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L'Hyper ! N°229/06 3 décembre 2006 26 pages http://www.cfdt-carrefour.com E. Mail: [email protected] Nouvelles des magasins

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L'Hyper ! N°229/063 décembre

2006

26 pages

http://www.cfdt-carrefour.com E. Mail: [email protected]

Nouvelles desmagasins

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 2

❏ PIB 3ème trimestre 2006

OUVERTURE

Sommaire et indices

▼ Ouverture

Sommaire et indices page 02

Homo managerus page 03

▼ A l'affiche

Représentativité syndicale page 04

▼ La pause

Salle d'attente page 05

▼ Emplois

Lettre pour la GPEC page 06

Les restructurations page 08

▼ Dans les coulisses

Lettre ouverte à nos dirigeantspage 09

Actualités syndicales page 10

Tenues de travail page 16

Démocratie et élections page 17

Dimanche et jours fériés page 18

▼ Mercure

De la théorie à la pratique page 19

▼ Temps de travail

Contrats à temps partiel page 22

▼ Petite enfance

Des crèches… page 23

▼ Rémunérations

Des salariés pauvres page 24

▼ Epargne salariale

fusion fonds d'épargne page 25

❏ Consommation octobre 2006

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 3

par Laurent Bourdeaux

Même si mon entrée dansle monde syndical s’estfaite tardivement et un peupar hasard, je ne laregrette pas une secondequand je constate autourde moi l’attitude de

certains managers, bloqués à l’âge depierre et qui pratiquent encore les bonnesvieilles méthodes de l’intimidation et duharcèlement moral.

Remarques incessantes et injustifiées,convocations répétées, avec pour seulobjectif de faire craquer leurs employéset de les pousser a la faute ou a ladémission, telles sont leur méthodespréférées, quand ils ne vont pas jusqu’àla violence physique, qu’ils s’empressentde nier, bien sur…

Ce sont les mêmes que l’on retrouve, parmanque d’organisation, (ou de formation?) dans la panade le matin et qui pourjustifier l’état de leur rayon auprès dudirecteur se défaussent sur leurs em-ployés en les accusant de tous les maux :Untel n’arrête pas de discuter, une autrene bosse pas assez vite …Oui, maiscomment finir le boulot quand on est sanscesse déplacé de rayon en rayon, pourcombler les vides laissés par les gens envacances qu’ils ont oublié de prévoir deremplacer ou par les gens qui ont déjàcraqué et sont restés chez eux ?

Comment assurer un balisage correctquand on a pas été formé a ça ? («j’aipas eu le temps » est leur réponsefavorite). Comment s’organiser quandvotre chef vous donne deux ou troisconsignes contraires dans la mêmematinée ?

Comme évidemment ils ne sont pas tropau courant de la législation (ou neveulent pas la connaître) on arrive a deschoses euh … bizarres : congés décalés,annulés ou au contraire imposés sous lamenace (la prochaine fois que tu aurasbesoin d’une journée, je m’ensouviendrais ….) , horaires a la tête duclient, changement incessants de poste detravail.

Évidemment, quand je vais les voir pourleur expliquer qu’ils enfreignent laconvention collective, je me voisrépondre : « mais de quoi te mêles-tu ? jefais ce que je veux dans mon rayon …» Ily en a même un qui m’a convoqué unsamedi après midi dans un bureau, alorsque je remplissais tranquille mon rayon,pour me déclarer la guerre !

Une guerre ? Non, non, il y a des gensbien a Carrefour, j’en rencontre aussi quirespectent les employés, leur vie privée etleurs droits. Dieu merci, je constatequ’ils sont de plus en plus nombreux dansl’encadrement de ce magasin et ça seraitdommage de les mettre dans le même sac.Mais que faire de ces homo-managerus,pas foutus de suivre les méthodesmodernes de travail ou refusant carré-ment de le faire ?

Supplément de formation (pour les moinsatteints), ou éradication (pour lesincurables), ce n’est pas à nous d’endécider.

En tous cas, je sature, moi, parce que jetrouve dommage que ces quelquesrescapés du moyen-âge suffisent a créerune ambiance de cauchemar et une aussimauvaise image de notre métier.

L’idée que certains d’entre vous qui lisezces lignes viennent encore bosser « lapeur au ventre » m’horripile ….

OUVERTURE

Editorial

On en parleAnglet

Bègles

Chalons en Champagne

Chelles

Côtes de Nacre

Dijon Toison-d'Or

Etampes

Evry

Hérouville

Ivry sur seine

Lorient

Lormont

Montesson

Nice lingostière

Orléans

Perpignan

Portet sur garonne

Saint Herblain

Saint Brieuc

Sallanches

SAVR Sud-Ouest

Vannes

Wasquehal

Des enseignesAuchan

Carrefour

Carrefour management

Champion

Picards Surgelès

Promocash

Laurent Bourdeaux est Anima-teur de ventes liquides au ma-gasin de Chelles. Il a été nom-mé délégué syndical CFDT en

juillet 2006

Homo Managerus !

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 4

Etre "représentatif", c'est avant tout sacapacité à représenter plus que sa seulepersonne ou ses proches.

La représentativité est une notion de fait,qui se prouve sur le terrain. Les arrêtspermettant au délégué syndical, uniquemilitant de sa section ou presque, designer un accord collectif couvrant 100%des salariés décrédibilise le système.

Le Medef, mais aussi d'autresorganisations confédérées bénéficiant dela rente de situation (CFTC, CGC,CGPME…) que constitue aujourd'hui laprésomption irréfragable de représentati-vité, n'ont guère intérêt à une quelconqueévolution.

La CGT et la CFDT sont favorables à unemodification du système actuel dereprésentativité assis sur un arrêté de 1966et des critères inscrits dans le code dutravail depuis 1950.

Les deux confédérations souhaitent queles députés reprennent à leur compte lespropositions du Conseil économique etsocial (CES) .

Ce texte propose une refonte des règles dela représentativité syndicale qui mettraitfin au monopole des cinq confédérations(CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC). Il pro-pose d'instaurer une élection nationale dereprésentativité pour tous les salariés à laplace des règles administratives actuelles,et plaide en faveur de l'accord majoritaireen nombre de salariés, contre le droitd'opposition ou la majorité en nombred'organisations syndicales en vigueuraujourd'hui.

Pour que cette réforme voit le jour, le voted'une loi est nécessaire. Or, pour l'heure,le gouvernement ne veut pas entendreparler d'une réforme qui suscite l'hostilitéde trois confédérations sur cinq - FO,CFTC et CGC - et des deux principales

organisations patronales, Medef etCGPME.

Le secrétaire général de la CFDT,François Chérèque, et son homologuede la CGT, Bernard Thibault, ont prisune leur initiative commune. "Nousallons proposer conjointement à tous lesgroupes parlementaires d'amender leprojet de loi du gouvernement dans lesens de l'avis du CES".

Quand uneorganisationsyndicale estreprésentati-

ve elle nedoit pas avoirpeur que cet-te représen-tativité soit

soumise auxvotes desélecteurs.

C'est ce quedisent la

CFDT et laCGT.

C'est ce querefusent FO,

CFTC etCGC.

A L'AFFICHE

La représentativité des syndicats

La représentativité est une notion de faitqui se prouve sur le terrain.

La loi Fillon du 4 mai 2004 adéjà réformé le dialogue socialCette loi refondatrice reposait sur uncompromis politique: reprendre l'idée del'accord majoritaire défendue par laCFDT et la CGT, contre la possibilité dedéroger aux accords collectifs supérieurs(par exemple l'entreprise peut désormaisappliquer des normes moins favorables àcelles de la convention de branche)demandée par le Medef.

Mais pour éviter une paralysie de la vieconventionnelle, elle a été conçuecomme une loi de transition, donnanttrois ans aux partenaires sociaux - unbilan est prévu au 31 décembre 2007 -pour se préparer au grand saut desaccords positivement majoritaires.

En attendant, au niveau interprofession-nel, des branches comme des entrepri-ses, c'est le très gaulois droit d'opposi-tion (détruire et critiquer plutôt queconstruire) qui règne en maître, avecplusieurs systèmes (majorité électoraleici, arithmétique là) rendant l'ensembleincompréhensible sinon carrémentubuesque.

L'exercice de ce droit au niveau desbranches comme des entreprises resteextrêmement rare

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 5

Le haka Un rituel à apprendre d'urgence pourpréparer nos négociations.

Non seulement les Néo Zélandais nousont mis la "patée" mais ils nous ont im-pressionné par leur danse d'ouverture.

L'origine de ce chant viendrait du chefmaori Te Rauparaha (1768-1849). Pouréchapper à des ennemis, il se seraitcaché dans un fossé sur les conseils d'un

autre chef de tribu. Les paroles du haka évoquent son angoisse ("C'est la mort")puis son soulagement quand les ennemis s'en vont ("C'est la vie"). "L'hommepoilu qui est allé chercher le soleil" désignerait Te Wharerangi, le chef de tribuqui a aidé Te Rauparaha à quitter l'ombre du fossé pour retrouver le soleil dujour. Pour le remercier, celui-ci aurait dansé et chanté. 

Ringa pakia Frappez desmains sur les cuisses

Uma tiraha Que vospoitrines soufflent

Turi whatia Pliez lesgenoux

Hope whai ake Laissez voshanches suivre le rythme

Waewae takahia kia kinoFrappez des pieds aussi fort

que vous pouvez

Ka Mate ! Ka Mate ! C'estla mort ! C'est la mort !

Ka Ora ! Ka Ora ! C'est lavie ! C'est la vie !

Tenei te ta ngata puhuruhuru Voici l'homme poilu

Nana nei i tiki mai Qui estallé chercher le soleil et l'a

fait briller

Whakawhiti te ra Faitesface ! Faites face en rang

A upane ka upane ! Soyezsolides et rapides

A upane kaupane whiti tera ! Devant le soleil qui

brille

Hi ! Hi !

Paroles du Ka Mate ou "TeRauparaha Haka" (du nomd'un chef de guerre maori)

ainsi que leur traduction

Dès à présent nous lançonsun appel, à tous nos mili-

tants poètes, pour noustrouver des paroles plus

syndicalistes pour nos pro-chaines paritaires !!

LA PAUSE

Salle d'attente

http://www.newzealand.com/travel/app_templates/haka/en/index_content.html

Quand l'entreprise se mêle de la vie privéeL'entreprise doit-elle endosser l'habit d'assistantesociale en mettant en place des moyens d'arrêter defumer, de perdre du poids, de trouver une crêche...

Dans un contexte où l'entreprise en demandetoujours plus à ses salariés, «C'est une façon de sedonner bonne conscience par rapport auxpressions qu'elle induit. Elle demande aux salariésd'être de plus en plus présents et de plus en plusflexibles dans leurs horaires de travail et, encontrepartie, elle met, par exemple, en place unsystème de garde d'enfants. »

Les DRH doivent parfois gérer des problèmes pluslourds qui, même s'ils ne concernent que le salarié,ont des répercussions sur son travail. Endettement,problèmes familiaux, difficultés psychologiques,

dépression, stress, anxiété etc., autant de facteursqui gênèrent de l'absentéisme, une baisse de la

motivation et de la productivité ou une détérioration des relations avec lescollègues.

Des entreprises ont mis en place un numéro vert que les salariés et leurfamille peuvent appeler pour être mis en relation avec un psychologue, unjuriste, un toxicologue ou tout autre spécialiste.

Le danger, est que, l'entreprise s'ingére dans la vie privée du salarié.

Une étude (voir tableau) établit que près de la moitié des salariés françaisréussissent à concilier vie privée et vie professionnelle.

Article à lire dans les Echos

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 6

Méthode de travailLa mise en place d'indicateurs précis surles objectifs et sur les résultats de laGPEC est, selon nous, impérative (suivitdes compétences, passerelles inter BU,formation, effectifs…).

Il nous semble important de définir auplus vite, une méthode de travail afind'atteindre les objectifs fixés par l'accord.

Un relevé des décisions prises en réunionEmploi et GPEC doit être fait et validé parles participants pour enfin éviter toutlitiges.

Stratégie de l'entreprisePour appréhender la GPEC dans sonintégralité, il est évidemment nécessairede connaître non seulement l'évolutionnaturelle des métiers et de la populationsalariée, mais aussi la stratégie del'entreprise à moyen et long terme. Ordans tous les documents qui nous ont étéremis, aucun n'en fait part.

Nous demandons que soit communiqué àla commission emploi et GPEC lesdécisions stratégiques prises par leCOMEX.

Ceci permettant la concertation nécessairepour la définition des métiers sensibles.

FormationLa formation est le pilier de la gestion

Monsieur leDirecteur des re-lations sociales etinstitutionnelles

Notreorganisation

syndicale,signataire des

accords de GPECet de Méthodes,

souhaite vousfaire part de ses

réflexions portantsur des

améliorations oudes interprétations

à apporter à cesaccords.

Force est deconstater que

depuis la créationde la commissionemploi et GPEC,

celle-ci n'a pasremplit pleinement

sa mission.

Son rôle, précisée àl'article 6 du titre

III de l'accord, n'estpas respectée.

EMPLOIS

Lettre pour la GPEC

Six mois après la signature des ac-cords de GPEC, pour la CFDT, il

n'est que temps de passer à laphrase supérieure et de respecterles objectifs de l'accord GPEC.

La CFDT définit ses exigences etdemande à la direction que leComité « Emploi et GPEC »

assure ses missions.

Les missions du Comité «Emploiet GPEC »

• il est informé, il analyse, échangeet apporte une vision globale sur lesévolutions des principaux métiers duGroupe et sur le référentiel des métiersdu Groupe,

• il évalue les enjeux sociaux liésaux projets majeurs du Groupe,

• il permet au Groupe de disposerd'un système de veille et d’alerte,

• il participe à l’élaboration desmodalités de gestion de l'évolution del'emploi,

• il identifie les passerellespossibles entre les métiers et les moyensassociés pour les utiliser,

• il propose des pistes en matièrede formation correspondant auxévolutions des métiers,

• il facilite la mise en oeuvre dessynergies et solidarités entre les entitésdu Groupe,

• il suit globalement la mise enoeuvre du présent accord,

• il échange sur les conséquencessociales des projets majeurs des sociétésdu Groupe.

Article 6 du titre III de l'accord deGPEC

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 7

prévisionnelle des emplois.

Nous estimons qu'a partir dumoment ou des métiers sontdéclarés sensibles, des passerellesentre les métiers et des actions deformations doivent être identifiéessans attendre. Les BU concernéspouvant ainsi les intégrer dans leursplans de formations.

Il est aussi de la responsabilité de lacommission de s'assurer que lesplans de formation sont bienadaptés à la problématique desreclassements internes. Uneclarification entre les obligationsdes BU et des recommandations duGroupe est à ce titre nécessaire.

Les compétencesLe second élément majeur de lagestion prévisionnelle des emploiset des compétences est l'identifica-tion individuelle des compétences.

A ce titre, les parcours compéten-ces, ou d'évaluations mis en placedans les sociétés du Groupe sont ànotre sens trop restrictifs et doivents'ouvrir sur les compétences acqui-ses hors entreprise.

La bourse de l'emploiLa bourse de l'emploi, troisièmeélément essentiel de la gestionprévisionnelle n'est pas adoptée partoute les BU. Il conviendrait del'étendre rapidement à l'ensembledes établissements.

Espace Mobilité etCompétences (EMC)Nous avons relevé des améliora-tions possibles sur le fonctionne-ment des EMC. Un responsable del'EMC pourrait démarcher lesentreprises du Groupe dans larégion afin de sensibiliser lesdirecteurs et de recenser lesemplois disponibles ou susceptiblesde l'être. Le responsable d'EMC

- Mise en place de borne «bourse de l'emploi » dansl'ensemble des établissements.

- Généralisation d'une chartesociale engageant les entreprisesreprenant des salariés Carrefour àgarantir des minima sociaux (CDI,garantie salariale, ancienneté….).

Nous souhaitons connaître l'impactde la nouvelle loi à l'étude sur laGPEC.

InterprétationsEn ce qui concerne l'interprétationdu volontariat, nous souhaitons uneclarification sur ce thème.(comment se fait il que l'entreprisepuisse décider qui sera volontairevers un emploi extérieur et d'autrepart pourquoi un salarié concernépar une restructuration et dont lafonction repère disparaît ne pourraitpas prétendre au volontariatinterne/externe).

Dans le cadre de contestations,nous souhaitons que soient préciséles modalités de saisie de lacommission.

Avenir des filialesL'avenir de Promocash nous inquiè-te, nous souhaiterions aussi avoirune visibilité sur l'avenir de cetteentité et qu'une attention particuliè-re soit apportée aux salariésconcernés par la location gérance.

En effet la priorité deréembauchage limité à la seuleentité Promocash n'est pasadmissible. Il convient de l'étendreà toutes les sociétés du Groupe.

Nous nous tenons à votredisposition pour toutes précisions etdans l'attente de votre réponse,recevez monsieur le Directeur desrelations sociales et institutionnel-les, nos salutations distinguées.

doit être à notre sens un VRP del'emploi.

De même quand les salariés, dontles poste de travail sont supprimés,sont identifiés, il serait souhaitablequ'une démarche soit entreprisesans délai par l'EMC pour lescontacter, ceci afin de démontrerque le Groupe leur témoigne savolonté de trouver des solutions.

AméliorationsLa CFDT se situant toujours dansl'optique de construire et améliorerles accords existants, nous souhai-tons que certaines dispositions desaccords soient revues ou amélio-rées:

- Définition précise de l'ur-gence d'un projet (permettant alorsd'entrer dans le cadre de l'accord deméthode).

- Précision des duréesminimales du volontariat.

- Mise en place d'une périodede découverte d'1 mois sur unnouveau poste, après validationavec l'EMC (à ne pas confondreavec la période d'adaptation).

- Aide à l'emploi du conjointen cas de mobilité géographiquedans le cadre du volontariat.

- Maintien de la prise encharge des frais de santé pendant 12mois en cas de rupture du contrat.

- Prise en charge du différen-tiel de salaire dans le cadre du vo-lontariat.

- Prise en charge des frais dedéplacement en cas de formationsdans le volontariat.

- Mise en place d'une « aidepsychologique » soit par le biais dela mise à disposition d'un numérovert ou d'une permanence ponctuel-le.

La CFDT écrit pour améliorer la GPEC

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Carrefour ManagementCette société dont l'effectif est de 413 personnes principa-lement des cadres et elle aussi touché par les restructura-tions.

Le comité d'entreprise (élus sans étiquette) a été consultéle 20 novembre 2006 sur le projet de réorganisation de lasociété.

Le Comité constate qu’il ne dispose pas à ce jour d’unniveau d’information entre les différentes directions, etprincipalement sur la Direction des Processus Métiers. Il arefusé de se prononcer sur l’opportunité et les motivationsdu projet et a décide de recourir aux services d’un expert.

Un projet de licenciement collectif pour motif économiqueva être mis en place. Il concerne un effectif de 39 salariésavec une suppression nette de 16 postes compte tenu de 24postes à pouvoir.

Le Comité a obtenu la prolongation de la période devolontariat de trois mois.

De nouveaux plans de restructurations sont attendusdans d'autres sociétés (DMMG, Oshoop, Champion…)

PromocashA la demande de la CFDT, Gérard Dorey Di-recteur général de Promocash est venu rencon-trer les élus lors de la réunion du comité d'en-treprise du 16 novembre.

Sans grande surprise il a confirmé les 47 maga-sins en location gérance pour 2007.

Il a parlé de la situation économique très mau-vaise pour Promocash en insistant bien sur lefait que les actionnaires voulaient des résultats.Il a réaffirmé sa volonté de ne pas fermerPromocash...

Les résultats à Juin 2007, diront si ledéploiement de la location gérance continue oupas.

Des négociations sont en cours pour lesDirecteurs qui ne veulent pas de la location gé-rance, afin de leur donner la possibilité derentrer dans l'accord G.P.E.C.

Les restructurations se poursuivent

Comité «Emploi et GPEC » Le comité s'est réuni le 22 novembre au siège de Mondeville (Caen) pour sa rencontre an-nuelle.

17 DRH des différentes filiales du groupe étaient présents ainsi que 18 délégués syndicaux.Une première !

Cette journée a été l'occasion pour la direction de présenter de nombreuses statistiques etexpériences. Les élus ont visité l'Espace Mobilité et Compétences (EMC) mis en place ausiège de Mondeville .

Si toutes ses informations étaient intéressantes et permettent de mieux connaître le groupe tous les élus (mêmeles DRH) ont vite décrochés tant nous étions loin des éléments que nous venions chercher (voir courrier).

Si nous constatons que l'entreprise fait de nombreux efforts pour coordonner ses différentes sociétés et BU(business unit) les restructurations et projets eux vont vite, très vite sans attendre cette coordination.

La gestion prévisionnelle des emplois ne peut être après la mise en place des décisions de restructurations et deréorganisations mais bien en amont. Hors six mois après l'accord de GPEC nous ne sommes toujours qu'auxbalbutiements.

La CFDT demande que le comité «Emploi et GPEC » ne soit pas une simple chambre d'enregistrementmais un lieu de travail où des solutions sont étudiées pour prévenir les conséquences des décisions del'entreprise. Une distinction entre GPEC et accord de méthode doit se faire et ne plus se mélanger.

La perspective d'évolution des effectifs, le besoin d'évolution des compétences, la liste des métiers sensi-bles, ceux susceptibles de devenir sensibles, les métiers en tension, les nouveaux métiers voici ce dontnous souhaitons discuter afin de mettre en place les mesures pour éviter les licenciements et permettrel'évolution des emplois.

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Carrefour au fil des ans !A 150 km à l’est de Paris, il existe unepetite ville, Chalons en Champagneavec à sa périphérie, et ce depuis 33ans, un hypermarché Carrefour.

Lors de son ouverture, en 1973, ce futun peu la révolution pour la ville et sesenvirons car c’était le premierhypermarché.

On y trouvait «tout sous le même toit»: de l’électroménager aux potsd’échappement et aux pneus pour lesvoitures, des vêtements, même despistolets, des carabines avec lescartouches correspondantes et ungrand choix de produits alimentaires.

Bref, de quoi satisfaire presque tousles besoins et les envies de nos clients.D’ailleurs ces clients de la premièreheure nous sont encore fidèlesaujourd’hui. Leur magasin c’est Car-refour comme ils disent!

C’était les années dorées, chacuny gagnait :A cette époque, Carrefour, grâce à desformations adaptées, à une réelle cultured’entreprise, permettait l’implication dechacun. Nous portions alors très haut etavec fierté, son image.

- les clients, par un large choix,des prix attractifs et des actionsponctuelles, laissées à l’initiative desmagasins, qui déplaçaient les foules !

- les employés, grâce à la

rétribution correcte de leur travail, unesubstantielle participation aux bénéficeset parfois même la distribution d’actionsgratuites. Les actionnaires doivent s’ensouvenir eux aussi …

L’entreprise était en pleineexpansion.Depuis, de nombreuses autres enseignessont venues s’implanter et ont, de ce fait,changer le paysage. La concurrence s’estfaite âpre et il a fallu s’adapter pour faireface à cette nouvelle situation.

Une évolution était indispensable; elle aeu lieu. Nos dirigeants ont opté pourcertains choix stratégiques dont nousconnaissons à présent la teneur.

Qu’en est-il aujourd’hui ?On assiste à une centralisation extrêmedes décisions, à l’uniformisation desconcepts et des systèmes informatiques,à la massification des achats, à la gestionrationnelle du personnel pour unerentabilité optimum.

Il faut reconnaître que nous travaillonsavec l’aide de métaux précieux : Mercu-re, Gold, nous disposons même del’unité de mesure de ce dernier : Carat,sans oublier l’outil le plus sympathiquepour nos clients : TASC.

Nous citerons également Thales, Hy-frex, IMA, Blitzmag, et bien d’autresencore … *

Force est de constater qu’à l’heureactuelle, ces systèmes s’entrechoquent,ils sont même parfois incompatiblesentre eux ou avec le matériel dont nousdisposons. Sans doute pour des raisonséconomiques, ils ont été déployés defaçon massive et péremptoire, dansl’ensemble des magasins, quand bienmême des personnes aviséesdénonçaient leurs dysfonctionnements.

Chacun sait qu’il n’y a pas de pire sourdque celui qui ne veut point entendre !

La section deChalons en

Champagnea écrit une

lettre ouverte qu'elle a

adressé auxresponsables

de l'entreprise.

Ce constatpourrait être

celui denombreuxmagasins

comme onpeut de nou-veau le cons-

tater a tra-vers cette re-

vue" .

DANS LES COULISSES

Actualités syndicales

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 10

Le résultat de tout celaconcrètement dans les ma-gasins?

- Des livraisons aléatoires.Nous disposons d’exemples ré-cents en période d’activité modé-rée. Qu’en sera t-il pour les fêtesde fin d’année ?

- 50 ruptures quotidiennes.

- Des rayons désespérémentvides.

- Des employés dont lesconditions de travail se dégradent,qui, malgré leurs efforts incontes-tables pour s’adapter, sont de plusen plus mal à l’aise dans le face àface avec les clients. Travaillerdans l’urgence ne va pas forcé-ment de pair avec efficacité.

On peut comprendre qu’ils soientquelque peu désabusés quand ilsne peuvent apporter aucuneréponse à l’attente des clients. Larigidité des systèmes est tellequ’elle ne permet aucune alterna-tive à moins d’une dépense enénergie et en temps considérable,sans que pour autant la démarchesoit couronnée de succès.

- Un manque à gagner enterme de chiffre d’affaires et desrésultats qui même s’ils sont à lahauteur des prévisions auraient puêtre meilleurs.

- Surtout des clients mé-contents. Il suffit de les observeret de les écouter

Nos souhaits pour l’avenir?- L’amélioration rapide des

systèmes d’approvisionnements.A quoi servirait l’augmentationdu nombre de références si nousn’avons pas résolu les problèmesexistants ?

- Des décisions plus concer-

Ivry sur SeineChaises

Le magasin de Carrefour Ivry aété choisi pour être pilote dans lacréation des chaises de caisses.Un élu fait parti de la commissionpour gérer ce dossier.

A ce jour, rien n'a été fait, unshowcase avec les fournisseursaura lieu le 30 novembre à Evry.

Réunions dans le magasin

Le directeur a demandé à unesociété extérieures (suite à unedemande de Carrefour France),d'intervenir dans le magasin pour"rebooster" les employés et lechiffre d'affaire du magasin.

Cette société réunit (avant ouaprès la prise de poste pour lescaissières) les employés pendantleur temps de travail pour leurrappeler que Carrefour est uneenseigne formidable, et qu'il fauttravailler toujours plus pour elle.

Nous ne savons pas pourquoicette réunion a été demandé, niquel est son but final.

Beaucoup de bruits circulent surune éventuelle fermeture de notremagasin.

Nice LingostièrePrison Break

Est-ce l'évasion de Michaël etLincoln les héros de la série quifait peur au directeur de NiceLingostière, on ne sait, mais lesmesures de sécurité ont été ren-forcées depuis cette évasion !

Qu'elle n'a pas été la surprise dessalariés de constater à leur arrivéeau travail mercredi 22 novembreque la direction a fait poser dansla nuit des portiques anti-vol auxaccès du personnel et aux descen-

tées.

- Une écoute attentive etconstructive aux différentes re-montées d’informations en prove-nance des personnes qui sont lesplus proches de nos clients.

- Surtout que le clientretrouve une place prépondéranteau sein de nos préoccupations.Qu’il trouve dans nos rayons lesproduits qu’il a envie d’acheter,pas seulement ceux que nousvoulons lui vendre.

Voilà, Messieurs nos dirigeants,ce qui vous apparaîtra peut-êtrecomme une analyse simpliste dela situation.

Vous qui avez connaissance destenants et aboutissants, vous quiavez pouvoir de décision, vousqui élaborez des stratégies à plusou moins long terme pourl’entreprise, ne nous faites pasperdre la proximité de nos clients.

Faites en sorte qu’ils nedeviennent pas des éléments dé-rangeants alors qu’ils sont, aucontraire, nos seuls patrons.

Donnez nous les moyens et nousretrouverons l’enthousiasme etle plaisir d’être à leur servicepour le bien de tous y compriscelui des résultats.

*Une petite suggestion: l’éditiond’un lexique où seraientrépertoriés tous les termes tech-niques anglo-américains ainsique les sigles, très tendance, dontla signification fait parfois cruel-lement défaut aux personnes noninitiées. Très récemment, nousavons découvert qu’une facturepouvait être « linkée ». Compre-nez « rapprochée », bien sûr !

Actualités syndicales

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 11

tes magasin.

L'employeur n'a pas jugé utiled'en avertir le personnel et les in-stances représentatives du person-nel. Les élus et le personnel ontréagit à ce procédé.

Remarquons pour pour ce type detravaux on trouve le financement,pas pour les outils de travail !!

SIPPEncore une fois la CFDT cons-tate que l'entreprise ne respectepas ses engagements.

Alors qu'elle a édité des dizainesde pages pour expliquer le dé-roulement du SIPP nous consta-tons des dérives qui remet encause les belles paroles de l'en-treprise. "Le progrès passe parle dialogue" Faut-il encore res-pecter les règles du jeu

Qui doit faire passer le SIPP ,voici une question qui a son in-térêt.

Dans la brochure que Carrefour aédité pour expliquer les règles defonctionnement du SIPP il est

le confort et la liberté d'expres-sion. Elle érige le SIPP en tribu-nal où les forces en présence nesont pas équitables.

L'animateur de service ou de ven-te niveau IV n'a pas fonctiond'être un manager, la classifica-tion est claire "Sous la responsa-bilité de son supérieur hiérarchi-que, organise la vente de famillede produits, seconde ou suppléeson supérieur hiérarchique encas d'absence occasionnelle decelui-ci; anime et coordonne letravail de l'équipe qui lui estconfiée…"

En aucun cas le niveau IV n'a lepouvoir de "recruter, former etmotiver son équipe" qui est dévo-lu au manager niveau VII.

Le SIPP est un entretien où le sa-larié peut discuter de ses souhaitsd'évolution, son développementprofessionnel et les formationsnécessaires. Ses réponses ne peu-vent être donner par un niveau IV.

La direction en donnant au niveauIV la mission de conduire le SIPPcréait des pseudos managers et nerespecte pas la finalité d'un SIPP .

Les niveaux 4 deviennent de plusen plus des managers "CanadaDry": ils ressemblent à un mana-ger mais ils ne sont pas payé com-me des managers

FormationA Ivry le comité d'entreprise arefusé de prendre part au vote, lesinformations étant insuffisantes.

De plus, le budget formation estdédié à plus de 50% pour lescadres alors qu'ils ne représententque 10% de l'effectif du magasin.

C'est une discrimination salariale.

prévu:

- dans un premier temps uneréunion collective qui rassembleles employés d'un même rayonavec leur manager.

- dans un second temps unentretien particulier de deux heu-res maximum avec le manager derayon.

Elle précise aussi que sa réussitepasse par le respect des différen-tes étapes.

Alors pourquoi dans le magasinde Perpignan est-il prévu qu'unniveau IV dont ce n'est pas lafonction fasse passer ce SIPP.

Devant le refus des salariés le ma-nager caisse décide qu'il conduirases entretiens accompagner d'unniveau IV.

La CFDT s'oppose à ce type derencontre. Le SIPP est selon Car-refour un lieu un d'échange etd'écoute "chacun des deux parti-cipants parle à tour de rôle" .

En se trouvant face non pas à unepersonne mais à deux l'entrepriseromps l'équilibre est met en cause

Actualités syndicales

Ivry sur SeineDiscrimination syndicale sur un élu CFDT

Un chef de secteur à Ivry sur Seine s'évertue à dénigrer notre collègueélu CFDT au secteur PLS.

Le 1er novembre, il a suivi notre collègue (qui pointait en pause) dansnotre local syndical en lui disant : "c'est moi qui te paye, tu es en trainde me voler, tu n'es pas en délégation"...

Ces agissements sont honteux. Ils entraînent de mauvaises conditions detravail pour notre collègue.

Pire encore, notre collègue travaillait avec un employé sur son rayon, cedernier lui a été supprimé afin de lui compliqué la vie. Bref, tous lesmoyens sont bons pour casser l'équipe CFDT avant les élections....

En ce moment, il y a une très grande pression dans le magasin. Lesconditions de travail se dégradent de plus en plus.

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 12

Au feu les pompiersIncendie à la boulangerie :

le mardi 21 novembre à 9 h 50 unincendie s'est déclenché dans undes fours de la boulangerie à Ivrysur Seine.

Le service sécurité est intervenupour maîtriser les flammes. Puis,le CHSCT a fait son enquête pourconnaître la cause de cet incendie.

Il semblait à priori que l'incendieait été déclenché par un morceaude pain et des déchets qui ont prisfeu suite aux "éclaboussures" degraisses de la viennoiserie. Engénéral quand un tel incident seproduit, les employés réagissentimmédiatement, et la situation estmaîtrisée tout de suite.

Le même jour à 16 h 45, unnouvel incendie s'est déclenchédans la cheminée d'extraction desvapeurs d'eau de la boulangerie,située au dessus des fours à pain.Les pompiers sont intervenus, et àce jour, nous ne connaissonstoujours pas la cause de cetincendie.

Le CHSCT est immédiatementintervenu en demandant que lesfours ne soient remis en fonctionque si un organisme de contrôlevalide la conformité du matériel.

Le jeudi soir, à 18 h 30, leCHSCT se réunissait pour

mi temps et sur un poste admi-nistratif ou d'accueil sans ma-nutention et sans gestes répé-tés".

Elle s'était vu licenciée la direc-tion affirmant n'avoir trouvé au-cun poste susceptible de luiconvenir au sein du magasin nidans un des magasins du groupe.

L'employeur par courrier du 7novembre confirme que tous lesmagasin du groupe ont été contac-tés . Pour bonne mesure il préciseque c'est la salariée elle même quia souhaité être licenciée.

C'est si vrai que la dite salariéeamène l'affaire devant lesprud'hommes. Aucune place dansles milliers de magasins du grou-pe en France il va falloir une lon-gue plaidoirie pour convaincre lesjuges

examiner le rapport de la sociétéVERITAS, et voter la remise enroute des fours.

Par principe de précaution, nousn'avons rallumer qu'un four.

HérouvilleQuestion posés à la réunion desdélégués du personnel

Existe-t-il une formation pouraméliorer le comportement vis-à-vis de ses salariés ?

Réponse :Oui « Le bon compor-tement du Manager »

Carrefour OrléansPersiste et signe !

Nous avions évoqué dans l'hypern°225/06 page 19 le cas d'une sa-lariée déclarée inapte au poste decaissière par le médecin du tra-vail. "peut travailler en caisse à

Actualités syndicales

Les motsL’assouplissement des 35heures en débat, oui mais…«J’accepte le débat, mais à conditionqu’il porte sur l’ensemble dudispositif. Et donc sur les aidescolossales attribuées aux entreprises

: 23 milliards d’euros, ce n’est pas rien ! Un deuxième élément est aussià prendre en compte : l’augmentation de la productivité horaire dessalariés français. Elle a permis de couvrir une partie du coût de laréduction du temps de travail. Troisième point : les 35 heures ontsouvent comporté des modérations salariales.

On a créé des mécontents des deux côtés. Mais depuis, le gouvernementRaffarin a fait passer deux lois d’assouplissement qui, souvent ne sontpas utilisées ou à la marge. J’essaie donc de ne pas avoir de positiondogmatique sur le sujet. Et je partage la critique de la mise en œuvrequi n’a pas toujours été bonne. Je parle surtout de la troisième loi(Aubry II après Robien et Aubry I) qui a introduit une applicationunique, comme si tout le monde chaussait la même pointure !»

François Chérèque secrétaire général de la CFDT

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 13

Dijon Toison-d'Or

Rumeurs en sous-sol

Au moisde no-vembre1998, 150m2 carrésde toitures'effon-draient enpleinenuit auniveau dumail quisépare lemagasin

Carrefour de la zone desboutiques. Un accident survenusuite à la rupture d'une desattaches reliant la structure du toità un pilier de soutènement. -

Le 28 juillet 2006, en débutd'après-midi, une partie du toit dela remise EPCS (électroménager,

gner que « des contrôles desécurité ont été effectués pardivers organismes (bureaux decontrôle, bureaux d'étude.).

Des investigations sont encore encours, mais, à ce jour, il n'y aaucun problème à signaler. S'il yavait le moindre danger, lecentre commercial serait ferméet ce n'est pas le cas. »

Quant au parking, « la pluie et laneige tombées ces dernières an-nées ont entraîné des ruisselle-ments. Nous allons donc entre-prendre des travaux ».

«En attendant, au niveauinférieur, une bâche a été poséesur la voie de circulation centraleafin de masquer le dit plafond. Lecalendrier des travaux n'est pasencore déterminé et sera fonctiondes conditions climatiques. »

photo, ciné, son, bazar) qui setrouve au fond du magasinCarrefour, derrière le secteur nonalimentaire, s'effondrait suite à defortes précipitations.

Le trop-plein, ouvrage qui permetl'évacuation des eaux pluviales encas de production surabondante,s'est trouvé saturé si bien que s'estformée une poche d'eau dont lepoids a fait céder un élément decharpente en béton.

Suite à l'effondrement en juilletdernier des lettres anonymesannoncent que la Toison-d'Or estun « château de cartes » et qu'ilest prévu de fermer pendantplusieurs semaines ce centre com-mercial afin de « solidifier leparking » et de « reconstruire latoiture qui menace de s'effondrerde nouveau ».

Le directeur du centre commercialde la Toison-d'Or, tient à souli-

Actualités syndicales

Dans son numéro 1976 du 23/11/2006le magazine LSA publie un dossier

"salaires".

Il présente un tableau sur les augmen-tations accordées en 2006 sous le titre

"Des augmentations plutôt mesuréesen 2006".

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 14

BèglesCet hyper est magasin test sur lanouvelle grille vendeurs EPCSpendant 3 mois !!!

Pour le premier mois ce n'est pasune réussite car sans rentrer dansles détails sur tous les produitsquelques exemples:

- Micro chaîne à 119€ laprime était auparavant de 1€43avec le nouveau système elle passeà 0.4 ct € !!!!

- Sur un plasma à 1390€ laprime était 16€68 avec le nouveausystème 1.3€ !!!

- Sur un ordinateur portable à999€ la prime était de 11€99 avecle nouveau système 3€00

Nous attendons le 2eme mois poursavoir si la direction va remonterles % de Prime car pour l'instant laprime globale est divisé par 2 voir 3et plus !!!

Le test dure 3 mois mais la CFDTestime que ce ne sera pas suffisantpour changer le système des 2000vendeurs en France (+ 400 an-ciens). Il faudra au minimum 6mois voir plus.

Heureusement qu'ils est prévu dans

art L 934-1 ainsi que sur le projet etle plan de formation 2007 art L :934-4 et D : 932-1.

Champion Orléans Le lundi 20 novembre, c'étaitl'audience de conciliation autribunal des prud'hommes entre unmembre de la direction de Champ-ion et "Babette", l'employée du su-permarché de la Source licenciéepour avoir consenti des crédits auxclients.

Une réunion dans une salle près deChampion a réuni plus de 60personnes du quartier le lundi 13novembre. Ce jour-là il a été décidéun boycott du magasin le dimanche26 novembre à 10 heures, avec unnouveau rassemblement et uneanimation devant Champion.

Cette décision prouvant la mobili-sation des habitants, connue sansaucun doute par la direction deChampion, l'a sans doute conduite àproposer une conciliation à Babette,qu'elle a acceptée.

Le licenciement pour faute grave aété annulé et Babette a obtenu desindemnités. La direction de Champ-ion a fait jouer la clause de confi-dentialité sur leur montant.

cette période de test que les ven-deurs toucheront le mieux de troissystèmes (même salaire que Nmoins 1 où moyenne des 6 derniermois où nouveau système).

SAVR Sud-OuestUn expert sur la formation

Le comité d'entreprise (majoritéCFDT) a demandé la nominationd'un expert sur les orientations de laformation professionnelle dansl'entreprise en fonction des perspec-tives économiques et de l'évolutionde l'emploi, des investissements etdes technologies dans l'entreprise.

Actualités syndicales

Internet11,8 millions d'abonnés à l'Internet haut débit

Au 30 septembre, la France compte 11,8 millionsd'abonnés haut débit, en progression de 6% par rapport au

deuxième trimestre.

Avec 11,1 millions d'abonnés, l'ADSL s'octroie la part du lion, nelaissant que quelques miettes au câble, à la BLR (boucle locale radio) età la fibre optique. Sur un an, le nombre d'abonnés ADSL a bondi de39,6%.

80% des emails sont des spams et 0,44% des virus

Les spams (publicités indésirables) représentaient 80% des e-mails reçusen septembre dans les entreprises.-

Allons nous bientôt céder à la mode des "bêtisiers" cher à notre té-lévision.

Depuis la rentrée nous faisons le tour de France des "bonnes" prati-ques Carrefour.

Rien n'échappe aux délégués CFDT, quelque soit le sujet nous avonsdes exemples .

Bavures inévitables vu la taille du groupe, attitudes négatives desdélégués ou sommes nous pas tout simplement en train d'écrire lelivre blanc de Carrefour.

La scène est belle, les acteurs flamboyants mais dans les coulissesc'est le petit personnel qui trinque !

* dans bêtisier il y a bête… à en pleurer !

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 15

Loi Fourre toutLe projet de loi sur lefinancement de la Sécurité sociale(PLFSS) pour 2007 précise lesrègles d'assujettissement des in-demnités de licenciement à la CSGet CRDS. Il instaure un boucliersocial pour les créateurs de micro-entreprises. Il crée un congé desoutien familial pour s'occuper d'unproche gravement malade. Parailleurs, il ferme la possibilité pourles branches de conclure des ac-cords abaissant en dessous de 65ans l'âge de la retraite et crée unrégime social favorable pour lesindemnités versées dans le cadre dela GPEC. Enfin, il revient sur lerégime de durée du travail dans leshôtels cafés restaurants.

Le plafond SS L’arrêté du 15 novembre 2006porte le plafond mensuel de lasécurité sociale à 2 682 euros pourles rémunérations ou les gainsversés à compter du 1er janvier2007.

Pour les salariés présents pendanttoute l'année 2007, le plafond

manière à ce que cela puisse êtrepris en compte (ceci dans la mesureoù les régularisations sont actuelle-ment en cours pour les autocommu-tateurs), je vous précise queconcernant les salariés protégés:

"Toute utilisation des informationsissues de l'utilisation des servicesde téléphonie pour un contrôle desappels émis et reçus par lesreprésentants du personnel et lesreprésentants syndicaux dans lecadre de leur mandat est interdi-te".

La cour de cassation a estimé, dansun arrêt du 6 avril 2004, que pourl'accomplissement de leur missionlégale et la préservation de la confi-dentialité qui s'y attache, lessalariés investis d'un mandat électifou syndical dans l'entreprisedoivent pouvoir disposer d'unmatériel excluant l'interception deleurs communications téléphoni-ques et  l'indication de leurs corres-pondants.

Ces employés doivent ainsidisposer d'une ligne téléphoniquenon connectée à l'autocommutateurou ne pouvant donner lieu à la pro-duction d'une facturation détaillée."

annuel qui servira pour la régulari-sation annuelle de cotisationss'établit à 32 184 euros.

Ce plafond sert, entre autres, àcalculer le montant de la pré-voyance maladie…

Gaston, il y a le télé-fon qui …La Direction Juridique Carre-four France dans une note rap-pelle aux directeurs leurs obliga-tions en matière de confidentialitéde la ligne téléphonique des élus.

Pour votre information et de

Actualités syndicales

Formats FranceEffectif sETC au30/06/04

EffectifsETC au30/06/05

EffectifsETC au30/06/06

Diff2004/2006

Diff2005/2006

Hypermarchés 63953 65217 67066 3113 1849Supermarchés 29167 29238 30951 1784 1713Hard discount 8028 8301 9497 1469 1196Logistique 6951 6574 5650 -1301 -924Services marchands 2247 2268 2477 230 209Promocash 2408 2373 2283 -125 -90Sièges groupe 992 986 983 -9 -3Services centraux 1119 979 927 -192 -52Proxilités 849 840 892 43 52Achats alimentaire 1177 1208 754 -423 -454Informatique 622 613 611 -11 -2Prodirest 1829 1854 0 -1829 -1854

Total France 119342 120451 122091 2749 1640

Effectif ETC groupe France au 30 juin

119342 120451 122091

Effectif sETC au30/06/04

EffectifsETC au30/06/05

EffectifsETC au30/06/06

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 16

AuchanLors du dernier CCE d'Auchanles élus CFDT, qui lisent nos in-formations, ont posé à la direc-tion des questions concernant lenettoyage des tenues de travail:

Compte tenu des derniers arrêts dela cour d'Appel (arrêt de Versaillespour Champion), nous aimerionssavoir ce que compte faire l'entre-prise par rapport à la question sur lenettoyage des tenues de travail.

- donner une prime deblanchissage?

- prendre en charge ellemême les tenues?

- donner comme le suggèrel'arrêt un baril de lessive à chaquesalarié par trimestre?

- une autre solution ????

La Direction des Ressources Hu-maines Auchan a répondu

- Au sein de nosétablissements, plusieurs catégoriesde personnel se voient imposer leport d'une tenue professionnelle quenous leur remettons gratuitement.L'obligation du port de la tenue nefait pas de difficulté.

- L'entreprise assure,conformément aux dispositions del'article L 231.11 du Code duTravail et aux précisions du minis-tère des affaires sociales, du travailet de la solidarité, l'entretien desvêtements destinés à préserver lasanté et la sécurité des collabora-teurs tels les bouchers, poisson-niers, boulangers, employés standtraiteurs, fruits et légumes

- Nous n'assurons pas, àcontrario, l'entretien des tenues im-posées par notre stratégie commer-ciale, comme les tenues des hôtes-ses de caisses, des employés libre-service et des employés des

façon où d'une autre), par notreemployeur.

HérouvilleLa société oblige des tenues auxsalariés, pouvez-vous de votre côtéappliqué l'article de loi ? Vousdevez prendre en charge l'entretienou dédommager les salariés, quepensez-vous faire ?

Réponse : Le nettoyage des te-nues des assistantes de caisses est àleur charge.

La prise en charge du nettoyage decertaines tenues par l'employeur estliée à un certain type de travail(hygiène)

services administratifs et des mana-gers,

- Nous estimons que le portdu vêtement professionnel pourcelle catégorie de personnel permetau salarié de préserver ses habitspersonnels, qu'il devrait en toutehypothèse entretenir pour satisfaireà son obligation de se présenter cor-rectement sur son lieu de travail etqu'il ne subit dès lors aucun préju-dice financier.

- De notre point de vue, l'arrêtde la Cour de Versailles du 12juillet 2006 est contestable en droitet ne nous oblige aucunement. Parconséquent, nous n'envisageons paspour le moment de modifier nospratiques en la matière.

Une réponse qui devrait être iden-tique chez Carrefour, à moins que?

Ivry sur SeineNous menons un combat pour quele nettoyage des tenues qui sontimposées soit pris en charge (d'une

Tenues de travail

Téléphonie MobileA Montesson la direction propose 20€ sur chaque pack téléphonie Carre-four et la puce à 7,50 € au lieu de 15 €à tous les salariés.

Dans les magasins Carrefour organiseun jeu pour les employés et leur offrecomme lot des puces des minutesetc....

Rappelons que chez Auchan dans tousles magasins on offre aux employésdes réductions sur l'offre A mobile eton les considère "Vous êtes nosmeilleurs clients et nos meilleurs am-bassadeurs".

On comprend pourquoi chez Auchanla remise achat est en place depuis lanuit des temps !!

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 17

ElectionsLes élections réservent parfoisbien des surprises…. exemples !

A Etampes la CFDT a décidé devoter pour le candidat FO que cetteorganisation présentait au poste desecrétaire au comité d'entreprise.

Bien que FO ne cesse de nous atta-quer nous avons décidé de respecterle vote des salariés, alors même quenous aurions pu obtenir ce siègeavec les voix de l'encadrement.

A Portet sur Garonne, suite au dé-part d'un de nos délégué CHSCTdes élections "de routine" était pro-voquée.

A notre grande surprise la CFDT aperdu ce siège qui lui revenait dedroit, les élus CGT ont voté pour lapersonne voulue par la direction etceci contre les votes des salariés.

Cette organisation empêche aussiles élus CFDT de partir en forma-tion en conservant le budget defonctionnement par devers eux.

A Lormont la CFDT paye d'avoirdes élus trop jeunes.

Aux élections du CE la CFDT n'ob-tient aucun siège bien qu'à égalitéde voix avec la CGT (2 voix cha-cun).

En effet la loi précise qu'en casd'égalité des voix le siège revient auplus âgé des candidats .

Les jeunes de la CFDT s'inclinentdevant les "dinosaures" et regardentl'avenir !

A Anglet la CFDT obtient tous lessièges employés du CHSCT et ob-tient le poste de secrétaire et de se-crétaire adjoint. L'encadrement n'apas voulu voter pour le secrétaire etsecrétaire adjoint !

Démocratie, élections, droit syndical

SAVR Sud-OuestLa CFDT dénonce le déroulement à huis clos des élections dudeuxième collège et demande l'annulation devant le juge !

L'élection des représentants du personnel du SAVR Carrefour Sud-Ouest pour les deux collèges, ont été fixées pour le premier tour parprotocole d'accord au 6 octobre 2006. Il n'y a que deux collèges, car il a5 cadres et aucun agents de maîtrise.

La CFDT a remporté tous les sièges du collège employé.

Aucune organisation syndicale ne s'étant présenté pour l'encadrementun deuxième tour est organisé avec candidature sans étiquette.

Cette élection c'est déroulée à huis clos, dans le mépris le plus total duprotocole d'accord.

☞ Pas d'affichage des candidats lors du second tour. ☞ Pas d'information sur les horaires du bureau de vote. ☞ Constitution du bureau de vote inconnue. ☞ Pas d'isoloir dans la salle de vote. ☞ Scrutin à huis clos☞ Pas de proclamation des résultats par le président du bureau☞ L'affichage des procès verbaux n'a pas été faite. ☞ Le président a refusé de remettre au secrétaire sortant la copie

des procès verbaux de l'élection.

LorientMême façon de procéder où là aussi la CFDT a emporté tous les siègesdu collège employé.

Le samedi 25 novembre 2006 était prévu les élections du collège enca-drement de 9 h 30 à 10 h 30. A l'heure dite notre délégué qui souhaitaitvérifier le bon déroulement du scrutin,cherchait en vain la salle de vote.

Ce n'est que de 10 h 10 à 10 h 30 que le personnel pu voter. Au dé-pouillement on découvrit des bulletins de votes sans enveloppes, les vo-tes par correspondances ayant carrément étaient sorties de leurs envelop-pe. Ainsi tous savaient pour qui avaient voté les cadres concernés.

Les remarques du délégué CFDT attira ce type de remarque "tu ne vaspas nous chier une pendule, j'en ai rien à foutre, tu vas pas me casserles burnes" et autres agressivités.

La CFDT a demandé à la direction de faire cesser immédiatement cesprocédés digne d'une république bananière.

Ces deux exemples nous les retrouvons dans d'autres magasins. Quelleinsulte à la démocratie qui est la base même de la cohésion de notre na-tion.

Que dire aussi du procédé qui consiste à réserver un siège aux agentsde maîtrise pour représenter 2 personnes alors qu'un élu employé re-présente au minimum 60 personnes !!! Drôle de démocratie

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 18

EvrySi la CFDT n'est pas favorable auxouvertures le dimanche elle consta-te qu'il y a des volontaires pourtravailler les dimanches et d'autresqui ne le sont pas !

Quelque soit le choix tout le mon-de doit le faire librement et dans lesmêmes conditions.

Il est inacceptable que les volontai-res, souvent pour raisons financiè-res, se voient triés à la tête duclient.

Lors de la dernière réunion des dé-légués du personnel la C.F.D.T ademandé que les responsablescessent de relancer le personnel quine veut pas venir travailler les di-manches…

En outre nous constatons que laresponsable des caisses refuse deremettre les horaires aux caissièresvolontaires les deux premiersdimanches 10 et 17 décembre, seulles volontaires pour les 4 diman-ches sont pris en compte.

Pour ceux qui sont volontaires laCFDT demande de faire en sorteque tous les volontaires, puissentvenir au moins 2 dimanches selonles jours choisis.

Les commerçant de St-Brieucouvrirons en plus le 17 décembreaprès midi .

Le maire de St-Brieuc montre lavolonté de trouver un accord pourles années avenir un consensusavec les maires de l'agglo et lessyndicats et voudrait une rencontreavec le patronat pour l'ouverturedes féries et dimanches.

C'est le premier dimanches depuisde nombreuses années que nousallons ouvrir.

Lundi de PentecôteLa "journée nationale de solidarité",correspondant à la suppression d'unjour férié, a rapporté 2 milliards d'€en 2006.

Cette somme ne représente qu'unepartie des ressources de la caissenationale de solidarité pourl'autonomie CNSA (14 milliards)dont l'objet est de financer des aidesaux personnes âgées et handicapéesprivées d'autonomie (prestation decompensation du handicap ; APA ;création d'établissements spéciali-sés etc.).

Ivry sur Seine Horaires d'ouvertures des 24 et31 décembre :

Nous avons négocié avec le direc-teur les horaires suivants :

24-12-06 : 8 h 30 - 16 h 30

31-12-06 : 9 h 00 - 16 h 30

Une fois de plus, le poids des élusCFDT dans le magasin permettraaux employés de passer des fêtes defin d'année dans de bonnes condi-tions.

St HerblainIl n'y aura pas d'ouverture lesdimanches du mois de décembre.

Nous fermerons probablement lessamedis 23 et 30 décembre à 22heures au lieu de 21 heures.

St-BrieucSur l'agglomération de St-Brieucaprès diverses rencontre avec lesélus municipaux il a été décider uneouverture le 24 décembre de 9 h a13 h.

Dimanche et jours fériés

La sectionCFDT deVannes selance dans

une cam-pagne

d'adhésionet distri-

bue aupersonnelun petit li-vret expli-quant lesraisons àse syndi-

quer

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 19

HyparloMercure tout, tout de suite

Alors que dans les magasins Carrefour lesdifférents projets ont été mis en place surplusieurs mois. Chez Hyparlo (12 maga-sins) Mercure se mettra en place dans 4départements en même temps (PGC,BAZAR, TEXTILE et PFT).

La direction a précisé qu'elle adaptaitMercure en fonction de chaque magasin."Ainsi pour le magasin Carrefour deLyon Part-dieu leurs réserves se trouventà 25 km, nous avons du adapter le projet"

WasquehalMercure: quelques avantages et beau-coup d'inconvénients

Meilleurs outils de travail, plus dedisponibilité pour les clients, moins detâches inutiles grâce à des outils ergo-nomiques ça c'est la présentation en

images.

La réalité c'est de meilleurs outils pourque le salarié travaille plus vite et fasseplus de choses en un temps record.

Beaucoup de changements pour lesemployés (Timming imposés, change-ments d'horaires pas toujours cohérentsavec les besoins) non respect de lamodulation affichée ). Manque à gagner(suppression des heures de nuit). Pres-sions managériales.

Certains responsables on poussé le viceplus loin, en installant une compétitivitéentres les salariés en affichant les tâches etle timming à réaliser pour chacun.

Beaucoup de choses ne sont plusrespectées depuis l'arrivée de Mercure (lamodulation ne correspond plus dans lessecteurs PFT, Textile, Bazar) il n'y a qu'enPGC que le projet est plus ou moinsaccepté (les responsables ne mettent pas lapression à leurs employés).

Les horaires ne sont pas tournants pourcertains services, il y a des personnes quisont plus lésées que d'autres avec desrepos figés, autres que des mercredi pourdes mères de famille.

Une certaine incohérence au niveau deshoraires (beaucoup de coupures), enrésumé au niveau des horaires le projetTASC n'est pas équitable pour certainsemployés.

De plus, certaines personnes n'ont pas leursamedi toutes les 6 semaines comme leprévoit la CCN.

SallanchesMonsieur réserve bazar

Un des points positif de Mercure est"Monsieur réserve" au bazar mais quandest-il de son niveau ?

On nous avait laissé espérer un niveau 4au mieux force est de constater que le dis-cours a changé comme le montre cet ex-trait de questions/réponses au comité d'en-treprise de Sallanches (Hyparlo).

Mercure , unbeau projetmais quelle

est la réalité.

Ce ne sontpas les nou-veaux outils

de travail quinous inquiè-

tent maisles consé-

quences surle salaire, leshoraires, les

effectifs.

MERCURE

De la théorie à la pratique

Le rôle de Mercure, selon la direction

Optimiser les processus de travail enmagasin par la suppression des

dysfonctionnements

o Déplacements multiples

o Outils de travail parfois manquantet/ou inadaptés

o Pénibilité du travail

o Lourdeur de certaines procédures

o Inefficacité de certaines manipulations

o Insécurité

o Allocation des heures travaillées nonoptimales

o Inadéquation entre flux de service (ouproduction) et flux client.

L'ensemble de ces mesures doitpermettre d'améliorer les conditionsde travail en réduisant les pertes de

temps inutiles et en facilitant le travail

Une réuniond’information sur les

projets Mercure setiendra le 12

décembre 2006 ausiège à Evry.

La délégation CFDTsera composée des

délégués syndicauxcentraux CFDT :

Serge Corfa, SylvainMacé, Thierry Babot,

Michel Gay.

Nous avons souhaitéqu’une personne

d’Hyparlo soit invitéà cette rencontre.

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 20

CFDT : Va-t-il y avoir uneembauche ?

Carrefour (coordinateur etresponsable déploiement mercurerégion sud) : Non, un salariétravaillant en rayon sera choisi.Cependant c'est un job majeur, sousla responsabilité du MD.

CFDT: Sa tâche de travail va êtredifférente avec plus de responsabi-lités et cela n'est pas prévu dansnotre classification

Carrefour: Les fonctions de "M.Réserve" sont similaires à unemployé niveau 1, rangement etinstallation des produits…

CFDT: Vous venez de nous direque c'est un poste important. Quece "M. Réserve" aura des responsa-bilités car mercure passe d'abordpar l'organisation, le rangement desréserves?!

Carrefour : Dans certains maga-sins il existe des 1/2 "M.Réserve"…

CFDT: Pourquoi n'y a-t-il pas deMonsieur réserve en PGC?

Carrefour: Cela n'est pas nécessai-re, contrairement au bazar où il y abeaucoup de produits saisonniers.

Orléans Avec Mercure PFT baisse de sa-laire garantie

Un très mauvais point concernant ladiminution de salaire des pâtissiers60€ environ sur leur paie car leschangements d'horaire font perdrela majoration pour heures de nuit.

Les 30 chariots sont à acheminersur la surface de vente par les ca-dres le soir après leur permanence.pour économiser 4 sous.

Les cadences de travail sont ampli-fiées.

sion d'effectif."

Pourtant dans les documents remisau CE de Sallanches on compteavant Mercure 227 salariés pourcouvrir la plage horaire d'ouverturedu magasin, avec la mise en placede Mercure ce nombre retombe à208. Il s'agirait d'une erreur selon ladirection !!!

La mémoire de certains responsa-bles semble vacillée. En 2004 audépart de Mercure l'entreprise aprécisé que le but poursuivi parCarrefour était d'obtenir des gainsde temps (au moins 20% les heurestravaillées) et ainsi améliorer laproductivité. Les heures économi-sées seraient réallouées dans les au-tres rayons !!!!

Un discours modifié pour mieuxfaire passer la pilule ?

Un logiciel peu performant pour lastructure humaine à mettre en pla-ce.

Cote de Nacre Faute de bras le projet Mercuredevient caduque et les équipesretravaillent comme avant.

Bilan condition de travail dégradés,tension dans les rayons , culpabilitépour les gens malades etc..

Le non remplacement des salariéslors des congés payés et des arrêtsmaladies entraîne un surcroît detravail et une dégradation desconditions de travail.

Polyvalence à outrance s'installepartout et l'on fait du bouche trou etdu facing. Au textile l'amont etl'aval ne sont plus respecté Dansles cas extrême on modifie leshoraires ou le plan de modulation.

Certaines semaines à l'épicerie il nereste que 7 personnes sur 13 idemau textile ou au frais.

Les tableaux ne servent a rien, ilsne sont là que pour faire jolie. Lespalettes restent en réserve et atten-dent.

Les élus sont sans arrêt sur le quivivent sans parler des petits arran-gements entre amis sic..

Pour le matériel les tables neservent en général qu'apres 9 h etfont perdre du temps aux salariés.

EffectifsPas de diminution d'effectif selonla direction et pourtant …

A la question "Mercure n'est-il pasfait pour masquer un manqued'effectif ou une éventuelle diminu-tion à moyen terme." le coordina-teur et responsable déploiementmercure répond à Sallanchesqu'en aucun cas il n'y aura suppres-

Mercure, de la théorie à la pratique

Les horaires Mercure, selon la direction

Les bonnes actions aux bonsmoments.

Redéfinir les horaires afin demettre en adéquation les effectifs

et les heures de flux clientèle.

Décaler les présences du matinsur les heures d'ouverture du

magasin.

Ne conserver avant 9 h que lestâches qui « perturbent le client.

»

Faire correspondre la présencedes employés avec la venue des

clients.

Accroître la présence des équipessur la surface de vente en

continu.

Améliorer le service client.

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 21

Dijon Toison d'orLe "bien Public" livre quelquesinformations sur les caisses libre-service.

Fin novembre le Carrefour de laToison-d'Or s'est équipé de cinqnouvelles caisses « libre-service ».

Naturellement, la première questionqui vient à l'esprit lorsqu'on lesdécouvre, concerne l'avenir dumétier de caissière.

A Dijon, elles étaient trois, spécia-lement formées, qui assistaient lesclients un peu surpris ou perdus.

« C'est vrai, le contact avec le clients'en trouve modifié, expliqueAnnick, l'une d'entre elles. On estdebout, à son niveau, il n'y a plusde barrière physique. Notreprésence est aussi nécessaire en casde problème avec un code-barresou pour retirer les antivols ».

« Des caissières, il en faudratoujours, ajoute Bruno Combemo-rel, directeur de l'hypermarché,mais leur métier va en partieévoluer. D'autre part, ce type dematériel n'est pas destiné à rempla-cer entièrement les caissesclassiques. Nous apportons un ser-vice supplémentaire, différent, quiconvient très bien aux clients ayantpeu d'articles ».

Le gros avantage de ces caisses,c'est qu'elles fonctionnent en

continue. « Cela nous permet demieux réguler les pics d'activitésqui se présentent sur une journée,précise la responsable du servicecaisse.

Nous préparons le nombre decaisses nécessaires un mois àl'avance en essayant de prévoir auplus juste, mais il y a toujours desimpondérables. Ces équipementsnous fournissent une solution ».

Mercure, de la théorie à la pratique

A la recherche du matériel !Les délégués ont depuis pas mal de temps une nouvelle corde à leur arcdemander du matériel pour bosser, un comble !!

Avec Mercure, on invente de nouveaux outils. A t-on aussi prévu deshommes au service entretien, un service qui croule sous le boulot !

EtampesParking à transpalettes ?

Vous n'y êtes pas se sont les transpa-lettes posés à coté du service entre-tien depuis des lustres, en attente deréparation..

On comprend mieux pourquoi danstous les magasins les salariés rouspè-tent contre le manque de matérielpour travailler.

ChellesLa guerre des transpal !!

Ils sont nombreux ces services qui selivrent à une guerre sans merci !

Ainsi à Chelles magasin ou le chiffre d'affaire est en hausse, quand vientl'époque des grandes implantations, les salariés du Bazar et du PGC se li-vrent une guerre sans merci pour qui aura un transpalette pour travailler.

Oh en temps normal il y a le compte c'est plutôt les gerbeurs électriquequi manquent mais comme beaucoup son mal entretenu (bécause pasd'argent pour des pièces nous dit-on) ……

Et Planexa aux caisses où ensommes nous ??

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 22

Les horairesJe fais suite à notre entretien quia eu lieu en présence du déléguédu Personnel CFDT, au coursduquel vous m'avez confirmé quemon passage aux 35 heures à laplace de 32 heures n'influeraiten aucun cas sur mon reposhebdomadaire, à savoir la jour-née du Mercredi.

Or, en consultant les horairesaffichés, je viens de m'apercevoirque pour la semaine du 20 au 25Novembre, ma journée de reposest le lundi. Que dois-je en dédui-re ?

Seuls une dizaine de jours se sontécoulés et les engagements prislors de cet entretien ne sont déjàpas respectés, à part, je vousl'accorde, le délai d'affichage.

La rémunérationQue dit l'accord de 1999 surl'indemnité compensatrice ?.

Depuis 2 mois aujourd'hui j'aidemandé à travailler à 30 heuresréparties sur 4 jours.

J'ai signé un avenant en ce sens.

Je suis catastrophée aujourd'huide constater que mon compteurd'heures est de plus en en négatif.Je dois travailler 7 h 30 mn parjour, ce qui fait un total de 30 h.Jusque là tout est normal.

Quand je suis en formation 1jours, on me compte 6 h un jourférié, 6 h etc. Ce qui fait que

permettant de travailler à tempspartiel.

Dans le cas où cet avenant prévoitune durée indéterminée, ils peu-vent, sur leur demande et aprèsun préavis de trois moisbénéficier, de nouveau d'unhoraire de travail effectif à tempscomplet

Pratique

Cette disposition est destinée àfaciliter le passage volontaire d'unsalarié à temps complet vers unhoraire de travail à temps partiel.

Dans ce cas le salarié volontairenotifiera sa demande à la direc-tion du magasin par courrier(recommandé avec AR).

Un avenant au contrat de travailsera alors proposé pour approba-tion au salarié intéressé. Cetavenant peut prévoir une duréedéterminée (de date à date) ou in-déterminée.

En cas d'avenant à durée indéter-minée, le salarié conserve lapossibilité de bénéficier d'unretour à temps complet. Lademande doit alors en être faite àla direction du magasin au moins3 mois avant la date souhaitée(recommandé avec AR). Lesalarié se verra alors proposer unavenant à son contrat de travailconstatant son retour à tempscomplet.

Traitement de l'indemnité com-pensatrice en cas de passagepartiel :

Lorsque le salarié passe à tempspartiel, l'indemnité compensatricequi lui a été allouée est réduite auprorata.

En cas de retour à temps complet,son indemnité compensatrice an-térieure lui est de nouveauattribuée.

pour chaque jour pris de cettefaçon, je dois travailler 1 h 30mnde plus gratuitement dans lasemaine. Je ne suis pas la seuledans ce cas. J'appelle ça du vol.

Carrefour n'a pas soi disant delogiciel permettant de fairetravailler les employés sur 4jours à 30 h.

J'ai donc demandé à retravaillersur 5 jours à 35 h.

Mon indemnité compensatrice abaissé lors de ma diminution decontrat Il paraît qu'elle va restercomme ça, même en remontantmon contrat (!!!!) .

RéponseLes accords d’aujourd’hui sont lesaccords de 1999. Il suffit de relireles accords complet et à jour +les accords de branche (disponi-bles sur le site CFDT) et voustrouvez toutes les réponses.

Recherche nécessaire au regarddes informations erronées diffu-sées et des interprétations

Rappelons que compter unejournée d’absence, férié, CP etautres sur la base moyenne ducontrat et non sur les heuresréellement effectuées ce jour làest contestée.

Passage d'un salarié temps com-plet à temps partiel

Les salariés bénéficiant d'uncontrat de travail à temps completpourront, sur leur demande, sevoir proposer un avenant leur

La démarche de passer de temps complet à temps partielest possible mais cette possibilité est peu utilisée.

Il y a parfois des surprises au bout de la route pour ceuxqui tentent l'aventure comme le montre ces deux cour-riers en provenance de magasins différents

TEMPS DE TRAVAIL

Contrats à temps partiel

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 23

Alors que la France se distingue enEurope par son fort taux de natalité, de 1,9enfant par femme en 2005.Il y aactuellement 240.000 enfants qui n'ontaucune solution de garde, sans compter lesmères qui prennent un congé parentalparce qu'elles n'ont pas de solution.

Le gouvernement va amplifier leprogramme actuel de création de 72.000places de crèche sur la période 2002-2008.Le rythme de création passera, pour 2007et 2008, à 12.000 places par an au lieu de10.000, puis se poursuivra d'ici à 2012 aurythme de 12.000 créations par an.

Au total, ce sont donc 40.000 placessupplémentaires, s'ajoutant aux 72.000déjà programmées, qui seront créées. Lenombre de places de crèches passera de250.000 fin 2004 à 362.000 en 2012.

Le coût pour la Cnaf (Caisse nationaled'allocations familiales) s'élevera à 440millions d'euros sur cinq ans, puis, à 371millions d'euros par an de coût defonctionnement.

Pour développer l'offre d'accueil collectifet permettre aux parents de bénéficier

d'horaires adaptés à leur travail, legouvernement avait autorisé la création decrèches privées en 2004, mais seules lesgrandes entreprises se sont lancées sur ceterrain.

Le plan petite enfance prévoit d'aider lespetites et moyennes entreprises à créer etfaire fonctionner des crèches, notammentpar la signature de "contrats enfance" avecla Cnaf, par des réductions d'impôts et uneaide de la caisse des allocations familialescouvrant 75% des frais engagés parl'entreprise.

Enfin, pour que les mères puissent passerplus de temps avec leur bébé, le ministrepropose qu'elles puissent répartir à leurguise les seize semaines de congé dematernité, avec trois semaines qui restentincompressibles avant l'accouchement.

Avec des horaires décalés, une amplitu-de d'ouverture importantes, un person-nel féminin nombreux, il n'est quetemps que l'entreprise s'engage dans laconstruction de crèche d'entreprise.L'Etat aide financièrement alors préci-pitons nous !

Chez Carre-four plu-

sieurs maga-sins, souventà l'initiative

des élusCFDT, étu-dient la pos-

sibilités demettre enplace descrèches.

Un accordsur l'égalitéprofession-nelle entrehommes etfemmes de-

vraient acterces initiati-

ves.

La CFDT seprononce fa-vorablementà la mise en

place de crè-ches interen-

treprises.

PETITE ENFANCE

Des crèches en plus et une offre de garde diversifiée

Si vous êtes intéres-sé il existe des en-treprises de servicespécialisées dans lamise en place decrèche d'entreprise.

Vous trouverez tou-tes information à laCaisse d'allocationsfamiliales de votredépartement et au-près des administra-teurs CFDT desCAF.

La CFDT Carrefoura déjà une certaineexpérience etconduit divers dos-siers

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 24

Jacques Delors, président du Conseil del'emploi, des revenus et de la cohésionsociale, (CERC) préconise de dynamiserle pouvoir d'achat en luttant contre letemps partiel subi plutôt qu'en relevant leniveau du SMIC.

Le travail précaire constitue la principalesource d'inégalités salariales

Le revenu des français a progressé de 1,4%, en moyenne annuelle, entre 2002 et2005, après une progression de 3,7 % paran au cours des cinq années précédentes.

Chaque année, 40 % des actifs voient leursalaire baisser, le plus souvent du faitd'une réduction de leur durée de travail.

Les 10 % de salariés les moins bien payés(soit moins de 2.180 euros nets par an) ontune durée de travail annuelle qui est 3,3fois inférieure à celle des salariés lesmieux payés (soit plus de 29.211 eurosnets par an).

Ils sont particulièrement frappés par letravail précaire, puisqu'ils ne travaillentque 13 semaines par an, en moyenne,contre 51 semaines en ce qui concerne lesmieux rémunérés.

Un salarié sur cinq se révèle être untravailleur pauvre. « C'est lorsque secombinent une faible durée hebdomadaireet une faible durée annuelle d'emploi quel'on peut passer sous le seuil de bas revenusalarial », explique Jacques Delors.

Sur la formation continue, la France n'estpas à la traîne mais le système est trèsinégalitaire.

La France est « un des pays européens oùla formation professionnelle continue estimportante » : un Français sur deux en abénéficié en 2003, contre 42 % enmoyenne dans l'Union européenne.

Mais le système est trop complexe etl'accès à la formation est très inégal,favorisant les plus diplômés au détrimentdes moins qualifiés, des titulaires decontrats courts, des salariés des petitesentreprises et des plus âgés.

PicardSurgelèsRévolte socialechez Picards;cette anciennefiliale de Carre-

four vit sa première grève.

Picard : CA + 13% Salaires : + 1,8 %

A l'appel de la CFDT et de la CGT les sa-lariés de Picard surgelés se battent pourune augmentation salariale. Ils ontmanifesté, lundi 20 novembre, devant lesiège du groupe, à Issy-les-Moulineaux(Hauts-de-Seine).

Les salariés de Picard envisagent unmouvement de grève pour la période deNoël. mardi 7 novembre 2006, 19h01

Le groupe Picard, racheté fin 2004 par unfonds d'investissement européen, compte640 magasins en France, 42 en Italie etemploie 3.500 personnes.

JacquesDelors

dénonce lesinégalitéssalariales

liées à la pré-carité

L'accès à laformation est

très inégal,favorisant les

plusdiplômés au

détriment desmoins

qualifiés, destitulaires de

contratscourts, des

salariés despetites

entreprises etdes plus

âgés.

REMUNERATIONS

Des salariés de plus en plus pauvres

L'Hyper n°229/06 du 3 décembre 2006 page 25

Actuellement les salariés peuvent verserleur épargne (participation intéresse-ment…) dans les 7 Fonds du Pland'Epargne Groupe (PEG) Carrefour

Dans le cadre d'une rationalisation de lagamme des FCPE les membres duConseil de Surveillance ont décidé suppri-mer "Carrefour Dynamique" et de transfé-rer la totalité de l'actif vers le Fonds "Car-refour Evolution".

L'Autorité des Marchés Financiers adélivré son agrément à cette opération .Elle se fera sur la base des valeurs liquida-tives soit 85 millions d'euros d'avoir trans-féré.

La Société de Gestion du Fonds "Carre-four Evolution" est : HSBC Investments(France), le Dépositaire des fonds: HSBCFrance. La tenue des comptes demeureassurée par Natexis Interepargne.R

Le Fonds "Carrefour Evolution" est unfond diversifié à 65% d'actions et 35%d'obligation qui cherche à surperformersur sa durée de placement recommandée,à concurrence de leur pondération respec-tive, les indicateurs de référence suivants :40% MSCI Europe net + 20% MSCIWorld ex Europe net + 40% JP MorganAll Maturities.

"Carrefour Evolution" est moins exposéau risque actions que le FCPE absorbémais est plus exposé aux risques de taux etde crédit.

Le transfert des Fonds "Carrefour Dyna-mique" vers le Fonds "Carrefour Evolu-tion" se fait automatiquement sauf deman-de des intéressés.

33 000 personnes sont concernés. Uncourrier leur a été adressé pour demanderleur choix. 7000 personnes n'ont pu êtrecontactées leur adresse n'étant pas à jourelles seront donc automatiquement diri-

gées vers le fond "Carrefour Evolution".3000 personnes ont choisi de mettre leursavoirs dans un autre fond.

Un courrier explicatif va être adressé auxsalariés afin de les informer de toutes lesincidences de cette modification.

Cette fusion se fera sans frais et n'auraaucun impact sur la durée de blocage desavoirs.

Pour les besoins de la fusion, les ordres desouscription et de rachat portant sur leFonds "Carrefour Dynamique" ne serontplus exécutés à compter du 15 décembre2006. Tout ordre passé par la suite seraexécuté sur le Fonds "Carrefour Evolu-tion".

Pour le besoin de la fusion les opérationssur les marchés dérivés sont autorisées,pour une courte période, dans la limite de40% de l'actif (au lieu de 15%).

A l'issue de la période de transition il serafait un point sur les coûts induits ou deperformance.

Le fondsCarrefour

Dynamiquefusionne

dans le fondsCarrefour

Évolution le20 décembre

2006.

Cette fusionse fera sans

frais etn'aura aucunimpact sur la

durée deblocage des

avoirs.

EPARGNE SALARIALE

Fusion de deux fonds d'épargne

Calendrier

Le 15 décembre 2006 au soir : Clôture desopérations (versements- remboursements) sur lefonds Carrefour Dynamique.

A partir du 18 décembre 2006 : Les opérations(ordres) sur Carrefour Dynamique seront auto-matiquement reportées sur le fonds CarrefourEvolution dès le 21 décembre 2006.

Le 19 décembre 2006 : Arrêté de la valeur depart du fonds Carrefour Dynamique.

Le 20 décembre 2006 : Fusion du fondsCarrefour Dynamique dans le fonds CarrefourEvolution.

Dans les jours qui suivent immédiatement : Ré-investissement des actifs au sein du fondsCarrefour Evolution.

L'Hyper !