Echo des Caps n°1294

00] écho des caps n° 1275 • vendredi 6 décembre 2012

]l’écho capsVille de Saint-Pierre

Hebdomadaire municipal gratuit n° 1294 18 mai 2012

Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

des

≥Les vingt ans du Club Lions AvenirVingt ans à aider les autres

Abdoulaye BarryDes contes en musique p. 04

« L’Hermione »SPM sur son Grand Pavois p. 06

≥ Patrimoine maritimeL’aventureTéléthon p.14

≥ Club Lions Avenir≥ Vie municipale

Brèves sportives p. 18

Taekwondo et Volley-ballHenri Lafitte p. 16

Une tournée exceptionnelleCommission de la circulation p. 03

Les décisions

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Interdiction de stationner Pour une sécurisation optimale

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≥ Sécurisation aux abords des écoles

Afin de permettre une sécurisation optimaleaux abords du Lycée Émile Letournel et del’École Sainte-Odile, la Commission a décidéd’apporter des aménagements quant auxarrêtés municipaux réglementant le sta-tionnement dans ces zones scolaires consi-dérées comme des lieux sensibles.

• Lycée Émile Letournel (cf plan ci-contre) :le stationnement est interdit le long duLycée, rue Jacques Cartier, de la rue LouisPasteur à la rue Marcel Bonin. Le station-nement est également interdit, rue MarcelBonin, côté Ouest, de la rue Jacques Cartierà la rue Boursaint.La Commission a décidé de la mise enœuvre de deux nouveaux passages piéton-niers, plus sécuritaires, à l’intersection desrues Marcel Bonin et Jacques Cartier.

• École Sainte-Odile. L’arrêté n° 060-2012du 23 avril dernier prévoit une interdictionde stationner : rue Boursaint, côté pair,

entre la rue Docteur Dunan jusqu’à l’extré-mité Est de l’escalier principal de l’ÉcoleSainte-Odile. Une interdiction de station-ner, au droit du bâtiment, rue DocteurDunan, existe déjà (arrêté n° 71 du 17 juillet1991).

≥ Retrait de panneau

La mise en place des panneaux« Cédez le passage », rue Brueet rue Henri Morazé, à leur in -tersection avec la rue Docteur

Dunan n’étant pas conformes à cause d’unevisibilité insuffisante, la Commission de lacirculation a donc décidé de procéder à leurretrait. S’applique alors le principe de lapriorité à droite à ces deux intersections.

≥ Rues semi piétonnes

L’opération va s’étaler cette année du 2 juil-let au 2 septembre 2012. Les bacs à fleurs etles bancs, très appréciés des piétons, serontde nouveau installés.

La signalisation auto-adhésive au sol « em-preintes de pas » sera expérimentée cetteannée avec une extension aux passages pié-tonniers temporaires en 2013 si la signali-sation-test de cet été ne fait pas l’objetd’actes de vandalisme.

Rappelons que l’opération « rues semi pié-tonnes » a été initiée pour répondre à undouble objectif : • Faire du centre-ville un espace partagé,vivant et de bien-être, moins pollué par lespots d’échappement.• Favoriser la fréquentation du centre-villeen sécurisant la circulation des piétons sansfermer le secteur aux véhicules.

≥ Parc de jeux

La Commission a précisé que des ralentis-seurs mobiles ont été commandés. Ilsseront installés aux abords du Parc dejeux, rue Abbé Pierre Gervain, durant labelle saison, propice à l’utilisation de cesite. •

Commission de la circulationDécisions

La Commission municipale de la circulation et de la signalisations’est réunie début mai pour examiner notamment deux dossiers importants : celui du stationnement aux abords du Lycée et de l’École Sainte-Odileet celui des rues semi piétonnes. Détails.

[ vie municipale ]Par Jean-Louis Mahé

04] écho des caps n° 1294 • vendredi 18 mai 2012

animation

Abdoulay Barry nous revient, 11 ans après sa participation à Lire en Fête 2001, nous conter de nouvelles histoires de son Afrique natale.« Son voyage à Saint-Pierre-et-Miquelon fut un moment intense d’échanges et fut un tournant dans sa carrière de conteur. Confronté àla chaleur et à l’accueil des insulaires aux origines basques, corses et bretonnes, Abdoulaye a décidé à son retour en Métropole, de diver-sifier ses spectacles en y intégrant l’imaginaire des peuples rencontrés lors de ses voyages », lit-on dans son dossier de presse. Dans cescontes mêlant la narration au chant, Abdoulaye retrouve les génies, lutins, animaux et hommes aux qualités et tares essentielles peu-plant son pays, la savane, terre des peuls aux oreilles rouges et des sérères mangeurs de niébé, le haricot. Des histoires agrémentéesmusicalement par son n’goni appelé aussi luth de griot. Cet instrument à cordes d’origine malienne, long de 70 cm, est formé d’une caissede résonance naviforme en bois massif, recouverte d’une peau de veau et un manche en bois rond et mince. Abdoulay Barry est membrede l’association Jeunesse et Développement qui a pour objectif de créer des jumelages entre la France et le Sénégal. Cette associationest notamment jumelée avec l’association Keur Gouneyi (la maison de l’enfance) de Pikine (Sénégal) qui a créé une crèche parentale cofi-nancée par les deux associations. Durant son séjour à Saint-Pierre, du 20 au 27 mai, il rencontrera près de 300 élèves des CP et des CM2des différents établissements scolaires et fera une intervention auprès des adultes le samedi 26 à 21 heures à la Bibliothèque munici-pale de Saint-Pierre. • J.-C. L’Espagnol

Abdoulaye BarryDes contes en musique !


le dessin de la semaine

Sur sa Harley-Davidson, Marc Poirel s’offre un roadtrip dans despaysages mythiques, symboles de liberté. Ce n’est pas une route,c’est LA route ! Celle qui vous emmène à la découverte de l’Amé-rique, au coeur de son histoire. En 1977, Marc Poirel part pour ungrand voyage dans l’Arctique canadien : la découverte du peupleinuit est un fait marquant de sa vie d’aventure. Ce Québécois se faitconnaître partout dans la francophonie avec la réalisation de sesciné-conférences. Délaissant le Canada le temps d’un reportage, ilse tourne vers les régions chaudes de la Californie. Son tout nou-veau film est la concrétisation d’un rêve de jeunesse : parcourir lalégendaire Route 66 des États-Unis, en moto. • Centre Culturel etSportif • 21 mai à 21 heures •

Marc PoirelRoute 66

≥ ciné-conférence

À quelques semaines des « 25 km de Miquelon », l’association LaFoulée des Îles (en partenariat avec le Carrefour Culturel Saint-Pierrais) recevait la semaine dernière Jean-Yves Cloutier. Athlèteen demi-fond et fond durant une dizaine d’années, l’entraîneur-conseil québécois (auteur de programmes d’entraînements et dulivre Courir au bon rythme) est venu rencontrer les coureurs à piedde l’Archipel. Le grand public n’a pas été oublié puisqu’une séancede dédicaces s’est tenue à la Bibliothèque de Saint-Pierre. Jean-Yves est depuis 2003 l’entraîneur-conseil du Marathon Oasis deMontréal. En 2002, il a représenté le Canada comme entraîneur del’équipe féminine au Japon au relais Ékiden. Une rencontre béné-fique pour les athlètes locaux. • J.-C. L’Espagnol

Jean-Yves CloutierDe bons conseils…

≥ athlétisme

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C’est une initiative que nous devons à unvisiteur régulier de l’Archipel, M. JacquesDurand, habité d’une véritable passion pourle patrimoine maritime, et qui soutient ceprojet depuis la pose de la quille en 1997.Il était encore à Saint-Pierre en mars der-nier et, de retour en Métropole, il a eu leplaisir de découvrir dans son courrier lecertificat d’authencité que nous reprodui-sons ci-contre. Nous nous sommes immé-diatement tournés vers M. Durand pour ensavoir davantage.

Écho : Pour la bonne information de noslecteurs, voulez-vous bien nous rappeler

d’abord quel est ce projet « Hermione – LaFayette » ? Jacques Durand : C’est en 1780 que le jeuneLa Fayette embarque à bord de la frégate de12 L’Hermione pour combattre aux côtés dujeune peuple américain qui lutte pour sonindépendance. La frégate avait été construite dans l’Arsenalde Rochefort ; 219 années plus tard, saréplique est mise en œuvre dans la doubleforme de radoub, datant de 1728, de cemême port. Le projet piloté par l’AssociationHermione – La Fayette peut être consultésur le site

« www.hermione.com ».

Écho : Qu’est-ce qui vous a personnelle-ment amené à soutenir ce projet ?J. Durand : Passionné depuis toujours parnos anciens voiliers, des cap-horniers auxgoélettes des Bancs, une visite à Rocheforten 1997, lors du Grand Pavois de LaRochelle, n’avait pu qu’enregistrer notreadhésion au projet, prévu initialement sur10 ans.

Écho : Comment et pourquoi vous est venul’idée de faire inscrire le nom de Saint-Pierre et Miquelon sur le « Grand Pavois »de la célèbre frégate ?J. Durand : Nos prénoms et notre nom sur

Propos recueillis par Didier Gil

Frégate « L’Hermione »Saint-Pierre-et-Miquelon sur son « Grand Pavois »

Elle sera sans nul doute l’un des fleurons de la sauvegarde du patri-moine maritime français. Et cette frégate affichera Saint-Pierre etMiquelon sur son « Grand Pavois ». Explications…

En médaillon, Marie Joseph Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834).


[ patrimoine maritime ]

le « Grand Pavillon » n’avaient pas unegrande signification, l’important était desoutenir la reconstruction dans la mesurede nos moyens. Alors que l’occasion de citeret d’associer à ce projet Saint-Pierre etMiquelon, Archipel à forte résonance mari-time, restait beaucoup plus de circonstance.

Écho : Quand avons-nous une chance devoir aboutir ce projet ?J. Durand : Quinze années déjà depuis lapose de la quille : la coque, œuvres vives etœuvres mortes, est actuellement mise eneau dans sa forme de radoub. La sortie offi-cielle sur la Charente est prévue le 6 juillet2012 à 19 heures (courant de flot oblige…).

Écho : Est-il prévu que cette « Hermione »nouvelle traverse l’Atlantique ?J. Durand : Cette superbe frégate – lon-gueur au pont 45 mètres, hors tout 65mètres – n’est pour l’instant qu’un albatrosà terre. Encore deux années de travaux sansdoute pour la mise en place des mâts, desplates-formes de hunes, des gréementsdormants, volants, des aménagements inté-rieurs, et elle pourra s’élancer vers Bostoncomme La Fayette il y a 232 ans. La routeexacte n’a pas encore été arrêtée, sansdoute par les Antilles et la côte Est améri-caine. On peut aussi continuer à rêver… unretour des Amériques par Saint-Pierre ?

Écho : Tout autre chose, si vous me le per-mettez, je sais aussi que deux de vos cour-riers ont été publiés dans la revue « ChasseMarée », en août 2010 et en avril dernier. Ilsconcernaient la sortie de flotte du « Mus-cadin », un navire de l’Archipel. Pourquoi cetintérêt pour ce navire ?J. Durand : Le « Muscadin »… dès nos pre-miers séjours à Saint-Pierre, sa carène quidatait, portant d’ailleurs la trace d’an-ciennes cadènes, parlait d’une vie anté-rieure à celle du sablier qu’il était devenu.Une association pouvait éventuellementredonner vie à l’une sans doute des toutesdernières goélettes des Bancs. Pour moi, larestauration d’un bateau de travail vaut biencelle d’un prestigieux plan Fife (1). Le Syndi-cat d’Initiative de Miquelon-Langlade arepris le flambeau… souhaitons-lui bonnechance ! •

•••

(1) NDLR : William Fife III (1857-1944), aussiconnu sous le nom de William Fife Jr., fai-sait partie de la troisième génération d’unefamille d’architectes navals et de construc-teurs écossais.


≥ L’Hermione, frégate de 12

Mise en chantier en 1779 d’après les plans de l’ingénieur Che-villard dit l’Aîné, L’Hermione fait partie avec la Courageuse, laConcorde et la Fée, ses sister-ships, d’une nouvelle classe defrégates légères, rapides et maniables.Elles doivent leurs noms de « frégates de 12 » aux 26 canonstirant des boulets de 12 livres dont elles sont équipées en batterie.• Longueur : 44,20 mètres (de la perpendiculaire d’étrave à laperpendiculaire d’étambot).• Largeur : 11,55 mètres (au maître-couple – hors membrure).• Creux : 5,78 mètres (de la quille à la ligne droite du maître-bau).• Déplacement : 1 082 tonnes (1 200 tonnes en ordre de marche).• Armement : 26 canons de 12 et 6 canons de 6 sur les gaillards.

Pour en savoir plus…L’Hermione, frégate de la liberté

Les matériaux nécessaires• Chêne : 1 160 m3

• Résineux : 205 m3

• Fer : 35 120 kg• Plomb : 3 512 kg• Brai : 1 006 kg• Étoupe : 3 017 kg• Chanvre : 15 059 kg

Les hommes• Charpentiers :

22 000 journées• Calfats : 3 000 journées• Forgerons : 5 000 journées• Forçats : non chiffré• Gournabliers : 189 journées• Menuisiers : 1 010 journées• Perceurs : 4 000 journées •

≥ La construction d’une frégate à l’époque

[ patrimoine maritime ]


Écho : Comment le Club Lions Avenir s’est-il créé ? Quelles étaient, à l’époque, vos réelles motivations ?

Valérie Claireaux : Je ne suis pas membrefondateur du Club Lions Avenir, mais pouravoir été parrainée dès 1993 par l’une d’en-tre elles, je peux vous dire que les motiva-tions étaient, à l’époque, celles de tout ClubLions, à savoir : servir sa communauté,améliorer son quotidien, être à l’écoute deses besoins.Il s’agissait de manière générale, d’œuvrerau bien-être de ses concitoyens, particuliè-rement de ses aînés, de la jeunesse, despersonnes en détresse ou en difficulté, par

l’octroi d’aides matérielles et logistiques.Le Club Lions Avenir a été créé au prin-temps 1992, par le Lion Alain Borotra,membre du Club des Lions (devenu ClubLions Doyen depuis) et Président de la zone42 Nord à l’époque, qui souhaitait que l’Ar-chipel se dote d’une nouvelle force : desLions féminins. La « féminisation » de laFondation Internationale des Clubs Lionsétait alors toute récente, puisque que lesfemmes n’y étaient admises en qualité demembres Lions que depuis deux années.

Écho : Vingt ans plus tard, quel bilan dressez-vous des actions de votre Club ?

Valérie Claireaux : Les objectifs du débutont très vite été atteints. Notre Club a rapi-dement su s’imposer. Notre bilan est aujourd’hui parfaitementtangible au sein de notre communauté.Nous avons mené au cours de ces vingt ans,un grand nombre de manifestations enfaveur de nos concitoyens et aussi en faveurde grandes causes, comme le Téléthon(NDLR : lire dans ce journal l’article deMichel Doucet : « Les vingt ans du ClubLions Avenir, l’aventure Téléthon »).Nous avons permis à toute une population,toute une génération même, de bénéficierlocalement de nos actions et des investisse-ments réalisés localement.

Par Jean-Louis Mahé

Les vingt ans du Club Lions AvenirEntretien avec sa Présidente

[ vie locale ]

1992-2012 : Le Club Lions Avenir fête ses vingt ans, vingt ans à aiderles autres ! Depuis le printemps 1992, l’implication dans la vie localede ce Grand Club de Service qui appartient au District U3 de la Zone42 Nord est bien concrète ; elle est essentielle, primordiale. Pour dresser le bilan des actions parfois de grande enverguremenées localement et sur le plan international depuis la création duClub, nous avons interrogé sa Présidente, Valérie Claireaux.

Club Lions Avenir : les membres 2012 ; absentes sur la photo : Yamina Oumghar et Joanne Slaney.


1992 : Le premier grand bal annuel 1994 : Collecte de fonds pour le SIDACTION

1996 : Remise de berceaux à la maternité du CHFD 2001 : Aide à la construction de maisons à Madagascar

2001 : Don d’une bibliothèque avec livres et revues au CHFD 2004 : Poussettes doubles offertes à la Maison de l’Enfant

2004 : Journée Pirates à Miquelon 2004 : Soirée Tapas avec le groupe basque SUKANPIL


Les 20 ans du Club Lions Avenir en images

2006 : Aide apportée à Restons chez Nous pour la téléassistance

2007 : Achat d’électroménager pour l’association Coup d’Pouce

2009 : Soutien financier pour Daffodil Place à Saint-Jean

La Bouquinade : Au profit de l’AFM et/ou des œuvres sociales du Club Depuis 2002 : Participation à la Route-Halifax-Saint-Pierre

2011 : Parrainage d’enfants Marocains (Trophée Roses des Sables)

2007 : Aide financière pour une salle de bain au Chalet Willy

2006 : Éléments de jeux offerts à l’École Sainte-Odile


Écho : Vos actions se situent à plusieurs niveaux d’intervention et en direction de tous les publics ?

Valérie Claireaux : Notre implication dansla vie locale est concrète ; elle est aussiessentielle. Nous intervenons sous la formed’aide à la personne, avec le concours etl’expertise d’organismes compétents, oud’aide aux associations et autres orga-nismes privés et publics.Nous avons souvent investi dans du maté-riel et du mobilier destinés à des structurescomme la Maison Églantine (fauteuils ins-tallés dans la verrière), le Centre Hospita-lier François Dunan, (berceaux-coquilles dela maternité, bibliothèque et livres, tablepour enfants …), la Maison de l’Enfant(transats, pèse-bébés, poussettes doubles),le Relais des Enfants (Électroménager) maiségalement en faveur du Foyer Marie Lesca-mela, du Centre Georges Gaspard, de l’As-sociation d’Aide aux Handicapés, de l’ÉcoleSainte-Odile. Nous sommes intervenuesaussi, mais à un autre niveau, lors de lacréation de l’association Diabète SPM.Le Club Lions Avenir est très présent sur leterrain ; il est très régulièrement mis àcontribution pour des levées de fonds oupour participer à un évènement. Quelquesexemples : en 2006, nous avons participé àl’achat d’appareils de téléassistance pourles personnes âgées ; en 2009, nous avonsfinancé à hauteur de 12 000 dollars, le cen-tre d’hébergement Daffodil Place à Saint-Jean-de-Terre-Neuve, pour les personnesatteintes de cancer et leurs familles et dontpeuvent disposer les malades de l’Archipel.Nous avons aussi pour mission de nous im-pliquer dans la vie de notre communauté enorganisant quelques actions plus festives ;c’est notre manière de rendre à la populationce qu’elle nous donne, lorsque nous faisonsappel à elle. C’est ainsi que nous avons par-ticipé, en 2004, aux manifestations organi-sées dans le cadre du 500e anniversaire de laprésence française à Terre-Neuve et du 400eanniversaire de la fondation de l’Acadie, avecla mise en place d’un concours intitulé « LaPensée » et d’après-midi « pirates » pour lesenfants de Miquelon et de Saint-Pierre.Nous avons à cette même occasion, orga-nisé avec le groupe basque Sukanpil, unesoirée « tapas » sur fond de chants basquesà la Salle des Fêtes de Saint-Pierre.C’est aussi dans cet esprit que nous inter-venons chaque année à l’occasion du 14 juil-let, et de façon plus ou moins régulière surd’autres manifestations, comme la Route-Halifax-Saint-Pierre.Nous organisons aussi des collations, dessoirées dansantes, et des bingos touchantainsi différentes tranches d’âge de la popu-lation et nous participons à diverses anima-tions de Noël.Notre aide est parfois dirigée vers l’exté-rieur ; par le biais de la Fondation Interna-

tionale des Lions Clubs ou d’autres ClubsLions, elle est destinée aux populationssinistrées et en difficulté. Par exemple, lorsdu cyclone Dean, nous avons accordé uneaide financière au Club Lions de Fort-de-France. Ce fut aussi le cas en 2010 et 2011,lors du tremblement de terre en Haïti et lorsdu tsunami au Japon. Dans ces cas decatastrophes naturelles, la Fondation Inter-nationale fait appel à tous les Clubs Lions etfinance des camps d’hébergement, descampagnes de vaccination, des projets dereconstruction en récoltant parfois plu-sieurs millions de dollars.Toutefois n’oublions pas que le combat de lapremière heure de la Fondation Internatio-nale des Clubs Lions est la lutte contre lacécité. C’est pourquoi nous avons, dès lacréation de notre Club, participé à la pre-mière campagne internationale Sightfirst /La vue pour tous.Cette dimension de solidarité internationaleexiste bel et bien au sein du Club Lions Ave-nir, même si notre priorité reste notre com-munauté.

Écho : Peut-on dire que le Téléthon, c’est l’une de vos plus belles réussites depuis 1994 ?

Valérie Claireaux : Cela a été pour certainesd’entre nous un engagement de la premièreheure et nous nous y sommes lancées avecune énergie et une conviction sans limites.Le Téléthon a été pour le Club Lions Avenirune belle réussite et cela grâce aussi à l’en-gouement et à la mobilisation de toute lapopulation.Les Saint-Pierrais et les Miquelonnais onttous bien compris que le combat de l’AFMcontre les maladies neuromusculaires, lesmaladies rares, certaines maladies de lapeau, de la vue, etc., ils ont bien comprisque ce combat-là était aussi le leur. Car,malheureusement, nous ne savons pas de

quoi demain sera fait et la maladie peut « frapper » à notre porte à tout moment,dans quelques mois ou dans quelquesannées ! Ce combat est celui de bon nom-bre d’entre nous ; c’est une bataille quenous menons depuis de nombreusesannées, avec au bout du tunnel, bientôt, unegrande victoire. Nous en sommes convain-cues. Même si depuis 2001, le Club LionsAvenir a passé le relais pour les manifesta-tions de terrain, à la Coordination 975, noussommes toujours présentes sur le Centrede Promesses téléphoniques 3637. Et cer-taines, dont je fais partie, poursuivent avecla Coordination 975, cette belle aventureponctuée de moments forts, de rencontresinoubliables et de nombreux souvenirs.

Écho : Peut-on dire que le lionisme, c’est réunir des énergies et des compétences mises au profit de bonnes causes ?

Valérie Claireaux : Bien évidemment. LeLionisme est, en ce qui me concerne, unemanière d’être et de servir au plus prochesa communauté, ou une grande cause. Il faitappel à des compétences et permet aussid’en acquérir de nouvelles.Nous sommes au sein du Club Lions Avenir,toutes différentes. Certaines sont plusmanuelles, d’autres plus administratives,certaines seront plus à l’aise dans telle outelle tâche, d’autres face à telle ou telle obli-gation, mais cette diversité, c’est avant toutune complémentarité, et c’est aussi toutenotre force.

Écho : Rencontrez-vous des difficultés à recruter de nouveaux membres ?

Valérie Claireaux : Oui, c’est chez nous Ladifficulté. Mais c’est aussi le cas, je pense,dans beaucoup d’autres associations. J’aiparticipé aux différents forums organisés

[ vie locale ]Les vingt ans du Club Lions AvenirEntretien avec sa Présidente

Depuis 1994, le Club tient le Centre de Promesses 3637 pour l’AFM

écho des caps n° 1294 • vendredi 18 mai 2012 [13écho des caps n° 1294 • vendredi 18 mai 2012 [13

[ vie locale ]

ces dernières années sur l’Archipel, et lemonde associatif s’essouffle, quoi qu’on endise, même si les associations sont nom-breuses, même si les adhérents sont euxnombreux. On retrouve très souvent les mêmes per-sonnes dans différentes associations. Cha-cun est pris par sa vie familiale, sa vie pro-fessionnelle, ses propres difficultés et sesobligations parfois.Certaines personnes ne se laissent pas detemps à consacrer aux autres, à leur com-munauté. Peut-être sont-elles plus indivi-dualistes qu’avant, à moins qu’elles n’osentpas, je ne sais pas.Et souvent je me demande ce que serait lavie dans cet Archipel, sans ces forces vives,sans ces associations sociales, sportives etculturelles, sans ces bénévoles !

Écho : Assurer la présidence du Club, est-ce un vrai défi ? La tâche est-elle enrichissante ?

Valérie Claireaux : Je ne sais pas si c’est undéfi. C’était et c’est encore aujourd’hui, uneenvie de s’investir un peu plus, d’aller del’avant.Je suis arrivée au Club Lions Avenir, j’avais20 ans, et je m’y suis tout de suite sentie« chez moi ». Mon implication a été immédiate, et monexpérience de membre, puis d’officiel deClub a été très enrichissante. J’ai appris, j’aidonné, je donne encore, et j’ai aussi énor-mément reçu.Cet engagement m’a permis de me sentirutile au sein même de ma communauté, dedécouvrir des gens, de développer des com-pétences, et mettre en place, avec mescollègues, bon nombre d’actions au profit detoute une population.Cet engagement en a, par la suite, suscitébien d’autres.

Écho : La notion d’équipe est-elle primordiale ?

Valérie Claireaux : C’est l’élément essentield’un Club comme le nôtre. À mon avis, sansce sentiment d’appartenance, cela ne peutpas fonctionner.L’esprit d’équipe, la cohésion, le travail col-lectif et la réussite commune sont primor-diaux.C’est aussi pour maintenir cette notiond’équipe que nous nous retrouvons quel-quefois en dehors de nos actions, avec, trèssouvent, les conjoints eux aussi essentielsau fonctionnement de ce Club. Les gens quinous côtoient l’auront noté, sur des actionscomme la Bouquinade ou encore le 14 juil-let, le Club Lions Avenir est très souventdoté, grâce aux conjoints, de « moyenshumains supplémentaires », ô combien,indispensables.

Écho : L’engagement d’un Lion, c’est le don de soi. « Mouiller sa chemise » pour une bonne cause : est-ce le message que vous souhaitez transmettre aux futurs membres du Club Lions Avenir ?

Valérie Claireaux : C’est évident. Le ClubLions Avenir est un Club au sein duquel ilfaut agir, bien avant de paraître. Le tempsoù les Lions étaient exclusivement des nota-bles qui avaient plus tendance à sortir leurchéquier qu’à retrousser leurs manches, estrévolu. Cela existe peut-être encore danscertains clubs en Métropole, moins auCanada, en tout cas pour ceux que jeconnais. Une chose est sûre chez nous, c’estde la disponibilité, de la volonté, et du dyna-misme qu’il faut, avant tout autre chose. Le don de soi est fondamental dans un Clubcomme le nôtre. Notre devise « Nous ser-vons » résume tout notre engagement.

Écho : Comment faire pour intégrer le Club Lions Avenir ? Quelles contraintes cela implique- t-il, pour la recruteuse et pour la nouvelle recrue ?

Valérie Claireaux : La recruteuse, la mar-raine, joue un véritable rôle. Elle a pour mis-sion première d’accompagner la nouvellerecrue, de l’informer et de la guider comptetenu de ses propres acquis et de son expé-rience. Elle doit être disponible pour répon-dre aux interrogations, dynamiser, entourer,et au besoin, rassurer.La phase de « pré-recrutement » a déjàtracé les grandes lignes de cet engagement.Nous avons en effet pour coutume, une foisla candidature présentée aux membres duClub en réunion plénière, d’inviter le futurmembre à nous accompagner sur unepériode de quelques mois avant de luidemander de prendre une décision défini-tive quant à son engagement. L’idée est de lui faire découvrir le Lionisme,notre Club, nos actions de l’intérieur. Il estessentiel pour nous que la personneconcernée sache parfaitement, avant deconfirmer sa volonté de rejoindre cettegrande famille du Lions International, cepour quoi elle s’engage, ce que nous atten-drons d’elle.Ce Lions Club International c’est, enquelques chiffres, 1. 35 million de mem-bres ; 42 000 clubs repartis dans plus de 200pays.Localement, c’est : 18 femmes bénévoles,animées par la même force, les mêmesconvictions, les mêmes objectifs, au servicede toute une communauté.Ce sont aussi des valeurs dont les princi-pales sont l’écoute, la tolérance, l’humilitéet l’altruisme.Melvin Jones, fondateur en 1917 du tout pre-mier Lions Club disait « on ne va pas bienloin si l’on ne fait pas quelque chose pourquelqu’un d’autre ». Le Lionisme est, pourmoi, avant tout autre chose, un véritable donde soi au profit des autres.•

Les vingt ans du Club Lions AvenirEntretien avec sa Présidente

≥ Pour en savoir plus

Les Coordonnées du Club :

Club Lions AvenirBP 4362

SAINT-PIERRETel/Fax 41-41-41

Site internet :www.cheznoo.net/clublionsavenir-spm/

Adresse mél :[email protected]

Des fleurs et un Apéritif dansant pour nos Aînés

[ vie locale ]Les vingt ans du Club Lions AvenirEntretien avec sa Présidente


Michel Doucet, Commissaire Général duTéléthon à Paris de 1987 à 2011, a apportétout son soutien au Club Lions Avenir pourl’organisation logistique et technique del’événement en 1994. À l’occasion du vingtième anniversaire duClub, Michel Doucet a tenu à lui rendre hom-mage à travers l’article qu’il signe cette se-maine et qu’il a intitulé : De la participationdu Club Lions Avenir à « la naissance duTéléthon » dans l’Archipel.

≥ « 20 ans après »

Ce titre emprunté à Alexandre Dumas cor-respond à tout point de vue au but recher-ché par ce texte : raconter l’exploit du ClubLions Avenir qui participe depuis 18 ans àcette Opération Téléthon loin de la Métro-pole.Historiquement, cette naissance du Télé-thon à Saint-Pierre-et-Miquelon a lieu le 3

Mars 1994 ; il résulte d’un appel télépho-nique que m’adresse la Présidente du ClubLions Avenir. Son Club désire créer, organi-ser et tenir un Centre de Promesses et unCentre d’Animation dans le cadre du Télé-thon de décembre 1994. Ce projet, confirmé par courrier daté 4 mars1994, est un beau projet pour ce jeune Clubdont la remise de Charte a eu lieu le 30 mai1992. C’est un beau projet courageux qui re-pose aussi sur un bel engagement sur l’Ave-nir. Bel engagement conforme à notre devise « SERVIR ».Le 11 mars 1994, après une réunion avecAntoine Tchernia, le Directeur Général Ad-joint de l’AFM, l’accord pour la création duCentre de Promesses de dons 3637 à Saint-Pierre-et-Miquelon est donné. Il est trans-mis le jour même à la Secrétaire du Club. Ce Centre fonctionnera les 2, 3 et 4 décem-bre 1994 dans le cadre du 8e Téléthon.

Je passe les longues et nombreuses étapestechniques et administratives qui ont permisd’aboutir à la création du premier Centre dePromesses dans l’Archipel parallèlement àla création d’un Centre d’Animation en dé-cembre 1994 mais sachez que les équipesde l’AFM, quels que soient leurs domainesd’intervention, étaient mobilisées pour as-surer le soutien logistique garant du succèsde cette première Opération Téléthon. Le Gouverneur Lion des Antilles, Jean-YvesRobert, est informé de cet événement et toutle programme d’animation présenté par leClub Lions Avenir lui est communiqué ainsique le rôle de RFO Saint-Pierre-et-Miquelonpour la couverture de l’événement dans l’Ar-chipel en Télévision et en Radio. Notez que le Centre de Promesses de l’Ar-chipel fera partie du dispositif national des16 CP 3637 lors du Téléthon 1994. C’est unremarquable outil de communication pour leClub.

Les vingt ans du ClubL’aventure

Parmi les actions de grande envergure dont peut s’enorgueillir le Club Lions Avenir, c’est bien d’avoir fait naître l’aventure Téléthon dans l’Archipel en 1994. Le défi était de taille ! Les membres du Club ont su le relever avec le succès que l’on sait avec, bien évidemment, l’adhésion totale et entièrede la population.

Lions AvenirTéléthon

1994 : L’équipe du Club Lions Avenir du 1er TéléthonMichel Doucet

[ vie locale ]

Les vingt ans du ClubL’aventure

Le 13 octobre 1994, les consignes tech-niques de France Télécom concernant lesappels téléphoniques 3637 (réception,transmission, contrôle….) et les relationsavec les Télécoms des Antilles sont affinéesde même que les liaisons avec le PC Géné-ral Téléthon de Paris.Le 22 novembre, nous finalisons le disposi-tif de liaison téléphonique et télématique duTéléthon 94 et nous actons les règles desécurité obligatoires dans les Centres dePromesses.Ce long et méthodique travail de prépara-tion de ce jeune Club, présent dans le Lio-nisme depuis 1992, va subir l’épreuve du feu« Téléthon » les 2,3 et 4 décembre 1994 pen-dant 30 heures non-stop sur deux plans :• Le Centre de Promesses 3637.• Le Centre d’Animation.

≥ « Des résultats inespérés »

Le résultat Centre de Promesses soit 38 267euros dépassera toutes les prévisions éta-blies en novembre 1994 (23 000 euros) por-tant exclusivement sur le 3637. S’agissant du Centre d’Animation, comptetenu de la nouveauté de l’événement,aucune estimation n’avait pu être établie ; lecompteur explosera avec 37 950 eurosrécoltés ; au total, pour sa première partici-pation, l’Archipel enregistrera un résultatfinal de 76 217 euros. 18 ans plus tard, les sommes récoltéesdemeurent très importantes avec un résul-tat final de 86 177 euros pour le dernierTéléthon de décembre 2011. En 2012, leClub Lions Avenir de Saint-Pierre-et-Mique-lon est toujours partenaire du Téléthon etles brillants résultats obtenus dans l’Archi-pel ont permis à l’AFM de lutter efficace-ment contre les maladies génétiques, deremporter les premières victoires et demettre au point les premiers médicamentsen 2012. Pour commencer à répondre à l’at-tente des malades !BRAVO ! Un grand BRAVO donc aux membres duClub Lions Avenir qui ont initié cette actionen faveur du Téléthon ; BRAVO de l’avoirréussie, de la faire perdurer. BRAVO à vousd’être les ARTISANS de cette réussite ausein du Lionisme.Alors que ce Club fête ses 20 ans d’exis-tence, il était utile de rappeler la genèse decette Opération Téléthon dans laquelle ils’est volontairement engagé, il y a 18 ans. Il est aussi important pour moi de soulignerà sa juste valeur, d’une part, le travail et lagénérosité de l’engagement de ce ClubLions Avenir, et d’autre part, les résultatsqu’ils obtiennent ! Bon anniversaire et merci à eux ! Michel DoucetCommissaire Général du Téléthon de 1987 à 2011.

Lions AvenirTéléthon

1994 : 30 heures de création artistique

1994 : Le premier défi de 30 heures de rame

1994 : Plus de 76 000 euros récoltés au profit de l’AFM



« Une tournée dans des conditions exceptionnelles de chaleurhumaine et de rencontres », raconte Henri Lafitte. À Saint-Malo,pour l’Association Mémoires des Terres-Neuvas, présidée par Lio-nel Martin, intensité et émotions étaient au rendez-vous. « J’en suisencore tout retourné, à revoir ces visages burinés, larmes aux yeuxà l’écoute de Mathurin, fils de calfat, La belle de l’Étoile et Le trois-mâts de l’errance. » D’autres temps forts ! « On m’a fait cadeau d’untableau représentant le dernier trois-mâts venu sur les Bancs deTerre-Neuve, peint par un capitaine de pêche, Victor Horel, qui medisait être transporté tous les jours, dans ses souvenirs, sur lesBancs de Terre-Neuve. » Grand moment au Bono, dans le Morbi-han, scène partagée avec une chorale, Du vent dans les Voiles,chantant des chants de marins, soutenus par l’accordéon diato-nique. « J’ai vécu aussi une rencontre très forte chez un capitaine depêche, Daniel Jacob, venu à Saint-Pierre en 1967, aux commandesdu Pierre Vidal, séjour forcé de 5 semaines à cause d’une avarie. »Mathurin, fils de calfat a provoqué là aussi des larmes de souve-nirs. Ce vendredi 18 mai, il sera à Pont-Scorff, accompagné parJean-Claude Mahé à la guitare. Le journal La quinzaine littérairenuméro 1060 fait mention en 4e de couverture de sa participation le21 mai prochain avec l’écrivain Alexis Gloaguen à la Soirée Outre-mer, spéciale Saint-Pierre-et-Miquelon (Librairie Orphie, 15 rueVictor Cousin 75005 Paris - M° Cluny ou Luxembourg). Alexis « lirades extraits des Veuves de verre (Éditions Maurice Nadeau, 2010)et de La Chambre de veille (Éditions Maurice Nadeau , 2012), sondernier roman, en alternance avec l’auteur/compositeur/interprèteHenri Lafitte qui chantera Saint-Pierre-et-Miquelon. L’un et l’autreliront des extraits de Outremers – Trois océans en poésie (ÉditionsBruno Doucey) ». • J.-C. L’Espagnol

Henri LafitteUne tournée exceptionnelle !

≥ culture

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L’année dernière la Chorale et l’Ensemble Vocal du Collège Saint-Christophe avaient apporté leur soutien financier à l’AssociationJason en proposant un spectacle. Samedi prochain, les enfantsremonteront sur scène pour aider cette fois-ci l’Association for theRehabilitation of the Brain Injured à Calgary (Canada) qui accueilleGuillaume Claireaux, accidenté de la route en décembre 2010. Les chants seront accompagnés au piano par Marine Bombardieravec la participation d’Enora Moullec à la harpe et l’interprétationexceptionnelle d’un chant avec le Brise-Glace Orchestra. L’entrée est libre et la recette du concert sera intégralement rever-sée à l’association. • Samedi 26 mai à 20 heures 45 dans la sallede théâtre du Centre Culturel et Sportif • J.-C. L’Espagnol

Heure de chantToujours pour la bonne cause…

≥ spectacle

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La Direction des Territoires, de l’Alimentation et de la Mer communique :

1 - Une consultation est lancée dans l’Archipel pour destravaux de remplacement du tablier du pont desGodiches à Miquelon.

Les entreprises intéressées pourront se procurer le dos-sier à l’accueil de la DTAM, tous les jours ouvrables de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 (15 h 30 le ven-dredi).

Les offres devront parvenir au secrétariat du Conseil Ter-ritorial pour le 4 juin 2012 à 16 h au plus tard.

2 - Une consultation est lancée dans l’Archipel pour destravaux de consolidation des accotements de la digue duBarachois à Saint-Pierre.

Les entreprises intéressées pourront se procurer le dos-sier à l’accueil de la DTAM, tous les jours ouvrables de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 (15 h 30 le ven-dredi).

Les offres devront parvenir au secrétariat du Conseil Ter-ritorial pour le 4 juin 2012 à 16 h au plus tard.

≥ DTAM • AVIS DE CONSULTATIONS

Pharmaciesde gardedu lundi 14 mai. 9 hau lundi 21 mai. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

du lundi 21 mai. 9 hau lundi 28 mai. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

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1294 Sudoku grille 1294

Niveau expert

Solution du n° 1293 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1294 • niveau : expert

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1294 Sudoku solution 1293

Niveau difficile

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appelsd’urgence


Le JEUDI 24 mai à 20 heures 30D’Anne Fontaine, avec Isabelle Huppert et Benoît Poelvoorde.

Cinéma

L’histoire :« Elle habite avec son fils et son mari en face du Luxembourg…Il habite seul avec son fils à l’arrière d’une camionnette. Elle abac + 7… Il a failli faire 7 ans de prison. Elle tutoie le ministre dela culture… Il tutoie toutes les bouteilles d’alcool qu’il rencontre.Ils ne se ressemblent pas du tout… et se supportent encoremoins. D’ailleurs, ils n’auraient jamais dû se rencontrer. Maisleurs enfants, eux, sont inséparables… »

La presse en parlePour Elle : « Une très bonne comédie française bien écrite, ryth-mée, et surtout interprétée avec un plaisir palpable par lesacteurs. »

Voir la vie en grand…Si Anne Fontaine, la réalisatrice, et Isabelle Huppert, l’actrice,ont peu tâté de la comédie dans leurs carrières respectives, l’en-vie, pourtant, était là depuis longtemps. Si on retrouve les thèmesforts du cinéma d’Anne Fontaine, ils sont ici traités avec plus delégèreté. Le choc des contraires, l’amour de l’art et des rencon-tres. Des rencontres d’acteurs aussi car c’est la première foisqu’Isabelle Huppert tourne avec André Dussollier et avec BenoîtPoelvoorde. Ce dernier, lors de leur premier entretien, est restésous le charme de l’actrice ne pouvant même pas dire un mot,c’est dire si le tournage s’est déroulé de façon idyllique. La comé-dienne en parle avec joie : « Ce fut une expérience infinimentplaisante. On s’est beaucoup amusés sur le tournage. Son rire(à Benoît) est généreux, il n’exclut jamais l’autre ». Virginie Efirafait figure de jeune actrice aux côtés des ces monstres sacrésmais ne fait pas figuration, tant la comédienne irradie de sabonne humeur communicative et de sa joie de vivre. Pour déguster une comédie subtile, ironique et tendre, pourapprécier des comédiens qui s’en donnent à cœur joie et pour…voir la vie en grand ! • Cédric Lebailly

voir la vie en grand présente

Agenda des maréesMai 2012

Les jours croissent de 1 heure 22 minutes

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 19 - St Yves02:52 14:47 08:57 21:20

Dimanche 20 - St Bernardin- Nouvelle Lune03:28 15:23 09:37 22:00

Lundi 21 - St Constantin - Marée : 7704:03 15:58 10:16 22:39

Mardi 22 - Ste Rita - St Émile 04:38 16:34 10:55 23:17

Mercredi 23 - St Didier05:13 17:10 11:33 23:56

Jeudi 24 - St Donatien - St Maël05:50 17:49 12:13

Vendredi 25- Ste Sophie06:29 18:31 00:36 12:56

Samedi 26- St Beranger07:12 19:19 01:20 13:42

Dimanche 27- St Augustin de C - PENTECÔTE08:01 20:14 02:08 14:34

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≥ Conseil Territorial Appel à la concurrence

≥ SODÉPAR Appel à la Concurrence

≥ Avis de changement de régime matrimonial

* Le Conseil Territorial communique :Un appel d’offres est lancé (article 28 du CMP) pour la réalisation d’une prestation de servicepour la Collectivité. L’objet du marché est la pêche des coquilles Saint-Jacques semées lorsde la campagne 2007, l’embarquement d’observateurs et la livraison de ces coquilles à uneusine de traitement de Miquelon. Le candidat doit proposer un prix pour effectuer cette pêcheet la livrer. Il devra embarquer un observateur désigné par la Collectivité. La drague à utiliserpourra être mise à disposition par IFREMER.Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier à l’accueil du Conseil Territorialà Saint Pierre et à Miquelon tous les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h.Les renseignements peuvent être obtenus à la Collectivité Territoriale ou à l’IFREMER.Les offres devront parvenir au Conseil Territorial avant le 29 mai 2012 à 12 h (heure de SaintPierre et Miquelon).

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre

Site internet www.mairie-stpierre.fr

Fondateur Albert Pen (Février 1982)

Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux

Codirecteur Claude Arrossaména

Rédacteur en chefDidier Gil : 05 08 41 10 91

JournalisteJean-Louis Mahé : 05 08 41 10 92

Secrétaire de rédaction et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90

InfographistesSteve Yon et

Jean-Christophe L’Espagnol

05 08 41 10 95

Impression Yannis Lepape :

05 08 41 10 93 — 05 08 41 10 94

PhotographesJean-Christophe L’Espagnol

(J.-C. L’E.) [email protected]

Jean-Luc Drake

(J.-L. D.) [email protected]

Dessins d’actualitéBenoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps Hebdo,

rue Georges Daguerre • BP 4213 •

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Tirage 3 300 exemplaires

Commission paritaire numéro 68511

Numéros utiles* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverturedes bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuventaussi vous être utiles, notammenten cas d’urgence.

[ Fourrière ]Service Fourrière :55 19 75

Ville de Saint-Pierre

Fourrière

Mairie standard : 41 10 50Mairie télécopie : 41 43 13Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65Pôle bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18Traitement des eaux :55 80 61

* La Sodépar communique :La Sodépar lance une consultation pour un marché privé de maîtrise d’œuvre. La missionconcerne la mise en place d’un réseau de chauffage à Saint-Pierre.Les candidats intéressés sont invités à retirer un dossier auprès de la Sodépar, du lundi aujeudi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Clôture des réceptions des candidatures le 15 juin2012 à 12 heures dernier délai.

* Suivant acte reçu par Me Claude L’Espagnol, Greffier Notaire à Saint-Pierre et Miquelonle 3 mai 2012, il a été procédé au changement de régime matrimonial ci-après, savoir :• Informations concernant les époux : M. BOYER Jacques, Marcel - Mme LEROUX Anne-Marie, Noëlla, Rita - Domiciliés à Saint-Pierre (97500) Rue de Paris - Mariés à la Mairie deSaint-Pierre (97500) le 13 juillet 1974 - Régime matrimonial d’origine : régime légal de la com-munauté de biens réduite aux acquêts.• Informations concernant la modification de régime matrimonial : Modification opérée :adoption du régime conventionnel de la communauté universelle avec stipulation d’une clauseattribuant la totalité de la communauté au survivant des époux.• Greffier Notaire rédacteur de l’acte : Me. Claude L’Espagnol.• Informations concernant les oppositions : Les oppositions, s’il y a lieu, seront adressées,dans les trois mois de la date de parution du présent avis, par lettre recommandée avecdemande d’avis de réception ou par exploit d’huissier de justice auprès de : Me. Claude L’Es-pagnol, Greffier Notaire à Saint-Pierre et Miquelon, 14 rue Émile Sasco, B.P. 4215 – Saint-Pierre – 97500 Saint-Pierre et Miquelon.Pour avis et mention, Me Claude L’Espagnol

* Deux informations sportives de dernière heure nous ont été confirmées ce lundi.• TAEKWONDO – Quatre jeunes du « Pré Pôle Espoir » – créé en janvier 2011 –, deux filles etdeux garçons âgés de 10 ans, participeront ces 19 et 20 mai à Orléans à la Coupe de FranceBenjamins-Minimes, à laquelle plus de 600 compétiteurs sont inscrits. Ils combattront dansla catégorie des benjamins ce dimanche 20 mai. Ils seront accompagnés par Michel Abrahamet Corinne Guibert. Plus de 600 compétiteurs sont inscrits sur les deux journées. Il s’agit de :Elisa Ceccheti (- 29 kg) - Océane Urtizbéréa (- 33 kg) - Axel Lapaix (- 30 kg) et Satya Pannier(- 33 kg). Ils auront le plaisir de retrouver sur place Claire Guibert et Bénédicte Siosse, mem-bres du Pôle France de Taekwondo d’Aix-en-Provence.• VOLLEY-BALL – La Ligue de Volley-ball de Saint-Pierre et Miquelon organise son tradition-nel « Tournoi à 4 » de fin de saison le samedi 26 mai en après-midi. Le tournoi se dérouleraau Centre Culturel et Sportif, de13 h à 20 h. Deux séries sont proposées : Compétition et Loi-sir ; 4 joueurs minimum par équipe (15 ans minimum) ; 2 joueurs compétition de 2011/2012maximum dans une équipe loisir ; inscriptions: 5 euros par joueur ; le tournoi sera limité à 12équipes. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au mercredi 23 mai à 21 h, au 41 22 35 (laisserun message) ou à [email protected] : donner le nom de l’équipe et le mél du capi-taine. • D. Gil

≥Brèves sportives Dernière heure

[ partenaires de la semaine]

Il faut qu’onparle de Kevin

Lionel ShriverÉditions Belfond

RomanKevin est un de ces adoles-

cents américains qui, un jourdans leur lycée, tuent camarades

et professeurs. Sa mère, Eva écritdes lettres à son ex-mari pour

essayer de comprendre le parcours de leur fils, de sonenfance à ce monstre qu’il est devenu. Enfant difficile, Kevinrejette sa mère qui, elle, regrette sa vie indépendante, sousles yeux du père persuadé qu’elle n’aime pas leur fils. À lanaissance d’une petite sœur très câline, le climat familial sedétériore encore plus.Un portrait noir de la famille, de l’amour maternel et de lasociété américaine. •

Tout ça pour quoi ?Lionel Shriver

Éditions BelfondRoman

À la veille de réaliser le rêve de savie, aller vivre à Zanzibar, seul ou

avec sa famille, Shep apprend que safemme est atteinte d’un cancer. Ayant

vendu l’entreprise qu’il avait créée pourpartir plusieurs années auparavant, il

continue pourtant d’y travailler commeemployé. Il faut dire qu’en plus de sa femme et de sesenfants, il entretient aussi son père et sa sœur. Jackson sonmeilleur ami est le père d’une adolescente atteinte d’unemaladie génétique rare.À travers l’histoire de ces deux familles, ce livre est une cri-tique au vitriol du système de santé américain. •

•••Rubrique animée par Josée Gautier

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-PierreSite : http://www.biblispm.com

Tél : 05 08 41 31 99 • Fax : 05 08 41 71 40E-mail : [email protected]


Fête des Mères le 3 juin

• La « Classique » nature : 19,95 € le litre• 6 saveurs, Citron – Pêche – PoireMandarine, Vanille, Poivre : 22,70 € le litre

CIA, 7 rue Albert Briand – 41 47 97.L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

ABSOLUTLa vodka suédoise

Voyage pédagogique à Terre-Neuve-et-LabradorUn concert pour financer le projet des 4e du Collège Saint-Christophe

≥ Spectacle

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Echo des Caps n°1294

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