Rapport de stage

SOMMAIRE

Introduction.........................................................................................................5

Présentation de la structure d’acceuil.................................................................9Généralité .................................................................................................................... 11Ressources humaines................................................................................................. 11Domaine de compétence............................................................................................. 11Moyens techniques et informatiques ........................................................................... 12 Matériel informatique.................................................................................................................12 Hydrogéologie ...........................................................................................................................12 Environnement et écologie........................................................................................................12

Réalisation du volet paysager d’une étude d’impact éolienne............................17Qu’est que le volet paysager d’une étude d’impact éolienne ...................................... 18Mission du stage.......................................................................................................... 19Méthode d’élabotaion du volet paysager..................................................................... 19 Cahier des charges ...................................................................................................................19 Elaboration du volet paysager...................................................................................................21

Bilan de stage......................................................................................................31

Table des figures .................................................................................................34Table des matières ..............................................................................................35

Introduction

INTRODUCTION

[RAPPORT DE STAGE - RÉALISATION DU VOLET PAYSAGER DANS L’AISNE ]

J’ai réalisé un stage de trois mois au sein de la SARL Groupe Géovision, entreprise privée qui compte quatre salariés et deux directeurs.

Plusieurs études m’ont été proposées : répondre à des appels d’offres et réaliser un volet paysager, partie obligatoire du permis de construire lors de l’implantation d’éolienne dans un site. Toutefois le volet paysager m’a pris la majeure partie de mon temps de travail, c’est pourquoi ce rapport de stage sera axé sur la démarche que j’ai adopté pour réaliser ce volet paysager. Vous trouverez en annexe sur un CD l’ensemble de mes productions.

Ce stage a donc fait le lien entre mes études passées qui m’ont formées sur l’aménagement du paysage (à petite échelle) et mes études actuelles.

Une close de confi dentialité a été signé entre le client et Groupe Géovision, c’est pourquoi les fi gures présentées auront un petit format et viennent illustrer mon propos sans pour autant être d’une extrême lisibilité.

La première partie traitera des informations concernant la structure d’accueil, une seconde partie expliquera la démarche adoptée pour réaliser le volet paysager, enfi n une dernière partie fera un bref bilan du stage.

Pour fi nir cette introduction il me semble indispensable de remercier Groupe Géovision pour m’avoir accueillie au sein de son équipe et pour sa bonne humeur. Je souhaite remercier particulièrement Melle Lepezennec pour m’avoir encadrée et apportée ces conseils durant mon stage.

Présentation de la structure d’acceuil

Fig 0: Situation géographique du Groupe Geovision

exemple

STRUCTURE D’ACCEUIL

Généralité

Groupe Géovision est une Sarl au capital de au capital social de 10200 euro. Ce bureau d’études pluridisciplinaire en Aménagement de l’Environnement et du Paysage, créé en 1996 et installé à Senlis (cf. fi gure 0), dans le département de l’Oise, en région Picardie.

Ressources humaines

Six personnes forment l’équipe du Groupe Géovision :

Étienne Bertrand, architecte paysagiste dplg, urbaniste et EnseignantDirecteur d’études Paysage,Expert judiciaire près la Cour d’Appel d’Amiens depuis 2002,Membre de la Commission Départementale de la nature, des paysages et des sites (Oise),Coordinateur pédagogique de la Formation Continue de l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles,

William Castel, expert en aménagement du territoireDirecteur d’études Urbanisme et Environnement,Gérant de la SARL GROUPE GEOVISION,Expert judiciaire Environnement & foncier agricole près la Cour d’Appel d’Amiens,Commissaire-Enquêteur en Picardie et Ile-de-France,(Administrateur de la Compagnie Régionale des CE)Membre de la Commission Départementale de la nature, des paysages et sites (Oise),Membre ACAD, AFITE & ASTEE,Animateur Approche Environnementale de l’Urbanisme / ADEME 2005,

Maëlle Lepezennec, ingénieur en GéoarchitectureChargée d’études en paysage (diagnostic, projet)

Fabien Cousin, dessinateur/technicien supérieur en paysage, animation informatique 3dChargé d’études en maîtrise d’oeuvre paysagère

Lydie Herlem secrétaire


[RAPPORT DE STAGE - RÉALISATION DU VOLET PAYSAGER DANS L’AISNE ] Page 11

Lydie Herlem secrétaireSecrétaire de direction

Domaine de compétence

Cette société, riche de compétences, travaille aussi bien pour des collectivités territoriales, des élus, services de l’Etat que des marchés privés ( industriels).


Page 12 [RAPPORT DE STAGE - RÉALISATION DU VOLET PAYSAGER DANS L’AISNE ]

Sa clientèle diversifi ée est due à une action dans différents domaines : Environnement, paysage, urbanisme, sols - sous-sol. Leurs compétences les amènes à réaliser différents types de prestations en analyse du territoire, maîtrise d’œuvre paysagère, études réglementaires en aménagement du territoire, des études de sols et sous-sols et enfon en CAO/DAO. Les fi gures 1 et 2 viennent en accompagnement pour illustrer des réalisations du Groupe Géovision.

Moyens techniques et informatiques

Matériel informatique6 PC orientés CAO-DAO, multimédia et systèmes d’informations géographiques et 3 PC portables ; 2 Power Macintosh G4 et 1 Power book Macintosh multimédia ; Photocopieur - imprimante - fax couleur ; Imprimantes couleur laser A4 / A3 ; Traceur de plans (A0) ; Scanners A4 et A3 ; Graveurs, CD-DVD-ROM (PC/Mac) ;LogicielsLogiciels sous PC : MAPINFO 7, Photoshop 7, PACK OFFICE PRO, VECTEUR WORKS 9 (3D), Autocad 2004, Acrobat, 4D… ; Logiciels sous MAC : PACK OFFICE PRO, VECTEUR WORKS (3D), CANVAS 6, Indesign ; Logiciels utilitaires et scientifi ques (traitements statistiques, modélisation hydrodynamique, hydrodispersive, pompages d’essai, modélisation d’effl uents gazeux (TA LUFT), risques industriels modélisation acoustique (SOUND PLAN)… ; Modélisation : GENESIS, 3D studio max 6.0, Easy nat ;Matériel photoAppareils photo argentique et numérique ;

HydrogéologieGPS ; Sonomètre intégrateur ; Sonde piézométrique ; Mini-pompes ; Kit d’analyse rapide de l’eau ; Tarière ;

Environnement et écologieDétecteur d’ultrasons hétérodyne Batbox 3 (chauves-souris) ; Jumelles Leica 8x32 ; Longue vue terrestre d’observation Leica Apo Televid 77 avec zoom 20x 60x et occulaire 32x WW grand champ ; Filet à insectes (papillons, libellules) ; Filet Troubleau (recherches en milieu aquatique).

Parc D’activités «Clermontois centr’Oise»


exemple

Parc D’activités «Clermontois centr’Oise»

Situation: Fitz James (60)Maitre d’ouvrage:CC du pays du ClermontoisProgramme:Projet d’aménagement du Parc d’Activités «Clermontois Centr’OiseCoût de l’opération:2 000 000€ HTDate: 2007

Fig 1: Exemple de réalisation du Groupe Geovision

exemple

Etude d’aménagement et diagnostic

Carte synthétique des faiblesses actuelles de la Vallée de Canche

Situation: Département du Pas De Calais Maitre d’ouvrage: Syndicat intercommunal d’aménegement de la Basse Vallée de la CancheProgramme: Etude d’aménagement intégré: enjeux paysagers et fontionnels pour les infrastructures naturelles de la Basse Vallée de la Canche (2001)Diagnostic concernant le schéma d’aménagement du paysage de la Basse Vallée de la Canche et élaboration de fi ches actions (2000)Date: 2000/2001

Fig 2: Exemple de réalisation du Groupe Geovision

Etude d’aménagement et diagnostic

Carte synthétique des faiblesses actuelles de la Vallée de Canche

Réalisation du volet paysager d’une étude d’impact éolienne



Qu’est que le volet paysager d’une étude

d’impact éolienne

Tous les projets de parcs éoliens doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale. L’étude et la notice d’impact constituent une pièce maîtresse de la procédure d’autorisation car ils sont des outils d’aide à la conception pour le maître d’ouvrage du projet, des outils pour la protection de l’environnement, notamment le paysage, l’avifaune et le bruit, et des outils d’information, d’évaluation et de contrôle des services de l’Etat et du public. Ce document doit préciser les mesures que l’opérateur prendra pour réduire ou compenser les incidences négatives du parc éolien projeté.

Les projets d’implantation d’éoliennes sont subordonnés à la production d’une étude d’impact obligatoire pour les éoliennes de hauteur supérieure à 50 mètres, et d’une notice en deçà. Ces deux documents obéissent aux mêmes règles générales, tant au niveau de leur contenu, de leurs objectifs que de la démarche d’étude.

Le décret n° 77-1141 du 12 octobre 1977 modifi é par le décret n° 2003-767 du 1er août 2003 prévoit que l’étude d’impact comporte obligatoirement les parties suivantes : • une analyse de l’état initial du site et de son environnement ; • une analyse des effets du projet sur l’environnement et la santé ; • un exposé des raisons pour lesquelles notamment du point de vue des préoccupations d’environnement le projet a été retenu ; • un exposé des mesures envisagées pour supprimer, réduire ou compenser les conséquences dommageables du projet, ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes ; • une analyse des méthodes utilisées pour évaluer les impacts du projet et des diffi cultés rencontrées ; • un résumé non technique pour faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenue dans l’étude.

Le volet paysager de l’étude d’impact se doit à minima de présenter :

• la cartographie de l’aire d’infl uence visuelle du projet, • les éléments permettant de caractériser le paysage local, dans la limite de visibilité du projet. Le recours aux Atlas du paysage pour identifi er les différentes unités paysagères est assez pertinent. • l’analyse des impacts du projet selon les réalités géographiques du territoire concerné ; • la justifi cation des choix du lieu et du type d’implantation, en terme d’insertion ; • le chapitre relatif à l’appréciation des impacts devra être illustré par des documents graphiques (de qualité et réalistes) et notamment des photomontages depuis • les principaux lieux habités, des plus proches aux plus éloignés. On doit pouvoir disposer de prises de vue depuis chaque hameau et chaque habitation isolée les plus proches du projet ; • les points d’appels majeurs sur le site (routes, hauteurs ...) ; • les éventuels éléments patrimoniaux du paysage (vallée préservée, vergers, ...) ou de l’architecture



Mission du stage

Dans le cadre d’un projet de construction d’un parc éolien sur le territoire de la Vieille Carrière, Groupe Géovision a été choisi comme maître d’œuvre afin de réaliser le volet paysager, partie obligatoire du permis de construire.

Le travail demandé était scindé en deux phases. Une première phase de diagnostic et une seconde phase axée sur l’implantation des éoliennes, leurs impacts et les mesures comprensatoires pour atténuer leurs impacts.

J’ai eu a réaliser avec l’aide de Melle Lepezennec, ingénieur en Géoarchitecture, la première phase.

Méthode d’élaboration du volet paysager

Cahier des chargesLe cahier des charges élaboré par le client mettait en avant un certains nombres d’attentes concernant le travail que devait produire Groupe Géovision :

Ainsi les éléments suivants devaient être présents dans le volet paysager :

• Le détail technique du protocole d’expertise et des méthodes utilisées. • Une analyse paysagère décrivant le paysage et l’environnement existant : Il s’agit d’identifi er les points de vues à enjeux et de déterminer les divers cônes de visibilité présentant un enjeux et ainsi de déterminer cartographiquement des zones de sensibilité paysagère. Cette analyse intégrera notamment : • Une étude qui présente les différents scenarii d’implantation et un argumentaire paysager pour chacun d’eux et l’exposé et la justifi cation des dispositions prévues pour assurer l’insertion paysagère de la construction, de

locale (église, château, manoir, ferme...) ; • les sites de panorama reconnus. • des photomontages panoramiques sont indispensables.

La notion de covisibilité avec les éventuels éléments patrimoniaux du paysage ou de l’architecture locale doit également être étudiée, dès lors que ces derniers jouissent d’une reconnaissance (classement, inscription...). Pour ce faire, l’analyse pourra présenter également des coupes verticales ou en relief entre le projet et un lieu d’où le parc éolien et le site de valeur patrimoniale concerné seraient visible simultanément. Il s’agit bien de démonter qu’il n’y a pas concurrence visuelle gênante.

Le pétitionnaire devra également démontrer que différents scénarios d’implantation ont été envisagés et que le projet ne résulte pas uniquement d’une opportunité foncière ou d’une offre commerciale sur un modèle de machine.

Source : <http://www.orne.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=190>, [en ligne], [octobre 2007]



ses accès et de ses abords du scénario retenu. • Une étude permettant d’apprécier l’insertion du projet de parc éolien dans l’environnement, son impact visuel ainsi que le traitement des accès et des abords. Elle comprendra à minima : • Des propositions de mesures préventives, réductrices et d’accompagnement visant à intégrer au mieux les impératifs paysagers et la prise en considération du patrimoine architectural et naturel. • Une synthèse générale rappelant le contexte et la problématique de l’expertise ainsi que des avis tranchés et motivés, notamment en cas de proposition de mesures préventives, réductrices, compensatoires et d’accompagnement.

Cette étude devait être réalisé en considérant deux périmètres d’études différents : • Le périmètre rapproché qui désigne les proches abords du secteur d’étude • Le périmètre éloigné qui s’étend sur un rayon d’au moins quatorze kilomètres autour des secteurs d’études.

Les périmètres d’études ne sont pas déterminés dans la législation, toutefois le Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens1, qui fait référence dans ce domaine, propose une formule pour déterminer le périmètre éloigné :R = (100+E) x h

R est le rayon de l’aire d’étude,E le nombre d’éoliennesh est la hauteur totale des éoliennes (mât + pale).(Cette formule n’est qu’indicative et doit impérativement être vérifi ée sur le terrain).

La prégnance des éoliennes dans le paysage conduit à étudier le projet à trois échelles : • une aire lointaine, à la distance de visibilité possible des éoliennes (10 à 15 km autour du projet), • une aire rapprochée, à l’aune des effets du projet de paysage (entre 1 et 10 km autour du projet), • une aire immédiate, celle du lieu d’implantation du projet éolien (de l’ordre de 1 km autour du projet).

Source : Guide de l’étude d’impact sur l’environnement d’un parc éolien

Guide de l’étude d’impact sur l’environnement d’un parc éolien, Ministère de l’écologie et du développement durable et l’Ademe, [en ligne], [avril 2007], < www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_eolien.pdf >



Elaboration du volet paysager

Démarches généralesL’analyse est basée sur deux approches : • périmètre rapproché (échelle locale sur la base d’un 1/50000ème). • périmètre éloigné (échelle territoriale : périmètres d’étude sur un rayon d’au moins 14 kilomètres autour de la zone d’étude rapprochée et des perceptions lointaines pouvant être déterminantes : plateau voisin, perception du sommet depuis le lointain...).

Plusieurs méthodes d’investigations sont misent en œuvres avant de commencer la notice paysagères (collecte de documents, visite du terrain...). Les données sont traités à partir de cartographie SIG, de croquis, de photos, de schéma, la dimension paysagère à proprement dit. Celle-ci est abordée de manière technique (cartographie) et didactique (schémas, croquis, photos) afin de faciliter la compréhension par les élus et les habitants de la sensibilité du territoire aux éoliennes.

Recherche bibliographiques et collectes des données

Auprès du client

Différentes informations (documents et cartographiques) ont été mis à disposition de GROUPE GEOVISION par le maître d’ouvrage à savoir : le cahier des charges, la cartographie de la zone d’étude rapprochée, la photographie aérienne de la zone d’étude , le scan 25 et 100 de l’IGN.

Auprès d’autres organismes

D’autres données à différente échelle et concernant le site ont été obtenues par une recherche auprès de plusieurs acteurs et organismes (DIREN et CAUE pour l’échelle régionale/départementale, mairie, office du tourisme et syndicat d’initiative pour l’échelle locale). Ces données ont été répertoriées et classées en fonction du niveau de l’intérêt. Nous avons utilisé notamment l’Atlas des Paysages de l’Aisne et les guides, fiches techniques et cartes thématiques réalisées par les services de l’Etat. L’Office de tourisme de la région est à l’origine de l’approche sociale et culturelle de cette région. Une demande auprès des archives départementales de l’Aisne a été réalisée afin d’obtenir les cartes d’Etat Major, d’Intendance, Napoléonien, le cadastre avant 1945 et après le remembrement. Elle nous a permis de visualiser la dynamique de ce territoire. Enfin, la DRAC (direction regionale des affaires culturelles) a été également contactée et leur site internet a été consulté afin de récupérer l’ensemble des données concernant les monuments historiques et les sites inscrits et classés dans l’objectif de déterminer la valeur patrimoniale du territoire.

Investigations sur le terrain

Deux visites sur le terrain ont été faite permettant l’évaluation des composantes paysagères. Un travail d’investigation au préalable est réalisé en bureau : analyse des éléments cartographiques et documentaires... Cette étape permet d’avoir une approche sensible avec l’espace, de plus c’est le moment où les photographies et panoramiques



nécessaires à l’élaboration du document sont réalisées. Afi n d’avoir des photographies qui se rapprochent le plus possible de la vision humaine l’appareil photo était réglé avec une focal de 50mm ( la focal de 50mm était l’un des points à respecter du cahier des charges)

L’analyse des caractéristiques paysagères : état initialAprès avoir déterminé l’aire d’étude territoriale, il en ressort une première approche des différentes composantes du paysage (analyse sectorielle) en données objectives puis par une lecture des perceptions visuelles en données subjectives et ce, aux deux échelles de l’analyse (périmètre rapproché et périmètre éloigné d’au moins 14 kilomètres).Cette partie est illustrée par des photographies de qualité, de schémas, de croquis, de coupes et de cartographies légendés.

Les données objectives

La structure paysagère: La géomorphologie (plaine, vallée...) est étudiée avec une approche des réseaux hydriques (l’Oise, la Serre...).

Les unités et entités paysagères existantes: celles-ci ont été reprises de l’Atlas du paysage de l’Aisne puis réinterprétées à l’échelle du territoire à l’aide des photographies aériennes, de la carte IGN et des visites de terrain.(la fi gure 7 illustre les unité paysagères)

Ont ainsi été détaillées les 2 unités paysagères appartenant à la zone d’étude • La Basse Thiérache ; • Les Plaines de grandes cultures et plus particulièrement celle du Marlois.et celles qui sont à proximités, c’est à dire: • La Vallée de l’Oise moyenne • La Plaines de grandes cultures • Le Massif Saint-Gobain.

Les entités paysagères sont étudiées sous différents angles de leur composition jusqu’au rapport d’échelle et • relation avec le paysage. • tissus urbains et réseaux • exploitations techniques • territoire agricole • forêt • zone humide

Les infrastructures: à partir de différentes cartes (IGN 25 000, carte produite par la région, le département…) les axes principaux ont pu être identifi és et hiérarchisés.

Dynamique du paysage et approche historique : Malgré la distinction des 2 unités de paysage, la tendance du territoire est de construire un paysage agricole de plus en plus ouvert (comme on peut le voir sur la fi gure 6) dans lequel sont disséminés de nombreux villages qui sont à 4km les uns des autres en moyenne. Cette dynamique est étudiée à partir des données historiques croisées entre-elles. L’approche didactique dans l’interprétation de ces documents est facilitée par l’utilisation des cartes historiques (Les fi gures 3, 4 et 5 montre l’évolution du paysage dans le temps) et des cartes postales anciennes, parce qu’elles en illustrent un fonctionnement en pleine évolution, sa valeur sociale au cours des siècles

Fig 3: Carte de Cassini de 1833

exemple

Fig 3: Carte de Cassini de 1833 Fig4 Carte de Cassini de 1876

Fig 5: Carte IGN XXe siècle

Fig 6: Shéma caractérisant les plaines agricoles ouvertes

Fig 7: Carte des unités paysagères

exemple

Fig 8: Carte d’occupation du sol

exemple

Fig 9: Territoires artifi cialisés

Fig 10: Territoires agricoles

Fig 11: Zones boisées

Fig 12: Zones humides

exemple

Fig 13: Carte des sites touristiques

Fig 14: Carte du patrimoine naturel



passés et d’en prospecter les dynamiques de ce territoire.La lisibilité du paysage et les séquences paysagères : Ce paysage au vallonnement peu marqué présente des échappées vers lointain depuis les lignes de crêtes ou depuis des ouvertures paysagères. Nous en avons étudié la qualité d’ouverture ou de fermeture (espace ouvert ou fermé), de la répartition qui en découle, des séquences paysagères qui en découlent,... Ces notions de paysage ouvert ou de paysage fermé et de séquence sont essentielles. La plaine agricole peut suggérer un paysage ouvert mais le bocage du Nord (Thiérache) naissant dans le périmètre éloigné d’étude, constitue un mode de fermeture encore visible dans la Basse Thiérache. Ces composantes paysagères sont confrontées (par superposition, par lisibilité, ...) aux infrastructures comme les lignes de hautes tensions..., des édifi ces marquants du paysage.(cf. fi gure 8 à 12 pages précédentes)

L’approche sociale du territoire : elle se réalise par le développement de trois thèmes. • Monuments historiques et patrimoines protégés, le site est riche de divers monuments, sans posséder toutefois d’éléments remarquables. L’Aisne se classe à la quatrième place des départements français pour le nombre de monuments recensés. On dénombre 1100 édifi ces dont 800 sont classés ou répertoriés à l’inventaire des monuments historiques. En ce qui concerne la périmètre éloigné on recense avant tout un patrimoine associé à l’histoire locale et à l’habitat. Les monuments historiques classée et inscrits sont essentiellement des châteaux et des églises on y trouve par exemple: le château donjon de Guise, le château de Saint Quentinl’église de Ribemont, de Nouvion et Catillon, l’église Saint Montainde La Fère, l’église Notre Dame et l’église Saint Pierre de Crépy ... (cf. fi gure 13) • De même pour les usages : (relevé des sentiers de randonnées, de lieux majeurs culturels de rencontre, d’exposition, de visite,...). Un des critères de reconnaissance est d’ordre de fréquentation (fréquentation régulière, occasionnelle) mais également de l’importance de la fréquentation (régularité et la densité, saisonnier). La zone d’étude présente deux villes, Laon et Saint-Quentin labellisées «villes et pays d’art et d’histoire». De nombreuse randonnées permettent de découvrir le secteur, tant au niveau de ses richesses architecturales que paysagères. On trouve ainsi des parcours de randonnées (VTT et pédestre) à Crécy sur Serre, Guise, Saint Quentin, Laon, Samoussy, Saint Gobain, Sissy ...(cf. fi gure 13) • Les éléments emblématiques du patrimoine naturel, culturel et archéologique sont également recensés. Les périmètres de protection pour les sites (ZNIEFF2, ZICO3, sites classés et inscrits). On va trouver à titre d’exemple, en ZSC4 les landes et Versigny,... En ZPS5 les forêts picardes: masif de Saint Gobain, les mrais d’Isle,... En ZICO la vallée de l’Oise de Hirson à Vendeuil, les forêts picardes,... En ZNIEFF, le bois de la Queue, le bois des Longues, la forêt domaniale de Marle, la forêt domaniale de Marfontaine...En site inscrit la source de la Somme.(cf. fi gure 14)

Les données subjectives

Les ambiances paysagères Ce critère particulier est défi ni à partir du terrain. Il facilite la compréhension de la sensibilité du territoire dans ces relations (interaction) entre entité et infrastructure, depuis l’intérieur des unités paysagères... Ces ambiances sont illustrées par la photo et le croquis et par des documents écrits (évocation culturelle du paysage).

2ZNIEFF: Zones naturelles d’intérêts ecocologique, faunistique et fl oristique 3ZICO: Zones importantes pour la concervation des oiseaux4ZSC: Zone péciale de concervation5ZPS: Zones de protection spéciales

exemple

Fig 15: Environnement géographique

Fig 16: Coupe du secteur étudié



Les ambiances les plus remarquables, appuyées par les fi gures 15 et 16, sont : • l’aternance des vallonnements • les vues lointaines • la diversité de l’implantation urbaine • les premiers champs d’éoliennes

Les atouts, contraintes et les enjeux

A partir de ce constat factuel et de terrain, nous avons fait ressortir un bilan des atouts du paysage (qualité de vie, d’espace, des points forts, l’essentiel à retenir de la structure) et de ses contraintes (limites physiques, culturelles, paysagères...) du secteur infl uençant sur le potentiel (capacité d’accueil) pour implanter le parc. Ces atouts et contraintes sont cartographiés et surtout hiérarchisés sous forme de tableaux. Une carte commentée des enjeux à l’échelle éloignée et proche a été dressée. Ils ont été organisés par thème et hiérarchisés sous forme de tableau: identifi cation des sites à préserver, des secteurs susceptibles de permettre un développement du parc éolien tout en prenant en compte la sensibilisation sociale... Cela a eu comme avantage de livrer les constats au débat lors de reunions avec les commanditaires mes également le public qu peut être solicité. Ceci amène à déterminer la faisabilité du projet ayant pour objectif fi nale d’obtenir une intégration harmonieuse du parc éolien dans le territoire choisi.

En terme de grand paysage, le projet doit prendre en compte les entités paysagère en respectant un certain nombre de recommandations: • porter une attention particulière à l’unité paysage de la Vallée de l’Oise. • prendre en comptes des parc éoliens existants qui sont tous à l’Ouest du périmètre reproché (quatre parcs éoliens de trois à cinq éoliennes). • prêter une attention aux différentes infrastructures et notamment de la ligne électrique qui traverse le secteur d’étude. • travailler avec les plateaux boisés en permettant de mettre en valeur les masses boisées, la structure de son parcellaire, l’agencement particulier de ces villages tout en évaluant les vues depuis ses infrastructures. Il est important de prendre en compte ces élémentss pour ne pas créer de mitage ou à l’inverse encombrer le paysage.

En terme de paysage proche et immédiat, le projet doit éviter de perturber les perceptions depuis les villages proches, en évitant de créer des rapports d’échelle disproportionnés. Ce projet se propose d’implanter les eoliennes tout en respectant les composantes du grand paysage aussi bien que celles du paysage proche et immédiat.

Bilan de stage

BILAN DE STAGE


A défaut d’être très spécialisé dans un domaine de compétence, la SARL Groupe Géovision présente l’avantage d’avoir une équipe pluridisciplinaire. Les différentes approches du travail, les nombreux débats qu’elle suscite permettent de produire des documents plus riches avec une vision plus globale du sujet.

Travailler sur le volet paysagé d’une étude d’impact éolienne a été une expérience intéressante. En premier lieu parce que le paysage est un sujet que j’affectionne, ensuite parce que mon mini mémoire traitant de l’implantation des éoliennes dans le paysage. Ainsi mon stage m’a permis d’avoir une approche concrète du sujet.

Pour réaliser ce document j’ai eu beaucoup d’autonomie. C’est tout d’abord une marque de confi ance de la part de l’entreprise, ce qui est assez gratifi ant. Travailler en autonomie, sur un sujet pour lequel Groupe Géovision n’a jamais traité est avant tout établir une méthode de travail et gérer son temps de travail.Gérer son tempsGérer son temps nécessite de prendre en compte la phase amont (recherche de documents, prendre en compte le fait que la société soit « novice » sur ce domaine, mon manque d’expérience, les imprévus (dont le temps est diffi cile à évaluer),…Cette tâche à la fois importante et diffi cile m’a appris qu’il est nécessaire de trouver un équilibre entre la phase de recherche documentaire et la phase de production.En ce qui concerne la méthode de travail elle est en partie cadrée par la législation mais également par les attentes du client. Cette étape a été pour moi le moyen d’effectuer un travail approfondi sur le territoire que j’étudiais : • Une recherche documentaire approfondi sur le territoire • Un travail de terrain nécessaire pour appréhender de façon concrète le secteur d’étude • Contacter différents organisme (DIREN [Direction régionale de l’environnement], DRAC [Direction régionale des affaires culturelles],… pour obtenir de plus amples informations)J’ai pu apprendre de nombreuses choses sur le paysage à grande échelle. Il regroupe de nombreux domaines. C’est analyser la morphologie, la géographie, l’histoire, l’écologie,… qui permettent de comprendre l’environnement dans lequel s’inscrit le paysage. Il est également important de savoir prendre du recul sur les informations recueillies, de les synthétiser et d’avoir une réfl exion sur le territoire d’étude.

L’analyse du territoire détermine en parti le lieu d’implantation des éoliennes. Les éoliennes sont des objets paysagers nouveaux à dominance visuelle majeure. Peu importe l’endroit de leur implantation elles ont un impact sur le paysage. Reste à savoir quel choix faire. Les implanter dans une plaine ouverte pour affi rmer et assumer leur présence dans le paysage ou alors dans un espace plus fermé pour atténuer/dissimuler leurs présences.Les éoliennes font l’objet de nombreuses controverses, elles peuvent être aussi bien perçue comme symbole de modernité, une implication dans la problématique environnementale que comme des objets dégradants le paysage et produisant des nuisances sonores importantes. On peut alors se demander si le client, au lieu ce rendre se travail con-fi dentiel n’aurait pas eu intérêt à impliquer les habitants du territoire en amont de ce projet puisqu’ils sont concernés.

Table des figures

Fig 0: Situation géographique du Groupe Geovision .......................................................................................10Fig 1: Exemple de réalisation du Groupe Geovision ........................................................................................13Fig 2: Exemple de réalisation du Groupe Geovision ........................................................................................14Fig 3: Carte de Cassini de 1833...........................................................................................................................23Fig4 Carte de Cassini de 1876.............................................................................................................................23Fig 6: Shéma caractérisant les plaines agricoles ouvertes..............................................................................23Fig 7: Carte des unités paysagères ....................................................................................................................23Fig 5: Carte IGN XXe siècle..................................................................................................................................23Fig 8: Carte d’occupation du sol.........................................................................................................................24Fig 9: Territoires artificialisés..............................................................................................................................25Fig 10: Territoires agricoles.................................................................................................................................25Fig 11: Zones boisées ..........................................................................................................................................25Fig 12: Zones humides.........................................................................................................................................25Fig 13: Carte des sites touristiques....................................................................................................................26Fig 14: Carte du patrimoine naturel ....................................................................................................................26Fig 15: Environnement géographique ................................................................................................................28Fig 16: Coupe du secteur étudié .........................................................................................................................28

Table des matières

Introduction.........................................................................................................5

Présentation de la structure d’acceuil.................................................................9Généralité .................................................................................................................... 11Ressources humaines................................................................................................. 11Domaine de compétence............................................................................................. 11Moyens techniques et informatiques ........................................................................... 12 Matériel informatique.................................................................................................................12 Hydrogéologie ...........................................................................................................................12 Environnement et écologie........................................................................................................12

Réalisation du volet paysager d’une étude d’impact éolienne............................17Qu’est que le volet paysager d’une étude d’impact éolienne ...................................... 18Mission du stage.......................................................................................................... 19Méthode d’élabotaion du volet paysager..................................................................... 19 Cahier des charges ...................................................................................................................19 Elaboration du volet paysager...................................................................................................21

Démarches générales..................................................................................................21Recherche bibliographiques et collectes des données ..................................................21Investigations sur le terrain ..............................................................................................21

L’analyse des caractéristiques paysagères : état initial ..........................................22Les données objectives......................................................................................................22Les données subjectives ...................................................................................................27

Bilan de stage......................................................................................................31

Table des figures .................................................................................................34Table des matières ..............................................................................................35

Rapport de stage

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