Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°526 du 6 octobre 2011 - Ne peut être vendu séparément.

Le lutin suractif

A 26 ans, il affiche unecarrière turbo derrière lui.

Il sort bientôt dans ‘MauvaiseFille’, de Patrick Mille, avec

Izia Higelin, Carole Bouquet etBob Geldof. A suivre, aprèscette production exclusivepour Les Carnets de Paris

Match à l’hôtel Espérance.

Miel van Hoogenbemt, géant sensibleThomas Ancora, ‘Mister’ 300.000 voltsJacques Cavallier, bien nez ! LES HOMMES FONT

LEUR CINÉMA

Arthur DupontSPECIAL MODEMASCULINE

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sommaire

Cover : © projectopress.com - Assistante Catherine Escutenaire. Journalistes : Claude Muyls (people), Catherine Malaise (beauté), Philippe Fievet (Restaurant),Viviane Eeman (portrait), Marc Samain (évasion). Ed. responsable: François Le Hodey. Rédacteur en chef : Marc Deriez. Resp. éditorial: Jean-Pierre Tordeurs -Tél : + 32 2 211 29 11. Publicité RGP Michel Druart 02 211 29 10. Ray Vanderstraeten 02 211 27 73. Laurence Thomsin 0478 069 600. Conception graphique : Trinôme.Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°526 du 6 octobre 2011. Ne peut être vendu séparément.

Interview exclusive4 Arthur Dupont, l’homme caméléon

Carnet de culture8 Thierry Debroux10 Eclectisme gagnant12 Miel Van Hoogenbemt,

le géant sensible14 Olivier de Benoist

Carnet de voyage16 L’art de vivre sous les palmiers

Carnet des tendances18 Retour aux valeurs sûres20 Explosion des formes22 La voie du milieu24 Thomas ancora, vivre à 300km/h

Carnet de Beauté26 Je vous parfume ?28 La Daligramme Collection30 Olivier Dachkin sublime

les femmes32 C’est mâle d’être bien ?

Carnet des saveurs34 L’été indien d’Alexandre Willems36 Vous aimez les surprises ?

Shopping News38 Aroma thérapie39 Fêtes et découvertes

NOTREcouverture

Être né mâle induit des avantages.Certains inconvenients. Un nombreconséquent de questionnements. Selon letrès respecté Alan White, «Professeur desanté des hommes» à la LeedsMetropolitan University anglaise, la vul-nérabilité des messieurs face à leur espé-rance de vie (en Belgique, elle est de 6,5années en moyenne inférieure à celle deleurs sœurs) ne serait pas seulement phy-siologique. Elle serait également influen-cée par une manière différente d’appré-hender les risques. L’homme serait doncplus enclin que les femmes à avaler desquantités irraisonnées d’aliments bou-cheurs d’artères, il roulerait plus vite,pratiquerait davantage de sportsextrêmes. Quelque chose entre ‘La tourinfernale’ et ‘La grande évasion’ puisquefan de films à rebondissements, évidem-ment. Paradoxalement, on n’aurait jamaiscompté autant de jeunes papas et de frin-gants grands-pères disposés à prodiguer àleur descendance les soins jadis réservésaux mères. Et d’un cliché à l’autre, d’unrésultat d’étude chiffré à son contraire, lemâle aimé se voit tantôt porteur de tousles maux (violence, machisme, paterna-lisme…), tantôt dépossédé de ses atoutsvite remplacés par des atours. Être unhomme est pourtant la juste réponse duvent à l’éventail, un dosage plus ou moinssubtil de grandeur et d’esprit. Être unhomme c’est vouloir tout à la fois, un

Un homme,C’EST QUOI ?édito de Juliette Debruxelles

regard vers l’avant, un coup d’œil en arrière. Etd’époques en doutes, affirmer cette constante :la recherche raisonnée de valeurs sûres, d’ex-périence et d’expériences. Décontraction etcontradiction que l’on retrouve jusque dans lestendances de mode de la saison. Parler desport, pourquoi pas. En faire, parfois. Avoirune montre, sans doute. Les cheveux longs, lescheveux courts, pas de cheveux du tout. Sentirvrai mais sentir bon. Trouver son style entreélégance et confort, évidemment. Avoir desopinions, des signes extérieurs d’intelligence,des signes intérieurs de bonté. Défendre letout, être à la fois héros et antihéros. Répondreaux exigences, souvent. Ne pas y répondre,parfois. Être un homme, c’est beau, et c’est unchoix.

Les CARNETS_ 3

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pérennité de la légende...

4_ Les CARNETS

interviewexclusive

Il arrive à l’interview, l’attitude décontrac-tée, les cheveux en broussailles, passtressé du tout… En le voyant, je soup-çonne un lutin, un épicurien, sans douteun monsieur sans gêne. L’interview medonnera raison et finalement pourquoipas ? Carpe diem. Dans sa chambre, ilbalance ses chaussettes et moi mes bottes ;que le spectacle commence !Votre coup de foudre pour le théâtreremonte à l’enfance. Pourquoi cettecertitude d’emprunter si jeune la voied’acteur ?J’ai ressenti fortement ce désir en meréveillant un matin. A huit ans, je suivaisde nombreuses activités comme le piano,le tennis, le théâtre. J’ai trouvé sur lesplanches l’acte de m ‘exprimer avec relief.J’y ai ressenti un plaisir immense et unépanouissement total, même si jeune. Jegarde de cette révélation un super souve-nir.Vous n’avez pas rencontré de problèmesavec vos parents ?Pour les rassurer, j’ai passé mon bac litté-raire avec d’excellentes notes. Je n’aban-donnais pas mes ambitions. A onze ans,j’ai fait partie de la troupe des ‘SalesGosses’ très avant-gardiste. Nous chan-tions, dansions et jouions la comédie avecun côté pied de nez à l’adulte ! Cela m’aappris très vite ce métier de façon ludiqueavec beaucoup de responsabilités sur lesépaules : nous étions considérés commedes singes savants.Pourquoi avoir suivi le cours Simon ?Il durait quatre heures le mercredi après-midi et ne représentait pas une charge detravail très lourde. Il m’a permis d’entrete-nir ma culture théâtrale. J’ai approché laréalité de la scène, le regard par rapportau texte que je ne possédais pas. A dix-huit ans, j’ai rencontré quelqu’un qui s’oc-cupait de jeunes comédiens et je me suis

A 26 ans, Arthur Dupont,acteur français, affiche unebiographie assez étonnantepour un garçon de sagénération. On soupçonne enlui l’hyperactivité,l’exubérance, le besoin de vivrerapidement. Bientôt, il sera surnos écrans dans ‘Mauvaise fille’de Patrick Mille aux côtés d’IziaHigelin, Carole Bouquet et BobGeldof. Interview entre ‘deuxpotes‘ qui ont su dépasser le capdes générations.

L'homme caméléon

©www.projectop

ress.com

-Assistante

:CatherineEscutenaire

ARTHUR DUPONTInterview Claude Muyls

Le roi de la décontraction.Il adore être pieds nus, jouer sur les paradoxes.

Café Costume, chemise River Island et bougies ALixx.

retrouvé face à Claude Brasseur dans ‘Conversations avecmon père’.Vous avez enchaîné avec 21 téléfilms dont quelquespoids lourds comme Navarro, Julie Lescaut, Louis laBrocante et Joséphine Ange-Gardien…J’ai surtout obtenu mon premier rôle marquant dans lefilm de Jean Paul Salomé ‘Arsène Lupin’ Il m’a faitconnaître et la télévision a suivi normalement.Ressentez-vous une différence entre télévision etcinéma ?Je déteste les généralités : les téléfilms s’avèrent d’unequalité exceptionnelle depuis quatre ou cinq ans. Les rai-sons en sont simples : la présence d’excellents réalisa-teurs, de magnifiques techniciens et de grands acteurs.Avant, le petit écran produisait du Mac Do, ne pensaitqu’à l’audimat et jamais à la qualité. Le cinéma possèdeplus de moyens, mais les temps d’attente sur les tour-nages peuvent parfois être terriblement longs.Vous avez tourné avec la belge Stéphanie Crayencour,que pensez-vous de notre cinéma national ?J’avoue n’avoir pas vu beaucoup de vos films. Me resteen mémoire ‘C’est arrivé près de chez vous’ véritable film

culte. Actuellement, je comble un certain manque de cul-ture en dévorant tout Maurice Pialat.Quel film représente pour vous une charnièredéfinitive?‘Nos dix-huit ans’ m’a permis d’exprimer un esprit assezcomique qui devait exploser; un moment hyper impor-tant, sans oublier ‘Bus Palladium’ de ChristopherThompsonoù je joue pour la première fois le rôle d’un jeune adulte.Ma nomination au César du meilleur espoir masculin en2011 m’a fortement encouragé. Même si je ne fus pas levainqueur, les gens du métier ont découvert mon exis-tence, une forme de garantie, une plus value. Mon res-senti ? Une pression supplémentaire.Vous possédez une autre corde à votre arc : votre talentde chanteur…J’adore ; c’est pour moi presque une drogue depuis queje suis gamin. On peut exprimer en chansons bien plusses sentiments profonds sans oublier la magie de la miseen scène. J’ai difficile de travailler, de concrétiser toutcela, de me canaliser. Auteur compositeur, j’improvisebeaucoup sur tout ce qui me touche et exige la parole.Actuellement, j’ai confectionné de petites maquettes etj’avance doucement. Je me dois de ne pas être pressé ; ceque j’exprime est mon rapport au monde alors que lamusique doit peut-être être plus légère. En travaillant, j’aipositionné plusieurs soupapes de sécurité indispensablesà mon équilibre.En étant plongé si jeune dans le bain, n’avez-vous pasl’impression d’avoir perdu votre jeunesse ?Bien sûr ! Ce qui est vécu est vécu, ce qui ne l’est pas nepourra jamais être rattrapé. Tout au plus, peut-on com-prendre le pourquoi et le ressenti de son manque.Personnellement, je compense ; je refuse d’être défaitisteen disant que j’ai raté quelque chose.Avec une telle carrière, êtes-vous un travailleur ou unsurdoué ?Ni l’un ni l’autre : je suis instinctif. Je ne travaille pas demanière acharnée, je suis impatient, mais je garde unregard lucide. Je suis un bosseur à ma manière et parfois,je me plante, car je vis aussi avec mes angoisses.Que faites-vous quand vous ne tournez pas ?Je comble mon temps et me pause cette question fonda-mentale : “De quoi ai-je besoin ?”. Réponse, pas forcémentla reconnaissance de ce métier là ; elle m’embarrasse plusqu’autre chose. Je veux garder suffisamment de reculpour ne pas voir exploser mon ego.Quels sont vos modèles au niveau du jeu de comédien ?De fortes personnalités : l’anglais Tim Wylder très tou-chant et drôle, Marlo Brando qui, en une scène, réussitun chef-d’œuvre. James Thierrée petit-fils de CharlieChaplin, un vrai travailleur, danseur, mime, chanteur,comédien. Je suis totalement admiratif devant sa manièrede repousser les limites. Côté français : Jean Yanne dansdu Pialat, une personnalité très dense et Vincent Elbaz,véritable caméléon.Vous ne citez pas de femme ?Hummm… Liza Minnelli est géniale dans ‘Cabaret’.Vos réalisateurs fétiches ?Les frères Dardenne dont j’aimerais connaître leur recettede direction d‘acteurs. François Pirot dont je viens de tour-ner ‘Mobile Home’ un road-movie sur place entre Liège etles Ardennes. Le film est vivant, jeune, festif et le réalisateurfut le scénariste de Joachim Lafosse. Il raconte l’histoire dedeux gars de trente ans n‘ayant jamais rien fait de leur exis-tence qui décident de prendre un camping-car et de partir

interviewexclusive

Mes qualités ? Polyvalent,conscient dans mes choix, curieux,extrêmement sensible.Mes défauts ? Dispersé,impressionnable par un êtrecharismatique, impatient.

‘‘‘‘

Côté rêveur…Devant ce magnifiquedécor du début du20ème siècle, Arthurne peut s’empêcherde laisser voguerson esprit vers denouveaux projets.Pantalon Marcelde Bruxelles,T-shirt Agnès B,chaussures Faguo.

Dandy lookLe côté caméléon d’Arthur, icidevenu un séducteur patenté.Costume Filippa K, pullMarcel de Bruxelles,chaussures Hugo Boss.

à l’aventure. Très vite, c’est l’accident,l’épopée se déroule sur place. Un flo-rilège d’évènements sur fond deloosers.Parlez-nous de ‘Mauvaise Fille’ dePatrick Mille avec Izia Higelin,Carole Bouquet et Bob Geldof ?Izia est une comédienne fantastique,elle n’a pas besoin de son papaJacques. Bob Geldof musicien,s’avère un comédien exceptionnel.Le pitch est simple : Louise (Izia) etPablo (moi-même) formons un cou-ple d’une vingtaine d’années. Elle estcomédienne, lui écrivain. QuandLouise tombe enceinte, la nouvelleest accueillie avec le sourire sauf parla maman, Carole Bouquet dans lerôle d’un ancien mannequin toxicosur les bords, atteinte du cancer etqui décède le jour de la naissance desa petite fille. Bob Geldof, pèred’Izia, s’est avéré un comédien trèsrespectueux, comme peuvent l’êtreles Irlandais, malgré son passé depunk.On ne vous voit plus sur lesplanches…Je ne ressens pas cette attiranceactuellement. Je sais pourtantqu’elles nous font vivre des moments

HôtelEspéranceA découvrird’urgence !

Taverne Art Déco au rez-de-chaussée, l’hôtel design Espérance se situe au premier étage.Un hôtel intimiste, composé de 12 chambres différentes. Certaines nous plongent dans letemps passé, les autres nous propulsent dans une ère contemporaine. Un mot d’ordre :quiétude d’un luxe authentique, digne de celui des années folles. L’Art Déco, style exubérant

voit le jour pour oublier la morosité des années trente.Des formes géométriques et des matériaux nobles créentun véritable charleston de forme et de couleurs. L’hôtelEspérance véritable découverte, niché dans une petiterue calme du centre ville est un témoignagemagnifiquement conservé de notre patrimoine artistique.Hôtel et Taverne - Rue du Finistère 1-3 – 1000 – Bruxelles02 219 10 28 - info@hotel-espérance.be

intenses, je suis sûr que j’y revien-drai.Vos projets ?Je tourne actuellement ‘Les saveursdu Palais’ de Christian Vincent, filmbasé sur les souvenirs de DanièleDelpeuch, cuisinière périgourdinequi servit François Mitterrand lorsde son deuxième mandat ; elle futconfrontée à un protocole insuppor-table. J’y joue un cuistot aux côtésde Catherine Frot, Claude Rich por-tera l’habit présidentiel.Quels sont vos atouts et défautsprofessionnels ?Au niveau de mes qualités, je suispolyvalent, j’essaie d’être le plusconscient possible dans mes choix,je ressens énormément de curiositéet suis extrêmement sensible, carac-téristique à double tranchant. Monplus gros défaut : beaucoup trop dis-persé, il y a tant de choses à fairedans la vie. Je suis trop sensible,impressionnable par quelqu’un pos-sédant un peu de charisme faceauquel je me comparerais. Impatientcertainement. Tout le monde pos-sède un ego, le mien me freine parti-culièrement. Rassurez-vous je tra-vaille sur tous ces points…

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8_ Les CARNETS

Quelle est votre vision du théâtre duParc pour ces années futures et quellesera votre ligne de conduite?Du grand théâtre populaire de qualité.Je suis fils d’ouvrier et j’ai toujourspensé à mon père en me posant laquestion: “Est-ce qu’après une journéede travail, il aurait apprécié le specta-cle? Est-ce qu’il se serait diverti? Ledivertissement est essentiel pour moi.Après, cela n’empêche pas la réflexionet la remise en question du mondedans lequel nous vivons. Je pense quele Parc est aussi l’endroit idéal pour unspectacle toutes générations confon-dues et désormais, la première piècequi entamera la saison sera pour touspublics.Vous succédez à Yves Larec et avezpris les rênes du Parc pour un mandatde six ans renouvelables. Uneconsécration?Oui, mais pas par rapport au pouvoir.En revanche, j’aime beaucoup fédérer

des projets. Le Parc est aussi l’une des plus belles salles deBruxelles avec une situation privilégiée et un potentielénorme. Le défi à relever ici est très excitant, mais il faudraplusieurs années pour voir si j’ai réussi.Justement quels seront les défis les plus importants?L’un des grands défis est d’”ouvrir” le théâtre. Trouverl’équilibre entre rassurer et faire entrer la nouveauté avecpar exemple un compromis entre de grands textes clas-siques et leur mise en scène par de jeunes talents ce quiprend place cette première saison. Au point de vue finan-cier, nous vivons avec une subvention d’il y a dix ans quin’a été ni indexée, ni augmentée, ce qui nous restreintnotamment pour l’engagement de comédiens. Mais le pre-mier challenge reste bien évidemment de remplir la salle.Vous restez très présent sur scène puisque vous entamezla saison comme metteur en scène et que ce sera l’une devos pièces, Les Cabots Magnifiques, qui la terminera. Unevolonté?Je me suis fixé comme règle de ne pas réaliser plus d’unemise en scène par an. Les gens et les abonnés ont besoin dechangement. De même, il n’y aura pas plus d’une pièce ouadaptation écrite par moi. Cela dit ce n’est pas non plusparce que je deviens directeur que je dois oublier que jesuis un artiste avant tout. Si on m’a choisi, c’est aussi pource que je peux apporter artistiquement à ce théâtre.Vous mettez en scène ce Tour du monde. Qu’est-ce quivous a passionné dans cette pièce et en quoi est-elletoujours d’actualité?En fait, Jules Verne, fin 19ème, est fasciné par le monde danslequel nous vivons aujourd’hui, celui où la vitesse est ledieu vivant. En même temps, nous constatons toutes lesdérives que cette fascination peut engendrer. Phileas Foggtraverse le monde sans regarder autour de lui et dans cesens est assez symbolique de notre société occidentale.C’est aussi un personnage paradoxal parce qu’il est à la foistrès sympathique - à notre grand étonnement, les gens ontapplaudi lors de la première lorsqu’il réussit son pari - alorsqu’il est froid, flegmatique et ne ressent apparemment

Nommé il y a un an à ladirection du Parc,

Thierry Debroux parie sur unthéâtre grand public de qualité

et le prouve avecun Tour du Monde en 80 jours

foisonnant, qui ouvre la saison.Viviane Eeman

aucune émotion. C’est aussi l’histoired’un rêve qui semble impossible et jepense qu’aujourd’hui, dans la moro-sité ambiante, le public a besoin d’en-tendre que tout est possible. C’est lemessage de ce roman.Vous êtes l’un des auteurs les plusjoués. À votre avis, à quoi est dû cetengouement?Il y a eu de belles rencontres notam-ment avec Frédéric Dusenne qui amonté le Roi Lune. Un gros succès etavec lequel nous avons été à Avignonet avons tourné pendant 5 mois enFrance. Je pense aussi que je n’ai pasune écriture compliquée, elle parleaux gens. C’est aussi sûrement pourça que la télévision a frappé à maporte.Vous avez été couronné par de trèsnombreux prix, lequel vous a fait leplus plaisir et pourquoi?Je pense que c’est celui du MeilleurAuteur parce que c’est un momentimportant où le métier me reconnait.J’ai été nommé quatre fois meilleurauteur, mais la première fois reste laplus forte parce que pendant desannées personne ne vous lit, il fautmonter ces pièces soi-même et enfin,le processus s’inverse.Un rêve?J’en ai beaucoup et que ce soitcomme directeur, comme metteur enscène, comme auteur ou dans ma viepersonnelle, je suis en train de lesvivre. C’est encore mieux.

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Le Tour du Monde en 80 Jours de Thierry Janssen d’après le roman de Jules Verne. Mise en scène Thierry Debroux.Décors et Cosutmes Ronald Beurms. Avec Alain Leempoel, Othmane Moumen, Jasmina Douieb, Xavier Percy, Pierre Poucet,Philippe Résimont, Gérald Wauthia... Jusqu’au 22 octobre 2011 avec une séance supplémentaire en matinée à cette date.Théâtre du Parc. 3 rue de la Loi, 1000 Bruxelles Location: 02 505 30 30, entre 11h et 18h - www.theatreduparce.be

‘Le Tour du monde en 80 jours’

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EXPOSITIONS

THEATRE

Les lieux rares n’ont pas leur pareil pour sublimer les talents. Lechâteau de Modave réunit des artistes, peintres, sculpteurs,

artisans, métiers de bouche pour une première expositioninspirée dans ses bâtiments classés. Cet endroit et les

différentes implantations de son Domaine forment un ensemblearchitectural classé d’une rare harmonie… Autant d’atoutscharme pour privilégier la rencontre avec les artistes et les

artisans, pour favoriser la découverte de leurs créations. Cesont ces gestes d’aujourd’hui, rappelant inlassablement lepassé, reliant à demain, faits d’émotion et de passion, dont

témoigneront artistes et artisans à travers tableaux, sculptures,photographies, céramiques, bijoux … ou encore recettes à

l’ancienne et même tissages artisanaux de mohair – Le Mohairdu Vieux Château, seul artisan belge spécialisé dans l’élevagede chèvres angora et dans la commercialisation de leur laine.

Pour sa première édition, ART Etcetera mêle les genres etrevendique un éclectisme capable de satisfaire à tous les

goûts. (15 et 16 octobre, de 10 à 18 h - Accès libre -Domaine du Château de Modave :

rue du Parc à Modave - 085 23 35 83 - Forfait logementdisponible le vendredi 14 octobre et le samedi 15 octobre :

une nuitée en chambre double, deux dîners gastronomiques(4 services, boissons incluses), deux entrées au week-end

avec visite du Château de Modave.Prix : 200 €. Sur réservation préalable uniquement.)

Le fil des jeunes talents

ECLECTISME gagnantMichèle Montjoie

A ne pas rater ‘Grand Ecart’ deStephen Belber, avec Thierry

Lhermitte, Valérie Karsenti,François Feroleto, montée parBenoît Lavigne. Une comédie

hilarante ! Son pitch ? New York,aujourd'hui : la rencontre

explosive, touchante et drôle,d'un vieux danseur excentrique

(Thierry Lhermitte) et d'unétrange couple en quête de

vérité. Une comédie fantaisistequi, de surprise en surprise,

nous dévoile les petits secretsd’une vie de danse, d'amour et

de tricot ...Du 17 au 22 octobre 2011

à 20h30 etdimanche 23 octobre à 15h30Centre Culturel d’Auderghem

infos et réservations :02 660 03 03 ou

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Stars à gogo

Audace folleOn est ébloui par pareil engagement… Un conseil à suivre si vous allez à Paris. Aprèsplus de 200 représentations en Belgique et au Festival OFF d'Avignon 2010 LesMonologues Voilés partent conquérir le public parisien. A l’instar des Monologues duVagin dans lesquels elle a elle-même joué aux Pays-Bas, Adelheid Roosen a, pendantde longs mois, interviewé plus de 70 femmes originaires de pays islamiques mais vivantaux Pays-Bas. «Une pièce authentique pour mieux se comprendre entre Occidentauxet Orientaux, entre mères et filles, entre hommes et femmes», a écrit La Libre Belgique.Dès maintenant pour plusieurs mois au Petit Théâtre de Paris :15, rue Blanche F 75009 - +33 1 42800181- Du lundi au samedi 11h et 18h -dimanche : 11h et 17h. Logiquement, la pièce devrait revenir au Théâtre de Poche

Carnet de lecture Une excellente situation : place Cockerill, en

bord de Meuse,

face à la Faculté dePhilosophie et Lettre

s ! La librairie Pax avu défiler des génératio

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d’étudiants et de professeurs, en littérature, philosoph

ie, médecine, architecture... 50 m2 au

départ et aujourd’hui 650 m2. C’est dire son succès. De nombreuses innovations

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librairie d’enfant, disques, dvd, livres d

e création viendront enrichir notre large catalogue

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Rencontres et activités à découvrir sur w

ww.librairiepax.be

Son coupde cœur ?

Ebranlée dans sa chair par un accident de

voiture, Alice vit heure par heure les mutations

de son corps à travers l'expérience de la

cicatrisation et de la consolidation. Prélude à

une renaissance dans un corps différent, ce

voyage dans le monde clos de l'hôpital est

aussi un roman initiatique sur les séductions

exercées par la mort et la maladie à certaines

étapes de l'existence. ‘Qui voudrait vivre

sans

avoir connu l’incomparable expérience

humaine que représenteun isolement de 2 ans

en centre de rééducation ?’ Detambel utilise la

manière forte, sans ménagement ni pathos,

pour nous entraînerdans une histoire où

la

rage de vivre le dispute à des faiblesses

bien

trop humaines. Foncièrement dramatique, son

magnifique sujet de roman est aussi

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BruxellesBoulevard de Waterloo 57

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Knokke-Le-ZouteRue Antoine Bréart 13

050 62 20 44

Q

12_ Les CARNETS

vespaattitude

MIELVAN HOOGENBEMTLe géant sensible

Quand il arrive, je suis impres-sionnée par sa carrure, sasilhouette imposante, son sourireimmédiat qui vous donnent enviede vous blottir contre lui. Mieldégage quelque chose de rassu-rant et cette qualité se retrouvetout au long de son dernier film‘Fils unique’.

Pourquoi avoir tourné, vousnéerlandophone, ‘Fils unique’ enfrançais ?Pour garder une certaine distancepar rapport à ce sujet qui m’im-plique à certains niveaux. Je visdepuis dix-huit ans avec unefrancophone et la langue deVoltaire est devenue celle denotre langage courant.On vous connaît mal : quelle estvotre formation ?Aucune, je suis totalement auto-didacte. J’ai passé deux ans etdemi de stages auprès de pion-niers du cinéma belge et je mesuis dit : “je suis un grand artiste”.La réalité? Le chômage. J’ai alorscréé avec un autre jeune leFestival des Jeunes Cinéastes quivit sa troisième édition. Cette ini-tiative fut un grand déclencheur.Nous attendions une initiativedes communautés flamandes etfrancophones et ces dernièresdésiraient recevoir un signe denotre part. Aujourd’hui, les pro-jets se bousculent ; les budgetsdifficiles à trouver.‘Fils unique’ se révèle à la foisdur et sensible avec ce pèretyrannique…Je ne pense pas qu’il le soit…Il est plus tyrannique avec safemme qu’avec son enfant.Votre film se base en partie survotre propre expérience…Je n’ai pas été un enfant maltraité.Peut-être mes parents avaient-ilspour moi des projets qui leurcréèrent des frustrations ? J’ai euma première fille à 34 ans ; j’avaiscreusé mon chemin et ma com-pagne aussi ; nous étions sereins.Si nous sommes heureux avec

nous-mêmes, l’enfant le sent.Ce film ne fut-il pasthérapeutique pour vous ?Il représente en partie ma raisond’avoir fait du cinéma, mais j’aiattendu mes 53 ans pour avoir lamaîtrise de celui-ci et de moi-même. Une thérapie n’est pasintéressante pour les spectateurs.Or, c’est pour eux que je tourne.Le choix des acteurs s’est-ilimposé immédiatement ?Pour les deux rôles masculinsprincipaux, oui ; les autres ontpassé des castings. J’adore lescomédiens, je les connais, ce sontdes êtres humains très peureux.Ils ont raison, c’est leur image quipasse avant tout.Etes-vous un réalisateurdirigiste ?Nous réalisons une première lec-ture tous ensemble autour d’unetable et discutons des scènes dif-férentes. Ensuite, je dessine lesdécors et les déplacements desco-médiens. Au moment du tour-nage, j’oublie tout ; nous jouonstoute la séquence ensemble. Si uncomédien se déplace différem-ment… Pourquoi pas ? Lerythme du film dépend d’eux.Votre sujet se veut trèsuniversel…Il est surtout particulièrementoccidental. Je souhaitais le tour-ner en français pour élargir l’au-dimat. Le flamand me semblaittrop militaire et aurait rendu lefilm plus dur.Peut-on espérer vous voirexporter à l’étranger ?Je rencontre des succès dans lesfestivals. A Montréal, j’ai étésélectionné pour le Festival desFilms du Monde. Le public futconquis, je suis ravi car je penseque ce sujet peut toucher pas malde monde.Quels sont vos projets ?Un documentaire pendant ladeuxième guerre mondiale surtrois trains dont deux partent deDixmude et de Malines. Alorsqu’ils rejoignaient les camps de

concentration, ils sont libérés par la résistance mais aussi grâce àl’engagement de nombreux citoyens lambdas. Une magnifique leçonde solidarité, notion un peu vide actuellement. Je souhaite tournerensuite une comédie et une série télévisée, le tout en français.

Fils unique De Miel van Hoogenbemt avec Patrick Chesnais,Laurent Capelutto, Fanny Valette, Tania Garbarski, Coline Leempoel.

A souligner l’excellente prestation du jeune Amir Ben Abdelmoumen (10 ans).Durée 1 H 39 - Production Entre chien et Loup. Sortie prévue : début 2012

Claude Muyls

Une fin lumineuse‘Fils unique’ de Miel van Hoogenbemt conjugue à la fois un excellent pitch, demagnifiques acteurs, une image particulièrement réussie. Son sujet nous toucheratous d’une manière ou d’une autre. Après un flash back sur son enfance, le héros voitsa résurrection dans l’apparition lumineuse mais floue de sa mère disparue.Un passage très émouvant.

Les CARNETS_ 13

Onze documentaires à son actif, trois longsmétrages dont ‘Miss Montigny’ avec ArianeAscaride et Yannick Renier… Miel n’est pasun inconnu du 7ème Art. Aujourd’hui, il nousoffre un opus d’une rare sensibilité, ‘Fils unique’avec Patrick Chesnais, Laurent Capelutto,Fanny Valette, AnnaGaliena. En partie auto-bio-graphique, ce film, habité d’une âmemagnifiqueconte les déboires entre un fils et son père‘tyrannique’. ‘Maladroit’ me reprendraMiel…Tout l’art de la nuance de ce grand réalisateur.

©projectopress.co

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QUESTIONS BAZOOKASVous sentez-vous flamand,wallon ou belge ?“Citoyen du monde mais aussitrès bruxellois.”

Votre public néerlandophone ne sera-t-il pas choqué de vous voir renier lalangue de Vondel au profit de celle de Jean-Jacques Rousseau ?“Je ressens une grande crainte à ce sujet. Je réalise des films en français,vis avec une francophone mais mes racines restent flamandes. Je lis, parexemple, dans ma langue maternelle. Je suis effrayé à l’idée de devoirchoisir un jour un côté ou un autre. J’essaie de trouver une solution.”

Avec la collaboration des Cycles Devos pour Vespa – 02 648 62 72 www.cyclesdevos.com

Dérapages (plus ou moins) contrôlés et sens de la formule sont lesclés des vannes de ce fils de bonne famille qui nous emmène avecélégance dans les sillages tordus d’une mauvaise foi absolue. Olivierde Benoist sera au Centre culturel d’Uccle, le 5 novembre.

Très trèsODB

Viviane Eeman

Evénementhumour

Vous êtes sorti de l’ombre grâce à l’émission “On ne demandequ’à en rire” de Ruquier. Aujourd’hui ODB... C’est presque unemarque!ODB, c’est Ruquier qui l’a inventé pour gagner du temps. Cela dit,je suis un enfant de l’émission de A à Z, j’ai été construit avec elle.La difficulté, c’est d’arriver à garder la fraîcheur. La télé vousreprend ce qu’elle vous a donné à une vitesse extraordinaire. Maislà, c’est vrai que j’enchaîne à toute allure émissions, représenta-tions et tournées.

Avant de monter sur scène, vous avez étudié le droit. Pourquoi cechangement radical?J’ai fait des études de droit et puis j’ai été magicien ensuite humoriste,sans lien. Je pense simplement que je n’ai pas eu le courage de melancer tout de suite dans le milieu du spectacle. Si j’avais écouté moninstinct, je n’aurais pas attendu d’être confronté à ce choix binaire,soit tu deviens cadre sup’, soit tu fais du spectacle. En même temps,je suis très heureux de ne pas l’avoir fait avant parce que la maturitéqu’impose un métier aussi difficile que celui là, m’a permis d’exercersérieusement un métier drôle.Vos textes sont ciselés. Comment se passe le travail d’écriture entandem avec Vincent Leroy?Il est très prolifique, mais chaque mot, chaque inspiration, l’endroitoù on place la vanne, rien n’est laissé au hasard. On n’est pas dans leparler stand-up ou le raconter drôle, on est dans des formules. C’esttrès soigné, très court, mais il n’y a pas une phrase qui n’ait été testée,validée par les rires de proches puis du public. Parfois, les imagessont fortes, un peu trash, mais justement moi, ça m’amuse de direune horreur de façon élégante.Quel est le pitch du spectacle Très Très Haut Débit que vousprésentez au centre culturel d’Uccle?Je pars du constat que les hommes sont malmenés par la gent fémi-nine depuis plusieurs siècles et qu’elles ont pris le pouvoir. C’est unsujet tellement beau et large que dès la deuxième réplique, je me faissiffler. Ca me permet de balayer la vie de couple avec des formulesqui touchent tout le monde du genre: “Chérie, est-ce que tu pourraisarrêter de ranger deux minutes? Est-ce que je range, moi?”Le rire est pour vous une thérapie, une libération, un besoin, unenécessité?En fait, je crois honnêtement qu’il n’y a rien de plus jouissif!

www.olivierdebenoist.comTrès très Haut Débit, 5 novembre. Centre culturel d’Uccle. 47 rue Rouge.

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16_ Les CARNETS

Situées à 8 heures de vol de Bruxelles, la Martinique et les îles de Guadeloupe vous accueillent sousle soleil et dans une ambiance chaleureuse. Territoires français d’Outre-Mer, ces îles des Caraïbes ontpour monnaie l’euro. Quoi de plus simple pour profiter pleinement de l’artisanat et de la gastronomie deces petits paradis terrestres!

Saveurs créoles en MartiniqueEntre plage et montagne, riche d’une végétation specta-culaire et préservée, la Martinique est une terre de décou-vertes propice aux excursions et aux activités de pleinenature. Une terre de découvertes qu’on ne saurait visitersans faire honneur à ses spécialités culinaires riches encouleurs et en saveurs. Cette cuisine métissée estempreinte de traditions culinaires africaines, européennesmais aussi asiatiques et indiennes. Les richesses de laMartinique donnent leur tonalité à sa gastronomie etnourrissent sa diversité. Pour preuve, les légumes (patatedouce, manioc, fruit à pain), les fruits (papaye, goyave,fruit de la passion), les viandes (colombo, ragoût, pouletboucané), les poissons (thon, daurade, morue), et lescrustacés (langouste, écrevisse d’eau douce) de l’île auxfleurs sont au coeur de cette cuisine exotique. Sansoublier le rhum agricole, fierté de la Martinique, fruit detechniques ancestrales, faisant de ce dernier l’un desmeilleurs au monde.Outre sa gastronomie, la Martinque possède égalementun riche patrimoine culturel nourri d’histoire, de tradi-tions, d’architecture et de métissage de civilisations. C’estcette histoire qui a forge son identité. Partez sur les tracesdu poète Aimé Césaire, découvrez les traditions et l’arti-sanat créoles, admirez l’architecture martiniquaise et pro-fitez de la culture musicale de l’île. Le dépaysement estgaranti!

musique classique ‘Nuits Caraïbes’ou encore le célèbre festival «Terrede Blues». Le Carnaval aussi est untemps fort de la vie guadelou-péenne. Dès le 1er dimanche dumois de janvier, des milliers de car-navaliers déguisés et masqués enva-hissent les rues de l’archipel enchantant et en se déhanchant surdes rythmes endiablés. La vie noc-turne se développe également deplus en plus: marchés, plages éclai-rées, léwoz (soirée culturelle faite dechants et de danses exécutées au sondes tambours), concerts mais aussirestaurants, hôtels, bars et boîtes denuits. Toutes ces activités sont biensûr ouvertes à tous pour uneambiance épicée, tropicale ou inter-nationale…

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Dans les îles de Guadeloupe, la magiedu métissage et l’immense variété desépices ont donné naissance à un génieculinaire qui hante les grands restau-rants créoles comme les roulottes à‘bokits’ (hamburger local). Dégustezdu melon… Cultivé dans la region deSaint François, il se distingue par sachair ferme et sucrée. Ne manqué pasle café… Rares sont ceux qui saventque la Guadeloupe produit toujoursun arabica de qualité. Essayez le cacao100% Guadeloupe: un vrai bonheurpour les papilles qui se décline enganaches ou tablettes. Les marchéstraditionnels sont, bien sûr, une occa-sion unique de découvrir toutes lesépices et spécialités guadeloupéennes.Les îles de Guadeloupe sont égale-ment connues pour son goût des fes-tivitiés. Ici, la culture se révèle plusdans la rue que dans les musées. Lamusique y est omniprésente et denombreux festivals y sont organiséstout au long de l’année tels que le‘Gwadloup Festival’, le festival de

Dans les îles de Guadeloupe,vivez au rythme du Carnaval

M. Ramdas

©Salomon

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©Philippe Giraud Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe©Philippe

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18_ Les CARNETS

Etonnamment, alors qu’il reste tant de pistes à explorer dansles tendances masculines, la mode de cet automne se lajoue tranquille. Quelques maîtres mots : le retour à un garçonchic, élégant, avec un zeste de décontraction, que l’oncroise sur les campus universitaires anglo-saxons. L’espritchasseur pointe son nez.

Retour aux valeurs sûres

So chicLa serviette à documents que tous les étudiants – et les

adultes – exhiberaient. Siglée Montblanc, elle est réaliséeen canevas gris. Son nom ? Canvas Executive Tote Grey.

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Agathe de la Tour

‘Zen’Pour les hommes frileux, un pull, signéEric Bompard, le roi de la maille. Le nec

plus ultra avec ce cachemire 100% 12fils, existant en grenat, chiné marmotte,

loup et noir. www.eric-bompard.com

Good guySilhouette hyper sage,lisse, avec commepointe d’originalité, lasuperbe couleuraubergine tendre.Chemise à petit col,cravate ficelle, tee-shirttunisien, pantalon droitet sac BCBG pour élèvetrès studieux.Ermenegildo Zegna.www.zegna.com

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tradition et la modernité defaçon ludique et

incomparable. Petit pullcardigan sous blouson et sur

un pantalon droit. Sansoublier la cravate à

carreaux et le sac très chicet ‘hype’ à la fois.

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DiscretEt pourtant signé Gucci ! Blouson en daim, effet

tacheté gris, pull à col rond éloigné, laissantapparaître chemise et cravate, dans une gamme de

rose et de marron, cravate noire, pantalon noir droit.www.gucci.com.

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ElégantTommy Hilfiger entrechoque les volumes,

mais surtout les lignes. Avec ce blazermarine ligné, croisé mais hyper court, la

chemise à carreaux et la cravate sous lepull en V. Simple pantalon droit craie.

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Asiatique ?Givenchy plonge soninspiration dans la Chineet le Japon anciens.Pantalon à plis, effet delongue jupe à taille haute,blouson en cuir pourmoderniser la silhouettechemise et bijou ‘zen’.www.givenchy.com

Supermanversion 2012 ?

Jean Paul Gaultierfrappe toujours très fort.

Cette saison, il crée unblouson matelassé qui

siérait à un boxeur,épaules élargies,

capuchon doublé de vraiefourrure. Le bonnet

en cuir !www.jeanpaulgaultier/

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Agathe de la Tour

ExplosionDES FORMES…

Paris se la gonfle sans modération. On assiste à un défilé de pantalons larges,voire samouraïs, des entrejambes rabaissées, de l’ampleur le long de la jambe.Manteaux et blousons suivent la grande valse de l’ampleur. L’homme se faitnounours et adore retrouver son confort.

1. Totale réussiteDries Van Noten offre de l’ampleur à l’hommesans le déguiser en ‘clown’. C’est tout sontalent. Ce costume Camel, au pantalon àpinces et veston cintré, dont un revers estgarni de fourrure, est sublime. Chemiseblanche toute simple sans cravate pour nepas alourdir le ‘look’. www.driesvannoten.be

2. Au poil !La fourrure déferle sur les podiums : hommeset femmes ne veulent pas s’en passer.Version masculine, elle apparaît de manièreplus discrète, en touches, quoique LouisVuitton décline une veste entière en poilsrasés, portée sur un pantalon beigelégèrement large et les chaussures bicolores.www.louisvuitton.com

Trappeur…Pour tirer l’ours, leCanadien a besoin

d’aise. Maisl’Européen ?

Quoiqu’il en soit,Burberry Prosum,toujours fana des

lignes et descarreaux, n’a pas

résisté à l’appel duGrand Nord, enconcoctant un

vaste caban noir etrouge à largespanneaux, sur

pantalon étroit.www.burberry.com

MotardParfait pour ce ’look’ qui se

gonfle d’importance, lesbottines de motard de luxe,doublées de vraie fourrure,

signées Boss Black.www.hugoboss.com

‘Rock and fashion’L’esprit des années ’rock’ et des motards souffle un vent nouveau sur

cette saison. Kenzo l’interprète par une veste assez longue,matelassée argent, col en agneau retourné, finitions orange, sur un

costume ‘slim’ et une chemise mini col Mao. www.kenzo.com

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2

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Formule gagnantePour cette superbe montre rectangulaire, très masculine : la Monaco V4

titane, ruthénium et céramique de Tag Heuer. Ses atouts ? Ultra légère,résistante à la traction, à la corrosion, capable de supporter des

températures extrêmes. Tag Heuer fut le pionnier dans l’utilisation dutitane, exigeant un savoir-faire optimal. Créée en 2011, elle symbolise les

150 ans de la marque. www.tagheuer.com

EléganceparfaiteOn ne peut qu’être éblouipar la manière dontVéronique Nichanian pourHermès réussit à intégrerles quelques ‘musts’ de lasaison à son classicismesans faute. Son trenchs’amplifie, mais il rappellele label par un foulardadroitement glissé.Pantalon droit. Laperfection du détailinvisible. www.hermes.com

Prudents au vu de l’instabilité économique, de nom-breux stylistes ont choisi de magnifier certaines ten-dances, par petites touches, sans tomber dans l’ex-trême. Certains puristes diront que les créateurs doi-vent se mettre en danger mais, raison il faut aussigarder! Quelques exemples de cette tendance ‘inbetween’.

La voieDU MILIEU Agathe de la Tour

1. Au corpsaccordCostume National choisit leparti d’allonger l’homme parun costume à la veste biencintrée et au pantalon droit,porté sous un pull à colroulé.www.costumenational.com

2. PatchworkCorneliani rajeunit sonimage avec cet ensembledont la veste est réaliséeentièrement en patchwork.En contradiction, le pull àlignes, porté sur unpantalon assez court et desbottillons en nubuck beige.www.corneliani.com

FantaisieitaliennePrada se lâche un peu dansses collections. Preuve en estce pull noir à incrustationsazur et orange, porté sur unpantalon aubergine droit.www.prada.com

1 2

PassionSeule couleur émergente d’une saisonoù dominent les teintes automnales, lerouge sert de ‘total look’ pourl’Américain Calvin Klein. Comme s’ilvoulait tourner le dos aux dictats de lamode européenne, il nous concocte uncostume très cintré, porté sur un tee-shirt à longues manches. Provoc’.www.calvinklein.com

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24_ Les CARNETS

Psychodélire

THOMAS ANCORA

A VINGT-CINQ ANS, THOMAS SUIT LE DESTIN QU’ILS’EST TRACé DEPUIS L’âGE DE HUIT PRINTEMPS.

Pris dans une spirale infernale, il passe de la télévision au cinéma, tout enn’oubliant pas l’écriture. La vie a l’air trop courte pour lui. Pourtant, derrière

cette gueule de rêve, se cache une raison délicate à gérer.Quand il arrive à l’interview, je reste scotchée par son physique. Beauassurément. Des yeux bleus qui vous dévorent le regard, une peau bron-zée et un débit de parole impressionnant. Il y a une sorte de paradoxechez cet homme gâté par la nature et déjà à l’aube d’une belle carrière queje tenterai d’analyser tout au long de notre tête à tête.Comment pouviez-vous être sûr que vous étiez destiné à devenir acteur ?Je l’ai toujours su ! Aux fêtes familiales et scolaires, je faisais des sketchesavec énormément de facilité. Je pensais que cela relevait du rêve et, demanière rationnelle, j’ai suivi des études. Les circonstances ont bousculéma vie et le destin a mis sur ma route des choix que je n’ai pas hésités àsuivre.

Vivre à 3OO km/heure Claude Muyls

©www.projectop

ress.com

Pourquoi ce besoin de devenircomédien ?En regardant ‘Les Noces rebelles’ de SamMendes avec Leonardo Di Caprio, je mesuis remis totalement en question. Cefilm abordait avec émotion un sujet uni-versel. J’ai très vite dépassé le stade derester acteur, je sentais l’envie d’écrire,de raconter des histoires.Comment avez-vous débuté sur ClubRtl ?Via ma mère. A dix-huit ans, j’ai rencon-tré la grande chaîne privée et passé descastings. Résultat ? Une réponse évasive :‘on te rappellera’. Un an après, le miracleest arrivé et j’ai été propulsé pendanttrois saisons et quatre cents épisodesdans ‘Tom et Nancy’, aux côtés deNancy Sinatra. J’avais un pied dans ledomaine avec la crainte d’être étiqueté

Les CARNETS_ 25

J’ai besoin d’être sur plusieursfronts pour me sentir vivre

‘‘

‘‘CARNETintimeVos préférencesbelges ?- Ville favorite ?J’ai beaucoupd’affection pourMons, la ville demon enfance, maisBruxelles meressemble plus.- Plat favori ?J’adore les frites de‘Chez Bily’ à Mons.- Acteur fétiche ?Benoît Poelvoorde,touchant dans safolie.- Actrice ?Deborah François :très mignonne.- Réalisateur culte ?Jaco Van Dormaelavec ‘Le huitièmejour’ et ‘MisterNobody’.- Projet national ?J’aimerais fairepartie d’un filmd’Alain Berliner quiparle de relationsavec une femmeplus âgée. Je penseque ce film mecorrespond : j’ai déjàtourné un pareilscénario avecMathilda May et desscènes très hot.Cette femme estmarrante, adorable,drôle, très belle etdécalée, doncencore plusséduisante.- Hobby ?J’aime allerénormément aucinéma visionnerdes films quim’interpellent.Je marchebeaucoup ; je n’aimepas l’attente destransports encommun.

un côté raisonnable : j’ai peur quand tout va trop vite ;j’ai besoin de recul. Petite confidence, écrire ce film futpour moi thérapeutique, bien que le héros s’avère fina-lement un sacré psychopathe.Tout à coup, je me rends compte que pour retenir mafrange trop longue, j’ai deux bigoudis accrochés auxcheveux ; je rougis, les enlève… Thomas éclate d’ungrand rire.Je pense que vous vous attelez aussi à une série télé ?Les deux premiers épisodes ont coulé facilement,l’agent les a lus et va les envoyer à Canal +. C’est plusce créneau, un peu plus piquant !Vous avez commencé tellement jeune que vousaffichez un physique et un langage un peu plusmature.A vingt-cinq ans, ma première pensée a été : “je suis plusproche des trente que des vingt, certains rôles m’échapperont”.Finalement, je n’ai pas de regrets, mais de fait, je suisplus adulte que la plupart des jeunes de ma génération.Comment définiriez-vous la profession de comédien ?Un métier d’attente : un appel d’un agent, des castings,les réponses tardant à venir, les moments perdus sur lestournages, l’angoisse de la sortie… L’attente, l’attente,toujours l’attente. Le cinéma possède ce côté magique :il suffit d’un film pour changer votre destin. Cela mefait peur mais, m’excite.Pourquoi vous voit-on si peu au théâtre ?Ce n’est pas totalement exact ; cette année, j’ai joué‘Treize à table’ ; en 2010 ‘Les Couscous’ et en 2009 ‘LeMisanthrope’. J’avoue avoir quelques réticences àl’égard des planches, j’ai peur des engagements longsqui me donneraient l’impression de me retrouver pri-sonnier. J’ai besoin d’être sur plusieurs fronts pour mesentir vivre. Je voudrais continuer mon métier decomédien, écrire, réaliser. Mon rêve ? Faire tout ce queje veux. En Europe, les acteurs n’osent pas jouer cettepolyvalence ; personnellement je déteste l’étiquette. Enfait, j’ai tourné pas mal de courts et moyens métrages.Par exemple : ‘Le Couloir’ où j’interprète un petit conau milieu d’étudiants passant un oral. Eric Naulleaujouait un prof.A vingt-cinq ans, vous semblez déjà ne pas avoir assezd’une vie pour réaliser tout ce que voudriez faire ?Tout à fait exact ! Je possède une rage de vivre, je veuxme voir avancer. Quand je serai plus vieux, je voudraispouvoir me retourner et me dire ‘Wouah…’ par rapportà mon métier. Vous pourriez me croire un éternel insa-tisfait, mais je dis merci à tout ce qui m’arrive.Vous affichez une solide belle gueule, un avantage ?Je me trouve à la limite de la banalité physique qui peutplaire. J’ai parfois été refusé sous prétexte de mon phy-sique. La France adore étiqueter chaque acteur, tandisque moi, je désire pouvoir m’essayer à des rôles trèsdifférents. Je tente de pénétrer l’Hexagone, mais je neveux pas vivre à Paris ; j’aime beaucoup trop Bruxelles.

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Disney. En 2006, j’avais déjà tourné un premier film,‘Mes copines’ de Sylvie Ayme. Je me suis vite renducompte que le cinéma m’intéressait nettement plus que lepetit écran.

Vous avez passé quelques années sans tourner. Qu’avez-vous fait ?J’ai commencé à écrire un film : ‘Le Cliché’ mais un spécia-liste m’a conseillé de rédiger auparavant un livre. La pre-mière partie du roman est terminée, j’ai trouvé un produc-teur et je cherche un réalisateur. Je ne pense pas que ce pro-jet sortira avant un an et demi à deux ans. En attendant, jepeaufine les personnages de mon livre ; je les analyse avecprofondeur pour les rendre plus intéressants.

Pourquoi le boulimique que vous êtes ne réaliserait-ilpas lui-même le film ?Inspiré de mes jeunes années, j’interprèterai le premierrôle. Je trouverais un peu prétentieux de vouloir dirigermon premier film. Le sujet est trop proche de moi ; jepréfère suivre mon instinct. J’irai pas à pas. Eh oui ! J’ai

Thomasversion Dandy

Dans le ciné-café Potemkine,Thomas Ancora se la joue Dandy.

Un costume étonnantpour ce ‘speed man’.

Costume Agnès B, chemise RiverIsland, chaussures Hugo

by Hugo Boss.

26_ Les CARNETS

Je vous PARFUME ?

Sans lui, les rayons des parfumeries seraient un peu vides. Jacques Cavallier imagine lesfragrances des grandes maisons depuis près de 30 ans. Pour nous, il hume l’évolution des jus100% homme. Propos bien sentis.

Catherine Malaise

Impossible, Messieurs, de ne pasavoir un jour respiré le sillage del’une de ses créations féminines :L’Eau d’Issey d’Issey Miyaké, le‘Classique’ de Jean Paul Gaultier,Eau de Dolce Vita et MidnightPoison chez Dior, Nina de NinaRicci, Cinéma et Nu d’Yves SaintLaurent, Poême de Lancôme, Acquadi Gio Armani... Pas sexiste pour unflacon, Jacques Cavallier a misautant de talent à concevoir des sen-teurs aux notes plus viriles : Pachade Cartier, Opium pour HommeYSL, Bulgari pour Homme, L’Eaud’Issey pour Homme Intense, Fuelfor Life pour Lui. Son dernier opus-Armani Code Sport- est une explo-sion de fraîcheur sur une base tor-ride : le couturier l’a mis au défi decréer un parfum hyper sensuel dontla fraîcheur serait proche de celleressentie en buvant une coupe dechampagne ! Résultat, 3 années derecherche avant de trouver LA for-mule parmi les 5000 matières pre-mières et les millions de combinai-sons que le parfumeur a mémoriséespendant sa carrière.

‘Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus’ :leurs parfums aussi ?Non, cela reviendrait à dire que leurs préférences olfac-tives s’enracinent dans des critères physiologiques. Jepense plutôt qu’elles se distinguent pour des raisonsd’époque et de culture. La parfumerie masculine est unphénomène assez récent : au 18ème, les parfums étaienttous mixtes !

Au 20ème siècle, elle s’est rattrapée au fil des décennies, non ?Dans les années’50, l’homme se parfumait ‘fonctionnel’ :à l’eau de Cologne. Quand j’ai démarré dans le métier en1978, la parfumerie ‘traditionnelle’ était encore un héri-tage des codes d’hygiène d’autrefois, l’élégance des notes‘fougères’ en plus. Les années ’80 ont célébré la virilitéostentatoire à grands coups d’accords aromatiques et deboisés sensuels. Les années’90 se sont mises à revisiter lescodes de la fraîcheur, de façon plus abstraite, avec uneidée de transparence. Au fur et à mesure, on a donc évo-lué vers une parfumerie masculine plus émotionnelle etplus hédoniste en recherche perpétuelle de sensationsnouvelles. Grâce à des associations d’accords inédits, desnouvelles molécules, des ingrédients naturels revisités, destechniques d’extraction high tech...

Pourriez-vous en parler sans dévoiler le secret des formules ?L’évolution a commencé avec les notes florales : la pré-sence de ces familles dites ‘féminines’ était impensable il ya 20 ans ! Aujourd’hui, un parfumeur peut travailler lafraîcheur au masculin dans des registres plus sophisti-qués. Par exemple, le contraste chaud & froid ! PourArmani Code Sport, j’ai utilisé une nouvelle molécule quiévoque une odeur de glace avec un effet frisson, un triode menthes et du gingembre. Pour la chaleur et la sensua-lité : du ciste et du vétiver extraits par CO2 gardantintactes les particules odorantes, du benjoin et beaucoupbeaucoup d’ambrox. La seule note ambrée identique côtéhomme et femme...

L’ homme a donc multiplié lesconquêtes en matière de parfum !La plus grande conquête porte surson approche : il se parfume désor-mais pour son plaisir et prendresoin de lui. Il n’est plus condamné àl’élégance virile du parfum. Il estfréquent aujourd’hui de sentir desaccords sortant du carcan tradition-nel des ‘aromatiques-fougères’. Lastructure des jus masculins s’estaussi complexifiée : leur sillageexhale de nombreuses facettes.

A quand, les extraits de parfum pourhomme ?Cela me paraît, pour l’instant, diffi-cile à imaginer ! La gestuelle asso-ciée à l’extrait est trop féminine ettrop délicate pour qu’un homme sel’autorise. Mais, dans le futur, pour-quoi pas ?En attendant, dans le domaine de lafraîcheur au masculin, il y a encorebeaucoup de découvertes et d’inno-vations à mener...

CARNET DEBeauté

Jacques Cavallierest l’un des ‘nez’

les plus demandésdans le monde.

Le boncode

parfumen 2011

La néo-fraîcheur.

Tonique,torride,

chic.

On goûte ?A*Men, le célèbre ‘oriental-

boisé-corsé’ de ThierryMugler, servi avec une

pointe de piments rougesenflammant chaque note.

Eau d’IkarPour faire le plein

d’essences naturelleset d’élégante

simplicité : le premierjus masculin Sisley et

ses lentisques deCorse.

L’Homme LibreYves Saint Laurent. Réinvention

ultra moderne du ‘boiséaromatique’ en un parfum frais et

élégant, subtil et présent.

150 ml, c’est le plusgrand format de l’eaude toilette Bleu deChanel. Intemporelle(car aromatique etboisée) mais zestée denotes up-to-date :pamplemousse, baiesroses, encens,gingembre...

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28_ Les CARNETS

INSPIRÉE PAR DALI,

En 1970, Lancel interprète les Daligrammes, uncode amoureux conçu par Dali pour Gala et créeun sac unique dédié à cette dernière. Aujourd’hui,la maison, sous la houlette de son directeurartistique, s’en inspire pour une nouvellecollection. Entretien avec Leonello Borghi.

Plus de 40 ans après avoir créé le sacDali, Lancel en réinterprète l’esprit etsort la Daligramme Collection. Quelleen est l’idée?L'idée est née après que nous ayonsretrouvé le sac que Dali avait créépour Gala dans les archives deLancel. Nous avons travaillé surcette collection pendant plus d'unan, car il fallait d'abord comprendrecette histoire d'amour fou entre l’ar-tiste catalan et sa muse.Vous avez dit que c’était uneaventure à la Da Vinci Code. Quelsen sont les traits marquants?Lorsque nous avons découvert l’ori-

ginal, il y avait une sérigraphie avec des symboles, maisnous ignorions ce qu'ils voulaient dire. Nous avonspassé plusieurs mois à déchiffrer leurs significations.Chaque semaine, nous trouvions des infos et rajoutionsune pièce au puzzle... un vrai ‘labor of love’ !Avez-vous travaillé main dans la main avec la FondationDali? Ont-ils été enthousiastes dès le départ? Quel a étéleur apport?La fondation Dali a été partie prenante de cette belleaventure dès les débuts. Ils m'ont aidé à comprendre etdécouvrir un Dali différent, romantique, discret, intime.Ils ont vu qu'il y avait de notre part un vrai respect dumonde Dalinien. Le résultat est un succès et une estimeréciproque.Quelles ont été les plus grandes difficultés à surmonterpour réaliser cette collection?La création de la toile jacquard brodée... Il nous a falludes semaines de travail à Florence où nous avons mis aupoint cette merveille avec l'aide d’artisans exceptionnels.Nous voulions créer quelque chose de complètementnouveau. Nous avons mélangé des fibres nobles commela soie et le coton et pas moins de 14 coloris ont éténécessaires pour arriver à ce ton neutre. Ensuite, cesartisans florentins ont brodé tous les symboles de cetalphabet particulier.

la Daligramme CollectionViviane Eeman

Qu’est-ce qui vous a convaincu quec’était une aventure jouable?Le fait que pour la première foisl'art, l'amour et la mode soient unis !Que présuppose uneréinterprétation? Vous êtes-vousinquiété de ce que Dali auraitpensé?Je n'ai songé qu’à çà! Je ne pouvaispas copier l'original, c’est une oeu-vre d'art. Je sais qu'il serait fierd'avoir, par exemple, une toile jac-quard brodée comme celle qu'on aréalisée! Chaque détail dans chaquesac provient de l’univers et de l’es-prit Dalinien.Parmi ceux-ci lesquels sont les plusrévélateurs?Les intérieurs sont inspirés de lasuite Dali de l'hôtel Meurice à Paris.La chaîne de vélo a pris une grandeimportance. Un élément Dalinienqui nous rappelle que deux forces,en allant dans la même direction,peuvent créer mouvement... commel'artiste et sa muse. Autre hommage,le cuir végétal espagnol!Combien de modèles avez-vousdéclinés?La collection Daligramme est com-posée, entre la version cuir et jac-quard, d’une trentaine demodèles...un sac ou accessoired'amour pour chaque moment de lajournée d'une femme!

Les collections que vous créezsemblent toujours avoir unehistoire très fouillée.Un côté indispensable?La maison Lancel a une culture etun style fondés sur de vraies his-toires qui restent dans le temps.Quand j’entreprends une collection,je commence toujours par l’histoire,souvent sans aucune idée du sac quiva sortir, mais il en est le résultatfinal.Vous avez travaillé pour plusieursgrandes maisons, toujours dansl’accessoire et particulièrement encréant des sacs. Qu’est-ce qui vouspassionne dans cet élément?J'ai grandi fasciné par la collectionde sacs et chaussures de ma mère etquand j'ai pu exprimer ma créativitéavec les accessoires, j'ai eu un coupde foudre qui dure encore. Le sacm'oblige à un travail d’extrême pré-cision et de réflexion, car sa surfaceest limitée.Vous avez un pied à Paris, un autreà New York, pas de grand écart?Je dis toujours que je vis à NewYork, mais je travaille à Paris. NewYork représente mes amis, ma vieprivée. Là bas il y a une énergieunique au monde qui peut équili-brer le côté plus romantique, chic etartistique de Paris.Une muse?Schiaparelli. J’aimerais beaucoupvisiter les archives de cette maison !

Lancel - 55 boulevard de Waterloo. T. 02 513 48 38, site: www.lancel.com.Nouvelle adresse à Knokke: 127-129 Kustlaan.

Le Daligramme exposé à Knokke.

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Heures d’ouverture 10.30 - 18.30 (lundi à samedi)

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30_ Les CARNETS

Coiffure2011-2012

Olivier Dachkin sublime les femmesAvec les soins

Il reste le plus grand coiffeur de Belgique, se remettant de manière permanente en cause, au niveau de ses coupes, sa technique, ses‘looks’ et ses produits. Grande nouvelle : il lance ‘Dachkin essentielle’, une gamme à base d’huiles essentielles. Une mini révolution pourvous rendre plus belles encore !

On le sait novateur, mais cette année, il crée le‘buzz’ en s’inscrivant dans le bien-être et les soinsde la chevelure. Sa ligne ‘Dachkin essentielle’»,déclinée pour chaque type de cheveux, est enri-chie d’huiles essentielles. Un vrai bonheur à l’effi-cacité optimale. Toute la gamme respecte le cuirchevelu, la chevelure et revitalise la fibre capillaireen profondeur. Le résultat est exceptionnel : voscheveux bougent tout en souplesse, brillance,santé.

Une philosophie en troisrituels…La gamme ‘Dachkin essentielle’ se décline en troisrituels fondamentaux, selon une philosophie debien-être. La première vise à la régénération et à larelaxation, grâce aux huiles essentielles, par desmassages ‘sensation’. Le résultat ? Une détenteparfaite. La deuxième purifie avec les sham-pooings aux huiles essentielles, choisies en fonc-tion de la nature du cheveu. Sublimer les cheveuxforme le dernier rituel majeur, avec des soins plai-sir, sources de beauté et d’éclat.

Parmi la gamme : nos hitsVolumeCette gamme sublime a été conçue pour les che-veux fins et mous. ‘Volume’ se compose d’huilesessentielles de lavande, citron, géranium, vétiveret menthe verte. Toujours les trois étapes indis-pensables ! Elle se décline en huile avant sham-pooing ‘Volume Amplifier Ritual’ 18,50 €, suiviedu shampooing ‘Volume Amplifier Clean’ 13,50 €et du ‘Volume Amplifier Care’ 17,50 €, condition-ner.

Karité, masque bonheurUn véritable ‘booster’ pour vos cheveux ! Soincapillaire optimalisé, ‘Karité’ 18,50 € revitalise lachevelure, la nourrit et lui apporte brillance etsouplesse. Les arguments pour ne plus s’en passer? Un protecteur puissant pour tous types de che-veux, un soin hydratant naturel, un enrichisseur àbase de vitamine F et la garantie 95% naturelle.Que rêver de mieux???

Les autres lignesLa ligne Deep !Souffrez-vous de cheveux gras faisantvotre désespoir ? Dachkin a trouvé lasolution à votre excès de sébum. Sonsecret ? Des huiles essentielles decitron, orange et bergamote. Avec tou-jours les trois rituels beauté : posez unehuile avant le shampooing ‘Deep Ritual’18,50 €, utilisez ensuite le produitlavant ‘Deep Clean’ 13,50 € et, pourfinir, utilisez une lotion purifiante decidre de pomme, ‘Deep lotion’ 18,50 €,à base de vinaigre biologique.

RichAvez-vous des cheveux secs et abîmés ?‘Dachkin essentielle’ vous offre troisproduits bio sous l’appellation Rich :‘Rich Ritual’ 18,50 €, ‘Rich Clean’ 14,50€, ‘Rich Care’ 17,50 €. Sa formule mira-cle ? Des noix de lavage écologiques,alliées à des huiles essentielles deylang-ylang et de pamplemousse

PureNombreuses sont les femmes à prati-quer les lavages fréquents, voire journa-liers. Olivier Dachkin a concocté pourelles ‘Pure’, conçue suivant un conceptbio. La ligne s’adresse aussi aux che-veux normaux et aux peaux sensibles.Ses huiles essentielles ? Lavandin, pat-chouli et cèdre aux vertus apaisantespour le cuir chevelu. Trois étapes :‘Pure Ritual’18,50 €, ‘Pure Clean’ 14,50€, ‘Pure Care’ 17,50 €.

ColorPour les cheveux colorés, une gammeexceptionnelle qui protège aussi lescheveux colorés, permanentés ou abî-més par le soleil. Son nom ? ‘Color’aux huiles essentielles de camomille,orange et cade. Trois produits : ‘ColorRitual’ 18,50 €, ‘Color Extend’ 13,50 €et ‘Color Care’17,50 €, huile, sham-poing et conditioner.

Et la couleur ?Olivier Dachkin n’oublie personne.Voici ses colorations à base d’huilesessentielles, pour obtenir une chevelureexceptionnelle rajeunie. Ses plus ? Unesenteur agréable, un confort du cuirchevelu, une brillance parfaite, unedouceur remarquable, une hydratationdes cheveux ternes. Une nouvelle vies’ouvre à vous…

Agathe de la Tour

KaritéEmbellisseur de cheveux

Il possède toutes les qualités poursublimer la beauté de votre

chevelure : il revitalise, nourrit,apporte souplesse et brillance. Sonsecret ? Un protecteur puissant, unsoin hydratant naturel, un apport envitamine F et la garantie à 95%

d’origine naturelle.

Les CARNETS_ 31

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Unechevelurede rêve…avec lagammeVolume !Conçue pour lescheveux fins et mous,elle se compose d’huilesessentielles de lavande,citron, géranium, vétiveret menthe verte.Toujours les trois étapesindispensables : huileavant shampooing‘Volume AmplifierRitual’, shampooing‘Volume Amplifier Clean’et du ‘Volume AmplifierCare’, conditionner.

Le bonheur essentiel !Précipitez-vous dans les salons Olivier Dachkin qui lance les soins ‘Dachkin essentielle’, à base d’huiles essentielles.Un vrai bonheur pour une chevelure saine, souple et brillance. En parfaite santé !

Codesbeauté

C’estMÂLEd’êtreBIEN?

Catherine Malaise

Hugh Lauriel’anti-héros en ambassadeur L’Oréal Paris.

POUR êTREBIEN DANSLEUR PEAU,

L’IDéE D’UTILI-SER DES COS-MéTIQUES NE

FAIT PLUS PER-DRE LA FACE

AUX HOMMES.EXPLICATIONS.

Il y a 10 ans, un homme aurait avalé son rasoir triplelame plutôt que d’avouer utiliser un soin anti-âge!Aujourd’hui, changement de scénario: 86% deshommes interrogés estiment que les cosmétiques nesont plus réservés aux femmes et 71% pensent que lapeau est essentielle à leur pouvoir de séduction. Ceschiffres viennent d’être révélés par une marque pion-nière en la matière depuis 25 ans : Biotherm Homme.Pour fêter le dixième anniversaire de son produit-phare (Aquapower, un hydratant vendu toutes les 10secondes dans le monde), le label s’est offert unevaste étude sur les relations de la population mascu-line avec l’univers des tubes, flacons et petits pots. Laconclusion? Basta, tabous et complexes! Plus ques-tion de dire que se mettre de la crème est le plus sûrmoyen pour se déviriliser ou perdre son temps enfutilités narcissiques cataloguées ‘féminines’. Ques’est-il-passé? Du temps bien sûr, un nouveau besoind’assurance et de séduction (et une petite aide desmarketeurs) ont fait évoluer les mentalités. Au lieud’être perçu comme une faiblesse, prendre soin de soiest devenu une force, une preuve de maîtrise! Unmoyen, parmi d’autres, de défendre sa masculinité enayant tout contrôle sur son image, sa puissance, saperformance sociale. Afficher une belle peau fait dés-ormais partie des signes de réussite. Cette évolution,souligne l’étude Biotherm Homme, s’intègre dans«un mouvement croissant d’esthétisation dans tousles domaines de la vie des hommes. Ils font attentionà leur Smartphone, à leur montre, à leur cravate...alors pourquoi pas à l’apparence de leur peau?».

Passage à l’action sous conditionsOn peut donc penser que le regard des hommes surles cosmétiques a changé. En bien. Pourtant, on neles voit toujours pas se ruer dans les points de vente.

Plus d’un atout!Gel Multi-Fonction Hydratant

Energisant Nuxe Men. Effets ‘coupde fouet’, anti-soif et anti-brillancegarantis (en vente dès novembre).

Opération sauvetageAquaPower-D Sensitive Biotherm

Homme: programme stop-rougeurset picotements pour fortifier la peau

assaillie au quotidien.

Remèdes Dr House...Vita Lift 5 Men ExpertL’Oréal Paris. Hydratantanti-âge perfusé d’actifspuissants et drainants.Indications: rides,relâchement, teint terne,sécheresse, empâtement.Posologie: matin et soir.Le Roll-On (apprécié parHugh Laurie) cache lescernes et défatigue leregard.

Selon l’étude TGI Europe 2010, 22% affirmaient enutiliser de façon irrégulière et seulement 11% tousles jours! 59% des hommes se contenteraient desoins après-rasage. Moralité, le marché cosmétiquemasculin (10% du marché total) est encore àconstruire. Alors, ça coince où? Depuis l’après-rasage, l’offre s’est considérablement enrichie et lesmarques veillent à proposer des gammes répondantà tous les besoins: anti-fatigue, prévention anti-âge,correction anti-âge, spécifiques yeux (BiothermHomme, Lierac Homme, L’Oréal Paris Men Expert,Vichy Homme, Shiseido Men, Clarins Men).Première raison : le mâle masculin est un peu perducar ses connaissances cosméto sont limitées. Il sentque les produits féminins ne lui conviennent pas.Sans forcément savoir pourquoi. Petite leçonexpress: peau plus grasse, sujette aux irritations et àla déshydratation à cause des rasages fréquents, plusépaisse et exposée à un vieillissement plus tardifmais brutal. Les marques redressent la barre en soi-gnant aussi la psychologie virile: messages clairs etnon techniques, décodages faciles dans les rayons,textures non grasses/non collantes/non brillantes...et surtout ultra rapides d’application pour éviter unegestuelle par trop féminine! Les hommes, à présent,semblent préférer les solutions globales aux produitsciblés sur une seule problématique. Exemples de‘all-in’ cosmétique : gamme multifonctions Nuxe,Sisleÿum de Sisley et nouveau Vita Lift 5 Men Expertde L’Oréal Paris incarné par l’acteur Hugh Laurie. Letrès déjanté ‘Dr House’ a d’abord cru à une erreur!“J’ai compris ensuite que Men Expert cherchait des person-nalités fortes... qui disent haut et fort qu’utiliser des soinscosmétiques est un acte très viril après tout”.

Pansementpost-rasageBaume UltraHydratant peausèche LieracHomme. 24 heuresde confortmaximum etd’actionréparatrice dansun soin frais etnon-gras.

DU KOKEJANE AURESTAURANT APICIUS

L’été indien d’Alexandre Willems

Un Pata Negra d’exception vieilli en grottes et imprégnéd’air salin après cinq ans de maturation, des langous-tines de La Rochelle, un bar de ligne sauvage en croûtede sel marin figurent parmi les morceaux choisis d’unepetite musique des saveurs vraies auxquels se joignentpigeon d’Anjou et magret de canard aux pleurotes,sauce vin rouge aux figues et à l’orange. Sélectionnéavec rigueur, le gibier n’échappe pas à cette sainte règleet renoue avec les éclatantes recettes de toujourscomme ce râble de lièvre sauce Arlequin qui vous pra-line les papilles en compagnie de choux vert aux lar-dons. On retrouvera ces plats au gré de trois menus dis-tincts : le Gourmet (72 €), le menu Etape (58 €) et letrès démocratique menu Touring à 55€ (all in). Mêmecuisine et mêmes exigences au restaurant Apicius(Hôtel Tropical) où Alexandre Willems exporte sontalent en terres ardennaises avec brio, raison pourlaquelle le Kokejane fait relâche les lundi, mardi et mer-credi. C’est en effet sur les hauteurs de Durbuy que

Philippe Fiévet

CARNET DESSaveurs

s’épanouissent 1,5 ha de rêve aquatique et de végéta-tion luxuriante dédiés aux tropiques. La vaste piscine,entièrement bordée de palmiers géants et d’hibiscus,transforment les lieux en premier matin du monde. Uncordon de douze chambres entourent ce paradis tandisque d’autres se perchent à l’étage ou s’égaillent dans lejardin japonais. Si la piscine couverte est l’une desattractions majeures de l’hôtel Tropical, la présenced’un vrai restaurant gastronomique surprendra autantqu’elle ravira. Sous l’auvent orange estampillé ‘restau-rant Apicius’, le clin d’œil au maître des lieux renvoieau restaurant Kokejane : même patron, même griffe,mêmes produits, les deux établissements se réclamentde la même exigence de qualité comme en témoigne lemenu Apicius à 45 € exécuté par les mêmes mainsexpertes que le Kokejane. Dans celui-ci, on retrouvevolontiers les refrains célèbres qui font la gloired’Alexandre Willems comme son œuf poché aux trom-pettes de la mort et crème sauvage. On retrouve en cui-sine ce sens exigeant des valeurs qui font préférer lesaumon d’Ecosse (label rouge), l’agneau des Alpies et lemeilleur gibier des Ardennes, en particulier le marcas-sin, la biche, le chevreuil et le faon. L’assiette se muealors en festival de poivrades et de sauces Arlequin,toutes au plus caramélisées ou briochées à souhait.

Restaurant KokejaneVan Cauwenberghelaan 3/5 - 1540 HERNE.

02/ 396 16 28, fax : 02/ 396 02 40.restaurant@kokejane.be - www.kokejane.be

Ouvert du jeudi au dimanche - ouverture sur réservationpour banquets les autres jours à partir de 15 couverts.

Hôtel TropicalRue des Comtes de Luxembourg 41 - 6940 Durbuy.

086 / 21 39 95 ; Fax : 086 / 21 39 93.info@tropical-hotel.be - www.tropical-hotel.be

Qui ne connaît pas ce chantre de la gastronomie la plus exigeante ? C’est dans la lumineuse villa du Kokejanequ’Alexandre Willems officie loin de la foule, à la lisière du Hainaut et du Brabant flamand. Dans cette quiétuderetrouvée, le chef cultive avec ferveur le respect des provenances au gré d’une cuisine qui sublime le produitexclusif sans l’écorner.

En pleine campagne,le restaurant de Kokejane

est dédié à lagastronomie la plus

fervente

Vue sur quelques-uns des pavillons particuliers del’hôtel Tropical où Alexandre Willems propose la

même cuisine qu’au Kokejane

Une piscinetropicale bordéede palmiers etd’hibiscus à deuxpas de laquelle lenageur peut dépliersa serviette pourun vrai repasgastronomique aurestaurant Apicius.

HACHETTEVINS

2011

Une recette de Gerry:23 Blue Agave

4 cl de Tequila Reposado Calle 232 cl de Liqueur ou SiropBlue Curaçao Monin2 cl de jus de citron vert1 cl de Sirop organic d'Agave MoninMéthode : Shaker

Cocktail innovant, foires aux vins des grandessurfaces , festival brésilien rythmé par lasamba…le mois d’octobre vous garantit dusoleil dans l’assiette et dans les verres. Laissez-vous aller…

Saveursdécouvertes

VOUS AIMEZ

les surprises ?Marc Samain

Alain Vervoort, initiateur de la MoninCocktail Academy à Waterloo, nous livresa chronique mensuelle : un produit quimélange un bartender et une recette dansson shaker pour un cocktail instructif.Pour les non avertis, voici d’abord uneprécision qui devrait nous rendre plusmalin: on dit LE Tequila. Après deuxTequilas Sunrise, vous commanderez bienun Tequila Boum Boum. Cette précision,je la tiens d’une digne représentante duNord de la France : Sophie Decobecq, laproductrice de Calle 23, une nouvellemarque de Tequila Premium. Commentune Ch’ti s’est-elle retrouvée dans la régionde Jalisco pour distiller du jus d’AgaveBleu ? Cela s’explique par le destin et lapassion. Après des études d’ingénieur enBiologie, elle se rend en 1999 pour la pre-mière fois au Mexique afin d’effectuer unstage de 6 mois en science de fermenta-tion. Son premier boulot, c’est dans unedistillerie d’Afrique du Sud qui produit,cela ne s’invente pas,…de la liqueurd’agave ! La qualité de son travail attireplusieurs marques de Tequila qui l’enga-gent pour résoudre leurs problèmes de fer-mentation. La boucle est bouclée quandSophie décide de monter sa propre distil-lerie, Imex International, basée à Jalisco en2003.Calle 23 ( qui a déjà obtenu plusieurs prixinternationaux) se décline en Blanco,Reposado et Añejo. Il manque à l’appell’Oro pour que la gamme soit complète.Ces trois nectars peuvent concurrencer desTequilas du niveau de Don Julio ouPatron.

Pour accueillir la gamme de Sophie enBelgique, notre chroniqueur a pensé àdeux gamins de Dunkerque, MaximeHesschentier qui shake quelques bonscocktails dans le bar très tendance du AloftShuman Hotel et Nicolas Everrard le BarManager du Loui (bar cosy de l’hôtelConrad Louise). Bien sûr, le Tequila estune boisson alcoolisée fabriquée exclusive-ment au Mexique, à base de jus fermentéet s’extrait des cœurs de l’agave bleu.Mais savez-vous par exemple, que• Tout comme dans le monde du whisky

écossais, il existe des Lowlands et desHighlands dans la région délimitée pourla fabrication du Tequila.

• Le pourcentage minimum d’agave d’untequila mixto est de 60%. Les meilleursTequilas sont à 100 % Agave.

• Il existe plus de 300 sortes d’agave, maisseul l’agave bleu produit du Tequila.

• Les paysages Agaves ont été classéspatrimoine mondial par l’Unesco en2006.

• Pour obtenir l’appellation‘Dénomination d’Origine’, une région aété définie : elle inclut l’état de Jalisco etquelques municipalités dans les états deGuanajuato, Nayarit, Michoacan etTamaulipas.

A l’heure brésilienne…Partenaire d’Europalia, le groupe Thon Hotels ( 91-93 av.Louise) organise un Festival de Cuisine gastronomiquebrésilienne où l’accent sera mis sur différentes régions touten proposant des expositions de photos, peintures et objetsd’art. La carte (5 entrées, plats, desserts) a été composéepar Bernadete Berlot dos Santos, passionnée par son payset sa cuisine qui vous fera découvrir une cuisine dontl’origine s’étend de Bahia au Rio Grande do Sul et dont laspécificité et l’unicité sont étroitement liées à la diversitéculturelle de ce magnifique pays. Ambiance et dépaysementgarantis. Du 10 au 23 octobre. Réservations au 02/543 3310 ou bristol@thonhotels.be. www.thonhotels.com/offers/vacation/mexican-food-festival/

Un Tequila, bienvenue chez les Ch’tis !

Rayon vinOctobre est traditionnellement lemois des foires aux vins des grandessurfaces. Avec sa recherche perma-nente d’un rapport qualité/prix iné-galé, Cora organise – et c’est uniqueen Belgique – des dégustations enavant-première (en soirée ou lesweek-ends) sur invitation, mais entoute liberté…(rien n’est mis envente pendant les dégustations).Nous avons été invités et voici nos2 coups de cœur : La Voûte 2009, unsauvignon blanc du Domaine JoëlDelaunay en Touraine (6,99 €, prixpromo FAV) et, en rouge, le ChâteauFerran 2009 – Pessac-Léognan(12,99 € - prix promo FAV). La réussitede leur rayon vins, ? Le résultat d’unestratégie inchangéedepuis 20 ans.Plus d’infos surpatricia.c@ecloosion.be(0476/31 91 99) ou mieux,auprès du sélectionneur vins : AlainRenier.

Petit conseil pour vos cocktails à base de Tequila : remplacer le sucre de canne par du sirop d’agave, c’est bienmeilleur. Les sirops Monin mettront prochainement sur le marché une saveur Agave Bio. Plus d’infos sur

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futur par desactions concrètes.

Bravo !www.planetparfum.be

Un Inno transformé !Qu’on se le dise, le Galeria Inno de Woluwé a fait neuve, accueillant des espaces de marques

prestigieuses, haut de gamme. Une surface de 8000 mètres carrés, véritable fleuron de l’enseigne. Lagamme des produits s’est étendue vers le haut avec des labels tels Armani Collezioni, Boss Black,

Façonnable, Tommy Hilfiger et Z.Zegna. Le top du top pour les hommes.Av. Paul Huysmans, 140 – 1200 Woluwé

Plus légèreque ça…

Après le noir, l’argent,le bleu, le rouge et le

violet, la valiseCosmolite à coque

dure, est désormaisdisponible en orange.

Grâce à sa robustesseet sa légèreté, c’est la

ligne de produitsSamsonite la plus

vendue dans le monde,rendue célèbre par sa

technologie Curv®

phénoménale.www.samsonite.com

Centenaire au topEbel : cent ans d’un esprit pionnier demeuré intact, d’unehistoire, menée avec force de conviction. La marque horlogèrecélèbre un anniversaire mais également les valeurs que lui ontinsufflées ses fondateurs. De 1911 à 2011, l’ombre d’EugèneBlum et d’Alice Lévy a accompagné la marque vers lessommets, veillant à perpétuer cette alchimie singulière entrel’élégance et le savoir-faire, le design et la précision technique,qui caractérisent chacun des modèles. www.ebel.com

Ebel Classic Sport Chrono

CROSSWORD - Galerie de la Toison d’Or, 4-5 - 1050 Bruxelles - 02 511 03 54

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