Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°509 du 9 juin 2011 - Ne peut être vendu séparément.

On ne voit qu’elle sur le grand écran,enchaînant les tournages

avec une passion dévorante.Aujourd’hui, Mélanie Laurent

pousse la chansonnette avec sonpremier album ‘En t’attendant’.

Une mise à nu…

Les

Zoomestival

VESPA Pol Quadens, surdoué artistiqueCANAPE Erika Sainte : actrice montantePORTRAIT Valérie Messika

CARNETSMélanieLaurent

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Mélanie Laurent ose un album trèsprivé qui dévoile sa vie intime sanstabous. Pour Les Carnets de ParisMatch, elle en parle avec sincérité.

Maquillage : Dior

sommaire

Cover : © Paul Schmidt H&K_IMAGEGLOBE-25773207. Journalistes : Claude Muyls (people), CatherineMalaise (beauté, bijoux), Alexis du Pont (gastronomie), Viviane Eeman (déco), L.Dhamour (gastronomie),Frédéric Loore (évasion). Ed. responsable: François Le Hodey. rédacteur en chef : Marc Deriez.resp. éditorial: Jean-Pierre Tordeurs - Tél : + 32 2 211 29 11. Publicité rGP Michel Druart 02 211 29 10.Ray Vanderstraeten 02 211 27 73. Laurence Thomsin 0478 069 600. Conception graphique : Trinôme.Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°509 du 9 juin 2011. Ne peut être vendu séparément.

4 Interview exclusiveMélanie LaurentLa quête du temps...

8 Portrait passionValérie messikaSes diamants ont des ailes

10 Agenda culturePlaisirs estivaux

12 Psycho canapéErika sainteValeur montante du 7ème art

14 news décoL’été de toutes les envies

16 Vespa attitudePol quadensUn éclectisme certain

shoppingcadeaux18 Sympa, Papa !20 Paster Noster

22 Evasion thalassoSaint-gervaisUne histoire d’eau

24 saveurs santéLesieur sur son trente... et un !

26 restos gastronomieGouts libres

27 Evasion gourmandeAumanoir des lébiolesOlivier tucki, entre traditionet innovation

28 shoppingnewsDécouvertes estivalesgourmandes et fashion

NOTREcouverture

Elle est douée, c'est sûr. D'ailleurs,Gérard Depardieu (qui l'avaitrepérée lors d'un casting où ellene faisait qu'accompagner unecopine) lui avait dit : “Ne te cassepas en suivant des cours du théâtre !”De battre son coeur a dû s'arrê-ter... Elle avait 13 ans ! Depuis,boostée par ce coup de baguettemagique, elle a enchaîné beauxrôles ‘Embrassez qui vous vou-drez’, ‘La rafle, ... et grandesrécompenses (meilleur espoirféminin et prix Romy Schneiderpour sa prestation dans ‘Ne t'enfais pas, je vais bien’).

Touche AtOUt

©Lores édito de

Bruno Coppens

Aujourd'hui, en vrac, elle tourneen Amérique, réalise son premierfilm, préside la remise de palmes àCannes et sort un disque plutôtbien accueilli.

N'en fait-elle pas trop ?Une touche-à-tout, MélanieLaurent ? Elle est comme ce prin-temps qui ressemble furieusementà un très bel été ! Mélanie n'a pastrente ans et déjà très assurée.Alors ne vous en faites pas, elle vatrès bien ! Et elle bosse beaucoup !Pour le ‘Concert’, elle avait mistrois mois pour dompter le violonde façon magistrale. Pour ce CD,elle a mûri le projet pendant deuxans avec un musicien redoutableDamien Rice. Alors écoutez l'al-bum, elle chante sa vie d'une voixdouce et envoûtante, murmure ici,s'éclate là... Maturité fragile oufrêle assurance ? Son album est unchant magnétique !Laissez-vous aimanter.

Autre attraction... céleste dumoment : Erika Sainte, comé-dienne belge, qui va prochaine-ment exploser sur nos écrans.Mélanie chante ? Erika aussi,comme l'annonce avec pudeur letitre du film de Philippe DePierpont : ‘Elle ne pleure pas, ellechante !’ Erika a à peine plus de

trente ans et déjà tout un filmrepose sur ses épaules. L'été est enavance aussi pour notre actricebelge !

Mélanie, Erika, deux actricesbattantes, passant toutes deux duthéâtre au cinéma, avançant dansleur carrière sans l'assurance arro-gante, naturellement libres.

Et puisque l'été s'est installé pré-cocement, pourquoi ne pas vousla jouer farniente et confortmoderne ? Pensez alors à PolQuadens, troisième invité de cesCarnets. Ce designer, célèbre pouravoir créé en 1987 une étagèrepour compact-disques qu'onretrouve dans le monde entier, acréé des chaises ultra-légères et,sur commande de Pierre Bergé,des meubles d'extérieur !Evidemment, si je vous dis quePol est aussi l'inventeur, entr'au-tres, de chaussures hautes... sanstalon, de tables lumineuses pourun dancing parisien et de montres,vous allez sans doute encore medire : “Ne serait-il pas un peu touche-à-tout lui aussi ?”‘Je vous fais un kiss* et on seretrouve à la rentrée!’

*Kiss: titre extrait de l'albumde Mélanie Laurent...

Elégance absolueGages d'un look élégant et luxueux, la laineultrafine et les différentes qualités de tissus

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4_ Les CArnEts

La quête du temps...

interview exclusive

MÉLANIE LAURENTCOURT APRÈS LETEMPS. ECHANGETÉLÉPHONIQUE COURTMAIS DENSE !

MéLAnIELAUrEnt

Elle est sur tous les fronts, enchaînant lestournages, même Outre Atlantique, offi-ciant comme maîtresse de cérémonie du64ème Festival de Cannes, réalisant sonpremier long métrage et se lançant dans lachanson.

Interview Claude Muyls

Quand j’entends sa voix au téléphone, jesuis étonnée par sa gravité, tout en contra-diction avec son physique frêle, presquediaphane. Mélanie doit enchaîner les ‘pho-ners’ – nouvelle technique d’interviews à lamode, mise en place par souci de rentabi-lité – et manifestement, je ne suis pas lapremière de la journée. Ses réponsesseront brèves, mais elle aura tenu parole :m’accorder trente minutes chrono.

Flash backComment cette jeune actrice de 28 ansest-elle arrivée à un tel sommet enquelques années, elle qui ne souhaitait pasparticulièrement devenir comédienne ?Hasard de la vie… Elle accompagne unecopine sur le ‘casting’ d’ ‘Astérix et Obélixcontre César’, où Gérard Depardieu larepère et lui demande si elle désire faire ducinéma. Il lui donnera trois conseils : “net’abîme pas dans les cours de théâtre”, “n’ap-prends jamais ton texte en avance”, “n’aie paspeur du ridicule”. Elle suit ses deux pre-miers avis… Le dernier est le plus difficileà appliquer, mais son manque de trac luipermet de se dépasser. Elle a treize ans !

Carrière sans épineEn 1999, elle débute dans ‘Un pont entredeux rives’, tourne deux ans plus tard‘Ceci est mon corps’ et explose en 2002avec ‘Embrassez qui vous voulez’ deMichel Blanc, aux côtés de Gaspard Ulliel.

©PaulSchmidt/H&K–Maquillage

Dior

Le temps fuit en avant,le sablier coule trop vite.J’ai l’impression de n’avoir encorerien fait. En travaillant beaucoup,je ressens une vive excitation.

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Vers l’harmonie ?Derrière ce physique fragile, cette beauté

diaphane se profile une ‘killeuse’ dans sontravail. Mélanie Laurent court après le temps

et embrasse tous les genres avec bonheur.

Ajoutez à cela un Oscar du meilleurespoir féminin et le prix RomySchneider pour “Je vais bien, ne t’enfais pas” de Philippe Lioret, où elleoccupe, pour la première fois, le hautde l’affiche. Les rôles s’enchaînentalors d’eux-mêmes, sans qu’elle n’ailleles chercher, ventilant des registrestrès différents, n’ayant peur de rien…Comment l’explique-t-elle ? “J’ai de lachance, avec des parents merveilleux etdes rencontres qui me font progresser rapi-dement, comme celle avec mon agent artis-tique.” Si elle s’installe dans le paysagecinématographique, elle angoisse dece bonheur et pose la question de sacrédibilité dans le métier. Depuis, ellel’a largement prouvée, notammentavec ‘Le Concert’ de RaduMihaileanu, l’une des réalisationsfrançaises le mieux exportée dans lemonde. “Faire ce film représenta un véri-table défi : je suis sortie plus grandie etfière de l’apprentissage de cet instrumentpendant trois mois.” , me confie-t-elle.“Cela m’a rendue plus forte pour affronterl’anglais avec Tarentino”. Tout le mondese souvient de ses prestations dans‘Inglorious Basterds’ de QuentinTarentino , ‘La Rafle’ de Rose Bosch etaujourd’hui, sur les écrans, ‘La fille duPuisatier’ de et avec Daniel Auteuil.Pas peur d’affronter des rôles durs ?Non, au contraire ! Elle revient sur lesécrans avec ‘Beginners’, aux côtésd’Ewan Mc Gregor, une comédie d’unréalisateur indépendant. “Un grandfilm avec un petit budget, fait en troissemaines, très drôle et touchant.”

La folie du temps !Elle court, elle court, muée par une énergie sans bornesqu’elle a besoin d’exprimer sous des formes multiples :sur le grand écran, au théâtre, derrière la caméra avecson premier long métrage : ‘Adoptés’». L’écriture la pour-suit depuis sa jeunesse. “Dès mes quatorze ans, j’ai eu besoinde m’exprimer sous différentes facettes.” Elle écrit donc unepièce de théâtre ‘Mi cuit cœur pistache’, le nom d’undessert. Nous n’en saurons pas plus ! Quand on luidemande pourquoi cette boulimie, elle répond : “Letemps fuit en avant ; le sablier coule trop vite. J’ai l’impressionde n’avoir encore rien fait. En travaillant beaucoup, je ressensune vive excitation. J’ai l’impression d’être une ‘killeuse’ auboulot.”Ce qui frappe chez Mélanie, c’est ce besoin de transcen-der le temps comme si elle avait peur qu’il lui échappe.En mai, elle a présenté son premier album ‘En t’atten-dant’, qui a déchaîné la critique. La chanson fut le sujetde notre interview…Parlez-nous de l’aventure de votre album ?Je me fais plaisir avec peu de risque; j’adore chanter. J’aipensé ce disque pendant deux ans ; je donne toujoursbeaucoup de temps de mon existence pour peaufiner unnouveau projet. J’y ai énormément travaillé, mais entoute liberté. Il fut construit de manière artisanale : lesmélodies s’inscrivaient d’abord, puis les paroles qui sont,pour moi, primordiales s’ajoutaient. On a tenté de créerun dialogue entre les mots et la musique.En écoutant chacune de vos chansons, elles semblentdérouler votre vie…En une série de petites histoires, qui se suivent avec unrapport entre elles. J’assume l’autobiographie de ‘En t’at-tendant’ : parler de mon existence, de mes amours, demes échecs m’a permis de grandir.En t’attendant… La question reste ouverte ?Plus maintenant : j’ai trouvé le compagnon idéal, celuiqui pourrait devenir le père de mes enfants… Une vraieenvie de fonder une famille !

interviewexclusive

6_ Les CArnEts

J’assume le côté autobiographique de‘En t’attendant’ : parler de mon existence, de mesamours, de mes échecs m’a permis de grandir…Le sujet de cet album est simple : il parle du temps,de poésie, de sincérité, de rupture, d’amour.La vie, simplement…

‘‘‘‘COUPde flash

©Rodolph

eMarconi

La marque ChristianDior, jamais enretard d’une valeurmontante, commeune nataliePortman, a choisi,dès septembre, laravissante MélanieLaurent pour incar-ner le nouveauvisuel du parfum‘Poison’, dont lafragrance resteintouchée.

Album :‘En t’attendant’production :www.atmospheriques.com

Couverturede l’album‘En t’attendant’.

2011notoriété publique de Karim AdaBeginners de Mike MillsEt soudain, tout le monde memanque de Jennifer Devoldererequiem pour une tueusede Jérôme Le Gris2010La rafle de Rose Bosch

2009Inglourious Basterdsde Quentin TarentinoLe concertde Radu Mihaileanu2008L’amour cachéde Cédric Klapisch2007La chambre des mortsd’Alfred Lot

2006Indigènes de Rachid BoucharedJe vais bien, ne t’en fais pasde Philippe LioretDikkenek d’Olivier Van Hoofstadt2005De battre mon cœur s’est arrêtéde Jacques Audiard2004Une vie à t’attendre de ThierryKlifa2002Embrassez qui vous voudrezde Michel Blanc

Les CARNETS_ 7

C’est récent car ‘Il fait gris’ marque la fin devotre histoire avec le musicien Damien Rice !C’est la vie… Je chante d’ailleurs avec réalisme“Demain, je serai partie, quelqu’un d’autre prendracette place”.On retrouve quelques titres en anglais dans votrealbum : ‘Everything You’re Not Supposed to be’,‘Unconfortable’… Pourquoi ?Une envie de Damien qui parle cette langue… Lamusique collait aussi très bien aux paroles enanglais. C’est venu naturellement !La chanson dédiée à votre père a un côté trèsoedipien avec des paroles comme ‘Papa, il n’y ena qu’un comme toi’ !Il se veut tellement romantique avec ma mère etressemble à un socle pour moi. Je dois probable-ment rechercher ce modèle consciemment ouinconsciemment.

PerfectionnisteMélanie a donné deux ans de sa vie

pour que sorte son premier album‘En t’attendant’, construit de manière

artisanale et déroulant sa biographie.

J’ai de la chance, avec des parents merveilleux et desrencontres qui me font progresser rapidement, comme celleavec mon agent artistique.

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©Rodolph

eMarconi

Filmo sélective

Comme dans votre carrièrecinématographique, vous me semblez iciatypique.Je ne cherche pas à l’être, mais c’estcomme cela ! Le sujet de ‘En t’attendant’est simple : il parle du temps, de poésie,de sincérité, de rupture, d’amour.La vie, simplement…Vous prenez souvent tous les torts àvotre charge en cas d’échec : tout n’estjamais aussi noir ou blanc…Exact… Tout cela me semble tellementcompliqué !

‘En t’attendant’ se décrit comme un‘opus’ intimiste : on entre dans la vie pri-vée de Mélanie, elle qui met un tel murentre professionnel et personnel. Unevoix très douce, à certains moments chu-chotante, qui nous force à écouter sesparoles. Rarement un album met à nu demanière aussi pudique et brutale à lafois, la vie secrète de son interprète. Unethérapie ?Certains ont adoré son album, d’autresl’ont descendu en flèche. A ceux-là, ellerépond par voie de presse à peu près ences termes : “Vous me critiquez, alors quevous vous gargarisez devant des émissions detélé réalité qui n’ont aucune substance, quevous accordez le titre de star à des jeunesn’ayant rien prouvé, issus d’un produit fac-tice…”.

Une force cachéeDerrière son air fragile, Mélanie a lesgriffes bien acérées. Sa prestation entemps que maîtresse de cérémonie àCannes lui a donné une aura internatio-nale. “Je ressens une angoisse folle, maispositive”. La belle a visé haut en essayantde faire rire le public avec un discoursécrit par Nicolas Bedos, dont les phrasesportaient la signature corrosive de sonauteur : “Cannes, c’est Pialat qui dit merde,Nicholson qui dit Hello, les larmes de SeanPenn, le sourire de Bardot, les seins de SophieMarceau…” Et quand elle évoque le nomde Woody Allen, la caméra le surprendavachi dans son fauteuil sans réaction.C’est aussi cela Cannes.Mais Mélanie a assumé !

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Portraitpassion

VALérIE MEssIkAFéminins, légers, modernes :les bijoux de la jeune créatriceparisienne lui ressemblent et‘fashionisent’ les codesde la joaillerie.

Rencontrer la nouvelle fée des diamants, celane se refuse pas. C’est un moment lumineux.Depuis 2004, la belle désacralise leurs caratspour nous permettre d’en porter tous lesjours.Sa fraîcheur et son talent ont changé le destinde la plus limpide des pierres. “Une parure demode dont la poésie défie le temps”, expliquaitrécemment Valérie Messika chez les JoailliersTollet à Bruxelles. A Paris, actrices, anima-trices télé et fashion-addicts connaissent parcœur l’adresse de son show-room scintillant.On y croise Alexandra Lamy, EmilieDequenne, Bambou, Julie Ferrier, Carmen etDolores Chaplin, Anouchka Delon, AlyssonParadis... En Belgique, on la connaît sans laconnaître : elle a lancé la maxi-tendance desbijoux ‘seconde peau’ dont on ne peut plusse passer aujourd’hui ! Un exemple ? Les bra-celets ruban ou chaînette, bagues et man-chettes de la collection Move animée de 3diamants mobiles et ludiques. Pour que lediamant brille au quotidien et en ‘accessoirede mode’, la créatrice prend soin de glisserdans chaque ligne des bijoux tous budgetsque les femmes peuvent s’offrir à elles-mêmes. “Les diamants méritent mieux que de res-ter dans un coffre et de n’en sortir qu’aux grandesoccasions ! Leur mission est désormais de nous

accompagner du matin au soir sans risque d’êtreoverbijoutées”. Le temps de dire cela, ValérieMessika entoure mon poignet d’un fin trait delumière : le bracelet-rivière de diamantsSkinny. Ultra délicat au regard, elle l’a conçuen pensant aux aléas de la vie active : on peutle tordre dans tous les sens !

Une enfance endiamantée.Bercée depuis toujours par les diamants, lajeune femme a hérité le gène joaillier de sonpère André Messika. Négociant dans l’âme,celui-ci a conquis en deux décennies le bas-tion des diamantaires parisiens : la rue LaFayette. Il y a 7 ans, sa fille le convainc de lalaisser se lancer dans une nouvelle aventure :créer une griffe de joaillerie différente desautres ! Entre modernité et tradition, fan-tasme et audace, éloge de la sensualité et poé-sie... Aujourd’hui, Messika a changé la donnedans les écrins et Valérie a des journées auxmultiples facettes !

Valérie Messika jolie, douce et talentueuse

Ses diamantsont des ailes

Catherine Malaise

“Un jour, je peux faire de la création et lelendemain, participer à un salon, enchaînerun debriefing avec ma dessinatrice ouencore travailler à la campagne de commu-nication”. Elle gère tout de A à Z, veillesur chaque étape de la réalisation maisavoue une source d’inspiration plutôtétonnante. “Les meilleures idées me vien-nent quand je me ballade en scooter dansParis !”. Maîtres-joailliers et sertisseursdéploient ensuite tout leur savoir-fairepour les réaliser. Ce fut le cas avec lesspectaculaires et enivrantes chorégra-phies joaillières des colliers ButterflyGarden (une cascade de papillons ser-tis) et Silk (une ‘étoffe’ souplede plu-sieurs centaines de brillants).Poétiques, gourmands, sensuels et par-fois rock sur fond d’or noirci : les dia-mants jouent le jeu de Valérie : celui dela séduction... www.messika-paris.com

Messika chez les Joailliers Tollet02/218 11 93

©BenjamainDecoin

Bracelets Move Jewelry bangleor jaune, or blanc, ou entièrement pavé de diamants.

Festival de Cannes 2011Alexandra Lamy parée des boucles ‘Eden’. Jean Dujardin est sous le charme...

RomantiqueBagueButterflyGarden orblanc etdiamants.

©DavidFerrua

©RachidBellac

Carnet de lecture Lechoix de ‘TaPage‘

Créée il y a plus de 20 ans à Bruxelles sous le nom de Télélivre, La librairie TaPage été

renommée et agrandie, il y a 3 ans. Les atouts de la maison ? Des choix sur des l

ivres de

qualité, un conseil avisé, un caractère convivial et la bonne humeur dans une librai

rie à

taille humaine.Facile d'accès,la librairie est la seule à Bruxelles à offrir un parking

gratuit de 300 places devant sa porte. Elle est aussiaccessible par le métro (station

Thieffry) à quelques pas. Le choix de cette enseigne

?

Un livre pour enfants, qui, pour l'avoir

éprouvé sur un échantillonnage personnel a

remporté haut la main la palme du livre pour

enfant le plus touchant de l'année. Con

te

moderne sur l'amitié et l'entraide entre un

chien et une puce (entre autres) accompagné

d'un CD audio par la pétillante Maureen Dor.

"Voyage en autopuce" de Maureen Dor et

Pascal Lemaître éditions Clochette. La maison

organise aussi des rencontres avec des

auteurs.9 juin Giacometti & Ravenne.

Les maîtres du polar ésotérico/maçonnique -

http://ymlp.com/zLam07

17 juin Philippe Bidaine pour son nouveau

livre sur la cuisine grecque (avec dégusta-

tion de produits régionaux)

20 juin Jean-Pierre Coffe http://ymlp.com/z0Vxq

J

Plaisirs EstIVAUX

Agendaculture

Vivre la roseà VillersC’est aujourd’hui l’un desrendez-vous théâtrauxles plus attendus de lasaison estivale : le 25èmespectacle théâtral d'étéà l'Abbaye de Villers-la-Ville. En résumé :25 productions de grandeenvergure,14 metteurs en scène,500 comédiens,300 techniciens.100 collaborateursartistiques.

La Wallonie en chansonCréées en 1994, les Francofolies inspirées par leurshomonymes de La Rochelle sont devenuesaujourd’hui un des plus grands festivals musicaux deBelgique rassemblant près de 200.000 fans.

La cuvée 2011 du 21 au 24 juillet met à l’affichequelques chanteurs et personnalités interpellantes.Sans avoir le détail du programme, épinglés :le 21 Louis Chedid, Calogero, Camelia Jordana ;le 22 Aaron, Cali, Machiavel ; Le 23 Zazie, Stromae,Stéphanie Crayencour ; le 24 Martin Solveig, RichardGotainer, Marka & his Blue Orchestra.087/77 63 81 - www.francofolies.be

FEstIVAL

PEIntUrE

Michèle Montjoie

thEAtrE

Chatouiller l’actualité !Après le succès de l’Hebdo du Lundi et 2 saisons du Mensuel lacompagnie liégeoise ‘Pi3,14’ débarque au Poche avec unnuméro unique de fin de saison de son ‘Mensuel : L’éditionspéciale’. Un rendez-vous avec l’actualité, caustique,politiquement incorrect et ludique à souhait. Farce, parodie,poésie, pamphlet, vidéo, musique et mauvaise foi : tout est bonpour tourner l’actualité en dérision. Le Mensuel ne vous laissepas le temps de reprendre votre souffle entre deux éclats de rire.Le magazine théâtral qui égratigne l’actualitéAu théâtre de Poche - du 14 au 18 juin à 20h3002 649 17 27 - reservation@poche.be

‘Voyage en autopuce’de Laureen Dor et Pascal Lemaître

Tous au service d’œuvres magistrales dont les décors se plantent dans cette magnifique abbaye. Cette année, à noter :Au nom de la rose, d’Umberto Eco, L’avare de Molière du 14/7 au 9/8 et Le Bossu de Paul Feval, adapté par Eric-Emmanuel Schmitt, du 11/7 au 10/8. Info - Tickets : 070 224 304 - www.lenomdelarose.be

Calogero

stéphanie Crayencour

Sans préjugéNée à Verviers en 1951, Mary’s ne cherche pas à peindre dubeau ou du laid, mais nous parle de son regard sur la réalité,sans filtre, et non sur cette image édulcorée que la sociététente de nous imposer. “Je ne veux pas du Culte de lajeunesse, de la minceur, du bonheur, de l'amour, de la gloire etla beauté selon les canons imposés. J'ai seulement besoin dedire l'impermanence et la beauté des êtres et des choses àchaque instant de leur vie.”Mary’s Peintures à la Galerie Azur du 11 juin au 17 juillet.Av. Reine-Astrid,48 – 4900 Spa. 087/77 11 88www.galerieazur.be

DE BOMBAY A MADRAS,GRANDE CROISIERE INDE DU SUD & SRI LANKA

BOMBAYINDE

Golfe du BengaleGolfe

d’Oman

MADRAS

Hambantota

Goa

ColomboGalle

Trivandrum

Cochin

Trincomalee

12_ Les CArnEts

Psychocanapé

En juin paraît sur nos écrans le film de Philippe de Pierpont, ‘Elle pleure pas, elle chante’, où elle incarne une jeunefemme face à son père dans le coma, lui qui la viola dans son enfance. Un film qui repose entièrement sur ses épaules ;un rôle qu’elle assume pleinement, même si, à certains moments, elle a dû céder au lâcher prise pour ne pas se laisserengloutir par son personnage.

Erika arrive les cheveux courts, en vélo, sansmaquillage, habillée ‘casual’… Elle ressemble à unejeune fille de 20 ans. Erika affiche cependanttrente ans et est maman. Simple, sans chichis, unpeu traquée par cette interview. Pourtant, toutsemble couler de source pour cette jeune actricedont le naturel se transforme en une émotion àfleur de peau lorsqu’elle endosse le rôle d’unejeune femme dans le souvenir du viol par son père.Rencontre sur un fil d’Ariane…

Pourquoi être devenue comédienne :quel fut le déclencheur ?Tout est venu naturellement chez moi. J’ai débutél’Académie à 10-12 ans et les études m’ont attirée.Je me suis épanouie à l’IAD, avec des professeurscomme Sylvie De Braekeleer qui m’a apporté laforme, le discours, la rigueur, l’investissement etJules-Henri Marchant, directeur du Rideau. Dès lafin de mon cycle, j’étais déjà engagée pour jouerdeux pièces dont ‘Oncle Vania’… Les choses vien-nent à moi. Je suis incapable de solliciter un rôle ;sans doute devrais-je devenir plus audacieuse ?

Avez-vous ressenti rapidement une crédibilitédans ce métier ?Sur le plateau de ‘Elle pleure pas, elle chante’,immédiatement. Je me suis sentie entourée,comme dans une famille ; je communiquais énor-mément avec le réalisateur Philippe de Pierpont.Nous discutions sur la forme, mais aussi sur lefond ; j’ai disposé d’une grande liberté, unimmense privilège.

D’où l’idée du film est-elle venue ?C’est une adaptation libre d’un roman d’AmélieSarn. J’étais contente de quitter des personnagesd’ingénues naïves dans lesquels me cantonnaitmon physique de jeune fille. Là, j’affronte un rôledur, de jeune femme, soumise à un passé violent.Le pitch du film touche à un tabou sociétaire : l’in-ceste. L’héroïne se retrouve face à son père dans lecoma ; il a été fauché par un camion sur la route,alors qu’il changeait une roue de sa voiture. Il nel’entend pas, mais elle a besoin de lui parler. Lefilm n’explique pas dès le départ la raison de cemonologue ; elle se dévoile peu à peu. Finalement,la fille ne noircit pas son père, elle essaie de voir enson acte une marque d’amour sans l’approuver.Elle vit une véritable thérapie face à ce bourreaucloué dans un lit et muré dans le silence et face àsa famille à laquelle elle parle pour la première foiset qui a vécu les faits dans le déni.

Un rôle lourd à porter ! Il ne vous a pas effrayée ?J’ai ressenti une telle peur, que j’ai lu énormément sur le sujet,car je ne me sentais pas légitime dans ce rôle. Puis, j’ai toutfermé, j’ai laissé passer un délai et je me suis lancée dans le rôle,issu d’une histoire vraie. Un moteur pour moi…

Comment l’héroïne sort-elle de ce tête-à-tête silencieux ?Elle ne trouve aucune excuse à son père, mais elle est lavée,blanchie, libérée… Elle peut reprendre le cours de son exis-tence ; elle s’en fiche ! La pièce connaît pour elle un dénoue-ment heureux. Une magnifique victoire…

Et vous de ce rôle ?Quand je flanchais, j’avais cette fantastique impression d’êtreretenue par toute une équipe qui m’empêchait de tomber.J’avais besoin de me détendre entre les prises, de faire desblagues. Faire du vélo me vide la tête ! Le soir j’évitais de meretrouver toute seule. J’ai joué un peu à la funambule.

Quelle différence ressentez-vous entre la caméraet les planches ?C’est un même boulot et un métier différent à la fois ; je neressens pas les mêmes plaisirs. La magie du cinéma se situedans cet instant d’intense concentration au moment de laprise de vues ; si elle est ratée, on la recommence ou on lacoupe au montage. Je vis une plus grande liberté qu’au théâ-tre qui vous balise dans un texte à suivre… Sans rattrapage !

Vous répétez actuellement une pièce de théâtre à l’Atelier210, ‘I will stay till she comes. 352 kilos de femmes etShakespeare’, une création de Miriam Youssef.Titre étonnant ?Effectivement… Six comédiennes ont lu Skakespeare etretenu des phrases aussi bien prononcées par des hommesque par des femmes. Nous les avons mises bout à bout. Lerésultat est assez fort ! Encore une expérience passionnante.

Erika pose ensuite pour la photo, avec simplicité, le visage ànu, montrant toute la beauté de son expression. QuelleJeanne d’Arc elle pourrait incarner : curieuse, passionnée…

CArnEtde bordQuels sont votre actrice et votreacteur fétiches ?Question difficile ! J’adoreCharlotte Gainsbourg dans toutce qu’elle fait au cinéma et dansla chanson. Une vraie femme.Côté masculin, je ne suis pastrès fan de…

Un rôle au cinéma que vousauriez aimé interpréter ?N’importe lequel, sous ladirection de Sofia Coppola, quimet magnifiquement à l’écranles rôles de femmes.

Un réalisateur ?Sofia toujours pour sa justesse,quelque soit le registre adopté.

Une devise ?Ne pas penser… faire !

Film :Elle ne pleure pas,elle chantede Philippe de Pierpont.Sortie vers le 21 juinen salles, productionpar IOTA – Isabelle Truc

Spectacle :I will stay till she comes.352 kilos de femmes etshakespeareà l’Atelier 210jusqu’au 25 juin02 732 25 98Chaussée Saint Pierre, 2101040 Bruxelles

CArnEtd’artiste

Valeur montantedu 7ème Art

ErIkA sAIntE

Claude Muyls

©projectopress.com

Mille et une facettesErika sainte est de taille à affronter toute

forme de rôles, de l’ingénue naïve à lajeune femme confrontée à un

lourd passé. Une nouvelle étoile aufirmament artistique belge !

(Vêtements personnels)

14_ Les CArnEts

Newsdéco

nOUVELLE BOUtIQUEDes plus anciennes aux nouveautés développéespar Charles Kaisin, les collections du Val saint-Lambert seront désormais présentes à deux pasde la grand-place au 36, galerie du Roi.www.val-saint-lambert.com

DEsIGn ChInOIsL’exposition China Design Market proposait au salon dumeuble de Milan les projets des jeunes designers deBeijing et Shangaï dont ce fauteuil The Harmony Series,en éponge, bois et textile, de Xiao tianyu. Un avant-goûtde la première édition de la Beijing Design Week qui setiendra en octobre.www.tianyuxiao.com

OrnEMEntALEsLes lampes de MGX sont produitesselon une technique - utilisée àl’origine pour les prototypages - quipermet de créer en 3D des formesirréalisables autrement. Inspiréespar Jules Verne et ses “20 000lieues sous les mers”, les algues deXavier Lust sont exposées jusqu’au4 juillet au flagshipstore de MGX.Rue Joseph Stevens, 31.1000 Bruxelles - 02 512 29 55.www.mgxbymaterialise.com.

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Côté mer ou côté jardin, les vacancessont dans l’air! Passionnées jusquedans les accessoires.

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il s’accompagne de coussins dans denombreux coloris et dessins.

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FEUtrE Et sILICOnEFauteuils, tabourets, tapis, lampes,cette collection de mobilier en lainefeutre et silicone est créée par le jeuneduo de designers Raw Edges enexclusivité pour Fat Editions.www.fatgalerie.com

GUIrLAnDE LUMInEUsEEquipée de leds intégrées dans des éléments en forme defeuilles colorées, Leafy fonctionne sur piles.www.habitat.be

16_ Les CArnEts

vespaattitude

De lui, on a retenu la CO6, la chaise la plus légère du monde avec ses950 gr bien pesés ou son étagère à CD, une icône toujours en vogue,mais aujourd’hui Pol Quadens métamorphose le corian et les matériauxcomposites pour laisser libre cours à ses ‘fantômes de meubles’ qui ontfait l’objet d’une exposition à Paris et new-York.IL SERA DANS QUELQUES JOURS CHEZ PIERRE BERGÉ.

Votre objetdesign préféré ?‘Porca Miseria’

d’Ingo Maurer. J’aivraiment eu un choc.Il fallait oser le faire,mais le résultat estquand même celuid’un grand artiste.

Pièce préférée dansvotre production ?

‘ship table’. Pour moi,c’est l’objet le plus

risqué, le plus fou, leplus luxueux…

il touche toutes lescrêtes de qualité.Votre ambition ?Après le texte du

catalogue de PierreBergé que j’ai pris

énormément de plaisirà écrire, je voudrais

réaliser un autre livre,plus complet.

CARNETindiscret

laquelle j’ai dessiné une vingtaine depièces plus inhabituelles comme desconsoles ou des stèles. Tout a étévendu immédiatement, à un collec-tionneur principalement, et KarlLagerfeld a acheté une série demiroirs à poser contre le mur. AprèsParis, il y a eu New-York grâce à lagalerie L’Arc–en-Seine qui a uneantenne là-bas. Avec le même résul-tat.Intitulée “Epreuves d’Artiste”, lavente aux enchères chez PierreBergé donne aussi un éclairageparticulier sur votre travail de cesdernières années. Une sorte derétrospective ?Oui, je n’aime pas le mot. Ca fait desannées que je participe à leursventes aux enchères de design quiont lieu deux fois par an, en juin eten novembre. Mes pièces se sonttoujours bien vendues et aux plusgrand collectionneurs, mais c’estl’occasion d’exposer une partie demon travail avec les épreuves d’ar-tistes des expos à Paris et à New-York, les modèles uniques et les pro-totypes en carbone sur lesquels j’aitravaillé ces derniers temps. En tout,il y aura une cinquantaine de pièces.Qu’est-ce qui caractérise l’ensemblede vos créations ?Je suis très intéressé par la philoso-phie. J’ai été à l’école de RolandBarthès, Michel Serres, Guy Deleuzeet Michel Foucault. Ca se voit dansma manière de traiter les objets. Il ya une sorte de détachement par rap-port à eux. J’essaie que mes objetssoient d’une grande discrétion parrapport à leur contenu. Quelquefois,l’absence totale est plus présentequ’une présence discrète donc unediscrétion sera plus absente qu’uneabsence totale ce que montre lalibrairie invisible. Ma philosophieest dans l’équilibre de toutes lesforces en présence. Quand on arriveà cet équilibre, on arrive à une sortede performance obtenue en utilisantle minimum de matière, le maxi-mum de résistance, le bon matériau,comme une corde tendue, une sortede beauté naturelle qui peut diffici-lement être contredite. La réponse àl’objet parfait, pour moi, c’est l’objet

conçu pour le sport, une raquette detennis, un vélo de course, un pla-neur. Tout en suivant des critèrestrès précis, ils sont aussi réussisesthétiquement. Les qualités princi-pales d’un objet sont sa force, sasimplicité, sa vitesse. Quand je disvitesse, c’est précisément celle àlaquelle l’idée est venue, à laquelle ledessin a été fait, l’urgence qu’il y aeu à sa réalisation.Le corian semble s’être imposécomme l’un de vos matériaux deprédilection.En quoi vous inspire-t-il ?Je suis l’un des seuls à utiliser cettematière, mais elle me correspondbien parce que j’aime les chosesfines, légères, bien équilibrées, biendessinées. J’aime aller à l’essentiel.Ce matériau est magnifique parcequ’il peut être cintré à chaud,déformé ou collé comme s’il étaitsoudé. Il est très doux, à la foisluxueux et en même temps indus-triel. Il peut prendre un aspectpatiné ou brillant.Malheureusement, il n’a pas que desqualités. Il est cher et ne peut êtrerecyclé. Bien sûr, il ne faut pas restercoincé dans un matériau. Madémarche est orientée vers l’objetconstitué de matériaux compositescomme la Livingchaise créée à l’ori-gine pour le défilé des Petits Riens etqui mêle une structure en bois, uneramification en corian et des fibresde carbone pour la résistance.Quels sont vos projets àcourt terme ?Après la vente aux enchères chezPierre Bergé, je vais dessiner unesérie de luminaires pour PierrePassebon. En septembre, j’exposemes dessins chez Mercedes Houseau Sablon. Mes recherches sont liéesau dessin. J’ai scanné les carnets deces dernières années et les ai faitimprimer en panneaux carrés(70x70 cm). Ce sera aussi un clind’oeil à mon passé de carrossierpuisque pour l’occasion, uneMercedes décapotable que j’ai res-taurée en l’année 87, sera exposée.L’année prochaine, il y aura encoreune exposition à Paris. Entretemps,mon idée avec ma société OvoEditions, c’est aussi de pouvoiréditer d’autres designers.

Je m’attaque à ce que je crois savoirfaire -le design- qui me parait une bonneméthode pour modifier la société sanstrop intervenir et de la manière la plusélégante et la plus discrète qui soit.

‘‘‘‘

Depuis 4 ou 5 ans vous semblezprendre un nouvel envol matérialisépar une créativité débordante et uneproductivité démultipliée. Quel aété le déclic?Je n’ai pas facilement trouvé mamanière de travailler. Les distribu-teurs, qui m’ont certainement aidé àexister, m’ont aussi bloqué dans leurunivers. Certains produits commel’étagère à CD se sont vendus à plusde cent mille exemplaires ce qui estévidemment une énorme réussite,mais j’avais besoin de créer d’autreschoses, peut être moins commercia-lisables, et j’ai donc dû sortir de cesystème. En 2000, je suis allé denombreuses fois en Italie et j’ai vécuun temps à Milan. J’ai travaillé pourdes fabricants de montre –

Hamilton, Rado- et puis, j’ai conçuStrada, ces chaussures en carbonetrès techniques, un hommage à labeauté des femmes. Deux secteurstout à fait en dehors de mon circuitde distribution comme ce projet defaçade pour un immeuble d’habita-tion. Je me suis senti un peu pluslivré à moi-même, un peu plusautonome et comme par hasard,mon travail est devenu meilleur.Pour le moment, je conçois essen-tiellement des objets uniques ou depetites séries de 8 ou 20 exem-plaires et je les vends à des galeriesqui me permettent de trouveracquéreur et de continuer. Alors quela plupart des designers en rêvent,moi, j’ai tiré un trait sur les éditeurs.Parmi ces galeries, vous avezdernièrement exposé à Paris etNew-York, une expérienceporteuse?Pierre Passebon qui a une galerie àParis, en association avec JacquesGrange, m’a proposé une exposition(Fantômes de Meubles) pour

Pol Quadens. Epreuves d’artiste.Exposition du 17 au 22 juin.

Vente, le 23 juin.Tél pendant l’exposition et la vente:

02 504 80 30 - www.pba-auctions.comThe Mercedes House Brussels au Sablon,

du 9 septembre au 3 octobre.www.polquadens.com - www.ovo-editions.com

Un éclectisme certainViviane Eeman

POL QUADEns

©www.projectopress.c

om

Des meublesqui vont à l'essentielDans son grand loft-atelier de Forest,Pol Quadens parachève la ship tableavec un papier abrasif au grain hyper fin,entouré d’un matériel de pro choisiavec le soin d’un orfèvre.

18_ Les CArnEts

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20_ Les CArnEts

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22_ Les CArnEts

Evasion thalasso

sAInt-GErVAIs

À une heure d’Annecy et à 45 minutes de Genève, Saint-Gervais est l’une des perles de la vallée du Mont-Blanc.

La pittoresque station de Haute-Savoie est l’un des paradis alpins du ski et des sports de montagne.

Mais c’est également la plus haute station thermale d’Europe. Sa source chaude jaillie du ‘Grand Blanc’

alimente des thermes et un spa de plus en plus courus. DÉCOUVERTE…

‘La station aux mille visages’.C’est sous cette appellation engageante que se présenteSaint-Gervais, la station savoyarde célèbre pour abritersur son territoire le toit de l’Europe, le Mont-Blanc et sesmythiques 4810 mètres. Ces mille visages, ils doivent enpartie leur sculpture à l’omniprésence de l’eau sur lacommune saint-gervolaine. Sous sa forme la plus atten-due tout d’abord : la neige. Véritable sanctuaire du ski etdes sports de glisse, Saint-Gervais est le cœur dudomaine skiable Évasion Mont-Blanc (troisième deFrance) où se ramifient quelque 500 km de pistes endirection de Megève, Combloux, les Contamines ouencore les Houches.

PuretéLa glace, autre figure de l’eau, évoque ensuite‘La Montagne à l'État Pur’, le slogan vanté par unemunicipalité à l’avant-garde du développement durableet qui fait le choix d’un tourisme doux.Cette démarche environnementale assumée participede la volonté de ne pas livrer l’exceptionnel patrimoinenaturel local à une exploitation commerciale outrancière.Saint-Gervais tente le pari de ne laisser dans la montagneque les traces de pas de ceux qui l’arpentent en amou-reux, depuis ses balcons jusqu’aux contreforts les plushauts perchés du massif.

Une histoire d’eau Frédéric Loore

Spa et Thermesdu Mont-BlancL'attraction pharedu Spa thermal du

Mont-Blanc :des bains en extérieur

dans une eauà 38 degrés.

©VincentPaw

lowski

Les CArnEts_ 23

Bien-êtreEnfin, il y a l’eau sous son apparencela plus convenue, mais néanmoinsbienfaisante puisque, jaillie d'unesource naturellement chaude etsulfurée, elle irrigue depuis deuxsiècles les thermes de Saint-Gervais,capitale du bien être en altitude.Unique station française alpine àdisposer d'un spa thermal accrochéaux flancs du Mont-Blanc, la ville,avec ses bâtiments typiques duXXème siècle naissant, caractéris-tiques du chic antique de la BelleÉpoque, est imprégnée d'une remar-quable douceur de vivre.

Les thermesles plus hauts d’EuropeLe ski et les sports d’hiver en général ne sont donc pasl’unique raison d’être des vacances dans ce coin denature. Véritable château d'eau, Saint-Gervais Les Bainspossède les thermes les plus hauts d'Europe, alimentéspar une source de jouvence à 38 degrés qu'un longcheminement dans les entrailles de la terre a enrichien minéraux et en oligo-éléments.Idéale pour la balnéothérapie et la dermatologie, l'eaude Saint-Gervais est un sérum naturel, d'ailleurs reconnucomme tel par l'Académie nationale de médecine quilui prête des vertus cicatrisantes, hémostatiques,décongestionnantes et apaisantes. Recommandée pourles affections dermatologiques, les voies respiratoires etles rhumatismes, elle attire pas moins de 2000 curisteschaque année.La station thermale historique mise également sur lebien-être. Son spa du Mont-Blanc offre un espace dedétente sur 600 m2 aux vacanciers en quête de sérénitéet de ressourcement. En plus d’une palette de soinsspécifiques proposés sur une ou plusieurs demi-journées,des bains à ciel ouvert invitent à la déambulation au longd’un parcours au beau milieu de la nature : bains devapeur, lit de bulles et d’eau thermale, alcôves d’hydromassage, sièges de massage, marche à contre-courant, etc.La transition entre le spa intérieur et le spa extérieurs’effectue toute en douceur, au gré d’escales qui favorisentle lâcher prise.Si la montagne au naturel vous séduit, assurémentSaint-Gervais est une destination pour vous.

Saint-GervaisEté comme hiver,Saint-Gervais met

en avant sesnombreux atouts et

demeure fidèle à sonapproche douce et

conviviale de lamontagne.

Chalet "Sous les Freddy's"Blotti au creux de la montagne, ce restaurant savoyard offre une halte gourmande et pittoresque auxskieurs comme aux promeneurs et estivants.

CArnEtpratiqueOffice du tourisme de saint-Gervais - www.saintgervais.com - + 33 (0)4 50 47 76 08

Les thermes de saint-Gervaiswww.thermes-saint-gervais.com - www.spa-thermal-mont-blanc.com - + 33 (0)4 50 47 54 47

Adresse gourmande :‘sous les Freddy’s’ restaurant savoyard.Jeanine et Olivier vous accueillent hiver comme été dans leur chalet typique à flanc de montagne.Au menu : sourire et plats de terroir. sur réservation : + 33 (0)6 99 49 17 70

©VincentPaw

lowski

©L.Piccin

©L.Piccin

Si, dans l’esprit de beaucoup de Belges, le nom de Lesieur rime automati-quement avec huile, c’est sans doute parce que la bouteille aux quatrelosanges fait presque partie de notre inconscient collectif. Aujourd’hui, à l’oc-casion de ses 20 ans, Isio 4 met les petits plats dans les grands : nouvelleformule optimisée en vitamine D, nouveau packaging et entrée triomphale dansles grandes maisons pour ses propriétés gustatives et nutritionnelles. EnFlandre, c’est dans les cuisines du Trente, à Louvain, que Lesieur a posé sesbouteilles d’Isio 4 et Isio 4 Olive, avec lesquelles Kwinten De Paepe a paréses meilleurs coquillages et son meilleur saumon, tous deux savammentfruités à l’image de l’huile Isio 4 au mieux de sa forme.

Saveurssanté

Lesieur sur son

Quand les chefs belges s’en mêlent...Ingrédients pour 4 pers.12 couteaux, 80 g couscous cuit, 4 oranges sanguines (min 300 ml jus),1 botte de carottes, 1 cuillère à café de ras-el-hanout, ½ cuillère à café de safran,1 l de bouillon de volaille, 2g d’Agar-agar, 1 gousse ail, 1 branche de céleri,1 oignon, 1 branche de thym citronné, huile Isio4, 1 piment d’espelette.Déroulement de la recette

- Rincez les couteaux. Laissez mijoter dans unecasserole chaude l’oignon coupé finement, lecéleri et l’ail, ajoutez y les couteaux (+/- 5 min).Retirez les couteaux de la casserole et laissezrefroidir, retirez-les de leurs coquilles et enlevezles petites poches de sable.

- Marinez-les vite dans l’huile Isio4 avec le jusd’orange et le piment d’Espelette.

- Pelez les carottes et faites-en cuire 4 al dentedans de l’eau salée. Coupez le reste descarottes en fines lamelles et faites- les cuireégalement al dente dans le bouillon de volaille,le jus d’orange et le thym citronné ;

- Rincez-les, et faites-en une légère crème depurée de carottes.

- Récupérez le jus des oranges sanguines et -mettez à cuire (200 ml). Rajoutez 2 g d’agar agar.

- Laissez refroidir et mixez le tout en un gel.

- Préparez le couscous et faites cuire le bouillonde volaille avec le safran et le ras-el-hanout.

- Pour la disposition, voir photo. Finissezéventuellement l’assiette avec une fleur decapucine.

UNE ENTRÉE ET UN

Couteaux avec couscous, oranges sanguines et carottes

Vingt ans pour Isio4, et trente ans pourle chef-propriétaire le plus réputé deLouvain dont l’enseigne porte le chiffremagique, celui de l’âge qu’il ne devaitpas dépasser avant d’avoir son proprerestaurant. Deux anniversaires et deuxdéfis réussis, celui d’un chef qui veutraconter une histoire au détour dechacune de ses préparations - contantainsi tout à la fois des associationséquilibrées, la qualité des produits et lajustesse des cuissons - et celle d’une huilecombinée associant quatre huiles doséespour un profil optimal en acides gras, à lafois respecteuse de la saveur des alimentset soucieuse de notre santé.

trOIsIèME hALtE DE L’hUILE FrAnçAIsE

Une assiette élégante et raffinée où les ingrédientssont comme autant de notes de musique.

Kwinten De Paepe

trEntE... et un !

PLAT POUR FAIRE RAYONNER LE PRINTEMPSÀ LA LUMIÈRE DES HUILES ISIO4 ET ISIO4 OLIVE.

Déroulement de la recette- Pelez les asperges et blanchissez-en 8 dans de l’eausalée, coupez horizontalement, épicez et gardez- lesau chaud.

- Coupez 2 asperges en fines tranches, laissez roulerdans de l’eau froide, épicez et arrosez d’huile Isio4,roulez et faites cuire le saumon à moitié (mi-cuit)

- Coupez les pamplemousses en 4 ou 8 fines tranches.

- Récupérez le reste du pamplemousse, faites cuire, etreliez avec l’agar agar. Laissez refroidir, mixez le touten gel

- Finissez l’assiette avec de la verveine et relevez avecune pointe d’huile Isio4

Restaurant TrenteMuntstraat 36 - 3000 Louvain.

016/ 20 30 30. - kwinten@trente.bewww.trente.be

Fermé dimanche et lundi

Ingrédients pour 4 pers.10 grosses asperges vertes, 800 g de saumon ‘Label rouge’,2 pamplemousses roses, 2 gr de Agar-Agar, 1 cuillère de Isio4 OLive

Une simple cuillère d’huile pour50% de la vitamine D nécessaireToujours la pointe de la recherche, Isio 4 faitun nouveau bond en avant afin de répondre àl’évolution de nos habitudes alimentaires et auxbesoins nutritionnels des consommateurs. Il estvrai qu’il y a 20 ans, notre façon de vivre étaitbien différente de celle d’aujourd’hui. En 1990déjà, Lesieur intégrait dans la formule Isio4l’évolution des connaissances en nutrition aubénéfice de tous. Depuis, ces connaissances sesont précisées avec les avancées médicales et,en raison d’habitudes alimentaires souventmalmenées, on a constaté que la carence envitamine D s’était accentuée pour la majoritéd’entre nous. A quoi sert-elle, cette fameusevitamine D ? Elle a un rôle essentiel puisqu’ellecontribue au fonctionnement de notre systèmeimmunitaire,et aide à la minéralisation de nosos ! Or, on sait que 2/3 des apports de cettevitamine vitale pour notre organisme provientde sa synthèse sous l’effet de l’ensoleillement etque le tiers restant est supposé venir de notrealimentation. En Belgique, le soleil n’est pastoujours au rendez-vous et dans notre assiette,il y a moins de poissons gras et moins de foiede veau que par le passé, deux alimentspourtant riches en la matière. Pour comblerce déficit, Lesieur a donc décidé d’adapter enconséquence la teneur en vitamine D deses huiles Isio4 ; et, désormais, grâce à cette

saumon aux asperges vertes et pamplemousse

Alexis du Pont

évolution destinée à contribuer à nosdéfenses naturelles, une seule cuillère àsoupe d’huile Isio 4 couvre 50% des apportsjournaliers recommandés en vitamine D.

Une histoire de goûtSi, à travers Isio4, Lesieur a privilégié lasanté en faisant les ajustements nécessairesdans sa composition (tournesol, colza,pépins de raisins et Oléisol ®*), son huilese veut aussi et avant tout une huile culinaireaxée sur des qualités gustatives très appré-ciées. Car, que ce soit Isio4 ou la parfuméeIsio4 Olive, il y a une huile Isio4 adaptéeà chaque usage et à chaque plat, pour lacuisine de tous les jours, à la fois pourl’assaisonnement et la cuisson. Chacune deces deux huiles Isio4 garde en effet sesqualités propres, ainsi que l’ont démontré cesdernières semaines les grands chefs belgesqui se sont succédé aux fourneaux. Lesieurest d’ailleurs conseillée par un chef étoilé,Eric Reihler qui multiplie les recettes oùchaque huile Isio 4 peut exprimer le meilleurd’elle-même. La clef d’un tel succès ? Unesélection rigoureuse des ingrédients, unedémarche scientifique qui monopolise unimportant pôle de recherche et la volonté deconcilier plaisir et santé, histoire de mettreen pratique les règles d’une alimentationsaine, équilibrée et savoureuse. *(huile detournesol à haute teneur en acide oléique)

Meilleur chefde FlandreC’est le Gault Millau qui l’affirme après luiavoir décerné ce titre cette année même.Ce qui ravit manifestement Kwinten DePaepe, lui qui s’était promis d’avoir sapropre table avant ses 30 ans. A Louvain,son resto de poche, ouvert depuis six ans,jouissait déjà d’une belle réputation. Avecses lustres de cristal, son ambiance chic etélégante, le Trente régale sa clientèle avecune cuisine radieuse et légère où le fruitéet le floral se rejoignent, raison sans doutepour laquelle Lesieur a retenu cetteenseigne. Quant au meilleur chef deFlandre 2011, il nous conte son goûtquasi fétichiste pour le bon produit, laminutie avec laquelle il exécute ses cuis-sons et la passion qu’il a de ‘cueillir lejour’ au gré de préparations saisonnièresriches en associations inédites. Cet étatd’esprit se vérifie aussi bien avec sonlunch de midi, en deux ou trois services,que le soir où carte et menus multiplientles tentations. En attendant, voilà que lechef met la dernière main à ses deux pré-parations où Isio4 n’a pas nécessairementle dernier mot. La mer vient en effetcompléter ce tableau idyllique, encompagnie de quelques fruits terrestres.Ceux du paradis ?

©BenoîtDeprez

DAns LEs MEILLEUrs rEstAUrAnts BELGEs

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Précision etméticulosité dansl’assiette sous l’œilattentif du meilleurChef de Flandre 2011.

26_ Les CArnEts

Restosgastronomie

Fête des sensLe restaurant L’Eveil des Sens à Montigny-le-Tilleul fête ses 10 ans d’existence. Gratifié de ladistinction de l’étoile Michelin depuis 2002,d’une cote de 17/20 au Gault Millau 2011, le chefLaury ZIOUI évoque sa démarche culinaire enterme de ‘cuisine créative et de terroirs’. Terroirspluriels à l’image d’un homme ouvert de cœur,à l’esprit curieux, heureux des échanges.Cuisine tendue sur le fil subtil de l’émotion ettoute entière inscrite dans la convivialité cardès le seuil du restaurant franchi, Nadia – élueSommelière de l’Année par Gault Millau – etLaury ZIOUI avec autant de naturel que de talentinvitent les sens … à s’éveiller !La cuisine de Laury ZIOUI relève d’une démarcheextrêmement personnelle, construite tout ensachant rester instinctive, et serait davantage unconcerto dont la partition se composent de notesitaliennes, japonaises, françaises, marocaines.Des notes qui sonnent juste et sensible, quisavent insuffler aux plats la ferveur du chef. Pasd’anniversaire sans célébration particulière ! Ainsiun menu ‘Tapas’ - réservé initialement aux seulsintimes - invitera à fêter les 10 ans de L’Eveil desSens en 10 services servis en dégustation. Unkaléidoscope des ingrédients favoris du chef,sources d’inspiration renouvelée avec lesquelsLaury Zioui jongle de la manière la plus gour-mande. Rien que des superbes produits de saisonet de terroirs d’ici et d’ailleurs !Menu d’anniversaire ‘Tapas’ en 10 services, 100€,avec sélection de vins 150 €, par personne. Servisles mardi, mercredi et jeudi soir, ainsi que lessamedis midi tout l’été 2011.

L’EVEIL DES SENS - Laury et Nadia Zioui105 Rue de la Station 6110 Montigny-le-Tilleul

071 31 96 92 - www.leveildessens.be

Il en va des goûts en gastronomie comme de la roue parfois. Vous savez cette espèce d’envie irrépressible qui réside en deux mots‘roue libre’. Alors, on file dans des restaurants choisis glaner de nouveaux chemins d’émotions. On se laisse guider par des chefs inspiréssur ces terroirs pluriels dans ce qu’ils ont de plus singulier.

GOUts libres

Les saveurs exquisesdu VietnamD’un dynamisme à toute épreuve, dotée d’unsens inné des contacts humains, Katia Nguyenn’a cessé depuis 25 ans de développer,de perfectionner, d’embellir ce qui n’était àl’origine qu’une modeste adresse. Jusqu’à en faireaujourd’hui un des plus beaux et des meilleursrestaurants vietnamiens - et plus largementasiatiques - de Bruxelles où les convives sonttoujours reçus par de charmantes demoisellesen habits traditionnels ‘Ao Dai’.Préparée par une équipe elle aussi exclusivementvietnamienne, la cuisine de l’Orchidée Blancheconstitue à elle seule une invitation au voyage,à la découverte gourmande de toutes les régionsdu Vietnam. Une cuisine raffinée, extrêmementvariée, saine qui offre aussi l’opportunité deredécouvrir des ‘classiques’ que l’on croyait bienconnaître, et qui se révèlent ici dans une touteautre dimension gourmande, comme cesrouleaux de printemps aériens ou ces nems,les fameuses croquettes de viandes et légumes,absolument parfaites. Autre grand moment,les spécialités de la maison qui ont participé à saréputation : la table de riz et les fondues qu’ellessoient du Golf du Siam - avec son étonnantevariété de viandes et de crustacés - ouVietnamienne impériale.Précisons encore que l’Orchidée blanche offreaux beaux jours l’agrément d’un joli jardin d’unetrentaine de couverts et, ce qui ne gâche riendans le quartier, l’agrément d’un service aisé ensoirée.

L’Orchidée Blanche436, chaussée de Boondael - 1050 Bruxelles02 / 647 56 21 - www.orchidee-blanche.com

Grèce originelleTout récemment invité à participeren Grèce au Sani Gourmet Festivaldont le thème était l’évolution de lacuisine grecque, ConstantinErinkoglou du restaurant Notos s’yest distingué d’éloquente manière.Le critique gastronomique grecAlbert Arouh dit de son menu qu’ilfut le plus décomplexé du festivalajoutant combien la présentationdes plats reflète l’absence demaniérisme ou d’une quelconquevolonté d’impressionner.Ce beau menu révélant un ‘Nordméditerranéen’ subtil avec desaccents des Balkans, d’Istanbul,de la diaspora hébraïque sera excep-tionnellement servi tout cet été àBruxelles offrant l’opportunité d’unrepas aux sources d’une Grèceinsoupçonnée pour tous ceux qui nese sont encore jamais attablés àNotos - et pour tous ceux qui savent :l’occasion de découvrir encore, d’êtreséduit toujours.Les beignets de cabillaud s’accompa-gnent d’une version de skordalia auxnoix et betteraves, mille feuillesd’aubergine à la mousse d’amandes,les langoustines aux jeunes poussessont braisées dans leur jus… en tout7 services rythment le menu.(80 € par personne/ 115 € avec la sélection debeaux vins grecs.)

Restaurant NOTOS154 Rue de Livourne - 1000 Bruxelles

02 513 29 59 - www.notos.be

©krisvlegels

Une célébration dessens à l'invitation du

chef Laury Zioui ©GaetanMiclotte

L.Dhamour

©GaetanMiclotte

Evasiongourmande

AU MAnOIr DEs LéBIOLEs

Olivier Tucki, entre tradition et innovationC’est dans une nature sauvage que nous envie le monde entier que le Manoir des Lébioles épa-nouit sa haute silhouette de manoir, avec ses chambres et ses suites luxueuses ainsi qu’uncentre de bien-être qui en est à la fois la perle et l’écrin. C’est également en ces murs que lechef Olivier tucki, originaire de Chablis, a trouvé un rythme de vie propice pour exprimer sonsens de la tradition et une âme d’artiste qui fait chanter les oursins de Bretagne ou des savou-reuses spécialités terre-mer unissant parfois les extrêmes. Entre contraste et ravissement, voilàun chef qui nous entraîne à travers ses menus dans une chasse aux trésors pleine de surprises.

Philippe Fiévet

Il y a parfois entre les hommes et le bâti une sorte d’os-mose qui les fait renaître. C’est certainement le casd’Olivier Tucki dont la destinée se confond avec celle duManoir des Lébioles. Depuis cinq ans, le célèbre domainerestauré avec passion par Anne Lüssem possède égalementun restaurant gastronomique dont le chef est le mêmeintarissable Bourguignon qui n’en revient pas encored’avoir trouvé ici un nom et une histoire. Car la table dumanoir porte son empreinte alors que, dans l’autre sens,la devise de l’auguste demeure, “il vaut mieux être que paraître”,est devenue la sienne.

Une des meilleures tablesgastronomiques de la régionOriginaire du Chablis dont il a gardé la faconde, OlivierTucki a d’abord officié à L’Espérance, à St Père-sous-Vezelay, à l’époque un trois étoiles réputé. Ensuite, il fran-chi la Manche pour s’installer à Londres avant de mettre lecap sur la Belgique. Aimanté par Bruxelles, il est second auBijgaarden, passe ensuite rapidement au Sea Grill, travaillede concert avec Yves Mattagne, puis se voit confier par lamaison Radison le restaurant Entre Terre et Mer à Spa.C’est en août 2006 que le Manoir ouvre sa table qu’Olivierrejoint aussitôt. Cinq ans ont passé et le Manoir desLébioles s’est aujourd’hui imposé comme une des meil-leures tables gastronomiques de la région. Manifestement,le chef entretient des relations privilégiées avec la nature,que ce soient les forêts ardennaises, les vignobles de sonenfance ou la mer qui baigne les côtes bretonnes. Le ter-roir éveille chez lui des échos profonds tout comme le soinjaloux qu’il apporte au choix de ses produits. Ainsi, tousles jeudis, sa Bretagne de coeur débarque au Manoir avecforce homards, St Pierre, tourteaux et barbues, sansoublier, en saison, les St Jacques et les huîtres. “La qualité desproduits, c’est notre signature, explique-t-il avec l’accent du bonvivant reconverti en terres ardennaises. D’ailleurs, je prendsun soin tout particulier à annoter la carte pour préciser les pro-venances.”

Noces entre l’Ardenneset la BretagneRépétant l’allusion à la devise qu’il aadoptée, Olivier Tucki définit son travailcomme une cuisine de contraste, àl’image de l’architecture du manoir : uneapproche presque granitique – celle duproduit - pour un écrin de luxe volup-tueux , celle de la cuisine. Quelquesspécialités vedettes se sont déjà fait jourcomme l’œuf basse température en par-mentier aux truffes d’été ou encore cesmagnifiques oursins présentés en coque,sertis d’une mousseline de vinaigre dexérès, le tout en compagnie d’une tar-tine de ciboulette et caviar belge.Manifestement, le Bourguignon veutrendre hommage au patrimoine gour-mand du royaume et ne se prive pas demettre en avant tel lard confit originaired’une coopérative bouchère deMalmedy (Porc Qualité Ardennes) avecune bouillabaisse de petits pois nou-veaux, homard et rouille de chorizo.Ce plat de printemps s’avère ainsi êtreun bel hommage au terroir local, pourdes noces pourtant improbables entreles Ardennes et la Bretagne. Ailleurs,c’est la Bourgogne qui reprend le dessus,avec des sauces au chablis pour les huî-tres pochées ou des sauces plus tan-niques charpentant un pigeon rôti et safarce d’abatis sur un crouton de briocheet crème de petits pois.

Menus en fêteLes desserts font également partie del’enchantement : en attendant que lesfruits rouges arrivent à maturité, la rhu-barbe de nos jardins se travaille en com-

Manoir de LébiolesDomaine de Lébioles 1/5 - Spa (Creppe)

087 79 19 00 - www.manoirdelebioles.commanoir@manoirdelebioles.com

pote, en sorbet ou en macaron, “undélice en compagnie d’un riz au lait !”Quant au chocolat qui fait rêver lemonde, l’assiette intitulée GrandsCrus de Chocolat ne laisse aucundoute sur l’aptitude du Bourguignonà les travailler en cornet, en sorbet, entartelette, en chaud ou en froid. Parmices succulences, le vin joue la cartedu travail de vigneron plutôt que celledes appellations. L’Europe est au ren-dez-vous, essentiellement l’Italie,l’Espagne, la Loire, le Bordelais et,évidement, la Bourgogne. Cette bellesélection aligne 250 références, avecquelques beaux flacons de prestige.Côté menus, le choix est délicieuse-ment multiple. Les midis, du mer-credi au samedi, le menu Equilibre(42 €, 3 services ), constitue un excel-lent itinéraire qui emprunte de savou-reux raccourcis ; les plus avertis serégaleront du menu Tradition etInnovation 4 ou 6 services (57 ou 78€) tandis que les puristes qui veulentdévoiler tous les trésors d’un réper-toire aussi fourni adoreront les menuEveil des Sens en 7 services surprise(95 €). Le dernier mot revient au cheflui-même, intarissable sur le bonheurde s’exprimer au beau milieu de lanature, d’aller, lui-même et sonéquipe, à la cueillette des champi-gnons de la région, tout aussi pro-digue en pieds de mouton, trompettesde la mort, armillaires couleur demiel, clytocibes , pieds bleus, cèpeset bolets. Il est vrai que la propriétéde 9 hectares se prolonge au gré detrois cents hectares de forêts. Autantdire que, pour Olivier Tucki, c’estparmi ces frondaisons-là que se fre-donne la ballade des gens heureux.

Olivier tucki, un chef surdouédont la cuisine conjugue originalité,

saveurs et couleurs.

Perdu en pleine nature, le domaine des Lébioles, c’est à la fois unparc à la française et un authentique manoir édifié pour Georgesneyt, fils naturel de Léopold I.

28_ Les CArnEts

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Découvertes estivalesGOUrMAnDEs et FAshIOn

GASTRONOMIE

Duo gagnantLe restaurant étoilé Bon Bon de Christophe Hardiquest déménage avenue de

Tervueren. À nouvel emplacement, changement de décoration. Le chef a choisiMarie’s Corner pour lui concocter un écrin feutré et convivial avec le fauteuilManchester au bar, des chaises d’un modèle unique inspirées de celles de la

collection Manchester dans le restaurant, et des fauteuils Dartmouth à l’entrée.Av. de Tervueren 453 – 1150 Bruxelles – 02 346 66 15

Ambiance estivale…Quand les beaux jours refleurissent, le Coq aux Champs chante sa joie de vivre, toutesplumes dehors. Christophe Pauly a ouvert une terrasse de charme qui fait la place belle auxbarbecues savoureux. Pour prolonger les plaisirs estivaux, il invite les apprentis Coqs àexplorer les possibilités culinaires de la cuisine en plein air. Pour un moment de pure détente,sans stress, dans le partage. Rue du Montys, 71 4557 Soheit-Tinlot - 085 51 20 14

Bruges modeLa boutique mixtesuperdry où toute lajeunesse branchée‘casual’ se précipite,s’installe à Bruges.Une palette de coloris,des décolorés inédits,des coupes nickel,d’excellentes matières...Le tout pour passer desvacancesdécontractées.Zuidzanddstraat 208000 Bruges050 34 80 88www.superdry.com Chérie en voyage !

Toujours pétillante, la marque Annick Goutal s’habille en étui de vacances avec un flacon de voyagede 25 ml, pratique et ludique. Un bonheur que d’emporter cette fragrance fraîche et gourmande.

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Claude Muyls

BOUTIQUEBEAUTEMasculin ‘casual’ chic

Excellente nouvelle, une nouvelle boutique,

Uniform s’installe dans le quartier Brugmann.

Lovée dans une ancienne épicerie des

années’20, elle a gardé une déco chaleureuse :

lustre et table en verre biseauté, chinés par un

antiquaire, mobilier en érable blanc, sol en

mosaïques d’époque fleuri, côtoyant un parquet

laqué noir. Marques vendues dès le mois de

juin : simon spurr, Ami, Closed, rodolphe

Menudier, heschung, springcourt.

Rue Franz Merjay 58 – 1180 Bruxelles

Alliance de bon goûtSituée à Braine-l’Alleud, à l’entrée du Parc de l’Alliance, non loin du célèbre Lionde Waterloo et à quelques pas des cinémas Imagibraine, la Brasserie del’Alliance vous invite à profiter des premiers rayons de soleil sur une terrassespacieuse. Entrecôte minute, brochette, côte à l’os, mais également poissons etmoules de saison sont à la carte, sans oublier le gigot d’agneau servi à volonté etle cochon de lait fermier (uniquement sur commande à partir de 8 couverts).Cuisine ouverte sur la salle, mezzanine offrant un cellier mis à la disposition desamateurs de bons vins, les amoureux d’une cousine goûteuse seront comblés.Le chef vous propose également des suggestions renouvelées régulièrement.En semaine, lunch (2 serv.)à 13,50 € et menu du mois à 35 €. Possibilité depetite restauration à partir de 14h30’. Ouvert 7/7. Parking aisé.Rue A. Allard 400 à 1420 BRAINE L'ALLEUD 02.387.17.20

C’est dans une ancienne maison de contremaître, au cœur de la région jadis minière de tilleur, que s’est forgée, depuis 1969,la légende de l’unique, de l’inimitable Massimo, auteur des fameuses pâtes aux myrtilles, spécialiste du risotto et généreuxpourvoyeur de truffes fraîches devant l’éternel. Derrière ce prénom, se cache l’un des plus talentueux libre-penseur de lacuisine italienne, un homme qui a su revisiter les grands classiques nationaux avec son frère Paolo et dont le restaurantest aujourd’hui une destination incontournable pour les amateurs de saveurs italiennes. Pèlerinage avec s.Pellegrino, à lafaçon de Massimo, en toute simplicité.

Au pays des mineurs et des charbonniers,Massimo apparaît comme un authentiquesculpteur de saveurs, un cuisinier pas commeles autres qui, après avoir repris le restaurantde son père, a revisité le genre avec unesensibilité rare et un goût infaillible.

Après des études à l’école hôtelière de Liège,Massimo suit de nombreux stages chez desItaliens étoilés comme Rosalpina ou CarloCrisci. Fin des années 80, il s’écarte durépertoire traditionnel et, sans carte ni filet,brode sur le thème des produits italiens.Toujours en suivant le fil des saisons, Massimo

s’entiche de poissons, de risotto et de pâtesfraîches maison que les truffes noires etblanches achèvent d’anoblir. Finalement,c’est toute l’Italie, du nord au sud, qui sereconnaît dans ce travail éminemment créatifsans que jamais ne soit trahi l’esprit de lamèrepatrie. Ajoutons à cette idylle une collectionunique de Grappa, limoncello, Amaretto,Sambucca et Amaro Averna, sans oublier unsens aigu des cépages autochtones, et vousaurez là une des plus belles histoires de ladiaspora italienne, gourmande, généreuse etd’une vertueuse simplicité.©

BenoîtDeprez/tif

restaurant MassimoQuai du halage,78 - 4420 tILLEUr.

www.chezmassimo.beFermé samedi midi, dimanche et lundi

Menu homard en juin à 60 €,lunch du marché à 33 € (antipasto, primo pasta,

poisson ou viande et dessert),cours de cuisine chaque mercredi de mars à juin et

de septembre à novembre

Comme hier, comme aujourd’hui, comme demain,comme toujours, le restaurant Massimo est un lieu culte

où s.Pellerino s’est aujourd’hui arrêté avec émotionet reconnaissance pour dresser ses bouteilles

les unes au-dessus des autres, le magnum étant dégustépar Massimo Ciraolo, en personne, occupé à donner la

répartie à son frère Paolo.

Le grand artiste de la cuisine italienneMAssIMO Le grand artiste de la cuisine italienne

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Ces douleurs touchent évidem-ment volontiers les plus de qua-rante-cinq ans, mais aussi les spor-tifs de tout âge, les travailleursmanuels ou les personnes en sur-poids.

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Membre du Team Puressentiel.Jean-Michel Saive, pongiste, ancien

n°1 mondial. Vice-champion du monde1993, Champion d’Europe 1994, et pas

moins de 22 fois Champion deBelgique !

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