L'Hyper ! N°184/05

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L'Hyper ! N°184/05 23 janvier 2005 20 pages http://www.cfdt-carrefour.com E. Mail: [email protected] Pouvoir d'achat 2004 en baisse

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L'Hyper ! N°184/0523 janvier

2005

20 pages

http://www.cfdt-carrefour.com E. Mail: [email protected]

Pouvoir d'achat2004 en baisse

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Pour la 5ème année consécutive depuis lafusion Carrefour/Promodès la CFDT réu-nit ses militants.

En 2000 cette manifestation regroupait 82militants; depuis la CFDT a fortementprogressé, plus de 170 militants sont an-noncés à la coordination des 1-2-3 févrierà La Pommeraye petit village entre An-gers et Nantes.

Débats et réponsesCe succès les organisateurs le doivent à laqualité de ces rencontres/formations quiallient débats et formation sur les sujetsd'actualités.

Cette année, comme les autres années, onparlera de revendications et on préparerala paritaire mais au delà de cet aspect re-vendicatif la CFDT débattra démocrati-quement de l'avenir de l'entreprise et denos actions futures pour maintenir le 1/4d'heure d'avance social.

L'arbre ne cache t-il pas la forêt, notre dé-veloppement ne cache t-il pas nos faibles-ses, sommes nous en phrase avec les sala-riés, la négociation-concertation est-elletoujours possible, sommes nous efficaces,utilisons nous et savons nous utiliser tousles moyens à notre disposition ?

C'est à ces questions et bien d'autres

que les 170 délégués CFDT sont invitésà répondre à travers des ateliers .

Rencontre avec la DRH/DRSComme il est de tradition la CFDT a invi-té la Direction des Ressources HumainesCarrefour a venir à la rencontre de sesmilitants.

Sans animosi-té mais ferme-ment les délé-gués poserontles questionsque les sala-riés, sur le ter-rain, se posentsur les actionssociales etcommerciales de Carrefour.

Bien entendu la fiche de paie sera à l'ordredu jour, 2005 détenant le record de pertede pouvoir d'achat pour les salariés maisaussi les restructurations, le mode de ma-nagement et la politique commerciale.

Une première chez Carrefour .

Parce que les délégués CFDT Carrefourne veulent pas d'un syndicalisme corpora-tif replié sur lui même nous débattronsdes questions d'actualités comme la réfor-

me de la retraite, la sécuritésociale.

François Chérèque secré-taire général de la CFDTviendra en personne ren-contrer les militants et ré-pondre à leurs questions.

Il s'agira ensuite, les questions, interroga-tions épuisées, de retour dans les maga-sins aux délégués CFDT de continuer leurcombat pour que chez Carrefour CFDTrythme avec Solidarité et Efficacité.

OUVERTURE

Editorial

Qu'espérer de cetteannée ?

Des hommessolidaires, fraternels,

généreux.

Sur cette si petiteplanète, les tsunamisde nos amis sont nos

tsunamis

Les huit objectifs dumillénaire

En 2000, les États-membres de l’ONU

ont engagés huit"Objectifs de

développement duMillénaire"

1. Éradiquerl’extrême pauvreté.

2. Mettre en œuvreune éducation

primaire universelle.

3. Promouvoirl’égalité des sexes et

l’émancipationféminine.

4. Réduire la mortalitéinfantile.

5. Améliorer la santématernelle.

6. Combattre le sida,la malaria et d’autres

maladies.

7. S’assurer de lasoutenabilité

environnementale.

8. Mettre en œuvre unpartenariat mondial

pour ledéveloppement.

170 militants attendus à la coordinationCFDT Carrefour

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❏ Pouvoir d'achatL'indice des prix de détail enFrance a augmenté de 0,1% endécembre, ce qui porte à 2,0%l'inflation sur l'ensemble de l'année2004, selon les données provisoirespubliées par l'Insee.

Rappelons qu'en 2004 la directionet FO ont signé un accord pour1,5% d'augmentation (1% en marset 0,5% en octobre). Nous sommes

loin du compte pour la deuxième année consécutive.

❏ Intéressement 2004Le montant de l'intéressement national serait selon plu-sieurs directeurs de 0 euros.

Pour beaucoup de magasin l'intéressement local serade même.

Sans surprise ………

CHAMPION (CSF)

La prime d'intéressement était à fin novembre de 607euros

CSIF

L'intéressement collectif sera de 81 euros pour 2004(1015 euros l'année dernière)

❏ Emploi

Après une légère baisseles deux moisprécédents, le chômagea augmenté de 0,2% ennovembre en France,avec 4.600 demandeursd'emplois supplémentai-res. Les jeuneschômeurs sont les plustouchés: leur nombre aaugmenté de 1%.

A la fin novembre, laFrance comptait2.448.900 demandeursd'emploi

Le taux de chômagedéfini selon les critèresdu Bureau internationaldu travail (BIT) s'établittoujours à 9,9% de lapopulation active.

Sommaire et indices

▼ Ouverture

170 militants attendus page 02

Sommaire et indices page 03

▼ Actualités

Défendre la RTT et l'emploi page 04

Négociations 2005 page 06

▼ A l'affiche

Paritaire encadrement page 07

Egalités prof. Hommes Femmes page 10

▼ Dans les coulisses

L'absentéisme page 12

▲ La règle de jeu

Assurance maladie 2005 page 15

Journée de solidarité page 16

▲ Sur la scène

Résultats économiques page 18

Capital et rumeurs page 21

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Travailler plus pour gagner plus ?Pour la CFDT, l’urgence d’une forte mo-bilisation réside surtout dans cette attaquecontre les 35 heures. Et dans la demandecroissante de pouvoir d’achat des salariés,qui exige d’engager des négociationssalariales. Deux sujets que le gouverne-ment a entrepris de mélanger, par leconcept fallacieux du “ travailler pluspour gagner plus ”, comme si le salariéétait libre de choisir son emploi du tempsprofessionnel. Manière aussi, pour legouvernement, de dédouaner le patronatde sa passivité dans le domaine desnégociations salariales.

L’amalgame, en tout cas, est réfuté par laCFDT, qui avait prévenu, dès son Bureaunational de décembre, qu’elle saurait "défendre et étendre " la RTT, et qu’ellechercherait " les convergences utiles avecles autres organisations syndicales afinde dénoncer " les projets gouvernemen-taux.

Tous sauf la CGC Si toutes les grandes orga-nisations syndicales fran-çaises se sont ralliés à laproposition de la CFDTtous ne viennent pas avecles mêmes objectifs . Ain-si la CFDT est préoccupéepar les conséquences pourl’emploi d’une remise encause de la RTT, FO poseen priorité la question sa-lariale.

Quant à la CGC, elle " nepartage pas l’analyse des

autres organisations syndicales " ,invoquant le fait que, selon elle l’immensemajorité des cadres aspirait à racheter lesjours de RTT.

Première organisation chez les cadres, laCFDT exprime un point de vue tout à faitcontraire : le rachat des jours RTT est " lagrande escroquerie du dispositif proposépar le gouvernement " , dénonce l’Unionconfédérale des cadres. Car cette mesurenie les problèmes d’intensification et decharge de travail, et n’apporte qu’une "hausse artificielle et provisoire dupouvoir d’achat " . Dès lors, la logique "argent contre temps " s’assimile " à unvol à la collectivité tout entière " .

Les projets du gouvernement encours. Une mobilisation qui vient à pointnommé, juste avant que l’Assemblée na-tionale commence à débattre d’une propo-

Tous mobilisés le5 février.

La CFDT, laCGT, FO et la

CFTC appellentà des

manifestationspartout en

France sur letemps de travail– les 35 heures,

la journée desolidarité –, le

développementde l’emploi,

l’exigence devraies

négociationssalariales et la

défense du Codedu travail.

L’Unsa et Sudont fait savoir

qu’elles s’yjoindraient.

ACTUALITES

Manifestation le samedi 5 février 2005

Tous mobilisés le 5 février

La CFDT met l’accent sur la défense dela RTT pour l’emploi, et sur le pouvoir

d’achat.

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sition de loi déposée par l’UMP quivise à remettre en cause la RTT,relayant ainsi les projets annoncéspar le Premier ministre dans son “Contrat France 2005 ”.

Projets, élaborés sans concertation,reniant ainsi le préambule de la loiFillon sur le dialogue social, quiprévoit que tout projet législatif ouréglementaire est d’abord discutéavec les partenaires sociauxconcernés.

Le texte comporte trois articles.

le compte épargne-temps

Le premier permet, dans le cadred’un accord de branche oud’entreprise, d’utiliser le compteépargne-temps pour " compléter larémunération " du salarié.

Heures supplémentaires

L’article 2 permet aux " salariésqui le souhaitent, en accord avecleur employeur " de travailler au-delà de l’épuisement du contingentd’heures supplémentaires annuelautorisé. Autrement dit, un “ tempschoisi ” qui ne l’est pas, obtenu degré à gré, et qui repousse les limitesmaximales de la durée hebdomadai-re à celles déterminées au niveaueuropéen, soit 48 heures…

❏ Car-refourDijonouvre lanuit

Alors que Morgan et Kiabi quiavaient lancé la mode des ouver-tures de nuit pour les soldes sontrevenus à des horaires plus com-patibles avec la vie des salariésCarrefour Toison d'or continueces excès.

Les soldes d'hiver ont débutévingt-quatre heures avant laplupart des départements, en Côted'Or et Saône-et-Loire, où l'hypermarché Carrefour de Dijon aouvert la marche à 00H01

"Nous avons compté entre 4.000et 4.500 clients dans ce créneauhoraire. Les remises allaient de -50 à -75% sur l'électronique, laphoto, le cinéma, le son, la micro-informatique, le textile et lebazar", a affirmé le directeur del'enseigne Carrefour à Dijon,Mohamed Mellah, qui avait déjàmené une telle opération lors dessoldes d'été en 2004.

"Cela permet aux clients quitravaillent en journée de profiterde ces offres dès l'ouverture dessoldes. Au niveau du personnel,nous faisons appel au volontariatet il y a des candidats", a-t-ilpoursuivi.

Cette pratique ne fait pasl'unanimité parmi les commer-çants.

La CFDT n'est pas implanté dansce magasin où FO est majoritai-re!

Paiement dans les PME

Enfin, le dernier article prolongejusqu’à la fin 2008 le régimedérogatoire et " transitoire " quipermet aux PME de moins de 20salariés de payer les heuressupplémentaires à 110 % et non à125 %.

Les inégalités entre salariéss’installent donc dans la durée.

Après la journée dite " de solidarité", ces nouveaux assouplissementsmenacent l’emploi sans rien réglerde la question des salaires, accrois-sent les inégalités entre salariés,etportent les germes d’une dégrada-tion de la vie au travail.

Un coup d’arrêt doit êtredonné. Un décret du 21 décembre 2004porte le contingent d’heures sup-plémentaires de 180 à 220 heurespar an et par salarié.

Mauvais pour l’emploi, dénonce laCFDT. Car si le contingent estaujourd’hui globalement sous-utilisé, en cas de reprise économi-que, les employeurs utiliserontd’abord cette marge de manœuvreplutôt que d’embaucher.

Défendre la RTT et l'emploi

Pour les 35 h et lepouvoir d'achat

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❏ Délégués syndicaux centrauxCFDT

❏ Accord dedroits syndicauxCet accord est en coursde signature, la CFDTest signataire ainsi queFO, CGT, CFTC, CAT(la CGC ne signe pas)

Collectivement cet ac-cord est plus intéressantque l'accord actuel etouvre de nouveauxdroits.

PrioritésCFDT2005

Le pouvoird'achat

La défensede l'emploi

La RTT

ACTUALITES

Négociations 2005

❏ NAO2005

Déroulementdes négocia-tions

21 janvier

Première réu-nion des NAO 2005. La DRS remet lesdocuments obligatoires.

La délégation CFDT était composée desDSC nationaux Francine Viseux etSylvain Macé.

1-2-3 février

Lors de la coordination CFDT les délé-gués présents réactualisent certainspoints des revendications toujours d'ac-tualités de 2004 comme les jours fériés(4 passent à la trappe cette année) ou au-tres. points

Nous désignons les délégations CFDTde 10 membres pour la préparitaire et la paritaire.

10 février

Présentation en bilatérale (CFDT/DRS)de la plate forme revendicative de laCFDT. La délégation CFDT sera com-posée de 10 membres.

24 février

Paritaire. La délégation CFDT seracomposée de 10 membres dont 5 appar-tenant à la commission exécutive (SergeCorfa, Francine Viseux, Sylvain Ma-cé, Aline Levron, Marie-Claude Gra-tigny) et 5 venant des sections.

25 février au 2 mars

Consultation des salariés et des adhé-rents CFDT

3 mars

Réunion des DS CFDT pour décider dela signature ou non de l'accord qui seraproposé. Si non actions !!

Elus CE tout collège (31/12/2004)

2,5% CAT

3,0% CGC

15,1% CGT

5,1% CFTC

21,3% CFDT

53,0% FO

Groupe Carrefour ContinentSergeCorfa

Sylvain Macé

FrancineViseux

Continent2001 Sogara SNE

MichelGay

Thierry Babot

PhilippeJegout

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❏ Préambule CFDT

La CFDT en préambule de la réunionsouhaite connaître les intentions de l'entre-prise. Celle-ci souhaite t-elle négocierréellement les statuts et les prérogatives del'encadrement ?

Au vu des résultats des précédentesréunions, (en 2003 la rémunération pour letravail des dimanches et autres jours fé-riés), autant ne pas perdre notre temps, lesmême problèmes étant relevés depuislongtemps...

❏ Demandes CFDT

Elaborée avec l'encadrement qui accordesa confiance à la CFDT.

La clause de mobilitéPour la CFDT elle doit correspondre à unepromotion et une augmentation de larémunération, ce qui n'est pas toujours lecas (voir plus loin décision de justice).

C'est trop souvent le moyen de sedébarrasser d'un indésirable.

Nous demandons à ce que les règles soientdéfinies pour l'encadrer et que les moyenssoient données.

Les horairesToujours la même chose, problème desrepos, des amplitudes, du travail de nuit...

On a bon dos de dire que les cadres sontautonomes dans leur organisation...

Nous demandons un pointage, ce qui n'estpas en contradiction même dans le cadredu forfait jour, car l'employeur est tenu decommuniquer le cas échéant la duréeeffective du travail de tout un chacun,cadre compris. Les nombreuses condam-nations tant chez Carrefour qu'ailleurs leconfirme au besoin.

Mise en place d'une majoration pour letravail de nuit, compte tenu des abusconstatés, par exemple pour les implanta-tions.

La rémunérationAvec 1.5% d'augmentation pour uneinflation de 2%, pour les employés on voitla perte de pouvoir d'achat, pourl'encadrement avec la chape de plomb surle sujet tabou des salaires, et surtoutl'individualisation de ceux-ci, nonobstantles primes sur des objectifs non négocia-bles.

Nous demandons une rémunérationsuivant deux volets, le premier basé surune partie collective et le second axé surune composante individuelle, sans oublierl'égalité hommes / femmes.

Grille de salaire minima au 1 janvier2004

L'emploiUne vrai reconnaissance, lutter contre lapression accrue,. L'encadrement est prisentre le marteau de la hiérarchie etl'enclume des objectifs économiques...

Quel est le rôle de l'encadrement devantles restructurations et autres réorganisa-tions comme Mercure.

Quel est l'avenir de l'encadrement, niveauVII souvent remplacé par des niveaux IV.

Les subdélégationEncore constatées pour des niveaux VII,sécurité et caisse.

Si tout le monde s'accorde sur le fait quecelle-ci concerne les niveaux VIII, ladivergence apparaît pour les chefs sécuriténiveau VII, que la DRS considère commeconcernés, alors que lors du CCE ils ontété exclus de son application.

Date de la paritaire cadresElle doit, pour être efficace être au plusprés de la date des NAO. Que faire ennovembre, alors que l'année se termine!

Délégation CFDT :

Dominique Lecland(Cadre Orléans),

Philippe Pallaruelo(Maîtrise Trans en

Provence), Didier Ybert (Maî-

trise Mt St Aignan),Serge Corfa, (DSG)

Niveau 6 1837 euros 12 050,00FNiveau 7 2115 euros 13 873,00FNiveau 8 2920 euros 19 154,00FNiveau 9 4728 euros 31 014,00F

ENCADREMENT

Paritaire du 24 novembre 2004

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Statuts agents de maîtrise Qu'est-ce qu'un agent de maîtrise ?Dans les faits, toutes sortes desituations cohabitent, tout un tasd'appellations non répertoriées dansles accords, des 35 H et des 38 H,des augmentations automatiquespour les premiers, (taux employés),à la "tête du client" pour les autres.

En outre, tout le monde n'a pas étélogé à la même enseigne lors de lafusion, avenant proposé ou pas...

Devenir des inventairesUne rumeur de plus à priori...

❏ Tour de table

Les organisations syndicales pré-sentes vont sur les mêmes points:

Pression croissante, accords n'ontrespectés, travail de nuit, perma-nences, inventaires, implantations,horaires à rallonge… les objectifssont établis sans concertation,l'encadrement voit son pouvoir dedécision constamment diminué, etsi on ramène le salaire perçu aunombre d'heures effectuées, lesalaire correspond à celui d'unniveau IV.

On demande toujours plus àl'encadrement, sans contre partie,d'où la démotivation.

Les syndicats revendiquent lafixation d'objectifs réalistes, unerévision des primes, la limitationdes permanences à une parsemaine, le respect des amplitudes,du repos hebdomadaire, plus demodification sur la prise de congés.La clarification de la situation desagents de maîtrise et le défautd'entretien individuel pour certain.

Pour finir, le problème du contratéthique souvent signé bien après lecontrat de base.

La CGC remontée par son dernier

En ce qui concerne les agents demaîtrise à 38 heures, les augmen-tations de salaire seront collectivescomme pour les maîtrise 35 H,indexées sur le pourcentage em-ployés.

La CFDT a signé

Article 1 : salaire Minima Chaqueniveau est affecté d’un salairemensuel minimal

Article 2 : rémunération effectiveL’augmentation de larémunération des Agents deMaîtrise, qu’ils soient soumis àl’horaire de travail collectif ou àune convention de forfait heure,interviendra dans le cadre de lanégociation annuelle sur lessalaires. "

Compte épargne temps généraliséau périmètre Continent 2001, pouruniformiser en cas de mutationinter sociétés.

La CFDT a signé un accord per-mettant aux cadres de Continent2001 de bénéficier du compteépargne temps mis en place dansles autres filiales. Voir L'hyper n°154/04 du 22/03/2004 pourplus de précision

Les horaires , un rappel des règlessera fait, mais d'ores et déjà, desrecommandations sont faites auxdirecteurs.

La mobilité

Les parcours de carrières vont êtreclarifiés et communs pour tous dansle cadre d'une charte de gestion descarrières.

La mobilité sera récompensée et àcontrario la sédentarisation génére-

échec judiciaire (contestation de laRTT), reproche la signatured'autres organisations syndicales(oubliant qu'elle a aussi signé cetaccord) qui ont ainsi engagéesl'avenir des cadres, bref de quoi semêle t-on, !

C'est bien connu que pour la CGCtous les autres sont incompétentspour traiter de cette catégorie desalariés.

Pour le reste, elle rejoint les autresorganisations sur la mobilité, leshoraires, les heures de nuit, etc . ...

Comme quoi pour des non initiéson n'est pas trop mauvais!

❏ Direction

La DRS expose que sur certainspoints, n'ayant pas mandat ou bienne connaissant pas les orientationsde l'entreprise, elle ne pourra pas sepositionner, on verra tout cela en2005.

Toutefois un certains nombresd'avancés vont avoir lieu, enpremier lieu, la date de paritairecadres qui sera désormais fixéedans la foulée de la paritairegénérale.

La CFDT a signé un accord pré-cisant que les négociations pourl'encadrement auront lieu doréna-vant dans le courant du premiersemestre.

Les salaires: la rémunération descadres est et demeure individuali-sée, officiellement il n'y a pas degrille de salaire à partir du niveauVII et les avis diverges au sujet dunombre d'échelons... statut quodonc.

Paritaire encadrement du 24 novembre 2004

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ra un blocage des salaires: à respon-sabilité égale salaire maintenu !

Un certain nombre d'aide vont êtremis en place, 1 à 4 mois de primede rideau en fonction du lieu géo-graphique.

La mobilité ne sera plus une sourcede sanction.

Un avenant au contrat de travail vaêtre proposé à tout les cadres, danslequel néanmoins la mobilité seraprésentée comme étant la seulesource de progrès notammentsalarial.

La CFDT souhaite qu'au lieu de cetavenant, un accord collectif qui en-gagerait les partenaires sociauxpour le présent et l'avenir soit signé.Si les hommes changent, les écritsrestent.

La direction s'était engagé ferme-ment à transmettre aux partenairessociaux le dossier concernant lamobilité, qu'elle estime "transpa-rente" à ce jour malgré une relan-ce écrite nous n'avons rien reçu.

Cette attitude augure mal l'espritdans lequel s'engage la direction

❏ Mobile…des limites !

Affectée au magasin de Bègles, unesalariée dont le contrat de travailcomporte une clause de mobilitéreçoit une lettre recommandée luinotifiant son affectation au magasinde l'Hay-les-Roses. Refusant car sarémunération dont une partie était

❏ Procès CGC et CGT

Le tribunal leur ayant donné tortsur leur demande de remettre encause la RTT chez Carrefour laCGT et la CGC ont fait appel aujugement.

La publicité que la CFDT a fait àce procès tourné essentiellementcontre la RTT chez Carrefour n'apas l'air de plaire à la CGC qui acru utile de sortir un tract intitulé"Rendons à César…".

Un bien mauvais titre car la CFDTn'a jamais revendiqué une actioncontre la RTT bien au contrairenous avons comme la CGC signél'accord sur la RTT mais nous nerenions pas, contrairement à elle,notre signature.

Non, La CFDT ne veut pasremettre en cause les accords de1999 sur la réduction du temps detravail car cela voudrait dire re-mettre en cause les 35 heures

Oui, la CFDT se préoccupe del'avenir du personnel de manage-ment et a des réponses pour sonavenir

Oui, la CFDT veut syndiquer lescadres dans une organisation où ilscôtoieront des employés pour obte-nir plus d’avancée sociale et sala-riale pour tous.

Oui, la CFDT trouve désolant queles salariés n'auront pas de primed’intéressement, alors que descadres supérieurs auront des prime

Oui dans la lutte contre l'absen-téisme nous refusons qu'on fassejouer un rôle de garde chiourmeaux managers.

Un deuxième procès CGC estannoncé à propos de la retraitedes cadres. .Là aussi en son tempsla CGC n'a émis aucune contesta-tion.

variable allait baisser, elle estlicenciée pour faute grave.

Pour l'employeur, se référant à unejurisprudence constante , le refus dusalarié d'accepter une modificationdes conditions de travail estconstitutif d'une faute disciplinaire .

Rejetant le pourvoi de l'employeur,la cour de cassation affirme qu'uneclause de mobilité ne peut avoirpour effet de baisser larémunération du salarié : " Maisattendu que la mise en oeuvre d'uneclause de mobilité ne peut êtreimposée au salarié lorsqu'elleentraîne une réduction de sarémunération ; Et attendu que lacour d'appel, qui a constaté que larémunération de la salariée auraitété réduite du fait de cette mise enoeuvre, a légalement justifié sadécision "

❏ 48 h pour être muté !

Des téléacteurs sont informés deleur mutation de Paris à Aix enProvence . Ils disposent de 48hpour donner leur réponse. Refusantcette mutation, ils sont licenciéspour faute grave.

Pour la cour de cassation, ladistance du domicile imposait undélai de réflexion suffisant : " Maisattendu qu'ayant relevé quel'employeur avait décidé de muterles salariés, à près de 800kilomètres de leur domicile, dans laprécipitation, sans leur donner undélai de réflexion suffisant et sansjustifier du caractère légitime dutransfert de son activité, la courd'appel a pu décider quel'employeur avait abusé de sonpouvoir de direction dans la miseen oeuvre de la clause de mobilitéde sorte que le licenciement étaitdépourvu de cause réelle etsérieuse, que le moyen n'est pasfondé"

Paritaire encadrement du 24 novembre 2004

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Une réunion paritaire sur l'égalité profes-sionnelle entre homme et femme s'est te-nue avec la direction le 8 décembre 2004.A cette occasion la délégation CFDT aprécisé ses positions.

❏ Réduire toutes les inégalités

Carrefour a mis en place des outils pourlutter contre la discrimination.

☞ Un accord sur le travail des han-dicapés a été signé,

☞ L'entreprise s'est engagée surl'embauche sans discrimination

☞ Une commission senior a étémise en place

☞ Une charte avec les fournisseurssur le travail des enfants a été signé

☞ Un accord sur le respect desdroits fondamentaux signé avec l'UNI.

❏ Egales mais différentes

L'entreprise emploie une majorité de fem-mes et pourtant rien n'a été mis en placesur l'égalité professionnelle hommes etfemmes.

Force est de constater que l'égalité deschances n'existent pas. Les femmes sontmajoritaires dans les emplois à temps par-

tiels non choisi et dans les emplois peuqualifiés; elles sont sous représentées dansles emplois de cadres, d'encadrement, de

direction. Les clauses de mobilité sont unobstacle à une carrière. Elles touchent unsalaire inférieur aux hommes particulière-ment à cause des maternités et ont les plusmauvais horaires.

De même les hommes n'ont pas accès àcertains emplois traditionnellement réser-vés aux femmes.

Pour la CFDT il faut construire ensemble,femmes et hommes, des revendicationsqui permettent à tous de vivre une vérita-ble égalité des chances dans le monde dutravail

Délégation CFDT

Brigitte Rayer (An-gers Gd Maine),

Yvette Goncalves(Lyon la Part Dieu),Christelle Carreau

(Cote de Nacre),Serge Corfa (DSG)

La CFDT souhaitenégocier un accord

définissant lesmoyens sur 3 ans

permettant de rédui-re les inégalités pro-

fessionnelle entrehommes et femmes.

NEGOCIATIONS

Egalité professionnelle homme et femme

7216 Cadres Carrefour

76,2% Hommes

23,8% Femmes

Délégués syndicaux CFDTCarrefour

52,4% Hommes

47,6% Femmes

Délégués (DP, CE) CFDTCarrefour

42,3% Hommes

57,7% Femmes

Hommes FemmesDélégués CFDT 220 300Délégués syndicaux CFDT 55 50

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❏ Propositions CFDT

La CFDT avance des propositionsdans ce sens.

1) Créer un outil d'analyse des iné-galités définissant des indicateurspertinents particulièrement pour lesmétiers, rémunérations, formation,promotion, conditions de travail

2) Identifier les catégories d'em-plois à prédominance féminine oumasculine pour influer sur la politi-que de l'emploi et des embauches

3) Définir les actions prioritaires:

Etre mère ne doit pas êtrepénalisant (formation, pause, main-tien du salaire, pénibilité, reprise dutravail, halte garderie ou crèche).

Mixité des emplois particu-lièrement dans l'encadrement auposte de responsabilités (formation,

cepte d'ouvrir des pistes.

La féminisation du recrutement desemplois cadres

Evolution vers les emplois considé-rés traditionnellement comme ré-servé aux hommes

Favoriser l'accès à la formation

Mesure pour favoriser la carrière

particulièrement après une materni-té

Mesures d'accompagnement de laféminisation des emplois (horaire,gestion des carrières)

Garantie de niveaux de rémunéra-tion équivalents

Mise en place d'une commissionnationale égalité hommes et fem-mes.

Reste maintenant à concrétisercette volonté par des actes et unaccord.

quotas, mobilité)

Violence au travail mise enplace d'une discrimination positivesans effets préjudiciable à d'autrescatégories

L'emploi après 60 ans quitouche principalement les femmes

Le travail à temps partieldont les étudiants principalementsur la formation.

4) Création d'une commission uni-que et permanente sur l'égalité prof.H/F et mise en place d'outils dansles magasins.

Réponse de CarrefourPour la première fois les proposi-tions de la CFDT semblent avoirété entendu par la direction qui ac-

Egalité professionnelle hommes et femmes

70 683 Salariés Carrefour

42,2% Hommes

57,8% Femmes

23 073 Salariés à Temps partielCarrefour

13,4% Hommes

86,6% Femmes

Des haltes garderies ou crèchesdans les magasins financées enpartie par les caisses d'alloca-tions familiales c'est possible etc'est viables. Il suffit de le vou-loir.

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L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 12

❏ Les « faux » malades

Comment la direction compte-t-elle fairebaisser l’absentéisme ? D’abord, c’est unclassique, en utilisant l’arme de laculpabilisation. En brandissant parexemple ce chiffre : « 7,54 %, 167magasins fermés pendant un mois », lit-onpage 5. Trois pages plus loin, nousdécouvrons que « le coût moyen parmagasin (est) de 300 000 euros ».L’entreprise ne serait pas la seulepénalisée puisque quand le personnelmanque « les rayons sont moins bienremplis et les ventes accusent le coup », seplaint la direction dans le livret.

Qui, page 9, explique que les salariés eux-mêmes y perdraient : « Le matin, quandnotre manager nous annonce qu’il manquedeux personnes, nous savons qu’il vafalloir nous partager le travail. On le fait,bien sûr, mais ça ne nous donne pas envied’être souriants. »

Qui en pâtit ? Tout le monde. Lesabsences « perturbent la bonne entente »,« détériorent le climat social dumagasin », « démotivent », font naître« un sentiment d’injustice etd’amertume ». Quant aux malheureuxclients, « ils pâtissent également de cettesituation : rapidité amoindrie, amabilitémoyenne et professionnalisme pasvraiment au top ». On le voit, la marquequi « positive » ne fait pas vraiment dansla dentelle.

❏ Un absentéisme…

Dans ce chapitre, un « camembert »détaille « les dix raisons pour lesquelleson s’absente ». Avec le dessin d’un

hospitalisé et d’un qui bulle sur un transat.Celui-là appartient aux 14 % d’« absencesinjustifiées » identifiées. Qui sont-ils ? Ilsuffit de tourner la page pour le savoir :« Certaines personnes s’absentent toutsimplement parce que leur conjoint fait lesponts et la grande distribution, non. » Àcôté de ceux qui vivent, on l’aura compris,avec des fonctionnaires, il y a les 17 %d’arrêt de maladie de moins de huit jours,« très pénalisant, en termes de coûtéconomique et d’organisation ».

Sortons nos calculettes. 17 + 14 = 31. 31% d’arrêts de maladie louches et/ou« pénalisants » ; à côté, les pourcentagesdes « vrais » malades, définis parCarrefour comme victimes des« inévitables aléas de la vie », sont bienpâles : 7 % de « maladie de plus de trentejours », 13 % d’hospitalisation.

❏ Donnez de vos nouvelles

…Les deux autres vantent « l’entretien deretour ». C’est une autre invention pourremplir le « défi ». De retour dans sonmagasin après une absence, le salarié doits’expliquer. « Nous souhaitons bienlégitimement connaître la cause de votrearrêt », explique Carrefour le plus

L'Humanité du 18décembre publie unarticle très completsur la méthode qu'à

choisi Carrefourpour lutter contre

l'absentéisme .

Rien à dire sur laqualité rédactionnelde cet article qui se

contente de fairelecture de ce que

Carrefour a publié :le livret sur l'absen-téisme diffusé à touset le module de for-mation pour l'enca-drement qui lui est

resté confidentielmais que les organi-sations syndicales se

sont procurées.

Vous trouverez desextraits de cet arti-

cle pour ceux quin'ont pas encore tout

compris.

Les inter-titres sont de laCFDT

DANS LES COULISSES

L'absentéisme vu par l'Huma

Carrefour écrase les arrêts de maladie Carrefour forme ses managers. Ils sont dorénavant priés de se

mobiliser pour lutter contre l’absentéisme. Et de mener campagnepour parvenir à la « sensibilisation des employés », c’est-à-dire à les

culpabiliser, à les « mobiliser » pour éviter les sanctions.

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L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 13

sérieusement du monde. Pour« prendre de vos nouvelles » et« pour mieux comprendre lesraisons », pardi !

❏ La carte d'appel

Enfin, chaque salarié va recevoirune « carte d’appel », avec au dosle nom « du manager et de sescollègues ». Elle est destinée àclouer le bec des petits malins quiprétendent n’avoir pas prévenu « àtemps » parce qu’ils ne savaient pasqui appeler. En langue Carrefour,« à temps » signifie tout de suite.Le salarié dispose d’un délai légalde quarante-huit heures ? « Rienn’empêche un manager d’appelerdès qu’il y a un retard », répond ledocument distribué aux intéressés.« Si le salarié ne se manifeste pas :le manager téléphone personnelle-ment à celui-ci dans la premièreheure pour prendre des nouvelles,et trouver une solution auproblème », ordonne le document.Le commentaire de l’intérêt de lamesure ressemble à un aveu depression : « Sous couvert deprendre des nouvelles, la systémati-sation de l’appel fait que le salariéqui ne veut pas aller travailler saitque son manager va l’appeler. »

salarié est d’ailleurs obligé deremplir un « formulaire de re-accueil » dans lequel il doitdétailler le « motif de l’absence »,la date et le motif du précédentarrêt, s’il a usé de l’« appelspontané » et si non, pourquoi.Enfin, il dispose de quatre lignespour ses « remarques éventuelles ».

❏ Les cadres récompensés

« La direction management desressources humaines s’est engagéesur un taux de 5,5 % en 2006 »,conclut le document, où l’on voitaussi cet avis : « Le directeurrappelle que la B3 intégrera lesefforts faits sur l’absentéisme, quel’absentéisme apparaîtra dans lesAPA de 2005, et qu’il fera l’objetd’un TOP-FLOP. » Traduction : lesmanagers qui traqueront lesabsences seront augmentés, pas lesautres.

Catherine Lafon (l'Humanité)

❏ Le bâton

Le reste est à l’avenant. Ainsi, aumoment de la paie, le responsableest invité à « faire le point » sur« l’assiduité ». Et sur le respect du« contrat moral » qui le lie àl’entreprise. Qu’il sache, parexemple, que dix minutes de retard« ce sont trois semi-remorques dansla cour ».

Après la sensibilisation, Carrefoursort le bâton. Pour prôner « descontre-visites pour les abusavérés », formaliser « chaque retardou absence » avec « application desanctions disciplinaires », enjoindrede parler « quotidiennement » del’absentéisme, avec ce conseil :« Signaler les différents absents (...)et si la personne a prévenu oupas. »

Avec ces pratiques Carrefour veut« débanaliser l’absence ». Le

L'absentéisme

La citation du jour

Il est de l'intérêt du loup que lesmoutons soient gras etnombreux.Jeremy Bentham (1748 - 1832), philosophebritannique.

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L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 14

❏ La CFDT interpelle l'in-specteur du travail.

Lettre de l'inspecteur du tra-vail au directeur du magasinde Condé sur Escault"Je vous demande donc de cesserla diffusion et l'affichage desdocuments jusqu'à consultationdu comité d'établissement etcommunication auprès de moi"

Monsieur le directeur,

J'ai été saisie vos représentants dupersonnel qui me signalent la miseen place de nouvelles mesuresvisant à faire baisser le tauxl'absentéisme dans l'entreprise Cesnouvelles mesures appellent de mapart les observations suivantes

« La carte d'appel » et « l'entretiende retour » constituent desprescriptions générales et perma-nentes au sens de l'article L 122-39du Code du travail

Cela constitue à l'évidence une mo-dification du règlement intérieur etne peut être considéré comme de

Je vous rappelle également quevous avez la faculté de faireprocéder â une contre-visite lorsquevous êtes tenu, en application d'untexte conventionnel, d'assurer uneindemnisation complémentaire deta maladie mais qu'en aucun casvous ne pouvez unilatéralementremettre en cause la validité desarrêts maladies délivrés par lesmédecins traitants.

simples modalités d'application desmesures déjà contenues dans votrerèglement intérieur.

Or il semble que la mise en oeuvrede ces réglés de conduite modifiantle règlement intérieur n'a étéprécédée ni de l'information et de laconsultation du comité d'établisse-ment, ni du CHSCT

De surcroît je n'ai reçu aucune com-munication de la modification durèglement intérieur.

Je vous demande donc de cesser ladiffusion et l'affichage des docu-ments jusqu'à consultation ducomité d'établissement et communi-cation auprès de moi

Vous consulterez également leCHSCT en raison des règles denature à interférer sur la santémentale des salariés

J'attire particulièrement votreattention sur le fait que touteincitation auprès des salariés à nepas suivre les prescriptions de leurmédecin traitant et à travaillermalgré une contre-indicationmédicale est susceptible de mettreen danger leur santé et leur sécurité

L'absentéisme et la loi

L'hyper à

20 ans

Page 15: L'Hyper ! N°184/05

L'Hyper n°183/05 du 17/01/2005 page 15

❏ 1 euro par acte

Depuis le 1er janvier 2005, chaqueacte médical coûte au patient 1 ¤,non remboursable par l'assurance-maladie ou les mutuelles. Limitée à50 ¤ par personne et par an, cettecontribution est automatiquementdéduite des remboursements pourchaque consultation de généralisteou spécialiste et pour tout examende radiologie et de biologie.

Elle ne concerne pas les femmesenceintes de plus de six mois, lesbénéficiaires de la CMU et lesassurés de moins de 18 ans.

❏ Choix d'un médecin

A partir du 1er janvier 2005, lesassurés sociaux de plus de 16 ansdoivent choisir un médecin traitant.

Chaque assuré doit faire signerl'imprimé par son futur médecintraitant avant le 1er juillet 2005puis le renvoyer à sa caisse.

Du moment qu'il est d'accord, toutmédecin, généraliste ou spécialiste,libéral ou hospitalier, peut êtrechoisi.

❏ Honoraires

Dès 2005, le tarif conventionnel desgénéralistes passe de 20 à 22 ¤.

Pour les consultations courantes, letarif de base des spécialistes en sec-teur 1 passe à 27 ¤ en 2005 et à 28¤ en 2006 - contre 23 ou 25 ¤ au-jourd'hui.

❏ Coût variable

Depuis le 1er janvier, toute consul-tation chez le médecin traitant,généraliste ou spécialiste, estplafonnée à 20 ¤ et remboursable à70% par l'assurance-maladie.

Ensuite, si l'assuré consulte un autregénéraliste ou spécialiste, sur l'avis

Médecins en Europe pour 100 000 habi-tants

Rang Pays Nb médecins

1 Italie 603 médecins

2 Espagne 454 médecins

2 Grèce 454 médecins

4 Belgique 419 médecins

5 Suède 402 médecins

6 Allemagne 362 médecins

7 Danemark 343 médecins

8 France 332 médecins

9 Pays-Bas 329 médecins

10 Portugal 324 médecins

10 Autriche 324 médecins

12 Luxembourg 315 médecins

13 Finlande 311 médecins

14 Irlande 240 médecins

15 Royaume-Uni 180 médecins

de son médecin traitant, il continue-ra d'être remboursé à 70% par laSécu et profitera de tarifs fixes: 22¤ pour un généraliste, 27 ¤ pour uneconsultation simple chez unspécialiste (en 2005) et 40 ¤ pourun avis ponctuel.

A partir du 1er juillet 2005, si unassuré se rendchez unspécialistesans s'êtreadressé,d'abord, à sonmédecintraitant, celalui coûteraplus cher.

Pour unspécialiste

conventionné, la consultation luisera facturée jusqu'à 31,50 ¤ en2005 et 32,90 ¤ en 2006 (contre 27et 28 ¤ en tarif normal). Parailleurs, la Sécu ne le rembourseraque sur la base d'un tarif minimal,soit 17,50 ¤ seulement. Mêmechose pour un spécialiste du secteur2. Consulté sans l'avis du médecintraitant, il pourra continuer àpratiquer le tarif de son choix. Quelque soit le montant final de laconsultation, la Sécu neremboursera au patient que 17,50 ¤.

Pour les consultations d'urgence ousur un lieu de vacances, lessuppléments ne s'appliquent pas.

❏ Exceptions

Certaines spécialités restent acces-sibles directement tout en étantremboursées à 70%. C'est le cas desgynécologues, des ophtalmologisteset des dentistes. Par ailleurs, lespédiatres ne sont pas concernés parla réforme puisque le choix d'unmédecin traitant ne s'impose quepour les assurés de plus de 16 ans.

❏ Dossier médical

Géré par le médecin traitant, il doitêtre généralisé à tous les assuréssociaux au plus tard en juillet 2007.La confidentialité des données doitêtre garantie par une nouvelle carteVitale sécurisée, intégrant la photode l'assuré, mais aussi toutes lesdonnées médicales utiles en casd'urgence.

LA REGLE DU JEU

Assurance-maladie, ce qui change en 2005

Page 16: L'Hyper ! N°184/05

L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 16

❏ Que dit la loi

La loi a institué une " journée de solidari-té", pour alimenter une "caisse nationalede solidarité pour l’autonomie", destinée àaméliorer la prise en charge des personnesâgées et des handicapés.

Elle prend la forme d’une journée sup-plémentaire de travail par an pour lessalariés et d’une contribution financièrepour les employeurs. Cette contributionde 0,3 % sur les salaires est à la chargedes entreprises depuis le 1er juillet 2004.

❏ Qui est concerné ?

La journée de solidarité concerne tous lessalariés, qu’ils travaillent à temps plein ouà temps partiel, à l’exception de ceux demoins de 18 ans, si la journée prévue dansleur entreprise est un jour férié.

Une seule journée par an est obligatoire.Si un salarié l’a déjà accomplie, parexemple parce qu’il a changé d’entreprisedans l’année, ces heures lui seront payéescomme des heures supplémentaires, maisil pourra aussi refuser de les effectuer sanspour autant être sanctionné.

La diversité des situations de travail estprise en compte. Cette journée desolidarité sera de sept heures pour unsalarié à temps complet, et réduiteproportionnellement pour un salarié àtemps partiel. Pour les cadres qui ontconclu une convention annuelle de forfaiten jours, celle-ci sera augmentée d’unejournée.

En conséquence, le plafond de la duréeannuelle de travail est porté de 1 600heures à 1 607 heures. Et de 217 jours à218 jours, pour les conventions deforfait en jours.

❏ Quand fixer ce jour ?

En l’absence d’accord collectif (accord debranche ou accord d’entreprise), lajournée de solidarité est fixée au lundi dePentecôte à partir de 2005.

Dans les autres cas, elle peut être un autrejour férié habituellement chômé, àl’exception du 1er mai. On pourraégalement y consacrer une journée deRTT ou tout autre jour habituellement nontravaillé, comme un samedi ou tout autrejour qui permette le travail d’un jourauparavant non travaillé.

En revanche, on ne pourra pas choisir ledimanche, dans la mesure où la loi nemodifie pas le droit commun au reposdominical des salariés.

L’accomplissement d’une journée desolidarité (par exemple le samedi) ne peutavoir pour effet d’entraîner undépassement de la durée hebdomadairemaximale absolue de travail fixée à 48heures.

❏ Qui décide ?

Ce sont en principe les partenaires sociauxqui fixent la date de la journée desolidarité par un accord de branche ou unaccord d’entreprise.

L’accord doit préciser clairement lajournée retenue comme journée desolidarité, et en aucun cas se borner àrenvoyer à l’employeur le soin d’endécider unilatéralement.

En l’absence d’un accord collectif,l’employeur peut cependant depuis le 1erjuillet 2004 décider de fixerunilatéralement cette journée à une autredate que le lundi de Pentecôte (à conditionde consulter au préalable le comitéd’entreprise ou les délégués du personnel),dans les cas suivants : quand le lundi dePentecôte est d’ordinaire travaillé dansl’entreprise et quand le lundi est un jourde repos hebdomadaire.

L’employeur peut également déterminerlui-même une journée spécifique pour lessalariés à temps partiel dont le contrat detravail ne prévoit pas de travailler à la datede la journée de solidarité fixée pour lereste des salariés de l’entreprise.

Le salarié ne peut refuser d’effectuer lajournée de solidarité en se prévalant de

Position CFDT :

Aider les personnesdépendantes

d’accord mais passous cette forme.

Il y a là une journée" gagne-poignon "

pour les employeurset une remise en

cause du temps detravail.

Aujourd'huiavec le gouver-

nement ce n'estplus

" La RTT sansperte de salaire"

mais

" l'ATT sans sa-laire "

RTT: Réduction dutemps de travail.

ATT : Augmentationdu temps de travail

JOURNEE DE SOLIDARITÉ

Une journée de travail non rémunérée

Page 17: L'Hyper ! N°184/05

L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 17

son contrat de travail qui neprévoyait pas l’accomplissementd’une telle journée.

❏ Quelles sont lesincidences sur le bulletin depaie ?Il est recommandé de faireapparaître clairement la journée desolidarité sur le bulletin de paie demanière à apporter la preuve que lajournée de solidarité a été effectuée.Mais cette journée de solidarité estpar principe non rémunérée.

Le nombre d’heures effectuées dansce cadre (soit sept heures) nedonne pas droit à des reposcompensateurs, et ne s’impute passur le contingent annuel d’heuressupplémentaires ou d’heurescomplémentaires pour les salariés àtemps partiel.

La loi prévoit d' astreindre lessalariés qui ne bénéficient pas desavantages liés à la loi de mensuali-sation à une journée de travailsupplémentaire, mais de lesrémunérer normalement pour letravail accompli pendant cettejournée de solidarité.

❏ Que va t-il se passer chezCarrefour ?C'est l'inconnu et la direction n'apas fait connaître sa position.

Il n'y a pas à ce jour d'accord col-lectif sur ce sujet que se soit au ni-veau de la branche ou des accordsCarrefour.

Chez Carrefour de nombreux maga-sins sont ouverts le lundi de Pente-côte mais pas tous.

Chez Carrefour des salariés tra-vaillent un jour férié alors que d'au-tres ne travaillent aucun.

Le travail d'un jour férié est majoréde 50%.

Une journée de travail non rémunérée

❏ Accord jours fériés chez CarrefourChaque salarié bénéficie chaque année du chômage collectif ou individuel de 6 jours fériés ensus du premier mai. Ces jours chômés ne sont pas considérés comme temps de travail effectif.

Seuls les salariés volontaires pourront travailler un 4ème jour férié au cours d’une même année.

Le chômage de ces jours fériés n’entraîne, pour les salariés concernés, aucune réduction de leurrémunération mensuelle.

Les jours fériés au cours desquels le magasin sera ouvert à la clientèle seront déterminés en débutde chaque semestre par le Directeur du magasin en tenant compte, dans la mesure du possible,des intentions d’ouverture de la concurrence et après consultation du Comité d’établissement.

Lors de cette consultation, les modalités d’organisation du travail relatives aux jours fériéstravaillés seront définies et notamment les conditions dans lesquelles il sera fait appel, enpriorité, à du personnel volontaire.

Il ne pourra être demandé au salarié travaillant un jour férié moins de quatre heures de travaileffectif ce jour là.

Les jours fériés travaillés donneront lieu au choix du salarié :

- soit au paiement des heures effectuées le jour férié, au taux horaire contractuel majoré de50%, en sus de la rémunération mensuelle,

- soit à un repos compensateur d’une durée égale au temps travaillé, dans les trois moisqui suivent, sans réduction de salaire. Ce repos pourra être positionné, pour les salariés qui lesouhaitent, de telle sorte que sa combinaison avec un jour de repos hebdomadaire permettel’octroi d’un week-end du samedi matin au lundi soir.

Tout salarié qui en raison de la répartition de son horaire hebdomadaire voit coïncider un jour derepos hebdomadaire, en dehors du reposdominical ou de son jour de repos hebdomadairelorsque celui-ci est fixé un autre jour que ledimanche, avec un jour férié chômé,bénéficie d’un jour de repos compensateurdans le cadre de son horaire habituel.

Ce repos compensateur doit être pris enaccord avec le supérieur hiérarchique, dans lemois civil où se situe le jour férié considéré.Le salarié peut demander que ce reposcompensateur soit accolé à son jour normalde repos hebdomadaire.

Ce repos compensateur n’est pas considérécomme temps de travail effectif. "

Les dispositions du présent article s’appliquent aupersonnel relevant de la catégorie " Employés –ouvriers " et " Agents de maîtrise ".

CadresEn cas de travail d’un jour férié, les salariés dela catégorie " Cadres " relevant des niveaux 6et 7 bénéficient d’une indemnité égale à :

- 50% d’un vingt deuxième de leur salairemensuel de base en cas de travail un jour férié.

❏ Les jours fériés 2005

Cette année 3 jours fériés tom-bent un dimanche.

Les employeurs vont gagner defait quatre jours fériés en 2005.

1er janvier Samedi Jour de l'an

28 mars Lundi de Pâques

1er mai Dimanche Fête du tra-vail

5 mai Jeudi Ascension

8 mai Dimanche Victoire 1945

16 mai Lundi de Pentecôte

14 juillet Jeudi Fête nationale

15 août Lundi Assomption

1er novembre Mardi Toussaint

11 novembre Vendredi Armistice

25 décembre Dimanche Noël

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L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 18

❏ Résultats 4ème trimestre

Groupe

Chiffre d’affaires Groupe 2004 : + 4,2% àchanges constants (+ 3,2% à changescourants)

Chiffre d’affaires hors France 2004 : +8,3% à changes constants

Chiffre d’affaires 4ème trimestre : +3,9%à changes constants

Au niveau mondial, Carrefour a engrangéun chiffre d'affaires de 81,4 milliardsd'euros (+3,2%).

Légère éclaircie pour les hypermarchésen France

Les ventes dans l'Hexagone se sont éta-blies à 6 milliards d'euros au 4e trimestrede l'exercice clos fin décembre.

Rebond de 0,3% au 4ème trimestre, grâceà l'essence et à une forte hausse des ventesde produits électronique et vidéo.

Hors essence et à magasins compara-bles, les ventes ont toutefois reculé2,1%.

Au total, le chiffre d'affaires deshypermarchés français du groupe s'établitpour 2004 à 20,9 milliards d'euros, enrecul de 2,6 % à données comparables,contre une baisse de 0,2 % en 2003.

Les hypers français ont été pénalisés parl'intensification de la politique de baissedes prix menée par l'enseigne (avecnotamment une baisse des prix de 3,5%dans l'alimentaire) ce qui a diminué lepanier moyen au 4ème trimestre de 2%.

Les supermarchés Champion ont vu leuractivité progresser au 4e trimestre (2,2 %en comparable) de 6,9 %, à 2,2 milliards,et sur l'ensemble de l'année de 4,3 % (0,5% en comparable), à 8,3 milliards.

Le maxidiscompte (Ed) affiche toujoursune forte croissance, de 10,8 %, grâce àl'ouverture de 23 magasins sur les troisderniers mois 2004, même si laprogression n'est que de 0,9 % à parcconstant.

❏ Progression du CA hypers

Depuis novembre on sent une légère repri-se.

En novembre 175 magasins sur 216 ontfait une progression de chiffre d'affaire.Avignon, Beaucaire Collégien Riom, Cho-let Reims Cernay sont dans le peloton detête alors que Coquelles, Auteuil la Rochesur Yon, Angers St Serge, Claye sontdans la voiture balai.

SUR LA SCENE

Résultats économiques

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L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 19

Au mois de décembre se sont 135magasins qui ont eu une progres-sion positive. Beaucoup de petitsmagasins et des Continent dans lepeloton de tête.

Quand on regarde le cumul à findécembre de la progression du chif-fre d'affaire Carrefour reste enbaisse avec - 2,6% pour le total desmagasins intégrés et - 1,5% pourles 216 magasins.

Dans le peloton de tête se détache 3magasins franchisés (*) et les ma-gasins agrandis ou rénovés.

55 magasins sur 216 ont une pro-gression positive.

Nîmes, Laval Coquelles,Sallanches* et St Egrève* sont lesmagasins du peloton de queue.

A remarquer quelques magasinsReims Cernay à la 19ème placedes progressions, Montesson160ème, St Denis à la 118 ème,Marseille le Merlan après une grè-ve de 19 jours 204 ème, Dijon Toi-son d'Or qui abuse des ouverturesathypique se place à la 154ème po-sition avec un CA en baisse, com-me quoi !!

Comité de groupeLors du comité de groupe qui s'estdéroulé les 16 et 17 décembre Ber-nard Dunand tout en annonçantson départ en retraite a présentéquelques chiffres

Le Chiffre d'affaire fin septem-

tions et les ruptures..

Depuis novembre Carrefour estmoins cher que ses concurrents.

❏ On vend

Le groupe a annoncé avoir signéavec le fonds d'investissementAerium un protocole de vente de 13galeries commerciales et de 19 hy-permarchés en Pologne, RépubliqueTchèque, Slovaquie et Turquie pourun montant de 376 millions d'eurosnets.

Carrefour utilisera ce montant pouraccélérer son développement dansla région, où il a notamment acquis13 hypers en Pologne repris àAhold.

❏ On achète

Carrefour a annoncé sa prise departicipation de 50% dans la sociétéholding de contrôle de la familleArlaud, qui détient Hyparlo,premier franchisé de Carrefour.

En échange de quoi Hyparlo prend100% de sa filiale roumaine qu'elle

bre

Le Chiffre d'affaire a fin septembreest en baisse de 2,6% (- 1,3% avecl'essence)

Les objectifs 2005

☛ Les prix

☛ Le marketing et la com-munication

☛ Le programme de fidélité

☛ Le non alimentaire chezChampion

☛ Expansion et modernisa-tion des magasins

☛ Maîtriser les coûts.

Prix et …

Carrefour est jugé inférieur à sesconcurrents sur les prix, les promo-

Résultats économiques

Top 10 Magasins ProgressionLa roche sur Yon* 31,7%Collégien 18,1%Beaucaire 10,3%Orange* 9,2%Soyaux 8,2%Tarnos* 7,3%St Quentin en Yvelines 6,7%Riom 5,4%Maubeuge 5,3%Carré Sénart 5,3%

Formats CA sans essenceHyper -4,1%Super +0,8%Proxi -1,0%Promocash -4,4%Prodirest +6,2%Prodis -3,0%

Restructurations dans le groupeLors du comité de groupe la CFDT a rappelé à Bernard Dunandqu'il devenait urgent de gérer les divers problèmes nés avec les déci-sions des dirigeants et leurs conséquences au niveau du groupe Fran-ce. Il n'est pas normal de laisser des sociétés particulièrement de peti-te taille gérer seule les conséquences des restructurations qui tou-chent actuellement le groupe.

Comme pour la participation de groupe la solidarité du traitement so-cial des modifications de l'entreprise doit se situer au niveau du grou-pe.

Il devient nécessaire qu'un accord de méthode soit négocié au niveaudu groupe et que les salariés soient informés en amont des futurs ré-organisations.

La CFDT a rappelé sa demande d'une carte salarié apportant à tousles salariés du groupe des avantages (remise prêt…)

Elle a souhaité la mise en place d'une communication groupe vers lessalariés.

Page 20: L'Hyper ! N°184/05

La Vie de la CFDT Carrefour n° 228 du 12 janvier 2005 page 20

se partageait jusqu'ici avec Carre-four.

La filiale roumaine d'Hyparlo étaitdétenue auparavant à 50/50 parCarrefour et Hyparlo. Carrefourconserve sa participation de 20%dans Hyparlo. Le management dufranchisé sera assuré par le groupefamilial avec Gilles Pardi commeprésident du directoire et Jean-Michel Arlaud comme directeurgénéral.

❏ Carrefour Belgium:

Carrefour Belgium a enregistré unchiffre d'affaires de 5,261 milliardsd'euros, soit une progression de2,8% par rapport à 2003.

Les ventes belges sont en augmen-tation de 0,94% à 2,476 milliardsd'euros pour les 56 hypermarchésalors que la hausse est de 4,8%(2,9% à magasins comparables) à2,785 milliards d'euros dans les 77supermarchés GB intégrés et les361 franchisés GB.

Pour 2005, le groupe comptepoursuivre sa politique d'ouverturede magasins pour franchir le capdes 500 points de vente enBelgique.

❏ Structures

Carrefour simplifie ces structures,un discours que nous avons souvententendus mais rarement constatédans la durée. Cette fois on suppri-me des régions qu'on avait créesvoici deux ou trois ans.

Quelques changements d'hommes.

Guillaume Vicaire, précédemmentDirecteur Exploitation Grand Ouestau sein de la Direction ExécutiveHypermarchés France, est nomméDirecteur Exploitation Sud-Est. Ilremplace Jean Anthoine.

Eric Faindt, précédemment Direc-teur des Actifs au sein de la Direc-tion Exécutive Italie, est nomméDirecteur Exploitation GrandOuest.

Directions d'exploitation (au dessusdes régions):

Ile de France: 5 régions 45 Hy-pers, (21 sections CFDT) directeurd'exploitation André Guerin

Nord: 5 régions, 51 Hypers, (24sections CFDT) directeur d'exploi-tation Frédéric Philippe

Sud-Est: 5 régions, 41 Hypers, (21sections CFDT) directeur d'exploi-tation Guillaume Vicaire

Grand-Ouest:4 régions, 42 Hy-pers, (28 sections CFDT) directeurd'exploitation Eric Faindt

Résultats économiques et structures

Modification Déléguéssyndicaux CFDTMyrienne Cottret devient délé-guée syndicale de ChâteauThierry en remplacement deMonique Nouailles.

Viviane Discharry devient délé-guée syndicale à Anglet

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L'Hyper n°184/05 du 25/01/2005 page 21

❏ Carrefour rachète son ca-pital

Depuis un mois et demi,Carrefour a racheté 6,73 millionsde ses propres actions.

Les actionnaires bénéficient large-ment de ces opérations, notammentlorsqu'elles aboutissent à l'annula-tion des actions achetées: commeles dividendes sont répartis entretous les actionnaires, et que lenombre de titres en circulationdiminue, les sommes versées àchacun augmentent.

Les achats d'actions sont égalementintéressants pour les sociétés,notamment familiales qui souhai-tent renforcer leur contrôle.

Pour les dirigeants d'un groupe endifficulté, ce peut être aussi unefaçon de rassurer le marché, enmontrant qu'ils croient en leur so-ciété.

Mais si les investisseurs peuventprofiter dans un premier temps deces acquisitions de titres, ilsdevraient pourtant s'en méfier.

On préfère que les entreprisesinvestissent les ressources dontelles disposent dans desinvestissements qui rapporteront àlong terme.

Carrefour a annoncé à l'Autoritédes Marchés Financiers avoirprocédé à l'annulation de 11 022833 de ses propres actions au coursdu mois de décembre écoulé. Celareprésente quelques 1,56% ducapital du distributeur.

❏ Halley à 13%

Le groupe familial Halley a acquis4,5 millions d'actions supplémentai-res de Carrefour, faisant passer saparticipation de 11,43% à environ13%.

personne sauf quelques intérêtspersonnels.

Si par de simple rumeur du départde D. Bernard l'action Carrefourmonte il faudrait quand même seposer des questions. Notre PDGest-il reconnu par ses pairs ? fait-illes bons choix ? Pourquoi le mar-ché ne lui fait pas confiance ?

Nous on pense à notre emploi, pasà leur lutte de classe… aisée !

Le groupe familial augmente de faitses droits de vote, qui s'élevaientjusque là à 19,2 %.

❏ Que se passe t-il ?

Est-ce que les propriétaires deCarrefour sont en train deconstruire des pare-feux contre uneéventuelle offre d’achat sur legroupe d’hypermarchés français?

Le climat actuellement régnantdans ce secteur est tel que cettehypothèse ne peut pas être écartéed’emblée.

Le mois dernier, Carrefour aannoncé que Bernard Dunand, lepatron de Carrefour France,quitterait le groupe au cours dupremier semestre 2005, faisantvaloir à 57 ans, son droit ses droitsà la retraite.

Selon le Financial Times, lesactionnaires demanderaient denouvelles modifications au sein duconseil d'administration du groupepouvant inclure Daniel Bernard(59 ans le 17 février) et DanielSaveuse, (52 ans le 1er février)chargé de la zone Europe.

❏ L'avis de la CFDT

Sans parler du scandale des faus-ses soldes en Tchèquie il seraittemps que toutes ces rumeurs ces-sent et que actionnaires et diri-geants s'occupent un peu plus desclients que de la bourse et leuravenir personnel.

Actuellement on jette l'argent parla fenêtre en achetant des actionsmême à bas prix (sans parler destableaux) pour protéger un capitallorgné par Wal-Mart ou Tesco.

Alors que les salariés voient leurpouvoir d'achat et les investisse-ments pour leurs outils de travailbaisser ce remue ménage ne sert

Luc Van-develdes'apprête-rait àdirigerCarrefour

Le Belge Luc Vandeveldes'apprêterait à prendre le poste de"président non-exécutif" dugroupe français de distributionCarrefour, a affirmé dimanchel'hebdomadaire britannique Sun-day Telegraph, sans autre préci-sion, ni citer de source.

M. Vandevelde, qui a présidéjusqu'en mai 2004 le groupebritannique Marks and Spencer,est présent depuis 2003 auconseil d'administration deCarrefour, où il représente lesintérêts de la famille Halley.

M. Vandevelde avait dirigél'enseigne Promodès de 1995 à1999 jusqu'à sa fusion avecCarrefour, dont il avait étél'artisan.

Interrogé à Paris par l'AFP, legroupe Carrrefour, a affirmé "nepas commenter les rumeurs".

Attendons pour savoir où est lavérité.

CAPITAL ET RUMEURS

C'est la lutte des classes

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La gazette des déléguésCFDT Carrefour

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