Rapport de stage 2011

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RAPPORT DE STAGE MOLO ARQUITECTURA VALPARAISO, CHILI DIANEBURINDESROZIERS ENSNP2011,3EANNEE

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Rapport de stage, 2mois et demi à MOLO arquitectura, Valparaiso, Chili 3e année à l'ENSNP

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RAPPORT DE STAGE

MOLO ARQUITECTURAVALPARAISO, CHILI

DIANE BURIN DES ROZIERS

ENSNP 2011, 3E ANNEE

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SOMMAIRE

Introduc

tion

Le ChiLi Carte d’identité Histoire Climat Végétation

VaLparaiso Premières impressions La ville et ses caractéristiques Un patrimoine, los Ascensores

MoLo arquiteCtura L’agence L’équipe La méthode Les projets en cours

Notre traVaiL Los ascensores, las Cañas Qintero, un parc naturel dans une zone indutrielle écologique Tunquen, une maquette Analyse urbaine, Valparaiso Concours international, Helsinki

Conclusi

on

Remercie

ments

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INTRODUCTION

Dans le cadre de ma 3e année à l’école du paysage (ENSNP), un stage de

10 semaines en agence est requis.Je pars pour Valparaiso dans un bureau d’architecture, MOLO arquitectura.

Mais avant l’agence, la ville elle même est déjà un terrain d’apprentissage et de nou-veautés. Inscrit au patrimoine de l’UNESCO, Valparaiso est riche et regorge de surprises, aussi bien artistiques, qu’architecturales ou culturelles.Fortuitement, l’agence où je réalise mon stage, en particuliers Daniel Morales, l’ar-chitecte en chef et mon maître de stage est sensible aux questions de valorisation et protection du patrimoine. Dans son travail, cela se fait ressentir. En effet, il privilégie d’abord l’existant et attache une grande importance au tissu urbain et à l’intégration du projet, afin de ne pas destructuré le site dans lequel il s’implante.Ainsi, j’aurai travaillé sur trois sujets en particulier que je développerai au cours de ce dossier. Mon travail a consisté à l’analyse de site et la proposition d’aménagements. L’objectif principal étant de donner à voir, de communiquer et de présenter diffé-rentes possibilités, scénari.

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LE CHILICarte d’ideNtité

- Population : 16,3 millions d’habitants. La population urbaine est de 84 %. Les métis (In-diens et Européens) représentent 66 % de la population chilienne totale, les Européens 26 %, les

Indiens 6 %, les autres 2 %.

- Superficie : 756 096 km² (et plus de 4 000 km de côtes).- Capitale : Santiago (5,9 millions d’habitants).- Langues : l’espagnol est la langue officielle.- Religion : catholiques (77 %).- Monnaie : peso.

- Régime politique : démocratie présidentielle.- Chef d’État : Sebastián Piñera (élu en janvier 2010 ; premier président de droite depuis la chute de Pinochet)

- Ressources : le cuivre (1er producteur mondial) et les produits miniers (or, argent, fer), l’agricul-ture et l’industrie agroalimentaire, la pêche (3e rang mondial, 2e pour le saumon), et également le bois et la cellulose. - Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : le parc de Rapa Nui (1995) à l’île de Pâques, les églises de l’île de Chiloé (2000), le quartier historique de la ville portuaire de Valparaíso (2003) et les usines de salpêtre de Humberstone et Santa Laura (2005) près de Iquique.

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Valparai

so

Santiago

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LE CHILIhistoire

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L’explorateur portugais Fernand de Magellan fut le premier Européen à visiter

l’actuel Chili en débarquant sur l’île Chiloé lors de son périple en 1520. La région fut alors ap-pelée Tchili, du nom des indigènes qui la peu-plaient et qui signifie en indien «neige». À cette époque, toute la zone au sud du fleuve Rapel était habitée par les Mapuches (appartenant au groupe des Araucans), peuple indien doté d’une rare habileté au combat.

C’est à partir de 1535, fin de la conquête espa-gnole du Pérou par Francisco Pizarro, que l’un de ses capitaines, Diego de Almagro, entama la conquête des terres situées au sud de Cuzco. Pedro de Valdivia, envoyé par Charles Quint, conduisit une seconde expédition à travers le sud du Chili en 1540.

Malgré une farouche résistance des Mapuches, Valdivia parvint à établir plusieurs colonies, dont Santiago de la Nouvelle Estrémadure en 1541, Concepción en 1550 et Valdivia en 1552. Mais en 1554, les Mapuches organisèrent un soulève-ment général, massacrant Valdivia et nombre de ses compagnon. Les Mapuches furent la seule grande tribu indienne à résister aux assauts des Espagnols. Les combats ne cessèrent que vers

la fin du XIXe siècle.

En 1557, l’Espagne, par l’intermé-diaire d’un gouverneur, prit possession du

territoire chilien. Le développement du pays fut lent. L’agriculture dans la Vallée centrale était la principale activité.

L’indépendance du ChiliLes premières idées nationalistes prônant l’in-dépendance chilienne remontent au XVIIIe siècle. Les royalistes, d’un côté, et les patriotes, de l’autre. Leurs combats aboutirent à une première victoire en 1810, date à laquelle, avec d’autres colonies espagnoles, le pays rompit tout lien politique avec l’Espagne. Bien qu’of-ficiellement indépendant de l’Espagne dès cet instant, le Chili resta en guérilla contre les troupes espagnoles envoyées du Pérou, qui en-treprirent une reconquête de 1814 à 1817.

Le 12 février 1817, la défaite d’une armée roya-liste à la bataille de Chacabuco mit un terme au contrôle des Espagnols sur le nord du Chili.

Un an plus tard, le 12 février 1818, le Chili pro-clama son indépendance.Mais ce n’est qu’en 1826 qu’elles furent définitivement chassées du pays.

La république, instaurée en vertu d’une constitution libérale, fut proclamée à

l’instigation de Ramón Freire. Mais les rivalités entre les nombreux partis politiques semèrent l’anarchie jusqu’en 1830.Sous le gouvernement conservateur, la politique extérieure du Chili fut marquée par une série de conflits larvés avec les pays voisins, d’abord avec le Pérou et la Bolivie en 1839 (bataille de Yungay), puis avec l’Argentine en 1843. Ce dernier conflit prit fin en 1881 après avoir failli, à plusieurs reprises, dégénérer en guerre ouverte.

Par la suite, le Chili entreprit l’exploitation des riches gisements de nitrate dans le désert d’Ata-cama. Rejetant les prétentions de la Bolivie sur ce territoire, en février 1879, l’armée chilienne envahit le port bolivien d’Antofagasta. Deux mois plus tard, le Pérou, allié à la Bolivie, déclara la guerre au Chili, l’entraînant dans la guerre du Pacifique. Vainqueur de ce conflit en 1883, le Chili agrandit considérablement son territoire en annexant la province bolivienne d’Antofa-gasta et la province péruvienne de Tarapacá. Le Pérou lui céda également Tacna et Arica, au nord du désert d’Atacama.

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LE CHILIhistoire

Retour vers la Démocratie

Le 10 mars 1998, le général Pinochet quitte le commandement de l’armée de terre pour entrer dans un climat hostile au Sénat et y occuper un siège à vie. Ensuite, une grave crise interne est provoquée par l’arrestation du général Pinochet par la police britannique, le 16 octobre 1998. Le juge espagnol Baltasar Garzón réclame l’ex-tradition vers l’Espagne de l’ancien chef de la Junte militaire, afin de le juger pour des délits de « génocides », « tortures » et « disparitions » commis pendant la dictature. Le 16 janvier 2000, Ricardo Lagos, candidat de la Concertation démocratique, coalition de centre-gauche au pouvoir depuis dix ans, est élu pré-sident du Chili avec 51,3 %des suffrages. C’est le premier président socialiste du Chili depuis Salvador Allende. Il se prononce en faveur d’un jugement d’Augusto Pinochet à son retour au Chili.

En 2006, les élections présidentielles confortent les socialistes, et pour la première fois dans l’histoire de l’Amérique du Sud, une femme est élue présidente, Michelle Bachelet.

Le Chili entra alors dans une longue période de paix et de reconstruction.

Puis, après maints coups d’État et changements de gouvernements, les partis centristes et les partis de droite dirigèrent le paysà partir de 1938.En 1953, le peuple manifesta son hostilité aux partis traditionnels en élisant le général Carlos Ibáñez, soutenu par le Parti agraire-travailliste.À l’approche de l’élection présidentielle de 1970, l’opposition de gauche s’unit pour former l’Unité populaire et désigna Salvador Allende Gossens comme candidat, avec le soutien du célèbre romancier chilien Pablo Neruda. Allende devint alors le premier président élu sur un programme socialiste dans un pays non com-muniste.Cependant, l’opposition ne resta pas inactive et, dès 1972, organisa des mouvements de pa-nique. Les conditions se détériorèrent en 1973.

La dictature du Général Pinochet

Le 11 septembre 1973, les militaires s’emparè-rent du pouvoir, et le président Allende trouva la mort lors de l’assaut du palais présidentiel par l’armée.C’est le général Augusto Pinochet Ugarte qui en prit la tête et adopta, en juillet 1974, le titre de «chef suprême de la nation». Aussitôt, il suspen-dit la Constitution, dissolut le Parlement, imposa la censure absolue et interdit tous les partis politiques. Il lança par ailleurs le pays dans une campagne de terreur contre la gauche et de répression sanglante. Des milliers de personnes furent arrêtées. Beaucoup furent exécutées, torturées ou durent s’exiler, tandis que d’autres furent longuement emprisonnées ou «disparu-rent».En décembre 1989, le Chili connut le premier scrutin présidentiel organisé depuis dix-neuf ans. L’élection donna la majorité au candidat démocrate-chrétien Patricio Aylwin.Les élections municipales de juin 1992 renforcè-rent la victoire des démocrates-chrétiens.

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CLiMatLE CHILI

L’extension en latitude du Chili, du 17e au 56e degré de latitude sud, explique la

diversité des climats.

On distingue trois régions climatiques : le Nord, de type aride, le Centre, de type méditerranéen, et le Sud, de type tempéré océanique. D’une façon générale, compte tenu de la faible largeur du pays, les températures sont modérées par les influences océaniques. L’autre trait marquant des climats chiliens est l’altitude.En effet, dans les Andes, les températures bais-sent d’un degré environ pour chaque tranche de 150 m d’altitude. Le Nord est presque partout désertique et constitue l’un des déserts les plus arides au monde. Mais la présence au large du courant froid du Pérou, dit courant de Hum-boldt, et l’altitude modèrent les températures. La pluviosité augmente en allant vers le sud, et le centre, qui connaît un climat de type méditer-ranéen.

Dans cette région, il pleut surtout de mai jusqu’en juillet, et les précipitations

annuelles moyennes sont de 360 mm à San-tiago et de 12,7 mm à Antofagasta. Les hivers y sont doux et les étés relativement frais. Les moyennes de janvier à Antofagasta et à Santia-go sont respectivement de 20,6 °C et 19,5 °C. La moyenne de juillet s’élève à 14 °C à Antofagasta et à 8 °C à Santiago. Le Sud est plus humide et froid. Dans cette région méridionale, la pluvio-métrie est régulière tout au long de l’année. Les précipitations maximales sont de l’ordre de 5 080 mm dans la zone du détroit de Magel-lan. La température moyenne annuelle à Punta Arenas, à l’extrémité sud, est 6,1 °C. Dans cette région, tempêtes et cyclones sont fréquents.

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VégétatioNLE CHILI

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En dépit des latitudes étendues que couvre le Chili, la vie végétale y est moins

variée qu’ailleurs en Amérique du sud. Cela s’explique par le fait que le climat, relativement frais, ne permet pas la prolifération d’aussi nombreuses espèces. Une autre raison fon-damentale de ce phénomène tient à ce que la chaîne andine et le désert aride du nord du pays constituent des barrières efficaces à la mi-gration des espèces depuis les pays voisins.

La végétation du désert septentrional est adap-tée au climat très sec et aux sols salins qui caractérisent cette région. Le tamarugo, une variété épineuse d’acacia, vit très bien dans le désert intérieur, tandis que les brumes côtières contribuent à la subsistance de plusieurs varié-tés de cactus, d’arbustes et de ronces. Sur les hauts plateaux du nord, dans les régions situées près de la frontière bolivienne, des herbes sau-vages telles que la llareta, l’ichu et la tola ser-vent à nourrir les troupeaux de lamas, et leszones semi-arides du centre nord du Chili accueillent des cactus de même que certaines essences de feuillus et d’arbustes.

Certaines portions du centre du Chili sont couvertes d’une végétation désignée

sous le nom de matorral, composée d’un mé-lange de massifs de feuillus, d’arbustes, de cactus et d’herbes, cependant qu’au sud de la rivière Bio-Bio les forêts de conifères et d’arbres à feuilles caduques sont plus communes. Une grande partie de cette couverture forestière a cependant été détruite. Les espèces les plus distinctives comprennent le cèdre rauli et le hêtre roble, de même que certaines variétés de lauriers et d’arbustes à feuillage persistant. Les versants des Andes se garnissent en outre de denses massifs de pins chiliens, une essence qu’on ne trouve que rarement ailleurs.Dans la région des lacs, et plus au sud, subsis-tent des forêts humides de hêtres de l’Antarc-tique, de cèdres chiliens, d’alerces géants et de diverses autres espèces. Dans le sud de la Patagonie et à la Terre de feu, où les étés sont courts et frais, la végétation se fait plus discrète et se compose en grande partie de hêtre mé-ridionaux nains et d’herbes propres aux pâtu-rages des ovins et des bovins.

REGION des LACSFitzroya cupressoides,

Acerle

CENTREla Matorral

DESERTProsopis tamarugo

Tamarugo

PLATEAU du NORDAzorella compacta

Llareta

PLATEAU du NORDStipa Ichu

Ichu

REGION des LACSNothofagus antarctica,

Hêtre de l’Antarctique

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VALPOESIE

, MI AMOR

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preMières iMpressioNsVALPARAISO

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N’ayant posé un piedà Valparaiso jusque là, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Je n’avais jamais entendu parler de cette ville qui est pourtant inscrite à l’UNESCO en raison du témoignage exception-nel qu’elle constitue de la première phase de mondialisation à la fin du XIXe siècle, lorsqu’elle devint le premier port de commerce sur les voies maritimes de la côte pacifique de l’Amé-rique du Sud.J’ai donc attéri à Valparaiso complètement par hasard. Lorsque j’ai su que je partais pour cette destination je me suis renseignée, j’en ai parlé autour de moi. Je me suis rendu compte que Valparaiso avait une histoire particulière, un pa-trimoine fort, qu’elle était même une référence architecturale et historique.Mais je voulais me faire ma propre opinion même si j’avais déjà reçu des échos «magiques» de la chose, du moins c’est ce que tout le monde vous dit. Je ne me rendais pas encore compte alors que j’allais arriver dans un enche-vêtrement de maisons, de couleurs et d’esca-liers...

Dès les premiers pas, hors du terminal de bus, mon regard se perd vers les hauteurs et cet amoncellement de maisons. Ma première question: Comment ne sont-elles pas encore tombées les unes sur les autres? Je repense au tremblement de terre de février. Mon regard est tellement tourné vers les collines qui encerclent la ville que je manque de me faire écraser plusieurs fois. En effet la deuxième caractéristique qui me frappe ensuite, c’est la place que prend la voi-ture. Vous avez intérêt à anticiper votre temps de passage en traversant car elles ne s’arrêtent pas. Mais elles klaxonneront de toute façon!

En marchant vers l’auberge de jeunesse - car on ne prend pas le bus dès son arrivée tout de même! - je me rend compte que j’aurais préféré le prendre. Pas étonnant que je regarde en l’air depuis le début, il va falloir grimper une rue dont la pente avoisine les 35%. C’est la troi-sième caractéristique de Valparaiso, les rues que l’on emprunte presque à genoux en marchant sur les mains et les trottoirs hauts de plus de 90cm pour rattraper la pente.

D’un pas plus léger,après avoir déposer les sacs et repris notre res-piration pendant la nuit, une promenade dans les rues de Valparaiso s’impose. C’est alors que la quatrième caractéristique me saute aux yeux. Cette ville est un tableau dont les murs sont la toile. Des dessins partout, de tout et de rien, des couleurs, des mots, des affiches, des logos, des animaux, des mosaïques et des artistes à chaque coins de rue. Un musée à ciel ouvert!Je découvrirai par la suite qu’il existe quelques rues particulières vers le cerro Bellavista qui ont cette dénomination. Mais le reste de la ville la mérite tout autant bien que ce ne soit que des artistes anonymes.

Mon premier regard sur cette ville m’entraine à me renseigner d’autant plus sur sa formation, sa population, sa culture... Et je suis sûre de ne pas être déçue!

A gauche «El Plan» dans la nuit

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La ViLLe et ses CaraCtéristiquesVALPARAISO

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El Plan et les CerrosValparaiso offre un exemple de développe-ment urbain et architectural de la fin du XIXe siècle en Amérique latine. Dans son cadre natu-rel en forme d’amphithéâtre, la ville se caracté-rise par un tissu urbain vernaculaire adapté aux collines (les Cerros), en contraste avec le dessin géométrique employé en plaine (el Plan), et présente une unité formelle. Le site a été découvert par Juan de Saavedra en 1536, et la cité fondée par Pedro de Valdivia en 1544 ; il fut nommé premier port de la nation en 1554. En 1730, après un désastreux tremble-ment de terre, ses habitants furent contraints à se déplacer sur les collines, ce qui contribua à forger la physionomie caractéristique de la ville.On en trouve 42 qui encerclent el Plan et qui offrent des points de vue sur le Pacifique, le port, le long de la côte jusqu’à Viña del Mar, et cet entremêlement de maisons jaunes, rouges ou bleues.

Le portC’était également le port colonial le plus im-portant d’Amérique du sud.Dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, l’activité portuaire du site augmenta fortement. C’est de là que partaient le vin, le cuir et le fromage qui étaient envoyés au Pérou. Plusieurs navires en provenance de la métropole s’y arrêtaient aussi.En 1730, on y comptait 100 maisons et 4 églises. Avec l’indépendance du Chili et la nouvelle li-berté de commerce, Valparaíso devint le port le plus important de la nouvelle nation et l’escale obligée pour les navires allant de l’Atlantique au Pacifique via le détroit de Magellan. Au cours des années 1820, l’un des principaux négociants de la ville était un Français, Henry DuBern. Le port entra en déclin avec la construction du canal de Panamá.Mais les ruelles des Cerros restent hantés par les fantômes des matelots qui venaient y trouver le réconfort des femmes et de la boisson. Elles dé-bouchent sur des balcons romantiques dont les rambardes ont été gravées par des générations d’amants.

Les tagsLes maisons sont jaunes, violettes, rouges, arc en ciel, quand elles ne sont pas recouvertes de magnifiques graphs, veritable art de rue. Au début ce n’était qu’une façon de s’exprimer par les communistes, d’abord pour soutenir Allende, puis pour protester contre Pinochet. Les murs de Valparaiso sont alors devenus le théâtre de toute expression plastique et je trouve que cela renforce et accompagne les couleurs des mai-sons. Mais j’ai appris plus tard que les maisons «ont pris des couleurs» seulement à partir des années 80.

les pentes et escaliersDe part sa formation et l’urbanisation dans les Cerros, Valparaiso est une ville très pentue, je dirais même escarpée, pas très PMR. Quoiqu’il en soit, les maisons se construisent sur pilotis ou en sous sol entérré. Les maisons chiliennes semblent être sur le point de s’écrouler mais elles résistent pourtant aux séismes. Les accès sont souvent des escaliers aux marches hautes, raides. On trouve même des passerelles qui per-mettent de circuler entre les maisons, au dessus du niveau du sol. Un vrai jeu de légo™!

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La ViLLe et ses CaraCtéristiquesVALPARAISO

Les ascensoresValparaíso a bien préservé d’intéressantes infrastructures du début de l’ère industrielle, tels les nombreux «ascensores» à flanc de colline, réel patrimoine urbain et cheval de bataille de bien des associations.Valparaíso eut jusqu’à trente funiculaires dont le plus ancien, le Concepción , fut inauguré en 1883. Ils comportent généralement deux voitures en bois ou en métal qui se déplacent simultanément dans les deux directions op-posées, et sont montés sur une plate-forme à laquelle sont fixées les roues.L’ascenseur Polanco fut le premier ascenseur de la ville déclaré monument historique à Valparai-so. C’est également celui qui monte le plus haut.Il se différencie des autres par sa Tour et la montée verticale de l’ascenseur, il ne s’agit plus d’un funiculaire, contrairement au autres. Pour y accéder on suit un couloir creusé dans la roche. Ci dessous, je parlerai plus précisément de cette forme urbaine propre à Valparaiso.

UnescoSon centre historique a été déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 2003.Son importance tient principalement à son implication historique : la ville représente un témoignage authentique de l’ère industrielle, conservant encore aujourd’hui un héritage fort. Il existe peu de villes au monde qui en ont aussi bien conservé des traces évidentes. Le quartier classé comprend la place Sotomayor, le Prat Pier (ponton), l’Eglise de la Matriz ou en-core le quartier des deux collines Cerro Concep-cion (là où j’ai habité pendant mon stage) et Cerro Alegre. Des exemples de lieux conservés et entretenus pour leur apparition progressive et marquante dans l’histoire du développement de la ville.L’UNESCO permet une zone de protection de ce patrimoine mais, le revers de la médaille, les touristes affluent alors les prix flambent. Les ré-sidents se plaignent de ne plus pouvoir prendre le funiculaire, devenu plus cher qu’un taxi ! Et alors que le centre historique de Valparaiso est envahi par les hôtels et les restaurants, les habi-tants s’entassent en haut dans des bidonvilles... bien loin des préoccupations touristiques.

Pablo NerudaAu Chili, une légende raconte que lorsque le vent souffle sur Valparaiso, le promeneur tombe amoureux de sa première vision, une fille, une voiture, un bar… C’est peut-être ainsi que le poète chilien Pablo Neruda s’amouracha de la ville. C’est là qu’il séjourna dans la deuxième partie de sa vie, après de nombreux exils, dans sa célèbre maison, la Sebastiana, l’une de ses trois demeures surréalistesIl transporta ensuite sa solitude sur la Isla Ne-gra, à 30 km au large. Sur cette île, le voyageur peut laisser voguer ses rêves jusqu’à Valparaiso, comme le fit Neruda : « Ici point de rue / Nul n’a de porte / Le sable seul s’ouvre en tremblant / Et la mer s’ouvre entière et entier le silence. »

C’est à son ami le docteur Francisco Velasco et son épouse Marie qu’il confia la lourde tâche de dénicher la maison idéale, avant de les inviter à la partager avec lui. Leur trouvaille : une étrange bâtisse abandonnée au cœur d’un jardin en terrasse, tout en hauteur et en rondeur, offrant à chacun de ses quatre niveaux, à travers des baies vitrées en demi-lune, une vue splendide sur le Pacifique au-dessus duquel planent les pélicans.

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LOS ASCEN

SORES

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La courte montée dans les «ascen-sores» de métal et de bois, au plancher coui-

nant sous les pas, est inévtable lorsqu’on vient visiter Valparaiso. De plus, ils offrent une vue imprenable sur la baie et une élévation dans le quartier historique aux ruelles colorées.

Ces vieux wagonnets sont un symbole du site, inscrit en 2003 au Patrimoine mondial de l’Unesco. Malheureusement, des 30 funiculaires qui fonctionnaient au tournant du 20e siècle, il n’en reste que 15 et six seulement en service. Et tous font leur âge, requérant des soins quoti-diens de rénovation et d’entretiens.Jadis hydrauliques, puis à vapeur, à présent électriques, ils ont gardé la mécanique d’ori-gine, allemande, française, ou anglaise, mais c’est ici qu’ils fabriquent les pièces de re-changes, faute évidemment de marché.Les «ascensores» de Valparaiso sont classés Monuments historiques du Chili, mais leur sta-tut hybride les menace.

Neuf d’entre eux -dont trois en service- appar-tiennent au privé, la Compagnie des Ascenseurs de Valparaiso, parmi eux le doyen, le «Concep-cion», âgé de 127 ans. Un autre, hors service depuis un incendie, appartient à un particulier.

Les cinq autres -deux à l’arrêt- sont propriétés de la municipalité, et une subven-

tion leur permet de ne charger que 100 pesos «l’ascencion» (de 170 m au maximum). Ils ont reçu il y a peu 2, 23 millions d’euros d’un fond de réhabilitation urbaine, qui devrait les relan-cer.

Les privés, eux, font payer 300 pesos. L’entretien mensuel d’un ascenseur, selon le gérant de la compagnie privée, Juan Esteban Cuevas, coûte 3,5 millions de pesos (5100 euros).Et si les funiculaires les plus courus par les touristes peuvent élever 900 passagers par jour, ceux des quartiers populaires, moins rentables, ont été les premiers à fermer.

«Chaque ascenseur qui s’arrête est compliqué à remettre en marche», explique Segovia, le chef des funicilaires municipaux. «L’État devrait être capable de les récupérer, car ils font partie de notre identité. Mais s’il ne se bouge pas, ils vont continuer à disparaître».Beaucoup ont survécu grâce à l’amour de leurs machinistes, mais ce soin, bien qu’attentionné, reste très informel.

Il faudrait totalement redessiner le sys-tème, reformuler les manuels, les protocoles

de sécurité. Mais avant, il faut résoudre la ques-tion de leur propriété, par cession ou expropria-tion. C’est le cheval de bataille de nombreuses associations mais sans les fonds et l’aide de la municipalité ou même du gouvernement cela reste aujourd’hui difficile.

Et pourtant la majorité des funiculaires ne pren-nent pas plus d’une minute pour relier le port aux collines de la ville, ce qui serait beaucoup plus long à pied ou par tout autre moyen de transport. Ces petites boîtes en bois pittoresque ne sont donc pas seulement une attraction touristique prisée, mais une réelle nécessité. Les itinéraires sont très courts, ne dépassant pas 177 mètres, mais l’inclinaison de la pente peut être atteindre 63,5 °.Bien sûr, les habitants de Valparaiso se sont habitués à gravir les collines en bus ou minibus. Mais les «ascensores» qui vous hisse en haut des cerros avec une vue sur la baie, ce n’est pas la même chose.

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uN patriMoiNe partiCuLiers, Los asCeNsoresVALPARAISO

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uN patriMoiNe partiCuLiers, Los asCeNsoresVALPARAISO

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uN patriMoiNe partiCuLiers, Los asCeNsoresVALPARAISO

Artilleria

Concepcion

Cordillera

El Perral

Villa seca

Hauteur (m)

Temps (sec)

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L’AGENCE

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L’ageNCeMOLO ARQUITECTURA

Molo est une agence jeune puisqu’elle a été créee en 2005 par Daniel Morales, seulement 2 ans après avoir obtenu son diplôme d’archi-tecture de l’UV (Universidad de Valparaiso) en 2003.Il ouvre son agence en colaboration avec Ser-gio Lopez également architecte de formation. Malheureusement ils se séparent en 2009 après quelques désaccords professionnels. Daniel continue alors tout seul mais s’associe de nou-veau en 2010 avec Sebastian Contreras qui travaille à Santiago dans sa propre agence, Es-tacion espacial. Ils participent à plusieurs projets ensemble. Daniel engage ensuite Rene Reyes et Tomas Leyton en 2011.

Molo participe à plusieurs projets à Valparaiso et s’étend vite au Chili tout entier (Santiago, Villa Alemania, Concon, Olmue, ...) Daniel est passioné par Rem Khoolaas et Le Corbusier, il a visité Paris et l’Italie et s’attache beaucoup à ce que son architecture soit légère et adaptée au patrimoine existant. Il fait partie de plusieurs association pour la conservation de Valparaiso et participe à de nombreux coloques et confé-rences sur le sujet.

Il voudrait pouvoir travailler sur des projets plus complets et diversifiés. Il a d’ailleurs réalisé un parc (Mina Gaby) en colaboration avec une paysagiste. Ainsi, il est très intéressé pour échanger et apprendre, découvrir un nouveaux regards. Il prend de nombreux stagiaires de formations diverses et souvent étrangers.L’agence répond tout autant aux demandes du marché public, que des privés. Molo est en plein essor et sa renommée s’étend. Par exemple, durant notre stage il travaillait sur un projet gouverne-mental confidentiel, Casa Gamma.

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L’équipeMOLO ARQUITECTURA

Les Architectes L’administrationDaniel Mo-

ralesIl est l’architecte «en chef» de l’agence. Très présent au début du stage, il est très inté-ressé par le Corbusier. De personnalité active, son regard critique m’a beaucoup aporté.

René ReyesArchitecte enseignant, il «remplace» Daniel après son départ. De nature beaucoup plus tranquille, il prend le temps pour nous expliquer mais il faut aller vers lui pour que les choses avancent.

Maritza Fortunato Jeria«Micha» s’occupe de toute la partie admi-nistrative et financière de l’agence. De plus elle pense pour tout le monde ici! Grâce à elle, un peu d’ordre et d’organisa-tion.

Panky

Tomas LeytonArchitecte, arrivé à l’agence il y a 3 ans, il y avait fait son stage de fin d’étude. Il a été très impliqué dans notre travail et très rassurant. Il s’occupait pour nous de coor-donner notre travail.

Sebastian ContrerasEn France, nous di-rions qu’il est maître de conférence, il enseigne à Santiago. Son regard sur l’archi-tecture est de l’ordre de la recherche plus que du projet en tant que tel.

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L’équipeMOLO ARQUITECTURA

Les stagiaires

Géraldine Marin -3mois-Etudiante à l’école d’architecture de Paris Belleville, elle réalise également son stage de fin d’étude. Elle fait son diplôme sur la ville de Valparaiso sous le forme d’un film animé.

Barbara Shmit -2mois-Etudiante à l’ESC de la Rochelle, en 2e année.Elle est ici pour la communication et a partie marketting. malheureusement, ce stage ne lui convaint pas.

Eléonore Salwa -2mois 1/2-

Etudiante à l’ENSNP, Blois en 3e année.

Diane Burin des Roziers -2mois 1/2-

Etudiante à l’ENSNP, Blois en 3e année.

Isaac Pino Gomez -8mois-Etudiant en architec-ture à la Santa Maria, Valparaiso, il est en fin de cycle et fait son stage de fin d’étude de 8 mois. Il finit fin avril mais il est ensuite engagé à l’agence à mi-temps.

Carla Burkhardt -8mois-Etudiante en archi-tecture à la Santa Maria, Valparaiso, elle commence son stage de fin d’étude pour obtenir son diplôme en octobre.

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MOLO ARQUITECTURALa Méthode

Arrivée à l’agence, on nous demande de faire une analyse sur le site de l’ascenseur

Las Cañas. Cependant, le programme est déjà définit par Daniel, alors nous voulonc comencer notre analyse mais si le programme est déjà connu, pourquoi? Tout s’inverse, il nous faut alors trouver des justifications à ce projet. Ce travail nous a tout de même permis de donner notre avis sur le projet de Daniel et nous avons pu échanger. Bien vite Daniel nous recentre, il veut qu’on élargisse la zone de travail. Daniel est très intéressé et intéressant mais il est aussi très fonceur, c’est à dire qu’il nous ex-plique peu ses choix, il faut les appliquer. Puis nous travaillons sur une étude d’un quartier de Valparaiso. Il faut rechercher des terrains dis-ponibles sur lesquels il serait pertinent de faire un projet d’aménagement. Alos nous devons trouver ses terrains et pour chacun d’eux, nous devons faire son diagnostic et définir un pro-gramme large. René, avec qui nous travaillons sur ce projet nous oriente vers la FODA. Mé-thode de travail qui conduit vers une analyse, un diagnostic et qui ensuite permet de synthétiser et présenter les résultats.

Cette méthode s’applique sous la forme d’un tableau.

Verticalement : 2 colonnes. Celle de gauche re-cueille la liste des éléments ayant une incidence positive ou favorable sur l’objet étudié et celle de droite recueille la liste des éléments ayant une incidence négative ou défavorable sur l’ob-jet étudié .Horizontalement : 2 lignes. Celle du haut re-cueille la liste des éléments dits «internes», c’est-à-dire faisant partie de l’objet étudié, donc réputés pouvant être pilotés ou régulés et celle du bas recueille la liste des éléments dits «ex-ternes», c’est-à-dire se situant hors de l’objet étudié (dans son environnement), donc réputés représenter une véritable contrainte d’ordre externe, c’est-à-dire, a priori, non maîtrisable.

Au croisement des colonnes et des lignes sont donc constituées 4 cases destinées à recevoir l’information pertinente.Case F : Les Forces (facteurs positifs et d’origine interne) «Fortaleza»Case D : Les Faiblesses (facteurs négatifs et d’origine internes) «Debilidad»Case O : Les Opportunités (facteurs positifs et d’origine externe) «Opportunidad»Case A : Les Menaces (facteurs négatifs et d’ori-

gine externe) «Amenaza»

La liste figurant dans chaque case ne doit pas compter trop d’éléments, sous peine

de ne pas être véritablement la «synthèse» attendue.

Selon moi, cette méthode est très intéressante et pensée, elle a d’ailleurs fait ses preuves dans le milieu d’entreprise. Mais je me demande si elle est pertinente pour l’analyse d’un territoire. Cette méthode n’est pas assez spécifique et le programme n’en ressort pas clairement. C’est vrai que le sujet est décortiqué et cerné mais l’aboutissement de cette méthode me paraît trop large dans le cadre d’une analyse de site dans nos métiers.

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F

O

D

A

POSITIFSappuie ton objectif

ORI

GIN

E EX

TERN

EO

RIG

INE

INTE

RNE

NEGATIFSempêche ton objectifs

FORCE

OPPORTUNITE

FAIBLESSE

MENACE

La foda

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MOLO ARQUITECTURALes projets eN Cours

Lors de notre stage, nous avons réalisé le portfolio de l’agence, réactualisé du moins.

Ce qui nous a permis de travailler le volet gra-phique comme outils de communication et la mise en page. De plus, nous avons pu voir les différents projets réalisés, les plus embléma-tiques.Nous avons utilisé les couleurs du site WEB en référence.Pour ma part, je trouve que les photos sélec-tionnées par Daniel ne sont pas assez explicites.Cependant, nous n’avions qu’une page par pro-jet et il fallait qu’apparaissent la localisation, la superficie, le nom du client, l’année...

Par cet exercice, j’ai pu me rendre compte des types de projets réalisés dans l’agence et le travail de chacun. Les projets sont purement architectural mais les demandes et clients sont multiples. Parfois un petit aménagement exté-rieur est demandé mais la réponse est limitée, comme en témoigne le projet Estudio contable.Le projet Minera Gaby est réalisé en associaltion avec une paysagiste mais là encore la photo est mal choisi et peu représentative selon moi.

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2010Valparaíso

Piedra Feliz

Tipo: Turismo y divercionNombre del proyecto: Piedra Feliz

Año: 2010m²: 600Cliente:inmobilaria del puertoLugar: Valparaiso

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2008Minera GabyDesierto de Atacama

Tipo: InstitucionalNombre del proyecto: Minera Gaby

Año: 2008m²: 12000Cliente: MGLugar: Desierto Atacama

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2007Casa StuardoValparaiso

Tipo: habitacional Nombre del proyecto: Casa Stuardo

m²: 170Cliente: Isabel StuardoLugar: Valparaiso

Año: 2010

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2006Estudio contableVilla Alemana

Tipo: comercialNombre del proyecto: Estudio contable

Año: 2007m²: 240 Cliente: AsetrycontLugar: Villa Alemana

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NOTRE TRA

VAIL

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En arrivant à l’agence, les premiers jours, Daniel nous a parlé immédiatement du projet de revalorisation et de remise en service des Ascensores de Valparaiso. J’ai compris ensuite qu’il s’agisait d’un sujet qui lui tenait très à coeur. Il nous explique que c’est un concours international et qu’il sont

en train de constituer le dossier. Il nous fait travailer sur l’un des ascenseur en particulier, celui de Las Cañas. Nous réalisons une analyse succinte mais sont programme est déjà très définit et nous passons très vite aux vues. Mais fin avril, Daniel part en Allemagne et ce projet n’est plus suivi.A quelques semaines de la fin du stage, avec Sebastian, nous retravaillons dessus dans le cadre du concours.

Fin avril, début mai, nous changeons de projet pour travailler sur le terrain de Quintero que Julian Garcia cherche à vendre. De même que pour Las Cañas, le programme d’intervention est déjà très précis, il veut réaliser une écoindustrie de décontamination.Entre temps, nous avons réliser le portfolio de l’agence, ce qui m’a permis de voir les projets réalisés. J’ai également participer à des travaux de ma-quette.

A partir de mi-mai, un travail d’enquête, de recherche de terrains disponibles pour des projets potentiels dans les cerros, au dessus de l’avenue Ale-mania, nous est proposé. Il s’agit d’un travail plus analytique et nous sommes libres de proposer nos propres orientations de projet! Dans ce cas, nous travaillons avec René qui a repris le relais à l’agence après le départ de Daniel, mais il faut avouer qu’il est plus calme, parfois un peu trop tranquille.

A chaque fois nous avons pu aller sur le terrain, nous rendre compte du site. D’autant que nous avons peu de plan à disposition.

Dans cette partie, je développe les travaux réalisés à l’agence au cours de ces trois mois de stage. 32

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Las Cañas-3seMaiNes

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A17_LcaLÁMINA: URBANISMO ASCENSOR:LA Cañas

Villaseca

Artillería

Santo Domingo

Cordillera

San Agustín

Peral

Concepción

Esmeralda

Las Cañas

Panteón

Espiritu Santo

Florida

Mariposas

Monjas

Reina Victoria

La Cruz

Polanco

Larraín

Lecheros

Barón

Recorrido peatonalCiclovía

3 m

250 m1) Av Alemania2) Mirador

Lugares importantes

TRAMA 9 La Cruz, Las Cañas

Zona Portuaria

Pie de cerro

Hitos

Tramas

Ascensores

Av. Alemnia

Ciclovía

Curvas de nivel

Hitos

Línea de costa

Miradores

Quebradas

Ruta peatonal

Subidas importantes

CICLOVIA

3

Mirador

Av Alemania

Dès notre arrivée à Valparaiso, je remarque évidemment les funiculaires que l’on voit de loin sur les hauteurs. Il suffit de lever les yeux. Je savais que Valparaiso était connu pour cela mais je ne me rendais pas compte que c’était un sujet si polémique. Le lendemain de notre arrivée à

Valparaiso, nous nous retrouvons au milieu d’une manifestation pour «la survie» des ascenseurs: Por los ascensores, por nuestra manera de vivir! Celui sur lequel Daniel nous fait travailler se situe dans un Cerro populaire dans lequel on ne trouve pas grand chose. Pour la visite de site, nous avons du aller nous changer car nous étions en jupe. De plus, à 18h, des ouvriers nous disent que nous devrions partir car ce n’est pas très sûr pour des étrangères. Je n’ai eu le temps que de faire quelques croquis rapides.

Daniel nous fait un petite présentation rapide de l’analyse préalable qu’il a déjà réalisé sur l’ensemble des ascenseurs de Valparaiso, qui tient plus de l’état des lieux que du diagnostic. Puis il nous demande de faire l’anayse de site plus particulière à las Cañas. Il nous précise bien qu’il veut voir com-ment nous travaillons. Mais il a déjà tout prévu.

Ci-contre, une proposition de projet esquissée

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Le plan général de l’asenseur L’élévation de profil de l’asenseur

L’élévation de face de l’asenseurLa coupe transversale de l’asenseur

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Ci-contre, les plans de l’ascenseur qui est hors service. Inauguré en 1925, il est

abandonné. Cet ascenseur doit être restauré et conserve encore des installations qui sont possibles de récupérer. Malheureusement, après l’accident qu’il a subi en 1980 il n’a jamais été remis en service. De plus, la station de base a été démantelé, et les voitures ont disparues.Dans le film de Aldo Francia, Valparaiso, mi amor, datant de 1969, vous pouvez voir cet as-censore en fonctionnement.

Dans un premier temps, il a fallu savoir qui ou quelle organisation était propriétaire de tel ou tel funiculaire. C’est ce que Daniel a entrepris avant notre arrivée. Cependant, nous ne savions pas vraiment quel était notre interlocuteur dans ce projet. Je compris plus tard que Daniel faisait pati d’une assocition pour le soutien des ascensores et que pour l’instant le travail était bénévole. Le président de l’association (que nous avons ren-contré plus tard) n’avait aucun financement et que cette démarche entrait dans le cadre d’une constitution de dossier pour la municipalité, afin de les convaincre. mais sur nos deux mois et demi de stage, rien n’a encore abouti et cela risque d’être long.

l’objectif du projet est simple, redonner un peu de vie et d’activité à ce cerro et ceux

qui l’entourent:- Création d’un circuit entre la rue Uruguay et l’ascensore- Relier le Plan avec les cerros, faciliter l’accès- Créer un lieu attractif pour tous- Rendre l’ascensore rentable et financièrement autonome

Finalement, nous devons trouver des solutions qui génèrent du mouvement et de l’activité, mais également du profit pour l’ascenseur, il doit être accessible aussi bien par le touriste que par le résident.

Comment faire venir tous types de population vers ce funiculaire?

Daniel nous propose, presque nous impose, les solutions:- Un restaurant tenu par la population locale- Un mirador, point de vue sur le Plan et le rue Uruguay- Une piste cyclable, les vélos seront autorisés dans le funiculaire- Un parc, lieu de rassemblement et de contem-plation

- Un Musée de «los Ascensores»- Un espace de représentation

Après notre analyse succinte contrainte par le programme, cela a été un peu mis de côté.puis le 18 mai nous avons eu une réunion avec le président de l’association. Sebastian et René ont alors présenté l’analyse générale. Le but de cette intervention dans le futur serait de générer un réseau (SAV: systema ascensores de Valpa-raiso). Ainsi, il faudrait pousser l’analyse pour chaque ascenseur, sa zone d’influence, analyser les usages et les potentialités de chaque secteur, ses caractéristiques propres.Sebastian propose de rassembler les différents ascenseurs par «famille» et proposer un circuit. Toujours avec cette idée qu’ils ne doivent pas servir qu’aux touristes mais également aux Por-teños (habitants de Valparaiso). Les acsensores sont avant tout un patrimoine de Valparaiso, à réhabiliter, mais ils peuvent également devenir l’image de la ville.

Malheureusement, la question financière a blo-qué le projet jusque là.

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Le funiculaire

Le futur restaurant

Le terrain du projet

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Réhabiliter le funiculaireUne situation stratégique Un carrefour entre les Cerros

Lien avec les avenues principalesPotentiel de connexions avec le Plan

Générer un dynamisme transversalValoriser la présence de ce funiculaire

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Ouvrir un restaurantUn dynamisme à retrouverUn quartier renfermé

Proposer des pôles attractifsCréer des servicesValoriser les points de vue

Isolé de la ville par topographiePeu ou pas de magasins de proximité

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2840

Aménager un parcUn espace disponible Un lieu pour se rencontrer

Un espace vide sans lieux publics dynamiquesPeu d’appropriation du quartier

Offrir un espace de rencontreFavoriser l’esprit de quartier en créeant un lieu de représentation

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quiNtero, uN site éCoLo-iNdustrieL-4seMaiNes

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C’est notre deuxième semaine à l’agence, à l’heure du déjeuner, comme a son

habitude, Daniel nous dit que nous partons sur un anouveaux site. Il nous jette dans un bus di-rection Reñaca sans que nous ayons le temps de cmprendre ce qui nous arrive. Nous retrouvons Julian, un ami de Daniel qui nous emmène dans son combi Volswagen jusqu’à Qintero. C’est un endroit magnifique de 15Ha qui se situe près d’un projet d’aéroport et d’une fonderie de cuivre très polluante pour le sol.Julian nous explique que le projet comprend:- Un parc naturel d’une emprise de 1000 m qui fera la séparation avec la zone résidentielle qui lui fait face- Une zone industrielle de décontamination- Une zone urbanisable «verte» qui permet l’im-plantation de bureaux et d’hotels ou activités diverses

Tout se projet se situe dans un cadre écolo-gique et de zone naturelle protégée. Aucune plante ne peut êttre coupée et certaines zones sont à reforester pour éviter l’érosion et la mul-tiplication des eucalyptus.La zone industrielle doit comporter un minimum de 30% de zone naturelle. Pour la zone proté-gée urbanisable, il est autorisé 20% de surface

construite.

En ce qui concerne la zone industrielle, le projet est particulier, ce sont les archi-

tectes qui travaillerons plus particulièrement sur les infrastructures. Il s’agit d’un processus de décontamination du sol (cf. WAP 2.0, tunnel algae park) en y puisant le dioxyde de carbone, produit par l’usine de cuivre, et en le réinjectant dans des cuves d’eau. Il va alors servir de nu-triments à une espèce d’algue particulière. La culture de cette algue est intéressante car elle peut servir ensuite de bio-combustible, de nour-riture pour les animaux, d’engrais pour le sol...

Daniel voulait déveloper le côté graphique, il nous a surtout demander de faire des vues, donner à voir. En effet, ce travail n’avait pas vraiment de client précis. On nous expliqua en-suite qu’il s’agissait d’un projet de vente et que les images que nous fournirons permettront à Julian de le vendre aux intéressés.

Encore une fois, nous ne participons pas à un projet réel. Cependant, nous développons l’as-pect graphique. Par contre, de même que las Cañas, nous n’en verrons pas l’aboutissement et après le départ de Daniel, nous passons à autre chose.

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Quintero, la région de Valparaiso

Aéroport international

Fabrique de cuivre

Zone écoindustrielle

de décontaminationHotels et bureaux

Parc naturel

VERS VA

LPARAIS

O

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Situation actuelle Proposition de projet

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Accès vers les bureaux

L’espace de bureaux et hôtels

Le parc des bureaux et hötels

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Points de vue sur la mer et les montagnes

Le parc naturel

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La zone industrielle

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tuNqueN, uNe Maquette

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Entre temps, nous avons aidé à réaliser la maquette de terrain d’un projet à Tunquen. Il s’agit d’une propriété privée que deux famille d’amis ont acheté ensemble. Ils ont décidé de construire chacun leur maison. Nous avons du réaliser le socle qui sert à asseoir les maquette au 1/5000e des maisons. Ce terrain a un dénivelé de 35m. L’idée forte du projet archirectural est que les maisons doivent donner l’impression de voler, de ne pas être ancrées dans le sol. Dans la forme que donne Daniel aux maisons, ou plutôt les stagiaires, Carla et Géraldine, on ressent l’influence de le Corbu-sier. En effet, Daniel s’en inspire beaucoup.Intéressée par le projet, je demande si des travaux d’aménagement extérieurs sont prévus. Daniel me parle d’une terrasse, d’un parking, mais reste très évasif. La semaine suivante il part en Alle-magne, il n’y aura pas de suite.

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aNaLyse urbaiNe-2seMaiNes

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Après le départ de Daniel, René Reyes prend le relais avec nous. Il nous propose, dès

le lundi, une étude sur Valparaiso. Il s’agit de repérer les terrains vides, site po-tentiels d’aménagement. Notre étude porte sur un quartier particulier de Valparaiso. Quelques «quadra» ( Pâté de maisons, soit 100m²) au des-sus de l’avenue Alamania, entre l’avenue Francia et Monte Alegre.Dans un premier temps, il a fallu repérer les différents éléments présents sur le site et leur impact sur les sites disponibles: les services, les immeubles, les points de vue à conserver, les écoles... Pour cela nous sommes allées sur place. Nous avons pu constater que le quartier est po-pulaire et le terrain très accidenté. la plupart des sites relevés ont une topographie impression-nante. René nous confirme qu’il est tout à fait possible de construire malgré cela. Nous rele-vons également les routes principales encaissées ou de crêtes. Sur le site se trouve également ce qu’ils appellent ici des «quebradas», c’est à dire des cassures. Cela correspond au fond de vallon. Ce sont des espaces potentiels de cou-lées vertes qui pourraient se glisser jusque vers le Plan et rejoindre les grands axes.

Cette visite sur site m’a permis de voir la vie des Cerros, leur architecture particulière, qui paraît si bancale à première vue. Egalement le déséquilibre entre les maisons anciennes et les nouveaux immeubles si disproportionnés qui bloquent les poins de vue. J’ai surtout remarqué la quantité de terrains innocupés ou les maisons abandonnées, vétustes. En effet, à Valparaiso il y a la place de se loger, mais à quel prix. Les habitants des Cerros n’ont pas l’argent pour s’occuper de leur maison ou pour s’en offir une. Les nouveaux édifices proposent des appartements moins chers mais Valparaiso se perd.

Nous avons ensuite commencer l’analyse de chaque terrain par la méthode de la F.O.D.A, longue entreprise. Puis Sebastian nous a proposé un projet à Helsinki.

La zone détude

Avenue Alemania

Avenue Francia et Monte Alegre

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Cimetière

Centre culturel (ex Carcel)

Terrains potentiels

Immeubles

Services

Bosque

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Plan de la zone d’étude

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Collège international

Lycée

Ex-prison, futur centre culturel

Hotel

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Terrain de sport

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Page 62: Rapport de stage 2011

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CoNCours d’idées iNterNatioNaL-2seMaiNesport sud d’heLsiNki

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Ces dernières semaines, Sebastian nous a proposé de participer à un concours

international avec lui et un urbaniste de Colom-bie. Dans un premier temps, il nous parle du concours du Parc Olympique de Rio 2016. Mais en se penchant sur le programme et le règle-ment, nous constatons que nous ne pouvons pas participer. Nous décidons alors de participer au concours international des idées pour le Port sud d’Helsinki.Il ne nous reste que 2 semaines de stage mais Sebastian est d’accord pour commencer avec nous. Dans un premier temps, il nous faut traduire le programme (Sebastian ne parle pas bien l’an-glais) puis nous renseigner sur le site et trouver des références.Sebastian nous donne une méthode pour nous aider dans nos recherches et organiser notre travail. Il nous demande de lui préparer une pré-sentation avant notre départ avec les données nécessaires et correspondantes à sa méthode. Malheureusement, ça n’aura pas le temps de fi-gurer dans mon rapport, car il me faut l’envoyer.

Malheureusement, nous n’aurons pas pu aller très loin dans ce projet mais Sebastian aura cher-ché à travailler avec nous, et nous demandait régulièrement notre avis. Il est également très exi-geant en matière de rendu graphique. Ce travail de récolte et synthèse d’informations devra être subtil et bien ordonné. L’exercice étant de traduire des informations graphiquement, il nous faut alors trouver un moyen de communiquer ces données sélectionnées.En faisant ces recherches sur le port Sud de Helsinki, des idées apparaîssent, et la partie «Fiction» se construit.

Nous avons commencer à travailler sur Helsinki bien tard malheureusement et encore une fois, il s’agira d’un travail non-aboutit.

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EFICTION

CorpsCulture

Territoire

Production

SCIENCE

DSDemande sociale

Projet

P

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Geographie

Population

Architecture

Economie Energie

Topographie Topologie

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Page 66: Rapport de stage 2011

CONCLUSION

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Durant ce stage, mon regard sur le paysage urbain se sera enrichit ainsi que

mon esprit critique. Je me rends compte qu’ici les règles ne sont pas les mêmes et que la topogra-phie, le contexte, la culture, l’histoire, le tissu urbain, les méthodes de réalisations, les règlementations, ... influent fortement sur le paysage et ses composants. Ainsi, notre travail, je dirai même, notre mis-sion de paysagiste, qui rejoint ici celle de l’architecte, est d’élaborer des scenari qui répondent aux besoins et contraintes du site et de choisir grâce à nos connaissances et compétences le plus pertinent. D’autre part, et Daniel nous y a fortement pousser, le paysagiste ou architecte doit être ca-pable de communiquer son projet et de le vendre!

Finalement ce stage a tout à fait répondu à mes attentes dans la méthode et les tech-niques de communication. Malheureuse-ment nous n’avons pu pousser nos propo-sitions jusqu’à un stade avancé et ils sont restés au stade d’esquisse. Probablement car le paysagiste n’a pas encore montré toute son importance et son indépendance au Chili et que malgré tout MOLO reste une agence d’architecture.

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REMERCIEMENTSJe tiens à remercier Daniel Morales

pour son implication et l’attention qu’il a porté à notre travail. Merci à Sebastian Contreras et Rene Reyes d’avoir pris le relais, pour leur patience et les échanges professionnels qui ont pu se mettre en place.

Un grand merci particuliers à Tomas Leyton et Isaac Pino Gomez pour leur accueil et pour nous avoir fait découvrir Valparaiso sous un oeil chilien.Egalement à Micha pour sa gentillesse, son écoute et sa joie de vivre et sa façon bien à elle de nous rassurer. Merci pour son orga-nisation, sa diplomatie et ses conversations animées.

Enfin, je tiens à remercier Géraldine pour cette nouvelle amitié, son accueil qui nous a permis de nous sentir à l’aise et pour ses moments de rire et ta vision de la ville bien à toi.Merci aussi à tous ceux que nous avons rencontré sur place et lors de nos esca-pades paysagères et culturelles (César, Adolpoho, Elodie, Rodolpho, Johan, David, Nelson,...)

Page 68: Rapport de stage 2011

DIANE BURIN DES ROZIERS

ENSNP 2011, 3E ANNEE