Rapport Stage

Ra p p o R t d e s tag e

Par DUGAST Nicolas Licence Information - Communication

Option Hypermédia IAE Savoie Mont-Blanc, Annecy

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Avant tout je souhaite remercier ma famille pour m’avoir appuyé dans mon projet qui était de partir à l’étranger et plus particulièrement aux

Etats-Unis. En effet, ce stage a nécessité un budget important et sans eux je n’aurai jamais eu l’occasion de partir aussi loin faute d’aides étudiantes.

Je remercie également les enseignants et responsables de la formation Information – Communication de l’IAE Savoie-Mont-Blanc qui nous ont encadrés et soutenus dans nos projets de stage.

De plus, je désire remercier le Club des Entreprises qui nous a fourni la liste des stages réalisés par les anciens élèves. C’est grâce à celle-ci que j’ai pu contacter mon entreprise d’accueil : Cinecycle.

Pour terminer, je remercie particulièrement Daniel Leeb, le créateur et directeur de Cinecycle. En plus d’être mon maître de stage, il fut pour moi un mentor durant ces 3 mois passés à New York. Il me fit découvrir la culture New Yorkaise ainsi que l’univers des « messengers ». Grâce à lui, j’ai pu en apprendre un peu plus sur les métiers liés à l’audiovisuel mais également sur la vie et le rythme américain.

Remerciements

S O M M A I R E

RAPPORT DE STAGE DUGAST NICOLAS

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Company Presentation 4 Introduction5 A creative environment6 Almost a decade of history7 A business segment varied

Missions8 Présentation Red Hook Crit Brooklyn9 Un état d’esprit10 Les objectifs11 Les moyens12 La méthodologie13 Les résultats, bilan

Monster Track XIII14 Une course hors-norme15 Les objectifs16 Les moyens17 La méthodologie18 Les résultats, bilan

Sherlock Saison 219 Une seconde saison tant attendue20 Objectifs et méthodologie21 Les résultats, bilan

Jacqui Rice22 Une approche plus intimiste23 Les résultats, bilan

Tournage dans Financial District24 Au cœur du quartier des affaires25 Les résultats, bilan

26 Identité visuelle Cinecycle

27 Bilan

28 Conclusion

pour un retour au sommaire, cliquez sur en haut à gauche

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C O M P A N Y PRESENTATION

Introduction- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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Daniel Leeb is the creative director and head of Cinecycle, the company that welcomed me for my internship for my Information – Communication

Degree. I was, for three months his assistant in many projects, such as shooting video, live broadcasting, video editing, special effects and more. I decided to try my luck in the U.S. for several reasons. The first was to go abroad, to discover a new culture and of course, to improve my English. The second was to learn about the video at a professional level. Being in a production and video editing studio was very instructive. Indeed, during my studies, I gained some knowledge and experience of that environment. However, I have never been evolved in the professional audiovisual world.


a creative environment


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Cinecycle is an agency specialized in video publishing and production. The studio is located in one of the most popular neighborhoods of New York

City: Williamsburg. This district is located in the northwest of Brooklyn. It was a few years ago divided between industry and desert buildings. Recently, the neighborhood’s value rose up and many apartments and living spaces were set up in a post-industrial and trendy environment. Williamsburg, as Dumbo (Down Under the Manhattan Bridge Overpass), are among the most artistic neighborhoods of Brooklyn. Indeed, a large number of galleries, artist studios, communication agency and studios have taken place there. This is a good place to trade and make professional or artistic partnerships. This is the place to be.

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almost a decade of history

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Established in 2003, the company Cinecycle will celebrate its 10th anniversary in 2013. Founded by Daniel Leeb, the company shot mainly

videos of extreme sports and winter sports such as skateboarding, surfing or cycling in its early years. Cinecycle is the origin of both of Daniel Leeb’s passions which are broadcasting and cycling, hence the name Cine and Cycle. Graduated from the University Of Rhode Island School Of Design, he knew from the beginning how to create a particular and original style. He is inspired by skateboarding, biking and surfing videos. Therefore his style is quite singular. It was a risky gamble to create his company because this kind of video does not like necessarily pays. However, he managed to impose its ideas and its brand. It is thus differentiating himself from the competitive that he gained an excellent reputation.


a business segment varied


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Cinecycle is specialized in video editing and particularly in the sphere of cycling. This

company is oriented towards creation of multimedia and transmedia experiences. Indeed, projects can be feature films, documentaries, short films, advertising campaigns or viral videos. Cinecycle can produce and work on sporting events, music and television. At first, Daniel Leeb worked with urban culture and sports linked to this environment.

In 2004, he produced a twenty minutes short film entitled «Messengers». It was created in collaboration with Puma. Four years later, in 2008, Cinecycle and Puma created a second short film project: «Bicycle Stories». As of today, Cinecycle continues to work with big companies like Nike, Puma or PBS (Public Broadcasting Service). Daniel Leeb’s work provides the link between brand image and client integrity. In addition to the audiovisual field, Cinecycle is working on projects related to interactive platforms such as console games and video broadcast networks.

In parallel with the other creations of Cinecycle, Daniel Leeb is currently working on a docu-drama based on the lives of «Messengers» of New York. These bicycle courier cyclists’ behaviors are non-standard.

They roam the streets, clinging to taxis and avoiding the pedestrians’ frenzy, to deliver, as soon as possible, the packages entrusted to them. Through «Messengers», Daniel Leeb manages to share the dangerous way of life of these messengers who are not even well paid. He hopes to deliver a message through this film. A message about an urban culture full of incredible history and amazing stories. Fascinated by this culture, Daniel Leeb has already made a short film. A new version is currently in progress.Using different platforms available today and canvassing new clients, Cinecycle’s projects contribute to the development of cycling and Messengers recognition.

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présentation- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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Etant assistant directeur et adjoint de Daniel Leeb durant ces trois mois de stage, j’ai pu travailler sur de

nombreux projets.

Je travaillais principalement dans les studios de Cinecycle, d’où je contribuais à l’avancée des réalisations en cours. En effet, j’ai participé aux dérushages pour des documentaires cyclistes. J’ai également réalisé des ébauches d’effets spéciaux, que j’ai travaillé sur Photoshop puis sur Afters Effects. Ces essais servent d’exemples pour la réalisation finale d’un documentaire. De plus, j’ai eu pour mission d’animer les logos de Cinecycle afin de les utiliser pour les prochains travaux de Cinecycle ainsi que ses réseaux sociaux.

En parallèle aux travaux de studio, j’ai également pu découvrir ce qu’est un plateau de tournage, découvrir les coulisses d’une interview et assisté à un direct. Chacune de ces missions feront l’objet d’une description détaillée.

Red Hook Crit Brooklyn

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Un état d’esprit

Le Red Hook Criterium (RHC) est une course de nuit clandestine situé dans le quartier post-industriel

de Red Hook à Brooklyn. Deux types de course s’y déroulent, une course à pied et un parcours à vélo. Le tra jet est un circuit court mais très technique, plusieurs tours doivent être effectués. En effet, le parcours final atteint 5 kilomètres. Les participants viennent de milieux extrêmement variés, voir totalement différents. En effet, les concurrents peuvent être des amateurs, des professionnels du cyclisme ou encore des coursiers à vélo. Cet évènement permet de rassembler plusieurs communautés. Il combine les athlètes professionnels et amateurs ainsi que le milieu urbain du cyclisme. Le haut niveau de cette compétition et le milieu urbain promettent une course intense et singulière.

Créé en 2008 pour l’anniversaire de son organisateur David Trimble, le RHC s’est rapidement imposé comme un événement incontournable. Il est désormais prestigieux et très apprécié dans la communauté urbaine et professionnelle. Cette course intense et d’une rapidité folle est l’événement qui clôture un weekend de festivité consacré à l’art et au vélo.

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Les objectifs

Ma première mission fut de dérusher les plans tournés lors de la course RHC. Une dizaine de

caméras étaient présentes sur les lieux afin de capturer au mieux cet événement hors du commun. Placées dans les endroits stratégiques de la course, hall d’accueil des participants, entrainement avant la course, ligne de départ, chutes, virages serrés, ligne d’arrivée. Les caméramans ont eu l’occasion de filmer des très bons plans. J’en ai recensé plus d’une centaine.

Je devais trier ces plans selon certaines spécificités, comme l’angle de la caméra, l’action présente durant le plan, le caméraman…

Une fois le travail de trie réalisé je devais sélectionner les meilleurs plans et ainsi créer une séquence pour chaques moments clés de la course. J’avais certaines contraintes de temps et de choix dans les plans. En effet, je devais sélectionner les plans où le vainqueur de la course apparaissait, où encore respecter des limites de temps pour chaque séquence créée afin de faciliter le travail de montage.

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Les moyens

Afin de réaliser ce travail de trie et de sélection j’ai pu utiliser Final Cut Pro 7 (logiciel de montage

vidéo virtuel édité par Apple, il est exclusivement disponible sur Macintosh). Ayant un PC, je n’avais jamais eu l’occasion d’utiliser FCP mais seulement Premiere et Avid. Etant arrivé sur New York quelques jours avant mon stage, j’ai pu apprendre le fonctionnement de Final Cut Pro en regardant près de 6 heures de vidéo explicatives. Similaire à Premiere et Avid, FCP est facile d’utilisation,

cependant je préférai débuter mon stage sur de bonnes bases et donc en apprendre un peu plus sur ce logiciel d’édition et de montage vidéo. C’est seulement lors de la première utilisation de Final Cut Pro 7 que j’ai pu enfin découvrir la puissance et la praticité de ce logiciel. Disposant d’un vrai banc de montage (3 écrans connectés). J’ai pu utiliser au mieux les caractéristiques de FCP, sa simplicité n’en était qu’améliorée.

© Brian Vernor

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La méthodologie

Après avoir visionné l’intégralité des plans et afin de respecter au mieux les objectifs et consignes

mise en place, j’ai créé plusieurs bin (dossier de trie dans les logiciels d’édition vidéo) correspondant aux différentes caméras présentent sur le lieu de la course. Dans chacun de ces bin (dossiers), j’ai créé d’autres bin (sous-dossiers) que j’ai renommé de façons significatives afin de s’y retrouver le plus facilement possible. Puis, pour chaque plan important et divisible en plusieurs parties, j’ai créé des sub-clips (division du plan) afin de structurer l’ensemble. à chacune de ces opérations, j’ai renommé de façon significative chaque plan et sous partie de plans afin d’améliorer les recherches postérieures.

© Kathryn Friedman


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Les résultats, bilan

Ce travail de visionnement et de trie est très minutieux. Il mérite une très grande patience ainsi qu’une concentration à toute épreuve afin de

trouver les meilleurs plans et de les trier tout en les renommant de manières intelligentes. Il faut savoir être concis et minutieux dans la description de chacun des clips.

Le dérushage est un travail de longue haleine mais qui reste indispensable au bon déroulement d’un montage vidéo. En effet, il serait difficile au mon-teur de se repérer et de retrouver facilement un plan important à travers de nombreux clips et moments importants.

© Casey Kelbaugh

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Monster track XIII- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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Une course hors-norme

Cette course se déroulant dans Manhattan est également appelée Alleycat. Elle est caractérisée

par le côté urbain de l’événement. Elle est ouverte à tous les cyclistes mais se sont généralement les coursiers à vélo dit « messengers » qui y participent. Elle se déroule la plupart du temps la nuit. Le principe de ce genre de course est de passer par tous les « checkpoints » afin de terminer premier. Au départ, les concurrents reçoivent un document contenant les différents « checkpoints ». Afin d’avoir toutes les chances de son côté, le participant doit parfaitement connaître la ville ainsi que son vélo et bien entendu, aller le plus vite possible.

Le Monstertrack, se déroule dans Manhattan, principalement dans le sud de l’île (voir plan). Avec un départ prévu dans la journée et une arrivée de nuit, le Monstertrack est une course d’environ 31 miles (50 kilomètres) à travers les rues dangereuses de New York. Créé en 2000 par « Snake », un messenger de New York, cet événement est devenu célèbre grâce au partage d’informations sur internet via les organisateurs et leurs sites web.

Logo du Monster track 2012

What is monster track? this here thing just happens to be the supreme, urban track bike racing outfit in the nation. It came from bike messengers, specifically the track biking ones, in New York City looking to get challenged.

“ “

http://nycmassive.com/mt2010/


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Les objectifs

Ma mission était identique à celle de Red Hook Crit, je devais dérusher les plans tournés lors du Monstertrack 2012. Je devais

choisir les meilleurs clips et les placer dans des séquences différentes afin de structurer le projet chronologiquement et narrativement.

Après avoir terminé cet objectif, j’ai eu pour seconde mission sur ce projet de créer un univers « futuriste » pour certains plans clés de Monstretrack. En effet, mon maître de stage, Daniel Leeb voulant styliser cette vidéo m’a demandé de réaliser plusieurs maquettes de H.U.D (Head Up Display, réalité augmentée). Une fois ces essais réalisés, j’ai eu pour mission de les animer et de les intégrer dans les vidéos adéquates. Mon objectif principal était alors d’insérer au mieux ces effets spéciaux et de rendre cette vidéo tant originale que futuriste.

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Les moyens

Concernant le dérushage et le travail de trie en séquences, je les ai réalisé sur Final Cut Pro

7. (Activité identique au projet de Red Hook Crit).

Pour la création du H.U.D, j’ai tout d’abord exporté les plans (fixes) importants en utilisant FCP que j’ai ensuite retravaillé sur Photoshop. En m’inspirant d’images de réalité augmentée et de H.U.D proposés par mon maître de stage j’ai pu concevoir plusieurs versions finales. Une fois cette activité terminée et validée par Daniel, je suis passé au travail d’animation sur After Effects.

It is not for everyone. It wills flat-out leave you behind if you’re not ready.“

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http://nycmassive.com/mt2010/


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La méthodologie

Pour la création du H.U.D, j’ai tout d’abord choisi les plans « test » avec Daniel. Ces clips faisaient

partie des meilleurs plans du Monstertrack. Images originales et surprenantes soulignant les dangers encoururent par les cyclistes, ces plans furent sélectionnés en fonction de leurs mouvements et de leurs intérêts. Plus le clip comportait d’actions, de rebondissement et de dynamisme plus il serait intéressant de travailler avec.

Une fois ces plans choisis, j’ai ouvert Photoshop (logiciel de traitement d’image) et me suis mis au travail. En m’inspirant des images de H.U.D proposées par Daniel, j’ai réalisé plusieurs versions pour chaque plan choisi. Des dérivés de couleurs et de formes afin de trouver le design correspondant au mieux avec les images ainsi qu’aux attentes de mon maître de stage.

Après validation des images fixes, j’ai pu les animer sur After Effects (logiciel de compositing, d’effets spéciaux et d’animation graphique). En important les fichiers Photoshop dans After Effects, j’ai pu

utiliser les calques créés auparavant sur Photoshop. Cela facilite l’animation et la composition sous After Effects. J’avais conçu et imaginé, dans les images d’essais, des compteurs kilométriques, des suivis de mouvements ainsi que des changements d’environnements (comme changer la couleur d’un bus ou d’une voiture). Au début, cela m’a semblé difficile d’animer et de réaliser ce genre d’effet. Mais avec les encouragements de Daniel et en persévérant, j’ai utilisé les technologies et techniques appropriées.

Concernant les compteurs (changement de valeurs aléatoire) j’ai utilisé des expressions sous After Effects (Langage de programmation : Javascript). J’ai également utilisé la rotoscopie, technique cinématographique consistant à dessiner les contours images par images d’un plan filmé. Cette méthode requiert patience et minutie. En effet, en utilisant le standard américain (29 images par seconde), j’ai dû travailler sur environ 3 ou 4 secondes d’un plan. C’est-à-dire environ une centaine d’images détourées et retravaillées.

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Ces deux travaux, dérushage et animation d’un H.U.D nécessitent une très grande patience ainsi qu’une méticulosité et des soins particuliers. En

effet, le dérushage est, comme je l’ai dit auparavant, un travail long mais utile au bon déroulement d’un projet audiovisuel. Sans lui, le projet est plus difficile à mener et donc des coups et délais supplémentaires peuvent être à envisager.

La réalisation d’une animation sur After Affects mérite également une attention bien particulière. En effet, j’ai dû réaliser en amont des essais sur Photoshop afin de choisir au mieux les teintes et les formes désirées par mon maître de stage. Le H.U.D devait s’intégrer le plus possible dans les vidéos.

J’ai pu, en réalisant cette animation, améliorer mes connaissances en logiciel d’effets spéciaux comme After Effects. De plus, j’ai pu comprendre le fonctionnement et les attentes d’un vidéaste professionnel hors du commun. Une fois le travail terminé, Daniel m’a félicité pour la tâche accomplie et était très heureux de voir que le rendu final collait exactement à ce qu’il avait imaginé.

http://olyxo.com/cinecycle mot de passe : cinecycle


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s h e r l o c k saison 2

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Une seconde saison tant attendue

Sherlock, comme son nom l’indique est une adaptation des aventures de Sherlock

Holmes de Conan Doyle. Cette série modernise les péripéties de nos héros, en effet, l’histoire se passe désormais au XXI siècle. Cette transposition d’époque fut un choix risqué mais très apprécié des critiques et des téléspectateurs. Diffusée à l’origine sur la chaîne anglaise BBC One, cette adaptation est présente en France, au Québec, en Suisse et aux Etats Unis.

La saison 2 est actuellement en cours de diffusion aux Etats Unis. Le 2 mai dernier, le premier épisode

de cette seconde saison fut diffusé dans le French Institute à Manhattan. Un événement fut créé spécialement à cet effet. Des interviews avant et

après la retransmission de l’épisode furent prévues. PBS (Public Broadcasting Service), la chaîne publique des USA avait préparé un banquet, les interviews des acteurs, la diffusion du premier épisode, des questions – réponses entre les producteurs/acteurs et le

public (retranscris sur internet via streaming) ainsi qu’une séance d’autographe afin de clôturer cette soirée « so british ».

© Carol paik - pBs

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objectifs et méthodologie

Je fus lors de cette soirée spéciale Sherlock, l’assistant producteur de Daniel Leeb. Je devais

aider à la mise en place des interviews. J’ai eu plusieurs missions, comme monter le décor, régler les lumières ainsi que les caméras, ordonner le matériel vidéo.

De plus, une fois les interviews terminées, je fus l’assistant lumière. Je devais, lors de la séance d’autographe et selon les directives de mes supérieurs, a juster la lumière en fonction de plan. Une fois l’événement terminé, j’ai également aidé au rangement du matériel mis en place.

Afin d’être le plus utile et serviable possible, je devais être à l’affut de toutes les directives.

De plus, je devais également faire preuve d’autonomie puisque mon maître de stage était lui aussi très occupé lors de la réalisation des interviews. J’ai donc suivit toutes les instructions de mes supérieurs.

Il fallait rester concentré malgré une très forte agitation du public. En effet, une fois les interviews terminées (ils se déroulaient dans une pièce privée, avec seulement le staff et l’interviewer), la retransmission du premier épisode de la saison 2 allait commencer. Les spectateurs étaient très nombreux et il fallait prendre soin du matériel tout en étant vif et concentré. Il m’a suffi de suivre à la lettre les consignes et tout s’est déroulé pour le mieux.

© Carol paik - pBs

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En étant l’assistant producteur pour une interview et un direct,

j’ai pu en apprendre énormément sur les moyens et l’organisation d’un événement comme celui-ci. En effet, il faut être méthodique et organisé afin que tout se déroule pour le mieux. De plus, plusieurs corps de métiers sont amenés à se côtoyer durant l’événement, les organisateurs, l’ingénieur du son, les caméramans, les présentateurs, les acteurs… Il faut donc savoir s’adapter et prendre en compte la personne avec qui nous sommes amenés à travailler.

En plus de cet aspect de collaboration professionnel, j’ai pu découvrir la face cachée d’un direct. Le banc de montage, la régie ainsi que la personne en charge de choisir et de définir la caméra au bon moment pour ensuite diffuser l’émission en direct sur internet via le streaming.

Ce fut une expérience inoubliable et très instructive d’un point de vue humain et professionnel.

© Carol paik - pBs

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Jacqui Rice- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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Une approche plus intimiste

Après avoir été assistant directeur de Daniel Leeb pour PBS, j’ai eu pour mission de l’accompagner

sur différents lieux de tournage. J’ai eu l’occasion de le suivre lors d’une interview moins conventionnelle et plus intimiste. En effet, mon maître de stage devait mettre en place une visioconférence afin de questionner une toute jeune artiste. Jacqui Rice, alias « Qui » qui est la fille d’un joueur de football américain très connu dans le pays : Jerry Rice. Il est considéré comme le meilleur receveur éloigné (wide receiver) de l’histoire de la NFL, a remporté 3 fois le Super Bowl et est détenteur de 38 records NFL.

Cette jeune chanteuse surnommée « Qui » est une artiste en herbe qui a déjà réalisé un clip et un featuring (duo) avec David Banner, un rappeur américain.

L’interview s’est déroulée directement dans l’appartement de Jacqui Rice, où nous avons mis en place le matériel nécessaire au tournage et à la visioconférence.

Une fois les lumières réglées, le décor fixé et le plan choisi nous avons pu commencer l’interview. La personne chargée de poser les questions fut mise en relation avec Jacqui Rice via Skype. Nous devions seulement filmer l’artiste.

L’appartement n’étant pas très bien isolé, nous avons dû recommencer certains plans à cause des nuisances sonores (sirènes, camions…) présentent dans les rues de Brooklyn.

Après avoir terminé l’interview, nous avons filmé quelques plans de coupes afin de dynamiser le rendu final. Il fallait donc réajuster les lumières et replacer la caméra afin d’a juster au mieux le plan.

De retour au studio, nous avons placé les rushs (fichiers vidéo brut) sur un disque dur et envoyé celui-ci au commanditaire de l’interview. Cinecycle était seulement chargé de capturer la vidéo et de l’envoyer, le montage sera réalisé par la compagnie de production commanditaire.

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Jacqui Rice- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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Après avoir vu les coulisses d’une grosse production américaine comme PBS, je me suis retrouvé

dans une plus petite production mais tout autant intéressante. En effet, j’étais un peu plus proche du sujet, nous pouvions échanger plus facilement et le rythme était moins soutenu et un peu moins stressant.

Ce fut une expérience vraiment différente de celle de l’événement pour la série Sherlock mais tout autant instructive et captivante.

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tournage dans Financial district

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au cœur du quartier des affaires

Tout comme l’interview de Jacqui Rice, cette mission fut moins conventionnelle et plus

intimiste que l’événement pour PBS. Pour ce projet, nous nous sommes rendus dans Financial District, dans le sud de Manhattan, plus exactement à Wall Street. Cinecycle travaillait pour autre compagnie : Heist. Nous devions, pour cette mission, nous rendre au cœur économique de New York, le Financial Discrit.

Nous avions pour objectif de filmer des hommes d’affaires, en costume, cravate soignée et attaché-case à la main. Nous avions également des objectifs secondaires comme filmer des poigné de mains, des personnes travaillant sur leur ordinateur portable ou sur leur tablette tactile ou encore, filmer les panneaux d’affichages des taux en bourses.

Cela ne me semblait pas être trop difficile dans un endroit comme celui-ci. Cependant, nous étions vendredi, en fin d’après-midi et les gens rentrent tôt pour le weekend. La tâche devenait un peu plus compliquée que prévue.

De plus, une autre difficulté était présente. En effet, il fallait respecter la vie privée des personnes filmées. Il nous était donc interdit de filmer les visages afin de ne pas reconnaître les personnes présentent sur les vidéos. Après quelques temps de recherche nous avons enfin réussi à faire des plans respectant les objectifs principaux.

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tournage dans Financial district

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Une mission qui s’avérait simple au début mais qui fut finalement un peu plus compliquée que prévue. Nous

avons tout de même réussi à avoir quelques bons plans malgré les difficultés.

Afin de faciliter notre démarche, il fallait rester vigilant et attentif aux personnes présentent dans les rues. Dès qu’une occasion se présentait nous nous tenions près à la suivre et à filmer les sujets intéressants.

Ce fut une expérience très enrichissante puisqu’il s’agissait ici de respecter l’anonymat des personnes filmées tout en trouvant un maximum de sujets à capturer en vidéo.

Daniel n’était pas entièrement satisfait des plans filmés mais, malgré les difficultés engendrées nous avons tout de même réussi à capturer un bon nombre de clips intéressants.

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Identité visuelle Cinecycle

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Daniel Leeb m’a confié comme mission d’animer certains logos liés à Cinecycle. En effet, le

studio possède un logo principal utilisant la même typographie qu’une marque très connue dans le monde du cyclisme : « Campagnolo ».

Cependant, il possède également d’autres logos utilisant la silhouette d’une caméra, d’un cycliste et d’un vélo.

Tous ces logos représentent l’état d’esprit de Cinecycle et donc de Daniel Leeb. En effet, en reprenant la typographie d’une grande marque de vélo, en utilisant une caméra et un cycliste, Cinecycle allie avec harmonie le monde de la vidéo et celui du cyclisme qui sont les deux passions de son fondateur.

Je devais retranscrire l’idée de mouvement à travers l’animation d’un logo de Cinecycle. Ma mission était

d’animer les roues ainsi que le cycliste. De plus, je devais souligner la présence de la caméra dans le logo. Pour cela, j’ai eu pour objectif d’a jouter des rayons lumineux.

J’ai utilisé les fichiers de bases des logos (fichiers Photoshop et Illustrator), que j’ai par la suite retravaillé afin de les animer plus facilement. Une fois ce travail terminé, j’ai commencé l’animation sous After Effects. Puis je les ai exportés en format vidéo puis convertit en .gif (image animée) afin de pouvoir les utiliser plus facilement sur le web.

Ces logos sont désormais utilisés en tant qu’avatar pour les réseaux sociaux liés à Cinecycle comme Twitter.

Daniel Leeb fut agréablement surpris du résultat. Il se servit du logo en .gif afin d’agrémenter son compte twitter. https://fr.twitter.com/cinecycle

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B I L A N- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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J’ai passé 3 mois à New York, où je vivais à Bedford Stuyvesant, un quartier connu

pour sa culture africaine (considéré comme le Harlem de Brooklyn) et à Williamsburg (quartier multiculturel et artistique), où je travaillais. Ces deux quartiers très différents et pourtant très proche physiquement (frontaliers) m’ont permis de découvrir plusieurs facettes de New York. Ce fut une expérience enrichissante. En effet, en vivant dans un quartier possédant une histoire et une culture très forte (émeute et ségrégation raciale dans les années 60 – 70) et en travaillant dans un quartier totalement différent, j’ai pu m’intégrer assez rapidement au style de vie New Yorkais : le melting pot.

Grâce à ce style de vie bien particulier et malgré mes difficultés en anglais, l’intégration en entreprise se fut assez rapidement.

Ce stage m’a avant tout permis d’appréhender un nouveau milieu, celui de la vidéo professionnelle.

Je n’avais, auparavant, jamais évolué dans ce domaine. J’ai également pu acquérir une certaine autonomie grâce aux nombreux projets que mon maître de stage me proposait.

Cependant, en vivant durant 3 mois dans une société comme les Etats Unis, qui est le pays où les rêves se réalisent, mais également l’emblème du capitalisme et où presque tout est régi par l’argent, j’ai dû et pu trouver un travail rémunéré afin d’agrémenter les fins de mois. En effet, mon stage n’étant pas rémunéré, un gain d’argent était le bienvenu. Ce travail consistait à améliorer certaines parties d’un site web pour une agence d’impression New Yorkaise.

Pour conclure, ce stage fut pour moi une très grande opportunité et m’a permis de découvrir un mode de vie et une culture très différente de l’Europe. J’ai pu améliorer mes compétences et connaissances en audiovisuel grâce aux travaux réalisés durant ces trois mois.

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CONCLUSION

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Durant ce stage, j’ai pu travailler sur de nombreux projets comme la réalisation d’effets spéciaux pour le documentaire « Messengers », la

participation à des événements télévisés, à des tournages et à des interviews. Toutes ces expériences m’ont permis de comprendre un peu plus le travail d’un réalisateur indépendant et d’améliorer mon sens critique audiovisuel.

DUGAST Nicolas Licence Information - Communication

Option Hypermédia IAE Savoie Mont-Blanc, Annecy

LEEB Daniel Cinecycle

CEO & Chief Creative Officerwww.cinecycle.com

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