Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°451du 29 avril 2010 - Ne peut être vendu séparément.

EvelyneDhéliat

elle ouvre chaque soir sa fenêtresur le ciel devant près de

neuf millions de téléspectateurs.elle a le regard objectif des

spécialistes et subjectif de lamère de famille pour porter un

regard constructif sur ce qui estbon pour la planète.

Vivreau

naturel

L’InternatIonaL PoLaIreFondatIon l’aboutissement d’un rêveVacances Vertes la France prochePréserVez La PLanète mangez BIO

LesCARNETS

Depuis le 1er mai 2010,

du nouveau dans la réglementation

wallonne sur la Performance

Énergétique des Bâtiments

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Quand il s’agit de construire ou de rénover, chacun a ses rêves, ses besoins, ses moyens mais aussi ses contraintes : en matière de performance énergétique par exemple. Depuis le 1er mai 2010, tous les projets de construction et de rénovation faisant l’objet d’une demande de permis d’urbanisme en Wallonie sont soumis à des exigences nouvelles ou renforcées en matière d’isolation thermique, de ventilation, de systèmes de chauffage… Leur objectif : limiter au maximum la consommation d’énergie de ces bâtiments tout en gardant une qualité de confort élevée.

Respecter la réglementation ne requiert pas nécessairement de lourds investissements : il s’agit plutôt, avec l’aide de votre responsable PEB, de penser les bâtiments autrement et, ainsi, réaliser des économies, améliorer votre confort et respecter l’environnement ; en un mot, vivre mieux ! Pour en savoir plus, prenez contact avec les Guichets de l’énergie ou rendez-vous sur energie.wallonie.be.

Respect de l’environnement, confort, économies : depuis le 1er mai, construire autrement n’est plus une option. Et c’est tout bénéfi ce.

CONSTRUIRE MALIN, CONSOMMER MOINS

Les carnets_ 3

4 evelyne délhiatCe qui est bon pour la planète

8 eco planèteIPF, Alain Hubertl’aboutissement d’un rêve

11 eco dynamiqueBruxelles respire

12 eco consoVivre mieux avec moins

14 auto verteLe défi écologiqueLe Futur à nos portes

18 Vacances vertesVacances dans l’hexagone,le Bibendom se met au vertDestination BretagneNausicaà, la mer est sur terre

22 santé naturelleRevitaliser l’organismeLes huiles essentiellesLa médecine chinoise

28 Manger sainLe régime crétoisLes oligoélémentsAlimentation vivanteLe sucre dans tous ses états

34 Beauté naturelleBelle par nature

38 eco ressourceL’or Bleau

Depuis plusieurs jours, tous lesregards convergent vers lesépaisses fumerolles de ce volcanislandais. Avec plus de crainteencore, on évoque aujourd’hui laprésence d’un second monstreassoupi qui pourrait, lui aussi, nedormir que d’un œil et dont leréveil annoncerait le crépusculedes dieux. Ainsi donc, avec uneavance certaine sur le calendriermaya, voici la danse des volcans,nettement moins sympathiqueque celle des canards dont lesenfants du bon dieu se deman-dent s’ils ne vont pas finir rôtiscomme des poulets. Et tous de sedire que, finalement, ce n’est pasl’homme qui observe la nature,mais bien la nature qui observel’homme, ici en l’occurrence à lamerci du premier cracheur venu.Un bon feu de cheminée et voilàque le monde est pris d’unegrosse quinte de toux, ses toutousbredouilles, ses coucous clouésau sol, redoutant déjà, si cela s’ag-grave, un hiver nucléaire quiplomberait pour de bon nos certi-tudes à deux balles. Car rien n’achangé depuis Copernic,condamné par l’Eglise pour sesthèses héliocentriques : dans safolie narcissique, l’homme s’est

toujours vu au centre de l’univers,hypnotisé par un nombril cha-touilleux et défiant une naturebonne fille qui, de temps à autre,lui rappelle tout de même qui estréellement le boss ici. Un ouraganqui file le blues à la Louisiane,une marée un peu trop hauterasant les pavillons du littoralfrançais, des inondations diuré-tiques, des tremblements de terreparkinsoniens, que faudra-t-il deplus pour réveiller les aveuglesque nous sommes, bercés par nosillusions de connaissance etconfondant allègrement savoir etpouvoir. Entre deux paires declaques, l’homme du 21ème sièclereste pourtant la tête coincée dansson cul de sac écologique,oubliant qu’il est lui-même pous-sière d’étoile et que chaque atomequi le compose appartient à cetteterre nourricière qu’il malmènetant. Toutes les civilisations héri-tées de la pensée magique nousl’ont pourtant enseigné aussisûrement qu’Avatar : notre pla-nète est un être vivant auquelnous appartenons bien plus qu’ilnous appartient.

Et si, aujourd’hui, il nousenvoyait son plus petit volcandans les narines, histoire de nousfaire humer un monde sanspétrole et un monde sans cesréacteurs qui nous cassent lesoreilles autour des aéroports? Lapaix ! La pause silence ! Effetspapillon instantanés. Le tempsd’arrêt salutaire ! Arrêter son charet faire brouter sa monture !

édito de Philippe Fiévet

sommaire

NOTREcouverture

S’installer au frais, sous l’ombraged’un chêne frémissant au prin-temps. Et feuilleter ces carnetspour imaginer une autre histoire.Pas une histoire à dormir deboutcar les alternatives existent, uneconsommation différente, une ali-mentation différente, un mondeplus harmonieux fonctionnant dif-féremment. Plus respectueux. Plusprécieux. Plus silencieux. Alors,silence, pour relire ensemble cesmots de Giraudoux : “Comment celas’appelle-t-il, quand le jour se lève,comme aujourd’hui, et que tout estgâché, que tout est saccagé, que laville brûle, que les innocents s’entre-tuent, mais que les coupables agoni-sent dans un coin du jour qui se lève ?Cela a un très beau nom, cela s’appellel’aurore”.

cover : © Jean Marc Sureau / TF1. Journalistes : Philippe Fiévet, Olivier Desurmont, Michel Monsin, Ioanna Del Sol, Brigitte Bams. ed. responsable: François Le Hodey. rédacteur en chef Paris Match : MarcDeriez. coordination rédactionnelle et publicitaire : Michel Druart Tél : + 32.2.211.29.10. conception graphique : Trinôme. Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°451 du 29 avril 2010. Ne peut être vendu séparément.

Evelyne Délhiat, égérie du beau tempssur TF1, récompensée au Québec

et à Montréal, nous partage son respectpour la planète terre.

Il n’y a pas de fumée sans Feu

L’effetpapillonChaque petite actionposée individuellementpeut faire évoluer leschoses positivement.

©DR

4_ Les carnets

Icône du temps présenteVeLyne dhéLIat

interview exclusive

CHAQuE SOIR, SuR TF1, ELLE OuVRE SA FENêTRE SuR LE CIEL ET PRéSENTE LE TEMPS Qu’ILFERA SuR L’HExAgONE DEVANT PRèS DE NEuF MILLIONS DE TéLéSPECTATEuRS.un bulletin météo rendu célèbre par une gestuelle tout en féminité et se clôturant, le plus souvent, par une demi révérence qui est commeson empreinte télévisuelle. Par deux fois, déjà, ses confrères du monde entier lui ont décerné un trophée qui est à la météorologie ceque la palme d’or est au festival de Cannes.Ce parcours professionnel qui l’a si généreusement étoilée, l’a sensibilisée plus que quiconque aux orages qui noircissent l’avenir cli-matique de notre planète. De la présentatrice météo à la militante de la première heure, il n’y a qu’un pas… qui porte le même sourire.

C’est en 1992 que vous devenezprésentatrice de la météo après voirderrière vous une carrière despeakerine et d’animatrice sur TF1.Cette nouvelle orientationprofessionnelle vous plaçait enquelque sorte aux premières logesdes changements climatiques. C’estelle qui vous a ouvert les yeux ?Oh, je crois que j’étais déjà sensibili-sée à ce problème à une époque oùon en parlait peu, hors des cénaclesconcernés. Personnellement, j’aitoujours cultivé ce contact privilégiéavec la terre. A la campagne où j’ha-bitais, j’ai fait mon compostage pen-dant plus de trente ans en ayant vrai-

ment la main verte. Et puis, enfamille, j’ai toujours traqué ces petitsgestes de gaspillage. J’avais cela enmoi. Cela fait partie à la fois de maconscience et de ma nature pro-fonde. Par ailleurs, quand je suisarrivée à la météo, le public étaitencore assez imperméable aux ques-tions environnementales. C’est enparticipant aux forums internatio-naux de la météo que les scienti-fiques nous ont ouvert les yeux,nous qui étions au demeurant bienplacés pour en parler. Alors, nous enavons discuté, entre nous, en vaseclos.

Préparation desdifférentes séquencesdu bulletin météo avecun graphiste de tF1© Jean Marc Sureau / TF1

Interview Philippe Fiévet

©Jean

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/TF1

Les carnets_ 5

D’un point de vue strictementmétéorologique, vous ne vous êtesjamais posé de questions face àcertains écarts de température dontvous étiez le témoin privilégié ?Tout scientifique vous le dira,aucune analyse n’est pertinente sansle recul statistique nécessaire.Aujourd’hui, quand vous observez lacourbe des températures des années1900 à 2000, vous pouvez effective-ment constater une ascension vertigi-neuse à partir des années 70/80. Orla courbe de CO2 suit la même tra-jectoire. Il faut savoir que même siles scientifiques étaient déjàconscients du phénomène, ils ne dis-posaient, à l’époque, d’aucun interlo-cuteur capable de relayer publique-ment leurs inquiétudes. Moi-même,j’ai rencontré le secrétaire général del’Organisation MétéorologiqueMondiale, le français Michel Jarraudavec qui j’ai eu de passionnantes dis-cussions au terme desquelles j’aidécidé de profiter de mon audience(ndr : 9 millions de téléspectateursau bulletin de 20h30) pour à la foisvulgariser le problème et suggérer àchacun les moyens pratiques dechanger sa vie quotidienne afin deréduire son empreinte écologique.Comment avez-vous procédé pourconvaincre la direction de TF1 de lapertinence de cette approche ?Je me souviens de cette premièreréunion où Météo France avait réunipour moi le top niveau des scienti-fiques venus de toute la France.Ensemble, nous avons déterminé lamanière d'insérer dans un bulletinmétéo l'une ou l'autre réflexion éco-

logique. Le lendemain de ma premièreintervention télévisée de ce genre, unjour de mai 2004, je reçois un coup defil de la présidente de l'ADEME,l'Agence de l'Environnement et de laMaîtrise de l'Energie. Celle-ci étaitemballée par cette intiativealors queson agence allait lancer au mêmemoment sa campagne ‘Faisons vite,cela chauffe’. A partir de là, nousavons coopéré ensemble, avec, pourmoi, une certaine satisfaction d’avoiranticipé le mouvement.Et la réaction des téléspectateurs ?Mitigée, au début, voire réticente. Iln’était pas évident de leur faire pren-dre conscience de ce qu’est et de cequ’implique un réchauffement clima-tique majeur comme celui que nousconnaissons. Vous savez, la météo,c’est du concret : il pleut, il neige ;ouvrez votre parapluie ou préparezvos lunettes solaires, c’est tout ce queles gens veulent savoir. La prise deconscience a été progressive et ne s’estavérée efficace qu’à partir du momentoù d’autres ont pris le relais commeNicolas Hulot lorsqu’il a lancé sonDéfi pour la Terre. Nous avons d’ail-leurs également travaillé ensemble, enfédérant nos efforts. Mais il fautavouer que la multiplication des phé-nomènes climatiques violents récentsa en quelque sorte légitimé notre mes-sage.

En 1999 et en 2001, vous remportezcoup sur coup le trophée du festivalinternational de la météo, à Québec,puis à Montréal. En quoi consistaientces prix auxquels s’est ajouté peuaprès celui des scientifiques dufestival de la météo à Zagreb ?Ces forums sont en fait des colloquesoù se réunissent les présentateursmétéo du monde entier. Ceux-ci pré-sentent à tour de rôle un bulletindevant leurs pairs qui votent pourcelui ou celle qu’ils estiment être lemeilleur d’entre eux. Il s’agit doncessentiellement d ‘une reconnaissancede la profession qui pourrait se com-parer à la palme d’or de Cannes.A votre avis, qu’est-ce qui vous a valud’être plusieurs fois l’heureuse élue ?Les bulletins météo du monde entiersont aujourd’hui très standardisés,notamment parce que le matériel et leslogiciels 3D sont exploités de la mêmemanière d’un bout à l’autre de la pla-nète. On assiste donc à des présenta-tions très standardisées et très sembla-bles les unes aux autres. Sur CNN, parexemple, un producteur et un présen-tateur gèrent la météo alors que, pourma part, je suis à la fois responsable dela conception et de la présentation desbulletins météo. Ce qui m’a sans doutepermis d’être présente à l’écran demanière plus personnelle, plus sponta-née. J’ai peut-être donné un ton diffé-rent…

evelyne dhéliatdans son bureau

© Jean MarcSureau / TF1

"La multiplication des phénomènesclimatiques violents récents alégitimé notre message".

�_ Les CARNETS

Vous êtes chef du service météo depuis2000, donc, en moins de dix ans, vousavez vu défiler devant votre écran unetempête du siècle et un déluge qui a toutrécemment submergé une part de laFrance. Etablissez-vous un lien directentre ces catastrophes climatiquesparmi d’autres et les prédictionsalarmistes du GIEC avec lequel vouscollaborez ?Je ne suis pas scientifique, mais je saisqu’on ne peut rattacher un événementprécis au réchauffement climatique glo-bal. Par contre, je constate que ces phé-nomènes sont de plus en plus fréquents.L’automne 2006 et l’automne 2009 ontété les plus chauds depuis un siècle d’ob-servations. Je constate donc que les phé-nomènes se rapprochent. On est dansdes excès qui interpellent. Aujourd’hui,par exemple, en France, on effectue lesvendanges un mois plus tôt qu’il y a unsiècle…En 2007, vous publiez ‘C’est bon pour laplanète’, un livre qui est leprolongement de votre implication dansles problématiques liées auréchauffement climatique. Quelles sontles lignes de force de cet ouvrage qui sevoulait avant tout une ‘boîte à idées’?Ce livre est sorti 8 jours avant qu’Al Goreet les membres du GIEC reçoivent le prixNobel de la Paix. Non seulement il légiti-mait ma prise d’antenne, mais aussi monengagement personnel dans la mesure oùcet ouvrage collectait les messages distil-lés jour après jour au cours de mes bulle-tins météo en donnant toutes les infor-mations concrètes que le public deman-dait. Cela a été un travail passionnant,consistant surtout à vérifier les sources,les infos, les adresses et les sites que jerenseignais. Ce livre réunissait aussi mille

et un petits trucs pratiques tout en par-ticipant à une démarche citoyenne quime tenait à cœur. Je l’ai d’ailleurs dédiéà “tous les enfants dont la vie commencesur cette planète. Pour que la traversée duXXIème siècle ne soit pas meurtrie par lesconséquences des actes de générations pré-cédentes sur la nature et l’environnement.”Ce qui est bon pour la planète, dites-vous, est aussi bon pour le moral et leportefeuille. Dans cette optique, quelssont bons gestes à poser au quotidien?Il y a une foule de gestes évidentsvisant à l’économie de moyens commene pas surchauffer une pièce alors que19° suffisent amplement, éteindre lalumière, fermer le robinet… Et puis, ily a des dispositions parfois moins évi-dentes pour les gens : savez-vous, parexemple, qu’il faut éviter de laissers’empoussiérer les grilles arrière dufrigo car il consomme alors davantage ?Et que les portes doivent rester hermé-tiques, ce qui est rarement le cas…Nos habitudes et nos automatismes ontun impact durable sur l’écosystèmedans lequel nous vivons. Il existe dessolutions propres, économiques etdurables qui ne se contentent pas dedonner bonne conscience et permet-tent de consommer mieux.Après l’échec de Copenhague, on voitaujourd’hui la Belgique s’accrocher àl’idée d’une taxe carbone alors que laFrance vient de la récuser sousprétexte que cette décision doitincomber à l’Europe.Qu’en pensez-vous ?C’est vrai que cette taxe carbone resteambiguë car les gens ont souventbesoin de leur véhicule pour travailler.Développons d’abord les transports en

commun et prenons des décisions auniveau européen pour que leurs effetssoient réellement efficaces.Les Etats-Unis ont leur Al Gore, laFrance son Nicolas Hulot, la Belgiqueson Alain Hubert. Dans nos sociétésmédiatiques, faut-il nécessairementdes icônes de la protection del’environnement pour sauver laplanète ?Ils sont sinon nécessaires, du moinsutiles. C’est vrai que, dans son film, AlGore fait son show, sans parler dumontant de ses cachets qui sont astro-nomiques. Il y a un paradoxe, mais, enrevanche, la prise de conscience esteffective. Les gens ont besoin derepères forts. Nicolas Hulot, lui, s’estdémarqué encore tout récemment enquittant les Grenelle del’Environnement à l’annonce de l’aban-don par la France de la taxe carbone.Lui, il est en accord avec lui-même. Il arefusé des ministères, il a refusé les orset les pompes ; il est dans la logique desa démarche.A mesure que les menaces climatiquesse précisent, ne doit-on pas craindreune radicalisation des positions avecle risque de déboucher, à terme, surune société de la pensée uniquesusceptible de vouloir repeindre lemonde en vert, de gré ou de force ?Pour ne pas tomber dans ce type detravers, il faut anticiper, imaginer unautre mode de vie. Il ne s’agit pas deretourner à la lampe à pétrole, maiscette démarche citoyenne doit venir dechacun d’entre nous, de chaquevolonté individuelle. C’est le meilleurmoyen d’éviter une possible dictature.Quand vous évoquez un autre modede vie, comment l’imaginez-vous ?Je ne sais pas ce qu’il sera, mais je saisce qu’il ne sera plus. On va bientôt seretrouver dans un monde sans pétroleet déjà aujourd’hui se fait sentir, dansbien des consciences, la volonté d’unevie différente construite sur d’autresvaleurs que le consumérisme. Cettequalité de vie sera de plus en plusespérée. Surtout de la part des jeunes.Comme je l’écrivais dans mon livre : Jesuis une mère de famille qui habitecette planète et qui aimerait la laisseren bon état à ses enfants. Et je ne peuxm’empêcher d’avoir à l’esprit cettephrase de Saint-Exupéry : “On n’héritepas de la terre de nos ancêtres, on l’emprunte ànos enfants.”

EVELyNE DEHLIATOn est dans des excès qui interpellent. Aujourd’hui, par exemple, en

France, on effectue les vendanges un mois plus tôt qu’il y a un siècle…‘‘

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Confidences partagéesce quI est Bon Pour La PLanète

L’empreinte télévisuelle s’est doublée d’une empreinte écolo-gique dès le moment où Evelyne Déhliat a pris l’initiative d’ac-compagner ses bulletins météo d’un commentaire spécifiqueau diapason de la planète. De mots en messages, en réponseà un public de plus en plus attentif, elle a fini par les mettre boutà bout dans son livre ‘C’est bon pour la planète’, éditionaujourd’hui épuisée. Plus d’actualité que jamais, quels sont lesgestes à la portée de chacun de nous pour éviter le naufraged’un destin irrémédiablement commun ?©

Chev

alin/Starface

Vous avez l’énergie.www.electrabel.be

Belgacom s’est engagée à diminuer ses émissions de CO2 de 70% entre 2007 et 2020. Avec le soutiend’Electrabel, l’entreprise consomme désormais exclusivement de l’électricité verte - elle est à ce titre le plusimportant utilisateur de ce type d’énergie en Belgique - et a développé une capacité d’autoproductiond’électricité via l’énergie solaire.

Electrabel a par ailleurs collaboré à l’élaboration du plan énergétique pour un des centres de donnéesde Belgacom et a aussi réalisé des audits énergétiques pour les principaux bâtiments de l’opérateur.

Ces solutions sont financièrement abordables et techniquement réalisables.Aujourd’hui, 1 100 de nos clients business ont opté pour l’énergie verte d’Electrabel.

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�_ Les carnets

L’InternatIonaLPoLar FoundatIon

EN 2002 ALAIN HuBERT, INgéNIEuR ET ExPLORATEuR POLAIRE BELgE, CRéE L’INTERNATIONALPOLAR FOuNDATION DANS LE BuT D’OFFRIR uNE INTERFACE NOuVELLE ENTRE LA SCIENCE ETLA SOCIéTé. RECONNuE ‘FONDATION D’uTILITé PuBLIQuE’ PAR uN ARRêTé ROyAL, L’IPF PRO-MEuT LA REVALORISATION DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQuE, ET PLuS PARTICuLIèREMENT LERôLE DES SCIENCES POLAIRES EN TANT Qu’OuTIL POuR uNE MEILLEuRE CONNAISSANCE DESPROCESSuS CLIMATIQuES QuI RégISSENT NOTRE TERRE.

L’International Polar Foundation remplit sa triple mis-sion d’information, éducation et démonstration, par laréalisation de divers projets. Le plus emblématique deceux-ci ? La construction de la station PrincessElisabeth en Antarctique qui a signifié le retour specta-culaire de la Belgique sur le devant de la scène despays disposant d’une implantation polaire permanente.

Un projet fédérateurPrincess Elisabeth Antarctica‘Zero emission’, un concept ambitieux auquel peucroyaient lorsqu’Alain Hubert, président de l’IPF a pré-senté pour la première fois son projet de nouvelle stationBelge en Antarctique. Pourtant, près de sept ans plustard, la station a passé avec succès les épreuves de sa pre-mière saison pleinement opérationnelle.Conçue dès le départ pour ne dépendre que de solutionsbasées sur des énergies renouvelables, inaugurée enfévrier 2009 dans le cadre de l’Année PolaireInternationale, la station a atteint pleinement son objectifau cours de la saison 2009-2010. C’est une micro ‘smartgrid’, un réseau intelligent de contrôle qui gère en tempsréel l’offre et la demande d’énergie dans la station surbase d’algorithmes développés par Laborelec (GroupeGDF Suez), et d’équipements de Schneider Electric. Leréseau est piloté par un Automate Intelligent(Programmable Logic Controller), véritable ‘cerveau’ dusystème. Celui-ci permet, via le relais satellite installécette saison, de suivre les expériences scientifiques et

gérer Princess Elisabeth Antarctica àdistance.La station Princess Elisabeth, pre-mière station ‘zero emission’ aumonde constitue ainsi un jalonremarquable pour les sciencespolaires tout comme un exemple àsuivre pour la conception de l’habi-tat et notre relation à l‘énergie. Ceprojet unique est pleinement aboutiavec le don de la station par l’IPF àl’Etat belge et la signature officielled’un protocole de partenariat le 1eravril dernier. La gestion de la stationest maintenant assurée par unSecrétariat Polaire, partenariatpublic-privé, dont la présidence seraassurée par Alain Hubert pour unpremier mandat de cinq ans. L’IPFofficiera en tant qu’Opérateur

Antarctique dans le cadre de ce nou-veau service d’Etat à gestion séparée.

Et maintenant ?Le Polaris ClimateChange ObservatoryLe Polaris Climate ChangeObservatory (PCCO), centre d’inter-prétation conçu autour des troissymboles que sont le globe terrestre,la carotte de glace et l’iceberg, décli-nera l’histoire de l’Homme et du cli-mat : passé, présent et futur. A tra-vers huit différents forums, les visi-teurs pourront s’informer sur les sys-tèmes climatiques qui régissent notreplanète et les actions à entreprendre.

Maquette du Polaris Climate Change Observatory exposée dans l'Ice Cube à Shanghai Expo 2010.

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Millan

Alain Hubert,Fondateur etPrésident de

l'International PolarFoundation.

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Prenez le temps de perfectionner votre repas,la vaisselle le sera aussi avec AEG

www.aeg-electrolux.be PERFEKT IN FORM UND FUNKTION

10_ Les carnets

Dans un monde où les flux d’informa-tions nous submergent, les donnéesscientifiques deviennent plus com-plexes et finissent par creuser un gouf-fre entre l’élite scientifique et le grandpublic. Or, la réponse de la société auxchangements climatiques dépendra desa capacité à en comprendre les causeset conséquences.Destiné à toutes les parties prenantes,l’IPF a conçu le Polaris Climate ChangeObservatory dans le but de présenterces connaissances scientifiques avecune approche résolument nouvelle.

Outre l’exposition permanente, un pro-gramme éducatif et des espaces d'exposi-tion temporaires présenteront diversessolutions pour une société sans carbone.Dans une démarche équivalente à cellede la station Princess Elisabeth, l’IPF ensera le maître d’œuvre avec le soutien desponsors par apport financier et apportde compétences. Dans une perspectived’extension du PCCO sur les diverscontinents, le concept modulaire per-mettra sa délocalisation et son adapta-tion à des partenariats locaux.

Le PCCO sera une incitation à l’ac-tion intelligente pour le climat. Pourl’Europe, il ouvrira à Bruxelles sur lesite de Tour & Taxis début 2013.

L’IPF à ShanghaiExpo 2010L’International Polar Foundationcontribue à la notoriété internatio-nale de la Belgique en présentant aupublic l’engagement du pays pour lascience et le climat par l’intermé-diaire de l’ ‘Ice Cube’ établi dans lepavillon belge à Shanghai Expo2010.Les secteurs de l’habitat et de lamobilité sont deux sources primor-diales pour réduire rapidement lesémissions de gaz à effet de serre pargains en efficacité énergétique. Ainsile thème de l’exposition universelle‘Better City, better life’ est-il en par-fait accord avec les sujets liés àPrincess Elisabeth et au PCCO, quiseront présentés dans chacun desdeux blocs de l’ ‘Ice Cube’. Cettestructure a été réalisée par l’IPF avecAtelier Brückner et le soutien duCommissariat belge Expo 2010,GDF Suez, Schneider Electric etAGC Glass Europe.

L'Ice cubeau sein dupavillonBelge-ueà shanghaiexpo 2010.

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Les carnets_ 11

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La stIB,uTILISER LES TRANSPORTS PuBLICS,C’EST POSER uN gESTE CONCRET ENFAVEuR DE L’ENVIRONNEMENT.Depuis le 1er janvier 2010, ce l’est même encore davantage,puisque la part d’électricité verte utilisée par la Société desTransports Intercommunaux de Bruxelles pour la propulsion deses trams et métros est passée de 19 à 30%. Belle illustration desefforts consentis par l’entreprise dans la voie du développementdurable. Des efforts d’ailleurs récompensés par l’octroi du label‘Entreprise Eco-dynamique’.

Bruxelles respire

Grâce à sa centaine de rames de métro, ses quelque 330tramways et 620 autobus, la STIB a transporté, en 2009,290,6 millions de voyageurs. Chaque année, la STIB permetainsi d’éviter que 100.000 tonnes de CO2 ne soient rejetéesdans l’atmosphère. Les nouveaux autobus de la STIB, quiremplacent petit à petit les véhicules les plus anciens, répon-dent aux normes environnementales les plus strictes. Quantau métro et aux tramways, ils fonctionnent à l’électricité et nerejettent donc pas d’émissions polluantes.Depuis le 1er janvier 2010, la STIB est en outre passée à lavitesse supérieure en matière d’utilisation d’énergie verte. “Lenouveau contrat conclu pour trois ans avec notre fournisseur d’éner-gie prévoit une augmentation importante du pourcentage d’électricitéverte, puisque nous sommes passés de 19 à 30 %”, explique Jean-Pierre Alvin, porte-parole de la STIB. “Il s’agit de la quantitémaximale que les fournisseurs d’électricité peuvent nous offriraujourd’hui.”Cette électricité haute tension alimente le métro, les tramsmais aussi l’ensemble des dépôts et le siège social de l’entre-prise. Quant à la basse tension, qui sert notamment au fonc-tionnement des distributeurs de tickets GO et des points devente BOOTIK et KIOSK, ainsi qu’à l’éclairage des arrêts desurface, elle se compose même désormais à 100% d’énergieverte. “C’est d’autant plus remarquable”, souligne Jean-PierreAlvin, “que la STIB appartient au top 10 des principaux consomma-teurs d’électricité.”La STIB multiplie précisément ses efforts pour réduire saconsommation énergétique. Une démarche qui s’inscrit danssa politique environnementale volontariste, couronnée parl’octroi du label ‘Entreprise Eco-dynamique’ décerné parBruxelles Environnement. Les 69 stations de (pré)-métro, 7grands sites de la STIB, dont le siège social, et 5 dépôts detram peuvent désormais arborer cette récompense. “La STIB serapproche ainsi de son objectif qui vise à labelliser l’ensemble de sessites d’exploitation et de production d’ici 2011”, conclut Jean-Pierre Alvin.

calculez vos émissions de co2Grâce au calculateur mis en ligne par la stIB sur son site Internetwww.stib.be à l’adresse www.ditesnonauco2.be, chacun peut connaîtrela quantité de co2 qu'il émet annuellement lors de ses déplacements.Le module de calcul se base sur une étude réalisée par co2Logic,bureau spécialisé en la matière. L'objectif de cette étude commandéepar la stIB était de comparer les émissions de co2 par mode detransport en région bruxelloise. Les conclusions montrent qu'un clientde la stIB émet en moyenne 62% de co2 en moins que s'il avait utiliséune voiture de gabarit moyen pour se déplacer.

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Comment vivre MIeux avec MoIns ?

Comment vivre mieux avecmoins? Nous pouvons commen-cer - dès maintenant - en nousposant certaines questions élé-mentaires chaque fois que nousfaisons nos achats, que cela soientdes biens ou des services. Devenirdes consommateurs alertes etconscients constitue en effet l’unedes plus grandes forces de trans-formation du système actuel. Les10 questions qui suivent sontconçues dans l'optique d'une sim-plification de la vie qui tientcompte de notre nécessaire solida-rité avec la planète et tous seshabitants. On ne simplifie pas savie dans la tour d'ivoire de sapetite existence personnelle, maisdans la conscience que tout estrelié et interdépendant.À l’inverse de leur objectif pre-mier, ces questions ne devraientpas non plus nous coincer dansl’ornière de notre intellect... Notreressenti intérieur étant toujours lameilleure des boussoles !

EN VOILà uNE QuESTION INTéRESSANTE !COMMENT AugMENTER NOTRE QuALITéDE VIE, CELLE DES AuTRES ETDE L’ENVIRONNEMENT, TOuT ENDIMINuANT NOS DéPENSES ?Cette transition essentielle du ‘quantitatif’ au ‘qualitatif’ peut se réaliseren adoptant, notamment, de nouveaux comportements d’achats et endéveloppant notre conscience de consomm’acteur. Voici réunies, sous laforme de 10 questions simples, quelques pistes de réflexions...

1. En ai-je vraiment besoin ?Probablement aucune autre ques-tion, appliquée de façon systéma-tique, ne nous aidera plus à transfor-mer nos habitudes de consomma-tion...2. Pourquoi est-ce que j'achète ceci ?Est-ce à cause d'une pub maligne ?Par désir de statut social accru ?Pour compenser un manque affec-tif ?, ...3. Quel impact cet achat aura-t-il surmes enfants et les générationsfutures ?Dans cet Univers, chaque cause à uneffet, et l’on récolte toujours ce quel'on sème... Lao Tseu disait que l’«onne peut cueillir un brin d’herbe sansen affecter les étoiles»...4. Retirerai-je de cet achat un plaisirproportionnel aux ressourcesutilisées ?Ces ressources sont de deux ordres :mon énergie de vie (temps consacréà ‘gagner’ l'argent nécessaire) et lesressources de la planète (matièrespremières, énergies utilisées, etc...)5. Puis-je consacrer à saconsommation le temps nécessaire,et cela sans arrière-pensée aucune ?Est-il sage, par exemple, de m'abon-ner à cette revue, ou d'acheter tellivre, alors que je n'arrive déjà pas àlire les revues que je reçois, ou leslivres déjà en ma ‘possession’ ?6. Les personnes qui produisent ceque j'achète sont-ellesadéquatement rémunérées ?Bénéficient-elles des droits élémen-taires d'association, de conditions detravail décentes ? Les labellisations‘Fair Trade’, ‘Commerce Équitable’,‘Max Havelaar’,... sur les étiquettes

peuvent nous aider dans nos choix,car la réponse à cette question estloin d’être évidente pour l’achat debiens. Pour l’achat de services, laréponse est plus facile...

7. Dans quelles conditionsécologiques l’article acheté a-t-il étéproduit, le transport a-t- il étéeffectué, etc... ?Quelle a été la consommationd'énergie pour le produire, a-t-il sus-cité un gros gaspillage, sa productiona-t-elle pollué l'environnement,... ?Cette question peut parfois engen-drer certains dilemmes du style :“OK, ces bananes sont labellisées ‘bio’,leur production respecte donc la nature,mais elles ont quand même fait 6.000 kmpour arriver ici...”

8. Vais-je utiliser le produitsuffisamment souvent pour enjustifier l'achat ?

9. La consommation de ce bien, oude ce service, me rapproche-t-elle demon but de vie ? M'aide-t-elle àrenforcer mes priorités ?Ou, au contraire, m’éloigne-t-elle demon axe, me disperse-t-elle ? Unequestion essentielle, souventoubliée...10. Avant tout, puis-je acquérir cebien, ou ce service, et l'utiliser sansqu'il ne me possède et m'utilise àson tour ?Loin d'être culpabilisante, une tellequestion peut avoir un effet merveil-leusement libérateur...

Bonnes réflexions sur les chemins dela ‘déconsommation durable’ !

À lire :‘Les vraies richesses’ de PierrePradervand aux Editions Jouvence.

olivier desurmont

10x moinsemballés...

en consommant «moinsemballé», nous pouvons

faire des économies !L’observatoire Bruxellois

de la consommationdurable a mené l’enquête :

en achetant «intelligent»,nous pouvons réduire la

quantité d’emballage d’unfacteur allant jusqu’à 10,7

[ménage de 4 pers.] ! nouspouvons aussi réduire le

poids des déchets nonrecyclables d’un facteur de

16,2 ! des économiesintéressantes lorsqu’on

sait que l’on jette plus de430 kg d’emballages par

habitant et par an...

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La simplicité volontaireolivier desurmont

Pour évoluer vers plus de respect des humains, de la terreet de la vie en général, différentes options sont proposéespar des mouvements citoyens. Parmi celles-ci, la simplicitévolontaire nous invite à réduire nos consommations maté-rielles et à développer des activités à haute valeur humaine,de façon à moins ‘peser’ sur notre écosystème, à préserverles ressources naturelles et à se réapproprier du tempspour une vie plus épanouissante.

La simplicité volontaire est une approche multiforme, quipeut toucher tous les aspects de la vie et se pratiquer pourtoutes sortes de raisons. Elle porte des noms multiples, telsque : simple living, mouvement slow, austérité joyeuse,décroissance, sobriété heureuse,…

Ce courant s’est surtout développé aux USA début des années‘80, puis au Québec fin des années ‘90. Ces dernières années,la démarche a été relayée en Belgique par la dynamique asso-ciation ‘Les Amis de la Terre’ avec beaucoup de succès.

La simplicité volontaire est avant tout un processus qui per-met d’ajuster progressivement sa façon de vivre en fonctionde ses priorités et de ses valeurs. Chaque individu partantd’une situation personnelle et relationnelle différentes etfixant lui-même ses objectifs ; la trajectoire sera donc diffé-rente et adaptée à chacun. On ne pratique pas la simplicitévolontaire de la même façon si l’on est ado ou senior, que l’onréside en ville ou à la campagne, que l’on est marié ou céliba-taire,… Les grands axes restent cependant les mêmes pourtous : se désencombrer matériellement, ralentir son rythmede vie et tisser des liens. On commence par un secteur de savie, par un premier petit pas. La meilleure cohérence de savie et la satisfaction que l’on en ressent sont les meilleursmoteurs pour susciter le pas suivant. Certains commencerontpar réduire les dépenses inutiles, d’autres par diminuer leurtemps passé devant la télévision, modifier l’usage de leur voi-ture ou démarrer un compost...

L’important est de se rappeler que tous ces changements ontpour objectif de nous rendre plus heureux, à la fois commeindividu, comme collectivité et comme citoyen planétaire.

L’aventure vous tente seul ou en groupe ?Info sur www.amisdelaterre.be

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14_ Les carnets

autoverte

N’en déplaise aux adeptes des chan-gements brutaux, une modificationradicale de nos habitudes de mobi-lité n’est pas à l’ordre du jour.A l’avenir, il faut plutôt s’at-tendre à voir les modes depropulsions se multiplier.Comme on choisitaujourd’hui une voiture plusou moins grande, on achè-tera demain une voiture ther-mique, hybride ou électrique enfonction de ses besoins.Il a beau être diabolisé, le bon vieuxmoteur qui anime les automobilesdepuis plus d’un siècle n’est pasencore prêt à quitter les devants dela scène. Objets de toutes les atten-tions, ces assemblages mécaniquesvont continuer d’évoluer jusqu’à affi-cher des moyennes de consomma-tions inimaginables. La tendance àdiminuer la cylindrée des moteurs,le downsizing, va s’accentuer gra-duellement. Passés aux oubliettes,les petits bicylindres feront ainsi leurréapparition sous les capots (Fiat enproposera prochainement un sur cer-tains de ses modèles, dont la 500).Aidées par des formes plus aérody-namiques, des mensurations pluscompactes et des poids réduits, lesvoitures consommant 1l/100km,comme le préfigure le prototype 1Lde Volkswagen, deviendront réalités.Les véhicules traditionnels, pluslourds et encombrants, feront pro-gressivement appel à des motorisa-tions hybrides pour diminuer leurs

aidées par desformes plusaérodynamiques,des mensurationsplus compactes etdes poids réduits,les voituresconsommant1l/100km, comme lepréfigure leprototype 1L deVolkswagen,deviendrontréalités.

D’ici un à trois ans,tous les grandsconstructeursdevraient accueillir aumoins un modèlehybride dans leurgamme (comme lecrossover 300� Hybrid4Peugeot)

FACE Au DéFI éCOLOgIQuE, L’INDuSTRIEAuTOMOBILE EST LOIN D’êTRE DéMuNIE.Au CONTRAIRE, DANS LEuRS CARTONS, LES CONSTRuCTEuRSNE DISPOSENT PAS D’uNE SEuLE, MAIS DE PLuSIEuRS SOLuTIONS !

Solutions MuLtIPLes

Smart. D’ici 2015, les autresconstructeurs devraient leur emboî-ter le pas. Longtemps discret à cesujet, le premier groupe automobileeuropéen, Volkswagen, vient d’ail-leurs d’annoncer son intention debriguer la première place de la mobi-lité électrique d’ici 2018.Leur autonomie limitée devraittoutefois cantonner la majorité desautomobiles électriques dans lesgrosses métropoles. Inutile donc des’attendre à une véritable déferlante :la part des voitures 100% électriquesne devrait atteindre, selon les prévi-sions de nombreux constructeurs,qu’à peine 5% de la productiontotale d’ici 2020.De quoi laisser la place à d’autressolutions tout aussi intéressantes dèslors qu’il sera question d’effectuer deplus longues distances.

émissions. Encore anecdotiqueaujourd’hui, l’offre sur le marché devoitures essence/électricité ou die-sel/électricité va rapidement se mul-tiplier. D’ici un à trois ans, tous lesgrands constructeurs devraientaccueillir au moins un modèlehybride dans leur gamme (comme lecrossover 3008 Hybrid4 qui arrivechez Peugeot, par exemple).Toujours leader dans le domaine,Toyota annonce que l’intégralité desa gamme se dérivera en versionhybride dès 2020.Dans le même temps, les voi-tures 100% électriques com-menceront à fleurir dansles villes. Mitsubishi et legroupe Français PSA ouvri-ront le bal avant d’êtrerapidement rejoints par lesmodèles de l’allianceRenault-Nissan (Twizy, Zoé,Fluence, Kangoo et Leaf) et

Renault Fluence

Michel Moncin

1�_ Les carnets

autoverte

suzuki altoun gabarit compact et un poids plume

permettent déjà de réaliser desmiracles ! C’est la formule magique

utilisée par Suzuki pour son Alto. Pouranimer ses 900 kilos, un petit 1.000cc de�9 chevaux s’avère largement suffisant.Sa consommation officielle annoncée à4,4l/100km est d’autant plus appréciable

qu’il s’agit d’un moteur à essence,beaucoup mieux adapté aux courts

déplacements urbains.

Volkswagen Polo BlueMotionEn 200�, Volkswagen ouvrait la voie à une nouvelle raced’automobiles avec sa Polo BlueMotion. En partant d’unmodèle existant, le constructeur allemand s’attelait alorsà réduire la consommation via différents artifices(aérodynamique travaillée, pneus étroits, rapports deboîte allongés…). Alors que la concurrence adoptemassivement la méthode, Volkswagen enfonce le clou enprésentant une nouvelle Polo BlueMotion. Laconsommation chute à 3,3l/100km (�7g CO2/km).

smart FortwoMoins spartiate que sa devancière, la seconde génération de

Smart entend pouvoir aussi quitter les centres villes. Encouplant l’efficacité énergétique d’un petit moteur diesel à unevoiture compacte, Smart arrive à un niveau d’émission de CO2particulièrement bas : ��g/km. D’autant plus intéressant que la

puissance du moteur �00cc vient de grimper de 45 à 54 chevaux.

Non, la voiture de l’an 2010 ne vole pas, ne se déplace pas de manière totalementautonome et, surtout, elle continue de polluer ! Pourtant, malgré les apparences,les automobiles d’aujourd’hui s’équipent déjà de technologies futuristes.

Mercedes e350 BluetecDans l’ombre du CO2, les polluants émis par les automobiles continuentd’être traqués ! C’est notamment le cas des oxydes d’azote rejetés parles moteurs diesel. L’ajout d’un catalyseur spécial, comme sur laMercedes E350 BlueTec, permet de les neutraliser afin de les rendreinoffensifs pour l’homme. Pour répondre aux nouvelles normesantipollution, ce système s’avèrera prochainement indispensable sur lesgros véhicules.

Peugeot ion / citroën c-zéro / Mitsubishi i-Mievd’ici la fin de l’année, les trois jumelles électriques Peugeot ion, citroën c-zéro et Mitsubishi i-

Miev deviendront réalités. si leur rayon d’action reste limité (entre 60 et 100 km suivantl’utilisation), ces citadines s’avèrent indiscutablement taillées pour la ville. Le loyer mensuel

réclamé pour ces voitures d’un genre nouveau devrait tourner autour des 500 €.

Le Futurà nos portes

toyota PriusEn attendant le réveil de la concurrence, la voiture hybride de Toyota continue paisiblement sonévolution. Mieux adaptée à une utilisation quotidienne, la troisième génération diminue encore saconsommation (3,9l/100km). La future version «Plug-in» (rechargeable sur le réseau électriqueurbain) bénéficiera elle de batteries plus évoluées et permettra de jouir plus longtemps du mode deconduite 100% électrique.

( 1 ) Prime de 15% pour achat par un particulier d’un véhicule respectueux de l’environnement. Golf BlueMotion 99 g CO2/km. Toutes les informations commerciales sont données de bonne foi, en fonction des données légales

disponibles lors de l’impression de cette annonce. Des modifications de dernière minute peuvent cependant survenir. ( 2 ) Remise pour le véhicule équipé d’un filtre à particules diesel (DPF) et ayant une émission de CO2

< 130 g. Uniquement valable pour les particuliers. Toutes les informations commerciales sont données de bonne foi, en fonction des données légales disponibles lors de l’impression de cette annonce. Des modifications de dernière minute peuvent cependant survenir. ( 3 ) Nous nous engageons à reprendre votre véhicule hors d’usage et à le recycler. Le véhicule repris, lors de l’achat d’une Golf neuve par un particulier doit être complet et immatriculé depuis au moins 6 mois au nom du dernier propriétaire. Valable du 12/04/10 au 12/05/10. ( 4 ) Valable du 12/04/10 au 12/05/10 à l’achat d’une nouvelle Golf. (5) Remise pour l’achat par un particulier d’un véhicule neuf à faible émission de CO

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matriculé par une personne physique résidant en Wallonie. Toutes les informations commerciales sont données de bonne foi, en fonction des données légales disponibles lors de l’impression de cette annonce. Des modifications de dernière minute peuvent cependant survenir. Prix TVAC au 12/04/10. Prix de la Golf présentée: 22.518,11 € (jantes en alu exclusivement en accessoires). Informations environnementales (AR 19/03/2004): www.volkswagen.be

Economiser a toujours été le meilleur placement. Et la Golf BlueMotion le prouve. Avec

une consommation de 3,8 L/100 km, l’économie se voit d’abord à la pompe. Ensuite, avec

99 g CO2/km, vous bénéficiez d’une prime fiscale de 15%( 1 ). Un placement sûr. D’autant plus

sûr que la Golf est, d’après la prestigieuse enseigne Euro NCAP, la voiture la plus sûre du

marché, parmi les voitures ayant récolté cinq étoiles aux crash tests. De quoi regarder d’un

air amusé les loups aux dents longues qui rôdent.

La Golf. Voiture la plus sûre de l’année.

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Das Auto.

TEST 2009

Golf BlueMotion. Jamais l’économie n’a été aussi sûre.

Il y a déjà une Golf BlueMotion1.6 L TDI 105 CV (3 portes)

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vacancesvertes

si le Bibendum est un fin bec, il est aussi grand voyageur devant l’eternel. certes, l’essentiel de ses activités (99%)concerne le bitume, via ses pneumatiques, mais n’oublions pas qu’il a également à son actif un métier d’éditeur de carteset de guides, relayé par son site ViaMichelin stimulé par 30 millions de clics pour l’année 2009. si ça clique pour Michelin,au point d’être aujourd’hui l’un des leaders européen des services d’aide au déplacement des voyageurs en europe, son célè-bre Guide Vert papier reste aux vacances ce que son pneumatique est à la route : indissociable.

Plus clair,plus maniable,plus pratiqueA force de suivre de près l’évolutiondes pratiques touristiques, le GuideVert propose aujourd’hui uneapproche adaptée à tous les besoins.En 2010, la collection en françaiscomptera 129 titres totalisant 44 des-tinations. Mais c’est évidemment laFrance qui se taille la part du lionavec 5 titres sur 26 dans la collec-tion Guides Verts Week-end(Bordeaux, Lyon, Marseille,Montpellier, Nantes mais aussi les

autres grandes villes européennes comme Rome,Londres, Amsterdam), 25 Guides Verts Régions, laplupart d’entre eux bénéficiant déjà d’un nouveauformat plus pratique, réduit en hauteur pour se glis-ser encore plus facilement dans les sacs et 9 GuidesVerts Villes. Conçu à la carte en fonction des avis deses lecteurs, le Guide Vert version 2010 est mieuxillustré et davantage commenté, avec un nouveauclassement par prix et une présentation plus clairepour ses évaluations et sa sélection cotée des meil-leurs sites. Pour offrir un repérage plus efficace, leclassement alphabétique a fait place à un nouveaudécoupage suivant le fil d’une logique géogra-phique plus naturelle. Chaque destination est dés-ormais scindée en micro-régions favorisant le pas-sage d‘un site sélectionné à un autre dans un itiné-raire de découvertes. La simplicité d’utilisation estdonc la ligne de force qui a présidé à la refonte de lacollection Le Guide Vert. Mais aussi la volonté d’il-lustrer davantage chaque guide au détour d’unenouvelle sélection photos faisant appel aux cinqsens. Sans oublier la présence au fil des pages deBibendum, véritable compagnon de voyage quis’immisce dans les suggestions, mais qui est égale-ment présent via les 3 signets à son effigie pour éta-blir ses propres repères. Le Guide Vert joue doncpleinement son rôle de conseiller pour un séjourréussi, en tenant compte du budget de chacun pourtirer le meilleur parti de son voyage. Quel que soitla destination, ce voyage est soigneusement balisépar une cotation étoilée, de une à trois, selon lemérite du détour. Ce sites touristiques étoilés sont

Vacances dans L’hexaGone

accessibles en un coup d’œil et, le plus souvent, pré-sentés sous forme d’itinéraire sur la carte générale dela destination. Le Guide Vert, c’est aussi une vision dumonde avec 325 titres en dix langues. Plus que desimples traductions, ces guides font l’objet d’une véri-table adaptation qui prend en compte les usages etcoutumes des populations. Le Guide Vert s’appuie eneffet sur la dimension internationale du GroupeMichelin et dispose d’équipes éditoriales locales dansplusieurs pays comme l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne et la Chine…

Un BIBenduM

Les carnets_ 19

Le temps des vacances est une périodeécologiquement délicate, d’autant quedans le contexte actuel, l’avion apparaîtcomme une option discutable. Conscientque le choix de destinations proches estdavantage conforme à une empreinteécologique mesurée, Michelin vient delancer un guide d’écotourisme à traversla douce France. « Vacances au Vert »est non seulement riche de 250 adressesinsolites sélectionnées pour leur implan-tation directe avec la nature, mais s’ins-crit aussi dans une réflexion plus appro-fondie à propos de l’émergence d’un tou-risme axé sur le développement durabledont le Bibendum se veut l’ambassadeurdynamique.

Philippe Fievet

Les nouveaux horizonsde ViaMichelin VoyageOn l’a dit : le marché européen du tou-risme a subi ces dernières années de pro-fondes mutations et la place d’Internetest devenue prépondérante dans la pré-paration d’un voyage. C’est en mai 2001que ViaMichelin, filiale à 100% duGroupe Michelin, a lancé son site quis’est étoffé les années suivantes pourentrer dans les systèmes de navigationembarqués, l’iPhone et les téléphonesNokia. Avec ses 400 millions de visitespar an, ses traductions simultanées en 8langues, ViaMichelin est aujourd’hui lenuméro 2 des sites de cartographie enEurope et d’ici fin 2010, la nouvelle sec-tion Voyage qui vient s’ajouter au siteViaMichelin couvrira pas moins de 90pays, soit 36.000 sites touristiques,57.000 restaurants, 30.000 photos et100.000 hôtels. Dans cette quête de l’in-formation en temps réel, cette année esten effet à marquer d’une pierre blancheavec le lancement de ViaMichelinVoyage. L’idée de base est de créer unecomplémentarité entre les contenus duGuide Vert et de voyage.viamichelin.fr :avec, d’une part, une exploitation maxi-male de photos, des contenus audio etvidéo assortis aux avis et expériencespersonnelles des internautes ; et, d’autrepart, un Guide Vert parfaitement au dia-pason. Du coup, le carnet de voyageimprimable devient le parfait complé-ment du Guide Vert permettant de défi-nir des itinéraires secondaires au départdes villes retenues dans le circuit définisur Internet. De ce côté-là, on apprécieraaussi l’efficacité du moteur de recherchemulticritères permettant à chacun defaire sa propre sélection. Un bouquet deservices permet également à l’internautede réserver un train, un véhicule, unhôtel, une assurance voyage ou même deconsulter la météo de sa destination. Levoyage à la carte n’a décidément plusrien de virtuel…

L’art de voyager au vert

Voyager en vert avec Michelin

tout de vert vêtu

‘Vacancesau Vert’544 pages,250 adressessélectionnées,prix de vente :17,95 €.En vente enlibrairie et grandedistribution.

Préparez au mieux vos vacances nature avec le nouveau Guide Vert

écotourisme, il vous suffit de lire attentivement cet articles pour répondre

au mieux aux trois questions suivantes afin de remporter l’un des

20 exemplaires de ‘Vacances au Vert France 2010’.

1. dans Vacances au Vert, trois nouveaux pictogrammes font leur

apparition. Lesquels ?

2. combien de kilomètres ont parcouru leur auteur à travers la France

pour réaliser cet ouvrage ?

3. Parmi les 47 hébergements primés à la fois pour leur beauté, leur

quiétude et le respect de l’environnement, dans quelle région de France se trouve la maison flottante d’aqualogis ?

Ces trois réponses sont à renvoyer sur simple cate postale, avant le 21 mai à ‘Les Carnets de Paris Match / Michelin’,

79, rue des Francs 1040 Bruxelles. N’oublize pas de mentionner vos coordonnées (Nom, Prénom, Adresse)

L’un des derniers guides de la collectiondes guides plein air Michelin (avec lesguides camping et moto), intitulé ‘Vacancesau Vert’, marque un tournant dans lebesoin de se ressourcer et de prendre desvacances. Soucieux de l’empreinte écolo-gique que laissent derrière nous nosvacances, Michelin a ouvert toutes grandesles portes d’une France différente, verte,inédite, audacieuse ; une France plus tout àfait la même qui prendrait en compte lesvertus d’activités en plein air, avec unefoule de filons pour dormir près de lanature, manger bio, se ressourcer, faire dutourisme local et responsable.Cette France-là a demandé à ses auteurs3 mois de tournées et 30.000 kilomètresparcourus. Parmi les 544 pages, ceux-cidénicheront sans peine 250 adresses choi-sies à la fois pour la qualité, le confort ainsique le respect des sites et des paysages.Parmi celles-ci, on pourra choisir, parexemple, entre des lits de camp sous untipi ou des King-Size au sein de gîtesconstruits en matériaux naturels. Dans ces

cas-là, bien sûr, les évaluations ne sont pas alorsidentiques, d’où l’apparition de trois nouveauxpictogrammes : le Tipi pour le confort,le Papillon pour le respect de l’environnementet la Fleur pour le rapport beauté/quiétude.Dans cette optique, le top du classementconcerne 47 hébergements qui bénéficient de lacote maximale. Parmi ceux-ci, le Bruit de l’Eauen baie de Somme, Aqualogis sur maison flot-tante en Bourgogne, Les Roulottes d’Escapa àEstipouly, les tipis des Collines creuses dans laLoire… et bien d’autres encore pour un dépay-sement aussi écologique que complet.

bien-êtrefrance

Chaque année, près d’un million de personnes partent en séjour« remise en forme » en France. Pour recharger vos batteries et être enforme avant l’été, gâtez-vous au naturel et faites vous chouchouter dansl’un des centres de remise en forme de l’hexagone. Centres de thalasso,thermes, spas, vous n’aurez que l’embarras du choix : bonne détente !

BretaGneDestination

Ce mois-ci, focus sur la Bretagneet 2 centres de thalasso d’excep-tion : Carnac Thalasso & SpaResort et Thalassa Quiberon

UTILE !Pour trouver des suggestions de séjours,

bons plans et infos pratiques pourpréparer votre voyage remise en forme enFrance, n’hésitez pas à consulter le site :

www.franceguide.com/spa

CComment choisir?Comment s’y retrouver dans uneoffre aussi diversifiée ? Les centresde bien-être répondent à cettequestion en proposant des idées deséjour thématiques. Des conseillersou médecins spécialistes vousproposeront un programme adaptéà vos besoins spécifiques.

Votre séjour en FranceVous séjournerez dans des hôtels decaractère, du deux au cinq étoiles,directement reliés au centre deremise en forme ou à proximité.La cuisine jouera également un rôledéterminant dans la cure de santé.Les restaurants gastronomiquesproposent une carte gourmande ousaveur-minceur, caractéristiques dela gastronomie régionale française.Histoire de combiner le plaisir despapilles et une silhouette de rêve.

Prochainrendez-vous :dans l’éditiondu 6 mai,focus surla régionrhône-alpes !

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Méditation à Carnac

une petite pause, rien que pour moi, avec vue sur l’océan au Sofitel Thalassa Quiberon

un moment de relaxation au naturel

Carnac Thalasso & Spa Resort

La thalasso à l’état nature

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A proximité du plus grand sitemégalithique d’Europe, niché entreOcéan et Salines, Carnac Thalasso &spa resort vous ouvre ses portes pourvous faire profiter des bienfaits dumilieu marin vivifiant. Nous vousproposons des séjours Thalasso aucœur d’un environnement naturelpréservé ainsi qu’une ligne bio pourretrouver l’“essence” de la nature etrevenir vers certaines valeurs essen-tielles, fondamentales.Pour preuve, en s’appuyant sur notreexpérience et en nous associant à unlaboratoire breton audité par Ecocert etadhérant de Cosmébio, nous lançons

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Moment de plénitude et vue somptueuse à Thalassa Quiberon

Vue sur le plan d’eau des Salines duNOVOTEL***

info.be@franceguide.comhttp://be.franceguide.com/spa

22_ Les carnets

santénaturelle

En effet, jour après jour, notre organisme génère naturel-lement foule de déchets acides. Malheureusement, il sefait que notre mode de vie, notre mode alimentaire et lapollution ambiante créent un surplus de toxines tel, quenotre organisme est souvent dépassé. Résultat : il puisedans ses ressources en sels minéraux, et cette déminérali-sation sournoise dégrade notre état de santé.

Notre corps nous parleLorsque nos fonctions vitales se dégradent, les effets s’enfont progressivement sentir sur notre état général. Unefonction hépatique dégradée provoquera une assimila-tion ralentie : les graisses sont mal brûlées, les nutri-ments ne sont plus assimilés... Ceci se traduit générale-ment par une surcharge pondérale, une digestion lente,des ballonnements, une somnolence après les repas, unteint brouillé …Si, en revanche, le système sympathique est perturbé,l’organisme fonctionne trop vite et les organes se conges-tionnent. Les symptômes en sont, entre autres, l’hypernervosité, le stress, la fébrilité, des démangeaisons, destroubles cutanés à répétition, de l’insomnie.

Par contre, lorsque le système para-sympathique fonctionne plus que lesympathique, tout ralentit. Cela semanifeste par de la déprime, unegrande fatigue, un ralentissementdes fonctions d’élimination, de latristesse... L’organisme fixe mal lesnutriments, il manque de vitamines,de minéraux, d’oligo-éléments. Luien apporter lui donne un coup defouet... suivi d’une déprime, dès l’ar-rêt de la cure !

Et, enfin, si notre sang véhicule tropde déchets sa circulation généralesera ralentie. Conséquences : frilo-sité ou, au contraire, bouffées dechaleur, varices, hémorroïdes, cou-perose, œdème, troubles cardiaques,fatigue par mauvaise oxygénationdes tissus, métabolisme cellulaireralenti, migraines, jambes lourdes,difficultés à s’endormir...

Les solutionsDrainer, drainer, drainer ! Que votreorganisme soit légèrement ou pro-fondément encombré, sa revitalisa-tion passe par le drainage. Il existefoule de produits drainants dans lesmagasins d’alimentation naturelle ;que ce soit des boissons, des com-primés, des ampoules ou desplantes. De plus, ils sont souventciblés en fonction de l’organe à drai-ner ou, encore, proposent une for-mule drainante globale. Dans tousles cas, demandez l’avis de votremédecin avant de commencer unecure drainante.

Une fois votre corps purifié vousvoilà régénéré durablement, prêt àprofiter pleinement du printemps !

Références :‘Les 5 clés de la revitalisationde l’organisme’ par Désiré Mérien auCourrier du Livre et‘Cures anti-stress et Santé globale’de Daniel Kieffer chez Sully.

reVItaLIser l’organismeIoanna del sol

notre organisme étant très sensible au rythmedes saisons, il est de tradition, en naturopathie,d’effectuer un nettoyage en profondeur à chaquechangement de saison afin de revitaliserl’organisme en éliminant les toxines.

A LA SORTIE DE L’HIVER IL ESTD’AuTANT PLuS IMPORTANTDE LE DéSENCOMBRER !

©Dmitry

Sunag

atov

-Fotolia.

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L’histoire des choses... est une des traductions possibles de «The story of stuff»,l’excellentissime petit film d’Annie Leonard à visionnergratuitement sur Internet. Ce document, de 20’, explique avecbrio le cycle de vie de tous ces objets que l’on consomme auquotidien, sans vraiment savoir d’où ils viennent et où ils vont.De façon ludique et en interaction avec des animations simpleset parlantes, Annie Leonard décrit comment fonctionnel’économie globale matérialiste et ses conséquences surl’environnement et la santé.Le film est désormais proposé sous-titré en 10 langues :www.storyofstuff.com/international/

24_ Les carnets

vacancesvertes

FAIRE DéCOuVRIR ET AIMER LA MER,éLéMENT DE VIE ET SOuRCE DE RICHESSEAujOuRD’HuI ET DEMAIN, EST LA MISSIONQuE S’EST FIxéE NAuSICAA.

Au sein d’une exposition de 5 000 m²totalement mise en scène, le visiteurentame sa promenade par un tour dumonde des océans. Renouvelé depuis lemois d’avril 2008, le début de la visitepropose à chacun d’effectuer des‘Voyages en Mers du Nord’, des ‘Escales

NAuSICAA, Centre National de la Mer, est bien plus qu’un simple aquarium. NAuSICAA est un Centre de découverte de l’en-vironnement marin unique en son genre, à la fois ludique, pédagogique et scientifique, essentiellement axé sur les relationsentre l’Homme et la Mer. Aquariums géants, explorations sous-marines, technologies de pointe dans la magie d’une mise enscène grandiose : tout est là pour rêver. Explications précises, médiathèque spécialisée, films, expositions temporaires, confé-rences, programmes pédagogiques, animations en exposition : tout est également là pour comprendre et apprendre. En effet,la mission du Centre est avant tout de sensibiliser le public à une meilleure gestion des océans et de leurs ressources… NAu-SICAA a reçu, en 199�, le label de “Centre d’Excellence” par la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’uNESCOpour ses actions de sensibilisation.

en Méditerranée’ ou encore dedéambuler dans une forêt de kelp.Grâce à la découverte de ces écosys-tèmes et des hommes qui en vivent,chacun comprend commentl’Homme est impliqué dans le fonc-tionnement des océans. Puis, vien-nent le lagon, le récif corallien et lebassin de pleine mer : au choc émo-tionnel avec les requins, succède lechoc visuel avec le lagon et ses pois-sons multicolores… Le dépaysementest total ! Un peu plus loin, dans uneréserve californienne reconstituée,cinq lions de mer filent tels des tor-pilles dans leur bassin d’1 million delitres d’eau. Là, au travers des anima-tions de nos lions de mer, le visiteursaisit tout l’intérêt de créer desréserves pour protéger certainesespèces menacées par l’Homme. Lorsde l’arrivée des Lions de Mer en1998, NAUSICAA était le seul centreen Europe à présenter au public desanimations pédagogiques avec les

La Planète nausIcaa

otaries, abordant avant tout le bien-être de l’animal, son épanouissementphysique et mental. Aujourd’huiencore, le Centre National de la Merreste une référence à l’échelle euro-péenne en matière d’entraînementsdes Lions de Mer. Depuis le moisd’avril 2006, ‘Cap au Sud !’ emmèneles visiteurs sur un navire pour unvoyage du Nord au Sud del’Atlantique en compagnie de Jean-Michel Cousteau et de trois enfants.Ce voyage est l’occasion d’effectuerdes escales sur les côtes ouest-afri-caines pour découvrir les problèmesenvironnementaux de ces zones etles initiatives engagées pour lesrésoudre. Au terme du voyage, levisiteur débarque sur une plaged’Afrique du Sud où déambule unecolonie de 20 manchots du Cap,rencontre suivie d’une séance decinéma en 4D où les images en reliefet les effets spéciaux émerveillerontpetits et grands.

Nausicaa,

année de labiodiversitéEn 2010, les visiteurs de NAUSICAApourront découvrir les mille et unvisages de la biodiversité tout ens’émerveillant. Un jeu de piste, à faireen famille, emmènera petits et grandsde Madagascar à l’Afrique du Sud enpassant par les côtes californiennes. Atravers des exemples concrets, lesêtres vivants nous racontent la biodi-versité, avec leurs formes, leurs cou-leurs, leurs habitats, leurs stratégiespour se nourrir ou se défendre...

et toujours…L’exposition-reportage‘rencontres à Madagascar’jusque fin 2010Déjà visitée par plus de 1 million de visiteurs,l’Exposition-Reportage ‘Rencontres àMadagascar’ est encore ouverte jusque fin 2010;quelques mois pour découvrir ou redécouvrir lessecrets de l’île de Madagascar et du canal deMozambique. L’idée est de mettre en relief cettepartie unique du globe à la biodiversitéexceptionnelle. En effet, environ 90 % desplantes et �0 % des animaux de Madagascarn’existent nulle part ailleurs dans le monde.Explorer la mangrove, partir sur la piste ducoelacanthe, observer les pêcheurs decrevettes… sont autant d’étapes qui attendentles visiteurs au sein de cette exposition à lamuséographie particulièrement soignée !

renseignements pratiques : nausIcaa est ouvert tous les jours y compris les jours fériés (excepté le 25 décembre et le 1er janvier matin).du 1er septembre au 30 juin : de 9 h 30 à 18 h 30, et du 1er juillet au 31 août : de 9 h 30 à 19 h 30. Fermeture annuelle de 3 semaines en janvier. tarifs :

17,40 € par adulte ; 11,20 € par enfant (de 3 à 12 ans). Préparer votre visite et acheter vos billets en ligne (avec une réduction de 2.50€ par billet acheté)sur www.nausicaa.fr

Le jeudi 18 mars 2010, nausIcaa, centrenational de la Mer à Boulogne-sur-Mer a lancéofficiellement, en France, la campagneeuropéenne ‘Mr Goodfish’. Mené en associationavec l’acquario di Genova en Italie etl’aquarium de Finisterrae en espagne, sousl’égide du réseau océan Mondial, ce projetvise à rendre le public acteur pour lapréservation de la ressource marine : de seschoix dépendent la gestion des produits de lamer. La campagne développée dans chaque sitetouristique, s’appuie également sur lesrestaurateurs et les poissonniers qui jouent unrôle primordial au moment de l’acte d’achat.“Bien Choisir son Poisson, c’est bon pour laMer, c’est bon pour vous“. Le comité nationaldes Pêches et des elevages Marins estpartenaire de l’opération pour la France.La direction des Pêches Maritimes et del’aquaculture du Ministère de l’alimentation,de l’agriculture et de la Pêche accompagnenausIcaa dans cette initiative.

campagneMr Goodfish

Véritable fête de lamer, la journéeMondiale de l’Océana pour but de sensibi-liser le public à l’en-vironnement marin.Le Réseau OcéanMondial, dont NAu-SICAA est membrefondateur, coordonnecette journée et a misen place tout un pro-gramme d’anima-tions, d’ateliers et derencontres pour lacélébrer. En 2010, lajournée Mondiale del’Océan a pour thèmela biodiversité etabordera plus parti-culièrement les ser-vices rendus parl’Océan à l’Homme.

Nouveauté, une galerie d'aquariums-écrins proposera un voyage parmi lesespèces emblématiques et surpre-nantes des grandes familles d'animauxocéaniques... toutes ont leur impor-tance pour la Planète. Parce que l’onprotège mieux ce que l’on aime. Enfin,le Centre proposera de concrétisercette découverte par un geste ou uneaction. Parce que pour l’avenir de laPlanète Bleue chacun de nos gestescompte.

La Mer est sur terre

� juin 2010 :journée Mondiale de l’Océanjournées de la Mer

La Mer est sur terre

aromathérapie

Les huiles essentielles, une solutionpour dérouiller ses articulations

MaL de dos,MaL du sIècLe ?

Agissons efficacement contre ladouleur avec les huiles essentiellesAyant écarté les lésions mécaniques(hernie, pincement discal…), leshuiles essentielles vous apporterontun véritable soulagement, notam-ment en cas de contractures.D’abord, utilisées en bain antidou-leur : 10 gouttes d’huile essentiellede Genévrier mélangées à une cuil-lère à soupe de base neutre pourbain (‘Puressentiel’, en pharmacie).Plongez-vous dans ce bain 20minutes minimum, en ajoutant del’eau chaude lorsque la températurebaisse. Vous pouvez aussi faire desbains de mains, si les douleurs sesituent aux doigts (6 gouttes dansune cuillère à café de base pourbain). Détente, dérouillage et retourà la flexibilité assurés !

Appliquées enmassage local,elles détendentinstantanémentmuscles etarticulations.Appliquez sur la zonedouloureuse unmélange de 2 gouttesd’huile essentielle deGaulthérie + 2 gouttes

de Romarin à camphre diluées dans10 gouttes d’huile végétale (d’arnicasi possible). L'huile essentielle deGaulthérie, autrement appelée‘essence de Wintergreen’, est un anti-inflammatoire remarquable, elle a

également une action vasodilatatrice,révulsive et rubéfiante qui fait desmiracles sur les articulations endolo-ries. Le Romarin à camphre a uneaction antalgique et c’est un bondécongestionnant veineux, dont l’ef-fet se combine à merveille avec laGaulthérie.À faire trois fois par jour pendantune semaine.

Lumbago, torticolis, sciatique… sont autant d’expressions du mal de dos.De la crise aiguë à la douleur chronique, 70% de la population belge est tou-chée par des problèmes articulaires, musculaires ou osseux. une tendanceen forte croissance depuis une vingtaine d’années et un sujet dont on ne cessede parler. On ne compte pas moins de 100 000 publications scientifiques en30 ans!Aujourd’hui, ceux qui souffrent ne sont plus les travailleurs de force d’antan.Stress, sédentarité, excès de poids, positions statiques sur ordinateur…sont pour tout ou partie responsables de différents traumatismes.

Baies degaulthérie/Wintergreen

©ThierryDelétraz

Pour en savoir plus sur l’aromathérapie ou découvrir l’ensemble de la gammePuressentiel (en pharmacie) : www.puressentiel.com, ou appelez le 02/412.00.48

La gamme de soins de bien-être et de santé Puressentiel,à base d’huiles essentielles, est disponible uniquementen pharmacie. Prêts à l’emploi et faciles d’utilisation,ils sont 100 % naturels, 100 % purs, et offrent une efficacité100 % maximale.

Naturellement antalgiques, les huiles essentielles d’Euca-lyptus, Lavande, Romarin ou Menthe poivrée dénouent lestensions dorsales consécutives à un stress, un faux mouve-ment ou un effort physique prolongé. Vous trouverez, enpharmacie, le ‘Roller Puressentiel Articulations aux 14 huilesessentielles’ prêt à l’emploi et pratique d’utilisation.grâce à un dosage optimal du meilleur des huiles essen-tielles, il s’utilise spécifiquement sur les zones douloureuses.Par ailleurs, sa large bille massante reproduit la technique dumassage par pressions glissées ou du massage ‘ponctuel’effectués par les kinésithérapeutes. un geste S.O.S. douleur,à renouveler à tout moment de la journée.

Isabelle Pacchionicréatrice de la gammePuressentiel.Auteur de‘Aromathérapie, 150vrai/faux sur les huilesessentielles’ (éditions duRocher), ‘50 auto-massages auxhuiles essentielles’(éditions Leduc.S).

©Thom

asVo

llaire

Le conseil de la spécialiste, Isabelle Pacchioni

Judith Van Glock

Les carnets_ 27

La médecine chInoIseProfondeurIl est impossible de définir correctement ces concepts enquelques mots tellement ils sont complexes et profonds.Ils sont non à la base de la philosophie et de la cultured’une des plus ancienne et plus importantes civilisations !En effet, Ying Yang, Wu Xing et Qi sont une manièred’expliquer le fonctionnement de l’univers, de la natureet de l’homme.L’on pourrait dire que le Yin et le Yang sont les deux pola-rités complémentaires de la dualité, dont l’interactionamène la naissance, puis le développement, puis l’apo-gée, puis le déclin et enfin la renaissance de toutes chosesvivantes et dynamiques dans l’univers. C’est l’éternel va-et-vient des transformations qui animent la vie.Le terme ‘cinq éléments’ est une très mauvaise traductionde ‘Wu Xing’, qu’il est préférable de traduire par cinqmouvements, ce qui rend mieux l’idée originale. Car c’estbien de mouvements qu’il s’agit : cinq types de dyna-mismes, de natures, de qualités qui servent à étudier lescaractéristiques spécifiques de toute manifestation ainsique leurs interactions. Chacun est en relation avec desorganes, des sens, des tissus, des émotions, etc… C’estun «système» pour «classer» les choses et comprendreleur interrelation.Le mot Qi peut très approximativement être traduit parénergie, souffle, vital. C’est la force qui naît de l’interac-tion du Yin et du Yang. Partout où il y a vie, partout où ily a transformation, il y a Qi. Le Qi est le souffle de viequi anime toute manifestation.

GlobalitéLe protocole de la médecine chinoisecomprend les différentes causes desmaladies et les mécanismes patholo-giques qui en découlent. Cettemédecine ne se limite donc pas à unsystème de diagnostics, mais com-prend également une thérapeutiqueextrêmement développéeet performante qui fait la célébrité decet art médical à travers le monde.Celle-ci s’appuie sur 4 piliers fonda-mentaux : la phytothérapie, l’acu-

cette médecine très ancienne, dont l’élaboration remonte à environ3.000 ans avant J.c est, en quelque sorte, la quintessence de lasagesse du peuple chinois, pour qui la santé de l’homme est à traiterdans sa globalité.

santénaturelle

Ioanna del sol

©rgbs

pace

-Fotolia.com

puncture (et la moxibustion), lemassage et la diététique. Toute lafinesse de cet art sera d’autant mieuxservi par un thérapeute qui sauradéceler un dysfonctionnement, justepar la prise du pouls radial et, ainsi,détecter certains dysfonctionnementsbien avant qu’ils soient décelablespar les moyens mécaniques !

Médecine Occidentale-Médecine ChinoiseUn débat bien difficile car inégal ! Eneffet, la médecine occidentale est unemédecine de réparation, de l’ur-gence, de l’aigu, le symptomatique.La médecine chinoise, quant à elle,est née de la vision taoïste quirecherche l’harmonie, l’équilibre, lejuste milieu, et qui vise à renforcerce qui va bien plutôt que d’éliminerce qui va mal. Il s’agit, dès lors, nontant de rejeter l’une ou l’autre que dechoisir celle qui nous convient lemieux.

Références : ‘La médecine Chinoise’par le Dr Lihua Wang au

Courier du Livre ; www.sionneau.com

Les oMéGa 3Les sources d’oméga 3animales …La toute première source qui vient à l’espriten parlant d’oméga 3 est bien sûr «marine»puisque les produits de la mer en sont lesplus riches. Que ce soient les poissons(gras, des mers froides) crus ou cuits, lesfruits de mer, sardines grillées, filets d’an-chois ou autres harengs marinés… touscontribuent à nos besoins en oméga 3 sinous en mangeons tous les 2 jours. Il s’agirabien entendu de préparer les produits de lamer le plus «nature» possible et d’éviter lespréparations toutes faites qui baignent dansla mayonnaise.

… et végétales.Le règne végétal est tout aussi riche ensources d’oméga 3 ! La prise journalière de2 cuillérées à soupe d’huile de colza cou-vrira nos besoins en oméga 3. D’autressources encore sont l’huile de lin et lesgraines de lin. Les graines de lin mouluessaupoudrées sur nos salades, nos crudités et

LES OMégA 3 SONT DES ACIDES gRAS FAISANT PARTIE DESPOLy-INSATuRéS.

nos légumes ou mélangées à notre yaourt n’ont pas legoût de l’huile de lin, parfois difficile à aborder… Lesnoix sont également une bonne source d’oméga 3 (plutôtque l’huile de noix, qui, elle est oméga 6).Toutes les plantes vertes contiennent 200 mg d’oméga 3pour 100 g, et la mâche (salade de blé) en contient 300 g.Elle apporte à elle seule 16% des apports nutritionnelsconseillés ! Elle favoriserait, en outre, l’équilibre entreoméga 3 et oméga 6 (tout comme un mélange à partségales d’huile d’olive et de colza).En résumé, cuisiner à l’huile de colza, manger deslégumes verts, du poisson (2x par semaine), de la saladeet tout spécialement de la mâche, grignoter des noix oudes amandes apportera à notre organisme les deuxgrammes journaliers dont il a besoin pour mieux fonc-tionner. Simple, lorsque nous sommes chez nous, maisen voyage ou à la cantine ? Dans ce cas, la supplémenta-tion «toute faite» se trouve en pharmacie ou dans lesmagasins naturels !

Références : ‘Oméga 3’ du Dr Rueff chez Jouvence, ‘Oméga 3,Oméga 6’ du Dr B. Montain chez Guy Trédaniel etwww.guérir.fr

Ioanna del sol

Ce sont eux qui diminuent les phénomènes inflamma-toires et dégénératifs et qui maintiennent l’élasticité dela peau et des artères.

Les oméga 3 nous protègent desmaladies cardiovasculaires, de l’obésité,

de dysfonctionnements musculaires,hormonaux, immunitaires, cérébraux et,

semblerait-il, de certains cancers...

2�_ Les carnets

alimentationnaturelle

Le réGIMe crétoIspour une espérance de vie plus longue

Les principesCertes, les Crétois d’aujourd’hui nemangent plus tout à fait commeleurs ancêtres de l’Antiquité, mais lesperversions alimentaires modernesont tout de même beaucoup moinstouché ce peuple d’insulaires que lereste de l’Occident. Mis à part lepain blanc et l’alcool, l’alimentationcrétoise reste traditionnelle dans sesgrandes lignes et se démarque radi-calement des Américains ou desEuropéens du nord. Les Crétois sesingularisent par rapport aux habi-tants des autres pays méditerra-néens, non seulement en mangeantbeaucoup plus de fruits, de légumessecs et d’huile d’olive, mais surtouten consommant nettement moins deviande et d’alcool. Le mode alimen-taire des crétois est équilibré, sain etparticulièrement riche en fruits. Ilsmangent beaucoup de légumes frais(crus ou très peu cuits) abondam-ment aromatisés aux fines herbes.

Les légumes secs et les céréales com-plètent ce tableau dont l’huile d’oliveconstitue la principale source delipides. Poissons, viandes blanches etœufs ne sont consommés quequelques fois par semaine, ainsi queles fromages et yaourts qui sontexclusivement de chèvre ou de bre-bis.

Les effetsBien que le secret du régime alimen-taire Crétois réside dans des repasriches en vitamines, en minéraux eten fibres, et dans l’utilisation decorps gras riches en acide gras monoinsaturés, au-delà des connaissancesdiététiques modernes et de leurseffets sur notre santé, ce qu’apporteaussi le régime crétois, c’est le plaisird’une nourriture alléchante. Loin desascèses alimentaires draconiennes, lerepas traditionnel crétois est des plusagréables… et des moins coûteux !

en crète, la population conserve année après année une espérance de vie qui est de loin supé-rieure à la moyenne. Le régime alimentaire des crétois semble avoir un effet protecteur sur la santé,et plus précisément sur l’appareil cardio-vasculaire. survol de ses bienfaits…

Ioanna del sol

Le ’FrenchParadox’différentes étudesstatistiques réaliséesdepuis la fin des années ’80,ont souligné la relationentre une consommationrégulière et modérée de bonvin rouge, et la diminutiondes risques cardio-vasculaires.ce phénomène a été baptisé‘French Paradox’,essentiellement parce quedans le sud-ouest de laFrance, de façon assezsurprenante et malgré unealimentation réputée richeen graisse, le nombred’accidents cardiaques estl’un des plus faibles de tousles pays industrialisés.Il manquait une explicationscientifique à cephénomène. c’est désormaischose faite ! différentstravaux effectués par uneéquipe de l’universitéd’angers ont permis de lierla présence de polyphénolsà un effet vascodilatateurqui s’exercerait enfavorisant la production demonoxyde d’azote (no).autrement dit, lespolyphénols contenus dansle vin rouge augmenteraientle calibre des artères !rappelons cependant quemême scientifiquementprouvées, ces conclusionssont à prendre… avecmodération.

une pilule dure à avaler...Pour la première fois, le risque est

officiellement reconnu : le Centre

International de Recherche sur le Cancer

[CIRC], dépendant de l’OMS, vient de

classer la pilule contraceptive parmi les

produits cancérigènes du ‘groupe 1’, c’est-

à-dire ceux dont ‘l’action est certaine’ !

Dans le monde, plus de 100 millions de

femmes utilisent la pilule, soit près de 10%

des femmes en âge de procréer. Des études

montrent que l’utilisation de cette forme de

contraception accroît la prolifération des cellules

épithéliales du sein. La probabilité d’un cancer du

col de l’utérus augmente avec la durée d’utilisation...

©HerfriedSc

hwarz-Fotolia.com

©Liv

Friis-larsen-Fotolia.com

30_ Les carnets

avantgarde

Où trouverles oligoéléments ?On trouve des oligoéléments dans tous les fruits etlégumes cultivés sur un sol riche, puisque l’on sait queles végétaux puisent dans la terre les minéraux indispen-sables à leur croissance. Ainsi, un légume qui pousse surun sol pauvre sera pauvre en oligoéléments.Heureusement, et contrairement aux vitamines, les oligo-éléments ne se détériorent ni lors de la conservation, nilors de la cuisson (quel que soit le mode de cuisson).Autre avantage, si l’on cuit les légumes à la vapeur ou àl’eau, une grande partie des minéraux se retrouvera dansl’eau de cuisson. Il est donc intéressant de garder celle-cipour en faire des potages ou des sauces…

En cas de déficitLes oligoéléments sont utilisés avec beaucoup de succèsdans de nombreux cas et sont d’ailleurs de plus en plussouvent prescrit par les médecins. Que ce soit pour lesmaladies infectieuses ou le déficit immunitaire ; les mala-dies chroniques ou ostéo-articulaires, ou encore, en pré-vention des conséquences de certaines maladies ou decertains troubles dits ‘du comportement’ (états dépressifs,troubles du sommeil, fatigue physique ou psychique), lesoligoéléments ont prouvé leur efficacité. Ils peuventdonc constituer un traitement d’appoint ou un traitementprincipal. Qui ne s’est jamais vu prescrire le fameux trio‘cuivre-or-argent’ ?

Quelle formeprivilégier ?Il est important que l’oligoélémentsoit bien absorbé et utilisé rapide-ment par l’organisme. C’est la formeminérale qui répond le mieux à cescritères. Prise en suspension, elleaugmente l’absorption et la fixationde l’oligoélément. La forme orga-nique est en général une associationd’acides aminés + oligoélément. Elleest stockée par l’organisme et estplus souvent utilisée comme com-plément alimentaire.

Dans tous les cas, il est important derappeler que si l’usage des oligoélé-ments ne présente que peu de toxi-cité, il ne dispense en aucun casd’une prise en charge médicale !

Références :‘ABC des Oligoéléments’de N. Bles chez Grancher et‘Guide des Vitamines et desOligoéléments’de D. Festy & A. Dufour chez Hachette.

Les oLIGoéLéMents

La protection de nos cellulesBrigitte Bams

LES OLIgOéLéMENTS FAVORISENT L’éQuILIBRE DE NOS CELLuLES EN ENCOuRAgEANT LA PRO-DuCTION DE NOMBREuSES SuBSTANCES ESSENTIELLES ; ILS PROTègENT NOS CELLuLESCONTRE LE VIEILLISSEMENT ET ILS PRéVIENNENT CERTAINS PROCESSuS DE CARCINOgENèSE.ILS PARTICIPENT, EN OuTRE, à NOS FONCTIONS VITALES : IMMuNITAIRE, éNERgéTIQuE, NER-VEuSE, PSyCHIQuE ET REPRODuCTIVE.

ces minéraux ne sont présents qu’en petite quantité dans notre organisme (oligos du grec‘petit, peu nombreux’) et l’on distingue trois types d’oligoéléments : les oligoélémentsdits essentiels ; les oligoéléments majeurs, présents en plus grande quantité (le magné-sium, le potassium, le phosphore,…) ; et les métaux (l’or, l’argent, le bismuth,...). Les miné-raux qui font partie des essentiels et qui sont le plus souvent utilisés en oligothérapiesont le fer, le cuivre, le zinc, le sélénium, le chrome, le manganèse et le silicium.

‘Light’, ‘de nature riche en calcium’,

‘source naturelle d’oméga 3’ ne sont que

quelques-unes des allégations-santé que

le consommateur doit «digérer» de plus en

plus ces derniers temps. Pour informer de

manière indépendante le consommateur,

qui ne sait souvent à quel saint se vouer, le

crIoc propose d’accéder d’un simple

‘click’ à toute l’information relative aux

allégations, étiquetages nutritionnels,

ingrédients, avis des experts

nutritionnistes et consuméristes,

grâce au site www.lebienmanger.be.

www.lebienmanger.be

on y trouve un aperçu des allégations-

santé les plus courantes avec lesquelles

les consommateurs sont confrontés

aujourd’hui ; la Législation : les

allégations-santé sont-elles permises et

si oui, à quelles conditions ? existe-t-il

une régulation européenne ? Les Produits

: une liste de centaines de produits dont

les allégations-santé ont été divulguées,

analysées et discutées.

et un Lexique : une énumération de mots

du secteur nutritionnel avec la

description de leur fonction exacte dans

le corps humain !

Infos sur www.lebienmanger.be

©Den

isPep

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Plus de respectdes sols

Plus de 675 produits bio

Plus de miam-miamet moins depschiit-pschiit

Plus degout

Moins deparolesen l ’air

Depuis 25 ans chez Delhaize, le bio c’est plus qu’un logo.

Bien avant que le vert ne soit à la mode, Delhaize s’engageait et donnait à tous le droit de vivre bio. C’était en 1985. Une révolution dans nos assiettes et dans nos champs. 25 ans plus tard, des fruits aux légumes en passant par la viande, la volaille, l’épicerie et même les t-shirts et les disques démaquillants, la gamme bio Delhaize compte plus de 675 produits aux meilleurs prix. Avec Delhaize, c’est tous les jours qu’on peut vivre bio.

32_ Les carnets

alimentationnaturelle

Alimentation VIVanteConcentréde bienfaitsLors de la germination, le métabolismede la graine se réveille au contact del’eau, de la chaleur, de l’air et la plantecommence sa croissance. L’incroyableénergie qu’une graine mise à germerrecèle, va permettre l’apparition d’ungerme qui démultiplie les propriétés dela graine dont il est issu.La plus importante des réactionschimiques induites par le processus degermination est sans aucun doute lasynthèse d’enzymes qui permet unepré-digestion des glucides, des lipideset des protéines de la graine. Ensuitevient la multiplication impressionnantede certaines vitamines et, finalement, laproduction de chlorophylle qui com-mence quand la petite tige est touchéepar la lumière du jour. Le taux de chlo-rine (régulateur de l’assimilation desgraisses) augmente également, et la ger-mination transforme une partie desprotéines en acides aminés.

Lorsqu’on parle d’alimentation vivante, d’aucunsse demandent si cela signifie manger des chosesvivantes. et bien, en quelque sorte, … oui : lagermination étant le processus par lequel unegraine produit son embryon et donne naissanceà une nouvelle plante, la graine germée est doncvivante. simple, non ?

Pourquoi et com-ment consommer desgraines germées ?C’est un moyen simple et écono-mique de s’alimenter et, qui plus est,de grande qualité nutritionnelle.Pour faire germer les graines, rien deplus simple. Il existe dans le com-merce des germoirs en terre, en plas-tique ou en verre. Le temps de ger-mination varie selon la graine utili-sée. Il existe actuellement bon nom-bre d’ouvrages renseignant les pro-priétés et les temps de germinationdes graines à germer. Une fois ger-mées, on les mange telles quelles,dans la salade, les sandwichs, lepotage, ou encore en ‘complémentalimentaire’ à chacun des repas (onpeut cibler leur usage en fonction deleur spécificité nutritionnelle). Ilvaut mieux les consommer en petitequantité, et de préférence en journéeplutôt que le soir, car elles sont unconcentré d’éléments vitaux trèsénergisant. Une alimentation où lesgraines germées sont majoritairespeut entraîner une telle augmenta-tion de la vitalité que le besoin ensommeil s’en trouve réduit !

Quelles sontles graines à fairegermer ?La plupart des graines conviennent àla germination. Outre les graines delégumes, celles des légumineuses(azukis, haricots, lentilles, petitspois…), des céréales (avoine, blé,épautre, maïs, millet, orge, riz…) etd’oléagineux (sésame, tournesol…),font de délicieux mets, d’une grandevariété au niveau du goût et de lasaveur.

Vous aimez les goûtspiquants ?Privilégiez les graines de poireaux de toutessortes, de radis, de raifort… Vous aimez lesgoûts plus ‘terreux’ ? Faites germer de labetterave, des carottes… du croquant ?Les graines de soja et de haricots mungo sontpour vous ! Le moelleux, le juteux, le subtil ?L’alfalfa vous comblera.

Tous les goûts sont… dans lesgraines germées, dont les combinai-sons peuvent être utilisées à l’infinipour répondre à un besoin nutrition-nel ou une envie gustative !

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3�_ Les carnets

Le 17 mai 2010

La journée des Bonnes NouvellesPatricia Le hardÿ pour l’asbl L’atelier des Mots

La nature tend à l’homme moderne un miroir. En quel espace intérieur sepositionne-t-il pour traiter l’information qu’elle lui donne à voir, entendre, sentir ?

Question essentielle car selon le point de vue que nous adoptons, nous pouvonssoit avoir la confirmation de nos peurs et pronostics les plus sombres soitentrevoir la possibilité de la nouveauté.

Dans le premier cas, nous précipitons l’émergence d’un avenir tel que nouspensons qu’en toute logique il devrait être. Dans le second, nous nous préparonsà accepter qu’il puisse ne ressembler à rien de ce que nous avons connu jusqu’àprésent.

Quand nous apprenons que soudain, du fond de la mer, le feu surgit et transformela glace terrestre en un nuage de cendres ; que les hommes d’en haut, ceux quicontrôlent les tours, décident d’interrompre le vol des avions dans l’espaceaérien et que les vacanciers doivent prolonger leur séjour à l’étranger, oùsommes-nous en nous-mêmes ?

Sédentaire, attaché à notre identité nationale, celle écrite sur papier, comme unarbre qui voudrait ne point perdre ses feuilles ? Ou relié à la sève, à ce fluxnourricier et toujours changeant qui habite toute vie ?

‘Les bonnes nouvelles sont toujours retardées et les mauvaises ont des ailes’,écrivit Voltaire au 1�ème siècle. Et nous, au 21ème, comment décidons-nous d’écrirela suite de l’Histoire ? Quel auteur chacun de nous sera-t-il, est-il, pour sa proprehistoire de vie ?

Comment est-ce que je vis quand le feu vital que je contiens en mon sein jaillitquand même ? Quand je ne peux plus obéir à la loi de l’âge de glace ? Quand ducreux des entrailles où je l’avais enfoui jadis, sa secrète puissance transformeles remparts d’indifférence et de haine que j’avais élevé entre le moi si poli et silisse de la surface et l’émoi naturel des profondeurs ?

je peux voir les idées noires qui me prennent soudain la tête comme mon uniquehorizon. Croire que davantage de contrôle me libérera et m’acheter une camisolechimique, m’enfoncer dans la défonce. Décréter que mon enfer, c’est l’autre,mourir de solitude, vouloir en finir avant l’heure, voter des lois en faveur del’avortement, l’euthanasie, miser sur la recherche génétique, devenir virtuel,rayer l’humanité de la planète.

je peux aussi être le voyageur que, malgré tout, ou peut-être grâce à tout, l’étoileguide. Car aussi serrée, dense, épaisse, effrayante soit-elle, la trame descendres qui obscurcissent notre âme n’est qu’illusion.

La lumière de la réalité nous est voilée afin d’exacerber notre désir. Désir deconnaissance. Connaissance de la Vie et du principe amoureux qui la meut sansdébut ni fin. Collaborerons-nous, chacun à notre façon, au projet artistiqueauquel la Vie nous invite ?

Au fond, les réactions violentes que suscitent le port du voile nous interrogentsur ce qui nous met vraiment en vie : est-ce d’être agi par une mécaniquepuissamment douée pour la reproduction du même ou d’agir tel un créateur demultiples en puissance ?

Pour ce dernier, il n’y a pas de mauvaises nouvelles. La vie est une aventure quis’écrit au temps présent, sans autre résistance qu’à la tiédeur des sentiments, aucalcul et à l’ennui, sans autre vouloir que celui d’un coeur ouvert à l’inattendu.

Le 17 mai 2010, l’Atelier des MOTS organise une journée de formation etressourcement. Le thème : Education aux médias et inspiration poétiqueInformation et inscription : L’Atelier des MOTS Oh ! – Médiation OrientéeTalents & Solutions. Siège social : 4 square Baron Bouvier 1060 Saint-Gilles.+ 32 2 537 83 82 - latelierdesmots@skynet.be - www.latelierdesmots.be

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La beauté estdans le pré…

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jardin des sensSentir bon pour se sentir bien, c’est ladevise des labos clarins quand ilsconcoctent une senteur. Leurnouvelle ‘Eau des jardins’ allie lesprincipes de l’aromathérapie et de laphytothérapie entre les plantationsd’agrumes, de menthe et laurier,cassis, roses, muscs blancs, boisrares de cèdre, patchouli et vétiver…

Cueilli à pointPour se faire la peau douce, rien de plus tentantqu’une pâte de fruits : le nouvel Exfoliant CorporelTendre Citron The Body shop.Ce gommage à base d’huile de pépins et dezestes de citron mixe grains de sucre et huile desoja biologiques pour éliminer les cellules morteset réhydrater illico.

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37_ Les carnets

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Le sucre dans tous ses états

or, le sucre n’est pas à éliminer de notre alimentation pour autant :il procure aussi des bienfaits ! La saveur douce a notamment poureffet de relâcher les tensions. Vous l’avez certainement expérimentélors d’un stress émotionnel ; les aliments que l’on a tendance àrechercher spontanément dans ce type de situation sont des ali-ments sucrés. outre la modération, le choix malin serait dès lorsun choix éclairé…

Alternatives au sucreOn présente souvent le sucre rouxou le sucre brun comme l’alternativeau sucre blanc raffiné. Cependant,pour les puristes, le sucre roux,moins dévitalisé que le blanc estencore trop concentré. Il faut savoirque ce que nous appelons ‘sucrebrun’ n’est autre que du sucre blancauquel on a rajouté 10% de mélasse!Seul le sucre de canne complet ouintégral a quelque valeur nutrition-nelle. Ce sucre complet est obtenutrès naturellement par évaporationdouce du jus de sucre de canne. Ilne subit aucune transformation niraffinage et conserve tous les selsminéraux, vitamines et acides ami-nés de la canne à sucre. Rapadura etMuscovado sont deux termes pource même produit, et l’on en trouvetrès facilement dans les magasinsd’alimentation naturelle.

L’‘outsider’Edulcorant naturel, le Stevia est unproduit de substitution idéal à tousles édulcorants artificiels, et notam-ment à l’aspartame [aux effets secon-daires négatifs très fortement suspec-tés]. C’est un petit arbuste quipousse essentiellement en Amériquedu Sud et qui présenterait des effets

hypoglycémiants, hypotenseurs,diurétiques et cardiotoniques trèsintéressants confirmés par plusieursétudes scientifiques. Ses puissantsglucosides [substances végétalescristallines qui produisent du sucreaprès avoir été absorbées par l’orga-nisme], possèdent un pouvoir édul-corant de 100 à 300 fois supérieurau sucre, sans apporter de caloriesdu tout et sans risque pour la santé[rapport OMS de juin 2007].De plus, le stévia convient pour lesdiabétiques, et aide à diminuer lapression sanguine. Malgré ses nom-breuses propriétés, les autorités sani-taires de l’Amérique du Nord et del’Europe se refusent toujours à enautoriser l’usage comme édulcorant.On serait en droit de se demanderpourquoi …

N’oublions cependant pas qu’il existed’autres substituts au sucre dont nousavons peut-être oublié l’usage, et,notamment, le miel, le fructose,le sirop d’érable, la mélasse noire,et les sirops de céréales. La caroube,le kitul, et le sirop d’agave, peut-êtreplus exotiques et moins accessiblesn’en sont pas moins d’excellentsédulcorants à découvrir.Tous ces produits naturels (pourautant qu’ils soient certifiés bio) sontdes aliments riches en sucres simplesdirectement assimilables, doué d’unpouvoir sucrant plus important quele saccharose, tout en ayant un apportcalorique moindre.

Ce serait dommage, dès lors, de nousen priver !

Brigitte BamsFeuilles de Stevia en poudre © Romainbehar – Wikimédia

Pages jaunes & blanches...

saviez-vous qu’en Belgique, 2.250.000 paquets contenant deux annuaires [pages blanches &jaunes] sont distribués chaque année dans chaque foyer ? en gros, cela représente près de5.625.000 kg de papier !et, rappelons-le, chaque tonne de papier produite dégage environ 500 kg de dioxyde de carbone,soit 2.812.500 kg de co2... Vous n’avez pas l’usage de ces deux briques de papier et voulez poserun geste en faveur de l’environnement et de la planète ?c’est très simple, signalez à l’éditeur que vous ne voulez plus recevoir les annuaires viahttp://www.1307.be/app/paperunsubscription/paperunsubscription.seam?conversationId=183,un site Internet où vous pouvez d’ailleurs trouver les numéros de téléphones nationaux que vousrecherchez.

L’efsaapprouvela stévia20 avril 2010 - aprèsles etats-unis, c’estau tour de l’europed’émettre un avisfavorable vial’agence européennede sécurité sanitaire(efsa) quant à l’utili-sation des différentsextraits purifiés destevia, les steviolsglycosides, en tantqu’additifs alimen-taires. en attendantl’autorisation deBruxelles et la miseen œuvre d’unelégislation d’ici 6 à 9mois, cet avis favo-rable initie une nou-velle ère pour lesproduits et boissonsà base d'édulcorantsnaturels en europe !

DIFFICILE DE NOS jOuRS DE NIER LES MéFAITS D’uN ExCèS DE SuCREPOuR NOTRE SANTé.

cherchez l’erreur…ces dernières décennies, les multinationales soumises à la seule loidu profit ont pris des parts de marché énormes en vendant de l’eauen bouteille dans les pays riches. Leurs campagnes de publicitépersuadent que l’eau du robinet est incertaine. ce qui n’empêchepas des compagnies comme coca cola ou Pepsi de mettre enbouteille l’eau du robinet en faisant un énorme profit…

L’eau, nouvel or bleu ?olivier desurmont

Nous dépendons tous d’elle. Elle circule dans noscorps, dans les terres, activant les semences,reliant tous les règnes, drainant les impuretés. Ellese transmet, de génération en génération, des gla-ciers aux rivières et aux océans. L’eau, vecteurde la vie elle-même…Aujourd’hui, le miracle de l’eau a été oublié. Nousapprochons d’une crise mondiale de l’eau, encoreaggravée par le réchauffement climatique provo-quant la fonte des glaciers et la montée du niveaudes mers.

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3�_ Les carnets

écoplanète

Nous dépendons tous d’elle. Elle cir-cule dans nos corps, dans les terres,activant les semences, reliant tous lesrègnes, drainant les impuretés. Elle setransmet, de génération en génération,des glaciers aux rivières et aux océans.L’eau, vecteur de la vie elle-même…Aujourd’hui, le miracle de l’eau a étéoublié. Nous approchons d’une crisemondiale de l’eau, encore aggravée parle réchauffement climatique provo-quant la fonte des glaciers et la montéedu niveau des mers.

Cherchez l’erreurLa consommation d’eau double tous les20 ans, deux fois plus vite que l’aug-mentation de la population mondiale.Actuellement, 1,3 milliards d’humainsn’ont pas accès à une eau potable. Onprévoit qu’en moins de 20 ans lademande en eau potable excèdera de50% les capacités de l’écosystème pla-nétaire !En 2000, le magazine Fortune écrivaitde façon révélatrice «L’eau promet d’êtreau 21ème siècle ce que le pétrole était au20ème siècle, c’est-à-dire la précieuse res-source qui détermine la richesse desnations.»Plutôt que de richesse des nations, nes’agirait-il pas de celle des entreprises...? Lorsque les entreprises contrôlentl’eau, les tarifs montent, le servicebaisse, et ceux qui n’ont pas les moyensde payer sont forcés de boire de l’eauimpure, au risque de leur vie. C’est cequi se passe en Afrique, en Bolivie, auxUSA et ailleurs.

Changer le coursde la situationAux quatre coins de la planète, de plusen plus de mouvements citoyens s’op-posent au contrôle du secteur privé surl’eau. Cette opposition prend sa sourcedans l’idée que l’eau est une ressourcepublique et son accès un droit de base.Mais pour nous assurer que tout lemonde ait accès à l’eau potable, nousdevons changer notre rapport à l’eau.Pour certains, c’est la technologie quipermettra d’effectuer un pas dans labonne direction.L’irrigation des cultures par pulvérisa-

tion peut réduire considérablement lesquantités d’eaux employées, ainsi queles jets à basse pression. La construc-tion de digues peut concourir a retenirl’eau de pluie. Certains pays traitentdésormais les eaux usées qui peuventainsi être consommées et bues plu-sieurs fois. La désalinisation permetl’utilisation de l’eau de mer, mais latechnique est encore très énergivore…Cependant, de nombreux observa-teurs mettent en garde contre l’idéeque seul un remède technique pour-rait donner la solution à nos pro-blèmes.Les experts dans le domaine affirmentque la vraie solution réside dans laprise de conscience que l’eau n’est pasune ressource durable tant que nous lagaspillerons. Il est capital que nousapprenions à réduire consciemmentnotre consommation et que noustransmettions à nos enfants cette utili-sation parcimonieuse de l’eau.

Alors seulement, ce respect réaffirméde l’élément eau aura la force d’inver-ser le processus. L’humanité incons-ciente s’arrêtera peut-être de scierl’unique branche sur laquelle elle estassise. Et l’eau, le miracle oublié,retrouvera son rôle essentiel dereliance entre les hommes et les règnesdu vivant.

(Sources : Clean Water Act,AlterNet & Contre Info)

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