Rapport de stagejam.eric.free.fr/Backup/Rap/Rapport de stage 2.docx · Web viewRapport de stage...

Rapport de stage 2010/2011

JAMBOU DEUST APA

Gaëtan

Rapport de stage

IME St Joseph Colmar

1


2010/2011

Sommaire

o Introduction

o Projet Institutionnel

Identification de la structure

Historique de l’institution Missions de l’établissement Projet associatif

Population accueillie

Organisation institutionnelle

Projet individuel d’accompagnement (PIA) Collaboration avec les familles ou représentant légaux L’équipe médico-psychologique et sociale

o Projet en activités physiques et sportives

Histoire des Activités Physiques et Sportives Identifications des besoins Objectifs

2


Introduction

Pour commencer ce rapport, j’aimerai raconter dans quel contexte celui-ci s’est déroulé.

J’ai commencé ce stage le lundi 08 novembre 2010. Lors de ma première semaine de stage, j’ai fais la connaissance de la plupart des personnes de l’institution, dont Frédéric SONTAG l’éducateur sportif ainsi que mon tuteur de stage. J’ai donc passé cette première semaine en tant qu’observateur et/ou compagnon de jeu durant les séances de sport et 1 journée dans une des classes pour voir comment marchait l’institution.

Lundi de la seconde semaine, alors que j’allais partir manger à midi, la directrice adjointe m’annonce que Mr SONTAG s’était blessé et qu’il serait en arrêt au moins jusqu’aux vacances de Noël. Elle m’a alors demandé d’assurer les temps de sport jusqu’à Noël ! C’est donc sans aucune préparation que je suis passé du statut de stagiaire à éducateur sportif en l’espace d‘une heure !

J’ai donc essayé d’assurer ces temps non sans difficultés. Parfois seul avec un groupe ou demi groupe, parfois avec un éducateur, j’ai pendant ces séances eu beaucoup de mal à assurer ces séances car j’ai eu du jour au lendemain 4 séances de 1h30 chacune à préparer, ce que je n’ai pas réussi à faire correctement : je ne m’en sortais pas, mes séances étaient « préparées » à la va vite sans réel objectif et sans réel construction : j’avais un jeu de départ et j’improvisais ensuite selon la séance. Cette situation à durer environ 1 semaine et demi avant que la chef de service apprenne que c’était moi qui assurait le temps de sport et qu’elle vienne me voir pour me dire qu’il m’était interdit de prendre en charge un groupe de part mon statut de stagiaire, et que je n’avais pas à assurer de séance tant que mon tuteur de stage n’était pas de retour.

Jusqu’à Noël, j’ai donc aidé les éducateurs quand ils avaient besoins d’aide, que ce soit pour les temps de sport, pour les sorties ou les temps en classe. De retour des vacances de Noël, j’apprends que Frédéric est toujours en arrêt pour quelques jours. Puis une semaine plus tard, on m’annonce qu’il sera remplacé pendant quelques temps mais que pour mettre en place des séances, il faut que mon tuteur de stage soit là. Il y a donc un éducateur sportif mais je n’ai quand même pas le droit de mettre en place mes séances pour mes cycles. J’ai donc été « assistant », même si j’ai quand même pu faire une séance, jusqu’au retour de mon tuteur de stage vers mi février, moment où mon stage à vraiment commencé. Cependant, beaucoup de séances ont été annulé pour plusieurs raisons : Sortie, Trop d’absent, Projet de classe à finir, préparation spectacle de fin d’année, etc. J’ai donc du, pour pouvoir finir mes cycles, rallonger mon stage jusqu’au 1er juillet, jour où j’ai terminé mon dernier cycle.

3


Je dois dire que j’ai eu des difficultés à mettre en place ces deux cycles d’activités, car il n’y avait aucune régularité dans les séances, je ne savais pas vraiment quand allait être ma prochaine séance, n’y avec quels enfants.

Un autre point est que durant cette année, des travaux ont été mis en œuvre pour construire un nouvelle IMP ainsi qu’un internat. De ce fait, nous n’avions plus aucun espace extérieur disponible pour faire du sport en extérieur. Il ne restait plus qu’une petite cour de récréation tellement petite qu’il a fallu séparer la récréation par classe. Nous avons donc subi pendant toute l’année le bruit du chantier : Traversé de camion dans la cour, marteau-piqueur, grue, etc.

Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir pendant ce stage à travailler avec cette équipe, en particulier Mr SONTAG Frédéric, qui m’a soutenu et qui a été à mon écoute tout au long de l’année que j’ai passé au sein de cet établissement.

4


Association Adèle de Glaubitz

Mais qui est Adèle de Glaubitz ?

Madame Adèle de Glaubitz (1797-1858) fondatrice des Sœurs de la Croix, n’avait dans les premières années de son engagement personnel de chrétienne nullement l’intention de créer une congrégation ; diverses circonstances l’y amenèrent en 1848.Très jeune, elle s’intéresse à la formation professionnelle de jeunes filles pauvres, se documente, et fonde en 1835 « l’œuvre des jeunes servantes catholiques ». Elle travaille avec des personnes laïques et déjà en réponse à des besoins politiquement repérés. Dès 1847, à la demande du préfet, elle accueille également des jeunes filles délinquantes ; cette nouvelle orientation sera à l’origine de la Maison d’Education du Neuhof.

La congrégations des Sœurs de la Croix

Les Sœurs de la Croix constituent l’une des Congrégations alsaciennes fondées au XIXème siècle pour se consacrer à l’éducation, aux soins, à l’enseignement spécialisé.

Dans les premières décennies, la Congrégation crée nombre d’orphelinats et de services de soins à domicile en Alsace et en Allemagne. A partir de la fin du XIXème siècle, une orientation supplémentaire est prise avec la création d’établissements pour handicapés mentaux, visuels et auditifs. La Congrégation poursuit les mêmes activités au Cameroun. Suite aux évacuations pendant la dernière guerre, un IMP est fondé près de Pau.

Les institutions évoluent. Les orphelinats ont laissé la place à d’autres structures d’accueil. Les centres de soins ont fermé. Les établissements s’adaptent à l’évolution des techniques éducatives et pédagogiques. La Congrégation cherche des réponses aux besoins nouveaux.

5


A la fin du XXème siècle, la Congrégation des Sœurs de la Croix est confrontée à l’absence de nouvelles vocations religieuses. Pour assurer la poursuite de son œuvre, elle met en place des associations et notamment l’Association Adèle de Glaubitz.

Indentification de la structure

Historique de l’institution

L’établissement des SŒURS DE LA CROIX à Colmar date du 6 mars 1861. Ce fut les Dames de GLAUBITZ, fondatrices de l’Institut des Servantes Catholiques à Strasbourg, qui l’ont crée. Cette œuvre se transformera en Congrégation des Sœurs de la Croix.

Le but de l’établissement était alors d’accueillir des jeunes filles qui avaient perdues leurs parents ou qui ne pouvaient être élevées par eux. Ces jeunes filles étaient alors instruites dans la religion catholique, apprenaient à lire, écrire, parler français et allemand et calculer. On leur enseignait, selon leurs aptitudes, tout ce qui était nécessaire pour devenir servantes, femmes de chambre ou bonnes d’enfants : filer, coudre, tricoter, blanchir, repasser et tenir proprement un appartement.

L’établissement subsistait en partie par les productions de la propriété, de la couture et de la subvention des Mères Chrétiennes qui leur confiaient des enfants ainsi que des dons. La maison mère couvrait, s’il y avait lieu, les déficits.

L’établissement eut le statut d’orphelinat et le resta jusqu’en 1945.

C’est après la guerre que la congrégation s’orienta vers la prise en charge de jeunes personnes handicapées. L’établissement prit alors en charge des jeunes filles déficientes en internat. C’est la création de l’Institut Médico-pédagogique. Ces jeunes bénéficiaient alors d’un enseignement scolaire adaptés à leurs capacités. L’établissement prit alors le nom de « IMP St Joseph »

En 1975, une section médico-professionnelle fut ouverte. Elle avait pour but de développer une initiation professionnelle pour les jeunes filles en fin d'obligation scolaire (14 ans, puis 16 ans). On y trouvait alors les ateliers suivants : cuisine, ménage et couture permettant de répondre à une formation personnelle pour la vie de tous les jours ainsi que

6


professionnelle. L’ajout de l’IMPro à un IMP créa alors un Institut médico-éducatif. L’établissement devenu alors « l’IME St Joseph »

A partir de 1980, les garçons furent acceptés pour permettre le maintien des fratries. En 1983, ce fut l’arrivée du premier directeur laïc.

En 1992, la Congrégation des sœurs de la Croix confia les établissements alsaciens à une association de droit locale qui prit le nom de la fondatrice de la congrégation : Adèle de GLAUBITZ. Cette association poursuivit l’œuvre engagée par la congrégation pour les 11 établissements situés à Oderen, Cernay, Colmar, Still , Strasbourg Meinau, Strasbourg Neuhof.

En 1995, l’établissement ouvrit une nouvelle section pour jeunes personnes polyhandicapés. Ce service fonctionna en semi-internat et permit l’accueil de jeunes très lourdement handicapés, totalement dépendant pour l’alimentation, la toilette, la verticalisation, les soins, etc. Ce service disposa de 8 places garçons ou filles de 3 à 20 ans.

A partir de 2001, l’association Abbaye de Marbach, qui gérait un établissement similaire, sollicita l’association Adèle de Glaubitz pour un rapprochement des activités. En 2003, ce projet aboutit à une fusion partielle des agréments de L’IME et du Foyer.

• Le Foyer passe de 30 à 45 places.

• L’IME passe de 65 à 119 places dont 80 en internat.

En 2005, Le nombre de place de l’IME fut réduit à 100 places.

Législation applicableL’IME St Joseph est un établissement médico-social régi par le code de l’aide social et de famille, en, particulier la loi d’orientation du 30 juin 1975, qui donne notamment l’obligation pour l’établissement de considérer la personne non comme « un objet de soins ou d’éducation » mais comme un « sujet singulier », dont la famille à le droit de regardée sur la manière ou elle est traitée, ainsi que toutes les dispositions des lois du 2 janvier 2002 et de février 2005. Il respecte aussi la loi du 6 janvier 1978 sur l’informatique et la liberté.

La loi du 30 juin 1975 prévoit « l’acces aux sports et au loisir du mineur et de l’adulte hadicapé physique, sensoriel ou mental » comme une obligation nationale. C’est dans le cadre de cette loi qu’interviens l’éducateur sportif d’un point de vue législatif.

7


Mission de l’établissement

Afin de répondre au mieux à la spécificité des diverses situations rencontrées, l’établissement est divisé en plusieurs services répondant chacun à une mission.

Missions de l’IMP

Voici les missions données dans le projet de l’établissement :

L’IMP accueille 54 enfants et adolescents de 5 à 16 ans, présentant une déficience intellectuelle avec ou sans troubles associés. Ils bénéficient d’une notification de la Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes handicapées (CDA).

Le service est contrôlé par l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et financé par le prix de journée de la Sécurité Sociale. La mission de l’IMP est de :

• Favoriser la scolarisation, l’intégration des jeunes à leur milieu d’appartenance et veiller à l’inscription dans leur établissement de référence.

• Mettre en œuvre pour chaque enfant des actions favorisant la connaissance de soi, le développement de la personnalité, la valorisation des connaissances intellectuelles, des compétences relationnelles, corporelles, artistiques, la progression de l’autonomie et l’ouverture aux autres et au monde.

On peut donc résumer en trois missions distinctes :

Eduquer/accompagner

Pour moi, éduquer c’est donner à l’autre l’envie de découvrir, explorer, tester et de s’accomplir par lui-même. C’est créer une relation où l’autre est sujet afin de partager nos envies, nos attentes et nos connaissances pour avancer. C’est susciter chez l’autre du désir à s’interroger sur ses manques, pour pouvoir ensuite créer son propre projet personnel pour les combler.

Insérer

8


Soigner

Missions de l’IMPro

L’IMPro accueille 46 adolescents et jeunes adultes de 14 à 20 ans, présentant une déficience intellectuelle avec ou sans troubles associés. Ils bénéficient d’une notification de la Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes handicapées (CDA). Les jeunes adultes sont autorisés à rester dans l’établissement au-delà de 20 ans, dans le cadre de l’amendement Creton, sous réserve d’une orientation en milieu protégé adulte, et de ne pas bloquer les admissions des jeunes de l’IMPro.

Le service est contrôlé par l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et financé par le prix de journée de la Sécurité Sociale. La mission de l’IMPro est de :

• Favoriser l’insertion professionnelle et l’insertion sociale.

• Renforcer le partenariat avec le secteur professionnel

• Renforcer le partenariat avec des centres d’accueil pour les jeunes adultes ne pouvant accéder au monde du travail.

• Mettre en œuvre pour chaque adolescent et jeune adulte des actions favorisant la connaissance de soi, le développement de la personnalité, la valorisation des compétences relationnelles, intellectuelles, manuelles, corporelles, artistiques, la progression de l’autonomie, l’ouverture aux autres et au monde du travail.

Mission de l’internat

L’internat accueille 32 jeunes entre 5 et 20 ans présentant une déficience intellectuelle avec ou sans troubles associés après notification de la CDA. L’internat dispose d’une habilitation lui permettant d’accueillir des jeunes relevant de l’aide sociale à l’enfance. L’accueil peut être continu, de semaine ou séquentiel en fonction du projet du jeune en accord avec la famille ou selon la décision du juge.

L’internat dispose également de 4 places d’accueil temporaire. Cet accueil est prévu pour des jeunes semi-internes de l’établissement ou venant d’autres structures, nécessitant un séjour de rupture.

9


L’accueil temporaire répond aussi aux besoins particuliers des familles :

• Un événement familial nécessitant la prise en charge en internat (hospitalisation d’un parent …)

• Des difficultés sociales urgentes compromettant l’avenir du jeune.

• Une demande d’un répit de la famille (ou famille d’accueil) face à la difficulté de la prise en charge.

Le service est contrôlé par l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et financé par le prix de journée de la Sécurité Sociale.

La mission de l’internat est de :

• Constituer un lieu accueillant permettant l’épanouissement des jeunes.

• Favoriser la socialisation par un rythme de vie régulier, sécurisant, stimulant, mais adapté à la problématique des jeunes et à leur capacité.

• Développer progressivement les apprentissages d’indépendance.

Missions du service des Jeunes Polyhandicapés

Le service accueille 8 jeunes entre 3 et 20 ans, présentant une pluralité de handicaps plus ou moins importants. Ils bénéficient tous d’une notification de la CDA.

Le service est contrôlé par l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et financé par le prix de journée de la Sécurité Sociale.

Ce service est réservé à l’accueil d’enfants, d’adolescents et jeunes adultes polyhandicapés. Dans un cadre de vie qui se veut rassurant et stimulant, la mission du service est de les aider à franchir différentes étapes de leur vie. La prise en charge spécialisée prend en compte les besoins de grandir et de s’éveiller au monde. L’accompagnement tient en compte d’un besoin permanent d’aides humaines et techniques :

• Dans la recherche du confort et du bien-être de chacun,

• Dans un projet, respectueux des besoins spécifiques, adapté aux modalités particulières de perception, d’expression et de relation.

10


Elle s’appuie sur des prestations interdépendantes que sont les soins, l’éducation et la socialisation.

Mission du Foyer

Le service accueille 45 adultes présentant une pluralité de handicaps avec ou sans troubles associés. Une notification est prononcée par la CDA pour chaque admission ou prolongation.

Le service est contrôlé et financé sous forme de donation globale par le conseil générale. La mission du service est :

• D’assurer l’insertion sociale des personnes accueillies.

• D’accompagner les adultes dans l’ensemble des actes de leur vie quotidienne en adaptant cette guidance en fonction des capacités individuelles de chaque personne.

• De coordonner les actions avec les divers partenaires et intervenants auprès des usagers comme le suivi professionnel ou celui des soins.

Projet associatif

Avec plusieurs établissements répartis en Alsace, environ 1500 places et 1000 salariés, l’association Adèle de Glaubitz bénéficie d’un important héritage à la fois foncier et patrimonial, mais aussi pratique et théorique. L’association est composée de membres bénévoles qui contribuent au développement de l’œuvre crée par la congrégation des Sœurs de la Croix. Quelques familles d’usagers sont devenues membres de l’association afin de contribuer à son développement.

Les lignes directrices d’un projet d’avenir ont été validées le 15 juin 2007 à l’occasion de l’assemblée générale de l’association et présentées le 7 octobre 2007 lors de la fête du 15ème anniversaire de l’association.

Il inclut les deux associations sœurs d’Adèle de Glaubitz : L’association « Les Maisons de la Croix », propriétaire des immeubles hébergeant les établissements, l’association tutélaire « Une main pour tous ».

Le projet d’avenir visera à formaliser, mettre en œuvre et valider des réponses conformes à l’évolution des connaissances, des savoirs et des législations dans le domaine

11


social, médico-social ou sanitaire, au bénéfice du projet de vie de chaque personne accueillie.

Un bilan de ce projet d’avenir aura lieu en 2012. Il sera constitué de sept engagements :

• Le renforcement des prises en charges.

• Un pole de compétence, de référence et d’innovation.

• L’adaptation et le développement des agréments

• L’éthique

• La modernisation des immeubles

• La communication

• La pastorale en établissement (activité qui vise à donner à chacun selon ses besoins spirituels)

Population accueillie

Les agréments des différents services concernent une population d’enfants, d’adolescents, d’adultes ayant une déficience mentale avec ou sans troubles associés.

On distingue principalement :

• La déficience mentale légère à moyenne avec des troubles associés : Si l’origine n’est pas toujours connue, elle peut être d’ordre génétique comme les anomalies chromosomiques et les maladies mono géniques (déficiences innées) ou accidentelles (déficiences acquises). Elle peut aussi être fondée sur des carences affectives et éducatives précoces. L’impact environnemental est alors plus important, les échanges par le langage sont plus pauvres. Le handicap, conséquence de l’incapacité qu’entraine la déficience, ses répercussions sur le vécu de la personne et plus particulièrement sur son rapport aux autres et au monde, se présente avec une multitude de manifestation, parfois difficiles à cerner, à mesurer. Les troubles associés peuvent relever du langage, de la motricité, du repérage dans le temps et dans l’espace, du comportement...

12


• Les déficiences « dysharmoniques » comme les psychoses, et « cognitives » comme l’autisme et les troubles envahissants du développement. Elles affectent la communication et les interactions, produisent des comportements et des intérêts inhabituels. L’épilepsie peut faire partie du tableau et des conséquences à prendre en compte. Il s’agit généralement de personnes qui ont des capacités limitées à s’adapter à un environnement et à tout changement parfois mineur.

• Les pathologies « spécifiques » (troubles spécifiques des apprentissages…). On peut objectiver des fonctions déficitaires mais aussi des fonctions intactes, préservées voire surinvesties. Certaines atteintes se manifestent par des symptômes particuliers qui se dévoilent progressivement au cours de la maturation et du développement de l’enfant (dysphasie, dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, les troubles attentionnels,…)

La cohabitation entre les personnes atteintes de formes différentes ou multiples de la déficience mentale peut s’avérer problématique.

On observe une grande diversité des organisations psychopathologiques qui caractérisent les personnes accueillies.

Elles ont pour beaucoup un manque d’estime de soi, un sentiment de culpabilité, celui d’être avant tout un problème, un handicap. Ces sentiments les empêchent de bien vivre et freinent leur structuration psychique. La souffrance psychique s’exprime par le sentiment d’insécurité profonde, la difficulté à se séparer, par de l’anxiété dépressive, des phobies, des troubles du sommeil, des comportements auto ou hétéro agressifs, de l’instabilité psychomotrice, … A l’adolescence, on relève plus particulièrement l’intolérance à la frustration, la provocation, le repli sur soi, les addictions et les conduites à risque… Avec la déficience, ces symptômes connus généralement dans l’adolescence peuvent être amplifiés. On parle aussi de troubles du comportement lorsque les actions non socialisées viennent au premier plan comme mode d’expression dans la relation. Ces troubles qui manifestent une tentative de s’affirmer, socialement non approprié, témoigne d’une souffrance psychique qui ne peut se dénommer ni même se penser. Une verbalisation peut accompagner ces troubles ou même prendre une place prédominante mais sa valeur de communication est perturbée.

Le pronostic du handicap lié à la déficience mentale dépendra surtout de l’intensité des troubles, de leurs éventuelles associations, de la qualité de l’entourage affectif, de l’étayage éducatif et pédagogique et d’un diagnostic précis et précoce, condition indispensable à la mise en place d’actions thérapeutiques adaptées.

13


Organisation institutionnelle

Projet individualisé d’accompagnement

La personne est admise dans un service qui développe un projet collectif selon sa mission. Ce projet prend en compte la diversité des situations des usagers et cherche à répondre de manière personnalisée aux besoins, à la problématique de chacun, aux attentes tant de l’usager que de sa famille ou de son représentant légal et d’améliorer l’accompagnement de façon continue.

Cette individualisation partielle est dénommée Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA). Cette démarche personnalisée et évolutive est développée en trois étapes :

• L’identification des besoins de la personne, avec l’évaluation des capacités, des troubles, l’étude de la problématique dans son environnement familial et social.

Dès l’admission, des bilans et des évaluations sont engagés. Les assistantes sociales se déplacent au domicile des jeunes afin de recueillir des informations complémentaires auprès des familles. En réunion d’élaboration du PIA en équipe (élargie à l’ensemble des professionnels impliqués dans l’accompagnement), la mise en commun des observations et des évaluations, ainsi que les échanges, permettent de mieux appréhender le vécu des personnes. Ce travail conduit à la proposition d’objectifs prioritaires et ciblés.

• La rencontre autour du PIA avec la personne concernée en présence de son représentant légal et des référents pour expliquer la décision.

C’est un temps d’échange autour du projet de vie, de validation des objectifs opérationnels et du programme de l’accompagnement. Le compte rendu de la rencontre est signé par les personnes concernées.

• Les réunions de suivi du PIA

Comme tout projet, il est mis en œuvre, soumis à l’évaluation et à des réajustements dans le cadre du suivi du PIA (réunions régulières en équipe élargie)

Des référents sont nommés afin de faciliter la bonne gestion des projets individualisés d’accompagnement :

14


• Le référent institutionnel : par délégation du directeur, la directrice adjointe garantit à chaque personne un projet individualisé durant son parcours dans l’établissement. Ce projet est décidé avec l’intéressé(e) et son représentant légal suite aux propositions de l’équipe. Le référent institutionnel donne les moyens à la réalisation de tous les projets validés.

• Le référent de la situation : le chef de service est garant de l’élaboration en équipe pluridisciplinaire des PIA, pilote la mise en œuvre, l’évaluation et le suivi des projets ainsi que la coordination à l’interne et avec les partenaires. Dans le cadre du partenariat avec le réseau social, le chef de service coordonne le travail en lien avec les assistantes sociales.

• Le référent de la personne accueillie : chaque usager bénéficie d’un référent de proximité, garant de la prise en compte de sa parole. Le référent informe et associe régulièrement la personne aux décisions qui la concernent. Le référent organise le travail de concertation au sein de l’équipe et présente la synthèse lors de la réunion d’élaboration des PIA. Avec l’équipe éducative et pédagogique, il est responsable de la réalisation du suivi, de l’évaluation des objectifs et du programme des PIA.

• Le référent psychologue : pour chaque usager est nommé un référent psychologue. Il rencontre la personne dés l’admission. Il assure le suivi psychologique lié à sa fonction et coordonne les interventions spécialisées avec l’équipe médico-psychologique et les partenaires.

Les écrits relatifs aux bilans, aux projets, aux rencontres avec la personne et ses représentants légaux, et destinés à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) sont répertoriés et conservés dans le dossier individuel.

Dans la réalité, le projet individualisé d’accompagnement est divisé en deux parties :

les réunions PIA :Elles ont lieu tous les Jeudis soirs (16h à 18h) jusqu’au mois de mars environ. On y décrit les besoins de l’enfant concerné et les objectifs pour l’année. Sont présent à la réunion, la chef de service de l’IMP, la psychologue qui suit l’enfant, l’orthophoniste, le psychomotricien, l’éducateur sportif, l’éducateur spécialisé de la classe de l’enfant ainsi que l’enseignant. J’ai trouvé que cette réunion était plutôt inutile. Dans la théorie, le principe est intéressant car il s’agit de définir les besoins de l’enfant, d’établir son projet sur l’année et de lui donner des objectifs à atteindre. Seulement, lors de ces réunions, je n’ai pas trouvé les projets pertinents. Le plus souvent, le projet d’un enfant se résumait à « apprendre à compter jusqu’à 50 », « […à besoin d’apprendre à lire… » au lieu, de mon point de vu, d’avoir des grands axes comme

15


par exemple « Permettre à l’enfant d’entrer en communication avec ses camarades avec un autre moyen que la violence ».

Les réunions de suivi de PIA . :Il s’agit d’une réunion d’une heure qui réunit tous les éducateurs, l’équipe médico-psychologique et sociale et la chef de service. Pendant cette heure, nous parlons de deux enfants qui posent problèmes, qui ne sont pas bien les derniers temps ou encore de nouveautés dans leurs cercles familiaux. C’est pendant cette heure que nous débattons pour résoudre certains problèmes ou conflits avec les enfants, ou chacun peut « vider son sac ». J’ai trouvé ces réunions très utiles car j’ai beaucoup appris sur chaque enfant : j’ai pu connaitre leurs situations familiales, leurs problèmes et leurs joies, comment s’y prendre avec telle ou telle enfant. C’est grâce à ces réunions que j’ai pu identifier certains besoins d’enfants car les dossiers de ceux-ci sont très rarement à jour. De plus, il y avait beaucoup d’échanges, beaucoup d’émotions avec parfois des rires, parfois des pleurs, bref je trouve que ces réunions aidaient l’équipe de trouver une certaine cohésion de groupe en créant une confiance mutuelle.

Collaboration avec les familles ou les représentants légaux.

Une place significative est accordée aux usagers et à leur environnement familial et social. Réaliser une collaboration avec les familles permet une meilleure prise en compte des besoins des enfants, adolescents et adultes. Cela permet d’identifier avec eux des besoins qu’ils connaissent et d’utiliser leurs propres ressources pour y répondre. Des temps de discussion sont nécessaires pour arriver à une validation et à une réalisation partagée du projet individualisé. Cependant les relations avec les familles sont quelques fois difficiles voire impossible à engager.

La collaboration avec les familles et les représentants légaux trouve sa dimension opérationnelle dans toutes les étapes importantes du parcours de la personne accueillie. Avant leur admission, les usagers reçoivent divers documents prévus par la réglementation (livret d’accueil, règlement de fonctionnement).Ce n’est qu’à la fin de la procédure d’admission que le représentant légal et/ou l’usager s’engagent à la signature du contrat de séjour ou du document individuel de prise en charge.

L’établissement met en œuvre deux conseils de vie sociale : l’un pour les adultes du foyer, l’autre pour les enfants et adolescents de l’IME et du service des Jeunes

16


Polyhandicapés. Dans les deux conseils, l’association et le personnel sont représentés. Au niveau des adultes, se sont les usagers du Foyer qui siègent et non leur représentant.

Les conseils de réunissent trois à quatre fois par an. Ils ont pour vocation d’associer les usagers et leurs représentants légaux au fonctionnement et à la vie de l’établissement de manière consultative. Le compte-rendu des réunions est envoyé à toutes les familles et présenté directement aux résidents dans les réunions mensuelles du Foyer.

L’équipe médico-psychologique et sociale

Le travail de cette équipe s’articule autour de l’accompagnement des enfants, adolescents ou adultes, l’information, le soutien aux familles et la participation aux travaux de la vie institutionnelle. Elle contribue en particulier à la réflexion sur les choix politiques de l’établissement et la cohérence des interventions. L’équipe se tient informé de l’actualité scientifique et législative et partage les éléments favorisant une meilleure prise en compte de la problématique des personnes accueillies.

• Le psychiatre effectue le diagnostic et prescrit des traitements médicaux si nécessaire. Il aide les équipes dans leur élaboration et dans le travail de la pensée grâce à une position plus distante ou suffisamment en retrait.

• Les médecins généralistes assurent auprès des enfants et des adolescents un suivi médical en lien avec les familles et les médecins traitants. Il y a donc une surveillance qui dépasse le cadre de la médecine scolaire.

• Les psychologues proposent une écoute autre, un soutien psychologique, des rencontres avec les familles. Elles évaluent l’efficience intellectuelle des personnes accueillies. Comme les psychiatres, elles aident les équipes.

• Les orthophonistes évaluent le langage oral, écrit ainsi que la communication ; elles assurent, si nécessaire, un suivi en choisissant les outils spécifiques adaptés. Elles apportent des conseils de techniques facilitatrices, au personnel et aux familles.

• Le psychomotricien est sensibilisé à la dynamique d’évolution de l’usager, c’est-à-dire à son développement psychomoteur et à son adaptation environnementale physique et sociale.

• Les assistantes sociales favorisent le lien entre l’enfant ou le jeune, sa famille et l’établissement. En fonction des besoins, elles mettent en place un accompagnement individualisé. Elles contribuent au développement de contacts interactifs avec les

17


partenaires sociaux. Elles initient des actions collectives pour les jeunes et/ou leurs familles …

Par le croisement de leurs regards, les membres de l’équipe contribuent à l’évaluation de la problématique de l’usager et à la mise en place d’un accompagnement. Ils participent aux réunions d’élaboration, de suivi et d’évaluation de PIA.

Dans la réalité, l’équipe médico-psychologique et sociale à une façon de travailler assez particulière.

Il y a d’énormes problèmes de communications entre l’équipe médico-psychologique et sociale et l’équipe éducative (éducateurs spécialisés et enseignants).

Déjà, la chaine de communication est assez complexe car l’équipe médico-psychologique et sociale ne dépend pas du chef de service mais de la directrice adjointe. Le chemin de communication est donc :

Equipe éducative >chef de service>directrice adjoint>équipe médico-psychologique et sociale.

Ou inversement.

Il arrive fréquemment qu’un enseignant ne soit pas au courant d’un rendez-vous d’un enfant chez la psychologue par exemple.

De plus, tous les enfants ne sont pas réellement suivis : certains sont vus toutes les semaines et d’autres n’ont qu’un ou deux rendez-vous dans l’année. Des enfants qui en auraient besoin n’ont donc pratiquement aucun suivi alors que d’autres pourraient s’en passer.

Cependant, la directrice adjointe prendra sa retraite en décembre 2011 et ne sera pas concrètement remplacée, à comprendre que son remplaçant n’aura pas exactement les mêmes fonctions et que l’équipe médico-psychologique et sociale sera alors sous la responsabilité de la chef de service, ce qui réduira la chaine de communication et je l’espère, la communication entre les deux équipes.

Rencontre avec une psychologue

18


Lors de l’arrivée d’un nouvel enfant dans l’établissement, celui-ci rencontre la psychologue pour environ 3 ou 4 entretiens. Ceux-ci lui permettront de se faire une idée sur les problèmes que peut rencontrer l’enfant et de créer un climat de confiance. Elle ne force pas l’enfant à parler mais elle se sert d’outils tels que des jeux ou jouets pour trouver des signes tel que de la violence (destruction de jouets) ou encore des intolérances à la frustration lors de jeux de société. Elle réalise aussi quelques tests pour évaluer son QI (permet de trouver une/des pistes) et identifier d’éventuelles troubles du comportement.

C’est entretien est suivi par une rencontre avec les parents pour évaluer le climat familial (complémentarité avec l’assistante sociale).Lors de cette rencontre, la première chose à faire est de casser les clichés sur les psychologues : ils ne sont pas là pour entrer dans l’esprit des gens, pour les forcer à parler et ne sont pas des « êtres supérieurs ». C’est un professionnel qui peut apporter un regard nouveau sur le problème et qui va permettre d’avoir un regard croisé.

Si elle estime que cela peut être bénéfique à l’enfant, la psychologue met en place des entretiens réguliers pour un suivi individuel.

La psychologue travaille en étroite collaboration avec les éducateurs pour recueillir des informations supplémentaires et les conseiller. Elle participe également aux réunions d’élaboration, de suivi et de synthèse du PIA de l’enfant.

Rencontre avec le psychomotricien

La psychomotricité est un domaine très vaste car il traite tout ce qui peut bloquer l’évolution d’une personne. Il peut utiliser tous les outils de toutes les techniques de la médecine, quelles soient traditionnelles ou exotiques, pour réussir à surmonter ce blocage.

Prenons l’exemple d’une personne qui avait un problème au niveau de la grapho-motricité et qui, de ce fait, n’aimait pas écrire. Le psychomotricien va essayer de lever les appréhensions de l’enfant. Il va l'aider à aimer écrire pour que son blocage disparaisse. L’enfant va s’exercer de plus en plus pour vaincre cette difficulté.

Il intervient aussi pour des travaux de groupe auquel je n’ai pas encore pu assister.

Il a un regard différent de la psychologue car il va aborder les problèmes plus concrètement. Le psychomotricien est présent à toutes les réunions de PIA avec l’équipe pour avoir une vision globale du problème.

19


20


Histoire des activités Physiques et sportives

Le poste d’éducateur sportif à été crée par le directeur de l’établissement en 2002. Avant cette date, les cours de sports étaient assurés par les enseignants et éducateurs de chaque classe. Frédéric Sontag, qui travaillait alors à l’internat de l’établissement, a été choisi pour assurer ce poste. Celui-ci possède le DEUST Activités physiques et sportives adaptés ainsi que d’une License STAPS.

21


Identification des besoins

Pour introduire cette partie « identification des besoins », je voulais juste dire que, si j’ai choisi la classe, je ne choisi pas les enfants venant aux séances. Ils sont donc différents à chaque séance.

Magali

22


Cet enfant vit dans une famille d’accueil. Les rencontres avec ses vrais parents sont souvent source d’angoisse.

Magali possède des difficultés oratoires pour certains mots, mais sait faire des phrases simples. Elle possède un vocabulaire vulgaire et provocateur, beaucoup de moqueries envers ses camarades mais aussi avec les adultes. Cependant, elle n’accepte pas les conséquences celles-ci. Elle s’exprime beaucoup par des rires, des pleurs ou des cris incontrôlés. Elle a du mal à s’intégrer dans un groupe à cause des ses problèmes de comportement. On remarque qu’elle aime beaucoup rendre service (par exemple pour la mise en place du matériel)

Ses quelques problèmes de discrimination visuelle sont surtout dus à un manque de concentration mais aussi à une mauvaise vue (port des lunettes).

Elle a des problèmes de conscience de soi et s’articule autour de son bien-être et de son épanouissement.

Elle a beaucoup de difficultés à exprimer ses émotions, a besoin de beaucoup de reconnaissance et cherche la relation privilégié avec l’adulte.

Ma première rencontre avec cet enfant m'a laissé sur une impression mitigée. A son arrivée lors de la première séance avec sa classe, elle est tout de suite venue vers moi pour me provoquer, tester mes limites. Elle criait beaucoup et était souvent à l’écart de ses camarades. Apres quelques jours, je me posais plusieurs questions : Cherche-t-elle à me dire quelque chose ? Peut-être me provoque-t-elle juste pour me montrer qu’elle est ici, qu’elle existe et qu’elle voudrait qu’on s’occupe d’elle ? Lorsque j’arrive le matin, elle vient en courant vers moi en essayant de me provoquer, de m’énerver et en me disant de partir. Je pars, elle me suit. Je pense qu’elle a tout simplement remarqué que lorsqu’elle énerve les éducateurs, cela lui permet de se retrouver seule avec lui. Est-ce ce qu’elle cherche ? Je pense que oui. Peut –être a-t-elle besoin de parler, de discuter, de s’exprimer? Je pense qu’à travers la violence, elle essaye d’entrer en communication avec nous. Je pense qu’elle a besoin de trouver un moyen d’entrer en communication avec les autres sans passer par la violence et aussi de gérer (comprendre ?) ses émotions. La mise en place d’activités d’expressions serait un support pour y arriver.

Lorrys

Parents divorcés, 2 sœurs

23


Cet enfant a des difficultés à prendre la parole en groupe mais est très à l’aise en individuel. Il est handicapé par sa lenteur et sa passivité : il est attentiste et peu motivé. Il manque d’assurance, de maturité et est très influençable. Il a peur de l’inconnu et du changement, en présence desquels il perd tous ses moyens.

Il est capable d’élaborer des stratégies dans un jeu collectif, n’a pas de difficulté moteur et possède une bonne mémoire visuelle mais une imagination limitée.

C’est un enfant très discret/timide et gentil. Il est très facile d’avoir une conversation avec lui tant que l’on est en dehors du groupe et qu’il n’y a donc personne pour contredire ses choix. Il a l’air assez bien intégré dans le groupe mais qui a du mal à s’affirmer : il a souvent des solutions ou des stratégies qu’il propose à l’ensemble du groupe mais il semble être dans l’incapacité de les défendre. Celle-ci, malgré qu’elle soit souvent très pertinentes, sont alors souvent abandonnés au profit de l’idée d’une autre personne ayant l’air plus convaincant. Contrairement à ce qui est dit dans le dossier, je trouve que Lorrys possède une bonne imagination et il le prouve souvent lors de temps intermédiaires en jouant avec ses camarades en inventant des histoires ou tout un imaginaire pour jouer, cependant il reprend souvent un thème lié aux jeux vidéos. Un travail d’expression lui permettrait surement d’élargir les thèmes aborder et développerai son imagination pour arriver à imaginer des situations nouvelles et non des plagiats de jeux vidéos Il a parfois du mal à gérer sa frustration lorsqu’il perd ou que la situation ne lui plait pas.

Marie-Ange

Cet enfant vivait chez ses grands-parents avec son demi-frère et sa mère, cette dernière étant totalement sous l’influence de ceux-ci. Suite à des hématomes retrouvés sur le corps de l’enfant par un médecin, l’IME St Joseph a émis des soupçons de maltraitance à l’encontre de cet enfant. Elle est maintenant sous procédure d’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO). Elle a été placée chez son père et la rencontre avec les grands-parents a été interdite.

L’enfant présente des instabilités psychomotrices, des troubles de l’attention, de la concentration, une instabilité émotionnelle et est dans une grande quête affective. Elle est en agitation moteur en permanence.

24


Elle a un grand besoin de reconnaissance et souhaite une relation exclusive avec l’adulte. Elle a un manque de confiance en lui et manque d’assurance.

Je n’ai pas eu beaucoup de contact avec elle mais il s’agit d’une enfant agité qui cherche en permanence à rentrer en contact physique avec vous (câlins, …). Elle provoque beaucoup ses camarades en leurs disant discrètement derrière l’oreille des mots qui les touchent. Elle continue ces provocations tant que l’éducateur a le dos tourné et tant que ses camarades ne sont pas passé à l’acte. Je pense (mais je ne suis pas sur du tout) qu’elle essaye d’entrer dans une relation exclusive avec l’éducateur par l’intermédiaire du passage à l’acte de ses camarades à son encontre.

Florian

Cet enfant présente des problèmes au niveau de la communication, plus particulièrement au niveau de l’articulation : il a beaucoup de mal à rendre ses propos compréhensible. Il présente également des troubles de l’attention et de la concentration.

Toujours de bonne humeur, il aime faire plaisir à l’adulte et rendre service. Il aime beaucoup le sport et plus particulièrement le football .

Il a besoin de prendre conscience de lui et de s’affirmer.

25


Florian est toujours souriant, toujours partant pour n’importe quelle activité. Il est toujours volontaire pour donner des idées et faire évoluer l’activité. Il a du mal à se faire comprendre car il a des problèmes d’articulation et a donc du mal à parler correctement mais reste compréhensible. Il sait tenir une conversation et prend en compte ses difficultés d’élocution pour parler. Il essaye de faire plaisir aux autres et de les faire rire. Au niveau de son histoire, je n’ai pas vraiment d’information. Je sais qu’il a une sœur, Maeva, elle aussi à l’IMP. Au cours d’une discussion avec cette dernière, j’ai cru comprendre qu’ils vivaient en famille d’accueil mais ça n’était pas très clair donc je ne m’avancerai pas là-dessus. Il est capable d’imaginer des stratégies complexes lors des jeux et de les mettre en œuvre avec son groupe.

Memedali

Il vit avec sa famille, le climat familial à l’air bon. Il a des difficultés au niveau de la communication car son vocabulaire est restreint. Il présente des troubles de la concentration, de l’attention, quelques difficultés moteurs (a du mal à sauter, grimper ou

26


courir) et une mémoire visuelle très faible. Il a besoin d’un cadre fermé et bien structuré pour rentrer pleinement dans une activité.

J’ai parfois du mal à comprendre ce qu’il a à me dire : Il cri beaucoup et possède un vocabulaire très restreint. Il a quelques difficultés au niveau de la coordination de ses mouvements (Par exemple pour le badminton, il a du mal à réaliser le geste qu’il souhaiterait faire) ce qui provoque parfois de l’énervement entrainant un arrêt de l’activité. Il a besoin d’être motivé et avoir le soutien de l’adulte pour rester concentré sur ce qu’il fait. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’avoir une conversation avec lui en dehors des activités et je donc pas encore beaucoup d’information à son sujet.

Dylan

27


Cet enfant a de bonne relation avec sa famille cependant il semble subir une pression paternelle forte : les bonnes notes lui donne droit à des cadeaux et inversement. Il n’a pas confiance en lui, se dévalorise beaucoup, à peu d’estime de soi, de ses compétences et manque d’assurance. Il présente une incapacité à surmonter l’échec. Il a besoin d’un regard bienveillant et qu’on reconnaisse ses compétences.

Dylan est un enfant très gentil qui a l’air très bien intégré au groupe. Il a cependant parfois tendance à passer à l’acte suite à des provocations, même s’il est généralement vite calmé par le reste du groupe. Il assume les conséquences de ses actes. Il est très souvent absent pour des raisons qui me sont inconnus et je ne l’ai donc vu que deux ou trois fois pendant les activités sportives. Lors des activités physiques, il est très énergique mais à parfois du mal à gérer sa frustration. Contrairement à ce qui est dit dans le dossier, il est capable de supporter l’échec tant que celui-ci n’est pas répété et/ou régulier.

28


Présentation de la logique d’activité et de sa définition

Logique de l’activité

C’est une activité de revendication de ses capacités avec mise en place de processus d’ordre psychoaffectif et cognitif, d’intention et de décisions tactiques et d’affrontements collectifs afin de remporter la victoire.

Intention pédagogique

Permettre aux pratiquants, à travers le jeu vers le basket, de développer des stratégies individuelles et collectives et d’évoluer au fur et à mesure des contraintes données et en apprenant les règles, afin de pouvoir participer à un tournoi de basket.

Objectif de cycle :

Jouer ensemble afin de trouver sa place au sein d’une équipe, de prendre consciences de l’autre à travers le jeu. Comprendre la nécessité du jeu collectif pour gagner contre l’équipe adverse.

29


Séance 1

Intention pédagogique :

Evaluer les connaissances de chacun pour voir leurs difficultés à l’aide de différentes situations.

1ère partie: Pac Man

Matériel : 1 ballon par enfant

lignes de la salle

Organisation : Les enfants se déplacent uniquement sur les lignes du terrain. Ils ne peuvent pas se croiser

sur une ligne, l'un d'eux doit alors faire demi-tour. Ils peuvent changer de ligne seulement aux intersections.

Un enfant n'a pas de ballon : c'est le fantôme. Les autres se déplacent en dribblant. Le fantôme doit toucher les autres pour les éliminer. Même règle de déplacement.

Une fois touché, l'enfant devient aussi fantôme.

Le jeu s'arrête lorsqu'il ne reste qu'un joueur.

Régulations : Les enfants touchés deviennent un mur infranchissable en s'asseyant par terre.

Ajouter des cerceaux pour faire des "maisons" où ils seront protégés des fantômes. Temps maximum : 3 secondes. Le fantôme doit alors changer de cible.

30


2ème partie : Bèret-Basket

Matériel : 2 ballons de basket

2 paniers de basket

Organisation :Les enfants se repartissent en deux équipes égales. Les équipes vont chacune d'un côté du

terrain et choisissent un numéro pour chaque joueur de 1 à "nombre de joueur". Deux balles sont au milieu du terrain, une par équipe. Lorsqu'un numéro est appelé, les joueurs ayant le numéro indiqué doivent, dans un premier temps, courir jusqu'au ballon de son équipe, dribbler jusqu'au panier en face et marquer un panier. Le joueur qui marquera le premier marque 1 point pour son équipe.

Régulations : Une seule balle : duel

Appel de deux joueurs par équipe

Déplacement uniquement par passe

Interdit de se déplacer balle sous le bras.

3ème partie : Lucky Luke

Matériel : panier de basket

2 ballons basket

Organisation :Les joueurs sont l'un derrière l'autre. Le premier et le second de la file ont une balle.

Le premier doit marquer avant le second. S'il y arrive, il passe la balle au suivant. Si non, il est éliminé et passe la balle au suivant. Le premier doit marquer avant le suivant pour ne pas être éliminé et ainsi de suite.

Régulations : Auto régulé

31


Bilan :

Déjà au début de la séance, j’ai été surpris de ne voir arriver que quatre enfants au lieu des huit que l’on m’avait annoncés… Ces enfants en moins on déjà provoqués (ou accentués ?)une première difficulté : la gestion dans le temps. La séance n’a durée qu’une heure au lieu d’une heure et demie. J’ai donc complété par des matchs, un premier match éducateur contre enfants à leurs demandes, suivit par un autre petit match avec des équipes « mixte » (éducateurs + enfants). Je reviendrai sur ces matches ultérieurement. La première situation avait pour objectif de me permettre d’observer s’ils arrivaient à gérer les dribbles sur une ligne droite, en tournant, demi-tour, etc. Seulement voila, ils ne suivaient pas les lignes… j’ai eu alors un moment de panique où je ne savais plus quoi faire : j’ai réexpliqué et encore réexpliquer sans réussir à me sortir de ma feuille de route et trouver des régulations pour améliorer les choses. Le stress des premières séances ? Toujours est-il qu’après avoir mis en place les différentes régulations que j’avais prévu, mais pas du tout adaptés et qui n’ont du coup rien arrangé à leurs compréhensions, j’ai rapidement arrêté le jeu pour passer au suivant. Cependant, j’ai quand même pu voir que le niveau du groupe était très inégale : Florian et Dylan savait plutôt bien dribbler, Mémedali s’en sortait à deux mains avec quand même des difficultés pour ajuster sa trajectoire et Lorys avait des difficultés à garder le ballon près de lui quand il dribblait car il avait tendance à le faire rebondir sur son pied. Le béret-basket s’est quant a lui très bien déroulé : les consignes ont été tout de suite comprises et les enfants ont été très motivés par le jeu. Seulement, le jeu étant épuisant car ils n’étaient que deux par équipe, ils se sont donc rapidement essoufflés et le rythme s’est beaucoup ralenti … mais à, du coup, obligé les enfants à réfléchir à comment avancer sans trop se fatiguer et à alors donné quelques esquisses stratégies (un devant, un derrière, quelques passes, etc.). Au bout de quelques minutes, une pause c’est imposé ! Pendant cette petite pause, petite conversation autour du basket, leurs expériences, etc. J’apprends alors que Florian avait fait du basket en club d’où son aisance par rapport au reste du groupe. Explications des règles de base du basket, discussion sur les différentes stratégies mise en place pendant le jeu, etc. Après cette petite pause, nous commençons le Lucky Luke : j’ai eu beaucoup de mal à expliquer ce jeu car je n’avais pas vraiment réfléchit à comment l’amener et qu’il n’était pas vraiment dans la continuité de la séance : je pense que ce jeu aurait eu plus de sens en deuxième situation pour qu’il y ai une réelle progression vers le basket. De plus, comme il s’agit d’un jeu de rapidité, la fatigue du jeu précédent à pris le dessus sur leurs motivations : Memedali et Lorys allait en permanence s’assoir voir même se coucher sur les bancs ! Mais lorsque j’ai commencé à parler d’un match enfants contre éducateurs que me proposait Florian, leur motivation est revenue d’un coup ! Et pour finir, les petits matchs pour finir la séance avec des règles simplifiés (reprises autorisées, marchés autorisés dans une certaine mesure, etc.). C’est durant ces matchs que j’ai vraiment vu les plus grandes difficultés de chacun et que j’ai pu voir les points à travailler : Jouer avec l’autre, prendre conscience de ce qu’est une équipe est le plus gros point à travailler. Lors du bilan, ils ont tous fait la demande de refaire des

32


matchs avec nous. J’ai donc proposé que, à chaque fin de séance, nous ferions un petit match ensemble (éducateur et enfants) pour clôturer.

Séance 2


Permettre aux participants de gérer ses déplacements par rapport aux joueurs adverses, à ses coéquipiers afin d’élaborer des stratégies en prenant en compte la contrainte donné : dribbler.

Echauffement

Matériel : une balle chacun Cerceaux

Organisation : les enfants doivent se déplacer en dribblant dans toute la salle

lorsque la musique s'arrête, aller dans un cerceau, toujours en driblant

SI LE JOUEUR ARRIVE DANS LE CERCEAU SANS DRIBBLER, IL DOIT TROUVER UN AUTRE CERCEAU

on enlève des cerceaux au fur et à mesure

le dernier a gagné

Régulation En dansant ? A cloche pied, main droite dans le dos, en arrière, en pas chassé,…

1er situation : balles brulantes

Matériel : environ 10 balles de basket

Plots

33


Chasubles

Organisation : enfants répartis en deux équipes

Terrain divisé en deux parties

environ 5 balles par terrain

le but du jeu est d'avoir le moins de balle possible dans son camp

il est interdit d'aller dans le camp adverse, le ballon doit être envoyé à la main uniquement. Il est interdit de lancer la balle sur les autres

temps du jeu : 2-3 minutes en 5 parties

Régulation : changer de type de balle (petite/ grande balle, gonflé/dégonflé)

2ème situation : évolution balles brulantes

Matériel : Idem

Organisation : enfants réparties en deux équipes

Une zone de chaque coté du terrain et le terrain de jeu central

environ 5 balles par terrain

le but du jeu est d'emmener le plus de balle possible dans la zone de l'adversaire.

les équipes n'ont pas le droit d'entrer dans leur zone mais uniquement dans celle des adversaires (ils n'ont pas le droit d'enlever les balles mise dans leur zone par l'équipe adverse)

obligation de dribler pour se déplacer

LAISSER TEMPS MORT POUR ELABORER DES STRATEGIES

34


Régulations : changer type de balle (petite, grande, balle rebondissant, …)

imposer main droite/gauche par le dribble

interdire déplacement avec la balle

Troisième situation : évolution 2 balles brulantes

Matériel : idem

Organisation : terrain divisé en deux

enfants repartis en deux équipes

environ 5 balles par équipe

Le but du jeu est de mettre le plus de balle possible dans le camp adverse

la défense n'a pas le droit de rentrer dans la zone pour défendre

LAISSER TEMPS MORT POUR ELABOERER DES STRATEGIES

Régulations : interdire de se déplacer avec le ballon

diminuer/ augmenter le nombre de balle

Quatrième situation: match

Matériel : une balle

Organisation : terrain divisé en deux

élèves divisés en deux équipes

Pas de déplacement avec la balle dans un premier temps

35


BilanLe premier jeu est une sorte de chaise musicale réadapté pour le jeu vers le basket. Mais suite à un problème avec le lecteur CD qui ne marchait plus, j’ai réadapté le jeu avec un sifflet, ce qui en à fait un jeu beaucoup moins drôle car il ne permettait plus de danser, de chanter. Bref cet échauffement un peu original est devenu un échauffement banal … J’ai ensuite eu quelques difficultés pour expliquer le jeu des balles brulantes car j’ai choisi de mettre directement les balles sur le terrain. Du coup, les enfants ce sont jetés dessus et j’ai ensuite eu beaucoup de mal à lancer le jeu. J’ai récupérer toutes les balles, puis expliquer le jeu pour ensuite remettre les balles sur le terrain et lancer le jeu. Tous les enfants sont bien entrés dans le jeu et avaient l’air de prendre de plaisir. Du coup, j’ai pu enchainer mes différentes situations en les faisant réfléchir sur des stratégies, des techniques, etc. C’était vraiment très plaisant ! Les enfants venaient de leur propre initiative me montrer, après chaque manche, les nouvelles tactiques, les mouvements qu’ils avaient trouvés,… Tactiques qu’ils ont réutilisées dans le match de fin de séances ! Cependant, j’étais tellement focalisé sur les stratégies que j’en ai oublié une partie de mon intention pédagogique : le dribble. Je n’ai pas assez insisté sur ce point car je n’y faisais pas tellement attention.

36


SEANCE 3


Permettre aux pratiquants de s’approprier la passe comme un moyen efficace pour remporter la victoire.

1er situation : Passe à 10

Matériel : 1 balle de basket

Organisation : 2 équipes (1 rouge, 1 bleue) L’équipe qui arrive à faire 10 passes de suite à gagné.

Régulations : Passe direct sans rebond, si touche par terre →0 Passe avec rebond autorisé. Si touché par autre équipe → 0

2ème situation

Matériel : 1 balle Cerceaux de couleurs différentes

Organisation : 2 équipes (idem)

37


Les joueurs doivent passer la balle à un joueur de son équipe à l’intérieur des cerceaux pour marquer un point.

Il est interdit de rester dans le cerceau plus de 3 secondes, de marquer 2 fois de suite dans le même cerceau et d’être à deux dans le même cerceau.

Régulation : Suppression de cerceau Indication d’un cerceau pour marquer Déplacement cerceaux (par terre +panier)

→le but étant d’arriver à un match de basket.

BilanCette séance était plus ou moins improvisée : La classe E étant partie en sortie pour la journée, je n’avais pas préparé de séance. Cependant, pour une raison que je ne connais pas exactement (un problème avec un enfant, semble-t-il), la classe est rentré plus tôt que prévu. L’enseignante est alors venue me voir pour me demander s’il était possible qu’elle m’envoie quelques enfants en sport pour les 45 minutes qu’il restait avant le départ du soir. J’ai donc réfléchit rapidement à une séance le temps que les enfants arrivent. J’ai donc choisi d’essayer de travailler sur les passes, le jeu collectif, car s’ils arrivent à mettre en place des stratégies, celle-ci sont généralement personnelles. La passe à 10 était un jeu qu’ils connaissaient déjà, je n’ai donc pas eu de réelles difficultés pour animer ce jeu. Pour ce qui est de la seconde situation, j’ai eu plus de difficultés. Ils n’arrivaient pas à comprendre qu’il fallait impérativement être dans un des cerceaux pour recevoir la balle. J’ai donc changé la règle : les cerceaux étaient des zones de tir. Il fallait donc être à l’intérieur d’un des cerceaux pour pouvoir tirer. J’ai ensuite supprimé les cerceaux un par un jusqu’à qu’il n’y en ai plus un seul pour finir sur un match de basket. Je pense que cette séance a été trop courte pour qu’ils prennent réellement conscience de l’utilité des passes, non pas comme un moyens de se débarrasser de la balle quand on est bloqué mais comme un moyen efficace pour avancer, garder la balle et tout simplement remporter la victoire. Je pense que ce travail sur les passes devra être suivi sur toutes les séances qui viennent.

38


Séance 4


Permettre aux enfants d’élaborer une stratégie défensive afin d’empêcher l’adversaire de remporter la victoire.

Situation n°1

Matériel : 2 balles de basket

Organisation : 2 groupes de 2 L’enfant qui n’a pas la balle doit reprendre le ballon à l’autre sans contact physique (il n’a le

droit de toucher que le ballon) Lorsqu’il a récupéré le ballon, les rôles s’inversent. Déplacement en dribble pour le porteur de ballon.

Régulation : Changer de groupe

Evolution n°1

Matériel : Idem

39


Organisation : 1 épervier et 3 attaquants. Les attaquants doivent passer de l’autre coté du terrain sans perdre la balle. Un attaquant qui perd la balle reste figer et doit essayer d’attraper la balle des attaquants

restant sans bouger. Le contact physique est interdit.

Régulation : Si trop dur pour le défenseur →les attaquants ayant perdu leur balle deviennent

défenseur et peuvent bouger.

Evolution n° 2 :

Matériel : Une balle de basket

Organisation : Un défenseur défend le panier, les trois autres doivent attaquer et marquer un panier. Le contact physique est interdit.

Régulation : Equilibrer le ratio attaque : défense Ajout de zone de tir avec des cerceaux ?

Evolution n°3 : Match

Bilan : Aujourd’hui, c’était une séance d’une heure seulement. Certains enfants de mon groupe allant participer à un tournoi de basket prochainement, j’ai décidé d’axer la séance sur la défense. J’ai donc commencé par un epervier où un défenseur doit récupérer la balle des attaquants sans les toucher. Chose assez difficile, notamment pour Mémedali, car il est beaucoup plus simple de tenir les bras de l’adversaire que d’analyser la trajectoire de la balle pour l’intercepter. Mais au bout de quelques manches, le principe semble à peu près compris par tous, sauf Mémedali qui, s’il n’arrive pas à récupérer la balle, va alors attraper les bras de son adversaire pour ne pas être en situation d’échec. J’ai continué d’insisté sur ce point lors de la situation suivante lors des phases d’attaques. Les enfants était vraiment très motivé car le tournoi approche et ils vont peut être joué contre leurs amis de l’IMPro. Cette séances à été intéressante car nous avons abordé des points très technique comme comment protéger sa balle en dribblant, comment avancé le plus vite possible sans se faire prendre la balle, etc.

40


Séance 5

Situation n°1 : Duel d’opposition

Matériel : 2 balles Cônes

Organisation : 2 par 2 2 terrains délimités par des cônes Le joueur qui n’a pas le ballon doit essayer de le récupérer sans toucher son adversaire.

Régulation : Taille du terrain Changer les couples Dribbler avec la main gauche, main droite, une main dans le dos, …

Situation n°2

41


Matériel : 1balle Cônes

Organisation : 2 par 2 Terrains délimité par des cônes L’équipe qui n’a pas le ballon doit essayer de le récupérer sans toucher son adversaire.

Régulation : Taille du terrain Changer les équipes Dribbler avec la main gauche, main droite, une main dans le dos, …

Situation n°3

Matériel : 1balle Cônes

Organisation : 2 par 2 Terrains délimité par la ligne des trois points Situation attaque/défense

Régulation : Changer les équipes Dribbler avec la main gauche, main droite, une main dans le dos, … Zone d’où il est interdit de tirer Cerceaux pour imposé les zones où l’on a le droit de tirer.

Bilan :Aujourd’hui était une séance assez particulière : un enfant venant d’un autre établissement est en journée d’immersion dans la classe E et a participé à la séance d’aujourd’hui. Et il était pour le moins

42


turbulent ! Toutes les 5 minutes, j’étais en train de le reprendre parce qu’il ce pendait à la corde ou à l’échelle suspendu, parce qu’il tapait un autre enfant, parce qu’il essayé de faire tombé les plaques d’isolations du faux-plafond, … La liste est longue ! Et pour la première fois depuis le début de ce stage, j’ai senti de la colère en moi. Pour la première fois, j’ai crié ! Je crois que cela faisais quelques années que je n’avais pas crié par colère ! Cette adrénaline qui est monté, cette sensation de violence, ma tellement surpris de moi-même que je resté figer, sans rien dire, quelques secondes à me dire « Mais qu’est-ce qu’il met arrivé ? » « Pourquoi est-ce que j’ai crié ? » ! Frédéric, ayant vu que j’étais en difficulté, ma alors aidé durant le reste de la séance à gérer les conflits avec cette enfant. Cependant, cette situation m’a permis de me remettre en question, de prendre en compte ce coté obscur qui est en moi, tellement caché que j’en venais presque à l’oublier, mais qui, finalement, peut ressortir à tout instant. Autant dire que pendant le reste de la séance, je n’était plus vraiment impliqué : Je donnais les consignes, participai à la séance, mais lors de conflits, je ne réagissait pratiquement plus, par peur de me retrouver dans la même situation où j’ai, en quelques sortes, perdu le contrôle de moi-même.

Séance 6

Situation n°1 : Relais

Matériel : 2 balles Cônes Bancs

Organisation : 3 équipes de 2 3 parcours identiques Le joueur qui a le ballon doit slalomer entre les cônes en dribblant, faire rebondir la balle sur

le banc, tirer au panier puis revenir donner la balle à son coéquipier. La première équipe qui a fini deux passages par joueur gagne la manche. La première équipe qui cumule 3 manches gagnées gagne 1 point.

Situation n°1 : Lucky Luke

43


Matériel : 2 balles

Organisation : Les joueurs sont l'un derrière l'autre. Le premier et le second de la file ont une balle. Le

premier doit marquer avant le second. S'il y arrive, il passe la balle au suivant. Si non, il est éliminé et passe la balle au suivant. Le premier doit marquer avant le suivant pour ne pas être éliminé et ainsi de suite.

Le dernier joueur donne 1 manche gagnante à son équipe. La première équipe qui cumule 3 manches gagnées gagne 1 point.

Situation n°3 : Attaque/défense

Matériel : 1 balle Cônes

Organisation : 3 équipes de 2 Une équipe attaque et une autre défend. Si l’équipe qui attaque marque le panier, elle gagne

la manche. Si par contre l’équipe qui défend arrive à récupéré la balle, c’est elle qui gagne la manche.

La première équipe qui cumule 3 manches gagné gagne 1 point.

Situation n°4 : Match

Matériel : 1 balle

Organisation : Le reste de la classe vient nous rejoindre et nous faisons un grand match avec toute la

classe !

44


BilanAujourd’hui, dernière séance de basket et avant dernier jour de cour pour les enfants ! Pour cette occasion, je voulais préparer une séance une peu spécial. Aujourd’hui, le thème était : les olympiades ! Quelques jeux avec des points à gagner : l’équipe qui à le plus de points à gagner ! Après ça, le reste de la classe E nous rejoint pour faire un grand match tous ensembles !

Après cette dernière séance, je me suis aperçu que, même si j’ai encore des difficultés, j’ai fait mon bout de chemin. Je pense que j’ai réussi à créer une certaine relation avec les enfants que j’ai eus pendant ce cycle, même si je n’avais pratiquement jamais le même groupe. Quel bonheur quand un enfant viens vous voir pour vous dire qu’il aimait faire du basket avec moi et que j’allais lui manquer ! Je me rends compte du chemin parcouru entre la première séance où certain avait du mal à dribblé et le jour ou ce petit groupe est arrivé premier du championnat égalité avec un IMPro ! De plus, mis à part ma satisfaction, je pense que ces séances mon permis de prendre confiance en moi, de bien comprendre comment on construit ça séances, comment énoncer les consignes,etc.

45


Etape de l’expertiseAnalyse permanente /anticipation collective

Les joueurs mettent en œuvre des stratégies variées pour faire progresser le ballon rapidement, les passes sont rapides, précises et situer dans les espaces libres

Les joueurs offrent des possibilités en permanence, choix en fonction d’un dispositif défensif et de la pression exercée par l’attaque.

Efficacité du tir .Ces joueurs sont mobiles à l’approche de la cible pour créer un surnombre, ils provoquent en permanence des duels. Tir efficaces de multiples conditions

L’acquisition du ballon est fondée sur un projet d’anticipation des trajectoires à venir. Les joueurs analysent, prennent des risques pour pouvoir contre-attaquer.

Réduction des espaces d’évolution de l’attaque

Défense structurée et anticipation sur les percées de l’attaque (compensation de postes)

Etape de perfectionnementRésolution /mise en œuvre des intentions

Les joueurs s’organisent par rapport à plusieurs partenaires. Utilisation d’espaces libres, création de ??????

Le joueur se démarque de ses adversaires pour favoriser la réussite de la passe en soutien ou en appui. Il ouvre des espaces.

Organisation de groupes restreint, le joueur pénètre ou contourne la défense, le tir se réalise avec efficacité.

Anticipe l’action pour intercepter, récupérer, le joueur tient compte de sa place sur le terrain, il protège un espace défini.

Marquer, s’interposer sur le porteur et les trajectoires du ballon collectivement.

Emergence d’une défense de zone, organisation collective défensive par un placement entre le but et l’adversaire.

Etape de fonctionnementPrise d’info/intentions

La balle avance avec

Le joueur se mets dans les

Il pénètre la défense. Tir

Il cherche à reconquérir

Gène physiquement le porteur du ballon.

Intention de protéger sans réel efficacité.

46


2 ou 3 partenaires privilégiés situés dans le champ visuel proche

conditions pour recevoir la balle mais reste souvent dans les espaces encombrés

avec peu de réussite.

en interceptant sur le porteur du ballon.

Etape découvertAction

Le sujet conserve la balle. Son déplacement est aléatoire et conditionné par le ballon.

Conserver la balle pour soi (pas de conservation possible).

Le tir est rare, imprécis et se réalise sans opposition.

Le sujet a l’intention de conquérir le ballon mais craint le contact. L‘appréciation se fait à l’arrêt.

Refuse ou agrippe l’adversaire. Peu de gène.

Peu de protection, l’orientation de l’action est principalement ???? vers la cible adverse.

Faire progresser la balle.

Conserver la balle /l’engin.

Atteindre la cible adverse.

Reconquérir le ballon.

Gêner la progression du ballon.

Protéger son but /cible.

47


48


Identification des besoins

Pour introduire cette partie « identification des besoins », je voulais juste dire que, si j’ai choisi la classe, je ne choisi pas les enfants venant aux séances. Ils sont donc différents à chaque séance.

Julien

Julien est un petit garçon de 9 ans, né en 2002. Il a une grande sœur ainsi qu'une petite sœur. Julien est un petit chef: lorsque les adultes ne sont pas présent directement à coté de lui (pendant les récrés, etc.), Julien donne des ordres: «toi, fais ça et toi aussi !". Cette "tendance" est plus ou moins importante selon les périodes (s'il est stressé, angoissé ou fatigué par exemple). Lors de certaines périodes, il peut essayer de donner des ordres aux adultes et, s'ils ne lui obéissent pas, peut entrer dans une colère noire et insulter, taper tout ce qui bouge !

Un exemple pour illustrer: un matin en atelier, les enfants devaient reprendre leur bricolage de la veille pour le terminer. Julien a remarqué que le bricolage d'un de ses camarades était mieux que le sien et à alors décrété que ce serait le sien dorénavant. L'éducatrice a refusé de lui donner ce bricolage, car ce n'était pas le sien et lui donner le sien (...). Julien est entré dans une colère noire, à commencé à essayer de taper, casser tout ce que se présentait tout en insultant l'éducatrice. La seule chose à faire est alors d'essayer de le rassurer, de lui parler afin qu'il arrive à se calmer, se détendre. Travail difficile, car Julien n'est pas dans le dialogue. Avec lui, il n'y a pas toujours de réponse ou alors pas toujours dans le contexte. Julien aime beaucoup parler mais le dialogue est difficile. Il te pose un question et part sans écouter la réponse? J'en viens même à me poser la question: est-ce à moi qu'il pose la question ou est-ce à lui même et à haute voix ? D'un autre coté, je sais que Julien aime verbaliser ce qu'il pense et fait, d'un autre coté, je sais qu'il a des difficultés à se concentrer. Est ‘il donc juste pas assez concentré, éparpillé pour entendre les réponses ou pense-t-il à haute voix ? Je ne sais pas ...

Julien a quand même quelque chose où il arrive à se concentrer : les chiffres. Il regarde sans arrêt sa montre, compte tout et n'importe quoi, sait lire des chiffres de plusieurs millions facilement. Autre chose, Julien est très ????? et a très peur du changement : celui-ci peut ???? à des crises comme j'ai expliqué plus haut.

Je pense que Julien a besoin d'une activité où il pourrait s'exprimer, fixer ses propres lois dans ce qu'il produit, où il serait libre de montrer ce qu'il veut. Je pencherai dans une activité d'expression qui lui permettrai peut- être d'exprimer ses sentiments par un langage corporel et l'aidera peut-être à se faire comprendre par ses camarades qui ne comprennent pas toujours ses réactions.

49


Permettre à Julien d'exprimer ses sentiments à travers un langage corporel afin d'évacuer ses angoisses et d'essayer de le faire sortir des rituels en proposant une activité de création.

MaévaMaeva est une petite fille de 10 ans, née en 2001. Elle a un grand frère, Florian, qui est aussi à l'IME. Ils sont tous les deux dans une famille d'accueil ???Maeva est une fille assez calme et très gentille, elle aime faire la conversation et est curieuse, pose des questions...

Elle aime rendre service et sait prendre des initiatives,( se crée elle même des parcours, des obstacles pour sa trottinette lors de temps libre, n'hésite pas à donner ses idées pour améliorer les jeux). Maeva possède de très bonnes capacités motrices et est capable de réaliser des choses impressionnantes. Je pense qu'elle doit pratiquer de la gymnastique en dehors de l'IME au vu des pirouettes qu'elle arrive à faire. Elle a cependant parfois du mal à s'exprimer comme elle le souhaite car elle a souvent des difficultés à trouver ses mots, due à une carence au niveau du vocabulaire. Maeva vit dans un monde de contes de fées, où elle serait une princesse. Elle aime se faire remarquer, être au centre de tous les intérêts. Elle aime beaucoup être en présence de personnes plus âgées qu'elle, surtout avec son frère avec qui elle a une vrai complicité. Elle serait apparemment beaucoup livrée à elle même en dehors de l'IME.

Je pense que Maeva a besoin de revendiquer ses capacités devant un public et un besoin de création, d'expression. Je pense que travailler l'expression pourrait lui être bénéfique et lui correspondrait parfaitement.

Permettre à Maeva de laisser cour à son imagination, sa création tout en lui permettant de revendiquer ses capacités.

GuyGuy est un garçon de 11 ans, né en 2000. Je ne connais pas sa situation familiale. Guy est un enfant très peureux angoissé et peu sur de lui. Il se parle beaucoup à lui même, je pense que c'est pour se rassurer. C'est un très gentil garçon. Il a souvent besoin d'être stimulé, motivé pour pouvoir se lancer. Cependant, durant l'année, j'ai pu remarquer une nette amélioration, Guy commence à oser, essayer, tester et à s'ouvrir au monde. Lui qui était d'abord très fermé et avec qui il était difficile de commencer une discussion, il vient maintenant vers moi pour me questionner sur ce que l'on va faire, pour me parler des "ragots".

Je pense que Guy a besoin de prendre confiance en lui et d'oser s'exprimer, donner son opinion, s'engager, de s'ouvrir au monde pour palier à ses angoisses.

Permettre à Guy de prendre confiance en lui, d'oser s'exprimer, créer.

50


Ahmet

Ahmet est un enfant de 10 ans, né en 2001. Il a une grande sœur et deux grands frères. A la maison, Ahmet est un petit prince : s’il veut quelque chose, il l’aura. Il est le seul enfant de l’IME à avoir été, pendant une bonne partie de l’année, externe (il rentrait manger chez lui tout les midis, sa sœur venant le chercher, sachant que la pause de midi ne dure qu’une heure !) Ahmet à des difficultés à communiquer pour deux raisons : Un manque de vocabulaire et des problèmes d’articulations. Cependant, il arrive toujours à ce faire comprendre par un moyen ou un autre. Ahmet à besoin d’être reconnu, accepté par ses camarades et les éducateurs : il va souvent venir « rapporter » les bêtises de ses camarades, va faire remarquer que lui ne la pas fait. De plus, il commence à prendre conscience qu’il à quelques malformation physique au niveau des mains, des pieds et du visage.

51


Séance 1


Permettre aux pratiquants de découvrir les différents arts du cirque à travers le jeu.

Situation n°1 : Découverte

Matériel : Balles 1 sac de jonglage + Foulard Anneaux Diabolo Pédalo 1 échasse Bâton du diable Pleins d’objets divers

Organisation : Atelier préparé au fur et à mesure de la séance

1. Equilibre sur divers objets disposés au hasard sur le sol. Le but est de se déplacer sans toucher par terre.→ Déplacement sur une jambe→Déplacement à 4 pattes→Contrainte de couleurs : uniquement rouge …→ Enlever les objets au fur et à mesure (rangement)

(Pas assez de consigne (imagé), trop de temps libre, trop vague, interprétation, plus mettre sous forme de jeu, traverser croco, but …)

2. Jonglage : découverte des instruments ? Chacun un objet. Doit trouver plusieurs façons de lancer / attraper.→a deux→avec deux objets→sur une jambe

52


(Choisir moi-même objet, mettre trois objets, chacun en choisir un, les orienter et diriger la séance, donner règles à ne pas faire)

Situation n°2 : Mini spectacle

Matériel : Idem

Organisation : Chaque enfant choisi un objet et prépare un petit spectacle pour montrer ce qu’il à trouvé

avec son objet.

Bilan :Première séance en art du cirque, je n’ai que deux enfants. J’ai alors décidé de préparé les deux activités et de les laisser découvrir par eux même. Pour commencer, nous avons commencé la séance en parlant du cirque : à quoi ça leur faisais penser, ce qu’ils aiment/n’aiment pas, les différents numéros de cirque (jonglage, équilibre, acrobatie, jeux d’acteur), etc. Après ce petit temps je leur ai laissé découvrir les deux activités. Après quoi, je leur ai demandé de choisir un objet chacun pour le présenté à l’autre : montrer ce qu’il sait faire avec. N’ayant que deux enfants, je n’ai pas pu me faire une idée du niveau du groupe. J’essayerai lors de la prochaine séance d’évalué le niveau des autres enfants. Pendant cette séance, je pense que j’ai laissé trop de liberté : les enfants allait à droite et à gauche, changeait d’objet toutes les 5 minutes, etc. Ils ont donc pu découvrir les objets mais ils n’avaient aucun projet. Je pense que si j’avais plus cadré, en donnant des consignes claires, j’aurai pu avoir des situations beaucoup plus intéressantes.

53


Séance 2

Intention pédagogique : Permettre aux pratiquants de découvrir les différents arts du cirque à travers le jeu.

Situation n°1 : Cocotte

Matériel : Tonneau Diabolo Balles de jonglage Sacs de jonglage Bâton du diable Foulard « Vélo » Massue

Organisation :Les enfants choisissent un chiffre entre 1 et 10, puis une des quatre couleurs proposées. L’enfant doit alors créer un mini spectacle à partir d’objet déterminés par la cocotte.

Régulation : Changement d’objet si trop grande difficulté

54


Situation n°2

Matériel : Idem

Organisation : Idem sauf que les enfants échangent leurs objets.

Bilan :

Ce fut une séance très courte : 40 minutes car Gabie, enseignante de la classe C est arrivé en retard. Ayant eu d’autre enfants que la séance précédente, j’ai décidé de mieux cadrer la découverte en imposant un objet à chaque enfants. Plus précisément, c’est une cocotte en papier, sur la quel j’ai marqué le nom d’un objet par face, qui choisit l’objet d’un enfant. Après un temps de préparation, chaque enfant créé un petit spectacle pour présenté son objet aux autres enfants. Une fois que tout le monde est passé, on échange les objets, toujours grâce à la cocotte en papier. Je dois avouer que pour cette séances, je n’ai eu aucun problème particulier avec les enfants : ils étaient tous très motivé et avaient énormément d’idées ! Ils étaient tellement motivé que j’ai eu du mal à les emmener jusqu’à la cantine en fin de séance pour aller manger ! D’ailleurs, certains enfants sont venus me voir après le déjeuné pour me demandé si ils pouvaient revenir en sport l’après midi ! Mais si tout s’est bien passé avec les enfants, je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à gérer l’enseignante ! Elle était toujours sur le dos des enfants en leur disant quoi faire, ce qu’ils ne doivent pas faire, etc. Elle ne leur laissait plus aucune marge de manœuvre, a tel point que j’ai du demandé à Frédéric de l’occupé un peu le temps que je finisse ma séance !

55


Séance 3

Intention pédagogique : Permettre aux pratiquants de créer un petit spectacle, à l’aide de différent objet de cirque, à présenté devant un public par groupe de deux.

Situation n°1 : Découverte

Matériel : Pleins d’objets divers

Organisation :Equilibre sur divers objets disposés au hasard sur le sol. Le but est de se déplacer sans toucher par terre.

→ Déplacement sur une jambe→Déplacement à 4 pattes→Contrainte de couleurs : uniquement rouge …→ Enlever les objets au fur et à mesure (rangement)

Situation n°2

Matériel : Tonneau Diabolo Balles de jonglage

56


Sacs de jonglage Bâton du diable Foulard « Vélo » Massue

Organisation :Les enfants doivent choisir un petit papier dans mon chapeau. Sur chaque papier il y a le nom d’un objet qu’ils devront utiliser, puis créer un spectacle par groupe de deux à l’aide de leur deux objets.

Bilan

57


Séances 4 et 5


Permettre aux pratiquants de préparer un spectacle qui leur est propre, tous ensemble et avec l’aide de tout le matériel disponible, afin de se représenter devant un public.


Organisation :Chacun choisi un objet pour le spectacle de fin de cycle. Préparation des spectacles (solo et duo).

58


Bilan : Durant ces deux séances, j’ai vraiment vu de tout ! La quantité d’idée, l’imagination qu’on eu les enfants est impressionnante ! Elles vont des plus loufoques aux plus artistiques telle que marcher sur les mains sur le tonneau, des pyramides humaines, des danses, … j’ai été réellement et agréablement surpris ! Les enfants ont montré un réel intérêt envers ces séances et sont plus motivé que jamais pour réalisé le spectacle. Peut être même trop : il y a tellement d’idée qu’ils n’arrivent pas à faire le tri. A chaque nouvelle idée, une autre est oubliée ! j’ai donc retenue quelques idées pour la dernière séance, la dernière répétition, pour pouvoir leur rapellé quelques figures au cas où ils les auraient oubliés.

Séance 6


Permettre aux pratiquants de préparer un spectacle qui leur est propre, tous ensemble et avec l’aide de tout le matériel disponible, afin de se représenter devant un public.


59


Organisation : Dernière répétition avant de montrer le spectacle devant le reste de la classe !

Bilan :

Et voilà ! C’était la dernière séance ! Pendant la première heure, j’ai déterminé avec les enfants qui fait quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Avec qui ? Et au fur et à mesure, le trac arrive ! Et au moment du levé du rideau, les trous de mémoire arrive ! Car mémé si tout était défini, plus personne ne savait quand il passait ! Mais le spectacle c’est quand même très bien déroulé, agrémenté de quelques fou rire suite aux erreurs, ratages et chutes ! Lorsqu’il qu’il fut temps de salué le public sous les applaudissements des camarades, je pouvais voir leurs yeux briller de bonheur. Je pense que ce moment restera le plus beau souvenir de mon année à St Joseph ! Et pour finir, la foule en délire est monté sur la scène pour s’essayer au joie du cirque : les enfants ayant préparé le spectacle aidant ce qui n’avait jamais jongler.

60

Rapport de stagejam.eric.free.fr/Backup/Rap/Rapport de stage 2.docx · Web viewRapport de stage...

Documents

Transcript of Rapport de stagejam.eric.free.fr/Backup/Rap/Rapport de stage 2.docx · Web viewRapport de stage...