................................................................................... 18

3. Calcul des économies de gaz à effet de serre................................................................... 18 4. Lancement des travaux de rénovation............................................................................... 18

IV. Enseignements tirés ..............................................................................................20 1. Penser la réhabilitation dès la conception ....................................................................... 20 2. Compétences .......................................................................................................................... 20 3. Organisation ........................................................................................................................... 21 4. Humain .................................................................................................................................... 22

Conclusion ..........................................................................................................................23 Glossaire.............................................................................................................................24 Annexes ..............................................................................................................................25

Rapport de stage – Lucie Viat 4

Introduction Dans le cadre de ma formation d’ingénieur à Polytech Annecy-Chambéry, j’ai été invitée à

effectuer un stage de fin d’études de 4 à 6 mois au sein d’une entreprise.

Ayant déjà fait plusieurs stages dans différentes structures (recherche, installateur,

concours étudiant), je souhaitais travailler dans le domaine du bâtiment, et plus

particulièrement dans la rénovation énergétique. Cette mission me passionne car elle est

en constante évolution et concerne l’immense majorité des bâtiments actuels. Le potentiel

d’économies d’énergie que l’on peut faire sur les bâtiments existants est phénoménal et

c’est à cette tâche que je souhaite m’atteler.

C’est pourquoi du 2 avril 2012 au 14 septembre 2012, j’ai effectué mon stage ingénieur à la

Ville de Chambéry qui m’a proposé un stage de Maîtrise de l’Energie correspondant à mes

souhaits.

Durant cette période, j’ai eu la chance de réaliser en autonomie et avec l’aide de l’équipe

d’ingénieurs et de techniciens du Pôle Bâtiments deux audits énergétiques sur des sites de

la Ville. J’ai bénéficié de l’expérience des différents Services complémentaires de la Ville,

qui gère tous les aspects de son patrimoine.

Le travail de l’audit énergétique fait appel à de nombreuses compétences pour mener à

bien sa mission. En effet on distingue les actions sur la structure du bâtiment, sur les

systèmes de production et de distribution d’énergie, sur l’électricité spécifique, sur les

transports… La communication est au cœur de tout ce travail, et ne doit pas être négligée.

Les audits énergétiques se sont déroulés en une phase de collecte des données afin de

faire ressortir un état des lieux et des problèmes, puis en une phase de propositions

d’améliorations, en concertation avec les responsables des bâtiments concernés.

Problématique L’objectif du stage était pour moi de me familiariser avec la méthode de réalisation d’un

audit énergétique et d’apporter mes connaissances à la Ville afin de proposer des solutions

viables, réellement applicables et efficaces.

Comme deux sites très différents ont été étudiés mais que la méthode d’étude reste

identique, ce rapport a pour objet de détailler le contexte du stage et en particulier la

méthode et les ressources utilisées ainsi que le déroulement du stage ; les audits sont

joints en annexe.

Le présent rapport est donc composé de quatre parties : la première présentant le contexte

actuel de la Ville de Chambéry qui souhaite auditer ses bâtiments, la deuxième détaillant la

démarche utilisée pour réaliser les audits énergétiques, la troisième expliquant certaines

des solutions apportées et la dernière exposant les enseignements tirés de ce stage.

Rapport de stage – Lucie Viat 5

I. La Ville dans un contexte de crise énergétique

1. Bilan énergétique de la Ville de Chambéry

La Ville de Chambéry, peuplée de 59 900 habitants en 2010 dans une agglomération de

125 000 habitants, est située au cœur des montagnes et connaît donc régulièrement un

climat rigoureux. Les besoins de chauffage des locaux en hiver baissent cependant

légèrement avec le changement climatique en cours alors que les prix des matières

premières augmentent toujours.

Le coût et la consommation moyens par habitant à Chambéry concernant le chauffage et

l’électricité des bâtiments communaux, l’éclairage public et les carburants des véhicules de

la Ville sont plus élevés que la moyenne nationale :

Villes + de 50 000 habitants 46 €/habitant.an 500 kWh/habitant.an

Chambéry* 50,2 €/habitant.an 550 kWh/habitant.an

On peut voir dans le graphique ci-dessous l’évolution des consommations de chauffage et

d’électricité dans les bâtiments communaux de 2000 à 2010 :

Evolution des consommations

1 674 502 2 024 169 1 384 446 1 725 165 1 837 3721 407 377 1 546 272 2 007 865 1 673 355

1 882 404 1 702 7711 914 535 1 998 358 2 247 0742 308 273 2 415 829 2 373 187 2 438 946

3 494 223 3 214 605 3 619 141 3 690 301 3 462 2833 497 694 3 272 490 2 949 232 2 894 255

9 398 350 9 683 180 9 959 70010 853 90010 646 490

9 990 000 10 615 000 9 919 000 10 999 000

7 248 8638 652 982 9 151 252

10 905 646

8 147 192

6 506 622 6 955 901

6 508 000 6 692 267

0

5 000 000

10 000 000

15 000 000

20 000 000

25 000 000

30 000 000

2000 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

kWh

gaz

chauffage urbain

électricité tarif vert

électricité tarif jaune

électricité tarif bleu

Cette évolution n’est cependant pas très réaliste concernant le chauffage puisque la rigueur

climatique a varié durant ces années. Pour obtenir un graphique plus représentatif de

l’évolution des consommations de chauffage, il faut pondérer ces dernières par les DJU qui

représentent la rigueur climatique :

* Tous les chiffres présentés dans cette section datent de 2010. Il s’agit des plus récents exploitables à ce jour, le Bilan énergétique 2011 étant en cours de rédaction.

Rapport de stage – Lucie Viat 6

Consommations de chauffage avec pondération DJU

10 106 052 11 477 458 11 080 302 10 514 065 10 310 811 10 256 434

10 154 233 8 783 088

7 216 750 6 889 759 6 765 073 6 240 458

0

5 000 000

10 000 000

15 000 000

20 000 000

25 000 000

2005 2006 2007 2008 2009 2010

kWh gaz

chauffage urbain

On observe donc que les consommations énergétiques de chauffage diminuent à climat

équivalent, ce qui souligne les efforts d’économie d’énergie entrepris par la Ville de

Chambéry.

Le Bilan énergétique de la Ville effectué tous les ans permet

depuis 2009 de mettre en évidence les bâtiments

communaux les plus énergivores : grâce à l’outil de

Diagnostic de Performance Energétique (DPE) on remarque

rapidement que certains sites classés F ou G sont à rénover

impérativement tandis que de nombreux sites classés D

méritent une attention particulière.

Surface ClasseCode Equipement CU GN Electricité Bois TOTAL (m²) kWhef/m² kWhep/m² DPE

1 019 CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL 1 675 062 471 096 420 000 2 566 158 16 162 159 205 D2 107 PARC DES EXPOSITIONS 630 000 1 289 044 193 824 2 112 868 11 683 181 207 D3 511 CITE DES ARTS 884 000 394 888 1 278 888 7 673 167 248 D4 405 MEDIATHEQUE JJ ROUSSEAU 437 000 708 889 1 145 889 9 500 121 239 D5 850 LE MANEGE Centre des Congrès 604 000 341 084 945 084 2 461 384 603 G6 033 GROUPE SCOLAIRE CHANTEMERLE 677 182 30 415 707 597 3 128 226 242 D7 022 MAISON DES ASSOCIATIONS (ex. annexe Vaugelas) 501 000 162 500 663 500 5 348 124 172 D8 071 GROUPE SCOLAIRE JEAN ROSTAND 518 000 73 373 591 373 3 107 190 228 D9 041 STADE MAGER 442 560 129 918 572 478 1 724 332 451 F10 003 MUSEE SAVOISIEN 227 000 1 130 282 792 510 922 3 970 129 241 D11 101 GYMNASE ET ECOLE CIRQUE COTE ROUSSE 335 000 129 996 464 996 2 684 173 250 D12 089 GYMNASE MICHEL BOUTRON 251 000 169 929 420 929 4 170 101 165 C13 029 GROUPE SCOLAIRE JOPPET 369 000 43 411 412 411 4 035 102 119 C14 025 GROUPE SCOLAIRE WALDECK ROUSSEAU 341 000 66 384 407 384 4 000 102 128 C15 049 GROUPE SCOLAIRE VERT BOIS 390 000 11 996 401 996 2 905 138 145 C16 130 BUREAUX RH/FINANCES Paul Bert (ancien conservatoire) 288 000 102 475 390 475 1 639 238 337 D17 046 GROUPE SCOLAIRE DES COMBES 288 000 77 330 365 330 2 693 136 181 C18 068 GROUPE SCOLAIRE HAUT MACHE 298 000 26 751 31 806 356 557 2 552 140 159 C19 114 GROUPE SCOLAIRE JEAN JAURES 313 000 720 42 030 355 750 3 165 112 133 C20 027/368 GROUPE SCOLAIRE PASTEUR 234 000 28 508 49 579 312 087 2 565 122 152 C21 432 ESPACE POLYVALENT Le Scarabée 192 881 107 701 300 582 3 278 92 144 C22 348 MAISON DES PARCS (gendarmerie impériale) 120 000 177 918 297 918 1 120 266 517 G23 001 HOTEL DE VILLE 199 000 93 195 292 195 1 521 192 289 D24 476 SERVICES TECHNIQUES CURIAL 292 158 292 158 2 460 119 306 D25 076/429 GROUPE SCOLAIRE + Mairie quartier CHY LE VIEUX 241 210 49 398 290 608 1 252 232 294 D26 377 HÔPITAL DE JOUR DU BIOLLAY(BIOLLAY 2) 270 000 -1 869 21 985 290 116 1 699 171 191 D27 069 GROUPE SCOLAIRE STADE 226 000 11 727 41 084 278 811 2 182 128 158 C28 048 GROUPE SCOLAIRE LA POMMERAIE 242 000 34 438 276 438 2 709 102 122 C29 110 GYMNASE - CENTRE SOCIAL DES COMBES 212 000 56 077 268 077 3 037 88 117 C30 100 GYMNASE JEAN JAURES 205 000 7 811 55 120 267 931 2 051 131 173 D

8 382 000 4 592 717 4 442 789 420 000 17 837 506 116 473 153 213 -

Consommations 2010 (kWh) Ratio

TOTAL

Rapport de stage – Lucie Viat 7

Les audits énergétiques que j’ai été chargée d’effectuer concernent deux des sites qui

consomment le plus d’énergie au total : le Centre Technique Municipal et la Cité des Arts. Ils

ont été choisis pour leur important potentiel d’économies d’énergie et pour l’intérêt qu’ils

présentent par leurs activités variées (spectacle, cours, administration, ateliers, serres).

2. Les objectifs de la Ville de Chambéry

Le nouvel Agenda 21 de la Ville de Chambéry inclut le Plan Climat Air Energie

dans son programme d’actions pour 2011-2014. C’est dans ce Plan Climat qui

préfigure le futur Plan Climat Energie Territorial (PCET) que l’on trouve les

objectifs de la Ville en termes de rénovation énergétique des bâtiments :

• Adhérer à la démarche européenne de la convention des maires et de l’engagement

des 3x20 en 2020

• Objectif 3x20 en 2020 : moins 20% de consommation d’énergie, moins 20% de rejets

de gaz à effet de serre (GES), 20% de recours aux énergies renouvelables d’ici 2020

• Poursuivre la mise en œuvre d’outils pour mieux mesurer et optimiser les

consommations énergétiques de la Ville (diagnostics, tableaux de bord, cadastre

énergétique de la Ville, programme pluriannuel d’efficacité énergétique…)

• Diminuer les consommations énergétiques des bâtiments par la sobriété et

l’efficacité énergétique : maîtrise des consommations et programme d’amélioration

thermique des bâtiments

• Sensibiliser les usagers des bâtiments publics à la sobriété énergétique

• Promouvoir le chauffage urbain et sa diversification énergétique en faveur des

énergies renouvelables (35% d’EnR en 2012)

• Accroître la part d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique de la

collectivité (mise en œuvre d’un dispositif d’aides pour l’investissement dans le

solaire thermique et photovoltaïque, lauréat du championnat de France des Villes de

50 000 à 100 000 habitants pour le solaire thermique en 2010, lauréat des Villes

européennes EnR en 2011…)

Ce plan climat sera prochainement complété par la Charte Construire, Réhabiliter et Aménager Durable, en cours de rédaction par la mission

Développement Durable. Cette charte définit les grands axes à suivre lors

de tout nouveau projet de construction, réhabilitation ou aménagement de

la Ville de Chambéry. Elle est accompagnée d’un référentiel qui détaille très

précisément les objectifs à atteindre suivant 4 grands thèmes, orientés et

gérés par une gouvernance raisonnée :

Rapport de stage – Lucie Viat 8

Cette charte n’étant pas encore terminée lors de mon stage, et ne concernant d’ailleurs pas

les audits qui font partie d’une phase de pré-projet, je n’ai pas suivi ses exigences pour

proposer des actions d’amélioration. Cependant il serait adéquat d’y penser dès cette

phase à l’avenir, puisque la rénovation énergétique qui s’ensuivra devra répondre aux

objectifs de la charte (qui restent d’ailleurs à définir pour la rénovation).

Par ailleurs une Charte de l’éco agent circule déjà depuis mars 2011 dans

les bureaux de tous les agents de la Ville : elle regroupe des gestes simples

permettant de faire des économies d’énergie de fluides et de

consommables, de bien travailler ensemble et d’optimiser les transports

afin de réduire les déplacements en voiture. Elle n’est malheureusement

pas très suivie par les personnes qui ne sont pas naturellement

sensibilisées à ce type d’actions, et mériterait une meilleure communication.

Finalement les objectifs de la Ville sont une réduction des consommations tout en

participant à une augmentation du confort des usagers. Le budget énergétique doit être

maintenu voire diminué en :

• Maîtrisant les consommations (meilleure

gestion, actions sur les comportements

énergivores des usagers

• Réalisant des travaux d’économie d’énergie sur

les installations énergétiques et l’enveloppe des

bâtiments communaux

• Dépendant le moins possible des fortes

variations des coûts des énergies fossiles en

diversifiant le mix énergétique et en

développant les énergies renouvelables.

Tous ces objectifs répondent à la démarche négaWatt®

dont les mots d’ordre sont la sobriété énergétique en

supprimant les gaspillages, l’efficacité énergétique en utilisant moins d’énergie pour un

même (voire meilleur) service et le développement des énergies renouvelables.

3. Les moyens de la Ville de Chambéry

La Ville est le maître d’ouvrage des projets qu’elle initie, elle a donc tous les pouvoirs pour

imposer ses exigences à la maîtrise d’œuvre qui gère ses chantiers. Pour les constructions

neuves et les gros chantiers de rénovation, la démarche HQE® est déjà appliquée, mais la

Charte Construire, Réhabiliter et Aménager Durable sera l’outil qui permettra à la Ville de

faire respecter ses choix en faveur du Développement Durable. Pour les plus petits travaux

que la Ville prend en charge en interne, sa seule décision prévaut dans les limites de la

réglementation.

La Direction Générale des Services Techniques (DGST) de la Ville de Chambéry dispose des

compétences pour l’atteinte de ces objectifs : composée de 409 agents dont une douzaine

d’ingénieurs, elle a à la fois une mission de gestion au quotidien et un rôle de maîtrise

d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre sur tous les grands chantiers. Pour cela elle s’organise

autour de 3 pôles :

• les Espaces Publics

• l’Urbanisme

• le Bâtiment

Rapport de stage – Lucie Viat 9

...et quelques entités transversales : Maitrise d’ouvrage, Commande publique, Logement,

Mission Développement durable et Police municipale et domaine public.

Le Pôle Bâtiments contient les Services Ateliers, Energie Conseil et Développement, Bureau

d’études et Travaux bâtiments. Tout au long du stage j’ai été suivie par Chantal Baudoin qui

est responsable du Service Energie et j’ai interagi avec de nombreux agents du Pôle

Bâtiment dans son ensemble, ainsi qu’avec les agents de la mission Développement

Durable.

Rapport de stage – Lucie Viat 10

II. Réalisation des audits énergétiques

1. Déroulement de l’audit

Cette partie vise à expliquer comment ont été réalisés les Audits énergétiques présents en

annexes ; il est conseillé de lire les audits en parallèle.

1.1. Collecte des données

La collecte des données sert à rédiger les parties « 1. Fiche d’identité », « 2. Descriptif

Technique », « 3. Consommations énergétiques » et éventuellement « 4. Thermographie

infrarouge » des audits énergétiques.

Les données recueillies fournissent une vue d’ensemble du bâtiment, de son

fonctionnement, de son occupation et de ses consommations. Grâce aux ressources

détaillées plus tard, il s’agit d’extraire et de repérer les caractéristiques principales des

bâtiments audités : type d’activité, horaires d’utilisation, composition du bâti, identification

des systèmes et de leur régulation, liste des équipements, consommations de fluides… Ces

caractéristiques sont la base du diagnostic énergétique du site et serviront ensuite à

dimensionner les solutions proposées.

1.2. Analyse des données

L’analyse des données permet de rédiger tous les paragraphes « Constat » de la partie « 4.

ou 5. Etat des lieux – actions d’amélioration ».

Cette collecte de données et d’information permet d’identifier les points faibles du bâtiment

et des systèmes, de repérer les dysfonctionnements et les éléments qui pourraient être

améliorés. C’est à partir de cette analyse et des constats qui en découlent que des solutions

sont proposées.

1.3. Solutions, dimensionnement et chiffrage

Les solutions sont proposées dans les paragraphes « Solution », dimensionnées dans les

paragraphes « Dimensionnement » et chiffrées dans les paragraphes « Coût » de la partie

« 4. ou 5. Etat des lieux – actions d’amélioration ». Les économies d’énergie, de CO2 et

financière qu’elles apportent sont renseignées dans les paragraphes « Gain » de cette

même partie.

L’ensemble des solutions a été pensé selon la démarche négaWatt : j’ai tout d’abord

cherché à réduire la consommation d’énergie par la mise en place d’une meilleure

enveloppe et la réduction des périodes de consommation. Puis les systèmes ont été étudiés

afin qu’ils puissent fournir un meilleur confort aux usagers tout en réduisant leur

consommation énergétique. Enfin l’implantation d’énergies renouvelables a été étudiée.

Les solutions proposées sont le cœur de la mission de conseil qu’on m’a assignée. A la base

ce sont des idées pour répondre à un constat, et elles deviennent des solutions par la

confrontation avec l’actualité de la rénovation énergétique, par la discussion avec des

techniciens connaissant le site, avec des professionnels de l’industrie concernée et

toujours avec les agents du Service Energie dont je fais partie.

Rapport de stage – Lucie Viat 11

La discussion avec des spécialistes du site, de l’énergie, du bâtiment ou de l’industrie est

très enrichissante et donne de nouvelles idées. Elle permet également de faire le tri de ce

qui est faisable ou complètement impossible. Elle permet enfin d’obtenir un

dimensionnement et un chiffrage au plus près de la réalité.

Le dimensionnement, le chiffrage et les économies sont en effet des

estimations, parfois assez imprécises. En général ce sont le Bureau

d’Etudes Technique Bâtiments (BETB) et le Service Energie qui m’ont

aidée pour le dimensionnement et le chiffrage, parfois des entreprises

extérieures. L’audit énergétique constitue une pré-étude de ce qu’il

pourrait être possible de faire sur un site mais pas une étude poussée.

C’est pourquoi pour certains systèmes que la Ville n’avait jamais

installés et dont le dimensionnement n’était pas assez précis pour faire

l’objet d’un véritable devis, le chiffrage est assez approximatif. Chaque

solution devra donc faire l’objet d’un véritable devis lors de sa mise en

œuvre.

Les économies d’énergie, de CO2 et financières ne sont pas non plus garanties mais un soin

tout particulier a été apporté à leur calcul de sorte que les scénarios d’actions puissent

être considérés comme relativement fiables.

1.4. Scénarios par priorités

Les priorités et les scénarios sont visibles dans la partie « 5. ou 6. Récapitulatif des

solutions, priorités et scénarios ».

Chaque solution proposée s’est vue accorder une priorité :

- la priorité 1111 correspond à des actions au temps de retour rapide, c'est-à-dire à

l’investissement négligeable devant l’économie effectuée. Elles sont à mettre en

place au plus vite.

- la priorité 2222 correspond à des actions au temps de retour plus élevé ou générant

peu d’économies ou encore difficiles à mettre en œuvre. Certaines solutions sont

classées ainsi car leur chiffrage est incertain ou qu’elles méritent

approfondissement. Elles sont facultatives dans l’immédiat mais sont à étudier pour

aller plus loin.

- la priorité 3333 enfin est accordée aux actions chiffrées mais non recommandées du fait

de leur temps de retour ou investissement trop important, ou de l’existence d’une

meilleure solution sur le même système.

A partir de ces priorités des scénarios ont été créés, au

nombre de deux : un scénario indispensable et un scénario

facultatif. Le premier est bien entendu celui qui permet les

plus grandes économies d’énergie, de CO2 et financières, et

il se suffit à lui-même pour remplir les objectifs fixés au

préalable. Le scénario facultatif permet de faire bien moins

d’économies pour un investissement plus important. Il n’est

donc pas judicieux d’appliquer toutes ses actions mais de

choisir les plus intéressantes, éventuellement à réétudier.

Rapport de stage – Lucie Viat 12

2. Ressources

2.1. Site

La première ressource est le bâtiment lui-même. Des visites fréquentes s’avèrent

indispensables tout le long de la réalisation de l’audit. Tout d’abord les premières visites

du site sont plus enrichissantes avec un technicien ou une personne le connaissant bien :

elles permettent de repérer les premiers éléments de la collecte des données, de

comprendre le fonctionnement du site et aussi de rencontrer les personnes qui pourront

aider au diagnostic par la suite. Après, les visites peuvent s’effectuer en autonomie pour

repérer des éléments précis, ou pour rencontrer les utilisateurs sur leur lieu d’activité.

Des mesures peuvent être effectuées sur le site,

comme par exemple la thermographie infrarouge qui

permet de repérer les ponts thermiques et les

infiltrations d’air de l’enveloppe. Une thermographie

s’effectue normalement en hiver depuis l’extérieur du

bâtiment, pour repérer la chaleur qui s’échappe de

l’enveloppe. Mais elle peut aussi être réalisée en été

par l’intérieur, repérant alors la chaleur qui s’infiltre

par l’enveloppe. Une telle thermographie a été

prévue sur la Cité des Arts avec les agents du Service

Energie mais aucun jour suffisamment chaud et

convenant à l’emploi du temps des personnes

intéressées n’a été trouvée pour le moment. J’espère cependant pouvoir la réaliser avant

la fin de mon stage.

D’autres tests peuvent être planifiés, comme par exemple un test à la fumée à la Cité des

Arts, qui a permis de mettre en évidence une boucle fermée dans une salle : l’air extrait

par la CTA est directement rejeté dans la même salle à cause d’un raccordement des gaines

entre elles. Ceci entraine une surpression dans la salle en question puisque l’air neuf est

également traité par la CTA et soufflé dans la salle. La mise en conformité de ce défaut est

une priorité du Service Energie à présent grâce au test qui l’a mis en évidence.

Durant tout le diagnostic les visites constituent la base la plus fiable et la plus récente des

données recueillies. C’est notamment lors de ces visites que les anomalies visibles sont

repérées, que sont effectués des relevés de température, de systèmes ou de compteurs.

2.2. Documents

La deuxième ressource est documentaire. Le Service Energie m’a d’abord fourni de

nombreux documents me permettant de me familiariser avec la réalisation d’un audit

énergétique, de comprendre pourquoi la Ville souhaite faire ces audits, d’approfondir

l’actualité de la rénovation énergétique. Au fur et à mesure de mes besoins, j’ai pu trouver

au sein du Service des documents de méthode et d’aide qui m’ont assistée dans ma

mission.

Lors de la réalisation de l’audit le rassemblement de tous les documents existants sur le

bâtiment est nécessaire. On trouve des plans, souvent obsolètes car datant de la

construction, et parfois des documents techniques issus du Dossier d’Ouvrage Exécuté (DOE)

s’il existe. Tous ces documents sont en possession de divers Services de la Ville :

Rapport de stage – Lucie Viat 13

l’administration du bâtiment lui-même, le Bureau d’Etudes ou encore les techniciens

travaux en charge du secteur.

Ces documents doivent être confrontés à la réalité du terrain : en particulier les plans qui

ne sont pas toujours mis à jour selon les modifications qui ont pu être apportées au

bâtiment. Les réseaux aussi peuvent différer de la réalité suivant les problèmes rencontrés

à la construction (sécurité incendie…). En règle générale on peut remarquer que plus le

bâtiment est ancien, moins les documents sont présents et plus ils sont erronés. Mais

même sur la Cité des Arts qui date de 2001, le DOE est incomplet, et les plans non conformes

à la réalité en ce qui concerne les réseaux. D’après le BETB, ce problème est remarqué sur

tous les bâtiments livrés à la Ville ou presque.

Cette ressource documentaire est donc riche en informations précises mais reste à vérifier

par une confrontation au terrain. C’est pourquoi les visites restent indispensables même si

les documents sont nombreux et complets.

Internet est également une ressource intéressante notamment pour trouver des

informations relatives aux lois en vigueur, à l’actualité de la rénovation, ou encore pour

trouver des modules de calcul de dimensionnement. Des informations sont notamment

trouvées sur les sites de l’Ademe, des agences locales de l’énergie, de l’association

Effinergie ou sur d’autres sites spécialisés.

2.3. Humain

Enfin, la dernière ressource est humaine et constituée des techniciens sur sites, des

techniciens de la Ville, des usagers et utilisateurs ou encore des entreprises externes. Les

techniciens sur site connaissent le bâtiment et peuvent renseigner sur tout ce qu’ils

contrôlent au quotidien : les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation,

l’éclairage, les horaires de fonctionnement…

L’appel aux techniciens travaux de la Ville est utile pour connaitre les modifications qui ont

été effectuées, leur cause et leurs conséquences. Les agents du Service Energie m’ont

particulièrement aidée lors de mon stage, m’apportant leur connaissance du secteur du

bâtiment et de l’énergie sans réserve. D’autres techniciens spécialisés ou des entreprises

contactées à cette occasion peuvent aider sur des questions techniques plus spécifiques.

Rapport de stage – Lucie Viat 14

La rencontre des usagers est intéressante car elle renseigne sur leur ressenti : le confort

des utilisateurs est un des buts de la rénovation énergétique et les doléances exprimées

mettent le doigt sur les points faibles du bâtiment. Leur analyse est cependant nécessaire

car le confort est très subjectif : par exemple l’interrogation de deux professeurs de

musique dans deux salles mitoyennes, à la Cité des Arts, a donné deux résultats

radicalement différents. Le premier professeur se plaignait de la chaleur en été et du froid

en hiver tandis que le second se trouvait bien en toute saison.

Les informations circulent également grâce aux moyens de communication

modernes comme les courriels et le téléphone, mais rien ne vaut une

rencontre en face à face, si possible autour du système à auditer, pour

obtenir les meilleures informations.

Rapport de stage – Lucie Viat 15

III. Solutions apportées

1. Synthèses des actions d’amélioration proposées

1.1. Cité des Arts

Domaine Action Investissemt en €

Coûts de fonctionne mt en €/an

€/an économi

sés

Temps de

retour [ans]

kWhEF/an économisés

kWhEP/m².an économisés

kg CO2/m².an

économisés

Prio rité

Enveloppe Remplacement des fenêtres

1 350 000

0 14 100 96 158 551 19.9 3.7 3333

Isolation toiture

50 000 0 690 72 7 700 1.0 0.2 3333

Isolation toit. + suppression skydômes

70 000 0 1320 53 14480 1.8 0.3 2222

Brise-soleils à 0 action de confort 2222

Sur-toiture locaux techniques

faire 0 action de confort 2222

Carrousel accueil (ou modification)

chiffrer 0 890 10 000 1.3 0.2 2222

Calfeutrage portes

160 0 270 0.6 3 000 0.4 0.1 2222

Chauffage Vanne de mélange pour les radiants

2500 0 4662 0.5 52380 6.6 1.2 1111

Changement rideau air chaud

500 énergie 2222

Ventilation Arrêt périodes d'inoccupation

5700 0 14 950 0.4 125 637 18.3 3.1 1111

Récupération chaleur 4 CTA

30000 surpuissance

ventilateur 20530 1.5 230660 29.0 5.4 1111

Régulation Réduction planning occupation

0 0 7050 0 79 209 9.9 1.9 1111

Réduction températures

0 0 6510 0 73 113 9.2 1.7 1111

Eclairage LED couloirs 8500 1530 12 240 0.7 46 200 15.0 1.6 1111

LED sanitaires 4760 990 12 900 0 18 120 5.9 0.6 1111

LED escaliers + détection

20 000 460 2420 8 2 270 0.7 0.1 2222

Fluocompactes allumage fréqu. couloirs

5100 3390 9180 0.6 29 300 9.5 1.0 3333

Détecteurs de luminosité

1070 0 400 3 10 050 3.3 0.4 2222

Temporisation sanitaires

2100 0 1420 1.5 11 960 3.9 0.4 2222

Equipements électriques

Centralisation impressions & photocopies

600 0 560 1 5 000 1.6 0.2 2222

Eau chaude sanitaire

Economiseurs d'eau lavabos et douches

5120 0 1890 3 10 800 3.5 0.4 2222

Température de chauffe 50°C

0 0 560 0 4 240 1.4 0.1 2222

Rapport de stage – Lucie Viat 16

Chauffe-eaux instantanés vidoirs

1660 suivant

utilisation 190 9 740 0.2 0.0 2222

Chauffe-eaux instantanés douches

1040 suivant

utilisation 1060 1 6 080 2.0 0.2 2222

Sensibilisation Guide + présentation

0 0 11 600 0 120 000 22.3 3.2 1111

Légende : L'argent économisé est calculé en coût global lorsque c'est possible. Les coûts de

fonctionnement représentent le remplacement des systèmes lorsque c'est pertinent.

Priorités :Priorités :Priorités :Priorités : 1111 Action prioritaire

2222 Action facultative

3333 Action non recommandée

1.2. Centre Technique Municipal

Domaine Action Investisse

mt en €

Coûts de fonctionne

mt en €/an

€/an économi

sés

Temps de

retour [ans]

kWhEF/an économisés

kWhEP/m².an économisés

kg CO2/m².an

économisés

Prio rité

Enveloppe Isolation Bureaux et Logement

153 000 0 1850 83 37 090 3.0 0.2 1111

Skydômes Bureaux 4000 0 20 200 310 0.0 0.0 1111

Brise-soleils Bureaux

37 800 0 mesure de confort 2222

Isolation magasin Service bât

8 600 0 36 239 880 0.1 0.0 2222

Double vitrage + portes Bureaux

28 000 0 930 30 18 960 1.5 0.2 1111

Portes sectionnelles électriques

66 000 3 000 320 206 6 660 0.5 0.1 3333

Portes sectionnelles manuelles

48 000 0 320 150 6 660 0.5 0.1 2222

Polycarbonate 35 000 0 740 47 11 830 1.0 0.1 2222

Réseau EC Raccordement EC Service bâtiment

30 000 0 à chiffrer 1111

Raccordement EC Ateliers + radiants

150 000 0 à chiffrer 2222

Equipements

Radiateurs EC, sous réserve raccordement chaufferie bois

6 000 1 780 1 400 4 43 780 3.6 0.7 1111

Radiateurs EC et électriques

5 000 2 660 530 9 43 780 9.2 1.9 3333

Radiants plafond EC (tous)

220 000 42 400 -9 340 -24 0 0.0 0.0 2222

VMC coupée nuit et week-end

1000€ /VMC

0 à chiffrer 1111

Récupération de chaleur VMC

à faire chiffrer

0 225 à

460/VMC 5 500/VMC

0.5 à 1.2/VMC

0.0 à 0.1/VMC

2222

Régulation Centralisation sur GTC

3 000 0 mesure de confort 2222

Solaire PV amorphe 170 000 1 500 13 210 13 72 000 15.1 1.6 3333

Rapport de stage – Lucie Viat 17

PV haut rendement

660 000 1 500 51 780 13 281 000 44.9 4.8 1111

Solaire thermique Logement sans aides

5 000 330 330 15 2 740 0.6 0.1 1111

Transports Flotte électrique Curial EDF (4) +CTM PV (4)

109 600 8 252 -2 480 -44 18 400 1.5 0.5 3333

Flotte électrique CTM PV (8)

109 600 7 680 -1 920 -57 18 400 1.5 0.6 2222

Serres Matériau de couverture neuf

0.5 à 30€/m²

0 5 à 50% 5 à 50%

Protections nocturnes

12€/m² 20 à 25% 20 à 25%

Planchers chauffants

6000€/PC

Serre fermée à faire

Logiciel IT chiffrer

Sensibilisation Guide + présentation

0 0 12 200 0 236 000 25.3 2.5 1111

Légende : L'argent économisé est calculé en coût global lorsque c'est possible. Les coûts de

fonctionnement représentent les coûts énergétiques des actions proposées.

NB : Les solutions proposées pour la rénovation du CTM sont moins abouties mais leur

achèvement aura lieu lors des dernières semaines du stage, dans la mesure du possible.

Pour plus de précisions sur les solutions et les scénarios, se référer aux audits

énergétiques en annexes.

2. Calcul des économies d’énergie

2.1. En énergie finale

Le logiciel FISA Visual TTH 2008 Réno a permis le calcul des déperditions de chaque

bâtiment, à partir de la composition des parois, de la nature des ouvrants, de l’orientation

des façades et du volume du renouvellement d’air. Ces paramètres doivent être renseignés

dans le logiciel pour que celui-ci effectue le calcul réglementaire des déperditions de

chaque zone définie. La réglementation thermique à utiliser est à indiquer au logiciel, elle

dépend de la date de construction du bâtiment. La composition des parois est parfois

approximative, les plans n’étant souvent pas assez précis ou pas à jour. Les ouvrants sont

plus faciles à déterminer, même si leur perméabilité doit être évaluée de visu en l’absence

de thermographie infrarouge.

Ensuite une formule donne la consommation théorique du bâtiment, en fonction des

déperditions, des températures d’occupation et d’inoccupation, du taux d’occupation et du

rendement global de l’installation de chauffage. Les températures prises en hypothèse

correspondent aux températures de consigne des systèmes de chauffage ou aux

températures les plus probables. Ce sont donc des moyennes, aucune mesure ne pouvant

être prise en été. De même, le rendement global d’une installation est difficilement

mesurable et a été trouvé dans la littérature en fonction du matériel installé.

La valeur de base obtenue grâce à tous ces calculs, issue de tant d’hypothèses, a été

validée par sa comparaison avec la réalité. L’écart étant de 13% pour les 2 sites, nous

Rapport de stage – Lucie Viat 18

considérons que les déperditions calculées sont conformes à la réalité, et peuvent donc

servir au calcul des économies d’énergie.

Le calcul de ces déperditions de base du bâtiment permet celui des économies d’énergie

réalisées sur l’enveloppe et la régulation : en changeant dans FISA la composition des

parois ou le type d’ouvrants, les déperditions sont recalculées et une nouvelle valeur de

consommation théorique est trouvée. Puisque c’est l’écart entre deux valeurs calculées de

la même façon qui est utilisé, on peut considérer que ces économies d’énergie sont fiables.

Les autres économies d’énergie sont spécifiques aux systèmes étudiés, elles sont issues de

calculs précis lorsque c’est possible, parfois de l’expérience des agents ou de la littérature.

2.2. En énergie primaire

L’énergie primaire est une forme d’énergie disponible naturellement, avant transformation

en énergie finale utilisable. La conversion de l’énergie finale en énergie primaire est

fonction de cette transformation : il est de 2,58 pour l‘électricité française selon l’Ademe, et

de 1 pour les autres énergies qui sont directement utilisables.

Cette économie d’énergie primaire a aussi été rapportée à la surface du bâtiment afin de la

comparer au DPE et aux objectifs de la rénovation énergétique.

3. Calcul des économies de gaz à effet de serre

Les « kg de CO2 économisés » indiqués dans le tableau sont en réalité des kq d’équivalent

CO2 économisés, regroupant tous les gaz à effet de serre (GES) non relâchés dans

l’atmosphère grâce à l’action correspondante. Leur calcul dépend de l’énergie qui ne sera

pas utilisée grâce à la solution proposée : chaque énergie dégage en effet une dose

différente de GES.

Energie Gaz Bois Electricité Chauffage urbain

Contenu de GES [kg CO2/kWh EP] 0,206 0,013 0,108 0,187

Ce tableau contient les valeurs 2010 de l’Ademe, ou de la SCDC pour le chauffage urbain.

4. Lancement des travaux de rénovation

La prise de décision concernant le lancement des travaux de rénovation qui seront choisis

parmi les solutions proposées se fera en fonction des éléments de contexte suivants de la

Ville :

• Suite soutenance, réunions, décisions

• les contraintes financières : le budget est déjà très contraint depuis 2010, il le sera

toujours jusqu’en 2014.

• les contraintes politiques : tous les travaux proposés par la DGST sont soumis à la

décision des élus, décisions aléatoires en fonction du contexte politique. Les

prochaines municipales auront lieu en 2014, avec une élection du Maire et des

conseillers municipaux déjà abordée par les élus en place.

• un arbitrage entre les différents projets : la rénovation énergétique n’est pas le seul

impératif de la Ville, et les investissements qu’elle demande entreront en

concurrence dans le budget avec d’autres projets.

Rapport de stage – Lucie Viat 19

• les aspects réglementaires, de sécurité, de confort des usagers ont été pris en

compte dans les solutions proposées mais certains points de vue ont pu être

oubliés, et ces aspects devront rentrer en ligne de compte lors du choix des travaux

à effectuer.

A ce stade les audits énergétiques réalisés durant mon stage ont été revus et corrigés par

Chantal Baudoin, l’Audit de la Cité des Arts a été exposé aux personnes concernées et validé

dans sa Version 0 à cette occasion. Ils ne sont donc pas encore passés en Conseil Municipal.

Rapport de stage – Lucie Viat 20

IV. Enseignements tirés

1. Penser la réhabilitation dès la conception

Lors de la réalisation de l’audit j’ai pu m’apercevoir de l’importance de la mise à jour de

tous les documents se rapportant à un site : DOE, plans, documents techniques à ajouter…

Des dossiers incomplets obligent à rechercher l’information à la source, sur le site ou

auprès des entreprises, et fait perdre un temps précieux. Il serait donc bénéfique, pour

l’utilisation quotidienne du bâtiment comme pour les études futures qui sont effectuées

dessus, que les DOE récupérés à la livraison soient complets, et donc complétés tout au

long du chantier, et mis à jour à chaque modification du bâtiment.

La réalisation d’un audit énergétique sur un bâtiment 12 ans après sa construction pourrait

laisser croire que peu d’améliorations pourront être apportées et que tous les systèmes

fonctionnent encore comme prévu. En réalité il n’en est rien si le bâtiment n’a pas

bénéficié d’une maintenance régulière et sérieuse. Je voudrais donc insister sur

l’importance à accorder à la maintenance d’un bâtiment et de ses systèmes, qui si elle

occasionne un surcoût annuel régulier, permet d’éviter des investissements de réparation

parfois importants. Le Service Energie de la Ville de Chambéry a bien conscience de cette

nécessité mais a malheureusement connu de mauvaises expériences avec des entreprises

pas toujours sérieuses. La mise en place d’un CPE (voir glossaire) pour plusieurs bâtiments

de la Ville devrait participer à la résolution de ce problème.

Grâce aux récentes réglementations thermiques et à celles à

venir, la réflexion sur l’efficacité énergétique se fait dès la

conception. Mais il faut bien se rendre compte que ce n’était

pas le cas lorsque la plupart des bâtiments actuels français

ont été construits, ce qui rend la tâche du rénovateur

énergétique d’autant plus complexe. Il est en effet très

difficile de rendre un bâtiment existant performant sans

effectuer des travaux lourds sur le bâti, pour peu que

l’isolation par l’extérieur ne soit pas possible. C’est pourquoi

la future Charte Construire, Réhabiliter et Aménager Durable

devra être adaptée à la rénovation qui est beaucoup plus complexe et variée que la

construction : les solutions et donc les exigences seront à adapter à chaque bâtiment ou

presque.

2. Compétences

Ce stage m’a permis d’apprendre et de maîtriser la méthode de réalisation d’un audit

énergétique complet, ce qui me sera très utile dans mes emplois futurs, puisque j’ai

l’intention de continuer à travailler dans ce domaine de la rénovation énergétique.

Grâce à cette expérience de nombreuses méthodes et logiciels peuvent

s’ajouter à mon CV. J’ai notamment appris la méthode ANAGRAM, comment

dimensionner des brise-soleils, et je sais maintenant me servir des

logiciels FISA TTH, FISA DPE et Google SketchUp ; je me suis resservie de

SimSol. Certaines de mes compétences se sont accrues, comme le

dimensionnement, le chiffrage, le calcul en coût global et le calcul des

économies d’énergie sur de nombreux systèmes.

Rapport de stage – Lucie Viat 21

L’étude des serres du Centre Technique Municipal m’aura initié à ce domaine où les

économies d’énergie sont aussi très importantes. J’ai eu la chance de pouvoir faire des

études d’implantation de systèmes solaires thermiques et photovoltaïque sur le CTM, et j’ai

vu que le solaire thermique n’était pas judicieux sur la Cité des Arts au vu de la faible

utilisation d’ECS. Enfin tous ces dimensionnements et chiffrages m’ont apporté une idée des

ordres de grandeur mis en jeu.

La rédaction du rapport d’audit demande de la rigueur, un esprit de synthèse certain et de

l’adaptation à la manière de faire de la Ville qui n’est pas forcément évidente : le rapport

d’audit est destiné à la fois à des techniciens et ingénieurs spécialisés et à des élus.

L’écriture et les termes techniques doivent donc être compris par tous, quitte à ce que

certaines parties du rapport ne soient pas lues par tout le monde.

3. Organisation

Afin de compiler toutes les données qui s’accumulent, la création de plusieurs fichiers est

nécessaire, notamment sous Excel, permettant de retrouver facilement les données

recueillies et d’effectuer des calculs dessus. Le calcul des déperditions notamment

demande beaucoup d’organisation car les données à renseigner dans le logiciel FISA TTH,

que j’ai utilisé, sont très nombreuses. C’est pour cette même raison que j’ai choisi

d’effectuer la collecte des données directement sur les plans préalablement imprimés au

format A3, afin de repérer chaque élément précisément.

La mission d’audit énergétique s’effectue en

majeure partie en autonomie, mais elle

demande de nombreuses rencontres avec les

agents de la Ville et notamment l’équipe du

Service Energie. Les rendez-vous sont donc à

prévoir à l’avance afin que l’emploi du temps de

la personne à rencontrer ne soit pas encore

complet. De plus certaines informations peuvent

être demandées au téléphone ou par message

électronique mais il est parfois très difficile de

joindre une personne ou d’obtenir une réponse.

Ces retards freinent l’avancement du travail si

l’information souhaitée est capitale, c’est

pourquoi la multiplicité des sources d’informations est recherchée. Effectuer plusieurs

tâches en parallèle peut également permettre d’attendre l’information, et contacter la

personne ressource le plus tôt possible est avantageux. Il faut donc veiller à identifier les

personnes ressource en amont de l’audit afin de réagir le plus vite possible lorsqu’un

problème se pose. Les vacances estivales de presque tous les agents m’ont également

obligée à anticiper leur absence en posant mes questions avant leur départ.

Le temps limité et non-extensible du stage (puisque j’ai décidé de poursuivre les études et

que la Ville de Chambéry n’embauche pas), oblige à planifier le temps de travail afin de

pouvoir terminer la mission d’audit dans les délais. Cette tâche de planning a été un peu

délaissée durant ce stage, pour les raisons suivantes :

- puisque c’est la première fois que la Ville effectue un audit énergétique de cette

ampleur, le temps nécessaire à son exécution était inconnu ;

- le Service Energie a souhaité me laisser tout loisir d’approfondir chaque question

selon mes besoins, afin que ma formation soit la plus complète possible.

Rapport de stage – Lucie Viat 22

J’ai ainsi pu me documenter sur des sujets passionnants en rapport avec la rénovation

énergétique, et faire moi-même de nombreux dimensionnements et calculs, ce qui m’a

permis de mieux les comprendre et les assimiler.

Du temps m’a également été accordé afin de visiter certains bâtiments et installations de la

Ville, et j’ai ainsi pu découvrir des installations photovoltaïques, la rénovation du réseau de

chauffage urbain, ainsi que des bâtiments et installations du patrimoine chambérien.

Le temps dévolu au stage n’a malheureusement pas permis la rédaction des guides

d’utilisations propres aux bâtiments audités, ce qui est vraiment dommage car j’aurais

voulu pouvoir m’initier à leur rédaction et ainsi accroître mes compétences en

communication, sensibilisation, présentation et formation. La rédaction et la

communication de ces guides pourrait faire l’objet d’un prochain stage, lorsque les travaux

à effectuer sur les bâtiments seront arrêtés.

4. Humain

L’audit énergétique se réalise d’abord en

autonomie, mais les liens avec les autres

agents de la Ville sont très fréquents, et

notamment avec le Service Energie. Ces

contacts ont donc contribué à ma maîtrise de

la communication écrite et orale.

Cependant l’audit énergétique se réalisant en

autonomie, ce n’est pas un travail d’équipe. Il

faut savoir prendre des initiatives et parfois

se débrouiller seul afin de ne pas déranger

les autres agents, qui travaillent sur tout

autre chose, trop souvent.

Ce stage m’a donc permis de comprendre le compromis qu’il faut savoir faire entre un

travail autonome et en équipe. Travailler tout seul n’est jamais bon car le recul suffisant

n’est pas atteint et que la discussion apporte constamment des idées et des améliorations.

Mais réfléchir un moment sur un problème avant d’en parler à quelqu’un de plus compétent

permet de mieux comprendre et mieux approfondir le sujet.

Dans ce sens je dirais donc que ce stage s’est beaucoup mieux déroulé que le précédent

pendant lequel le travail en autonomie était trop développé et l’échange avec les membres

de l’équipe quasi-inexistant. Il est indispensable d’instaurer une relation de confiance

entre les membres d’une équipe ou d’une entreprise pour que les projets se déroulent

efficacement et intelligemment. Une relation d’égal à égal entre tous les membres d’une

équipe, avec le respect des idées de chacun, est la base d’un projet réussi.

Rapport de stage – Lucie Viat 23

Conclusion

Le stage que je viens d’effectuer au sein de la DGST de la Ville de Chambéry a été pour moi

une quatrième découverte du monde du travail, et mon deuxième stage dans le secteur du

bâtiment. J’ai réalisé la complexité de la conception d’un bâtiment, et donc de sa

rénovation par l’intermédiaire d’un audit énergétique, qui doit s’adapter à chaque site

unique et pourtant remplir ses objectifs. Les qualités de l’auditeur sont l’organisation, la

rigueur, la communication, le sens critique, l’autonomie et des connaissances étendues du

bâtiment, de la maîtrise d’énergie et des énergies renouvelables.

J’ai apprécié la diversité et la richesse de la mission d’audit qui m’a été confiée et qui est

loin d’être répétitive et monotone. Je me suis rendu compte, à différentes reprises,

combien l’anticipation et la réalisation de plusieurs tâches en parallèle étaient essentielles

pour gérer la communication avec les membres d’une équipe tout en étant efficace.

J’ai compris l’immense intérêt du travail en équipe pour la confrontation des idées,

l’apport de points de vue extérieurs et la compréhension globale d’un sujet. Ce travail de

communication nécessite de la part de chacun respect, ouverture d’esprit, diplomatie et

écoute. Un compromis entre travail d’équipe et autonomie peut alors être trouvé, afin que

chacun puisse apporter ses compétences au service de tous.

Mes notions en management seront bientôt complétées par le master que je vais effectuer à

la rentrée mais j’ai d’ores et déjà pu observer notamment l’importance de faire circuler

toutes les informations, aux supérieurs comme aux subordonnés et entre collègues, afin de

gagner en efficacité et de laisser une part d’initiative à chacun (une personne informée en

vaut deux).

Ces 25 semaines de stage de fin d’études à la Ville de Chambéry m’ont permis d’assimiler de

nombreuses notions théoriques et de les mettre en pratique dans mes audits. Elles m’ont

également permis de travailler au sein d’une équipe dynamique et chaleureuse, qui m’a fait

profiter de son expérience et de visites enrichissantes. L’expérience que m’a procurée ce

stage me conforte dans mon choix professionnel et je me sens plus que jamais prête à

endosser le rôle d’ingénieur.

Rapport de stage – Lucie Viat 24

Glossaire

Les termes de ce glossaire sont classés par ordre alphabétique sans rapport avec leur

place dans le rapport.

Ademe : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

CPE : Contrat de Performance Energétique, il a pour objectif la garantie contractuelle de la

performance énergétique d’un bâtiment, entre le maître d’ouvrage (la Ville) et le

prestataire (une Société de Services d’Efficacité Energétique). Cette société s’engage sur

une performance énergétique mesurable à atteindre, les économies d’énergie permettant

les investissements. La Cité des Arts fera l’objet d’un tel contrat à partir de janvier 2013 sur

les équipements thermiques, ce qui permettra des investissements à visée d’économies

d’énergie.

CTA : Centrale de Traitement d’Air, équipement modifiant les conditions de l’air intérieur,

pouvant assurer les fonctions de chauffage, de climatisation, de ventilation et/ou de

traitement de l’air.

CTM : Centre Technique Municipal, regroupant les activités techniques (mécanique,

menuiserie, électricité…) et les Espaces Verts de la Ville. Le site abrite aussi des bâtiments

appartenant à Chambéry Métropole, qui n’ont donc pas été audités.

DJU : les Degrés Jours Unifiés permettent de calculer les consommations d’énergie de

chauffage d’une année sur l’autre en gardant la rigueur climatique constante. La

comparaison entre plusieurs saisons de chauffe est alors possible. Le nombre de degrés

jours unifiés est déterminé en faisant la somme des différences entre la température de

référence (typiquement 18°C), et la moyenne de la température minimale et la température

maximale du jour durant toute la saison de chauffe. Les DJU sont calculés sur la période

conventionnelle de chauffe de 232 jours allant du 1er octobre au 20 mai. Ils en caractérisent

la rigueur climatique.

DOE : Dossier des Ouvrages Exécutés, dossier remis par la maîtrise d’œuvre à la maîtrise

d’ouvrage à la livraison d’un bâtiment, contenant au moins les plans d’exécution conformes

aux ouvrages exécutés, les notices de fonctionnement et les prescriptions de maintenance.

ECS : Eau Chaude Sanitaire

GTC : Gestion Technique Centralisée, système logiciel permettant la gestion de la régulation

(réglage des températures, horaires de fonctionnement, arrêts, alarmes…) depuis un même

poste informatique pour tous les systèmes qui y sont raccordés.

PCET : Plan Climat Energie Territorial, projet territorial de développement durable dont la

finalité première est la lutte contre le changement climatique.

SCDC : Société Chambérienne de Distribution de Chaleur, filiale de la société Cofely GDF Suez,

en charge de la gestion et de l’exploitation du réseau de chaleur, confié par la Ville à la

SCDC pour une durée de 30 ans (depuis 1987 et jusqu’en 2017) via une délégation de service

public (contrat de concession).

Rapport de stage – Lucie Viat 25

Annexes

Annexe 1 : Audit énergétique de la Cité des Arts – Version 0

Annexe 2 : Audit énergétique du Centre Technique Municipal – Version 0

NB : Ces Annexes sont jointes sur des documents séparés pour plus de facilité de lecture.