Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°508 du 1er juin 2011 - Ne peut être vendu séparément.

EvelyneHuytebroeck

Evelyne Huytebroeck, La Ministre bruxelloise del’Environnement, de l’Energie et de la Rénovation urbaine

en est convaincue et démontre, exemples à l’appui,comment Bruxelles a changé radicalement de visage au

cours des 7 dernières années. L’adjectif Durable estdevenu aujourd’hui le sésame de demain, Bruxelles a

comblé son retard en la matière au point d’être aujourd’huicitée en exemple à l’étranger. Il est vrai qu’elle était déjà

la ville la plus verte d’Europe avec près de 50% de sonterritoire composé de parcs et de jardins privés. Dans cecontexte où la chlorophylle est reine, la Ville pavane :

fière de son bilan en matière de bâtiments passifs,elle s’imagine déjà un nouveau futur paysager.

Vivreau

naturelDes villes vertes auxFERMES URBAINESEnergies renouvelablesAMORCER LA TRANSITIONRespectez la planète,MANGEZ BIO

LesCARNETS

Des villes vertes auxFERMES URBAINESEnergies renouvelablesAMORCER LA TRANSITIONRespectez la planète,MANGEZ BIO

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Les CARNETS_ 3

4 Interview ExclusiveEvelyne HuytebroeckFaire évoluer les consciences

8 Portrait PassionVincent Callebaut, architecteeco-visionnaire

10 Eco Planète5 juin, journéemondialede l’environnement

12 Energies VertesAmorcer la transition

Autos Vertes16 Auto-diversité !17 Zen Car

Bio Conso20 Alimentation vivante22 L’évidence du cru23 Le ‘jeudi veggie’ à Bruxelles24 Le Bio, leurre ou réalité ?

Vacances Vertes28 Agenda Plus30 Le nouveau Guide vertMichelin32 Ecotourisme33 Radisson Blu,

la passion de l’environnement

Beauté Naturelle34 Sous les pavés, les prés !36 Mieux que la clim’38 Les HE, astuces destock et détox39 Kit vacances nature

Le monde est dans le rouge,Bruxelles est dans le vert, à chacunsa couleur ! En matière de change-ment, madame est servie : un vol-can islandais refait du tapage etmenace d’obscurcir notre visionimmédiate alors que la centrale deFukushima expire d’un œil encontaminant des milliers de liqui-dateurs eux-mêmes liquidés ; auQuébec, la rivière Richelieu n’enfinit pas de déborder et, passant lamain aux fleuves Mississipi et

Ohio, provoque des inondationshistoriques jusque dans leTennessee, l’Arkansas et leMissouri mis a genoux pas des tor-nades destructrices jamais vues,notre climat belge, lui, roussit lesprés, l’herbe vire au jaune commele sourire des agriculteurs et lescours d’eau grisonnent au fur et àmesure qu’ils s’assèchent.

Les esprits de révolte échauffent lesang des derniers tyrans récalci-trants qui s’accrochent à leurs pri-vilèges et sèment avec mépris denouvelles semences de guerre. Etl’on ne parle pas des grands mou-vements sociaux, des pays arabes àla Grèce en passant par le Portugalet l’Espagne qui, tous, tirent lalangue, mais pas à cause de lasécheresse. Langue de bois, et pen-dant que la planète en voit de

toutes les couleurs, le derniernabab, celui qui faisait la pluie et lebeau temps au FMI, est pris en fla-grant délit de cuissage ; faut-il yvoir qu’avec les banques, il y a tou-jours de l’abus ?

Mais quel est le dénominateurcommun de ces faits disparates ettellement hétéroclites? Leur impro-babilité ! Une improbabilité statis-tique, climatique, politique telleque personne, pas même madameSoleil, n’aurait imaginé un instant

que le Japon puisse péter unedurite ou qu’un chaud lapin parmiles plus puissants de la planète soitpris la main dans le sac, si l’on peutoser cette expression.

Historiquement deux hommes ontprétendu que le temps pouvaits’emballer et la terre tourner à l’en-vers : Lewis Caroll – mais Alicepeut aller se rhabiller car ons’écarte plus que jamais du stan-dard ‘Pays des Merveilles’ - et unphilosophe, Nassim NicholasTaleb, qui a développé la théoriedu Cygne Noir. Sa théorie est gon-flée comme un plumage ébourifféde gallinacé en rut. Selon elle, jus-tement, un événement imprévisiblea une faible probabilité de sedérouler, mais à partir du momentoù il se réalise, ses conséquencesont une portée considérable et

sommaire

NOTREcouverture

exceptionnelle. Ces événementsaléatoires, hautement improbables,qui jalonnent notre vie ont unimpact énorme, presque impossi-bles à prévoir, et pourtant, a poste-riori, nous essayons toujours deleur trouver une explication ration-nelle.

Si Taleb a d’abord appliqué sa théo-rie au monde de la finance, onremarque que celle-ci s’appliquetout aussi bien à la braguette deDSK, au volcan crachoteur (on

Cover : Reportage Huytebroeck Copyright Jean-Benoît Maréchal. Journalistes : Philippe Fiévet, Olivier Desurmont, Ioanna Del Sol, CatherineMalaise, François Hubert.Ed. responsable: François Le Hodey. Rédacteur en Chef Paris Match : Marc Deriez. Coordination rédactionnelle et publicitaire : Michel Druart + 32.2.211.29.10.Publicité : Ray Vanderstraeten 02/211.27.73 - Laurence Thomsin 0478 069 600 Conception graphique : Trinôme.Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°508 du 1er juin 2011. Ne peut être vendu séparément.

La mutation est en marche!Bruxelles, la plus verte des villeseuropéennes, s'imagine un futur

résolument paysager, à l'image dece que souhaite EvelyneHuytebroeck, ministre de

l'Environnement, de l'Energie et dela Rénovation urbaine, bruxelloise

d'origine, de cœur et d'esprit.

édito de Philippe Fiévet

La COULEUR du changement

Le prototype "Dragonfly", de l'éco-architecte belge Vincent Callebaut,

propose de réinventer laconstruction à la verticale qui a

marqué l’essor urbanistique de laville de New York depuis le 19ème

siècle, aussi bien structurellementet fonctionnellement,qu’écologiquement et

énergétiquement. L'éco-ville-fertilede demain est à nos portes...

parle de l’islandais, bien sûr) ou à lacentrale la plus mal bridée dumonde. Dans ces conditions, c’estrassurant ou c’est flippant, c’estselon – sachez, bonnes gens quetout est possible, même une villedurable pour tous les Bruxellois, denouvelles pratiques écologiques,des bâtiments exemplaires quimontrent l’exemple et une ville qui,soudain, devient respirable commeces projets atypique du génialarchitecte belge, Vincent Callebaut,qui, en éco-visionnaire, nous des-sine des projets architecturauxaudacieux qui veulent éviter l’as-phyxie de la planète et de ses 9 mil-liards de bouches à nourrir atten-dues en 2050 !

A l’instar de la théorie du cygneNoir, nous l’appellerons la théoriede la Poule Verte. Ca y est ! Ellevient de pondre son premier œuf !

4_ Les CARNETS

La révolutionEVELYNE HUYTEBROECKinterview exclusive

PEUT-ON MODIFIER LES RÉFLEXESET FAIRE ÉVOLUER LES CONSCIENCES ?

LaMinistre bruxelloise de l’Environnement, de l’Energie et de la Rénovation urbaine en est convain-cue et démontre, exemples à l’appui, comment la Région de Bruxelles-Capitale a changé radi-calement de visage au cours des 7 dernières années. Et si transformer la face du monde com-mençait par son immeuble, son quartier, sa ville ? Une révolution qui débuterait par soi-mêmeet qui, de toute manière, semble aujourd’hui irréversible.

Vous le proclamez haut et fort, les mentalités se sontmodifiées en Belgique au cours des dernières années.Vous en êtes vraiment convaincue ?Ah, je peux vous assurer que le changement est énormeet dépasse de loin l’aspect caricatural du type manger bioou couper l’eau du robinet quand on se lave les dents !Oui, il y a, chez nos concitoyens, une conscience quis’est éveillée, sans doute parce qu’il y a, à la clef, desconséquences budgétaires importantes. On remarqued’ailleurs que les gens deviennent beaucoup plus récep-tifs à partir du moment où l’on touche à leur portefeuilleouà leur santé.Concrètement, qu’est-ce qui a changé à Bruxelles selonvous?Depuis 4 ou 5 ans, on a assisté à une révolution sur lamanière de construire et de rénover. A partir du momentoù l’on a constaté que 70% des émanations de CO2 pro-venaient du chauffage, 27% de la circulation et 3 % desentreprises, on s’est aussitôt attaqué au bâti. Rappelez-vous : en 2004, l’isolation des bâtiments à Bruxelles étaitcomparable à celle d’un pays méditerranéen et la ville fai-sait vraiment tache sur la carte de l’Europe.Comment, si l’on ose dire, avez-vous renversé la vapeur?Nous avons agi sur trois niveaux : l’information, lesprimes et, enfin, la législation avec le certificat énergé-tique requis pour toute construction. Le temps de la miseen place, c’est en 2007 que nous avons lancé nos pre-mières opérations concernant à la fois le bâtiment, lequartier et la ville, ce que nous appelons les trois échellesde la ville durable.Quand vous évoquez le bâtiment, vous faites allusion àl’appel de projets ‘Bâtiments Exemplaires’ ?C’est effectivement la première chose qui vient à l’espritd’autant que nous en lançons aujourd’hui la 4ème édi-tion. Les trois précédentes d’entre elles, en 2007, 2008 et2009, ont d’ailleurs fait émerger 117 projets immobiliersexemplaires en matière de construction durable totalisantune superficie de 260.000 m2. Vous imaginez ce que celasignifie en matière de performance énergétique, de maté-riaux écologiques, de budget et de reproductibilité ? Pourstimuler l’esprit des promoteurs et des architectes, nousavons instauré un concours au terme duquel les lauréatsbénéficient de 100 € par m2 ainsi que d’une assistancetechnique pointue. Et cela a marché ! Aujourd’hui, 17réalisations sont déjà achevées, 43 bâtiments sont en finde chantier et 45 nouveaux projets sont sur la ligne dedépart.

Et cela concerne qui, au juste ?Tout le monde, une école rénovée àAnderlecht, un magasin à Woluwe,des logements sociaux et même unbâtiment classé de 1930 rénové enpassif dans lequel s’est installé leCPAS de Forêt. La 4ème éditionactuelle de cet appel à projets‘Bâtiments exemplaires’ va mêmeplus loin puisqu’elle a adopté unnouveau critère, le zéro carbone.Là, on est dans le passif poussé àson plus haut point de performancecouplé à de la production d’énergierenouvelable.Aussi spectaculaires soient-elles,ces dispositions ne concernent pasla majorité de la populationbruxelloise.C’est effectivement un point dedépart, une voie pionnière, mais àcôté de cela, il nous fallait susciterune motivation auprès de la popula-tion bruxelloise tout entière. D’où les114.000 primes d’énergie octroyéesdepuis 2004 pour un montant globalde 68 millions. Celles-ci concernentaussi bien l’isolation, les vannes ther-mostatiques, les appareils électromé-nagers, … en fait, c’est toute la viequotidienne qui est concernée. Et, làencore, cela fonctionne ! Regardezles chiffres : diminution de 16% deconsommation énergétique par habi-tant en comparaison avec 2004 etdiminution de 10% d’émissions deCO2 par rapport à la même année.Fort de ce succès, pour 2011, unnouveau régime de primes à l’énergiea été d’ailleurs adopté : 12 millionsd’euros seront octroyés pour desinvestissements économiseursd’énergie plus performants, en favo-risant les ménages à faible revenuqui bénéficieront d’une aide plusimportante. C’est aussi la rançon dusuccès : nous avons plus dedemandes que de budget disponible.

Dans cette dynamique, vous ajoutezaujourd’hui la dimension dequartier durable. De quoi s’agit-il ?Un premier exemple : l’appel à pro-jets ‘quartier durable’ que nousavons lancé il y a trois ans et quis’appuie sur une démarche citoyennedes habitants et des usagers du quar-tier. Ensemble, ceux-ci se mobilisentà l’échelle de leur territoire, que cesoit pour la diminution des déchets,les économies d’énergie, la qualité del’air, la valorisation du patrimoinenaturel... Les habitants déposent leurdossier et rebaptisent leur quartierdans cette optique, par exempleForest Vert pour la commune deForest, Baobab 81 pour St Gilles,MolenBabel, etc. Les lauréats reçoi-vent 12.500 € et bénéficient d’uneaide technique pour les guider. Atravers cette initiative spécifique à larégion bruxelloise, nous touchonsdes publics très différents tout enexerçant une action motivante etfédératrice sur le comportement dechacun.Deuxième exemple plus structurel :la réforme des politiques de rénova-tion urbaine que nous avons menéeavec la création des Contrats deQuartiers Durables dans lesquels

Les CARNETS_ 5

verte a commencé

nous investissons plus de 50 mil-lions € par an.C’est-à-dire ?Il s’agit non seulement d’intégrer lesexigences d’excellence en matière deconstruction durable pour les bâti-ments construits dans cette optique,mais aussi de développer des projetspilotes en matière d’énergie, de ges-tion d’eau et des biotopes, desdéchets, etc. Ce qui entraîne aussi ledéveloppement de nouveaux métiersde l’environnement dans la construc-tion. Prenez, par exemple, le quartierLiedekerke à Saint Josse, un quartiertrès dense, avec un taux de chômagerecord et, en même temps, unepopulation parmi les plus jeunes du

pays. En quatre ans, nous allonsaménager de nouveaux espacesverts en intérieurs d’îlots, réaména-ger les espaces publics, construiredes logements et des équipementspassifs et éco-construits sur pasmoins de 13 îlots, avec toutes lesrépercussions que vous pouvez ima-giner sur l’insertion et la formationdes jeunes. Prenez un autre quartier,le Canal Midi à Anderlecht.Imaginez, dans un quartier aussi dif-ficile, un ensemble de potagers rem-plaçant les espaces désaffectés oudégradés, gérés en lien avec un pro-jet d’insertion socio-professionnelle.On peut faire évoluer lesconsciences. Les gens sont deman-deurs.

Anderlecht sera donc bientôt une commune potagère etle quartier Tivoli le premier nouveau quartier durableavec des toitures végétalisées et 50.000 m2 de logementspassifs. C’est le début d’une économie verte dont rêventles utopistes ?Ce n’est plus une utopie, le quartier Tivioli, à Laeken enest en effet l’exemple grandeur nature le plus marquantde construction d’un nouveau Quartier Durable. Outreprès de 500 nouveaux logements répartis sur 4,7 ha, dessurfaces sont destinées aux entreprises dévolues à l’éco-nomie verte sur près de 15.000m2, financés dans le cadrede fonds européens FEDER, en bordure de Tour & Taxis.La ré- urbanisation de cette zone va renforcer les quar-tiers voisins, d’autant que le projet, prévoit un largeespace public, un jardin de quartier organisé autour deplatanes classés ‘arbres remarquables’ ainsi que des pota-gers et des espaces communautaires pour stimuler lescontacts sociaux.

Evelyne Huytebroeck auMont des Arts à Bruxelles

Interview Philippe Fiévet

6_ Les CARNETS

Dans quel état d’esprit revenez-vous de votre voyage àHambourg, consacrée capitale verte européenne 2011?Nous n’avons vraiment pas à rougir de la comparaison,que ce soit au niveau de nos bâtiments passifs ou de laqualité de nos architectes. Bien sûr, j’y ai vu des chosestrès intéressantes tout en étant consciente que la Régionbruxelloise est plus enclavée et qu’elle ne possède pas unport comparable à Hambourg. Par contre, s’il y a unenseignement à tirer de ce voyage, c’est précisément auniveau des voies fluviales, l’idée étant de revitaliser lecanal et de se réapproprier la voie d’eau. Pour le reste, jerappelle que Bruxelles est aujourd’hui dans le top 3 desbâtiments passifs grâce à une politique très active menéedans ce domaine. Ainsi, toute nouvelle constructionpublique doit être passive depuis 2010. A titre de compa-raison, la ville de Fribourg a mis 25 ans pour réaliser sesobjectifs de construction passive alors que nous avonsdépassé Fribourg en seulement quatre ans. Du coup,tous les regards européens se tournent vers Bruxellescitée en exemple. Je suis d’autant mieux placée pour vousdire que nous sommes parmi les 12 villes siégeant dans leconseil d’administration d’Energy Cities, poursuivantainsi l’engagement de la Région lors de la signature duPacte des Maires pour le Climat en 2009.

Vous pensez qu’une ville commeBruxelles peut s’ériger à titred’exemple ?Oui, et elle en a le devoir ! D’unemanière générale, les villes ont unrôle à jouer au niveau de la planète,en particulier les villes européennesparce qu’elles sont compactes.N’oublions pas non plus quel’Europe a également des responsabi-lités historiques puisqu’elle a der-rière elle deux siècles d’industrialisa-tion parfois incontrôlée.A quoi aimeriez-vous que votre villeressemble dans le futur ?A ce qu’elle est déjà, en mieux !Le point de départ est stimulant :Bruxelles est la ville la plus verted’Europe, plus de 50% de son terri-toire étant dévolu aux parcs et auxjardins privatifs. Notre objectif est demultiplier encore davantage lesespaces verts publics dans la Régionde Bruxelles Capitale, particulière-

ment dans les quartiers denses. Parexemple, sur le site de Tour & Taxis,un espace vert de plus de 9 hectaressera aménagé, en écho à d’autresespaces, comme celui situé sur lequai des Matériaux ou le long duchemin de fer au nord du site. Tousces espaces formeront à terme unvéritable réseau de 20 hectares d’unetrès haute qualité paysagère. C’est lepaysagiste français Michel Desvignesqui a été choisi pour mener à biencette nouvelle révolution.La petite touche de convivialitéconsistant à disposer dans les parcsdes transats contribue-t-elle, elleaussi, à changer les mentalités ?L’an dernier, les transats de l’été ontremporté un vif succès et, étonnam-ment, nous avons enregistré très peude vols. Cette année, des tables depique-nique vont également être ins-tallées dans plusieurs parcs en juinpour toute la durée de l’été. Parmi

Bruxelles, capitale européenne et durable

LE VERT LUI VA SI BIENSi l’adjectif Durable est devenu aujourd’hui le sésame de demain,Bruxelles a comblé son retard en la matière au point d’être aujourd’huicitée en exemple à l’étranger. Il est vrai qu’elle était déjà la ville laplus verte d’Europe avec près de 50% de son territoire composé deparcs et de jardins privés. Dans ce contexte où la chlorophylle estreine, la Ville pavane : fière de son bilan en matière de bâtiments pas-sifs, elle s’imagine déjà un nouveau futur paysager.

©Chev

alin/Starface

Evelyne Huytebroeck visite le quartierLiedekerke à Saint-Josse qui fait l’objetd’un contrat de quartier durable

Les CARNETS_ 7

ces parc régionaux bruxellois, gérés par BruxellesEnvironnement, il y aura la gare du Congrès, le Mont desArts, le Cinquantenaire, Tournay Solvay, Pède, le parc deLaeken, celui de Woluwé, le Rouge-Cloître ainsi que dif-férents endroits sur la Promenade verte. Là aussi, cespetites touchent changent l’usage des espaces et la décou-verte de nos espaces verts et le public est demandeur. Cequi prouve que l’on peut contribuer à changer son envi-ronnement en y mettant du plaisir.Sur un plan plus personnel, y a-t-il des lectures,des voyages ou des rencontres qui ont forgé votreengagement écologique ?Je suis bruxelloise et n’ai jamais habité ailleurs. C’estdonc à Bruxelles que je me suis engagée, dès la fin desannées 70 dans les luttes urbaines, notamment contrece qu’on appelait à l’époque la ‘Bruxellisation’.J’habitais non loin de la basilique de Koekelberg dans

une maison communautaire. On militait pour plus d’es-pace pour le citoyen, moins de voitures à Bruxelles.C’était l’époque des radios libres, des émetteurs piratesqu’on allait acheter en Italie et des premières grandesmanifestations antinucléaires en Allemagne. J’ai vécuaussi le traumatisme de Tchernobyl en mai 86 et quandje suis devenue mère en 1988, 1990 et 1992, mon mili-tantisme s’est encore renforcé, en particulier au niveau dela qualité de vie, de ce que nous mangeons et respirons.A travers le plan d’alimentation durable, c’est donc lamaman qui s’exprime ?Nous essayons effectivement de sensibiliser la populationen l’aidant à changer de comportement à cet égard, maisaussi en modifiant les pratiques des acteurs de la chaînealimentaire, en particulier dans les cantines à travers leprojet Cantines durables qui concerne plus de 60.000couverts. Que ce soit par l’intermédiaire d’actions commeGoûter Bruxelles, de cours de cuisine ou d’ actions péda-gogiques menées dans les écoles, nous multiplions lescampagnes en encourageant le développement de pota-gers urbains, d’un potager sur balcon au potager collectif.L’idée est non seulement de produire ses aliments, maisaussi le loisir, la détente et le respect de rythme natureldans un esprit de solidarité et de convivialité.

La qualité de vie que vous évoquiez, c’est aussi lesol, l’eau… Vous voyez du changement dans cesmatières ?En 2004, il n’existait aucune législation en matièrede pollution des sols ! Or, on sait que Bruxelles estaussi une région à haute densité industrielle, avecses stations d’essence, ses teintureries, etc. Autantdire que jusqu’en 2004, on était assis sur un vérita-ble volcan, soumis à une économie débridée et unesurconsommation sans balise! Ce qui a changé, jecrois, c’est que la question environnementale estenfin liée à la santé. Quand votre enfant souffred’une allergie, qu’il a de l’asthme sévère à cause desparticules fines, vous réfléchissez. Vous percevezalors la possibilité d’une économie différente, plusrespectueuse de ce que nous sommes et du mondequi nous entoure. Les signes ne trompent pas. Cetteéconomie nouvelle est en marche. Durable, respon-sable et maîtrisée.

Exposition Ville durable :Exposition « Bruxelles Ville durable » du 12 septembre au 12 novembre 2011 sur le parvis de laCathédrale St-Michel et Gudule à Bruxelles. Cette exposition fera vivre aux visiteurs uneexpérience unique en leur offrant une vue imprenable sur Bruxelles Ville durable !Ouverture au public du mardi au dimanche de 10h à 18h.

Visite d’unquartier sansvoiture àHambourg oùEvelyneHuytebroeck aemmené unedélégation dedécideurspublics et privés

Inauguration dela nouvelleplaine de jeuxBonnevie àMolenbeek

8_ Les CARNETS

Des villes vertes aux FERMES URBAINES

“L'agriculture urbaine et périurbaine fournit déjà dela nourriture à environ 700 millions de citadins, soit lequart de la population urbaine mondiale. D'ici à 2030,la quasi totalité de la croissance de la populationsera concentrée dans les zones urbaines des paysen développement. D'ici là, près de 60 % des habi-tants des pays en développement vivront dans lesvilles”, indiquait récemment l'Organisation desNations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Eco-visionnaire, Vincent Callebaut imagine depuis plu-sieurs années des projets architecturaux atypiques etaudacieux ayant comme objectif central le respect denotre planète et de ses ressources limitées.Pour lui, afin d’éviter l’asphyxie de la planète et de ses 9milliards de bouches à nourrir d’ici 2050, il s’agit de réin-venter le modèle énergétique traditionnel entre ville etcampagne, entre pays occidentaux, pays émergents etpays en voie de développement qui se résume souventpar : l’importation de ressources naturelles et alimen-taires, d’une part, et exportation de déchets et de pollu-tion, d’autre part.Par réaction, la ville écologique a pour objectif la réinté-gration de la fonction agricole à l’échelle urbaine en sou-lignant le rôle de l’agriculture urbaine dans l’utilisation etla réutilisation de ressources naturelles et des déchetsbiodégradables afin de boucler la boucle des flux écolo-giques.

Parmi ses projets, citons : ‘Hydrogenase’, un aéronef-ferme biologique du futur ; ‘Physalia’, un concept de jar-din amphibien qui produit plus d'énergie qu'il n'enconsomme pour avancer ; l'éco-polis ‘Lilypad’, unconcept d'île artificielle conçue pour les futurs réfugiésbioclimatiques et les peuples menacés par la montée deseaux ; ‘Coral Reef’, un projet de 1.000 maisons passives àPort-au-Prince à Haïti, ou encore son projet de tour‘Antismog’, au-dessus du pont de la Villette à Paris, quipurifie l'air pollué par le périphérique tout proche.Nous avons été particulièrement séduit par le projet‘Dragonfly’ : une ingénieuse ferme verticale spécialement

conçue pour la ville de New York.Ce prototype de ferme urbaine offre,autour d’un programme mixte delogements, de bureaux et de labora-toires en génie écologique, desespaces agricoles étagés verticale-ment et cultivés en partie par seshabitants. Cette ferme verticale meten place toutes les pratiques dura-bles en agriculture biologique baséessur la production diversifiée suivantle rythme des saisons. La tour estorganisée en deux grands espaces :le lieu de vie et le lieu de produc-tion. La ‘voile’ étant réservée aux jar-dins, potagers, prairies, rizières et

champs suspendus. Murs végétaux,éoliennes, panneaux solaires :‘Dragonfly’ a été conçue pour êtretotalement autonome en énergie.Ce nouveau type d’architecturedurable propose donc de réinventerla construction à la verticale qui amarqué l’essor urbanistique de laville de New York depuis le 19èmesiècle aussi bien structurellement etfonctionnellement, qu’écologique-ment et énergétiquement.

Souhaitons tout le succès qu’ilmérite à Vincent Callebaut, grâceauquel l'éco-ville-fertile de demainest en passe de devenir réalité !

©VIN

CENTCALLEBA

UTARCHIT

ECTURES-W

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INCENT.CALLEBA

UT.ORG

Portraitpassion

L'agriculture en milieu urbain est donc destinée à croître avec la démographie. Son développement impliquel'utilisation de terrains comme les parcelles vacantes, les toits des maisons et des gratte-ciels pour cul-tiver et élever des animaux. Cela peut prendre de nombreuses formes, allant du micro-jardin potager auxprojets avant-gardistes tels que ceux imaginés par le génial architecte belge Vincent Callebaut.

DragonflyUne ingénieuse ferme

verticale spécialementconçue pour la ville

de New York.

Lilypad

Coral ReefUn projet de 1.000 maisons passives

à Port-au-Prince à Haïti

Olivier Desurmont

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10_ Les CARNETS

Ecoplanète

Pour son édition 2011, la JournéeMondiale de l'Environnement soutientl’année internationale des forêts desNations Unies (voir encadré) et auradonc pour thème ‘Les Forêts : la nature àvotre service’. Le présent et l’avenir dessept milliards d’êtres humains qui peu-plent notre planète dépendent, en effet,de la conservation et de la restaurationdes forêts du monde entier.A l’occasion de cette journée, à notrepetite échelle (voir ‘Légende du colibri’),prenons la résolution de nous engagerpour assurer la continuité des servicesque les forêts nous rendent, pour notre

génération et pour les suivantes. Lethème des forêts ne doit bien sûr pasêtre une contrainte et nous empê-cher d’organiser nos activités écolo-giques comme nous le souhaitons.Après tout, chaque action positive enfaveur de l’environnement a unimpact et une partie du jeu consisteà trouver des moyens créatifs pourrelier notre activité au thème desforêts. Les possibilités sont infinies.En manque d’idées ? Découvrez lacarte mondiale interactive des cen-taines d’actions menées surwww.unep.org/french/wed/aroundtheworld/activitymap

5 JUIN : journée mondiale de l’environnement

INITIÉE EN 1972 PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DESNATIONS UNIES POUR MARQUER L’OUVERTURE DE LACONFÉRENCE DE STOCKHOLM SUR L’ENVIRONNEMENTHUMAIN, LA JOURNÉE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT(JME) EST UN ÉVÉNEMENT ANNUEL DONT LE BUT EST DESUSCITER LE PLUS D'ACTIONS ÉCOLOGIQUES POSITIVESPOSSIBLES À L'ÉCHELLE MONDIALE.Si les actions de la JME ont lieu toute l'année, le point culminant de l'évènementse situe le 5 juin de chaque année.

©ElenaElisseeva

-Fotolia.com

2011 :année internationaledes forêts !L’année 2011 a été proclaméeannée internationale des forêtspar l’Assemblée Générale desNations Unies. Elle a pourobjectif de sensibiliser et derenforcer les initiatives devantcontribuer à la gestion durablede nos forêts, dans l’intérêt desgénérations présentes etfutures.Chaque jour, 350 km2 decouverture forestière sontdétruites à travers le monde.Pour freiner ces pertes, unepolitique de reboisement a étémise sur pied, ainsi qued’autres initiativescomplémentaires, proposéespar le Forum des Nations Uniessur les forêts, telles que : lacréation d’un instrumentinternational sur les forêts, lamise en valeur descompétences et desexpériences pratiques desprofessionnels de la forêt àl’échelle de la planète et unecontribution du public au débatsur les forêts.La déforestation est à l’originede 20% des émissions de gaz àeffet de serre mondiale, c’estplus que le secteur destransports...

Olivier Desurmont

Légende du colibriPierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur français, aujourd'huireconnu expert international pour la sécurité alimentaire, racontece conte amérindien que nous vous invitons à méditer :

”Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie deforêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient,

impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allantchercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le

feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissementsdérisoires, lui dit : “Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces

gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ?” ”Je le sais, répond le colibri, mais jefais ma part”. Face à un désastre qui nous dépasse par son ampleur, ce qui

forcément est source d'impuissance, la seule solution est que nous nous engagions àfaire ce qu’il nous est possible de faire, ici et maintenant, à notre niveau…

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Energies renouvelables : AMORCER LA TRANSITION

Et les énergiesrenouvelablesdans tout cela ?Les formes d'énergies dites renou-velables (dont la consommationne diminue pas la ressource àl'échelle humaine) représente-raient 13,5 % de la consommationtotale d’énergie commercialiséedans le monde et 18 % de la pro-duction mondiale d'électricité.Dans le top 5, l’énergie hydrau-lique, avec ses 90 %, est loindevant la biomasse 5,5 %, la géo-thermie 1,5%, l’éolien 0,5% et lesolaire 0,05 % !Evidemment, 18 % de production,c’est encore peu. Pourtant lesexperts du monde entier élaborentdes scénarios où une transition, dequelques décennies, vers le renou-velable serait tout à fait réalisable.

L’approvisionnement énergétique a toujours été une préoccupation majeure des pays sur la voie de leur développement : l’eau et le ventont été les premières énergies utilisées. Ensuite, les énergies fossiles ont émergé : le charbon d’abord, car il était bien réparti sur la pla-nète, puis le pétrole, abondant, bon marché, facile à transporter et, plus tardivement, le gaz qui nécessitait des investissements beau-coup plus importants pour son transport et sa distribution. Enfin, l’énergie nucléaire fit son apparition. La première centrale fut achevéeen 1951 dans l’Idaho, aux Etats-Unis. En 2011, ce sont 444 réacteurs qui fonctionnent dans 30 pays (notons que 64 réacteurs nucléairessont actuellement en cours de construction).

A EUX SEULS QUATRE PAYS (USA, FRANCE, JAPON ET RUSSIE) DISPOSENTDE 248 RÉACTEURS NUCLÉAIRES, C’EST-À-DIRE PLUS DE LA MOITIÉ DU NOMBREDE RÉACTEURS DANS LE MONDE…

77% à 100%renouvelable !Couvrir tous les besoins énergé-tiques mondiaux avec une énergiepropre, renouvelable et économique:une utopie ? Ce serait possible d’ici2050 ! C’est l’encourageant résultatd’une nouvelle étude publié par leWWF.‘L’Energy report’ est ainsi le premierrapport sur l’avenir énergétique quitient compte de la totalité desbesoins énergétiques, y compris enmatière de transport, et qui lesconsidère à une échelle globale. Lerapport présente, d’une part, un scé-nario mis au point par le bureau deconsultance en énergie Ecofys et,d’autre part, une analyse et desrecommandations du WWF. Il montreque d’ici 2050, les besoins énergé-tiques pour la production d’électri-cité, le transport, l’industrie et lesménages pourraient être couverts enn’ayant qu’un recours résiduel isoléaux combustibles fossiles etnucléaires...A côté de ce rapport enthousiaste,un autre du très sérieux GroupeInternational d’Experts sur le Climat(GIEC) vient d’officialiser le rôleessentiel que joueront à l’avenir lesénergies renouvelables. Le GIEC estchargé, sous l’égide de l’ONU et del’Organisation Météorologique Mondiale,d’évaluer sans parti pris les informa-tions d’ordre scientifique, techniqueet socio-économique liées au chan-gement climatique d’originehumaine. Il publie tous les 6 ans desrapports sur l’état des connaissancessur le sujet et rédige également desrapports thématiques.

Les scénarios pris en compte par leGIEC évaluent réalistement la partrenouvelable à 77 % en 2050 àl’échelle mondiale !Mais le rapport ne s’arrête pas là. Ilsouligne qu’en plus “d’avoir un grandpotentiel de limitation du changementclimatique, [...] les énergies renouvela-bles peuvent, si elles sont mises en œuvrecorrectement, contribuer au développe-ment économique et social, à l’accès àl’énergie, à la sécurité d’approvisionne-ment et à la réduction des pollutionslocales.”

Olivier Desurmont

Eau chaudesolaireComment choisir unchauffe-eau solaire ?Quelle est sa rentabilité ?Quelle doit êtrel’orientation idéale ?Belsolar, l’associationprofessionnelle belge pourl’énergie solaire thermique,répond à [presque] toutesles questions sur le sujetsur le nouveau sitewww.belsolar.be

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CAST

OR-Fotolia.com

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14_ Les CARNETS

Energiesvertes

Et en Belgique ?Le Gouvernement wallon a adopté un projet d’Arrêté quiaccélérera significativement la production énergétiqueverte en Wallonie (les quotas de certificats verts augmen-teront de 3,65 % par an durant les 5 prochaines années)ce qui devrait garantir une production de 20 % d’électri-cité verte en Wallonie en 2016.Rappelons que la déclaration de politique régionale viseune consommation wallonne de 20 % d’énergies renou-velables en 2020 et que le secteur s’engage à réaliser cetobjectif par une production 100 % locale.Notons aussi que selon une récente étude de Capgemini,chaque euro de soutien public aux énergies renouvela-bles génère, en Wallonie, 3 autres euros investis par lesecteur privé. Selon les scénarios envisagés, de 7.857 à23.090 emplois verraient ainsi le jour en Wallonie ; tan-dis que la Région économiserait chaque année de 897millions à 1,5 milliard d’euros sur sa facture d’électricitéd’ici 2020.

NégawattsSoulignons pour finir que ‘l'énergienon consommée’ restera toujoursla moins polluante et la plusrenouvelable. Il existe un potentielconsidérable d'amélioration del'efficacité énergétique sans modifi-cation du mode de vie, en particu-lier dans le domaine du logementet des bureaux (qui représente prèsde la moitié de la consommationd'énergie).Il existe également un potentiel aumoins aussi important de réductionde la consommation énergétique des

pays dits développés par le choixd'un mode de vie plus sobre, se tra-duisant en particulier par un moded'utilisation de l'énergie pluslogique, sans modification duniveau de vie.Le sujet vous titille, mais vous man-quez d’inspirations ? Des ouvragesde référence comme “La simplicitévolontaire, plus que jamais...” de SergeMongeau chez Ecosociété ou encore“Vers la sobriété heureuse” de PierreRabhi chez Actes Sud, motiverontles plus réfractaires.A bon entendeur…

Greenpeace, WWF, Inter-Environnement

Wallonie et Bond Beter Leefmilieu ont lancé

début mai la plate-forme ‘Stop & Go’ qui

plaide pour une sortie du nucléaire et

davantage d’investissements dans les

énergies renouvelables. Ces ONG

demandent aux entreprises, syndicats,

groupes d’intérêts, partis politiques e

t

autorités de se joindre aux revendications

de la plate-forme qui exige, entre autres,

que la loi sur la sortie du nucléaire soit

respectée. Selon celle-ci, les centrales

devraient fermer progressivement à partir

de 2015. Les ONG insistent sur le fait que

cet objectif est tout à fait réalisable, “san

s

mettre en péril notre approvisionnem

ent

électrique”.Infos & pétition en ligne

sur www.nucleairestop.be

Stop & GO Un avenir ensoleilléUn nouveau rapport, publié début février parGreenpeace et l’Association européenne del’Industrie Photovoltaïque [EPIA], prévoit uneréelle percée du photovoltaïque dans lesannées à venir. Au niveau mondial, lesinvestissements pourraient doubler entreaujourd’hui et 2015.

Quant à son prix, il pourrait diminuer de 40%au cours de la même période, rendant lephotovoltaïque réellement compétitif sur lemarché de l’énergie.

Au niveau mondial, la capacité photovoltaïquepourrait passer de 36 GW à près de 180 GW en2015 et à 350 GW à l’horizon 2020. Ce quipermettrait l’économie de 1,4 milliard detonnes de CO2, en plus de générer 1,6 milliond’emplois à la clé rien qu’en Europe !

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16_ Les CARNETS

autosvertes

Si les premiers modèles 100% électriquesarrivent enfin en concessions, leur prixd’achat reste néanmoins dissuasif (environ35.000 euros) et ne permettra pas à cettetechnologie de se répandre très rapidement.D’ici trois à quatre ans, la multiplication del’offre, couplée à la production en masse desbatteries, devrait toutefois permettre dediminuer drastiquement le prix d’accès àcette technologie. Selon les prévisions de cer-tains constructeurs, la part du 100% élec-trique dans la production mondiale devraitatteindre une dizaine de pourcents d’ici2020. Le marché reste à construire et labataille, notamment entre l’alliance Renault-Nissan et le groupe Volkswagen - prétendanttous deux devenir leader en la matière -,s’annonce particulièrement animée !

Peugeot 3008Hybrid4 HDiPremierdieselhybrideLe tout premiervéhicule hybride diesel-électricité du marché.Le traditionnel moteur2L HDI 163ch y est doncaccouplé à un moteurélectrique situé surl’essieu arrière pour àla fois maximiser sesperformances (200chen tout), diminuer laconsommation(3,8l/100km demoyenne), disposerd’une transmissionintégrale et mêmeévoluer un court instanten mode 100%électrique, sansémettre le moindre rejetnocif.

Renault Twizy Nouveau conceptParmi ceux qui croient le plus au 100% électrique, Renault multiplie lesvoitures ‘zéro émission’ et s’apprête même à commercialiser ce drôle devéhicule, à mi-chemin entre un scooter et une voiture. Très étroit mais dotéde quatre roues et d’un volant, le Twizy entend constituer un nouveauconcept de mobilité urbaine. Vendue moins de 7.000 euros en version45 km/h (sans permis, accessible dès 16 ans), cette drôle de machinedevrait faire fureur dans les beaux quartiers dès la fin de cette année !

L’AVENIR DE L’AUTOMOBILE SERAPROPRE OU NE SERA PAS !Mais avant d’en arriver là, de nombreuses solutionspermettent déjà de réduire l’impact environnementaldes voitures tout en préparant l’avenir.

Auto-DIVERSITÉ !

ExplosionMême s’ils ne détiennent plus le monopole exclusif de la propulsion automo-bile, les classiques moteurs à explosion n’ont toutefois pas encore dit leur der-nier mot ! Ils continuent d’ailleurs de bénéficier de nombreuses améliorationstechniques. Renault propose par exemple un tout nouveau 1.6 dCi 130chdestiné à remplacer l’ancien 1.9. Ce moteur se démarque par l’utilisation denombreuses innovations techniques qui devraient se répandre prochainementchez tous les constructeurs. Autant d’axes de travail qui permettent aux nou-veaux moteurs diesels d’afficher des consommations moyennes inférieuresd’environ 15% par rapport aux modèles qu’ils remplacent.Grâce à la généralisation de l’injection directe couplée à la suralimentation, lesmoteurs à essence connaissent également un large regain d’intérêt. Offrantune souplesse étonnante au vu de leur faible cylindrée (1.6, 1.4 voire même1.2), ces nouveaux blocs permettent à l’essence de retrouver ses lettres denoblesses. De quoi reprendre pied sur de nombreux marchés européens large-ment diesélisés ?Mais entre les voitures 100% électriques et les modèles classiques, il existeune voie royale pour les véhicules hybrides. Jusqu’ici assez limitée, l’offre sediversifie rapidement, sur tous les segments ! Au rayon des nouveautés, onépinglera l’originale offre Hybrid4 de PSA, ainsi que la solution «range exten-ded» de General Motors. La Peugeot 3008 et la Chevrolet Volt décrites ci-contre reprennent déjà ces technologies. Des pas en avant qui prouvent large-ment qu’il n’existe pas qu’une seule et unique solution pour rouler plus pro-pre, et que l’avenir de l’automobile se conjuguera au pluriel. La révolution e-gas d’Audi, également traitée dans ces pages, en est une autre preuve !

Michel Moncin

Smart Toujours une référenceReine des villes, la Smart Fortwo, vient de bénéficier d’une petite cure de jouvence. Elle profite ainsi denouvelles couleurs et d’options ‘stylées’ (feux de jour LED, etc.). Côté mécanique, elle diminue encoreses émissions de CO2. La version de base, animée par un moteur 1 litre de 61 chevaux passe ainsi sousla barre des 100 g/km. La Smart essence (un choix bien plus logique que le diesel pour une voiture deville) bénéficie donc elle aussi de la ristourne fédérale de 15%, pour afficher un prix concurrentiel parrapport aux citadines plus classiques.

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C’est une première en Europe : un réseau de voitures par-

tagées 100% électrique a vu le jour à Bruxelles. A l’offre

existante des voitures Cambio s’ajoute donc maintenant

la Zen Car, le réseau à zéro émission CO2.

Zautosvertes

COMME ZEN CAR...OU ZÉRO ÉMISSION

Pour ceux qui ne connaissent pasencore le principe des voitures parta-gées, rappelons-en le principe : desvoitures mises à disposition dans desstations disséminées dans la ville peu-vent être réservées par des abonnésqui payent selon un forfait horaireet/ou kilométrique. Une carte permetd’ouvrir la voiture et de la fairedémarrer. Le même véhicule peutdonc être emprunté par plusieursconducteurs dans la journée. Celarevient évidemment beaucoup moinscher que de posséder et entretenir sapropre automobile. Et c’est le com-plément idéal pour les petits trajetsqui ne peuvent être faits à pied, à véloou en transport en commun. C’estégalement tout bénéfice pour l’envi-ronnement et la mobilité dans la ville.

Pour l’instant, 29 voitures Zen Carsont mises à disposition dans 11 sta-tions équipées de bornes de recharge.Elles sont situées de façon à créer unmaillage dans la Région de Bruxelles-Capitale du centre jusqu’à l’aéroport.Les bornes de recharge seront égale-ment accessibles pour les proprié-taires de véhicules électriques selondes modalités encore à préciser.

Pour son lancement, Zen Car a pubénéficier du coup de pouce de plu-sieurs partenaires : la SRIB (Sociétérégionale d’investissement deBruxelles), Interparking, etNettyConcept. Parfaite pour circulerdans un environnement urbain etpériurbain, la voiture électrique ZenCar est silencieuse, compacte (2,88 m),très facile à conduire et d’un design ori-ginal. Prévue pour accueillir deux per-sonnes, elle dispose d’un coffre de 160litres et d’une autonomie de 120 km etse recharge complètement en seulement6 heures. Sa conduite requiert la pos-session d’un permis B.

Pour pouvoir profiter du réseau ZenCar, les utilisateurs Zen Car ne doivents’acquitter que d’un droit d’inscriptionde 40 €, d’un abonnement mensuel de6 € et de 7 € (tout compris : location,électricité, assurance…) par heure, peuimporte le nombre de kilomètres par-courus. Zen, non ?

Zen Car02/669 77 91

www.zencar.eu/fr

18_ Les CARNETS

autosvertes

Audi e-gas,révolutionnaire !?Utiliser de l’électricité verte pour fabriquer du gazsynthétique qui sert de carburant : une idée génialecogitée par Audi depuis 3 ans, et qui prend tout lemonde de court ! A l’heure où on ne parle plus que devoitures électriques ou hybrides, Audi débarque avecdu… gaz ! Pas du gaz naturel, mais bien un gaz desynthèse fabriqué avec de l’électricité verteprovenant du solaire ou de l’éolien. Quel intérêt ?D’abord, cela résout le problème de stockage del’électricité. Ensuite, les voitures qui utiliseront ce gazsynthétiques ne seront pas limitées en autonomiecomme le sont les voitures électriques. Audi a déjàlonguement testé ce procédé dans un prototype d’A3baptisée TCNG, utilisant un moteur classique. D’icideux ans, les futures A3 et A4 seront proposées ensérie avec cette technologie permettant de parcourirplusieurs centaines de kilomètres avec un plein de«gaz électrique» produit à l’aide d’énergiesrenouvelables. Tout simplement génial !

Volvo V50, le break «-15%»C’est désormais bien connu, Volvo est le champion des basses émissions. Même son breakV50 émet moins de 105g CO2/km, ce qui lui permet de bénéficier d’un maximum de primes,et notamment des -15% du gouvernement fédéral. Il s’agit actuellement de la plus grandevoiture du marché bénéficiant de cet avantage fiscal. Bien sûr, sa petite sœur, la berlineS40, profite également de cette aubaine, tout comme la plus petite mais charmante C30.

Nissan Leaf,la voiture de l’année est électrique !C’est une première dans l’histoire et cela prouve que la Leaf est bien plusqu’un concept destiné à se donner bonne conscience : cette voiture familiale100% électrique a été élue voiture de l’année 2011 par le jury européen desjournalistes automobiles les plus réputés. Une récompense méritée pour cettevoiture, même si son prix (environ 30.000 euros primes déduites) reste élevépour ce qui ne peut que rarement constituer la première auto d’un ménage, enraison d’une autonomie limitée à environ 150 kilomètres.

Chevrolet Volt, solution génialeOn le sait : outre leur prix, le problème des voitures 100% électriques est leur autonomie,qui dépasse rarement 150 kilomètres. General Motors a donc trouvé une solution génialepour augmenter le rayon d’action de sa voiture électrique : lui adjoindre un petit moteuressence, qui peut recharger les batteries lorsque celles-ci sont vides. Un concept trèsdifférent des voitures hybrides traditionnelles, qui roulent bien plus souvent à l’essencequ’à électricité. Dans le cas de la Volt, c’est toujours le bloc électrique qui entraîne la

voiture. Tout seul durant environ 70 kilomètres, puis, si besoin, avec l’aide énergétique dumoteur essence. Adieu, donc, les affres de la panne de courant ! Le prix, pour une voiturefamiliale quatre places, n’est pas trop décourageant pour ceux qui veulent rouler propre

tout en limitant fortement leur budget carburant : 37.000 euros, prime d’Etat déduite.A noter qu’Opel s’apprête également à commercialiser un tel modèle, baptisé Ampera.

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20_ Les CARNETS

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LORSQU’ON PARLE D’ALIMENTATION VIVANTE, D’AUCUNS SE DEMANDENT SI CELASIGNIFIE MANGER DES CHOSES VIVANTES… ET BIEN, EN QUELQUE SORTE, OUI !

Concentré de bienfaitsLors de la germination, le métabolismede la graine se réveille au contact del’eau, de la chaleur, de l’air et la plantecommence sa croissance. L’incroyableénergie qu’une graine mise à germerrecèle, va permettre l’apparition d’ungerme qui multiplie les propriétés de lagraine dont il est issu.La plus importante des réactions chi-miques induites par le processus de ger-mination est sans aucun doute la syn-thèse d’enzymes qui permet une prédi-gestion des glucides, des lipides et desprotéines de la graine. Ensuite vient lamultiplication impressionnante de cer-taines vitamines et, finalement, la pro-duction de chlorophylle qui commencequand une petite tige voit la lumière. Letaux de chlorine (régulateur de l’assimi-lation des graisses) augmente égalementet la germination transforme une partiede ses protéines en acides aminés. Enoutre, le germe est moins chargé en ami-don que la graine dont il est issu, et une

partie de cet amidon est transforméeen sucres simples, ce qui facilite ladigestion.Bref, la germination est une usine deprédigestion et de fabrication denutriments.Prenons le blé germé par exemple :sa teneur en vitamine C augmente de600%, la vitamine A augmente de300%, la vitamine B1 augmentejusqu’à 20%, la B6 de 200 %, etc…

Quelles graines etcomment les fairegermer ?La plupart des graines conviennent àla germination. Eviter peut-êtrecelles qui mettent beaucoup detemps à germer telles que le persil.Outre les graines de légumes, cellesdes légumineuses ou papilionacées(azukis, haricots, lentilles, petitspois…), de céréales (avoine, blé,épautre, maïs, millet, orge, riz…) etd’oléagineux (sésame, tournesol…)font de délicieux mets d’une grandevariété au niveau du goût et de lasaveur.Vous aimez les goûts piquants ?Privilégiez les graines de poireaux detoutes sortes, de radis, de raifort…Vous aimez les goûts plus «terreux»? Faites germer de la betterave, descarottes… Du croquant ? Les grainesde soja et de haricots mungo sontpour vous ! Le moelleux, le juteux,le subtil ? L’alfalfa vous comblera.Tous les goûts sont… dans lesgraines germées, dont les combinai-sons peuvent être utilisées à l’infinipour répondre à un besoin nutrition-nel ou une envie gustative !

ALIMENTATION VIVANTE

vive les Graines Germées ! Ioanna del Sol

Pour les faire germer, rien de plussimple. Il existe dans le commercedes germoirs en terre, en plastiqueou en verre. Le plus simple restel’utilisation d’un bocal en verre- de taille plus ou moins grande enfonction de la quantité de grainesque l’on souhaite faire germer - surlequel on pose un carré de mousti-quaire que l’on fixe avec un élas-tique. Le temps de germinationvarie selon la graine utilisée. Il existebon nombre d’ouvrages renseignantles propriétés et les temps de germi-nation des graines à germer. Une foisgermées, elles s’utilisent tellesquelles, dans la salade, les sandwich,le potage, ou encore sur les prépara-tions à base de légumes. Mieux vautles consommer en petite quantité, etde préférence en journée et non lesoir, car elles sont un concentréd’éléments vitaux très énergisant.Une alimentation où les graines ger-mées sont majoritaires peut entraînerune telle augmentation de la vitalitéque le besoin en sommeil s’en trouveréduit !

A lire :‘Les graines germéesde A à Z’de C. D. Chavannes chez Jouvence et

‘Découvrez les grainesgermées’de Marcel Monnier chez Vivez Soleil.

www.limafood.com

En 1957, un artiste belge rencontre un philosophe japonais, père de la macrobiotique. De leur vision inévitablement unique va naître Lima, pionnier du bio en Europe. Depuis, notre philosophie n’a pas changé d’un grain. Une bonne nutrition, un bon mode de vie et un bon appétit. Ni plus, ni moins.

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FAIRE DU BIO DÈS 1957: UNE IDÉE GERMÉE, RÉCOLTÉE ET PARTAGÉE.

La nature. Ni plus ni moins.

L’ÉVIDENCE du cru

AU FIL DES ANS, LES NOMBREUSES ÉTUDESSCIENTIFIQUES SUR LA NUTRITION CONVERGENTINEXORABLEMENT VERS UN DOUBLE CONSTAT.Le premier est que l’alimentation industrielle occidentale, quel que soit le

pays du monde où elle s’applique, provoque une augmentation des mala-

dies dégénératives et une explosion des maladies chroniques. Le second

constat est que la meilleure alimentation qui soit, celle qui apparaît comme

la plus appropriée à la physiologie humaine, avec laquelle notre patri-

moine génétique s’est constitué au cours de millions d’années d’évolution,

celle qui finalement vient à bout des maladies les plus revêches est une

alimentation riche en fruits, légumes, oléagineux frais consommés crus.

Les faits qui acca-blent la cuissonLorsque l’on mange des alimentscuits, le système immunitaire nereconnaît pas que ce sont des ali-ments. Il croît plutôt que c’est uncorps étranger qui l’attaque et il semet donc sur un pied de guerre enenvoyant immédiatement ses soldats[leucocytes] combattre l’intrus. Cephénomène s’appelle «leucocytosedigestive» et se produit à chaquerepas cuit. Pendant que le systèmeimmunitaire est occupé à lutter

contre ce qu’il considère comme unenvahisseur, il lui reste peu d’énergiepour défendre l’organisme contre lesbactéries, les virus, etc... Lesenzymes des aliments étant détruitespar la cuisson, ce sont le pancréas ettous les organes digestifs qui devrontfournir celles nécessaires à la décom-position des aliments dans le tubedigestif. Ceci donne beaucoup detravail à l’organisme et consommebeaucoup d’énergie, car ces enzymessont prélevées des glandes, des mus-cles, des nerfs et du sang. Le poten-tiel enzymatique décroît et lesorganes internes s’affaiblissent,ouvrant la porte aux allergies et auxmaladies diverses. A l’inverse, Lesaliments, non dénaturés par le feu,s’auto-digèrent, économisent ainsiune quantité importante d’énergiedisponible pour d’autres fonctions(éliminatrice, réparation...).

En somme, et en dépit d’orgueilleuxidéaux qui voient dans la cuisson etla préparation des aliments l’émer-gence de l’homme s’extrayant de lagangue d’une nature hostile, l’impi-toyable évidence des faits révèle ladouloureuse réalité de ce qui consti-

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tue le mythe fondateur de notre civi-lisation. Il aura fallu du temps, beau-coup de temps pour que, malgré lesévidences, les bienfaits de l’alimenta-tion crue transpercent les épaissesmurailles d’un système de penséecartésien cloisonné et totalement fos-silisé. Mais même percée, force estde constater que le doute résiste.

Pour ceux que l’aventure tente, il estconseillé de venir par paliers à cettealimentation suivant les habitudes dechacun, le lieu de vie, la vitalitéetc.... Commencer son repas par unjus de légumes, ou une assiette ‘arcen ciel’ (un maximum de cruditésd’un maximum de couleurs diffé-rentes) parait une bonne habitude àprendre pour aller vers plus de bien-être et de santé. Cependant, pour lesmoins vitaux d’entre nous, l’alimen-tation crue à 100%, ne peut êtreconseillée systématiquement. Dansce cas, mieux vaut garder un mini-mum d’aliments cuits, au moins letemps de récupérer de la vitalité (jusde légumes et fruits frais, exercices,respirations, retour à un sommeilnaturel..).

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Références :«Santé et vitalité par l’alimentation vivante:

une révolution diététique»de J-P. Cusin chez A. Michel

Des trésors nutritionnelsassimilables par le corpsDécrites par E. Bordeaux Szekely comme étantdans leur phase «Biogénique», c’est-à-dire quigénère la vie, les graines en croissance voientleurs processus biochimiques accélérés par lagermination. Ces aliments crus extraordinairessont encore vivants au moment où nous lesportons à notre bouche, ils nous transmettentalors tout leur potentiel vital.Les graines germées contiennent une réservede nutriments en dormance capable de donnervie à une plante entière. Dès que la grainerencontre des conditions favorables à sagermination, on va observer l’apparition denouveaux nutriments et la transformation deceux déjà présents :• l’amidon de réserve est transformé en sucres

simples, assimilables plus facilement.• les protéines sont décomposées en acides

aminés, eux aussi assimilables sans effort dedigestion.

• les lipides sont fragmentés en acides grasdirectement assimilables au niveau del’intestin grèle.

• les minéraux contenus dans les grainesgermées sont en plus forte concentrationdans une structure chélatée (activée) quifacilite leur bio-disponibilité.

D’autres substances bénéfiques apparaissentégalement lors de la germination :phytonutriments, enzymes, oligoéléments

Il est évident que beaucoup reste àfaire pour dissiper la foule des àpriori, idées fausses et préjugés quiencombrent autant l’esprit du qui-dam que celui des professionnels dela santé ou de l’éducation. Un longchemin reste à parcourir pour chan-ger nos habitudes alimentaires, soli-dement ancrées, qui appartiennent àun mode de vie qui n’a plus cours...

Bruxelles lance le JEUDIVEGGIE !

Visuel "officiel" de la campagne Brussel Veggie Day© EVA

Après les villes de Gand,Hasselt, Mechelen, Eupen etSint-Niklaas, c’est au tour deBruxelles de rejoindre lacampagne Jeudi Veggie, avecle soutien de la Ministre del’Environnement EvelyneHuytebroeck. La campagne,Jeudi Veggie, a été dévelop-pée par l’association EVA(Alternative VégétarienneEthique) et la ville de Gandqui - soulignons-le - fut lapremière ville à adopter ‘offi-ciellement’ un jour végéta-rien par semaine.

Sans la moindre obligation, chacun estdésormais encouragé d’une manièrepositive à remplacer, un jour parsemaine, la viande et le poisson par unealimentation végétarienne délicieuse,durable et saine.

La Ministre Evelyne Huytebroeck :“La campagne Jeudi jour Veggie invite toutesles Bruxelloises et tous les Bruxellois à ladécouverte d’une alimentation plus équilibréeet plus en phase avec la santé, le plaisir dessens, le respect de l’environnement etl’éthique. Mon soutien au Veggie Day n’est pasune condamnation de la consommation deviande, mais une invitation à en consommermoins pour des raisons de santé, d’environne-ment et d’éthique.”

Manger végétarien comporte, en effet, denombreux avantages : une empreinteécologique plus légère, une contributionpositive aux risques liés au changement

climatique, une réduction avérée des maladies cardiovas-culaires, du surpoids, des diabètes et de certaines formesde cancer. Que demander de plus ?

Un ‘veggie plan’ de la capitale a également été développé,reprenant les dizaines de restaurants et magasins propo-sant de savoureux plats et produits végétariens.Il existe également un guide de cette campagne contenantdes recettes et une multitude d’infos à découvrir surwww.jeudiveggie.be.

Olivier Desurmont

24_ Les CARNETS

Le bio

L’agriculturebiologiqueL’agriculture biologique est une agri-culture qui nourrit la terre plutôtque de l’appauvrir. Elle augmentel’activité biologique du sol puisquece mode de production n’utilise niengrais, ni pesticides synthétiquespas plus que d’additifs chimiques desynthèse. Ceci favorise non seule-ment la qualité et la quantité dematière organique dans le sol, maisaugmente également sa fertilité (lesol contient plus de micro-orga-nismes ce qui en accroît la fertilité dela terre).

D’autre part, la rotation des culturesest obligatoire afin de maintenir l’ac-tivité biologique des sols et ainsi évi-ter leur appauvrissement. Les agri-culteurs sont tenus de cultiver desespèces et des variétés bien adaptéesà l’environnement local et de procé-der à une fertilisation et une rotationéquilibrées. Les sols ne sont enrichisqu’avec des engrais verts, et les tech-niques de lutte contre les parasitessont naturelles, exemptes de toutproduit chimique.Très concrètement, l’agriculture bio-logique participe grandement à laréduction des gaz à effet de serre enemprisonnant le carbone dans le sol

Pour les premiers la question ne se pose même pas. Les seconds par contreavancent souvent l’argument que ‘manger bio n’a pas de sens puisque la terre, l’air,la pluie sont de toute façon pollués – donc le vrai bio n’existe pas’ …Vu de cette façon-là ils ont raison. Indéniablement.

Par contre si l’on place l’alimentation bio dans un contexte plus large, dans uneperspective globale ce choix prend tout son sens. Ne fut-ce que par son mode deproduction…

Bioconso

plutôt qu’en le relâchant dans l’at-mosphère comme pour l’agricultureconventionnelle.Elle n’utilise également aucun orga-nisme génétiquement modifié.On ne peut donc en aucun cas utili-ser ici le terme d’ ‘exploitation agri-cole’ …Dans une perspective globale dedéveloppement durable l’on peutdonc indéniablement dire :Agriculture biologique vs Agriculturetraditionnelle > la première mancheau bio !

Impact d’unealimentation biosur la santéDifférents scientifiques ont essayé,tâche plutôt ambitieuse, de mesurerl’impact direct d’une alimentationbiologique sur la santé. Une nutri-tionniste américaine, VirginiaWorthington, a comparé les résultatsde 34 études effectuées au cours desdernières années pour tenter de (...)

LEURREOU RÉALITÉ ?Ioanna Del Sol

LA QUESTION FAIT DÉBAT ENTRE LES CONVAINCUS ET LES DÉTRACTEURS DU BIO.

©Ya

nnArthusBe

rtrand

l'agriculturechimique,un non-sens...

suite page 26

Plus de respectdes sols

Plus de 400 produits bio

Plus de miam-miamet moins depschiit-pschiit

Plus degoÛt

Moins deparolesen l ’air

Chez Delhaize, le bio c’est plus qu’un logo.

Bien avant que le vert ne soit à la mode, Delhaize s’engageait et donnait à tous le droit de vivre bio. C’était en 1985. Une révolution dans nos assiettes et dans nos champs. Aujourd’hui, des fruits aux légumes en passant par la viande, la volaille, l’épicerie et même les t-shirts et les disques démaquillants, la gamme bio Delhaize compte plus de 400 produits aux meilleurs prix. Avec Delhaize,c’est tous les jours qu’on peut vivre bio.

Tellement pour votre argent.plus

26_ Les CARNETS

Bioconso

(...) répondre à la question:les aliments bio sont-ils de qualiténutritionnelle supérieure auxaliments produits par les méthodesconventionnelles ?

L’ensemble de ces études montre unenette tendance supportant l'idée queles aliments produits par l'agricul-ture biologique ont une meilleurevaleur nutritive. Par exemple, prati-quement toutes les études montrentque les aliments biologiques contien-nent un plus grand pourcentage denutriments (matière sèche, sucres,acide ascorbique, calcium, phos-phore, etc) que les aliments de l’agri-culture traditionnelle. Ceci pourraits'expliquer par le fait que les ali-ments bio contiennent moins d'eauque les aliments conventionnels.

En ce qui concerne les nitrates etl'ascorbate (vitamine C), il existemaintenant suffisamment de don-nées démontrant que les alimentsbio contiennent plus d'ascorbate etmoins de nitrates. Sachant quelorsqu'ils sont ingérés les nitratescontenus dans les végétaux sonttransformés en nitrosamines carcino-gènes (cancérigènes), le choix entrebio ou non-bio coule de source.(Le plus grand pourcentage denitrates dans les aliments produitspar l'agriculture conventionnelle estdu autant à l'emploi de fertilisantsazotés qu'à l'usage d'herbicides)1.

D’autres études encore soulignentune meilleure résistance aux infec-tions, ou mettent en avant les béné-fices d’une alimentation bio auniveau fertilité. En outre, manger bioaurait un impact sur la santé desenfants: une de ces études a soulignéque l’on retrouve moins de résidusde pesticides dans le lait materneldes femmes qui mangent bio2.

Alimentation naturelle vsalimentation traditionnelle :le coûtUn produit sain, naturel et de qualité sera tou-jours plus cher que le même article industrialiséproduit en grande quantité à l’étranger où lamain d’œuvre peut être 20 à 30 fois moindre.C’est mathématique. En outre, les produits natu-rels et bio reviennent plus chers si on les achète«prêts à l’emploi». A contrario, certainesdémarches peuvent contribuer à réduire forte-ment le budget du ménage : acheter au marché,s’affilier à un système de «panier BIO», démarrerun potager, rejoindre un réseau d’achats et même,pourquoi pas, acheter quelques ingrédients debase et confectionner soi-même ses cosmétiquesou produits d’entretien … Et dans la foulée nousposons un acte responsable ! En quelque sorte laconcrétisation de notre maturité citoyenne.

Car on pourrait se poser la question : et si man-ger bio ne suffisait pas ? Dès lors que notre choixde manger bio est un choix pour notre santé,mais aussi pour la santé de la planète, le pas sui-vant serait peut-être de voir au-delà de notreassiette. Elargir le champ de notre participationactive au développement durable et l'étendre àl'utilisation de produits d'entretien écologiques,cosmétiques bio, déco, peinture, ameublementécologiques, vêtements bio et/ou éthiques…Ah, mais la question de l’éthique nous amènevers un autre débat, que nous n’approfondironspas cette fois-ci !

Le bio LEURREOU RÉALITÉ ?

En conclusion une question vientlogiquement à l’esprit :

les sommes incroyables dépensées en

médicaments, consultations médicales,

assurance-maladie et autres pour nos

problèmes de santé ne pourraient-elle

être atténuées en mangeant bio ?

©Pay

lessim

ages

-Fotolia.com

La semaine BioLa traditionnelle Semaine Bioaura lieu cette année du 4 au 13juin prochain partout en Wallonie,à Bruxelles et en Flandre.C’est l’occasion, pour les adeptescomme pour les néophytes, dedécouvrir des produits bien dechez nous issus de l’agriculturebiologique.En effet, l’objectif non dissimuléde BioForum Wallonie est depousser le consommateur quenous sommes à la curiosité, denous pousser à aller voir où sontproduits les aliments, à interrogerles acteurs du secteur.Ce ne sont pas moins de 170activités qui attendent le public :portes ouvertes, conférences,débats, animations, dégustations,cuisine de produits bio, petitsdéjeuners, promotions danscertains magasins, visites defermes, … la liste est longue etvous pouvez dès à présentdécouvrir ce qui se passera prèsde chez vous ou ailleurs sur lesite www.semainebio.be

Les Bio awardsEn marge de la Semaine Bio, lesBio-Awards récompensent unacteur du secteur bioparticulièrement méritant.La remise des Bio-Awardsclôturera la Semaine Bio qui sedéroulera du 4 au 13 juin partouten Belgique. Quatre candidatsont été présélectionnés par lesassociations membres deBioForum selon des critèresd’innovation et d’originalité.Ces associations quireprésentent largement lesacteurs du bio (associations deproducteurs, transformateurs,distributeurs, points de vente,associations environnementaleset de consommateurs,scientifiques et organismes decontrôle) ont retenu parmi lesnombreux participants inscrits uncandidat par secteur.Vous pouvez découvrir les4 candidats de cette année, etvoter pour un d’entre eux en lignejusqu’au jeudi 9 juin minuit surwww.semainebio.be.

1 Effect of agricultural methods on nutritional quality : acomparison of organic with conventional crops, de VirginiaWorthington, Ms, ScD

2 Agence française de sécurité sanitaire des aliments(AFSSA) - Organisation des nations unies pour l'alimenta-tion et l'agriculture (FAO) - Agence britannique des stan-dards alimentaires (Food Standards Agency)

Même si la pause de midi est parfois grignotée par les réunions, le plaisir de manger sain est toujours présent grâce à EXKi Delivery. En quelques clics, faites votre choix parmi une foule de recettes créatives et savoureuses, à base de bons produits ultra frais et naturels. Restez en ligne avec la nature.

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28_ Les CARNETS

Vacancesvertes

Jean Annet, l’éditeur d’AGENDA Plus, nousconfie : “J'ai voulu créer un mensuel 100 % belge,indépendant de tout groupe politique, économique ouphilosophique, pour pouvoir dire ce que les grandsmédias ne disent pas toujours. Son objectif est dereprendre dans ses articles et dans ses nombreusesactivités tout ce qui est bon pour l'Etre Humain, dansses trois dimensions : physique, psychologique et spi-rituelle. Le mensuel est résolument optimiste avec ses‘Actualités Positives’ en pages centrales, et, faitunique en Belgique, le même titre est distribué dansles deux langues de chaque côté de la frontière linguis-tique.”Yves Nevelsteen, l’éditeur de la version fla-mande, nous précise : “Cela n’a pas été évident delancer un concept wallon en Flandre en pleine crise.Mais j'aime bien l'idée d'avoir prouvé que c'est tout àfait possible !”

Parmi les centaines d’activitésprésentées dans l’édition de juin,soulignons:- la venue de Kamini Desai (USA)pour une conférence le 10 juin àBruxelles sur le thème Optimiserla santé par la méditation(02 672 63 69)

- la venue du Sheikh Hassan le 19juin à Bruxelles pour uneintroduction philosophique etmusicale à la voie Soufie02 512 64 92 ; ainsi que laconférence Végétarisme etspiritualité le 28 juin à Bruxellesqui proposera une réflexion surl’incidence positive del’alimentation végétarienne sur laconscience humaine…09 225 43 16 ou 0475 467 134

Toutes les infos pratiques sur cesconférences et des centainesd’autres activités dans l’édition dejuin d’AGENDA Plus et surwww.agendaplus.be

AGENDA PLUSBien avec soi, mieux avec le monde !

Olivier Desurmont

Le mensuel AGENDA Plus, fort de ses 15 ans d’existence, a

le vent en poupe ! Distribué gratuitement dans plus de 3.000

lieux en Belgique, il recense chaque mois des centaines

d’activités (conférences, ateliers, stages, cours, et forma-

tions) sur la santé et l’alimentation naturelle, le développe-

ment personnel, la spiritualité, l'environnement et les alter-

natives de société. Des articles, brèves, avant-premières,

actualités positives et présentations de nouveautés livres &

médias, font, de chaque édition, une mine d’informations sur

le monde alternatif belge.

‘à lire…’

Où trouvez un dépôtd’AGENDA Plusproche de chez vous ?Dans tous les magasins bio, ou rendez-vous surwww.agendaplus.be, onglet ‘Liste desdépôt’ dans la section ‘Professionnel’,encodez votre code postal pour une recherchedes lieux de distribution de votre région.Vous pouvez aussi recevoir gratuitement lanewsletter - ACTURIEL Plus - en quelques clics(en haut à droite de la page d’accueil du site).

Deux éditeurs heureux

d’Anne Ducrocq chez Albin MichelQuantité de citations sur les réponsesaux grandes questions existentiellesque les maîtres spirituels, les penseursou les écrivains.

Un livre‘pour le cœur’

Les relations, sourcede croissance

de Hal & Sidra Stoneaux éditions

Le Souffle d’Or.

Un ouvrage‘pour le corps’ :Cuisinons les fleursde Pierrette Nardochez Terre Vivante.

Pointons aussi, dans la sélection

de la rubrique

Et un ‘pourl’esprit’Petiteanthologiespirituelle pourréenchanter lequotidienAu sommaire de l’AGENDA Plus de juin :

Les cycles temporels selon les mayas,La Psychologie Corporelle Intégrative,

L’huile d’Argan, l’or vert du Maroc,des dizaines d’infos utiles, des actualités

positives et des centaines d’activités…

Conférences

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30_ Les CARNETS

Vacancesvertes

Pas de doute, les habitudesdes vacanciers ont changé. LeBelge aime (re)découvrir sonpropre pays, y dénicher desperles insoupçonnées. Ce nou-veau farniente de proximité a lacote : aujourd’hui on aime bron-zer vert et intelligent, près dechez soi. Pour vous permettre deprofiter aumaximum de vos esca-pades, le Guide Vert de MichelinBelgique Luxembourg change :nouveau format, nouvelle logique, nouvelle présenta-tion,... tout en gardant son légendaire savoir-faire et sonéternelle rigueur. Une vraie réussite qui vous emmènerasur des chemins de traverse bien de chez nous !

Un soleil généreux, un weekend ou quelques jours decongés... et vous voilà des envies de vacances ! Les piedsfourmillent, la bougeotte s’installe. Le Guide VertMichelin en poche, vous irez à travers Belgique etLuxembourg, au gré de vos envies et de vos intérêts,découvrir cette terre si proche que l’on connait souventsi mal.Tout commence à la maison. En effet, la préparation duvoyage passe déjà par le Guide Vert. Indispensable boîteà outils, le Guide Vert vous ouvre toutes les portes. Quelque soit votre budget, il y a toujours une multituded’adresses testées par des experts. Le Bibendum vousguide à travers l’intégralité de l’offre touristique Michelin.Des hôtels et des restaurants adaptés à chaque budgetjusqu’aux détails concernant les sites à visiter et les acti-vités à faire en famille, tout vous est expliqué demanière claire et concise pour que votre choix soit tou-jours le bon. De plus, le Guide Vert Michelin offre unéclairage plus précis sur des thématiques propres auxendroits, des agendas complets, des planches d’architec-ture,... Vous créerez grâce à lui un voyage sur mesure. Etsi vous changez d’avis en cours de route, libre à vous derediriger vos envies en parcourant ses pages. Une nou-velle voie s’ouvre à vous d’un simple regard.

Qu’est-ce qui a changé ?Première modification... de taille : le format. Le NouveauGuide Vert Michelin se range dans votre sac, accessiblequand bon vous semble. La Belgique et le Luxembourgsont maintenant divisés en douze régions logiques :Bruxelles, Flandre-Occidentale, Flandre-Orientale, pro-

LES VACANCES EN BELGIQUE ONT CHANGÉ...

vince d’Anvers, Limbourg, Brabantflamand, Hainaut, province deNamur, province de Liège, Brabantwallon, province de Luxembourg etGrand-Duché de Luxembourg. Pourchacune de ces destinations,Michelin vous propose un largechoix d’itinéraires : voitures, randon-nées, vélo,... voyager c’est le plaisirde la découverte. Vous trouverezdans le guide des cartes et des plansMichelin : clairs, lisibles, les princi-paux sites et monuments y sont faci-lement repérables. Pour pouvoirfaire vos choix, Michelin a pensé àinclure de belles photos récentes. Enplus d’ajouter du dynamisme et dedonner une vision authentique de laBelgique, elles rendent le guide plusvivant en donnant l’envie de s’éva-der.

Indispensablecôte belgePendant les vacances, la côte resteune destination de choix qui tient àcœur aux Belges. C’est pour cetteraison que le Guide Vert a complète-ment rénové la présentation desgrandes villes côtières. Tous lesmusées et les sites ont été actualiséspour redécouvrir une région riche deculture autant que de gaufres et de‘kwistax’. Ici comme ailleurs, leGuide Vert est le guide de tous. Il asélectionné des adresses qui plairontà tous les budgets. Des adresses au

rapport qualité prix inégalable quis’adaptent à la situation : budgetcontrôlé ou petite folie assumée,avec le Guide Vert, on sait où l’on vaet ce dans tous les domaines !

Des étoiles prochesde la natureDans son format de poche, c’esttoute la science et l’expérience deMichelin qui s’invite en voyage. Eneffet, le Guide Vert reprend le célèbreclassement étoilé de Michelin. Unclassement que tout le monde aime àconsulter tant il fait partie desréflexes du voyageur. Des lieux clas-sés une étoile, intéressants, auxmythiques trois étoiles qui valent ledétour, chaque site touristique a étéévalué suivant des critères strictesrépartis en trois catégories : premièreimpression, intérêt patrimonial etressenti général. Profitez ainsi desites classés trois étoiles ! Bruxelles,Bruges, Gand et Anvers vous tendentévidemment leurs bras chargésd’Histoire. Mais saviez-vous que lescoteaux de la citadelle de Liège vousoffrent de magnifiques promenadesfaites de découvertes surprenantes etde vues imprenables sur la Citéardente? Oserez-vous vous attaqueraux 373 marches de l’escalier deBueren ?A moins que vous ne préfériez des-cendre au cœur de la Terre en

Le GUIDE VERT

Les CARNETS_ 31

Alexis du Pont

empruntant les sentiers des grottes de Han ?Ou découvrir la méconnue Petite Suisse luxembour-geoise? Ce paysage accidenté grand ducal est une vérita-ble caverne d’Ali Baba pour ceux qui aiment les exploitsarchitecturaux offerts par une nature luxuriante.Le Guide Vert regorge de ces balades inédites le long desfleuves et dans les vallées : la Meuse namuroise dans laprovince de Namur, la Vallée de la Semois dans la pro-vince de Luxembourg, la Vallée de la Sûre au Grand-Duché de Luxembourg. Autant de chemins de traversesouvent méconnus qui accompagnent la visite des petitsbijoux que sont Louvain, Malines, Dinant, Lierre, Villers-la-Ville ou Vianden. Libéré des ses échafaudages après20 longues années de restauration, Le beffroi baroque deMons signe également son grand retour. Les destinationsà une étoile complèteront à merveille vos escapades.Ainsi, n’oubliez pas de passer par l’Aquatopia en visitantAnvers, vos enfants resteront sans voix devant ces aqua-riums d’eau salée et d’eau douce, fenêtre illustrant toutela diversité de la vie aquatique.

Qualité et évolutionEn choisissant le Guide Vert, vousoptez de suite pour le sérieux et larigueur de Michelin. Les visites dessites sont réalisées de manière totale-ment anonyme. Les experts Michelinse rendent plusieurs fois sur leslieux, paient leur entrée et évaluentde manière objective la visite. Lescritères d’évaluation sont d’ailleurshomogènes quel que soit l’endroit oule pays. Ainsi, vous êtes sûrs de trou-ver la même qualité dans chaqueédition : Belgique et Luxembourg,Turquie, Grèce, Brésil, Martinique,Viêt-Nam, Tunisie... Michelin pour-suit la refonte de toute la collectiondes Guides Verts. Les 384 destina-tions sont repensées pour s’adapteraux nouvelles habitudes, des voyages

accessibles à tous. Nouveaux hôtelset restaurants, révision des tarifs,horaires bousculés : toutes les infor-mations pratiques du voyage évo-luent rapidement. Le patrimoineaussi est en perpétuelle évolution,qu’il soit artistique, industriel ouartisanal. C’est pourquoi tous lesdeux à trois ans, l’ensemble desinformations, classements et distinc-tions est actualisé et mis à jour dansun souci de fiabilité. Le site ViaMichelin est le complément parfaitdu Guide Vert, à travers une naviga-tion simple et intuitive, il est la réfé-rence disponible en cinq languespour préparer son voyage dans 90pays, 6500 villes et 36000 sites tou-ristiques... une vraie Babel des tempsmodernes !

DE MICHELIN aussi !

Préparez au mieux le plaisir de redécouvrir notre magnifique pays et le Grand-Duché du Luxembourg,

et tenter de gagner une des 25 exemplaires du nouveau Guide Vert Belgique Luxembourg.

Il vous suffit de lire attentivement cet article pour répondre au mieux aux trois questions suivantes :

Vos réponses (soit 4 nombres) sont à envoyer sur simple carte postale, avant le 30 juin 2011 à ‘Les Carnets de Paris Match

Michelin’/Michelin’ 79, rue des Francs 1040 Bruxelles. N’oubliez pas vos coordonnéescomplètes (Nom, Prénom et Adresse)

VOYAGE EN VERT AVEC MICHELIN

1. En combien de régions est divisé le Guide Vert ‘Belgique Luxembourg’ ?

2. Combien d’étoiles sont utilisées pour lesclassements des sites ?

3. Combien de destinations seront repenséesà l’image du nouveau Guide vert ?

Une question subsidiaire pour départager éventuellement tout ex-æquo : combien de Paris Match

comportant ce Carnet Vert seront vendus au total en Belgique à la date du mercredi 8 juin ?

F

Vacancesvertes

A pied, à cheval ou en voiture...L’IMPORTANT EST DE NE PAS VOYAGER IDIOT

L’écotourisme implique de voyager dans des zones où la natureest relativement préservée, avec pour buts principaux d’étudier,d’admirer et de profiter de ses paysages, de sa faune et de saflore, ainsi que de tous les aspects culturels inhérents à ces lieux.L’écotourisme intègre aussi de ne pas perturber l’écosystèmesocial et économique local.

Finis les kilomètres longs des auto-routes qui bercent l’automobilisted’une langueur monotone, finies lesarrivées chahutées youp-lala-et-pousse-café au club forfait tout com-pris… l’heure est à la contemplationactive des beautés que la nature nousréserve et non plus à celle de borneskilométriques ou du sempiternelbuffet vin compris. Même enBelgique, il existe des dizaines depossibilités de voyager autrement, enrespectant la nature et ses habitants

François Hubert

selon les préceptes de l’écotourisme.

Vous connaissez certainement le Réseau autonome des voieslentes… Mais si… le RAVeL, ce réseau de voies réservéesaux usagers non motorisés qui a été popularisé par uneémission radio de la RTBF, astucieusement nommée BeauVélo de RAVeL… !

Ce réseau géré par la Région wallonne a été aménagé princi-palement sur des voies de chemin de fer désaffectées. Il tra-verse les plus beaux paysages de notre pays et relie souventles villages selon le trajet le plus court (et le plus plat). Crééen 1995, le RAVeL est devenu une star des weekends enfamille. Les plus petits y apprennent à rouler à vélo pendantque les plus grands scrutent l’endroit idéal pour le pique-nique. Il faut dire que les aménagements ne manquent pas :bancs, foyers de barbecue, plaines de jeux, panneaux didac-tiques… tout a été fait pour rendre la promenade agréable.

Mais le RAVeL peut aussi se décliner sur un mode plus long.Les cyclotouristes et les randonneurs sont de plus en plusnombreux à traverser sac au dos (ou sur le porte-bagage)toute la Wallonie. Ils prennent le temps de humer l’air, d’ob-server la nature, de prendre en photo les plus beaux villagesdu pays et s’arrêtent tôt le soir pour dresser leur tente ourejoindre la chambre d’hôtes qu’ils ont pris le soin de réser-ver.

Les sentiers de grande randonnée (GR) sont une alternativeun peu plus sportive au RAVeL, surtout du côté de l’Ourtheou de l’Amblève. La Belgique compte 7.000 km de sentiersde grande randonnée, dont 4.500 en Wallonie et à Bruxelles.Deux associations – la wallonne SGR et la flamande GR-Paden – gèrent le réseau GR en Belgique. Des topoguidespubliés par ces associations peuvent vous aider dans le tracéde votre voyage et la reconnaissance des balises. Ils indi-quent aussi les endroits les plus intéressants et les possibili-

tés de logement. Bien sûr, rien n’em-pêche de sortir du pays et de continuerla randonnée côté français ou alle-mand.

Rien ne sert de courir, il faut partir àpoint. Si vous n’aimez pas la marcheet le vélo, il y a encore le cheval oule bateau, voire la roulotte, pourvoyager lentement. Vous trouvereztous les renseignements nécessairesauprès de l’Office de promotion dutourisme. Des voyagistes proposentégalement des séjours sur l’eau à tra-vers l’Europe. Le Boat, leader euro-péen sur le marché des croisières flu-viales, travaille avec Jetair et TUITravel. Il gère 1.000 bateaux pour2 à 10 personnes dans 7 pays.

GR-Paden : www.groteroutepaden.beRAVeL : www.ravel.wallonie.be

Sentiers de Grande Randonnée :www.grsentiers.org

Tourisme fluvial : www.leboat.frWallonie-Bruxelles Tourisme :

www.opt.beTourisme, autrement ASBL:www.tourisme-autrement.be

Pensez à la ‘compensation carbone’. Le principe est simple : vous financez des projets de réduction de

carbone dans le monde (remplacement d’un groupe électrogène par une turbine à vent dans une école

africaine, reforestation, etc.) à concurrence du carbone que vous émettez lors de votre déplacement.

En Belgique, CO2Logic permet de calculer vos émissions et de financer de tels projets.

SI VOUS PRENEZ L’AVION OU VOTRE VOITURE…

Certaines compagnies aériennes proposent une compensation, et même des compagnies low-cost comme

Easyjet, entre deux filouteries sur les bagages enregistrés, sur un enregistrement rapide ou sur une priorité à

l’embarquement. Il ne vous en coûtera que trois ou quatre euros supplémentaires pour un vol européen. Si la

compagnie ne vous propose rien, vous pouvez toujours faire la démarche vous-même, auprès d’un organisme de

compensation accrédité. www.co2logic.com

33_ Les CARNETS

Vacancesvertes

Pour obtenir la Clef Verte, leRadisson Blu EU Hotel a remplacétoutes ses ampoules de 20 watts en10 watts, effectué un audit ther-mique pour déceler les déperditionsde chaleur, placé des réducteurs depression aux douches, banni tous lesproduits d’entretien polluants, ins-tallé des panneaux lumineux équipésde LED, sensibilisé ses clients au gas-pillage de serviettes propres, incitéson personnel à venir à vélo ou entransport en commun… Et ce nesont là que quelques-uns des critèresqu’il a été indispensable de suivrepour décrocher la précieuse clef. Enoutre, les collaborateurs des hôtelsRadisson Blu à Bruxelles sortentchaque année pour planter desarbres en forêt de Soignes.

Cela fait longtemps que le groupeRezidor, société mère des hôtelsRadisson Blu, a fait de l’environne-ment son cheval de bataille. Originesscandinaves obligent, les hôtelsRadisson Blu ont été la premièrechaîne, en 1989, à développer unepolitique écologique. En 2001, celle-ci a été fondue dans le programmeResponsabilité d’Entreprise qui com-porte trois volets : l’environnement,les bonnes pratiques éthiques etsociales, la sécurité pour les hôtes etles employés.

Dans chaque hôtel du groupe, unepersonne est désignée pour gérer laResponsabilité d’Entreprise au quoti-dien. La plupart des établissementsont déjà obtenu leur Clef Verte. Maisà moyen terme, c’est 100 % deshôtels qui devront arborer l’écolabel.“L’environnement, c’est vraiment quelquechose qui est dans l’ADN de la société”,explique Inge Huijbrechts, directricepour la Responsabilité d’Entreprise.

Pour preuve, la chaîne hôtelière a également été précur-seur en proposant à ses clients une compensation car-bone lors de la réservation d’une chambre.

Si ces bonnes pratiques soulagent la pression sur l’envi-ronnement, elles allègent aussi de manière significative leposte des dépenses. “Les frais d’énergie représentent 5,7 % desdépenses totales du groupe. Des hôtels individuels ont prouvéque des économies jusqu’à 25% sont possibles. Par exemple àCork, en Irlande, c’est 70 à 80.000 euros qui sont sauvés chaqueannée”, précise Inge Huijbrechts.

Elle continue : “Nous travaillons assidument à diffuser cesexcellentes pratiques dans tous nos hôtels. L’obtention d’un certi-ficat écologique est la récompense et la reconnaissance officielleà nos efforts et consolide la politique de notre groupe à être etrester vert.”

RADISSON BLU,

ou la passion de l’environnementFrançois BATERNA

Pour son cinquième anniversaire, le Radisson Blu EU Hotel à Bruxelles s’est offert une nouvelle clef :la Clef Verte. Un an auparavant, c’était le Radisson Blu Royal Hotel, du même groupe hôtelier, qui rece-vait ce label destiné à booster la prise en compte d’exigences environnementales strictes dans le sec-teur touristique. Ces deux hôtels sont les seuls établissements à pouvoir s’enorgueillir de l’écolabeldans la capitale européenne. En 2009 déjà, les hôtels Radisson Blu à Anvers et à Hasselt ont obtenula Clé Verte, depuis lors, ils la renouvèlent chaque année.

The RezidorHotel Group

Radisson Blu Hotelswww.radissonblu.com

Park Inn byRadisson Hotels

www.parkinn.com

La clef du succès

La Clef Verte est un label

international qui porte sur l’aspect

environnemental et durable des

équipements touristiques. Ce label

est une initiative de la Fondation

pour l’Education et l’Environnement

(FEE), présente dans une

soixantaine de pays.

Les critères qui doivent être

respectés pour obtenir la

certification touchent à la gestion

environnementale, à des exigences

techniques, à l’implication des

employés, des clients, des

fournisseurs… Ils concernent tous

les domaines : l’eau, l’énergie, les

déchets, les produits d’entretien,

les espaces verts, la nourriture,

l’information…

Un jury indépendant accorde le

label aux candidats qui

remplissent tous les critères.

En Belgique, une septantaine

d’infrastructures est certifiée Clef

Verte : des hôtels, bien sûr, mais

aussi des campings, des parcs

récréatifs ou des centres de

vacances.

www.green-key.org

Sous les pavés,LES PRÉS !

Catherine Malaise

EN VILLE, ON PEUT AUSSI SE METTRE AU VERTPOUR ÊTRE BELLE, FRAÎCHE ET ÉCLATANTE.REVUE DE DÉTAILS D’UN BEAUTY-CASE SUPERGREEN QUI RESPIRE LE NATUREL.

34_ Les CARNETS

BeauténaturellePeau protégée dela pollution et miseen beauté par lapoudre Bio détoxorganic Bourjois.

Poudrier anti-pollutionSon actif-vedette - la chlorophylle - réoxygène,

matifie et protège la peau des agressionsurbaines ! Imperfections immédiatement

floutées, tenue 8 heures, teint purifié au fil desapplications, particules asphyxiantes éliminées

par le coup de houpette d’ingrédients 100%naturels... Poudre Perfectrice

Bio détox organic Bourjois(Di, Inno, Ici Paris XL, Kruidvat).

Tomate àmater...

La bonne mine attire lesregards. Soit, on croque

des tomates à longueur dejournée, soit on applique 3pastilles de cette ‘crèmed’eau’ magique des labos

Garancia. DiaboliqueTomate fait savourer à la

peau les flots de lycopèneantioxydants du légume-

fruit. Effets pulpy, hydratantet protecteur garantis !

Exclus du repas cutané :silicone, conservateurs

parabènes etphénoxyéthanol.(Pharmacies,

parapharmacies).

EcofriendlySe doucher sans polluer, c’est facile et agréable avec les

gels désaltérants Earth Lovers The Body Shop. Leurssenteurs d’été pétillent de façon très éco-responsable :

formule non desséchante 100% biodégradable dans l’eau,bouteilles en plastique recyclé et recyclable, mousse

zappant savon, phosphate, parabènes, colorant...Cure de brocoli

Le roi des légumes santé, affirmentles biologistes Biotherm, peutaussi lutter contre les signes

visibles de la fatigue de la peau,les traits tirés et le teint terne !

Puissant mais fragile, le brocoli seconsomme en cosmétique fraîcheassaisonnée d’extraits de pomme

et de soja stimulant l’activitécellulaire. On clique, on secoue : leconcentré réparateur Slin.Ergetic

prêt pour 3 mois. Avec 99%d’ingrédients naturels...

(Parfumeries)

J’autobronze bio !Un hâle factice réussi grâce à 100% d’ingrédients naturels, on

dit oui ! Le spray Lavera Sun Sensitive vaporise les agentsautobronzants traditionnels DHA et érythrulose issus de sucresvégétaux. Fidèle à la ‘cosmétique naturelle contrôlée’ du label

allemand BDIH, il perfectionne le résultat en ajoutantl’hydratation intense de aloé vera bio et l’éclat de paillettes

minérales. (Magasins de produits naturels)

Soleil enboîteUn teint qui restenaturel, vivant,lumineux : c’est le ‘plus’des fonds de teintsminéraux. Lemaquillage bio UNEdécline le sien enversion compacte ultrapratique en ville. Latexture, fine etveloutée, permet demoduler la couvrancesans l’ombre d’un effetmasque.(Di, Planet Parfum,Galeria Inno).

Les CARNETS_ 35

iU Envie de voir vos soucis s’envoler ? Poussez la porte d’un magasin iU : conseils avisés, pro-duits de qualité et prix avantageux vous y attendent dans une véritable bulle de mieux-être et d’expertise.

iU – prononcé you - veut dire ‘vous’. Vous écouter. Vouscomprendre. Vous conseiller les produits les mieux adap-tés à vos besoins, à vos envies et à votre propre vision dubien-être. Ce jeu de lettres exprime l’engagement d’uneenseigne présente dans la plupart des galeries et centrescommerciaux de Belgique : placer la personne au cœurde ses préoccupations ! Hier Equiform, aujourd’hui iU :le changement de nom a engendré un nouveau décorplus zen, propice à la détente et à la découverte. On yflâne librement et au fil de la promenade entre les rayons,il est permis de sentir, toucher, étaler ou vaporiser le pro-duit qui vous intéresse. Les conseillères, discrètes et com-pétentes, guident les clientes qui le désirent. Directementemployées par iU, ces spécialistes du mieux-être suiventles formations des grands laboratoires scientifiques. Votreavantage: vous bénéficiez de conseils objectifs et désinté-ressés !

Credo iU : vous êtes unique...Chez iU, l’écoute et le dialogue sont des gages de qualité.Près de 15 années d’expérience dans le monde pharma-ceutiques aussi... Ces liens privilégiés assurent à l’en-seigne une sélection très étendue de marques, des nou-veautés en avant-première, des tests exclusifs, des actionsspéciales et enfin, des flots d’échantillons ! Chaque maga-sin possède son propre bar à échantillons : essayer avantd’acheter reste le meilleur moyen de ne pas se tromper.Autre astuce pratique? Faire côtoyer les lignes des grandslaboratoires réputés et celles des marques à découvrir.

Pour vous, c’est la certitude de tou-jours trouver les soins qui répon-dront parfaitement à vos attentesdans les 4 ‘univers’ iU ! L’universSkin Care : la cosmétologie - hightech, bio, naturelle - y apportechaque jour son lot d’innovations.L’univers Wellbeeing : le bien-êtreintérieur étant souvent le produit debeauté le plus efficace, vous y trou-verez une vaste gamme de complé-ments alimentaires. Le plus ? Les ori-gines pharmaceutiques de l’enseignegarantissent une sélection rigoureuseà la pointe de la recherche scienti-fique. Bath & Body : une bulle àexplorer pour transformer la toiletteen moment de détente. Rayon leplus tendre, l’univers Baby Care réu-nit soins d’hygiène, alimentationspécifique et accessoires pour lesbébés. Les raisons du succès iU ?L’accueil chaleureux, l’honnêteté, larigueur scientifique et... des prixultra sympathiques ! L’enseigne a unerecette pour réduire les coûts :l’achat groupé ! Cumuler les com-mandes des 23 magasins et celles du

réseau des pharmacies Multipharmabooste la volonté de garantir des prixcompétitifs. Dernier bonus-maison :la carte de fidélité gratuite ‘It’s iU’donne accès aux meilleurs prix et àdes promotions tout au long de l’an-née. Ses points collectés peuvent êtreutilisés à la caisse...

Catherine Malaise

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36_ Les CARNETS

Beauténaturelle

Trop chaud ? Misez sur l’énergie des actifs naturels pour vous rafraîchir de la tête auxpieds. Sans parabènes, conservateurs chimiques, colorants, parfums de synthèse...ni mauvaise conscience !

Parfum denature

Nouveauté àrespirer au plus vite :

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en pharmacie !L’Essence desNotes, c’est 9

fragrances subtileset fraîches

d’agrumes, fleurs,épices et bois. Leur

belle ténacités’explique par une

concentrationélevée en essences

naturelles.Best-seller de lacollection née

à Grasse :Pamplemousse-

Basilic...02/454 12 40

Douche fraîcheRégal pré ou post-journée de canicule : lacrème de douche au citrus Weleda. Pourréveiller la bonne humeur et nettoyer la

peau en douceur, ce pionnier de lacosmétique naturelle y a glissé un mélangerevigorant d’huiles essentielles d’agrumes

bio et d’huiles végétales nourrissantessésame et citron. (Di, Bioplanet, magasins

de produits naturels)

Gommage sansdommagePasser au short quand lemercure grimpe, c’esttentant. Gommage ‘jambesnettes’ indispensable !Riche, onctueux, ultraconfort : l’Exfoliant Toniqueà la pulpe de groseille BioBeauté by Nuxe l’autoriseaussi aux peaux sensibles.Sa texture (esters de sucrevégétaux, huile vierge desésame, poudre de noyaud’abricot) n’irrite pas et serince en un clin d’œil.(Pharmacies,parapharmacies)

L’ayurveda à vos pieds...Echauffés, fatigués, fendillés ? Offrons-leur la Crème Pieds Detox Taaj qui boosteles fonctions naturelles de détox de la voûte plantaire, régule la transpiration,répare et adoucit la peau. Ingrédients : un peu de médecine indienneayurvédique, de l’eau de source de l’Himalaya et un bouquet de plantestraditionnelles ultra délassantes et rafraîchissantes. (Pharmacies,parapharmacies).

ParasolOn nous le répète :

il faut aussi seprotéger du soleilen ville pour éviter

rides et tachesbrunes. Pas envie

d’appliquer desfiltres chimiques ?

Le FluideProtecteur Visage

SPF 30 Kibioblinde la peau

d’écrans minéraux100% naturels...mais aussi 100%invisibles et avec0 % effet blanc !

On adore satexture satin et

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d’olive, alcool decéréales, huiles

essentielles : sa ‘recette’naturelle et douce répond

aux exigences dunouveau label

international Natrue.Pour en savoir plus :www.natrue.org.

Décolleté hotPour l’embellir et le lisser, vite un soin magique ! LaGelée Buste Repulpante antiâge Lift’Argan labellisée‘cosmébio’ lifte, redensifie et agit sur le galbe grâce àun mix d’huile d’argan antirides, d’ huile raffermissantede tamanu et de ‘Commiphéroline’ faisant gagner1 à 4 cm en 6 semaines. 071/71 98 98

MIEUX QUE la clim’...

Stop brillanceLa chaleur estivale ne fait pas le bonheur despeaux grasses et mixtes. Leur production desébum grimpe en flèche ! Sauveur : le GelMatifiant Novexpert . Effet ‘buvard’assainissant, flopée d’extraits de plantes, 0%conservateur de synthèse et action antiridesen sus: ce petit tube hydratant a tout bon !(Pharmacies)

Catherine Malaise

Les Soins Visage à la Grenade Bio » À partir de 40 ans » Réduit les rides » Active le renouvellement cellulaire

Résultat: une peau ra ermie et régénérée

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Les CARNETS_ 39

Beauténaturelle

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filtres minéraux réfléchissant lesUV comme un miroir, le LaitProtecteur hydratant SPF 30

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tahitienne que les peaux sensibles.(Cora, Carrefour)

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Soulagement assuré grâce àcette crème réparatrice‘Brûlures superficielles’

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Jonzac et des actifs végétauxanti-inflammatoires,

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Retour de plageMoment de réconfortgaranti avec un élixir

frais et fondant certifiébiologique. Le Lait

Apaisant HydratantAprès-Soleil Kibio est

gorgé d’huilepolynésienne

cicatrisante de tamanuet de beurre de karité. Lapeau, malmenée par les

UV, reste veloutée,douce et confortable.

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Prolongateur naturelLa peau bronzée se régale de cette huile

orangée ultra nourrissante qui entretient etprolonge naturellement le hâle. L’Huile

dynamisante à l’Argousier Weleda évoque,en plus, la méditerranée, la Corse...

Adoptée !!! (Di, Bioplanet, magasins deproduits naturels).

Bienvenue à bordParfait pour voyager en avion sans se faire confisquerses produits ni débarquer le teint en berne : le kitdécouverte des soins Radiance UNE. On y trouve, entaille nomade, les essentiels de la marque bio trendy etminiprix : eau démaquillante micellaire, soin hydratantEclat Jour et soin Nourrissant Régénérant Nuit.(Di, Galeria Inno)

Geste peau neuveSecret d’un bronzage réussi et longue durée : ungommage corps. Pour qu’il soit efficace, mieux

vaut le confier aux mains expertes d’uneesthéticienne. Les instituts des parfumeries PlanetParfum proposent des séances d’exfoliation bio quisentent bon l’évasion : au savon noir de Marrakech

ou aux éclats d’argan. Après un massage, on enressort en pleine forme !

Hair d’ailleursInspirés par les Tahitiennes, enrichis au monoï bio et signésOlivier Dachkin : un shampooing et un masque ‘spécialvacances’ chargés de nourrir et réparer les cheveuxdesséchés. Si vous y prenez goût, bonne nouvelle : dès juillet,tous les soins et shampooings réalisés et vendus dans lessalons seront labellisés bio ! Une promesse supplémentaired’éclat, de brillance et de souplesse...

Lèvres d’orTouche de couleurultra-glossy pour

sublimer le bronzage,miel et cire d’abeilleissus du commerce

équitable pour nourrirles lèvres : Nectar deGloss Honey Bronze

The Body Shop.(Boutiques The Body

Shop)

Pas besoin de bivouacer au fond de l’Ardèche, il suffit d’emporterdans sa valise produits de soin et solaires bio qui protègent la peauet la planète. Hâlez en paix !

Catherine Malaise

CONSOMMATION MIXTE: 4,0 À 7,4 L/100 KM - ÉMISSION CO2: 104 À 171 G/KM

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